Rapport annuel 2012

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Rapport annuel 2012
DES MARQUES FIABLES POUR
DES MILLIONS D’UTILISATEURS
QUOTIDIENNEMENT
Rapport annuel 2012
FAITS SAILLANTS DE L’EXERCICE 2012
• Dorel poursuit sa pénétration en Amérique latine avec l’acquisition
d’entreprises de produits de puériculture en Colombie et au Panama.
• La marque Cannondale devient commanditaire en titre de
l’équipe professionnelle de cyclisme nouvellement nommée
« Cannondale Pro Cycling Team ».
• L’amélioration du profit opérationnel à la division Produits de
puériculture en 2012 est principalement attribuable à l’apport
des unités d’exploitation d’Amérique latine.
• Le réseau de vente au détail de Dorel Chili a pris de l’expansion
et compte maintenant 70 magasins.
• Le bénéfice net pour l’exercice 2012 atteint 108,6 millions de
dollars US sur un chiffre d’affaires de 2,5 milliards de dollars US.
www.dorel.com
TABLE DES MATIÈRES
Performance financière – 5 ans ....................................................................1
Message aux actionnaires ...........................................................................2
L’innovation est inscrite dans notre ADN ......................................................4
Rapport de gestion .....................................................................................5
États financiers .........................................................................................29
Conseil d’administration ............................................................................95
Entités opérationnelles ..............................................................................96
Information Corporative .............................................................................98
Performance financière – 5 ans
(En millers de dollars U.S., sauf les montants par action)
2012
2011
2010
2009(1)
2008(1)
Produits
2 490 710
2 364 229
2 312 986
2 140 114
2 181 880
__________________________________________________________________________________________________________________
Coût des produits vendus***
1 907 063
1 846 470
1 778 938
1 634 570
1 670 481
__________________________________________________________________________________________________________________
583 647
Marge brute
517 759
534 048
505 544
511 399
en % des produits
23,4%
21,9%
23,1%
23,6%
23,4%
__________________________________________________________________________________________________________________
Charges
435 808
403 961
392 407
377 093
378 660
__________________________________________________________________________________________________________________
Frais de restructuration
—
—
—
104
726
__________________________________________________________________________________________________________________
129 822
Bénéfices avant impôt
113 798
141 641
128 347
132 013
en % des produits
5,2%
4,8%
6,1%
6,0%
6,1%
__________________________________________________________________________________________________________________
Impôts sur les bénéfices
21 209
9 205
13 914
21 113
19 158
__________________________________________________________________________________________________________________
108 613
Bénéfice net
104 593
127 727
107 234
112 855
en % des produits
4,4%
4,4%
5,5%
5,0%
5,2%
__________________________________________________________________________________________________________________
Bénéfice
3,43
De base*
3,22
3,89
3,23
3,38
Dilué*
3,39
3,21
3,85
3,21
3,38
__________________________________________________________________________________________________________________
Valeur comptable par action
à la fin de l’exercice**
40,81
38,48
35,87
33,64
30,38
__________________________________________________________________________________________________________________
(1) Pour les exercices 2008 et 2009, l’information financière a été préparée conformément aux PCGR du Canada.
* Ajusté pour tenir compte du nombre moyen pondéré quotidien d’actions en circulation.
** Basée sur le nombre d’actions en circulation à la fin de l’exercice.
*** Pour les exercices terminés depuis le 30 décembre 2009, la Société applique le chapitre 3031 Stocks, du Manuel de l’ICCA de sorte que
l’amortissement lié aux activités de fabrication est désormais inclus dans le coût des produits vendus depuis 2008.
2 364 229
2 490 710
112 855
107 234
127 727
104 593
108 613
3,38
3,21
3,85
3,21
3,39
Bénéfice net par action
dilué (En dollars U.S.)
2 312 986
(En milliers de dollars U.S.)
2 140 114
Bénéfice net
(En milliers de dollars U.S.)
2 181 880
Produits
08
09
10
11
12
08
09
10
11
12
08
09
10
11
12
Rapport annuel 2012
1
messaGe aUX actionnaires
Chers co-actionnaires,
Dorel a réalisé des progrès notables sur le plan de l’amélioration
de la valeur actionnariale en 2012. Nos principales activités ont
connu une croissance malgré un contexte économique difficile.
Le profit opérationnel a considérablement augmenté à la division
Produits de puériculture. Un plan exhaustif a été mis en oeuvre à
l’unité d’exploitation Dorel Juvenile Group (DJG) USA dans le but
d’améliorer la performance et Dorel Europe a affiché un solide
rendement, même si les conditions économiques à l’étranger
ont continué de souffrir en 2012. Les fortes ventes enregistrées
par Dorel pour sa marque haut de gamme Cannondale ont aidé
la division Produits récréatifs à réaliser un chiffre d’affaires de
928 millions de dollars US pour l’exercice. Au milieu de l’année,
le conseil d’administration a approuvé de doubler le dividende
trimestriel qui a été porté à 0,30 $ US par action, soit 1,20 $ US
par année, ce qui a attiré de nouveaux actionnaires. À la clôture
de l’exercice, le cours de l’action de la société affichait une
hausse de 40 % sur douze mois.
CROISSanCE En aMÉRIQUE LatInE
Les projets d’expansion de la Société en Amérique latine ont
continué de se consolider avec l’intégration de l’acquisition
effectuée vers la fin de 2011 au Chili et au Pérou et la
réalisation d’autres transactions en Colombie et au Panama. En
2012, les ventes réalisées dans cette région étaient d’environ
125 millions de dollars US.
L’Amérique latine est l’endroit où il faut être. L’économie se
porte mieux que dans plusieurs autres régions géographiques.
Une étude réalisée par la Banque mondiale en 2012 a révélé que
la classe moyenne dans cette partie du globe a augmenté de 50
millions de personnes au cours de la dernière décennie. On y
observe une meilleure stabilité et une plus grande maturité qui
permettent de mieux résister aux forces économiques externes
négatives, des accords commerciaux ont été conclus afin de
soutenir les investissements étrangers, le taux de natalité est
en hausse et le paysage commercial est très attrayant. Nous
avons obtenu de très bons résultats en une courte période de
temps et grâce à l’équipe de gestionnaires chevronnés dont
2
nous disposons sur place et qui se consacre exclusivement à
l’Amérique latine, Dorel demeurera à l’affût d’autres acquisitions
potentielles sur ce marché.
Les activités de Dorel dans le secteur des bicyclettes ont
continué de produire de bons résultats. Les gains additionnels
réalisés par la division dans ce secteur ont donné lieu à une
hausse de près de 8 % du chiffre d’affaires et une amélioration
de près de 19 % du profit opérationnel comparé à 2011.
Nous sommes persuadés que la réaction très positive du
marché à l’égard de la marque Cannondale se traduira par
une croissance continue de nos activités dans le secteur
des bicyclettes. Nous continuons à réaliser des percées en
répondant aux besoins d’une clientèle diversifiée grâce à un
portefeuille complet de marques qui compte un éventail de
produits offerts dans différentes gammes de prix par le biais de
divers canaux de distribution.
InVEStIR POUR MaIntEnIR La dYnaMIQUE FaVORaBLE danS
LE SECtEUR dES BICYCLEttES
Des investissements importants ont été effectués au cours du
dernier exercice afin d’accroître la valeur et nourrir la croissance
à long terme des grandes marques de bicyclettes de Dorel,
soit Cannondale, Schwinn, GT et Mongoose. Dans le but de
soutenir encore davantage la marque Cannondale, nous avons
considérablement accru notre investissement financier et
nous sommes désormais le commanditaire en titre de l’équipe
professionnelle de cyclisme nouvellement nommée « Cannondale
Pro Cycling Team ». Cette visibilité a été très bénéfique pour la
marque et est l’une des principales raisons qui expliquent la
croissance de Cannondale, surtout en Europe.
Nous avons également entrepris de percer le marché de l’Asie
et avons commencé, l’été dernier, à commercialiser les produits
de marques Cannondale et GT en Chine dans le créneau haut de
gamme du marché chinois des bicyclettes. Le marché haut de
gamme dans ce pays est d’une envergure considérable et nos
produits suscitent une bonne réaction.
Les Industries Dorel Inc.
Nous sommes persuadés que la réaction
très positive du marché à l’égard de la
marque Cannondale se traduira par une
croissance continue de nos activités dans
le secteur des bicyclettes. Nous continuons
à réaliser des percées en répondant aux
besoins d’une clientèle diversifiée grâce
à un portefeuille complet de marques qui
compte un éventail de produits offerts dans
différentes gammes de prix par le biais de
divers canaux de distribution.
Dans le but de renforcer le positionnement de Dorel comme
premier choix des consommateurs à la recherche d’une
bicyclette, nous avons lancé un nouveau concept appelé
« L’expérience GURU ». Il s’agit d’un système perfectionné
de configuration personnalisée de bicyclettes qui aidera les
consommateurs à atteindre leur performance optimale. Le
concept GURU est la pièce maîtresse de notre objectif global
de satisfaction des besoins des consommateurs et de nos
détaillants et de transformation de l’expérience de magasinage
des vélos. Le système permettra à tous les types de cyclistes de
faire un choix éclairé parmi toutes les marques offertes par la
Société.
SUGOI, notre unité d’exploitation des vêtements, a amélioré sa
performance et a été rentable. Les perspectives globales de
Dorel dans le secteur des bicyclettes sont excellentes. Nous
sommes déterminés à fabriquer les meilleurs produits et les plus
emballants, et nous disposons du personnel talentueux pour
le faire. Nous nous démarquons de la concurrence grâce à nos
marques réputées.
La division Mobilier de maison a continué à contribuer
positivement aux flux de trésorerie de la Société. Bien que le
chiffre d’affaires de la division soit demeuré relativement stable
pour l’ensemble de l’exercice, les ventes réalisées par le biais
du commerce électronique ont poursuivi leur croissance. La
composition des ventes et la vigueur du dollar américain ont
toutefois pesé sur la rentabilité. Deux des usines de la division
sont situées au Canada et expédient la majeure partie de leurs
produits vers les États-Unis.
PERSPECtIVES
Nous anticipons une croissance globale du chiffre d’affaires
et du bénéfice net en 2013 grâce à l’expansion des marchés
et à notre investissement continu dans le développement de
nouveaux produits et le soutien aux marques. À la division
Produits récréatifs, nous croyons que le succès remporté
l’an dernier au chapitre du développement de produits et du
marketing se poursuivra cette année encore. À la division
Produits de puériculture, la majeure partie de l’amélioration en
Rapport annuel 2012
2013 proviendra de l’Amérique latine. Nous avons effectué des
investissements stratégiques dans cette région au cours des
dernières années et nous nous attendons à ce que la croissance
y soit supérieure à celle de nos marchés traditionnels.
Nos produits et nos marques ont un potentiel inexploité
considérable dans des marchés comme l’Amérique latine et
l’Asie et nous estimons que ces régions géographiques joueront
un rôle important dans notre stratégie de croissance. Nous
continuerons d’investir dans nos entreprises nord-américaines et
européennes afin de nous assurer de demeurer des chefs de file
sur le marché. En ce qui a trait à la division Mobilier de maison,
les perspectives de croissance sont plus limitées puisque les
produits de la Société ne sont vendus qu’en Amérique du Nord
et que la différenciation des marques constitue un facteur de
moindre importance. Nous concentrons nos efforts et misons
davantage sur la croissance des ventes au détail sur Internet.
Je souhaite la bienvenue aux nouveaux employés qui se sont
joints à Dorel au cours de la dernière année et j’exprime
ma reconnaissance à l’ensemble de notre personnel qui a
contribué à assurer notre succès. Nous avons marqué notre
50e anniversaire en 2012 et je suis très heureux du fait que
nous ayons réussi à récompenser de manière significative nos
actionnaires. Je remercie le conseil d’administration pour leurs
judicieux conseils et je me réjouis à la perspective de travailler
avec eux tout au long de l’exercice en cours pour poursuivre
nos stratégies de croissance et chercher à optimiser encore
davantage la valeur de votre investissement dans Dorel.
Martin Schwartz
Président et chef de la direction
3
L’innovation est inscrite dans notre adn
Les spécialistes du développement de produits chez dorel cherchent
continuellement à concevoir des produits emballants et innovants.
en voici deux exemples :
LE VÉLO SUPERSIX EVO
L’ultime machine de course sur route, le SuperSix EVO
est conçu pour être l’amalgame parfait de l’ensemble
des facteurs clés de la performance: poids, rigidité,
solidité, conformité, maniabilité et aérodynamisme.
En 2012, le magazine allemand « Tour » a décerné
au vélo SuperSix EVO Ultimate le titre de « Meilleur
Vélo au Monde ».
MaXI-COSI PRÉSEntE dES SIègES d’aUtO En
CUIR aU dESIgn dE POIntE
Maxi-Cosi innove encore davantage en matière de
conception de sièges sécuritaires pour enfants. La
gamme de sièges d’auto de la famille Isofix procure
une sécurité optimale, de la naissance jusqu’à l’âge
de quatre ans, et est maintenant offerte dans un
magnifique cuir naturel. Le cuir Nappa véritable utilisé
est réputé pour sa souplesse et sa durabilité, de
même que pour la sensation de luxe que procure ce
matériau haut de gamme. Les parents apprécieront
aussi bien la sécurité optimale que la qualité de la
conception.
4
Les Dorel
Industries
Industries
Dorel Inc.
RAPPORT DE GESTION
RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET
LES RÉSULTATS OPÉRATIONNELS
Ce rapport de gestion sur la situation financière et les résultats opérationnels (le « rapport ») doit être lu conjointement avec les états
financiers consolidés de Les Industries Dorel Inc. (« Dorel » ou « la Société ») pour les exercices clos les 30 décembre 2012 et 2011 (« les
états financiers consolidés »), ainsi qu’avec les notes afférentes à ces états financiers consolidés. Toutes les données financières contenues
dans ce rapport et dans les états financiers consolidés de la Société sont exprimées en dollars US, à moins d’indication contraire, et ont été
établies conformément aux Normes internationales d’information financière (« IFRS » ou « PCGR »), en utilisant le dollar US comme monnaie
de présentation.
Certaines mesures financières non conformes aux PCGR présentées dans le rapport n’ont pas de signification normalisée prescrite
par les PCGR et, par conséquent, il est possible qu’elles soient difficilement comparables à des mesures semblables présentées par
d’autres émetteurs. Les rapprochements de ces mesures financières non conformes aux PCGR avec les mesures financières les plus
directement comparables calculées conformément aux PCGR sont présentés dans le rapport. L’information contenue dans ce rapport est à
jour au 6 mars 2013.
Ce rapport contient des déclarations prospectives. Veuillez consulter la section intitulée « Mise en garde concernant l’information prospective »
présentée à la fin de ce rapport pour obtenir de plus amples renseignements sur les risques, incertitudes et hypothèses que comportent
ces déclarations. Les facteurs de risque liés à la Société sont décrits à la section intitulée « Risques et incertitudes du marché » du présent
rapport. Les documents publics déposés par Dorel, y compris la notice annuelle de la Société, fournissent de plus amples renseignements et
seront accessibles en ligne dans les délais prévus par la législation au www.sedar.com et sur le site Web de Dorel au www.dorel.com.
VUE D’ENSEMBLE DE LA SOCIÉTÉ
Le siège social de la Société est situé à Montréal, dans la province de Québec, au Canada. Fondée en 1962, la Société exploite des activités
dans 24 pays, réalise des ventes à l’échelle mondiale et emploie environ 5 400 personnes. L’objectif premier de Dorel consiste à fabriquer des
produits innovants et de qualité et à combler les besoins des consommateurs tout en maximisant les résultats financiers pour les actionnaires.
Elle exploite trois divisions distinctes, soit Produits de puériculture, Produits récréatifs et Mobilier de maison. La croissance de la Société au
fil des années découle aussi bien de l’augmentation des ventes des activités d’exploitation existantes que de l’acquisition d’entreprises qui,
de l’avis de la direction, sont susceptibles d’accroître la valeur de la Société.
Stratégie
Dorel est une société de classe mondiale dans les secteurs des Produits de puériculture et des bicyclettes, ainsi qu’un distributeur nordaméricain de meubles qui commercialise un vaste assortiment de produits d’ameublement. Certains des produits de la Société sont fabriqués
en Amérique du Nord et d’autres importés. Le développement de nouveaux produits, l’innovation et les stratégies de marques permettent
à la Société de rivaliser avec succès dans les trois secteurs où elle oeuvre. À la division Produits de puériculture, les produits de Dorel qui
arborent des marques reconnues comme Quinny, Maxi-Cosi, Safety 1st, Infanti et Bébé Confort mettent l’accent sur la sécurité, l’originalité et
les tendances. De même, ses marques très populaires comme Cannondale, Schwinn, GT, Mongoose et Iron Horse, ainsi que SUGOI Apparel,
ont fait de Dorel un important joueur sur le marché des bicyclettes.
On retrouve au sein des trois grandes divisions de la Société plusieurs unités d’exploitation ou filiales. Chacune d’entre elles possède son
propre président et ses activités sont gérées de façon autonome par une équipe de gestion distincte. La haute direction de la Société coordonne
les activités de chacune des divisions, maximise les ventes réciproques et le marketing croisé, veille à l’efficacité de l’approvisionnement et
saisit les occasions d’affaires connexes.
Rapport annuel 2012
5
RAPPORT DE GESTION
Les réseaux de distribution de Dorel varient d’une division à l’autre, mais en général, ses plus importants clients sont de grandes chaînes
de détaillants. Ces chaînes comprennent des bannières de grandes surfaces à escompte, des grands magasins, des magasins-entrepôts
et des centres de rénovation. La division Produits de puériculture réalise aussi des ventes par le biais de boutiques indépendantes et
de magasins spécialisés dans les produits pour enfants. À la division Produits récréatifs, les concessionnaires indépendants de bicyclettes
(« CIB ») représentent un réseau important, de même que les chaînes de magasins d’articles de sport en Amérique du Nord. Les détaillants
Internet représentent un autre réseau de distribution en croissance pour l’ensemble des unités d’exploitation de Dorel. Ces clients comprennent
aussi bien les sites de grands détaillants comme Walmart.com que les détaillants qui vendent exclusivement sur Internet comme Amazon, et
requièrent le même niveau de service que les clients traditionnels de la Société. Dorel possède et exploite également 70 magasins de détail
au Chili et au Pérou, ainsi que deux autres en Pologne.
Dorel a recours à diverses méthodes de vente et de distribution : employés salariés; agents exclusifs ou non; agents spécialisés qui vendent
divers produits, dont ceux de Dorel, à un client unique, par exemple une importante chaîne de magasins de rabais; et des agences commerciales
ayant leur propre force de vente. Toutes les divisions commercialisent et annoncent leurs produits et en font la promotion au moyen de
publicités en ligne et sur des sites Web de la Société, dans des magazines ciblés, des brochures multi-produits et dans d’autres médias.
Les principaux clients détaillants de la Société font également de la publicité pour ses produits, principalement au moyen de circulaires et
de brochures.
À la division Produits récréatifs, les commandites d’événements et d’équipes constituent également un outil de marketing important. L’un
des principaux supports promotionnels est assuré par la commandite de l’équipe Cannondale Pro Cycling, et le nom de l’équipe figure bien en
vue sur les maillots des cyclistes. Le logo de Cannondale est également bien visible sur les véhicules de l’équipe, sur son site Web et sur les
vêtements des membres de l’équipe. Cette stratégie crée une synergie commerciale intéressante entre Cannondale et l’équipe et permet de
présenter les cyclistes et les victoires de l’équipe tout en tirant profit de l’intérêt des consommateurs pour le cyclisme professionnel.
Dorel estime que son engagement à offrir une qualité de service sans pareille dans l’industrie lui a permis de développer des relations
d’affaires fructueuses et mutuellement avantageuses avec d’importants détaillants. Un niveau élevé de satisfaction de la clientèle a
été atteint grâce au développement de relations étroites entre les représentants des ventes de Dorel et les clients. Des agences permanentes
à service complet ont été mises sur pied pour s’occuper spécifiquement de certains comptes importants. Ces équipes dédiées s’assurent
de satisfaire les exigences des clients en matière de stocks et d’approvisionnement et veillent à régler immédiatement tout problème qui
pourrait survenir.
Dorel est un fabricant et un importateur de produits finis, la plupart de ces derniers provenant d’outre-mer. À ce titre, la Société compte sur
ses fournisseurs pour son approvisionnement en produits finis et en matières premières et elle a toujours été fière de sa capacité à établir des
relations fructueuses à long terme aussi bien avec des fournisseurs nationaux qu’internationaux. La Société a des effectifs de plus de 250
personnes en Chine continentale et à Taïwan dont le rôle est d’assurer que ses produits répondent aux normes de qualité les plus élevées et
de veiller à la continuité du flux de produits. L’actuel ralentissement économique a démontré la qualité des relations qu’entretient Dorel avec
ses fournisseurs puisque ces derniers ont été en mesure de continuer à répondre aux besoins de la Société malgré la conjoncture difficile.
Outre la fiabilité de sa chaîne d’approvisionnement, la qualité de ses produits et son dévouement au service à la clientèle hors pair, la notoriété
de ses marques auprès des consommateurs constitue l’un des éléments importants de la stratégie de Dorel. En Amérique du Nord, par
exemple, les gammes de produits Schwinn et Cannondale de Dorel font partie des marques les plus reconnues dans le secteur des articles
de sport. Safety 1st est une marque de Dorel très réputée sur le marché des produits de puériculture en Amérique du Nord. Partout en Europe,
la marque Maxi-Cosi est devenue le synonyme de sièges d’auto de qualité et en France, Bébé Confort est une marque reconnue partout dont
la notoriété surpasse celle de la concurrence. Dans la plupart des marchés d’Amérique latine où opère Dorel, la marque Infanti est l’un des
chefs de file dans le créneau des produits de puériculture d’entrée et de milieu de gamme.
Ces marques, et le fait que Dorel possède une vaste gamme d’autres marques de commerce, permettent la différenciation des produits et
des prix au sein de mêmes catégories de produits. Le développement de produits est un élément important de la croissance passée et future
de Dorel. Dorel a effectué des investissements considérables dans ce domaine, en mettant l’accent sur l’innovation, la qualité, la sécurité
et la rapidité de mise en marché grâce à ses nombreux centres de conception et de développement de produits. Au cours des cinq dernières
années, Dorel a consacré en moyenne plus de 31 millions de dollars par an au développement de nouveaux produits.
SECTEURS D’ACTIVITÉS
Produits de puériculture
La division Produits de puériculture fabrique et importe des produits tels que des sièges d’auto pour enfants, des poussettes, des chaises
hautes, des lits de bébé, des parcs d’enfant, des balançoires, des meubles et des articles de soins et dispositifs de sécurité pour enfants.
À l’échelle mondiale, les activités combinées de Dorel dans le secteur des produits de puériculture en font la plus grande société de produits
de puériculture au monde, dans ses principales catégories de produits. Les produits sont vendus sous les noms des marques appartenant
à Dorel, ainsi que sous des marques de commerce utilisées sous licences comme Walt Disney et Eddie Bauer. Les produits vendus peuvent
également arborer les marques maison exclusives de certains clients. La division exploite des activités en Amérique du Nord, en Europe, en
Amérique latine, en Australie et en Nouvelle-Zélande. De plus, en Asie, les clients sont desservis à la fois par des distributeurs indépendants
et par des employés de Dorel établis en Chine. Au total, la division exporte des produits vers plus de 100 pays à travers le monde. En 2012,
la division Produits de puériculture a représenté 42 % du chiffre d’affaires de Dorel.
6
Industries Dorel Inc.
RAPPORT DE GESTION
Aux États-Unis, le siège social de l’unité d’exploitation Dorel Juvenile Group (« DJG ») est situé à Columbus, dans l’Indiana, où le développement
des sièges d’auto est centralisé au site à la fine pointe de la technologie Dorel Technical Center for Child Safety. Les activités nord-américaines
de fabrication et d’ingénierie des sièges d’auto sont effectuées à Foxboro, au Massachusetts et dans la ville d’Ontario, en Californie. À
l’exception des sièges d’auto, la plupart des produits sont conçus, mis au point et développés aux installations de Foxboro. Dorel Distribution
Canada (« DDC »), qui vend à des clients partout au Canada, est située à Montréal, au Québec, et dispose d’une équipe de vente et d’une salle
d’exposition à Toronto, en Ontario. Les principales marques de commerce utilisées en Amérique du Nord sont Cosco, Safety 1st, Maxi Cosi et
Quinny. Dorel Asie vend du mobilier pour enfants à divers grands détaillants situés pour la plupart aux États-Unis.
En Amérique du Nord, la majeure partie des ventes de produits de puériculture est réalisée auprès des magasins à grande surface et des
grands détaillants, où magasinent des consommateurs soucieux de design qui privilégient la sécurité et la qualité à prix abordables. En 2011,
DJG a commencé à accorder une importance particulière aux marques internationales et aux produits de conception novatrice en misant sur
des produits de milieu et haut de gamme offerts dans les petites boutiques et les magasins spécialisés. Cette collection nord-américaine, qui
arbore les marques Quinny et Maxi Cosi, livre concurrence aux produits de puériculture haut de gamme offerts par d’autres sociétés dans ce
créneau spécifique, et a gagné beaucoup de notoriété sur le marché en 2012. On dénombre plusieurs sociétés de produits de puériculture
sur le marché nord-américain et Dorel est l’une des trois plus importantes en Amérique du Nord, avec Graco (une filiale du groupe Newell) et
Evenflo Company Inc.
Le siège social de Dorel Europe est situé à Paris, en France, et d’importantes installations de conception de produits sont situées à Cholet, en
France, et à Helmond, en Hollande. On retrouve des services de ventes, de même que des usines de fabrication et d’assemblage, en France,
en Hollande et au Portugal. Des filiales exploitant des activités de vente ou de distribution sont également situées en Italie, en Espagne, au
Royaume-Uni, en Allemagne, en Belgique, en Suisse et en Pologne. En Europe, les produits sont principalement commercialisés sous les
marques Bébé Confort, Maxi-Cosi, Quinny, Baby Relax, Safety 1st et BABY ART.
En Europe, Dorel vend des produits pour enfants principalement de milieu et de haut de gamme. Grâce à la grande notoriété de ses marques
et à ses produits de conception et de qualité supérieures, la plupart des ventes en Europe sont réalisées auprès d’importantes chaînes
européennes de magasins spécialisées en produits pour enfants, ainsi qu’auprès de boutiques indépendantes et de magasins spécialisés. Les
détaillants Internet sont devenus un réseau de distribution de premier plan en Europe et représentent désormais l’une des plus importantes
clientèles de Dorel Europe. Dorel est l’une des plus importantes entreprises de produits pour enfants en Europe et est en concurrence avec
Britax, Peg Perego, Chicco, Maclaren et Graco, ainsi que plusieurs autres entreprises de moindre envergure.
Au cours des cinq dernières années, Dorel a élargi les assises traditionnelles de sa division Produits de puériculture en Amérique du Nord et
en Europe en acquérant des participations majoritaires dans des entreprises d’Australie et d’Amérique latine. En 2007, Dorel a fait son entrée
sur le marché australien et est aujourd’hui l’unique actionnaire et exploitant de Dorel Australie qui fabrique et distribue ses produits sous
différentes marques locales, dont les plus connues sont Bertini et Mother’s Choice, en plus de distribuer les marques nord-américaines et
européennes de Dorel en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les ventes sont réalisées auprès de grands détaillants et de magasins spécialisés.
En 2009, Dorel a mis sur pied Dorel Brésil dont elle est actionnaire majoritaire avec un partenaire local. Les activités ont pris leur envol en
2010 et Dorel Brésil fabrique des sièges d’auto localement et importe d’autres produits de puériculture, tels que des poussettes. Fin 2011,
la Société a acquis une participation majoritaire dans Dorel Chili (anciennement groupe Silfa), qui possède et exploite la marque populaire
Infanti au Chili, au Pérou, en Bolivie et en Argentine. Infanti est l’une des marques de produits pour enfants les plus populaires en Amérique
latine et occupe une position de chef de file sur le marché. Infanti propose des produits dans toutes les gammes de prix, mais se concentre
sur les produits d’entrée et de milieu de gamme. Dorel Chili exploite 70 points de vente au détail au Chili et au Pérou, dont la majeure partie
des produits sont vendus sous la bannière Baby Infanti. Enfin, en 2012, Dorel a acquis une participation majoritaire au sein d’entreprises
colombiennes et panaméennes, renforçant sa présence en Amérique latine.
Produits récréatifs
Les unités d’exploitation de la division Produits récréatifs évoluent dans un marché dont les ventes au détail annuelles totalisent environ
55 milliards de dollars. Ce marché englobe les bicyclettes, les chaussures et vêtements pour le cyclisme et la course, les poussettes de
jogging et les remorques pour bicyclettes, ainsi que des pièces et accessoires connexes. La répartition des ventes à l’échelle mondiale
s’établit à environ 50 % pour la région de l’Asie-Pacifique, 22 % pour l’Europe, 12 % pour l’Amérique du Nord, et le reste pour les autres régions
du globe. Les bicyclettes sont vendues dans le réseau des grands détaillants, le réseau des CIB et les chaînes de magasins d’articles de
sport. En 2012, la division Produits récréatifs a représenté 37 % du chiffre d’affaires de Dorel.
Aux États-Unis, au cours des 20 dernières années, le réseau des grands détaillants a conquis une part plus importante du marché et
représente aujourd’hui plus de 70 % des unités vendues. Malgré la croissance du réseau des grands détaillants, les CIB demeure un
important réseau de vente au détail en Amérique du Nord, en Europe et dans d’autres régions du monde. Les concessionnaires indépendants
de bicyclettes se spécialisent dans les bicyclettes haut de gamme et offrent à leurs clients un niveau de service que ne peuvent fournir les
détaillants à grande surface. Les prix de vente au détail dans le réseau des CIB sont beaucoup plus élevés et peuvent atteindre plus de
10 000 $. À titre comparatif, le prix de vente au détail moyen dans le réseau des détaillants à grande surface est inférieur à 100 $. Les
chaînes de magasins d’articles de sport vendent des bicyclettes dont le prix se situe dans le milieu de gamme et, aux États-Unis, ce réseau
représente moins de 10 % du total des ventes au détail de l’industrie.
Rapport annuel 2012
7
RAPPORT DE GESTION
La différenciation des marques constitue un élément important dans le secteur des bicyclettes et on retrouve différentes marques dans les
différents réseaux de distribution. Les bicyclettes et les marques haut de gamme sont vendues par l’entremise du réseau des CIB et certaines
chaînes d’articles de sport, alors que les autres marques sont disponibles auprès des grands détaillants. En règle générale, les habitudes
d’achat des consommateurs sont influencées par la conjoncture économique, les conditions climatiques et les fluctuations saisonnières. On
compte parmi les principaux concurrents Huffy, Dynacraft, Trek, Giant, Specialized, Scott et Raleigh. En Europe, le marché est beaucoup plus
fragmenté puisque la concurrence comprend également des entreprises de moindre envergure qui sont populaires dans diverses régions.
Le siège social mondial de cette division est situé à Bethel, au Connecticut. Des installations importantes se trouvent également à Madison,
au Wisconsin et à Vancouver, en Colombie-Britannique. En plus, des centres de distribution se trouvent en Californie et dans l’Illinois. Les
activités européennes sont dirigées à partir d’Oldenzaal, en Hollande et on retrouve des installations en Suisse et au Royaume-Uni. À l’échelle
mondiale, la division exploite des entreprises de vente et de distribution en Australie, au Japon et en Chine. Des activités d’approvisionnement
ont été mises sur pied à Taiwan afin de coordonner le noyau de fournisseurs et la chaîne logistique en Extrême-Orient, afin de s’assurer que
les produits fabriqués pour la Société respectent ses normes de qualité rigoureuses.
Le réseau des CIB est desservi par l’unité d’exploitation Cycling Sports Group (« CSG ») qui se concentre exclusivement sur cette catégorie,
principalement avec les marques haut de gamme Cannondale et GT. La vaste majorité des ventes réalisées auprès de ce réseau est constituée
de bicyclettes, auxquelles s’ajoutent certaines pièces et certains accessoires. L’unité d’exploitation Pacifique Cycle (« PCG ») se consacre à
la clientèle des grands détaillants et des chaînes de magasins d’article de sport, et outre des bicyclettes et des accessoires, sa gamme de
produits comprend aussi des poussettes de jogging, des remorques de bicyclettes, des véhicules électriques pour enfants et un certain nombre
de jouets. Les bicyclettes, les pièces et les accessoires qui composent la gamme de produits vendue auprès des grands détaillants arborent
plusieurs marques différentes dont les principales sont Schwinn et Mongoose. D’autres grandes marques offertes dans différentes gammes
de prix comprennent notamment Roadmaster et Iron Horse, de même que des marques sous licence pour les bicyclettes et les tricycles pour
enfants. Les poussettes de jogging et les remorques pour bicyclettes sont vendues sous les marques InStep et Schwinn, tandis que les véhicules
électriques pour enfants sont vendus principalement sous la marque KidTrax de même que sous certaines licences.
En Europe et ailleurs dans le monde, certaines marques de bicyclettes sont vendues par l’entremise de ces réseaux de distribution. Par
exemple, au Royaume-Uni, Mongoose est une marque très populaire auprès des CIB. Les ventes de vêtements de sport et de produits
connexes sont réalisées par l’unité d’exploitation Apparel Footwear Group (« AFG ») par le biais du réseau des CIB, de différentes chaînes
de magasins d’articles de sport et de magasins spécialisés en course à pied. La marque principale d’AFG est SUGOI et ses principaux
concurrents sont Nike, Pearl Izumi et Adidas, notamment, ainsi que certaines marques de bicyclettes.
Division Mobilier de maison
La division Mobilier de maison de Dorel évolue au sein de l’industrie nord-américaine du meuble, un secteur d’activité qui représente
80 milliards de dollars. Dorel se classe parmi les dix plus importantes entreprises de fabrication et de commercialisation de meubles en
Amérique du Nord. Elle est solidement implantée aussi bien dans la fabrication nord-américaine de meubles que dans l’importation. Une partie
importante des produits qu’elle commercialise provient de ses propres usines de fabrication et le reste de son approvisionnement provient de
l’Asie. Dorel est également le deuxième fabricant en importance de meubles prêts-à-assembler (« PAA ») en Amérique du Nord. Les produits
sont distribués à partir de ses installations de fabrication nord-américaines de même que de plusieurs centres de distribution. En 2012, cette
division représentait 21 % du chiffre d’affaires de Dorel.
La division Mobilier de maison de Dorel se compose de cinq unités d’exploitation, soit Ameriwood Industries (« Ameriwood »), Altra Furniture
(« Altra »), Cosco Home & Office (« Cosco »), Dorel Home Products (« DHP ») et Dorel Asie. Ameriwood se spécialise dans la fabrication en
Amérique du Nord de meubles prêts-à-assembler, et son siège social est situé à Wright City, au Missouri. Les installations de fabrication et de
distribution d’Ameriwood sont situées à Tiffin, en Ohio, Dowagiac, au Michigan, et à Cornwall, en Ontario. Altra Furniture est également située
à Wright City, au Missouri, et se consacre à la conception et l’importation de mobilier principalement dans les catégories du divertissement
à la maison et du bureau à la maison. Cosco est située à Columbus, dans l’Indiana et la majeure partie de ses ventes sont constituées de
meubles pliants en métal, de tabourets-escabeaux, de chariots manuels et d’échelles à usages spécifiques. DHP, qui est située à Montréal, au
Québec, fabrique des futons et des matelas pour bébés, en plus d’importer des futons, des lits superposables et d’autres meubles d’appoint.
Dorel Asie se spécialise dans l’approvisionnement d’articles rembourrés et d’une gamme complète de produits finis en provenance de l’Asie
destinés à être vendus en Amérique du Nord. D’importantes installations de distributions sont également situées en Californie, en Géorgie
et au Québec.
En 2012, malgré une conjoncture difficile, le chiffre d’affaires de la division Mobilier de maison de Dorel a poursuivi sur sa lancée après
des ventes records en 2011 et devrait surpasser la croissance de l’ensemble de l’industrie du meuble. Dorel détient une part de marché
importante dans ses catégories de produits et jouit d’une forte présence auprès de sa clientèle. Les ventes sont surtout réalisées auprès
des grands détaillants, des magasins-entrepôts, des centres de rénovation, des détaillants Internet et des grandes surfaces spécialisées
dans le matériel de bureau et l’électronique. Certains des produits que Dorel commercialise arborent les marques maison de sa clientèle de
détaillants et d’autres sont vendus sous une gamme de marques, notamment Ameriwood, Altra, System Build, Ridgewood, DHP, Dorel Fine
Furniture et Cosco. La division Mobilier de maison de Dorel compte de nombreux concurrents, notamment Sauder Manufacturing et Whalen
Furniture dans la catégorie des meubles PAA, Meco dans la catégorie des meubles pliants, Tricam dans la catégorie des tabourets-escabeaux
et Werner dans celle des échelles.
8
Industries Dorel Inc.
RAPPORT DE GESTION
ÉVÉNEMENTS IMPORTANTS SURVENUS EN 2012
Le 5 janvier 2012, la Société a annoncé l’acquisition des actifs du distributeur et détaillant de produits de puériculture Poltrade, basé à
Katowice, en Pologne, pour environ 2,9 millions de dollars (2,3 millions d’euros). L’acquisition a été comptabilisée selon la méthode de
l’acquisition et les résultats opérationnels de l’entreprise acquise sont inclus dans les états financiers consolidés depuis la date d’acquisition.
La valeur des actifs acquis, des passifs repris et de la contrepartie cédée comprend un montant d’environ 1,7 million de dollars (1,3 million
d’euros) attribué aux relations clients. Avant l’acquisition, Poltrade était le distributeur des produits de puériculture de Dorel en Pologne. La
Société a créé une nouvelle unité d’exploitation , Dorel Polska, pour faciliter la pénétration de la marque et de la catégorie de produits dans
le marché de l’Europe de l’Est, étant donné qu’elle continue d’élargir sa couverture mondiale dans le secteur des produits de puériculture.
Le 2 avril 2012, la Société a annoncé sa décision de présenter une offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités (« l’offre
publique 2012 »). Le conseil d’administration de Dorel a estimé que le cours boursier des actions à droit de vote subalterne de catégorie « B »
de la Société ne reflétait pas la valeur sous-jacente de la Société. Le conseil d’administration a par conséquent conclu que le rachat d’actions
à certains cours boursiers pourrait constituer une utilisation appropriée des ressources financières de la Société et être à l’avantage de Dorel
et de ses actionnaires.
En vertu de l’offre publique 2012, Dorel peut racheter aux fins d’annulation jusqu’à 850 000 actions à droit de vote subalterne de catégorie
« B » sur une période de douze mois commençant le 4 avril 2012 et se terminant le 3 avril 2013, soit 3,1 % de ses actions à droit de vote
subalterne de catégorie « B » émises et en circulation en date de l’annonce. Les rachats effectués par Dorel ont lieu par l’intermédiaire de la
Bourse de Toronto et sont conclus au cours boursier des actions à droit de vote subalterne de catégorie « B » au moment de la transaction.
Conformément aux politiques de la Bourse de Toronto, Dorel a le droit de racheter, n’importe quel jour de bourse, jusqu’à 7 047 actions à droit
de vote subalterne de catégorie « B », soit 25 % du volume quotidien moyen des transactions. De plus, une fois par semaine civile, Dorel peut
acheter un bloc (selon la définition de ce terme fournie dans le Guide à l’intention des sociétés de la TSX) d’actions à droit de vote subalterne
de catégorie « B » qui ne sont ni directement ni indirectement détenues par des initiés de Dorel, conformément aux politiques de la Bourse
de Toronto.
Le 9 août 2012, le conseil d’administration a déclaré une augmentation du dividende trimestriel qui est passé de 0,15 $ à 0,30 $ par action
sur les actions à vote plural de catégorie « A », les actions à droit de vote subalterne de catégorie « B » et les unités d’actions à achat différé
en circulation de la Société. La politique de dividende a été instaurée à l’origine en mars 2007. Au niveau actuel, cela représente un dividende
total de 1,20 $ par action par an.
Dans le cadre de l’acquisition d’IGC (Australia) Pty Ltd (« IGC ») en 2007, la Société avait conclu une convention d’achat et de vente avec
l’actionnaire minoritaire pour l’achat de sa participation de 45 % dans IGC. En 2012, la Société a exercé son option et versé un montant de
6,8 millions de dollars lors du règlement du passif au titre de l’option de vente.
Le 25 septembre 2012, la Société a signé des conventions d’achat en vue d’acquérir une participation de 70 % dans deux entreprises de
produits de puériculture qui desservent les marchés d’Amérique centrale et de la Colombie. La Société exploite désormais les entreprises
Best Brands Group SA (« Best Brands ») au Panama et Baby Universe SAS (« Baby Universe ») en Colombie. Cette acquisition accroît la part
que détient la Société de la marque Infanti pour laquelle elle possède les droits au Chili, en Bolivie, au Pérou et en Argentine. En 2012, la
Société a déboursé 10,4 millions de dollars pour cette acquisition. La juste valeur des actifs identifiables acquis et des passifs repris à la date
de l’acquisition est préliminaire et susceptible de changer en fonction des valeurs finales qui restent à déterminer.
Bien que la Société ait acquis initialement une participation de 70 %, dans le cadre de l’acquisition, elle a conclu une convention d’achat et de
vente avec les actionnaires minoritaires en vue de l’acquisition de leur participation de 30 % dans les entreprises concernées. La convention
d’achat et de vente est réputée avoir été pleinement exécutée à la date d’acquisition, ce qui a pour conséquence qu’il est tenu pour acquis
que la Société fera l’acquisition de la participation restante de 30 % dans ces entreprises. En conséquence, la Société a consolidé 100 %
des entreprises achetées au moment de l’acquisition et a constaté un passif financier préliminaire calculé comme la valeur actuelle du prix
estimé de la future acquisition de la participation restante de 30 % dans ces entreprises. L’estimation initiale du passif financier a été établie
à 7,4 millions de dollars.
Rapport annuel 2012
9
RAPPORT DE GESTION
RÉSULTATS OPÉRATIONNELS
Note : tous les chiffres des tableaux sont en milliers de dollars US, sauf les montants par action
Les tableaux qui suivent présentent un résumé d’informations choisies à partir des résultats opérationnels de Dorel sur une base annuelle
et trimestrielle.
