dossier de presse

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dossier de presse
Le Hall de la Chanson – Laboratoire du Patrimoine
Centre national du patrimoine de la chanson, des variétés et des musiques actuelles
Président d’honneur :
Président :
Directeur :
M. Jack LANG
M. Yves MAREK
M. Serge HUREAU
DOSSIER DE PRESSE
FEVRIER - MARS - AVRIL - MAI 2015
Réservations : 01 53 72 43 01
[email protected]
Tarifs : normal : 22€ / Réduit : 15€ / Super réduit : 10€
CONTACT : Serge HUREAU / 06 08 90 97 18 / [email protected]
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JEUNES BORDER LINE
Le 2 février 2015, nous fêtons les 70 ans de l’Ordonnance 1945 :
la Justice faisait progresser les Droits des enfants en affirmant la primauté de
l’éducatif sur le répressif dans le sort fait aux mineurs délinquants.
Ainsi Le Hall de la chanson a-t-il décidé de consacrer son mois de Février aux
œuvres qui chantent la jeunesse en difficulté : d’une part les jeunes qui
basculent dans la violence et la délinquance (par un work-in-progress avec de
jeunes artistes de la scène en formation au Conservatoire Nat. Sup. d’Art
Dramatique de Paris), d’autre part la figure du jeune inadapté, de « l’idiot » (le
naïf, l’innocent, l’attardé), dans la création d’un jeune duo comédien
chanteur/pianiste.
ENFANTS D’ABORD
Célébration des 70 ans de l’Ordonnance 1945 sur l’enfance
délinquante (master class) [entrée libre]
LABO 1 soutenu par Crédit Agricole Île-de-France Mécénat
MASTER-CLASS PUBLIQUE : JEUDI 12 FEVRIER A 19H
Avec une dizaine d’élèves du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris.
Master-class dirigée par Serge Hureau et Olivier Hussenet, et accompagnée par Grégoire Letouvet.
Des coquillards de François Villon aux lascars du Rap, en passant par les apaches de
Bruant, les souteneurs de Mistinguett ou les loubards de Johnny Hallyday, la chanson,
reflet des mentalités, fonde une certaine mythologie du jeune voyou ou de la fille perdue.
Garçons voués au châtiment de la guillotine, filles à celui de l’enfermement (des maisons
closes à la prison ou l’hôpital). Si l’on écoute Piaf, il n’est pas de jeune fille qui ne soit
prostituée ; si l’on écoute le rock ou les morceaux de rap à la française, il n’est de garçon
qui ne soit gangster : drôle de culte, où ces enfants se voient plongés dans les remous et
violences des adultes.
Le Hall de la chanson dans le Parc de la Villette © Pascal Lafay 2013
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LE DERNIER DES IDIOTS (création)
AVANT-PREMIERE DE PRESSE : VENDREDI 20 FEVRIER A 20H30
GENERALE : SAMEDI 21 (20H30),
REPRESENTATIONS : DIMANCHE 22 (16H30), SAMEDI 28 (20H30) FEVRIER ET
DIMANCHE 1ER MARS (16H30)
Cette création réunit Ulysse Barbry (ancien élève du cours d’interprétation de chanson de Serge
Hureau et Olivier Hussenet au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris – CNSAD)
et Fabien Touchard (jeune compositeur et arrangeur, récemment sorti du Conservatoire National
Supérieur de Musique et de Danse de Paris).
Jeune comédien de grand talent, Ulysse Barbry, par ailleurs artiste associé du Théâtre du
Peuple de Bussang cette année, a su explorer le personnage de l’« Idiot » et son avatar
conscrit le « Comique troupier », les revisitant de façon contemporaine et inspirée.
Il donne une nouvelle et insolente jeunesse au « fada » provençal (littéralement « touché
par les fées ») incarné par Fernandel, au simple d’esprit (campé par exemple par le
normand Bourvil, le dernier des « idiots »), mais aussi au fou dangereux (chanté par
Fréhel), au puceau en uniforme, et même à leurs variantes féminines (chantées par
Maurice Chevalier ou Marie Dubas).
Ce duo, lancé dans une recherche musicale et scénique fouillée, met étonnamment en
relief la cohabitation d’œuvres singulières d’époques différentes.
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LES CHANSONS EN GUERRE(S)
Mars, dieu romain de la guerre, a donné son nom au mois on l’on bascule
d’hiver en printemps. Le Hall de la chanson consacrera ce mois belliqueux à
trois spectacles de chansons des périodes des deux guerres mondiales.
