Le programme d`Alger

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Le programme d`Alger
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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ARCHITECTURE
ET D’URBANISME
Arrivée des participants
9h00-10h00
Ouverture
M. Mohamed Salah ZEROUALA, Directeur de l’Ecole Polytechnique
d’Architecture et d’Urbanisme (EPAU)
M. Jean-Claude TOURRET, Directeur de l’Agence des villes et
territoires méditerranéens durables (AViTeM)
Tour de table des participants
Introduction du programme de la semaine
10h00-10h30
Pause-café
10h30-12h30
La ville au cœur des préoccupations d’aménagement du
territoire en Algérie
Echanges
Prof. Ewa BEREZOWSKA AZZAG, Architecte-urbaniste, Expertconsultant international, Professeur des universités, Directrice des
recherches à l’EPAU d’Alger
M. Fouad BELKHODJA, Inspecteur général au Ministère de
l’aménagement du territoire et de l’environnement
12h30-14h00
Déjeuner
14h00-14h45
Projet urbain, démarche stratégique, intégrée et
transversale
Echanges
Prof. Ewa BEREZOWSKA AZZAG, Architecte-urbaniste, Expertconsultant international, Professeur des universités, Directrice des
recherches à l’EPAU d’Alger
14h45-16h00
Alger 2029, quand Alger se réconcilie avec son pacte
fondateur
Echanges
M. Amine BENAISSA, Architecte-urbaniste, Expert en management
des projets territoriaux et urbains complexes
16h00-16h30
Pause-café
16h30-17h30
Projets urbains qui transforment la ville
Echanges
Prof. Ewa BEREZOWSKA AZZAG, M. Amine BENAISSA
17h30-18h00
Point sur les travaux de groupe
9h00-10h30
Prospective territoriale face aux enjeux environnementaux
Echanges
Prof. Naima CHABBI CHEMROUK, Architecte-urbaniste, Expertconsultant international, Professeur des universités, Directrice des
recherches à l’EPAU d’Alger
M. Mohamed LARID, Maître de conférences, Ecole Supérieure des
Sciences de la Mer et de l’Aménagement du Littoral ESSMAL Alger
10h30-11h00
Pause-café
11h00-12h30
Gestion intégrée des déchets solides urbains - Réhabilitation
de la décharge de Oued Smar
Echanges
Prof. Youcef KEHILA, Ingénieur d’Etat, Expert-consultant
international, Directeur de recherches à l’EPAU
M. Mohamed Karim OUAMANE, Directeur général de l’Agence
nationale des déchets (AND)
12h30-14h00
Déjeuner
14h00-18h00
Visite : Baie d’Alger – Site de la décharge de Oued Smar
9h00-10h30
Actions sur les sites patrimoniaux
Echanges
Dr. Tsouria KASSAB, Architecte d’Etat, Directrice de recherches,
Directrice du Laboratoire Ville, Architecture, Patrimoine, LVAP, EPAU
10h30-11h00
Pause-café
11h00-11h45
Le patrimoine immobilier de l’époque coloniale à
Constantine : bilan d’une opération de réhabilitation
Echanges
M. Mourad HACHOUF, Maître de conférences, Laboratoire LUE,
Département d’architecture et d’urbanisme, Université Mentouri de
Constantine
11h45-12h30
Préservation du Hammam Souk El Ghzel à Constantine : une
approche participative appropriée
Echanges
Prof. Mohamed Salah ZEROUALA, Architecte d’Etat, Professeur des
universités, Directeur de recherches, Directeur général de l’EPAU
12h30-14h00
Déjeuner
14h00-15h30
Travaux de groupe
15h30-16h00
Pause-café
16h00-18h00
Travaux de groupe
9h00-9h30
Citadelle : cellule de coordination
9h30-12h30
Visite de la Casbah
12h30-14h00
Déjeuner
14h00-17h00
Plan de sauvegarde de la Casbah (à Dar El Souf, Ecole nationale
de conservation et de restauration des biens culturels ENCRBC)
M. Abdelouahab ZEKAGH, Directeur général, Office National de
Gestion et d’Exploitation des Biens Culturels Protégés, Ministère de la
culture
Dr. Tsouria KASSAB, Architecte d’Etat, Directrice de recherches,
Directrice du Laboratoire Ville, Architecture, Patrimoine, LVAP, EPAU
9h00-10h30
Travaux de groupe
10h30-11h00
Pause-café