Information financière choisie
Résultats opérationnels pour les exercices clos les 30 décembre :
2012 20112010
% des % des % des
$
produits
$
produits
$
produits
Total des produits
2 490 710
100,0
2 364 229 100,0
2 312 986 Bénéfice net
108 613 4,4
104 593 4,4
127 727 Dividende en espèces
déclaré par action
0,90 0,60 0,58
Résultat par action : De base
3,43 3,22 3,89 Dilué
3,39 3,21 3,85 Total des produits
Bénéfice net
Résultat par action :
De base
Dilué
100,0
5,5
Résultats opérationnels pour les trimestres clos les
31 mars 2012
$
621 100 29 163 0,91 0,91 30 juin 2012
$
30 sept. 2012
$
633 711 613 295 30 345 19 986 0,95 0,95 0,64 0,63 30 déc. 2012
$
622 604
29 119
0,92
0,91
Résultats opérationnels pour les trimestres clos les
30 sept. 2011
$
30 déc. 2011
$
Total des produits
607 783 619 010 575 828 Bénéfice net
31 164 22 993 23 074 Résultat par action :
De base
0,95 0,70 0,71 Dilué
0,94 0,70 0,71 561 608
27 362
10
31 mars 2011
$
30 juin 2011
$
0,85
0,85
Industries Dorel Inc.
RAPPORT DE GESTION
COMPTE DU RÉSULTAT – VUE D’ENSEMBLE
Comparaison entre 2012 et 2011
Résumés tabulaires
Les variations du total des produits au sein des différentes divisions de la Société se présentent comme suit :
Quatrième trimestre
Ensemble de l’exercice
Augmentation 20122011(diminution)
$
$
$%
2012
$
Augmentation
2011 (diminution)
$
$%
Produits de puériculture
Produits récréatifs
Mobilier de maison
267 359
226 640
128 605
239 532
202 410
119 666
27 827
24 230
8 939
11,6
12,0
7,5
1 040 765
928 422
521 523
980 197
861 754
522 278
60 568
66 668
(755)
6,2
7,7
(0,1)
Total des produits
622 604
561 608
60 996
10,9
2 490 710
2 364 229
126 481
5,3
Les principales variations au titre du bénéfice net se résument comme suit :
Quatrième
Depuis le début
trimestre
de l’exercice
$$
Augmentation pour la division Produits de puériculture Augmentation pour la division Produits récréatifs
Diminution pour la division Mobilier de maison
8 251 19 462
4 852 11 301
(1 191) (3 658)
Augmentation totale du profit opérationnel des divisions
Diminution des frais financiers
Augmentation de l’impôt sur le résultat
Diminution du gain découlant de la modification des hypothèses relatives
à la contrepartie éventuelle et aux passifs au titre d’options de vente Autres
11 912 27 105
902 3 642
(1 900)(12 004)
Augmentation totale du bénéfice net
1 757 4 020
(9 088) (8 744)
(69) (5 979)
Tel que décrit dans la section Vue d’ensemble de la Société, au fil des années, la Société a pu s’appuyer sur la diversité de ses divisions,
la nature de ses produits, son solide engagement envers le développement des nouveaux produits et le soutien des marques pour l’aider à
gérer efficacement les conjonctures économiques difficiles. Comme au cours des dernières années depuis la crise financière de 2008, les
consommateurs sont restés prudents en 2012 quant à leur niveau de dépenses discrétionnaires en Amérique du Nord et particulièrement
dans plusieurs régions d’Europe qui traversent des difficultés économiques.
La conjoncture économique des dernières années constitue un défi pour toutes les entreprises du secteur des produits de consommation.
Compte tenu de la conjoncture, chaque division de la Société a mis en place des stratégies à court terme et à long terme en vue de rester
rentable. La division Produits de puériculture a pris de l’expansion sur de nouveaux marchés tels que l’Amérique latine, et, pour tenter
d’accroître sa part de marché, a élargi ses gammes de produits en Amérique du Nord et en Europe. La division des Produits récréatifs a investi
dans le développement de nouveaux produits et le soutien aux marques au cours des dernières années afin que ses produits demeurent
attrayants pour les consommateurs et afin d’éviter une concurrence fondée uniquement sur le prix. Alors que le marché a occasionné des
réductions d’effectifs et des pertes financières à de nombreux concurrents, la division Mobilier de maison de Dorel a continué de tirer parti
de son modèle qui allie produits fabriqués en Amérique du Nord et articles d’ameublement importés. Cela lui a permis d’enregistrer une
rentabilité soutenue. Enfin, dans les trois divisions, la Société a identifié les tendances en matière de commerce électronique ainsi que les
changements dans les habitudes d’achat des consommateurs et a pu tirer parti d’Internet comme réseau de distribution.
Rapport annuel 2012
11
RAPPORT DE GESTION
Dans l’ensemble, Dorel a été en mesure d’accroître son chiffre d’affaires d’un peu plus de 5,3 % en 2012 surtout en raison de fortes
augmentations aux divisions Produits récréatifs et Produits de puériculture. Dorel a enregistré une progression de son chiffre d’affaires qui a
atteint 2 491 millions de dollars, comparativement à 2 364 millions de dollars en 2011. En excluant l’incidence des acquisitions d’entreprises,
et des fluctuations des taux de change sur douze mois, la croissance des ventes a été d’environ 4 % sur une base comparable. Le bénéfice
net de l’exercice s’est établi à 108,6 millions de dollars, soit 3,39 $ par action après dilution, comparativement à 104,6 millions de dollars,
ou 3,21 $ par action après dilution en 2011.
En 2012, les marges brutes se sont établies à 23,4 % comparativement à celles de 21,9 % réalisées lors de l’exercice précédent. Cette
augmentation tient principalement à un environnement de coûts plus stables que lors de l’exercice précédent au cours duquel les effets
négatifs de la hausse des coûts des matières premières étaient surtout absorbés par la Société au lieu d’être transférés aux clients.
Cette situation était particulièrement marquée en Amérique du Nord à la division Produits de puériculture. En 2012, les marges brutes ont
également profité des marges plus élevées générées par les activités de vente au détail au Chili et au Pérou, ainsi que d’une amélioration de
la composition des ventes à la division Produits récréatifs.
Les frais de vente, qui s’élevaient à 185,9 millions de dollars en 2011, ont augmenté à 220,3 millions de dollars en 2012. Exprimés en
pourcentage du chiffre d’affaires, les frais de vente ont augmenté de 90 points de base, passant de 7,9% à 8,8 %. Près des deux tiers de cette
augmentation sont attribuables à l’inclusion des frais de vente pendant un exercice complet des entreprises acquises vers la fin de 2011. Le
reste de l’augmentation est principalement attribuable à une intensification de l’activité promotionnelle à la division Produits récréatifs. Cette
augmentation des dépenses a contribué à l’accroissement des ventes et des bénéfices de cette division. Les frais généraux et administratifs
ont augmenté de 22,6 millions de dollars durant l’exercice et ont représenté 7,5 % du chiffre d’affaires en 2012. Cela correspond à une
augmentation de 60 points de base comparativement à 2011. Les résultats des deux exercices comprennent un montant comptabilisé
comme un produit dans les comptes consolidés du résultat sous le poste des frais généraux et administratifs. Ce montant non imposable est
attribuable à une modification des hypothèses sur une contrepartie éventuelle et des passifs au titre d’options de vente en lien avec certaines
acquisitions d’entreprises réalisées antérieurement.
Plus particulièrement, en 2012, la contrepartie éventuelle et les passifs au titre d’options de vente liés à Dorel Brésil, IGC (Australie) et Hot
Wheels (CSG U.K.) ont été réduits sur la base soit d’une diminution des estimations de bénéfices futurs désormais anticipés pour l’année de
l’acquisition de la participation résiduelle dans ces sociétés, au moment où les passifs financiers seront acquittés, ou soit s’ils sont acquittés
pendant l’exercice en cours. Le montant comptabilisé au cours de l’exercice consistait en un gain sans effet sur la trésorerie, de 3,5 millions
de dollars. En 2011, le traitement de la contrepartie éventuelle et des passifs au titre d’options de vente pour les mêmes acquisitions
d’entreprise avaient généré un gain sans effet sur la trésorerie de 12,2 millions de dollars. Si l’on exlcut ces montants des frais administratifs,
ces derniers sont davantage comparables d’un exercice à l’autre, et ont représenté 7,6 % du chiffre d’affaires en 2012 contre 7,5 % en 2011.
Les frais de recherche et de développement de l’exercice ont diminué de 3,5 millions de dollars par rapport à l’exercice précédent en raison
principalement d’amortissements moins élevés sur des dépenses capitalisées antérieurement. Les frais financiers ont totalisé 18,0 millions
de dollars en 2012, comparativement à 21,7 millions de dollars lors de l’exercice précédent. Le taux d’intérêt sur les emprunts à long terme
pour l’ensemble de l’exercice s’est situé autour de 3,8 %, en baisse par rapport au taux de 4,5 % en 2011. Les frais financiers comprennent
un montant de 3,3 millions de dollars relatif à une charge de désactualisation sur contrepartie éventuelle et passifs au titre d’options de
vente en lien avec certaines des acquisitions réalisées par la Société. Pour l’exercice 2011, ce montant s’était élevé à 2,2 millions de dollars.
Le bénéfice avant impôts sur le résultat s’est établi à 129,8 millions de dollars en 2012, comparativement à 113,8 millions de dollars en
2011, en hausse de 16 millions de dollars, ou 14,1 %. En tant que société multinationale, Dorel est résidente de plusieurs pays et par
le fait même assujettie à différents taux d’imposition dans ces diverses juridictions fiscales, à l’interprétation et à l’application de ces
réglementations fiscales ainsi qu’à l’application de traités fiscaux conclus entre différents pays. Par conséquent, d’importantes fluctuations
du taux d’imposition combiné de la Société peuvent survenir d’un exercice à l’autre. En 2012, le taux d’imposition effectif de la Société a été
de 16,3 %, comparativement à 8,1 % en 2011.
En 2011, la Société avait comptabilisé un recouvrement d’impôts de 6,8 millions de dollars attribuable à la réalisation d’un avantage fiscal
aux Pays-Bas, où le nouveau programme de recherche et développement (« R&D ») de la division Produits de puériculture avait bénéficié du
soutien du programme « Innovation Box » du gouvernement néerlandais. Ce programme vise à stimuler l’innovation régionale en R&D et, du
fait de son soutien, la Société a bénéficié d’un taux d’imposition inférieur pour l’année 2011 et plusieurs années d’imposition antérieures. En
excluant cet avantage, le taux d’imposition en 2011 aurait été de 14,1 %, plus proche du taux de 2012.
12
Industries Dorel Inc.
RAPPORT DE GESTION
Les composantes du taux d’imposition de la Société et la variation en 2012 par rapport à 2011 sont résumées ci-dessous :
30 décembre
20122011
$
%
$
CHARGE D’IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT (1)
33 909
26,1
PLUS (MOINS) LES EFFETS DES FACTEURS SUIVANTS : Écart des taux d’imposition prévus par la loi des filiales étrangères
Non-comptabilisation d’économies fiscales liées à des
pertes fiscales et des différences temporaires
Incitatifs fiscaux
Options sur actions non déductibles
Contrepartie éventuelle et passifs au titre d’options
de vente non déductibles (non imposables)
Autres éléments non déductibles (non imposables)
Incidence des variations des taux d’imposition
Incidence des taux de change et autres – net
(5 090)
21 209
(1)
(3,9)
%
31 067
27,3
(7 425)
(6,6)
4 453
3,4
2 179
1,9
(2 496)
(1,9)
(6 785)
(5,9)
6020,5 5250,5
2590,2
(2 687)
(2,4)
(9 088)
(7,0)
(6 781)
(5,9)
(2 278)
(1,8) 4920,4
9380,7
(1 380)
(1,2)
16,3
9 205
8,1
Le taux d’imposition prévu par la loi est de 26,1 % pour l’exercice clos le 31 décembre 2012 (2011 – 27,3 %). Le taux d’imposition s’appliquant à la Société est le taux
combiné canadien en vigueur dans les ressorts territoriaux où la Société exerce ses activités. La diminution est attribuable principalement à la réduction du taux de l’impôt
sur le revenu fédéral s’appliquant à la Société, qui est passé de 16,5 % à 15 % pour l’exercice clos le 30 décembre 2012.
Quatrième trimestre de 2012 par rapport à 2011
Vue d’ensemble
Le chiffre d’affaires au quatrième trimestre s’est établi à 622,6 millions de dollars, comparativement à 561,6 millions de dollars lors de
l’exercice précédent, ce qui représente une augmentation de 10,9 %. Si l’on ne tient pas compte de l’incidence de la fluctuation des taux de
change sur douze mois, et des ventes résultant des acquisitions d’entreprises, la croissance du chiffre d’affaires, sur une base comparable,
a été d’environ 7 %. Cette croissance des ventes sur une base comparable est principalement attribuable à la division Produits récréatifs dont
les ventes ont progressé de 12 %.
Au quatrième trimestre de 2012, les marges brutes ont augmenté à 23,5 %, comparativement à 22,6 % lors de l’exercice précédent. Tout
comme l’augmentation annuelle, cette progression est attribuable aux divisions Produits récréatifs et Produits de puériculture, partiellement
contrebalancée par une baisse à la division Mobilier de maison. Les frais de vente ont augmenté de 45,2 millions de dollars en 2011 à
55,4 millions de dollars cette année. De même que pour l’année complète, l’augmentation est attribuable à l’inclusion des frais de vente
d’un trimestre complet des entreprises acquises fin 2011. La majeure partie du reste de l’augmentation est attribuable à l’intensification
de l’activité promotionnelle à la division Produits récréatifs. Les frais généraux et administratifs ont augmenté de 8,2 millions de dollars.
Cependant, l’augmentation est principalement attribuable à un gain inférieur résultant de modifications apportés aux hypothèses concernant
la contrepartie éventuelle et les passifs au titre d’options de vente relatifs à certaines acquisitions antérieures d’entreprises. En 2012, le gain
s’est chiffré à 2,0 millions de dollars pour le trimestre, contre 11,1 millions de dollars en 2011. Si l’on exclut le montant de ces gains sans
effet sur la trésorerie, les frais généraux et administratifs ont diminué de 0,9 million de dollars. Les frais de recherche et de développement,
principalement au sein de la division Produits de puériculture, ont diminué de 2,0 millions de dollars.
Au quatrième trimestre de 2012, les frais financiers se sont élevés à 4,5 millions de dollars contre 5,4 millions de dollars en 2011, alors
que la baisse des taux d’intérêt a compensé l’augmentation du montant net des emprunts moyens. Le bénéfice avant impôts sur le résultat
s’est établi à 35,0 millions de dollars en 2012, comparativement à 31,3 millions de dollars en 2011, une augmentation de 3,7 millions de
dollars, ou 11,8 %. Si l’on exclut le gain comptabilisé sur la contrepartie éventuelle et les passifs au titre d’options de vente, ces chiffres
auraient été de 33,0 millions de dollars et de 20,2 millions de dollars respectivement, soit une augmentation de 63,4 %. Pour le trimestre, la
charge d’impôts sur le résultat s’est élevée à 5,9 millions de dollars, soit 16,9 % du résultat avant impôt, ce qui correspondait aux prévisions.
Au quatrième trimestre de l’exercice 2011, le taux d’imposition sur le résultat s’était élevé à 12,6 %. Par conséquent, le résultat net au
quatrième trimestre s’est élevé à 29,1 millions de dollars, une augmentation par rapport aux 27,4 millions de dollars comptabilisés en 2011.
Le bénéfice par action après dilution a atteint 0,91 $ au quatrième trimestre, contre 0,85 $ par action après dilution au quatrième trimestre
du précédent exercice.
Rapport annuel 2012
13
RAPPORT DE GESTION
Résultats sectoriels
Quatrièmes trimestres clos les 30 décembre
20122011
% du total % du total Variation en
$
des produits
$
des produits
%
Produits de puériculture
Total des produits
267 359 239 532 Profit brut
74 820 28,0
63 673 26,6
Profit opérationnel
18 641 7,0
10 390 4,3
11,6
17,5
79,4
Produits récréatifs
Total des produits
226 640 202 410 Profit brut
56 519 24,9
46 410 22,9
Profit opérationnel
16 456 7,3
11 604 5,7
12,0
21,8
41,8
Mobilier de maison
Total des produits
128 605 119 666 Profit brut
15 064 11,7
17 091 14,3
Profit opérationnel
7 295 5,7
8 486 7,1
7,5
(11,9)
(14,0)
Le chiffre d’affaires de la division Produits de puériculture a connu une augmentation de 11,6 % au quatrième trimestre. Il est à noter que le
quatrième trimestre de l’exercice 2012 comprend la contribution aux ventes pendant une période de deux mois additionnels de Dorel Chili qui
a été acquise le 30 novembre 2011. Le chiffre d’affaires du quatrième trimestre comprend également les résultats générés par les entreprises
acquises par la Société en Colombie et au Panama au début du trimestre. Si l’on exclut l’incidence des acquisitions et de la fluctuation des
devises, la croissance du chiffre d’affaires, sur une base comparable, a été plus modérée à environ 2 %.
Les marges brutes de la division Produits de puériculture se sont améliorées de 140 points de base au quatrième trimestre de l’exercice
2012 pour s’établir à 28,0 % contre 26,6 % lors de l’exercice précédent. Cette amélioration est principalement attribuable à Dorel Chili qui
affiche les marges brutes les plus élevées du groupe, compte tenu de ses activités de vente au détail. Les frais de vente se sont élevées à
28,7 millions de dollars contre 22,5 millions de dollars lors du précédent exercice, en raison principalement de l’ajout de Dorel Chili. Les frais
administratifs et généraux ont diminué de 22,6 millions de dollars en 2011 à 21,2 millions de dollars cette année. L’augmentation des coûts
attribuable aux acquisitions de Dorel Chili et Dorel Colombie a été contrebalancée par la réalisation de certaines économies sur les coûts des
avantages sociaux des employés en Europe. Les coûts liés à la responsabilité civile produits aux États-Unis se sont élevés à 1,5 million de
dollars au quatrième trimestre contre 1,6 million de dollars en 2011. Les frais de recherche et de développement ont diminué de 1,9 million de
dollars, en raison surtout d’une diminution de l’amortissement de montants capitalisés antérieurement. Par conséquent, le profit opérationnel
a augmenté de 8,3 millions de dollars, soit 79,4 % par rapport à l’exercice précédent.
Le chiffre d’affaires de la division Produits récréatifs a progressé de 24,2 millions de dollars ou 12,0 % au quatrième trimestre de 2012
grâce à une forte croissance de l’activité à l’international pendant le trimestre. La croissance interne des ventes a également atteint près de
12,0 % étant donné que les fluctuations des taux de change des devises étrangères par rapport au dollar américain ont été peu significatives.
Le réseau des CIB a fortement contribué à l’augmentation grâce à de robustes ventes pré-saison de modèles de bicyclettes 2013. Au
quatrième trimestre de 2012, les marges brutes de la division se sont améliorées pour s’établir à 24,9 %, comparativement à 22,9 % lors
de l’exercice précédent. La hausse du profit opérationnel est principalement attribuable à une composition des ventes plus favorable et au
contrôle des coûts. L’augmentation est également notamment attribuable aux ventes réalisées auprès des grands détaillants aux États-Unis et
aux résultats de SUGOI. Les frais de vente se sont chiffrés à 22,0 millions de dollars au quatrième trimestre, contre 18,0 millions de dollars
lors de l’exercice précédent. Cette hausse est principalement attribuable aux dépenses de marketing visant à soutenir les marques à l’échelle
mondiale, ainsi que les coûts liés à un nouveau programme de bicyclettes sur mesure mis en place au cours du trimestre. Les frais généraux
et administratifs se sont élevés à 17,4 millions de dollars, en hausse par rapport à 15,7 millions de dollars lors du précédent exercice. Cette
progression est principalement attribuable à une augmentation des coûts liés au personnel. Le profit opérationnel du trimestre a progressé
pour atteindre 16,5 millions de dollars, comparativement à 11,6 millions de dollars en 2011.
Au quatrième trimestre, le chiffre d’affaires de la division Mobilier de maison a progressé de 7,5 %. Cette hausse est attribuable à un
accroissement des ventes d’articles d’ameublement, de matelas et de futons importés. De plus, la division Mobilier de maison poursuit son
expansion dans le réseau des ventes sur Internet, lesquelles représentent désormais une part importante du chiffre d’affaires. Les marges
brutes ont diminué principalement en raison d’une hausse des frais généraux et d’une composition des ventes moins rentable. Les frais
de vente sont restés semblables à ceux de l’exercice précédent alors que les frais généraux et administratifs pour le trimestre ont diminué de
1,0 million de dollars en raison principalement d’une évolution favorable des coûts liés à la responsabilité civile produits. Les autres
frais ont été stables sur douze mois, de sorte que le profit opérationnel a reculé de 8,5 millions de dollars en 2011 à 7,3 millions de dollars
cette année.
14
Industries Dorel Inc.
RAPPORT DE GESTION
Résultats sectoriels
Fluctuations saisonnières
Même si certains secteurs d’exploitation à l’intérieur même de la structure de Dorel peuvent connaître des fluctuations saisonnières, la
Société dans son ensemble ne subit pas de variations importantes d’un trimestre à l’autre, comme le démontre le graphique ci-dessous.
Produits de puériculture
Mobilier de maison
Produits récréatifs
600 000
Total des produits
500 000
400 000
300 000
200 000
100 000
0
T1
T2
T3
T4
T1
T2
T3
T4
T1
T2
T3
T4
2010
2010
2010
2010
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
Trimestre
PRODUITS DE PUÉRICULTURE
Exercices clos les 30 décembre
2012
2011
Variation
% du total % du total $
des produits
$
des produits
$
%
Total des produits
Profit brut Frais de vente
Frais généraux et administratifs
Frais de recherche et de développement
Profit opérationnel
Rapport annuel 2012
1 040 765 100,0
287 658
106 134
87 202
21 009
27,6
10,2
8,4
2,0
73 313 7,0
980 197 100,0
60 568 6,2
25,2
8,5
8,6
2,7
40 540 23 005 3 119 (5 046)
16,4
27,7
3,7
(19,4)
53 851 5,5
19 462 36,1
247
83
84
26
118
129
083
055
15
RAPPORT DE GESTION
En 2012, le chiffre d’affaires a augmenté de 60,6 millions de dollars, soit 6,2 %, par rapport à 2011. Pour l’ensemble de la division, si l’on
exclut l’incidence des taux de change et des acquisitions, le chiffre d’affaires est resté stable par rapport à l’exercice précédent. Comme en
2011, le secteur des produits de puériculture fait face à des taux de natalité statiques, voire déclinants. La Société continue de croire que
mettre l’accent sur le développement de nouveaux produits et le soutien aux marques reste la meilleure stratégie contre cette tendance à long
terme. En outre, Dorel élargit son marché par l’entremise d’acquisitions comme au Chili, en Colombie et en Pologne, et prend de l’expansion
dans de nouveaux marchés tels que le réseau de spécialistes aux États-Unis et le réseau en forte croissance des ventes au détail sur Internet.
Les marges brutes ont progressé de 240 points de base par rapport aux niveaux de 2011. Cette hausse est principalement attribuable à
l’incidence positive des marges brutes plus élevées de Dorel Chili et à un environnement de coûts plus stable. En Europe, les taux de change
ont été plus favorables, ce qui a contribué à accroître les marges. Les marges de Dorel Brésil se sont améliorées après un exercice 2011
difficile, mais ont été freinées par l’affaiblissement de la devise locale face au dollar américain.
En 2012, les frais de vente de l’ensemble de la division ont progressé de 23,0 millions de dollars, soit 27,7 % de plus que l’exercice précédent.
En pourcentage du chiffre d’affaires, ils ont légèrement augmenté pour s’établir à 10,2 %, contre 8,5 % lors de l’exercice précédent. Cela
s’explique principalement par des coûts de vente plus élevés engagés par Dorel Chili, étant donné que les résultats de 2012 incluent les frais
de l’ensemble de l’exercice alors qu’ils n’incluaient qu’un mois d’activité en 2011. En 2012, les frais généraux et administratifs ont augmenté
pour s’établir à 87,2 millions de dollars contre 84,1 millions de dollars lors de l’exercice précédent. Au chapitre des frais de vente, la hausse
est attribuable essentiellement aux mois supplémentaires d’activités de Dorel Chili en 2012. Aux États-Unis, les coûts liés à la responsabilité
civile produits de la division Produits de puériculture se sont élevés à 8,2 millions de dollars en 2012, comparativement à 8,9 millions de
dollars en 2011. Les frais de recherche et de développement ont baissé de 5,0 millions de dollars, principalement en Europe, comme il est
précisé plus haut dans l’analyse relative au quatrième trimestre. Par conséquent, le profit opérationnel s’est établi à 73,3 millions de dollars
en 2012, comparativement à 53,9 millions de dollars lors du précédent exercice.
PRODUITS RÉCRÉATIFS
Exercices clos les 30 décembre
2012 2011Variation
% du total % du total $
des produits
$
des produits
$
%
Total des produits
928 422 100,0
861 754 100,0
66 668 7,7
Profit brut Frais de vente
Frais généraux et administratifs
Frais de recherche et de développement
233 437 94 523 62 327 4 629 25,1
10,2
6,7
0,5
205 052 83 677 57 083 3 635 23,8
9,7
6,6
0,4
28 385 10 846 5 244 994
13,8
13,0
9,2
27,3
71 958 7,8
60 657 7,0
11 301 18,6
Profit opérationnel
Le chiffre d’affaires de la division Produits récréatifs a augmenté de 7,7 % pour s’établir à 928,4 millions de dollars en 2012 comparativement
à 861,8 millions de dollars l’exercice précédent. Si l’on exclut l’incidence des taux de change, la croissance des ventes, sur une base
comparable, a atteint environ 10 % pour une deuxième année consécutive. Le gain découle des ventes réalisées tant dans le réseau des CIB
qu’auprès des grands détaillants, et est notamment attribuable au lancement de nouveaux produits qui ont été particulièrement bien accueillis
par le marché ainsi qu’aux importants efforts de marketing des différentes marques. Le réseau des CIB a affiché une croissance rapide dans
la plupart des marché desservis par la division. Dans le réseau des grands détaillants, aux ventes de bicyclettes s’est ajoutée une forte
croissance des véhicules-jouets électriques pour enfants.
Les marges brutes pour l’ensemble de la division se sont améliorées pour s’établir à 25,1 %, contre 23,8 % en 2011. Toutes les divisions
ont connu des améliorations en raison d’un environnement de coûts plus stable et de nouveaux produits très bien accueillis par le marché qui
ont permis d’accroître les marges. Les marges brutes ont également progressé par rapport à 2011 du fait que l’exercice précédent incluait
une radiation de stocks excédentaires de modèles de l’année précédente et des coûts liés à la décision stratégique d’impartir les activités de
« fabrication sur mesure » de SUGOI, l’unité d’exploitation des vêtements de la division.
Les frais de vente ont augmenté de 10,8 millions de dollars, ou 13,0 %, par rapport à l’exercice précédent. Cette hausse s’inscrit dans
un plan à long terme visant à faire de cette division la plus grande entreprise de bicyclettes sur le marché. De même, les frais généraux et
administratifs ont augmenté de 5,2 millions de dollars. Il est à noter que cela représente seulement 6,7 % du chiffre d’affaires, soit à peine
plus que les frais de 6,6 % enregistrés en 2011. Ces coûts plus élevés sont contrebalancés par une amélioration des marges brutes qui ont
permis à la division de comptabiliser un profit opérationnel de 11,3 millions de dollars, ou 18,6 % pour l’ensemble de l’exercice.
16
Industries Dorel Inc.
RAPPORT DE GESTION
MOBILIER DE MAISON
Exercices clos les 30 décembre
2012 2011Variation
% du total % du total $
des produits
$
des produits
$
%
Total des produits
521 523 552
232
641
086
100,0
522 278 100,0
(755)
(0,1)
Profit brut
Frais de vente
Frais généraux et administratifs
Frais de recherche et de développement
62
17
16
3
12,0
3,3
3,2
0,6
65 589 16 934 16 867 2 537 12,6
3,2
3,2
0,5
(3 037)
298 (226)
549
(4,6)
1,8
(1,3)
21,6
Profit opérationnel
25 593 4,9
29 251 5,6
(3 658)
(12,5)
Pour l’ensemble de l’exercice, le chiffre d’affaires de la division Mobilier de maison s’est chiffré à 521,5 millions de dollars, comparativement
à 522,3 millions de dollars lors de l’exercice précédent. La division exerce ses activités principalement en Amérique du Nord, marché
caractérisé par une concurrence féroce, surtout de la part des importateurs. Par conséquent, pour rester rentable et générer d’importants
flux de trésorerie, la division doit être en mesure de s’approvisionner localement et à l’étranger, mais également de contrôler ses coûts.
Comme au cours de l’exercice précédent, la baisse des ventes de meubles pliants en métal a été contrebalancée par une croissance des
ventes de meubles importés, principalement dans les catégories des futons, des matelas, des lits superposés et des articles rembourrés.
Les marges brutes se sont établies à 12,0 % en 2012, comparativement à 12,6 % lors de l’exercice précédent. Alors que la division a profité
d’une stabilité accrue des coûts des intrants en 2012 par rapport à 2011, cet avantage a été contrebalancé par une composition des ventes
moins rentable. Le dollar canadien est resté fort face au dollar américain, ce qui réduit les marges étant donné que deux des usines de la
division sont installées au Canada et expédient leurs produits aux États-Unis.
Les frais de ventes de l’exercice sont demeurés stables et ont représenté 3,3 % du chiffre d’affaires en 2012, contre 3,2 % en 2011. Les
frais généraux et administratifs sont restés sous contrôle à 3,2 % du chiffre d’affaires et ont profité de l’évolution favorable des coûts liés
à la responsabilité civile produits. Les frais de recherche et de développement ont légèrement augmenté passant de 2,5 millions de dollars
en 2011 à 3,1 millions de dollars en 2012. Par conséquent, le profit opérationnel de l’exercice s’est établi à 25,6 millions de dollars,
comparativement à 29,3 millions de dollars en 2011.
LIQUIDITÉS ET FONDS PROPRES
État de la situation financière
Données choisies de l’état de la situation financière au :
30 décembre
30 décembre
2012 2011
$ $
Actif total
2 204 086 2 096 569
Passifs non courants, excluant la tranche courante :
Dette à long terme
317 970 298 160
Provisions
1 969 1 876
Autres passifs financiers
43 600 33 141
Autres passifs à long terme
5 895
5 340
Autres :
Tranche courante de la dette à long terme et dette bancaire 24 996 37 409
Rapport annuel 2012
17
RAPPORT DE GESTION
Le tableau suivant présente certains des ratios du fonds de roulement de la Société :
Au 30 décembre
20122011
0,260,27
6562
9687
5454
Ratio capitaux d’emprunts/capitaux propres
Nombre de jours nécessaires au recouvrement des débiteurs Nombre de jours nécessaires au renouvellement des stocks Nombre de jours nécessaires au paiement des créditeurs Par comparaison aux données au 30 décembre 2011, l’augmentation de la valeur des stocks constitue le changement le plus important dans
l’état de la situation financière de la Société. Cette valeur est passée de 442,4 millions de dollars à la fin de l’exercice 2011 à 501,7 millions
de dollars au 30 décembre 2012. Les ratios de fonds de roulement clés présentés ci-dessus reflètent cette variation puisque le nombre
de jours nécessaires au paiement des créditeurs et au recouvrement des débiteurs sont demeurés stables tandis que le nombre de jours
nécessaires au renouvellement des stocks a augmenté.
Cette augmentation était anticipée du fait que lors du précédent exercice, des stocks insuffisants dans certaines divisions avaient eu des
répercussions négatives sur les niveaux de service à la clientèle. En outre, l’acquisition de Dorel Colombie et la croissance des ventes par
Internet ont nécessité qu’un plus grand nombre de modèles de produits soient disponibles en quantités suffisantes afin de bien servir la
clientèle, d’où la hausse du niveau global des stocks. La direction de la Société croit qu’il existe des avenues pour réduire légèrement le niveau
des stocks au cours du prochain exercice, mais la baisse ne sera pas substantielle.
Flux de trésorerie
Pour l’ensemble de l’exercice, les flux de trésorerie générés par les activités opérationnelles se sont établis à 107,2 millions de dollars,
comparativement à 162,5 millions de dollars en 2011, soit un recul de 55,3 millions de dollars. Cette baisse est principalement attribuable à
une augmentation du niveau des stocks comme il est démontré ci-dessous :
Rentrées (sorties) :
2012
2011
Variation
$ $$
Stocks
Impôts sur le résultat
Fournisseurs et autres dettes
Frais payés d’avance
(47 120)
18 479
11 769 2 220
81 433
(11 840)
(12 114)
(4 134)
(128 553)
30 319
23 883
6 354
Total
(14 652)
53 345 (67 997)
Les flux de trésorerie libres, une mesure financière non conforme aux PCGR, se sont élevés à 14,6 millions de dollars en 2012, comparativement
à 77,4 millions de dollars en 2011, comme indiqué en détail dans le tableau qui suit :
2012
$
Rentrées nettes liées aux activités opérationnelles
107 217
Moins :
Dividendes versés
(28 449)
Rachat d’actions
(17 812)
Entrées d’immobilisations corporelles – montant net
(26 854)
Entrées d’immobilisations incorporelles
(19 491)
FLUX DE TRÉSORERIE LIBRES (1)
14 611 (1)
2011
$
162 477 (19
(17
(27
(20
Variation
$
(55 260)
485)
399)
331)
825)
(8 964)
(413)
477
1 334
77 437 (62 826)
« Les flux de trésorerie libres », une mesure financière non conforme aux PCGR, se définissent comme les rentrées nettes liées aux activités opérationnelles dont sont
soustraits les dividendes versés, les rachats d’actions, les entrées d’immobilisations corporelles et d’immobilisations incorporelles.
18
Industries Dorel Inc.
RAPPORT DE GESTION
Les flux de trésorerie utilisés pour les entrées nettes d’immobilisations corporelles et d’immobilisations incorporelles se sont chiffrés à
46,3 millions de dollars en 2012, soit presque autant que les 48,2 millions de dollars comptabilisés en 2011. En 2012, 14,8 millions de
dollars ont été consacrés aux nouvelles acquisitions d’entreprises contre 36,3 millions de dollars en 2011. En 2012, la Société a déboursé
6,8 millions de dollars en lien avec les passifs au titre d’options de vente afférents à l’acquisition d’IGC (Australie) Pty Ltd. À titre comparatif,
2,4 millions de dollars avaient été déboursés en 2011 relativement à une acquisition antérieure. Durant l’exercice, 7,9 millions de dollars
ont été reçus en contrepartie de l’émission de capital-actions. Par conséquent, la dette nette de la Société, soit la dette à long terme plus
les dettes bancaires dont sont soustraits la trésorerie et les équivalents de trésorerie, s’établissait à 304,7 millions de dollars au
30 décembre 2012, comparativement à 305,8 millions de dollars à la clôture du précédent exercice. En date du 30 décembre 2012, Dorel
respectait toutes les clauses restrictives de ses ententes de prêts et prévoit continuer à les respecter à l’avenir.
OBLIGATIONS CONTRACTUELLES
Le tableau suivant présente un résumé des obligations contractuelles de la Société au 30 décembre 2012 :
Moins
1à3
4 à 5
Après
Total
d’un an
ans
ans
5 ans
$ $ $ $$
Remboursements de la dette à long terme
Obligations nettes en vertu de contrats de
location simple
Contrepartie éventuelle et passifs au
titre d’options de vente
Versements d’intérêts (1)
Dépenses liées au marketing
Versements minimaux en vertu de
contrats de licence
Obligations en vertu d’acquisitions
d’immobilisations
331 490
13 520
201 784
46 472
69 714
157 498
37 601 58 629 43 591
17 677
42 933
44 278 23 734
2 151 11 767 7 911
3 033
18 960
15 823
9 181
9 013
—
28 568
4 538
—
15 872
4 528 9 344
2 000
—
9 058 9 058 —
—
—
Total des obligations contractuelles
624 863
86 536
307 573
110 257
120 497
(1)
Les versements d’intérêt sur les prêts bancaires renouvelables de la Société sont calculés en utilisant le taux d’intérêt en vigueur au cours de l’exercice clos le
30 décembre 2012 et n’assument aucune réduction de dette d’ici la date d’échéance en juillet 2015, auquel moment le prêt devrait supposément être entièrement
remboursé. Les versements d’intérêts sur les effets de la Société sont tels que précisés dans les ententes des effets connexes.
La Société n’a pas d’autres obligations contractuelles importantes autres que celles dont il est fait mention dans l’état consolidé de la situation
financière, les engagements décrits à la note 22 afférente aux états financiers consolidés ou celles énumérées dans le tableau ci-dessus.
Aux fins de ce tableau, les obligations contractuelles pour l’achat de biens ou de services sont définies comme des ententes exécutoires, qui
entraînent des obligations pour la Société et qui spécifient toutes les conditions importantes, notamment les dispositions sur les prix fixes ou
variables et le moment approximatif de la transaction. À l’exception de celles présentées plus haut, la Société n’est pas liée par des ententes
importantes pour l’achat de matières premières ou de produits finis spécifiant des quantités minimales ou des prix déterminés au-delà de ses
besoins à court terme prévus. Par conséquent, les bons de commande en cours de Dorel pour des matières premières, des produits finis ou
d’autres biens et services liés aux besoins courants et qui sont exécutés par ses fournisseurs dans des délais relativement courts ne sont pas
inclus dans le tableau ci-dessus.
Le développement de nouveaux produits étant essentiel au maintien du succès de Dorel, la Société doit effectuer des investissements dans
la recherche et le développement, dans les moules et autres outillages, dans l’équipement et la technologie. Il est prévu que la Société
investisse au moins 35,0 millions de dollars au cours de l’exercice 2013 pour atteindre ses objectifs en matière de développement de nouveaux
produits et de croissance à divers niveaux. La Société prévoit que ses activités d’exploitation actuelles lui permettront de générer des flux de
trésorerie suffisants pour supporter le coût de cet investissement et subvenir à d’autres besoins à mesure qu’ils se manifesteront tout au long
de l’exercice.
Rapport annuel 2012
19
RAPPORT DE GESTION
En plus de la dette à long terme indiquée dans le tableau des obligations contractuelles, les passifs non courants aux états financiers
consolidés de la Société comprennent les montants suivants :
Obligations au titre des prestations de retraite et des avantages complémentaires de retraite : Comme il est expliqué en
détail à la note 18 des états financiers consolidés, un montant de 35,7 millions de dollars est attribuable aux régimes de
retraite et d’avantages complémentaires offerts par la Société. En 2013, les cotisations que l’on prévoit verser aux régimes
par capitalisation et les prestations destinées aux régimes sans capitalisation, en vertu de ces régimes, se chiffreront à
environ 2,8 millions de dollars.
Provisions non courantes se composent des éléments suivants :
$
Rémunération des salariés qui consiste en des bonus fondés
sur l’ancienneté et une participation aux bénéfices
Autres provisions devant servir dans plus d’un an
1 798
171
1 969
Autres passifs financiers à long terme se composent des éléments suivants :$
Contrepartie éventuelle et passifs au titre d’options de vente Régimes d’épargne des employés imposés par le gouvernement en Europe
Couvertures de flux de trésorerie - swaps de taux d’intérêt
40 782
2 577
241
43 600
Autres passifs à long terme se composent des éléments suivants :
Aide gouvernementale liée à l’agrandissement d’usines
Taxes de vente payables à long terme
Autres passifs payables dans plus d’un an
$
1 680
839
3 376
5 895
La contrepartie éventuelle et les passifs au titre d’options de vente inclus dans les autres passifs financiers non courants sont imputables à
certaines acquisitions d’entreprises récentes de la Société. Dans le cas des filiales brésiliennes, chiliennes et colombiennes de la Société,
dans lesquelles la Société détient moins de 100 % des actions, la Société a conclu une entente avec les actionnaires minoritaires dans le but
d’acquérir le reste des actions à un certain moment à l’avenir. En vertu des dispositions de ces ententes, le prix d’achat de ces actions est
un prix variable convenu fondé principalement sur les niveaux de bénéfices des périodes futures.
ARRANGEMENTS HORS BILAN
Outre les obligations contractuelles énumérées plus haut, la Société a conclu certains arrangements et engagements hors bilan qui comportent
des incidences financières, plus particulièrement des passifs éventuels, des garanties, de même que des lettres de garantie de crédit. Les
arrangements hors bilan de la Société sont décrits aux notes 22 et 23 afférentes aux états financiers consolidés.
Les demandes d’engagements pour l’octroi de crédit et de garanties financières sont examinées et approuvées par la haute direction. La
direction passe régulièrement en revue tous les engagements, lettres de crédit et garanties financières en cours et le résultat de ces analyses
est pris en considération lors de l’appréciation de la provision de Dorel pour d’éventuelles pertes sur créances et garanties.
INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS
La Société est soumise aux fluctuations des taux d’intérêt, liées essentiellement à ses crédits bancaires renouvelables à long terme, sur
lesquels les montants prélevés sont assujettis au taux LIBOR, EURIBOR, ou aux taux de base canadien et américain en vigueur au moment de
l’emprunt, majoré d’une marge. La Société gère le risque associé aux taux d’intérêt en concluant des accords de swaps consistant à échanger
des taux variables contre des taux fixes pour une période de temps prolongée. Toutes les autres dettes à long terme présentent des taux
d’intérêt fixes et ne sont donc pas exposées au risque associé au taux d’intérêt lié aux flux de trésorerie.
La Société a recours à des accords de swap sur les taux d’intérêt afin de fixer une portion de ses coûts d’endettement et réduire le risque
associé à la variabilité des taux d’intérêt, en échangeant les remboursements à taux variables pour des remboursements à taux fixes.
La Société a affecté ses swaps de taux d’intérêt au titre d’instruments de couverture de flux de trésorerie pour lesquels elle utilise une
comptabilité de couverture.
20
Industries Dorel Inc.
RAPPORT DE GESTION
Dans le cours normal de ses activités, Dorel est soumise à divers risques associés principalement aux variations des cours des devises.
