Gérard de Nerval – ou l`immortalité du rêve

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Gérard de Nerval – ou l`immortalité du rêve
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Revenire Cuprins
Gérard de Nerval – ou l’immortalité du rêve
Masterand Gligor Simona
Universitatea ˝Babeş-Bolyai˝, Cluj-Napoca
La réalité de ce qui se passe sur la terre se trouve dans dans les cieux. Les paroles portent audelà de ce qu’elles disent. Ces idées viennent préfigurer l’exemple d’une littérature qui propose l’être
humain en tant que sujet d’un monde situé à mi-chemin entre le réel et l’imaginaire. Ces par le biais de
ces particularités qu’il faut accéder à l’univers imaginaire de Nerval. Notre exposé se propose
d’interpréter ce territoire de l’ambiguïté à travers la nouvelle « Sylvie ». Les aspects qui nous
intéressent se rattachent à l’onirique, à l’avatar du temps nervalien, au mythe de la femme, et du
pandéterminisme qui se dégage aussi bien de la vie que de l’œuvre de Nerval. Ce résumé est une
invitation au rêve, et... un pacte avec l’ailleurs.
L’immortalité de l’œuvre et de la vie de Gérard de Nerval est assurée par le mystère. Nerval
nous offre un billet gratuit pour «l’ailleurs», un billet qu’il faut seulement accepter, et qui nous permet
de vivre le rêve. Des titres comme «Angélique», «Sylvie», «Isis», «Octavie», «Corilla» ou «Aurélia»
constituent des paroles d’accès au pays de l’ailleurs, ou peut-être de l’éternel retour...
«Sylvie» représente une de ces images que Nerval fait inscrire sous le signe métaphorique des
Filles du Feu. Cet ensemble de nouvelles paru en 1854 renvoie à al fusion onirique du temps présent et
de l’atemporel. «Sylvie» est un de ces textes auxquels l’on pourrait attacher le syntagme de «nouvelle
idéale», pour paraphraser le concept de «poème idéal» forgé par Heidegger, et qui constituerait
l’essence de la vision poétique d’un créateur. D’ailleurs, les nouvelles nervaliennes se rapprochent des
qualités d’une création lyrique par l’importance attachée à la sensation. Le vécu porte au-delà des
événements, ce qui se passe recule devant ce qui se sent. Le matériel laisse la place au spirituel. C’est
justement cette valeur du reflet intérieur des événements qui correspond à l’élixir de la vie éternelle de
l’œuvre de Nerval. L’ambiguïté ne constitue pas une astuce de l’écriture nervalienne mais elle se
répand aussi sur la vie de l’écrivain. «Sylvie» est d’autant plus incitante qu’elle n’est pas une
fabrication romanesque mais qu’elle représente le miroir d’une âme. Pour Nerval parler de «vérité
romantique et mensonge romanesque» prend l’aspect d’un non-sens, car pour lui la vérité est vérité
romanesque.
Nerval détermine le passage du romantisme au symbolisme. Pour que l’expérience romantique
puisse s’intégrer dans l’esthétique symboliste, La littérature française a eu besoin d’incorporer le
romantisme magique des poètes allemands. Nerval répond à ce romantisme magique. L’œuvre de
Nerval présente la vision d’un rêveur, d’un mélancolique, d’un mystique et, à la fois d’un magicien.
«Sylvie» obéit à la loi de la fidélité, la fidélité de l’auteur à soi-même, à ses intuitions essentielles. Les
présent exposé répond au désir de déceler l’énigme d’un être à travers son œuvre, de repérer les
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suivantes coordonnées de la pensées nervalienne : l’onirique, le temps, le mythe de la femme, et le
pandéterminisme nervalien.
«La science ne nous a pas dit si la folie est ou non le sublime de l’intelligence», avait dit une
fois E. A. Poe. Le mystère hante non seulement l’écrivain mais aussi l’homme Gérard de Nerval.
Quelle meilleure chance pour perpétuer l’ambiguïté d’une œuvre que la situation où l’ambiguïté
entoure son auteur même. A travers ses nouvelles Nerval ne fait que brouiller les pistes de sa vie réelle.
L’écriture devient pour lui le lieu où l’homme arrive à se connaître en se racontant. Le verbe «écrire»
acquiert une valeur réflexive. L’œuvre littéraire permet de transposer la vie et le rêve, et de la garder,
de le perpétuer. Grâce à ce mécanisme, la distance entre le matériel et le spirituel s’abolit. «Sylvie»
représente de ce point de vue l’épanchement du rêve dans la vie réelle.