11h00-12h30
Travaux de groupe
12h30-14h00
Déjeuner
Clôture
14h00-14h30
Synthèse des trois séminaires
14h30-15h15
Synthèse des travaux de chaque groupe
15h15-15h45
Pause-café
15h45-17h30
Tour de table des participants
Clôture par M. Serge TELLE (sous réserve)
Remise des attestations aux auditeurs
20h00
Dîner
9h00-10h30
Retours sur le cycle 2014
10h30-11h00
Pause-café
11h00-12h30
Travaux de groupe
12h30-14h00
Déjeuner
14h00-16h00
Travaux de groupe : restitution
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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ARCHITECTURE
ET D’URBANISME
La ville au cœur des préoccupations d’aménagement du territoire en Algérie
Prof. Ewa BEREZOWSKA AZZAG, Architecte-urbaniste, Expert-consultant international,
Professeur des universités, Directrice des recherches à l’EPAU d’Alger
M. Fouad BELKHODJA, Inspecteur général au Ministère de l’aménagement du territoire et
de l’environnement
Dotée depuis 2010 d'un Schéma National d'Aménagement du Territoire SNAT à l'horizon 2030,
l'Algérie place désormais la ville au centre d'une démarche de développement durable territorial,
autant comme l'élément de rééquilibrage du système d'armature urbaine nationale que comme le
pivot d'un développement socio-économique local. Sa mise en œuvre passe à la fois par la
recomposition des territoires métropolitains et par les transformations urbaines de grande envergure,
obéissant aux enjeux socio-économiques, environnementaux, institutionnels et organisationnels à
venir.
Cette double perspective, nationale et locale, traduite par une série de propositions innovantes,
commence seulement à pénétrer les politiques locales de développement urbain et induit le lancement
des grands projets et des actions sectorielles importantes, sans qu'une stratégie d'ensemble ne soit
cependant définie.
Face aux défis majeurs identifiés par le SNAT 2030, les transformations urbaines ont besoin d'un
"cadrage d'accueil" en termes de savoirs et savoir-faire, de méthodes, outils, institutions, moyens
fonciers, financiers, humains et technologiques. Elle tentera à la fois de reconnaître les éléments
pertinents présents déjà dans le contexte national, que d'identifier les "nœuds gordiens" de la
politique de la ville en Algérie, qui commence seulement à émerger.
Projet urbain, démarche stratégique, intégrée et transversale
Prof. Ewa BEREZOWSKA AZZAG, Architecte-urbaniste, Expert-consultant international,
Professeur des universités, Directrice des recherches à l’EPAU d’Alger
Outil d'expression de la politique de développement durable de la ville, le projet urbain, progetto
urbano, studium rozwoju miasta ou encore master plan, constitue une véritable innovation dans le
système de planification urbaine. De par ses objectifs, caractéristiques, méthodes, il se place en amont
des instruments d'urbanisme opérationnels, en leur donnant une assise conceptuelle, stratégique et
systémique, nécessaire pour édicter les règlements opposables aux tiers. Ainsi, la maîtrise du fait
urbain, issue d'un diagnostic pertinent et partagé, peut mieux prétendre à l'efficacité.
Du fait du caractère itératif de sa démarche, le projet urbain est capable par ailleurs de conférer à la
planification spatio-fonctionnelle un certain degré de flexibilité, qui relève de l'intelligence urbaine et
dont sont incapables les instruments d'urbanisme réglementaires. La large palette des thématiques,
l'indépendance des périmètres non soumis à l'emprise administrative obligatoire, la complémentarité
des échelles temporelles, la transversalité de la démarche concertée et l'ingénierie moderne de la mise
en œuvre, offrent aux villes la possibilité d'imprimer leur destin dans un dessein collectif.