Afin d’atténuer les répercussions des fluctuations des taux de change sur ses produits, charges et flux de trésorerie, la Société a recours à
divers instruments financiers dérivés comme les options, les contrats à terme standardisés ou de gré à gré afin de réduire le risque associé
aux variations des cours des devises. Pour la Société, la principale source de risque associé aux variations des cours des devises étrangères
réside dans la vente et l’achat de biens libellés en devises autres que la monnaie fonctionnelle de chacune des entités de Dorel. La dette
financière de la Société est en grande partie libellée en dollars américains et ne requiert aucune opération de couverture de change. Les
lignes de crédit et découverts bancaires à court terme utilisés couramment par les entitiés de Dorel sont libellés dans la devise de l’entité
emprunteuse et ne présentent donc aucun risque de change. Les prêts et emprunts interentreprises font l’objet d’une opération de couverture
de façon opportune, chaque fois qu’ils sont soumis à un risque associé au cours des devises. Une variabilité additionnelle des résultats
résulte de la conversion des actifs et des passifs monétaires libellés dans une monnaie autre que la monnaie fonctionnelle de chacune des
entités de la Société aux taux de change en vigueur à chaque date de clôture, conversion dont l’incidence est présentée à titre de profit ou de
perte de change au compte consolidé du résultat.
À ce titre, les instruments financiers dérivés sont utilisés comme moyen d’atteindre les objectifs de réduction de risque que Dorel s’est
fixés, en générant à l’égard de la position sous-jacente des flux de trésorerie compensateurs en termes de montants et d’échéancier des
transactions prévues. Dorel n’a pas recours aux instruments financiers dérivés à des fins de négociation ou de spéculation.
Les justes valeurs, taux moyens et montants nominaux des instruments dérivés et les justes valeurs et valeurs comptables des instruments
financiers sont présentés de façon détaillée à la note 16 afférente aux états financiers consolidés.
PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES
Les états financiers consolidés ont été dressés conformément aux IFRS. La préparation de ces états financiers nécessite de faire appel au
jugement, ce qui implique de faire des estimations et de poser des hypothèses à la date des états financiers consolidés qui touchent les
montants constatés des actifs et des passifs, des produits d’exploitation et des charges, de même que les renseignements fournis sur les
actifs éventuels et les passifs éventuels. La liste exhaustive de toutes les méthodes comptables importantes se trouve à la note 3 afférente
aux états financiers consolidés.
La Société estime que les méthodes comptables qui suivent et les estimations connexes nécessaires sont les plus critiques pour les résultats
de Dorel présentés dans le présent rapport et celles qui auraient l’incidence la plus considérable sur les états financiers advenant que ces
estimations comptables changent de façon importante ou que ces méthodes comptables soient appliquées de manière différente.
Goodwill et immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée : Le goodwill fait l’objet d’un test de dépréciation chaque
année (au 31 octobre) et lorsque des situations indiquent que la valeur comptable pourrait avoir diminuée. Pour le goodwill, on détermine
la perte de valeur en évaluant la valeur recouvrable de chaque unité génératrice de trésorerie (« UGT ») ou groupe d’UGT à laquelle le
goodwill se rattache. Aux fins des tests de dépréciation, les actifs qui ne peuvent faire l’objet d’un test individuel sont regroupés dans le
plus petit groupe d’actifs qui génère des rentrées de fonds de l’utilisation continue et qui sont largement indépendants des rentrées de
fonds des autres actifs ou groupes d’actifs. La Société définit ses UGT en se fondant sur la façon dont elle surveille en interne le goodwill
acquis et en obtient des avantages économiques.
Les immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée sont celles dont la durée de vie économique n’a pas de
limite prévisible puisqu’elles découlent d’un droit contractuel ou juridique qui peut être renouvelé sans coût important et qu’elles
font l’objet d’un soutien marketing continu. Les marques de commerce ayant une durée d’utilité indéterminée font l’objet d’un
test de dépréciation au niveau de l’UGT chaque année (au 31 octobre) et lorsque des situations indiquent que la valeur comptable
pourrait avoir diminuée.
À chaque date de clôture, la Société détermine si un indice donne à penser qu’un actif pourrait s’être déprécié. Si un tel indice
existe, ou si un test de dépréciation annuel est requis pour un actif, la Société fait une estimation de la valeur recouvrable de l’actif,
ce qui fait appel au jugement. La valeur recouvrable d’un actif correspond au plus élevé de la juste valeur d’un actif ou d’une UGT
diminuée des coûts de la vente et de sa valeur d’utilité.
Dans la détermination de la valeur d’utilité, les flux de trésorerie futurs estimatifs sont ramenés à leur valeur actuelle en les
actualisant au moyen d’un taux avant impôt qui tient compte des évaluations que fait le marché de la valeur temps de l’argent et
des risques propres à l’actif. La valeur recouvrable est particulièrement sensible au taux d’actualisation utilisé dans le modèle
d’actualisation des flux de trésorerie et aussi aux rentrées de fonds futures prévues et au taux de croissance utilisé aux fins de
l’extrapolation. Pour la détermination de la juste valeur diminuée des coûts de la vente, on utilise un modèle d’évaluation approprié.
Des écarts dans les estimations pourraient avoir une incidence à savoir si le goodwill ou les immobilisations incorporelles ayant une
durée d’utilité déterminée ont effectivement perdu de la valeur, et sur la valeur monétaire de cette perte de valeur. Dorel procède à
des analyses de sensibilité pour apprécier l’incertitude relative à ces estimations.
Rapport annuel 2012
21
RAPPORT DE GESTION
Responsabilité civile produits : La Société s’assure elle-même afin de limiter son risque associé à la responsabilité civile produits.
La détermination du risque estimatif découlant de la responsabilité civile produits fait appel au jugement et est calculée par
un actuaire indépendant à partir des volumes de ventes historiques, des demandes d’indemnités passées, des hypothèses de
la direction et des hypothèses actuarielles. Il englobe des montants pour des incidents déjà survenus ainsi que des incidents
susceptibles de se produire sur des articles vendus avant la date de clôture. Les hypothèses suivantes comptent parmi les
hypothèses importantes utilisées dans le modèle actuariel : estimations par la direction des réclamations en cours, cycle de vie
des produits, taux d’actualisation, et fréquence et gravité des incidents relatifs aux produits. La Société revoit périodiquement ses
provisions comptabilisées au titre de la responsabilité civile produits et comptabilise tout ajustement requis dans les frais généraux
et administratifs.
Régimes de retraite et d’avantages complémentaires de retraite : Les coûts des prestations de retraite et des autres avantages
complémentaires de retraite sont calculés à partir d’hypothèses formulées par la direction dans le but d’évaluer les obligations
au titre des prestations futures et le taux de rendement attendu des actifs des régimes avec l’aide de cabinets d’actuaires et
de consultants indépendants. Les hypothèses de la direction incluent le taux de rendement à long terme attendu des actifs des
régimes, le taux d’augmentation de la rémunération, l’âge de la retraite des salariés, les taux de mortalité, les tendances des coûts
des soins de santé, l’inflation, les taux d’actualisation et d’autres facteurs pertinents. La Société consulte des actuaires au sujet
de ces hypothèses au moins une fois l’an. Ces programmes de prestations étant des programmes à long terme, une incertitude
importante entoure ces estimés et les résultats réels pourraient différer de manière importante des obligations comptabilisées par
la Société.
Impôts sur le résultat : La Société comptabilise les impôts sur le résultat d’après l’approche bilan de la méthode du report variable.
Selon cette méthode, les impôts différés ont trait aux conséquences fiscales futures prévues des écarts entre la valeur comptable
des actifs et passifs financiers aux fins de l’information financière dans l’état de la situation financière consolidé et leur valeur
fiscale correspondante aux taux d’imposition en vigueur ou pratiquement en vigueur qui s’appliqueront à l’exercice au cours duquel
il est prévu que les écarts se résorberont.
Un actif d’impôts différés est comptabilisé lorsqu’il est probable qu’il sera réalisé dans l’avenir. La réalisation ultime des actifs
d’impôts différés dépend de la réalisation de bénéfices imposables futurs et des stratégies de planification fiscale. Les actifs et les
passifs d’impôts différés sont ajustés pour tenir compte des effets des modifications des lois fiscales et des taux d’imposition à
compter de la date à laquelle ils sont en vigueur ou pratiquement en vigueur.
Les impôts différés sont calculés sur les différences temporaires ayant trait aux participations dans des filiales, sauf dans les cas
où le moment de l’inversion de la différence temporelle est contrôlé par la Société et qu’il est probable que la différence temporaire
ne s’inversera pas dans un avenir prévisible.
La charge d’impôts sur le résultat de la Société est fondée sur les règles et les règlements fiscaux, lesquels sont susceptibles
d’interprétation faisant appel au jugement et exigent des estimations et des hypothèses que les autorités fiscales peuvent contester.
La Société revoit périodiquement les estimations des actifs et des passifs d’impôts pour les ajuster lorsque les circonstances
l’exigent, en cas par exemple de modifications des lois fiscales et des lignes de conduite administratives, et de la résolution
d’incertitudes au terme d’audits fiscaux et de l’expiration de délais prescrits dans les dispositions pertinentes. Les résultats
définitifs d’audits fiscaux et d’autres événements peuvent différer significativement des estimations et des hypothèses utilisées par
la direction pour déterminer la charge d’impôts sur le résultat et évaluer les actifs et les passifs d’impôts.
Réductions pour retours sur vente et autres programmes destinés à la clientèle : Au moment de la comptabilisation des produits,
la Société comptabilise des réductions estimatives de ses produits au titre des programmes et des incitatifs offerts aux clients, y
compris les conventions de prix spéciales, les promotions, les rabais publicitaires et autres incitatifs sous la forme de ristournes.
Les provisions pour les incitatifs accordés aux clients et pour les rabais et retours sur ventes sont comptabilisées au moment de la
livraison de la marchandise. Ces estimations se fondent sur les ententes conclues avec les clients visés, l’expérience passée avec
les clients et/ou le produit, les retours sur vente antérieurs, les changements aux politiques de crédit internes, les concentrations
de la clientèle et d’autres facteurs pertinents. Les montants réels peuvent être considérablement différents des estimations
de la Société.
Dépréciation des créances clients : La Société doit évaluer si les créances clients sont recouvrables. À cet égard, elle procède à
des réductions de valeur pour tenir compte des pertes estimatives résultant de défauts de paiement et d’autres ajustements des
produits, en tenant compte de la solvabilité des clients, de la conjoncture économique actuelle et de l’expérience passée. Un écart
entre les montants effectivement recouvrés et les estimations aurait une incidence sur le futur résultat.
22
Industries Dorel Inc.
RAPPORT DE GESTION
Évaluation des stocks : La Société passe régulièrement en revue les quantités de produits en stock et enregistre une provision pour
ceux qu’elle estime ne plus être entièrement recouvrables. Le coût des stocks peut ne plus être recouvrables si le renouvellement
des stocks est lent, s’ils sont endommagés, s’ils sont devenus désuets, ou si leur prix de vente ou la prévision de demande des
produits baissent. Si la conjoncture réelle du marché est moins favorable que prévu, ou si la liquidation de l’inventaire qui n’est plus
jugé entièrement recouvrables est plus difficile que prévu, des provisions supplémentaires peuvent être nécessaires.
Garanties de produits : Une provision pour garanties de produits est comptabilisée dans le coût des produits vendus au moment
où le produit de la vente du bien connexe est comptabilisé. La charge est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs,
dont l’historique des réclamations au titre des garanties et des coûts assumés, la nature et la durée de la garantie, la nature du
produit vendu et en usage, la contre-garantie obtenue des fournisseurs de la Société et les rappels de produits. La Société revoit
périodiquement ses provisions comptabilisées au titre des garanties de produits et enregistre tout ajustement requis dans le coût
des produits vendus.
Contrepartie éventuelle et passifs au titre d’options de vente : La contrepartie éventuelle et les passifs au titre d’options de vente,
résultant de regroupements d’entreprises, sont évalués à la juste valeur à la date d’acquisition dans le cadre du regroupement
d’entreprises. Étant donné qu’ils répondent à la définition d’un dérivé et, par conséquent, d’un passif financier, ils sont réévalués par
la suite à la juste valeur à chaque date de clôture, la variation étant portée dans les frais généraux et administratifs. La détermination
de la juste valeur se fonde sur les flux de trésorerie actualisés. Les hypothèses clés prennent en considération la probabilité
d’atteindre les cibles de performance. L’augmentation de la provision attribuable à l’écoulement du temps est comptabilisée dans
les frais financiers.
Regroupements d’entreprises : Les acquisitions d’entreprises sont comptabilisées selon la méthode de l’acquisition à compter à
la date d’acquisition. À la date de la prise de contrôle, les actifs identifiables acquis, les passifs repris et la contrepartie cédée des
entreprises acquises sont mesurés à leur juste valeur. Selon la complexité de la détermination de ces valeurs, la Société utilise des
techniques d’évaluation appropriées qui s’appuient généralement sur une prévision du montant net actualisé des flux de trésorerie
futurs anticipés. Ces évaluations sont étroitement liées aux hypothèses formulées par la direction concernant le rendement futur
des actifs concernés et le taux d’actualisation appliqué.
CHANGEMENTS COMPTABLES FUTURS
Le Conseil des normes comptables internationales (“IASB”) et l’International Financial Reporting Interpretations Committee (« IFRIC ») ont
publié un certain nombre de nouvelles normes, interprétations et modifications de normes actuelles dont l’application est obligatoire, mais
qui ne sont pas encore en vigueur pour l’exercice clos le 30 décembre 2012 et n’ont pas été appliquées dans la préparation des présents
états financiers consolidés. L’IASB et l’IFRIC ont publié les normes et interprétations suivantes qui comportent des dates d’entrée en vigueur
futures qui, de l’avis de la direction, auront des incidences sur les états financiers consolidés :
IAS 19 – Avantages du personnel
IFRS 9 – Instruments financiers
De plus amples renseignements sur ces modifications se trouvent à la note 3 des états financiers consolidés du 30 décembre 2012.
RISQUES ET INCERTITUDES DU MARCHÉ
Conjoncture économique générale
Au cours des 50 années d’existence de Dorel, la Société a connu plusieurs ralentissements économiques et ses produits se sont avérés
être ceux que les consommateurs ont continué d’acheter malgré ces conditions économiques mouvementées. En 2012, dans la plupart
des marchés où elle était présente, la conjoncture dans le secteur de la vente au détail a été peu reluisante. Par conséquent, la majorité
des clients détaillants de la Société a continué à mettre essentiellement l’accent sur la compétitivité des prix. Afin d’offrir à ses partenaires
détaillants plus que des prix compétitifs, Dorel a continué d’investir dans le développement de nouveaux produits et dans plusieurs initiatives
visant à soutenir ses marques.
À la division Produits de puériculture, la Société croit que la demande demeure en général stable parce que la sécurité est une priorité
constante et que les parents demandent des produits qui répondent à ce besoin. Au cours des dernières années, une tendance est apparue.
Les consommateurs étaient plus susceptibles d’acheter des articles moins chers, souvent au détriment de la marge de la Société. De plus,
les taux de natalité chutent dans plusieurs des marchés de la Société, ce qui a également une incidence négative sur la demande.
Rapport annuel 2012
23
RAPPORT DE GESTION
En ce qui concerne la division Produits récréatifs, la Société croit que l’évolution récente des préoccupations des consommateurs à l’égard de la
santé et de l’environnement contribue à protéger cette division contre la possibilité d’une baisse généralisée des dépenses de consommation.
De plus, Dorel offre un large assortiment d’articles dans la catégorie des produits représentant une bonne valeur chez les grands détaillants.
Cela signifie que si un consommateur décide de dépenser moins pour un produit récréatif particulier, Dorel dispose de solutions de rechange
aux articles à prix plus élevé.
À la division Mobilier de maison, Dorel mise exclusivement sur des articles qui représentent une bonne valeur pour le prix et vend la plupart de
ses produits par l’entremise du réseau des grands détaillants. Durant les périodes économiques difficiles, lorsqu’ils magasinent les meubles,
les consommateurs sont susceptibles de moins dépenser et ont tendance à éviter les magasins de meubles et à plutôt se rendre chez les
grands détaillants à la recherche d’articles à prix raisonnable.
Une détérioration significative de la conjoncture économique ou une augmentation drastique du chômage pourraient avoir des répercussions
négatives sur la Société étant donné que les dépenses des consommateurs seraient probablement diminuées. Il n’y a pas d’assurance que
les économies dans lesquelles évolue la Société évolueront globalement de manière positive à l’avenir, mais dans le cas d’une éventuelle
détérioration substantielle, la Société risquerait d’en subir les conséquences négatives.
Coût des produits et approvisionnement
Dorel s’approvisionne en matières premières, composants et produits finis. Les principaux produits de base nécessaires aux activités de
production comprennent les panneaux d’aggloméré et les résines de plastique, de même que les cartons ondulés. Les composants clés
comprennent les housses de sièges d’auto, de la quincaillerie, des boucles et des harnais, des cadres de vélo et des structures et housses de
futons. Ces composants sont fabriqués à partir de tissus et d’une grande variété de métaux, de plastiques et de bois. Les principales matières
premières contenues dans les produits finis achetés par la Société sont l’acier, l’aluminium, les résines, les tissus, le caoutchouc et le bois.
Les prix des matières premières en Amérique du Nord et en Europe ont légèrement augmenté en 2012. Les prix des résines ont fluctué tout au
long de l’année affichant de légères augmentations globales aux États-Unis. Les prix des résines étaient plus élevés en Europe. Étant donné le
niveau actuel des cours du pétrole, il est probable que d’autres augmentations des prix des résines aient lieu en 2013. Les prix des panneaux
de particules en Amérique du Nord ont augmenté en 2012 et ils devraient rester relativement stables en 2013.
Les fournisseurs de la Société en composantes et en produits finis ont enregistré des progressions stables, voire une diminution du coût des
intrants matériel en 2012. En Chine, la monnaie (le « RMB ») s’est appréciée d’environ 1,5 % en 2012 et le coût de la main-d’œuvre en Chine
continue d’augmenter à un taux de 10 à 15 % par an.
Les frais de transport par conteneur du secteur ont été volatiles en 2012 comparativement à ceux de 2011. Actuellement, nous prévoyons que
nos frais de transport par conteneur resteront stables en 2013, et qu’ils n’augmentent que légèrement pendant notre période contractuelle 2013.
Le niveau de rentabilité de la Société est tributaire de sa capacité à gérer ces divers coûts des intrants et d’ajuster, au besoin, les prix de
vente aux clients. En outre, Dorel compte sur ses fournisseurs pour l’approvisionner en produits de qualité en temps opportun et s’est toujours
fait une fierté de développer des relations à long terme fructueuses tant en Amérique du Nord qu’à l’étranger. La Société continue à travailler
activement avec ses fournisseurs pour qu’il n’y ait pas d’interruption du flux des produits. Si les coûts des intrants devaient augmenter
de manière considérable ou que des fournisseurs importants de la Société se retrouvaient dans l’incapacité d’approvisionner Dorel, cette
situation pourrait entraîner des répercussions négatives sur la Société dans l’avenir.
Fluctuations des devises
Dorel utilise le dollar américain comme monnaie de présentation. Dorel doit tenir compte du risque lié aux fluctuations de la valeur des
devises en regard du dollar américain. Le risque de change intervient à deux niveaux, soit dans le cadre des activités transactionnelles et
lors de la conversion vers la monnaie de présentation, aux fins de publication de l’information financière. Le risque de change lié aux activités
transactionnelles intervient lorsqu’une unité d’exploitation donnée engage des coûts ou génère des revenus libellés dans une devise autre que
sa monnaie fonctionnelle. Les unités d’exploitation de la Société les plus exposées au risque de change lié à leurs activités sont celles qui
exercent leurs activités dans la zone euro, au Royaume-Uni, au Canada, en Amérique latine , au Japon et en Australie. Le risque de change lié
à la conversion intervient lors de la conversion en dollars américains, aux fins de publication de l’information financière, des résultats d’une
unité d’exploitation dont la monnaie fonctionnelle n’est pas le dollar américain. Les activités européennes, latino-américaines, asiatiques
et australiennes de Dorel sont les filiales les plus importantes à ne pas utiliser le dollar américain comme monnaie fonctionnelle. Par
conséquent, le risque de change lié à la conversion se limite à ces établissements. Les deux principales monnaies fonctionnelles en Europe
sont l’euro et la livre sterling.
24
Industries Dorel Inc.
RAPPORT DE GESTION
Les activités européennes, latino-américaines, asiatiques et australiennes de Dorel subissent l’incidence négative de l’appréciation du dollar
américain étant donné qu’une partie de leurs achats s’effectue en dollars américains, tandis que leurs revenus n’en comprennent pas. Le
chiffre d’affaires de la division Produits récréatifs progresse plus rapidement à l’extérieur des États-Unis de sorte que son risque lié aux
fluctuations de la valeur du dollar américain s’est accru au cours des trois dernières années, tant au niveau des activités transactionnelles
que lors de la conversion vers la monnaie de présentation. On retrouve une situation comparable à la division Produits de puériculture dont une
partie des achats est effectuée en dollars américains, tandis que les revenus ne le sont pas. Les activités canadiennes de la division Mobilier
de maison tirent avantage d’une devise américaine forte étant donné qu’une portion importante de leurs ventes provient des États-Unis et que
la majeure partie de leurs coûts est libellée en dollars canadiens. Cette situation est en partie atténuée par les activités de Dorel Distribution
Canada, qui importe des produits libellés en dollars américains qui sont vendus à des clients canadiens.
Par conséquent, au cours des dernières années, les fluctuations du dollar américain par rapport à ces différentes devises n’ont pas eu
d’incidence globale significative d’un exercice à l’autre, étant donné que dans l’ensemble les effets s’équilibrent. Toutefois, les effets
compensatoires se produisent dans différentes unités d’exploitation, ce qui signifie que la division Mobilier de maison subit l’incidence
négative de l’affaiblissement du dollar américain, tandis que l’impact positif profite principalement aux divisions Produits de puériculture et
Produits récréatifs.
Lorsqu’elle y trouve son avantage, la Société a recours aux options, contrats à terme standardisés ou de gré à gré pour se protéger des
fluctuations de devises défavorables. De plus amples renseignements concernant la stratégie de couverture de la Société et les répercussions
durant l’exercice sont présentés à la note 16 des états financiers consolidés. Même si la diversité des territoires où opère la Société aide à
contrebalancer les répercussions négatives éventuelles des fluctuations du dollar américain, une variation importante de la valeur du dollar
américain pourrait avoir des incidences sur les résultats futurs.
Concentration des ventes
Pour l’exercice clos le 30 décembre 2012, les ventes réalisées auprès d’un des clients de Dorel ont représenté plus de 10 % du chiffre
d’affaires de la Société, soit 28,9 % des ventes totales de Dorel. En 2011, ce client avait représenté 29,6 % des ventes totales. Comme la
Société n’est pas liée à ses clients par des contrats à long terme, les ventes de Dorel sont tributaires de sa capacité à offrir continuellement
des produits attrayants à des prix raisonnables, de concert avec une qualité élevée de service. Rien ne peut garantir que Dorel parviendra à
satisfaire cette clientèle dans l’avenir à des conditions économiquement avantageuses ou que ces clients continueront d’acheter les produits
de Dorel.
Risque lié à la clientèle et risque de crédit
Dorel réalise la majeure partie de ses ventes auprès des grandes chaînes de magasins de détail. Le reste des ventes de Dorel sont pour la
plupart effectuées auprès des magasins spécialisés dans les produits pour enfants et des détaillants indépendants de bicyclettes. Afin de
minimiser le risque de crédit, la Société effectue sur une base continue des analyses de solvabilité et conserve une assurance-crédit pour
certains comptes. S’il advenait que certains de ces importants détaillants cessent leurs activités, les répercussions à court terme pourraient
être importantes sur les résultats d’exploitation consolidés de la Société. À long terme, la Société croit que si certains détaillants devaient
disparaître, les consommateurs iraient magasiner chez leurs concurrents auprès desquels on retrouve aussi généralement les produits de
Dorel. Au 30 décembre 2012, un client représentait 16,4 % du solde total des créances clients de la Société. Ce même client représentait
16,0 % du solde total des créances clients de la Société en 2011. Compte tenu de l’expérience passée, la Société estime qu’il n’est pas
nécessaire de procéder à une dépréciation importante des créances clients qui ne sont pas échues ou échoient entre 0 et 30 jours et qui
représentent 88,5 % du montant brut total des créances clients (87,1 % en 2011).
Responsabilité civile produits
Comme tout fabricant de produits destinés aux consommateurs, Dorel reçoit de nombreuses demandes d’indemnité pour responsabilité à
l’égard de ses produits, particulièrement aux États-Unis. Dorel cherche constamment à améliorer son contrôle de la qualité et à assurer la
sécurité de ses produits. La Société est assurée afin de limiter son risque associé à la responsabilité civile produits. Il est toujours possible
qu’un jugement exige de la Société un dédommagement supérieur au montant de la couverture d’assurance ou encore un dédommagement à
l’égard d’une réclamation pour laquelle Dorel n’est pas assurée.
Impôts sur le résultat
La structure organisationnelle actuelle de la Société a eu pour effet de ramener le taux d’imposition effectif à un niveau relativement faible.
Cette structure et le taux d’imposition qui en découle s’appuient sur les réglementations fiscales actuelles des territoires où la Société exploite
des activités et sur l’interprétation et l’application de ces réglementations fiscales. Le taux peut également subir l’incidence de l’application
de traités fiscaux conclus entre différents pays. Des changements imprévus à ces interprétations et applications des réglementations fiscales
actuelles de ces territoires, ou aux taux d’imposition ou encore à ces traités fiscaux, pourraient avoir des répercussions sur le taux d’imposition
effectif de la Société dans l’avenir.
Rapport annuel 2012
25
RAPPORT DE GESTION
Développement de produits et de marques
Afin de soutenir la croissance continue de son chiffre d’affaires, la Société doit continuellement mettre à jour les produits existants, concevoir
de nouveaux articles novateurs, développer de solides marques de commerce et effectuer d’importants investissements. La Société a investi
des sommes considérables en développement de produits et prévoit continuer à placer cette activité au centre de ses priorités. En outre,
la Société doit continuer à entretenir, développer et renforcer ses marques grand public. Si la Société devait investir dans des produits, ou
en concevoir, qui recevaient un accueil mitigé sur le marché, ou si ses produits n’étaient pas lancés au moment opportun, ou encore dans
certains cas, si elle n’obtenait pas les approbations nécessaires pour ses produits auprès des autorités réglementaires, ces situations
pourraient avoir des répercussions négatives sur sa croissance future.
Environnement réglementaire
La Société exerce ses activités dans certains secteurs qui sont fortement réglementés et doit par conséquent respecter les exigences
imposées par divers organismes de réglementation. Au cours des dernières années, des préoccupations croissantes à l’égard de la sécurité
des produits ont eu pour conséquences d’alourdir les réglementations imposées à la Société, de même qu’à tous ses concurrents œuvrant
dans les mêmes secteurs d’activités. Dorel a de tout temps exercé ses activités dans cet environnement et a toujours consacré des ressources
considérables afin de faire face à ces obligations et, par conséquent, est bien positionnée pour satisfaire à ces exigences réglementaires.
Néanmoins, toute réglementation future qui engendrerait des coûts supplémentaires pourrait avoir un impact sur la Société dans l’avenir.
Liquidités et accès aux ressources en capital
Dorel a besoin d’un accès continu aux marchés des capitaux pour soutenir ses activités. Une partie de la stratégie à long terme de la Société
consiste à croître par le biais d’acquisitions d’entreprises complémentaires qu’elle croit susceptibles d’augmenter la valeur de la Société
pour ses actionnaires. Afin de combler ses besoins financiers, la Société compte sur les emprunts à long et à court terme et sur les flux
de trésorerie provenant de ses activités opérationnelles. Tout obstacle à la capacité de la Société d’accéder aux marchés des capitaux,
notamment des fluctuations importantes des taux d’intérêt sur le marché, de la conjoncture économique générale ou de la perception sur
les marchés des capitaux à l’égard de la situation ou des perspectives financières de la Société, pourrait avoir des répercussions négatives
importantes sur la situation financière et les résultats opérationnels de la Société.
Évaluation du goodwill et autres actifs incorporels
Dans le cadre de ses tests de dépréciation annuels, la valeur du goodwill et des autres éléments d’actifs incorporels ayant une durée d’utilité
indéterminée repose sur des hypothèses importantes, notamment les flux de trésorerie futurs prévus et les taux d’actualisation théoriques
et du coût moyen pondéré du capital. De plus, la valeur des actifs incorporels constatés liés aux relations clients et à la relation fournisseur
comporte des hypothèses importantes en lien avec les taux de perte de clientèle et leur durée de vie utile. Advenant que les conditions
actuelles du marché affectent de manière défavorable les attentes de la Société à l’égard des résultats futurs, une perte de valeur sans effet
sur la trésorerie pourrait devoir être constatée à un certain moment dans l’avenir. En outre, dans la conjoncture actuelle du marché, certaines
des autres hypothèses pourraient être affectées indépendamment de la volonté de la Société. Par exemple, des hypothèses de risque plus
prudentes pourraient avoir une incidence importante sur ces évaluations et nécessiter un rajustement à la baisse de la valeur de ces actifs
incorporels dans l’avenir.
La Société effectue ses tests de dépréciation du goodwill et des immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée (marques
de commerce) au quatrième trimestre ou plus fréquemment s’il y a une indication qu’ils peuvent s’être dépréciés. La Société a réalisé un
rapprochement de la somme des justes valeurs estimatives de ses UGT et de sa capitalisation boursière. La capitalisation boursière de la
Société a été établie en multipliant le nombre d’actions de catégorie « A » et de catégorie « B » en circulation au 31 octobre 2012 par le cours
boursier de la totalité des actions de la Société au 31 octobre 2012. Les principes comptables relatifs au goodwill reconnaissent que les
cours boursiers observés sur les transactions individuelles portant sur les titres d’une société (et par le fait même sa capitalisation boursière
calculée sur cette base) pourraient ne pas être représentatifs de la juste valeur d’une société dans son ensemble. La direction de la Société
estime que la capitalisation boursière à elle seule ne reflète pas la juste valeur de l’ensemble de l’entreprise, ou encore la valeur substantielle
qu’un acquéreur obtiendrait de sa capacité de prendre le contrôle de l’entreprise. La détermination du montant de la prime de contrôle
excédant la capitalisation boursière de la Société exige beaucoup de jugement et la Société a analysé des transactions récentes survenues
sur le marché afin de la guider dans l’établissement d’une fourchette de possibilités raisonnables de primes de contrôle afin d’évaluer la juste
valeur de la Société. La Société prend également en compte les facteurs qualitatifs suivants qui ne peuvent être quantifiés avec précision
et qui reposent sur les convictions de la direction, mais qui apportent des renseignements supplémentaires permettant d’expliquer l’écart
résiduel entre la juste valeur estimative des UGT de la Société et sa capitalisation boursière :
•
le volume des transactions sur les actions de la Société est relativement faible;
•
la crise financière et économique mondiale exerce des pressions sans précédent.
26
Industries Dorel Inc.
RAPPORT DE GESTION
Comme il est expliqué plus haut, le cours de l’action de la Société et la prime de contrôle représentent des facteurs importants dans l’évaluation
de la juste valeur de la Société aux fins de la détermination de la dépréciation du goodwill. Le cours de l’action de la Société peut être affecté,
entre autres, par l’évolution de la conjoncture dans l’industrie ou sur le marché, notamment l’incidence de la concurrence, des changements
dans nos résultats opérationnels et des modifications de nos prévisions ou des attentes du marché à l’égard des résultats futurs. Au cours
des 52 dernières semaines, le cours de l’action de la Société a considérablement fluctué entre un sommet de 40,50 $ CAD et un creux de
25,00 $ CAD. La Société continuera à suivre l’évolution du marché dans ses secteurs d’activité, les flux de trésorerie prévus s’y rattachant
et le calcul de la capitalisation boursière afin d’identifier d’éventuelles indications de dépréciation. Si la capitalisation boursière de la Société
devait diminuer, ou que la Société devait repérer d’autres indications de dépréciation, la Société se verrait dans l’obligation d’effectuer un test
de dépréciation du goodwill. De plus, la Société devrait ainsi soumettre ses autres actifs non financiers à un test de dépréciation.
AUTRES RENSEIGNEMENTS
La désignation, le nombre et le montant de chaque catégorie et série d’actions en circulation de la Société au 28 février 2013 sont les suivants :
Un nombre illimité d’actions à vote plural de catégorie « A » sans valeur nominale ou au pair, convertibles en tout temps au gré du détenteur
en actions à droit de vote subalterne de catégorie « B », à raison d’une action pour chaque action convertie, et;
Un nombre illimité d’actions à droit de vote subalterne de catégorie « B » sans valeur nominale ou au pair, convertibles en actions à vote plural
de catégorie « A », dans certaines circonstances, si une offre est faite en vue de l’achat des actions de catégorie « A ».
Les détails des actions émises et en circulation sont les suivants :
Catégorie A
Catégorie B
Total
$$ $
Nombre
(000) Nombre
(000) (000)
4 220 910 1 787
27 413 108
179 102
180 889
Les informations relatives aux options d’achat d’actions et unités d’actions à achat différé en circulation sont présentées à la note 20 des
états financiers consolidés. Ces montants n’ont subi aucun changement important au cours de la période comprise entre la fin de l’exercice
et la date de préparation du présent rapport.
CONTRÔLES ET PROCÉDURES DE COMMUNICATION DE L’INFORMATION ET CONTRÔLE INTERNE À L’ÉGARD DE
L’INFORMATION FINANCIÈRE
Contrôles et procédures de communication de l’information
Le Règlement 52-109, « Attestation de l’information présentée dans les documents annuels et intermédiaires des émetteurs », publié par
les Autorités canadiennes en valeurs mobilières exige que les chefs de la direction et les chefs des finances attestent qu’il leur incombe
d’établir et de maintenir des contrôles et procédures de communication de l’information pour la Société, que les contrôles et procédures de
communication de l’information ont été conçus de manière adéquate pour fournir l’assurance raisonnable que l’information importante relative
à la Société leur est communiquée, qu’ils ont évalué l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information de la Société,
et que leurs conclusions concernant l’efficacité de ces contrôles et procédures de communication de l’information à la clôture de la période
visée par les documents annuels ont été communiquées par la Société.
Sous la supervision et avec le concours de la direction, y compris le président et chef de la direction et le vice-président directeur, chef de
la direction des finances et secrétaire, la direction a évalué la conception ainsi que l’efficacité opérationnelle des procédures et contrôles
de communication de l’information de la Société au 30 décembre 2012 et a conclu que les contrôles et procédures de communication de
l’information étaient conçus adéquatement et qu’ils étaient efficaces pour assurer que l’information devant être présentée par la Société dans
ses documents déposés en vertu de la législation en valeurs mobilières est enregistrée, traitée, condensée et présentée dans les délais
prescrits pour l’exercice ayant pris fin.
Contrôle interne à l’égard de l’information financière
Le Règlement 52-109 exige également que les chefs de la direction et les chefs des finances attestent qu’il leur incombe d’établir et de
maintenir des contrôles internes à l’égard de l’information financière pour la Société, que ces contrôles internes ont été conçus de manière
adéquate pour fournir l’assurance raisonnable que l’information financière est fiable et que les états financiers ont été établis, aux fins de
publication de l’information financière, conformément aux Normes internationales d’information financière, et que la Société a présenté toute
modification apportée à ses contrôles internes au cours de sa plus récente période intermédiaire qui a eu, ou est raisonnablement susceptible
d’avoir, une incidence importante sur son contrôle interne à l’égard de l’information financière.
Rapport annuel 2012
27
RAPPORT DE GESTION
Au cours de l’exercice 2012, la direction a évalué les contrôles internes à l’égard de l’information financière de la Société afin de s’assurer
qu’ils ont été conçus de manière adéquate pour fournir l’assurance raisonnable que l’information financière est fiable et que les états
financiers ont été dressés conformément aux Normes internationales d’information financière. Afin d’évaluer l’efficacité des contrôles internes
à l’égard de l’information financière, la direction s’est servie du cadre de travail reconnu et approprié intitulé Internal Control-Integrated
Framework, élaboré par le Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission (« COSO »).
Sous la supervision et avec le concours de la direction, y compris le président et chef de la direction et le vice-président directeur, chef de la
direction des finances et secrétaire, la direction a évalué les contrôles internes à l’égard de l’information financière au 30 décembre 2012
et a conclu que ces contrôles internes étaient conçus de façon appropriés et efficaces pour fournir l’assurance raisonnable que l’information
financière est fiable et que les états financiers ont été préparés conformément aux Normes internationales d’information financière.
MISE EN GARDE CONCERNANT L’INFORMATION PROSPECTIVE
Certains des énoncés contenus dans le présent rapport de gestion sur la situation financière et les résultats opérationnels peuvent constituer
des « énoncés prospectifs » au sens de la législation canadienne sur les valeurs mobilières applicable. Sous réserve de ce qui pourrait
être exigé par les lois canadiennes sur les valeurs mobilières, la Société n’assume aucune obligation de mettre à jour ou de réviser les
énoncés prospectifs, que ce soit à la suite de nouveaux renseignements, d’événements futurs ou autrement. De par leur nature, les énoncés
prospectifs sont assujettis à de nombreux risques et incertitudes, et ils sont fondées sur plusieurs hypothèses qui laissent entrevoir la
possibilité que les résultats réels puissent ne pas correspondre, pour l’essentiel, aux attentes de la Société telles qu’elles sont exprimées de
manière explicite ou implicite dans ces énoncés, et que les objectifs, plans, priorités stratégiques et perspectives commerciales pourraient
ne pas se matérialiser. Par conséquent, la Société ne peut garantir qu’un énoncé prospectif se matérialisera. Les énoncés prospectifs sont
présentés dans le présent rapport aux fins de communiquer des renseignements sur les attentes et les plans actuels de la direction et de
permettre aux investisseurs et à d’autres personnes de mieux comprendre le contexte opérationnel de la Société. Cependant, le lecteur est
mis en garde qu’il pourrait ne pas être opportun d’utiliser ces énoncés prospectifs à d’autres fins.
Les énoncés prospectifs contenus dans le présent rapport sont fondés sur plusieurs hypothèses que la Société estimait raisonnables le
jour où elle les a exprimés. Nous vous invitons à consulter, plus par ticulièrement, la section du présent rappor t intitulée « Risques et
incertitudes du marché » pour obtenir de plus amples renseignements sur certaines hypothèses formulées par la Société dans la préparation
des énoncés prospectifs.
Les facteurs susceptibles de faire varier de façon importante les résultats réels par rapport aux attentes exprimées directement ou de manière
implicite dans les énoncés prospectifs sont notamment les suivants : la conjoncture économique générale; des changements survenus dans
les coûts des produits et les réseaux d’approvisionnement; les fluctuations des devises; le risque lié à la clientèle et au crédit, y compris la
concentration de revenus auprès d’un nombre restreint de clients; les coûts associés à la responsabilité civile produits; les changements
intervenus à la législation fiscale ou encore l’interprétation ou l’application de ces règles; la capacité continue de mettre au point des
produits et de soutenir les marques de commerce; des changements apportés dans l’environnement réglementaire; un accès continu aux
ressources en capital et les coûts des emprunts relatifs; des changements survenus aux hypothèses servant à l’évaluation du goodwill et
d’autres éléments d’actifs incorporels. Sous réserve des dividendes déclarés par le conseil d’administration, rien ne garantit que la politique
de dividende de Les Industries Dorel Inc. puisse être maintenue. Ces facteurs et d’autres facteurs de risque susceptibles de faire varier
considérablement les résultats réels par rapport aux attentes exprimées directement ou de manière implicite dans les énoncés prospectifs
sont discutés dans le présent rapport et, en particulier, à la section intitulée « Risques et incertitudes du marché ».
La Société met en garde le lecteur sur le fait que les risques énumérés précédemment ne sont pas les seuls susceptibles d’avoir des
répercussions. D’autres risques et incertitudes dont la Société n’a pas connaissance à l’heure actuelle ou qu’elle estime non importants
peuvent aussi avoir une incidence défavorable importante sur ses activités, sa situation financière ou ses résultats opérationnels. Compte
tenu de ces risques et incertitudes, les investisseurs ne devraient pas se fier de manière indue aux énoncés prospectifs pour en prédire les
résultats réels.
Sauf indication contraire, les énoncés prospectifs ne tiennent pas compte de l’incidence éventuelle d’autres éléments non récurrents ou
inhabituels ou d’une aliénation, d’une fusion, d’une acquisition, d’autres regroupements d’entreprises ou d’autres opérations qui pourraient
être annoncés ou sont susceptibles de survenir après la date du présent rapport. L’incidence financière de ces opérations et des éléments non
récurrents et d’autres éléments inhabituels peut s’avérer complexe et dépendre du contexte des faits propres à chacun de ces éléments. Par
conséquent, la Société ne peut décrire l’incidence prévue de façon utile ou de la même manière que lorsqu’elle présente les risques connus
qui touchent son entreprise.
28
Industries Dorel Inc.
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
ÉNONCÉ DE LA RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION
Le rapport annuel de la Société Les Industries Dorel Inc. pour l’exercice clos le 30 décembre 2012 et les états financiers consolidés qu’il
contient ont été préparés par la direction de la Société et approuvés par le conseil d’administration. Le comité d’audit du conseil a la
responsabilité d’examiner en détail les états financiers consolidés et de veiller à ce que soient bien appliqués les systèmes de contrôle
interne, les politiques de gestion et les méthodes de comptabilité adoptés par la Société.
Les états financiers consolidés qui paraissent dans le présent rappor t annuel ont été préparés conformément aux méthodes comptables
qui sont contenues au dit rapport et que nous jugeons appropriées aux activités de la Société. Les auditeurs nommés par les actionnaires,
KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. ont vérifié ces états financiers et leur rapport figure ci-dessous. Tous les renseignements donnés dans le présent
rapport annuel sont en accord avec les états financiers qu’il contient.
Martin Schwartz Président et chef de la direction
Rapport annuel 2012
Jeffrey Schwartz
Vice-président directeur, chef de la direction
des finances et secrétaire
29
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
RAPPORT DES AUDITEURS INDÉPENDANTS
Aux actionnaires de Les Industries Dorel Inc.
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints de Les Industries Dorel Inc. («la Société»), qui comprennent les états
consolidés de la situation financière aux 30 décembre 2012 et 2011 et les comptes consolidés du résultat, les états consolidés du résultat
global, les états consolidés des variations des capitaux propres et les tableaux consolidés des flux de trésorerie pour les exercices clos à ces
dates, ainsi que les notes, qui comprennent un résumé des principales méthodes comptables et d’autres informations explicatives.
Responsabilité de la direction pour les états financiers consolidés
La direction est responsable de la préparation et de la présentation fidèle de ces états financiers consolidés conformément aux Normes
internationales d’information financière, ainsi que du contrôle interne qu’elle considère comme nécessaire pour permettre la préparation
d’états financiers consolidés exempts d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs.
