CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DES CIGALES DE

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CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DES CIGALES DE FRANCE :
GEONEMIE ET ECOLOGIE DES POPULATIONS
(HEMIPTERA, CICADIDAE)
S. PUISSANT
2006
CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DES CIGALES DE FRANCE :
GEONEMIE ET ECOLOGIE DES POPULATIONS
(HEMIPTERA, CICADIDAE)
S. PUISSANT
Département Systématique et Evolution – Entomologie
Muséum national d'Histoire naturelle de Paris
Adresse pour toute correspondance :
4, square Saint Marsal, F-66100 Perpignan, FRANCE
<[email protected]>
2006
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Stéphane PUISSANT
« L’enfer (contrairement à ce qu’on pourrait croire), ce n’est pas les autres. Ce serait plutôt les
systèmes. Les machines à décerveler, les faux besoins, ne peuvent conduire qu’à
l’uniformisation du monde et à l’ennui, en excluant la réflexion. »
Pierre-P. Grassé.
Editeur : ASsociation pour la Caractérisation et l’ETude des Entomocénoses (ASCETE)
F-09400 Bédeilhac et Aynat
Directeur de la publication : Bernard Defaut
Rédaction : Stéphane Puissant
Photographies : S. Puissant/OPIE-LR © & S. Puissant ©
Dépôt légal : mai 2006
ISBN 10 : 2-9526581-0-2
ISBN 13 : 978-2-9526581-0-2
Géonémie et écologie des Cigales de France
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AVANT-PROPOS
Ce travail reprend pour l’essentiel la rédaction du Mémoire réalisé dans le cadre d’un
Diplôme de l’Ecole pratique des hautes Etudes (EPHE) en Sciences de la Vie et de la Terre,
Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, Laboratoire de Biologie et d’Evolution des
Insectes, sous la direction de Monsieur le Professeur Michel Boulard.
Ce Mémoire fut soutenu publiquement le 21 mars 2003 à la Faculté de Montpellier II
et examiné par le jury suivant :
M. Roger Prodon (EPHE et CNRS, Montpellier) - Président
M. Michel Boulard (EPHE et MNHN, Paris) - Rapporteur
M. Bernard Defaut (Association ASCETE, Bédeilhac) - Examinateur
M. Jean-Pierre Lumaret (Université Montpellier III, Montpellier) - Examinateur
M. Jean-Michel Maldès (CIRAD, Montpellier) - Examinateur
Depuis la date de soutenance de ce Mémoire, la classification et la nomenclature
cicadéenne se sont vues modifiées par l’apport de connaissances nouvelles. Les prospections
de terrain menées en France durant les années 2003 à 2005 ont précisé également la
répartition de quelques espèces, et l’édition du Mémoire nécessitait de fait une réactualisation.
Si la nomenclature cicadéenne et la bibliographie concernant les Cigales de France ont
été remises à jour directement dans le corps du texte, la prise en compte des stations nouvelles
auraient nécessité une refonte totale des résultats et des graphiques, sans toutefois en modifier
la teneur principale. Cependant, ne pas prendre en compte les nouvelles populations
découvertes durant ces trois dernières années était une perte d’informations notable, et
regrettable pour le lecteur.
C’est la raison pour laquelle choix fut pris de mettre en fin de travail un chapitre
intitulé « Addenda » faisant le point sur la connaissance actuelle de la répartition des espèces
de Cigales en France.
Le travail présenté ici n’est donc plus la copie exacte de celui qui fut soutenu
publiquement, mais l’entomologiste souhaitant s’intéresser aux Cigales y gagnera en
informations disponibles, et c’est bien là finalement l’essentiel.
Perpignan, le 27 janvier 2006.
Stéphane PUISSANT
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REMERCIEMENTS
Il m’est agréable en tout premier lieu de remercier Michel Boulard pour son accueil au
laboratoire Biologie et Evolution des Insectes de l’Ecole pratique des hautes Etudes ; sans lui,
ce travail n’aurait sans doute jamais vu le jour. Merci à Guy Pinault, sans qui je n’aurais peutêtre jamais eu l’opportunité de rencontrer mon professeur, et à tous les autres administrateurs
de l’Office pour les Insectes et leur Environnement du Languedoc-Roussillon (OPIE-LR)
pour m’avoir cédé, à l’époque, une partie de mon temps de travail à la réalisation de ce
Mémoire. J’exprime mes plus vifs remerciements à Bernard Defaut, Jean-Pierre Lumaret,
Jean-Michel Maldès et Roger Prodon qui ont accepté de juger mon travail.
Ce travail n’aurait pu être mené à bien sans la collaboration de toutes les personnes
m’ayant transmis leurs données et leurs captures de Cigales pour étude. Ces échanges furent
riches d’enseignements et j’ose espérer que tout ceci n’est qu’un début, dans l’attente de
collaborations futures des plus fructueuses.
Je n’oublierai jamais mes premières découvertes et mes premières joies en observant
la vie intime des Cigales dans la Provence ensoleillée. Ces intenses moments d’émotion, je ne
les aurais pas connus si Michel Boulard n’avait pas guidé mes pas vers ce monde merveilleux
où l’inattendu est au détour d’un chemin. J’espère avoir plus tard sa pugnacité sur le terrain.
Quoiqu’il en soit, à chaque fois que je poserai les yeux sur la Cantatrice du soleil, c’est un peu
de son enseignement qui me sera rappelé.
Le chemin de la connaissance est long et ardu. Qu’il est facile de s’y perdre !
Heureusement, mes discussions avec Bernard Defaut m’ont toujours aidé à m’y retrouver. La
terre est parfois bien ingrate, elle qui nous tire vers le bas alors que nos esprits ne demandent
qu’à s’envoler. Nos longues discussions durant ces veillées d’hiver dans nos Pyrénées m’ont
bien souvent réconforté et, plus qu’un conseiller, c’est un ami qui s’est dévoilé.
« Comme c’est agréable de pouvoir partager ses découvertes et ses joies
entomologiques avec un ami ! » : il n’y a pas si longtemps, ces mots de Jérôme Sueur
m’étaient adressés dans sa magistrale thèse sur l’éco-éthologie de la communication sonore
chez les espèces du genre Tibicina. A mon tour de dire à quel point je suis heureux d’avoir
trouvé un tel ami : il est devenu mon compagnon de route sur qui j’ai toujours pu compter.
Il y a des entomologistes qui, par leurs connaissances, influencent votre façon de
penser. Jean-Pierre Lumaret est un des leurs. Derrière son apparente austérité se cache un
homme au grand cœur. Malgré toutes ses responsabilités, il a toujours su être là lorsque je lui
ai fait appel.
Courir derrière les Cigales, ça creuse ! Bien souvent, un couvert m’attendait où mets
délicieux et passionnantes discussions se mêlaient : merci à Jeannine et Michel Boulard,
Laetitia et Pierre Téocchi pour votre accueil. N’était-ce pas un peu l’Arcadie ?
Jacques Coffin m’a fait découvrir son Vaucluse qui lui est si cher. Je le remercie
d’avoir bien voulu me montrer quelques-uns de ses coins entomologiques où nous avons pu
étudier ensemble les Cigales. Au delà de la nuit éternelle, les souvenirs de mes premières
« chasses aux Cigales » menées en sa compagnie continueront à faire vivre dans ma mémoire
sa passion pour ces Insectes qu’il aimait tant.
Durant ces années d’étude, j’ai reçu le soutien de mes collègues et copains
entomologistes de l’OPIE-LR. Je n’aurais pas pu me passer de l’aide de David Demerges,
Stéphane Jaulin et Fabien Soldati. Leurs conseils m’ont toujours été précieux.
Mon intérêt pour les Insectes remonte à l’âge de huit ans. A cette époque, je
m’intéressais aux fourmis, un comble pour un entomologiste qui finira par travailler sur les
Cigales ! Cette passion pour les Insectes a été nourrie par les encouragements de Gaston Pic.
Que serais-je devenu sans le soutien de ce père spirituel ? Il n’a pas été seul en cette entreprise
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et Albert Deshommais a également su répondre présent à mes appels. Je pense à eux avec
toute la déférence que leur âge et leur sagesse m’imposent.
Et toi Nadine, ma compagne de tous les jours, tu as su endurer mes absences lors de
mes prospections. Tu as accepté le fait que les Cigales te prennent de notre temps. Plus
encore, tu m’as soutenu et assisté dans mes tâches. Je te suis tellement reconnaissant et puis tu
sais, ma petite Cigale préférée, c’est toi.
Enfin, les derniers mots seront pour mes parents, tout d’abord à toi papa. J’ai su, il y a
peu, que la réussite de ce travail te préoccupait. Tu n’as rien laissé transparaître. Tu es parti
trop vite avant que je n’aie le temps de te rassurer. J’espère que là où tu es, tu es fier de ton
gamin. Que les Cigales chantent et chantent encore afin que plus jamais tu n’aies froid. Ces
dernières phrases viennent clore une partie de ma vie, plusieurs années pour lesquelles je ne
fus pas à tes côtés, maman. Tu dois te sentir bien seule, toi pour qui l’entomologie a volé ton
unique fils. Qu’il me soit permis de finir par toi et de te montrer que, même loin, je ne t’oublie
pas. Ce travail, c’est aussi un peu pour que tu sois fière de ton fiston.
Stéphane PUISSANT
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RESUME
L’étude de la répartition et de l’écologie des dix-sept taxons actuellement connus de
France est réalisée après avoir replacé chaque espèce dans son contexte taxonomique. Une
base de données est mise en place et regroupe un ensemble d’observations caractérisées par
douze paramètres. Les observations sont regroupées par station. Une station est une unité
spatiale géographiquement délimitée à l’échelle de la commune et pouvant être échantillonnée
sur le terrain en moins d’une demi-heure. Les douze paramètres, encore appelés champs,
synthétisent les informations géographiques et écologiques disponibles pour une observation
d’une espèce. La base de données uniformise les observations retenues pour chaque espèce et
permet d’extraire toutes les informations disponibles par champ argumenté. L’étude des
spécimens de collections et des informations colligées durant cinq années de prospections
personnelles, principalement menées sur le pourtour méditerranéen, alimentent la base de
données. Le nombre de stations regroupant une ou plusieurs observations est défini pour
l’ensemble du peuplement cicadéen et par espèce.
La première partie de ce travail traite du peuplement cicadéen dans son ensemble. Un
déséquilibre de la pression d’échantillonnage est constaté à l’échelle nationale, et les futures
priorités de prospections sont définies. L’évaluation de la pression d’échantillonnage permet
également de discuter les notions de rareté d’une espèce pour une aire géographique précise.
Chaque station, localisée géographiquement, est replacée dans son contexte phytoclimatique
en étant rattachée à un étage de végétation. Le nombre de taxons par étage est donné et les
tendances thermohygriques principales du peuplement sont évaluées. La caractérisation des
milieux relevés au sein d’une station est réalisée à travers la définition de huit classes de
végétation. La distribution des populations de Cigales au sein de ces classes est précisée et les
effets de l’évolution des milieux sur le peuplement cicadéen sont discutés.
La deuxième partie de ce travail présente les résultats par espèce. Pour chacune d’elles
sont livrés : une introduction de quelques lignes présentant le contexte taxonomique, une carte
nationale de répartition de France sur fond d’étages de végétation, une évaluation de
l’abondance et des degrés de menaces, la distribution altitudinale et la période d’apparition au
stade adulte, une discussion sur la répartition stationnelle par étage de végétation et le nombre
d’observations par classe de végétation, un commentaire sur les postes de cymbalisation et la
ponte. Enfin, quelques traits éthologiques particulièrement intéressants sont parfois mis en
évidence et des priorités de recherches sur la biologie de l’espèce sont émises.
MOTS CLES
Hemiptera, Cicadidae,
systématique, France.
répartition,
phytoclimatologie,
écologie,
éthologie,
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TITLE
Contribution to the knowledge of Cicadas from France: distribution and ecology of
populations.
ABSTRACT
Following a thorough examination of the taxonomic context of seventeen Cicada taxa
recorded in France, their distribution and ecology are surveyed. A database has been
constructed and the observations were classified into twelve categories. Observations are
gathered by station. A station is a spatial unit geographically delimited to the township range
location and can be prospected in the field in less than a half-hour. The twelve categories, also
named fields, synthesize available geographical and ecological information for each
observation of each species. The database standardizes the retained observations for every
species and allows extracting all available information by field. The database has been
enriched by the survey of collection specimens and by prospecting, mainly conducted in
Mediterranean France during five years. Station number, regrouping one or several
observations, is defined for all cicadas populations and by species. The number of stations
considered is 699, the seniority of data being taken in account.
The first part from this work is at the level of cicada communities. An unbalanced
sampling pressure is noted for the country, leading to assess future prospecting priorities.
Estimation of the sampling effort also allows to discuss the concept of rarity of species within
a given geographical area. Every station localized geographically, is associated to its
phytoclimatic context, in connexion to the vegetation classes sensu DEFAUT (1996, 2001).
The community richness by vegetation class is given and the main thermohygrometrical
affinities of population are estimated. Eight habitat classes have been defined to describe the
physical structure of vegetation of each station. Habitat classes differ from vegetation classes
in that they do not take into account either climatic features or floristical composition. The
distribution of Cicada communities within these classes is defined and the effects of the
habitat dynamics upon these communities are discussed.
The second part of this work is at the species level. For each one are provided: a
synthetic introduction presenting the taxonomical context, the distribution on the French
vegetation classes map, an abundance estimation and some factors endangering the
populations, altitudinal distribution and apparition period to the adult instar, an analysis about
stational distribution by vegetation classes and the number of observations by habitat classes,
a commentary about the sites of calling songs and the sites of oviposition. Finally, some
ethological features particularly remarkable are sometimes shown and research priorities upon
the biology of the species are proposed.
KEY WORDS
Hemiptera, Cicadidae, distribution, climatic features, ecology, ethology, systematics,
France.
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Stéphane PUISSANT
Introduction
Généralités
Insectes chylotrophes par excellence, c’est-à-dire piqueurs et suceurs de sève, les
Cigales disposent de pattes antérieures à fémurs renflés et armés d’épines. Elles portent deux
paires d’ailes membraneuses, hyalines chez les espèces françaises mais parfois colorées ou
enfumées pour celles vivant sous les tropiques. Ces ailes sont maintenues au repos en toit audessus du corps. Elles peuvent être plus ou moins relevées selon les espèces lors des
émissions sonores du mâle. Seuls ces derniers sont capables d’émettre des sons grâce à un
organe, exclusivement voué à cette fonction, appelé « cymbale ». Celles-là sont au nombre de
deux et se situent sur le premier segment abdominal. Cette particularité, unique dans le monde
des Insectes, a donné naissance au terme « cymbalisation », d’origine relativement récente
(BOULARD, 1977). Les productions sonores obtenues par déformation des cymbales ne sont
donc pas de même nature que celles obtenues par frottements comme chez les Orthoptères.
Les Cigales ne stridulent donc pas mais cymbalisent. Ces trente dernières années ont vu
l’essor de la bioacoustique, et nombre de travaux consacrés à l’étude des émissions sonores
des Cigales furent publiés (BOULARD, 1995 ; SUEUR, 2001). L’historique de ces études a été
réalisée par BOULARD (2000a) puis par SUEUR (2002).
Insectes connus depuis l’Antiquité, les Cigales étaient très appréciées des Grecs tels
que l’écrivain Homère (IXe siècle av. J.-C.), le poète Anacréon (VIe siècle av. J.-C.) ou encore
le philosophe Platon (IVe siècle av. J.-C.). Dans la Grèce antique, elles furent le symbole de la
musique, de l’art, de la création, tout en étant un hymne au soleil et à la chaleur (BOULARD &
MONDON, 1996). Plus proche de nous, ce symbole fut entre autre repris par Frédéric Mistral
et le Félibrige, défenseurs de la langue et de la littérature provençales (DURET, 1999). Leurs
manifestations sonores estivales leur attiraient bienveillance et sympathie, à un point tel
qu’elles tiennent aujourd’hui encore une importance remarquable dans la symbolique
méditerranéenne. Par ailleurs, la paléontologie nous apprend que les Cigales existent en
France depuis le début de l’ère Tertiaire (BOULARD & NEL, 1990 ; BOULARD & RIOU, 1989,
1999).
Pourtant, l’Insecte reste très mal connu du grand public pour tout ce qui a trait à sa
biologie. Nombre de personnes croient encore qu’il n’existe que deux espèces de Cigales dans
notre pays, toutes deux ne pouvant se rencontrer qu’en Provence. Leur répartition reste mal
connue et peu de Cigales se retrouvent dans les anciennes collections nationales. Leur cycle
biologique peut expliquer en partie cette constatation : la vie épigée d’un spécimen adulte ne
dure que quelques semaines, au plus, alors qu’il aura passé en moyenne trois à quatre ans sous
terre. De plus, les adultes sont, malgré leurs émissions sonores, bien difficiles à repérer et à
distinguer du support sur lequel ils sont posés. Leurs envols parfois rapides n’en font pas des
Insectes des plus faciles à capturer. Ainsi, les Cigales sont très souvent délaissées des
entomologistes. Ce sont sans doute aussi les raisons pour lesquelles le nombre même
d’espèces en France reste méconnu : une nouvelle Cigale pour la Science fut récemment
décrite des Pyrénées-Orientales (66), en Cerdagne (PUISSANT & BOULARD, 2000) ; une
espèce nouvelle pour la France fut découverte en 2002 (SUEUR & al., 2003) durant la dernière
année de prospection rentrant dans le cadre de ce Mémoire.
Contexte de l’étude
Ces Insectes, principalement bien représentés sous les tropiques, comptent dix-sept
taxons en France : seize espèces dont une représentée par deux sous-espèces. L’aire
géographique retenue dans le cadre de ce travail ne concerne que la France continentale et la
Corse. Les DOM-TOM ne sont pas traités dans cette étude. La géonémie des Cigales est
intéressante à étudier dans notre pays par sa position charnière qui l’inclut entre l’Europe du
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Nord et l’Europe méditerranéenne. Le peu d’études portant sur la répartition des Cigales en
France indiquent que la majorité des espèces est cantonnée dans le sud du pays, et plus
particulièrement dans le quart sud-est soumis à l’influence du climat méditerranéen
(BOULARD, 1995, 2000b ; BOULARD & MONDON, 1996 ; BOULARD & PUISSANT, 2000). Ces
premiers inventaires faunistiques regroupent les données étho-écologiques disponibles pour
chaque espèce et font apparaître les premières synthèses cartographiques. Le travail réalisé
dans le cadre de ce Mémoire est la continuité de ces publications. Il se veut innovant en
étudiant les populations de Cigales sous un aspect écologique et géonémique, guère abordé
pour ces Insectes. La première grande partie consiste en la mise au point d’une base de
données standardisée, de façon à pouvoir comparer les résultats entre eux, tout en relativisant
certaines observations par la méthode d’étude appliquée. Le protocole d’étude adopté n’est
pas exempt de défauts, mais une définition rigoureuse des paramètres utilisés permet de faire
ressortir les faiblesses d’échantillonnage et de faire apparaître les points pour lesquels le
nombre de données est insuffisant. Cette problématique est traitée dans une première grande
partie : « Méthode d’étude ». Elle inclut une définition des paramètres suivis pour la
méthodologie appliquée et une discussion sur le plan d’échantillonnage.
La deuxième grande partie traite la géonémie et l’écologie du peuplement, elle se
décompose en trois volets analysant chacun un aspect des résultats.
Le premier volet traite des populations de Cigales dans leur ensemble. En introduction,
la classification et la liste synonymique principale des Cigales de France sont présentées. A
l’issue de cette liste, une série de photographies visualise pour chaque espèce un spécimen
mâle cymbalisant dans son milieu. Une tentative d’évaluation de la biodiversité cicadéenne en
France est réalisée : une mesure de l’hétérogénéité globale d’un ensemble dénombrable, dont
les éléments peuvent être regroupés en catégories, est effectuée. Ainsi, le nombre de stations
actuellement connues par taxon est donné. Il permet de préciser objectivement l’abondance
spécifique, synonyme de fréquence dans le cadre de ce travail. Cette dernière est discutée
séparément pour la moitié nord et la moitié sud de la France. La richesse spécifique par
département échantillonné est commentée à partir des données actuellement disponibles. Les
interrelations pouvant exister entre les différents phytoclimats et la richesse en espèces de
Cigales sont étudiées. Le nombre de taxons par étage de végétation est donné. La répartition
des populations de Cigales au sein de la structure de végétation, définie par huit classes, est
également analysée dans ce volet. Les activités anthropiques ou au contraire leur abandon ont
une influence sur l’évolution des structures végétales : quelques exemples particulièrement
représentatifs sont choisis, en mettant en évidence les modifications du peuplement cicadéen
induites par la transformation des milieux.
Le deuxième volet synthétise les résultats disponibles à l’échelle de l’espèce ou sousespèce de façon à pouvoir mettre en évidence l’essentiel de la biologie de l’animal. Une
introduction de quelques lignes présente le contexte taxonomique par taxon. Sa carte
nationale de répartition en France est livrée sur fond d’étages de végétation, l’ancienneté des
données étant prise en compte. Pour la méthode d’étude adoptée, l’abondance de chaque
taxon est évaluée et les résultats sont discutés suivant les principales aires géographiques du
pays. Les statuts de vulnérabilité de chaque espèce sont commentés. Sa distribution
altitudinale et sa période d’apparition au stade adulte sont fournies. La géonémie est
complétée par une analyse écologique spécifique portant sur deux principaux points : la
répartition stationnelle par étage de végétation et le nombre d’observations par classe de
végétation. Ces deux derniers paramètres complètent et affinent tout particulièrement les
résultats du premier volet obtenus lors de l’analyse, à l’échelle nationale, des populations tous
taxons confondus. A l’échelle du spécimen, les postes de cymbalisation et la ponte sont
abordés. Quelques traits éthologiques particulièrement intéressants sont parfois mis en
évidence, et des priorités de recherches sur la biologie de l’espèce sont émises.
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Stéphane PUISSANT
Le troisième et dernier volet synthétise et analyse l’ensemble des périodes d’apparition
des espèces au stade adulte pour la France. Le pic d’abondance de chaque espèce est livré,
lorsque les prospections personnelles principalement menées dans le grand quart sud-est de la
France permirent de l’évaluer.
Dans le cadre du Diplôme soutenu le 21 mars 2003, l’ampleur du contexte d’étude
imposait d’être synthétique quant à la présentation des résultats et des commentaires, afin
d’obtenir un nombre de pages raisonnable. Ainsi, les aspects portant sur l’éthologie et la
bioacoustique des espèces n’ont malheureusement pas été abordés. Ceci peut être regrettable,
mais cet aspect de la biologie des espèces n’est pas directement lié aux thèmes ici traités. Pour
de plus amples informations sur l’étho-acoustique et les émissions sonores des Cigales
présentes en France, il sera possible de consulter BOULARD (1995, 2000a, 2000b), BOULARD
& MONDON (1996), PUISSANT (2001), PUISSANT & BOULARD (2000), PUISSANT & SUEUR
(2000), PUISSANT & SUEUR (2001), SUEUR (2003), SUEUR & AUBIN (2002, 2003a, 2003b,
2004), SUEUR & PUISSANT (2000), SUEUR & SANBORN (2003). Pour avoir une idée de ce qui
a été publié en Europe occidentale sur la bioacoustique et l’écologie d’une partie de ces
espèces, le lecteur pourra se référer principalement à : BOULARD (op. cit.), GOGALA (1998),
GOGALA & GOGALA (1999), GOGALA & TRILAR (1999, 2002, 2004), GOGALA & al. (2005),
HIDVEGI & BAUGNEE (1992), JOERMANN & SCHNEIDER (1987), PILLET (1993), PINTOJUMA & al. (2005), QUARTAU & SIMÕES (2005), QUARTAU & al. (1999, 2000, 2001),
SCHEDL (1973, 1986, 2000, 2004), SIMÕES & al. (2006), SUEUR & al. (2004), TRILAR &
HOLZINGER (2004). Pour toutes informations bibliographiques complémentaires, il sera
nécessaire de se reporter à METCALF (1963a, 1963b) et DUFFELS & VAN DER LAAN (1985).
Enfin et en marge de ce travail, pour la première fois concernant les Cigales, une étude
entomocénotique a été menée sur le peuplement de France par PUISSANT & DEFAUT (2005), à
partir des relevés menés dans le cadre du Diplôme. Les synusies élaborées sont présentées en
annexe 5.
Il est souhaitable que ce travail puisse permettre une meilleure connaissance, et
reconnaissance, des Cicadae verae ou vraies Cigales (LATREILLE, 1802). Certaines espèces
du pourtour méditerranéen français sont en effet menacées et il devient urgent de protéger leur
milieu de vie. Au-delà de leur régression, c’est tout le Sud de la France qui risque de perdre
une partie de son identité et un de ses principaux symboles.
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I. Méthode d’étude
A. Définition des paramètres
1. La base de données
La base de données, clef de voûte de ce travail, est placée en annexe 1 par souci de
gain de place. Elle est le résultat d’un tri arbitraire par département, puis par commune et
enfin par précisions géographiques. Le tri aurait très bien pu se faire par espèce ou par station.
Cette table de données n’est présentée que sous l’une de ses formes afin d’éviter des
longueurs inutiles. Cette façon de classer chaque observation par ligne dans un tableau Excel
permet d’extraire toutes les informations disponibles par champ argumenté. Il est ainsi
possible de croiser ces champs et d’obtenir par exemple l’ensemble des données pour une
espèce pour un département ou encore le nombre de taxons par étage de végétation. En fait,
les possibilités sont infinies. Il s’agit plutôt de faire un choix quant aux champs à comparer
pour analyse, cette dernière devant nous apporter des informations nouvelles ou utiles pour
une espèce ou un département précis.
La table de données regroupe une longue série de lignes, chaque ligne correspondant à
une observation. Le nombre d’observations traitées dans ce travail est de 1707. Une
observation comprend douze champs. Ils sont mentionnés ci-dessous dans leur ordre
d’apparition, de gauche à droite, au sein de la table.
• Le code de saisie est seulement un repère chronologique d’ordre d’entrée des observations
et ne joue aucun rôle dans les analyses géographiques et écologiques des espèces. Les
observations sont par contre l’unité numéraire servant de base aux analyses écologiques
relevant des classes de végétation.
• Le pays concerné par ce travail est uniquement la France.
• La station est une unité spatiale géographiquement délimitée pouvant être échantillonnée
sur le terrain en moins d’une demi-heure. Dans le cadre de cette étude et pour les
observations personnellement réalisées in natura, l’échantillonnage consiste : à noter
l’étage de végétation de la station ; relever les espèces présentes dans cette unité spatiale,
tout en attribuant à chacune d’elle le(s) numéro(s) de classe(s) de végétation dans
le(s)quel(s) elle est présente. Un groupe d’observations peut donc être rattaché à une
même station. C’est le cas lorsqu’elle regroupe : plusieurs classes de végétation, et/ou
plusieurs espèces, et/ou plusieurs dates de récoltes s’échelonnant dans le temps. A
l’inverse, une station peut être équivalente à une seule observation. C’est le cas des
spécimens de collection pour lesquels les données écologiques ne sont pas précisées. Pour
une même commune, sans précision complémentaire quant à la localisation des spécimens
de collection, il est considéré par convention que chaque observation se rapporte à une
station différente. Enfin, la station est l’unité numéraire servant de base : aux analyses
géographiques et aux analyses écologiques relevant des étages de végétation. Le nombre
de stations traitées dans ce travail est de 699, l’ancienneté des données étant prise en
compte. La carte nationale d’échantillonnage de l’ensemble de ces stations (fig. 1) est
livrée sur fond d’étages de végétation tels que définis par DEFAUT (2001) : annexe 2. La
carte nationale d’échantillonnage et les cartes de répartition stationnelle, présentées dans
le cadre de ce travail, sont une adaptation noir et blanc de la carte couleur des étages de
végétation, réalisée dans le travail de DEFAUT (op. cit.). Ce travail de mise en forme fut
conçu par S. Jaulin (OPIE-LR). La totalité des stations ont été personnellement
positionnées sur ces fonds de carte. Elles possèdent un symbole différent suivant que les
dates de récoltes aient eu lieu avant 1960 ou de 1960 à nos jours : cf. champ « Date ».
• Le département est l’unité de référence pour la localisation d’une observation. Si ce
champ n’est pas argumenté, l’observation n’est pas retenue dans le cadre de ce travail.
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Stéphane PUISSANT
Figure 1. - Carte nationale du plan d’échantillonnage stationnel sur fond d’étages de
végétation. Les stations dont la date de récolte est antérieure à 1960 sont représentées par une
« + ». Une station dont la date de récolte est comprise entre 1960 à nos jours est localisée par
une sphère en dégradé gris. Un « ? » mentionne la présence d’une station sans indication de
commune et dont la date de récolte est antérieure à 1960.
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La commune est un champ obligatoirement argumenté lorsque l’observation est retenue
dans les analyses cartographiques. Sans indication complémentaire de la part des
récolteurs, il sert à définir l’étage de végétation pour les spécimens qui ne furent pas
personnellement observés sur la station traitée. Lorsqu’une espèce est présente dans un
département, sans aucune information relevant de ce champ, la station est signalée par un
« ? » dans les documents cartographiques.
Les précisions géographiques, lorsqu’elles sont disponibles, permettent une localisation
plus fine de l’observation et de la station à laquelle elle se rapporte. Quand la station n’a
pas été personnellement échantillonnée, l’altitude s’avère une information précieuse lors
du rattachement de cette station à l’étage de végétation théoriquement présent.
La classe de végétation est un champ obligatoirement argumenté lorsque l’observation est
retenue dans les analyses écologiques des espèces. La classe de végétation attribue un
numéro à chaque type de milieu. Pour une même station plusieurs fois échantillonnée, il
est inutile de relever systématiquement, au delà de la première visite, tous les numéros de
milieux. Les observations ainsi cumulées ne feraient qu’apporter des informations
redondantes tout en multipliant proportionnellement les résultats entre eux. Seuls les
numéros de milieux nouvellement constatés pour la station seront relevés. L’analyse
écologique de ce champ a pour unité de base l’observation. De part son importance dans
les analyses écologiques, ce champ est explicité ci-après.
L’étage de végétation est un champ obligatoirement argumenté lorsque la station est
retenue dans les analyses écologiques des espèces. Il définit un cadre phytoclimatique. De
part son importance dans les analyses écologiques, ce champ est explicité ci-après.
Les noms des récolteurs sont regroupés lorsqu’une même observation est simultanément
faite par plusieurs personnes. L’appellation « récolteur(s) » est en fait prise au sens large
dans la mesure où ce champ regroupe les noms des observateurs de terrain et les noms des
récolteurs. Un récolteur au sens strict est une personne ayant transmis le spécimen
observé. Cette donnée est fiable car l’espèce peut être déterminée sans ambiguïté par
analyse de l’échantillon collecté. Un observateur est une personne ayant transmis une
donnée sans collecte de spécimen. Dans ce cas, deux possibilités sont envisageables :
l’observateur est personnellement connu pour être fiable dans ses déterminations
d’espèces, et alors l’information est retenue pour alimenter la base de données ; ou bien
l’observateur ne peut pas être personnellement évalué quant à son aptitude à déterminer
l’espèce observée, et l’information est alors rejetée et n’alimente donc pas la base de
données. Ce procédé peut paraître arbitraire. Il permet cependant de remettre à leur place
les analyses géonémiques ou écologiques biaisées et dénuées de fondement par suite de
noms de taxons mal attribués.
Le degré de précision de référence pour le champ « Date » est l’année. Lorsque le mois et
le(s) jour(s) sont connus, ils sont évidemment indiqués suivant l’ordre : année-mois-jour.
Un « ? » signale une absence d’information pour l’un de ces paramètres temporels. Les
spécimens de collections anciennes, sans date de capture, ont tout de même été retenus
pour la cartographie. Ils ont été rattachés à la première fourchette de temps : observations
antérieures à 1960. Une « + » sur les cartes représente une station appartenant à ce
premier ensemble. La deuxième fourchette regroupe les observations réalisées de 1960 à
nos jours. Une sphère en dégradé gris localise sur les cartes une station qui se rattache à ce
deuxième ensemble. 1960 est une date charnière retenue pour les bouleversements
économiques qu’a connu notre pays à cette époque : de 1955 à 1965, construction des
villes nouvelles et des grands ensembles urbains d’après-guerre ; vers 1960, modification
de la politique agricole avec une utilisation accrue des pesticides, diminution des modes
de production extensifs avec passage aux modes intensifs ; en 1962, début du bétonnage
du littoral méditerranéen avec, par exemple, la mise en place de la mission Racine en
14
•
•
Stéphane PUISSANT
Languedoc-Roussillon. Ces changements brutaux ont, localement, modifié en profondeur
les biocénoses. Pour cette raison, deux périodes furent distinguées au niveau de la
cartographie.
Le champ « Espèce » ne comporte qu’un seul nom par observation. Les espèces pouvant
se rencontrer ensemble sur une même localité géographique sont regroupées sous un
numéro de station identique. Dix-sept taxons sont traités dans ce travail. Ils comprennent
seize espèces dont une représentée par deux sous-espèces. La liste complète est donnée
dans la partie « Géonémie et écologie du peuplement cicadéen de France » au chapitre
« Classification et liste synonymique principale des Cigales de France ».
Des précisions diverses ne rentrant pas dans une des précédentes catégories sont
mentionnées dans un dernier champ qui ne joue aucun rôle dans les analyses
géographiques ou écologiques.
Mise à part le champ « Précisions diverses », un champ non argumenté se voit attribué
d’un « ? ».
2. Les classes de végétation
Une station peut regrouper un ou plusieurs milieux, suivant la diversité structurale de
la phytocénose échantillonnée. La caractérisation des milieux est définie par huit principales
formations de végétation, représentant chacune une entité physionomique et structurale
homogène. Cette méthode est identique à celle appliquée pour l’étude des cigales de Corse
(PUISSANT & SUEUR, 2001). La hauteur indiquée ci-dessous est celle de la strate ligneuse.
Les huit classes retenues sont les suivantes :
1.- Pelouse : recouvrement des ligneux < 20 % ; hauteur < 0.5 m
2.- Landine rase : recouvrement des ligneux 20 à 40 % ; hauteur < 0.5 m
3.- Landine haute : recouvrement des ligneux 20 à 40 % ; hauteur 0.5 à 2 m
4.- Lande rase ouverte : recouvrement des ligneux 40 à 60 % ; hauteur < 0.5 m
5.- Lande haute ouverte : recouvrement des ligneux 40 à 60 % ; hauteur 0.5 à 2 m
6.- Lande rase fermée : recouvrement des ligneux > 60 % ; hauteur < 0.5 m
7.- Lande haute fermée : recouvrement des ligneux > 60 % ; hauteur 0.5 à 2 m
8.- Bois : recouvrement des ligneux > 40 % ; hauteur > 2 m.
Le milieu forestier dense pourrait faire l’objet d’une classe supplémentaire :
recouvrement des ligneux > 60 % ; hauteur > 2 m. Sa biodiversité cicadéenne ne présente
cependant guère d’originalité : aucune espèce n’est strictement associée à cette classe de
végétation en France, et seuls trois taxons peuvent occasionnellement s’y trouver (cf. chapitre
« Richesse spécifique des différents types de milieu »). De plus, ces trois taxons présentent
des effectifs plus importants dans les autres classes de végétation. De ce fait, la création d’une
neuvième classe de végétation n’a pas été retenue dans le cadre des analyses écologiques,
mais fait juste l’objet de quelques commentaires dans le chapitre « Richesse spécifique des
différents types de milieux ».
Il est ainsi possible de donner pour chaque espèce sa répartition en fonction des huit
classes de végétation définies (cf. chapitre « Richesse spécifique des différents types de
milieu » : fig. 8). Une espèce est rattachée à une formation végétale lorsqu’elle y est observée
en train de cymbaliser, s’accoupler ou pondre.
3. Le contexte phytoclimatique
Dans le cadre de ce travail, il est présupposé que c’est l’évolution spontanée du climat,
et non l’action de l’homme, qui est le principal responsable des transformations de la
végétation climacique depuis la fin du Würm. Ce postulat diverge quelque peu des idées
émises par BLONDEL (1995) et REILLE (1984) qui accordent une grande importance à l’action
15
de l’homme sur le paysage : « sans l’action humaine, la plaine orientale corse offrirait le
paysage inattendu et uniforme d’une forêt de type atlantique à Chênes à feuillage caduc et à
Ifs s’étalant jusqu’au bord de la mer, assez semblable à celui des forêts du bassin parisien »
(REILLE 1984). Cependant, GAMISANS (1991), qui utilise les travaux de paléoécologie de
REILLE (1975, 1984) en Corse, ne relève pas une transformation de la végétation si profonde :
seuls quelques arbres dominants auraient été remplacés, et non pas l’ensemble de la
végétation. C’est également cette perspective qui est retenue par DEFAUT (1996, 2001) pour
lequel, mis à part un certain assèchement du climat consécutif aux grands déboisements, les
interventions humaines n’ont souvent changé que l’espèce arborée dominante : par exemple,
en climat méditerranéen sub-humide tempéré, SH3, le Chêne pubescent a souvent été
remplacé, sur sol dégradé, par le Chêne vert et par les espèces de la garrigue, lesquels
supportent des horizons peu profonds. Selon cette conception bioclimatique, il y a
prééminence du cortège floristique climacique sur l’arbre dominant observé. La notion
d’étage de végétation adoptée ici est celle de DEFAUT (1996), réactualisé par DEFAUT (2001)
d’où est extrait le document cartographique utilisé dans ce Mémoire.
La définition des étages de végétation, climatique et végétale, est donnée en annexe 2.
Cette annexe reprend dans son intégralité l’article de DEFAUT (2001) : les différents
paramètres composant et définissant ces étages sont expliqués, tout comme la différence entre
étages de végétation et étages phytoclimatiques. Ce dernier concept n’a pas été retenu dans le
cadre de cette étude : le terme phytoclimat est ici utilisé dans le sens d’étage de végétation.
En France, sont présents les étages de végétation suivants : axérique glacial ou nival,
N ; axérique très froid ou arctico-alpin, AA ; axérique froid ou boréo-subalpin, BS ; axérique
frais ou boréo-montagnard, BM ; axérique tempéré ou collinéen, C, avec le sous-étage
médio-européen, Cc, et le sous-étage thermo-atlantique, Cb ; sub-axérique froid, SX5 ; subaxérique frais ou sub-méditerranéen frais, SX4 ; sub-axérique tempéré ou sub-méditerranéen
tempéré, SX3 ; xérique sub-humide tempéré ou méditerranéen sub-humide tempéré, SH3.
L’étage xérique sub-humide chaud ou méditerranéen sub-humide chaud, SH2, est relictuel et
négligeable du point de vue cartographique pour l’échelle de travail retenue. L’étage xérique
semi-aride chaud à tempéré, SA2-3, également mentionné sur les documents cartographiques
concerne l’Espagne et le littoral sud du Portugal. SH2 et SA2-3 sortent donc du territoire
géographique traité dans le cadre de cette étude. Ils sont cependant évoqués dans les analyses
écologiques lorsqu’ils permettent de préciser les tendances thermoxérophiles d’une espèce.
Chaque station est rattachée à un étage de végétation. Pour celles échantillonnées sur
le terrain, l’étage de végétation a été directement identifié par l’observation in situ des espèces
végétales, notamment les arbres du climax mais également du cortège arbustif lorsque c’était
nécessaire. Puis le code de l’étage de végétation correspondant lui fut attribué.
Pour les spécimens de collection, les stations sont, dans un premier temps,
géographiquement localisées sur une carte où apparaissent les communes. Dans un second
temps, l’étage de végétation correspondant est associé aux stations par une simple
superposition à la carte des étages de végétation (fig. 1). Si cette méthode s’avère satisfaisante
pour les stations de plaine, elle est réellement peu précise pour les zones montagneuses,
notamment lorsque des précisions géographiques telle que l’altitude viennent à manquer. De
plus, comme le signale DEFAUT (2001) à propos du document cartographique servant de fond
à cette évaluation, l’échelle contraint à une simplification extrême en montagne : la
représentation y est plus symbolique que réelle. Cependant, les résultats sont analysés
globalement par rapport aux observations personnellement réalisées durant les cinq années de
suivi des populations de Cigales des départements du pourtour méditerranéen. Les
départements des Alpes-Maritimes et des Pyrénées-Orientales ont à ce titre apporté des
éléments précieux de comparaison par la diversité des étages de végétation qu’ils comportent.
Stéphane PUISSANT
16
B. Plan d’échantillonnage, discussions constructives
Sans les DOM-TOM, la France comporte 96 départements dont 55 % ont été
échantillonnés par la méthode d’étude définie précédemment (fig. 2). La pression
d’échantillonnage est très inégalement répartie (fig. 1 et 2). Les priorités futures
d’échantillonnage seront développées et précisées par des discussions menées sur la richesse
spécifique, dans les chapitres « Distribution géographique et richesse spécifique par
département » pour la réflexion par aire géographique, « Richesse spécifique par étage de
végétation » pour l’analyse sur la répartition des espèces par rapport aux phytoclimats.
A l’échelle du pays, les départements du pourtour méditerranéen sont les plus
prospectés (fig. 2) et comportent une grande part du nombre de stations (annexe 3 : tabl. 1).
Ces départements regroupent également le plus grand nombre d’observations en ce qui
concerne les données temporelles et celles portant sur les classes de végétation (annexe 3 :
tabl. 2). Il apparaît que le pourtour méditerranéen est une zone privilégiée pour les
prospections de nombreux entomologistes, surtout durant juillet et août, mois de vacances. De
plus, ces départements ont fait l’objet de cinq années d’observations personnelles. Comme il
sera développé dans le chapitre « Distribution géographique et richesse spécifique par
département », le quart sud-ouest est globalement sous-échantillonné et devra être prospecté
en priorité. Une partie du Massif central et du Massif alpin devront également faire l’objet
d’efforts ciblés.
80
75
70
65
60
55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
Vienne (86)
Vendée (85)
Val-d'Oise (95)
Oise (60)
Tarn-et-Garonne (82)
Loiret (45)
Nièvre (58)
Eure (27)
Ille-et-Vilaine (35)
Essonne (91)
Allier (03)
Charente-Maritime (17)
Saône-et-Loire (71)
Haute-Garonne (31)
Isère (38)
Pyrénées-Atlantiques (64)
Deux-Sèvres (79)
Hautes-Alpes (05)
Ariège (09)
Aveyron (12)
Yonne (89)
Lozère (48)
Landes (40)
Indre-et-Loire (37)
Charente (16)
Dordogne (24)
Meuse (55)
Vosges (88)
Seine-et-Marne (77)
Alpes-de-Hautes-Provence (04)
Corrèze (19)
Meurthe-et-Moselle (54)
Tarn (81)
Ardennes (08)
Gironde (33)
Ardèche (07)
Côte-d'Or (21)
Lot (46)
Aube (10)
Drôme (26)
Gard (30)
Marne (51)
Haute-Marne (52)
Alpes-Maritimes (06)
Aisne (02)
Bouches-du-Rhône (13)
Aude (11)
Corse (2A)
Vaucluse (84)
Corse (2B)
Hérault (34)
Var (83)
0
Pyrénées-Orientales (66)
5
Figure 2. - Répartition des 699 stations au sein des 53 départements échantillonnés.
Pour la moitié nord de la France, ce sont les départements de l’Aisne (02), de la
Haute-Marne (52) et de la Marne (51) qui sont le mieux échantillonnés (fig. 2). Cette situation
découle de la prise en considération de l’ensemble des observations aimablement transmises
par G. Coppa pour ces trois départements (cf. annexe 1). Ces données reprennent, tout en les
complétant, celles de son précédent travail (COPPA, 1998). Cependant, le champ « Classe de
végétation » n’a pas pu être argumenté pour ces données stationnelles : l’absence de
précisions concernant l’échantillonnage des classes de végétation en est la cause. Le reste de
cette partie de la France reste globalement sous-échantillonné et ne permet pas de préciser
17
suffisamment la répartition des trois espèces de Cigales actuellement connues. Les priorités
d’échantillonnage pour cette partie sont également discutées dans le chapitre « Distribution
géographique et richesse spécifique par département ».
La pression d’échantillonnage est la plus forte dans les départements du pourtour
méditerranéen qui relève principalement de l’étage de végétation méditerranéen sub-humide
tempéré, SH3. La faune cicadéenne commence à y être connue, même si certains
départements où est présent cet étage de végétation restent sous-échantillonnés : Alpes-deHaute-Provence principalement, mais également Drôme, Gard et Alpes-Maritimes.
Après l’étage SH3, c’est l’étage de végétation collinéen qui comporte le plus grand
nombre de stations. Il est cependant, proportionnellement à la surface nationale qu’il
recouvre, sous échantillonné pour les deux sous-étages qui le constituent : médio-européen,
Cc, et thermo-atlantique, Cb. Ainsi, la répartition des espèces pouvant se rencontrer dans ces
deux sous-étages est peu précise et demande à être complétée à l’échelle du pays. Cette
remarque concerne principalement le Sud-Ouest, le Centre et une partie du Nord-Ouest de la
France. Le Sud-Ouest, essentiellement soumis à l’influence thermo-atlantique, Cb, est vide de
données récentes et devra tout particulièrement faire l’objet de campagnes d’échantillonnages.
Sa biodiversité cicadéenne reste méconnue. Il est probable que de nombreuses stations
assimilées au sous-étage médio-européen, Cc, relèvent en fait de l’étage sub-méditerranéen
tempéré, SX3 et vice-versa. Ces imprécisions résultent de l’interprétation cartographique des
étages de végétation des spécimens de collection. Seul un relevé végétal dans les stations des
spécimens de collection pourra permettre de corriger ces approximations en toute sécurité. Le
nombre de taxons se rattachant à ces deux sous-étages sera discuté dans le chapitre « Richesse
spécifique par étage de végétation ». De plus, le fait de trouver une espèce nouvelle pour la
France, durant la dernière année d’échantillonnage rentrant dans le cadre de ce Mémoire,
montre à quel point le sous-étage médio-européen, Cc, devra faire l’objet de prospections
ciblées.
500
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
SH3
SX3
SX4
Cb
Cc
BM
Figure 3. - Nombre de stations par étage de végétation.
L’étage sub-méditerranéen tempéré, SX3, apparaît également comme souséchantillonné. L’effort de prospection est d’autant plus nécessaire que le nombre d’espèces de
Cigales déjà relevé pour cet étage est l’un des plus importants (cf. « Richesse spécifique par
étage de végétation »). L’étude de la cicadofaune présente dans cet étage permettra ainsi de
préciser la répartition de nombreuses espèces, principalement dans le grand quart sud-ouest de
la France.
18
Stéphane PUISSANT
L’étage boréo-montagnard, BM, n’a d’utilité à être échantillonné que dans la mesure
où les informations collectées complètent les connaissances sur la répartition et l’écologie des
espèces. Cet étage ne rentre pas dans les priorités d’échantillonnage car : la répartition
altitudinale des espèces commence à être connue (cf. chapitre « Synopsis des espèces de
Cigales présentes en France ») ; d’autres étages proportionnellement plus étendus en France
sont nettement moins connus du point de vue de leur faune cicadéenne. Ici encore, quelques
imprécisions peuvent résulter de l’interprétation cartographique des étages de végétation des
spécimens de collection. Il est probable que certaines stations attribuées à l’étage BM relèvent
en réalité de l’étage de végétation sub-méditerranéen frais, SX4. Cette remarque prend toute
son importance pour la Corse où les parties sèches de l’étage BM n’ont pas fait l’objet de
relevés précis du cortège floristique. Ces zones sèches seraient probablement à rattacher en
partie à SX4 ; l’analyse de B. Defaut (comm. pers. : annexe 4) conforte ce point de vue. Afin
de corriger ces imprécisions, un relevé du cortège de végétation des stations des spécimens de
collection est nécessaire. A l’instar de l’étage collinéen où existent également de telles
imprécisions, le nombre de taxons se rattachant à cet étage sera discuté dans le chapitre
« Richesse spécifique par étage de végétation ».
L’étage sub-méditerranéen frais, SX4, est sous-échantillonné. Rapporté à la surface du
territoire d’étude, il est cependant proportionnellement mieux prospecté que les étages Cc, Cb
et SX3 : SX4 est en effet un étage assez peu représenté en France (fig. 1). A l’instar de l’étage
BM, il complète les connaissances sur la répartition altitudinale des espèces.
L’absence de station, dans l’étage de végétation sub-xérique froid, SX5, et dans les
étages de végétations axériques BS, AA et N, traduit le fait qu’aucune espèce de Cigale n’a pu
y être trouvée par un quelconque récolteur. Les prospections personnelles menées dans les
départements des Alpes-Maritimes et des Pyrénées-Orientales ont abouti à la même
constatation. De plus, la réalité de SX5 en France, étage correspondant aux parties les plus
sèches de l’étage BS, demande à être démontrée par une étude des cortèges de végétation (B.
Defaut, comm. pers.).
En conclusion, le quart sud-est de la France est le plus prospecté, sa faune cicadéenne
commence à être bien connue, surtout pour toutes les zones de basses altitudes soumises au
climat méditerranéen, SH3. En dehors de cet étage de végétation, la faune cicadéenne de
France reste mal connue (cf. « Richesse spécifique par étage de végétation »). Un très grand
nombre de surfaces reste à être échantillonnées en France, et de nouvelles données sur la
biologie des espèces devraient être mises à jour durant les années à venir. Les surfaces
prioritaires d’échantillonnage seront celles relevant des étages SX3 et Cb, principalement
dans le quart sud-ouest de la France (cf. chapitre « Distribution géographique et richesse
spécifique par département »). En règle générale, tout relevé du cortège de végétation
permettra de préciser utilement le preferendum phytoclimatique des espèces de Cigales en
France, tout en rectifiant son imprécision actuelle résultant le plus souvent de l’interprétation
cartographique des étages de végétation des spécimens de collection.
19
II. Géonémie et écologie du peuplement cicadéen de France
A. Classification et liste synonymique principale des Cigales de France
Dix-sept taxons sont traités dans ce travail : seize espèces dont une est représentée par
deux sous-espèces. Cinq années de prospections personnelles ont permis de découvrir une
espèce nouvelle pour la Science, Cicadetta cerdaniensis Puissant & Boulard, 2000, et une
espèce nouvelle pour la France, Tibicina steveni (Krynicki, 1837).
La nomenclature adoptée suit celle de BOULARD & MONDON (1996), modifiée par :
BOULARD (1998) et MOULDS (2005) pour les hautes catégories taxonomiques composant la
Famille des Cicadidae ; BOULARD (2000c) pour ce qui est du rang taxonomique de Tibicina
corsica corsica (Rambur, 1840) ; GOGALA & TRILAR (2004) pour l’identité taxonomique de
Cicadetta brevipennis Fieber, 1876 ; PUISSANT (2001) en ce qui concerne la considération de
Cicadetta petryi Schumacher, 1924 sensu Boulard, 1995, comme une simple forme de
Cicadetta brevipennis Fieber, 1876 – sous le nom de Cicadetta montana (Scopoli, 1772) ;
SUEUR & PUISSANT (2003) sur la mise en synonymie de Tibicina baetica (Rambur, 1840)
avec Tibicina tomentosa (Olivier, 1790).
Le rang taxonomique adopté pour Tibicina steveni est en accord avec JANKOVIC
(1971) et KIRKALDY (1907, 1908). L’espèce est décrite de façon précise par FIEBER (1876) et
un dessin des genitalia est livré dans SUEUR & al. (2003).
La liste synonymique principale suit celle de BOULARD (2000b), à l’exception de
Cicadetta brevipennis Fieber, 1876 – sous le nom de Cicadetta montana (Scopoli, 1772), dont
les synonymes devront être confirmés par l’étude acoustique de chaque nom disponible. Pour
cette dernière, une liste succincte de ses vicissitudes nomenclaturales est donnée.