L'usage de la démarche du projet urbain n'est cependant pas un processus aisé. En Algérie, malgré
plusieurs tentatives plus ou moins réussies, les stratégies de développement durable peinent à
imprégner les projets qui transforment les territoires, parce que la boite à outils pour leur mise en
œuvre reste inadaptée et incomplète. La communication visera à introduire une courte description de
fondamentaux conceptuels, afin de mieux mettre en lumière les difficultés opérationnelles d'une
métamorphose urbaine volontariste dans le projet de réaménagement de la Baie d'Alger et
d'aménagement de la ville nouvelle de Sidi Abdellah.
Alger 2029, quand Alger se réconcilie avec son pacte fondateur
M. Amine BENAISSA, Architecte-urbaniste, Expert en management des projets territoriaux
et urbains complexes
En quelques années, le paysage d’Alger s’est profondément modifié. Ces mutations du cadre urbain,
de la relation à la mer, des transports, des infrastructures, surprennent l’observateur, le voyageur, le
professionnel des territoires, à la fois par son ambition, l’ampleur des chantiers, la diversité des
réalisations et sa cohérence.
Ces transformations qui matérialisent les premières réalisations du Plan stratégique Alger|2029
visent à faire en sorte qu’un Alger revisité et réinventé, qui mobilise les savoirs et savoirs faire
diplomatiques, économiques et urbanistiques de l’Algérie, devienne à la fois un carrefour
méditerranéen et africain qui en dialoguant avec le monde, inscriront progressivement l’Algérie dans
la nouvelle géographie de la mondialisation.
Le mérite de ce qu’on peut dès lors saluer comme une performance du Plan stratégique d’Alger à
l’horizon 2029 revient à une forte volonté politique portée au plus haut niveau de l’État et à un
ingeniering à grande échelle original et efficace. La communication vise à présenter la démarche
menée à Alger, ses objectifs, ses modalités et ses principales composantes. Elle s’attellera en
conclusion à questionner les enjeux actuels de la planification territoriale stratégique en
Méditerranée.
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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ARCHITECTURE
ET D’URBANISME
Prospective territoriale face aux enjeux environnementaux
Prof. Naima CHABBI CHEMROUK, Architecte-urbaniste, Expert-consultant international,
Professeur des universités, Directrice des recherches à l’EPAU d’Alger
M. Mohamed LARID, Maître de conférences, Ecole Supérieure des Sciences de la Mer et de
l’Aménagement du Littoral (ESSMAL) Alger
Pour la majorité des élus locaux, la problématique environnementale est perçue comme une
contrainte de plus à intégrer à un agenda déjà surchargé.
Les enjeux environnementaux sont une opportunité pour rompre avec les approches curatives et
sectorielles dont les limites ne sont plus à démontrer et d’introduire la prospective territoriale comme
alternative stratégique d’exploration et de construction de scénarii de développements urbains
pérennes.
Alger dont la croissance urbaine a surtout été spatiale impactant ainsi un potentiel naturel déjà très
fragile sera présenté pour illustrer les limites des politiques urbaines actuelles qui semblent négliger
une caractéristique importante: La baie d’Alger en tant qu’entité paysagère unique mais très
vulnérable.
Dans ce sens, une première partie de la présentation sera consacrée à la baie dans le développement
du paysage urbain algérois, son potentiel physique à valoriser à travers le renforcement de ses espaces
verts et la création de corridors éco systémiques.
La vulnérabilité de la baie et sa prise en charge dans le cadre du Plan d’Aménagement Côtier, fera
l’objet de la deuxième partie de la présentation qui se sera conclue avec des propositions de scénarii
tendanciels et alternatifs relatifs à la durabilité de la zone côtière algéroise.
Gestion intégrée des déchets solides urbains - Réhabilitation de la décharge de
Oued Smar
Prof. Youcef KEHILA, Ingénieur d’Etat, Expert-consultant international, Directeur de
recherches à l’EPAU
M. Mohamed Karim OUAMANE, Directeur général de l’Agence nationale des déchets (AND)
L’augmentation de la production de déchets et leur prolifération dans l’espace urbain en Algérie
constituent un véritable défi pour les décideurs et responsables locaux. En effet, la conjonction de
plusieurs facteurs, tels que l’accroissement démographique, l’expansion urbanistique, le
développement des activités socio-économiques et les mutations des modes de vie et de
consommation, engendrent un gisement de déchets de plus en plus grandissant. On estime la
production annuelle de déchets municipaux et assimilés à plus de 10,5 millions de tonnes.