Responsabilité des auditeurs
Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur les états financiers consolidés, sur la base de nos audits. Nous avons effectué
nos audits selon les normes d’audit généralement reconnues du Canada. Ces normes requièrent que nous nous conformions aux règles de
déontologie et que nous planifiions et réalisions l’audit de façon à obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers consolidés ne
comportent pas d’anomalies significatives.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations
fournis dans les états financiers consolidés. Le choix des procédures relève de notre jugement, et notamment de notre évaluation des risques
que les états financiers consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Dans l’évaluation
de ces risques, nous prenons en considération le contrôle interne de la Société portant sur la préparation et la présentation fidèle des états
financiers consolidés afin de concevoir des procédures d’audit appropriées aux circonstances, et non dans le but d’exprimer une opinion sur
l’efficacité du contrôle interne de la Société. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables
retenues et du caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation
d’ensemble des états financiers consolidés.
Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus dans le cadre de nos audits sont suffisants et appropriés pour fonder
notre opinion d’audit.
Opinion
À notre avis, les états financiers consolidés donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière consolidée
de Les Industries Dorel Inc. aux 30 décembre 2012 et 2011, ainsi que de sa performance financière consolidée et de ses flux de trésorerie
consolidés pour les exercices clos à ces dates, conformément aux Normes internationales d’information financière.
Montréal (Canada)
Le 6 mars 2013
*CPA Auditeur, CA, permis de comptabilité publique no A119178
30
KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. est une société canadienne à responsabilité limitée et un cabinet
membre du réseau KPMG de cabinets indépendants affiliés à KPMG International Cooperative
(« KPMG International »), entité suisse. KPMG Canada fournit des services à KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L.
Industries Dorel Inc.
ÉTATS CONSOLIDÉS DE LA SITUATION FINANCIÈRE
AUX 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
Au
30 décembre
2012
$
Au
30 décembre
2011
$
ACTIFS
ACTIFS COURANTS
Trésorerie et équivalents de trésorerie (notes 16 et 26)
38 311
Clients et autres créances (notes 5 et 16)
443 020
Stocks (note 6)
501 652
Autres actifs financiers (notes 7 et 16)
287
Impôts sur le résultat à recouvrer 17 273
Frais payés d’avance
19 813
ACTIFS NON COURANTS
Immobilisations corporelles (note 8)
Immobilisations incorporelles (notes 9 et 10)
Goodwill (note 10)
Autres actifs financiers (notes 7 et 16)
Actifs d’impôts différés (note 24)
Autres actifs (note 11)
29
403
442
9
17
21
764
664
409
867
811
858
1 020 356
925 373
157 127
423 057
578 352
796
22 773
1 625
158 363
411 171
568 849
—
31 096
1 717
1 183 730
1 171 196
2 204 086
2 096 569
Voir les notes ci-jointes.
Rapport annuel 2012
31
ÉTATS CONSOLIDÉS DE LA SITUATION FINANCIÈRE (SUITE)
AUX 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
Au
30 décembre
2012
$
Au
30 décembre
2011
$
PASSIFS
PASSIFS COURANTS
Dette bancaire (notes 12 et 16)
Fournisseurs et autres dettes (notes 13 et 16)
Autres passifs financiers (notes 7 et 16)
Impôts sur le résultat à payer
Dette à long terme (notes 14 et 16)
Provisions (note 15)
11
337
4
2
13
33
403 308
476
451
236
856
520
769
PASSIFS NON COURANTS
Dette à long terme (notes 14 et 16)
317 970
Obligations au titre des prestations de retraite et des
avantages complémentaires de retraite (note 18)
35 724
Passifs d’impôts différés (note 24)
87 922
Provisions (note 15)
1 969
Autres passifs financiers (notes 7 et 16)
43,600
Autres passifs à long terme
5 895
493 080
20
323
13
2
17
37
130
552
065
315
279
096
413 437
298 160
35
79
1
33
5
258
702
876
141
340
453 477
CAPITAUX PROPRES
CAPITAL SOCIAL (note 19)
SURPLUS D’APPORT
CUMUL DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL
RÉSULTATS NON DISTRIBUÉS
180
27
65
1 034
856
192
352
298
1 307 698
1 229 655
2 204 086
2 096 569
174
26
58
969
782
445
842
586
ENGAGEMENTS ET GARANTIES (note 22)
ÉVENTUALITÉS (note 23)
Voir les notes ci-jointes.
AU NOM DU CONSEIL :
, ADMINISTRATEUR
, ADMINISTRATEUR
32
Industries Dorel Inc.
COMPTES CONSOLIDÉS DU RÉSULTAT
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US, sauf les montants par action)
2012
$
2011
$
Ventes
2 475 762
2 352 250
Droits de licence et commissions
14 948
11 979
TOTAL DES PRODUITS
Coût des produits vendus
2 490 710
1 907 063
2 364 229
1 846 470
PROFIT BRUT
583 647
517 759
Frais de vente
Frais généraux et administratifs
Frais de recherche et de développement
220 299
186 785
28 724
185 868
164 207
32 227
PROFIT OPÉRATIONNEL
147 839
135 457
Frais financiers (note 27)
18 017
21 659
BÉNÉFICE AVANT IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT
129 822
113 798
Impôts sur le résultat (note 24)
Impôts exigibles
Impôts différés
5 770
15 439
7 237
1 968
21 209
9 205
108 613
104 593
BÉNÉFICE NET
BÉNÉFICE PAR ACTION (note 25)
De base
3,433,22
Dilué
3,393,21
Voir les notes ci-jointes.
ÉTATS CONSOLIDÉS DU RÉSULTAT GLOBAL
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
BÉNÉFICE NET
2012
$
108 613
2011
$
104 593
AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL (PERTE) :
Éléments qui sont ou peuvent être reclassés plus tard en résultat net :
Écart de conversion cumulé :
Variation nette des profits (pertes) de change latent(e)s
sur la conversion des investissements nets dans des
établissements à l’étranger, déduction faite d’un impôt de zéro
13 628
(15 210)
Variations nettes des couvertures de flux de trésorerie :
Variation nette des profits (pertes) latent(e)s sur dérivés
désignés comme des couvertures de flux de trésorerie
123
Reclassement en résultat net
973
Reclassement dans l’actif non financier correspondant
(10 654)
Impôts différés
2 440
3
1
4
(2
866
027
826
605)
(7 118)
7 114
Éléments qui ne seront pas reclassés en résultat net :
Régimes à prestations définies :
Gains (pertes) actuariel(le)s sur régimes à prestations définies (note 18)
Impôts différés
(2 871)
1 139
(8 158)
3 234
(1 732)
(4 924)
TOTAL DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL (PERTE)
4 778
(13 020)
TOTAL DU RÉSULTAT GLOBAL 113 391
91 573
Voir les notes ci-jointes.
Rapport annuel 2012
33
ÉTATS CONSOLIDÉS DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
Attribuable aux porteurs de capitaux propres de la Société
Capital Surplus social
d’apport
$
$
Solde au
30 décembre 2010
Total du résultat global :
Bénéfice net
Gains (pertes) actuariel(le)s
sur régimes à prestations
définies, nets d’impôt
Autres éléments du résultat
global (perte)
Actions émises en vertu du régime
d’options sur actions (note 19)
Reclassement depuis le surplus
d’apport suite à l’exercice d’options
sur actions (note 19)
Rachat et annulation d’actions
(note 19)
Prime payée au rachat d’actions
(note 19)
Paiements fondés sur des actions
(note 20)
Dividendes sur actions ordinaires
(note 19)
Dividendes sur unités d’actions différées
(note 20)
Solde au
30 décembre 2011
Total du résultat global :
Bénéfice net
Gains (pertes) actuariel(le)s
sur régimes à prestations
définies, nets d’impôt
Autres éléments du résultat
global (perte)
Actions émises en vertu du régime
d’options sur actions (note 19)
Reclassement depuis le surplus
d’apport suite à l’exercice d’options
sur actions (note 19)
Rachat et annulation d’actions
(note 19)
Prime payée au rachat d’actions
(note 19)
Paiements fondés sur des actions
(note 20)
Dividendes sur actions ordinaires
(note 19)
Dividendes sur unités d’actions différées
(note 20)
Solde au
30 décembre 2012
Écart de Couvertures
conversion de flux de cumulé* trésorerie*
$
$
Résultats
non distribués
$
Total des
capitaux
propres
$
178 816
23 776
67 970
(1 032)
902 321
1 171 851
—
—
—
—
104 593
104 593
—
—
—
—
—
(15 210)
—
7 114
(4 924)
—
(4 924)
(8 096)
—
—
(15 210)
7 114
99 669
91 573
429
—
—
—
—429
89
(89)
—
—
—
—
—
—
—
—
(4 552)
—
—
—
—
(12 847)
(12 847)
—
2 686
—
—
—
2 686
—
—
—
—
(19 485)
(19 485)
(4 552)
—72—
—(72)
—
174 782
26 445
52 760
6 082
969 586
1 229 655
—
—
—
—
108 613
108 613
—
—
—
—
(1 732)
(1 732)
—
—
13 628
(7 118)
—
6 510
—
—
13 628
(7 118)
106 881
113 391
8 524
—
—
—
—
8 524
1 770
(1 770)
—
—
—
—
—
—
—
—
(4 220)
—
—
—
—
(13 592)
(13 592)
—
2 389
—
—
—
2 389
—
—
—
—
(28 449)
(28 449)
(4 220)
—128 —
180 856
27 192
66 388
—(128)—
(1 036)
1 034 298
1 307 698
* Cumul des autres éléments du résultat global
Voir les notes ci-jointes.
34
Industries Dorel Inc.
TABLEAUX CONSOLIDÉS DES FLUX DE TRÉSORERIE
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
2012
$
2011
$
FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX :
ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
Bénéfice net
Éléments sans effet sur la trésorerie :
Amortissements (notes 8 et 9)
Amortissement des frais de financement différés (note 27)
Perte de valeur du goodwill (note 10)
Charge de désactualisation sur contrepartie éventuelle et
passifs au titre d’options de vente (note 27)
Modification des hypothèses sur contrepartie éventuelle
et passifs au titre d’options de vente (note 7)
(Profits) pertes latent(e)s attribuables au risque de change sur
contrepartie éventuelle et passifs au titre d’options de vente
Autres frais financiers (note 27)
Impôts sur le résultat (note 24)
Paiements fondés sur des actions (note 20)
Régimes de retraite et d’avantages complémentaires
de retraite à prestations définies (note 18)
Perte sur cession d’immobilisations corporelles
108 613
104 593
53 332
53 865
418532
—
1 372
3 304
(3 473)
1
14
21
2
2 209
(12 217)
466(808)
295
18 919
209
9 205
275
2 467
431
(1 473)
229854
202 099
179 518
(76
(19
16
(16
1
22
(28
7
(18
Variation nette des soldes liés aux activités opérationnelles (note 26)
Impôts sur le résultat, payés
Impôts sur le résultat, recouvrés
Intérêts payés
Intérêts reçus
RENTRÉES NETTES LIÉES AUX ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
ACTIVITÉS DE FINANCEMENT
Dette bancaire
Augmentation de la dette à long terme
Versements sur la dette à long terme
Remboursements sur contrepartie éventuelle et
passifs au titre d’options de vente (note 7)
Coûts de financement
Rachat d’actions (note 19)
Émission d’actions (note 19)
Dividendes sur actions ordinaires (note 19)
720)
271)
541
660)
228
544
181)
136
540)
—
107 217
162 477
(8 670)
32 883
(16 767)
(9 777)
—
(14 855)
(6 972)
(2 431)
(220)(22)
(17 812)
(17 399)
7 941429
(28 449)
(19 485)
SORTIES NETTES LIÉES AUX ACTIVITÉS DE FINANCEMENT
(38 066)
ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT
Acquisitions d’entreprises (notes 4 et 26)
Entrées d’immobilisations corporelles (notes 8 et 26)
Cessions d’immobilisations corporelles (note 8)
Entrées d’immobilisations incorporelles (notes 9 et 26)
(14 819)
(36 319)
(27 020)
(27 975)
166644
(19 491)
(20 825)
SORTIES NETTES LIÉES AUX ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT
(61 164)
Effet des variations des taux de change sur
la trésorerie et les équivalents de trésorerie
(63 540)
(84 475)
560(446)
AUGMENTATION NETTE DE LA TRÉSORERIE ET
DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE
Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de l’exercice
8 547
29 764
14 016
15 748
TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À LA FIN DE L’EXERCICE (note 26)
38 311
29 764
Voir les notes ci-jointes.
Rapport annuel 2012
35
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 1 – NATURE DES ACTIVITÉS
Les Industries Dorel Inc. (la «Société») est une société mondiale de biens de consommation dotée d’un portefeuille de grandes marques de
produits dont elle assure la conception, la fabrication ou la fourniture, la mise en marché et la distribution. Elle commercialise ses produits
par l’entremise des divisions suivantes : Produits de puériculture, Produits récréatifs et Mobilier de maison. Les principaux marchés
des produits de la Société sont ceux des États-Unis, du Canada et de l’Europe. Les principales activités de la Société sont décrites à la
note 28. La Société est constituée et domiciliée au Canada et ses actions sont cotées à la Bourse de Toronto. Le siège social est situé à
Montréal (Québec).
NOTE 2 – DÉCLARATION DE CONFORMITÉ ET BASE D’ÉVALUATION
Les états financiers consolidés ont été établis conformément aux Normes internationales d’information financière («IFRS») adoptées par
l’International Accounting Standards Board («IASB»), le dollar des États-Unis («dollar US») ser vant de monnaie de présentation. Le dollar US
est la monnaie fonctionnelle de la société mère canadienne. Toutes les informations financières sont présentées en dollars US et ont été
arrondies au millier de dollars le plus proche.
Les états financiers consolidés ont été établis au coût historique à l’exception :
• des instruments financiers dérivés qui sont évalués à la juste valeur,
• de la contrepartie éventuelle et des passifs au titre d’options de vente qui sont évalués à la juste valeur,
• des accords de rémunération fondés sur des actions qui sont évalués à la juste valeur,
• d
es actifs acquis et des passifs repris identifiables dans le cadre d’un regroupement d’entreprises, qui sont évalués à la juste
valeur à la date d’acquisition,
• d
es obligations au titre des régimes de retraite et d’avantages complémentaires de retraite à prestations définies qui sont évaluées
comme le total net des actifs du régime évalués à la juste valeur, majoré des coûts des ser vices passés non comptabilisés et
diminué de la valeur actuarielle des obligations au titre des régimes à prestations définies,
• de la provision pour responsabilité civile produits qui est évaluée à sa valeur actualisée.
La publication de ces états financiers consolidés a été autorisée par le conseil d’administration de la Société le 6 mars 2013.
NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES
Les méthodes comptables décrites ci-dessous ont été appliquées de manière uniforme dans la préparation des états financiers consolidés
de tous les exercices présentés et ont été appliquées de manière uniforme par les entités de la Société. Certains montants donnés pour
comparaison dans les états financiers consolidés ont été reclassés.
a)
Consolidation
Les états financiers consolidés comprennent les états financiers de la Société et de ses filiales au 30 décembre 2012. Les filiales sont
intégralement consolidées à compter de la date d’acquisition, soit la date à laquelle la Société acquier t le contrôle, et elles continuent
d’être consolidées jusqu’à la date à laquelle ce contrôle cesse. Les états financiers des filiales sont établis pour la même période
de présentation que ceux de la Société. Les méthodes comptables des filiales ont été modifiées au besoin en fonction des méthodes
de la Société. Tous les soldes et opérations intragroupe impor tants, et tous les produits et charges latents découlant d’opérations
intragroupe, ont été éliminés dans la préparation des états financiers consolidés.
36
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
b)
Utilisation d’estimations
La préparation d’états financiers consolidés en conformité avec les IFRS exige de la direction qu’elle fasse des estimations et qu’elle pose
des hypothèses qui touchent les montants comptabilisés des actifs et des passifs, les montants des produits et des charges connexes,
ainsi que les informations fournies sur les actifs et les passifs éventuels. Des estimations importantes ont été faites et des hypothèses
importantes ont été posées pour la détermination :
• de la valeur comptable du goodwill et des immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée (note 10),
• de la juste valeur de la contrepartie éventuelle et des passifs au titre d’options de vente (note 7),
• des dépréciations pour créances douteuses (notes 5 et 16) et des stocks (note 6),
• d
es provisions, y compris des provisions au titre de la responsabilité civile produits, des provisions pour garanties de produits, des
provisions pour réclamations et règlements éventuels de litiges (note 15),
• des actifs et des obligations relatifs aux régimes de retraite et aux avantages complémentaires de retraite (note 18),
• d
’une charge mondiale d’impôts sur le résultat, y compris les passifs d’impôts différés et la valeur de réalisation des actifs d’impôts
différés (note 24),
• des actifs identifiables acquis, des passifs repris et de la contrepartie cédée des entreprises acquises (note 4).
Les estimations et les hypothèses font l’objet de révisions périodiques et les effets de ces révisions sont pris en compte dans les états
financiers consolidés dans la période où cela est jugé nécessaire et dans toute période future qui sera touchée. Les résultats réels
pourraient différer de ces estimations.
c)
Jugements
La comptabilité peut faire appel au jugement, ce qui comprend la nécessité de faire des estimations et de poser des hypothèses à la
date des états financiers consolidés. Les estimations et les jugements, qui sont continuellement réévalués, se fondent sur l’expérience
passée et sur d’autres facteurs, dont la prévision d’événements futurs, que l’on estime raisonnables dans les circonstances. L’effet de
tout changement est comptabilisé immédiatement. Les jugements les plus déterminants dans l’application des méthodes comptables sont
décrits ci-dessous :
• Goodwill et immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée :
Le goodwill et les immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée sont attribués à une unité génératrice de
trésorerie (UGT), ou à un groupe d’UGT, et soumis à un test de dépréciation en comparant la valeur comptable de l’UGT, y compris
le goodwill et les immobilisations incorporelles attribués, et la valeur recouvrable. La valeur recouvrable est définie comme le
montant le plus élevé de la juste valeur diminué des coûts de la vente, et de la valeur d’utilité. Des estimations importantes sont
requises de la part de la direction pour déterminer à la fois la juste valeur et la valeur d’utilité. Des estimations doivent être faites
de la juste valeur, des coûts de la vente ou des flux de trésorerie futurs actualisés liés aux UGT. Des écarts dans les estimations
pourraient avoir une incidence à savoir si le goodwill ou les immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée
ont effectivement perdu de la valeur, et sur la valeur monétaire de cette perte de valeur.
• Provisions :
Une provision est comptabilisée si la Société a une obligation juridique ou implicite actuelle résultant d’un événement passé,
pour laquelle on estime probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour
éteindre l’obligation, et dont le montant peut être estimé de manière fiable. La direction doit faire appel à son jugement pour
déterminer si les trois conditions ci-dessus ont été respectées pour constater une provision ou s’il existe un passif éventuel à la
date de clôture.
La direction fait une estimation fiable de l’obligation une fois que les critères applicables sont respectés pour comptabiliser le
passif. L’estimation de la direction se fonde sur la probabilité et l’étalement des sorties de ressources, les taux d’actualisation,
l’expérience passée, la nature de la provision, les avis obtenus de conseillers juridiques et autres conseillers, et sur l’existence
d’un droit de créance. Les provisions et les éventualités peuvent différer sensiblement de l’estimation initiale faite par la
direction et avoir une incidence sur les états financiers consolidés futurs.
Rapport annuel 2012
37
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
c)
Jugements (suite)
• Avantages du personnel :
Les régimes à prestations définies obligent la direction à poser des hypothèses actuarielles importantes pour estimer les
obligations au titre des prestations futures et la per formance des actifs du régime. Les hypothèses de la direction couvrent
notamment le taux de rendement à long terme prévu des actifs du régime, la rémunération, l’âge de la retraite des salariés, les
taux de mortalité, les coûts des soins de santé, l’inflation, les taux d’actualisation et d’autres facteurs pertinents. La Société
consulte un actuaire au sujet de ces hypothèses au moins une fois l’an. Considérant la nature à long terme de ces programmes
d’avantages, ces estimations comportent une large part d’incertitude et les résultats réels pourront différer sensiblement des
obligations comptabilisées par la Société.
• Impôts sur le résultat :
La charge d’impôts sur le résultat de la Société est fondée sur des règles et règlements fiscaux qui sont susceptibles
d’interprétation et exigent des estimations et hypothèses que les autorités fiscales pourraient contester. Les estimations par
la direction des actifs et passifs d’impôts de la Société font l’objet de révisions périodiques et sont ajustées lorsque les
circonstances l’exigent, en cas par exemple de modifications des lois fiscales et des lignes de conduite administratives, et de la
résolution d’incertitudes au terme d’audits fiscaux ou de l’expiration de délais prescrits dans les dispositions pertinentes. Les
résultats définitifs d’audits fiscaux et d’autres événements peuvent différer significativement des estimations et des hypothèses
utilisées par la direction pour déterminer la charge d’impôts sur le résultat et évaluer les actifs et passifs d’impôts.
• Réductions pour retours sur vente et autres programmes destinés à la clientèle :
Au moment de la comptabilisation des produits, la Société comptabilise des réductions estimatives de ses produits pour tenir
compte des programmes et des incitatifs offerts aux clients, y compris les conventions de prix spéciales, les promotions, les
rabais publicitaires et autres incitatifs sous la forme de ristournes. Ces estimations se fondent sur les ententes conclues avec
les clients visés, l’expérience passée avec les clients et/ou le produit et d’autres facteurs pertinents.
Les retours sur vente antérieurs, les changements aux politiques de crédit internes et les concentrations de la clientèle sont pris
en considération au moment d’évaluer le caractère approprié des réductions pour retours sur vente. Les montants réels peuvent
être considérablement différents des estimations de la direction.
• Dépréciation pour créances douteuses :
La Société doit évaluer si les créances clients sont recouvrables des clients. À cet égard, elle procède à des réductions de valeur
pour tenir compte des pertes estimatives résultant de défauts de paiement et d’autres ajustements des produits, en tenant
compte de la solvabilité des clients, de la conjoncture économique actuelle et de l’expérience passée. Si les recouvrements
futurs diffèrent des estimations, les résultats futurs seront touchés.
Les autres éléments faisant appel au jugement sont décrits en détail dans les informations correspondantes.
d)
Comptabilisation des produits
Les produits des ventes sont comptabilisés à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir lors de la livraison des marchandises
et du transfert au client des risques et des avantages inhérents à la propriété, lorsque la direction ne continue à être impliquée ni dans la
gestion, telle qu’elle incombe normalement au propriétaire, ni dans le contrôle effectif des biens cédés, que le montant des produits peut
être évalué de façon fiable, que le recouvrement de la contrepartie est probable et que les coûts associés aux marchandises vendues et
leur retour possible peuvent être évalués de façon fiable. La Société comptabilise des réductions estimatives des produits au titre des
programmes et des incitatifs offerts aux clients, y compris les conventions de prix spéciales, les promotions, les rabais publicitaires et
autres incitatifs sous la forme de ristournes. Les réductions estimatives pour tenir compte des incitatifs accordés aux clients et des rabais
et retours sur ventes sont comptabilisées au moment de la livraison de la marchandise. Les ventes sont présentées déduction faite de ces
réductions et sans tenir compte des taxes de vente.
Lorsque la Société agit en qualité de mandataire plutôt que de mandant dans une opération, le produit comptabilisé est le montant de la
commission réalisée par la Société. Les produits des droits de licence et des commissions sont comptabilisés en fonction des conditions
du contrat selon les règles de la comptabilité d’exercice.
38
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
e)
Trésorerie et équivalents de trésorerie
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent tous les instruments très liquides dont les échéances initiales sont de trois
mois ou moins. La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont classés comme un actif financier en prêts et créances et évalués au coût
amorti, en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.
f)
Stocks
Les stocks sont évalués au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation. Le coût est déterminé selon la méthode du premier
entré, premier sorti. Les coûts des stocks comprennent le prix d’achat et les autres coûts directement attribuables à l’acquisition des
matières premières. Les coûts des stocks comprennent également les coûts directement liés à la transformation des matières premières
en produits finis, tels la main-d’œuvre directe, et une répartition des frais généraux de production fixes et variables, y compris la dotation
à l’amortissement relative aux activités de fabrication. L’attribution des frais généraux de production fixes aux coûts des stocks est
fondée sur la capacité normale des installations de production, laquelle correspond à la production moyenne que l’on prévoit atteindre sur
un certain nombre de périodes dans des conditions normales. Le coût peut également comprendre des reclassements, depuis les
autres éléments du résultat global, de profits ou de pertes sur des couvertures de flux de trésorerie admissibles d’achats de stocks en
monnaie étrangère.
La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimatif dans le cours normal des activités de l’entreprise, diminué des coûts estimatifs
d’achèvement et des frais de vente. Les stocks sont ramenés à la valeur nette de réalisation lorsqu’il est établi que le coût des stocks ne
peut être recouvré. Lorsque des circonstances qui justifiaient précédemment de déprécier les stocks pour les ramener en dessous du coût
n’existent plus ou lorsqu’il y a des indications claires d’une augmentation de la valeur nette de réalisation en raison d’un changement de
la situation économique, le montant de la dépréciation fait l’objet d’une reprise, laquelle est limitée au montant de la dépréciation initiale.
g)
Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur,
le cas échéant. Le coût comprend les dépenses directement attribuables à l’acquisition de l’actif, tels que le prix d’achat ou le coût de
fabrication, les coûts d’emprunt capitalisés, ainsi que les autres coûts engagés pour amener l’actif à son emplacement actuel et dans son
état actuel.
Les contrats de location-financement dont la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété sont transférés à la Société
sont compris dans les immobilisations corporelles. Lors de sa comptabilisation initiale, l’actif loué est évalué à un montant correspondant
au plus faible de sa juste valeur et de la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location.
Les immobilisations corporelles sont amorties de la façon suivante :
Méthode
Immeubles et améliorations
Machinerie et outillage
Moules
Mobilier et agencements
Véhicules
Matériel informatique
Améliorations locatives
Linéaire
Solde décroissant
Linéaire
Solde décroissant
Solde décroissant
Solde décroissant
Linéaire
Taux
40 ans
15 %
3 à 5 ans
20 %
30 %
30 %
Sur la durée d’utilité ou la durée du bail,
selon la plus courte des deux
Lorsque des parties importantes d’une immobilisation corporelle ont des durées d’utilité différentes, elles sont comptabilisées comme une
composante séparée de l’actif et amorties sur leur durée d’utilité respective tel que décrit plus haut.
Les éléments des immobilisations corporelles sont amortis depuis la date à laquelle ils sont prêts à être utilisés ou, dans le cas d’actifs
qui ne sont pas en usage, depuis la date à laquelle ils sont prêts pour l’usage auquel ils sont destinés.
La valeur capitalisée des actifs amortissables obtenus en vertu de contrats de location-financement est amortie sur la durée d’utilité prévue,
d’une manière qui est compatible avec les méthodes et les taux d’amortissement ci-dessus. Les actifs non en usage comprennent les
dépenses engagées jusqu’au moment considéré pour des agrandissements d’usines toujours en voie de réalisation, et les immobilisations
corporelles qui ne sont pas encore en usage à la date de clôture.
Rapport annuel 2012
39
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
g)
Immobilisations corporelles (suite)
Les dépenses ultérieures ne sont comptabilisées à l’actif que lorsqu’il est probable que les avantages économiques futurs associés à la
dépense reviendront à la Société. Les frais de réparation et d’entretien courants sont passés en charges au moment où ils sont engagés.
Les valeurs résiduelles des immobilisations corporelles, leur durée d’utilité et leurs méthodes d’amortissement sont revues à la fin de
chaque exercice et ajustées prospectivement, s’il y a lieu.
h)
Coûts d’emprunt
Les coûts d’emprunt directement attribuables à l’acquisition, la construction ou la production d’un actif qualifié qui exige nécessairement
une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé sont comptabilisés à l’actif comme élément du coût des actifs en cause
jusqu’au moment où les actifs sont pratiquement prêts pour l’usage auquel ils sont destinés. Les revenus de placement dégagés du
placement temporaire de sommes spécifiques empruntées jusqu’à ce qu’elles soient dépensées sur des actifs qualifiés sont déduits des
coûts d’emprunt pouvant être comptabilisés à l’actif. Tous les autres coûts d’emprunt sont passés en charges dans la période au cours de
laquelle ils sont engagés. Les coûts d’emprunt comprennent les intérêts et autres coûts que la Société engage dans le cadre d’un emprunt
de fonds.
i)
Immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles acquises séparément sont évaluées au coût lors de leur comptabilisation initiale. Le coût des
immobilisations incorporelles acquises dans le cadre d’un regroupement d’entreprises correspond à leur juste valeur à la date d’acquisition.
Les immobilisations incorporelles générées en interne, à l’exclusion des coûts de développement et de brevet capitalisés, ne sont pas
comptabilisés à l’actif et la dépense est portée dans le compte consolidé du résultat dans l’exercice au cours duquel elle est engagée.
Après leur comptabilisation initiale, les immobilisations incorporelles sont présentées au coût diminué du cumul des amortissements et
du cumul des pertes de valeur.
La durée d’utilité des immobilisations incorporelles est évaluée comme étant déterminée ou indéterminée.
Les immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité déterminée sont amorties sur leur durée de vie économique et soumises à un
test de dépréciation chaque fois qu’il y a indication que l’immobilisation incorporelle peut s’être dépréciée. La valeur résiduelle, la période
d’amortissement et la méthode d’amortissement d’une immobilisation incorporelle ayant une durée d’utilité déterminée sont revues au
moins à la fin de chaque exercice et ajustées prospectivement, s’il y a lieu. On tient compte des variations de la durée d’utilité prévue ou
du profil de consommation prévu des avantages économiques futurs intégrés dans l’immobilisation en modifiant la période ou la méthode
d’amortissement, selon ce qui convient, et ces variations sont traitées comme des changements d’estimations comptables qui sont
comptabilisés de manière prospective.
Les immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée ne sont pas amorties, mais font l’objet d’un test de dépréciation
annuellement ou plus fréquemment si un indice de dépréciation se manifeste, soit au niveau de l’immobilisation elle-même ou de l’UGT. Les
immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée sont celles dont la durée de vie économique n’a pas de limite prévisible
puisqu’elles découlent d’un droit contractuel ou autre droit établi qui peut être renouvelé sans coût important et qu’elles font l’objet d’un
soutien marketing continu. La durée d’utilité indéterminée est revue chaque année afin d’apprécier si elle est toujours justifiable. Dans le
cas contraire, la durée d’utilité passe d’indéterminée à déterminée sur une base prospective.
Les dépenses ultérieures ne sont comptabilisées à l’actif que lorsqu’elles accroissent les avantages économiques futurs intégrés dans
l’actif spécifique auquel la dépense est associée. Toutes les autres dépenses, y compris celles portant sur des immobilisations incorporelles
générées en interne, sont comptabilisées dans le compte consolidé du résultat au moment où elles sont engagées.
Les immobilisations incorporelles comprennent les éléments suivants :
• Marques de commerce
Les marques de commerce acquises dans le cadre d’acquisitions d’entreprises et les marques de commerce déposées sont
considérées avoir une durée d’utilité indéterminée et, par conséquent, ne donnent pas lieu à un amortissement. Elles font l’objet
d’un test de dépréciation annuellement ou plus fréquemment si des événements ou des changements de situation indiquent qu’elles
pourraient avoir subi une dépréciation.
• Relations clients
Les relations clients acquises dans le cadre d’acquisitions d’entreprises sont amorties linéairement sur une période de 9 à 25 ans.
40
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
i)
Immobilisations incorporelles (suite)
• Relation fournisseur
La relation fournisseur acquise dans le cadre d’une acquisition d’entreprise est amortie linéairement sur une période de 10 ans.
•Brevets
Les brevets sont amortis linéairement sur leur durée d’utilité prévue allant de 4 ans à 18 ans.
• Accord de non-concurrence
L’accord de non-concurrence acquis dans le cadre d’une acquisition d’entreprise est amorti linéairement sur une période de quatre
ans, soit la durée pendant laquelle l’accord est en vigueur.
• Licences d’utilisation de logiciels
Les licences d’utilisation de logiciels sont amorties linéairement sur leur durée d’utilité prévue de 10 ans.
• Frais de recherche et de développement
La Société engage des frais pour des activités relatives à la recherche et au développement de nouveaux produits. Les frais de
recherche sont passés en charges au moment où ils sont engagés. Les frais de développement sont également passés en charges
au moment où ils sont engagés à moins qu’ils ne respectent tous les critères suivants:
• la faisabilité technique de l’achèvement de l’immobilisation incorporelle en vue de sa mise en ser vice ou de sa vente,
• l’intention d’achever l’immobilisation incorporelle et la capacité de la mettre en ser vice ou de la vendre,
• la capacité d’utiliser ou de vendre l’immobilisation incorporelle,
• la façon dont l’immobilisation incorporelle générera des avantages économiques futurs,
• la disponibilité de ressources pour achever le développement de l’immobilisation incorporelle et l’utiliser ou la vendre,
• la capacité d’évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à l’immobilisation incorporelle au cours de son développement.
La comptabilisation initiale des coûts à l’actif dépend de la confirmation du jugement de la direction concernant la faisabilité
technique et économique, le plus souvent lorsqu’un projet de développement de produit a atteint une étape spécifique conformément
à un modèle de gestion de projet établi. Pour déterminer les montants à comptabiliser à l’actif, la direction pose des hypothèses
concernant la génération prévue de flux de trésorerie futurs par le projet.
Après la comptabilisation initiale des frais de développement différés comme un actif, on applique le modèle du coût qui exige que
l’actif soit comptabilisé au coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur. Les frais de développement
différés sont amortis linéairement sur une période de deux ans ou sont passés en charges immédiatement si les projets comptabilisés
à l’actif ne sont pas achevés.
j)
Regroupements d’entreprises et goodwill connexe
Les acquisitions d’entreprises sont comptabilisées selon la méthode de l’acquisition à la date d’acquisition. La Société évalue le goodwill
comme étant la juste valeur de la contrepartie transférée y compris le montant comptabilisé de toute participation ne donnant pas le
contrôle dans la société acquise diminué du montant comptabilisé net des actifs acquis et des passifs repris identifiables, tous évalués à
la date d’acquisition. Si la contrepartie est inférieure à la juste valeur de l’actif net de l’entreprise acquise, la différence est immédiatement
portée dans le compte consolidé du résultat à titre de profit résultant d’un achat à prix avantageux. Pour chaque transaction, la Société
choisit d’évaluer les participations ne donnant pas le contrôle soit à leur juste valeur, ou à une valeur correspondant à leur quote-part du
montant comptabilisé des actifs nets identifiables, à la date d’acquisition.
Toute contrepartie éventuelle et tout passif au titre d’options de vente sont comptabilisés à la juste valeur à la date d’acquisition. Les
variations ultérieures de la juste valeur de la contrepartie éventuelle et des passifs au titre d’options de vente classés comme un passif
financier sont comptabilisées dans le compte consolidé du résultat. Les coûts de restructuration, les coûts de transaction et autres coûts
directs d’un regroupement d’entreprises ne sont pas considérés comme faisant partie de la transaction d’acquisition d’entreprise. Ces
coûts sont plutôt passés en charges au moment où ils sont engagés, à moins qu’il ne s’agisse de coûts associés à l’émission de titres
d’emprunt ou de capitaux propres.
Rapport annuel 2012
41
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
j)
Regroupements d’entreprises et goodwill connexe (suite)
Après sa comptabilisation initiale, le goodwill est évalué au coût diminué du cumul des pertes de valeur. Aux fins des tests de dépréciation,
le goodwill acquis dans le cadre d’un regroupement d’entreprises est attribué, à compter de la date d’acquisition, à chacune des UGT ou
groupe d’UGT de la Société susceptibles de bénéficier du regroupement, sans égard au fait que d’autres actifs ou passifs de l’entreprise
acquise aient été attribués à ces unités. Le goodwill n’est pas amorti mais soumis à un test de dépréciation au moins une fois l’an et
lors de l’apparition d’un indice de dépréciation. Le processus de test de dépréciation est décrit dans la section pertinente des présentes
méthodes comptables.
Lorsque le goodwill fait partie d’une UGT et qu’une partie des activités de cette unité est cédée, le goodwill associé aux activités cédées
est inclus dans la valeur comptable des activités pour déterminer le profit ou la perte sur cession des activités. Dans ce cas, le goodwill
cédé est évalué en proportion des justes valeurs relatives des activités cédées et de la partie conser vée de l’UGT.
k)
Dépréciation des actifs non financiers
À chaque de date de clôture, la Société détermine si un indice donne à penser qu’un actif pourrait s’être déprécié. Si un tel indice existe,
ou si un test de dépréciation annuel est requis pour un actif, la Société fait une estimation de la valeur recouvrable de l’actif, ce qui fait
appel au jugement. La valeur recouvrable d’un actif correspond au plus élevé de la juste valeur d’un actif ou d’une UGT diminuée des coûts
de la vente, et de sa valeur d’utilité.
Aux fins des tests de dépréciation, les actifs qui ne peuvent faire l’objet d’un test individuel sont regroupés dans le plus petit groupe d’actifs
qui tire des rentrées de fonds de l’utilisation continue et qui sont largement indépendants des rentrées de fonds des autres actifs ou
groupes d’actifs. Lorsque la valeur comptable d’un actif ou d’une UGT est supérieure à la valeur recouvrable, l’actif est réputé avoir perdu
de la valeur et il est immédiatement ramené à sa valeur recouvrable. Les pertes de valeur sont comptabilisées en résultat net consolidé.
Les pertes de valeur comptabilisées à l’égard des UGT sont portées d’abord en diminution de la valeur comptable de tout goodwill attribué
aux unités, puis en diminution des valeurs comptables des autres actifs de l’unité (ou du groupe d’unités), au prorata.
Dans la détermination de la valeur d’utilité, les flux de trésorerie futurs estimés sont ramenés à leur valeur actuelle en les actualisant
au moyen d’un taux avant impôt qui tient compte des évaluations que le marché fait à ce moment de la valeur temps de l’argent et des
risques propres à l’actif. Les flux de trésorerie sont établis à partir des plans à long terme préparés généralement pour les cinq exercices
suivants et ne tiennent pas compte des activités de restructuration pour lesquelles la Société n’a pas encore pris d’engagement ni des
investissements futurs importants qui amélioreront la per formance de l’actif de l’UGT faisant l’objet du test de dépréciation. La valeur
recouvrable est particulièrement sensible au taux d’actualisation utilisé dans le modèle d’actualisation des flux de trésorerie ainsi qu’aux
rentrées de fonds futures prévues et au taux de croissance utilisé aux fins de l’extrapolation. La Société procède à des analyses de
sensibilité pour apprécier l’incertitude relative à ces estimations.
Pour la détermination de la juste valeur diminuée des coûts de la vente, on utilise un modèle d’évaluation approprié. Ces calculs sont
corroborés par des multiples d’évaluation, des cours officiels pour les sociétés cotées ou d’autres indicateurs de juste valeur disponibles.
La Société procède à des analyses de sensibilité pour apprécier l’incertitude relative à ces estimations.
Pour les actifs excluant le goodwill, la Société détermine à chaque date de clôture s’il existe un indice que des pertes de valeur déjà
comptabilisées pourraient ne plus exister ou avoir diminué. S’il existe un tel indice, la Société estime la valeur recouvrable de l’actif ou de
l’UGT. Toute perte de valeur déjà comptabilisée n’est reprise que s’il y a eu un changement dans les hypothèses utilisées pour déterminer
la valeur recouvrable de l’actif depuis la dernière comptabilisation d’une perte de valeur. La reprise est limitée de façon à ce que la valeur
comptable de l’actif n’excède pas sa valeur recouvrable, ni la valeur comptable que l’on aurait obtenue, nette d’amortissement, si aucune
perte de valeur n’avait été comptabilisée pour l’actif dans des exercices antérieurs. Une perte de valeur relative à un goodwill ne peut pas
être reprise au cours des périodes futures.
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NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
k)
Dépréciation des actifs non financiers (suite)
Les critères suivants sont également appliqués pour l’évaluation de la dépréciation de certains actifs non financiers :
Goodwill
Le goodwill fait l’objet d’un test de dépréciation chaque année (au 31 octobre) et lorsque des circonstances indiquent que la valeur
comptable pourrait avoir diminué. Pour le goodwill, on détermine la perte de valeur en évaluant la valeur recouvrable de chaque
UGT (ou groupe d’UGT) à laquelle le goodwill se rattache. La Société définit ses UGT en se fondant sur la façon dont elle sur veille à
l’interne le goodwill acquis et en obtient des avantages économiques.
Marques de commerce
Les marques de commerce ayant une durée d’utilité indéterminée font l’objet d’un test de dépréciation au niveau de l’UGT chaque
année (au 31 octobre) et lorsque des circonstances indiquent que la valeur comptable pourrait avoir diminué.
Les hypothèses clés utilisées pour déterminer la valeur recouvrable des différentes UGT sont expliquées plus en détail dans la note 10.
l)
Actifs détenus en vue de la vente
Les actifs détenus en vue de la vente sont présentés à leur valeur comptable ou à leur juste valeur diminuée des coûts de la vente, selon
la moins élevée des deux, et ils ne sont pas amortis tant qu’ils sont classés comme détenus en vue de la vente. Les actifs détenus en vue
de la vente, qui sont compris dans les autres actifs à l’état consolidé de la situation financière, sont classés dans cette catégorie si leur
valeur comptable doit être recouvrée dans le cadre d’une vente plutôt que par leur utilisation continue. Cette condition n’est considérée
comme satisfaite que lorsque la vente est très probable et que l’actif ou le groupe d’actifs destiné à être cédé est disponible en vue de la
vente immédiate dans son état actuel, sous réser ve seulement de conditions utiles et habituelles pour les ventes de tels actifs.
m)Frais liés à la facilité de crédit renouvelable
La Société a engagé certains frais relativement à sa facilité de crédit renouvelable. Ces frais différés sont comptabilisés au coût diminué
du cumul des amortissements et sont inclus dans les autres actifs à l’état consolidé de la situation financière. Les montants en cause sont
passés en charges à titre d’intérêts par voie d’amortissement linéaire sur la durée de la dette correspondante.
n)
Devises
Transactions en monnaie étrangère
Les produits et les charges en monnaies étrangères sont convertis dans la monnaie fonctionnelle particulière de la filiale aux cours de
change moyens de la période. Les éléments monétaires libellés dans une monnaie autre que la monnaie fonctionnelle d’une filiale sont
convertis aux cours de change en vigueur à la date de clôture et les profits et les pertes de change sont comptabilisés au compte consolidé
du résultat. Les éléments non monétaires libellés dans une monnaie étrangère autre que la monnaie fonctionnelle sont convertis aux
taux historiques.