CICADIDAE Latreille, 1802
• Cicadinae Latreille, 1802
Cryptotympanini Handlirsch, 1925
1) Lyristes plebejus (Scopoli, 1763) : la grande Cigale commune
= Cicada plebeia De Villers, 1789
= Cicada plebeja Hagen, 1855
= Tettigonia obsura Fabricius, 1803a
= Tettigonia fraxini Fabricius, 1803b
Cicadini Latreille, 1802
2) Cicada orni Linné, 1758 : le Cacan, la Cigale grise ou panachée
= Tettigonia punctata Fabricius, 1799
= Macroprotopus oleae Costa, 1877
3) Cicadatra atra (Olivier, 1790) : la Cigale noire
= Cicada transversa Germar, 1830
= Tibicen vitreus Brullé, 1832
= Tibicen hyalinatus Brullé, 1832
= Cicada concinna Herrich-Schaeffer, 1835
• Tettigadinae Distant, 1905
Tibicinini Distant, 1905
4) Tibicina haematodes (Scopoli, 1763) : la Cigale rouge
= Tettigonia sanguinea Fabricius, 1803b
= Cicada helveola Germar, 1821
= Tibicen sanguinea Amyot & Audinet-Serville, 1843
20
Stéphane PUISSANT
5) Tibicina tomentosa (Olivier, 1790) : la Cigale cotonneuse
= Tettigonia picta Fabricius, 1794
= Tibicina baetica (Rambur, 1840)
6) Tibicina steveni (Krynicki, 1837) : la Cigale de Steven
7) Tibicina corsica ssp. corsica (Rambur, 1840) : la Cigale corse
= Cicada cisticola Hagen, 1855
8) Tibicina corsica (Rambur, 1840) ssp. fairmairei Boulard, 1980 : la Cigale des Cistes
de Fairmaire
9) Tibicina quadrisignata (Hagen, 1855) : la Cigale quadri-signée
10) Tibicina nigronervosa Fieber, 1876 : la Cigale aux nervures noires
= Tibicina luctuosa Costa, 1888
11) Tibicina garricola Boulard, 1983 : la Cigale du garric
• Cicadettinae Buckton, 1889
Cicadettini Buckton, 1889
12) Cicadetta brevipennis Fieber, 1876 : la Cigalette à ailes courtes
Cicadetta brevipenis Fieber, 1872 : nomen nudum
Cicadetta montana (Scopoli, 1772) sensu Boulard, 1995, 2000 ; Puissant,
2001 ; auctorum : erreurs d’identification
= Cicadetta petryi Schumacher, 1924 sensu Boulard, 1995
13) Cicadetta fangoana Boulard, 1976 : la Cigalette du Fango
14) Cicadetta cerdaniensis Puissant & Boulard, 2000 : la Cigalette cerdane
15) Tettigetta argentata (Olivier, 1790) : la Cigalette argentée
= Cicada sericans Herrich-Shäffer, 1835
= Cicada helianthemi Rambur, 1840
16) Tettigetta pygmea (Olivier, 1790) : la Cigalette pygmée
= Cicada parvula Walker, 1850
= Cicadetta brullei Fieber, 1876
17) Cicadivetta tibialis (Panzer, 1798) : la Cigalette aux tibias armés
= Cicadetta transylvanica Fieber, 1876
21
B. Représentation photographique des seize espèces connues de France
Afin de bien visualiser l’ensemble des espèces traitées dans ce Mémoire, la
photographie d’un spécimen mâle cymbalisant dans son milieu est livrée. Tibicina corsica
n’est ici représentée que par la sous-espèce nominale. Toutes les photographies sont de
l’auteur.
22
Stéphane PUISSANT
23
24
Stéphane PUISSANT
25
C. Peuplement cicadéen de la France1
1. Abondance spécifique
La fréquence des espèces dans les 699 stations est montrée objectivement par le
tableau 1. Il s’agit d’un indice d’abondance dont le calcul est expliqué en introduction du
chapitre « Synopsis des espèces de Cigales présentes en France ».
Tableau 1. - Nombre de stations et fréquence par taxon.
Cicada orni
Cicadetta brevipennis
Lyristes plebejus
Tettigetta argentata
Tettigetta pygmea
Cicadatra atra
Tibicina haematodes
Cicadetta fangoana
Tibicina garricola
Tibicina corsica ssp. corsica
Tibicina quadrisignata
Tibicina nigronervosa
Tibicina corsica ssp. fairmairei
Tibicina tomentosa
Cicadivetta tibialis
Tibicina steveni
Cicadetta cerdaniensis
187
157
137
106
84
68
63
60
35
24
22
14
5
4
3
1
1
27 %
22 %
20 %
15 %
12 %
10 %
9%
9%
5%
3%
3%
2%
<1%
<1%
<1%
<1%
<1%
Cette classification, à l’échelle nationale, est plus particulièrement représentative du
rang de fréquence de chaque espèce sur le pourtour méditerranéen qui est l’aire géographique
ayant subi la pression d’échantillonnage la plus forte (cf. chapitre « Plan d’échantillonnage,
discussions constructives »). Les rangs spécifiques seront à préciser par de futures
prospections menées dans les zones géographiques prioritaires, définies dans le chapitre
présenté ci-après : « Distribution géographique et richesse spécifique par département ». Il est
tout de même possible d’émettre les quelques commentaires suivants.
Au niveau national, Cicada orni est l’espèce la plus abondante, suivie de Cicadetta
brevipennis et de Lyristes plebejus. Cette constatation peut être précisée par une analyse
distinguant une moitié nord et une moitié sud du pays.
Pour la moitié sud, l’espèce la plus abondante est incontestablement Cicada orni, et
c’est Lyristes plebejus qui arrive en deuxième position. La carte de répartition stationnelle de
Cicadetta brevipennis (cf. chapitre « Synopsis des espèces de Cigales présentes en France »)
montre que son rang de fréquence est proche de celui de Tibicina garricola. Le fait que
Cicadetta brevipennis subisse un tel déclassement indique que cette espèce comporte de
nombreuses stations dans la moitié nord de la France, ce qui se vérifie aisément sur sa carte de
répartition. Cicadetta fangoana est alors plus abondante pour la moitié sud que Cicadetta
brevipennis. Cette observation résulte de l’extrême abondance de Cicadetta fangoana en
Corse.
En ce qui concerne cette île, le rang de fréquence des quatre espèces y vivant est le
suivant, par ordre décroissant : Cicadetta fangoana, Tibicina corsica ssp. corsica, Cicada orni
et enfin Tibicina nigronervosa.
Cinq espèces peuvent être considérées comme très rares en France : Tibicina corsica
ssp. fairmairei, Tibicina tomentosa, Cicadivetta tibialis, Tibicina steveni et Cicadetta
1
Cf. « Addenda » pour la situation en 2006 depuis la soutenance du diplôme le 21 mars 2003.
26
Stéphane PUISSANT
cerdaniensis (cf. chapitres « Distribution géographique et richesse spécifique par
département » et « Synopsis des espèces de Cigales présentes en France »). Elles sont
localisées sur une aire géographique précise, voire restreinte. Tibicina steveni et Cicadetta
cerdaniensis peuvent être qualifiées de relictuelles : leur présence en France n’est
actuellement connue que par une seule station chacune. Il est tout particulièrement urgent de
protéger les milieux de vie de Tibicina corsica ssp. fairmairei, Tibicina tomentosa et
Cicadetta cerdaniensis : leurs biotopes peuvent rapidement disparaître suite à des
modifications profondes du paysage liées à l’activité de l’homme.
Comme il a été évoqué ci-dessus, Cicadetta brevipennis est l’espèce la plus fréquente
dans la moitié nord. Deux autres espèces sont également connues de cette partie de la France :
Tibicina haematodes et Tettigetta argentata. La première est déjà rare et localisée, mais la
deuxième n’y est connue que par deux stations (cf. chapitre suivant « Distribution
géographique et richesse spécifique par département » et chapitre « Synopsis des espèces de
Cigales présentes en France »). A ce titre, Tettigetta argentata présente un caractère fortement
patrimonial pour la moitié nord de la France.
2. Distribution géographique et richesse spécifique par département
A l’instar de BOULARD (1995, 2000b), BOULARD & MONDON (1996), BOULARD &
PUISSANT (2000), les résultats obtenus par la méthodologie appliquée dans le cadre de ce
travail confirment le fait que la majorité des Cigales sont cantonnées dans la moitié sud de la
France et plus particulièrement dans le quart sud-est (fig. 4 et 5 ; annexe 3 : tabl. 3).
Figure 4. - Nombre d’espèces par département échantillonné.
Les deux départements les plus riches en espèces sont l’Hérault (34) puis l’Aude (11).
Ils comportent respectivement : 65 % et 59 % des espèces connues en France ; près de 79 %
et 71 % des espèces du continent, Corse exclue. La Corse ne comporte que quatre espèces de
Cigales (PUISSANT & SUEUR, 2001) : les deux départements qui la constituent apparaissent
comme les plus pauvres du pourtour méditerranéen. Ils renferment cependant une cicadofaune
des plus originales puisque trois taxons sur quatre ne sont connus en France que de Corse. De
27
ce fait, aucun département du pourtour méditerranéen ne réunit l’ensemble de la cicadofaune
nationale, certaines espèces ayant une aire de répartition restreinte : Tibicina tomentosa dans
l’Hérault (34) et le Var (83) ; Tibicina steveni dans le Tarn (81) ; Tibicina nigronervosa,
Tibicina corsica corsica et Cicadetta fangoana en Corse (2A, 2B) ; Tibicina corsica
fairmairei dans l’Aude (11), l’Hérault (34) avec une ancienne donnée dans la littérature pour
la Haute-Garonne (31) ; Cicadetta cerdaniensis dans les Pyrénées-Orientales (66) ; et enfin
Cicadivetta tibialis dans les Alpes-Maritimes (06). La distribution des espèces est détaillée
dans le chapitre « Synopsis des espèces de Cigales présentes en France » où une carte de
répartition stationnelle par taxon est livrée sur fond d’étages de végétation.
Le reste de la moitié sud de la France paraît nettement plus pauvre en espèces. Comme
il a été vu précédemment dans le chapitre « Plan d’échantillonnage, discussions
constructives », le sous-échantillonnage du quart sud-ouest de la France (fig. 1 et 2) fausse les
résultats. Il est probablement à l’origine de la faible biodiversité relevée (fig. 5) : les
départements tels que le Gers (32), le Lot-et-Garonne (47), les Hautes-Pyrénées (65), et ceux
d’une partie du Massif central et du Massif alpin, sont terra incognita du point de vue de leur
cicadofaune (fig. 4). Ils devront faire l’objet à l’avenir de toutes les attentions. Les Landes
(40) et les Pyrénées-Atlantiques (64) ont été anciennement échantillonnées (fig.1) : des
prospections futures seront nécessaires afin de réactualiser et préciser leur cicadofaune. Lors
de prospections menées à proximité de la frontière espagnole, dans le département des
Pyrénées-Atlantiques (64), des taxons ibériques en limite nord de leur répartition devront être
recherchés.
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
Vienne (86)
Vosges (88)
Vendée (85)
Val-d'Oise (95)
Oise (60)
Nièvre (58)
Meuse (55)
Isère (38)
Loiret (45)
Landes (40)
Eure (27)
Haute-Marne (52)
Hautes-Alpes (05)
Essonne (91)
Deux-Sèvres (79)
Allier (03)
Aube (10)
Aisne (02)
Ardennes (08)
Marne (51)
Seine-et-Marne (77)
Pyrénées-Atlantiques (64)
Côte-d'Or (21)
Indre-et-Loire (37)
Ariège (09)
Aveyron (12)
Charente (16)
Lot (46)
Yonne (89)
Haute-Garonne (31)
Gironde (33)
Corse (2B)
Lozère (48)
Dordogne (24)
Corse (2A)
Corrèze (19)
Ardèche (07)
Alpes-de-Hautes-Provence (04)
Tarn (81)
Drôme (26)
Var (83)
Vaucluse (84)
Gard (30)
Aude (11)
Hérault (34)
0
1
Figure 5. - Nombre de taxons connus par département échantillonné.
La moitié nord est pauvre en Cigales car seulement trois espèces y ont été relevées (cf.
chapitre précédent : « Abondance spécifique ») : Tettigetta argentata est connue par une
station dans le département de la Charente (16) et une autre dans le département de l’Yonne
(89), Tibicina haematodes est relativement rare et localisée, et Cicadetta brevipennis est la
seule espèce à être répandue et pouvoir se maintenir dans les parties les plus septentrionales
du pays. En l’état actuel des connaissances, l’Yonne (89) apparaît comme le département le
plus riche en espèces pour la moitié nord de la France, les trois espèces pré-citées y étant
connues. A l’inverse de la moitié sud, la moitié nord est soumise à différents climats
globalement défavorables pour les Cigales. Les étages de végétation dominants sont de types
28
Stéphane PUISSANT
axériques et relativement froids : Cc et BM. Comme il sera précisé ci-dessous dans le chapitre
« Richesse spécifique par étage de végétation », la diversité en espèces est faible pour ces
deux étages. Même si cette moitié de la France est sous-échantillonnée, il n’est donc pas si
étonnant de ne trouver que si peu d’espèces, de surcroît, déjà connues plus au sud. Les
prospections futures permettront de préciser la répartition des trois taxons mentionnés, tout en
permettant éventuellement d’augmenter quelque peu le nombre d’espèces présentes dans cette
moitié de la France. A cet égard, le nord-ouest du pays, mais surtout l’Alsace et la FrancheComté devront retenir l’attention des prospecteurs. En règle générale et pour cette partie
septentrionale de la France, les espèces devront être recherchées dans les zones les plus
chaudes et sèches des départements, principalement sur pelouses calcicoles dans les étages de
végétation Cc et BM. Dans de telles conditions, il faudra alors être très attentif au cortège
floristique qui pourrait définir localement un étage de végétation de type SX3. C’est en effet
principalement dans des pelouses calcicoles que Cicadetta brevipennis a été relevée pour la
moitié nord. C’est également dans ces milieux qu’une forte biodiversité entomique est
relevée, à condition qu’ils n’évoluent pas vers le stade boisé : DUTOIT & ALARD (1996).
Pour résumer, il existe un fort déséquilibre entre la moitié nord et la moitié sud de la
France : les trois espèces se rencontrant dans la moitié nord se retrouvent également dans la
moitié sud. La faune cicadéenne de la moitié nord est donc fortement appauvrie et ne
renferme que des taxons sans exigence écologique particulière (cf. chapitres « Synopsis des
espèces de Cigales présentes en France » et « Richesse spécifique des différents types de
milieu »), mais qui sont tout de même principalement relevés dans les endroits les plus chauds
et secs : pelouses calcicoles par exemple. Pour la moitié sud de la France, les étages de
végétation, plus chauds et secs, apparaissent comme nettement favorables à la biodiversité
cicadéenne. Quelques espèces ont une aire de répartition restreinte mais se rencontrent dans
plusieurs étages de végétation : Tibicina corsica ssp. fairmairei et Cicadetta fangoana. A
l’inverse, d’autres espèces ayant une distribution plus vaste paraissent associées à un seul
étage de végétation (cf. chapitre « Synopsis des espèces de Cigales présentes en France ») :
Cicadatra atra, Tibicina garricola. Enfin, un fort déséquilibre est observé entre le continent et
la Corse. Cette dernière comporte une faune cicadéenne peu diversifiée, n’ayant en commun
avec le continent qu’une seule espèce, Cicada orni L., 1758, mais elle est très originale
puisque les trois autres taxons ne sont connus que de Corse pour la France. Deux d’entre eux
affichent des exigences écologiques précises (cf. chapitres « Synopsis des espèces de Cigales
présentes en France » et « Richesse spécifique des différents types de milieu ») : Tibicina
corsica ssp. corsica et Tibicina nigronervosa.
3. Richesse spécifique par étage de végétation
Comme il a été précédemment discuté dans le chapitre « Distribution géographique et
richesse spécifique par département », l’application de la méthodologie de travail aboutit à la
conclusion que le pourtour méditerranéen apparaît être le plus diversifié en espèces de
Cigales. Cette aire étant sous l’influence principale du climat méditerranéen, caractérisé en
France par l’étage de végétation méditerranéen sub-humide tempéré SH3, il est logique de
constater que la biodiversité cicadéenne est la plus forte pour cet étage (fig. 6). La richesse en
taxons de l’étage SH3 est certainement proche de la réalité : une forte proportion de stations a
été contrôlée personnellement. Cinq espèces ne sont connues que de cet étage de végétation
en France (cf. chapitre « Synopsis des espèces de Cigales présentes en France ») : Cicadatra
atra, Tibicina tomentosa, Tibicina nigronervosa, Tibicina garricola et Cicadivetta tibialis.
L’étage sub-méditerranéen tempéré, SX3, pourtant sous-échantillonné, renferme
également une cicadofaune très diversifiée. Cet étage comporte quelques stations des plus
riches en espèces de Cigales à l’échelle nationale, comme c’est le cas dans le Tarn (81) par
exemple (base de données, annexe 1). Pour les raisons évoquées dans les chapitres « Plan
29
d’échantillonnage, discussions constructives » et « Distribution géographique et richesse
spécifique par département », les priorités d’échantillonnage concernent directement l’étage
sub-méditerranéen tempéré, SX3 pour les zones du territoire national à prospecter. Etant
donnée l’importance de la surface non échantillonnée (fig. 1) relevant de cet étage de
végétation, il est tout à fait probable que le nombre actuel de taxons, pourtant élevé, y soit
quelque peu sous-évalué. La courbe en pointillé, tracée de façon intuitive, retranscrit cette
correction (fig. 6). Cicadivetta tibialis pourrait notamment être trouvée à l’avenir dans cet
étage de végétation. A l’inverse, la présence de Tibicina corsica ssp. fairmairei dans cet étage
devra être confirmée.
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14
12
10
8
6
4
2
0
SH3
SX3
SX4
Cb
Cc
BM
Figure 6. - Nombre de taxons par étage de végétation. La courbe en pointillé représente une
correction intuitive des erreurs liées aux imprécisions résultant : d’un manque de prospection
pour certains étages de végétation, et de l’interprétation phytoclimatique des localités où ont
été prélevés les spécimens de collection.
Comme il a été précédemment mentionné dans le chapitre « Plan d’échantillonnage,
discussions constructives », l’étage de végétation sub-méditerranéen frais, SX4, est peu
représenté en France (fig. 1). La faible surface de cet étage à l’échelle nationale rend difficile
toute interprétation cartographique. De plus, cet étage n’a pas été retenu comme présent en
Corse alors que l’analyse détaillée de la végétation peut conduire à une autre conclusion
(annexe 4). Il en résulte que le nombre d’espèces présentes dans cet étage est
vraisemblablement largement sous-estimé. Deux espèces de Cigales ont été relevées dans
l’étage de végétation BM, sans être mentionnées dans SX4 : Cicada orni et Cicadetta
fangoana (cf. chapitre « Synopsis des espèces de Cigales présentes en France »). Etant par
ailleurs connues de l’étage SX3, leur absence de l’étage SX4 est vraisemblablement due à une
mauvaise interprétation des étages de végétation. L’étage SX4 remplaçant l’étage BM lorsque
le climat devient plus sec, seuls de futurs relevés de terrain du cortège floristique de certaines
stations, considérées actuellement comme relevant de l’étage BM, permettront de corriger
cette interprétation (fig. 6). Cet étage SX4 comporte une espèce lui étant strictement associée
en France : Cicadetta cerdaniensis.
L’étage de végétation axérique tempéré, sous-étage thermo-atlantique, Cb, est très
largement sous-échantillonné (fig. 3), ce qui se traduit par une méconnaissance de son
peuplement cicadéen. Ce bioclimat se caractérise par une relative douceur des températures (T
> 10,5°C) et de faibles écarts thermiques (tc-tf < 16°C). Il devrait permettre à un nombre
d’espèces supérieur à celui actuellement constaté de s’y maintenir : trois taxons seulement
sont notés dans cet étage. Sa biodiversité cicadéenne devrait être analogue à celle relativement
30
Stéphane PUISSANT
bien connue de Cc, tout en étant inférieure à celle de SX3 qui est un bioclimat plus sec. Ainsi,
cette biodiversité pourrait être logiquement évaluée à six espèces (fig. 6) : des taxons tels que
Lyristes plebejus, Tibicina haematodes et Tettigetta pygmea devraient y être recherchés et
Cicadetta montana (Scopoli, 1772) s. str. pourrait être trouvée à l’avenir pour cet étage de
végétation dans le nord-ouest de la France. L’interprétation cartographique de cet étage de
végétation est aisée par la vaste étendue couverte sur la carte (fig. 1). Cependant, le relevé du
cortège de végétation est tout de même nécessaire au niveau des aires géographiques de
jonction entre Cb et SX3, Cc et BM. Aucune espèce de Cigale n’est actuellement connue pour
être strictement associée à cet étage en France mais des prospections futures menées dans le
nord-ouest de la France et au niveau de la frontière franco-espagnole du département des
Pyrénées-Atlantiques pourraient prouver le contraire.
L’étage de végétation axérique tempéré, sous-étage médio-européen, Cc, reste
globalement sous-échantillonné par rapport à sa surface de recouvrement nationale (fig. 1).
Une espèce n’est connue en France que de cet étage : Tibicina steveni (cf. chapitre « Synopsis
des espèces de Cigales présentes en France »). Cependant, les prospections futures ne
devraient guère augmenter sa biodiversité cicadéenne. A titre d’exemple, l’étage SX3, de
pression d’échantillonnage globalement analogue à celle de Cc (fig. 3), comporte un nombre
de taxons nettement plus élevé (fig. 6). Comme il a déjà été évoqué dans le chapitre
« Distribution géographique et richesse spécifique par département », Cc et BM sont des
bioclimats axériques, plutôt froids et humides, défavorables à la diversité en espèces de
Cigales. Il est probable que l’étage de végétation Cc comporte une biodiversité cicadéenne
quelque peu surévaluée par rapport à la réalité (fig. 6) : certaines stations interprétées
cartographiquement comme appartenant à Cc, relèveraient en fait de SX3. Notamment, la
présence de Lyristes plebejus dans cet étage de végéation demanderait confirmation et un
relevé du cortège floristique de la station serait nécessaire. Quoiqu’il en soit, l’ensemble des
espèces connues en Cc étant déjà relevées en SX3, les erreurs d’interprétation cartographique
ne modifient en rien la richesse de SX3.
Comme il a été vu précédemment dans le chapitre « Plan d’échantillonnage,
discussions constructives », l’étage de végétation boréo-montagnard, BM, n’a d’utilité à être
échantillonné que dans la mesure où les résultats obtenus précisent la distribution
géographique et altitudinale des espèces. Sa biodiversité pourrait être revue à la baisse :
certaines stations inclues dans cet étage, suite à l’interprétation cartographique, pourraient
plutôt relever de SX4. Ainsi, certaines espèces comme Lyristes plebejus et Cicadetta
fangoana pourraient ne pas appartenir à cet étage de végétation. Pour ces deux taxons, il serait
nécessaire de relever le cortège floristique des lieux de captures des spécimens de collection.
Les prospections personnelles aboutissent également au fait que cet étage de végétation est
pauvre en espèces de Cigales, sa biodiversité devant être revue à la baisse (fig. 6). Aucune
espèce de Cigale n’est actuellement connue pour être strictement associée à cet étage en
France.
De cette analyse par étage de végétation, il ressort que la répartition du peuplement
cicadéen est fortement influencée par la température et le degré d’humidité qui caractérisent
chaque étage (cf. climagramme phytoclimatique : annexe 2). Le bioclimat le plus favorable en
France est celui qui est le plus chaud et sec : SH3. Il comporte le plus grand nombre d’espèces
dont cinq ne sont présentes en France, et en l’état actuel des connaissances, que dans cet
étage. Cette diversité chute avec une baisse des températures annuelles moyennes (« T »
sensu DEFAUT, 1996, 2001) et une augmentation du degré d’humidité du milieu (facteur
d’arido-humidité climatique : « Qn2 » sensu DEFAUT, op. cit.) : fig. 6. Le peuplement
cicadéen de France montre donc des exigences globalement thermoxérophiles.
Les étages de végétation relativement doux et humides, Cb et Cc, comportent une
diversité cicadéenne plus faible que l’étage de végétation plus frais et sec, SX4 : fig. 6. Il
31
apparaît donc en France que le paramètre abiotique principal limitant la répartition des
espèces soit plus lié au facteur d’arido-humidité « Qn2 » qu’à la température moyenne
annuelle « T ». Un facteur « Qn2 » élevé est donc plus néfaste à la diversité cicadéenne qu’une
faible température moyenne annuelle. Ceci est cependant vrai jusqu’à un certain seuil puisque
la faune cicadéenne est absente des climats les plus froids, lorsque la température moyenne est
inférieure à 4,5°C, la moyenne des températures étant calculée sur 30 ans.
A l’échelle de la France, de nombreuses prospections, avec relevé du cortège
floristique, seront nécessaires afin de pouvoir nuancer et préciser les exigences
thermohygrophiles du peuplement cicadéen, notamment par rapport à l’altitude. Il serait ainsi
intéressant de confirmer ce qui vient d’être précédemment émis, à savoir : une faible
hygrométrie rendrait certaines espèces plus eurythermes, leur permettant alors de gagner de
plus hautes altitudes.
Ce phénomène a été étudié avec succès pour les Orthoptères dans les Alpes françaises
(DREUX, 1962). Cependant, à l’inverse des Cigales, c’est une forte hygrométrie qui permet à
certaines espèces d’Orthoptères, non à toutes, de gagner des altitudes élevées.
4. Richesse spécifique des différents types de milieu
Au sein d’une station, telle que définie dans le chapitre « La base de données », les
Cigales occupent une série de niches écologiques différentes suivant l’espèce, le sexe, son
stade de croissance. Chaque espèce possède ses propres exigences se traduisant par des
interrelations plus ou moins nombreuses et complexes entre l’animal et les peuplements de
végétaux qui l’abritent. Ces phytocénoses peuvent être regroupées en entités physionomiques
ou structurales homogènes (cf. chapitre « Les classes de végétation ») appelées « Classe de
végétation » dans la base de données située en annexe 1.
Cette caractérisation des milieux aboutit à la création de huit principales classes,
codifiées de 1 à 8. Chacune de ces classes, ordonnées en fonction de leur hauteur de
végétation dans la figure 7, comporte un nombre d’espèces plus ou moins important. Ces
résultats sont le fruit d’observations principalement menées dans le sud de la France. Il serait
intéressant de les comparer avec d’autres observations menées dans la moitié nord du pays.
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6
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8
Figure 7. - Nombre de taxons relevés par classe de végétation.
Les milieux les plus pauvres en espèces sont les landes rases ouvertes et fermées :
classes 4 et 6. Ces milieux ont un recouvrement végétal important puisqu’il est toujours
supérieur ou égal à 40 %. Cette chute de la diversité se fait déjà ressentir pour les landines
rases, classe 2, où le recouvrement de ligneux commence à être notable : 20 à 40 %. Ces trois
32
Stéphane PUISSANT
milieux se caractérisent par une végétation rase à structure peu diversifiée : hauteur < 0,5 m.
Un milieu à structure de végétation analogue, mais étant cependant nettement plus ouvert, est
plus riche en espèces de Cigales : c’est le cas de la classe 1. Ce milieu de type pelouse laisse
davantage la lumière du soleil atteindre le sol : il se réchauffe plus vite que ceux de classes 2,
4 et 6 et semble ainsi être plus bénéfique au maintien de certaines espèces (cf. chapitre suivant
« Synopsis des espèces de Cigales présentes en France »).
Les classes 3 et 5 ont une diversité cicadéenne globalement analogue à celle de la
classe 1. La structure de végétation est plus diversifiée que celle des milieux précédents,
puisque sa hauteur varie entre 0,5 m et 2 m. A l’inverse de ce qui a pu être précédemment
observé, l’augmentation du recouvrement en ligneux se traduit par une hausse de la diversité
cicadéenne.
Ainsi, les milieux à structures de végétation diversifiées comportent un nombre
d’espèces plus grand quand le recouvrement en ligneux augmente. Ceci se confirme pour les
classes 7 et 8 qui sont les plus riches en espèces. Ces résultats traduisent les tendances
dendrophiles du peuplement cicadéen de France. La classe de végétation 8 est riche en
espèces de Cigales, à condition qu’elle soit suffisamment ouverte pour bien laisser pénétrer la
lumière (cf. chapitre « Les classes de végétation »).
Cependant, aucune classe de végétation ne comporte l’intégralité des espèces traitées
dans le cadre de ce travail : quelques taxons ne se maintiennent que dans certaines classes de
végétation, voire dans une seule classe comme c’est le cas pour Tibicina corsica corsica (cf.
chapitre suivant « Synopsis des espèces de Cigales présentes en France »). Il est alors possible
de différencier plusieurs groupes cicadéens, chacun représentant une espèce ou un ensemble
d’espèces aux exigences biotiques analogues (fig. 8).
Figure 8. - Répartition des Cigales de France en fonction des huit principales classes de
végétation. A : Tibicina corsica corsica ; B : Tibicina tomentosa ; C : Tibicina corsica
fairmairei ; D : Cicadatra atra, Cicadetta brevipennis, Cicadetta fangoana, Cicadetta
cerdaniensis, Tettigetta argentata ; E : Cicadivetta tibialis ; F : Cicada orni ; G : Lyristes
plebejus, Tibicina nigronervosa ; H : Tibicina garricola ; I : Tibicina quadrisignata ; J :
Tibicina haematodes, Tibicina steveni, Tettigetta pygmea.
33
Les ensembles A, B, C regroupent trois taxons caractéristiques des milieux ouverts, à
strate rase dominante.
Les six taxons des ensembles D et E ne présentent aucune particularité quant à leurs
exigences écologiques, étant présents dans la majorité des biotopes étudiés. Il s’agit d’espèces
euryèces. En analogie avec ce qui a été écrit dans le chapitre « Distribution géographique et
richesse spécifique par département », il est important de noter qu’une espèce euryèce n’est
pas ubiquiste, mis à part Cicadetta brevipennis.
Les quatre espèces des ensembles F, G, H ont été relevées dans divers milieux à
structures de végétation différentes. Elles caractérisent des milieux fermés, ou en passe de le
devenir. L’ensemble F demande quelques précisions puisqu’il comporte une seule espèce,
également relevée dans la classe de végétation 1 : Cicada orni. Cette dernière n’est connue de
cette classe de végétation que par les femelles y venant déposer leurs œufs. Pas un seul mâle
n’y a été observé en train de cymbaliser. A ce titre, cette espèce pourrait également être
rattachée à l’ensemble J.
Les quatre espèces des ensembles I et J sont caractéristiques des milieux fermés. La
structure de végétation est diversifiée mais comporte une strate haute dominante. Ces
ensembles regroupent des espèces typiquement dendrophiles.
Il est important de signaler que certaines espèces présentant un spectre large de
distribution au sein des entités physionomiques végétales, comportent des populations plus ou
moins importantes suivant les classes de végétation (cf. chapitre « Synopsis des espèces de
Cigales présentes en France »). De même, quelques espèces se rencontrent dans certains types
de milieu en fonction de l’heure de la journée et des conditions climatiques. Ce phénomène a
tout particulièrement été étudié pour Cicadetta brevipennis (PUISSANT, 2001).
Enfin, il a pu être observé que jamais plusieurs espèces du genre Tibicina ne vivaient
ensemble durant une même période de l’année en un même lieu : elles sont allopatriques, ou
bien allochroniques lorsqu’elles sont syntopiques (SUEUR & PUISSANT, 2002).
La plupart des paysages pouvant être observés résultent d’une longue activité de
l’homme sur son environnement. L’actuelle déprise agricole se traduit par un recouvrement de
ligneux de plus en plus important avec le temps. Cette fermeture par la végétation n’est pas
sans conséquence sur le peuplement cicadéen. A l’inverse, l’urbanisation des milieux a
également un impact sur les populations de Cigales, et les taxons se rencontrant dans de telles
zones anthropiques ne peuvent durablement s’y maintenir que sous certaines conditions
biotiques. Un choix de milieux résumant ces différentes dynamiques est présenté ci-dessous.
La zone géographique pour laquelle les commentaires s’appliquent inclut le Vaucluse et les
départements du pourtour méditerranéen personnellement prospectés : des Alpes-Maritimes à
l’est, aux Pyrénées-Orientales au sud. La Corse n’est pas incluse dans cette analyse, ayant
déjà fait l’objet d’un travail précis (PUISSANT & SUEUR, 2001). Les espèces les plus
couramment observées pour le milieu sont livrées : la liste des espèces ne se veut pas
exhaustive mais plutôt représentative du biotope abordé pour une aire géographique donnée
du pourtour méditerranéen. L’analyse présentée ici se fait à l’échelle du paysage ou écocomplexe.
Une strate arbustive à arborescente, ensoleillée (classe de végétation 8 : fig. 8),
comportant des branches mortes pour la ponte, est un biotope idéal pour Lyristes plebejus,
Cicada orni, Tettigetta argentata et Tettigetta pygmea. Des vergers de Cerisiers ou d’Oliviers,
entourés de haies discontinues de Cyprès, par exemple, leur conviennent particulièrement
bien. Dans ce type de milieu, ces espèces se rencontrent fréquemment ensemble lorsque leur
répartition géographique le permet : Languedoc, Midi-Pyrénées, partie orientale de la
Provence. Il est cependant intéressant de remarquer que Lyristes plebejus et Cicada orni sont
34
Stéphane PUISSANT
le plus souvent en compagnie de Tettigetta pygmea en Provence, alors que Tettigetta
argentata remplace Tettigetta pygmea pour le Roussillon. En Midi-Pyrénées, la classe de
végétation 8 peut abriter les quatre espèces, les effectifs des deux espèces de Tettigetta étant
équilibrés. Cet équilibre n’a jamais été observé ailleurs.
En zone méditerranéenne (SH3), une garrigue ou un maquis qui se ferment, mais qui
comportent encore quelques zones ouvertes, abritent une biodiversité suffisamment
intéressante pour être relevée. A titre d’exemple, de tels milieux, en équilibre, fermés à un
peu plus de 60 % (classes 7 et 8) et composés essentiellement de Pin d’Alep ou Cyprès,
Chêne kermès, Chêne vert, mais aussi de Genêt d’Espagne, Ciste blanc, Bruyère
suffrutescente, Genévrier Cade, peuvent abriter jusqu’à 5 espèces : Lyristes plebejus, Cicada
orni, Tibicina garricola, Cicadetta brevipennis et enfin Tettigetta argentata ou T. pygmea.
En zone sub-méditerranéenne (SX3), une station sèche relevée sur sol calcaire dans le
département du Tarn (n° 698, annexe 1) présentait une biodiversité cicadéenne analogue : pas
moins de cinq espèces ont pu être relevées. Cette garrigue non méditerranéenne, appelée
garide, se compose des huit classes de végétation pour lesquelles la 7 et la 8 prédominent.
Ces deux classes sont essentiellement composées de Chêne pubescent, Buis, Genévrier
commun, et regroupent l’intégralité des espèces de Cigales relevées sur l’ensemble de la
station : Lyristes plebejus, Cicada orni, Tibicina haematodes, Tettigetta argentata et
Tettigetta pygmea.
Si la garrigue, la garide et le maquis se referment complètement pour évoluer vers un
stade arbustif, puis arborescent dense, seules Tibicina quadrisignata, Cicadetta brevipennis
et Tettigetta argentata pourront s’y maintenir. Dans certains départements, Cicadetta
brevipennis présente des populations viables en milieu forestier dense, alors qu’elle semble
totalement absente de ce milieu dans d’autres départements. C’est le cas dans les PyrénéesOrientales où les effectifs de cette espèce sont élevés en pelouse et lande rase, classes 1 et 4
(annexe 1 : station n°502), alors que l’espèce n’a jamais été relevée en milieu forestier dans ce
département. Les autres espèces de Cigales présentes en France ne vivent pas en forêt dense
(cf. chapitre « Les classes de végétation ») : milieu trop humide et fermé ne laissant pas
suffisamment filtrer la lumière. Cependant, des recherches complémentaires devront être
menées sur Tibicina steveni afin de savoir si, à l’instar de Tibicina quadrisignata, elle peut se
reproduire en milieu forestier dense. En l’état actuel des connaissances, Tibicina steveni a
toujours été trouvée en lisières et orées forestières mais jamais au cœur des massifs.
Les vignes en friche (classes 3, 5 et 7), où poussent Cistes, Graminées, et différentes
espèces d’arbres en périphérie (classe 8), peuvent abriter plusieurs espèces : Lyristes plebejus
et Cicada orni sur les arbres ; Cicadatra atra, Cicadetta brevipennis et Tettigetta argentata
sur l’ensemble du milieu. Les vignes abandonnées depuis plusieurs dizaines d’années et
comportant une importante strate herbacée (classes 1 à 4), abritent une cicadofaune analogue
à celle de milieux ouverts tels que les pelouses (classe 1) ou encore les landes rases
ouvertes (classe 4). Suivant l’aire de répartition des espèces, il suffit de se reporter à la figure
8 pour avoir une idée des espèces pouvant se rencontrer dans ces milieux.
Les vignes entretenues (classe 7) sont très peu favorables aux Cigales. Elles abritent
parfois Cicadatra atra et Tibicina haematodes, aux effectifs localement abondants comme
c’est le cas dans le département du Vaucluse (annexe 1 : stations n°614 et 623). Tettigetta
argentata, Tettigetta pygmea, plus rarement encore Lyristes plebejus, Cicada orni, Tibicina
quadrisignata et Tibicina garricola, sont des espèces occasionnellement présentes dans ces
milieux. Ces espèces colonisent ces agrosystèmes à partir des landes ou bois environnants.
En bord de mer, ne subsistent plus que Lyristes plebejus, Cicada orni, Cicadetta
brevipennis et Tettigetta argentata. Les deux premières espèces cymbalisent principalement
dans les Pins, alors que les deux dernières se trouvent plus au niveau du sol. Cicadetta
brevipennis a été notée à 300 m de la mer, dans des Joncs, au sein d’un milieu très ouvert, sur
35
sol sableux (annexe 1 : station n°500). Tettigetta argentata se rencontre jusque dans les zones
rocheuses rendues humides par l’embrun des vagues, posée sur quelques rares touffes
d’herbes poussant dans les lithoclases des falaises (annexe 1 : station n°478).
Les milieux fortement anthropisés tels que les parcs et les jardins sont plutôt des
milieux hostiles aux Cigales, sauf s’ils sont lumineux, avec de grands arbres où pourront venir
se poser sur les hautes branches Lyristes plebejus, Cicada orni et Tibicina haematodes. Des
milieux aussi anthropisés que quelques Platanes à feuilles d’Erable plantés au cœur d’une
ville ou d’un village, ne voient plus se maintenir que Cicada orni (annexe 1 : station n°612
par exemple) et Tibicina haematodes (annexe 1 : station n°616 entre autres). Les Cyprès et
Cannes de Provence disséminés en milieu urbain abritent également Cicadatra atra (annexe
1 : station n°475). Enfin, Tettigetta argentata arrive à se maintenir dans les parterres des
carrefours giratoires où elle cymbalise au milieu du flux routier (annexe 1 : station n°476).
5. Remarque sur la sensibilité des espèces face aux conditions météorologiques
Comme dans le chapitre précédent, les analyses présentées concernent les
départements du pourtour méditerranéen personnellement prospectés durant ces cinq dernières
années.
La majorité des Cigales ne cymbalisent qu’en présence de soleil. Par beau temps, le
vent, tout comme les nuages voilant le soleil, empêchent certaines espèces d’émettre leur
appel nuptial. Cependant, toutes ne sont pas aussi sensibles à ces facteurs naturels. Des
observations menées in natura, pour des températures supérieures à 20° C, permettent ici de
préciser le comportement des espèces face aux éléments naturels et abiotiques que sont le
vent, le soleil et la pluie. La tranche altitudinale relevée pour chaque espèce est livrée dans le
chapitre suivant : « Synopsis des espèces de Cigales présentes en France ».
Tibicina garricola et Tibicina quadrisignata apparaissent, à l’instar des autres espèces
du genre Tibicina, comme les Cigales les plus héliophiles. Le moindre souffle de vent ou
nuage, voilant momentanément les rayons du soleil, sont suffisants pour que cesse chez elles
toute émission sonore. En règle générale, les espèces du genre Tibicina cherchent à se
protéger du vent ou de la pluie en se mettant à l’abri derrière un tronc, une grosse branche ou
encore sous une feuille. En élevage, il fut possible de constater qu’à la nuit tombante, Tibicina
quadrisignata se réfugie sous tout type de feuilles, pourvu, semble-t-il, que ces dernières
soient suffisamment larges pour lui servir d’abri (PUISSANT & SUEUR, 2000). Ce trait de
comportement est à rapprocher de celui de Cicadivetta tibialis qui procède de même à la
tombée de la nuit (PUISSANT & SUEUR, op. cit.).
Cicadetta cerdaniensis est tout aussi héliophile que les deux espèces précédemment
évoquées. Ceci se comprend d’autant mieux que cette Cigale se rencontre dans une zone
montagneuse, aux conditions climatiques difficiles, pour une altitude supérieure à 1000 m en
étage montagnard sec (SX4).
Cicadatra atra cymbalise uniquement en présence de soleil. Le vent, même s’il la
perturbe énormément, ne fait pas cesser toute émission sonore chez cette espèce.
Cicadetta brevipennis, Cicadetta fangoana et Tettigetta argentata peuvent cymbaliser
pour des conditions analogues à celles décrites précédemment chez Cicadatra atra. De plus,
ces trois Cigales cymbalisent aussi par temps couvert, mais uniquement s’il n’y a pas de vent.
Dans ce cas, une pluie fine n’empêche pas Cicadetta brevipennis de cymbaliser (obs. du 31V-1999 à Torreilles-Plage, annexe 1 : station n°499). Lorsque le vent souffle par
intermittence, ces Cigales cherchent à se mettre à l’abri au niveau du sol et continuent à bruire
entre les rafales de vent. En revanche, un vent soutenu les empêche de poursuivre l’émission
de leur signal.
Cicada orni cymbalise elle aussi par vent fort. De plus, elle continue parfois de bruire
alors que des nuages cachent le soleil depuis quelques minutes. Il s’agit peut-être de l’une des
36
Stéphane PUISSANT
espèces les moins héliophiles quant aux exigences requises pour émettre son signal sonore. Sa
cymbalisation n’a cependant jamais été entendue lorsqu’il pleut.
Les pires des éléments naturels pour les Cigales sont incontestablement la pluie et le
vent qui mettent un terme à toutes émissions sonores. De plus, ils augmentent
considérablement le taux de mortalité des espèces en les précipitant au sol où leur vie
s’achève. Les fourmis et autres équarrisseurs, telles que les guêpes, abrègent alors leur agonie.
D. Synopsis des espèces de Cigales présentes en France2
L’intégralité des taxons de France, considérés jusqu’au rang de la sous-espèce, sont
traités dans cette partie. Une synthèse des résultats actuellement disponibles, pour la méthode
d’étude présentée dans la première partie de ce travail, permet de préciser pour chaque taxon
sa répartition à l’échelle du pays et quelques aspects de sa biologie.
La carte nationale de répartition stationnelle est livrée sur fond d’étages de végétation
pour chaque taxon. L’ancienneté des données est prise en compte et la méthode appliquée
reprend celle du chapitre « La base de données » (fig. 1) : les stations dont la date de récolte
est antérieure à 1960 sont représentées par une « + ». Une station dont la date de récolte est
comprise entre 1960 à nos jours est localisée par une sphère en dégradé gris. Un « ? »
mentionne la présence d’une station sans indication de commune et dont la date de récolte est
antérieure à 1960. Pour les quatre espèces présentes en Corse, une carte de répartition à
l’échelle de l’île est fournie en plus de la carte nationale ; elle n’est pas donnée sur fond
d’étages de végétation, son but étant simplement de délimiter plus précisément la répartition
visuelle de chaque taxon : il s’agit d’une réactualisation de la cartographie réalisée par
PUISSANT & SUEUR (2001).
En complément, une liste des départements où le taxon a été relevé est fournie.
L’abondance de chaque taxon est précisée et les résultats sont discutés suivant les
principales aires géographiques du pays. Afin d’évaluer la rareté de chaque taxon en France,
un indice d’abondance est calculé : la fréquence, « F ». Cet indice doit être pris dans le sens
de VOISIN (1980, 1995) où F = 100 h/H. F représente la probabilité en pourcentage de trouver
au moins un spécimen du taxon concerné pour une prospection menée dans les limites de
l’aire d’étude avec : h nombre de stations où a été trouvé le taxon ; H nombre total de stations
retenues dans ce travail (nota : H = 699).
Les départements, pour lesquels les effectifs d’une espèce ou sous-espèces sont parfois
particulièrement abondants, sont mentionnés. Si besoin est, la vulnérabilité est abordée.
Pour chaque taxon, la tranche altitudinale est précisée à 10 m près, et la localité où
l’altitude maximale a été relevée est livrée précisément, accompagnée de son étage de
végétation.
La période d’apparition en France au stade adulte est également donnée, avec un degré
de précision de l’ordre de la semaine.
L’approche écologique spécifique porte sur deux principaux points : la répartition stationnelle par étage de végétation, et le nombre d’observations par classe de végétation. Pour
chacun de ces points, un graphique est réalisé. Les tendances thermoxérophiles de chaque taxon sont analysées et l’influence de la structure de végétation sur les populations est discutée.
En complément, une description rapide des postes de cymbalisation des mâles est
donnée. Le comportement de ponte de la femelle est abordé en quelques lignes pour chaque
espèce.
La liste de présentation des dix-sept taxons suit l’ordre systématique présenté dans le
chapitre « Classification et liste synonymique principale des Cigales de France ».
2
Cf. note de bas de page : note 1 p. 25.
37
Lyristes plebejus (Scopoli, 1763) : la grande Cigale commune.
Il s’agit de l’une des plus grandes espèces d’Europe et elle est le symbole de la Cigale
méditerranéenne. Elle est l’une des Cigales les plus anciennement connues de la communauté
scientifique et elle fut une des quatre espèces dessinées par REAUMUR (1740), avant même
d’être nommée selon la nomenclature linnéenne.
Figure 9. - Carte
de répartition
stationnelle de
Lyristes plebejus.
Cette espèce est confinée au quart sud de la France (fig. 9). Elle devra être
principalement recherchée dans les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Limousin afin de
préciser la limite occidentale de sa répartition.
Elle est actuellement connue de seize départements : Alpes-Maritimes, Ardèche,
Aude, Aveyron, Bouches-du-Rhône, Corrèze, Drôme, Gard, Hérault, Isère, Lot, Lozère,
Pyrénées-Orientales, Tarn, Var et Vaucluse. Elle n’est présentement pas connue de Corse
PUISSANT & SUEUR (2001).
Fréquence : 20 %.
Cette espèce est courante dans son aire de répartition et est facile à observer sur le
pourtour méditerranéen. Elle est la troisième espèce la plus abondante en France. Pour la
moitié sud du pays, Lyristes plebejus est le deuxième taxon le plus abondant après Cicada
Stéphane PUISSANT
38
orni. D’importantes populations de plusieurs milliers de spécimens peuvent être rencontrées
dans le département du Var. Elle n’est pas menacée en France.
Elle est présente du niveau de la mer jusqu’à 1000 m d’altitude. La station la plus
élevée se situe dans l’étage de végétation BM : Le Sappey-en-Chartreuse, Isère, station n°
393.
Elle s’observe au stade adulte de la fin mai, dans le Var, à la première quinzaine
d’octobre. Cependant, les populations sont réellement abondantes de la mi-juin à début
septembre.
120
100
80
60
40
20
0
SH3
SX3
SX4
Cc
BM
Figure 10. - Nombre de stations relevées par étage de végétation pour Lyristes plebejus.
Cette espèce s’affiche comme nettement méditerranéenne en France, ses populations
étant les plus nombreuses dans l’étage de végétation SH3 (fig. 10). Les prospections futures
permettront de préciser son statut d’abondance dans l’étage de végétation sub-méditerranéen
tempéré, SX3, où de nouvelles populations devraient être trouvées. La présence de cette
espèce dans les étages de végétation Cc et BM demande à être confirmée : une seule station
est connue pour chacun de ces étages. Le rattachement de ces deux stations à leur étage de
végétation réciproque s’est fait à partir des localités de spécimens de collection : il s’agit donc
d’une évaluation cartographique. Il est probable que la station estimée comme relevant de
l’étage Cc appartienne en fait à SX3. Celle relevée de l’étage BM appartiendrait plutôt à SX4,
ou même SX3 s’il y a une correction stationnelle. A l’inverse, cette espèce n’est pas connue
de l’étage Cb. De futures prospections menées dans le quart sud-ouest de la France
permettront de préciser si cette absence dans cet étage résulte d’un manque de prospection ou
s’il s’agit d’une réalité écologique, dans le sens phytoclimatique du terme.
Cette Cigale se rencontre dans des milieux fermés ou en passe de l’être (fig. 11) : la
structure de végétation est haute et il est possible de relever une présence importante de
ligneux. Tibicina nigronervosa présente la même distribution au niveau de la structure de
végétation. Il est incontestable que les effectifs de Lyristes plebejus sont les plus importants
dans la classe 8, notamment dans les bois et bosquets des maquis, garrigues et garrides,
pourvu qu’ils soient suffisamment ouverts pour bien laisser pénétrer la lumière.
Pour nombre de stations, cette espèce se retrouve souvent en compagnie de Cicada
orni dans un même milieu. Ce binôme est courant sur tout le pourtour méditerranéen français.
Lyristes plebejus n’est cependant pas véritablement une Cigale grégaire comme peut l’être
Cicada orni. Les mâles utilisent de préférence un diamètre de perchoir qui peut leur permettre
de laisser passer leurs homélytres décoaptés. Il est pourtant parfois possible d’observer
39
certains mâles cymbalisant sur des branches maîtresses de fort diamètre. Ceci se produit
lorsqu’ils rejoignent ces dernières, riches en sève, pour la prise de nourriture. Dans ce cas, ils
ne décoaptent pas leurs homélytres qu’ils gardent plaqués contre leur corps, tout en faisant
osciller rapidement leur abdomen lors de la cymbalisation d’appel nuptial. Ce n’est qu’une
fois repus, qu’ils repartiront cymbaliser sur le support de prédilection précédemment décrit.
Enfin, cette espèce est peu sensible à la hauteur du support. On la retrouve perchée sur
différents niveaux de hauteur, jusqu’à la cime des arbres.
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60
50
40
30
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0
1
2
3
4
5
6
7
8
Figure 11. - Nombre d’observations réalisées par classe de végétation pour Lyristes plebejus.
La femelle de Lyristes plebejus (Scopoli, 1763) pond dans des tiges de faible diamètre,
desséchées ou encore vertes, de différentes espèces de végétaux. La ponte a toujours lieu tête
en haut, de quelques centimètres du sol à plusieurs mètres.
Figure 12. - Femelle
de Lyristes plebejus
déposant ses œufs
dans une tige encore
verte de Mauve.
40
Stéphane PUISSANT
Cicada orni L., 1758 : le Cacan, la Cigale grise ou panachée.
Cicada orni et Lyristes plebejus sont les deux espèces les plus connues du grandpublic. Elle fut une des quatre espèces dessinées par REAUMUR (1740), avant même d’être
nommée selon la nomenclature linnéenne.
Figure 13. - Carte
de répartition
stationnelle de
Cicada orni.
Cicada orni se rencontre dans le tiers sud du pays (fig. 13). Les prospections futures
permettront de préciser les limites nord de sa répartition et l’état actuel des populations du
sud-ouest de la France. En France, Cicada orni se rencontre sur le continent mais également
en Corse : c’est le seul taxon à présenter une telle répartition, Tibicina corsica étant
représentée par une autre sous-espèce sur le continent.
Elle est relevée de vingt et un départements : Alpes-Maritimes, Ardèche, Aude,
Aveyron, Bouches-du-Rhône, Corrèze, Corse-du-Sud, Dordogne, Drôme, Gard, Gironde,
Haute-Corse, Hérault, Landes, Lot, Lozère, Pyrénées-Atlantiques, Pyrénées-Orientales, Tarn,
Var, Vaucluse.
Fréquence : 27 %.
Cette Cigale est courante dans son aire de répartition et est facile à observer sur le
pourtour méditerranéen. Elle est l’espèce la plus commune en France et présente localement
41
d’importantes populations, notamment dans les départements soumis à l’influence principale
du climat méditerranéen. Elle n’est pas menacée en France.
Elle n’est cependant pas abondante en Corse. Sur les quatre taxons présents dans l’île,
elle se situe au troisième rang par son nombre de stations. Ces dernières se distribuent sur les
deux départements corses en populations relativement isolées entre elles (fig. 14).