Pour atténuer les nuisances portées à l'environnement et à la santé publique, la loi 01-19 du 12
décembre 2001 impose une élimination saine et écologiquement rationnelle des déchets. D’où
l’importance du choix judicieux du type de traitement.
La mise en décharge reste cependant, la destination finale la plus privilégiée pour l’élimination des
déchets solides urbains du fait de son faible coût par rapport aux autres filières comme l’incinération
ou le compostage. Cette filière a fait depuis quelques années, l'objet d'une évolution réglementaire
remarquable.
Notre intervention se veut d’abord, une lecture de la situation qui prévaut en matière de gestion des
déchets urbains en Algérie et la stratégie engagée par l’Etat dans ce domaine. Ensuite, sera présenté, le
cas de la réhabilitation de la décharge publique de Oued Smar en parc d’agrément et son intégration
dans l’espace urbain.
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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ARCHITECTURE
ET D’URBANISME
Actions sur les sites patrimoniaux
Dr. Tsouria KASSAB, Architecte d’Etat, Directrice de recherches, Directrice du Laboratoire
Ville, Architecture, Patrimoine, LVAP, EPAU
A la veille de son indépendance l’Algérie comptait plus de 250 sites et monuments historiques classés.
Actuellement, ils sont près de 600 artefacts dont 7 sites classés patrimoine universel.
Ratifiant les différentes chartes et conventions internationales de protection et de conservation du
patrimoine, elle a du se doter d’une règlementation spécifique en la matière. La loi 98/04 relative à la
protection du patrimoine culturel ainsi que plusieurs décrets vont permettre à l’Algérie de souscrire
aux normes internationales.
Si la règlementation est certes ce garde-fou qui permet de protéger nos biens culturels, elle reste
néanmoins incomplète et insuffisante pour répondre à toutes les situations des sites et monuments
historiques :



elle présente par moment une entrave à cette même protection suite aux lourdeurs
administratives.
elle ne protège pas des interventions où l’idéologie politique prime au détriment des
considérations historiques.
Elle ne concerne pas tout le patrimoine algérien dans toute sa diversité et sa richesse qui ne
doit pas se limiter à la liste des monuments et sites classés. Quelles reconnaissance et prise
en charge sont consacrées à ces biens ?
Après une brève présentation de la règlementation et des acteurs liés au patrimoine, permettant de
retracer le contexte algérien, les trois problématiques ci-dessus seront développées et illustrées à
partir des exemples :
1.
La citadelle et la Casbah d’Alger qui bien que classées patrimoine mondial et malgré les
nombreuses études et projets, n’arrivent pas encore à retrouver leur image, histoire et aura
dans la ville. Exemple qui fera l’objet d’une visite sur terrain avec une présentation du plan de
sauvegarde du quartier.
2. La citadelle du Méchouar de Tlemcen qui a fait l’objet de restitution / reconstruction du palais
et de « restauration » de sa mosquée. Exemple illustrant les choix idéologiques de restitution
de certaines périodes au détriment d’autres.
3. Le quartier Ben M’hidi, ensemble urbain du XIXe, début XXe siècle de la période française qui
développe toute la problématique de ces tissus dits « coloniaux » à richesse patrimoniale
avérée, mais dont la prise en charge reste minime.
Le patrimoine immobilier de l’époque coloniale à Constantine : bilan d’une
opération de réhabilitation
M. Mourad HACHOUF, Maître de conférences, Laboratoire LUE, Département
d’architecture et d’urbanisme, Université Mentouri de Constantine
Dans une optique d’embellissement et d’amélioration du parc immobilier de la ville de
Constantine, une opération de réhabilitation du patrimoine architectural de l’époque
coloniale a été entamée durant la dernière décennie par la Wilaya de Constantine.