Conversion des monnaies étrangères
Les actifs et les passifs des établissements à l’étranger dont la monnaie fonctionnelle n’est pas le dollar US sont convertis en dollars US
aux cours de change en vigueur à la date de clôture. Les produits et les charges sont convertis aux cours de change moyens de la période.
Les écarts résultant des variations des cours de change sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global dans le compte
d’écart de conversion cumulé.
Rapport annuel 2012
43
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
n)
Devises (suite)
Conversion des monnaies étrangères (suite)
Lors de la cession d’un établissement à l’étranger entraînant la perte du contrôle, le montant cumulé des écarts de conversion comptabilisé
dans les autres éléments du résultat global relativement à cet établissement à l’étranger particulier est comptabilisé au compte consolidé
du résultat comme élément du profit ou de la perte sur cession. Lors de la cession partielle d’une filiale ayant un établissement à l’étranger,
la quote-part part du montant cumulé des écarts de conversion comptabilisé dans les autres éléments du résultat global est réattribuée
aux participations ne donnant pas le contrôle dans cet établissement à l’étranger. Lors de toute autre cession partielle d’un établissement
à l’étranger, seule la quote-part du montant cumulé des écarts de conversion comptabilisé dans les autres éléments du résultat global est
reclassée en résultat net.
Les profits ou les pertes de change découlant d’une créance sur un établissement à l’étranger ou d’une dette envers un établissement à
l’étranger (élément monétaire) dont le règlement n’est ni planifié ni ne doit se produire dans un avenir prévisible et qui est en substance
considéré comme faisant partie de l’investissement net dans l’établissement à l’étranger sont comptabilisés dans les autres éléments du
résultat global dans le compte d’écart de conversion cumulé et reclassés des capitaux propres en résultat net au moment de la cession
de l’investissement net.
o)
Instruments financiers
Un instrument financier est un contrat qui donne lieu à un actif financier pour une partie et à un passif financier ou à un instrument de
capitaux propres pour une autre. Les actifs financiers de la Société comprennent la trésorerie et les équivalents de trésorerie, les contrats
de change et les swaps de taux d’intérêt ayant une juste valeur positive, d’autres actifs financiers et les clients et autres créances. Les
passifs financiers de la Société comprennent les contrats de change et les swaps de taux d’intérêt ayant une juste valeur négative, la dette
bancaire, les fournisseurs et autres dettes, la dette à long terme et les autres passifs financiers.
Tous les instruments financiers, y compris les dérivés, sont comptabilisés initialement à leur juste valeur dans l’état consolidé de la
situation financière lorsque la Société devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument. À l’exception de ceux engagés à
l’égard de la facilité de crédit renouvelable, les coûts de transaction qui sont directement attribuables à l’acquisition ou à l’émission
d’instruments financiers qui ne sont pas subséquemment comptabilisés à la juste valeur sont déduits du passif financier et sont amortis
selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée prévue du passif en cause.
Les actifs financiers et les passifs financiers sont portés en diminution les uns des autres et le montant net est présenté dans l’état
consolidé de la situation financière si, et seulement si, la Société a un droit établi exécutoire de compenser les montants comptabilisés et
qu’elle a l’intention soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.
Actifs financiers
Les actifs financiers sont classés dans l’une des catégories suivantes :
• juste valeur par le biais du résultat net,
• placements détenus jusqu’à leur échéance,
• prêts et créances,
• actifs financiers disponibles à la vente, ou
• dérivés désignés comme des instruments de couverture dans le cadre d’une couverture efficace.
Les actifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net comprennent les actifs financiers détenus à des fins de transaction, et ils
sont classés comme tels s’ils sont acquis dans le but d’être vendus ou rachetés à brève échéance, et ceux qui sont désignés comme tels
lors de leur comptabilisation initiale lorsque cette façon de procéder produit une information plus pertinente. On inclut également dans
cette catégorie les instruments financiers dérivés conclus par la Société qui ne sont pas désignés comme des instruments de couverture
dans le cadre d’une relation de couverture efficace.
Les actifs financiers sont évalués initialement et ultérieurement à la juste valeur à l’exception des prêts et créances et des placements
détenus jusqu’à leur échéance, qui sont évalués ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, diminué de
toute perte de valeur.
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(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
o)
Instruments financiers (suite)
Actifs financiers (suite)
La comptabilisation ultérieure des variations de la juste valeur des actifs financiers qui sont réévalués à la juste valeur à chaque date de
clôture dépend de leur classement initial. Les actifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net sont évalués à la juste valeur,
tous les profits et les pertes étant compris dans le résultat net de la période au cours de laquelle ils apparaissent. Les actifs financiers
disponibles à la vente sont évalués à la juste valeur, les profits et les pertes étant compris dans les autres éléments du résultat global
jusqu’à ce que l’actif soit sorti de l’état consolidé de la situation financière ou déprécié.
À chaque date de clôture, la Société détermine si ses actifs financiers se sont dépréciés. Les pertes de valeur sont comptabilisées au
compte consolidé du résultat lorsqu’il existe une indication objective de dépréciation des actifs financiers. Les actifs financiers sont
réputés s’être dépréciés s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements inter venus après
la comptabilisation initiale de l’actif (un «événement générateur de pertes») et que cet événement générateur de pertes a sur les flux de
trésorerie futurs estimés des actifs financiers un impact qui peut être estimé de façon fiable. Est considérée comme une indication objective
de dépréciation toute donnée pouvant indiquer que le débiteur connaît des difficultés financières importantes, un défaut de paiement des
intérêts ou du principal, la probabilité de faillite ou autre restructuration financière et des données obser vables indiquant une diminution
évaluable des flux de trésorerie futurs estimés, par exemple une fluctuation du nombre de retards ou une situation économique corrélée
avec des manquements aux engagements.
Les actifs financiers sont décomptabilisés lorsque les droits contractuels de la Société sur les flux de trésorerie découlant des actifs en
cause sont expirés ou ont été transférés et que la Société n’est plus exposée aux risques inhérents à ces actifs ou n’a plus droit aux
avantages pouvant en résulter.
Passifs financiers
Les passifs financiers sont classés dans l’une des catégories suivantes :
• juste valeur par le biais du résultat net,
• autres passifs financiers, ou
• dérivés désignés comme des instruments de couverture dans le cadre d’une couverture efficace.
Les passifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net comprennent les passifs financiers détenus à des fins de transaction
et les passifs financiers désignés lors de leur comptabilisation initiale à la juste valeur par le biais du résultat net. Les passifs financiers
sont classés comme étant détenus à des fins de transaction s’ils sont acquis dans le but d’être vendus à brève échéance et ceux qui sont
désignés comme tels lors de leur comptabilisation initiale lorsque cette façon de procéder produit une information plus pertinente. On
inclut dans cette catégorie les instruments financiers dérivés conclus par la Société qui ne sont pas désignés comme des instruments de
couverture dans le cadre d’une relation de couverture efficace. Autrement, ils sont considérés comme un autre passif financier.
Les passifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net sont évalués à la juste valeur, tous les profits ou les pertes étant compris
dans le résultat net de la période au cours de laquelle ils apparaissent. Les autres passifs financiers sont évalués initialement à la juste
valeur puis par la suite au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Les passifs financiers sont décomptabilisés lorsque les obligations correspondantes sont réglées, annulées, expirées ou remplacées par
un nouveau passif comportant des modalités substantiellement modifiées.
Classement et évaluation à la juste valeur
La Société a classé sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie, ses autres actifs financiers ainsi que ses clients et autres créances
comme des prêts et créances. La dette bancaire, les fournisseurs et autres dettes, la dette à long terme et les autres passifs financiers
sont classés comme d’autres passifs financiers, qui sont tous évalués au coût amorti. Les instruments financiers dérivés sont classés
soit comme étant détenus à des fins de transaction s’ils ne sont pas désignés comme des instruments de couverture dans le cadre de
relations de couverture, soit en tant que dérivés désignés comme des instruments de couverture dans le cadre d’une couverture efficace.
Rapport annuel 2012
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EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
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NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
o)
Instruments financiers (suite)
Classement et évaluation à la juste valeur (suite)
La Société répartit ses actifs et ses passifs financiers évalués à la juste valeur en trois niveaux différents selon le caractère obser vable
des données utilisées pour l’évaluation.
Niveau 1 :Ce niveau comprend les actifs et les passifs qui sont évalués à la juste valeur en utilisant des prix non ajustés cotés sur
des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques, prix qu’il est possible d’obtenir à la date d’évaluation.
Niveau 2 :Ce niveau comprend les actifs et les passifs qui sont évalués en utilisant des données directement ou indirectement
obser vables autres que des prix cotés compris au niveau 1. Les instruments dérivés de cette catégorie sont évalués à l’aide
de modèles ou d’autres techniques d’évaluation standards à partir de données de marché obser vables.
Niveau 3 :Ce niveau comprend les actifs et les passifs qui sont évalués en utilisant des données qui ne sont pas des données
obser vables ou disponibles ou en utilisant des données obser vables qui n’étayent pas une part importante de la juste
valeur des instruments.
Lorsque la juste valeur d’actifs financiers et de passifs financiers comptabilisés à l’état consolidé de la situation financière ne peut être
dérivée de marchés actifs, elle est déterminée à l’aide de techniques d’évaluation, dont les modèles d’actualisation des flux de trésorerie.
Les intrants de ces modèles sont tirés de marchés observables, lorsque cela est possible, mais lorsque ce n’est pas possible, on doit faire
appel au jugement pour déterminer les justes valeurs. Les jugements tiennent compte de données telles que le risque de liquidité, le risque
de crédit et la volatilité. Des modifications des hypothèses relatives à ces facteurs pourraient avoir une incidence sur la juste valeur présentée
des instruments financiers.
p)
Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture
La Société détient des instruments financiers dérivés dans le but de couvrir son exposition aux risques de change et de taux d’intérêt. Les
instruments financiers dérivés sont comptabilisés comme des actifs ou des passifs et sont évalués à leur juste valeur à moins qu’ils ne
soient exemptés du traitement accordé aux dérivés à titre d’achat ou de vente normal. Certains dérivés incorporés dans d’autres contrats
doivent également être séparés du contrat hôte et évalués à la juste valeur. Toutes les variations de la juste valeur des dérivés sont
comptabilisées en résultat net à moins que les critères précis de la comptabilité de couverture soient respectés.
Les dérivés qui se qualifient comme instruments de couverture doivent être désignés soit comme «couverture de flux de trésorerie», lorsque
le risque de couverture varie en fonction des flux de trésorerie futurs de l’élément couvert, soit comme «couverture de juste valeur», lorsque
le risque couvert varie en fonction de la juste valeur de l’élément couvert.
Pour les instruments financiers dérivés désignés comme des couvertures de flux de trésorerie, la portion efficace des variations de leur
juste valeur est comptabilisée dans les autres éléments du résultat global dans l’état consolidé du résultat global et présentée dans la
réser ve au titre des couvertures de flux de trésorerie dans les capitaux propres. Toute inefficacité à l’intérieur d’une couverture de flux
de trésorerie est comptabilisée en résultat net au moment où elle se produit sous le même poste du compte consolidé du résultat que
l’élément couvert au moment où il est réalisé. Si une relation de couverture de flux de trésorerie devenait inefficace ou si l’on mettait
fin à la relation de couverture, les profits et les pertes latents antérieurs demeureraient dans la réser ve au titre des couvertures de flux
de trésorerie jusqu’à ce que l’élément couvert soit dénoué et les variations futures de la valeur du dérivé seraient comptabilisées en
résultat net de manière prospective. Au moment où l’élément couvert est dénoué, les montants comptabilisés dans la réser ve au titre
des couvertures de flux de trésorerie sont reclassés sous le même poste du compte consolidé du résultat ou dans le compte d’actif non
financier correspondant où l’élément couvert est comptabilisé. Si l’élément couvert cesse d’exister avant que l’instrument de couverture
vienne à expiration, les profits ou les pertes latents dans la réser ve au titre des couvertures de flux de trésorerie sont immédiatement
reclassés en résultat net.
Dans le cas d’une couverture de juste valeur, la valeur comptable du dérivé et de l’élément couvert est ajustée pour tenir compte des
variations de la juste valeur résultant du risque couvert seulement. Le dérivé et l’élément couvert sont tous deux comptabilisés à la juste
valeur dans l’état consolidé de la situation financière et les profits ou les pertes latents sur les deux éléments sont comptabilisés en
résultat net. Les profits ou les pertes résultant de l’évaluation des instruments de couverture dérivés à la juste valeur sont comptabilisés
en résultat net, tandis que les profits ou les pertes sur les éléments couverts attribuables aux risques couverts sont comptabilisés à titre
d’ajustement de la valeur comptable des éléments couverts, en résultat net. Tout instrument dérivé qui ne répond pas aux conditions de
la comptabilité de couverture est évalué à la valeur de marché à chaque date de clôture et les profits ou les pertes sont comptabilisés en
résultat net.
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NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
p)
Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture (suite)
La Société a recours à des instruments financiers dérivés dans le cadre de la gestion de ses risques de change et de taux d’intérêt. Ces
instruments financiers dérivés sont utilisés afin d’atteindre les objectifs de réduction des risques que la Société s’est fixés, en générant à
l’égard de la position sous-jacente des flux de trésorerie compensateurs en termes de montants et d’échéancier des flux de trésorerie ainsi
que des paiements d’intérêts en monnaie étrangère prévus. La Société a recours à des contrats de swap de taux d’intérêt pour fixer une
partie du coût de sa dette et réduire son exposition à la variabilité des taux d’intérêt, en échangeant des paiements à taux variable pour
des paiements à taux fixe. La Société a désigné ses swaps de taux d’intérêt comme des couvertures de flux de trésorerie pour lesquelles
elle utilise la comptabilité de couverture. La Société a également désigné certains contrats de change comme des couvertures de flux de
trésorerie pour lesquelles elle utilise la comptabilité de couverture. La Société n’a pas comme politique d’avoir recours aux instruments
financiers dérivés à des fins de transaction ou de spéculation. Pour atteindre ses objectifs, la Société a recours à des contrats de change,
dont des contrats à terme sur devises, des contrats de change à terme et des options ainsi que des contrats de swap de taux d’intérêt.
Lorsqu’elle utilise des dérivés dans des relations en comptabilité de couverture, la Société constitue une documentation formalisée de
toutes ses relations de couverture admissibles qu’elle désigne ainsi. Pour ce faire, elle associe tous les dérivés à des actifs et des passifs
précis à l’état consolidé de la situation financière ou à des opérations prévues ou probables. La Société évalue également de façon formelle
l’efficacité des relations de couverture au moment de leur mise en place et de façon continue par la suite.
q)
Avantages du personnel
Avantages sociaux à court terme
Les avantages sociaux à court terme comprennent les salaires, les absences rémunérées et les plans d’intéressement et d’attribution de
primes. Les obligations au titre des avantages sociaux à court terme sont évaluées sur une base non actualisée et sont comptabilisées
dans le résultat opérationnel au fur et à mesure que le ser vice correspondant est fourni ou comptabilisées à l’actif si le ser vice fourni
concerne la création d’un actif. Un passif est comptabilisé pour le montant que la Société estime devoir payer en vertu des plans
d’attribution de primes ou d’intéressement à court terme si elle a une obligation juridique ou implicite actuelle de payer ce montant du fait
des ser vices passés fournis par le salarié et que l’obligation peut faire l’objet d’une estimation raisonnable.
Régimes de retraite
La Société offre des régimes à prestations définies et à cotisations définies à certains salariés. Un régime à cotisations définies est un
régime d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu duquel la Société verse des cotisations déterminées à une entité séparée et n’a aucune
obligation juridique ou implicite de verser de plus amples montants. Un régime à prestations définies est un régime d’avantages postérieurs
à l’emploi autre qu’un régime à cotisations définies.
Des prestations sont également ser vies aux salariés dans le cadre de régimes à cotisations définies administrés par les gouvernements.
Les cotisations de la Société à ces régimes sont comptabilisées selon les règles de la comptabilité d’exercice.
La Société offre à son personnel admissible des régimes de retraite contributifs à prestations définies. Ces régimes procurent une retraite
fondée sur le nombre d’années de ser vice et la rémunération admissible. L’obligation nette de la Société au titre des prestations définies
est calculée séparément pour chaque régime. Les obligations découlant des régimes de retraite à prestations définies sont évaluées par un
actuaire compétent à la date de clôture. Les évaluations actuarielles sont établies à partir des meilleures estimations faites par la direction
du taux d’actualisation, du taux de rendement à long terme attendu des actifs du régime, du taux d’augmentation des rémunérations, des
taux de retraite, des taux de cessation d’emploi, des taux de mortalité et du taux de croissance prévu des coûts des soins de santé. Le taux
d’actualisation utilisé pour évaluer l’obligation au titre des prestations définies aux fins de la comptabilité se fonde sur le rendement d’un
portefeuille d’obligations de société libellées dans la monnaie dans laquelle on prévoit que les prestations seront versées et comportant
des durées à l’échéance qui correspondent, en moyenne, aux conditions des obligations du régime à prestations définies.
Les coûts des ser vices passés non comptabilisés et la juste valeur des actifs des régimes sont déduits de l’obligation au titre des
prestations définies pour obtenir l’obligation nette. Les actifs des régimes sont évalués à la juste valeur à la date de clôture. Les coûts
des ser vices passés découlant de modifications des régimes sont comptabilisés en résultat opérationnel dans l’exercice au cours duquel
ils sont engagés dans la mesure où les droits aux prestations correspondantes sont pleinement acquis. Les coûts des ser vices passés
dont les droits ne sont pas acquis sont comptabilisés en résultat opérationnel par amortissement linéaire sur la période d’acquisition des
droits aux prestations correspondantes. Les gains et les pertes actuariels sur les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à prestations
définies résultant d’ajustements liés à l’expérience et de variations des hypothèses actuarielles sont comptabilisés dans les autres
éléments du résultat global dans la période au cours de laquelle ils se produisent puis ils sont reclassés et cumulés dans les résultats
non distribués.
Rapport annuel 2012
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EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
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NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
q)
Avantages du personnel (suite)
Régimes de retraite (suite)
La charge de retraite de l’exercice comprend :
• le coût des prestations de retraite accordées en échange des ser vices rendus par les salariés au cours de l’exercice,
• les intérêts sur la valeur actuarielle des prestations constituées, moins les profits prévus sur l’actif de la caisse de retraite,
• les coûts des ser vices passés dont les droits ne sont pas acquis et les modifications amortis de façon linéaire sur la période
d’acquisition des droits aux prestations correspondantes,
• les coûts des ser vices passés dont les droits sont acquis,
• les profits ou les pertes sur les règlements ou les compressions.
Avantages complémentaires de retraite
La Société offre des avantages complémentaires de retraite qui sont classés comme une entente relative à des prestations à long terme
définies qui comprennent des prestations au titre des soins de santé et d’une assurance vie pour les salariés à la retraite. Lorsque le
montant des avantages complémentaires à long terme ne dépend pas du nombre d’années de ser vice, l’obligation est comptabilisée
lorsque se produit un événement qui donne lieu à une obligation d’effectuer des paiements. Lorsque le montant dépend du nombre
d’années de ser vice, le coût de l’octroi des avantages est comptabilisé sur la durée d’activité des salariés de manière similaire au coût
des prestations de retraite.
Les coûts prévus de ces avantages complémentaires de retraite sont comptabilisés sur la durée de l’emploi en utilisant les mêmes
méthodes comptables que celles utilisées pour les régimes de retraite à prestations définies. Les gains ou pertes actuariels relatifs à
des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies résultant d’ajustements liés à l’expérience et de variations des
hypothèses actuarielles sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global de la période au cours de laquelle ils se produisent
puis sont reclassés et cumulés dans les résultats non distribués.
Les éléments suivants faisant appel au jugement sont importants pour la détermination des actifs ou des passifs relatifs à ces régimes et
des produits ou des charges connexes : le rendement prévu de l’actif du régime, le taux d’actualisation utilisé pour l’évaluation des flux de
paiements futurs, les tendances prévues des coûts de santé et d’autres hypothèses actuarielles. Chaque année, la Société reconsidère
les hypothèses importantes à utiliser pour l’évaluation des actifs et des passifs des régimes de retraite et des régimes complémentaires
de retraite en fonction de l’état du marché et des prévisions de coûts futurs.
Paiements fondés sur des actions
La Société passe en charges toutes les options sur actions consenties, modifiées ou réglées en faveur de ses salariés selon la méthode
de comptabilisation fondée sur la juste valeur. Les options sur actions attribuées à des salariés sont évaluées sur la base de la juste
valeur des options à la date d’attribution et une charge de rémunération est comptabilisée sur la période d’acquisition des droits aux
options, avec augmentation correspondante du surplus d’apport dans les capitaux propres. La juste valeur de ces options est déterminée
à l’aide du modèle d’évaluation des options de Black-Scholes. L’estimation de la juste valeur nécessite de déterminer les données les plus
pertinentes pour le modèle d’évaluation comme la durée prévue des options sur actions, la volatilité, le taux d’intérêt sans risque et le
rendement des actions, et de poser des hypothèses à leur égard. Le cumul des charges comptabilisées à chaque date de clôture jusqu’à
la date d’acquisition des droits reflète la mesure dans laquelle la période d’acquisition des droits est expirée et la meilleure estimation
faite par la Société du nombre d’instruments de capitaux propres qui seront acquis ultimement. Le débit ou le crédit au compte du résultat
d’une période représente la variation de la charge cumulée comptabilisée au début et à la fin de cette période. Lorsque les options sur
actions sont exercées, un crédit est porté au capital social pour la somme de la contrepartie versée et de la partie correspondante déjà
comptabilisée en surplus d’apport.
Pour le régime d’unités d’actions différées consenti aux administrateurs externes, la Société comptabilise une charge avec augmentation
correspondante du surplus d’apport au moment où les unités sont accordées, c’est-à-dire à la date à laquelle la rémunération doit être
versée. Comme la Société a l’option et l’intention de régler les unités d’actions différées en actions à vote subalterne de catégorie «B» lors
du départ d’un administrateur, le compte de surplus d’apport est touché. Le montant correspond aux jetons de présence et aux honoraires
versés aux administrateurs qui assistent à une réunion du conseil d’administration ou de l’un de ses comités.
48
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
q)
Avantages du personnel (suite)
Paiements fondés sur des actions (suite)
Pour le régime d’unités d’actions différées consenti aux cadres supérieurs, la Société comptabilise une augmentation du surplus d’apport
au moment où les unités sont accordées, c’est-à-dire au dernier jour ouvrable de chaque mois de l’exercice de la Société dans le cas d’un
salaire et à la date à laquelle le bonus est payé, ou le serait par ailleurs, au participant dans le cas d’un bonus. Comme la Société a l’option
et l’intention de régler les unités d’actions différées en actions à vote subalterne de catégorie «B» lors du départ d’un cadre supérieur, le
compte de surplus d’apport est touché. Le montant correspond à la partie du salaire ou du bonus qu’il a été décidé de verser sous forme
d’unités d’actions différées.
L’effet dilutif des options sur actions et des unités d’actions différées est pris en considération comme une dilution supplémentaire des
actions dans le calcul du résultat dilué par action.
r)
Impôts sur le résultat
Les impôts sur le résultat de l’exercice comprennent les impôts exigibles et les impôts différés. Les impôts exigibles et les impôts différés
sont comptabilisés en résultat net sauf s’ils concernent un regroupement d’entreprises ou des éléments comptabilisés directement en
capitaux propres ou en autres éléments du résultat global.
Impôts exigibles
Les impôts exigibles correspondent à l’impôt que la Société prévoit devoir payer ou recouvrer sur le bénéfice imposable ou la perte de
l’exercice en utilisant les taux d’imposition en vigueur ou pratiquement en vigueur à la date de clôture et à tout ajustement de l’impôt à payer
ou à recouvrer à l’égard des exercices précédents.
Impôts différés
La Société comptabilise les impôts sur le résultat d’après l’approche bilan de la méthode du report variable. Selon cette méthode, les
impôts différés ont trait aux conséquences fiscales futures prévues des écarts entre la valeur comptable des actifs et passifs aux fins de
l’information financière et leur valeur fiscale correspondante aux taux d’imposition en vigueur ou pratiquement en vigueur qui s’appliqueront
à l’exercice au cours duquel il est prévu que les écarts se résorberont.
Un actif d’impôts différés est comptabilisé lorsqu’il est probable qu’il sera réalisé dans l’avenir. La réalisation ultime des actifs d’impôts
différés dépend de la réalisation de bénéfices imposables futurs et des stratégies de planification fiscale. Les actifs et les passifs d’impôts
différés sont ajustés pour tenir compte des effets des modifications des lois fiscales et des taux d’imposition à compter de la date à
laquelle ils sont en vigueur ou pratiquement en vigueur.
Des impôts différés sont calculés sur les différences temporaires ayant trait aux participations dans des filiales, sauf dans les cas où
le moment de l’inversion de la différence temporaire est contrôlé par la Société et qu’il est probable que la différence temporaire ne
s’inversera pas dans un avenir prévisible.
Les actifs d’impôts différés et les passifs d’impôts différés sont comptabilisés en diminution les uns des autres si l’entité a un droit établi
exécutoire de compenser les actifs d’impôts exigibles et les passifs d’impôts exigibles et que les impôts différés concernent la même
entité imposable et la même administration fiscale. Les actifs d’impôts différés et les passifs d’impôts différés sont comptabilisés à l’état
consolidé de la situation financière dans les catégories d’actifs ou de passifs non courants, sans égard à la date prévue de réalisation ou
de règlement.
s)
Provisions
La Société comptabilise des provisions lorsqu’elle a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé, qu’il
est probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation et que le
montant de l’obligation pourra être évalué avec une fiabilité suffisante. Si l’effet de la valeur temps de l’argent est significatif, les provisions
sont actualisées à un taux avant impôt courant reflétant, le cas échéant, les risques spécifiques au passif.
Rapport annuel 2012
49
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
s)
Provisions (suite)
Responsabilité civile produits
La Société s’assure elle-même afin de limiter son risque associé à la responsabilité civile produits. Le risque estimatif découlant de la
responsabilité civile produits, dont la détermination fait appel au jugement, est actualisé et calculé par un actuaire indépendant à partir
des volumes de ventes historiques, des demandes d’indemnités passées, des hypothèses de la direction et des hypothèses actuarielles. Il
englobe des montants pour des incidents déjà sur venus ainsi que des incidents susceptibles de se produire sur des articles vendus avant
la date de clôture. Les hypothèses suivantes comptent parmi les hypothèses importantes utilisées dans le modèle actuariel : estimations
par la direction des réclamations en cours, cycle de vie des produits, taux d’actualisation, et fréquence et gravité des incidents relatifs aux
produits. La Société revoit périodiquement ses provisions comptabilisées au titre de la responsabilité civile produits et comptabilise tout
ajustement requis dans les frais généraux et administratifs.
Garanties de produits
Une charge pour garanties de produits est comptabilisée dans le coût des produits vendus au moment où le produit de la vente du bien
connexe est comptabilisé. La charge est estimée en fonction de divers facteurs, dont l’historique des réclamations au titre des garanties et
des coûts assumés, la nature et la durée de la garantie, la nature du produit vendu et en usage, la contre-garantie obtenue des fournisseurs
de la Société et les rappels de produits. La Société revoit périodiquement ses charges et provisions comptabilisées au titre des garanties
de produits et comptabilise tout ajustement requis dans le coût des produits vendus.
Restructuration
Une provision pour restructuration est comptabilisée lorsque la Société a approuvé un plan de restructuration détaillé et officiel et que la
restructuration a commencé ou a été annoncée publiquement. Les pertes d’exploitation futures ne sont pas provisionnées.
t)
Contrepartie éventuelle et passifs au titre d’options de vente
La contrepartie éventuelle et les passifs au titre d’options de vente, résultant de regroupements d’entreprises, sont évalués à la juste
valeur à la date d’acquisition dans le cadre du regroupement d’entreprises. Lorsque la contrepartie éventuelle et les passifs au titre
d’options de vente répondent à la définition d’un dérivé et, par conséquent, d’un passif financier, ils sont réévalués par la suite à la juste
valeur à chaque date de clôture, la variation étant alors comptabilisée dans les frais généraux et administratifs. La détermination de la juste
valeur se fonde sur les flux de trésorerie actualisés. Les hypothèses clés prennent en considération la probabilité d’atteindre les cibles de
per formance. L’augmentation du passif attribuable à l’écoulement du temps est comptabilisée dans les frais financiers.
u)
Résultat par action (RPA)
Le RPA de base est calculé sur le résultat net attribuable aux porteurs des titres de capitaux propres de la Société, divisé par la moyenne
quotidienne pondérée du nombre d’actions à votre plural de catégorie« A» et d’actions à vote subalterne de catégorie « B» en circulation au
cours de l’exercice. Le RPA dilué est calculé selon la méthode du rachat d’actions, en tenant compte de l’exercice de tous les éléments
dilutifs des options sur actions et des unités d’actions différées.
v)
Changements comptables futurs
L’IASB et l’IFRIC ont publié un certain nombre de nouvelles normes, interprétations et modifications relatives aux normes actuelles qui sont
obligatoires mais dont l’application n’est pas encore effective pour l’exercice clos le 30 décembre 2012; elles n’ont pas été appliquées dans
la préparation des présents états financiers consolidés. L’IASB et l’IFRIC ont publié les normes et interprétations suivantes qui comportent des
dates d’entrée en vigueur futures qui, de l’avis de la direction, auront des incidences sur les états financiers consolidés.
IAS 19 – Avantages du personnel
En juin 2011, des modifications ont été publiées à l’IAS 19, Avantages du personnel. La norme révisée exige la comptabilisation immédiate
des gains et pertes actuariels dans les autres éléments du résultat global, ce qui élimine ainsi les options précédemment disponibles, et
fournit des directives plus précises concernant l’évaluation des actifs du régime et des obligations au titre des prestations définies, simplifie
la présentation des variations des actifs et des passifs découlant des régimes à prestations définies et exige l’inclusion d’informations
additionnelles à l’égard des régimes à prestations définies. L’application rétrospective de cette norme est prévue pour les exercices
s’ouvrant à compter du 1er janvier 2013, une adoption anticipée étant autorisée.
50
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
v)
Changements comptables futurs (suite)
IAS 19 – Avantages du personnel (suite)
La Société adoptera ces nouvelles normes au cours du premier trimestre de 2013. Comme la Société comptabilise déjà les gains et
pertes actuariels dans les autres éléments du résultat global, le changement ci-dessus n’aura aucune incidence sur les états financiers
consolidés. De plus, par suite de ces modifications, la Société calculera l’élément coût de financement des régimes à prestations définies
en appliquant le taux d’actualisation utilisé pour évaluer les obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi aux obligations nettes
au titre des avantages postérieurs à l’emploi (habituellement, la valeur actualisée des obligations au titre des prestations définies diminuée
de la juste valeur des actifs du régime). Précédemment, la Société déterminait les produits d’intérêts sur les actifs du régime en fonction
du taux de rendement à long terme prévu. De plus, par suite des modifications à l’IAS 19, les coûts des ser vices passés non acquis seront
comptabilisés immédiatement dans le compte consolidé du résultat plutôt que d’être comptabilisés linéairement dans le compte consolidé
du résultat sur la période d’acquisition des droits aux prestations correspondantes.
Le tableau qui suit illustre les incidences prévues de la mise en application de la modification de l’IAS 19, Avantages du personnel :
30 décembre 2012
État consolidé de la situation financière :
Actifs d’impôts différés
Obligation au titre des prestations de retraite et
des avantages complémentaire de retraite
Capitaux propres
Établi antérieurement
$
Retraitements
$
Retraité
$
22 773
(218)
22 555
35 724
1 307 698
(633)
415
35 091
1 308 113
Exercice clos le 30 décembre 2012
Compte consolidé du résultat :
Établi antérieurement
$
Retraitements
$
Retraité
$
Bénéfice avant impôts sur le résultat
Impôts sur le résultat
129 822
21 209
(243)
(139)
129 579
21 070
Bénéfice net
108 613
(104)
108 509
Cette nouvelle méthode comptable n’aura pas d’incidence significative sur l’état consolidé du résultat global.
IFRS 9 – Instruments financiers
Faisant partie de la première étape du projet en trois étapes de remplacer l’IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation,
cette norme conser ve mais simplifie le modèle d’évaluation mixte et définit deux catégories de mesure de base pour les actifs financiers.
La première étape ne porte que sur le classement et l’évaluation des actifs financiers et des passifs financiers, la dépréciation des actifs
financiers et la comptabilité de couverture étant abordées dans les deux autres étapes. Plus précisément, la norme :
• traite du classement et de l’évaluation des actifs financiers;
• établit deux catégories d’évaluation de base pour les actifs financiers : le coût amorti et la juste valeur;
• é
tablit que le classement dépend du modèle d’affaires de l’entité et des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de
l’actif financier;
• élimine les catégories actuelles d’actifs financiers : détenus jusqu’à l’échéance, disponibles à la vente, et prêts et créances.
La plupart des exigences de l’IAS 39 relatives au classement et à l’évaluation des passifs financiers ont été reportées en IFRS 9. Cependant,
certains changements ont également été apportés concernant l’option de juste valeur pour les passifs financiers et la comptabilisation de
certains dérivés liés à des instruments de capitaux propres non cotés.
Rapport annuel 2012
51
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 3 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
v)
Changements comptables futurs (suite)
IFRS 9 – Instruments financiers (suite)
Cette norme s’appliquera aux exercices s’ouvrant à compter du 1er janvier 2015, une adoption anticipée étant autorisée. La Société n’a pas
encore évalué les incidences de l’adoption de cette norme sur ses états financiers consolidés.
NOTE 4 – ACQUISITIONS D’ENTREPRISES
Groupe Silfa
Le 30 novembre 2011, la Société a acquis une participation de 70 % dans un groupe de sociétés, connu principalement sous le nom de
Groupe Silfa, qui détient et exploite la populaire marque Infanti au Chili, en Bolivie, au Pérou et en Argentine. L’investissement comprenait
également une chaîne de 52 magasins de détail Baby Infanti, dont 40 sont situés au Chili et 12, au Pérou.
Dans le cadre des ententes d’acquisition, la Société a conclu des conventions d’achat et de vente avec l’actionnaire minoritaire pour
sa participation de 30 % dans le Groupe Silfa. Les conditions de ces ententes sont décrites dans la note 7. La répartition de la juste
valeur des actifs acquis, des passifs repris et de la contrepartie cédée comprend une estimation du passif au titre de l’option de vente de
26 051 $, qui est comptabilisé à titre de passif financier dans les autres passifs financiers non courants.
L’acquisition a été comptabilisée selon la méthode de l’acquisition, les résultats opérationnels du Groupe Silfa étant inclus dans les états
financiers consolidés ci-joints depuis la date de l’acquisition. Le goodwill n’est pas déductible aux fins de l’impôt. Le montant total du
goodwill est inclus dans la division Produits de puériculture de la Société comme le décrit la note 28.
Le tableau suivant résume la contrepartie cédée, la juste valeur des actifs identifiables acquis et des passifs repris à la date de l’acquisition :
$
Actifs
Clients et autres créances
Stocks
Impôts sur le résultat à recouvrer
Frais payés d’avance
Immobilisations corporelles
Marques de commerce
Relations clients
Goodwill
Actifs d’impôts différés
Autres actifs
13 552
17 254
310
626
3 615
15 548
10 281
21 660
535
8
83 389
Passifs
Dette bancaire
Fournisseurs et autres dettes
Impôts sur le résultat à payer
Tranche à court terme de la dette à long terme
Dette à long terme
Passifs d’impôts différés
198
13 193
42
141
37
5 907
19 518
63 871
Actifs nets acquis
$
Contrepartie :
Trésorerie
Passif au titre d’options de vente (note 7)
37 820
26 051
63 871
52
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 4 – ACQUISITIONS D’ENTREPRISES (suite)
Groupe Silfa (suite)
La juste valeur de même que le montant brut des créances clients se chiffrent à 13 690 $, dont 317 $ étaient considérés comme
irrécouvrables à la date de l’acquisition et 300 $ ont été assumés pour des crédits prévus.
Le montant de 21 660 $ du goodwill comprend une prime de contrôle ainsi que la possibilité pour la Société de pénétrer un marché ayant
un potentiel de croissance future, procure à la Société une autre importante marque dans ces nouveaux territoires et confirme encore
davantage sa position comme leader mondial dans le secteur des produits de puériculture.
Depuis la date de l’acquisition, le Groupe Silfa a contribué pour 9 575 $ aux produits de 2011 et 833 $ au résultat net de 2011 de la
Société. Si ce regroupement d’entreprises avait eu lieu à l’ouverture de l’exercice 2011, la direction estime que les produits consolidés
de 2011 de la Société auraient été d’environ 2 419 657 $ et le bénéfice net consolidé de l’exercice de 2011, d’environ 108 629 $. La
Société est d’avis que ces chiffres «pro forma» représentent une évaluation approximative de la per formance de l’entité regroupée sur une
base annualisée et fournissent un point de référence pour les comparaisons dans les périodes futures. Pour déterminer ces montants, la
direction a supposé que les ajustements à la juste valeur, déterminés à la date de l’acquisition, auraient été les mêmes que si l’acquisition
était sur venue le 31 décembre 2010.
Les coûts liés à l’acquisition de 1 008 $ ont été exclus de la contrepartie cédée et ont été comptabilisés à titre de charge de l’exercice
2011, sous le poste des frais généraux et administratifs du compte consolidé du résultat de 2011.
Dorel Polska
Le 5 janvier 2012, la Société a annoncé avoir acquis les actifs du distributeur et détaillant de produits de puériculture Poltrade, basé à
Katowice (Pologne), pour 2 896 $ (2 300 euros). La Société a créé une nouvelle filiale, Dorel Polska, pour faciliter la pénétration de la
marque et de la catégorie de produits dans ce marché clé de l’Europe de l’Est étant donné qu’elle continue d’élargir sa couverture mondiale
du secteur des produits de puériculture.
L’acquisition a été comptabilisée selon la méthode de l’acquisition, les résultats opérationnels de l’entreprise acquise étant inclus dans
les états financiers consolidés ci-joints depuis la date de l’acquisition. La répartition de la juste valeur des actifs acquis, des passifs repris
et de la contrepartie cédée comprend un montant d’environ 1 700 $ (1 300 euros) attribué aux relations clients.
Best Brands Group SA et Baby Universe SAS
Le 25 septembre 2012, la Société a signé des conventions d’achat en vue de l’acquisition d’une participation de 70 % dans deux entreprises
qui vendent des produits de puériculture aux consommateurs de Colombie et d’Amérique centrale. La Société exploite actuellement Best
Brands Group SA («Best Brands») au Panama et Baby Universe SAS («Baby Universe»), en Colombie. Cette acquisition a pour effet d’accroître
les droits de propriété de la Société sur la marque Infanti, droits qu’elle détient déjà au Chili, en Bolivie, au Pérou et en Argentine.
Dans le cadre de l’acquisition, la Société a conclu avec les actionnaires minoritaires une convention d’achat et de vente en vue de
l’acquisition de la participation de 30 % de ces derniers dans ce Groupe. Les conditions de cette entente sont décrites dans la note 7.
La répartition préliminaire de la juste valeur des actifs acquis, des passifs repris et de la contrepartie cédée comprend une estimation
du passif au titre de l’option de vente de 7 441 $ et elle est comptabilisée comme un passif financier dans les autres passifs financiers
non courants.
L’acquisition a été comptabilisée selon la méthode de l’acquisition, les résultats opérationnels du Groupe sont inclus dans les états
financiers consolidés ci-joints depuis la date de l’acquisition. Le goodwill n’est pas déductible aux fins de l’impôt. Le montant total du
goodwill est inclus dans la division Produits de puériculture de la Société comme le décrit la note 28.
Rapport annuel 2012
53
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 4 – ACQUISITIONS D’ENTREPRISES (suite)
Best Brands Group SA et Baby Universe SAS (suite)
Le tableau suivant résume la contrepartie cédée, la juste valeur préliminaire des actifs identifiables acquis et des passifs repris à la date
de l’acquisition.
Actifs
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Clients et autres créances
Stocks
Impôts sur le résultat à recouvrer
Marques de commerce
Relations clients
Goodwill
$
103
1 002
6 995
7
1 746
6 092
5 514
21 459
Passifs
Dette bancaire
Fournisseurs et autres dettes
Passifs d’impôts différés
522
905
2 169
3 596
Actifs nets acquis
17 863
$
Contrepartie :
Trésorerie
Passif au titre d’options de vente (note 7)
10 422
7 441
17 863
Les justes valeurs des marques de commerce, des relatons clients et du passif au titre d’options de vente ont été déterminées de façon
provisoire en attendant l’achèvement d’une évaluation indépendante.
La juste valeur de même que le montant brut des créances clients se chiffrent à 555 $, dont 32 $ étaient considérés comme irrécouvrables
à la date de l’acquisition et 61 $ ont été assumés pour des crédits prévus.
Le montant préliminaire du goodwill de 5 514 $ comprend une prime de contrôle ainsi que la possibilité pour la Société de pénétrer
un marché ayant un potentiel de croissance future, procure à la Société une utilisation accrue de la marque Infanti dans ces nouveaux
territoires et confirme encore davantage sa position comme leader mondial dans le secteur des produits de puériculture.
Depuis la date de l’acquisition, Best Brands Group SA et Baby Universe SAS ont contribué pour 4 186 $ aux produits de 2012 et 566 $
au résultat net de 2012 de la Société. Si ce regroupement d’entreprises avait eu lieu à l’ouverture de l’exercice 2012, la direction estime
que les produits consolidés de 2012 de la Société auraient été d’environ 2 502 886 $ et le bénéfice net consolidé de l’exercice de 2012,
d’environ 110 072 $. La Société est d’avis que ces chiffres «pro forma» représentent une évaluation approximative de la per formance de
l’entité regroupée sur une base annualisée et fournissent un point de référence initial pour les comparaisons dans les périodes futures.
Pour déterminer ces montants, la direction a supposé que les ajustements à la juste valeur, déterminés de façon provisoire, auraient été
les mêmes que si l’acquisition était sur venue le 31 décembre 2011.