Figure 14. - Répartition stationnelle
de Cicada orni en Corse.
L’ancienneté de la date de récolte
n’est ici pas prise en considération
(cf. fig. 13 pour ce facteur).
Cicada orni est présente du niveau de la mer à 1600 m d’altitude. La station la plus
élevée se situe dans l’étage de végétation BM : La Preste, Pyrénées-Orientales, station n°457.
Elle s’observe au stade adulte de la mi-juin à la mi-octobre mais est réellement
abondante de la mi-juin à début septembre. Ces périodes d’apparition sont observées sur
l’ensemble du pourtour méditerranéen, Corse incluse. Elles restent à être précisées pour les
autres départements français où l’espèce est présente.
Le nombre le plus élevé de stations pour ce taxon se situe dans l’étage méditerranéen
sub-humide tempéré, SH3 (fig. 15). En comparaison, les quatre autres étages de végétation ne
comportent que peu de populations. Cette Cigale se présente donc comme un taxon
principalement thermoxérophile. A l’instar de Lyristes plebejus, les prospections futures
permettront de préciser son statut d’abondance dans l’étage de végétation sub-méditerranéen
tempéré, SX3, où de nouvelles populations devraient être trouvées. Cicada orni n’est
actuellement connue que par une seule station dans l’étage Cc : station n°243. Sa présence
dans cet étage demande à être confirmée même si elle paraît logique, puisque cette Cigale a
par ailleurs été personnellement relevée de l’étage BM, nettement plus froid et humide :
station n°457. Sa présence dans BM reste cependant exceptionnelle. Enfin, il est plutôt
surprenant que ce taxon soit absent des parties sèches de l’étage montagnard : SX4. Des
prospections menées à l’avenir dans ce type de biotope, avec relevé du cortège floristique,
devraient éventuellement permettre de combler cette lacune.
Stéphane PUISSANT
42
180
160
140
120
100
80
60
40
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0
SH3
SX3
Cb
BM
Cc
Figure 15. - Nombre de stations relevées par étage de végétation pour Cicada orni.
Cette Cigale se rencontre dans des milieux fermés comportant une haute structure de
végétation et une présence importante de ligneux (fig. 16). Les rares observations réalisées
pour la classe de végétation 1 concernent les femelles venant déposer leurs œufs dans la strate
herbacée. Les mâles ont toujours été observés cymbalisant dans les classes 7 et 8. A ce titre,
elle peut être considérée comme une espèce dendrophile : ses effectifs sont les plus importants
dans la classe 8, notamment dans les bois et bosquets des maquis, garrigues et garrides,
pourvu qu’ils soient suffisamment ouverts pour bien laisser pénétrer la lumière. A l’instar de
Cicadatra atra et de Tettigetta pygmea, elle est souvent observée en milieu urbain sur les
alignements de Platanes ou sur d’autres essences au cœur des parcs et jardins.
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80
70
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50
40
30
20
10
0
1
2
3
4
5
6
7
8
Figure 16. - Nombre d’observations réalisées par classe de végétation pour Cicada orni.
Cicada orni cymbalise essentiellement sur les troncs et les grosses branches, d’un
diamètre supérieur à une demie dizaine de centimètres. La hauteur du poste de cymbalisation
est très variable et semble plus dépendre de son fort degré d’ensoleillement. Cependant, il est
possible d’observer les mâles cymbaliser sur de hautes branches de faible diamètre. Cette
Cigale présente donc des tendances acrodendriques. Par ailleurs, elle est la seule espèce
véritablement grégaire de notre cicadofaune.
Comme il a été vu précédemment, elle est souvent observée en compagnie de Lyristes
plebejus, partageant le même milieu pour une même période de l’année : formations de
43
végétation de type 7 et 8. Les lieux où les spécimens de Cicada orni et Lyristes plebejus
cymbalisent, s’accouplent, se nourrissent, réalisent leur exuviation et déposent leurs pontes, se
recoupent donc en grande partie. Il n’est pas rare d’observer des tentatives d’accouplement
inter-spécifique infructueuses lorsque ces deux Cigales sont abondantes en un même site. En
cela, ces deux espèces peuvent être considérées comme syntopiques.
La femelle pond toujours tête en haut dans des tiges ou branches sub-verticales de
faible à gros diamètres : moins de un à plus de quarante centimètres. Le support végétal est
mort ou commence à se dessécher. Elle peut aussi déposer ses œufs dans l’écorce d’un arbre
ou même dans le bois très sec d’un poteau téléphonique. Cependant, il y a quelques
exceptions et des pontes ont été observées : dans des tiges verticales et vertes de Genêt
d’Espagne ; différentes tiges de plantes basses.
Cicadatra atra (Olivier, 1790) : la Cigale noire.
Connue des Provençaux sous le nom de « Cigalon », il est encore fortement établi
dans la croyance populaire qu’il s’agit d’une jeune Cigale amenée à grandir pour devenir la
grande Cigale commune : Lyristes plebejus (sic). Elle fut une des quatre espèces dessinées par
REAUMUR (1740), avant même d’être nommée selon la nomenclature linnéenne.
Figure 17. - Carte
de répartition
stationnelle de
Cicadatra atra.
Stéphane PUISSANT
44
Cette Cigale se rencontre dans le quart sud-est du pays, sur l’ensemble du pourtour
méditerranéen, à l’exception de la Corse (fig. 17). Sa répartition est globalement bien connue
en France. A l’échelle du département, le nombre de populations demande à être précisé pour
les moins prospectés : Alpes-de-Haute-Provence principalement, mais également Drôme,
Gard et Alpes-Maritimes (cf. chapitre « Plan d’échantillonnage, discussions constructives »).
Des prospections menées dans le sud du Massif central permettront cependant de préciser les
limites nord de sa répartition.
Elle est actuellement relevée sur onze départements soumis à l’influence plus ou
moins forte du climat méditerranéen : Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche,
Aude, Bouches-du-Rhône, Drôme, Gard, Hérault, Pyrénées-Orientales, Var, Vaucluse.
Fréquence : 10 %.
Cette espèce est relativement courante dans son aire de répartition et n’est pas difficile
à observer sur le pourtour méditerranéen. Elle est la sixième espèce la plus courante en
France. Pour la moitié sud du pays, Cicadatra atra est le cinquième taxon par ordre
d’abondance. Elle se situe entre Tettigetta pygmea et Cicadetta fangoana, cette dernière étant
un peu plus rare à l’échelle de la moitié sud de la France (tab. 1). A l’instar de Lyristes
plebejus, d’importantes populations de plusieurs milliers de spécimens peuvent être
rencontrées dans le département du Var. Elle n’est pas menacée en France.
Cette Cigale est présente du niveau de la mer à 350 m d’altitude, dans l’étage de
végétation SH3 : Buis-les-Baronnies, Drôme, station n° 248.
Elle s’observe au stade adulte dès la première quinzaine de juin dans le Var, à la fin
juillet sur le pourtour méditerranéen. Le pic d’abondance des populations se situe entre la mijuin et la mi-juillet.
Pour la France, cette Cigale est typiquement méditerranéenne : l’ensemble des
soixante-huit stations actuellement référencées se situe dans l’étage de végétation
méditerranéen sub-humide tempéré, SH3. Comme il a été vu précédemment, les limites de
son aire de répartition paraissent relativement bien connues. Les prospections futures ne
devraient guère modifier l’état actuel des connaissances relatives aux étages de végétation.
Les prospections menées sur les limites nord de sa répartition permettront éventuellement de
préciser si cette espèce pénètre dans l’étage sub-méditerranéen tempéré, SX3.
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1
2
3
4
5
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7
8
Figure 18. - Nombre d’observations réalisées par classe de végétation pour Cicadatra atra.
Cicadatra atra est relevée dans les huit classes de végétation. Les populations sont
moins fréquemment observées dans les milieux à ligneux ras dont le recouvrement est
45
supérieur à 40 % : lande rase ouverte et fermée, classes 4 et 6. Ces biotopes comportent une
végétation trop dense, ne laissant guère filtrer la lumière. A l’inverse, les populations de cette
espèce sont les plus fréquemment observées pour un milieu comportant un recouvrement de
ligneux compris entre 40 et 60 %, possédant une strate de végétation haute. Cette Cigale est
donc relativement dendrophile même si elle est euryèce. Sa répartition dans les différents
milieux classifiés suit globalement les tendances dendrophiles du peuplement cicadéen de
France (cf. chapitre « Richesse spécifique des différents types de milieu »).
En garrigue et maquis, cette Cigale se rencontre sur tout type de postes de
cymbalisation pour différentes hauteurs. Les mâles, décoaptant leurs homélytres lors de leurs
émissions sonores, se rencontrent principalement sur des supports d’un diamètre inférieur à
celui de leur corps. A l’instar de Cicada orni et Tettigetta argentata, cette Cigale se rencontre
en milieu urbanisé. Il est ainsi possible de l’observer dans la ville de Perpignan, cymbalisant
dans les cimetières ou les friches péri et intra-urbaines. En de tels milieux, les mâles se
tiennent fréquemment sur les Cyprès ou les Cannes de Provence. Enfin, cette espèce est la
seule avec Tibicina haematodes à présenter localement d’importants effectifs dans les vignes
bien entretenues.
Figure 19. - Femelle
de Cicadatra atra
déposant ses œufs tête
vers le bas.
Comme chez Tettigetta pygmea, la femelle de Cicadatra atra pond de préférence tête
vers le bas (fig. 19), dans la strate herbacée des huit classes de végétation (fig. 18). Les œufs
sont déposés dans de fines tiges plus ou moins vertes de diamètre inférieur ou égal à 5 mm.
Les plantes où ont lieu les ovipositions se présentent souvent sous forme de touffes
appartenant à différentes espèces de végétaux : Melilotus officinalis, Coronilla minima, Linum
narbonense, entre autres.
46
Stéphane PUISSANT
Tibicina haematodes (Scopoli, 1763) : la Cigale rouge.
Cette Cigale est l’espèce type du genre Tibicina Amyot, 1847. Elle est l’une des
espèces de Cigales les plus anciennement connues de la communauté scientifique puisqu’elle
fit l’objet d’une représentation polychrome (RÖSEL VON ROSENHOF, 1755), avant même
d’être nommée selon la nomenclature linnéenne.
Figure 20. - Carte
de répartition
stationnelle de
Tibicina
haematodes.
A l’instar de Cicadetta brevipennis, Tibicina haematodes est répartie sur l’ensemble
du territoire national (fig. 20). Elle est cependant absente de Corse. Dans le détail, sa
répartition reste mal connue. Les prospections futures permettront vraisemblablement de la
trouver dans le Massif central, le quart sud-ouest et nord-ouest du pays. Globalement, la
répartition des populations est à préciser pour toute la partie centrale de la France. De plus, les
limites d’aires de sa répartition sont à définir pour le nord et l’est du territoire national. Sa
présence dans le département de la Marne demande à être confirmée : l’espèce n’est connue
de ce département que par un vieux spécimen de collection, sans précision quant à la date de
capture et à la commune où il a été récolté, station n°413. Dans le sud de la France, sa
répartition se juxtapose avec celle de Tibicina quadrisignata (cf. même chapitre : Tibicina
quadrisignata ci-après).
47
Sans la Marne, elle est actuellement relevée de façon certaine de dix-neuf
départements : Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Ardèche, Aude, Bouches-du-Rhône,
Charente, Charente-Maritime, Côte-d’Or, Deux-Sèvres, Dordogne, Drôme, Essonne, Gard,
Hérault, Indre-et-Loire, Seine-et-Marne, Tarn, Vaucluse, Yonne.
Cette Cigale fut également signalée par OLIVIER (1904) et PERREAU (1938) des
environs de Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme. Cependant, aucun spécimen de cette espèce n’a
pu être personnellement contrôlé de ce département3.
Fréquence : 09 %.
Cette espèce est la plus courante parmi celles du genre Tibicina mais son rang
d’abondance la place seulement en septième position au niveau national. Pour la moitié sud
du pays, elle ne compte pas parmi les Cigales les plus fréquemment observées. Elle reste
cependant l’espèce du genre Tibicina la plus courante pour cette partie du territoire national :
son nombre de stations la place juste avant Tibicina garricola. Quelques populations
relativement importantes sont connues du Gard mais surtout du Vaucluse. Elle n’est pas
menacée en France.
Cette Cigale est présente de 150 m à 500 m d’altitude. La station la plus élevée se
situe dans l’étage de végétation SX3 : Lauroux, Hérault, station n°340.
Elle s’observe au stade adulte de la deuxième quinzaine de mai à la première
quinzaine d’août. Son pic d’abondance se situe principalement de la mi-juin à la deuxième
quinzaine de juillet.
30
25
20
15
10
5
0
SH3
SX3
Cc
Figure 21. - Nombre de stations relevées par étage de végétation pour Tibicina haematodes.
Les populations de cette espèce sont les plus nombreuses pour l’étage de végétation le
plus chaud et sec de France : SH3. A l’inverse, le nombre de stations est de plus en plus faible
lorsque le facteur d’arido-humidité « Qn2 » augmente et la température moyenne annuelle
« T » diminue (fig. 21).
Cependant, la pression d’échantillonnage par étage de végétation est trop inégalement
répartie : ces résultats ne pourraient être que le reflet des prospections plus importantes
réalisées pour l’étage SH3 par rapport aux autres étages de végétation (cf. chapitre « Plan
d’échantillonnage, discussions constructives »). Les futures investigations menées pour les
étages SX3 et Cc permettront de préciser le statut des populations de cette espèce. Il est
probable que cette Cigale présente des effectifs équilibrés pour les trois étages de végétation
où elle est relevée. A l’inverse, les prospections futures ne devraient guère augmenter le
3
Sa présence dans ce département est confirmée depuis la soutenance du Mémoire : cf. « Addenda ».
Stéphane PUISSANT
48
nombre d’étages, cette espèce n’étant pas connue au-dessus de 500 m d’altitude. Cette
constatation diminue très fortement les probabilités de la rencontrer dans les étages SX4 et
BM. Elle pourrait être tout de même trouvée dans l’étage Cb lors de futures investigations
menées dans l’ouest et le quart sud-ouest de la France. Une évaluation du nombre de
populations pour cet étage permettrait également de préciser l’influence de l’humidité et de la
température sur cette Cigale.
20
18
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12
10
8
6
4
2
0
1
2
3
4
5
6
7
8
Figure 22. - Nombre d’observations réalisées par classe de végétation pour Tibicina
haematodes.
A l’instar de la majorité des espèces de Cigales de France, Tibicina haematodes se
rencontre dans les milieux semi-fermés à fermés (fig. 22) : classes de végétation 7 et 8. Il est
incontestable que ses effectifs sont les plus importants dans la classe 8 : elle apparaît être une
espèce à très forte tendance acrodendrique tout comme Tibicina steveni et Tibicina
quadrisignata.
Quatre autres espèces de Tibicina peuvent également se rencontrer dans ces milieux :
Tibicina quadrisignata, Tibicina steveni, Tibicina garricola et Tibicina nigronervosa.
Tibicina haematodes n’a jamais été observée en leur compagnie dans un même milieu pour
une même station. Cette amixie d’ordre écologique peut être généralisée à l’ensemble des
espèces du genre Tibicina : elles ne peuvent être trouvées ensemble pour un même milieu
d’une même station durant une même période de l’année (SUEUR & PUISSANT, 2002).
Tibicina garricola et Tibicina nigronervosa se rencontrent davantage dans les landes
hautes ouvertes à fermées, se situant parfois au sein d’une strate arborescente : classes 3, 5 à
8. De plus, ces deux espèces sont allopatriques. Tibicina quadrisignata et Tibicina steveni
présentent les mêmes caractéristiques acrodendriques que Tibicina haematodes. Cependant
Tibicina quadrisignata est allopatrique. Seule Tibicina steveni est connue de la même aire
géographique, station n°699, n’étant séparée des premières populations de Tibicina
haematodes que par quelques kilomètres : station n°698 (cf. Tibicina steveni ci-après).
A l’inverse, cette Cigale se rencontre parfois dans une même station en compagnie
d’autres espèces de genres différents : Lyristes plebejus, Cicada orni, Tettigetta argentata et
Tettigetta pygmea.
Les spécimens mâles sont fréquemment entendus cymbalisant dans les platanes et les
différentes essences plantées dans les parcs ou jardins des zones urbaines et péri-urbaines. Par
ailleurs, les bois de Pin d’Alep, Chêne pubescent, Chêne vert abritent localement
d’importantes populations. Les spécimens émettent leurs émissions sonores de préférence
49
vers la cime des arbres. Cependant, cette espèce présente également d’importants effectifs
dans les vignes très bien entretenues, traitées et taillées. Avec Cicadatra atra, ces deux
espèces sont les seules à pouvoir se maintenir en nombre dans de tels agro-systèmes. A
l’instar de Tibicina steveni, Tibicina quadrisignata et Tibicina garricola, le poste de
cymbalisation des mâles est un support de quelques centimètres de diamètre.
La ponte de cette Cigale est décrite par BOULARD & MONDON (1996). Les femelles
déposent leurs œufs dans des végétaux ligneux et vivants de faible diamètre. L’oviposition a
toujours lieu tête en haut, à un mètre du sol minimum.
Tibicina tomentosa (Olivier, 1790) : la Cigale cotonneuse.
Elle fut une des quatre espèces dessinées par REAUMUR (1740), avant même d’être
nommée selon la nomenclature linnéenne. Elle est la deuxième espèce décrite à être placée
dans le genre Tibicina. La première illustration polychrome de cette Cigale est de
COQUEBERT DE MONTBRET (1799) qui en donne l’habitus, les détails de la tête, du rostre et
du thorax. Récemment, SUEUR & PUISSANT (2003) considèrent Tibicina baetica (Rambur,
1840) comme synonyme de Tibicina tomentosa.
Figure 23. - Carte
de répartition
stationnelle de
Tibicina
tomentosa.
50
Stéphane PUISSANT
Cette Cigale n’est connue en France que par quelques populations disséminées sur le
pourtour méditerranéen (fig. 23). Présente en Espagne et au Portugal, elle paraît être dans
notre pays en limite d’aire nord-est de répartition SUEUR & PUISSANT (op. cit.). Sa répartition
est bien connue à l’échelle du territoire national mais les prospections futures pourraient
éventuellement permettre de trouver quelques populations ayant échappées à la vigilance des
précédents prospecteurs4. Il est souhaitable que d’autres populations de cette espèce puissent
être découvertes car cette Cigale semble avoir considérablement régressé depuis les temps des
grands entomologistes français qu’étaient Réaumur, Olivier et Latreille (BOULARD, 2000b).
Elle n’est actuellement plus connue que de deux départements français : Hérault, Var.
Fréquence : inférieure à 01 %.
Tibicina tomentosa compte parmi les cinq Cigales les plus rares de France et peut être
considérée comme relictuelle pour le territoire national (cf. chapitre « Abondance
spécifique »). La population située dans le département du Var est incluse dans une propriété
privée : la destruction de la petite vigne en friche où elle se trouve la condamnera
irrémédiablement à disparaître de ce département : station n°571. A l’inverse, les populations
du sud de l’Hérault semblent moins menacées et comportent des effectifs élevés. Cependant,
elles sont sur une aire géographique restreinte : stations n°346, 377, 378. Ceci les rend
particulièrement exposées à tout type d’aménagement du paysage. Ainsi, cette espèce est
menacée en France et il est urgent de protéger ses milieux de vie.
Cette Cigale est présente du niveau de la mer à une centaine de mètres d’altitude, dans
l’étage de végétation SH3 : Plan-de-la-Tour, Var, station n°571.
Elle s’observe au stade adulte de la première quinzaine de juin au début de la
deuxième quinzaine de juillet. Le pic d’abondance des populations se situe vers la fin juin.
Son apparition est asynchrone avec l’autre espèce sympatrique et syntopique du même genre :
Tibicina corsica fairmairei.
En France, cette Cigale est typiquement méditerranéenne : les quatre stations
actuellement connues se situent dans l’étage de végétation méditerranéen sub-humide
tempéré, SH3. Les prospections menées en Espagne et au Portugal permettent de préciser ses
exigences écologiques dans le sens phytoclimatique du terme. Pour ces deux pays, elle est
relevée de l’étage méditerranéen sub-humide chaud, SH2. En Espagne, elle est également
connue de l’étage méditerranéen semi-aride chaud à tempéré SA2-3. Ainsi, cette espèce est
limitée dans sa répartition par l’indice d’aridité : plus que les températures, une trop forte
humidité lui est néfaste. Thermoxérophile, elle est en France en limite de ses conditions
écologiques requises pour le maintien de ses populations : l’étage SH3, le plus chaud et sec du
territoire national, est aussi le moins chaud et sec dans la gamme des climats méditerranéens.
Tibicina tomentosa est relevée des trois classes de végétation les plus ouvertes (fig.
24) : le recouvrement de ligneux ne dépasse jamais 40 %. Elle est particulièrement héliophile
et se rencontre principalement dans la classe 1 pour laquelle la strate herbacée à graminées
domine.
Deux autres espèces ont pu être observées en sa compagnie pour un même milieu :
Cicadatra atra et Tettigetta argentata.
Deux taxons du genre Tibicina se retrouvent également en partie ou en totalité dans les
trois classes de végétation les plus ouvertes : Tibicina corsica corsica et Tibicina corsica
fairmairei. Tibicina corsica corsica et Tibicina tomentosa sont allopatriques et ne peuvent
donc jamais être observées ensemble. A l’inverse, Tibicina corsica fairmairei et Tibicina
tomentosa sont sympatriques et syntopiques. Cependant, il a été constaté un décalage du pic
4
Depuis la soutenance du Mémoire, une nouvelle population a été trouvée dans le Gard : cf. « Addenda ».
51
d’émergence des populations entre ces deux taxons (SUEUR & PUISSANT, 2002) : Tibicina
tomentosa est une espèce précoce dont le pic densitaire se situe aux alentours de la fin juin ;
Tibicina corsica fairmairei apparaît plus tardivement en saison, son pic d’abondance se
situant vers la mi-juillet.
5
4
3
2
1
0
1
2
3
4
5
6
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8
tomentosa.
Tibicina tomentosa et Tibicina corsica fairmairei présentent ainsi une distribution
allochronique : le risque d’hybridation entre ces taxons fréquentant les mêmes milieux est
alors faible, voire nul. Seules quelques femelles de l’espèce la plus précoce peuvent être
observées en compagnie des premiers mâles du deuxième taxon le plus tardif en saison. Ces
femelles se sont déjà accouplées et la quasi-totalité a également déposé ses œufs. De plus, les
mâles de l’autre taxon ne sont pour la plupart pas encore sexuellement matures.
Les populations de Tibicina tomentosa ont majoritairement été trouvées dans des
stations situées sur socle calcaire, étant d’anciennes vignes en friche. Cette nature de roche
rend le sol drainant et sec, se réchauffant très vite dès que la luminosité et les températures
augmentent. Dans ces biotopes, les spécimens se regroupent principalement dans les zones les
plus ouvertes, ensoleillées : pelouses thermophiles et particulièrement xériques. Tous ces
paramètres corroborent le fait que cette Cigale est la plus thermoxérophile de France, étant en
limite de ses conditions écologiques requises du point de vue climatique. Dans ces milieux
particulièrement chauds et secs, les spécimens sont observés posés sur des tiges verticales,
souvent sèches, de Fenouil, Asphodèles ou graminées diverses. A l’instar de Tibicina corsica
corsica, les spécimens se rencontrent sur des supports verticaux d’un demi-centimètre environ
pour une hauteur comprise entre vingt et soixante centimètres.
La femelle de cette Cigale dépose ses œufs dans des végétaux ligneux ou non, de
quelques millimètres de diamètre. Les végétaux ligneux peuvent être secs ou encore verts. En
cela, cette Cigale se distingue de la majorité des autres espèces du même genre qui déposent
leurs œufs dans des végétaux ligneux et vivants. La ponte a toujours lieu tête en haut, à un
mètre ou moins du sol.
Les métamorphoses de cette espèce ont également pu être observées à plusieurs
reprises. Elles se déroulent le matin et l’après-midi. Cependant, l’essentiel des métamorphoses
s’effectue vers dix-onze heures du matin. Les larves nymphoïdes sortent du sol très tôt, aux
52
Stéphane PUISSANT
alentours de sept-huit heures du matin. Elles s’agriffent sur une hampe de graminée d’environ
cinq millimètres de diamètre pour une hauteur comprise entre trente et cinquante centimètres.
Le processus d’exuviation peut alors débuter.
Il est intéressant de rapprocher ces observations de celles de Cicadivetta tibialis. Cette
dernière, tout comme Tibicina tomentosa, sort très tôt du sol pour réaliser sa dernière mue,
s’agriffant également sur un support de faible diamètre.
Tibicina steveni (Krynicki, 1837) : la Cigale de Steven.
Cette espèce est décrite de Turquie : « Tauriae littore meridionali ». Elle est passée
totalement inaperçue en France jusqu’au 06-VII-2002, date pour laquelle elle fut découverte
lors de prospections personnellement menées dans le sud du pays. De façon plus générale, elle
est méconnue des cicadologues : elle fut confondue avec Tibicina haematodes par PILLET
(1993) pour la Suisse ; la description de sa cymbalisation puis les premiers sonogrammes
furent donnés sous le nom de Tibicina intermedia (sic !) par POPOV (1975), POPOV & al.
(1992).
Figure 25. - Carte
de répartition
stationnelle de
Tibicina steveni.
53
Tibicina steveni n’est actuellement connue que d’une seule station se situant dans le
quart sud-ouest de la France (fig. 25). Les populations les plus proches de cette station sont en
Suisse, dans le Vallais (PILLET, 1993 ; SUEUR & al., 2003). Etonnamment, cette Cigale n’est
pas connue en France des Massifs alpin et central. Elle devra être recherchée au sud du Massif
central et, plus globalement, dans les parties les plus sèches des Massifs alpin et pyrénéen. La
population de France et les populations de Suisse sont les plus occidentales : un important
hiatus les sépare de la station la plus proche rapportée de Macédoine par JANKOVIĆ (1971),
station se situant en fait dans le sud-ouest de la Bulgarie (GOGALA & al., 2005). En effet,
Tibicina steveni n’a encore jamais été observée d’Istrie (Croatie) (KRUMBACH, 1917 ;
SCHEDL, 1986), de Slovénie (GOGALA & GOGALA, 1999), d’Autriche (SCHEDL, 2002) ou
d’autres pays d’Europe centrale (SCHEDL, 2000).
En l’état actuel des connaissances, elle n’est connue en France que d’un seul
département : le Tarn.
Tibicina steveni compte parmi les cinq Cigales les plus rares du territoire national.
Avec Cicadetta cerdaniensis, elles sont les deux seules espèces à être aussi étroitement
localisées en France. La station de Tibicina steveni ne semble actuellement pas menacée :
étant située au cœur d’un massif forestier dont la gestion est confiée à l’Office National des
Forêts (ONF), la conduite des coupes se fait dans le respect de l’entomofaune. Les
perturbations les plus dangereuses pour la population de cette Cigale résulteraient d’une
coupe à blanc de l’ensemble de la station qui l’abrite. Cependant, il a pu être personnellement
constaté que la politique de gestion actuelle favorise davantage la création de mosaïque de
milieux. Toute menace grave de perturbation sur le biotope de cette Cigale semble donc
écartée dans l’immédiat. Il serait tout de même prudent de protéger son milieu de vie afin de
conserver à l’avenir ce taxon dans notre cicadofaune.
Tibicina steveni est relevée pour une altitude de 290 m. Son unique station connue
s’inscrit dans l’étage de végétation Cc : Castelnau-de-Montmiral, Tarn, station n°699.
Les observations de l’espèce au stade adulte sur le territoire national s’étalent de la fin
juin à la première quinzaine de juillet. Le début de la période d’apparition reste à être précisé
ainsi que le pic d’abondance de la population.
Lors de la découverte de l’espèce en France, les premiers contacts laissaient à penser
que sa station relevait de l’étage sub-méditerranéen tempéré, SX3 (SUEUR & al., 2003). Les
relevés effectués depuis ont permis de préciser son écologie et de resituer sa population dans
l’étage de végétation axérique tempéré, sous-étage médio-européen, Cc, et non SX3 comme
indiqué par erreur. L’essentiel de la population se situe en effet dans un milieu où les
corrections édaphiques sont suffisamment fortes pour transformer radicalement l’étage de
végétation relevant du Quercion pubescenti-petraeae (SX3) en Quercetalia robori-petraeae
(Cc). Si cette Cigale est en France relevée de l’étage axérique tempéré, sous-étage médioeuropéen, Cc, elle est également connue de l’étage sub-méditerranéen tempéré, SX3 et de
l’étage de végétation sub-méditerranéen frais, SX4, pour la Suisse (SUEUR & al., 2003). Dès
lors, cette espèce doit être plus largement répandue en France mais a dû souvent être
confondue avec une autre espèce sympatrique du même genre : Tibicina haematodes.
En l’état actuel des connaissances, Tibicina steveni est la seule espèce du genre
Tibicina à ne pas avoir été relevée de l’étage méditerranéen sub-humide tempéré, SH3. Par
conséquence, elle semble être la Cigale de ce groupe ayant les tendances thermophiles les
moins marquées. Il n’existe cependant que trop peu de données en France pour pouvoir mettre
en évidence les paramètres thermohygriques principaux limitant sa répartition.
Stéphane PUISSANT
54
Tibicina steveni est relevée des deux classes de végétation les plus fermées (fig. 26) :
le recouvrement de ligneux est supérieur à 40 % et la strate de végétation est diversifiée mais
comporte toujours une strate végétale supérieure à 0,5 m. Au sein de cette station, il a
cependant pu être constaté que le nombre de spécimens est plus important pour la classe de
végétation 8. C’est principalement en hauteur sur les arbres et notamment à leur cime que le
nombre de mâles cymbalisant est le plus élevé.
2
1
0
1
2
3
4
5
6
7
8
Figure 26. - Nombre d’observations réalisées par classe de végétation pour Tibicina steveni.
Potentiellement, de nombreuses espèces peuvent se retrouver dans ces deux classes de
végétation (cf. fig. 8, chapitre « Richesse spécifique des différents types de milieu »).
Cependant, le fait que cette station relève de l’étage collinéen limite considérablement ce
nombre d’espèces et seule Cicadetta brevipennis a bien été rencontrée en compagnie de
Tibicina steveni dans les deux milieux de la station n°699. Tibicina haematodes n’a jamais été
observée avec Tibicina steveni même si ces deux espèces sont sympatriques et syntopiques.
Comme il a été vu précédemment (cf. Tibicina haematodes ci-dessus) les populations de ces
deux espèces du genre Tibicina ne sont distantes que de quelques kilomètres. Les facteurs
biotiques ou abiotiques étant à l’origine de cette amixie restent à être élucidés. Il serait par
exemple intéressant d’étudier le pic d’abondance de ces deux espèces pour cette aire
géographique : à l’instar de Tibicina tomentosa et Tibicina corsica fairmairei, leur
distribution pourrait être allochronique. En Suisse, c’est Tibicina quadrisignata qui pourrait
se rencontrer en sa compagnie. Elles n’ont également jamais été observées ensemble sur une
même station : si elles sont bien présentes dans les mêmes types de milieu, classes 7 et 8, elles
sont allopatriques. Dans ce pays, Tibicina steveni se rencontre au stade adulte de début juin à
la mi-juillet. (PILLET, 1993 ; J. Sueur, comm. pers.).
La population de Tibicina steveni se situe essentiellement au sein d’un milieu à
dynamique forestière où le nombre de spécimens est particulièrement élevé en bordure
d’anciennes parcelles de coupes. Les mâles cymbalisent sur différentes essences mais
principalement sur le Chêne rouvre. A l’instar de Tibicina haematodes et Tibicina
quadrisignata, ils sont fréquemment observés agriffés vers la cime des arbres, aux endroits les
plus ensoleillés, pour des hauteurs supérieures à deux mètres. Cette Cigale est nettement
acrodendrique, les postes de cymbalisation étant des supports de quelques centimètres de
diamètre. Les structures de végétations dans lesquelles elle fut rencontrée en Suisse sont
analogues. Dans ce pays, elle est également connue de vignobles en terrasse constitués de
murs en pierres sèches, exposés au sud (J. Sueur, comm. pers.).
55
La ponte de cette espèce n’a pas pu être observée. Cependant, la présence de femelles
fut relevée sur des branches de quelques centimètres de diamètre, encore vertes. Elles étaient
toujours posées tête vers le haut, à quelques mètres du sol. A l’instar de la majorité des autres
espèces du même genre, cette Cigale pourrait déposer ses œufs dans des végétaux ligneux et
vivants.
Tibicina corsica ssp. corsica (Rambur, 1840) : la Cigale corse.
Cette espèce a été décrite par RAMBUR (1840) dans une note infrapaginale de la
« Faune entomologique de l’Andalousie ». Une description détaillée du lectotype, conservé au
British Museum, est donnée par WEBB (1979).
Figure 27. - Carte
de répartition
stationnelle de
Tibicina corsica
corsica.
Tibicina corsica corsica n’est connue en France que de Corse (fig. 27). Une autre
sous-espèce est présente sur le continent (cf. Tibicina corsica fairmairei ci-après) : BOULARD
(1984, 2000c). Par ailleurs, elle est également connue de Sardaigne. Il s’agit donc d’une
endémique corso-sarde, à l’instar de Tibicina nigronervosa (PUISSANT & SUEUR, 2001).
Sa présence est globalement relevée sur l’ensemble de la Corse. La figure 28 localise
les stations de ce taxon sur l’île : il s’agit d’une réactualisation de la carte publiée par
PUISSANT & SUEUR (2001). Sa répartition est relativement bien connue. Ses populations sont
56
Stéphane PUISSANT
présentes dans les parties de basse altitude et sont plus nombreuses à proximité du littoral.
Elle n’est pas connue de la rive est de la Corse, où elle devrait être recherchée.
Elle n’est donc actuellement mentionnée de façon certaine que de deux départements :
Corse-du-Sud et Haute-Corse.
de Tibicina corsica corsica en
Corse. L’ancienneté de la date de
récolte n’est ici pas prise en
considération (cf. fig. 27 pour ce
facteur).
Fréquence : 03 %.
En Corse, elle est nettement plus abondante que Tibicina nigronervosa. Elle est la
deuxième espèce la plus courante de l’île après Cicadetta fangoana. Pour la moitié sud de la
France, son rang d’abondance la place juste derrière Tibicina garricola. Le nombre de
populations connues est suffisamment important pour qu’elle soit à l’échelle du territoire
national, parmi les plus courantes des espèces appartenant au genre Tibicina. Même si cette
Cigale présente une aire de répartition restreinte, son nombre de populations ne permet pas de
considérer ce taxon comme menacé en France.
Elle est présente du niveau de la mer à 800 m d’altitude. La station la plus élevée se
situe dans l’étage de végétation SX3 : champ de tir, Corte, Haute-Corse, station n°209.
Elle s’observe au stade adulte de début juin à début août. Le pic d’abondance des
populations reste à être précisé. Son apparition est synchrone avec l’autre espèce sympatrique
du même genre : Tibicina nigronervosa.
Cette Cigale est relevée des deux étages de végétation les plus chauds et secs de
France : l’étage de végétation méditerranéen sub-humide tempéré, SH3, et l’étage subméditerranéen tempéré, SX3. Cependant, c’est incontestablement dans l’étage méditerranéen
que ses populations sont les plus nombreuses (fig. 29). Ce taxon apparaît donc comme
nettement thermoxérophile. De futures prospections seront à mener en Sardaigne afin
d’évaluer plus précisément l’influence du facteur « T » sur la répartition des populations : les
57
investigations devront tout particulièrement porter sur l’étage méditerranéen sub-humide
chaud, SH2, afin d’y relever la présence éventuelle de ce taxon. Son rang d’abondance pourra
alors y être précisé.
En Corse, les milieux secs d’altitude relevant de l’étage sub-méditerranéen frais, SX4,
sont sous-échantillonnés. Ils devront également être prospectés afin d’affiner les limites
altitudinales de cette Cigale. En l’état actuel des connaissances, les altitudes les plus hautes,
pour lesquelles elle fut relevée, se situent dans la partie inférieure de l’étage SX3.
Si l’influence du facteur « T » sur les populations de Tibicina corsica corsica
demande à être précisée pour les parties les plus chaudes de son aire, l’indice d’aridité est le
facteur principal limitant la répartition de cette Cigale : plus que les températures, une trop
forte humidité lui est néfaste. A l’instar de ce qui a pu être constaté pour d’autres espèces
appartenant au même genre, cette observation correspond aux tendances générales du
peuplement cicadéen de France (cf. chapitre « Richesse spécifique par étage de végétation »).
25
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0
SH3
SX3
Figure 29. - Nombre de stations relevées par étage de végétation pour Tibicina corsica
corsica.
Cette Cigale est la seule en France à être strictement associée aux milieux très ouverts,
à strate herbacée rase (cf. chapitre « Richesse spécifique des différents types de milieu », fig.
8) : l’ensemble des populations échantillonnées relève de la classe de végétation 1 (fig. 30).
Quelques spécimens isolés ont pu être observés dans les classes 2, 4 et 6 ; cependant, leur
présence dans ces trois classes paraît accidentelle et semble être le résultat d’une dispersion de
certains spécimens : ces observations n’ont pas été retenues dans le cadre des analyses
écologiques portant sur la structure de végétation.
Ces milieux ras et ouverts se réchauffent rapidement dès les premiers rayons du soleil.
Ils sont particulièrement chauds et secs durant les après-midi ensoleillés d’été. De ce fait, en
ce qui concerne les micro-conditions stationnelles, cette Cigale présente des tendances
thermoxérophiles très marquées pour les étages de végétation SH3 et SX3. Les futures
prospections menées dans l’étage méditerranéen sub-humide chaud, SH2, permettront
éventuellement de préciser si ce taxon est également relevé dans la même classe de végétation
pour des micro-conditions stationnelles analogues.
Cicadetta fangoana est la seule espèce synchronique pouvant potentiellement se
trouver dans les mêmes milieux. Cicadetta fangoana et Tibicina corsica corsica n’ont
cependant guère été trouvées ensemble (PUISSANT & SUEUR, 2001). Il semble que cette
dernière se comporte comme un taxon pionnier qui se reproduirait là où toute autre espèce de
Cigale ne pourrait se maintenir, les conditions écologiques leur étant trop défavorables. Elle
Stéphane PUISSANT
58
occuperait une niche écologique restée vacante, étant exclue des biotopes où se rencontrent
les trois autres espèces de Cigales présentes en Corse (PUISSANT & DEFAUT, 2005).
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Figure 30. - Nombre d’observations réalisées par classe de végétation pour Tibicina corsica
corsica.
Les plus grosses populations furent rencontrées dans des pelouses comportant une
strate herbacée dominante, alternant plages de sol nu ou pierreux et buissons épars. La strate
herbacée alternait une multitude de sous-strates végétatives pour lesquelles la hauteur
n’excédait pas 0,5 m. Quelques plantes ligneuses poussaient au sein de cette végétation,
l’ensemble créant une mosaïque structurale particulièrement propice à cette Cigale.
Les plantes qui furent principalement trouvées dans ces pelouses sont : l’Asphodèle
(Asphodelus sp.), la Bruyère arborescente (Erica arborea), le Ciste corse (Cistus creticus
corsicus), le Ciste de Montpellier (Cistus monspeliensis), l’Inule visqueuse (Dittrichia
viscosa), l’Immortelle des sables (Helichrysum italicum microphyllum), des Ronces (Rubus
sp.), des Chardons et des Graminées diverses.
L’activité pastorale est souvent à l’origine d’une telle dynamique de milieu : les
variations de la structure de végétation sont induites par le sur-pâturage, essentiellement causé
par les bovins. Ce sur-pâturage est un outil puissant d’ouverture des milieux. Vital pour ce
taxon, il semble cependant néfaste aux autres espèces de Cigales présentes sur l’île, tout du
moins à court terme.
A l’instar de Tibicina tomentosa, les spécimens mâles se rencontrent sur des supports
verticaux de cymbalisation d’un demi-centimètre de diamètre environ, pour une hauteur
comprise entre vingt et soixante centimètres.
La ponte chez Tibicina corsica corsica reste méconnue. Il serait notamment
intéressant de chercher si, à l’instar de Tibicina corsica fairmairei, les logettes ovigères sont
simples (BOULARD & MONDON, 1996). Le nombre d’œufs déposés par logette reste à être
défini ainsi que leur nombre pour la totalité de la ponte.
Tibicina corsica (Rambur, 1840) ssp. fairmairei Boulard, 1980 : la Cigale des Cistes
de Fairmaire.
Cette espèce fut décrite sous le nom de Cicada cisticola par FAIRMAIRE (1884). Pour
cause d’homonymie primaire avec une espèce décrite par HAGEN (1855a, 1855b), BOULARD
(1984) lui donna la nomination nouvelle de Tibicina fairmairei.
59
En s’appuyant sur des critères géonémiques et acoustiques, BOULARD (2000c) lui
attribue une combinaison taxonomique nouvelle en la considérant comme une sous-espèce de
Tibicina corsica.
Figure 31. - Carte
de répartition
stationnelle de
Tibicina corsica
fairmairei.
Ce taxon est actuellement connu de quelques localités du sud de la France (fig. 31).
Les collections Fallou, Lethierry, Noualhier et Ribaut, déposées au Muséum national
d’Histoire naturelle de Paris, comportent cinq spécimens. Malheureusement les étiquettes
indiquant leur lieu de capture sont trop imprécises (BOULARD, 1984) pour qu’ils puissent être
retenus dans le cadre de ce travail : « France méridionale », « Sud de la France », « Midi ».
LAMBERTIE (1910) apporte des précisions géographiques en relevant la présence de cette
Cigale aux environs de « Toulouse, parmi les ajoncs (Marquet) ». Cette information est prise
en compte dans ce travail mais cette ancienne mention de la littérature demande confirmation.
Cette population est indiquée par une « + » sur la figure 31. L’ensemble des stations
récemment découvertes et personnellement prospectées aboutissent au fait que l’essentiel des
populations se situe en bord de mer. Les limites nord et sud de répartition de ces populations
sont bien connues. A l’inverse, il sera nécessaire de confirmer par de futures investigations la
présence de Tibicina corsica fairmairei aux environs de Toulouse. De façon plus générale, un
effort de prospections devra être réalisé dans la Haute-Garonne, le nord de l’Ariège et le sud
Stéphane PUISSANT
60
du Tarn. Ceci permettra de préciser la répartition de ce taxon à l’intérieur des terres,
notamment ses limites ouest.
Dans le cadre de ce travail, elle est retenue de façon certaine de deux départements :
Aude et Hérault, Sa présence en Haute-Garonne demandant confirmation.
Tibicina corsica fairmairei fait partie des cinq taxons les plus rares en France. Parmi
ces cinq, elle semble être la plus abondante (cf. chapitre « Abondance spécifique »).
Cependant, l’ensemble des stations où elle est relevée sont tout particulièrement exposées aux
aménagements du territoire liés à l’activité de l’homme. La population se situant aux environs
de Narbonne, station n°100, n’est déjà plus qu’à quelques kilomètres des premières
habitations. Ces dernières ne cessent de s’étendre : à ce rythme, l’expansion urbaine aura
malheureusement rejoint et détruit les milieux de vie de cette Cigale dans la dizaine d’années
à venir. L’ancienne station se situant aux environs de Toulouse, station n°697, a déjà pu
connaître ce sort. Les stations situées en bord de mer, stations n°96, 346 et 377, semblent
moins menacées dans l’immédiat. Elles restent cependant particulièrement exposées aux
projets d’aménagements du littoral liés aux développements des activités touristiques.
L’ensemble des observations précédemment évoquées entraîne à considérer ce taxon comme
menacé en France. Il devient urgent de protéger ses milieux de vie.
Cette Cigale est présente du niveau de la mer à 200 m d’altitude si l’ancienne citation
de la littérature, LAMBERTIE (1910), est retenue : étage de végétation SX3, Toulouse, HauteGaronne, station n°697. Elle n’est sinon tout au plus connue qu’à 100 m d’altitude : étage de
végétation SH3, Narbonne, Aude, station n°100.
Elle s’observe au stade adulte de la deuxième quinzaine de juin à la première
quinzaine d’août. Le pic d’abondance des populations se situe de début juillet à la deuxième
quinzaine de juillet. Son apparition est asynchrone avec l’autre espèce sympatrique et
syntopique du même genre : Tibicina tomentosa.
5
4
3
2
1
?
0
SH3
SX3
Figure 32. - Nombre de stations relevées par étage de végétation pour Tibicina corsica
fairmairei. « ? » : donnée ancienne de la littérature demandant confirmation.
A l’instar de Tibicina corsica corsica, Tibicina corsica fairmairei est relevée des deux
étages de végétation les plus chauds et secs de France : l’étage de végétation méditerranéen
sub-humide tempéré, SH3, et l’étage sub-méditerranéen tempéré, SX3. De futures
prospections sont nécessaires afin de préciser si l’espèce est également bien présente dans
l’étage SX3 : actuellement, seule la station n°697 est connue pour appartenir à cet étage (fig.
32). Ce taxon apparaît donc pour la France comme nettement thermoxérophile. De futures
61
prospections pourraient permettre d’évaluer plus précisément l’influence du facteur « T » sur
la répartition de cette sous-espèce. N’étant relevée que de France, elle n’est pas connue de
l’étage méditerranéen sub-humide chaud, SH2 : les prospections personnelles n’ont pas
permis de la trouver en Espagne. L’influence de l’indice d’aridité sur sa répartition reste à être
précisée.
4
3
2
1
0
1
2
3
4
5
6
7
8
Figure 33. - Nombre d’observations réalisées par classe de végétation pour Tibicina corsica
fairmairei.
Elle est observée dans les classes de végétation ouvertes à semi-fermées (fig. 33) : le
recouvrement ligneux n’y excède pas 60 % et les populations sont les plus nombreuses pour
les milieux où le pourcentage de ligneux n’est pas supérieur à 40 %. Les classes 1 et 3 ont la
particularité d’offrir de nombreux postes de cymbalisation chauds et ensoleillés : le taxon
étant particulièrement héliophile, c’est dans ces deux catégories que les populations les plus
nombreuses ont pu être relevées.
Deux autres espèces ont pu être observées en sa compagnie pour un même milieu :
Cicadatra atra et Tettigetta argentata.
Deux taxons du même genre se retrouvent également en partie ou en totalité dans les
trois classes de végétation les plus ouvertes : Tibicina tomentosa et Tibicina corsica corsica.
Les interrelations entre ces taxons ont été discutées précédemment, à propos de Tibicina
tomentosa.
En comparaison de Tibicina corsica corsica, Tibicina corsica fairmairei est relevée
d’un plus grand nombre de classes de végétation. Il ne semble pas qu’elle se comporte comme
un taxon pionnier, n’étant pas spécialement observée de stations écorchées ou dégradées par
une activité anthropique.
Les populations les plus nombreuses furent relevées en pelouses et en garrigue. Cette
dernière végétation est propice à cette Cigale lorsqu’elle comporte des plages de sol nu et
pierreux et une strate herbacée parsemée de buissons d’une hauteur inférieure à deux mètres.
Cette phytocénose, composée d’une mosaïque structurale de végétation, abrite de nombreux
mâles cymbalisant en des postes particulièrement bien ensoleillés.
Les spécimens mâles se rencontrent sur des supports verticaux de cymbalisation d’un
demi-centimètre à un centimètre de diamètre, pour une hauteur inférieure à deux mètres. Ce
taxon peut ainsi être rencontré sur un plus large panel de postes de cymbalisation que chez
Tibicina tomentosa et Tibicina corsica corsica.
62
Stéphane PUISSANT
La ponte de cette Cigale est décrite par BOULARD & MONDON (1996). Il est à noter
que c’est la seule espèce actuellement connue de ce genre à réaliser des logettes ovigères
simples.
Tibicina quadrisignata (Hagen, 1855) : la Cigale quadri-signée.
Considérée comme une sous-espèce de Tibicina haematodes par son descripteur, elle
fut élevée au rang d’espèce par FIEBER (1876).
Figure 34. - Carte
de répartition
stationnelle de
Tibicina
quadrisignata.
Tibicina quadrisignata est connue du quart sud de la France (fig. 34). Sa répartition
sur le territoire national demande à être précisée, notamment les limites d’aire nord et nordouest. Les populations les plus orientales et septentrionales du territoire national sont relevées
du Massif alpin, stations n°323 et 324 : il sera nécessaire de confirmer leur présence par de
futures prospections. Cette Cigale pourrait également être trouvée plus au nord de ce Massif
car elle est mentionnée de Suisse (PILLET, 1993). Il est intéressant de mettre en parallèle la
répartition actuellement connue de Tibicina haematodes (fig. 20) : l’analyse des deux cartes
met en évidence l’allopatrie de ces deux taxons (déjà soulignée par SUEUR & PUISSANT,
2002). Cette constatation explique en partie l’absence de cette Cigale pour certaines zones
géographiques du pourtour méditerranéen dans lesquelles les populations de Tibicina
63
haematodes sont nombreuses : notamment les zones d’étage de végétation SH3 du Gard, de
l’Hérault et du Vaucluse. Pour SH3, la répartition de Tibicina quadrisignata ne se superpose
également pas avec celle de Tibicina garricola qui est l’espèce du genre la plus abondante
dans cet étage de végétation.
Tibicina quadrisignata est actuellement connue de huit départements : AlpesMaritimes, Aude, Gard, Hautes-Alpes, Hérault, Lozère, Pyrénées-Orientales, Var. Cette
répartition correspond à l’ensemble de la région Languedoc-Roussillon et la partie orientale
de la Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Fréquence : 03 %.
Toutes espèces confondues pour la France, le rang d’abondance de cette espèce la
place en onzième position (cf. chapitre « Abondance spécifique » : tab. 1). Pour la moitié sud
du pays, le rang d’abondance de Tibicina quadrisignata reste inchangé : Tibicina haematodes
et Cicadetta brevipennis, espèces plus largement distribuées sur l’ensemble du territoire, ont
un nombre de stations, référencées pour la moitié sud, plus élevé que Tibicina quadrisignata.
Avec Tibicina nigronervosa, elle ne compte pas parmi les espèces de ce genre les plus
fréquemment observées. Elle est cependant plus courante que Tibicina corsica fairmairei,
Tibicina tomentosa et Tibicina steveni. Des populations importantes sont connues du sud du
Var et de l’ouest des Pyrénées-Orientales. Elle n’est pas menacée en France.
Cette Cigale est présente de 100 m à 1100 m d’altitude. La station la plus élevée se
situe dans l’étage de végétation BM : Saint-André-de-Lancize, Lozère, station n°411.
Elle s’observe au stade adulte de la deuxième quinzaine de juin à début août. Deux
pics d’abondance ont pu être personnellement constatés pour deux étages de végétation
différents. Le premier pic se situe vers la fin juin dans l’étage SH3 : Plan-de-la-Tour, Var,
station n°570. Le deuxième pic a lieu à la mi-juillet dans l’étage SX3 : Campoussy et Sournia,
Pyrénées-Orientales, stations n°445 et 495. Le pic d’abondance des deux autres étages de
végétation où l’espèce est relevée reste à être défini.
12
10
8
6
4
2
0
SH3
SX3
SX4
BM
Figure 35. - Nombre de stations relevées par étage de végétation pour Tibicina quadrisignata.
A l’instar de Tibicina haematodes, les populations de cette espèce sont les plus
nombreuses pour l’étage de végétation le plus chaud et sec de France : SH3. De même, le
nombre de stations est de plus en plus faible lorsque le facteur d’arido-humidité « Qn2 » et la
température moyenne annuelle « T » augmentent (fig. 35). Cependant, la pression
d’échantillonnage étant inégalement répartie, les futures prospections permettront de préciser
le statut de Tibicina quadrisignata pour l’étage SX3. Les deux stations connues de l’étage
BM, stations n°91 et 411, devront faire l’objet d’un relevé du cortège de végétation afin de
Stéphane PUISSANT
64
préciser si elles n’appartiendraient pas en fait à l’étage SX4 : cette espèce n’a pas été
personnellement observée dans l’étage BM. Si les stations relevées de BM appartiennent en
fait à SX4, l’indice d’aridité sera le facteur principal limitant la répartition de cette Cigale :
plus que l’abaissement de la température annuelle, une trop forte humidité lui serait néfaste.