Trois approches très différentes :
. un spectacle d’inédits de 14-18 avec une équipe mêlant jeunes artistes et
chanteurs confirmés (Fleur au fusil )
. un spectacle radiophonique drôle et effrayant sur l’occupation (On chantait
quand même)
. un spectacle passant du front à l’arrière (Parade Fauve)
FLEUR AU FUSIL
Caf’-Cons’ (café-conservatoire) de l’entrée en guerre 14 (reprise)
AVANT-PREMIERE DE PRESSE : MERCREDI 4 MARS A 20H30/
REPRESENTATIONS : VENDREDI 6 (SCOLAIRE A 14H30 / TP A 20H30), SAMEDI
7 (A 20H30) ET DIMANCHE 8 MARS (A 16H30)
Avec 4 élèves issus du CNSAD (Anna Fournier, Jade Herbulot, Barbara Probst, Antoine Reinartz),
Manon Landowski et Olivier Hussenet (chant, jeu) et Fabien Touchard au piano (arrangements :
Fabien Touchard, Thomas Lavoine et Grégoire Letouvet.) Mise en scène Serge Hureau. Création 2014.
Le pari est beau : quatre talentueux élèves de Serge Hureau et Olivier Hussenet issus du
Conservatoire National Sup. d’Art Dramatique
interprètent, dans des arrangements musicaux
d'aujourd'hui, des chansons inconnues issues des
collections du Département de la Musique de la BnF,
en écho à l'exposition « L'ETE 14 » que la prestigieuse
institution a consacré à l'entrée en guerre, ce passage
brutal d’un siècle à l’autre, la fleur au fusil.
Associés aux artistes du Hall de la Chanson, ils
s'emparent des emplois du Café-concert : gommeuse
et gommeux, voire gommeuse épileptique, chanteuse
ou chanteur à voix, idiot et comique troupier,
chanteur pathétique ou chanteuse réaliste et autre
diseuse, ancêtre du slameur.
Ainsi portent-ils avec énergie et finesse leur regard bien d’aujourd’hui sur ce répertoire
centenaire.
Partenaires :
La Bibliothèque nationale de France (Créé à la BnF)
& le Conservatoire National Supérieur d’Art
Dramatique de Paris
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ON CHANTAIT QUAND MEME
Les chansons à la radio sous l’occupation (reprise)
(+ en mai : Let’s Sing Anyway intégré au spectacle)
AVANT-PREMIERE DE PRESSE : MARDI 10 MARS A 20H30
REPRESENTATIONS : JEUDI 12 MARS (SEANCE SCOLAIRE) : 14H00
JEUDI 12 (20H30), SAMEDI 14 (20H30) ET DIMANCHE 15 (16H30) MARS
MARDI 12 ET 19 MAI (20H30) AVEC LET’S SING ANYWAY, UN SPECTACLE AVEC DES COLLEGIENS
DE L’ACADEMIE DE VERSAILLES ET LA MUSIQUE DE LA POLICE NATIONALE)
JEUDI 21 MAI (20H30)
De et avec les artistes du Hall de la chanson (Serge Hureau et Olivier Hussenet) et François Marillier
ou son remplaçant Lionel Privat (percu, samples, guitares) et Raphaël Sanchez (piano)
Un voyage en chansons dans un poste de TSF durant l'Occupation. Pour écouter quelles
radios ? Radio Paris, la BBC, Radio Nationale, mais aussi la Radio Suisse-Romande (à
Lausanne), Radio-France (à Alger), Radio Berlin ou même Radio Belgrade... Car malgré
guerre et occupation nazie, "on chantait quand même"...
Les quatre interprètes forment ici une équipe imaginaire fabriquant sons, voix et musique
du poste de radio lui-même ; ils travestissent voix et son, passant d’une station à l’autre
aussi vite que se déplace le curseur sur la bande hertzienne, passant des couplets de
l’horreur et du déshonneur à ceux de l’honneur retrouvé…
Partenaires On chantait quand même : Cité de la Musique / MuCEM
Partenaires Let’s Sing Anyway : Académie de Versailles / Musique de la Police Nationale /
Chœur de Radio-France
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PARADE FAUVE
chansons de la Grande Guerre (reprise)
REPRESENTATIONS : VENDREDI 20 MARS (SEANCE SCOLAIRE : 9H30),
VENDREDI 20 MARS A 20H30)
ET DIMANCHE 22 MARS (16H30)
Mise en scène : Serge Hureau.