Les coûts liés à l’acquisition de 520 $ ont été exclus de la contrepartie cédée et ont été comptabilisés à titre de charge de l’exercice
courant, sous le poste des frais généraux et administratifs du compte consolidé du résultat.
54
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 5 – CLIENTS ET AUTRES CRÉANCES
Les clients et autres créances comprennent les éléments suivants :
30 décembre
20122011
$$
Clients
498 296
452 534
Réduction pour crédits prévus
(58 978)
(54 186)
Dépréciation pour créances douteuses
(9 788)
(10 347)
429 530
388 001
Autres créances
13 490
15 663
443 020
403 664
L’exposition de la Société aux risques de crédit et de change, et les pertes de valeur liées aux clients et autres créances, sont présentées
dans la note 16.
NOTE 6 –STOCKS
Les stocks comprennent les éléments suivants :
30 décembre
20122011
$$
Matières premières
Produits en cours
Produits finis
94 742
4 537
402 373
88 763
6 147
347 499
501 652
442 409
Stocks présentés à la valeur nette de réalisation
57 922
57 387
Au cours de l’exercice clos le 30 décembre 2012, la Société a comptabilisé dans le coût des produits vendus un montant de 7 990 $
(2011 – 11 124 $) au titre de moins-values des stocks résultant du fait que la valeur nette de réalisation soit inférieure au coût et aucune
moins-value comptabilisée dans les exercices précédents n’a fait l’objet d’une reprise. Le coût des stocks porté en charges et compris
dans le coût des produits vendus pour l’exercice clos le 30 décembre 2012 a été de 1 836 462 $ (2011 – 1 797 363 $).
NOTE 7 – AUTRES ACTIFS FINANCIERS ET PASSIFS FINANCIERS
Les autres actifs financiers comprennent les éléments suivants :
30 décembre
20122011
$$
Couvertures de flux de trésorerie – Contrats de change
Autres actifs financiers
287
9 867
796—
1 083
9 867
Courants
287
9 867
Non courants
Rapport annuel 2012
796
—
55
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 7 – AUTRES ACTIFS FINANCIERS ET PASSIFS FINANCIERS (suite)
Les autres passifs financiers comprennent les éléments suivants :
December 30,
20122011
$$
Couvertures de flux de trésorerie – Contrats de change
Couvertures de flux de trésorerie – Swaps de taux d’intérêt
Autres passifs financiers – Contrepartie éventuelle et passifs au titre d’options de vente
Autres passifs financiers
1
1
42
2
112529
214
1 819
933
41 259
577
2 599
47 836
46 206
Courants
4 236
13 065
Non courants
43 600
33 141
Des informations relatives aux contrats de change et aux swaps de taux d’intérêt sont également fournies à la note 16.
IGC (Australia) Pty Ltd («IGC»)
Dans le cadre de l’acquisition, la Société a conclu avec l’actionnaire minoritaire une convention d’achat et de vente en vue de l’acquisition
de la participation de 45 % de ce dernier dans IGC. Selon l’approche bilan, la convention d’achat et de vente est présentée dans les états
financiers consolidés de la façon suivante :
(i)La convention d’achat et de vente est réputée avoir été pleinement exécutée au moment de l’acquisition et, en conséquence, la Société
a consolidé 100 % d’IGC depuis le début de la convention.
(ii) Lors de la réévaluation de l’éventualité, la valeur du prix de sortie est déterminée et comptabilisée comme un passif financier et
les variations de la juste valeur sont comptabilisées dans le compte consolidé du résultat sous le poste des frais généraux et
administratifs. En 2012, l’option a été exercée et un montant de 6 804 $ a été payé lors du règlement du passif au titre de l’option
de vente. En conséquence, aucun passif financier au 30 décembre 2012 (2011 – 7 819 $) n’est présenté dans les autres passifs
financiers et un produit de 1 430 $ a été comptabilisé dans les frais généraux et administratifs (2011 – un produit de 4 844 $).
Hot Wheels and Circle Bikes
Dans la convention d’acquisition, une contrepartie supplémentaire est conditionnelle à un prix variable convenu fondé principalement sur
les bénéfices futurs de l’entreprise acquise jusqu’à l’exercice clos le 30 décembre 2012. Comme la contrepartie éventuelle est fondée
sur les résultats de 2012, la juste valeur de la contrepartie éventuelle a été calculée en utilisant les résultats courants et elle sera payée
en 2013. La contrepartie éventuelle estimative est comptabilisée comme un passif financier dans les autres passifs financiers courants.
Pour chaque exercice jusqu’à 2012, l’ajustement du passif financier est comptabilisé dans le compte consolidé du résultat sous le poste
des frais généraux et administratifs. Le passif financier se chiffre à 2 151 $ au 30 décembre 2012 (2011 – 3 843 $). Au cours de 2012,
un produit de 1 686 $ a été comptabilisé dans les frais généraux et administratifs (2011 – un produit de 1 086 $). De plus un montant de
168 $ a été payé en 2012 (2011 – 2 431 $) étant donné qu’une portion de la contrepartie éventuelle a été réglée au cours de l’exercice.
Companhia Dorel Brasil Produtos Infantis (Dorel Brésil)
Dans le cadre de la convention entre actionnaires, la Société a conclu avec l’actionnaire minoritaire une convention d’achat et de vente en
vue de l’acquisition de la participation de 30 % de ce dernier dans Dorel Brésil. En vertu des conditions de la convention, si les objectifs
de bénéfices définis ne sont pas atteints à la fin de chaque exercice subséquent jusqu’à ce que l’option soit exercée, la Société a l’option
d’acheter cette participation minoritaire de 30 % (l’«option d’achat») à un prix variable convenu fondé principalement sur les niveaux de
bénéfices des périodes futures (le «prix de sortie»). De la même manière, l’actionnaire minoritaire a l’option de vendre sa participation de
30 % dans Dorel Brésil après l’exercice se clôturant en 2013 (l’«option de vente») pour le même prix de sortie variable. La convention ne
prévoit pas de montant minimal déterminé du passif au titre de l’option de vente. Selon l’approche bilan, la convention d’achat et de vente
est présentée dans les états financiers consolidés de la manière suivante :
(i)La convention d’achat et de vente est réputée avoir été pleinement exécutée au moment de la mise en place de la convention
entre actionnaires, ce qui résulte dans l’acquisition par la Société d’une participation supplémentaire de 30 % dans Dorel Brésil. En
conséquence, la Société a consolidé 100 % de Dorel Brésil au moment de la conclusion de la convention.
56
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 7 – AUTRES ACTIFS FINANCIERS ET PASSIFS FINANCIERS (suite)
Companhia Dorel Brasil Produtos Infantis (Dorel Brésil) (suite)
(ii)Lors de la réévaluation de l’éventualité jusqu’à ce que l’option d’achat et de vente soit exercée, la valeur du prix de sortie est
déterminée et comptabilisée comme un passif financier et les variations de la juste valeur sont comptabilisées dans le compte consolidé
du résultat sous le poste des frais généraux et administratifs. Le passif financier, qui se chiffre à 3 033 $ au 30 décembre 2012 (2011 –
2 876 $), est présenté dans les autres passifs financiers non courants, et un produit de 357 $ a été comptabilisé dans les frais
généraux et administratifs (2011 – un produit de 6 287 $). La juste valeur du passif au titre de l’option de vente a été calculée en
appliquant l’approche résultat et en utilisant le paiement prévu pondéré en fonction des probabilités du prix de sortie et un taux
d’actualisation d’environ 9,5 %.
Groupe Silfa
Dans le cadre de l’acquisition, la Société a conclu avec l’actionnaire minoritaire des conventions d’achat et de vente pour la participation
de 30 % de ce dernier dans le Groupe Silfa. En vertu des conditions de ces conventions, lorsque sur viennent certains événements
déclencheurs, la Société a l’option d’acheter cette participation minoritaire de 30 % (l’«option d’achat») à un prix variable convenu fondé
principalement sur les niveaux de bénéfices des périodes futures (le «prix de sortie»). De la même manière, l’actionnaire minoritaire a
l’option de vendre sa participation de 30 % dans le Groupe Silfa lorsque sur viennent certains événements déclencheurs (l’«option de
vente») pour le même prix de sortie variable. De plus, après le 31 décembre 2017, la Société exercera son option d’achat ou l’actionnaire
minoritaire exercera son option de vente pour le même prix de sortie variable. Les conventions ne prévoient pas un montant minimal
déterminé du passif au titre de l’option de vente. Selon l’approche bilan, la convention d’achat et de vente est présentée dans les états
financiers consolidés de la manière suivante :
(i)Les conventions d’achat et de vente sont réputées avoir été pleinement exécutées au moment de l’acquisition, ce qui résulte dans
l’acquisition par la Société d’une participation supplémentaire de 30 % dans le Groupe Silfa. En conséquence, la Société a consolidé
100 % des entités du Groupe Silfa au moment de l’acquisition.
(ii)En 2011, la Société a comptabilisé de façon préliminaire un passif financier de 26 868 $ correspondant à la valeur actualisée du prix
d’exercice de l’option de vente, avec ajustement correspondant du goodwill. En 2012, on a finalisé la juste valeur des actifs acquis,
des passifs repris et de la contrepartie cédée et on a comptabilisé un passif financier de 26 051 $ (note 4) dont l’ajustement par
rapport à 2011 a été présenté comme un ajustement du goodwill. Lorsque l’éventualité est réévaluée jusqu’à ce que l’option d’achat
et de vente soit exercée, la valeur du prix de sortie est déterminée et comptabilisée comme un passif financier, les variations de la
juste valeur étant comptabilisées dans le compte consolidé du résultat sous le poste des frais généraux et administratifs. Le passif
financier, qui se chiffre à 29 969 $ au 30 décembre 2012, est présenté dans les autres passifs financiers non courants. Au cours de
l’exercice considéré, aucune variation de la juste valeur n’a été comptabilisée dans le compte consolidé du résultat sous le poste des
frais généraux et administratifs. La juste valeur du passif au titre de l’option de vente a été calculée en appliquant l’approche résultat
et en utilisant le paiement prévu pondéré en fonction des probabilités du prix de sortie et un taux d’actualisation de 5,2 %.
Best Brands Group SA et Baby Universe SAS
Dans le cadre de l’acquisition, la Société a conclu avec les actionnaires minoritaires une convention d’achat et de vente en vue de
l’acquisition de la participation de 30 % de ces derniers dans ce Groupe. En vertu des dispositions de la convention, lors de l’occurrence
de certains événements déclencheurs, la Société a l’option d’acheter cette participation minoritaire de 30 % (l’«option d’achat») à un prix
variable convenu fondé principalement sur les niveaux de bénéfices des périodes futures (le «prix de sortie»). De même, les actionnaires
minoritaires ont l’option de vendre leur participation de 30 % dans ce Groupe lors de l’occurrence de certains événements déclencheurs
(l’«option de vente») au même prix de sortie variable. De plus, après le 31 décembre 2017, la Société exercera son option d’achat ou les
actionnaires minoritaires exerceront leur option de vente au même prix de sortie variable. La convention ne prévoit pas de montant minimal
déterminé du passif au titre de l’option de vente. Selon l’approche bilan, la convention d’achat et de vente est présentée dans les états
financiers consolidés de la façon suivante :
(i)La convention d’achat et de vente est réputée avoir été pleinement exécutée au moment de l’acquisition, ce qui résulte dans l’acquisition
par la Société d’une participation supplémentaire de 30 % dans le Groupe. En conséquence, la Société a consolidé 100 % de ce Groupe
au moment de l’acquisition.
(ii)La Société a comptabilisé de façon préliminaire un passif financier de 7 441 $ (note 4) à la valeur actualisée du prix d’exercice de
l’option de vente, avec ajustement correspondant du goodwill. Jusqu’à ce que la juste valeur des actifs acquis et des passifs repris soit
finalisée, l’ajustement de ce passif financier sera présenté comme un ajustement du goodwill. Le passif financier se chiffre à 7 780 $
au 30 décembre 2012. La juste valeur du passif préliminaire au titre de l’option de vente a été calculée selon l’approche résultat en
utilisant le paiement prévu pondéré sur les probabilités du prix de sortie et un taux d’actualisation de 4,3 %.
Rapport annuel 2012
57
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 7 – AUTRES ACTIFS FINANCIERS ET PASSIFS FINANCIERS (suite)
L’exposition de la Société aux risques de crédit, de change et de taux d’intérêt liée aux autres actifs financiers et passifs financiers décrite
dans la note 16.
NOTE 8 – IMMOBILISATIONS CORPORELLES
a)Coût
Actifs
acquis en
vertu de
contrats
Immeubles Mobilier
de
et Machinerie et Matériel
Amélio- Actifs location
amélio-
et
agen-
infor-
rations non en finan
Terrain
rations
outillage
Moules cements matique locatives usage cementVéhicules
Total
$ $ $ $$ $ $
$ $$$
Solde au
30 décembre
2010
Entrées Cessions
Entrées suite à
l’acquisition
d’entreprises
(note 4)
Effet des
variations
des taux
de change
Solde au
30 décembre
2011
Entrées Cessions
Entrées suite à
l’acquisition
d’entreprises
(note 4)
Effet des
variations
des taux
de change
Solde au
30 décembre
2012
58
13 516
—
(32)
71 657
676
(537)
77 670
7 152
(3 263)
104 237
15 985
309
(8 432) (1 417)
—87646 —
(322)
13 162
(543)
71 340
(637)
81 568
2 989
(1 265)
9 142
(1 670)
110 120
8 240
(8 446)
38 600
15 336 13 051
6 454
(2 604)
2 489 (6 092)
(1 201)
—
48
116
(34)
(256)
8 048
42 310
1 506
(334)
5 493
(2 305)
—
—
421
(1)
—
—
—
160
246
315
490
98
168
13 322
72 006
83 607
110 404
9 328
45 666
—10 —
2 135
(96)
5,658
601
—
—
546
41
(206)
18 663 7 000
3 496 4 511
(130)
(3)
6,599
2 709 351 576
323 27 897
(204) (17 690)
37
3 615
188
(3 535)
3 053 361 863
217
—
320 27 193
(182) (12 666)
—10
—
—
—
563
62
136
22 592 11 570
6 952
81
2 319
3 272 378 719
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 8 – IMMOBILISATIONS CORPORELLES (suite)
b) Cumul des amortissements et dépréciations
Actifs
acquis en
vertu de
contrats
Immeubles Mobilier
de
et Machinerie et Matériel
Amélio- Actifs location
amélio-
et
agen-
infor-
rations non en finan
Terrain
rations
outillage
Moules cements matique locatives usage cementVéhicules
Total
$ $ $ $$ $ $
$ $$$
Solde au
30 décembre
2010
Amortissement
de l’exercice
Cessions
Effet des
variations des
taux de change
Solde au
30 décembre
2011
Amortissement
de l’exercice
Cessions
Effet des
variations des
taux de change
Solde au
30 décembre
2012
—
17 424
47 962
80 251
13 214
763
(8 238) (1 326)
—
—
2 141
(245)
5 244
(2 810)
—
(87)
(305)
—
—
—
19 233
2 105
(1)
50 091
83 985
5 611
(1 219)
12 029
(8 450)
— 63
—
21 400
(1 242)
6 066
27 564
4 466
(2 283)
(354)
5 149
830
(251)
104
87 946
5 954
—
4 390
1 835
(1 086)
—
—
791
(9)
(114)
—
(182)
1 665 192 824
384 28 838
(195) (16 192)
210
(1 970)
29 851
8 137
—
4 990
2 064 203 500
5 045
(2 073)
2 468
(126)
—
—
756
—
378 29 222
(151) (12 271)
99 88—
105
114 382226
54 597
7 502
32 922
10 567
—
5 851
64
1 141
2 355 221 592
Au cours des exercices clos les 30 décembre 2012 et 2011, la Société n’a pas comptabilisé de dépréciations et de reprises
de dépréciations.
Amortissement des immobilisations corporelles compris dans les comptes consolidés du résultat :
30 décembre
20122011
$$
Compris dans le coût des produits vendus
Compris dans les frais de vente
Compris dans les frais généraux et administratifs
19 743
20 214
1 116
75
8 363
8 549
29 222
28 838
Rapport annuel 2012
59
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 8 – IMMOBILISATIONS CORPORELLES (suite)
c) Valeur comptable nette
Actifs
acquis en
vertu de
contrats
Immeubles Mobilier
de
et Machinerie et Matériel
Amélio- Actifs location
amélio-
et
agen-
infor-
rations non en finan
Terrain
rations
outillage
Moules cements matique locatives usage cementVéhicules
Total
$ $ $ $$ $ $
$ $$$
Solde au
30 décembre
2011
13 162
52 107
31 477
26 135
2 899
12 459
10 526 7 000
1 609
989 158 363
Solde au
30 décembre
2012
13 322
50 606
29 010
22 458
3 374
12 744
12 025 11 570
1 101
917 157 127
Les actifs non en usage se répartissent selon les catégories suivantes :
30 décembre
20122011
$$
Immeubles et améliorations
36711
Machinerie et outillage
2 243786
Moules
6 368
4 399
Mobilier et agencements
99
—
Matériel informatique
2 426
1 804
Véhicules
67
—
11 570
7 000
La valeur comptable nette des actifs acquis en vertu de contrats de location-financement se répartit selon les catégories suivantes :
30 décembre
20122011
$$
Immeubles et améliorations
237240
Machinerie et outillage
351449
Moules
—901
Matériel informatique
46819
Véhicules
45
—
1 101
1 609
60
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 9 – IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
a)Coût
Frais de
Relation
Accord Licences dévelop
Marques de
Relations four-
de non- d’utilisation
pement
commerce
clients nisseur
Brevets concurrence
de logiciels
différés
$
$
$
$
$
$
$
Solde au
30 décembre 2010
Entrées – générées
en interne
Entrées – acquises Cessions
Entrées suite
à l’acquisition
d’entreprises (note 4)
Effet des variations
des taux de change
Solde au
30 décembre 2011
Entrées – générées
en interne
Entrées – acquises Cessions
Entrées suite
à l’acquisition
d’entreprises (note 4)
Finalisation de la juste
valeur des actifs
acquis du Groupe
Silfa (note 4)
Effet des variations
des taux de change
Solde au
30 décembre 2012
Rapport annuel 2012
276 236
101 310
—
—
—
—
—
—
12 419
(2 610)
25 969
679
1 977
—
1 008
—353
—(159)
—
—
—
10 726
—
—
—
(1 268)
—
(3)
(10)
286 045
110 768
—
—
—
—
—
—
1 746
7 833
3 129
1 500
(445)
1 500
—
(221)
26 950
676
65 583
Total
$
473 254
4
16 115
17 127
3 229
—
3 582
— (734)(893)
5 200
—
(1 921)
79 043
23 145
(6 033)
510 182
—
1 063
—
2 758
—(305)
—
—
—
—
14 684
15 747
1 090
—
3 848
(1) (31)(337)
—
—
—
—
—
9 579
—
—
—
—
—
2 684
2 280
1 796
—
130
31
28
984
5 249
293 200
119 952
1 500
30 596
707
6 317
94 680
546 952
61
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 9 – IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (suite)
b) Cumul des amortissements et dépréciations
Frais de
Relation
Accord Marques de
Relations four-
de non-
commerce
clients
nisseur
Brevets concurrence
$
$
$
$
$
développement
différés
$
Solde au
30 décembre 2010
Amortissement de l’exercice
Cessions
Effet des variations
des taux de change
Solde au
30 décembre 2011
Amortissement de l’exercice
Cessions
Effet des variations
des taux de change
Solde au
30 décembre 2012
—
24 206
—
—
5 111
—
375
—(495)
—
—
28 822
—
—
6 071
—
525
35 188
675
242
174
—
253
17 823 25 027
— (734)(893)
17 263
(6)
(2)
35 800
Total
$
212
(159)
150
1 779
—(305)
—295
—
—
16 065
150
1 516
—(159)
Licences
d’utilisation
de logiciels
$
76 900
(1 361)
(2 023)
51 528
99 011
380
493
171
—
730
15 209 24 110
(1)
(31)(337)
85
23
3
18 822
574
1 225
705
1 111
67 411 123 895
Au cours des exercices clos les 30 décembre 2012 et 2011, il n’y a pas eu de dépréciations des immobilisations incorporelles.
Amortissements des immobilisations incorporelles compris dans les comptes consolidés du résultat :
30 décembre
20122011
$$
Compris dans les frais de vente
Compris dans les frais généraux et administratifs
Compris dans les frais de recherche et de développement
8 174
6 951
727253
15 209
17 823
24 110
25 027
c) Valeur comptable nette
Frais de
Relation
Accord Marques de
Relations four-
de non-
commerce
clients
nisseur
Brevets concurrence
$
$
$
$
$
développement
différés
$
Licences
d’utilisation
de logiciels
$
Total
$
Solde au
30 décembre 2011
286 045
81 946
975
9 687
296
4 707
27 515 411 171
Solde au
30 décembre 2012
293 200
84 764
825
11 774
133
5 092
27 269 423 057
62
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 10 – TEST DE DÉPRÉCIATION DU GOODWILL ET DES ACTIFS INCORPORELS AYANT UNE DURÉE D’UTILITÉ INDÉTERMINÉE
Le goodwill et les actifs incorporels ayant une durée d’utilité indéterminée (marques de commerce) acquis dans le cadre de regroupements
d’entreprises sont attribués aux UGT ou aux groupes d’UGT. Pour les tests de dépréciation, l’UGT représente le plus bas niveau à l’intérieur
de la Société pour lequel le goodwill et les marques de commerce font l’objet d’une sur veillance aux fins de la gestion interne, lequel niveau
n’est pas supérieur aux secteurs opérationnels de la Société.
La valeur comptable globale du goodwill et des actifs incorporels ayant une durée d’utilité indéterminée est attribuée à chaque UGT de la
façon suivante :
Goodwill
Marques de commerce
2012 2011
$
$
Produits de puériculture - Amérique du Nord
Produits de puériculture – Europe (1)
Produits de puériculture – Autres pays (2)
Produits récréatifs – marchés de masse
Produits récréatifs – détaillants de
bicyclettes indépendants (DBI)
Produits récréatifs – vêtements et chaussures
Mobilier de maison 134
197
43
138
Total
337
680
970
738
20122011
$
$
337
475
861
738
—
79 956
22 064
130 800
—
78 658
16 241
130 800
23 218
9 237
31 172
23 029
9 237
31 172
53 280
7 100
—
53 246
7 100
—
578 352
568 849
293 200
286 045
134
194
37
138
(1)
Pour les Produits de puériculture – Europe, l’UGT des marques de commerce se situe au niveau du Sud de l’Europe.
(2)
La valeur comptable du goodwill et des marques de commerce est attribuée aux UGT suivantes : IGC Australie, et Produits de puériculture – Amérique du Sud qui comprend
le Groupe Silfa, Best Brands Group SA et Baby Universe SAS.
L’évolution du goodwill par secteur est présentée dans la note 28.
Annuellement, ou plus fréquemment si un indice de dépréciation se manifeste, il faut procéder à un test de dépréciation du goodwill et des
marques de commerce. La dépréciation est évaluée en déterminant la valeur recouvrable de l’UGT ou du groupe d’UGT auquel le goodwill
est attribué et en la comparant à la valeur comptable de l’UGT. Si l’UGT à laquelle les marques de commerce sont attribuées est la même
que pour le goodwill, on utilise alors le même test pour évaluer la dépréciation du goodwill et celle des marques de commerce. À l’exception
des Produits de puériculture – UGT Europe, l’UGT du goodwill était la même que l’UGT des marques de commerce et la valeur recouvrable
a donc été utilisée pour les deux tests de dépréciation.
Au cours du quatrième trimestre des exercices clos les 30 décembre 2012 et 2011, la Société a procédé à un test de dépréciation annuel
du goodwill et des marques de commerce conformément à la méthode comptable décrite à la note 3. En 2011, une perte de valeur de
1 372 $ a été identifiée pour l’UGT Dorel Brésil et, en conséquence, le montant complet du goodwill comptabilisé à l’égard de cette UGT
a été sorti de l’actif pour l’exercice clos le 30 décembre 2011 et porté dans les frais généraux et administratifs. Cette perte de valeur
était attribuable à une diminution des produits causée par un assouplissement de l’obligation d’utiliser des sièges d’auto au Brésil et une
baisse consécutive de la demande, ce qui s’est traduit par une réduction des prix et une baisse de la rentabilité du portefeuille de produits.
À l’exception de l’UGT Dorel Brésil en 2011, pour chaque UGT, les valeurs recouvrables des UGT étaient supérieures à leur valeur comptable
aux 30 décembre 2011 et 30 décembre 2012.
Les techniques d’évaluation, les hypothèses importantes et les analyses de sensibilité utilisées dans les tests de dépréciation du goodwill
et des marques de commerce sont décrites ci-dessous :
Techniques d’évaluation :
Depuis l’an dernier, la Société n’a apporté aucun changement dans la méthodologie utilisée pour la détermination des valeurs recouvrables
de ses UGT. La valeur recouvrable est définie comme la plus élevée de la valeur d’utilité et de la juste valeur diminuée des coûts de la vente.
Rapport annuel 2012
63
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 10 – T
EST DE DÉPRÉCIATION DU GOODWILL ET DES ACTIFS INCORPORELS AYANT UNE DURÉE D’UTILITÉ INDÉTERMINÉE
(SUITE)
Techniques d’évaluation : (suite)
Valeur d’utilité :
L’approche résultat a été appliquée et cette approche est fondée sur la valeur des flux de trésorerie futurs que l’UGT générera dans l’avenir.
La méthode de l’actualisation des flux de trésorerie a été utilisée et elle consiste à prévoir les flux de trésorerie futurs et à les convertir en
une valeur actuelle équivalente par le recours à l’actualisation. Dans le processus d’actualisation, on utilise un taux de rendement qui tient
compte du risque associé à l’entreprise ou à l’actif et de la valeur temps de l’argent. Cette approche exige que l’on pose des hypothèses
au sujet des taux de croissance des produits, des marges opérationnelles, des taux d’imposition, du taux de croissance terminal et des
taux d’actualisation.
Juste valeur diminuée des coûts de la vente :
L’approche marché a été appliquée et cette approche suppose que les entreprises exerçant leurs activités dans un même secteur partagent
des caractéristiques similaires et qu’il y a corrélation entre les justes valeurs des entreprises et ces caractéristiques. En conséquence,
une comparaison d’une UGT avec des entreprises semblables dont les informations financières sont publiées peut fournir une base
raisonnable pour l’estimation de la juste valeur. Selon l’approche marché, la juste valeur est calculée sur la base de multiples du résultat
avant intérêts, impôts et amortissements (RAIIA), de multiples du résultat avant intérêts et impôts (RAII) et de multiples des ventes de
sociétés de référence comparables aux activités de chaque UGT. Les données relatives aux entreprises de référence ont été extraites
d’informations publiées.
Hypothèses importantes :
Pondération des techniques d’évaluation :
Considérant la volatilité des marchés financiers et le fait qu’il n’existe pas d’entreprises comparables exerçant dans le même secteur que
l’UGT en cause, la Société pondère les valeurs obtenues principalement selon l’approche résultat. Elle utilise ensuite l’approche marché
pour valider le calcul de la valeur d’utilité et s’assurer de son caractère raisonnable et aussi qu’elle est cohérente lorsque comparée aux
valeurs obtenues dans l’approche marché. Le choix et la pondération des techniques d’évaluation de la juste valeur font appel au jugement.
Hypothèses clés utilisées dans les calculs de la valeur d’utilité :
La valeur d’utilité a été déterminée à partir des projections des flux de trésorerie actualisés contenues dans les budgets financiers
approuvés par la direction générale et couvrant habituellement une période de cinq ans.
La valeur recouvrable est des plus sensibles au taux d’actualisation utilisé dans le modèle d’actualisation des flux de trésorerie et au taux
de croissance à long terme utilisé pour les fins de l’extrapolation.
Les hypothèses utilisées se fondaient sur le budget interne et le plan stratégique de la Société. Celle-ci a fait une projection des taux de
croissance des produits, des marges opérationnelles, des dépenses en capital et du fonds de roulement pour une période de cinq ans et
elle a appliqué par la suite un taux de croissance à long terme terminal. Dans l’établissement de ses prévisions, la Société a tenu compte
de l’expérience passée, des tendances économiques comme la croissance du PIB et l’inflation, ainsi que des tendances du secteur et du
marché. Les projections tenaient compte également de l’incidence prévue des nouvelles initiatives produits, de la fidélité de la clientèle et
de la maturité du marché sur lequel l’UGT exerce ses activités.
La Société a pris en compte un taux d’actualisation pour le calcul de la valeur actualisée de ses flux de trésorerie projetés. Le taux
d’actualisation utilisé représentait un coût moyen pondéré du capital (CMPC) pour des entreprises comparables exerçant leurs activités
dans des secteurs similaires à celui de l’UGT, obtenu à partir d’informations publiées. Le CMPC, qui est une estimation du taux de
rendement global exigé d’un investissement par les détenteurs de titres d’emprunt et les détenteurs de titres de capitaux propres, sert
de base à l’élaboration d’un taux d’actualisation approprié. La détermination du CMPC exige une analyse séparée du coût des capitaux
propres et du coût des emprunts, et tient compte d’une prime de risque fondée sur une évaluation des risques liés aux flux de trésorerie
projetés de chaque UGT.
64
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 10 – T
EST DE DÉPRÉCIATION DU GOODWILL ET DES ACTIFS INCORPORELS AYANT UNE DURÉE D’UTILITÉ INDÉTERMINÉE
(SUITE)
Hypothèses importantes : (suite)
Hypothèses clés utilisées dans les calculs de la valeur d’utilité : ( suite)
Hypothèses clés utilisées dans le calcul de la valeur d’utilité, par UGT :
Taux d’actualisation avant impôt
Produits de puériculture - Amérique du Nord
Produits de puériculture – Europe
Produits de puériculture – Sud de l’Europe
Produits de puériculture – Autres pays (1)
Produits récréatifs – marchés de masse
Produits récréatifs – détaillants de
bicyclettes indépendants (DBI)
Produits récréatifs – vêtements
et chaussures
Mobilier de maison
(1)
Taux de croissance terminal
20122011 2012 2011
%
%
%
%
18,5520,81
3,003,00
17,0118,93
3,003,00
19,5321,93
3,003,00
19,95–25,1921,42–26,33
3,00–6,003,00–4,90
15,2017,36
3,003,00
17,3218,36
3,003,00
18,9420,38
21,3823,50
3,003,00
2,002,00
Les hypothèses clés concernent les UGT suivantes : IGC Australie et Produits de puériculture – Amérique du Sud qui comprennent le Groupe Silfa, Best Brands Group SA
et Baby Universe SAS.
Sensibilité aux variations des hypothèses pour les calculs de la valeur d’utilité :
Il a été établi, pour deux hypothèses clés, que, si elles devaient changer, la valeur comptable pourrait excéder la valeur recouvrable. Faire
varier les hypothèses dans le calcul de la valeur d’utilité aurait les effets suivants pour l’exercice clos le 30 décembre 2012, en supposant
que toutes les autres variables demeurent constantes :
Augmentation en points de
base du taux d’actualisation avant impôt qui ferait que la valeur comptable serait égale à la valeur recouvrable
Produits de puériculture - Amérique du Nord
Produits de puériculture – Europe
Produits de puériculture – Sud de l’Europe
Produits de puériculture – Autres pays (1)
Produits récréatifs – marchés de masse
Produits récréatifs – détaillants de
bicyclettes indépendants (DBI)
Produits récréatifs – vêtements et chaussures
Mobilier de maison
(1)
Diminution en points de
base du taux de croissance
à long terme terminal qui
ferait que la valeur
comptable serait égale à la
valeur recouvrable
[BPS][BPS]
155
90
679
420
237
140
0–5450–320
1 910
1 220
418
246
1 592
410
160
610
L’analyse de sensibilité concerne IGC Australie et Produits de puériculture – Amérique du Sud qui comprend le Groupe Silfa, Best Brands Group SA et Baby Universe SAS.
Rapport annuel 2012
65
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 11 – AUTRES ACTIFS
Les autres actifs comprennent les éléments suivants :
30 décembre
20122011
$$
Frais liés à la facilité de crédit renouvelable (1)
917
1 112
Autres
708605
(1)
1 625
1 717
L’amortissement des frais de financement liés à la facilité de crédit renouvelable compris dans la charge d’intérêts sur la dette à long terme est de 336 $ (2011 – 525 $).
NOTE 12 – DETTE BANCAIRE
Les taux d’intérêt sur les emprunts en cours aux 30 décembre 2012 et 2011 étaient en moyenne respectivement de 7,56 % et de 4,74 %.
Au 30 décembre 2012, la Société disposait de lignes de crédit bancaires d’environ 77 746 $ (2011 – 79 401 $), dont 11 476 $ (2011 –
20 130 $) étaient utilisés.
NOTE 13 – FOURNISSEURS ET AUTRES DETTES
30 décembre
20122011
$$
Fournisseurs et frais courus
Salaires à payer
Autres charges à payer
290 353
37 117
9 981
284 542
28 369
10 641
337 451
323 552
L’exposition de la Société aux risques de liquidité et de change liés aux fournisseurs et autres dettes est décrite dans la note 16.
66
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 14 – DETTE À LONG TERME
30 décembre
20122011
$$
Effets garantis de premier rang série «A» (1)
Portant intérêt au taux de 4,24 % par année, remboursables le 6 avril 2015
Effets garantis de premier rang série «B» Portant intérêt au taux de 5,14 % par année, les versements de capital
étant les suivants :
2 annuités de 13 000 $ se terminant en avril 2014
1 annuité de 7 500 $ se terminant en avril 2015
5 annuités de 23 300 $ se terminant en avril 2020
50 000
50 000
150 000
150 000
—
16 500
(1)
Effets garantis de premier rang série «A (1)
Portant intérêt au taux de 6,80 % par année, remboursé en juillet 2012
Crédits bancaires renouvelables
Portant intérêt à des taux annuels divers, pour une moyenne
de 1,85 % (2011 – 3,41 %), basés sur le taux LIBOR, l’EURIBOR
ou les taux bancaires canadiens ou US plus une marge, total
disponible de 260 000 $ (2011 – 300 000 $) échéant en
juillet 2015. La convention de crédit inclut également une
disposition accordéon qui permet à la Société d’avoir accès
à un montant additionnel de 200 000 $ (2011 – 200 000 $)
sur une base renouvelable (2)
131 316
98 250
Obligations en vertu de contrats de location-financement
728
1 325
Moins solde non amorti des frais de financement (3)
(554)(636)
Fraction à court terme
331 490
(13 520)
315 439
(17 279)
317 970
298 160
(1)
Les paiements d’intérêts et de capital sont garantis par certaines filiales.
(2)
À compter du 10 avril 2012, la Société a modifié ses crédits bancaires renouvelables pour en repousser l’échéance du 1er juillet 2014 au 1er juillet 2015 et le total
disponible a été ramené de 300 000 $ à 260 000 $.
(3)
L’amortissement des frais de financement relatifs à la dette à long terme, compris dans la charge d’intérêts sur la dette à long terme, se chiffre à 82 $ (2011 – 7 $).
Remboursements globaux exigés sur la dette à long terme existante dans les exercices suivants :
Exercice se terminant en
2013
2014
2015
2016
2017
Par la suite
Montant
$
13
13
188
23
23
69
520
095
689
236
236
714
331 490
Pour plus d’informations sur l’exposition de la Société aux risques de taux d’intérêt et de liquidité, voir la note 16.
Rapport annuel 2012
67
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 15 - PROVISIONS
Responsabilité civile
produits
$
Solde au
30 décembre 2011
Constituées au cours de l’exercice
Utilisées
Contrepassation de montants
non utilisés
Effet des variations
des taux de change
20 603
Provision
pour
Rémunération
Restruc-
Autres
garanties
des salariés
turation provisions
$
$
$
$
12 541
1 699
145
Total
$
3 984
38 972
3 863
(5 420)
9 418
(9 537)
163
(92)
—
(81)
5 312
(4 935)
18 756
(20 065)
(511)
(1 253)
—
—
(348)
(2 112)
—
85
28
1
73
187
Solde au
30 décembre 2012
18 535
11 254
1 798
65
4 086
35 738
Courant 2012
Non courant 2012
18 535
—
11 254
—
—
1 798
65
—
3 915
171
33 769
1 969
18 535
11 254
1 798
65
Courant 2011
20 603
12 541
—
145
Non courant 2011
—
—
1 699
—
4 086
35 738
3 807
177
37 096
1 876
3 984
38 972
20 603
12 541
1 699
145
Responsabilité civile produits
Le passif comptabilisé représente l’exposition estimative totale de la Société découlant d’incidents actuels et futurs au titre de la
responsabilité civile produits. Considérant la nature des risques, il n’est pas possible d’estimer à quel moment une dette éventuelle
quelconque peut devoir être réglée, ce qui explique que le montant a été présenté comme un passif courant.
Provision pour garanties
Une charge pour garanties est comptabilisée dans le coût des produits vendus au moment où le produit de la vente est comptabilisé. On
s’attend à ce que la plupart de ces coûts soient engagés dans le prochain exercice, ce qui explique que le montant a été présenté comme
un passif courant.
Rémunération des salariés
La rémunération des salariés consiste en des bonus fondés sur l’ancienneté et les dispositions d’intéressement of fer tes par l’une
des filiales de la Société.
Autres provisions
Les autres provisions sont constituées principalement de provisions pour litiges et diverses réclamations pour dommages sur venus au
cours de la période mais pas couverts par des sociétés d’assurance.
Des provisions pour litiges ont été constituées en prévision de procédures fiscales, judiciaires et administratives qui sont intentées dans
le cours normal des activités. Ces provisions concernent de nombreuses causes qui ne sont pas significatives prises individuellement. Une
reprise de ces provisions est reliée à des causes réglées en faveur de la Société. L’échéancier des sorties de fonds au titre des provisions
pour litiges est incertain car il dépend des résultats des procédures. Ces provisions ne sont donc pas actualisées étant donné que leur
valeur actualisée ne représenterait pas une information significative. La direction ne croit pas qu’il soit possible de poser des hypothèses
quant à l’évolution des causes au-delà de la date de clôture.
68
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 16 – INSTRUMENTS FINANCIERS
Instruments financiers – valeurs comptables et justes valeurs
La juste valeur des actifs et des passifs financiers, ainsi que les valeurs comptables comprises dans les états consolidés de la situation
financière, se présentent comme suit :
30 décembre 2012
Valeur comptable
$
Juste valeur
$
30 décembre 2011
Valeur comptable
$
Juste
valeur
$
Actifs financiers
Prêts et créances :
Trésorerie et équivalents de trésorerie
38 311
38 311
29 764
29 764
Clients
429 530
429 530
388 001
388 001
Autres créances
13 490
13 490
15 663
15 663
Autres actifs financiers
796796
——
Dérivés désignés comme des couvertures
de flux de trésorerie :
Contrats de change
287287
9 867
9 867
Passifs financiers
Autres passifs financiers :
Dette bancaire
11 476
11 476
20 130
20 130
Fournisseurs et autres dettes
337 451
337 451
323 552
323 552
Dette à long terme – portant intérêt
à des taux variables :
Crédits bancaires renouvelables
131 316
131 316
98 250
98 250
Dette à long terme – portant intérêt
à des taux fixes
200 174
217 675
217 189
228 332
Autres passifs financiers
45 510
45 510
43 858
43 858
Dérivés désignés comme des couvertures
de flux de trésorerie :
Contrats de change
1 112
1 112
529529
Swaps de taux d’intérêt
1 214
1 214
1 819
1 819
La Société a établi que les justes valeurs de ses actifs et ses passifs financiers courants se comparent à leurs valeurs comptables
respectives aux dates de clôture en raison du caractère à court terme de ces instruments financiers. Dans le cas des dettes à long terme
portant intérêt à des taux variables, la juste valeur est réputée être à peu près identique à la valeur comptable. Pour les dettes à long
terme portant intérêt à des taux fixes, la juste valeur est estimée par l’actualisation des flux de trésorerie futurs prévus au moyen de taux
d’actualisation qui correspondent aux taux d’emprunt dont la Société peut actuellement se prévaloir pour des emprunts comportant des
conditions et des échéances semblables. Aux 30 décembre 2012 et 2011, la juste valeur des autres passifs financiers se compare à leur
valeur comptable puisque la plus grande partie de ce montant est comptabilisée sur la base des sorties de fonds futures actualisées (voir
la note 7 pour plus de détails). La juste valeur des contrats de change et des swaps de taux d’intérêt a été évaluée à partir de données de
niveau 2 dans la hiérarchie des justes valeurs. La contrepartie éventuelle et les passifs au titre d’options de vente ont été évalués à partir
de données de niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs.
La juste valeur des contrats de change est évaluée au moyen d’une technique d’évaluation généralement reconnue qui est la valeur
actualisée de l’écart entre la valeur du contrat à l’échéance fondée sur le taux de change établi dans le contrat et la valeur du contrat à
l’échéance fondée sur le taux de change que la contrepartie utiliserait si elle devait renégocier le même contrat en date du jour considéré
dans les mêmes conditions. Le risque de la Société ou le risque de crédit de la contrepartie est également pris en considération dans la
détermination de la juste valeur.
La juste valeur des swaps de taux d’intérêt est évaluée au moyen d’une technique d’évaluation généralement reconnue qui est la valeur
actualisée de l’écart entre la valeur du swap fondée sur des taux d’intérêt variables (estimés à partir de la courbe de rendement pour les
taux d’intérêt prévus) et la valeur du swap basée sur le taux d’intérêt fixe du swap. Le risque de crédit de la contrepartie est également pris
en considération dans la détermination de la juste valeur.
Rapport annuel 2012
69
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 16 – INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)
Profits (pertes) de change
30 décembre
20122011
$$
Profits (pertes) sur actifs et passifs financiers, compte
non tenu des contrats de change
Profits (pertes) sur contrats de change, comprenant les
montants réalisés à l’échéance des contrats et les
variations de la juste valeur des positions ouvertes pour
les contrats de change à l’égard desquels la Société
n’applique pas la comptabilité de couverture
(8 153)
1 887
(235)(722)
Profits (pertes) de change sur instruments financiers
Autres profits (pertes) de change
(8 388)
1 165
3(162)
Profits (pertes) de change
(8 385)
1 003
Profits (pertes) de change compris dans les comptes consolidés du résultat :
30 décembre
20122011
$$
Compris dans le coût des produits vendus
Compris dans les frais généraux et administratifs
(5 745)305
(2 640)698
(8 385)
1 003
Gestion des risques résultant des instruments financiers
Dans le cours normal de ses activités, la Société est soumise à divers risques, dont le risque de change, le risque de taux d’intérêt, le
risque de crédit et le risque de liquidité. La Société gère ces risques de façon constante. Afin de limiter les effets des variations des taux
de change sur ses produits, ses charges et ses flux de trésorerie, la Société peut avoir recours à divers instruments financiers dérivés.