Cette observation irait dans le sens de ce qui a pu être constaté pour d’autres espèces
appartenant au même genre, et correspondrait aussi aux tendances générales du peuplement
cicadéen de France (cf. chapitre « Richesse spécifique par étage de végétation »).
A l’instar de Tibicina haematodes, Tibicina steveni, Tibicina garricola, Tibicina
nigronervosa et de la majorité des espèces de Cigales de France (cf. chapitre « Richesse
spécifique des différents types de milieu » : fig. 8), Tibicina quadrisignata se rencontre dans
les milieux semi-fermés à fermés (fig. 36) : classes de végétation 5, 7 et 8. Il est incontestable
que ses populations sont les plus nombreuses dans les classes 7 et 8 : elle apparaît être une
espèce à très forte tendance acrodendrique, tout comme Tibicina haematodes et Tibicina
steveni.
8
7
6
5
4
3
2
1
0
1
2
3
4
5
6
7
8
quadrisignata.
Quatre autres espèces du même genre peuvent également se rencontrer dans ces
milieux : Tibicina haematodes, Tibicina steveni, Tibicina garricola et Tibicina nigronervosa.
Comme il l’a été signalé précédemment, elles ne peuvent être trouvées ensemble pour un
même milieu d’une même station durant une même période de l’année. Tibicina nigronervosa
ne peut pas se rencontrer en compagnie de Tibicina quadrisignata en un même milieu : cette
dernière n’est pas connue de Corse. A l’inverse, Tibicina haematodes, Tibicina steveni,
Tibicina garricola sont présentes sur le continent. Cependant, la répartition de Tibicina
quadrisignata ne se superpose jamais à celles de ces trois espèces : il est donc
géographiquement impossible de la rencontrer avec une autre Cigale du même genre pour un
même milieu.
Elle se rencontre parfois en compagnie d’espèces d’autres genres, notamment Lyristes
plebejus, Cicada orni et Tettigetta argentata.
Les populations les plus importantes furent observées dans les bois et bosquets de
maquis ainsi que dans les landes sub-méditerranéennes. Sa présence n’a personnellement pas
été notée en garrigue, sur sol calcaire. Cette espèce est relevée dans différentes essences de
feuillus. Cependant, les effectifs les plus importants se situent dans les bois de Chêne liège, de
Chêne pubescent mais également de Châtaignier. Elle est la seule espèce en France à être
65
réellement abondante dans les bois de Chêne liège : pour les autres espèces, il semble que
l’épaisseur de l’écorce de ce Chêne soit un obstacle à la ponction de la sève. Enfin, cette
Cigale se rencontre parfois dans des vignes très bien entretenues, traitées et taillées, lorsque
ces dernières se situent au sein des bois précédemment évoqués. Dans ces vignes, les effectifs
sont tout de même peu élevés.
Les mâles émettent leurs émissions sonores de préférence vers la cime ensoleillée des
arbres, pour des hauteurs supérieures à deux mètres. Les postes de cymbalisation peuvent être
horizontaux ou verticaux, pour des supports de quelques centimètres de diamètre.
Les œufs sont déposés dans des rameaux encore verts d’environ un centimètre de
diamètre. La ponte est décrite en détail par COFFIN (2001) qui estime le nombre d’œufs
déposés par une femelle à 2760. Ce résultat, bien qu’assez considérable, est considéré par
l’auteur comme en dessous de la réalité. Il est cependant le nombre d’œufs le plus important
connu déposés par une femelle de Cigale.
Tibicina nigronervosa Fieber, 1876 : la Cigale aux nervures noires.
Figure 37. - Carte
de répartition
stationnelle de
Tibicina
nigronervosa.
66
Stéphane PUISSANT
La couleur de ses nervures alaires est à l’origine de son nom. L’espèce décrite de
Sardaigne sous le binôme Tibicina luctuosa Costa, 1888 est actuellement considérée comme
synonyme de Tibicina nigronervosa par BOULARD & MONDON 1996.
Cette Cigale n’est connue en France que de Corse (fig. 37). A l’instar de Tibicina
corsica corsica, il s’agit d’une endémique corso-sarde (PUISSANT & SUEUR, 2001).
Sa répartition en Corse est discontinue, ses stations étant inégalement réparties sur
l’ensemble de ce territoire (fig. 38).
de Tibicina nigronervosa en Corse.
Les dates de récolte des stations
pouvant être retenues dans le cadre
de ce travail sont toutes comprises
entre 1960 à nos jours.
La figure 38 réactualise la carte de répartition présentée dans le travail de PUISSANT &
SUEUR (2001). La répartition de cette espèce est relativement bien connue. Ses populations
sont disséminées sur le pourtour de l’île, principalement dans la plaine du littoral. Elles
présentent une disjonction nord-sud, étant absentes d’une large bande latérale traversant l’île
aux deux tiers sud. Cette aire géographique correspond en partie à une zone de l’île pour
laquelle il n’existe pas de station cicadéenne recensée (cf. chapitre « La base de données » :
fig. 1) : Tibicina nigronervosa devra y faire l’objet de futures recherches.
Elle est donc actuellement mentionnée de façon certaine de deux départements :
Fréquence : 02 %
Toutes espèces confondues pour la France, le rang d’abondance de cette Cigale la
place en douzième position (cf. chapitre « Abondance spécifique » : tab. 1), juste après
Tibicina quadrisignata. A l’instar de ce taxon, elle ne compte pas parmi les espèces du genre
les plus fréquemment observées mais reste cependant plus courante que Tibicina corsica
fairmairei, Tibicina tomentosa et Tibicina steveni. Si elle ne compte pas parmi les cinq
espèces les plus rares du territoire national, elle est néanmoins un taxon relativement difficile
67
à observer. A ce titre, elle est la Cigale la plus rare des quatre espèces connues en Corse,
puisque son nombre actuel de stations la place juste derrière Cicada orni. Ses populations ne
sont pas constituées d’un nombre important de spécimens mais cette Cigale ne peut pas être
actuellement considérée comme menacée en France : aucun danger particulier ne menace
dans l’immédiat ses biotopes.
Elle est présente du niveau de la mer jusqu’à 400 m d’altitude, dans l’étage de
végétation SH3 : Désert des Agriates, San-Gavino-di-Tenda, Haute-Corse, station n°227.
Elle s’observe au stade adulte de début juin à la deuxième quinzaine de juillet. Le pic
d’abondance des populations reste à être précisé. Son apparition est synchrone avec l’autre
espèce sympatrique du même genre : Tibicina corsica corsica.
Les quatorze stations actuellement connues pour Tibicina nigronervosa relèvent toutes
de l’étage de végétation le plus chaud et sec de France : étage méditerranéen sub-humide
tempéré, SH3. Elle ne gagne pas d’altitude élevée dans cet étage, ce qui renforce son caractère
thermoxérophile. A l’instar de Tibicina corsica corsica, de futures prospections seront à
mener en Sardaigne afin d’évaluer plus précisément l’influence du facteur « T » sur la
répartition des populations : les investigations devront tout particulièrement porter sur l’étage
méditerranéen sub-humide chaud, SH2, afin d’y relever la présence éventuelle de cette Cigale.
Son rang d’abondance pourra alors y être précisé, ce qui permettra également de mieux définir
l’optimum thermohygrique de ce taxon. Cependant, il apparaît ici encore que le facteur
principal limitant la répartition de cette Cigale est l’indice d’aridité, ce qui correspond une
fois encore aux tendances générales du peuplement cicadéen de France.
4
3
2
1
0
1
2
3
4
5
6
7
8
nigronervosa.
Cette Cigale est relevée dans des milieux pour lesquels le pourcentage de ligneux est
supérieur à 20 % ; les strates de la végétation sont diverses, comportant toujours quelques
ligneux d’une hauteur minimale de 0,5 m (fig. 39). Les biotopes de prédilection de Tibicina
nigronervosa sont les landes hautes ouvertes et les landes hautes fermées : classes 5 et 7. Ces
unités physionomiques caractérisent des milieux fermés ou en voie de fermeture. Les
populations les plus importantes ont été relevées dans la classe 5 où la végétation est
suffisamment ouverte pour bien laisser pénétrer la lumière. En Corse, aucune autre espèce du
même genre ne se rencontre dans les mêmes milieux puisque Tibicina corsica corsica est
strictement associée à la classe 1. Seule Cicadetta fangoana peut être sporadiquement
observée en sa compagnie.
68
Stéphane PUISSANT
Une lande haute ouverte, dans laquelle de nombreux spécimens mâles cymbalisaient
(station n°227), était constituée de Graminées, Cistes corses, Arbousiers, Bruyères
arborescentes, avec une surface de sol nu, granitique, comprise entre 5 et 25 %. Cette
phytocénose résultait de l’ouverture par le feu d’une lande haute, fermée. Cette espèce a pu
être également observée occasionnellement dans des bois d’Olivier, de Chêne liège et de
différentes essences de Pins, à condition qu’ils soient suffisamment ouverts pour bien laisser
pénétrer la lumière.
Les mâles cymbalisent tête en haut sur des supports de différents diamètres pour des
hauteurs allant jusqu’à trois-quatre mètres du sol.
La ponte de cette espèce a été décrite par PUISSANT & SUEUR (2001). La femelle
dépose ses œufs principalement tête en haut, dans des tiges ligneuses encore vertes. Les
logettes ovigères sont biloculées, très rarement uniloculées. En élevage, 370 œufs furent
déposés par une femelle.
Tibicina garricola Boulard, 1983 : la Cigale du garric
Figure 40. - Carte
de répartition
stationnelle de
Tibicina
garricola.
69
Cette espèce est la dernière du genre à avoir été décrite de France. La série typique
regroupe des spécimens des départements des Bouches-du-Rhône et de l’Hérault (BOULARD,
1983).
Cette Cigale est relevée du quart sud-est de la France (fig. 40). Ses limites de
répartition sont relativement bien connues mais pourraient être précisées au nord et à l’est de
son aire : elle est actuellement méconnue des départements des Alpes-Maritimes, de
l’Ardèche et de la Drôme. Les futurs efforts de prospections devront porter sur le sud de ces
trois départements, dans les sites les plus chauds et secs. Sur le pourtour méditerranéen, sa
répartition ne se superpose pas avec celle de Tibicina quadrisignata.
Elle est actuellement mentionnée de façon certaine de sept départements : Aude,
Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Pyrénées-Orientales, Var, Vaucluse.
Fréquence : 05 %
Après Tibicina haematodes, elle est la deuxième espèce du genre la plus courante en
France. Toutes espèces confondues, son rang d’abondance la place en neuvième position à
l’échelle du territoire national. Pour la moitié sud du pays, son rang d’abondance est
identique. Si elle est l’une des deux espèces les plus courantes du genre Tibicina, elle ne
compte pas parmi les Cigales les plus fréquemment observées. Si ses populations ne sont pas
constituées d’un nombre important de spécimens, elles sont cependant relativement
nombreuses dans l’aire de répartition de l’espèce (fig. 40). A ce titre, cette Cigale ne peut pas
être considérée comme menacée en France.
Tibicina garricola est présente du niveau de la mer jusqu’à 200 m d’altitude. La
station la plus élevée se situe dans l’étage de végétation SH3 : Villemagne-l’Argentière,
Hérault, station n°383.
Elle s’observe au stade adulte de début juin à début août. A l’instar de Tibicina
haematodes, le pic d’abondance des populations se situe de la mi-juin à la deuxième
quinzaine de juillet.
En France, cette Cigale est typiquement méditerranéenne : les trente-cinq stations
actuellement connues se situent toutes dans l’étage de végétation méditerranéen sub-humide
tempéré, SH3. Les prospections menées au Portugal permettent de préciser ses exigences
écologiques dans le sens phytoclimatique du terme. Pour ce pays, en plus de l’étage SH3, elle
est également relevée de l’étage méditerranéen sub-humide chaud, SH2. Ainsi, les facteurs
limitant sa répartition en France sont soit la température moyenne annuelle « T », soit l’indice
d’arido-humidité « Qn2 », soit ces deux facteurs. SH3 apparaît être l’étage de végétation le
moins chaud et sec pour lequel cette Cigale peut se reproduire : ses populations ne peuvent
pas se maintenir pour une plus forte humidité et/ou pour des températures annuelles plus
basses. Cependant, le nombre de stations actuellement connues en France pour cette espèce
est relativement élevé pour l’étage SH3. Cette Cigale n’est donc pas en limite des conditions
écologiques requises pour le maintien de ses populations ; mais ces conditions écologiques
limites restent cependant précises puisque Tibicina garricola n’est actuellement connue que
de deux étages de végétation sur l’ensemble de son aire de répartition.
A l’instar de la majorité des espèces de Cigales de France, Tibicina garricola se
rencontre dans les milieux semi-fermés à fermés (fig. 41) où le pourcentage de ligneux est
supérieur à 40 %. La comparaison du nombre d’observations relevées dans les entités
physionomiques 5, 6 et 7 montre le peu d’impact de la hauteur de végétation sur la
distribution des populations. A l’inverse, le nombre d’observations de cette espèce augmente
avec la hausse du pourcentage de ligneux. Si le nombre de populations observées pour les
classes 7 et 8 est identique, il est important de signaler que les spécimens d’une population
Stéphane PUISSANT
70
sont nettement plus abondants pour la classe 7. A l’inverse de Tibicina haematodes, Tibicina
steveni et Tibicina quadrisignata, cette Cigale n’est pas particulièrement acrodendrique.
8
7
6
5
4
3
2
1
0
1
2
3
4
5
6
7
8
Figure 41. - Nombre d’observations réalisées par classe de végétation pour Tibicina garricola.
La distribution de cette espèce dans les huit classes de végétation se juxtapose à celle
de Tibicina corsica fairmairei (cf. chapitre « Richesse spécifique des différents types de
milieu » : fig. 8). Ainsi, ces deux taxons sympatriques et synchroniques ne peuvent pas être
observés ensemble pour un même milieu, même si quelques dizaines de mètres seulement les
séparent : cas de la station n°100 notamment. Seules quatre autres espèces appartenant au
même genre peuvent potentiellement se rencontrer dans des milieux analogues : Tibicina
haematodes, Tibicina quadrisignata, Tibicina steveni et Tibicina nigronervosa. Cependant,
les trois dernières sont allopatriques alors que la première est nettement plus acrodendrique,
les spécimens étant plus abondants pour la classe de végétation 8.
Tibicina garricola a été observée en compagnie d’autres espèces de genres différents
dans une même station, notamment : Lyristes plebejus, Cicada orni, Cicadatra atra, Tettigetta
argentata et Tettigetta pygmea.
A l’inverse des spécimens mâles appartenant aux autres espèces du même genre, ceux
de Tibicina garricola sont fréquemment observés au cœur des végétaux, pour des postes de
cymbalisation parfois peu ensoleillés : paradoxalement, si cette Cigale est particulièrement
active durant les journées à forte luminosité, elle fuit l’ensoleillement direct. Le poste de
cymbalisation est une tige horizontale ou verticale d’un demi-centimètre à quelques
centimètres de diamètre. Les populations se tiennent de préférence dans les zones les plus
sèches des garrigues et maquis où les formations végétales sont principalement constituées de
Chêne Kermès, Chêne vert, Ciste de Montpellier et Ciste blanc. Le nom de cette espèce est
bien approprié puisqu’il vient du mot « garri » ou « garrig » qui est la dénomination du Chêne
Kermès en langue d’Oc (BOULARD, 1983). Quelques populations ont également pu être
observées dans des vignes bien entretenues et des vergers de Cerisiers, notamment dans le
Vaucluse. Cependant, la présence de cette Cigale dans de tels agro-systèmes reste très peu
fréquente.
Une description de la ponte est donnée par BOULARD & MONDON (1996). Les
femelles, tout comme la majorité des autres espèces du même genre, déposent leurs œufs dans
des logettes biloculées. Ces dernières sont creusées dans des végétaux ligneux et vivants de
faible diamètre. La ponte a toujours lieu tête en haut, pour une hauteur d’un mètre minimum.
71
Cicadetta brevipennis Fieber, 1876 : la Cigalette à ailes courtes.
Récemment encore en France (BOULARD, 1995 ; PUISSANT, 2001) et à l’instar d’un
ensemble de populations plus ou moins géographiquement isolées en région paléarctique,
Cicadetta brevipennis était une espèce confondue sous le nom de Cicadetta montana
(Scopoli, 1772). Les investigations menées par GOGALA & TRILAR (2002, 2004) sur le locus
typicus de Cicadetta montana, « In montanis Carnioliae circa Idriam », les montagnes
entourant Idrija de l’actuelle Slovénie, révélèrent l’existence d’un seul type d’émission sonore
différent de celui émis par les populations de France. GOGALA & TRILAR (2004) purent ainsi
commencer à décrypter l’identité de chaque taxon du groupe « Cicadetta montana » en les
rattachant à leur cymbalisation respective. En France, l’émission sonore de ce groupe la plus
répandue sur le territoire national fut alors associée à Cicadetta brevipennis. Cependant,
l’appel nuptial des populations situées dans les deux tiers nord de la France restent à être
étudié en détail et il est probable que soit encore confondue sous le binôme Cicadetta
brevipennis une ou plusieurs espèces du groupe Cicadetta montana.
Figure 42. - Carte
de répartition
stationnelle de
Cicadetta
brevipennis.
A l’instar de Tibicina haematodes, Cicadetta brevipennis est répartie sur l’ensemble
du territoire national (fig. 42). Elle est remplacée par Cicadetta fongoana en Corse et par
Cicadetta cerdaniensis dans le sud-ouest du département des Pyrénées-Orientales. Sa
72
Stéphane PUISSANT
répartition sur l’ensemble du territoire national demande à être précisée, cette espèce étant
sans doute bien plus largement répandue. Les futures prospections devront essentiellement
porter sur le Massif alpin, le Massif central et la moitié ouest du Massif pyrénéen.
Globalement, de futurs efforts d’échantillonnage devront être menés dans le quart sud-ouest,
le quart nord-ouest et l’est de la France. La recherche de populations pour les deux dernières
aires géographiques précitées passera par une étude précise des émissions sonores car si c’est
bien Cicadetta montana qui est connue du sud de l’Angleterre (DOLLING, 1991 ; RAGGE &
REYNOLDS, 1998), les populations de Suisse (PILLET, 1993) et de l’ensemble de l’Europe
centrale (SCHEDL, 2000) regroupent en fait plusieurs taxons (GOGALA & TRILAR, 2004). Il
est également important de poursuivre les investigations menées sur le pourtour
méditerranéen, notamment en bord de mer dès la deuxième quinzaine du mois de mai.
Elle est actuellement relevée de façon certaine de trente départements : Aisne, Alpesde-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardennes, Ariège, Aube, Aude, Côte-d’Or, Drôme,
Eure, Haute-Marne, Hérault, Ille-et-Vilaine, Indre-et-Loire, Loiret, Marne, Meurthe-etMoselle, Meuse, Nièvre, Oise, Pyrénées-Orientales, Saône-et-Loire, Seine-et-Marne, Tarn,
Val-d’Oise, Vaucluse, Vendée, Vienne, Vosges, Yonne.
Fréquence : 22 %.
Cette espèce est relativement courante sur l’ensemble de son aire de répartition, bien
qu’elle puisse passer facilement inaperçue du fait de sa petite taille et de sa cymbalisation
discrète. Elle est la deuxième espèce la plus abondante en France. Pour la moitié sud du pays,
son rang d’abondance se situe vers celui de Tibicina garricola, après Cicadetta fangoana. Il
apparaît donc en l’état actuel des connaissances que l’essentiel des populations se situe dans
la moitié nord de la France, ce taxon étant nettement plus difficile à observer pour la moitié
sud. D’importants effectifs ont cependant pu être relevés dans les départements du Vaucluse
et des Pyrénées-Orientales. Elle n’est pas menacée en France.
situe dans l’étage de végétation SX4 : Prads, Tercier, Alpes-de-Haute-Provence, station n°34.
Elle s’observe au stade adulte de la deuxième quinzaine de mai à la deuxième
quinzaine de juillet dans le sud de la France soumis à l’influence du climat méditerranéen
(PUISSANT, 2001). Pour cette aire, son pic d’abondance se situe vers la mi-juin. Pour le nordest du pays, COPPA (1998) indique que cette espèce peut être observée au stade adulte de la
deuxième quinzaine du mois de mai à la fin août. Le pic d’abondance pour cette partie du
territoire reste à être précisé.
Cette espèce est relevée de l’intégralité des étages de végétation pour lesquels des
Cigales ont pu être observées en France, soit six étages au total (fig.43). Cette large
distribution traduit la grande souplesse écologique de ce taxon du point de vue de ses
exigences bioclimatiques. L’importance de son aire de répartition corrobore cette observation.
Les deux étages de végétation pour lesquels le nombre de stations est le plus élevé sont : Cc,
étage axérique tempéré, sous-étage médio-européen, et BM, étage boréo-montagnard. Le
nombre exact de populations relevant de l’un ou l’autre de ces deux étages devra être précisé
par un relevé du cortège floristique des stations : il est probable que les stations les plus
chaudes notées dans l’étage BM relèvent en fait de Cc pour la moitié nord de la France. De
même, certaines stations de l’étage Cc pourraient relever de l’étage sub-méditerranéen
tempéré, SX3. Il serait ainsi fort probable que le nombre de populations soit en fait plus élevé
pour SX3 que pour SH3. Les futurs efforts d’échantillonnage devraient confirmer cette
hypothèse pour SX3, tout en précisant le nombre de populations pour l’étage Cb
principalement. Quoiqu’il en soit, la distribution de Cicadetta brevipennis ne correspond pas
aux tendances générales du peuplement cicadéen de France : cette espèce est la plus
73
abondante pour des bioclimats axériques, plutôt froids, défavorables à la diversité en espèces
de Cigales.
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Cc
BM
SH3
SX3
SX4
Cb
Figure 43. - Nombre de stations relevées par étage de végétation pour Cicadetta brevipennis.
A l’instar des deux autres espèces du même genre présentes en France, cette Cigale se
rencontre sur l’ensemble des huit classes de végétation (fig. 44). Cependant, ces trois espèces
n’ont jamais été observées ensemble, étant allopatriques. Les spécimens de Cicadetta
brevipennis sont un peu plus fréquemment observés pour les deux classes de végétation
opposées par leur pourcentage de ligneux : classes 1 et 8. Elle est l’une des trois espèces de
Cigales de France à pouvoir se reproduire dans un milieu à dynamique forestière. A l’inverse,
sans qu’il soit possible de l’expliquer, elle est localement absente de ce milieu, étant relevée
en abondance dans les zones de plaine les plus ouvertes : cas du département des PyrénéesOrientales, par exemple. Sa souplesse écologique, déjà constatée du point de vue
phytoclimatique, se retrouve également ici pour les biotopes dans lesquels elle est observée :
c’est la seule espèce du peuplement cicadéen de France à être à la fois ubiquiste et euryèce. Si
les deux autres espèces appartenant au même genre sont allopatriques, Cicadetta brevipennis
peut être rencontrée en compagnie de nombreuses autres espèces de genres différents.
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
1
2
3
4
5
6
7
8
Figure 44. - Nombre d’observations réalisées par classe de végétation pour Cicadetta
brevipennis.
74
Stéphane PUISSANT
Les mâles cymbalisent sur des perchoirs de faible diamètre : de quelques millimètres à
un centimètre environ. Ils sont insensibles à la hauteur du poste de cymbalisation puisqu’ils se
tiennent aussi bien dans la strate herbacée que dans la strate arborescente, soit une hauteur
comprise de quelques centimètres à environ dix mètres du sol. Ils utilisent différents postes de
cymbalisation au cours de la journée, se rencontrant dans différentes classes de végétation
selon les heures et les conditions climatiques. Ce comportement a été étudié en détail par
PUISSANT (2001). Enfin, cette espèce apparaît comme relativement peu sensible à la salinité
du milieu dans lequel elle vit puisque d’importantes populations ont pu être observées en
sansouires : limons humides et salés couverts de Salicornes, stations n°501 et 502.
La ponte de cette Cigale est décrite en détail par PUISSANT (2001). Les femelles
déposent leurs œufs dans des végétaux ligneux et vivants de faible diamètre. L’oviposition a
toujours lieu tête en haut. Le nombre d’œufs déposés est estimé à 570.
Cicadetta fangoana Boulard, 1976 : la Cigalette du Fango.
Sa dénomination scientifique est issue du nom de la vallée dans laquelle les spécimens
de la série typique furent capturés par C. Girard (MNHN) : BOULARD (1976).
Figure 45. - Carte
de répartition
stationnelle de
Cicadetta
fangoana.
75
Cicadetta fangoana n’est connue en France que de Corse (fig. 45). En l’état actuel des
connaissances, cette Cigale n’est pas connue de Sardaigne où elle devra être recherchée. Pour
le moment, elle est considérée comme endémique stricte de Corse.
Suite à des prospections personnelles de différentes zones de Corse, il apparaît que
cette espèce est largement répandue. Plutôt que de localiser précisément ses populations, une
surface de répartition, à l’intérieur de laquelle la distribution de l’espèce peut être plus ou
moins continue, a été adoptée pour la fig. 46. Cette carte est tirée du travail de PUISSANT &
SUEUR (2001). Cicadetta fangoana présente des populations pouvant être réparties en deux
principaux groupes. Le premier englobe les trois cinquièmes nord de l’île pour lesquels
quelques populations apparaissent isolées. Le deuxième est d’une superficie nettement plus
restreinte, confiné au un cinquième sud de l’île en un ensemble de populations continues.
Figure 46. - Aire de répartition de
Cicadetta fangoana en Corse.
L’ancienneté de la date de récolte
n’est ici pas prise en considération
(cf. fig. 45 pour ce facteur).
La large répartition de cette espèce demande cependant à être précisée par de futurs
échantillonnages menés sur la côte est et sud-ouest de l’île. De même, des efforts de
prospections devront être réalisés pour l’ensemble des zones montagneuses de l’intérieur des
terres afin de préciser les limites hautes de distribution altitudinale de cette Cigale.
Elle est donc actuellement mentionnée de façon certaine de deux départements :
Fréquence : 09 %
Elle est la Cigale la plus abondante en Corse. Pour la moitié sud de la France, son rang
d’abondance la place juste avant celui de Tibicina garricola et de Cicadetta brevipennis pour
cette même partie du territoire. A l’échelle de la France, son nombre de populations
actuellement connu la place en huitième position. Ces rangs d’abondance, élevés pour une
Cigale ayant une aire de répartition limitée à une petite portion du territoire national, font
Stéphane PUISSANT
76
ressortir le fait que cette espèce présente une très forte densité de populations. Courante en
Corse, elle ne peut pas être considérée comme menacée en France.
situe dans l’étage de végétation BM : Col de Verde, Ghisoni, Haute-Corse, station n°216.
Elle s’observe au stade adulte de début juin à la deuxième quinzaine de juillet. Le pic
d’abondance des populations reste à être précisé, ainsi que les premières dates d’apparition de
l’espèce au stade adulte : le nombre important de ses populations dès début juin incite à
penser que les premiers adultes pourraient être observés durant la deuxième quinzaine de mai.
De futures prospections menées pendant le mois de mai permettraient ainsi de préciser si
Cicadetta fangoana présente les mêmes périodes d’apparition que celles de Cicadetta
brevipennis, espèce allopatrique.
60
50
40
30
20
10
0
SH3
SX3
BM
Figure 47. - Nombre de stations relevées par étage de végétation pour Cicadetta fangoana.
Cette Cigale est incontestablement la plus abondante dans l’étage méditerranéen subhumide tempéré, SH3 (fig. 47). Quelques populations sont également relevées de l’étage subméditerranéen tempéré, SX3, et de l’étage boréo-montagnard, BM. Ce taxon est donc plutôt
thermoxérophile. Pour les raisons évoquées dans le chapitre « Plan d’échantillonnage,
discussions constructives », il est probable que les deux stations connues de BM pour cette
espèce soient en fait à rattacher à SX4. A l’instar des tendances générales du peuplement
cicadéen de France, l’indice d’aridité pourrait être le facteur principal limitant la répartition de
cette Cigale. S’il s’avère que cette Cigale est absente de Sardaigne, l’optimal thermique, dans
lequel sa répartition s’inscrirait, serait obtenu pour une température moyenne annuelle « T »
comprise entre 10,0°C et 16,5°C. Elle pourrait cependant supporter des températures plus
fraîches (4,5°C < T < 10,0°C) à condition que l’indice d’arido-humidité « Qn2 » soit faible.
Seules de futures prospections, avec relevé du cortège floristique, permettront de préciser les
différentes tendances thermoxérophiles de cette espèce.
A l’instar de Cicadatra atra, Tettigetta argentata, Cicadivetta tibialis et des autres
espèces du genre Cicadetta, cette Cigale est écologiquement peu exigeante, étant relevée de
l’ensemble des huit classes de végétation (fig. 48). L’ensemble des spécimens d’une
population sont très fréquemment relevés sur une importante mosaïque de milieux composant
une station. Ce fait semble encore plus marqué que chez Cicadetta brevipennis, comme il a
été personnellement possible de le constater. Ce phénomène se traduit par une apparente
homogénéité de distribution des populations au sein des huit classes de végétation (fig. 48).
S’il est possible d’observer cette espèce dans la classe de végétation 1, ses populations ne se
77
maintiennent cependant pas dans les pelouses écorchées ou dégradées par sur-pâturage.
Comme il a été déjà signalé précédemment, elle n’a jamais été rencontrée en présence de
Tibicina corsica corsica alors qu’elle pu être observée en compagnie des deux autres espèces
de Cigales présentes en Corse.
50
45
40
35
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25
20
15
10
5
0
1
2
3
4
5
6
7
8
fangoana.
Les populations comportant un grand nombre de spécimens furent relevées dans des
milieux ayant diverses strates de végétation s’échelonnant de 0,5 m à plus de 2 m de hauteur :
landine haute, lande haute ouverte et fermée. Cicadetta fangoana fut la seule Cigale à avoir
été entendue dans le maquis de Corse, haut et dense, essentiellement constitué d’Arbousiers :
classe de végétation 8, de dynamique forestière. Les mâles sont mobiles et peuvent être
observés sur une grande diversité de postes de cymbalisation pour une hauteur variable : de
quelques centimètres à un peu moins de dix mètres du sol pour une tige morte ou encore
verte, horizontale ou verticale. Cependant, le caractère commun de ces différents postes
semble être le diamètre du support : de quelques millimètres à un ou deux centimètres
seulement. L’ensemble de ces divers traits d’écologie la rapproche incontestablement des
deux autres espèces du même genre connues de France : Cicadetta brevipennis et Cicadetta
cerdaniensis.
La ponte de cette espèce est décrite en détail par PUISSANT & SUEUR (2001). Les
femelles déposent leurs œufs dans des végétaux ligneux et vivants de faible diamètre : 5 mm
environ. Les logettes sont toutes uniloculées. L’oviposition a toujours lieu tête en haut. Le
nombre total d’œufs comptabilisés pour une femelle mise en élevage fut de 71. Il est probable
que ce résultat soit bien en dessous de la réalité du nombre d’œufs total déposé par une
femelle et demanderait à être précisé par d’autres observations.
Cicadetta cerdaniensis Puissant & Boulard, 2000 : la Cigalette cerdane.
Il s’agit de la dernière espèce de Cigale à avoir été décrite de France.
Morphologiquement identique à Cicadetta brevipennis, elle s’en distingue cependant
parfaitement à sa cymbalisation d’appel nuptial (PUISSANT & BOULARD, 2000). A l’heure
actuelle, la femelle reste méconnue, n’ayant encore jamais été observée.
78
Stéphane PUISSANT
Figure 49. - Carte
de répartition
stationnelle de
Cicadetta
cerdaniensis.
A l’instar de Tibicina steveni, Cicadetta cerdaniensis n’est actuellement connue en
France que d’une seule station située dans le quart sud-ouest du pays (fig. 49)5. Cette station
est le locus typicus de l’espèce (PUISSANT & BOULARD, op. cit.). Afin de préciser son aire de
répartition à l’échelle du territoire national, cette Cigale devra faire l’objet de prospections
ciblées sur les parties sèches du Massif pyrénéen. Une autre population de cette espèce a été
récemment découverte (PUISSANT, 2001) : elle se situe en Espagne, dans la province de
Saragosse, piémont sud de la moitié occidentale des Pyrénées. En l’état actuel des
connaissances, il semble que cette Cigale atteigne la limite septentrionale de sa répartition
dans le département des Pyrénées-Orientales. Elle pourrait être une espèce ibérique
remplaçant Cicadetta brevipennis en Espagne. D’autre part, en Europe, une espèce cryptée
sous le nom de Cicadetta montana et émettant une cymbalisation d’appel nuptial proche de
celle de Cicadetta cerdaniensis fut rattachée à cette dernière (GOGALA & TRILAR, 2004 ;
TRILAR & HOLZINGER, 2004). De futures analyses acoustiques précises de ces populations
permettront de préciser s’il s’agit bien de cette même espèce.
Elle n’est actuellement connue en France que d’un seul département : les PyrénéesOrientales.
5
Cependant et depuis la soutenance du Mémoire, une nouvelle population fut découverte en 2004 dans les
Pyrénées-Orientales : cf. « Addenda ».
79
Cicadetta cerdaniensis compte parmi les cinq Cigales les plus rares du territoire
national. Elle et Tibicina steveni sont les deux seules espèces à être aussi étroitement
localisées en France. Une population de Cicadetta cerdaniensis comporte au maximum une
quinzaine de mâles cymbalisant simultanément. La station de son Locus typicus ne semble pas
menacée dans l’immédiat. Elle se situe cependant en bordure de route et le développement des
activités touristiques liées notamment aux sports d’hiver pourrait mettre en péril ses milieux
par un élargissement des voies de communication. Néanmoins, la route bordant ses biotopes
ne compte pas parmi les voies principales et directes d’accès menant aux stations de ski de la
région. Il serait tout de même prudent de protéger son milieu de vie afin de conserver à
l’avenir ce taxon dans notre cicadofaune.
Cicadetta cerdaniensis est relevée à une altitude de 1350 m. Son unique station
connue en France s’inscrit dans l’étage SX46 : Cami del Puig, Osséja, Pyrénées-Orientales,
station n° 472.
Elle s’observe au stade adulte du début du mois de juin à la mi-juillet. Le pic
d’abondance de la population se situe dans les dernières semaines de juin. Pour la population
relevée d’Espagne, les premiers spécimens adultes s’observent également dès début juin.
Il a été vu précédemment cette espèce n’est connue que de l’étage de végétation subméditerranéen frais, SX4. Les prospections menées en Espagne permettent de préciser ses
exigences écologiques dans le sens phytoclimatique du terme. Pour ce pays, cette Cigale fut
trouvée dans une zone relativement humide de la province de Saragosse : si l’étage de
végétation dominant de cette région est l’étage SA2-3, xérique semi-aride chaud à tempéré
(DEFAUT, 1996, 2001), l’étage de végétation pour lequel fut observée Cicadetta cerdaniensis
relève de l’étage méditerranéen sub-humide tempéré, SH3. Des conditions stationnelles
humides liées à la proximité d’eau introduisent une correction édaphique qui impose une
végétation de type SH3. Par ailleurs, cette Cigale n’a jamais été rencontrée dans l’étage SA23. Connue pour les étages SH3 et SX4, elle devrait pouvoir être trouvée à l’avenir dans l’étage
sub-méditerranéen tempéré, SX37. Seules de futures prospections menées en Espagne
permettront de mieux cerner son aire de répartition, permettant ainsi de préciser si des causes
d’ordre phytoclimatique sont à l’origine de la distribution observée. En l’état actuel des
connaissances, à l’instar des tendances générales du peuplement cicadéen de France, le
paramètre abiotique principal limitant sa répartition serait plus lié au facteur d’arido-humidité
« Qn2 » qu’à la température moyenne annuelle « T » : aucune population n’est relevée pour
un « Qn2 » supérieur à cent – cent-vingt. A ce titre, l’aire de répartition de la population du
locus typicus semble limitée par sa situation géographique : l’espèce se situe dans une enclave
fraîche et xérique, les conditions climatiques environnantes étant froides et humides. Ces
dernières sont une réelle barrière écologique pour la dispersion de cette espèce : étage boréomontagnard, BM ; étage boréo-subalpin, BS et arctico-alpin, AA.
La distribution des spécimens se fait sur l’ensemble des huit classes de végétation (fig.
50). Seules deux visites de la station ont été retenues en ce qui concerne la comptabilisation
du nombre d’observations. En fait, de nombreux déplacements ont personnellement été menés
sur cette station, mais multiplier les observations obtenues n’aurait fait qu’accroître
l’information de base, sans apporter d’éléments nouveaux quant à l’écologie de l’espèce par
rapport à son biotope. Les observations colligées en Espagne confirment cette distribution par
classe de végétation. En règle générale, les spécimens mâles sont plus fréquemment observés
6
Sa dernière station découverte sur Py s’inscrit également dans le même étage de végétation : cf. « Addenda ».
D’autant plus que pour la population découverte sur Py depuis la soutenance du Mémoire, l’étage SX3 est en
connexion directe avec l’étage SX4 où elle se trouve.
7
Stéphane PUISSANT
80
dans les classes 3, 5 et 7 au cours d’une journée, même si leur présence peut être
ponctuellement relevée pour les cinq autres classes. De plus, il a pu être personnellement
constaté qu’ils sont tout particulièrement nombreux dans les landes hautes fermées
d’Eglantier : classe de végétation 7. La pénétration dans ces milieux est très difficile et un
spécimen silencieux passe facilement inaperçu. Ceci pourrait expliquer en partie pourquoi la
femelle reste inconnue, n’ayant jamais pu être observée en France ni en Espagne. Dans ces
milieux et pour la station connue de France, la seule espèce de Cigale se rencontrant en
compagnie de Cicadetta cerdaniensis est Tettigetta argentata.
3
2
1
0
1
2
3
4
5
6
7
8
cerdaniensis.
A l’instar de Cicadetta brevipennis et Cicadetta fangoana, les mâles de Cicadetta
cerdaniensis peuvent être observés sur une grande diversité de postes de cymbalisation pour
une hauteur variable : de quelques centimètres à un peu moins de dix mètres du sol pour une
tige morte ou encore verte, horizontale ou verticale. Le diamètre du support faisant office de
poste de cymbalisation est faible : de quelques millimètres à un centimètre environ. Sa nature
est diverse : tige d’Eglantiers, de Joncs, de Trèfles ou encore de Ronces. Les épineux
ensoleillés sont des supports pour lesquels les mâles sont fréquemment observés, cymbalisant
agriffés entre les épines. Particulièrement fébriles, ils ne restent que peu de temps sur un
même support. Ils cymbalisent parfois de concert, par petits groupes de trois à cinq
spécimens, restant toutefois relativement distants les uns des autres (PUISSANT & BOULARD,
2000). Cette recherche active des femelles les amène ainsi à être observés dans différents
milieux de la station au fur et à mesure que passent les heures de la journée.
La femelle étant inconnue, la ponte de cette espèce reste à être observée et décrite.
Tettigetta argentata (Olivier, 1790) : la Cigalette argentée.
Cette espèce fut décrite à partir d’un spécimen mâle récolté par P.-A. Latreille en BasLimousin, aux environs de Brive-la-Gaillarde en Corrèze. Cet exemplaire n’existe
apparemment plus et a été remplacé par un néotype mâle et un néallotype femelle de
Montagnac dans l’Hérault (BOULARD, 2000b). Cette Cigale se place dans le genre Tettigetta
Kolénati, 1857 : Boulard, 1980, proche du genre Cicadetta Amyot, 1847 : Fieber, 1872. Le
genre Tettigetta a pour espèce type : Cicada prasina Pallas, 1773 (KOLENATI, 1857). Il se
81
distingue du genre Cicadetta principalement par le tronc commun formé par les nervures
médianes et cubitales antérieures des homélytres (BOULARD, 1980).
Figure 51. - Carte
de répartition
stationnelle de
Tettigetta
argentata.
Cette espèce est présente dans la moitié sud de la France (fig. 51) et une population
étonnamment isolée est connue du département de l’Yonne : un hiatus important la sépare de
la station la plus proche relevée du département de la Charente. Des efforts d’échantillonnage
futurs seront nécessaires afin de préciser si quelques populations éparses ne pourraient pas se
maintenir dans toute cette partie centrale du pays. Les populations de cette Cigale sont les
plus nombreuses dans le quart sud du pays, plus particulièrement pour une aire géographique
comprise entre la partie orientale du Massif des Pyrénées et le sud-ouest du Massif central. La
répartition globale de cette Cigale sur l’ensemble du territoire national demande à être
précisée, notamment sa limite nord. Les futures prospections devront essentiellement être
menées dans le quart sud-ouest, le centre et les deux tiers nord de la France. Sa présence pour
le sud du littoral atlantique devra être confirmée.
Elle est actuellement relevée de façon certaine de vingt départements : AlpesMaritimes, Ariège, Aude, Bouches-du-Rhône, Charente, Corrèze, Dordogne, Gard, Gironde,
Haute-Garonne, Hérault, Lot, Lozère, Pyrénées-Atlantiques, Pyrénées-Orientales, Tarn, Tarnet-Garonne, Var, Vaucluse, Yonne.
Fréquence : 15 %.
Stéphane PUISSANT
82
A l’échelle de la France, Tettigetta argentata compte parmi les quatre espèces les plus
courantes. Pour la moitié sud du pays, elle est la troisième Cigale la plus abondante. A l’instar
de Cicadetta brevipennis, elle paraît donc être relativement courante sur l’ensemble de son
aire de répartition, bien qu’elle puisse passer facilement inaperçue par sa petite taille. C’est
incontestablement dans la région du Languedoc-Roussillon que ses populations sont les plus
nombreuses. A l’inverse, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le nombre de stations
connues pour cette espèce place son rang d’abondance derrière celui de Tettigetta pygmea.
Enfin, pour la région Midi-Pyrénées, Tettigetta argentata est également plus courante que
Tettigetta pygmea, même si les populations présentent localement des effectifs équilibrés.
Cette Cigale n’est pas menacée en France mais présente un caractère fortement patrimonial
pour la moitié nord du pays.
situe dans l’étage de végétation SX4 : Montagne de Belloc, Dorres, Pyrénées-Orientales,
station n°450.
Elle s’observe au stade adulte de la deuxième quinzaine de mai à la deuxième
quinzaine d’août dans le sud de la France soumis à l’influence du climat méditerranéen, SH3.
Pour cette aire, le pic d’abondance des populations se situe entre la mi-juin et la mi-juillet.
Pour le reste du territoire national, ses périodes d’apparition demandent à être précisées tout
comme ses pics d’abondance.
80
70
60
50
40
30
20
10
0
SH3
SX3
BM
SX4
Cc
Cb
Figure 52 - Nombre de stations relevées par étage de végétation pour Tettigetta argentata.
A l’instar de Cicadetta brevipennis, Tettigetta argentata est relevée de l’intégralité des
étages de végétation pour lesquels des Cigales ont pu être observées en France, soit six étages
au total (fig.52). La distribution stationnelle de cette espèce fait apparaître de nettes tendances
thermoxérophiles : cette distribution correspond aux tendances générales du peuplement
cicadéen de France. C’est dans les deux étages de végétation les plus chauds et secs de France
que les populations de Tettigetta argentata sont les plus nombreuses : l’étage méditerranéen
sub-humide tempéré, SH3, et l’étage sub-méditerranéen tempéré, SX3. Le nombre de stations
appartenant à l’étage BM, axérique frais, boréo-montagnard, pourrait être moins élevé et
devra être précisé par de futurs échantillonnages, avec relevé du cortège floristique pour le
sud du Massif central : les stations les plus sèches notées de l’étage BM pour la Lozère
pourraient relever de l’étage sub-méditerranéen frais, SX4. Cependant, même si elle y est rare,
cette Cigale est bien présente dans l’étage BM comme il fut personnellement possible de le
constater dans le département des Pyrénées-Orientales. De plus, son statut pour l’étage
axérique tempéré, sous-étage médio-européen, Cc, est méconnu par manque de prospections,
83
et la station n°244 relevée de cet étage en Dordogne pourrait appartenir à l’étage SX3 si des
conditions stationnelles plus sèches introduisent une correction édaphique. Une fois encore,
seules les prospections de terrain avec relevé du cortège floristique permettront de préciser les
exigences écologiques de cette espèce dans le sens phytoclimatique du terme.
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
1
2
3
4
5
6
7
8
Figure 53. - Nombre d’observations réalisées par classe de végétation pour Tettigetta
argentata.
A l’inverse de Tettigetta pygmea, cette Cigale euryèce se rencontre sur l’ensemble des
huit classes de végétation (fig. 53), en compagnie de nombreuses espèces de genres différents.
Pour les classes 7 et 8, elle peut localement être observée en compagnie de Tettigetta pygmea,
les populations pouvant occasionnellement présenter des effectifs équilibrés pour un même
milieu. Ces observations sont rares mais elles ont pu être personnellement menées dans la
région Midi-Pyrénées pour le département du Tarn. A l’inverse, ces deux espèces du même
genre n’ont jamais été observées ensemble dans un même milieu pour la région du
Languedoc-Roussillon. Pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, elles sont très rarement
syntopiques et Tettigetta pygmea présente alors des effectifs nettement plus élevés. A l’instar
de Cicadetta brevipennis, les populations sont plus fréquemment observées pour les deux
classes de végétation opposées par leur pourcentage de ligneux : classes 1 et 8. C’est
cependant dans la classe 8 que Tettigetta argentata comporte le plus grand nombre de
stations. Cette particularité dans la distribution de l’espèce au sein des structures de végétation
fut également constatée au Portugal par QUARTAU & al. (1999). Enfin, cette Cigale est l’une
des trois espèces à pouvoir se reproduire en France dans un milieu à dynamique forestière (cf.
chapitre « Richesse spécifique des différents types de milieux »).
Les mâles cymbalisent principalement sur des perchoirs de quelques millimètres de
diamètre. A l’inverse, ils peuvent être occasionnellement observés sur des branches et même
sur des troncs de fort diamètre. Ils sont insensibles à la hauteur du poste de cymbalisation
puisqu’ils se tiennent aussi bien dans la strate herbacée que dans la strate arborescente, soit
une hauteur comprise entre quelques centimètres et environ dix mètres du sol. L’éthologie de
cette Cigale reste a être étudiée dans le détail. Il serait entre autres intéressant de connaître si,
à l’instar de Cicadetta brevipennis, la densité en spécimens, les heures et les conditions
climatiques influencent le comportement des mâles émetteurs. Il a cependant pu être observé
que par mauvais temps les mâles se tiennent au niveau du sol dans la strate herbacée ou au
cœur des buissons. Des espèces de France, Tettigetta argentata est celle qui s’accommode le
mieux d’un substratum entièrement rocheux : ses populations sont plus fréquentes sur sols
84
Stéphane PUISSANT
durs que sur sols meubles, étant même localement courantes sur les falaises rocheuses du bord
de la Méditerranée. A l’instar de Cicada orni et Cicadatra atra, cette Cigale se rencontre en
milieu urbanisé, comme c’est le cas dans le département des Pyrénées-Orientales.
L’oviposition s’effectue principalement tête en haut. La ponte de cette espèce reste à
être analysée, notamment la conception des logettes ovigères et le nombre d’œufs déposés.
Tettigetta pygmea (Olivier, 1790) : la Cigalette pygmée.
Seconde espèce du genre présente en France, cette Cigale fut longtemps oubliée de la
communauté scientifique pour être finalement réhabilitée par BOULARD (1973a). Les
exemplaires de la série typique sont apparemment perdus. Un néotype mâle et un néallotype
femelle ont été désignés par BOULARD (1981).
Figure 54. - Carte
de répartition
stationnelle de
Tettigetta
pygmea.
Cette espèce est présente dans le tiers sud de la France, ses populations étant plus
particulièrement nombreuses dans la quart sud-est (fig. 54). Sa répartition est relativement
bien connue sur l’ensemble du territoire national mais demande à être précisée pour sa limite
ouest et nord-ouest. De plus, la présence de cette Cigale devra être confirmée pour ses stations
les plus occidentales. En l’état actuel des connaissances, il semble qu’elle atteigne en France
85
la limite occidentale de sa répartition pour les départements de l’Aude et de la HauteGaronne, puisqu’elle n’est par ailleurs pas connue de façon certaine d’Espagne et du Portugal.
Elle est actuellement relevée de quinze départements : Alpes-de-Haute-Provence,
Alpes-Maritimes, Ardèche, Aude, Bouches-du-Rhône, Corrèze, Dordogne, Drôme, Gard,
Gironde, Haute-Garonne, Hérault, Tarn, Var, Vaucluse.
Fréquence : 12 %.
Sur l’ensemble du territoire national, le nombre de stations actuellement connues pour
Tettigetta pygmea la place au cinquième rang d’abondance. Pour la moitié sud du pays, elle
est la quatrième Cigale la plus courante. Elle paraît donc être un peu plus rare que Tettigetta
argentata mais elle passe facilement inaperçue du fait de sa petite taille et de sa cymbalisation
discrète. Cependant, Tettigetta pygmea est l’une des espèces les plus courantes pour la région
Provence-Alpes-Côte d’Azur : le nombre de stations connues pour cette espèce place son rang
d’abondance devant celui de Tettigetta argentata pour cette région. Cette Cigale n’est pas
menacée en France.
situe dans l’étage de végétation SX4 : Plan-d’Aups, Var, station n°569.
Elle s’observe au stade adulte de la première quinzaine de juin à la première quinzaine
d’août. A l’instar de Tettigetta argentata, le pic d’abondance des populations se situe entre la
mi-juin et la mi-juillet pour l’étage de végétation méditerranéen sub-humide tempéré, SH3. Le
pic d’abondance de cette espèce demanderait à être précisé pour l’étage sub-méditerranéen
tempéré, SX3, et sub-méditerranéen frais, SX4, si sa présence s’avère être confirmée pour ce
dernier.
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10
0
SH3
SX3
SX4
Figure 55. - Nombre de stations relevées par étage de végétation pour Tettigetta pygmea.
La distribution de cette espèce par étage de végétation correspond aux tendances
générales observées pour le peuplement cicadéen de France. Ses stations sont les plus
nombreuses dans les deux étages les plus chauds et secs du pays (fig. 55) : l’étage
méditerranéen sub-humide tempéré, SH3, et l’étage sub-méditerranéen tempéré, SX3. Cette
distribution des populations peut également être rapprochée de celle constatée pour Tettigetta
argentata. Cependant, à l’inverse de cette dernière, Tettigetta pygmea apparaît nettement plus
thermoxérophile, n’étant relevée que de trois étages de végétation au total. De plus, seule une
station fut relevée de l’étage sub-méditerranéen frais, SX4, et le rattachement de cette dernière
à cet étage de végétation résulte d’une interprétation cartographique. L’altitude (690 m) de
cette station étant relativement basse pour appartenir à SX4, il est probable que cette dernière
soit en fait à rattacher à SX3. Seul un relevé du cortège floristique permettra de préciser si
Stéphane PUISSANT
86
cette Cigale est réellement présente dans les parties sèches de l’étage montagnard de
végétation.
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Figure 56. - Nombre d’observations réalisées par classe de végétation pour Tettigetta pygmea.
Les populations de cette Cigale sont les plus nombreuses dans les classes de
végétation comportant un pourcentage de ligneux supérieur à 40 %, avec une structure de
végétation supérieure à 0,5 m de haut (fig. 55). Le plus grand nombre de stations est
cependant relevé pour la classe 8 où la structure de végétation est supérieure à 2 m de haut, à
condition qu’elle soit suffisamment ouverte pour bien laisser pénétrer la lumière. Dans ce type
de milieu, elle put être observée avec de nombreuses espèces de genres différents. Mais c’est
incontestablement avec Lyristes plebejus et Cicada orni qu’elle constitue le trio cicadéen le
plus courant pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Aucune population n’a pu être
relevée dans des bois ou forêts denses, là où le pourcentage de ligneux est trop important pour
suffisamment laisser pénétrer la lumière. Les tendances dendrophiles de cette espèce
correspondent à celles globalement observées pour le peuplement cicadéen de France.