Chant, jeu : Manon Landowski (ou Anna Fournier), Olivier Hussenet,
Piano : Cyrille Lehn (ou Fabien Touchard)
Guitares, percussions : Lionel Privat (ou Grégoire Letouvet)
Un voyage dans le temps par les airs (de chansons), qui fait découvrir ce qu’on chantait
pendant la Première Guerre mondiale, si différemment dans un arrière cocorico et un front
disant le manque, la peur, le désespoir ou le consentement jusqu'au sacrifice : chansons de
café-concert, parodies composées par les combattants eux-mêmes, chansons
revanchardes, chansons de musiciens savants, toute première version musicale du poème
de Hans Leip qui deviendra Lili Marleen…
Un piano et quelques instruments de poilus reconstruits pour l’occasion accompagnent ce
spectacle qui se souvient, par sa scénographie et ses costumes, que ce sont les peintres
cubistes (et les derniers fauvistes) de 14-18 qui ont inventé les motifs du camouflage…
Paradoxal spectacle qui fait disparaître ses interprètes, pour mieux donner à entendre le
théâtre des opérations.
Ce spectacle a reçu le label « Centenaire » délivré par la Mission du centenaire de la Première Guerre
mondiale.
Avec le soutien de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale et de la Fondation
d’entreprise La France Mutualiste.
Les partenaires de préfiguration de cette création furent : Centre Pompidou Metz (expo 1917),
Les Rendez-vous de l’Histoire de Blois 2013, Les Transeuropéennes de La CREA 2012.
Avec le concours de la Gestion des Spectacles.
© Pascal Lafay 2013
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ARABE, HOMO, VEDETTE DE LA CHANSON
Evocation du prince de la chanson, initiateur d’Yves Montand, aujourd’hui
oublié, par quatre techniciens de théâtre…
REDA CAIRE – MA VIE A L’ENVERS
une brève histoire du Music-hall
(re-création)
AVANT-PREMIERE DE PRESSE : VENDREDI 27 MARS (20H30)
REPRESENTATIONS : SAMEDI 28 (20H30) ET DIMANCHE 29 (16H30) MARS
SAMEDI 11 (20H30) ET DIMANCHE 12 (16H30) AVRIL
Conception et interprétation : Serge Hureau et Olivier Hussenet
Direction musicale : Cyrille Lehn et Richard Dubelski
Invitée : Josy Andrieu
Conseil artistique et dramaturgique : André Bernard
Rufus Wainwright l'a fait avec un
récital de Judy Garland, ici on
réinterprète, dans l'ordre, toutes
les chansons du dernier concert de
Réda Caire en 1962, qui parcourt
un large pan de répertoire
historique. Des romances de la
Belle époque à leur évocation par
Dimey, de chansons citant
l'opérette jusqu'aux succès des
petits jeunes d'il y a cinquante ans
(Ferré et Aznavour), Réda Caire
nous révèle dans La Paloma ou
Habanera, la chaude présence des
Caraïbes ou les langueurs du tango.
Ce spectacle, interprété par deux faux-vrais techniciens, un habilleur- transformiste et un
accordeur-pianiste aveugle, avec espièglerie et fascination, aborde par les coulisses ce
merveilleux homme de scène.
Qui fut Reda Caire ?
Premier chanteur arabe de la chanson française, Egyptien de naissance baigné d’une part
dans la cosmopolite Méditerranée des chrétiens, musulmans et juifs. Sa part arabe,
occultée dans son image de vedette, est entretenue par l’homme, dans son amitié par
exemple avec Farid El Attrache, son compatriote homosexuel sans honte, comme lui.
Dans le creux de la vague de sa carrière de chanteur, il se fait professeur et découvre le
talent du jeune Ivo Livi, alias Yves Montand, qu’il initie et dont il protège le début de
carrière.
Partenaires : Marseille-Provence 2013 (Capitale européenne) / Le Pays d’Aubagne et de
l’Etoile / L’Odéon de Marseille / la Sacem.
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LABORATOIRE DU PATRIMOINE
LABO 1 : atelier d’interprétation de chansons dirigé par Serge Hureau et
Olivier Hussenet avec 20 élèves du Conservatoire national supérieur d’art
dramatique de Paris (1ère et 2ème années), en collaboration avec la classe
d’écriture/arrangement de Cyrille Lehn au Conservatoire national
supérieur de musique et de danse de Paris.