L’œuvre de Nerval devient la transcription littéraire d’un destin. «Sylvie» garde l’enseigne
d’une existence. A travers l’écrit, la vie conquiert les connotations d’un destin. Le fil d’Ariane de
«Sylvie», comme de toute l’œuvre de nervalienne est la vie même de son auteur. Les Filles du Feu
représentent la fusion du mythe et de la vie, de la mythologie et de la mémoire. Nerval réunit le rêve et
la vie, la littérature et le magie.
L’importance attachée aux noms par Nerval se préfigure à partir même du pseudonyme
littéraire de l’auteur. Celui-ci, Nerval, est considéré être un nom mystique, puisqu’il réunit le souvenir
du lieu de l’enfance de Gérard Labrunie, et il constitue aussi un rappel du goût nervalien pour l’antique.
Dans le choix même de ce pseudonyme, l’on pourrait entrevoir trois obsessions de Nerval : l’obsession
de l’enfance, l’obsession nobiliaire et l’obsession pour l’antique. Les biographes de Nerval ont identifié
dans les présences féminines de l’œuvre nervalienne le reflet des femmes qui ont traversé la vie le
l’écrivain : Sophie Dawes, future baronne Adrien des Feuchères, Jenny Colon, et il ne faut pas omettre
sa mère, morte lorsque son enfant avait à peine deux ans. On a identifié aussi le Montagny, le lieu qui
apparaît dans «Sylvie» avec Mortefontaine, le lieu où Gérard de Nerval a passé son enfance sous la
protection de son grand-oncle Antoine Boucher, qui est mentionné aussi dans la nouvelle «Sylvie».
Cette transposition littéraire, cette identification entre l’auteur et le narrateur est favorisée aussi
par le choix narratif. L’écriture à la première personne du singulier ne fait que soutenir le goût de
l’ambiguïté. Ce je/jeu narratif laisse s’entrevoir l’image d’un pacte auteur - narrateur voilé, ce qui
certifie encore une fois le plaisir que Nerval prend à brouiller les indices réels.
«Sylvie» rend compte de certains épisodes de la vie d’un jeune homme qui vit à Paris mais dont
la pensée habite encore les lieux de son enfance. La force du récit ne réside pas dans les événements
racontés, mais dans la portée symbolique de ces événements. Le personnage masculin principal, dont le
lecteur n’apprend pas le nom, met en scène sa propre nostalgie. La limpidité du langage nervalien
cache un sens métaphorique. Comprendre le message de cette nouvelle suppose éclaircir les
connotations de qui s’y dit.
La nouvelle propose le sous-titre suggestif «Souvenirs du Valois», le lieu d’enfance aussi bien
de l’auteur que du personnage - narrateur. Le récit est partagé en petits fragments dont la plupart des
titres portent les noms des espaces référentiels de l’action («Voyage à Cythère», «Othys», «Châalis»,
«Ermonville»). Ce qui s’y raconte est placé sous le signe de l’oscillation entre deux mondes aussi bien
du point de vue de l’espace que du point de vue du temps. En ce qui concerne l’espace, le personnage
masculin parcourt le trajet cyclique Paris – Valois – Paris, et du point de vue de la chronologie, la
nouvelle joue sur le mélange entre le présent et le passé. L’ordre chronologique s’y trouve tout à fait
brouillé car ce qui compte est l’interprétation des événements, la dimension subjective.
Selon la conception nervalienne, notre passé et notre présent sont indissociables, ce qui soutient
l’importance attachée à la mémoire, le pouvoir du souvenir et du rêve. Le songe devient constitutif, il
dissout la distance entre la matière et l’esprit. L’idée se transforme en perception, le rêve acquiert la
valeur d’une vie, d’une deuxième vie. Le monde du rêve devient, tout comme pour Novalis, le pays
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mystique du personnage. Plus qu’une évasion, le rêve se transforme dans une recherche, la recherche
de soi-même.