Les perchoirs sur lesquels les mâles de Tettigetta pygmea s’agriffent et cymbalisent
sont principalement constitués de branchettes, branches et troncs, pour des diamètres allant de
quelques millimètres à plusieurs dizaines de centimètres. Les mâles n’ont jamais été observés
pour des hauteurs inférieures à un mètre du sol et c’est principalement à plus de deux mètres
de hauteur qu’ils émettent leur cymbalisation d’appel nuptial. Ils cymbalisent parfois de
concert, par petits groupes de trois à cinq spécimens relativement proches les uns des autres,
n’étant séparés que de quelques dizaines de centimètres au plus. A l’opposé des différentes
espèces du genre Cicadetta, les mâles de Tettigetta pygmea ne présentent pas d’activité
particulièrement fébrile lors de l’émission de la cymbalisation d’appel nuptial. Si un mâle
n’est pas dérangé, il est parfois possible de l’observer cymbalisant durant des heures pour un
même poste.
La ponte de cette espèce est décrite en détail par BOULARD (1973b). Les œufs sont
déposés dans des tiges végétales vertes et encore vivantes de faible diamètre : 5 mm environ.
Les logettes sont biloculées et sont au nombre de dix à quinze par femelle. A l’instar de
Cicadatra atra, l’oviposition a lieu principalement tête en bas. Le nombre total d’œufs
comptabilisés pour une femelle oscille entre 160 à 390. Si les mâles ont principalement pu
être observés à plusieurs mètres du sol, les femelles peuvent fréquemment se rencontrer au
niveau du sol lorsqu’elles déposent leurs œufs.
87
Cicadivetta tibialis (Panzer, 1798) : la Cigalette aux tibias armés.
Cette Cigale se place dans le genre Cicadivetta Boulard, 1982, proche du genre
Cicadetta Amyot, 1847 : Fieber, 1872, et Tettigetta Kolénati, 1857 : Boulard, 1980. Le genre
Cicadivetta a pour espèce type : Tettigonia tibialis Panzer, 1798. Il se distingue aisément des
deux précédents genres par sa nervation régulière à cinq cellules terminales des ailes
postérieures (BOULARD, 1982). A l’instar du genre Tettigetta, il existe un tronc commun
formé par les nervures médianes et cubitales antérieures des homélytres. La biologie de
Cicadivetta tibialis a récemment été étudiée pour la France par PUISSANT & SUEUR (2000) et
SUEUR & PUISSANT (2000).
Figure 57. - Carte
de répartition
stationnelle de
Cicadivetta
tibialis.
L’ensemble des stations notées pour cette Cigale sont cantonnées à l’extrême pointe
sud-est de la France (fig. 57). Elles sont toutes incluses dans le département des AlpesMaritimes. Cette espèce atteint avec ce département la limite ouest de sa répartition en Europe
occidentale. Sa mention pour l’Espagne (GOMEZ-MENOR ORTEGA, 1957) et le Portugal
(QUARTAU & FONSECA, 1988) pourrait entre autres résulter d’une confusion avec
Tympanistalna gastrica (Stål, 1854) : Boulard, 1982. Cicadivetta tibialis présente par ailleurs
une large répartition puisqu’elle est connue d’Europe centrale et orientale, d’Asie mineure et
du Proche-Orient (BOULARD, 2000b). Sa répartition en France est bien connue. Seule sa
Stéphane PUISSANT
88
limite ouest pourrait éventuellement être précisée par des prospections menées dans le
département du Var et des Alpes-de-Haute-Provence, d’où elle n’a encore jamais été
mentionnée.
Elle n’est actuellement connue en France que d’un seul département : les AlpesMaritimes.
Cicadivetta tibialis compte parmi les cinq Cigales les plus rares du territoire national
et peut être considérée comme relictuelle pour la France. Les effectifs de ses populations ne
sont globalement pas élevés. Seule une station parmi les trois échantillonnées comportait un
grand nombre de spécimens : station n°57. Pour cette raison, cette station et les milieux qui la
constituent devraient faire l’objet d’une mise en protection afin de les préserver de tous types
d’aménagements urbains. Ces mesures de protection permettraient de conserver à l’avenir ce
taxon dans notre cicadofaune, cette Cigale pouvant être actuellement considérée comme
menacée en France.
Cette espèce est présente de 200 m à 650 m d’altitude, dans l’étage de végétation
SH3 : Mt Agaisen, Sospel, Alpes-Maritimes, station n°57. Cette fourchette altitudinale
demande cependant à être précisée par de futures prospections menées dans le département
des Alpes-Maritimes.
Elle s’observe au stade adulte de début juin à la première quinzaine de juillet. Le pic
d’abondance des populations se situe entre la mi-juin et début juillet.
L’ensemble des trois stations connues relève de l’étage méditerranéen sub-humide
tempéré, SH3. La vaste répartition de cette espèce laisse présupposer qu’elle peut également
se rencontrer dans des bioclimats plus chauds et secs comme l’étage méditerranéen subhumide chaud, SH2, présent en Grèce ou plus frais, mais encore relativement secs, comme
l’étage sub-méditerranéen tempéré, SX3, d’Europe centrale. Cependant, cette Cigale n’a
encore jamais été observée dans ce dernier étage de végétation pour la France. De futurs
efforts de prospections menées pour les limites nord de répartition de ce taxon sur le territoire
national permettraient de préciser son statut pour l’étage SX3. Sur l’ensemble de son aire de
répartition, tout échantillonnage stationnel avec relevé du cortège de végétation précisera
utilement son écologie dans le sens phytoclimatique du terme : cet aspect reste en effet encore
bien mal connu.
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1
0
1
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3
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Figure 58. - Nombre d’observations réalisées par classe de végétation pour Cicadivetta
tibialis.
89
La distribution des spécimens est large et se fait presque sur l’ensemble des huit
classes de végétation (fig. 58). Les stations échantillonnées de Cicadivetta tibialis ne
comportaient pas de milieux pouvant être rattachés à la classe 3. Ainsi, l’espèce n’a pas pu
être relevée pour cette classe mais doit en toute vraisemblance y être présente : le pourcentage
de ligneux et la hauteur de végétation ne limitent pas la présence ou l’absence de cette Cigale
au sein des structures de végétation. Si elle se rencontre aussi bien dans les pelouses qu’en
hauteur dans les arbres, les spécimens sont incontestablement les plus nombreux dans les
landes hautes ouvertes. Dans ces milieux, ils sont fréquemment posés sur les buissons ou les
jeunes arbres : cette espèce apparaît être nettement suffrutescente et cespiticole (PUISSANT &
SUEUR, 2000) à l’instar de ce qui fut constaté en Istrie (Croatie), Slovénie et Caucase
(GOGALA & al., 1996 ; SCHEDL, 1986). En ce qui concerne le Caucase et plus
particulièrement l’Azerbaïdjan et la Géorgie, POPOV (1997) relève également une distribution
analogue des spécimens au sein de la végétation mais note cependant qu’ils ne sont jamais
présents dans des milieux de type pelouse. Au sein des trois stations échantillonnées,
Cicadivetta tibialis a pu être notée en compagnie de quatre autres espèces de Cigales :
Lyristes plebejus, Cicada orni et Tettigetta pygmea pour les classes de végétation 7 et 8 ;
Tettigetta argentata pour les classes 1, 2, 4, 5, 6, 7 et 8.
Les mâles peuvent être observés sur une grande diversité de supports de cymbalisation
pour une hauteur variable : de quelques centimètres à environ dix mètres du sol. C’est
cependant le plus souvent au ras du sol ou dans des buissons et des petits arbres qu’ils ont pu
être entendus. Les supports peuvent être constitués : de tiges fines, sèches ou non, de divers
végétaux ; de branchettes épineuses de Genévriers ; de branches de Pin de petit diamètre ; de
feuilles de différentes espèces d’arbres (PUISSANT & SUEUR, 2000). A l’instar de Cicadetta
cerdaniensis, les mâles purent être observés cymbalisant par petits groupes d’une demie
dizaine de spécimens : un mâle cymbalisant seul finit généralement par attirer d’autres mâles
conspécifiques. Venant se poser de plus en plus nombreux et de plus en plus près tout autour
de lui, tous se dispersent soudainement et en toutes directions sans raisons apparentes
(PUISSANT & SUEUR, op. cit.). Les facteurs réglant ce comportement de grégarisation, suivi
d’une dispersion, restent à être appréciés et si possible expliqués.
La ponte de cette espèce est décrite en détail par PUISSANT & SUEUR (op. cit.). Les
femelles introduisent leurs œufs dans des tiges vertes très riches en moelle. L’oviposition
s’effectue à l’aide d’une tarière remarquablement longue par rapport à la taille de l’Insecte
puisqu’elle équivaut à près de la moitié de son corps. La position habituelle de ponte est tête
en haut mais il arrive que la femelle dépose ses œufs tête en bas. Cependant, cette dernière
attitude ne s’est pas normalisée comme c’est le cas chez Cicadatra atra et Tettigetta pygmea.
La logette creusée est uniloculée et le nombre d’œufs déposés oscille entre quinze et vingt. Le
nombre total d’œufs déposés par femelle reste à être précisé.
A l’instar de Tibicina tomentosa, Cicadivetta tibialis sort très tôt du sol afin de réaliser
son exuviation aux alentours des sept-huit heures du matin. Des observations personnelles
montrent que la larve monte sur une hampe de graminée d’environ deux-trois millimètres de
diamètre pour une hauteur d’une trentaine de centimètres.
Stéphane PUISSANT
90
E. Récapitulatif des périodes d’émergences actuellement connues pour les espèces de
France
L’ensemble des périodes d’apparition des espèces au stade adulte, livrées dans le
chapitre « Synopsis des espèces de Cigales présentes en France », sont synthétisées dans le
tableau 2. Pour chaque taxon, cette période correspond à celle actuellement connue pour
l’ensemble de la France. Le pic d’abondance des populations est également donné mais
résulte des données personnellement obtenues lors des prospections principalement menées
dans le grand quart sud-est du territoire national. Le pic d’abondance de certaines espèces
reste a être précisé pour les trois quarts nord de la France, essentiellement celui de Tibicina
haematodes, Cicadetta brevipennis et Tettigetta argentata.
Tableau 2. - Distribution temporelle des espèces au stade adulte.
Les bandes en grisé clair symbolisent la période d’apparition du taxon ; celles en grisé foncé
précisent la période pour laquelle les populations sont les plus nombreuses et les plus
importantes. Un « (?) » indique le fait que le pic d’abondance du taxon est inconnu ; un « ? »
indique une période d’apparition fragmentaire en l’état actuel des connaissances.
Mois :
Jours :
Espèces :
Tibicina haematodes
Lyristes plebejus
Cicadetta fangoana
Tibicina corsica ssp. corsica
Tibicina garricola
Tibicina tomentosa
Cicadatra atra
Tettigetta pygmea
Cicada orni
Tibicina corsica ssp. fairmairei
Tibicina steveni
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
1 15 31 1 15 30 1 15 31 1 15 31 1 15 30 1 15 31
(?)
(?)
(?)
? (?)
Lyristes plebejus et Cicada orni sont deux grandes Cigales présentant les durées
d’apparition au stade adulte les plus longues pour la France. Elles peuvent être observées tard
dans l’année. Lyristes plebejus compte également parmi les plus précoces. Tibicina
haematodes, Cicadetta brevipennis et Tettigetta argentata sont les trois espèces les plus
précoces. Elles possèdent les périodes d’apparition parmi les plus longues. De plus, ce sont
trois Cigales présentes dans la moitié nord et la moitié sud de la France. Tibicina
quadrisignata, Tibicina corsica ssp. fairmairei et Tibicina steveni, en l’état actuel des
connaissances, sont les dernières espèces à apparaître sur le territoire national. Ces trois
taxons se caractérisent également par leurs courtes durées d’apparition. Toutes espèces
confondues, l’essentiel des pics d’abondance s’échelonne de la mi-juin à la mi-juillet.
91
Conclusion
Ce travail avait pour but l’étude du peuplement cicadéen de France. Les deux
principaux axes de recherche privilégiés portèrent sur la géonémie et l’écologie des espèces.
Une méthode de travail fut mise au point de façon à pouvoir définir des stations, elles-mêmes
découpées en un ensemble de milieux caractérisés.
La répartition du peuplement, c’est-à-dire de l’ensemble des stations qui le
constituent, et de chaque taxon est précisée à l’échelle du territoire national, Corse incluse.
Elle prend en compte les données obtenues après consultation de nombreux spécimens de
collections, parfois anciennes. Les parties de France, pour lesquelles la pression
d’échantillonnage est faible, voire inexistante, sont clairement définies et il est ainsi possible
d’orienter les priorités futures des prospections. L’évaluation de la pression d’échantillonnage
permet également de discuter les notions de rareté d’une espèce pour une aire géographique
précise. Les degrés de menaces sont évalués et la conclusion s’impose qu’il devient urgent de
protéger le milieu de vie de certaines Cigales. Cinq espèces sont très rares sur notre territoire
et parmi elles trois sont menacées.
L’étude de la répartition des espèces a permis de réaliser une analyse nouvelle
s’appuyant sur le contexte phytoclimatique du pays. Les principales tendances
thermohygriques du peuplement et de chaque espèce qui le constitue furent dégagées : mise à
part Cicadetta brevipennis, l’ensemble des taxons présents en France apparaissent nettement
thermoxérophiles et semblent plus thermotolérants pour les parties sèches de leur aire de
répartition. C’est pour le climat méditerranéen sub-humide tempéré que la biodiversité est
maximale. Il est de plus montré que les conditions météorologiques influencent le
comportement de certaines Cigales, de façon plus ou moins forte suivant la sensibilité des
espèces.
D’autre part, la caractérisation des milieux de chaque station permit d’évaluer la
distribution du peuplement au sein de huit grandes classes de végétation, faisant ainsi ressortir
des tendances le plus souvent dendrophiles. A l’inverse, quelques taxons sont strictement
associés aux milieux ouverts. La fermeture des milieux se traduit par un renouvellement des
espèces qu’ils abritaient. La hausse du pourcentage de ligneux induit une augmentation de la
richesse cicadéenne, mais ce phénomène a ses limites lorsque le stade forestier est atteint : la
richesse chute alors et ne compte plus que quatre espèces. A long terme, la déprise agricole
mais surtout l’abandon de la garrigue se traduira par un appauvrissement du peuplement.
Enfin, ces cinq années de prospections personnelles furent l’occasion d’observer la
ponte et les postes de cymbalisation de chaque espèce. L’étude de caractères éthologiques,
notamment acoustiques, aboutirent à la description d’une Cigale nouvelle pour la Science
(Cicadetta cerdaniensis) et la mise en synonymie d’une espèce (Cicadetta petryi = Cicadetta
brevipennis – sous le nom de Cicadetta montana). Ces prospections furent également
l’occasion de retrouver une espèce pour laquelle les dernières données éco-éthologiques
publiées remontaient à une trentaine d’années (Cicadivetta tibialis). Enfin, une espèce
nouvelle pour la France fut découverte durant la dernière année d’échantillonnage sur le
terrain (Tibicina steveni). L’ensemble de ces données personnellement colligées, mises en
relation avec celles accumulées par d’autres récolteurs, permirent de faire une synthèse de la
période d’apparition de chaque taxon. Les premiers pics d’abondance sont donnés. La période
de l’année, pour laquelle le peuplement apparaît le plus riche qualitativement et
quantitativement est l’intervalle mi-juin à mi-juillet.
Si ce travail a quelque peu fait avancer l’état des connaissances portant sur la
répartition et l’écologie des espèces, il reste encore beaucoup à faire. La répartition de chaque
taxon doit être affinée par des prospections menées dans les aires géographiques méconnues
92
Stéphane PUISSANT
de France, notamment pour l’étage sub-méditerranéen tempéré, SX3 : le grand quart sudouest du pays est ainsi concerné. De façon plus globale, un peu moins de la moitié des
départements du territoire demandent à être échantillonnés. Il est fort probable que de
nouvelles espèces pour la France, voire pour la Science, seront découvertes dans un avenir
proche. Les relevés des cortèges de végétation et des classes physionomiques structurales
devront être scrupuleusement notés pour chaque station afin de préciser l’écologie des espèces
relativement aux facteurs arido-humidité climatique, température annuelle et physionomie
végétale. De même, de nombreuses stations de spécimens de collection devront être visitées
afin d’éventuellement actualiser la présence d’espèces pour un département et de préciser
l’étage de végétation dans lequel certaines espèces atteignent leur limite altitudinale la plus
haute.
Si, dans le cadre de ce Mémoire, certains aspects éco-éthologiques furent précisés in
natura pour quelques espèces, les observations à mener devront être encore nombreuses. La
ponte de Cicadetta cerdaniensis n’a encore jamais été observée puisque la femelle est
inconnue. En règle générale, le nombre total d’œufs déposés par une femelle reste
globalement méconnu, comme le montrent les grandes différences dans les résultats obtenus
ces dernières années par différents chercheurs. De nombreux enregistrements des émissions
sonores de Cicadatra atra, Cicadetta fangoana, Cicadetta cerdaniensis, Tettigetta argentata,
Tettigetta pygmea sont à réaliser afin de tenter d’expliquer leurs déplacements et
comportements acoustiques au sein de leurs milieux. L’acoustique est également un outil
supplémentaire pour la systématique et permet de décrypter certaines espèces
morphologiquement jumelles. A ce titre, l’étude des populations actuellement rattachées à
l’espèce Cicadetta brevipennis dans les deux tiers nord de la France, pourrait encore révéler
quelques surprises.
Pour finir, la France s’inscrit au sein d’un ensemble d’étages de végétation qu’il serait
intéressant de considérer à l’échelle de l’Europe occidentale. Cette plus grande surface
d’étude permettrait d’analyser la distribution thermohygrique de nombreuses espèces sur
l’ensemble de leur aire de répartition, tout en précisant leurs exigences écologiques dans le
sens phytoclimatique du terme.
93
Addenda
Depuis le 21 mars 2003, date de la soutenance de ce Mémoire, quelques stations
cicadéennes inédites sont ci-dessous signalées lorsqu’elles apportent une information nouvelle
à l’échelle du département. Puis une série de cartes par département et par espèce fait le point
sur la répartition actuellement connue en France pour chaque taxon. Pour les endémiques de
Corse, seule une carte à l’échelle de l’île est fournie.
Lyristes plebejus (Scopoli, 1763)
Découvert dans trois nouveaux départements : Ariège (20-VII-2003, obs. D.
Demerges), Haute-Garonne (30-VI-2005, obs. S. Puissant) et Tarn-et-Garonne (29-VI-2003,
obs. S. Puissant & L. Valladarès ; 10-VII-2005, obs. J. Sueur).
Cicada orni Linné, 1758
Egalement présente dans les départements de l’Ariège (20-VII-2003, obs. D.
Demerges) et du Tarn-et-Garonne (29-VI-2003, obs. S. Puissant & L. Valladarès ; 10-VII2005, obs. J. Sueur).
Tibicina haematodes (Scopoli, 1763)
Mentionnée pour la première fois de façon certaine des départements de la HauteGaronne (30-VI-2005, obs. S. Puissant) et du Tarn-et-Garonne (29-VI-2003, obs. S. Puissant
& L. Valladarès ; 10-VII-2005, obs. J. Sueur).
Sa présence est confirmée dans le Puy-de-Dôme (15-VII-2002, E. Boitier réc.).
Tibicina tomentosa (Olivier, 1790)
Maintenant relevée d’un troisième département : Gard (22-VII-2003, J.-M. Maldès
réc.).
Cicadetta brevipennis Fieber, 1876
Dorénavant connue des départements de la Haute-Garonne (30-VI-2005, obs. S.
Puissant), du Tarn-et-Garonne (29-VI-2003, obs. S. Puissant & L. Valladarès ; 10-VII-2005,
obs. J. Sueur) et de la Haute-Savoie (15-VI-2004, J. Sudre réc.).
Cicadetta cerdaniensis Puissant & Boulard, 2000
Découverte sur la commune de Py à une altitude de 1050 m, station nouvelle dans le
département des Pyrénées-Orientales (02-VI-2004, D. Morichon et S. Puissant réc., cf.
PUISSANT & DEFAUT, 2005). Ce n’est certes pas nouveau pour ce département mais en l’état
actuel des connaissances, seules deux stations sont connues en France pour cette espèce : cette
nouvelle donnée mérite donc d’être précisée.
Tettigetta argentata (Olivier, 1790)
Nouvelle pour le département de l’Aveyron (24-VI-2003, F. Jaladeau réc.).
Tettigetta pygmea (Olivier, 1790)
Nouvelle espèce pour le département du Tarn-et-Garonne (29-VI-2003, obs. S.
Puissant & L. Valladarès ; 10-VII-2005, obs. J. Sueur).
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Stéphane PUISSANT
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96
Stéphane PUISSANT
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98
Stéphane PUISSANT
99
Bibliographie
BLONDEL J., 1995. - Biogéographie. Approche écologique et évolutive. Collection
d’Ecologie, 27. Edition Masson, 298 p.
BOULARD M., 1973a. - Sur le nom de la plus petite Cigale de la faune française. Note
synonymique (Hom.). Bulletin de la Société entomologique de France, 78 (1/2) : 7879.
BOULARD M., 1973b. - Comportement de ponte de Cicadetta pygmea Olivier et précisions
sur la bionomie de cette Cigale dans le sud de la France [Hom. Tibicinidae]. Bulletin
de la Société entomologique de France, 78 (7/8) : 243-249.
BOULARD M., 1976. - Cicadetta fangoana, une Cigale nouvelle pour la faune de France et la
Science. L’Entomologiste, 32 (4/5) : 153-158.
BOULARD M., 1977. - La cymbalisation coassante de certaines Cigales. Bulletin de la Société
zoologique de France, suppl. 2 : 217-220.
BOULARD M., 1980. - Cigales nouvelles ou mal connues d’Afrique du Nord (Homoptera,
Cicadoidea). Nouvelle revue d’Entomologie, 10 : 313-324.
BOULARD M., 1981. - Matériaux pour une révision de la faune cicadéenne de l’ouest
paléarctique [Hom.]. Bulletin de la Société entomologique de France, 86 (1/2) : 41-53.
BOULARD M., 1982. - Taxa nouveaux pour la faune des Cigales de France [Hom.]. Bulletin
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- ANNEXES -
105
106
Stéphane PUISSANT
Annexe 1 : la base de données.
Alt. : altitude exprimée en mètres.
M.N.H.N. : Muséum national d'Histoire naturelle de Paris.
? : donnée non disponible.
xxx : donnée non précisée pour la protection de l'une des espèces de la station concernée.
Aisne (02)
Cuissy-et-Geny
507
France
16
Aisne (02)
Mauregny-en-Haye
483
505
504
513
498
497
499
France
France
France
France
France
France
France
17
18
19
20
21
22
23
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
509
France
24
Aisne (02)
503
486
France
France
25
26
Aisne (02)
Aisne (02)
494
France
27
Aisne (02)
506
508
492
493
France
France
France
France
28
29
30
31
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Mézy-Moulins
Monampteuil
Montchâlons
Mont-Saint-Père
Neuville-sur-Ailette
Neuville-sur-Ailette
Oeuilly
Oulches-la-ValléeFoulon
Paissy
Passy-sur-Marne
Saint-Erme-Outre-etRamecourt
Sissonne
Urcel
Vendresse-Beaulne
Vendresse-Beaulne
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
?
Cc
Coppa G.
2001-?-?
?
Cc
Coppa G.
2001-?-?
?
?
?
?
?
?
?
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
?
Cc
Coppa G.
2001-?-?
?
?
Cc
Cc
Coppa G.
Coppa G.
2001-?-?
2001-?-?
Oppidum du Vieux Laon
?
Cc
Coppa G.
2001-?-?
Sur la route de Selve
Forêt sur sable
?
?
?
?
Cc
Cc
Cc
Cc
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
Mt de Fer
Pelouse près du lac
Pelouse de la Chaouia
Pelouse de la Caverne du
Dragon
?
?
Mt Charmont
Mt Faucon
Géonémie et écologie des Cigales de France (annexe 1)
15
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
Précisions
diverses
France
t
H de Maurepas
La Garenne
?
Pelouse de la Stèle
Pelouse du village en microfalaise
Pelouse en proximité du
terrain de foot
Côteau de Chartèves
Pelouse sur sable, en falaise
Pelouses en falaises
Eperon au nord du village
Espèce
502
Butte du Cozaque
Plateau de Madagascar
Pelouses
Eperon de Minouet
Pelouses
Pelouse sur Les Chênes
Côteau du Pseautier
?
Eperon de Condé
Date
Commune
Barzy-sur-Marne
Bourg-et-Comin
Brasles
Chacrise
Chaillevois
Chamouille
Chartèves
Chézy-sur-Marne
Condé-en-Brie
Condé-en-Brie
Courcelles-sur-Vesles
Courtemont-Varennes
Cuissy-et-Geny
Récolteur(s)
Département
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Aisne (02)
Etage de
végétation
Station
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
14
Classe de
végétation
Pays
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
Précisions
géographiques
Code de saisie
511
500
461
515
496
495
512
514
516
517
510
484
501
107
108
Ouest de la D280 - Alt.
280 m
8
Cc
Pic G. & Puissant S.
1999-VIII-02
Tibicina haematodes
Sur Chêne Rouvre
Gréoux-les-Bains
?
?
SH3
Boulard M.
1967-VII-02
Cicadatra atra
Collection M.N.H.N.
Prads
Tercier - Alt. 1800 m
?
SX4
Chabrol L.
1998-VI-20
Spécimen contrôlé par mii
Saint-Maime
Bois d'Asson
?
SH3
Nel A.
1987-VII-28
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
Thoard
?
?
SX3
Chabrol L.
1998-VI-21
Spécimens contrôlés par mii
Volx
Bois d'Asson
?
SH3
Nel A.
1987-VII-28
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
Volx
Bois d'Asson
?
SH3
Nel A.
1987-VII-28
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
Antibes
Antibes
Antibes
Antibes
Antibes
Cannes
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
Maillet P.
Maillet P.
Maillet P.
Maillet P.
?
?
1964-?-?
1962-VII-?
1964-?-?
1964-?-?
1982-VII-24
?
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicadatra atra
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
Cicada orni
Grasse
?
?
SH3
Grivot P.
1973-VIII-10
Cicada orni
45
49
44
Grasse
Grasse
Guillaumes
Le Tignet
Peymeinade
Alt. 800 m
?
?
?
SH3
SH3
SX4
Fonfria R.
Fonfria R.
Hervé P.
1978-VIII-17
1979-VIII-12
1948-VII-16
Cicada orni
Tettigetta pygmea
France
177
Levens
Vallée de la Tinée
?
SH3
Gonon R.
1985-VII-03
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection Muséum de Lyon Déterminateur J. Sueur 2002
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
1135
France
46
Menton
2
SH3 Puissant S. & Sueur J.
1999-VII-01
Sur Cistes, bruyères, Chêne vert
1136
France
46
Menton
5
1999-VII-01
1137
France
46
Menton
6
1999-VII-01
1138
France
46
Menton
7
1999-VII-01
1
90
France
France
47
48
Nice
Nice
Hauts de Menton Frontière
?
?
?
?
SH3
SH3
?
?
?
?
Lyristes plebejus
Cicada orni
Sporadique dans cette classe de
végétation
Collection du M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
73
France
50
Plan-du-Var
Confluence Var-Vésubie
?
SH3
Tibergien G.
1983-VII-25
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
1317
France
178
Saint-Dalmas-Valdeblore
Alt. 1600 m
?
SX4
Gonon R.
1980-VI-29
407
392
653
394
1134
733
France
France
France
France
France
France
51
52
53
54
55
56
Saint-Martin-Vésubie
Saint-Sauveur-sur-Tinée
Sospel
Sospel
Sospel
Sospel
Mt Neillier - Alt. 1700 m
?
?
Alt. 750 m
Erc sur la D2566a
Le long du GR 52
?
?
?
?
8
?
BM
Tibergien G.
SX4
Hervé P.
SH3
Moncoutier B.
SH3
Hervé P.
SH3
Hervé P.
1983-VII-25
1946-VII-04
1984-VII-18
1949-VII-15
1999-VII-01
?-?-?
Tettigetta pygmea
France
32
Allier (03)
215
France
33
426
France
34
284
France
35
727
France
36
285
France
37
660
France
37
21
114
213
612
641
89
France
France
France
France
France
France
38
39
40
41
42
43
Alpes-de-Hautes-Provence
(04)
(04)
(04)
(04)
(04)
(04)
1311
France
176
150
636
330
France
France
France
1318
Variété dimidiata , collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Flanc de falaise boisé et fermé
Publication 1973, Bull. S.E.F. , 29 (4/5)
Stéphane PUISSANT (annexe 1)
Bransat
1189
France
France
France
France
57
57
57
57
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
8
8
8
8
SH3
SH3
SH3
SH3
Puissant S. & Sueur J.
1999-VI-30
1999-VI-30
1999-VI-30
1999-VI-30
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tettigetta pygmea
1126
France
57
XXX
XXX
8
1999-VI-30
1127
1128
1129
1130
1131
1132
France
France
France
France
France
France
57
57
57
57
57
57
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
5
5
4
4
2
1
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
1999-VI-30
1999-VI-30
1999-VI-30
1999-VI-30
1999-VI-30
1999-VI-30
1133
France
57
XXX
XXX
1
1999-VI-30
1190
France
57
XXX
XXX
8
SH3
Puissant S.
2000-VI-02
1191
1192
France
France
57
57
XXX
XXX
XXX
XXX
5
4
SH3
SH3
Puissant S.
Puissant S.
2000-VI-02
2000-VI-02
1193
France
57
XXX
XXX
1
SH3
Puissant S.
2000-VI-02
M Agaisen - flanc sud-est
Mt Agaisen - flanc sud-est
?
Bois de Païolive
Cabane-de-Labeaume
Cabane-de-Labeaume
?
?
?
?
La pelouse
En limite du camp militaire
8
7
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
8
1
SX3
Valladarès L.
SX3
Bonneau P.
SX3
Balazuc J.
SX3
Balazuc J.
SH3
Balazuc J.
SH3
Aberlenc H.-P.
SH3
Bonneau P.
SX3
?
BM
Coppa G.
Cc
Coppa G.
BM
Coppa G.
BM
Coppa G.
BM
Coppa G.
BM
Coppa G.
SX3
Defaut B.
SX3
Defaut B.
1999-VI-30
1999-VI-30
1998-VII-17
1984-VII-25
1985-VII-21
1985-VII-18
1965-VII-06
1973-VII-17
1984-VII-13
?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
1999-VI-18
1999-VI-18
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
Lyristes plebejus
Tettigetta pygmea
Lyristes plebejus
Tettigetta pygmea
Tibicina haematodes
Cicadatra atra
Tettigetta pygmea
Cicada orni
Garide à Genêt Scorpion avec pelouses
Garide à Genêt Scorpion avec pelouses
8
SX3
Defaut B.
2000-VII-?
En Chênaie pubescente ouverte
?
?
?
?
?
?
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Coppa G.
Coppa G.
Gouillard J.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
2001-?-?
2001-?-?
1964-VII-17
2001-?-?
1998-?-?
2001-?-?
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
58
58
59
60
61
61
62
63
64
65
66
67
68
69
70
71
72
72
Ardèche (07)
Ardèche (07)
Ardèche (07)
Ardèche (07)
Ardèche (07)
Ardèche (07)
Ardèche (07)
Ardèche (07)
Ardennes (08)
Ardennes (08)
Ardennes (08)
Ardennes (08)
Ardennes (08)
Ardennes (08)
Ariège (09)
Ariège (09)
Sospel
Sospel
Casteljau
Casteljau
Labeaume
Labeaume
Saint-Remèze
Vallon-Pont-d'Arc
Vallon-Pont-d'Arc
Vanosc
Bar-lès-Buzancy
Manre
Vaux-en-Dieulet
Vendresse
Vireux-Molhain
Wignicourt
Ornolac-Ussat-les-Bains
Ornolac-Ussat-les-Bains
683
France
73
Ariège (09)
Surba
537
536
398
454
424
478
France
France
France
France
France
France
74
75
76
77
78
78
Aube (10)
Aube (10)
Aube (10)
Aube (10)
Aube (10)
Aube (10)
Baroville
Baroville
Bar-sur-Aube
Bourguignons
Essoyes
Essoyes
Mt Chauve
Friches près de Ballastières
Mt de Vireux
?
Alt. 650 m
Alt. 650 m
Soulane du Sandour - Alt.
700 m
Les Morvaux
Pelouse sur Les Roncières
?
Pelouse du Calvaire
Pelouse de la Côte Mallet
Pelouse de la Côte Mallet
Collection M.N.H.N.
Publication
109
1139
1140
669
654
82
658
270
222
652
97
453
531
460
462
459
456
684
685
t
Côteau rocheux d'exposition est
végétation
végétation
végétation
végétation
Sur de nombreuses essences
Sur de nombreuses essences
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
1122
1123
1124
1125
110
Aude (11)
Bize-Minervois
87
88
Aude (11)
Aude (11)
France
89
Aude (11)
1292
France
89
Aude (11)
1293
France
89
Aude (11)
1294
France
89
Aude (11)
1295
France
89
Aude (11)
1296
France
89
Aude (11)
1297
France
89
Aude (11)
1298
France
89
Aude (11)
1289
1290
326
555
593
1058
1050
1051
1052
1053
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
90
90
91
92
93
94
95
95
95
95
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Castelnaudary
Castelnaudary
Duilhac-sousPeyrepertuse
Durban-Corbières
Durban-Corbières
Escouloubre
Feuilla
Feuilla
Feuilla
Fitou
Fitou
Fitou
Fitou
France
79
Aube (10)
Fontaine
527
528
455
France
France
France
80
81
82
Aube (10)
Aube (10)
Aube (10)
Marcilly-le-Hayer
Meurville
Neuville-sur-Seine
538
France
83
Aube (10)
Saint-Usage
743
1244
1245
1246
1247
1248
1249
1250
742
France
France
France
France
France
France
France
France
France
84
85
85
85
85
85
85
85
86
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
1305
France
179
587
656
France
France
1291
?
Cc
Coppa G.
2001-?-?
?
?
?
Cc
Cc
Cc
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
?
Cc
Coppa G.
2001-?-?
?
8
8
8
7
7
6
6
1
SX3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SX3
Noblecourt T.
Foucart A.
1999-VI-20
2001-VII-25
2001-VII-25
2001-VII-25
2001-VII-25
2001-VII-25
2001-VII-25
2001-VII-25
1996-VI-23
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tibicina garricola
Tibicina garricola
?
?
SH3
Bitsch J.
1992-VII-18
Cicada orni
?
?
?
?
SX3
SX3
Boulard M.
Boulard M.
1985-VII-05
1985-VII-05
Tettigetta pygmea
Sur différentes essences
Sur Chêne Kermès
Sur Chêne Kermès
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Sur la D14
1
2001-VII-20
Mosaïque de milieux en côteau calcaire
Sur la D14
2
2001-VII-20
Sur la D14
3
2001-VII-20
Sur la D14
4
2001-VII-20
Sur la D14
5
2001-VII-20
Sur la D14
6
2001-VII-20
Sur la D14
7
2001-VII-20
Sur la D14
8
2001-VII-20
Sur la D611
Sur la D611
Alt. 1100 m
?
?
A l'est du village sur la D27
8
7
?
?
?
7
8
5
5
7
SH3
SH3
BM
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
2001-VII-16
2001-VII-16
?-?-?
1967-VII-28
1988-VII-13
1999-VI-19
1999-VI-19
1999-VI-19
1999-VI-19
1999-VI-19
Tibicina garricola
Tibicina garricola
Lyristes plebejus
Cicadatra atra
Sur Pin d'Alep et Cyprès d'Italie
Sur Chêne Kermès et Chêne vert
Collection Simon P., M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Vignes
Sur Chêne vert
Accotement routier
Accotement routier
Accotement routier
Sueur J.
Sueur J.
?
Hamon J.
Hamon J.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Antugnac
Armissan
Armissan
Armissan
Armissan
Armissan
Armissan
Armissan
Arques
Pelouse des Grandes
Valottes
?
?
Vierge de la Vigne
Pelouse sur Le Bathiel et
Val Bon
?
Massif de la Clape
Massif de la Clape
Massif de la Clape
Massif de la Clape
Massif de la Clape
Massif de la Clape
Massif de la Clape
?
535
France
96
Aude (11)
Fleury
1240
France
96
Aude (11)
Fleury
1241
France
96
Aude (11)
Fleury
1242
France
96
Aude (11)
Fleury
1243
France
96
Aude (11)
Fleury
1235
France
97
Aude (11)
Fleury
1236
France
97
Aude (11)
Fleury
1237
France
97
Aude (11)
Fleury
1238
France
97
Aude (11)
Fleury
198
France
98
Aude (11)
Fontfroide
La Pagèze vers Les
Cabanes de Fleury
La Pagèze vers Les
Cabanes de Fleury
La Pagèze vers Les
Cabanes de Fleury
La Pagèze vers Les
Cabanes de Fleury
La Pagèze vers Les
Cabanes de Fleury
Sud-est du village sur la
D1118
D1118
D1118
D1118
Abbaye
1307
France
180
Aude (11)
Laure-Minervois
1308
France
181
Aude (11)
1312
France
182
27
42
75
192
204
243
248
250
594
France
France
France
France
France
France
France
France
France
72
2001-VII-25
Lyristes plebejus
8
2001-VII-25
Cicada orni
8
2001-VII-25
1
2001-VIII-10
Tibicina corsica ssp.
fairmairei
Sur Fenouille et Graminées
1
2001-VII-25
Sur Fenouille et Graminées
7
2001-VII-25
Lyristes plebejus
7
2001-VII-25
Cicada orni
7
2001-VII-25
Tibicina garricola
6
2001-VII-25
Tibicina garricola
Sur Chêne Kermès
?
SH3
Boulard M.
1990-VII-03
Cicada orni
?
?
SH3
Bitsch J.
1992-VII-22
Cicada orni
Laure-Minervois
?
?
SH3
Bitsch J.
1977-VII-16
Cicada orni
Aude (11)
Leucate
?
?
SH3
Grivot P.
?-?-1973
Cicada orni
99
99
99
99
99
99
99
99
99
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Leucate
Leucate
Leucate
Leucate
Leucate
Leucate
Leucate
Leucate
Leucate
?
?
?
?
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
Hamon J.
Hamon J.
Hamon J.
Hamon J.
Hamon J.
Hamon J.
Hamon J.
Hamon J.
Hamon J.
1968-VII-?
1974-VII-12
1984-VII-16
1988-VII-08
1996-VII-30
1984-VII-16
1986-VII-11
1988-VII-06
1988-VIII-12
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicada orni
Cicadatra atra
Cicadatra atra
Cicadatra atra
France
100
Aude (11)
Narbonne
8
SH3
Boulard M.
1983-VII-22
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
167
France
100
Aude (11)
Narbonne
?
SH3
Boulard M.
1983-VII-22
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
246
France
100
Aude (11)
Narbonne
?
SH3
Boulard M.
1985-VI-27
Cicadatra atra
Collection M.N.H.N.
365
France
100
Aude (11)
Narbonne
?
SH3
Boulard M.
1983-VII-04
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
373
France
100
Aude (11)
Narbonne
?
SH3
Boulard M.
1983-VII-22
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
380
France
100
Aude (11)
Narbonne
?
SH3
Boulard M.
1985-VII-27
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
583
France
100
Aude (11)
Narbonne
Village
Village
Village
Village
Village
Village
Village
Village
Village
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1983-VII-23
Collection M.N.H.N.
111
8
1239
112
France
100
Aude (11)
Narbonne
892
France
100
Aude (11)
Narbonne
893
France
100
Aude (11)
Narbonne
894
France
100
Aude (11)
Narbonne
895
France
100
Aude (11)
Narbonne
896
France
100
Aude (11)
Narbonne
897
France
100
Aude (11)
Narbonne
898
France
100
Aude (11)
Narbonne
899
France
100
Aude (11)
Narbonne
900
France
100
Aude (11)
Narbonne
901
France
100
Aude (11)
Narbonne
902
France
100
Aude (11)
Narbonne
903
France
100
Aude (11)
Narbonne
904
France
100
Aude (11)
Narbonne
905
France
100
Aude (11)
Narbonne
906
France
100
Aude (11)
Narbonne
907
France
100
Aude (11)
Narbonne
908
France
100
Aude (11)
Narbonne
909
France
100
Aude (11)
Narbonne
910
France
100
Aude (11)
Narbonne
911
France
100
Aude (11)
Narbonne
912
France
100
Aude (11)
Narbonne
913
France
100
Aude (11)
Narbonne
1310
France
183
Aude (11)
Narbonne
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Jonquières ; N 43°09,38' E 02°57,92'
Plage
?
SH3
8
SH3
8
SH3
8
SH3
8
SH3
7
SH3
6
SH3
5
SH3
4
SH3
3
SH3
2
SH3
1
SH3
7
SH3
6
SH3
5
SH3
4
SH3
3
SH3
2
SH3
1
SH3
1
SH3
2
SH3
3
SH3
4
SH3
?
SH3
Boulard M.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Bitsch J.
1985-VI-27
Collection M.N.H.N.
1998-VII-16
Lyristes plebejus
Sur Cyprès
1998-VII-16
Cicada orni
Sur Cyprès
1998-VII-16
Cicadatra atra
Sur Cyprès
1998-VII-16
Sur Cyprès
1998-VII-16
Cicadatra atra
1998-VII-16
Cicadatra atra
1998-VII-16
Cicadatra atra
1998-VII-16
Cicadatra atra
1998-VII-16
Cicadatra atra
1998-VII-16
Cicadatra atra
1998-VII-16
Cicadatra atra
1998-VII-16
1998-VII-16
1998-VII-16
1998-VII-16
1998-VII-16
1998-VII-16
1998-VII-16
1998-VII-16
Tibicina corsica
fairmairei
Tibicina corsica
fairmairei
Tibicina corsica
fairmairei
Tibicina corsica
fairmairei
1998-VII-16
1998-VII-16
1998-VII-16
1971-VII-25
Cicada orni
585
ssp.
ssp.
ssp.
ssp.
1998-VII-17
Lyristes plebejus
1998-VII-17
Cicada orni
1998-VII-17
Tibicina garricola
1998-VII-17
2001-VII-05
1984-VII-30
1985-VI-28
1984-VII-30
1985-VI-29
1985-VI-29
Tibicina haematodes
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicada orni
Cicadatra atra
Garrigue : genévriers, Genêt, Chêne
Kermès, Chêne vert, Pin d'Alep
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
1984-VII-30
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
1985-VI-28
1930-VII-22
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Puissant S.
1999-VI-19
Lyristes plebejus
Sur Chêne vert
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Cicadatra atra
Accotement routier
5
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Accotement routier
7
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Accotement routier
N 42°50,61' - E 02°42,54'
7
SH3
Villegailhenc
Villegailhenc
Villegailhenc
Villegailhenc
?
?
?
?
?
?
?
?
Aude (11)
Villerouge-Termenès
?
117
Aude (11)
France
117
Aude (11)
737
France
117
738
France
739
740
183
Aude (11)
Narbonne
Plage
?
SH3
Bitsch J.
942
France
101
Aude (11)
Paziols
N 42°50,95' - E 02°44,43'
7
SH3
943
France
101
Aude (11)
Paziols
N 42°50,95' - E 02°44,43'
7
SH3
944
France
101
Aude (11)
Paziols
N 42°50,95' - E 02°44,43'
7
SH3
945
France
101
Aude (11)
Paziols
N 42°50,95' - E 02°44,43'
7
SH3
671
79
80
179
185
247
France
France
France
France
France
France
102
103
104
105
106
107
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Quillan
Roquefort-des-Corbières
Bords de L'Aude
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
SX3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
376
France
108
Aude (11)
?
?
SH3
586
12
France
France
109
110
Aude (11)
Aude (11)
Rouvenac
?
?
SH3
SX3
1054
France
111
Aude (11)
Treilles
8
SH3
1055
France
111
Aude (11)
Treilles
5
1056
France
111
Aude (11)
Treilles
1057
France
111
Aude (11)
Treilles
?
?
Au sud du village sur la
D50
D50
D50
D50
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Valladarès L.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M. & Maldès
J.-M.
Boulard M.
?
946
France
112
Aude (11)
Tuchan
81
183
588
657
France
France
France
France
113
114
115
116
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
Aude (11)
734
France
117
735
France
736
1998-VII-17
Cicadatra atra
Vignes
SH3
SH3
SH3
SH3
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
1985-VII-06
1985-VII-06
1985-VII-06
1985-VII-06
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tettigetta pygmea
1
SH3
Foucart A.
1996-VI-23
?
2
SH3
Foucart A.
1996-VI-23
?
3
SH3
Foucart A.
1996-VI-23
Aude (11)
?
4
SH3
Foucart A.
1996-VI-23
117
Aude (11)
?
5
SH3
Foucart A.
1996-VI-23
France
117
Aude (11)
?
6
SH3
Foucart A.
1996-VI-23
France
117
Aude (11)
?
7
SH3
Foucart A.
1996-VI-23
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
En garrigue, spécimens contrôlés par
mii
mii
mii
mii
mii
mii
mii
113
Lyristes plebejus
France
1971-VII-25
1326
114
France
117
Aude (11)
?
8
SH3
956
France
125
Aude (11)
Vinassan
Aire d'autoroute
8
SH3
957
France
125
Aude (11)
Vinassan
Aire d'autoroute
8
SH3
958
France
125
Aude (11)
Vinassan
Aire d'autoroute
8
SH3
959
France
125
Aude (11)
Vinassan
Aire d'autoroute
8
SH3
45
194
92
113
610
121
569
590
596
662
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
126
127
128
129
129
341
130
131
132
133
Aveyron (12)
Aveyron (12)
Entraygues-sur-Truyère
Saint-Rome-de-Tarn
Arles
Arles
Arles
Arles
Arles
Eygalières
Eygalières
Eygalières
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
Cc
SX3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
881
France
134
Eygalières
8
SH3
882
France
134
Eygalières
8
SH3
883
France
134
Eygalières
8
SH3
Foucart A.
1
SH3
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M.
Dommanget J.-L.
Puel L.
Bigot
Bigot
?
Voisin J.-F.
Fonfria R.
Fonfria R.
Fonfria R.
Coffin J. & Puissant
S.
S.
S.
S.
Boulard M.
Boulard M.
Fonfria R.
Boulard M.
Les Opiès
?
SH3
?
?
?
Bel-Air - route des Crêtes
Côté plage
Le long de la D67A
Le long de la D67A
Le long de la D67A
Le long de la D67A
Chaîne des Côtes
Chaîne des Côtes
Chaîne des Côtes
?
?
?
?
?
8
8
8
8
8
8
8
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
884
France
134
Eygalières
294
369
385
597
France
France
France
France
135
136
137
138
Eyguières
Eyguières
Eyguières
Eyguières
?
?
Camargue
La Tour de Valat
La Tour de Valat
Le Sambuc
Salin-de-Badon
?
?
?
Le Devenson ; N 43°46,06'
- E 04°58,52'
- E 04°58,52'
- E 04°58,52'
- E 04°58,52'
?
?
?
?
359
France
139
Eyguières
354
390
616
205
670
853
854
855
856
849
850
851
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
140
141
556
142
143
145
145
145
145
146
146
146
La Ciotat
La Ciotat
La Ciotat
La Ciotat
La Couronne
Lambesc
Lambesc
Lambesc
Lambesc
La-Roque-d'Anthéron
1996-VI-23
1998-VII-19
Lyristes plebejus
1998-VII-19
Cicada orni
1998-VII-19
Tibicina garricola
1998-VII-19
1974-VII-17
1989-VII-15
?
1952-VII-10
1961-VI-10
1968-VII-03
1976-VII-26
1986-VII-10
1993-VII-02
1993-VII-07
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicada orni
Cicada orni
Tettigetta pygmea
Cicada orni
Tettigetta pygmea
1998-VII-12
Lyristes plebejus
1998-VII-12
Cicada orni
1998-VII-12
1998-VII-12
1995-VII-?
1983-VII-18
1991-VII-09
1995-VII-?
Tibicina haematodes
Tibicina garricola
Tibicina garricola
Boulard M.
1977-VII-11
Tibicina garricola
?
Swarÿ-Bergem F.-U.
Aubert J.-F.
Nel J.
Valladarès L.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
?-?-?
1971-VI-21
1967-VII-27
1997-X-16
2000-VII-02
1998-VII-10
1998-VII-10
1998-VII-10
1998-VII-10
1998-VII-10
1998-VII-10
1998-VII-10
Tibicina garricola
Tibicina garricola
Tettigetta pygmea
Cicada orni
Cicada orni
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicadatra atra
Tettigetta pygmea
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicadatra atra
mii
Pin d'Alep, Chêne vert, Chêne blanc et
Chêne Kermès
Chêne Kermès
Chêne Kermès
Chêne Kermès
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Pinède (Pin d'Alep) ouverte sur dalles
calcaire
calcaire
calcaire
calcaire
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N. ; spécimens de la
série typique
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Forêt plus ou moins dense
741
France
146
Marignane
Marignane
Marseille
Marseille
Marseille
Marseille
Martigues
Martigues
Mouriès
Saint-Pons
?
Rouillac
Tuzie
Benon
Chaîne des Côtes
Le long de la D561 vers la
Durance
Durance
Durance
Durance
Durance
Durance
Durance
Durance
Figueurolles
Figueurolles
?
Callanques
La Tourrache
La Tourrache
?
?
?
Parc
?
?
Côteaux calcaires
Forêt, les Biarnes
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-10
Tettigetta pygmea
857
France
147
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-10
Lyristes plebejus
Lisière forestière
858
France
147
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-10
Cicada orni
859
France
147
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-10
Cicadatra atra
860
France
147
7
SH3
Puissant S.
1998-VII-10
Lyristes plebejus
861
France
147
7
SH3
Puissant S.
1998-VII-10
Cicada orni
862
France
147
7
SH3
Puissant S.
1998-VII-10
Cicadatra atra
863
France
147
5
SH3
Puissant S.
1998-VII-10
Cicadatra atra
Friches
864
France
147
3
SH3
Puissant S.
1998-VII-10
Cicadatra atra
Friches
51
228
2
202
10
206
93
253
155
127
259
263
682
293
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
148
148
149
150
151
151
152
153
154
155
156
157
158
159
Charente (16)
Charente (16)
Charente (16)
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
8
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
?
SX3
SX3
SX3
Boulard M.
Boulard M.
?
Blanchot P.
Hugues P.
Hugues P.
?
?
Boulard M.
Vayssières J.-F.
?
?
Veneau F.
Baron
1977-VII-11
1977-VII-11
?
1993-VII-20
1907-?-?
1907-?-?
?
?
1981-VII-03
1971-VIII-01
?-?-?
1915-VI-?
1999-VI-?
1995-VI-14
Lyristes plebejus
Cicadatra atra
Lyristes plebejus
Cicada orni
Lyristes plebejus
Cicadatra atra
Cicada orni
Cicadatra atra
Cicada orni
Cicada orni
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
?
8
SX3
Plas L.
1991-VII-07
Tettigetta pygmea
Chasteaux
?
8
SX3
Plas L.
1991-VII-07
Corrèze (19)
Chasteaux
?
8
SX3
Plas L.
1995-VIII-03
Lyristes plebejus
Corrèze (19)
Corrèze (19)
Corrèze (19)
Chasteaux
Estivals
Queyssac-les-Vignes
?
?
La Beconne - Alt. 240 m
8
?
?
SX3
SX3
SX3
Chabrol L.
Chabrol L.
Sibert J.-M.
1999-VII-04
1995-VII-?
1999-VII-02
166
Corse (2A)
Ajaccio
?
?
SH3
Dehaut E.-G.
1910-?-?
France
167
Corse (2A)
Ajaccio
Aéroport Campo dell'Oro
?
SH3
?
?-VI-?
318
France
168
Corse (2A)
Ajaccio
Golfe de Lava
?
SH3
Bonfils J.
1974-VI-25
345
France
169
Corse (2A)
Bonifacio
?
?
SH3
Hebrard J.-P.
1972-VI-27
Cicada orni
Tettigetta pygmea
corsica
corsica
corsica
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection du M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection Puton, M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Spécimen contrôlé par mii, transmis par
Chabrol L.
Chabrol L.
Chabrol L.
676
France
160
Corrèze (19)
Chasteaux
677
France
161
Corrèze (19)
678
728
731
732
France
162
France
France
France
163
164
165
315
France
314
852
Collection M.N.H.N.
Collection Bergevin, M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
115
Collection M.N.H.N.