Il appartient à la direction de la Société de déterminer le niveau de risque acceptable et la direction n’utilise des instruments financiers
dérivés que pour gérer les risques, les engagements ou les obligations existants ou prévus, à la lumière de son expérience passée.
L’analyse qui suit fait une appréciation des risques :
Risque de change
La principale source de risque de taux de change de la Société réside dans les ventes et les achats de biens libellés dans une monnaie
autre que la monnaie fonctionnelle de chacune des entités de la Société. Dans le cas des opérations de la Société libellées dans une
monnaie autre que la monnaie fonctionnelle de chacune des entités de la Société, les fluctuations des taux de change en cause en
regard de la monnaie fonctionnelle de chacune des entités de la Société créera de la volatilité dans les flux de trésorerie de la Société
et les montants présentés dans son compte consolidé du résultat. Les passifs financiers de la Société consistent principalement en des
effets émis en dollars US, pour lesquels aucune couverture de change n’est requise. Les lignes de crédit à court terme et les découverts
couramment utilisés par les entités de la Société sont libellés dans la monnaie de l’entité emprunteuse et, par conséquent, ne comportent
aucun risque de change. Les prêts/emprunts intragroupe sont convenablement couverts sur le plan économique, chaque fois qu’ils
présentent une exposition nette au risque de change. Une variabilité additionnelle des résultats résulte de la conversion des actifs et
des passifs monétaires libellés dans une monnaie autre que la monnaie fonctionnelle de chacune des entités de la Société aux taux de
change en vigueur à chaque date de clôture, conversion dont l’incidence est présentée à titre de profit ou de perte de change au compte
consolidé du résultat. Pour atténuer les risques de change, la Société a recours à l’occasion à divers instruments financiers dérivés, dont
des options, des contrats à terme sur devises et des contrats de change à terme, pour se protéger contre les fluctuations défavorables
des taux de change.
Les instruments financiers dérivés sont utilisés comme moyen de satisfaire les objectifs de la Société en matière de réduction des risques
par la génération de flux de trésorerie compensatoires sur la position sous-jacente en termes de montants et de calendrier des opérations
prévues. La durée des dérivés de change varie entre un et douze mois. La Société ne détient ni n’utilise d’instruments financiers dérivés à
des fins de transaction ou de spéculation.
70
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 16 – INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)
Risque de change (suite)
Les tableaux qui suivent donnent une indication des risques de change importants de la Société aux 30 décembre 2012 et 2011, soit les
soldes de fin de période des actifs et des passifs financiers libellés dans une monnaie autre que la monnaie fonctionnelle de chacune des
entités de la Société, et les montants des produits et des charges opérationnels des exercices clos les 30 décembre 2012 et 2011 qui
sont libellés dans une monnaie autre que la monnaie fonctionnelle de chacune des entités de la Société. Ces tableaux ne tiennent pas
compte de l’incidence des contrats de change.
30 décembre 2012
USD
CAD
EUR
JPY
CHF
AUD
$$$$$
$
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Clients et autres créances
Fournisseurs et autres dettes
Prêts intragroupe
1 725
2 488
(45 210)
(12 485)
470
26 788
(12 995)
(11)
158
1 256
(11 395)
(1 340)
11
827
(925)
—
Exposition de l’état de la
situation financière compte
non tenu des dérivés financiers
(53 482)
14 252
(11 321)
(87)
585
2 644
(437)
—
—
—
(15)
4 376
2 792
4 361
30 décembre 2011
USD
CAD
EUR
JPY
CHF
AUD
$$$$$
$
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Clients et autres créances
Fournisseurs et autres dettes
Prêts intragroupe
1
2
(37
(13
098
686
596)
992)
Exposition de l’état de la
situation financière compte
non tenu des dérivés financiers
(47 804)
1 238
24 622
(11 261)
—
242
1 573
(668)
(4 104)
(703)
774
(4 857)
—
(50)
2 276
(1 140)
—
—
—
(75)
9 807
14 599
(2 957)
(4 786)
1 086
9 732
30 décembre 2012
Produits
Charges
Exposition nette
USD
CAD
EUR
JPY
CHF
AUD
$$$$$
$
13 013
294 093
(281 080)
132 459
115 732
16 727
9 086
39 068
1 356
15 275
8 434
3 392
214
720
(29 982)
(13 919)
5 042
(506)
30 décembre 2011
Produits
Charges
Exposition nette
Rapport annuel 2012
USD
CAD
EUR
JPY
CHF
AUD
$$$$$
$
14 921
257 954
120 504
124 057
11 260
25 623
1 999
10 436
7 858
3 089
97
219
(243 033)
(3 553)
(14 363)
(8 437)
4 769
(122)
71
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 16 – INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)
Risque de change (suite)
Le tableau qui suit résume les instruments financiers dérivés que la Société détient au titre de ses engagements d’acheter et de vendre
des devises en vertu de contrats à terme sur devises et de contrats de change à terme :
30 décembre
30 décembre
20122011
Contrats de change à terme
Taux Montant
Juste Taux Montant
Juste
Devises (vendues/ achetées)
moyen(1)nominal(2)valeur moyen(1)nominal(2)valeur
$
$$
$
Contrats à terme sur devises
USD/CAD
Contrats de change à terme
EUR/USD
GBP/USD
AUD/USD
CLP/USD
0,9574
2 000
0,7631
0,7999
0,9650
482,3375
115 050
6 593
11 582
4 000
93
0,9879
23 000
(173)
(1 019)
0,6951
102 500
9 867
96
0,8535
20 236
(356)
(3) —
——
8 —
——
Total
(825)
(1)
Les taux correspondent au nombre d’unités de la devise vendue pour une unité de la devise achetée.
(2)
On a utilisé les taux de change aux 30 décembre 2012 et 2011 pour convertir les montants en devises.
9 338
Principaux taux de change utilisés pour la préparation des états financiers consolidés :
Taux moyen
depuis le début de l’exercice 2012
CAD à USD
EUR à USD
GBP à USD
AUD à USD
CLP à USD
1,00061,0051
1,28531,3186
1,58501,6260
1,03561,0392
0,0021
0,0021
Taux moyen
depuis le début de l’exercice 2011
CAD à USD
EUR à USD
GBP à USD
AUD à USD
72
Taux à la date
de clôture du
30 décembre 2012
1,0108
1,3904
1,6031
1,0314
Taux à la date
de clôture du
30 décembre 2011
0,9833
1,2972
1,5535
1,0250
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 16 – INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)
Risque de change (suite)
Compte tenu des risques de change décrits ci-dessus et des contrats de change de la Société en vigueur en 2012 et 2011, faire varier
les taux de change ci-dessus pour refléter un affaiblissement de 5 % des monnaies autres que la monnaie fonctionnelle de chacune des
entités de la Société aurait eu les effets suivants dans les exercices clos les 30 décembre 2012 et 2011, en supposant que toutes les
autres variables soient demeurées constantes :
30 décembre 2012
Source de la variabilité résultant des variations des taux de change
USD
CAD
EUR
JPY CHFAUD
$
$
$
$ $$
Instruments financiers, y compris les
contrats de change pour lesquels
la Société n’utilise pas la comptabilité
de couverture
Produits et charges
2 508
14 338
759
999
448
2 361
(5)
28
(143)
(332)
230
61
Augmentation (diminution) du
résultat avant impôts
16 846
1 758
2 809
23
(475)
291
Augmentation (diminution) des
autres éléments du résultat global
(4 311)
(74)
(250)
—
—
—
30 décembre 2011
Source de la variabilité résultant des variations des taux de change
USD
CAD
EUR
JPY CHFAUD
$
$
$
$ $$
Instruments financiers, y compris les
contrats de change pour lesquels
la Société n’utilise pas la comptabilité
de couverture
Produits et charges
2 138
11 499
773
(136)
235
2 467
(187)
114
(65)
(281)
509
(6)
Augmentation (diminution) du
résultat avant impôts
13 637
637
2 702
(73)
(346)
503
Augmentation (diminution) des
autres éléments du résultat global
(3 678)
(823)
(742)
—
—
—
Un renforcement présumé de 5 % des monnaies autres que la monnaie fonctionnelle de chacune des entités de la Société au cours des
exercices clos les 30 décembre 2012 et 2011 aurait eu des effets égaux mais contraires sur les montants en devises ci-dessus, en
supposant que toutes les autres variables soient demeurées constantes.
Risque de taux d’intérêt
La Société est exposée aux fluctuations des taux d’intérêt pour ce qui est principalement des crédits bancaires à long terme renouvelables,
sur lesquels les montants prélevés sont soumis aux taux bancaires LIBOR, EURIBOR, canadiens ou US en vigueur au moment de l’emprunt,
plus une marge. La Société, qui gère son risque de taux d’intérêt, conclut des contrats de swap consistant dans l’échange de taux variables
pour des taux fixes pour une période de temps prolongée. Toutes les autres dettes à long terme portent des taux d’intérêt fixes et, par
conséquent, ne sont pas exposées au risque de taux d’intérêt lié aux flux de trésorerie.
La Société a recours à des contrats de swap de taux d’intérêt pour fixer une partie des coûts de sa dette et réduire son exposition à la
variabilité des taux d’intérêt en échangeant des paiements à taux variable pour des paiements à taux fixe. La Société a désigné les swaps
de taux d’intérêt comme des couvertures de flux de trésorerie à l’égard desquelles elle applique la comptabilité de couverture.
Rapport annuel 2012
73
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 16 – INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)
Risque de taux d’intérêt (suite)
Analyse d’échéance des contrats de swap de taux d’intérêt utilisés pour gérer le risque de taux d’intérêt associé à la dette à long terme :
Juste valeur
30 décembre
Montant
Taux fixe nominal
Échéance
2012
2011
%
$
$
$
Contrats de swap de taux d’intérêt
2,21
50 000
23 mars
2014
(1 214)
(1 819)
Juste valeur des dérivés désignés comme des couvertures de flux de trésorerie :
20122011
$$
Dérivés désignés comme des couvertures de flux de trésorerie :
Swaps de taux d’intérêt compris dans les autres passifs financiers courants
(973)(875)
Swaps de taux d’intérêt compris dans les autres passifs financiers non courants
(241)(944)
(1 214)
(1 819)
Compte tenu des crédits bancaires à long terme renouvelables portant intérêt et des swaps de taux d’intérêt en cours aux 30 décembre 2012
et 2011, si les taux d’intérêt avaient varié de 50 points de base, en supposant que toutes les autres variables soient demeurées constantes,
l’incidence aurait été la suivante :
20122011
Augmentation (diminution) du résultat
avant impôts attribuable aux crédits
bancaires renouvelables
Augmentation (diminution) des autres
éléments du résultat global attribuable
aux swaps de taux d’intérêt
Augmentation de 0,5 %
$
Diminution de 0,5 %
$
Augmentation de 0,5 %
$
(657)657
107(55)
Diminution de
0,5 %
$
(491)491
193(198)
Risque de crédit
Le risque de crédit, qui résulte principalement de l’incapacité potentielle de clients ou d’autres parties de s’acquitter de leurs obligations,
tient principalement aux créances clients de la Société. La Société peut également avoir un risque de crédit au titre de sa trésorerie et ses
équivalents de trésorerie, de ses contrats de change et de ses swaps de taux d’intérêt, résultant du défaut d’autres parties de s’acquitter
de leurs obligations. La Société conclut des contrats d’instruments financiers avec de multiples parties solvables. Lorsqu’elle conclut des
contrats de change et des swaps de taux d’intérêt, elle le fait avec de grandes banques canadiennes et internationales. Par conséquent, la
Société ne s’attend pas à subir d’importantes pertes de crédit qui seraient attribuables à sa gestion des risques relativement à d’autres
instruments financiers qui ne sont pas des créances clients ou autres.
Le risque de crédit maximal auquel la Société est exposée aux 30 décembre 2012 et 2011 correspond à la valeur comptable des équivalents
de trésorerie et des créances clients et autres créances et à la juste valeur des contrats de change et des swaps de taux d’intérêt ayant une
juste valeur positive.
74
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 16 – INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)
Risque de crédit (suite)
La presque totalité des créances clients résultent de ventes au secteur du détail. La Société procède constamment à des évaluations de
crédit portant sur la situation financière de ses clients et elle limite le montant du crédit accordé lorsqu’elle le juge nécessaire. De plus,
une partie du total des créances clients est assurée contre les pertes possibles. En 2012, les ventes à un client important représentaient
28,9 % du total des produits (2011 – 29,6 %). Au 30 décembre 2012, un client représentait 16,4 % (2011 – 16,0 %) du solde total des
créances clients de la Société.
La Société procède à une dépréciation pour créances douteuses sur la base des clients individuels. Elle se fonde sur l’évaluation de
la probabilité de recouvrement des créances à chaque date de clôture, compte tenu des montants en souffrance, du risque de crédit
spécifique, des tendances historiques et de toutes les informations disponibles indiquant qu’un client pourrait connaître des problèmes
de liquidité ou de continuité de ses activités. La charge de créances douteuses est comprise dans les frais généraux et administratifs.
Exposition de la Société au risque de crédit au titre des créances clients par secteur géographique et type de client :
30 décembre
2012
$
2011
$
Canada
34 933
34 655
États-Unis
212 712
186 293
Europe
133 867
127 503
Autres pays
48 018
39 550
429 530
388 001
La répartition des créances par secteur géographique est en fonction du lieu où la société vendeuse est située.
30 décembre
20122011
$$
Détaillants sur le marché de masse
Magasins spécialisés/indépendants
194 096
235 434
189 888
198 113
429 530
388 001
Répartition chronologique des créances clients en fonction de leurs échéances respectives :
30 décembre
20122011
$$
Non échues
Échues entre 0 et 30 jours
Échues entre 31 et 60 jours
Échues entre 61 et 90 jours
Échues plus de 90 jours
326 325
62 462
16 532
9 300
24 699
286
60
19
11
21
Créances clients
Moins dépréciation pour créances douteuses
439 318
(9 788)
398 348
(10 347)
163
805
182
146
052
429 530
388 001
Compte tenu de l’expérience passée, la Société estime qu’il n’est pas nécessaire de procéder à une dépréciation des créances clients qui
ne sont pas échues ou échoient entre 0 et 30 jours et représentent 88,5 % (2011 – 87,1 %) du total brut des créances clients. Ces soldes
comprennent les montants à recevoir des plus importants clients de la Société et concernent des clients qui ont un bon dossier auprès
de la Société.
Rapport annuel 2012
75
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 16 – INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)
Risque de crédit (suite)
Variation de la dépréciation pour créances douteuses :
30 décembre
20122011
$$
10 347
10 364
2 092
2 519
(2 762)
(2 689)
32317
79(164)
Solde au début de l’exercice
Charge de créances douteuses
Créances irrécouvrables sorties de l’état de la situation financière
Augmentation attribuable à l’acquisition d’entreprises (note 4)
Effet des variations des taux de change
9 788
Solde à la fin de l’exercice
10 347
Risque de liquidité
Le risque de liquidité est le risque pour une entité d’être incapable de remplir ses engagements financiers aux échéances définies dans
les conditions de ces engagements. La Société gère son risque de liquidité par la gestion de sa structure de capital et du levier financier,
comme il est décrit dans la section intitulée «Gestion du capital» (note 17). Elle gère également le risque de liquidité en sur veillant de façon
constante les flux de trésorerie réels et prévus et en assurant la concordance des échéances des actifs et des passifs financiers. Le conseil
d’administration revoit et approuve les budgets d’exploitation et d’investissement de la Société ainsi que les transactions importantes
s’inscrivant hors du cours normal des activités, notamment les acquisitions et autres investissements et désinvestissements importants.
La Société a des engagements en vertu des crédits bancaires renouvelables pour un maximum de 260 000 $ venant à échéance en
juillet 2015. Cette convention comprend en outre une disposition accordéon qui permet à la Société d’avoir accès à un montant
supplémentaire de 200 000 $ de façon renouvelable. Les crédits bancaires renouvelables portent intérêt aux taux bancaires LIBOR,
EURIBOR, canadiens ou US, plus une marge, et le taux d’intérêt effectif a été de 1,85 % pour l’exercice clos le 30 décembre 2012
(2011 – 3,41 %) excluant l’effet de la couverture de flux de trésorerie liée aux swaps de taux d’intérêt. La direction est d’avis que les flux de
trésorerie futurs générés par l’exploitation et les sommes disponibles en vertu des conventions bancaires existantes/renégociées seront
suffisants pour faire face aux passifs financiers de la Société.
Résumé des échéances contractuelles des passifs financiers de la Société au 30 décembre 2012, compte non tenu des paiements
d’intérêts futurs mais compte tenu des intérêts courus :
Moins
1à3
4à5
Après
Total
d’un an
ans
ans
5 ans
$$$ $ $
Dette bancaire
Dette à long terme – crédits bancaires
renouvelables
Autres dettes à long terme
Fournisseurs et autres dettes
Contrats de change
Swaps de taux d’intérêt
Autres passifs financiers
11 476
11 476
—
—
—
131 316
200 174
337 451
1 112
1 214
45 510
—
13 520
337 451
1 112
973
2 151
131 316
70 468
—
—
241
4 678
—
46 472
—
—
—
10 113
—
69 714
—
—
—
28 568
Total 728 253
366 683
206 703
56 585
98 282
Les seuls passifs financiers dérivés de la Société aux 30 décembre 2012 et 2011 étaient des contrats de change et des swaps de taux
d’intérêt, dont les montants nominaux, les échéances, les taux de change moyens, les valeurs comptables et les justes valeurs sont décrits
dans les sections «Risque de change» et «Risque de taux d’intérêt».
76
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 17 – GESTION DU CAPITAL
Les objectifs de la Société en matière de gestion du capital sont de s’assurer de disposer de liquidités suffisantes pour soutenir l’exploitation
tout en générant des rendements aux actionnaires raisonnables, de se donner la souplesse nécessaire pour prendre avantage des
occasions de croissance et de développement de l’entreprise et procéder à des acquisitions sélectives, tout en maintenant une approche
prudente à l’égard du levier financier et de la gestion du risque financier. Le capital de la Société comprend la dette nette et les capitaux
propres. La dette nette correspond aux emprunts portant intérêt diminués de la trésorerie et des équivalents de trésorerie.
La Société gère sa structure de capital en fonction des changements qui touchent la conjoncture économique. Afin de maintenir ou de
rajuster sa structure de capital, la Société peut choisir de modifier le montant des dividendes versés aux actionnaires, de remettre du
capital aux actionnaires, d’émettre de nouvelles actions ou d’augmenter ou de diminuer sa dette nette.
La Société fait le suivi de sa structure de capital en s’appuyant sur le ratio endettement / résultat ajusté avant intérêts, impôts, dotations
aux amortissements, rémunérations à base d’actions, frais de restructuration et éléments exceptionnels («RAIIDA ajusté»), qu’elle entend
maintenir en-dessous de 3,0:1. Les conditions des effets non garantis et de la facilité de crédit renouvelable permettent à la Société
d’excéder cette limite dans certaines circonstances. Ce ratio est calculé comme suit : endettement / RAIIDA ajusté. L’endettement
correspond au total de la dette bancaire, de la dette à long terme (y compris les obligations en vertu des contrats de location-financement),
des garanties (y compris toutes les lettres de crédit et les lettres de garantie), de la contrepartie éventuelle et des passifs au titre d’options
de vente. Le RAIIDA ajusté se fonde sur les quatre derniers trimestres se terminant à la même date que la date de clôture utilisée pour le
calcul de l’endettement. Le ratio endettement / RAIIDA ajusté était le suivant aux 30 décembre 2012 et 2011 :
30 décembre
20122011
$$
Dette bancaire
11 476
20 130
Fraction à court terme de la dette à long terme
13 520
17 279
Dette à long terme
317 970
298 160
Garanties
16 979
16 761
Contrepartie éventuelle et passifs au titre d’options de vente (note 7)
42 933
41 259
Endettement
402 878
393 589
Quatre derniers trimestres
clos les 30 décembre (1)
20122011
$$
Résultat net
110 072
108 629
Frais financiers
18 405
22 208
Charge d’impôts
21 277
9 529
Amortissements
53 332
55 416
Pertes de valeur du goodwill
—
1 372
Charge au titre du régime d’options sur actions (note 20)
1 787
1 923
RAIIDA ajusté
204 873
199 077
Endettement / RAIIDA ajusté
1,97:11,98:1
(1)
Comprend rétroactivement les résultats des activités des entreprises acquises.
La Société n’a pas modifié son approche de la gestion du capital au cours des exercices. En vertu des effets non garantis et de la facilité
de crédit renouvelable, elle doit respecter certaines clauses restrictives, y compris le maintien de certains ratios financiers. Au cours des
exercices clos les 30 décembre 2012 et 2011, la Société s’est conformée à ces clauses restrictives.
Rapport annuel 2012
77
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 18 – RÉGIMES DE RETRAITE ET D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE RETRAITE
Des filiales de la Société offrent à leurs salariés des régimes d’avantages à prestations définies et à cotisations définies.
Les régimes prévoient des prestations qui sont fondées sur un montant de prestation défini et sur l’ancienneté. Les obligations au titre des
régimes de retraite à prestations définies sont établies chaque année par des actuaires indépendants qui se fondent sur les hypothèses
formulées par la direction et appliquent la méthode de répartition des prestations constituées pour les régimes dans lesquels les niveaux
de salaires futurs n’ont pas d’incidence sur le montant des prestations futures que toucheront les salariés et la méthode de répartition au
prorata des services pour les régimes dans lesquels les salaires futurs ou la hausse des coûts ont une incidence sur les prestations futures
que toucheront les salariés.
Informations relatives aux régimes de retraite et d’avantages complémentaires de retraite à prestations définies de la Société :
30 décembre 2012
Prestations de retraite
$
30 décembre 2011
Avantages Avantages
complé-
Prestations
complémentaires
de retraite
mentaires
$
$
$
Obligations au titre des prestations définies
en vertu des régimes entièrement ou
partiellement capitalisés :
Solde au début de l’exercice
55 381
10 950
48 917
14 714
Coût des services rendus au cours
de l’exercice
1 999
295
1 926
129
Coût financier
2 541
467
2 618
536
Cotisations des participants
321
—
338—
Prestations versées
(1 771)
(524)
(2 245)
(379)
Coûts des prestations acquises au
titre des services passés
233(102)
4—
Coûts des prestations non acquises
au titre des services passés
—(562)
(76)—
Effet des variations des taux de change
335—
(474)—
(Gains actuariels)/pertes actuarielles
en autres éléments du résultat global
5 723
1 582
4 373
389
Restructuration donnant lieu à
des compressions
(2 769)
—
—
(4 439)
Solde à la fin de l’exercice
61 993
12 106
55 381
10 950
Actifs des régimes :
Juste valeur au début de l’exercice
31 149
—
31 575
—
Rendement attendu des actifs des régimes
2 368
—
2 404
—
Gains actuariels/(pertes actuarielles) en
autres éléments du résultat global
4 433
—
(3 366)
—
Cotisations de l’employeur
2 252
524
2 749
379
Cotisations des participants
321—
338—
Prestations versées
(1 771)
(524)
(2 245)
(379)
Effet des variations des taux de change
396—
(149)—
Charges supplémentaires
(140)—
(157)—
Juste valeur à la fin de l’exercice
39 008
Situation de capitalisation – déficit
Coûts non comptabilisés des prestations
non acquises au titre des services passés
(22 985)
Montant net comptabilisé
(23 056)
78
—
(12 106)
31 149
—
(24 232)
(10 950)
(71)(562)
(12 668)
(76)—
(24 308)
(10 950)
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 18 – RÉGIMES DE RETRAITE ET D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE RETRAITE (suite)
30 décembre 2012
Prestations de retraite
$
Obligations au titre des
prestations définies
Juste valeur des actifs du régime
30 décembre 2011
30 décembre 2010
Avantages Avantages Avantages
complé-
Prestations complé-
Prestations complémentaires
de retraite
mentaires
de retraite
mentaires
$
$
$
$
$
61 993
39 008
12 106
—
55 381
31 149
10 950
—
48 917
31 575
14 714
—
Situation de capitalisation – déficit
Coûts non comptabilisés des
prestations non acquises au
titre des services passés
(22 985)
(12 106)
(24 232)
(10 950)
(17 342)
(14 714)
Montant net comptabilisé
(23 056)
(71)(562) (76)— — —
30 décembre 2012
Prestations
de retraite
$
Gains actuariels/ (pertes actuarielles)
comptabilisé(e)s en autres
éléments du résultat global :
Ajustements liés à l’expérience
sur obligations au titre des
prestations définies Modification des hypothèses
sur obligations au titre des
prestations définies Ajustements liés à l’expérience
sur actifs des régimes Modification des hypothèses
sur actifs des régimes (12 668)
1 094
(6 817)
(1 290)
(10 950)
30 décembre 2011
(17 342)
(14 714)
30 décembre 2010
Avantages
Avantages
Avantages
complé-
Prestationscomplé-
Prestations
complémentaires
de retraite
mentaires
de retraite
mentaires
$
$
$
$
$
(1 075) 703 —831 —
(507)
658—
3 775
(24 308)
—
(1 582)
(5 076)
(389)
(4 795)
(896)
(2 793)
—
(27)
—
(573)
—
1 289
—
(7 739)
(389)
(2 702)
(896)
30 décembre 2012
30 décembre 2011
Avantages
Avantages
Prestationscomplé-
Prestationscomplé
de retraite
mentaires
de retraite
mentaires
$
$
$
$
Gains actuariels/(pertes actuarielles) comptabilisé(e)s en
résultats non distribués :
Solde au début de l’exercice
Comptabilisé(e)s dans l’exercice en autres éléments
du résultat global
Effet des variations des taux de change
Solde à la fin de l’exercice
Rapport annuel 2012
(10 486)
(1 285)
(2 717)
(896)
(1 290)
(1 582)
(7 739)
(389)
1— (30)—
(11 775)
(2 867)
(10 486)
(1 285)
79
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 18 – RÉGIMES DE RETRAITE ET D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE RETRAITE (suite)
Charges nettes au titre des régimes à prestations définies :
30 décembre 2012
30 décembre 2011
Avantages
Avantages
Prestationscomplé-
Prestationscomplé
de retraite
mentaires
de retraite
mentaires
$
$
$
$
Coût des services rendus au cours de l’exercice
Coût financier
Rendement attendu des actifs des régimes
Coûts des prestations acquises au titre des services passés
Charges supplémentaires
Effet des compressions
Charges nettes au titre des prestations de
retraite comptabilisées en résultat net
Rendement réel des actifs des régimes
1 999
295
1 926
129
2 541
467
2 618
536
(2 368)
—
(2 404)
—
228(102) 4—
140—157 —
(2 769)
—
—
(4 439)
(229)660
6 801
2 301
(3 774)
—(962) —
La charge au titre des prestations de retraite et des avantages complémentaires de retraite est comptabilisée dans les frais généraux et
administratifs tandis que la partie de cette charge qui est liée à la production est comptabilisée dans le coût des produits vendus.
La charge totale au titre des régimes à cotisations définies la Société, qui est de 1 867 $ (2011 – 2 071 $), est comptabilisée sous les
rubriques appropriées des charges par fonction. Le total des paiements en espèces faits au titre des prestations futures aux salariés pour
2012, comprenant les sommes versées par la Société à ses régimes par capitalisation, les sommes versées à ses régimes à cotisations
définies et les prestations versées directement aux bénéficiaires des régimes sans capitalisation, est de 4 643 $ (2011 – 5 199 $).
Hypothèses actuarielles
Moyennes pondérées des hypothèses utilisées pour évaluer les obligations au titre des prestations au 30 décembre :
Taux d’actualisation
Taux de croissance de la rémunération
Prestations
de retraite
2012
2011
%
%
Avantages
complémentaires
2012
2011
%
%
3,814,51 4,054,40
2,282,28 s.o.s.o.
Moyennes pondérées des hypothèses utilisées pour évaluer le coût net de la période pour les exercices terminés les 30 décembre :
Taux d’actualisation
Rendement à long terme attendu des actifs des régimes
Taux de croissance de la rémunération
Mortalité postérieure au départ à la retraite à l’âge
de 65 ans pour les retraités actuels (hommes)
Mortalité postérieure au départ à la retraite à l’âge
de 65 ans pour les retraités actuels (femmes)
Mortalité postérieure au départ à la retraite à l’âge
de 65 ans pour les retraités actuels âgés de
45 ans (hommes)
Mortalité postérieure au départ à la retraite à l’âge
de 65 ans pour les retraités actuels âgés de
45 ans (femmes)
80
Prestations
de retraite
2012
2011
Avantages
complémentaires
2012
2011
4,51 %
7,53 %
2,28 %
5,23 %
7,45 %
2,22 %
4.40 %
5,60 %
s.o.s.o.
s.o.s.o.
19,5 ans
19,0 ans
16,8 ans
16,8 ans
22,0 ans
21,6 ans
19,6 ans
19,6 ans
20,8 ans
19,7 ans
16,8 ans
16,8 ans
22,7 ans
22,0 ans
19,6 ans
19,6 ans
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 18 – RÉGIMES DE RETRAITE ET D’AVANTAGES COMPLÉMENTAIRES DE RETRAITE (suite)
Hypothèses actuarielles (suite)
La date d’évaluation utilisée pour les actifs des régimes et les prestations de retraite et la date d’évaluation utilisée pour les avantages
complémentaires de retraite ont été le 30 décembre tant en 2012 qu’en 2011. Les évaluations actuarielles les plus récentes pour les
régimes de retraite et les régimes d’avantages complémentaires de retraite ont été faites en date du 1er janvier 2012. L’évaluation
actuarielle la plus récente des régimes de retraite aux fins de la capitalisation a été faite en date du 1er janvier 2012, et la prochaine
évaluation sera exigée le 1er janvier 2013.
Le taux de rendement attendu global des actifs est déterminé en fonction des attentes du marché à la date considérée, et appliqué à la
période sur laquelle l’obligation sera réglée. Ces attentes sont prises en compte dans les principales hypothèses décrites ci-dessus.
Les actifs des régimes sont détenus en fiducie et leur répartition moyenne pondérée se présentait comme suit à la date d’évaluation :
20122011
%%
Titres de créance
4131
Autres titres
2817
Actions
2450
Trésorerie
72
On a prévu, aux fins de l’évaluation de l’obligation au titre des avantages complémentaires de retraite, que le coût des soins de santé
est de 10,0 % en 2012, qu’il diminuera graduellement jusqu’à un taux annuel de 5 % en 2018 et demeurera à ce niveau par la suite. Les
tendances supposées au titre du coût des soins de santé ont une incidence importante sur les montants présentés à l’égard des régimes
de soins de santé. Une variation d’un point de pourcentage dans les taux supposés du coût des soins de santé aurait les effets suivants :
Augmentation d’un point Diminution d’un point
de pourcentage
de pourcentage
$
$
Effet sur le total du coût des services et du coût financier
Effet sur l’obligation au titre des avantages complémentaires de retraite
145
1 792
(115)
(1 489)
La Société s’attend à verser 2 027 $ de cotisations aux régimes à prestations définies par capitalisation et 754 $ de prestations aux
régimes sans capitalisation en 2013.
Autres
Certaines des filiales de la Société ont choisi d’autoassurer certains coûts reliés à l’ensemble des programmes de prestations d’assurancemaladie et d’assurance-accidents qu’elles offrent à leurs salariés actifs. Pour l’exercice clos le 30 décembre 2012, un montant de 11 766 $
(2011 – 11 206 $) a été passé en charges au titre de ce programme d’avantages autoassuré.
NOTE 19 – CAPITAL SOCIAL ET AUTRES COMPOSANTES DES CAPITAUX PROPRES
Le capital social de la Société se présente comme suit :
Capital autorisé
Nombre illimité d’actions privilégiées sans valeur nominale ou au pair, pouvant être émises en série.
Nombre illimité d’actions à vote plural de catégorie «A» sans valeur nominale ou au pair, convertibles en tout temps au gré du détenteur
en actions à vote subalterne de catégorie «B», à raison d’une action pour chaque action convertie.
Nombre illimité d’actions à vote subalterne de catégorie «B» sans valeur nominale ou au pair, convertibles en actions à vote plural de
catégorie «A», dans certaines circonstances, si une offre est faite en vue de l’achat des actions de catégorie «A».
Rapport annuel 2012
81
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 19 – CAPITAL SOCIAL ET AUTRES COMPOSANTES DES CAPITAUX PROPRES (suite)
Détail des actions émises et en circulation :
30 décembre
2012
Nombre
2011
$
Nombre
$
Actions à vote plural de catégorie «A»
Solde au début de l’exercice
4 229 510
1 792
4 229 510
1 792
Converties de la catégorie «A» à la catégorie «B» (1)
(8 300)
(5)
——
Solde à la fin de l’exercice
4 221 210
1 787
4 229 510
1 792
Actions à vote subalterne de catégorie «B»
Solde au début de l’exercice
27 724 177
172 990
28 435 577
177 024
Converties de la catégorie «A» à la catégorie «B» (1)
8 300
5
——
Actions émises en vertu du régime d’options sur actions (2)
353 750
8 524
19 250
429
Reclassement depuis le surplus d’apport suite
à l’exercice d’options sur actions
—
1 770
—89
Rachat et annulation d’actions (3)
(676 100)
(4 220)
(730 650)
(4 552)
Solde à la fin de l’exercice
27 410 127
TOTAL DU CAPITAL SOCIAL
179 069
27 724 177
172 990
180 856
174 782
Au cours de l’exercice clos le 30 décembre 2012, la Société a converti 8 300 actions à votre plural de catégorie «A» en actions à vote subalterne de catégorie «B» à un taux
moyen de 0,63 $ l’action.
(1)
Au cours de l’exercice, la Société a réalisé des avantages fiscaux de 583 $ (2011 – 44 $) au titre des opérations relatives à des options sur actions. L’avantage, qui a été
porté au crédit du capital social, n’est donc pas pris en compte dans la charge d’impôts de l’exercice.
(2)
Du début de l’exercice au 3 avril 2012, date de l’expiration, conformément à son offre publique de rachat précédente dans le cours normal des activités, la Société a
racheté 47 100 actions à vote subalterne de catégorie «B» pour une contrepartie en espèces de 1 207 $. L’excédent de la valeur de rachat des actions sur leur valeur
comptable de 913 $ a été porté au débit des résultats non distribués à titre de primes au rachat d’actions. Le 2 avril 2012, la Société a annoncé qu’elle avait décidé
d’effectuer une nouvelle offre publique de rachat sur le marché, dans le cours normal des activités (l’«offre publique de 2012»). En vertu de l’offre publique de 2012,
approuvée par la TSX, la Société est autorisée à racheter pour annulation jusqu’à 850 000 actions à vote subalterne de catégorie «B» au cours de la période allant du
4 avril 2012 au 3 avril 2013, ou jusqu’à une date antérieure où l’offre sera terminée ou dénouée au gré de la Société. Toutes les actions que la Société rachètera en vertu
de l’offre publique de 2012 seront rachetées sur le marché, plus les frais de courtage, par l’entremise des facilités de la TSX, au cours du marché en vigueur au moment
de la transaction. Les actions acquises dans le cadre de l’offre publique de 2012 seront annulées. Conformément à l’offre publique de 2012, au cours de l’exercice clos
le 30 décembre 2012, la Société a racheté un total de 629 000 actions à vote subalterne de catégorie «B» pour une contrepartie en espèces de 16 605 $. L’excédent de
la valeur de rachat des actions sur leur valeur comptable de 12 679 $ a été porté au débit des résultats non distribués à titre de primes au rachat d’actions.
(3)
En 2011, conformément à une autre offre publique de rachat précédente dans le cours normal des activités qui a pris fin le 31 mars 2011, la Société a racheté 31 750
actions à vote subalterne de catégorie «B» pour une contrepartie en espèces de 969 $. L’excédent de la valeur de rachat des actions sur leur valeur comptable de 771 $
a été porté au débit des résultats non distribués à titre de primes au rachat d’actions. Au cours de l’exercice clos le 30 décembre 2011, conformément à son autre offre
publique de rachat précédente dans le cours normal des activités qui a pris fin le 3 avril 2012, la Société a racheté 698 900 actions à vote subalterne de catégorie «B»
pour une contrepartie en espèces de 16 430 $. L’excédent de la valeur de rachat des actions sur leur valeur comptable de 12 076 $ a été porté au débit des résultats non
distribués à titre de primes au rachat d’actions.
Nature et objet des autres composantes des capitaux propres
Surplus d’apport
Le surplus d’apport sert à comptabiliser la valeur des transactions dont le paiement fait à des salariés, y compris des cadres supérieurs, dans
le cadre de leur rémunération, est fondé sur des actions et est réglé en instruments de capitaux propres. Voir la note 20 pour plus de détails
sur ces régimes.
Autres éléments du résultat global
Écart de conversion cumulé
Le compte des écarts de conversion cumulés comprend tous les écarts de change résultant de la conversion des états financiers
d’établissements à l’étranger, et aussi de la conversion d’actifs ou de passifs monétaires qui protègent l’investissement net de la Société
dans des établissements à l’étranger.
Couvertures de flux de trésorerie
Les couvertures de flux de trésorerie comprennent la portion efficace de la variation nette cumulée de la juste valeur des instruments de
couverture de flux de trésorerie liés à des opérations couvertes qui n’ont pas encore eu lieu.
82
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 19 – CAPITAL SOCIAL ET AUTRES COMPOSANTES DES CAPITAUX PROPRES (suite)
Nature et objet des autres composantes des capitaux propres (suite)
Régimes à prestations définies
Les régimes à prestations définies comprennent les gains actuariels ou les pertes actuarielles sur les régimes à prestations définies.
Dividendes versés et proposés
Les dividendes suivants ont été déclarés et versés par la Société :
30 décembre
0,90 $ l’action sur les actions à votre plural de catégorie «A»,
les actions à vote subalterne de catégorie «B» et
les unités d’actions différées en circulation (2011 – 0,60 $ l’action)
20122011
$
$
28 449
19 485
Après les dates de clôture concernées, le conseil d’administration a proposé un dividende de 0,30 $ l’action (2011 – 0,15 $ l’action). Ce
dividende n’a pas été comptabilisé à titre de passif au 30 décembre.
NOTE 20 – PAIEMENTS À BASE D’ACTIONS
Régime d’options sur actions
La Société peut consentir des options pour l’achat d’actions à vote subalterne de catégorie «B», au gré du conseil d’administration, à des
cadres supérieurs et à certains salariés clés. Le prix d’exercice correspond à la valeur de marché des titres à la date à laquelle les options
sont accordées. Sur les 6 000 000 d’actions à vote subalterne de catégorie «B» initialement réser vées pour émission, 4 630 375 étaient
disponibles pour émission en vertu des régimes d’options sur actions au 30 décembre 2012. Les droits associés aux options consenties
sont acquis selon un calendrier progressif à raison de 25 % par année à compter du premier jour suivant la fin de la première année, et
les options en cours expirent au plus tard en l’an 2017. Le règlement de toutes les options exercées doit se faire par la livraison physique
des actions.
Variations des options sur actions en cours :
30 décembre
2012
Options
Options
Options
Options
Options
Options
en cours au début de l’exercice
consenties
exercées (1)
expirées
annulées
2 156 625
95 000
(353 750)
(1 039 375)
(81 250)
2011
Prix Prix
d’exercice d’exercice
moyen moyen
pondéré
Options
pondéré
$
$
26,54
2 216 750
26,71
29,04
10 000
29,67
22,25
(19 250)
20,03
31,04
——
28,80
(50 875)
28,46
Options en cours à la fin de l’exercice
777 250
23,13
2 156 625
26,54
Total des options pouvant être exercées à
la fin de l’exercice
441 000
22,65
1 564 375
28,26
(1)
Le prix moyen pondéré des actions à la date d’exercice des options sur actions exercées en 2012 était de 33,13 $ (2011 – 29,33 $).
Rapport annuel 2012
83
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 20 – PAIEMENTS À BASE D’ACTIONS (suite)
Régime d’options sur actions (suite)
Résumé des options en cours au 30 décembre 2012 :
Total des options
Total des options en cours
pouvant être exercées
Durée
Prix
contractuelle Prix
d’exercice
moyenne d’exercice
Fourchette des
moyen
pondérée moyen
prix d’exercice
Options
pondéré
restante
Options
pondéré
$ ans$
19,57 $ - 29,40 $
30,70 $ - 38,30 $
618 750
158 500
20,45
33,62
1,61
1,65
333 000
108 000
19,57
32,15
777 250
23,13
1,62
441 000
22,65
La charge de rémunération totale comptabilisée en résultat net au titre des options sur actions des salariés pour l’exercice se chiffre à
1 787 $ (2011 – 1 923 $). Ce montant a été porté au crédit du surplus d’apport.
La charge de rémunération comptabilisée en résultat net a été calculée en utilisant la juste valeur des options consenties à la date de
l’attribution des options, déterminée selon la méthode d’évaluation des options de Black-Scholes. On a posé les hypothèses suivantes
concernant les moyennes pondérées pour estimer la juste valeur des options consenties au cours de l’exercice :
20122011
Taux d’intérêt sans risque
Rendement de l’action
Volatilité prévue
Durée prévue
1,36 %
2,44 %
37,04 %
4,30 ans
2,44 %
1,99 %
38,16 %
4,34 ans
La juste valeur moyenne pondérée des options accordées au cours de l’exercice était de 7,31 $ (2011 – 8,57 $).
La durée prévue des options sur actions, qui se fonde sur les données historiques et les attentes actuelles, n’est pas nécessairement
représentative des profils d’exercice qui pourront se produire. La volatilité prévue repose sur l’hypothèse que la volatilité historique sur une
période semblable à la durée des options est représentative des tendances à venir, ce qui ne correspondra pas non plus nécessairement
au résultat réel.
