« Historien d`art de formation, des artistes comme Francis Bacon
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« Historien d`art de formation, des artistes comme Francis Bacon
Né en 1970 à Marseille, Sébastien Masse vit et travaille à Montpellier. Il expose dans le sud de la France, à Paris et à l'étranger. Après des études d'histoire de l'art, la pratique de la peinture est devenue chez lui une nécessité. Il se sert de sa vision du monde comme point de départ d'une figuration narrative. Son univers pictural décline différents thèmes de la vie quotidienne contemporaine (scènes de rue, de bar), des ateliers, des portraits d'anonymes ou de personnages célèbres (Don Quichotte), la Mythologie (Minotaures) ou le polar. Son travail est basé sur la reconstruction d’images issues de l’affiche, la Bande Dessinée, le Cinéma, la Littérature afin de solliciter notre regard critique aux images de la réalité. Il peint à l'acrylique et il utilise parfois la technique du collage et des encres. Ses compositions sont caractérisées par des personnages cernés s’inscrivant dans une temporalité toute poétique. « Historien d'art de formation, des artistes comme Francis Bacon, Picasso, Miquel Barceló ont alimenté mon désir de devenir peintre. De manière empirique, ils ont développé un langage pictural afin de retranscrire leur propre vision de la réalité et de leur monde imaginaire. Avec la même approche, j'ai choisi de travailler à l'instinct, au-delà du réfléchi laissant dialoguer la forme et la couleur avec la sensation. Portraits, scènes de la vie quotidienne, scènes d’ateliers, variations érotiques ou thèmes mythologiques, peuplent mon univers pictural où prédomine l'individu. Peindre est à mon sens un acte qui mélange l'expérience du vivant en général et sa vie propre. Mes compositions synthétisent un univers pictural constitué d’images puisées dans mon inconscient, la Bande Dessinée, la Photographie, le Cinéma et la littérature. Ces images digérées, recyclées, transformées ou détournées amènent une dimension narrative et poétique. Elles permettent de déployer toute la fiction de mon imagination. Les personnages réels ou imaginaires, issus de ce réservoir iconographique, se placent comme les protagonistes du temps qui passe, d’une histoire dans son histoire, du tableau dans le tableau. Les ombres aux abords des figures sont une mise en abîme de leur propre réalité physique et agissent tels des miroirs où se reflèterait la substance humaine, des énergies. L’homme se voit confronter à lui-même, à son double. Il devient ce héros tiraillé sorti tout droit d’un conte d’Hoffmann à la recherche de l’âme sœur et laisse le spectateur seul juge face à cet imaginaire en marche. » Seb.M