116
145
151
France
France
170
171
Corse (2A)
Corse (2A)
Bonifacio
Bonifacio
Environ du Mt Rosso
Environ du Mt Rosso
?
?
SH3
SH3
Le Restif A.
Le Restif A. & M.-T.
1978-VI-26
1979-VI-24
322
France
172
Corse (2A)
Bonifacio
Mt Rosso - Alt. 130 m
?
SH3
1978-VI-23
323
France
172
Corse (2A)
Bonifacio
?
SH3
1979-VI-24
347
445
446
France
France
France
172
172
172
Corse (2A)
Corse (2A)
Corse (2A)
Bonifacio
Bonifacio
Bonifacio
?
?
?
SH3
SH3
SH3
1979-VI-24
1978-VI-25
1979-VI-24
France
173
Corse (2A)
Bonifacio
Plage de Santa Manza
?
SH3
Vayssières J.-F.
1971-VII-21
France
174
Corse (2A)
Bonifacio
Plage de Santa Manza
?
SH3
Vayssières J.-F.
1971-VII-21
1394
France
672
Corse (2A)
Calcatoggio
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1395
France
672
Corse (2A)
Calcatoggio
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1396
France
672
Corse (2A)
Calcatoggio
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1397
France
672
Corse (2A)
Calcatoggio
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1398
France
672
Corse (2A)
Calcatoggio
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1399
France
672
Corse (2A)
Calcatoggio
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1400
France
672
Corse (2A)
Calcatoggio
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1401
France
672
Corse (2A)
Calcatoggio
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1370
France
669
Corse (2A)
Cargèse
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1371
France
669
Corse (2A)
Cargèse
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1372
France
669
Corse (2A)
Cargèse
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1373
France
669
Corse (2A)
Cargèse
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1374
France
669
Corse (2A)
Cargèse
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1375
France
669
Corse (2A)
Cargèse
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1376
France
669
Corse (2A)
Cargèse
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1377
France
669
Corse (2A)
Cargèse
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
691
France
184
Corse (2A)
Cargèse
Pointe des Moines
1
2000-VI-15
706
438
France
France
184
185
Corse (2A)
Corse (2A)
Cargèse
Evisa
Pointe des Moines
Forêt d'Aiton
8
8
SX3
Dehaut E.-G.
2000-VI-15
1909-VI-23
t
M Rosso - Alt. 130 m
corsica
Cicada orni
Cicadetta fangoana
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Cf. carte in PUISSANT & SUEUR,
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Plage sablonneuse avec végétation
éparse
Sur Pins
Collection M.N.H.N.
316
344
Cicada orni
Cicada orni
corsica
corsica
Cicadetta fangoana
Cicadetta fangoana
corsica
France
185
Corse (2A)
Evisa
Village
?
SX3
Dehaut E.-G.
1909-VI-23
Cicadetta fangoana
corsica
Collection M.N.H.N.
317
France
186
Corse (2A)
Figari
?
?
SH3
Vayssières J.-F.
1971-VII-23
137
France
186
Corse (2A)
Figari
Sud de la Montagne de
Cagna
8
SH3
Kelner-Pillaut S.
1976-VI-19
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
687
France
187
Corse (2A)
Monacia-d'Aullène
?
?
SH3
Moraguès G.
1996-VI-27
688
689
France
France
188
189
Corse (2A)
Corse (2A)
Monacia-d'Aullène
Monacia-d'Aullène
?
?
?
?
SH3
SH3
Gompel N.
Gompel N.
1996-VI-27
1996-VI-23
corsica
Cicadetta fangoana
718
France
175
Corse (2A)
Osani
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
719
France
175
Corse (2A)
Osani
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
720
France
175
Corse (2A)
Osani
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
721
France
175
Corse (2A)
Osani
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
722
France
175
Corse (2A)
Osani
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
723
France
175
Corse (2A)
Osani
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
724
France
175
Corse (2A)
Osani
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
725
France
175
Corse (2A)
Osani
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1354
France
667
Corse (2A)
Ota
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1355
France
667
Corse (2A)
Ota
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1356
France
667
Corse (2A)
Ota
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1357
France
667
Corse (2A)
Ota
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1358
France
667
Corse (2A)
Ota
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1359
France
667
Corse (2A)
Ota
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1360
France
667
Corse (2A)
Ota
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1361
France
667
Corse (2A)
Ota
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1197
France
190
Corse (2A)
Ota
Sur la D124
8
2000-VI-15
Cicada orni
1330
France
664
Corse (2A)
Partinello
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1331
France
664
Corse (2A)
Partinello
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1332
France
664
Corse (2A)
Partinello
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
Collection M.N.H.N.
Donnée transmise par Foucart A.
117
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Sur Pins
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
437
118
France
664
Corse (2A)
Partinello
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1334
France
664
Corse (2A)
Partinello
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1335
France
664
Corse (2A)
Partinello
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1336
France
664
Corse (2A)
Partinello
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1337
France
664
Corse (2A)
Partinello
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
448
700
1196
France
France
France
191
192
192
Corse (2A)
Corse (2A)
Corse (2A)
Partinello
Partinello
Partinello
Col de la Croix
Punta Rossa
Punta Rossa
?
5
7
SH3 Le Restif A. & M.-T.
1979-VII-04
2000-VI-15
2000-VI-15
Cicadetta fangoana
1362
France
668
Corse (2A)
Piana
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1363
France
668
Corse (2A)
Piana
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1364
France
668
Corse (2A)
Piana
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1365
France
668
Corse (2A)
Piana
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1366
France
668
Corse (2A)
Piana
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1367
France
668
Corse (2A)
Piana
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1368
France
668
Corse (2A)
Piana
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1369
France
668
Corse (2A)
Piana
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
692
France
193
Corse (2A)
Piana
Bocca d'Osini
1
2000-VI-15
699
France
193
Corse (2A)
Piana
Bocca d'Osini
8
2000-VI-15
corsica
Cicada orni
1346
France
666
Corse (2A)
Porto
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1347
France
666
Corse (2A)
Porto
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1348
France
666
Corse (2A)
Porto
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1349
France
666
Corse (2A)
Porto
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1350
France
666
Corse (2A)
Porto
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1351
France
666
Corse (2A)
Porto
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1352
France
666
Corse (2A)
Porto
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1353
France
666
Corse (2A)
Porto
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Collection M.N.H.N.
Falaise
Falaise
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Prairie surpâturée
Sur Pins
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
1333
France
France
194
196
Corse (2A)
Corse (2A)
Porto
Porto-Vecchio
Marine de Porto
?
8
?
SH3
?
2000-VI-15
1950-?-?
Cicada orni
Cicada orni
Sur Pins
Collection M.N.H.N.
149
France
196
Corse (2A)
Porto-Vecchio
?
?
SH3
1978-VII-26
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
1378
France
670
Corse (2A)
Sagone
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1379
France
670
Corse (2A)
Sagone
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1380
France
670
Corse (2A)
Sagone
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1381
France
670
Corse (2A)
Sagone
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1382
France
670
Corse (2A)
Sagone
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1383
France
670
Corse (2A)
Sagone
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1384
France
670
Corse (2A)
Sagone
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1385
France
670
Corse (2A)
Sagone
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
348
447
France
France
195
197
Corse (2A)
Corse (2A)
Serriera
Serriera
?
?
?
?
SH3
SH3
1979-VII-03
1979-VII-03
Cicadetta fangoana
1338
France
665
Corse (2A)
Serriera
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1339
France
665
Corse (2A)
Serriera
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1340
France
665
Corse (2A)
Serriera
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1341
France
665
Corse (2A)
Serriera
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1342
France
665
Corse (2A)
Serriera
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1343
France
665
Corse (2A)
Serriera
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1344
France
665
Corse (2A)
Serriera
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1345
France
665
Corse (2A)
Serriera
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1386
France
671
Corse (2A)
Tiucca
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1387
France
671
Corse (2A)
Tiucca
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1388
France
671
Corse (2A)
Tiucca
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1389
France
671
Corse (2A)
Tiucca
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1390
France
671
Corse (2A)
Tiucca
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
119
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
707
112
120
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
France
671
Corse (2A)
Tiucca
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1392
France
671
Corse (2A)
Tiucca
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1393
France
671
Corse (2A)
Tiucca
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
690
France
198
Corse (2A)
Tiuccia
Punta Finocchieto
1
2000-VI-15
corsica
Sur Asphodèle
440
France
199
Corse (2A)
Zonza
452
349
France
France
201
202
Corse (2B)
Corse (2B)
1474
France
680
1475
France
1476
?
BM
Vayssières J.-F.
1971-VII-15
Cicadetta fangoana
Collection M.N.H.N.
Albertacce
Aléria
Col de Bavella - Alt. 1210
m
Alt. 700 m
Bord du Tavignano
?
?
SX3
SH3
Toulgoët de H.
Boulard M.
1983-VI-23
1983-VI-10
Cicadetta fangoana
Corse (2B)
Algajola
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
680
Corse (2B)
Algajola
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
France
680
Corse (2B)
Algajola
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1477
France
680
Corse (2B)
Algajola
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1478
France
680
Corse (2B)
Algajola
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1479
France
680
Corse (2B)
Algajola
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1480
France
680
Corse (2B)
Algajola
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1481
France
680
Corse (2B)
Algajola
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1562
France
691
Corse (2B)
Barcaggio
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1563
France
691
Corse (2B)
Barcaggio
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1564
France
691
Corse (2B)
Barcaggio
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1565
France
691
Corse (2B)
Barcaggio
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1566
France
691
Corse (2B)
Barcaggio
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1567
France
691
Corse (2B)
Barcaggio
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1568
France
691
Corse (2B)
Barcaggio
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1569
France
691
Corse (2B)
Barcaggio
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1641
France
121
Corse (2B)
Barchetta
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1642
France
121
Corse (2B)
Barchetta
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
1391
France
121
Corse (2B)
Barchetta
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1644
France
121
Corse (2B)
Barchetta
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1645
France
121
Corse (2B)
Barchetta
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1646
France
121
Corse (2B)
Barchetta
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1647
France
121
Corse (2B)
Barchetta
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1648
France
121
Corse (2B)
Barchetta
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1538
France
688
Corse (2B)
Barrettali
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1539
France
688
Corse (2B)
Barrettali
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1540
France
688
Corse (2B)
Barrettali
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1541
France
688
Corse (2B)
Barrettali
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1542
France
688
Corse (2B)
Barrettali
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1543
France
688
Corse (2B)
Barrettali
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1544
France
688
Corse (2B)
Barrettali
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1545
France
688
Corse (2B)
Barrettali
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1609
France
357
Corse (2B)
Bastia
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1610
France
357
Corse (2B)
Bastia
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1611
France
357
Corse (2B)
Bastia
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1612
France
357
Corse (2B)
Bastia
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1613
France
357
Corse (2B)
Bastia
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1614
France
357
Corse (2B)
Bastia
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1615
France
357
Corse (2B)
Bastia
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1616
France
357
Corse (2B)
Bastia
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1625
France
119
Corse (2B)
Biguglia
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1626
France
119
Corse (2B)
Biguglia
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
1643
121
122
France
119
Corse (2B)
Biguglia
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1628
France
119
Corse (2B)
Biguglia
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1629
France
119
Corse (2B)
Biguglia
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1630
France
119
Corse (2B)
Biguglia
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1631
France
119
Corse (2B)
Biguglia
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1632
France
119
Corse (2B)
Biguglia
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1617
France
118
Corse (2B)
Borgo
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1618
France
118
Corse (2B)
Borgo
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1619
France
118
Corse (2B)
Borgo
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1620
France
118
Corse (2B)
Borgo
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1621
France
118
Corse (2B)
Borgo
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1622
France
118
Corse (2B)
Borgo
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1623
France
118
Corse (2B)
Borgo
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1624
France
118
Corse (2B)
Borgo
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1983-VI-17
corsica
325
France
203
Corse (2B)
Calenzana
?
?
SH3
Boulard M.
1458
France
678
Corse (2B)
Calenzana
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1459
France
678
Corse (2B)
Calenzana
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1460
France
678
Corse (2B)
Calenzana
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1461
France
678
Corse (2B)
Calenzana
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1462
France
678
Corse (2B)
Calenzana
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1463
France
678
Corse (2B)
Calenzana
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1464
France
678
Corse (2B)
Calenzana
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1465
France
678
Corse (2B)
Calenzana
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
351
France
204
Corse (2B)
Calvi
?
?
SH3
1983-VI-14
Boulard M.
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Collection M.N.H.N.
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Collection M.N.H.N.
1627
France
676
Corse (2B)
Calvi
Aéroport
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1443
France
676
Corse (2B)
Calvi
Aéroport
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1444
France
676
Corse (2B)
Calvi
Aéroport
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1445
France
676
Corse (2B)
Calvi
Aéroport
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1446
France
676
Corse (2B)
Calvi
Aéroport
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1447
France
676
Corse (2B)
Calvi
Aéroport
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1448
France
676
Corse (2B)
Calvi
Aéroport
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1449
France
676
Corse (2B)
Calvi
Aéroport
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
710
France
200
Corse (2B)
Calvi
Bocca Serria
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
711
France
200
Corse (2B)
Calvi
Bocca Serria
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
712
France
200
Corse (2B)
Calvi
Bocca Serria
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
713
France
200
Corse (2B)
Calvi
Bocca Serria
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
714
France
200
Corse (2B)
Calvi
Bocca Serria
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
715
France
200
Corse (2B)
Calvi
Bocca Serria
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
716
France
200
Corse (2B)
Calvi
Bocca Serria
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
717
France
200
Corse (2B)
Calvi
Bocca Serria
8
450
France
205
Corse (2B)
Calvi
Golfe de Revellata
?
SH3
1418
France
205
Corse (2B)
Calvi
Golfe de Revellata
1
1419
France
205
Corse (2B)
Calvi
Golfe de Revellata
1420
France
205
Corse (2B)
Calvi
1421
France
205
Corse (2B)
1422
France
205
1423
France
1424
France
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1983-VI-09
Cicadetta fangoana
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
Golfe de Revellata
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
Calvi
Golfe de Revellata
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
Corse (2B)
Calvi
Golfe de Revellata
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
205
Corse (2B)
Calvi
Golfe de Revellata
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
205
Corse (2B)
Calvi
Golfe de Revellata
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
Boulard M.
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Collection M.N.H.N.
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
1442
123
124
France
205
Corse (2B)
Calvi
Golfe de Revellata
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
451
France
206
Corse (2B)
Calvi
Notre-Dame de la Serra Alt. 210 m
?
SH3
1983-VI-14
Cicadetta fangoana
Collection M.N.H.N.
1530
France
687
Corse (2B)
Canari
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1531
France
687
Corse (2B)
Canari
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1532
France
687
Corse (2B)
Canari
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1533
France
687
Corse (2B)
Canari
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1534
France
687
Corse (2B)
Canari
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1535
France
687
Corse (2B)
Canari
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1536
France
687
Corse (2B)
Canari
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1537
France
687
Corse (2B)
Canari
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1633
France
120
Corse (2B)
Casamozza
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1634
France
120
Corse (2B)
Casamozza
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1635
France
120
Corse (2B)
Casamozza
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1636
France
120
Corse (2B)
Casamozza
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1637
France
120
Corse (2B)
Casamozza
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1638
France
120
Corse (2B)
Casamozza
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1639
France
120
Corse (2B)
Casamozza
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1640
France
120
Corse (2B)
Casamozza
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1649
France
122
Corse (2B)
Castello-di-Rostino
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1650
France
122
Corse (2B)
Castello-di-Rostino
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1651
France
122
Corse (2B)
Castello-di-Rostino
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1652
France
122
Corse (2B)
Castello-di-Rostino
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1653
France
122
Corse (2B)
Castello-di-Rostino
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1654
France
122
Corse (2B)
Castello-di-Rostino
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
Boulard M.
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
1425
France
122
Corse (2B)
Castello-di-Rostino
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1656
France
122
Corse (2B)
Castello-di-Rostino
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
319
France
207
Corse (2B)
Castifao
?
?
SX3
1974-VII-?
corsica
1482
France
681
Corse (2B)
Cateri
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1483
France
681
Corse (2B)
Cateri
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1484
France
681
Corse (2B)
Cateri
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1485
France
681
Corse (2B)
Cateri
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1486
France
681
Corse (2B)
Cateri
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1487
France
681
Corse (2B)
Cateri
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1488
France
681
Corse (2B)
Cateri
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1489
France
681
Corse (2B)
Cateri
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
350
436
France
France
208
208
Corse (2B)
Corse (2B)
Centuri-Port
Centuri-Port
Capo Bianco
Capo Bianco
?
?
SH3
Boulard M.
1983-VI-12
2000-VI-?
324
France
209
Corse (2B)
Corte
Champ de tir - Alt. 800 m
?
SX3
1980-VIII-02
corsica
1450
France
695
Corse (2B)
Erbalunga
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1594
France
695
Corse (2B)
Erbalunga
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1595
France
695
Corse (2B)
Erbalunga
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1596
France
695
Corse (2B)
Erbalunga
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1597
France
695
Corse (2B)
Erbalunga
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1598
France
695
Corse (2B)
Erbalunga
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1599
France
695
Corse (2B)
Erbalunga
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1600
France
695
Corse (2B)
Erbalunga
?
8
2000-VI-?
Ersa
Col de Saint Nicolas - Alt.
300 m
1
SH3
Bonfils J.
Bertrand F.
Maldès J.-M.
1999-VII-20
726
France
210
Corse (2B)
698
France
211
Corse (2B)
Ersa
Tollare
1
2000-VI-?
705
France
211
Corse (2B)
Ersa
Tollare
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
corsica
corsica
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Collection M.N.H.N.
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
1655
Sur Ciste
125
126
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
France
677
Corse (2B)
Ferayola
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1451
France
677
Corse (2B)
Ferayola
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1452
France
677
Corse (2B)
Ferayola
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1453
France
677
Corse (2B)
Ferayola
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1454
France
677
Corse (2B)
Ferayola
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1455
France
677
Corse (2B)
Ferayola
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1456
France
677
Corse (2B)
Ferayola
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1457
France
677
Corse (2B)
Ferayola
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
693
France
212
Corse (2B)
Galéria
Leva
1
2000-VI-?
694
France
213
Corse (2B)
Galéria
Mustella
1
2000-VI-09
701
1195
France
France
213
213
Corse (2B)
Corse (2B)
Galéria
Galéria
Mustella
Mustella
7
8
2000-VI-09
2000-VI-09
corsica
corsica
1410
France
213
Corse (2B)
Galéria
Mustella
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1411
France
213
Corse (2B)
Galéria
Mustella
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1412
France
213
Corse (2B)
Galéria
Mustella
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1413
France
213
Corse (2B)
Galéria
Mustella
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1414
France
213
Corse (2B)
Galéria
Mustella
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1415
France
213
Corse (2B)
Galéria
Mustella
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1416
France
213
Corse (2B)
Galéria
Mustella
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1417
France
213
Corse (2B)
Galéria
Mustella
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
320
France
214
Corse (2B)
Galéria
Punta Rossa
?
SH3
Bonfils J.
1977-VII-06
corsica
Collection M.N.H.N.
352
France
215
Corse (2B)
Ghisonaccia
Plage
?
SH3
Maldès J.-M.
1999-VII-23
Collection Maldès J.-M.
442
France
216
Corse (2B)
Ghisoni
Col de Verde - Alt. 1280 m
?
BM
Hebrard J.-P.
1974-VII-18
Cicadetta fangoana
Collection M.N.H.N.
1988-VII-15
corsica
Cicadetta fangoana
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
686
1498
France
France
217
683
Corse (2B)
Corse (2B)
Lento
L'Ile-Rousse
?
?
1
1
SH3
Champanhet J.-M.
2000-VI-?
Zone anciennement pâturée
Maquis haut fermé
Maquis haut fermé
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
1450
France
683
Corse (2B)
L'Ile-Rousse
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1500
France
683
Corse (2B)
L'Ile-Rousse
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1501
France
683
Corse (2B)
L'Ile-Rousse
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1502
France
683
Corse (2B)
L'Ile-Rousse
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1503
France
683
Corse (2B)
L'Ile-Rousse
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1504
France
683
Corse (2B)
L'Ile-Rousse
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1505
France
683
Corse (2B)
L'Ile-Rousse
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1466
France
679
Corse (2B)
Lumio
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1467
France
679
Corse (2B)
Lumio
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1468
France
679
Corse (2B)
Lumio
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1469
France
679
Corse (2B)
Lumio
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1470
France
679
Corse (2B)
Lumio
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1471
France
679
Corse (2B)
Lumio
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1472
France
679
Corse (2B)
Lumio
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1473
France
679
Corse (2B)
Lumio
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
2000-VI-09
corsica
695
France
218
Corse (2B)
Lumio
Capo d'Occi
1
1570
France
692
Corse (2B)
Macinaggio
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1571
France
692
Corse (2B)
Macinaggio
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1572
France
692
Corse (2B)
Macinaggio
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1573
France
692
Corse (2B)
Macinaggio
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1574
France
692
Corse (2B)
Macinaggio
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1575
France
692
Corse (2B)
Macinaggio
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1576
France
692
Corse (2B)
Macinaggio
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1577
France
692
Corse (2B)
Macinaggio
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Zone anciennement pâturée
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
1499
127
128
441
France
219
Corse (2B)
Manso
Vallée du Fango
?
SH3
1402
France
673
Corse (2B)
Manso
Vallée du Fango
1
1403
France
673
Corse (2B)
Manso
Vallée du Fango
1404
France
673
Corse (2B)
Manso
1405
France
673
Corse (2B)
1406
France
673
1407
France
1408
Girard C.
Cicadetta fangoana
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
Vallée du Fango
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
Manso
Vallée du Fango
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
Corse (2B)
Manso
Vallée du Fango
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
673
Corse (2B)
Manso
Vallée du Fango
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
France
673
Corse (2B)
Manso
Vallée du Fango
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1409
France
673
Corse (2B)
Manso
Vallée du Fango
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
444
449
France
France
674
675
Corse (2B)
Corse (2B)
Manso
Manso
Vallée du Fango
Vallée du Fango
?
?
SH3
SH3
1978-VI-?
1983-VI-08
Cicadetta fangoana
Cicadetta fangoana
1578
France
693
Corse (2B)
Meria
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1579
France
693
Corse (2B)
Meria
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1580
France
693
Corse (2B)
Meria
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1581
France
693
Corse (2B)
Meria
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1582
France
693
Corse (2B)
Meria
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1583
France
693
Corse (2B)
Meria
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1584
France
693
Corse (2B)
Meria
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1585
France
693
Corse (2B)
Meria
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1546
France
689
Corse (2B)
Morsiglia
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1547
France
689
Corse (2B)
Morsiglia
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1548
France
689
Corse (2B)
Morsiglia
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1549
France
689
Corse (2B)
Morsiglia
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1550
France
689
Corse (2B)
Morsiglia
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1551
France
689
Corse (2B)
Morsiglia
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
Blondeau
Boulard M.
Types, collection M.N.H.N.
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
1974-VII-?
France
689
Corse (2B)
Morsiglia
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1553
France
689
Corse (2B)
Morsiglia
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1522
France
686
Corse (2B)
Nonza
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1523
France
686
Corse (2B)
Nonza
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1524
France
686
Corse (2B)
Nonza
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1525
France
686
Corse (2B)
Nonza
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1526
France
686
Corse (2B)
Nonza
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1527
France
686
Corse (2B)
Nonza
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1528
France
686
Corse (2B)
Nonza
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1529
France
686
Corse (2B)
Nonza
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
708
France
220
Corse (2B)
Novella
Chierchu
8
2000-VI-?
696
France
221
Corse (2B)
Occhiatana
San Vincensu
1
2000-VI-?
Cicada orni
corsica
1514
France
685
Corse (2B)
Patrimonio
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1515
France
685
Corse (2B)
Patrimonio
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1516
France
685
Corse (2B)
Patrimonio
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1517
France
685
Corse (2B)
Patrimonio
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1518
France
685
Corse (2B)
Patrimonio
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1519
France
685
Corse (2B)
Patrimonio
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1520
France
685
Corse (2B)
Patrimonio
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1521
France
685
Corse (2B)
Patrimonio
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1586
France
694
Corse (2B)
Pietracorbara
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1587
France
694
Corse (2B)
Pietracorbara
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1588
France
694
Corse (2B)
Pietracorbara
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1589
France
694
Corse (2B)
Pietracorbara
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
1552
129
130
France
694
Corse (2B)
Pietracorbara
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1591
France
694
Corse (2B)
Pietracorbara
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1592
France
694
Corse (2B)
Pietracorbara
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1593
France
694
Corse (2B)
Pietracorbara
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1665
France
124
Corse (2B)
Pietralba
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1666
France
124
Corse (2B)
Pietralba
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1667
France
124
Corse (2B)
Pietralba
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1668
France
124
Corse (2B)
Pietralba
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1669
France
124
Corse (2B)
Pietralba
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1670
France
124
Corse (2B)
Pietralba
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1671
France
124
Corse (2B)
Pietralba
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1672
France
124
Corse (2B)
Pietralba
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1601
France
696
Corse (2B)
Pietranera
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1602
France
696
Corse (2B)
Pietranera
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1603
France
696
Corse (2B)
Pietranera
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1604
France
696
Corse (2B)
Pietranera
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1605
France
696
Corse (2B)
Pietranera
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1606
France
696
Corse (2B)
Pietranera
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1607
France
696
Corse (2B)
Pietranera
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1608
France
696
Corse (2B)
Pietranera
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1490
France
682
Corse (2B)
Pigna
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1491
France
682
Corse (2B)
Pigna
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1492
France
682
Corse (2B)
Pigna
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1493
France
682
Corse (2B)
Pigna
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
1590
France
682
Corse (2B)
Pigna
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1495
France
682
Corse (2B)
Pigna
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1496
France
682
Corse (2B)
Pigna
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1497
France
682
Corse (2B)
Pigna
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1657
France
123
Corse (2B)
Ponte-Leccia
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1658
France
123
Corse (2B)
Ponte-Leccia
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1659
France
123
Corse (2B)
Ponte-Leccia
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1660
France
123
Corse (2B)
Ponte-Leccia
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1661
France
123
Corse (2B)
Ponte-Leccia
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1662
France
123
Corse (2B)
Ponte-Leccia
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1663
France
123
Corse (2B)
Ponte-Leccia
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1664
France
123
Corse (2B)
Ponte-Leccia
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
140
France
222
Corse (2B)
Ponte-Leccia
?
?
SH3
Bonfils J.
1977-VII-09
313
France
223
Corse (2B)
Ponte-Leccia
?
?
SH3
Schaefer L.
?-?-?
321
France
224
Corse (2B)
Ponte-Leccia
?
?
SH3
Bonfils J.
1977-VII-09
136
France
225
Corse (2B)
Rogliano
?
?
SH3
Della Giustina W.
1975-VII-14
Cicada orni
corsica
corsica
Cicada orni
1554
France
690
Corse (2B)
Rogliano
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1555
France
690
Corse (2B)
Rogliano
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1556
France
690
Corse (2B)
Rogliano
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1557
France
690
Corse (2B)
Rogliano
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1558
France
690
Corse (2B)
Rogliano
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1559
France
690
Corse (2B)
Rogliano
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1560
France
690
Corse (2B)
Rogliano
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1561
France
690
Corse (2B)
Rogliano
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1506
France
684
Corse (2B)
Saint-Florent
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
1494
131
132
France
684
Corse (2B)
Saint-Florent
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1508
France
684
Corse (2B)
Saint-Florent
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1509
France
684
Corse (2B)
Saint-Florent
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1510
France
684
Corse (2B)
Saint-Florent
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1511
France
684
Corse (2B)
Saint-Florent
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1512
France
684
Corse (2B)
Saint-Florent
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1513
France
684
Corse (2B)
Saint-Florent
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
443
France
226
Corse (2B)
San-Gavino-di-Fiumorbo
?
SH3
1976-VII-20
Cicadetta fangoana
702
France
227
Corse (2B)
San-Gavino-di-Tenda
3
2000-VI-?
703
France
227
Corse (2B)
San-Gavino-di-Tenda
5
2000-VI-?
704
France
227
Corse (2B)
San-Gavino-di-Tenda
7
2000-VI-?
1194
France
227
Corse (2B)
San-Gavino-di-Tenda
Pietrapola
Bocca-di-Vezzu, Désert
des Agriates
des Agriates
des Agriates
des Agriates
des Agriates
des Agriates
des Agriates
des Agriates
des Agriates
des Agriates
des Agriates
des Agriates
?
Lavandaju, Désert des
Agriates
Agriates
Agriates
Agriates
8
2000-VI-07
Cicada orni
1426
France
227
Corse (2B)
San-Gavino-di-Tenda
1427
France
227
Corse (2B)
San-Gavino-di-Tenda
1428
France
227
Corse (2B)
San-Gavino-di-Tenda
1429
France
227
Corse (2B)
San-Gavino-di-Tenda
1430
France
227
Corse (2B)
San-Gavino-di-Tenda
1431
France
227
Corse (2B)
San-Gavino-di-Tenda
1432
France
227
Corse (2B)
San-Gavino-di-Tenda
1433
France
227
Corse (2B)
San-Gavino-di-Tenda
346
France
228
Corse (2B)
San-Giuliano
697
France
229
Corse (2B)
Santo-Pietro-di-Tenda
709
France
229
Corse (2B)
1434
France
229
Corse (2B)
1435
France
229
Corse (2B)
Rungs C.
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
?
SH3
1977-VII-?
1
2000-VI-?
corsica
8
2000-VI-?
Cicada orni
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
Bonfils J.
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Collection M.N.H.N.
Sur Pins
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Collection M.N.H.N.
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
1507
France
229
Corse (2B)
1437
France
229
Corse (2B)
1438
France
229
Corse (2B)
1439
France
229
Corse (2B)
1440
France
229
Corse (2B)
1441
France
229
Corse (2B)
439
France
230
Corse (2B)
Tralonca
1673
France
144
Corse (2B)
Urtaca
1674
France
144
Corse (2B)
1675
France
144
1676
France
1677
Agriates
Agriates
Agriates
Agriates
Agriates
Agriates
Punta di l'Ernella - Alt. 800
m
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
?
SX3
1971-VII-04
Cicadetta fangoana
?
1
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
Urtaca
?
2
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
Corse (2B)
Urtaca
?
3
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
144
Corse (2B)
Urtaca
?
4
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
France
144
Corse (2B)
Urtaca
?
5
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1678
France
144
Corse (2B)
Urtaca
?
6
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1679
France
144
Corse (2B)
Urtaca
?
7
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
1680
France
144
Corse (2B)
Urtaca
?
8
2000-VI-?
Cicadetta fangoana
301
417
403
402
304
300
264
France
France
France
France
France
France
France
231
232
233
234
235
236
237
Côte-d'Or (21)
Côte-d'Or (21)
Côte-d'Or (21)
Côte-d'Or (21)
Côte-d'Or (21)
Côte-d'Or (21)
Côte-d'Or (21)
Beaune
Châtillon-sur-Seine
Curtil-Vergy
Flavignerot
Leuglay
Nuits-Saint-Georges
Volnay
Alt. 350 m
Val des Choues
?
?
Forêt, la Tête cendrée
?
?
?
?
?
?
8
?
?
SX3
Cc
SX3
SX3
Cc
Cc
SX3
?
Gibeaux C.
Fonfria R.
Fonfria R.
Darge P.
?
Moingeon
?-?-?
1996-VI-25
1972-VI-18
1971-VII-17
1995-?-?
?-?-?
1932-VI-?
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
1314
France
238
Côte-d'Or (21)
Voulaines-les-Templiers
?
?
Cc
Bitsch J.
1962-VI-?
397
288
287
France
France
France
239
240
241
Côte-d'Or (21)
Deux-Sèvres (79)
Deux-Sèvres (79)
Forêt de Châtillon
?
?
?
?
?
Cc
SX3
SX3
Ruter G.
Baron
Baron
1963-VII-16
1987-VII-10
1987-VII-10
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
601
France
242
Dordogne (24)
Voulaines-les-Templiers
Beauvoir-sur-Niort
La Foye-Monjault
Bonneville-et-Saint-Avitde-Fumadières
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
2001 : Bull. S.E.F. , 106 (5)
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
?
?
SX3
Duverger C.
?-?-?
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
673
France
243
Dordogne (24)
Condat-sur-Vézère
?
8
Cc
Plas L.
1998-VII-25
Cicada orni
674
France
244
Dordogne (24)
Condat-sur-Vézère
?
8
Cc
Plas L.
1998-VII-18
Tibicina haematodes
Bonfils J.
Collection M.N.H.N.
133
Chabrol L.
Chabrol L.
1436
134
France
244
Dordogne (24)
Condat-sur-Vézère
?
8
Cc
272
France
245
Drôme (26)
Aleyrac
Alt. 480 m
?
SX3
273
305
307
1230
1231
1225
1226
1227
1228
1229
1221
1222
1223
1224
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
245
245
245
246
246
247
247
247
247
247
248
248
248
248
Drôme (26)
Drôme (26)
Drôme (26)
Drôme (26)
Drôme (26)
Drôme (26)
Drôme (26)
Drôme (26)
Drôme (26)
Drôme (26)
Drôme (26)
Drôme (26)
Drôme (26)
Drôme (26)
Aleyrac
Aleyrac
Aleyrac
Arpavon
Arpavon
Bésignan
Bésignan
Bésignan
Bésignan
Bésignan
Buis-les-Baronnies
Buis-les-Baronnies
Buis-les-Baronnies
Buis-les-Baronnies
Alt. 480 m
Alt. 480 m
Alt. 480 m
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
8
8
?
?
?
?
?
8
8
8
8
1322
France
249
Drôme (26)
Châteauneuf-sur-Isère
?
8
France
250
Drôme (26)
Chavannes
1324
France
251
Drôme (26)
1316
France
252
1315
France
1319
Plas L.
1998-VII-18
Chabrol L.
1972-VII-19
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
SX3
SX3
SX3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
Boulard M. &
Téocchi P.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
1973-VII-17
1972-VII-12
1973-VII-28
2000-VII-07
2000-VII-07
2000-VII-07
2000-VII-07
2000-VII-07
2000-VII-07
2000-VII-07
2000-VII-07
2000-VII-07
2000-VII-07
2000-VII-07
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
Cicadatra atra
Tibicina haematodes
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tibicina haematodes
Tettigetta pygmea
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicadatra atra
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
Variété flammea , collection M.N.H.N.
?
SX3
Gonon R.
1987-VIII-?
Tibicina haematodes
?
?
SX3
?
1888-?-?
Lyristes plebejus
Montauban-sur-l'Ouvèze
?
?
SX3
Clary J.
1995-VIII-12
Lyristes plebejus
Drôme (26)
Col de Perty
?
SX3
Clary J.
1996-V-12
253
Drôme (26)
Ruissas
?
SX3
Clary J.
1993-VII-20
France
253
Drôme (26)
Ruissas
?
SX3
Clary J.
1992-VII-13
Tettigetta pygmea
1321
France
254
Drôme (26)
Roussas
?
?
SX3
Gonon R.
1980-VII-13
Tibicina haematodes
1323
France
255
Drôme (26)
Saint-Benoit-en-Diois
?
?
SX3
Gonon R.
1979-VI-14
Tibicina haematodes
132
626
405
266
393
France
France
France
France
France
256
257
258
259
260
Drôme (26)
Drôme (26)
Drôme (26)
Essonne (91)
Eure (27)
Salles-sous-Bois
Salles-sous-Bois
Verclause
Morsang-sur-Seine
Evreux
?
?
Alt. 350 m
?
?
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SX3
Cc
BM
Boulard M.
Boulard M.
Nel A.
Gossot P.
Simon A.
1973-VII-13
1974-VII-15
1979-VII-14
1933-?-?
1948-V-19
Cicada orni
Tettigetta pygmea
Tibicina haematodes
3
France
261
Gard (30)
?
?
?
SX3
?
?
Lyristes plebejus
160
172
48
139
568
46
France
France
France
France
France
France
262
263
264
264
264
265
Gard (30)
Gard (30)
Gard (30)
Gard (30)
Gard (30)
Gard (30)
Barjac
Barjac
Bouquet
Bouquet
Bouquet
Bourdic
?
?
?
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
Bonneau P.
Bonneau P.
Voisin J.-F.
Voisin J.-F.
Voisin J.-F.
Voisin J.-F.
1983-VII-06
1984-VII-18
1976-VIII-21
1976-VIII-21
1976-VI-25
1974-VII-14
Cicada orni
Cicada orni
Lyristes plebejus
Cicada orni
Lyristes plebejus
Mt Bouquet - Alt. 300 m
?
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection du M.N.H.N., étiqueté
"Cévennes"
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
675
France
266
Gard (30)
95
1285
1286
1287
1288
32
29
France
France
France
France
France
France
France
267
268
268
268
268
269
270
Gard (30)
Gard (30)
Gard (30)
Gard (30)
Gard (30)
Gard (30)
Gard (30)
343
France
271
Gard (30)
342
France
272
Gard (30)
309
43
1275
1276
1277
1278
France
France
France
France
France
France
273
274
275
275
275
275
Gard (30)
Gard (30)
Gard (30)
Gard (30)
Gard (30)
Gard (30)
271
France
276
Gard (30)
306
France
276
Gard (30)
Domazan
?
Nîmes
?
Pompignan
Sur la D25
Pompignan
Sur la D25
Pompignan
Sur la D25
Pompignan
Sur la D25
Rochefort-du-Gard
?
Roquemaure
?
Saint-André-deHameau d'Isserviel - Alt.
Majencoules
610 m
Saint-André-deL'Abric - Alt. 350 m
Majencoules
Saint-Côme-et-Maruéjols
?
Sainte-Cécile-d'Andorge
?
Saint-Hippolyte-du-Fort
Cambo
Cambo
Cambo
Cambo
Ancienne Chartreuse de
Saint-Laurent-de-Carnols
Valbonne
Valbonne
Valbonne
Uchaud
?
Uchaud
?
Uzès
?
Valleraugue
?
Arcachon
?
Arcachon
?
Bordeaux
?
Cazaux
?
Facture
?
Gujan-Mestras
?
Naujac-sur-Mer
Forêt du Flamand
Villandraut
?
308
France
276
Gard (30)
242
651
4
335
87
98
603
96
547
548
730
103
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
277
277
278
279
280
281
282
283
284
285
286
287
Gard (30)
Gard (30)
Gard (30)
Gard (30)
Gironde (33)
Gironde (33)
Gironde (33)
Gironde (33)
Gironde (33)
Gironde (33)
Gironde (33)
Gironde (33)
1232
France
288
Haute-Garonne (31)
Clermont-le-Fort
1233
France
288
Haute-Garonne (31)
1681
France
697
479
520
481
France
France
France
289
290
294
1994-VII-12
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
?
8
8
8
8
?
?
Boulard M. & Coffin
J.
SH3
?
SH3
Sueur J.
SH3
Sueur J.
SH3
Sueur J.
SH3
Sueur J.
SH3
Boulard M.
SH3
Coffin J.
?
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
1970-VII-05
1968-VII-06
Cicada orni
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicadatra atra
Tibicina haematodes
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Collection Boucomont, M.N.H.N.
Chênaie verte fermée
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
?
SX3
Maldès J.-M.
1992-VII-11
Collection M.N.H.N.
?
SX3
Maldès J.-M.
1992-VII-11
Collection M.N.H.N.
?
?
8
8
8
8
SH3
SX3
SH3
SH3
SH3
SH3
1974-VII-08
1974-VII-14
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
Tibicina haematodes
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tibicina haematodes
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
En dense Chênaie verte
?
SH3
Boulard M.
Boulard M.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Boulard M. &
Téocchi P.
1972-VII-08
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1973-VII-12
Tibicina haematodes
?
SH3
?
SH3
Boulard M.
1974-VII-03
Tibicina haematodes
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
8
?
SH3
SH3
SH3
SX3
SH3
SH3
SX3
Cb
Cb
SH3
Cb
Cb
Boulard M.
Boulard M.
?
Fonfria R.
?
?
?
?
Guy L.
?
Chabrol L.
Bernard F.
1984-VII-10
1984-VII-10
?
1979-VIII-?
?
1885-?-?
1835-?-?
?
1923-?-?
1923-VII-?
1997-VII-13
1908-VII-?
Cicadatra atra
Tettigetta pygmea
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicada orni
Tettigetta pygmea
Cicada orni
Cicada orni
Cicada orni
Doumère
?
SX3
Brustel H.
2000-VII-?
Clermont-le-Fort
Doumère
?
SX3
Brustel H.
2000-VII-?
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Une femelle piégée dans une piscine
déterminée par mii
Deux femelles piégées dans une piscine
déterminées par mii
Haute-Garonne (31)
Toulouse
Alt. 200 m
?
SX3
Lambertie
1910-?-?
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Aprey
Auberive
Bricon
Source de la Vingeanne
?
Pelouse de l'Avermont
?
?
?
BM
Cc
Cc
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
fairmairei
387
Publication
135
136
France
France
France
France
France
295
296
297
298
299
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Chamouilley
Pelouses en Falaise
Chassigny
Combe Maâtz
Chaumont
?
Courcelles-en-Montagne
Sources de la Suize
Cusey
Pelouse de la Résurgence
Pelouse près de la route de
Dancevoir
Boudreville
Pelouse de la Combe
Grenant
Antoine
Latrecey
Butte de Latrecey
Latrecey
La Montagne
Latrecey
Mt de l'Oeillet
Meures
?
Rebord du Plateau de
Noidant-Chatenoy
Langres
Noidant-le-Rocheux
?
Noncourt-sur-lePelouses
Rongeant
Orges
Pelouses de la Chamonelle
Orquevaux
Cul du Cerf
Pelouse de la combe
Osne-le-Val
Ménerval
Percey-sousPelouse de la Côte du
Montormentier
Moulin
Perrogney
Haut-du-Sec
Poissons
Lacets de Mélaire
Poissons
Lacets de Mélaire
Prauthoy
Pelouse de la Pierrière
Roôcourt-la-Côte
Eperon rocheux du village
Saint-Urbain-sur-Marne Combe et Côte Ranzière
Viéville
?
Villars-Saint-Marcellin
?
Villemoron
Pelouse du Charme
L'Argentière-la-Bessée
Alt. 1000 m
Les Vigneaux
Alt. 1000 m
Aniane
Les Bernagues
?
?
?
?
?
BM
BM
BM
BM
BM
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
466
France
300
Haute-Marne (52)
?
Cc
Coppa G.
2001-?-?
473
France
302
Haute-Marne (52)
539
482
465
518
France
France
France
France
303
304
305
306
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
?
BM
Coppa G.
2001-?-?
?
?
?
?
Cc
Cc
Cc
BM
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
471
France
307
Haute-Marne (52)
?
BM
Coppa G.
2001-?-?
470
France
308
Haute-Marne (52)
?
BM
Coppa G.
2001-?-?
457
France
309
Haute-Marne (52)
?
BM
Coppa G.
2001-?-?
464
480
France
France
310
311
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
?
?
Cc
BM
Coppa G.
Coppa G.
2001-?-?
2001-?-?
532
France
312
Haute-Marne (52)
?
BM
Coppa G.
2001-?-?
476
France
313
Haute-Marne (52)
?
BM
Coppa G.
2001-?-?
469
423
477
474
534
519
533
529
467
329
331
61
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
314
315
315
316
317
318
320
321
322
323
324
325
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Haute-Marne (52)
Hautes-Alpes (05)
Hautes-Alpes (05)
Hérault (34)
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
BM
BM
BM
BM
BM
BM
BM
Cc
SX3
SX4
SX4
SH3
2001-?-?
1998-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
1945-VI-07
1954-VII-?
1983-VI-25
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Les Bernagues
?
SH3
1983-VII-20
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
Aniane
Les Bernagues
?
SH3
Aniane
Les Bernagues
?
SH3
Aniane
Aniane
Aniane
Argelliers
Les Bernagues
Les Bernagues
Les Bernagues
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Toulgoët de H.
?
Maldès J.-M.
J.-M.
Maldès J.-M.
J.-M.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Delvare G.
69
France
325
Hérault (34)
Aniane
158
France
325
Hérault (34)
165
France
325
Hérault (34)
237
370
578
62
France
France
France
France
325
325
325
326
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
463
472
521
468
475
1983-VI-25
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
1983-VII-20
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
1983-VI-24
1983-VII-02
1983-VI-23
1983-VI-28
Cicadatra atra
Tibicina garricola
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
SH3
8
8
8
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SX3
SX3
SX3
SX3
?
SX3
?
SX3
?
SX3
?
SX3
8
8
8
Est du village
Les Matelles
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
327
Hérault (34)
Argelliers
Gardières
?
SH3
1983-VII-20
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
239
France
327
Hérault (34)
Argelliers
Gardières
?
SH3
1983-VII-20
Cicadatra atra
Collection M.N.H.N.
371
France
327
Hérault (34)
Argelliers
Gardières
?
SH3
1983-VII-20
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
643
7
1255
France
France
France
327
328
329
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Argelliers
Béziers
Brissac
Gardières
?
Parc du village
?
?
8
SH3
SH3
SH3
1983-VI-28
?
2001-V-28
Tettigetta pygmea
Lyristes plebejus
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Sur Platanes
238
France
330
Hérault (34)
Cazedarnes
Abbaye de Fontcaude
?
SH3
1983-VII-17
Cicadatra atra
Collection M.N.H.N.
368
France
330
Hérault (34)
Cazedarnes
Abbaye de Fontcaude
?
SH3
1983-VII-17
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
49
226
629
184
624
637
France
France
France
France
France
France
331
331
331
332
333
334
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Cazevieille
Cazevieille
Cazevieille
Cébazan
Grabels
Jacou
?
?
?
?
?
?
642
France
335
Hérault (34)
La Boissière
1272
1273
1274
56
274
404
406
France
France
France
France
France
France
France
336
336
336
337
337
338
339
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Laroque
Laroque
Laroque
Lauroux
Lauroux
Lauroux
Lauroux
78
France
340
Hérault (34)
Lauroux
166
France
340
Hérault (34)
Lauroux
311
France
340
Hérault (34)
Lauroux
646
France
340
Hérault (34)
Lauroux
1279
1280
1281
France
France
France
342
342
342
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Les Matelles
Les Matelles
Les Matelles
?
?
?
?
?
?
A proximité de la route
d'Aniane
Village
Village
Village
?
?
?
?
Vallon de l'Abeil - Alt. 500
m
m
m
m
Est du village
Est du village
Est du village
1977-VII-10
1977-VII-10
1977-VII-10
1985-VI-22
1973-VII-?
1981-VII-09
Lyristes plebejus
Cicadatra atra
Tettigetta pygmea
Cicada orni
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Delvare G.
1983-VI-25
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
1978-VII-29
1978-VII-29
1978-VII-16
1983-VII-16
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tibicina haematodes
Lyristes plebejus
Tibicina haematodes
Sur Platanes
Sur Platanes
Sur Platanes
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
1984-VII-20
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
1983-VII-20
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
1983-VII-20
Tibicina haematodes
1983-VII-20
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
SH3
SH3
SH3
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
J.-M.
J.-M.
J.-M.
J.-M.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tibicina garricola
7
SH3
Sueur J.
2001-VII-09
Lyristes plebejus
Est du village
7
SH3
Sueur J.
2001-VII-09
Cicada orni
Les Matelles
Est du village
7
SH3
Sueur J.
2001-VII-09
Tibicina garricola
Les Matelles
Les Matelles
Les Matelles
Ouest du village
Ouest du village
Ouest du village
8
8
8
SH3
SH3
SH3
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicadatra atra
Sur Pins
Sur Pins
Sur Pins
Lande haute fermée à Genévriers et
Chêne Kermès
Chêne Kermès
Chêne Kermès
Sur Pins
Sur Pins
Sur Pins
1282
France
342
Hérault (34)
Les Matelles
1283
France
342
Hérault (34)
1284
France
342
1256
1257
1258
France
France
France
343
343
343
137
?
France
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
J.-M.
Boulard M.
J.-M.
Maldès J.-M.
Puel L.
Puissant S.
J.-M.
J.-M.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Tussac H.
Maldès J.-M.
Vayssières J.-F.
68
138
France
France
France
France
France
France
343
343
343
343
343
344
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Les Matelles
Les Matelles
Les Matelles
Les Matelles
Les Matelles
Lespignan
Ouest du village
Ouest du village
Ouest du village
Ouest du village
Ouest du village
?
8
8
7
5
3
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
1078
France
346
Hérault (34)
XXX
XXX
1
SH3
312
France
347
Hérault (34)
Lunel
?
?
SH3
240
France
348
Hérault (34)
Mireval
?
?
SH3
581
France
348
Hérault (34)
Mireval
?
?
SH3
383
France
349
Hérault (34)
Mireval
?
SH3
327
France
350
Hérault (34)
Mons
?
SX3
379
362
France
France
351
352
Hérault (34)
Hérault (34)
Montagnac
Montagnac
La Gardiole
Gorge d'Héric, Massif du
Caroux
?
Beluguette
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Keim C.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Chen K.
J.-M.
J.-M.
Foucart A.
914
France
345
Hérault (34)
Lespignan
?
7
SH3
915
France
345
Hérault (34)
Lespignan
?
8
SH3
916
France
346
Hérault (34)
XXX
XXX
1
SH3
917
France
346
Hérault (34)
XXX
XXX
2
SH3
918
France
346
Hérault (34)
XXX
XXX
3
SH3
919
France
346
Hérault (34)
XXX
XXX
8
SH3
920
France
346
Hérault (34)
XXX
XXX
8
SH3
921
France
346
Hérault (34)
XXX
XXX
8
SH3
922
France
346
Hérault (34)
XXX
XXX
1
SH3
923
France
346
Hérault (34)
XXX
XXX
2
SH3
924
France
346
Hérault (34)
XXX
XXX
3
SH3
925
France
346
Hérault (34)
XXX
XXX
1
SH3
926
France
346
Hérault (34)
XXX
XXX
2
SH3
927
France
346
Hérault (34)
XXX
XXX
3
SH3
?
?
571
France
352
Hérault (34)
Montagnac
Beluguette
?
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
1996-VII-02
Tibicina haematodes
Tettigetta pygmea
Cicadatra atra
Cicadatra atra
Cicadatra atra
Tibicina garricola
Sur Pins
Sur Pins
Sur Genévriers
Sur Genévriers
Sur Genévriers
Collection M.N.H.N.
1998-VII-16
Cicadatra atra
Vignes - Variété sufflava
1998-VII-16
Cicadatra atra
Sur Tamaris
1998-VII-16
1998-VII-16
1998-VII-16
fairmairei
fairmairei
fairmairei
1998-VII-16
Lyristes plebejus
Sur Pin d'Alep
1998-VII-16
Cicada orni
Sur Pin d'Alep
1998-VII-16
Cicadatra atra
Sur Pin d'Alep ; morphe typique et
variété sufflava
1998-VII-16
Cicadatra atra
Morphe typique et variété sufflava
1998-VII-16
Cicadatra atra
1998-VII-16
Cicadatra atra
1998-VII-16
Tibicina tomentosa
Population en fin de cycle
1998-VII-16
Tibicina tomentosa
1998-VII-16
Tibicina tomentosa
1998-VII-16
Cicada orni
Femelle en train de pondre
1985-VII-?
Tibicina haematodes
1983-VII-20
Cicadatra atra
Collection M.N.H.N.
1983-VII-20
Collection M.N.H.N.
1988-VII-16
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
?
?-?-?
Collection M.N.H.N.
SH3
SH3
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
1985-VII-03
1978-VII-23
Tibicina garricola
Tibicina garricola
SH3
Maldès J.-M.
1978-VIII-13
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N., locus typicus du
néotype (cf. Boulard, 2000b)
1259
1260
1261
1262
1263
388
France
352
Hérault (34)
Montagnac
Beluguette
?
SH3
Maldès J.-M.
1983-VI-13
277
146
159
231
50
143
366
630
France
France
France
France
France
France
France
France
353
354
354
354
355
355
356
358
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Montagnac
Montagnac
Montagnac
Montagnac
Montarnaud
Montarnaud
Montarnaud
Montarnaud
Château de Lavagnac
Mas de linarès
Mas de linarès
Mas de linarès
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
1983-VII-17
1978-VII-16
1983-VI-26
1978-VII-14
1977-VII-15
1977-VII-15
1983-VII-07
1978-VI-24
Tibicina haematodes
Cicada orni
Cicada orni
Cicadatra atra
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tibicina garricola
Tettigetta pygmea
71
France
359
Hérault (34)
Montarnaud
Bel-Air
?