LABO 2 : atelier « adultes » (professionnels/semi-professionnels)
d’interprétation de chansons dirigé par Serge Hureau et Olivier Hussenet et
accompagné par un élève du Conservatoire national supérieur de musique
et de danse de Paris (alternativement Fabien Touchard et Grégoire
Letouvet).
LABO 1
TOUS LES JEUDIS SOIRS DE 18H45 A 22H (sauf vacances du CNSAD)
Direction du Labo 1 : Serge Hureau et Olivier Hussenet
Professeur d’arrangement : Cyrille Lehn
Accompagnateurs et relais entre comédiens et musiciens : Fabien Touchard et Grégoire Letouvet en
alternance (tous deux élèves au CNSMDP)
Le LABO 1, dont les séances de plus de 3h sont hebdomadaires, est une véritable
formation complémentaire au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris
(CNSAD), dont la directrice a décidé de donner le statut d’ « artistes associés au CNSAD »
aux deux formateurs (Serge Hureau et Olivier Hussenet).
Ce LABO 1 est une des rares coopérations suivies et régulières entre les deux
Conservatoires nationaux (art dramatique et musique). Son fonctionnement original a fait
ses preuves depuis sa création il y a 6 ans. Le processus de recherche artistique peut êre
résumé ainsi :
- Choix de chansons du patrimoine et attribution aux élèves du CNSAD du LABO 1
- Travail d’interprétation dirigé par les 2 artistes du Hall de la chanson via une analyse
dramaturgique approfondie.
- Rencontre des élèves du CNSAD et des élèves du CNSMDP (classe
d’écriture/arrangement)
- Constitution des binômes comédien-ne-s/musicien-ne-s
- Elaboration en binôme de l’arrangement musical, guidé par les choix d’interprétation
et la dramaturgie de chaque chanson
- Ecriture des arrangements
- Découverte des arrangements dans leurs versions voix-piano ;
réajustements/corrections
- Ecriture des orchestrations (pour 3 à 4 musiciens instrumentistes du CNSMDP)
- Répétitions réunissant comédien-ne-s/chanteur/se-s et musicien-ne-s
- Présentation de travaux sur la scène du Hall de la chanson et/ou au Théâtre du
Conservatoire nat. sup. d’art dramatique de Paris
- Enregistrement par de élèves en Formation Supérieure aux Métiers du Son du
CNSMDP.
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LABO 2
TOUS LES MERCREDIS SOIRS DE 18H A 21H (sauf vacances scolaires zone C)
Direction du Labo 2 : Serge Hureau et Olivier Hussenet
Accompagnateurs : Fabien Touchard et Grégoire Letouvet en alternance (tous deux élèves au
CNSMDP)
Le LABO 2, dont les séances de 3h sont hebdomadaires, est une formation continue
assurée par Serge Hureau et Olivier Hussenet sous la forme d’un atelier d’interprétation de
chansons du patrimoine (du moyen-âge à la fin du XXe siècle).
Il s’adresse à partir de 18 ans sans limite d’âge ayant une expérience professionnelle en
matière d’art dramatique, chant et/ou musique, ou une expérience amateure poussée. La
sélection pour entrer au LABO 2 se fait sur audition.
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-
Serge Hureau
Chanteur, comédien et metteur en scène
Il est directeur du Hall de la Chanson - premier Centre
National du patrimoine de la Chanson - et professeur au
Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique.
Serge Hureau aborde le répertoire patrimonial de la chanson
en connaisseur bienveillant mais jamais servile, et en
interprète passionné. S'il aime à réveiller la mémoire des publics, il raffole à leur faire
découvrir les trésors oubliés des périodes les plus lointaines. Il a créé personnellement Les
Habits du dimanche répertoire de la mémoire populaire des cantiques; Yasmina, emprunts de
chansons orientalistes et coloniales; Le tour de chant acidulé, avec Olivier Hussenet et JeanFrançois Zygel Du coq à l'âne spectacles pour enfants; avec Pierre Sauvageot et Monferrat
Gueules de Piaf, Piaf par sa face blues ; Au bon petit Charles, face sombre de Charles
Trenet ; Green : Rimbaud et Verlaine en chanson ; Vive la politique, avec Olivier Hussenet et
Cyrille Lehn; avec François Marillier : La Grange aux Loups, une Barbara intime ; Music-Hall
d’immeuble, chansons du groupe des Six ; Jeux de massacre Marianne Oswald et Marie
Dubas. Il a mis en scène Quel temps fait-il à Paris ?, grand spectacle-revue du centenaire de
la Foire de Paris.