Notre participation à cette opération fut la représentation du Département d’Architecture et
d’Urbanisme, en tant que Maître d’œuvre, en exécutant les missions Diagnostics, Etude et
suivi de chantier.
Cette opération visait la réhabilitation des parties communes et obéissait à une approche
strictement technique, malgré l’ampleur des désordres et l’importance des travaux à
effectuer, tout cela en absence de directives strictes et sans préoccupations réelles de
protection d’un patrimoine jusque-là ignoré.
Notre contribution à cette rencontre scientifique consiste à exposer cette humble expérience,
on attirant l’attention que cette opération de réhabilitation s’est caractérisée par les
contraintes suivantes :

Une intervention sans démarche ni approche objective de préservation du
patrimoine.

Une intervention d’urgence qui ne prenait en considération ni les attentes des
occupants ni les directives du maître d’œuvre.

Une intervention qui s’est étalée sur le temps par cause de report de la réalisation du
fait de situation conflictuelle au lieu d’être coopérative entre acteurs et occupants.
Cette communication analyse de manière qualitative le déroulement d’une opération de
réhabilitation située sur le Rocher de Constantine, il s’agit de la rue Tateche Belkacem et la
rue Larbi Benmhidi.
Préservation du Hammam Souk El Ghzel à Constantine : une approche
participative appropriée
Prof. Mohamed Salah ZEROUALA, Architecte d’Etat, Professeur des universités, Directeur
de recherches, Directeur général de l’EPAU
Il est toujours délicat d’intervenir sur le vieux bâti et spécialement quand il s’agit du Patrimoine.
Cependant partager la décision (d’agir) pourrait apporter des résultats très appréciables. Ayant été
impliqué dans un projet CE sur les hammams de la période ottomane situés sur la méditerranée, nous
avons pu déceler une approche assez originale pour ne pas dire efficace.
Cette expérience, que je souhaite partager, a été vécue à travers plusieurs étapes tout le long du bassin
méditerranéen (Maroc, Turquie, Egypte, Algérie) qui a conduit à un enrichissement sur plusieurs
plans (social, culturel, économique, architectural et urbain).
L’objet était d’entreprendre des études multidisciplinaires menant à la restauration d’un hammam
situé sur le site historique de la ville de Constantine. L’important était de viser un hammam en
fonction illustrant des traditions locales.
Le projet devait inclure la participation d’organisations sociales même si le mouvement associatif est
très jeune. Une expérience qui a impliqué des experts, des propriétaires et des utilisateurs aspirant à
un résultat réaliste et approprié en prenant en compte la durabilité et les besoins des citoyens.
epau
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ARCHITECTURE
ET D’URBANISME
Visite de la Casbah
Plan de sauvegarde de la Casbah
(à Dar El Souf, Ecole nationale de conservation et de restauration des biens culturels)
M. Abdelouahab ZEKAGH, Directeur général, Office National de Gestion et d’Exploitation
des Biens Culturels Protégés, Ministère de la culture
Dr. Tsouria KASSAB, Architecte d’Etat, Directrice de recherches, Directrice du Laboratoire
Ville, Architecture, Patrimoine, LVAP, EPAU
La Casbah d’Alger apparaît comme un exemple significatif de la ville historique maghrébine qui eut
une grande influence sur l’urbanisme dans la partie occidentale de la Méditerranée et en Afrique sudsaharienne.
La Casbah d’Alger a exercé une influence considérable sur l’architecture et la planification urbaine en
Afrique du Nord, en Andalousie et en Afrique sud-saharienne durant les XVIe et XVIIe siècles. Ces
échanges se manifestent par le caractère spécifique de son habitat et par la densité de sa stratification
urbaine, un modèle d’établissement humain où le mode de vie ancestral et les habitudes musulmanes
se sont harmonisés avec d’autres types de traditions.
La Casbah d’Alger a été classée site historique national en novembre 1991 et secteur sauvegardé e
2003. Elle a été inscrite au patrimoine de l’humanité en 1992.
Il existe un besoin continu de conserver et de réhabiliter le bien afin de prévenir la détérioration du
tissu urbain. C’est l’objectif du Plan de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé
(PPSMVSS).
(Source : UNESCO)

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