SH3
1983-VII-21
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
372
France
359
Hérault (34)
Montarnaud
Bel-Air
?
SH3
1983-VII-21
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
582
France
359
Hérault (34)
Montarnaud
Bel-Air
?
SH3
1983-VII-21
Collection M.N.H.N.
144
227
France
France
360
360
Hérault (34)
Hérault (34)
Montferriez-sur-Lez
Montferriez-sur-Lez
?
?
?
?
SH3
SH3
1977-VII-16
1977-VII-16
Cicada orni
Cicadatra atra
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
66
France
361
Hérault (34)
Montpellier
Fontcaude
?
SH3
1983-VII-17
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
31
84
197
291
1264
1265
1266
1267
1268
1269
1270
1271
286
611
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
362
363
363
363
364
364
364
364
364
364
364
364
365
366
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
?
?
?
?
Sur la D122
Sur la D122
Sur la D122
Sur la D122
Sur la D122
Sur la D122
Sur la D122
Sur la D122
Grottes des Demoiselles
?
?
?
?
?
8
8
8
8
7
7
7
7
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SX3
SH3
1969-VII-20
1990-VII-02
1990-VII-02
1990-VII-02
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
2001-VII-09
1987-V-21
1962-VI-?
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tibicina haematodes
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicadatra atra
Tibicina haematodes
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicadatra atra
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Sur Chêne pubescent
Sur Genévriers, Arbousier, Buis…
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
233
France
367
Hérault (34)
?
?
SH3
Miré de P.-B.
1978-VII-21
Cicadatra atra
Collection M.N.H.N.
647
France
368
Hérault (34)
?
?
SH3
Miré de P.-B.
1983-VII-25
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
6
117
645
650
232
280
377
France
France
France
France
France
France
France
369
370
371
372
373
373
373
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Montpeyroux
Puéchabon
Puéchabon
Puéchabon
Rouet
Rouet
Rouet
Rouet
Rouet
Rouet
Rouet
Rouet
Saint-Bauzille-de-Putois
Saint-Gélys-du-Fesc
Saint-Geniès-desMourgues
Saint-Geniès-desMourgues
Saint-Guilhem-le-Désert
Saint-Jean-de-Buèges
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Vayssières J.-F.
Maldès J.-M.
J.-M.
J.-M.
J.-M.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
J.-M.
Meunier J.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Maldès J.-M.
?
Collection M.N.H.N., locus typicus du
néotype (cf. Boulard, 2000b)
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
?
?
?
?
Bords du Buèges
Bords du Buèges
Bords du Buèges
?
?
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
?
Meunier J.
Bonneau P.
Vayssières J.-F.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
?
1967-VII-?
1983-VII-07
1984-VII-06
1978-VII-19
1985-VI-06
1985-VI-06
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
Cicadatra atra
Tibicina haematodes
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
577
139
140
France
374
Hérault (34)
Saint-Jean-de-la-Blaquière
?
?
SH3
J.-M.
1983-VII-23
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
36
France
375
Hérault (34)
Saint-Pons-de-Mauchiens
?
?
SH3
Vayssières J.-F.
1971-VII-23
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
210
France
376
Hérault (34)
Sète
?
?
SH3
1942-VII-07
Cicadatra atra
Collection M.N.H.N.
886
France
377
Hérault (34)
XXX
XXX
8
SH3
1998-VII-14
Cicada orni
Sur Pin d'Alep
887
France
377
Hérault (34)
XXX
XXX
8
SH3
1998-VII-14
Lyristes plebejus
Sur Pin d'Alep et Cyprès
888
France
377
Hérault (34)
XXX
XXX
8
SH3
1998-VII-14
Cicadatra atra
Sur Pin d'Alep - Variété sufflava
889
France
377
Hérault (34)
XXX
XXX
8
SH3
1998-VII-14
Sur Pin d'Alep et Cyprès
890
France
377
Hérault (34)
XXX
XXX
1
SH3
1998-VII-14
Dans synusie herbacée
891
France
377
Hérault (34)
XXX
XXX
1
SH3
1998-VII-14
Tibicina tomentosa
Dans prairie saumâtre
1030
France
377
Hérault (34)
XXX
XXX
1
SH3
Dichy S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Puissant S.
1999-VI-18
Prairie saumâtre
1031
France
377
Hérault (34)
XXX
XXX
3
SH3
Puissant S.
1999-VI-18
1028
1029
France
France
378
378
Hérault (34)
Hérault (34)
XXX
XXX
XXX
XXX
1
1
SH3
SH3
1999-VI-18
1999-VI-18
63
France
379
Hérault (34)
Villemagne-l'Argentière
?
?
SH3
1983-VII-01
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
276
283
289
382
28
30
116
120
217
396
410
279
281
20
18
108
107
134
391
399
400
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
380
381
382
383
384
385
386
387
388
389
390
391
392
393
394
395
396
397
398
398
398
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Hérault (34)
Indre-et-Loire (37)
Indre-et-Loire (37)
Indre-et-Loire (37)
Isère (38)
Isère (38)
Landes (40)
Landes (40)
Landes (40)
Loiret (45)
Loiret (45)
Loiret (45)
Villeneuve-lès-Maguelone
Pléchâtel
Rilly-sur-Vienne
Rochecorbon
Rochecorbon
Le Sappey-en-Chartreuse
Pontcharra
Biscarrosse-Plage
Léon
Ychoux
Orléans
Orléans
Orléans
?
?
?
Alt. 200 m
?
?
?
?
?
?
Forêt de Vauzelle
Château-Chevier
Jardin rue Saint Roch
Alt. 1000 m
Saint-Maximin
?
?
?
Forêt d'Orléans
Forêt d'Orléans
Forêt d'Orléans
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
Cc
Cb
Cc
Cc
BM
SX3
Cb
Cb
Cb
Cc
Cc
Cc
Puissant S.
Puissant S.
J.-M.
Maldès J.-M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Cauvin B.
Boulard M.
Cauvin B.
Cauvin B.
Cauvin B.
Maillet P.
Cloupeau R.
Cloupeau R.
Cloupeau R.
Luquet G.-C.
Luquet G.-C.
Colas G.
?
Chassain J.
Pillaut R.
Pillaut R.
Pillaut R.
Tibicina tomentosa
fairmairei
Tibicina tomentosa
1983-VII-01
1987-VII-06
1989-VII-20
1987-VII-07
1968-VII-?
1968-VII-13
1965-VIII-?
1968-VII-?
1968-VII-13
1959-?-?
1987-VI-28
1984-VII-21
1986-VII-16
1962-VIII-?
1957-VIII-05
1937-VI-?
1928-VII-22
1973-VII-21
1929-VI-17
1966-V-29
1968-VI-30
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
Tibicina garricola
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicada orni
Cicadatra atra
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicada orni
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Sur buissons épars de Ronces
Pelouse sur dalle calcaire
Pelouse sur dalle calcaire
168
Collection M.N.H.N.
1984-VIII-16
1986-VII-27
1987-VII-23
1984-VII-19
1984-VIII-19
1984-VIII-19
1987-VII-18
1987-VII-23
1996-VII-05
1984-VII-20
Cicada orni
Cicada orni
Cicada orni
Lyristes plebejus
Cicada orni
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicada orni
?
SX3
Plas L.
1991-VII-27
Cicada orni
Causse de Martel
?
SX3
Plas L.
1995-VIII-03
Cicada orni
Martel
Causse de Martel
?
SX3
Plas L.
1991-VII-29
Lyristes plebejus
Lot (46)
Lot (46)
Lot (46)
Lot (46)
Lozère (48)
Lozère (48)
Lozère (48)
Lozère (48)
Lozère (48)
Marne (51)
Marne (51)
Marne (51)
Marne (51)
Marne (51)
Marne (51)
Marne (51)
Montfaucon
Rocamadour
Rocamadour
Rocamadour
Florac
Saint-André-de-Lancize
Saint-Michel-de-Dèze
?
Avenay-Val-d'Or
Avenay-Val-d'Or
Bassuet
Bergères-lès-Vertus
Bergères-lès-Vertus
Chenay
?
?
?
Croix du Crouzol (GR 6)
?
Cévennes - Alt. 1100 m
?
?
?
M Aimé
Fort de Saint Thierry
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
SX3
SX3
SX3
SX3
BM
BM
BM
BM
SX3
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
1923-?-?
2001-VI-23
2001-VI-23
2001-VI-23
1974-VII-01
1990-VII-31
1990-VII-31
1990-VII-31
1974-VII-16
?-?-?
1998-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
Cicada orni
Cicada orni
Lyristes plebejus
Cicada orni
Lyristes plebejus
Tibicina haematodes
417
Marne (51)
Coupéville
Le Fresne
?
Cc
1986-?-?
France
France
France
France
France
417
13
418
301
419
Marne (51)
Marne (51)
Marne (51)
Marne (51)
Marne (51)
Coupéville
Courthiézy
Cramant
Fismes
Montbré
?
?
?
?
?
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
540
France
420
Marne (51)
Omey
?
Cc
Coppa G.
2001-?-?
395
422
488
France
France
France
421
422
319
Marne (51)
Marne (51)
Marne (51)
Reims
Vertus
Vertus
Le Fresne
?
Côteaux de Grauves
?
Fort de Montbé
Pelouses sur Ablancourt Soulanges
Fort de Montbré
?
Carrière en lisière forestière
Pouillot G.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Boulard M.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Maldès J.-M.
Boulard M.
?
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Foucart A. & Lambert
C.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Chabrol L.
Chabrol L.
Chabrol L.
Collection M.N.H.N.
?
?
?
Cc
Cc
Cc
Carruel M.
Coppa G.
Coppa G.
1953-?-?
1998-?-?
2001-?-?
France
398
Loiret (45)
Orléans
Forêt d'Orléans
?
Cc
181
188
191
77
182
584
591
83
729
174
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
399
400
401
402
402
402
402
403
404
405
Lot (46)
Lot (46)
Lot (46)
Lot (46)
Lot (46)
Lot (46)
Lot (46)
Lot (46)
Lot (46)
Lot (46)
Cabrerets
Cahors
Cahors
Cahors
Cahors
Cahors
Cahors
Cahors
Cieurac
Gréalou
?
?
?
La Simelle
La Simelle
La Simelle
La Simelle
Terre Rouge
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
679
France
406
Lot (46)
Martel
Causse de Martel
680
France
406
Lot (46)
Martel
681
France
406
Lot (46)
104
666
667
665
563
200
341
595
44
260
421
491
458
489
490
542
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
407
408
408
409
410
411
411
411
412
413
414
291
415
292
293
416
409
France
526
485
541
487
530
t
M Aigu
Côteaux craie
Bois de Cornons
t
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
1969-VI-09
SX3
SX3
SX3
SX3
SX3
SX3
SX3
SX3
SX3
SX3
Célestin M. & Taupin
P.
Tussac H.
Tussac H.
Tussac H.
Tussac H.
Tussac H.
Tussac H.
Tussac H.
Tussac H.
Delmas S.
Tussac H.
401
Collection M.N.H.N.
141
142
France
423
Arnaville
435
France
424
Jezainville
432
France
425
Lucey
425
431
France
France
426
427
Rembercourt-sur-Mad
Trondes
427
France
428
Waville
430
525
433
744
411
416
France
France
France
France
France
France
429
430
431
432
433
434
Meuse (55)
Meuse (55)
Meuse (55)
Meuse (55)
Nièvre (58)
Oise (60)
420
France
434
Oise (60)
94
543
France
France
435 Pyrénées-Atlantiques (64)
436 Pyrénées-Atlantiques (64)
979
France
437
Alénya
966
967
1010
1011
1012
91
549
France
France
France
France
France
France
France
438
438
439
439
439
440
441
Argelès-Plage
Argelès-Plage
Argelès-sur-Mer
Argelès-sur-Mer
Argelès-sur-Mer
Banyuls-sur-Mer
Banyuls-sur-Mer
951
France
442
Banyuls-sur-Mer
952
France
442
Banyuls-sur-Mer
953
France
442
Banyuls-sur-Mer
954
France
442
Banyuls-sur-Mer
955
France
442
Banyuls-sur-Mer
1187
France
443
Banyuls-sur-Mer
1188
1016
1017
France
France
France
443
444
444
Banyuls-sur-Mer
Brouilla
Brouilla
1179
France
445
Campoussy
Pelouses calcaires au nord
de la ville
Les Pontances
?
Cc
Roussel T.
1999-?-?
?
BM
Roussel T.
1999-?-?
?
BM
Roussel T.
1999-?-?
?
?
Cc
BM
Roussel T.
Roussel T.
1999-V-27
1999-?-?
?
Cc
Courtois J.-M.
1986-?-?
Ailly-sur-Meuse
Commercy
Génicourt-sur-Meuse
Verdun
Varzy
Saint-Pierre-es-Champs
Le Haut des Vignes
Au nord-ouest de la ville
Anciennes carrières au
nord de la ville
Les Porchis - Haie Collot
?
Les Roches
?
?
?
?
?
?
?
?
?
BM
BM
BM
BM
Cc
BM
1999-?-?
2001-?-?
1999-?-?
1995-VII-01
1988-VI-23
1996-VI-?
Saint-Pierre-es-Champs
?
?
BM
1998-VI-17
Collection M.N.H.N.
Bayonne
Bayonne
?
?
Au bord de la D11, entrée
nord du village
Ouest de la ville
Ouest de la ville
?
?
SH3
SH3
Roussel T.
Coppa G.
Roussel T.
Noblecourt T.
Gouillard J.
Chappuis V.
Boulard M. &
Chappuis V.
?
?
?
?-?-?
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
Collection Dufour L., M.N.H.N.
1
SH3
Puissant S.
1999-V-31
Champ anciennement labouré
8
7
6
7
8
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
1998-VII-31
1998-VII-31
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-03
?
1948-VI-17
Cicada orni
Zone péri-urbaine
Zone péri-urbaine
Lande avec bosquets d'Oliviers
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
1
SH3
1998-VII-18
Graminées, Cistes, Chêne Kermès
2
SH3
1998-VII-18
4
SH3
1998-VII-18
6
SH3
1998-VII-18
8
SH3
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
?
Adam J.-P.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
1998-VII-18
Cicada orni
Sur Pin d'Alep
Vers Mas Reig sur la D86
7
SH3
Puissant S.
1999-VII-21
Vers Mas Reig sur la D86
Le long de la D2
Le long de la D2
Nord-ouest du village sur
D67 - Alt. 650 m
8
6
7
SH3
SH3
SH3
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
1999-VII-21
1999-VI-03
1999-VI-03
8
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
Lyristes plebejus
Bordures ouest et sud du
Bois de Domfontaine
St Julien
St Julien
St Julien
?
?
Col de Banyuls - Alt. 357
m
m
m
m
m
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Bruyère arborescente, Genévriers, à
flanc de falaise
Sur Chêne liège
Vieille vigne en friche
Lande ouverte à fermée parsemée de
bosquet de Pin
434
1180
France
445
Campoussy
1181
France
445
Campoussy
1182
France
445
Campoussy
1183
France
445
Campoussy
1184
France
445
Campoussy
1185
France
445
Campoussy
France
446
Canet-en-Roussillon
1251
France
446
Canet-en-Roussillon
1101
France
447
Casefabre
1102
France
447
Casefabre
1091
France
448
Catllar
969
France
449
Cerbère
970
France
449
Cerbère
971
France
449
Cerbère
972
France
449
Cerbère
973
France
449
Cerbère
974
France
449
Cerbère
975
France
449
Cerbère
1105
France
450
Dorres
1108
France
450
Dorres
1214
France
451
Enveitg
t
Sur la D617, sortie S
Nazaire
Sur la D617, sortie St
Nazaire
Pont des Deux Arcs sur
D618 - Alt. 257 m
Pont des Deux Arcs sur
D618 - Alt. 257 m
Nord-ouest du village par
D619 - Alt. 700 m
Fontaine des Châtaigniers Alt. 250 m
Montagne de Belloc - Alt.
1500 m
1500 m
Sur la N20
t
bosquet de Pin
bosquet de Pin
bosquet de Pin
bosquet de Pin
bosquet de Pin
8
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
Cicada orni
8
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
7
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
Lyristes plebejus
7
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
Cicada orni
7
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
5
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
Ciste à Feuille de Laurier uniquement
1
SH3
Puissant S.
1999-V-31
Accotement routier
1
SH3
Puissant S.
2001-V-19
Accotement routier
8
SH3
Puissant S.
1999-VI-23
Lyristes plebejus
Bosquets de Chêne vert
4
SH3
Puissant S.
1999-VI-23
Lande rase pierreuse
5
SH3
Puissant S.
1999-VI-22
Sur Cistes et Romarin
5
SH3
Puissant S.
1999-V-30
Vigne abandonnée sur dalle schisteuse
3
SH3
Puissant S.
1999-V-30
2
SH3
Puissant S.
1999-V-30
1
SH3
Puissant S.
1999-V-30
8
SH3
Puissant S.
1999-V-30
Sur Pin d'Alep avec Chêne liège éparse
8
SH3
Puissant S.
1999-VI-21
Lyristes plebejus
8
SH3
Puissant S.
1999-VI-21
Cicada orni
3
SX4
Puissant S.
1999-VI-24
Prairie sèche rocailleuse en soulane
1
SX4
Puissant S.
1999-VI-24
7
SX4
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
2000-VI-27
1998-VII-18
Cicada orni
1998-VII-18
1998-VII-18
Cicada orni
Olivier, Chêne vert, Chêne blanc,
Châtaignier
Châtaignier
Châtaignier
947
France
452
Estoher
Vers Chapelle S Jean
8
SH3
948
France
452
Estoher
Vers Chapelle St Jean
8
SH3
949
France
452
Estoher
7
SH3
978
D67 - Alt. 650 m
D67 - Alt. 650 m
D67 - Alt. 650 m
D67 - Alt. 650 m
D67 - Alt. 650 m
D67 - Alt. 650 m
143
144
1999-VII-15
Châtaignier
A flanc de montagne
8
SH3
Puissant S.
1999-VI-23
Lyristes plebejus
Friche haute et dense
8
SH3
Puissant S.
1999-VI-23
Cicada orni
8
SH3
Puissant S.
1999-VI-23
Tibicina garricola
8
SH3
Puissant S.
1999-VI-23
1
SH3
Puissant S.
1999-VI-23
Bordure de friche
8
SH3
Puissant S.
1999-VII-12
Tibicina garricola
8
1
2
4
6
6
7
8
8
8
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
1999-VI-22
1999-VI-22
1999-VI-22
1999-VI-22
1999-VI-22
1999-VI-05
1999-VI-05
1999-VI-05
1999-VI-22
1999-VI-22
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Cicada orni
Sur Chêne vert
Ancienne carrière
Ancienne carrière
Ancienne carrière
Ancienne carrière
Lande anciennement brûlée
8
BM
1998-IX-02
Cicada orni
Sur Pin à Crochet
1
?
1
2
3
4
5
6
7
8
1
2
3
4
5
6
7
8
8
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S. & Voisin
J.-F.
Puissant S.
Keim C.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
1999-VI-02
1997-VII-05
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VII-12
Cicada orni
Accotement routier
Collection M.N.H.N.
Maquis sur schiste
Maquis sur schiste
Maquis sur schiste
Maquis sur schiste
Maquis sur schiste
Maquis sur schiste
Maquis sur schiste
Maquis sur schiste
Maquis sur schiste
Maquis sur schiste
Maquis sur schiste
Maquis sur schiste
Maquis sur schiste
Maquis sur schiste
Maquis sur schiste
Maquis sur schiste
Sur Chêne liège
France
452
Estoher
7
SH3
1152
France
453
Fontpédrouse
8
1095
France
454
Fourques
1096
France
454
Fourques
1097
France
454
Fourques
1098
France
454
Fourques
1099
France
454
Fourques
1100
France
454
Fourques
1083
1084
1085
1086
1087
1020
1021
1022
1023
1024
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
455
455
455
455
455
456
456
456
456
456
Ille-sur-Têt
Ille-sur-Têt
Ille-sur-Têt
Ille-sur-Têt
Ille-sur-Têt
Ille-sur-Têt
Ille-sur-Têt
Ille-sur-Têt
Ille-sur-Têt
Ille-sur-Têt
968
France
457
La Preste
1009
419
1001
1002
1003
1004
1005
1006
1007
1008
993
994
995
996
997
998
999
1000
984
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
458
459
460
460
460
460
460
460
460
460
460
460
460
460
460
460
460
460
461
Laroque-des-Albères
Le Barcarès
Le Perthus
Le Perthus
Le Perthus
Le Perthus
Le Perthus
Le Perthus
Le Perthus
Le Perthus
Les Cluses
Les Cluses
Les Cluses
Les Cluses
Les Cluses
Les Cluses
Les Cluses
Les Cluses
Llauro
Sur la N114 - Alt. 1100 m
Nord-est du village sur la
D615
D615
D615
D615
D615
D615
Les Orgues
Les Orgues
Les Orgues
Les Orgues
Les Orgues
Rabaquet
Rabaquet
Rabaquet
Rabaquet
Rabaquet
Refuge de l'Ouillat - Alt.
1600 m
Le long de la D11
?
Le long de la N9
Le long de la N9
Le long de la N9
Le long de la N9
Le long de la N9
Le long de la N9
Le long de la N9
Le long de la N9
Le long de la N9
Le long de la N9
Le long de la N9
Le long de la N9
Le long de la N9
Le long de la N9
Le long de la N9
Le long de la N9
Le long de la D615
1998-VII-18
BM
Boulard M. &
Puissant S.
Puissant S.
950
France
France
461
461
Llauro
Llauro
928
France
462
Millas
929
France
462
Millas
930
France
462
Millas
931
France
462
Millas
932
France
462
Millas
933
France
462
Millas
1077
1079
1080
1081
1082
France
France
France
France
France
463
463
463
463
463
Millas
Millas
Millas
Millas
Millas
960
France
464
Millas
961
France
464
Millas
962
France
464
Millas
1092
1093
1094
1215
1216
1217
1218
1219
1220
France
France
France
France
France
France
France
France
France
465
465
465
465
465
465
465
465
465
Molitg-les-Bains
Molitg-les-Bains
Molitg-les-Bains
Molitg-les-Bains
Molitg-les-Bains
Molitg-les-Bains
Molitg-les-Bains
Molitg-les-Bains
Molitg-les-Bains
1088
France
466
Montalba-le-Château
1089
France
466
Montalba-le-Château
1067
1068
1069
1070
1071
1072
1073
1150
France
France
France
France
France
France
France
France
467
467
467
467
467
467
467
468
Montescot
Montescot
Montescot
Montescot
Montescot
Montescot
Montescot
Olette
Le long de la D615
Le long de la D615
Força-Réal ; N 42°43,64' E 02°41,84
Força-Réal ; N 42°43,64' E 02°41,84
Força-Réal ; N 42°43,64' E 02°41,84
Força-Réal ; N 42°43,64' E 02°41,84
Força-Réal ; N 42°43,64' E 02°41,84
Força-Réal ; N 42°43,64' E 02°41,84
Sur la D614
Sur la D614
Sur la D614
Sur la D614
Sur la D614
Vers D612 ; N 42°42,68' E 02°41,10'
Vers D612 ; N 42°42,68' E 02°41,10'
Vers D612 ; N 42°42,68' E 02°41,10'
Crou - Alt. 600 m
Crou - Alt. 600 m
Crou - Alt. 600 m
Crou - Alt. 600 m
Crou - Alt. 600 m
Crou - Alt. 600 m
Crou - Alt. 600 m
Crou - Alt. 600 m
Crou - Alt. 600 m
A l'est du village sur la D2,
vers chaos granitique
A l'est du village sur la D2,
vers chaos granitique
Mas Belric
Mas Belric
Mas Belric
Mas Belric
Mas Belric
Mas Belric
Mas Belric
4
5
SH3
SH3
8
SH3
8
SH3
8
SH3
7
SH3
7
SH3
7
SH3
8
8
1
3
8
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
Puissant S.
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
1999-VI-02
1999-VI-02
Sur Ciste de Montpellier
1998-VII-17
Lyristes plebejus
Sur Cyprès, Pin d'Alep, Chêne vert
1998-VII-17
Cicada orni
1998-VII-17
1998-VII-17
Sur Chêne vert et Chêne Kermès
1998-VII-17
Lyristes plebejus
1998-VII-17
Cicada orni
1999-VI-22
1999-VI-22
1999-VI-22
1999-VI-22
1999-VI-22
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicadatra atra
Sur Cyprès
Sur arbustes de différentes essences
Sur Graminées
Landine avec Genêts
Sur Cyprès
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-29
Cicadatra atra
Sur Cyprès
7
SH3
Puissant S.
1998-VII-29
Cicadatra atra
Vignes
7
SH3
Puissant S.
1998-VII-29
Vignes
8
7
7
8
8
8
7
7
5
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
1999-VI-22
1999-VI-22
1999-VI-22
2000-VII-02
2000-VII-02
2000-VII-02
2000-VII-02
2000-VII-02
2000-VII-02
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Cicada orni
Vigne en friche avec Genêts
8
SH3
Puissant S.
1999-VI-22
Cicada orni
3
SH3
Puissant S.
1999-VI-22
8
8
3
5
1
2
8
8
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SX3
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
1999-VI-20
1999-VI-20
1999-VI-20
1999-VI-20
1999-VI-20
1999-VI-20
1999-VI-20
1999-VII-15
Cicada orni
Sur Cyprès
Sur Platane
Friche en bord de ruisseau
Friche en bord de ruisseau
Friche herbacée en bord de ruisseau
Friche herbacée en bord de ruisseau
Sur Canne de Provence
A flanc de montagne
989
990
145
146
France
469
Opoul-Périllos
1060
France
469
Opoul-Périllos
1061
France
469
Opoul-Périllos
1062
France
469
Opoul-Périllos
1063
France
469
Opoul-Périllos
1064
1065
France
France
470
470
Opoul-Périllos
Opoul-Périllos
1066
France
470
Opoul-Périllos
980
981
France
France
471
471
Ortaffa
Ortaffa
1153
France
472
Osséja
1154
France
472
Osséja
1155
France
472
Osséja
1156
France
472
Osséja
1157
France
472
Osséja
1158
France
472
Osséja
1159
France
472
Osséja
1160
France
472
Osséja
1161
France
472
Osséja
1162
France
472
Osséja
1163
France
472
Osséja
1164
France
472
Osséja
1165
France
472
Osséja
1166
France
472
Osséja
1167
France
472
Osséja
1168
France
472
Osséja
Au nord-est du village sur
la D5
la D5
la D5
la D5
la D5
Au sud du village sur la D5
- Alt. 170 m
Bord de la D8
Bord de la D8
Cami del Puig - Alt. 1350
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
8
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Lyristes plebejus
Sur Cyprès
1
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Cicadatra atra
Friche herbacée
1
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Friche herbacée
2
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Cicadatra atra
Friche herbacée
2
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Friche herbacée
8
7
SH3
SH3
Puissant S.
Puissant S.
1999-VI-19
1999-VI-19
Cicada orni
Cicada orni
Sur Pin d'Alep
Lande à Romarin et Cistes
7
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Tibicina garricola
Lande à Romarin et Cistes
1
7
SH3
SH3
Puissant S.
Puissant S.
1999-V-31
1999-V-31
1
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
2
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
3
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
4
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
5
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
6
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
7
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
8
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
1
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
2
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
3
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
4
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
5
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
6
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
7
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
8
SX4
Puissant S.
1999-VII-15
Friche herbacée
Bruyère arborescente
Pelouse et lande plus ou moins ouverte
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
1059
472
Osséja
France
France
France
France
France
473
473
473
474
475
Passa
Passa
Passa
Perpignan
Perpignan
976
France
476
Perpignan
Le long de la D617
1234
France
477
Perpignan
964
965
France
France
478
478
1186
France
479
1141
1142
1143
France
France
France
480
480
480
472
Osséja
1199
France
472
Osséja
1200
France
472
Osséja
1201
France
472
Osséja
1202
France
472
Osséja
1203
France
472
Osséja
1204
France
472
Osséja
1205
France
472
Osséja
1206
France
472
Osséja
1207
France
472
Osséja
1208
France
472
Osséja
1209
France
472
Osséja
1210
France
472
Osséja
1211
France
472
Osséja
1212
France
472
Osséja
1
SX4
Puissant S.
2000-VI-24
2
SX4
Puissant S.
2000-VI-24
3
SX4
Puissant S.
2000-VI-24
4
SX4
Puissant S.
2000-VI-24
5
SX4
Puissant S.
2000-VI-24
6
SX4
Puissant S.
2000-VI-24
7
SX4
Puissant S.
2000-VI-24
8
SX4
Puissant S.
2000-VI-24
1
SX4
Puissant S.
2000-VI-24
2
SX4
Puissant S.
2000-VI-24
3
SX4
Puissant S.
2000-VI-24
4
SX4
Puissant S.
2000-VI-24
5
SX4
Puissant S.
2000-VI-24
6
SX4
Puissant S.
2000-VI-24
7
SX4
Puissant S.
2000-VI-24
Puissant S.
2000-VI-24
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
1999-VII-12
1999-VI-02
1999-VI-02
1999-VI-24
1999-VI-24
Cicada orni
Cicadatra atra
Cicadatra atra
Puissant S.
1999-V-31
8
SX4
8
4
5
8
8
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
1
SH3
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
avec Eglantier
Sur Chêne liège
Sur Cyprès et Pin d'Alep
Sur Canne de Provence
Au milieu d'un carrefour giratoire
engazonné
8
SH3
Puissant S.
2000-VIII-15
Sur Chêne vert
Port-Vendres
Port-Vendres
Sud-est de ChâteauRoussillon
Sud de la ville
Sud de la ville
1
8
SH3
SH3
Puissant S.
Puissant S.
1998-VII-31
1998-VII-31
Port-Vendres
Sud-ouest du Col de Mollo
7
SH3
Puissant S.
1999-VII-21
Prades
Prades
Prades
Sur la N114
Sur la N114
Sur la N114
8
8
8
SH3
SH3
SH3
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
1999-VII-15
1999-VII-15
1999-VII-15
Lyristes plebejus
Cicada orni
Sur falaise rocheuse
Sur Pin d'Alep
Bruyère arborescente, Genévriers, à
flanc de falaise
A flanc de montagne
A flanc de montagne
A flanc de montagne
147
France
982
985
986
1103
1104
France
1213
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
Le long de la D40
Le long de la D40
Le long de la D40
Boulevard Nungesser
Facultés
1198
148
France
France
France
France
France
France
France
France
481
481
481
481
481
481
482
483
Prats-de-Sournia
Prats-de-Sournia
Prats-de-Sournia
Prats-de-Sournia
Prats-de-Sournia
Prats-de-Sournia
Rivesaltes
Sahorre
963
France
484
Sahorre
1040
France
485
Saint-Hippolyte
1041
France
485
Saint-Hippolyte
1042
France
485
Saint-Hippolyte
1043
France
485
Saint-Hippolyte
1044
France
485
Saint-Hippolyte
1254
France
485
Saint-Hippolyte
1018
1019
37
129
389
565
1045
1046
1047
1048
1049
1147
1148
1149
1074
1075
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
486
486
487
487
488
489
490
490
490
490
490
491
491
491
492
492
Saint-Jean-Lasseille
Saint-Jean-Lasseille
Salses-le-Château
Salses-le-Château
Salses-le-Château
Salses-le-Château
Salses-le-Château
Salses-le-Château
Salses-le-Château
Salses-le-Château
Salses-le-Château
Serdinya
Serdinya
Serdinya
Sorède
Sorède
Sur la D7
Sur la D7
Sur la D7
Sur la D7
Sur la D7
Sur la D7
?
?
En bordure de la D6 - Alt.
800 m
Au nord-ouest du village
sur la D11
sur la D11
sur la D11
sur la D11
sur la D11
sur la D11
Le long de la D40b
Le long de la D40b
?
?
?
?
Sur la D11
Sur la D11
Sur la D11
Sur la D11
Sur la D11
Gorges de Lavall
Gorges de Lavall
8
8
7
7
1
1
?
?
SX3
SX3
SX3
SX3
SX3
SX3
SH3
SX3
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
Sueur J.
?
Vayssières J.-F.
2001-VII-23
2001-VII-23
2001-VII-23
2001-VII-23
2001-VII-23
2001-VII-23
1891-?-?
1981-VIII-12
Cicada orni
Sur Bouleau
Sur Bouleau
Vigne en friche
Vigne en friche
Sur Graminées
Sur Graminées
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
1
SX3
Puissant S.
1998-VII-30
A flanc de montagne
8
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Lyristes plebejus
Sur Tamaris
8
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Cicada orni
Sur Pin d'Alep
7
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Cicadatra atra
Vignes
5
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Cicadatra atra
Vigne en friche
5
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Vigne en friche
5
SH3
Puissant S.
2001-V-19
Vigne en friche
6
7
?
?
?
?
8
8
8
1
2
8
8
8
8
8
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SX3
SX3
SX3
SH3
SH3
Puissant S.
Puissant S.
Brémond J.
Brémond J.
Keim C.
Brémond J.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
1999-VI-03
1999-VI-03
1972-VII-?
1972-VII-?
1997-VII-06
1974-VIII-?
1999-VI-19
1999-VI-19
1999-VI-19
1999-VI-19
1999-VI-19
1999-VII-15
1999-VII-15
1999-VII-15
1999-VI-20
1999-VI-20
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tibicina garricola
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicadatra atra
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicada orni
1076
France
492
Sorède
Gorges de Lavall
7
SH3
Puissant S.
1999-VI-20
1013
1014
1015
France
France
France
493
493
493
Sorède
Sorède
Sorède
1
2
8
SH3
SH3
SH3
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
1999-VI-03
1999-VI-03
1999-VI-03
1090
France
494
Sournia
La Gabarre
La Gabarre
La Gabarre
Face à Chapelle del Méné
par D619
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Sur Pin d'Alep
Sur Pin d'Alep
Sur Pin d'Alep
Friche herbacée
Friche herbacée
A flanc de montagne
A flanc de montagne
A flanc de montagne
Sur bruyère arborescente en lisière
forestière
8
SX3
Puissant S.
1999-VI-22
Cicada orni
Haie de Cyprès
1299
1300
1301
1302
1303
1304
99
575
1999-VII-15
1999-VII-12
1999-VI-02
1999-VI-02
Cicada orni
8
SH3
Puissant S.
1999-V-31
Sur Cyprès
1
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Sol sableux
1
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Sur Graminées
8
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Sur Tamaris et Canne de Provence
1
SH3
Puissant S.
2001-V-19
Sur Graminées
8
SH3
Puissant S.
2001-V-19
Torreilles-Plage, sansouire
1
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Torreilles
4
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Torreilles
6
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
Torreilles
7
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
France
495
Sournia
Le Puigt - Alt. 500 m
8
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
Lyristes plebejus
1176
France
495
Sournia
8
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
Cicada orni
1177
France
495
Sournia
8
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
1178
France
495
Sournia
8
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
934
France
496
Tautavel
8
SH3
1998-VII-17
Lyristes plebejus
935
France
496
Tautavel
8
SH3
1998-VII-17
Cicada orni
936
France
496
Tautavel
8
SH3
1998-VII-17
Cicadatra atra
937
France
496
Tautavel
8
SH3
1998-VII-17
938
France
496
Tautavel
7
SH3
1998-VII-17
Lyristes plebejus
939
France
496
Tautavel
7
SH3
1998-VII-17
Cicada orni
940
France
496
Tautavel
7
SH3
1998-VII-17
Cicadatra atra
941
France
496
Tautavel
7
SH3
1151
983
987
988
France
France
France
France
497
498
498
498
Thuès-entre-Valls
Tordères
Tordères
Tordères
8
8
4
5
977
France
499
Torreilles
1039
France
500
Torreilles
1032
France
501
Torreilles
1033
France
501
Torreilles
1252
France
501
Torreilles
1253
France
501
Torreilles
1034
France
502
Torreilles
1035
France
502
1036
France
502
1037
France
502
Vers D11 ; N 42°49,31' - E
02°42,66'
Vers D11 ; N 42°49,31' - E
02°42,66'
Vers D11 ; N 42°49,31' - E
02°42,66'
Vers D11 ; N 42°49,31' - E
02°42,66'
Vers D11 ; N 42°49,31' - E
02°42,66'
Vers D11 ; N 42°49,31' - E
02°42,66'
Vers D11 ; N 42°49,31' - E
02°42,66'
Vers D11 ; N 42°49,31' - E
02°42,66'
Le long de la D615
Le long de la D615
Le long de la D615
A l'entrée de TorreillesPlage
Torreilles-Plage, bord de
plage
Torreilles-Plage, prairie
saumâtre
saumâtre
saumâtre
saumâtre
149
Prairie saumâtre et sansouire avec
buissons et arbustes
1998-VII-17
BM
SH3
SH3
SH3
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Forêt dense avec de nombreuses
essences
essences
essences
essences
A flanc de montagne
Sur Chêne liège
1175
150
France
502
Torreilles
8
SH3
Puissant S.
1999-VI-19
1169
France
503
Trévillach
Jonction D2 - D17
8
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
Lyristes plebejus
1170
France
503
Trévillach
Jonction D2 - D17
8
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
Cicada orni
1171
France
503
Trévillach
Jonction D2 - D17
8
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
1172
France
503
Trévillach
Jonction D2 - D17
7
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
1173
France
503
Trévillach
Jonction D2 - D17
8
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
1174
France
503
Trévillach
1107
France
450
Ur
1110
France
450
Ur
546
1144
1145
1146
France
France
France
France
504
505
505
505
Vernet-les-Bains
Pyrénées-Orientales (66) Villefranche-de-Conflent
1106
France
450
Pyrénées-Orientales (66) Villeneuve-des-Escaldes
1109
France
450
Pyrénées-Orientales (66) Villeneuve-des-Escaldes
991
France
506
Jonction D2 - D17
1500 m
1500 m
?
1500 m
1500 m
Le long de la D13
Le long de la D13 - Alt.
170 m
Vivès
7
SX3
Puissant S.
1999-VII-16
essences
essences
essences
Vigne entretenue
essences
Vigne entretenue
3
SX4
Puissant S.
1999-VI-24
1
SX4
Puissant S.
1999-VI-24
?
8
8
8
SX3
SH3
SH3
SH3
?
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
1897-?-?
1999-VII-15
1999-VII-15
1999-VII-15
Lyristes plebejus
Cicada orni
Collection Oberthür, M.N.H.N.
A flanc de montagne
A flanc de montagne
A flanc de montagne
3
SX4
Puissant S.
1999-VI-24
1
SX4
Puissant S.
1999-VI-24
1
SH3
Puissant S.
1999-VI-02
Friche herbacée
8
SH3
Puissant S.
1999-VII-12
Cicada orni
Sur Chêne liège
Cc
Cc
Cc
SX3
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
Cc
SX3
SX3
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Perrin H.
Comolet-Triman J.
Bru
Vivien J.
Bru
Gossot P.
Miré de P.-B.
?
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
1997-VI-12
1997-VI-12
1997-VI-12
1984-VII-15
1995-VII-23
1948-VIII-?
1964-V-31
1948-VII-?
1933-?-?
1997-V-31
1882-VI-29
1999-VI-30
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
Tibicina haematodes
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection Pierre, M.N.H.N.
2002-VII-06
Tibicina steveni
2002-VII-06
Tibicina steveni
2002-VII-06
2002-VII-06
992
France
507
Vivès
1327
1328
1329
408
303
268
269
267
265
418
545
668
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
663
663
663
508
509
510
511
512
513
514
515
516
Seine-et-Marne (77)
Seine-et-Marne (77)
Seine-et-Marne (77)
Seine-et-Marne (77)
Seine-et-Marne (77)
Seine-et-Marne (77)
Tarn (81)
Tarn (81)
Plottes
Plottes
Plottes
Saint-Boil
Larchant
Nandy
Nandy
Samoreau
Seine-Port
Sourdun
Albi
Castelnau-de-Montmiral
M Le Crâ - Alt. 350 m
Mt Le Crâ - Alt. 350 m
Mt Le Crâ - Alt. 350 m
Le Thil
Le Moulin
Côteaux
Vignobles en côteaux
?
?
?
?
Forêt de Grésigne
3
5
7
?
?
?
?
?
?
?
?
?
1698
France
699
Tarn (81)
XXX
XXX
7
Cc
1699
France
699
Tarn (81)
XXX
XXX
8
Cc
1700
France
699
Tarn (81)
XXX
XXX
1
Cc
1701
France
699
Tarn (81)
XXX
XXX
2
Cc
t
1038
France
699
Tarn (81)
XXX
XXX
3
Cc
1703
France
699
Tarn (81)
XXX
XXX
4
Cc
1704
France
699
Tarn (81)
XXX
XXX
5
Cc
1705
France
699
Tarn (81)
XXX
XXX
6
Cc
1706
France
699
Tarn (81)
XXX
XXX
7
Cc
1707
France
699
Tarn (81)
XXX
XXX
8
Cc
297
664
France
France
517
517
Tarn (81)
Tarn (81)
Mézens
Mézens
?
?
?
?
SX3
SX3
1682
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
7
SX3
1683
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
8
SX3
1684
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
7
SX3
1685
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
8
SX3
1686
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
7
SX3
1687
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
8
SX3
1688
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
1
SX3
1689
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
2
SX3
1690
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
3
SX3
1691
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
4
SX3
1692
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
5
SX3
1693
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
6
SX3
1694
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
7
SX3
1695
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
8
SX3
1696
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
7
SX3
France
698
Tarn (81)
Penne
Grezes
8
SX3
298
600
France
France
518
518
Tarn (81)
Tarn (81)
Roquemaure
Roquemaure
?
?
?
?
SX3
SX3
2002-VII-06
2002-VII-06
2002-VII-06
2002-VII-06
2002-VII-06
2002-VII-06
1995-VII-20
1995-VII-20
Tibicina haematodes
Tettigetta pygmea
2002-VII-06
Lyristes plebejus
2002-VII-06
Lyristes plebejus
2002-VII-06
Cicada orni
2002-VII-06
Cicada orni
2002-VII-06
Tibicina haematodes
2002-VII-06
Tibicina haematodes
2002-VII-06
2002-VII-06
2002-VII-06
2002-VII-06
2002-VII-06
2002-VII-06
2002-VII-06
2002-VII-06
2002-VII-06
Tettigetta pygmea
2002-VII-06
Tettigetta pygmea
1995-VII-20
1995-VII-20
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
151
1697
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Boulard M.
Boulard M.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Puissant S. &
Valladarès L.
Boulard M.
Boulard M.
1702
152
672
579
413
178
245
France
France
France
France
France
519
520
521
522
522
Tarn (81)
Val-d'Oise (95)
Var (83)
Var (83)
Saint-Juéry
Bruniquel
La Roche-Guyon
Agay
Agay
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
SX3
SX3
BM
SH3
SH3
Valladarès L.
Vayssières J.-F.
Bouyon H.
Boulard M.
Boulard M.
1997-VI-01
1983-VII-12
1991-VI-01
1984-VII-24
1984-VII-24
France
523
Var (83)
Aiguebelle
?
?
SH3
Grivot P.
1970-VIII-15
Cicada orni
14
608
216
332
333
334
552
110
556
617
105
106
13
109
208
604
606
11
207
86
211
255
639
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
524
525
526
526
526
526
526
527
528
528
529
530
531
531
532
533
534
535
536
537
538
539
540
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Aiguines
Belgentier
Bormes-les-Mimosas
Bormes-les-Mimosas
Bormes-les-Mimosas
Bormes-les-Mimosas
Bormes-les-Mimosas
Brignoles
Brignoles
Brignoles
Callian
Callian
Callian
Callian
Callian
Callian
Callian
Cavalaire-sur-Mer
Cavalaire-sur-Mer
Collobrières
Collobrières
Collobrières
Collobrières
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
SX4
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
Colas G.
Colas G.
Boulard M.
Téocchi P.
Téocchi P.
Boulard M.
Boulard M.
Lamontellerie
Boulard M.
Boulard M.
Berland L.
Berland L.
Berland L.
Berland L.
Berland L.
Berland L.
Berland L.
?
?
Lamotte M.
Boulard M.
Lamotte M.
Lamotte M.
1939-VII-?
1953-VII-06
1967-VII-07
1962-VI-20
1963-VII-15
1967-VII-07
1967-VII-07
1947-VIII-07
1970-VI-29
1970-VI-29
1924-?-?
1927-?-?
1938-?-?
1938-VI-?
1927-VII-?
1927-?-?
1931-?-?
1920-V-?
1920-?-?
1995-VII-22
1963-VI-13
1995-VII-22
1982-VII-12
Lyristes plebejus
Tettigetta pygmea
Cicadatra atra
Cicada orni
Tettigetta pygmea
Cicada orni
Cicada orni
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicadatra atra
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
Lyristes plebejus
Cicadatra atra
Lyristes plebejus
Cicadatra atra
Cicadatra atra
Tettigetta pygmea
67
France
541
Var (83)
Collobrières
?
SH3
Boulard M.
1983-VII-17
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
336
France
541
Var (83)
Collobrières
?
SH3
Boulard M.
1981-VII-01
Collection M.N.H.N.
337
France
541
Var (83)
Collobrières
Alt. 790 m
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
Col de Babaou - Alt. 414
m
m
m
?
SH3
Boulard M.
1983-VII-17
Collection M.N.H.N.
1309
France
542
Var (83)
Draguignan
?
?
SH3
Bitsch J.
1964-VI-29
Cicada orni
1320
France
542
Var (83)
Draguignan
?
?
SH3
Bitsch J.
1964-VI-29
Cicadatra atra
1325
France
542
Var (83)
Draguignan
?
?
SH3
Bitsch J.
1966-VI-29
Lyristes plebejus
55
225
618
633
France
France
France
France
543
544
545
546
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Forcalqueiret
Forcalqueiret
Forcalqueiret
Forcalqueiret
?
?
?
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
1978-VII-20
1977-VII-08
1970-VI-29
1978-VII-26
Lyristes plebejus
Cicadatra atra
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
1313
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Tibicina haematodes
Cicada orni
Cicadatra atra
France
France
France
547
548
548
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Fréjus
Gonfaron
Gonfaron
328
France
549
Var (83)
Gonfaron
100
101
102
544
France
France
France
France
550
551
552
553
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Hyères
Hyères
Hyères
Hyères
609
France
554
Var (83)
Hyères
58
59
152
154
234
235
244
17
57
148
212
15
111
141
229
338
16
363
632
602
635
1116
1117
1118
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
555
555
555
555
555
555
557
558
559
559
560
561
562
563
563
564
565
566
567
568
569
570
570
570
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
1119
France
570
1120
France
1121
?
Etang de Gasqui
Etang de Gasqui
Notre-Dame-des-Anges
(Prieuré) - Alt. 780 m
?
?
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
Bernard F.
Ponel P.
Ponel P.
1933-VI-?
1986-VII-21
1985-VI-22
Cicadatra atra
Cicadatra atra
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Hervé P.
1938-VII-15
Collection M.N.H.N.
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
Hugues P.
Hugues P.
Hugues P.
?
1903-?-?
1905-?-?
1907-VII-?
?-?-?
Cicada orni
Cicada orni
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection Abeille de Perrin, M.N.H.N.
Aubert J.-F.
1954-VIII-05
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Suberaie brûlée
Suberaie brûlée
Suberaie brûlée
Ciste de Montpellier et quelques
genévriers en suberaie brûlée
?
SH3
Hyères
Hyères
Hyères
Hyères
Hyères
Hyères
La Motte
La Roquebrussanne
La Seyne-sur-Mer
La Seyne-sur-Mer
La Seyne-sur-Mer
Le Revest-les-Eaux
Les Adrets-de-l'Esterel
Levant (Ile du)
Mazaugues
Montfort-sur-Argens
Nans-les-Pins
Plan-d'Aups
Plan-de-laTour
Plan-de-laTour
Plan-de-laTour
Mt des Oiseaux - Alt. 300
m
Mt Fenouillet - Alt. 290 m
Sainte Roseline
?
?
?
Les Moulières
?
?
?
?
?
?
?
?
?
Alt. 690 m
Les Gastons sur la D44
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
8
8
8
SH3
Ponel P.
SH3
Ponel P.
SH3
Ponel P.
SH3
Boulard M.
SH3
Ponel P.
SH3
Ponel P.
SH3
Boulard M.
SH3
Colas G.
SH3
Colas G.
SH3
Colas G.
SH3
Colas G.
SH3
Colas G.
SH3
Colas G.
SH3
Boucher S.
SH3
Boucher S.
SH3
Boulard M.
SH3
Colas G.
SH3
Boulard M.
SH3
Nel A.
SH3
Chopard L.
SX4
Nel A.
1979-VII-05
1980-VII-23
1979-VII-05
1980-VII-16
1979-VII-06
1980-VII-16
1984-VII-23
1954-VII-24
1978-X-08
1978-X-07
1963-VII-08
1949-VII-04
1948-VII-?
1977-VII-12
1977-VII-12
1984-VI-22
1951-VIII-?
1981-VII-02
1978-VII-22
?-?-?
1978-VII-28
1999-VI-29
1999-VI-29
1999-VI-29
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicada orni
Cicadatra atra
Cicadatra atra
Cicadatra atra
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicadatra atra
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicada orni
Cicadatra atra
Lyristes plebejus
Tibicina garricola
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
Lyristes plebejus
Cicada orni
Var (83)
Plan-de-laTour
7
1999-VI-29
Lyristes plebejus
570
Var (83)
Plan-de-laTour
7
1999-VI-29
Cicada orni
France
570
Var (83)
Plan-de-laTour
7
1999-VI-29
1111
France
571
Var (83)
XXX
XXX
8
SH3
1999-VI-29
Lyristes plebejus
Sur Pin d'Alep
1112
France
571
Var (83)
XXX
XXX
8
SH3
1999-VI-29
Cicada orni
Sur Pin d'Alep
Boulard M., Puissant
S. & Sueur J.
S. & Sueur J.
258
249
655
153
154
?
SH3
La Louve
La Louve
Massif de l'Estérel
Alt. 320 m
?
?
?
La Garde
Les Pomets
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
?
Apt
Ville
8
SH3
Avignon
Avignon
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
France
571
Var (83)
XXX
XXX
8
SH3
1114
France
571
Var (83)
XXX
XXX
3
SH3
1115
France
571
Var (83)
XXX
XXX
3
SH3
70
157
169
193
251
252
340
119
153
24
60
76
339
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
572
573
574
575
576
577
578
579
580
581
582
583
584
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Plan-de-la-Tour
Plan-de-la-Tour
Plan-de-la-Tour
Plan-de-la-Tour
Plan-de-la-Tour
Plan-de-la-Tour
Plan-de-la-Tour
Porquerolles
Porquerolles
Port-Cros
Port-Cros
Puget-Ville
Saint-Paul-en-Forêt
?
?
?
?
?
?
?
Iles
Iles
?
Fort de l'Estissac
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
1306
France
585
Var (83)
Saint-Raphaël
?
209
607
177
187
589
634
128
19
34
605
356
613
592
9
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
586
586
587
587
587
588
589
590
591
592
593
594
595
596
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Var (83)
Vaucluse (84)
Saint-Raphaël
Saint-Raphaël
Saint-Raphaël
Saint-Raphaël
Saint-Raphaël
Signes
Six-Fours-les-Plages
Toulon
Toulon
Toulon
Toulon
Tourves
Vidauban
?
834
France
597
Vaucluse (84)
5
261
23
25
40
52
54
115
118
France
France
France
France
France
France
France
France
France
598
599
600
600
600
600
600
600
600
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
1999-VI-29
Cicadatra atra
Sur Pin d'Alep
1999-VI-29
Cicadatra atra
Vigne en friche
1999-VI-29
Tibicina tomentosa
Vigne en friche
1983-VII-20
1982-VII-18
1983-VIII-15
1988-VII-15
1988-VII-13
1990-VI-28
1987-VI-29
1967-IX-17
1979-VIII-08
1967-?-?
1981-VI-28
1984-VII-17
1984-VII-24
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicada orni
Cicada orni
Cicadatra atra
Cicadatra atra
Cicada orni
Cicada orni
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Roman F.
?-?-?
Cicada orni
Colas G.
Colas G.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Nel A.
Werlings J.
Maillet P.
Ponel P.
Colas G. & Hervé P.
Ponel P.
?
Schwartz F.