L’onirique cache la clef du mystère de la personnalité humaine. Nerval propose l’image d’un
passé transformé en songe, du passé devenu présent. Réintégrer le passé, le réitérer signifie perpétuer le
Paradis Perdu. La rêverie répond à la recherche de ce qui n’est plus, «la recherche du temps perdu». La
confrontation de ce que le personnage pense et de ce que la réalité propose aboutit toujours à un
branlement de perception. La réalité ne fait que troubler le miroir magique à travers lequel le rêve
permet d’entrevoir les choses. C’est la confrontation avec la réalité qui révèle au personnage masculin
que Sylvie s’est transformée en fée industrieuse (elle ne fait plus de la dentelle, mais des gants), et que
la mort s’est emparée d’Adrienne. C’est cet échec qui le fait dire : «J’étais pressé de sortir de cette
chambre où je ne trouvais rien du passé.»1
Ou bien : «Ermonville ! pays où fleurissait encore l’idylle antique, (...) tu as perdu ta seule étoile, qui
chatoyait pour moi d’un double éclat. Tour à tour bleue ou rose comme l’astre trompeur d’Aldebaran,
c’était Adrienne ou Sylvie, - c’étaient les deux moitiés d’un seul amour. L’une était l’idéal sublime,
l’autre la douce réalité. (...) Othys, Montagny, Loisy, pauvres hameaux voisins, Châalis, - que l’on
restaure, - vous n’avez rien gardé de ce passé ! quelquefois j’ai besoin de revoir ces lieux de solitude et
de rêverie.» (p. 623)
Le titre de la nouvelle rend compte de l’importance que la présence féminine détient dans la
pensée nervalienne. Toutes les démarches du personnage masculin sont déterminées par l’obsession
féminine. A Paris, c’est pour Aurélie, une actrice qui a pour notre personnage masculin toutes les
perfections, qu’il se rend tous les soirs au théâtre. Le départ pour le lieu de son enfance, il le fait pour
revoir une autre femme, Sylvie, et c’est toujours à une femme, à Adrienne, qu’il pense lorsqu’il revoit
un monastère, ou lorsqu’il s’égare dans la forêt.
Sylvie, Aurélie et Adrienne sont les trois présences féminines qui mélangent leurs qualités,
leurs traits aux yeux du jeune homme. Ce que le narrateur – personnage veut retrouver dans le rêve,
c’est son amour perdu. Cette quête de l’amour équivaut pour lui à une quête du salut. A travers son
itinéraire à la fois réel et imaginaire, le personnage masculin veut aboutir à la recherche de soi faite par
le biais de la Femme. La Femme devient, chez Nerval, la chimère de l’homme, et l’amour se
transforme pour lui en nostalgie de l’amour, nostalgie de l’ailleurs. N’oublions pas une des Odelettes
écrites par Nerval, et porte le titre bien suggestif «Une femme est l’amour» :
«Une femme est l’amour, la gloire et l’espérance ;
Aux enfants qu’elle guide, à l’homme consolé,
Elle élève le cœur et calme la souffrance,
Comme un esprit des cieux sur la terre exilé» (p.64)
Sylvie transpose le jaillissement de la première étincelle d’amour. La nouvelle de Nerval ne suit
pas le déroulement du sentiment de manière chronologique. Le récit a un caractère contemplatif, il ne
s’agit pas de l’histoire d’une évolution. Le spectacle de l’amour est un spectacle intérieur. Le narrateur
– personnage se sent attiré à la fois par Aurélie, cette femme qu’il se ne peut que contempler, par
Sylvie, la femme – enfant, et par Adrienne, la mystérieuse femme d’origine noble à laquelle il n’a pas
accès. L’accomplissement de l’amour se produit dans le rêve.
L’amour pour ces trois femmes n’est pas de nature antagoniste, car les personnages féminins ne
se confrontent pas sur le terrain de la réalité, mais elles sont invitées à se compléter dans l’imagination
de celui qui les admire. Sylvie, Adrienne et Aurélie convergent vers une image idéale, vers l’archétype
de la femme. Elles convergent vers le Mythe de la Femme :
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Gérard de Nerval, Œuvres, textes établis par Henri Lemaitre, Paris, Editions Garnier, 1966, p.615., les citations suivantes
renvoient à cette édition.
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«Tout m’était expliqué par ce souvenir à demi rêvé. Cet amour vague et sans espoir, conçu pour
une femme de théâtre, qui tous les soirs me prenait à l’heure du spectacle, pour ne me quitter qu’à
l’heure du sommeil, avait son germe dans le souvenir d’Adrienne, fleur de la nuit éclose à la pâle clarté
de la lune (...). La ressemblance d’une figure oubliée depuis des années se dessinait désormais avec une
netteté singulière ; c’était un crayon estompé par le temps qui se faisait peinture, comme ces vieux
croquis de maîtres admirés dans un musée, dont on retrouve ailleurs l’original éblouissant.» (p.597)
A travers son personnage, Nerval se déclare amoureux d’un type éternel de la femme. Cet
archétype qui hante l’imaginaire nervalien fait en sorte que le rêve, l’expérience personnelle et la
littérature se rencontrent dans un point qui contient le noyau d’un idéal. La femme idéale de Nerval
prend des traits athéniens, et elle rappelle Béatrice. D’ailleurs, l’idéalisation nervalienne se rapproche
de l’idéalisation dantesque :
«Tout en elle avait gagné : le charme de ses yeux noirs, si séduisants dès son enfance, était
devenu irrésistible ; sous l’orbite arquée de ses sourcils, son sourire éclairant tout à coup des traits
réguliers et placides, avait quelque chose d’athénien. J’admirais cette physionomie digne de l’art
antique au milieu des minois chiffonnés de ses compagnes.» (601)
«Vous êtes une nymphe antique que vous ignorez. D’ailleurs, les bois de cette contrée sont
aussi beaux que ceux de la campagne romaine. Il y a là-bas des masses de granit non moins sublimes,
et une cascade qui tombe du haut des rochers comme celle de Terni.» (611)
«Aurélie, en amazone avec ses cheveux blonds flottants, traversait la forêt comme une reine
d’autrefois (...).» (p.623)
Sylvie, Adrienne et Aurélie sont le symbole de la diversité d’incarnation de l’unique mythe
féminin. La particularité du rêve nervalien se dévoile à travers la vision de l’amour. La rêverie du
personnage – narrateur n’est pas soumise à un mécanisme progressif. La pensée nervalienne se rattache
toujours au passé, elle métamorphose ce qui une fois a été vécu, de manière réelle ou imaginaire.