Au cinéma et à la télévision, il a joué dans Un Fils unique de Michel Polac, Le Retour
de Mathias Ledoux, Rousseau de Bernard Bouthier.
Pour le Hall de la Chanson il a initié la création de productions multimédia et d'un site Internet
au contenu foisonnant (www.lehall.com) et de nombreuses conférences-chantées et
colloques. Il a mis en scène des visites-spectacles : C'est relâche à l'Olympia, Tableaux de
Service au Casino de Paris; La Tournée des Grands Ducs à Montmartre; Marseille sur Scène
à la Cité de la Musique de Paris. A Marseille de grands spectacles de rue : Bagages
Accompagnés, Le Rêve passe avec Le Phûn; Chansons en politique et Chansons d'enfance à
la BnF, Un air de vacances pour la SNCF; Bergères Party au Château de Versailles (Nuit
blanche). Avec Elisabeth Chailloux Si Béranger m'était chanté; L'inouï Music-Hall revue en
langue des signes avec IVT troupe d'Emmanuelle Laborit ; Bêtes à Bon Dieu avec Anne
Sylvestre...
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Olivier Hussenet
Comédien, chanteur
Comédien, il se voue à ses débuts au théâtre contemporain.
Il interprète de nombreux auteurs d’aujourd’hui, français et
étrangers sous la direction de Robert Cantarella, Frédéric
Fisbach, Stanislas Nordey, Julie Brochen, Annie Lucas,
Charlie Windelschmidt, Paul Tison, Roland Fichet…
Chanteur, il a débuté dans le chœur de l'Opéra de Rennes,
puis a été interprète dans de nombreux spectacle musicaux, y jouant souvent en outre un rôle
plus large (conception, co-mise en scène, dramaturgie) : Dans la peau (de Roland
Fichet/Laurent Dehors), Lilith et Icare (opérette contemporaine de J. et M. Béziers). Aux côtés
de Serge Hureau, il conçoit, co-met en scène et interprète : Du coq à l'âne (Museum
d’Histoires Naturelles de Paris avec Jean-François Zygel + une expo d’eaux-fortes de
Picasso), Vive la politique ! (au Sénat et au Parlement Européen), Labyrinthes (Jardins de
Bagatelle, Ville de Paris), Music-hall d’immeuble (sc. Nat. de Rezé, Opéra de Rouen, Théâtre
Mogador), Jeux de Massacre (Trianon Transatlantique Sotteville-lès-Rouen), La Femme aux
bijoux (Sénat), Jardin des métamorphoses (Sénat, Château d’Avignon), Chemin Faisant,
Klasse Dietrich, Lisières (de et avec Nancy Huston au CentQuatre à Paris), Au Tabou (Scène
Nationale de Tarbes), Chansons d’Enfances (BnF), Signé Silence, Bêtes à Bon Dieu (avec
Anne Sylvestre à L’Européen à Paris). Il a également conçu, écrit et mis en scène aux côtés
de Serge Hureau Quel temps fait-il à Paris ? et La Grange aux loups.
Il a co-mis en scène avec l’auteur-compositeur François Marillier une création du Centre
Dramatique national de Béthune : Kitchen Circus, spectacle musical pour 36 interprètes. Il
écrit et met en scène La Chanson de Rollon – chanson de geste(s) (théâtre/musique/danse,
texte édité, avec un trio de Claude Bathélemy).
Pour Le Hall de la chanson, il conçoit et codirige dans le cadre de Marseille-Provence 2013 –
Capitale européenne de la Culture, 3 créations musique/danse/vidéo (Balbaroc, Balbêtes pour
TransHumance, Reda Caire-ma vie à l’envers). Il conçoit et coordonne des feuilletons sur
l’histoire de la chanson (conférences/concerts).
Par ailleurs, il aime à transmettre son approche du théâtre et de l’interprétation de chanson,
dans des cadres divers (depuis 2009 au Conservatoire national supérieur d’Art Dramatique de
Paris auprès de Serge Hureau, Conservatoire de Rennes (classe art dramatique), nombreux
ateliers de théâtre, d’écriture dramatique, de performance–installation–vidéo à l’école
d’architecture de Rennes auprès de François Seigneur, coaching d’artistes de musique
comme Gillian O’Donovan, De Rien, Ilene Barnes, Imbert-Imbert…).
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