Régime d’unités d’actions différées à l’intention des administrateurs
La Société a un régime d’unités d’actions différées (le «Régime d’unités différées») en vertu duquel un administrateur externe de la Société
peut demander, chaque année, que sa rémunération d’administrateur et ses jetons de présence aux réunions du conseil d’administration
ou de ses comités lui soient versés sous la forme d’unités d’actions différées. Un participant au régime peut également recevoir des
dividendes équivalents sous la forme d’unités d’actions différées. Le nombre d’unités d’actions différées que reçoit un administrateur est
déterminé en divisant le montant de la rémunération devant lui être versée sous la forme d’unités d’actions différées à cette date ou de
dividendes devant lui être versés à la date de paiement (les «dates d’octroi») par la juste valeur de marché des actions à vote subalterne
de catégorie «B» de la Société à la date d’octroi. La date d’octroi est le dernier jour de chaque trimestre de l’exercice de la Société dans
le cas de rémunération à laquelle il a été renoncé et la date à laquelle les dividendes sont payables dans le cas de dividendes. La juste
valeur de marché des actions à vote subalterne de catégorie «B» de la Société correspond à leur cours de clôture moyen des cinq jours de
bourse précédant la date d’octroi. Dès cessation de sa charge d’administrateur auprès de la Société, un administrateur peut recevoir, à la
discrétion du conseil d’administration, l’un ou l’autre des éléments suivants :
a)un montant en espèces correspondant au nombre d’unités d’actions différées portées au crédit de son compte, multiplié
par la juste valeur de marché des actions à vote subalterne de catégorie «B» à la date à laquelle l’administrateur soumet un
avis d’encaissement;
b)un nombre d’actions à vote subalterne de catégorie «B» correspondant au nombre d’unités d’actions différées dans son compte;
c)
84
à la fois un montant en espèces et des actions à vote subalterne de catégorie «B».
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 20 – PAIEMENTS À BASE D’ACTIONS (suite)
Régime d’unités d’actions différées à l’intention des administrateurs (suite)
Au 30 décembre 2012, sur les 175 000 unités d’actions différées dont l’émission était autorisée en vertu du régime, 69 573 étaient
disponibles pour émission en vertu du Régime d’unités différées. Au cours de l’exercice, 15 313 unités d’actions différées supplémentaires
(2011 – 18 063) ont été émises, et un montant de 461 $ (2011 – 485 $) a été passé en charges et porté au crédit du surplus d’apport. Un
nombre supplémentaire de 2 618 unités d’actions différées (2011 – 1 692) ont été émises au titre de dividendes équivalents et 82 $ (2011 –
45 $) ont été portés au débit des résultats non distribués et au crédit du surplus d’apport. Au 30 décembre 2012, 105 427 (2011 – 87 496)
unités d’actions différées étaient en circulation et le surplus d’apport correspondant se chiffrait à 2 953 $ (2011 – 2 410 $).
Régime d’unités d’actions différées à l’intention des cadres supérieurs
La Société a un régime d’unités d’actions différées à l’intention de ses cadres supérieurs (le «Régime d’unités différées des cadres») en
vertu duquel les cadres supérieurs de la Société peuvent demander, chaque année, qu’une partie de leur salaire et bonus annuels leur
soit versée sous la forme d’unités d’actions différées. Le Régime d’unités différées des cadres aide les cadres supérieurs à atteindre les
niveaux prescrits de propriété d’actions de la Société. Un participant au régime peut également recevoir des dividendes équivalents sous
la forme d’unités d’actions différées. Le nombre d’unités d’actions différées que reçoit un cadre supérieur est déterminé en divisant le
montant du salaire et du bonus devant lui être versés sous la forme d’unités d’actions différées à cette date ou de dividendes devant lui
être versés à la date de paiement (les «dates d’octroi») par la juste valeur de marché des actions à vote subalterne de catégorie «B» de la
Société à la date d’octroi. La date d’octroi est le dernier jour ouvrable de chaque mois de l’exercice de la Société dans le cas d’un salaire,
la date à laquelle le bonus est payé, ou le serait par ailleurs, au participant dans le cas d’un bonus et la date à laquelle les dividendes sont
payables dans le cas de dividendes. La juste valeur de marché des actions à vote subalterne de catégorie «B» de la Société correspond à
la moyenne pondérée de leur cours pour les cinq jours de bourse précédant la date d’octroi.
Au terme de la durée de ser vice d’un cadre supérieur, celui-ci peut recevoir, à la discrétion du conseil d’administration, l’un ou l’autre
des éléments suivants :
a)u n montant en espèces correspondant au nombre d’unités d’actions dif férées por tées au crédit de son compte, multiplié
par la juste valeur de marché des actions à vote subalterne de catégorie «B» à la date à laquelle le cadre supérieur soumet un
avis d’encaissement;
b)un nombre d’actions à vote subalterne de catégorie «B» correspondant au nombre d’unités d’actions différées dans son compte;
c)à la fois un montant en espèces et des actions à vote subalterne de catégorie «B».
Au 30 décembre 2012, sur les 750 000 unités d’actions différées dont l’émission était autorisée en vertu du régime, 694 680 étaient
disponibles pour émission en vertu du Régime d’unités différées des cadres. Au cours de l’exercice, 5 044 unités d’actions différées
(2011 – 9 094) ont été émises au titre de bonus et de salaires payés et 141 $ (2011 – 278 $) ont été portés au crédit du surplus d’apport.
De plus, 1 485 unités d’actions différées supplémentaires (2011 – 1 019) ont été émises au titre de dividendes équivalents et 46 $
(2011 – 27 $) ont été portés au débit des résultats non distribués et au crédit du surplus d’apport. Au 30 décembre 2012, 55 320 unités
d’actions différées (2011 – 48 791) étaient en circulation et le surplus d’apport correspondant se chiffrait à 1 316 $ (2011 – 1 129 $).
NOTE 21 – OPÉRATIONS ENTRE PARTIES LIÉES
Rémunération des cadres supérieurs clés de la Société
30 décembre
20122011
$$
Salaires
7 674
6 750
Coûts de la sécurité sociale
288365
Cotisations aux régimes à cotisations définies
88
Paiements fondés sur des actions
366627
8 336
7 750
Les montants indiqués dans le tableau sont les montants comptabilisés en charges au cours de l’exercice à l’égard des cadres supérieurs clés.
Rapport annuel 2012
85
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 22 – ENGAGEMENTS ET GARANTIES
a)La Société a conclu des contrats de location simple à long terme sur des bâtiments et du matériel, qui portent diverses dates
d’expiration d’ici l’an 2028. Ces contrats de location comportent des options de renouvellement de durées diverses. La charge de
location a été respectivement de 51 841 $ et 44 510 $ en 2012 et 2011. Les loyers annuels minimums futurs, à l’exclusion des
charges additionnelles, seront les suivants :
Moins de 1 an
Entre 1 et 5 ans
Plus de 5 ans
20122011
$
$
37 601
102 220
17 677
37 432
65 837
22 173
157 498
125 442
b)La Société a conclu divers contrats de licence en vue de l’utilisation de certaines marques sur ses produits. En vertu de ces contrats,
la Société doit verser des redevances correspondant à un pourcentage des ventes, des redevances minimales de 4 528 $ devant
être versées dans l’exercice 2013, de 9 344 $ dans les exercices 2014 et 2015 réunis et de 2 000 $ dans les exercices 2016 et
2017 réunis.
c)Au 30 décembre 2012, la Société a des engagements au titre de dépenses en immobilisations d’environ 9 058 $ et un engagement pour
des dépenses liées au marketing d’environ 23 734 $ devant être versé également dans les exercices de 2013 à 2015 inclusivement.
d)La Société conclut, dans le cours normal de ses activités, des contrats pouvant renfermer des dispositions qui répondent à la définition
d’une garantie :
• L a Société a accordé des lettres de garantie de crédit irrévocables, émises par des institutions financières renommées, à des tiers
divers dans le but de les indemniser au cas où la Société n’honorerait pas ses obligations contractuelles, au titre par exemple
du règlement de réclamations en vertu de la responsabilité civile produits, de contrats de location et de licence, de droits de
douanes et de réclamations d’indemnités pour accidents du travail. Au 30 décembre 2012, les lettres de garantie de crédit en
cours totalisaient 16 979 $. Comme un grand nombre de ces garanties n’auront jamais à être exercées, ces montants ne sont pas
représentatifs des sorties de fonds futures qui seront exigées. Aucune perte significative n’est prévue du fait de ces contrats et
garanties et aucun montant n’a été provisionné dans les états financiers consolidés de la Société à l’égard de ces garanties.
NOTE 23 – ÉVENTUALITÉS
L’étendue des activités de la Société et la complexité globale des réglementations fiscales obligent la Société à apprécier des incertitudes
et à porter des jugements dans l’estimation des impôts qu’elle devra payer ultimement. Le montant final des impôts qui devront être payés
dépend de nombreux facteurs, notamment les négociations avec les autorités fiscales de divers pays, les résultats de litiges fiscaux et la
résolution de différends consécutifs à des audits fiscaux par les administrations fédérales, les administrations des provinces et des États
et les administrations locales. La résolution de ces incertitudes et les impôts qui en résulteront au bout du compte pourront se traduire
par des ajustements aux actifs et aux passifs d’impôts de la Société.
La Société est actuellement mise en cause dans diverses réclamations et poursuites judiciaires. Si la direction estime probable qu’une
perte résultera de telles situations et que cette perte peut faire l’objet d’une estimation raisonnable, le montant de la perte est
comptabilisé, ou la provision médiane est comptabilisée lorsque la perte est estimée au moyen d’une fourchette et qu’aucun point à
l’intérieur de la fourchette n’est plus probable qu’un autre. Lorsqu’une perte résultant de telles situations est probable, les montants
pouvant être recouvrés par suite de poursuites judiciaires contre des tiers ou de demandes reconventionnelles ne sont comptabilisés que
si la direction, après avoir consulté des conseillers juridiques externes, est d’avis que ces recouvrements sont pratiquement assurés. Au fur
et à mesure que des renseignements supplémentaires deviennent disponibles, tout passif éventuel lié à de telles questions est évalué et
les estimations sont révisées, s’il y a lieu. À la lumière des renseignements actuellement disponibles, la direction est d’avis que le résultat
final de telles questions, prises individuellement ou globalement, n’aura pas d’incidence défavorable significative sur la situation financière
ou les tendances générales des résultats d’exploitation de la Société.
86
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NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 24 – IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT
Les écarts entre la charge d’impôts sur le résultat établie en appliquant les taux d’imposition de base canadiens combinés (fédéral et
provinciaux) au bénéfice opérationnel avant impôts sur le résultat et la charge réelle d’impôts sur le résultat s’expliquent comme suit :
30 décembre
2012
2011
$%
$%
Bénéfice avant impôts
129 822
—
113 798
—
CHARGE D’IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT (1)
33 909
26,1
31 067
27,3
PLUS (MOINS) LES EFFETS DES FACTEURS SUIVANTS :
Écart des taux d’imposition prévus par la loi des
filiales étrangères
(5 090)
(3,9)
(7 425)
(6,6)
Non-comptabilisation d’économies fiscales liées à des
pertes fiscales et des différences temporaires
4 453
3,4
2 179
1,9
Incitatifs fiscaux
(2 496)
(1,9)
(6 785)
(5,9)
Options sur actions non déductibles
6020,5
5250,5
Contrepartie éventuelle et passifs au titre d’options de
vente non déductibles (non imposables)
2590,2
(2 687) (2,4)
Autres éléments non déductibles (non imposables)
(9 088)
(7,0)
(6 781)
(5,9)
Incidence des variations des taux d’imposition
(2 278)
(1,8)
4920,4
Incidence des taux de change et autres – net
9380,7
(1 380)
(1,2)
(1)
21 209
16,3
9 205
8,1
Le taux d’imposition prévu par la loi est de 26,1 % pour l’exercice clos le 31 décembre 2012 (2011 – 27,3 %). Le taux d’imposition s’appliquant à la Société est le taux
combiné canadien en vigueur dans les ressorts territoriaux où la Société exerce ses activités. La diminution est attribuable principalement à la réduction du taux de l’impôt
sur le revenu fédéral s’appliquant à la Société, qui est passé de 16,5 % à 15 % pour l’exercice clos le 30 décembre 2012.
Détails de la charge d’impôts des exercices clos les 30 décembre 2012 et 2011 :
Comptes consolidés du résultat :
30 décembre
20122011
$
$
Impôts sur le résultat
Impôts exigibles
Impôts différés
5 770
15 439
7 237
1 968
21 209
9 205
Composantes de la charge d’impôts différés pour les exercices clos les 30 décembre 2012 et 2011 :
Comptes consolidés du résultat :
30 décembre
20122011
$
$
Impôts sur le résultat différés
Création et renversement de différences temporaires
Incidence des variations des taux d’imposition
17 717
1 476
(2 278)492
15 439
Rapport annuel 2012
1 968
87
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 24 – IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT (suite)
Principales composantes des actifs et des passifs d’impôts différés de la Société :
30 décembre
2012
$
2011
$
Pertes en capital et pertes d’exploitation reportées en avant
21 259
36 575
Obligations au titre des prestations de retraite et des avantages complémentaires de retraite
12 742
12 247
Autres passifs financiers et autres passifs
1 442
(1 248)
Clients et autres créances
10 863
7 605
Stocks
13 517
14 017
Fournisseurs et autres dettes
15 131
17 800
Options sur actions
339169
Immobilisations corporelles
(22 339)
(24 847)
Immobilisations incorporelles
(87 542)
(84 229)
Goodwill
(29 699)
(27 357)
Frais payés d’avance
(442)(117)
Change et autres
(420)779
(65 149)
(48 606)
Actifs et passifs d’impôts différés dans les états consolidés de la situation financière :
30 décembre
2012
$
Actifs d’impôts différés
Passifs d’impôts différés
2011
$
22 773
87 922
31 096
79 702
(65 149)
(48 606)
Détails des variations des impôts différés pour l’exercice clos le 30 décembre 2012 :
Solde au 30 décembre Comptabilisé
2011
en résultat net
$
$
Pertes en capital et pertes
d’exploitation reportées
en avant Obligations au titre des
prestations de retraite et
des avantages complémentaires
de retraite
Autres passifs financiers et
autres passifs
Clients et autres créances
Stocks
Fournisseurs et autres dettes
Options sur actions
Immobilisations corporelles
Immobilisations incorporelles
Goodwill
Frais payés d’avance
Change et autres
(1)
Comptabilisé en autres
Acquisition Solde au
éléments du d’entreprises 30 décembre
résultat global
(note 4)
Autres(1)2012
$
$
$
$
36 575
(14 680)
—
—
(636)
21 259
12 247
(718)
1 139
—
74
12 742
248)
605
017
800
169
(24 847)
(84 229)
(27 357)
(117)
779
38
143
(674)
399
170
2 597
554
(2 334)
(325)
(609)
2 440
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
(2 169)
—
—
—
212
3 115
174
(3 068)
—
(89)
(1 698)
(8)
—
(590)
1 442
10 863
13 517
15 131
339
(22 339)
(87 542)
(29 699)
(442)
(420)
(48 606)
(15 439)
3 579
(2 169)
(2 514)
(65 149)
(1
7
14
17
onsistent principalement en des variations des taux de change et des ajustements liés à la finalisation de la juste valeur des actifs acquis, des passifs repris et de la
C
contrepartie cédée du Groupe Silfa.
88
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EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 24 – IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT (suite)
Détails des variations des impôts différés pour l’exercice clos le 30 décembre 2011 :
Solde au 30 décembre Comptabilisé
2010
en résultat net
$
$
Pertes en capital et pertes
d’exploitation reportées
en avant
Obligations au titre des
prestations de retraite et
des avantages complémentaires
de retraite
Autres passifs financiers et
autres passifs
Clients et autres créances
Stocks
Fournisseurs et autres dettes
Options sur actions
Immobilisations corporelles
Immobilisations incorporelles
Goodwill
Frais payés d’avance
Change et autres
(1)
Comptabilisé en autres
Acquisition Solde au
éléments du d’entreprises 30 décembre
résultat global
(note 4)
Autres(1)2011
$
$
$
$
26 472
10 683
—
—
(580)
36 575
11 500
(2 389)
3 234
—
(98)
12 247
1
9
14
20
012
488
520
637
359
(20 903)
(82 367)
(22 979)
(116)
(1 722)
369
(1 890)
(579)
(3 062)
(190)
(3 796)
1 020
(4 378)
(1)
2 245
(2 605)
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
102
298
—
(382)
(4 062)
—
—
120
(24)
7
(26)
(73)
—
234
1 180
—
—
136
248)
605
017
800
169
(24 847)
(84 229)
(27 357)
(117)
779
(44 099)
(1 968)
629
(3 924)
756
(48 606)
(1
7
14
17
Consistent principalement en des variations des taux de change.
Des actifs d’impôts différés nets de 15 012 $ ont été comptabilisés au 30 décembre 2012 (2011 – 13 879 $) dans les ressorts territoriaux
où la Société a subi des pertes dans l’exercice considéré ou l’exercice précédent. Compte tenu du niveau de revenu imposable historique
ou des projections de revenus imposables futurs, la direction est d’avis qu’il est probable que la Société réalisera les économies liées à
ces différences temporaires déductibles et aux pertes fiscales d’exploitation reportées en avant.
Au 30 décembre 2012, les pertes d’exploitation nettes reportées en avant et les différences temporaires déductibles pour lesquelles
la Société n’a pas comptabilisé d’actifs d’impôts différés se chiffrent à 32 904 $ (2011 – 15 532 $). Ces pertes d’exploitation nettes
reportées en avant déductibles expireront à compter de 2027. De plus, au 30 décembre 2012, la Société avait des pertes en capital nettes
reportées en avant de 4 737 $ (2011 – 4 828 $) pour lesquelles elle n’avait pas comptabilisé d’actifs d’impôts différés. Les pertes en
capital nettes peuvent être reportées en avant indéfiniment et ne peuvent être déduites que de gains en capital imposables futurs. Les
actifs d’impôts différés non comptabilisés liés aux pertes fiscales en capital et d’exploitation reportées en avant se chiffraient à 9 738 $
au 30 décembre 2012 (2011 – 5 247 $).
La Société n’a pas comptabilisé de passifs d’impôts différés à l’égard des résultats non distribués de ses filiales dans l’exercice considéré
ou les exercices précédents parce qu’elle n’a pas l’intention de vendre ces participations, ni d’en rapatrier des fonds, auquel cas les
résultats non distribués pourraient devenir imposables. Lors de la distribution de ces résultats sous la forme de dividendes ou autrement,
la Société pourrait être assujettie à l’impôt sur les sociétés et/ou à des retenues d’impôts. Les différences temporaires imposables pour
lesquelles des passifs d’impôts différés n’ont pas été comptabilisés se chiffrent à environ 395 000 $ (2011 – 372 000 $).
Rapport annuel 2012
89
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 25 – RÉSULTAT PAR ACTION
Rapprochement entre le nombre de base et le nombre dilué d’actions en circulation :
30 décembre
2012
$
2011
$
Moyenne pondérée quotidienne du nombre d’actions à vote plural
de catégorie «A» et d’actions à vote subalterne de catégorie «B»
Effet dilutif des options sur actions
Effet dilutif des unités d’actions différées
31 690 811
200 436
148 614
32 456 275
147 746
17 562
Moyenne pondérée du nombre dilué d’actions
32 039 861
32 621 583
Nombre d’options sur actions et d’unités d’actions différées ayant
un effet anti-dilutif, exclues du calcul du résultat dilué par action
233 500
1 344 820
NOTE 26 – INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES SUR LES FLUX DE TRÉSORERIE
Variations nettes des soldes liés aux activités opérationnelles :
30 décembre
2012
$
2011
$
Clients et autres créances
(37 250)
(37 683)
Stocks
(47 120)
81 433
Autres actifs financiers
(947)
—
Frais payés d’avance
2 220
(4 134)
Fournisseurs et autres dettes
11 769
(12 114)
Obligations au titre des prestations de retraite et des avantages
complémentaires de retraite
(2 776)
(3 082)
Provisions, autres passifs financiers à long terme et autres passifs à long terme
(2 616)
(1 876)
Total
(76 720)
22 544
Détails des acquisitions d’entreprises :
30 décembre
2012
$
2011
$
Acquisitions d’entreprises (note 4)
Solde de prix de vente
(13 318)
(1 501)
(36 319)
—
(14 819)
(36 319)
Composantes de la trésorerie et des équivalents de trésorerie :
30 décembre
2012
$
2011
$
Trésorerie
37 404
29 691
Placements à court terme
90773
Trésorerie et équivalents de trésorerie
90
38 311
29 764
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 26 – INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES SUR LES FLUX DE TRÉSORERIE (suite)
L’acquisition d’un actif à long terme en encourant un passif ne se traduit pas par une sortie de fonds pour la Société tant que le passif n’est
pas payé. À cet égard, le tableau consolidé des flux de trésorerie ne tient pas compte des opérations suivantes sans effet sur la trésorerie :
30 décembre
Acquisition d’immobilisations corporelles financée par des fournisseurs et autres dettes
Acquisition d’immobilisations incorporelles financée par des fournisseurs et autres dettes
2012
$
2011
$
2 575
2 402
467363
NOTE 27 – FRAIS FINANCIERS ET AUTRES INFORMATIONS
a) Frais financiers
Les frais financiers comprennent les éléments suivants :
30 décembre
Intérêts sur la dette à long terme – y compris l’incidence
de la couverture de flux de trésorerie relative aux swaps de taux d’intérêt
Charge de désactualisation sur contrepartie éventuelle et passifs au titre d’options de vente
Amortissement des frais de financement différés
Autres intérêts
2012
$
2011
$
13 980
17 118
3 304
2 209
418532
315
1 800
18 017
21 659
b) Charge au titre des avantages du personnel
30 décembre
2012
$
2011
$
Salaires
263 155
241 218
Coûts de la sécurité sociale
56 563
55 432
Cotisations aux régimes à cotisations définies (note 18)
1 867
2 071
Charges relatives aux régimes à prestations définies (note 18)
(229)
2 301
Charges relatives au régime d’avantages complémentaires de retraite (note 18)
660
(3 774)
Paiements fondés sur des actions (note 20)
2 275
2 467
Rapport annuel 2012
324 291
299 715
91
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 28 – INFORMATION SECTORIELLE
Les principaux secteurs opérationnels de la Société se fondent sur trois lignes d’activité distinctes et sont les suivants :
• P
roduits de puériculture : conception, fourniture, fabrication, distribution et vente au détail de produits de puériculture et d’accessoires
comprenant sièges d’auto pour enfants, poussettes, chaises hautes, lits de bébé et d’enfant et aides pour la santé et la sécurité
des enfants.
• P
roduits récréatifs : conception, fourniture, fabrication et distribution de produits et d’accessoires récréatifs, comprenant bicyclettes,
poussettes pour jogging, scooters et autres produits de divertissement.
• M
obilier de maison : conception, fourniture, fabrication et distribution de meubles prêts-à-assembler et de produits pour la maison,
comprenant meubles pliables en métal, futons, escabeaux, échelles et autres articles de mobilier importés.
Les méthodes comptables suivies pour la préparation des informations par secteurs opérationnels sont les mêmes que celles utilisées pour
l’établissement des états financiers consolidés de la Société et décrites à la note 3.
Les secteurs à présenter ci-dessus sont les unités d’exploitation stratégiques de la Société qui sont définies en fonction de leurs produits et
gérées séparément.
La Société évalue sa per formance financière au moyen de mesures du résultat des activités sectorielles avant frais financiers et impôts.
L’affectation des produits d’exploitation à chaque secteur géographique est faite en fonction de l’endroit où est située la société vendeuse.
Secteurs géographiques – origine
30 décembre
Total des produits
Immobilisations
corporelles,
immobilisations
incorporelles
et goodwill
2012
2011
2012
2011
$
$
$
$
Canada
États-Unis
Europe
Autres pays
265 134
1 318 416
645 638
261 522
262
1 295
652
154
Total
2 490 710
2 364 229
92
311
514
103
301
66
472
525
94
653
524
070
289
1 158 536
68
476
517
76
471
180
608
124
1 138 383
Industries Dorel Inc.
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 28 – INFORMATION SECTORIELLE (suite)
Secteurs d’activité
30 décembre
Total
2012
2011
$
$
Produits de
puériculture
2012
2011
$
$
Produits
récréatifs
2012
2011
$
$
Mobilier
de maison
2012
2011
$
$
2 490 710
1 907 063
2 364 229
1 846 470
1 040 765
753 107
980 197
733 079
928 422
694 985
861 754
656 702
521 523
458 971
522 278
456 689
Profit brut
Frais de vente
Frais généraux et
administratifs
Frais de recherche et
de développement
583 647
217 889
517 759
183 740
287 658
106 134
247 118
83 129
233 437
94 523
205 052
83 677
62 552
17 232
65 589
16 934
166 170
158 033
87 202
84 083
62 327
57 083
16 641
16 867
28 724
32 227
21 009
26 055
4 629
3 635
3 086
2 537
Profit opérationnel
Frais financiers
Charges du siège social
Impôts sur le résultat
170 864
18 017
23 025
21 209
143 759
21 659
8 302
9 205
73 313
53 851
71 958
60 657
25 593
29 251
Total des produits Coût des produits vendus
Bénéfice net
Total des actifs
108 613
104 593
2 162 378
2 058 670
1 105 711
1 047 793
838 144
792 000
218 523
218 877
502 574
476 585
277 146
266 114
167 739
156 128
57 689
54 343
Entrées d’immobilisations
corporelles
27 075
27 259
16 621
18 370
8 041
5 613
2 413
3 276
Entrées d’immobilisations
incorporelles
19 595
20 825
17 100
17 415
1 997
3 018
—
1 372
—
1 372
53 054
53 683
39 151
40 376
Total des passifs
Perte de valeur du
goodwill comprise
dans le profit
opérationnel
Amortissements compris
dans le profit
opérationnel
498392
—— ——
9 429
4 474
8 251
5 056
Total des actifs
30 décembre
2012
$
2011
$
Total des actifs des secteurs à présenter
Actifs du siège social
2 162 378
41 708
2 058 670
37 899
Total des actifs
2 204 086
2 096 569
Rapport annuel 2012
93
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS (SUITE)
EXERCICES CLOS LES 30 DÉCEMBRE 2012 ET 2011
(tous les chiffres sont en milliers de dollars US)
NOTE 28 – INFORMATION SECTORIELLE (suite)
Total des passifs
30 décembre
2012
$
2011
$
Total des passifs des secteurs à présenter
Passifs du siège social
502 574
393 814
476 585
390 329
Total des passifs
896 388
866 914
Goodwill
Évolution du goodwill par secteurs opérationnels :
30 décembre
Total
2012
2011
$
$
Solde au début
de l’exercice
Entrées (1)
(note 4)
Perte de valeur
du goodwill
Effet des variations
des taux de change
Solde à la fin de l’exercice
(1)
Produits de
puériculture
2012
2011
$
$
Produits
récréatifs
2012
2011
$
$
Mobilier
de maison
2012
2011
$
$
568 849
554 528
366 673
352 336
171 004
171 020
4 962
22 212
4 962
22 212
—
—
——
—
—
—
—
—
—
31 172
31 172
—
(1 372)
—
(1 372)
4 541
(6 519)
4 352
(6 503)
578 352
568 849
375 987
366 673
31 172
189(16)
171 193
171 004
31 172
Les entrées de 2012 sont liées à la finalisation de la juste valeur des actifs acquis, des passifs repris et de la contrepartie cédée du Groupe Silfa et à l’acquisition de
Best Brands et Baby Universe.
Concentration du risque de crédit
Les ventes au principal client de la Société, décrites dans la note 16, se concentraient comme suit :
Canada
Produits de puériculture
Produits récréatifs
Mobilier de maison
94
2012
%
2011
%
1,00,9
0,20,2
3,63,7
États-Unis
2012
%
2011
%
5,5
5,3
8,710,2
9,6
8,6
Étranger
2012
%
2011
%
0,30,2
—
—
—
—
Industries Dorel Inc.
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Martin Schwartz
Président et chef de la direction
Martin Schwartz a cofondé Ridgewood Industries Ltd. en 1969.
L’entreprise a fusionné avec plusieurs sociétés affiliées et Les
Industries Dorel Inc. ont ultérieurement fait leur premier appel
public à l’épargne en 1987. Martin occupe le poste de
président et chef de la direction de la Société depuis 1992.
Jeffrey Schwartz
Vice-président directeur, chef de la direction des finances
et secrétaire
Jeffrey Schwar tz, auparavant vice-président de la division
Produits de puériculture de la Société, a été le vice-président,
finances, de la Société de 1989 à 2003. En 2003, le titre de
Jeffrey a changé pour celui de vice-président directeur, chef de la
direction des finances et secrétaire.
Alan Schwartz
Vice-président directeur, opérations
Alan Schwartz a cofondé Ridgewood Industries Ltd. en 1969.
Alan a par la suite occupé le poste de vice-président, operations,
au sein de Les Industries Dorel Inc. de 1989 à 2003. En 2003,
le titre d’Alan a été remplacé par celui de vice-président directeur,
opérations.
Jeff Segel
Vice-président directeur, ventes et marketing
Jeff Segel a cofondé Ridgewood Industries Ltd. en 1969. Jeff a
occupé le poste de vice-président, ventes et marketing, de
1987 à 2003 au sein de Les Industries Dorel Inc. En 2003, le
titre de Jeff a changé pour celui de vice-président directeur,
ventes et marketing.
Maurice Tousson* est le président et chef de la direction de
CDREM Group Inc., une chaîne de magasins de détail connus
sous le nom de Centre du Rasoir/Personal Edge, poste qu’il
occupe depuis janvier 2000. M. Tousson a occupé des postes de
direction au sein de magasins spécialisés canadiens bien connus,
dont notamment les magasins Le Château Canada, Distribution
aux Consommateurs et Sports Experts, dans les secteurs de
l’exploitation, des finances, du marketing et de l’expansion de
l’entreprise. En plus de la Société, M. Tousson siège actuellement
au conseil d’administration de plusieurs entreprises privées. M.
Tousson détient un MBA de la Long Island University de New York.
Harold P. “Sonny” Gordon, Q.C.* iest président et administrateur
de Dundee Corporation depuis novembre 2001. Auparavant, il a
été vice-président du conseil de Hasbro Inc., poste qu’il a occupé
jusqu’en mai 2002. M. Gordon a auparavant travaillé en tant a
qu’adjoint spécial d’un ministre du gouvernement du Canada et
été associé directeur du cabinet Stikeman Elliott S.E.N.C.R.L.,
s.r.l. pendant les 28 années au cours desquelles il a pratiqué le
droit comme avocat. Outre ses fonctions au sein de la Société
et Dundee, M. Gordon agit également en tant que président du
conseil et administrateur de Pethealth Inc. M. Gordon est le
président du comité des ressources humaines et de gouvernance.
Dian Cohen** est une économiste et commentatrice réputée,
auteure de plusieurs livres portant sur les politiques économiques,
et récipiendaire de l’Ordre du Canada. En plus de siéger au conseil
d’administration de la Société, Mme Cohen est administratrice
de la société Norbord Inc. Jusqu’en 2011, Mme Cohen était
administratrice de la société Brookfield Renewable Power Fund.
Alain Benedetti, FCPA, FCA*** est le vice-président retraité
du conseil d’Ernst & Young s.r.l. / S.E.N.C.R.L., où il a oeuvré
pendant 34 ans, dernièrement à titre d’associé directeur de la
section canadienne, chargé de superviser toutes les activités
au Canada. Auparavant, il était associé directeur pour l’Est du
Canada et pour le bureau de Montréal. M. Benedetti possède une
vaste expérience au sein de sociétés ouvertes et privées et siège
actuellement aux conseils d’administration de Russel Metals
Inc. et Imperial Tobacco Canada Limitée, et exerce les fonctions
de président des gouverneurs de Dynamic Mutual Funds. Ancien
président du Conseil de l’Institut Canadien des Comptables
Agréés, M. Benedetti siège au comité de vérification de la Société
depuis 2004 et en est le président depuis le début 2005.
Rupert Duchesne est chef de la direction du groupe Aimia
(Groupe Aeroplan Inc.), la société internationale de gestion de
la fidélisation qui possède et exploite le programme Aeroplan
au Canada, le programme Nectar au Royaume-Uni et en Italie,
Air Miles au Moyen-Orient (participation de 60 %), en plus de
fournir des services exclusifs d’analyse de la fidélisation et de
données à des clients répartis dans 20 pays. La société Aimia est
cotée à la bourse de Toronto. M. Duchesne a occupé différents
postes de haute direction au sein d’Air Canada à partir de 1996,
et avait auparavant offert des services-conseils en matière de
stratégie et d’investissements. Il a aussi été membre du conseil
d’administration d’Alliance Atlantis Communications International
Inc. M. Duchesne est titulaire d’une maîtrise en administration
des affaires de l’école de gestion de l’Université de Manchester
et d’un baccalauréat ès sciences (avec distinction) de l’Université
de Leeds au Royaume-Uni.
*Membres du comité de vérification et du comité des ressources
humaines et de gouvernance
**Membre du comité des ressources humaines et de gouvernance
*** Membre du comité de vérification
Rapport annuel 2012
95
ENTITÉS OPÉRATIONNELLES
PRODUITS DE
PUÉRICULTURE
Dorel France SA
Z.I. - 9, Bd du Poitou - BP 905
49309 Cholet Cedex
France
Tél. : +33 2 41 49 23 23
Dorel Pays-Bas
Korendjik 5
5704 RD Helmond
Pays-Bas
Tél. : +31 492 578 111
Dorel Panama
Avenida Balboa
Bay Mall Plaza, P.B, Local 9
Panama, Rep de Panama
Tél. : +507 3002883
Dorel Amérique du nord
Dorel Juvenile Group, Inc.
Sylvain Duval, Président
par intérim
Dorel France Small Nursery
Rue de la Vendée
49280 La Séguinière
France
Tél. : +33 2 41 75 29 00
Dorel Allemagne
Augustinusstrasse 9 c
D-50226 Frechen – Königsdorf
Allemagne
Tél. : +49 (0) 2234 96 4327
Dorel Colombie
Calle 69, Via 40-301
Barranquilla, 08001
Colombia
Tél. : +57 53531110
(Siège social)
2525 State Street
Columbus, Indiana
É.-U. 47201
Tél. : (812) 372-0141
Dorel Italia
Via Verdi, 14
24060 Telgate (Bergamo)
Italie
Tél. : +39 035 4421035
Dorel (U.K.) Limited
Hertsmere House,
Shenley Road
Borehamwood, Hertfordshire
Royaume-Uni WD6 1TE
Tél. : +44 (0) 20 8236 0707
Dorel Brésil
Rafael Camarano, Président
Développement et design
25 Boul Forbes, Suite 4
Foxboro, MA
É.-U. 02035
Tél. : (508) 216-1800
Dorel Portugal
Parque Industrial da Gândara
Rua Pedro Dias 25
4480 - 614 Rio Mau (VDC)
Portugal
Tél. : +35 1 252 248 530
Jean-Claude Jacomin
Président du groupe et
chef de la direction,
Division Produits de puériculture
Dorel Distribution Canada
Mark Robbins, Président
(Siège social)
873, rue Hodge
Montréal, Québec
Canada H4N 2B1
Tél. : (514) 332-3737
2855 Argentia Road, Unit 4
Mississauga, Ontario,
Canada L5N 8G6
Tél. : (905) 814-0854
Dorel Europe
Charles De Kervénoaël
Président et
chef de la direction
(Siège social)
9, Boulevard Gambetta
(2ième étage)
92130 Issy Les Moulineaux
Paris, France
Dorel Hispania
C/Pare Rodès n°26 Torre A 4°
Edificio Del Llac Center
08208 Sabadell (Barcelona)
Espagne
Tél. : +34 937 24 37 10
Dorel Suisse
Chemin de la Colice 4
(Niveau 2)
1023 Crissier
Suisse
Tél. : +41 021 661 28 40
Dorel Belgique
Atomiumsquare 1 b177
1020 Brussels
Belgique
Tél. : +32 02 257 44 70
Dorel Irelande
Unit 25
Canal Walk
Parkwest
Dublin 12
Irelande
Tél. : +353 (1) 8983170
Dorel Polska Sp. z o.o.
Ul. Legnicka 84/86
41-503 Chorzow
Poland
Tél. : +48 32 346 0081
(Siège social)
AVN. Francisco Gomes de
Freitas, 1455
Campo Limpo, Campo Dos
Goytacazes, RJ
Brésil 28000-000
Tél. : +55 22 2733 7269
(Salle de montre)
Avenida Moema,
177 Loja/Térreo
Moema
São Paulo-SP
Brésil, 04077-020
Tél. : +55 11 2063 3827
Dorel Australie
Dean Jennings, Président et
chef de la direction
Dorel Amérique latine
Dorel Chili Group
Christian Sitniski, Président
Comercial e Industrial Silfa SA
San Ignacio Nº0201, Quilicura,
Santiago, Chili
Tél. : +56 2 3399000
Dorel Perú
Sucursal Perú
Los Libertadores Nº455
San Isidro
Lima, Perú
Tél. : +51 1 4227734
655-685 Somerville Road
West Sunshine
Victoria, 3020
Australie
Tél. : +61 3 8311 5300
Dorel Nouvelle-Zélande
14 Sir William Avenue East
Tamaki Auckland 2013
Tél. : +64 9274 1040
Tél. : +33 1 47 65 93 41
96
Industries Dorel Inc.
ENTITÉS OPÉRATIONNELLES
PRODUITS RÉCRÉATIFS
Robert P. Baird Jr.
Président du groupe et chef de la direction,
Division Produits récréatifs
Cycling Sports Group (CSG)
Jeff McGuane, Président
(Siège social)
16 Trowbridge Drive
Bethel, Connecticut
É.-U. 06801
Tél. : (203) 749-7000
172 Friendship Village Road,
Bedford, Pennsylvanie
É.-U. 15522-6600
Tél. : (814) 623-9073
Cycling Sports Group Europe B.V.
Hanzepoort 27
7575 DB, Oldenzaa
Pays-Bas
Tél. : +31 541 589 898
Cycling Sports Group UK
Vantage Way, The Fulcrum
Poole – Dorset
Royaume-Uni BH12 4NU
Tél. : +44 1202 732288
Cycling Sports Group Australia Pty Ltd.
Unit 8, 31-41 Bridge Road
Stanmore N.S.W., 2048
Australie
Tél. : +61 2 8595 4444
Cannondale Japon KK
Namba Sumiso Building 9F,
1-4-19, Minamihorie,
Nishi-ku, Osaka 550-0015
Japon
Tél. : +81 (0) 6 6110 9390
Cannondale Sports Group GmbH
Taiwan Branch
435-1 Hou Chung Road
Taichung 40682
Taiwan
Apparel Footwear Group (AFG)
Kyle Weiner, Président
4084 McConnell Court
Burnaby, Colombie-Britannique
Canada V5A 3N7
Tél. : (604) 875-0887
Pacific Cycle Group (PCG)
Alice Tillett, présidente
(Siège Social)
4902 Hammersley Road
Madison, Wisconsin
É.-U. 53711
Tél. : (608) 268-2468
4730 East Radio Tower Lane
P.O. Box 344
Olney, Illinois
É.-U. 62450-4743
Tél. : (618) 393-2991
2041 Cessna Drive
Vacaville, California
É.-U. 95688-8712
Tél. : (707) 452-1500
9282 Pittsburgh Avenue
Rancho Cucamonga
California
É.-U. 91730-5516
Tél. : (909) 481-5613
MOBILIER DE MAISON
Norman Braunstein
Président du groupe et chef de la direction,
Division Mobilier de maison
Ameriwood Industries
Rick Jackson, Président et
chef de la direction
(Siège social)
410 East First Street South
Wright City, Missouri
É.-U. 63390
Tél. : (636) 745-3351
Tél. : +886 4 2426 9422
458 Second Avenue
Tiffin, Ohio
É.-U. 44883
Tél. : (419) 447-7448
Rapport annuel 2012
3305 Loyalist Street
Cornwall, Ontario
Canada K6H 6W6
Tél. : (613) 937-0711
Dorel Asie Inc.
410 East First Street South
Wright City, Missouri
É.-U. 63390
Tél. : (636) 745-3351
Altra Furniture
Steve Warhaftig, vice-président
et directeur général
410 East First Street South
Wright City, Missouri
É.-U. 63390
Tél. : (636)745-3351
Mobilier de maison Dorel
Ira Goldstein, vice-président
et directeur général
12345, boul. Albert-Hudon, Suite 100
Montréal, Québec
Canada H1G 3K9
Tél. : (514) 323-1247
Cosco Home & Office
Troy Franks, vice-président exécutif et
directeur général
2525 State Street
Columbus, Indiana
É.-U. 47201
Tél. : (812) 372-0141
Dorel Consulting (Shanghai) Company Ltd.
Jenny Chang, vice-président
de l’exploitation, Extrême-Orient
Room 205, No. 3203 Minghang District
Hongmei Road
Shanghai 201103
République populaire de Chine
Tél. : +86 21 6446 8999
Salle de montre nord-américaine
Commerce and Design Building
201 West Commerce Street, 9th Floor
Highpoint, Caroline du Nord
É.-U. 27260
Tél. : (336) 889-9130
97
MEMBRES DE LA DIRECTION
Martin Schwartz
Président et chef de la direction
Frank Rana
Vice-président, finances et secrétaire adjoint
Alan Schwartz
Vice-président directeur, opérations
Ed Wyse
Vice-président, approvisionnements mondiaux
Jeff Segel
Vice-président directeur, ventes et marketing
Jeffrey Schwartz
Vice-président directeur,
chef de la direction des finances et secrétaire
INFORMATION CORPORATIVE
Siège social
Les Industries Dorel Inc.
1255, avenue Greene, bureau 300
Westmount (Québec)
Canada H3Z 2A4
Avocats
Heenan Blaikie s.r.l.
1250, boul. René-Lévesque Ouest
Bureau 2500
Montréal (Québec)
Canada H3B 4Y1
Schiff Hardin & Waite
233 South Wacker Drive
6600 Sears Tower
Chicago, IL
U.S.A. 60606
Auditeurs
KPMG s.r.l / s.e.n.c.r.l.
600, boul. de Maisonneuve Ouest
Bureau 1500
Montréal (Québec)
Canada H3A 0A3
Agent des transferts et agent
chargé de la tenue des registres
Services aux investisseurs Computershare
100 University Avenue, 9th Floor
Toronto (Ontario)
Canada M5J 2Y1
www.investorcentre.com/service
98
Relations avec les investisseurs
MaisonBrison Communications
Rick Leckner
2160, rue de la Montagne, bureau 400
Montréal (Québec)
Canada H3G 2T3
Tél. : (514) 731-0000
Téléc. : (514) 731-4525
Courriel : [email protected]
Inscription boursière
Symboles des actions ordinaires
Bourse de Toronto – DII.B ; DII.A
Assemblée annuelle des actionnaires
Le jeudi 23 mai 2013, à 10h00 am heure normale de l’est
Ritz-Carlton
Salon Or & Gris
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Montreal (Québec)
Canada H3G 1H6
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