L’amour valorise le pouvoir mnémotique. L’idéalisation de l’amour se rapporte toujours aux souvenirs,
et non au futur. Ainsi, le passé nervalien se superpose-t-il au présent et même au futur, ce futur qui ne
fera que réitérer ce qui une fois a été. La logique du rêve nervalien est la logique du souvenir.
La rêverie dans la nouvelle «Sylvie» propose un autre temps, le temps intérieur. Pourtant le
songe puise toujours ses racines dans la réalité. Le rêve constitue le prolongement de certaines
allusions. C’est grâce à une petite annonce d’un journal que se produit la première irruption de
l’imaginaire. L’image de Sylvie va ensuite entraîner le souvenir d’Adrienne, souvenir qui va relier le
passé au présent par le rappel d’Aurélie :
« Mon regard parcourait vaguement le journal que je tenais encore, et j’y lus ces deux lignes :
˝Fête du Bouquet provincial – Demain, les archers de Senlis doivent rendre le bouquet à ceux de
Loisy.˝ Ces mots, forts simples, réveillèrent en moi toute une nouvelle série d’impressions : c’était le
un souvenir de la province depuis longtemps oublié, un écho lointain des fêtes naïves de la jeunesse»
(p.593)
La transposition littéraire des pensées, des événements rend compte de la métamorphose de la
vie en destin. Tout ce que une fois a donné l’impression d’une simple coïncidence, grâce au regard en
arrière, se transforme en présage venu de l’ailleurs. C’est à travers les signes prémonitoires que
l’ailleurs fait son irruption dans le réel. La reconstruction d’un univers dispersé semble répondre à une
démarche dirigée par une force obscure.
L’imaginaire nervalien ne se soumet pas à l’alléatoire, tout y acquiert une signification. La
vision nervalienne répond aux lois du pandéterminisme, rien ne s’y passe par hasard.
A partir de cette conception, l’atmosphère de l’œuvre nervalienne gagne en profondeur, et le
message du récit semble s’éclaircir. Un tel climat devient d’autant plus suggestif que cet ailleurs n’est
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pas absent de la même de la vie de Gérard de Nerval. Son œuvre et sa vie communiquent d’une
manière au moins surprenante.
Ce n’est pus un mystère que les figures féminines de l’œuvre de Nerval sont des réincarnations
de la passion réelle de l’auteur soit pour Sophie Dawes, (baronne Adrien de Feuchères), ou pour Jenny
Colon. Plus que cela, la nouvelle «Sylvie» surprend l’évocation d’une actrice, Aurélie, images du
mirage exercé par la femme. Par coïncidence...ou non... Jenny Colon, elle aussi a joué aux variétés, et
les biographes ont découvert le fait que Sophie Dawes, avant de devenir Mme Adrien de Feuchères, et
sans que Gérard de Nerval l’ait sans doute jamais su, avait chanté à l’Opéra.
Aussi bien l’œuvre que la vie de Nerval sont imprégnées d’un mystère qui renvoie à l’ailleurs.
Le rêve et la littérature respirent un air d’ambiguïté qui a assuré à Nerval l’éternité.
La simplicité de l’œuvre nervalienne devient une simplicité mystique. Tout en restant fidèle à
soi-même, Nerval a trouvé la promesse de son universalité et de sa durée. Toute sa vie a été une lutte
contre la linéarité du temps qui menace, contre l'image apocalyptique d'une fin. A travers son œuvre le
rêve conquiert l'immortalité.
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Bibliographie:
Genette, Gérard, Figures, Paris, Editions du Seuil, 1966
Nerval, Gérard de, Œuvres, textes établis avec un sommaire biographique par Henri
Lemaitre, Paris, Editions Garnier, 1966
Ricœur, Paul, Temps et récit, tome III, Paris, Editions du Seuil, 1985
Vax, Luois, La séduction de l'étrange, Paris, P.U.F., 1965

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