Chaput
Boulard M., Coffin J.
& Puissant S.
?
?
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
1938-VII-01
1938-VII-02
1984-VII-23
1985-VII-25
1985-VII-25
1978-VII-27
1971-VIII-21
1962-VII-?
1971-VII-10
1946-VII-13
1971-VI-02
?-?-?
1987-VII-18
1902-?-?
Cicadatra atra
Tettigetta pygmea
Cicada orni
Cicada orni
Tettigetta pygmea
Cicada orni
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Tettigetta pygmea
Tibicina garricola
Tettigetta pygmea
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
1998-VII-07
Tibicina haematodes
Sur Platane
?-?-?
?-?-?
1964-VIII-07
1967-VII-10
1972-VII-23
1977-VII-14
1978-VII-?
1964-VII-?
1967-VII-10
Lyristes plebejus
Tibicina haematodes
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
S. & Sueur J.
S. & Sueur J.
S. & Sueur J.
Schwartz F.
Schwartz F.
Schwartz F.
Boulard M.
Schwartz F.
Boulard M.
Boulard M.
Dollé M.
Ponel P.
Betri N.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
1113
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
600
600
600
600
600
600
600
601
601
601
601
601
602
603
603
603
603
603
603
604
604
604
605
605
605
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
Beaumes-de-Venise
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
Le long de la D90
Le long de la D90
Le long de la D90
Domaine de Bélèzy - Alt.
460 m
460 m
460 m
460 m
460 m
460 m
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
8
8
8
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
875
France
606
Vaucluse (84)
Bédoin
8
SH3
876
France
606
Vaucluse (84)
Bédoin
8
SH3
877
France
606
Vaucluse (84)
Bédoin
8
SH3
878
France
606
Vaucluse (84)
Bédoin
7
SH3
879
France
606
Vaucluse (84)
Bédoin
7
SH3
880
France
606
Vaucluse (84)
Bédoin
7
SH3
872
France
607
Vaucluse (84)
Bédoin
Le Casal - Alt. 300 m
8
SH3
873
France
607
Vaucluse (84)
Bédoin
8
SH3
874
France
607
Vaucluse (84)
Bédoin
8
SH3
795
796
797
France
France
France
608
608
608
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Bédoin
Bédoin
Bédoin
Le long de la D19
Le long de la D19
Le long de la D19
8
8
8
SH3
SH3
SH3
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
S.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
1968-VII-12
1970-VII-14
1972-VII-23
1973-VII-20
1977-VII-14
1978-VII-?
1984-VIII-?
1964-VII-?
1971-VII-03
1978-VII-13
1983-VII-27
1991-VII-17
1978-VII-?
1964-VII-?
1966-VII-10
1967-VII-10
1971-VII-13
1973-VII-26
1977-VII-12
1967-VII-12
1970-VII-01
1971-VII-22
1998-VI-25
1998-VI-25
1998-VI-25
Cicada orni
Cicada orni
Cicada orni
Cicada orni
Cicada orni
Cicada orni
Cicada orni
Cicadatra atra
Cicadatra atra
Cicadatra atra
Cicadatra atra
Cicadatra atra
Tibicina garricola
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
1998-VII-11
Lyristes plebejus
1998-VII-11
Cicada orni
1998-VII-11
Tettigetta pygmea
1998-VII-11
Lyristes plebejus
1998-VII-11
Cicada orni
1998-VII-11
Tettigetta pygmea
1998-VII-11
Lyristes plebejus
Carrière de sable fin et coloré
1998-VII-11
Cicada orni
1998-VII-11
Tettigetta pygmea
1998-VI-25
1998-VI-25
1998VI-25
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tettigetta pygmea
Côteaux calcaires avec Pin d'Alep,
Chêne vert et Olivier
122
124
131
133
142
147
180
214
218
230
241
254
361
550
551
553
558
562
572
615
619
622
783
786
789
155
156
798
France
609
Vaucluse (84)
Bédoin
799
France
609
Vaucluse (84)
Bédoin
843
France
610
Vaucluse (84)
Bonnieux
844
France
610
Vaucluse (84)
845
France
610
835
France
836
N 44°08,37' - E 5°09,05' Alt. 400 m
N 44°08,37' - E 5°09,05' Alt. 400 m
Tettigetta pygmea
1998-VII-10
1998-VII-10
1981-VII-30
Cicada orni
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
?
SH3
Boulard M.
1972-VII-12
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1983-VII-16
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1984-VII-12
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1986-VIII-07
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1990-VI-25
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1995-VII-07
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1983-VII-12
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1984-VII-16
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1987-VII-04
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1990-VI-25
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1991-VII-12
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
SH3
Puissant S.
1998-VI-26
Cicada orni
8
SH3
Puissant S.
1998-VI-26
Le long de la D943
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-10
Lyristes plebejus
Bonnieux
Le long de la D943
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-10
Cicada orni
Vaucluse (84)
Bonnieux
Le long de la D943
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-10
Tettigetta pygmea
611
Vaucluse (84)
Bonnieux
N 43°48,99 - E 05°19,85'
8
SH3
1998-VII-07
Lyristes plebejus
France
611
Vaucluse (84)
Bonnieux
N 43°48,99 - E 05°19,85'
7
SH3
1998-VII-07
Lyristes plebejus
837
France
611
Vaucluse (84)
Bonnieux
N 43°48,99 - E 05°19,85'
8
SH3
1998-VII-07
Cicada orni
838
France
611
Vaucluse (84)
Bonnieux
N 43°48,99 - E 05°19,85'
7
SH3
1998-VII-07
Cicada orni
839
France
611
Vaucluse (84)
Bonnieux
N 43°48,99 - E 05°19,85'
8
SH3
1998-VII-07
Tettigetta pygmea
840
France
611
Vaucluse (84)
Bonnieux
N 43°48,99 - E 05°19,85'
7
SH3
841
842
638
France
France
France
612
612
613
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Bonnieux
Bonnieux
Brantes
8
7
?
38
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
162
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
170
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
189
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
195
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
203
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
275
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
278
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
282
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
290
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
292
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
Village
Village
?
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
1998-VII-07
SH3
SH3
SH3
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Téocchi P.
Face à une carrière d'Ocre, forêt haute
de Pins
Face à une carrière d'Ocre, forêt haute
de Pins
Sur Pin d'Alep, Chêne vert et Chêne
pubescent
pubescent
pubescent
Pin d'Alep, Chêne vert, Chêne Kermès
et Genévrier
et Genévrier
et Genévrier
et Genévrier
et Genévrier
et Genévrier
Parc en milieu urbain
Parc en milieu urbain
Collection M.N.H.N.
8
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
310
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
663
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
756
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
757
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
759
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
760
France
614
Vaucluse (84)
Cairanne
766
France
615
Vaucluse (84)
Camaret-sur-Aigues
762
France
616
Vaucluse (84)
Camaret-sur-Aigues
378
26
35
123
190
614
France
France
France
France
France
France
617
618
618
618
618
618
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Caromb
Châteauneuf-du-Pape
869
France
619
Vaucluse (84)
Cheval-Blanc
870
France
619
Vaucluse (84)
Cheval-Blanc
871
France
619
Vaucluse (84)
Cheval-Blanc
47
138
France
France
620
621
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Gordes
Gordes
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
La Beraude ; N 44°13,84' E 4°55,06'
Vers D43 ; N 44°10,40' - E
4°51,45
Village ; N 44°13,84' - E
4°55,06'
?
?
?
?
?
?
Vidauque ; N 43°49,22' - E
05°05,45'
Vidauque ; N 43°49,22' - E
05°05,45'
Vidauque ; N 43°49,22' - E
05°05,45'
?
?
825
France
622
Vaucluse (84)
Joucas
826
France
622
Vaucluse (84)
827
France
622
828
France
829
?
SH3
Boulard M.
1995-VII-07
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1983-VII-16
Tibicina haematodes
?
SH3
Boulard M.
1995-VII-07
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
7
SH3
Puissant S.
1998-VI-17
Tettigetta pygmea
Sporadique dans cette structure de
végétation (vigne)
8
SH3
Puissant S.
1998-VI-17
Tettigetta pygmea
Sur Cerisier, Pin d'Alep et Chêne blanc
7
SH3
1998-VI-18
Tibicina haematodes
Vigne
8
SH3
1998-VI-18
Tibicina haematodes
Sur Pin d'Alep et Chêne blanc
8
SH3
1998-VI-19
Cicada orni
Sur Pin d'Alep
8
SH3
1998-VI-18
Tibicina haematodes
Sur Platane
?
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
1985-VII-24
1967-VII-10
1971-VII-10
1970-VII-10
1987-VII-10
1967-VII-01
Tibicina garricola
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicada orni
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
8
SH3
1998-VII-10
Lyristes plebejus
Sur Pin d'Alep et Chêne vert
8
SH3
1998-VII-10
Cicada orni
8
SH3
1998-VII-10
Tettigetta pygmea
?
?
SH3
SH3
1976-VII-10
1976-VI-24
Lyristes plebejus
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
N 43°56,36' - E 05°16,32'
8
SH3
1998-VII-07
Lyristes plebejus
Garrigue
Joucas
N 43°56,36' - E 05°16,32'
7
SH3
1998-VII-07
Lyristes plebejus
Garrigue
Vaucluse (84)
Joucas
N 43°56,36' - E 05°16,32'
8
SH3
1998-VII-07
Cicada orni
Garrigue
622
Vaucluse (84)
Joucas
N 43°56,36' - E 05°16,32'
7
SH3
1998-VII-07
Cicada orni
Garrigue
France
622
Vaucluse (84)
Joucas
N 43°56,36' - E 05°16,32'
8
SH3
1998-VII-07
Tettigetta pygmea
Garrigue
830
France
622
Vaucluse (84)
Joucas
N 43°56,36' - E 05°16,32'
7
SH3
1998-VII-07
Tettigetta pygmea
Garrigue
831
France
622
Vaucluse (84)
Joucas
N 43°56,36' - E 05°16,32'
8
SH3
1998-VII-07
Cicadatra atra
Garrigue
832
France
622
Vaucluse (84)
Joucas
N 43°56,36' - E 05°16,32'
7
SH3
1998-VII-07
Cicadatra atra
Garrigue
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Puissant S.
157
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M.
Lemaire C.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
299
158
Cicadatra atra
Garrigue
1973-VII-13
1998-VI-25
1998-VI-25
1998-VI-25
Cicadatra atra
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tettigetta pygmea
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1964-VI-?
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1972-VII-15
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1972-VII-15
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1985-VII-02
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1972-VII-16
Cicadatra atra
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1973-VII-07
Cicadatra atra
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1981-VII-08
Cicadatra atra
Collection M.N.H.N.
?
SH3
Boulard M.
1995-VII-05
Cicadatra atra
Collection M.N.H.N.
8
SH3
Puissant S.
1998-VI-25
Cicada orni
Sur Pin d'Alep
8
SH3
Puissant S.
1998-VI-25
Cicadatra atra
Sur Pin d'Alep
8
SH3
Puissant S.
1998-VI-25
Tettigetta pygmea
Sur Pin d'Alep
7
SH3
Puissant S.
1998-VI-25
Cicadatra atra
Vigne
8
SH3
?
?
Le long de la D943
Lourmarin
Vaucluse (84)
629
630
630
631
631
631
632
France
622
Vaucluse (84)
Joucas
N 43°56,36' - E 05°16,32'
2
SH3
223
785
788
791
France
France
France
France
624
625
625
625
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Lafare
Lafare
Lafare
Lafare
?
8
8
8
22
France
623
Vaucluse (84)
Lafare
39
France
623
Vaucluse (84)
Lafare
130
France
623
Vaucluse (84)
Lafare
186
France
623
Vaucluse (84)
Lafare
220
France
623
Vaucluse (84)
Lafare
221
France
623
Vaucluse (84)
Lafare
236
France
623
Vaucluse (84)
Lafare
257
France
623
Vaucluse (84)
Lafare
773
France
623
Vaucluse (84)
Lafare
774
France
623
Vaucluse (84)
Lafare
775
France
623
Vaucluse (84)
Lafare
776
France
623
Vaucluse (84)
Lafare
761
France
626
Vaucluse (84)
Lafare
64
161
France
France
627
627
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Le Barroux
Le Barroux
Dentelles de Montmirail
Le long de la D90
Le long de la D90
Le long de la D90
Vers la Salette ; N
44°08,56' - E 5°02,77'
Vers la Salette ; N
44°08,56' - E 5°02,77'
Vers la Salette ; N
44°08,56' - E 5°02,77'
Vers la Salette ; N
44°08,56' - E 5°02,77'
Vers la Salette ; N
44°08,56' - E 5°02,77'
Vers la Salette ; N
44°08,56' - E 5°02,77'
Vers la Salette ; N
44°08,56' - E 5°02,77'
Vers la Salette ; N
44°08,56' - E 5°02,77'
Vers la Salette ; N
44°08,56' - E 5°02,77'
Vers la Salette ; N
44°08,56' - E 5°02,77'
Vers la Salette ; N
44°08,56' - E 5°02,77'
Vers la Salette ; N
44°08,56' - E 5°02,77'
Vers les Dentelles de
Montmirail
?
?
846
France
628
Vaucluse (84)
Lourmarin
847
France
628
Vaucluse (84)
848
France
628
171
173
175
792
793
794
France
France
France
France
France
France
1025
France
1998-VI-18
Tettigetta pygmea
Sur Pin d'Alep
SH3
SH3
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M.
Boulard M.
1983-VII-10
1983-VII-10
Lyristes plebejus
Cicada orni
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-10
Lyristes plebejus
Le long de la D943
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-10
Cicada orni
Lourmarin
Le long de la D943
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-10
Tettigetta pygmea
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Malaucène
Malaucène
Malaucène
Malaucène
Malaucène
Malaucène
?
?
?
8
8
8
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
Cicada orni
Cicada orni
Cicada orni
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tettigetta pygmea
Malaucène
1
SX4
Donskoff M.
Boulard M.
Boulard M.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
1984-VII-12
1984-VII-20
1984-VII-20
1998-VI-25
1998-VI-25
1998-VI-25
Vaucluse (84)
?
?
?
Le long de la D938
Le long de la D938
Le long de la D938
800 m
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
pubescent
pubescent
pubescent
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
1999-VI-15
Face nord du Mt Ventoux
1998-VII-07
SH3
SH3
SH3
SH3
& Puissant S.
Boulard M.
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
833
France
632
Vaucluse (84)
Malaucène
1027
France
632
Vaucluse (84)
Malaucène
256
France
633
Vaucluse (84)
Mérindol
800 m
800 m
N 43°45,21' - E 05°13,02'
865
France
633
Vaucluse (84)
Mérindol
866
France
633
Vaucluse (84)
867
France
633
868
France
819
7
SH3
8
8
SH3
SH3
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
8
SH3
?
SH3
8
SH3
7
SX4
8
SX4
?
SH3
N 43°45,21' - E 05°13,02'
8
SH3
Mérindol
N 43°45,21' - E 05°13,02'
8
SH3
Vaucluse (84)
Mérindol
N 43°45,21' - E 05°13,02'
7
SH3
633
Vaucluse (84)
Mérindol
N 43°45,21' - E 05°13,02'
7
SH3
France
634
Vaucluse (84)
Murs
8
SH3
820
France
634
Vaucluse (84)
Murs
7
SH3
821
France
634
Vaucluse (84)
Murs
8
SH3
822
France
634
Vaucluse (84)
Murs
7
SH3
823
France
634
Vaucluse (84)
Murs
8
SH3
France
634
Vaucluse (84)
Murs
France
France
635
635
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Orange
Orange
763
France
636
Vaucluse (84)
Orange
125
France
637
Vaucluse (84)
Robion
813
France
638
Vaucluse (84)
Saint-Didier
N 44°01,50' - E 05°06,65'
814
France
638
Vaucluse (84)
Saint-Didier
N 44°01,50' - E 05°06,65'
7
SH3
815
France
638
Vaucluse (84)
Saint-Didier
N 44°01,50' - E 05°06,65'
8
SH3
816
France
638
Vaucluse (84)
Saint-Didier
N 44°01,50' - E 05°06,65'
7
SH3
817
France
638
Vaucluse (84)
Saint-Didier
N 44°01,50' - E 05°06,65'
8
SH3
818
France
638
Vaucluse (84)
Saint-Didier
N 44°01,50' - E 05°06,65'
7
SH3
164
559
561
566
573
574
France
France
France
France
France
France
639
639
639
639
639
639
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Sainte-Cécile-les-Vignes
Lagarde-Paréol
Lagarde-Paréol
Lagarde-Paréol
Lagarde-Paréol
Lagarde-Paréol
Lagarde-Paréol
?
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
1999-VI-15
1995-VII-10
Cicadatra atra
Collection M.N.H.N.
1998-VII-10
Cicada orni
Sur Olivier et Chêne vert
1998-VII-10
Cicadatra atra
1998-VII-10
Cicadatra atra
1998-VII-10
Cicadatra atra
1998-VII-07
Lyristes plebejus
1998-VII-07
Lyristes plebejus
1998-VII-07
Cicada orni
1998-VII-07
Cicada orni
1998-VII-07
Tettigetta pygmea
1998-VII-07
Tettigetta pygmea
1998-VI-19
1998-VI-19
Tettigetta pygmea
Cicada orni
Col de Murs ; sur Genévrier, Chêne vert
et Chêne pubescent
et Chêne pubescent
et Chêne pubescent
et Chêne pubescent
et Chêne pubescent
et Chêne pubescent
Sur Pin d'Alep et Chêne blanc
Sur Pin d'Alep
Puissant S.
1998-VI-19
Tibicina haematodes
Sur Pin d'Alep
Fonfria R.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
& Puissant S.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
1970-VII-17
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
1998-VII-07
Lyristes plebejus
Sur Genévrier, Chêne vert et Pin d'Alep
1998-VII-07
Lyristes plebejus
1998-VII-07
Cicada orni
1998-VII-07
Cicada orni
1998-VII-07
Cicadatra atra
1998-VII-07
Cicadatra atra
1983-VII-16
1972-VII-08
1973-VII-06
1975-VII-10
1978-VII-17
1981-VII-09
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
159
824
764
765
N 43°58,62' - E 05°13,65' Alt. 630 m
N 43°58,62' - E 05°13,65' Alt. 630 m
N 43°58,62' - E 05°13,65' Alt. 630 m
N 43°58,62' - E 05°13,65' Alt. 630 m
N 43°58,62' - E 05°13,65' Alt. 630 m
N 43°58,62' - E 05°13,65' Alt. 630 m
Le long de la D976
Le long de la D976
Vers N7 ; N 44°09,38' - E
4°48,18'
?
1999-VI-15
1026
160
France
France
France
639
639
639
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Lagarde-Paréol
Lagarde-Paréol
Lagarde-Paréol
?
?
?
SH3
SH3
SH3
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
1982-VII-18
1971-VI-27
1972-VII-14
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
625
France
639
Vaucluse (84)
Lagarde-Paréol
?
SH3
Boulard M.
1973-VII-06
Tettigetta pygmea
631
640
648
659
France
France
France
France
639
639
639
639
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Lagarde-Paréol
Lagarde-Paréol
Lagarde-Paréol
Lagarde-Paréol
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
1978-VII-07
1982-VII-18
1984-VI-19
1987-VII-04
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
33
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
?
SH3
Boulard M.
1971-VII-04
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
85
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
?
SH3
Boulard M.
1991-VII-12
Lyristes plebejus
Collection M.N.H.N.
176
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
?
SH3
Boulard M.
1984-VII-22
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
199
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
?
SH3
Boulard M.
1990-VII-17
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
201
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
?
SH3
Boulard M.
1991-VII-12
Cicada orni
Collection M.N.H.N.
296
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
?
SH3
Boulard M.
1995-VII-13
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
374
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
?
SH3
Boulard M.
1983-VII-28
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
375
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
?
SH3
Boulard M.
1984-VII-21
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
381
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
?
SH3
Boulard M.
1987-VI-27
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
384
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
?
SH3
Boulard M.
1990-VI-24
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
386
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
?
SH3
Boulard M.
1991-VII-12
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
599
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
?
SH3
Boulard M.
1995-VII-13
Collection M.N.H.N.
803
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
7
SH3
Puissant S.
1998-VII-02
Tibicina garricola
Vigne et Figuiers
804
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-02
Tibicina garricola
Sur Pin d'Alep et Cerisier
805
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
6
SH3
Puissant S.
1998-VII-02
Tibicina garricola
806
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
5
SH3
Puissant S.
1998-VII-02
Tibicina garricola
807
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-02
Lyristes plebejus
Pin d'Alep et Chêne vert
808
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-02
Cicada orni
809
France
640
Vaucluse (84)
Saint-Hippolyte-leGraveyron
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
1 mâle néotype (cf. Boulard, 1981),
collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
N 44°07,05' - E 05°04,46'
7
SH3
Puissant S.
1998-VII-02
Lyristes plebejus
576
620
623
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
7
SH3
Puissant S.
1998-VII-02
Cicada orni
Vigne
811
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
7
SH3
Puissant S.
1998-VII-02
Tettigetta pygmea
Vigne
812
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,05' - E 05°04,46'
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-02
Tettigetta pygmea
767
France
640
Vaucluse (84)
N 44°07,50' - E 5°03,87'
8
SH3
Boulard M. &
Puissant S.
1998-VI-20
Tettigetta pygmea
Champ de Cerisiers
800
France
641
Vaucluse (84)
Sault
801
France
641
Vaucluse (84)
Sault
88
219
224
353
554
557
560
564
567
570
580
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
France
643
644
644
645
646
646
646
646
646
646
646
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
758
France
647
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
768
France
647
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
769
France
647
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
770
France
647
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
771
France
647
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
772
France
647
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
41
53
65
74
126
135
163
196
355
France
France
France
France
France
France
France
France
France
642
642
642
642
642
642
642
642
642
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
N 44°09,16' - E 5°19,13' Alt. 1410 m
N 44°09,16' - E 5°19,13' Alt. 1410 m
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
Harmas Fabre ; N
44°11,29' - E 4°50,44'
Harmas Fabre ; N
44°11,29' - E 4°50,44'
Harmas Fabre ; N
44°11,29' - E 4°50,44'
Harmas Fabre ; N
44°11,29' - E 4°50,44'
Harmas Fabre ; N
44°11,29' - E 4°50,44'
Harmas Fabre ; N
44°11,29' - E 4°50,44'
N 44°12,00' - E 4°50,60'
N 44°12,00' - E 4°50,60'
N 44°12,00' - E 4°50,60'
N 44°12,00' - E 4°50,60'
N 44°12,00' - E 4°50,60'
N 44°12,00' - E 4°50,60'
N 44°12,00' - E 4°50,60'
N 44°12,00' - E 4°50,60'
N 44°12,00' - E 4°50,60'
1
SX4
Puissant S.
1998-VI-28
Chalet-Reynard au Mt Ventoux
8
SX4
Puissant S.
1998-VI-28
Chalet-Reynard au Mt Ventoux
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
Bonnet
Boulard M.
Boulard M.
?
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
?-?-?
1971-VII-07
1975-VII-10
?-?-?
1967-VII-11
1971-VII-08
1972-VII-12
1974-VII-12
1975-VII-10
1977-VII-?
1983-VII-12
Cicada orni
Cicadatra atra
Cicadatra atra
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection Fabre J.-H., M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
8
SH3
Puissant S.
1998-VI-17
Tettigetta pygmea
Sur Cyprès
8
SH3
Puissant S.
1998-VI-20
Cicada orni
Sur Platane et Cèdre du Liban
8
SH3
Puissant S.
1998-VI-21
Lyristes plebejus
Sur Platane
7
SH3
Puissant S.
1998-VI-21
Lyristes plebejus
Sur Figuier
5
SH3
Puissant S.
1998-VI-21
Lyristes plebejus
3
SH3
Puissant S.
1998-VI-21
Lyristes plebejus
?
?
?
?
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
1972-VII-24
1977-VIII-?
1983-VII-16
1984-VI-20
1971-VII-07
1975-VII-10
1983-VII-16
1990-VII-01
1964-VII-08
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Lyristes plebejus
Cicada orni
Cicada orni
Cicada orni
Cicada orni
Tibicina garricola
N 44°12,00' - E 4°50,60'
?
SH3
1974-VIII-01
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
N 44°12,00' - E 4°50,60'
?
SH3
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M. &
Téocchi P.
Boulard M.
végétation
végétation
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
357
France
642
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
358
France
642
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
1975-VII-14
Tibicina garricola
Collection M.N.H.N.
161
France
810
162
360
364
367
621
627
France
France
France
France
France
642
642
642
642
642
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
N 44°12,00' - E 4°50,60'
N 44°12,00' - E 4°50,60'
N 44°12,00' - E 4°50,60'
N 44°12,00' - E 4°50,60'
N 44°12,00' - E 4°50,60'
?
?
?
?
?
SH3
SH3
SH3
SH3
SH3
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
1977-VIII-?
1981-VII-09
1983-VII-16
1971-VII-08
1975-VII-10
Tibicina garricola
Tibicina garricola
Tibicina garricola
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
France
642
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
N 44°12,00' - E 4°50,60'
?
SH3
Boulard M.
1977-VII-?
Tettigetta pygmea
644
649
661
France
France
France
642
642
642
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
N 44°12,00' - E 4°50,60'
N 44°12,00' - E 4°50,60'
N 44°12,00' - E 4°50,60'
?
?
?
SH3
SH3
SH3
1983-VII-06
1984-VII-05
1990-VI-22
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
Tettigetta pygmea
747
France
642
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
N 44°12,00' - E 4°50,60'
1
SH3
1998-VI-13
748
France
642
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
N 44°12,00' - E 4°50,60'
2
SH3
1998-VI-13
749
France
642
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
N 44°12,00' - E 4°50,60'
3
SH3
1998-VI-13
750
France
642
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
N 44°12,00' - E 4°50,60'
4
SH3
1998-VI-13
751
France
642
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
N 44°12,00' - E 4°50,60'
5
SH3
1998-VI-13
752
France
642
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
N 44°12,00' - E 4°50,60'
6
SH3
1998-VI-13
753
France
642
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
N 44°12,00' - E 4°50,60'
7
SH3
1998-VI-13
754
France
642
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
N 44°12,00' - E 4°50,60'
8
SH3
1998-VI-13
755
France
642
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
N 44°12,00' - E 4°50,60'
8
SH3
1998-VI-13
Tibicina garricola
745
746
France
France
648
648
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
Sérignan-du-Comtat
8
8
SH3
SH3
1998-VI-12
1998-VI-12
Tettigetta pygmea
885
France
649
Vaucluse (84)
Sérignan-du-Comtat
8
SH3
Puissant S.
1998-VII-13
784
787
790
France
France
France
650
650
650
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Suzette
Suzette
Suzette
N 44°12,30' - E 4°50,86'
N 44°12,30' - E 4°50,86'
Vers D65-D43 ; N
44°10,99' - E 04°51,33'
Le long de la D90
Le long de la D90
Le long de la D90
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Boulard M. &
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
8
8
8
SH3
SH3
SH3
Puissant S.
Puissant S.
Puissant S.
1998-VI-25
1998-VI-25
1998-VI-25
Lyristes plebejus
Cicada orni
Tettigetta pygmea
777
France
651
Vaucluse (84)
Suzette
8
SH3
Puissant S.
1998-VI-25
778
France
651
Vaucluse (84)
Suzette
7
SH3
Puissant S.
1998-VI-25
779
France
651
Vaucluse (84)
Suzette
6
SH3
Puissant S.
1998-VI-25
780
France
651
Vaucluse (84)
Suzette
5
SH3
Puissant S.
1998-VI-25
781
France
651
Vaucluse (84)
Suzette
4
SH3
Puissant S.
1998-VI-25
782
France
651
Vaucluse (84)
Suzette
3
SH3
Puissant S.
1998-VI-25
Vers St-Amand ; N
44°10,80 - E 5°05,30'
Vers St-Amand ; N
44°10,80 - E 5°05,30'
Vers St-Amand ; N
44°10,80 - E 5°05,30'
Vers St-Amand ; N
44°10,80 - E 5°05,30'
Vers St-Amand ; N
44°10,80 - E 5°05,30'
Vers St-Amand ; N
44°10,80 - E 5°05,30'
Sur Chêne vert et Pin d'Alep
Sur Pin d'Alep
628
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
1 femelle néallotype (Cf. Boulard,
1981), collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
156
802
412
414
522
524
523
France
France
France
France
France
France
France
652
653
654
655
656
657
658
Vaucluse (84)
Vaucluse (84)
Vendée (85)
Vienne (86)
Vosges (88)
Vosges (88)
Vosges (88)
428
France
659
Vosges (88)
429
France
659
Vosges (88)
262
France
660
Yonne (89)
Violès
Violès
Auzay
Vouneuil-sur-Vienne
Coussey
Maxey-sur-Meuse
Neufchâteau
Bords du Louvèze
Plan-de-Dieu
La Garenne au Jard
Réserve naturelle du Pinail
?
?
?
La Croix Pierrot - Alt. 375
Vittel
m
La Croix Pierrot - Alt. 375
Vittel
m
Escolives-Sainte-Camille
?
SH3
SH3
Cb
Cb
BM
BM
BM
Boulard M.
Puissant S.
?
Veneau F.
Coppa G.
Coppa G.
Coppa G.
1981-VII-08
1998-VI-28
1989-VI-26
1992-V-?
2001-?-?
2001-?-?
2001-?-?
Cicada orni
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
Vigne
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
?
Cc
Dormois J.
1992-VII-?
Donnée transmise par T. Roussel
?
Cc
Dormois J.
1996-VII-?
Donnée transmise par T. Roussel
?
Cc
Royer M.
Boulard M. & Miré
de P.-B.
Boulard M.
Boulard M.
Boulard M.
1906-VII-15
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
1995-VII-02
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
1995-VII-02
1995-VII-02
1995-VII-02
Tibicina haematodes
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
Collection M.N.H.N.
302
France
661
Yonne (89)
Irancy
?
8
Cc
295
415
598
France
France
France
662
662
662
Yonne (89)
Yonne (89)
Yonne (89)
XXX
XXX
XXX
?
?
?
8
8
8
Cc
Cc
Cc
?
7
?
?
?
?
?
163
164
Stéphane PUISSANT
Annexe 2 : carte de la végétation de la France.
[Géonémie et écologie des Cigales de France (annexe 2)]
Matériaux Entomocénotiques, 6, 2001 : 113-121
(165)
CARTE DE LA VEGETATION DE LA FRANCE
Bernard DEFAUT
Aynat
F-09400 Bédeilhac
INTRODUCTION.
La carte de la végétation de la France présentée ici (figure 2) est un extrait, légèrement modifié, de la
« carte des étages de végétation de l’Europe occidentale et septentrionale » qui accompagnait un double rapport
rédigé pour le BRGM il y a quelques années (DEFAUT 1991 et 1992), et qui fut tiré à seulement 40 exemplaires1.
Les contours adoptés correspondent aux « étages de végétation », non aux « étages phytoclimatiques »2.
Le plus souvent ils sont empruntés à la carte CCE (1987), après ré-interprétation de la végétation selon mon
système ; mais localement j’ai pris en compte d’autres documents, notamment UNESCO-FAO (1970) pour la
délimitation entre SX5 et BS dans les Alpes et les Pyrénées, GEHU & al. (1984) pour la délimitation entre Cb et
Cc en Bretagne et en Angleterre, DUPIAS (1985) pour le même problème dans les Pyrénées, GEHU & GEHUFRANCK (1984), complété par OZENDA (1994), pour l’extension des forêts sclérophylles relictuelles du littoral
atlantique. J’ai utilisé également les cartes de la végétation de la France au 1 / 200 000e éditées par le CNRS.
L’échelle m’a contraint à une simplification extrême en montagne, et la représentation cartographique y
est plus symbolique que réelle. Les glaciers des Alpes n’ont pas été tous indiqués, et ceux des Pyrénées, en voie
de disparition, on même été carrément omis. Par ailleurs SX 4 n’a pu être distingué cartographiquement de BM
en Corse, ni SX 5 de BS. Enfin le subalpin appauvri du Massif Central (BS) a été ignoré, malgré qu’il existe çà
et là au-dessus de 1500 m.
Mon texte de 1991 / 92 a été repris postérieurement (mais sans la carte) et synthétisé in DEFAUT, 1996 ;
on pourra se reporter à cette dernière publication pour plus d’indications. Je me limiterai ici aux explications
indispensables pour la lecture du document cartographique. Je rappelle cependant qu’il s’agit bien de
« bioclimatologie », et plus précisément de « phytoclimatologie », c’est à dire d’un découpage climatique
s’appuyant sur la végétation (celle-ci étant considérée ici sur une base phytosociologique) ; c’est donc bien autre
chose que la description végétale d’un découpage climatique préalable et arbitraire, comme on en rencontre si
souvent dans la littérature spécialisée.
Dans la première partie de la discussion finale je comparerai la carte de la figure 2 avec deux cartes de
végétation récentes, construites sur des principes différents. Et dans la deuxième partie je montrerai que la
répartition de nombre d’espèces d’Orthoptères se superpose correctement à cette cartographie végétale, ce qui
contribue à la justifier, à posteriori.
1
Pour obtenir une copie des rapports BRGM on peut tenter sa chance en écrivant à : BRGM, Service Géologique National,
Département Géologie, BP 6009, 45060 Orléans Cedex 2.
2
DEFAUT (1996 : 7) : « l’étage phytoclimatique est l’étage de végétation virtuel, en accord avec les paramètres climatiques,
et dans des conditions stationnelles moyennes : sol modérément perméable, à pH proche du neutre, en pente faible (de
l’ordre de 10°). L’étage de végétation, lui, est réel. Si les corrections stationnelles sont inexistantes, il coïncide avec l’étage
phytoclimatiques ; sinon, il y a désaccord entre l’étage phytoclimatique (prévu) et l’étage de végétation (observé). Le
décalage entre les deux donne la mesure de la correction ».
114 (166)
[Stéphane PUISSANT (ANNEXE 2)]
Bernard DEFAUT
LES GRANDS ENSEMBLES VEGETAUX.
ECHELLE CLIMATIQUE ADOPTEE.
(Les correspondances entre phytoclimats et paramètres climatiques peuvent être appréciées sur le
climagramme Qn2-T/tc : figure1).
* L’étagement thermique de la végétation est surtout régi par le paramètre température moyenne
annuelle (T ; moyenne calculée sur 30 ans) ; mais T est relayé par la température moyenne du mois le
plus chaud (tc) pour les climats les plus froids. J’ai finalement été conduit à adopter l’échelle générale
suivante mais la France n’est pas concernée par les deux catégories les plus chaudes) :
7 = nival :
tc ≤2,0°C (±2)
6 = très froid : 2,0°C (±2) < tc < 10,5°C
5 = froid :
10,5°C < tc, et T < 4,5°C (±0,5)
4 = frais :
4,5°C (±0,5) < T <10,0°C (±1)
3 = tempéré :
10,0°C (±1) < T <16,5°C (±1)
2 = chaud :
16,5°C (±1) < T <23,0°C (±2)
1 = très chaud :
23,0°C (±2) ≤T
* Concernant le facteur aridité climatique j’ai utilisé le paramètre Qn2 (DEFAUT, 1996) :
Qn2 = 10
50( P + 10 P' )
(T + 30)(tc − tf )
où P = pluviométrie annuelle (en mm, moyenne calculée sur 30 ans), P’ = pluviométrie cumulée des
trois mois consécutifs les plus secs (« sec » au sens de Gaussen : un mois est d’autant plus sec que le rapport
entre sa pluviométrie moyenne et sa température moyenne est plus bas), et tf = température moyenne du mois le
plus froid.
Pour les climats secs j’ai proposé l’échelle générale suivante (la France n’est concernée que par SH) :
SH = xérique subhumide :
Qn2 > 76 (+2)
SA = xérique semi-aride : 76 (+2) > Qn2 > 50 (+4)
A = xérique aride :
50 (+4) > Qn2 > 30 (+4)
HA = xérique hyper-aride : 30 (+4) > Qn2 > 5
E = xérique érémique :
5 > Qn2
* Et concernant le découpage (en sous-étages) selon la continentalité thermique, tc-tf, j’ai été conduit
(par la végétation !) à adopter le découpage suivant :
e = hyper continental :
tc-tf ≥ 42°C
d = continental :
42°C > tc-tf > 22°C
c = subcontinental (= subocéanique) : 22°C > tc-tf > 16°C
b = océanique :
16°C > tc-tf > 9°C
a = hyperocéanique :
9°C ≥ tc-tf
LES ETAGES DE VEGETATION AXERIQUES.
Le climat est ressenti comme franchement non sec par l’ensemble des végétations axériques (on
n’observe pas d’adaptation morphologique ou physiologique à la sécheresse). Les différentes végétations
axériques se différencient climatiquement les unes des autres par les valeurs du paramètre climatique
température (T ou tc).
La végétation climacique comprend des forêts caducifoliées, des forêts de conifères et, à haute altitude,
des pelouses climaciques.
Carte de la végétation de la France
(167) 115
N (ou AX 7)= Etage nival (ou étage axérique glacial).
Le trait climatique essentiel c’est que l’été n’est pas assez chaud pour faire fondre toute la neige tombée
pendant la saison froide.
En France c’est la zone des glaciers en montagne ; mais il y a aussi souvent des rocailles nues dans cet
étage.
AA (ou AX 6) = étage arctico-alpin (ou étage axérique très froid).
Le degré de continentalité thermique paraît faible, en France : plutôt océanique (AA b), peut-être parfois
subcontinental (AA c).
A cause de l’échelle, cet étage n’a pas pu être séparé de l’étage boréo-subalpin (BS) sur la carte.
En France il est seulement présent dans les Alpes et les Pyrénées. La végétation climacique est
constituée de « toundras » alpines, avec dominance de graminées, cypéracées et lichens ; elle relève
phytosociologiquement des Carici-Elynetea sur calcaire et des Caricetalia curvulae (Juncetea trifidi) sur silice.
Il y a quelques arbrisseaux nains ou rampants, mais pas d’arbres, parce que l’été n’est pas assez chaud.
L’équivalent nordique (climatique et végétal) est la « toundra arctique ».
BS (ou AX 5) = étage boréo-subalpin (ou étage axérique froid).
En France l’étage est océanique s. l., c’est à dire océanique s.s. (BS b) + subcontinental (BS c).
On le rencontre surtout dans les Alpes et les Pyrénées ; il est aussi un peu présent dans le Massif
Central (où l’échelle de la carte n’a pas permis de le figurer), au-dessus de 1500 m. La végétation comprend des
forêts dominées par les résineux (pinèdes à crochets, cembraies, mélézeins, sapinières), qui relèvent des
Vaccinio-Piceetea. Au sommet de l’étage la végétation passe à des landes arborées (« zone de combat »)
L’équivalent en Europe septentrionale est la taïga boréale (qui est « continentale » du point de vue
thermique : BS d).
BM (ou AX 4) = étage boréo-montagnard (ou étage axérique frais).
En France c’est le sous-étage océanique s.l. (BM b-c).
Cet étage est représenté d’une part dans les montagnes (Alpes, Pyrénées, Massif Central), d’autre part
en plaine dans le Nord (Bretagne, Normandie, Nord / Pas-de-Calais). La végétation comprend des hêtraies,
éventuellement mêlées de résineux (sapin, mélèze), et relevant partout des Abieti-Fagenalia (Fagetalia) sur sol
acide (Luzulo-Fagion) ou neutre (Fagion sylvaticae), et des Cephalanthero-Fagenalia (Fagetalia) sur sol
basique. Au sommet de l’étage la végétation est enrichie en conifères et en sycomores (Aceri pseudoplataniFagion (Fagetalia), sans préférences édaphiques. A la base on peut souvent individualiser un horizon dit
« submontagnard », caractérisé par l’infiltration d’espèces collinéennes.
C (ou AX 3) = étage collinéen (ou étage axérique tempéré).
C’est par excellence l’étage des chênes franchement caducifoliés, c’est à dire à feuilles tombant en
automne : Carpino-Fagenalia (Fagetalia) sur sol neutre et Quercetalia robori-petraeae sur sol acide. On peut
distinguer assez nettement deux sous-étages :
C c = sous-étage médio-européen.
Si le climat est océanique mais avec une température moyenne annuelle inférieure à 10,5 °C, ou bien si
le climat est subcontinental (tc-tf > 16°C)3, c’est une végétation dite « médio-européenne » : sur sol neutre ce
sont des chênaies pédonculées et des hêtraies-chênaies du Fraxino-Carpinion (Abieti-Fagenalia), sur sol acide
ce sont des chênaies sessiles et des chênaies-hêtraies du Quercion robori-petraeae (Quercetalia robori-petraeae)
dans le Centre et le Nord de la France, et du Genisto germanicae-Quercion (Quercetalia robori-petraeae) dans
l’Est.
C b = sous-étage thermo-atlantique4.
Là où le climat est à la fois océanique (tc-tf < 16°C) et doux (T > 10,5°C), la végétation est enrichie en
plantes dîtes « thermo-atlantiques » ; sur sol neutre ce sont des hêtraies-chênaies sessiles et des chênaies
pédonculées de l’Hyperico androsaemi-Carpinion (Carpino-Fagenalia) dans le sud-ouest de la France, et des
hêtraies, des chênaies pédonculées et des frênaies du Polystichio-Corylion (Abieti-Fagenalia) dans l’Ouest et le
Nord-Ouest ; sur sol acide ce sont des tauzaies du Quercion robori-pyrenaicae (Quercetalia robori-petraeae) en
France atlantique, Sologne, Berry, Nivernais.
3
4
Cette double condition climatique, déduite de la végétation, devrait imposer d’écrire non C c, mais C bII-c
En toute logique il faudrait l’appeler C bI
116 (168)
Bernard DEFAUT
LES ETAGES DE VEGETATION SUBXERIQUES5.
Cette végétation apparaît quand le climat devient « subsec » (= presque sec), c’est à dire intermédiaire
entre les climats franchement non secs et les climats franchement secs. Mais il ne sera guère possible de donner
une définition climatique simple de cet ensemble des climats subxériques relativement aux climats axériques et
aux climats xériques, car la définition est essentiellement d’ordre graphique (il est donc nécessaire d’avoir
recours au climagramme Qn2-T/tc : figure 1). Il s’agit en France de chênaies marcescentes6 et de hêtraiessapinières des Quercetalia pubescentis, et peut-être aussi des formations de conifères des Pino-Juniperetea.
Ce sont les modifications du paramètre température moyenne annuelle (T) qui conditionnent le passage
d’un étage à un autre.
SX 5 = Etage subxérique froid.
C’est un équivalent un peu plus sec de l’étage subalpin (BS).
Il faut peut-être rapporter à cet étage les pinèdes à crochets du Pino uncinati-Junipero-Cytision
purgantis (Pino-Juniperetea) dans les Alpes méridionales et les Pyrénées Orientales, voire les formations à
Pinus mughus des Alpes.
SX 4 = Etage subxérique frais (ou étage subméditerranéen frais).
C’est l’étage « montagnard de type méridional » ou « de type sec » des cartes de l’école de Gaussen,
l’étage « oroméditerranéen » de l’école d’Ozenda. Le sous-étage français doit être océanique à subcontinental
(SX 4b-c)
On rencontre des hêtraies-sapinières à buis du Buxo-Fago-Abietion (Quercetalia pubescentis) dans les
Causses, les Corbières, les Pyrénées Orientales, les Alpes méridionales.
Peut-être faut-il inclure également dans cet étage les pinèdes sylvestres relevant des Pino-Juniperetea
dans les Pyrénées (Junipero-Pinion sylvestris) et dans les Alpes (Deschampsio-Pinion sylvestris).
SX 3 = Etage subxérique tempéré (ou étage subméditerranéen tempéré).
C’est l’étage « subméditerranéen » de l’école de Gaussen et l’étage « supraméditerranéen » de l’école
d’Ozenda. La plupart des postes français sont océaniques (SX 3b), mais quelques-uns sont franchement
subcontinentaux (Montélimar, notamment) ; et comme la végétation ne varie guère on retiendra qu’il s’agit
globalement du sous étage océanique s.l. (SX 3b-c).
La végétation comprend des chênaies pubescentes du Quercion pubescenti-petraeae (Quercetalia
pubescentis).
LES ETAGES DE VEGETATION XERIQUES.
Cette fois le climat est ressenti comme franchement sec par la végétation puisqu’elle montre nettement
des adaptations à la sécheresse.
Les différents climats xériques se différencient les uns des autres par la variation du paramètre
climatique Qn2 ; mais en France nous n’avons que le moins sec des climats secs.
SH = Etage xérique subhumide ou étage subhumide.
En France c’est la tranche thermique tempérée qui est présente (SH 3) : végétation
« euméditerranéenne » ou « mésoméditerranéenne » pour l’école de Gaussen, « mésoméditerranéenne » pour
celle d’Ozenda, étage « méditerranéen subhumide » pour celle d’Emberger. Les postes climatiques sont
océaniques à subcontinentaux (SH 3b-c). La végétation comprend des chênaies sclérophylles (à chêne vert ou,
sur silice, à chêne liège) et des chênaies marcescentes (sur sol profond), relevant toutes des Quercetalia ilicis.
A noter la présence sur le littoral atlantique de forêts relictuelles des Quercetalia ilicis, depuis la
Presqu’île de Rhuys jusqu’à l’embouchure de l’Adour. Leur maintien dans un climat favorable aux chênaies
caducifoliées est certainement la conséquence de corrections stationnelles (sables dunaires).
5
6
On pourrait dire aussi « subaxériques » ; cela serait même plus euphonique.
« marcescent » = à feuillage séchant en automne mais ne tombant qu’au printemps suivant.
(169) 117
DISCUSSION.
1. comparaison avec deux cartes de végétation récentes.
Carte d’OZENDA (1994).
Les principales différences découlent de l’importance accordée dans le travail d’Ozenda à la notion
d’atlanticité (# océanicité). Ainsi la plaine des deux tiers occidentaux de la France est entièrement dans le
« domaine atlantique », tandis que celle du tiers centre-oriental et nord-oriental est dans « domaine centreeuropéen »7.
Mais cette conception (très classique, en fait) n’est pas confirmée par une cartographie à base
phytosociologique, car dans le synsystème phytosociologique les plantes atlantiques n’interviennent qu’à un
rang secondaire, par exemple celui des sous-alliances pour ce qui est des hêtraies des Fagetalia.
Si l’on s’appuie, comme je l’ai fait, sur une cartographie phytosociologique c’est un autre trait
bioclimatique majeur qui s’impose en France, à savoir la disjonction boréo-montagnarde : les hêtraies
normandes sont l’équivalent végétal des hêtraies montagnardes des Alpes et des Pyrénées, puisqu’elles relèvent
des mêmes alliances (et à fortiori des mêmes ordre et classe). Cela s’explique au plan climatique puisque le
décalage de 100 km en latitude aboutit à peu près au même résultat thermique que le décalage de 100 m en
altitude. (Sur la carte d’Ozenda ces hêtraies boréales forment le « secteur des hêtraies de la Manche » au sein du
« domaine atlantique »).
Une autre différence importante tient à ce que la carte d’Ozenda ignore la parenté entre les chênaies des
Quercetalia pubescentis d’Aquitaine et celles du Languedoc : les premières sont rangées dans le « secteur
ligéro-aquitanien » du « domaine atlantique », les secondes dans la « ceinture supraméditerranéenne » du
« domaine méditerranéen ».
J’ai plaisir à souligner que le professeur Ozenda est loin d’être hostile à ma conception bioclimatique
puisqu’il m’a aidé dans ma tentative (infructueuse) de publier un article sur ce sujet dans des revues françaises
cotées8. Qu’il soit remercié une fois de plus pour cette aide.
Carte de JULVE (1998).
Cette carte, qui peut être téléchargée sur le site Internet de l’auteur (référence ci-dessous), relève de la
même conception que celle d’OZENDA (1994) puisqu’elle accorde une importance primordiale à la séparation
entre un « planitiaire atlantique » et un « planitiaire centroeuropéen ». Comme la précédente elle ignore la
parenté entre les hêtraies du Nord de la France avec les hêtraies montagnardes des Alpes et des Pyrénées, et aussi
la parenté des chênaies pubescentes d’Aquitaine avec celles du Languedoc.
(Je note encore que la courte légende associée à cette carte n’est guère compatible avec la notice plus
détaillée que l’on peut télécharger sur le même site).
2. Comparaison avec la répartition géographique des Orthoptères.
On observe un certain parallélisme entre les contours phytoclimatiques présentés sur la carte de la figure
2 et les contours cartographiques de nombre d’espèces d’Orthoptères français ; cela apparaîtra sur les cartes du
« catalogue permanent de l’entomofaune française », en préparation pour le compte de l’U.E.F (Union de
l’Entomologie Française). En attendant, voici quelques exemples significatifs :
La disjonction boréo-montagnarde de la végétation est répliquée par la répartition de Tettigonia
cantans, Metrioptera brachyptera, Metrioptera saussuriana, Chrysochraon brachypterus, Stenobothrus
nigromaculatus, Omocestus haemorrhoidalis, voire Omocestus viridulus. (Et si l’on se plaçait à l’échelle du
continent européen on noterait aussi une disjonction arctico-alpine, avec les espèces Aeropedellus variegatus,
Gomphocerus sibiricus, Bohemanella frigida et Podisma pedestris).
L’extension de la végétation euryméditerranéenne (SH3 + SX3) est reproduite par celle de Tylopsis
lilifolia, Cyrtaspis scutata, Yersinella raymondii, Pholidoptera femorata, Paratettix meridionalis, Aiolopus
strepens et Locusta migratoria. Pour d’autres espèces qui ont ce même type de répartition générale on observe
en plus une pénétration vers l’intérieur des terres (en vallée de la Loire, Brenne et Berry ) assez bien superposée
à celle de la végétation collinéenne thermo-atlantique (Cb) : Platycleis affinis, Decticus albifrons, Depressotetrix
depressa, Pezotettix giornae, Oedaleus decorus et Paracinema tricolor bisignata.
Une répartition strictement méditerranéenne (plaine du pourtour méditerranéen, SH3) se retrouve avec
Thyreonotus c. corsicus, Platycleis sabulosa, Platycleis falx laticauda, Gryllus bimaculatus, Gryllomorpha
dalmatina, Gryllomorpha uclensis, Mogoplistes brunneus, Arachnocephalus vestitus, Myrmecophilus
7
Auxquels s’ajoutent le « domaine alpin » sensu lato, et le « domaine méditerranéen ».
Un membre du comité de lecture d’une revue française bien cotée (revue dont je tairai le nom, par charité) a rejeté mon
article avec l’appréciation aussi sobre que définitive : « La démarche n’est pas scientifique. La température moyenne et la
pluviométrie annuelle n’ont pas de sens biologique ».
8
118 (170)
Bernard DEFAUT
myrmecophilus, Myrmecophilus aequispina, Pyrgomorpha conica, Calliptamus wattenwylianus, Acrida
hungarica mediterranea, Ramburiella hispanica, voire Dociostaurus maroccanus et Stenobothrus fischeri
glaucescens. Et la modeste disjonction géographique de cette végétation méditerranéenne, à savoir pourtour
méditerranéen au Sud-Est, et littoral dans le Centre-Ouest et le Sud-Ouest, se retrouve avec Oedipoda
charpentieri, Acrotylus i. insubricus, Chorthippus jucundus, Dociostaurus genei, voire Platycleis i. intermedia et
Anacridium aegyptium.
Le parallélisme entre répartition végétale et orthoptérique serait certainement encore plus net si on
comparait ma carte de végétation non pas avec des cartes d’espèces orthoptériques, mais avec une carte
orthoptéroclimatique, construite sur une base entomocénotique ; comme pour la végétation, l’opposition entre les
unités orthoptérocénotiques à répartition atlantique et celles à répartition subcontinentale n’interviendrait qu’à un
rang subalterne, ou même n’interviendrait pas du tout, du fait du très petit nombre d’espèces concernées (espèces
à répartition « atlantique » = Zeuneriana abbreviata, espèces à répartition « planitiaire centre-européenne » = ? ? ?)
Ceci confirme que cette carte de végétation ne repose pas sur une simple vue de l’esprit.
REFERENCES
CCE, 1987 – Carte de la végétation naturelle des Etats membres des Communautés européennes et du Conseil de
l’Europe au 1/3 000 000. Luxembourg, publication EUR 10970, une carte (en 4 feuilles), et une notice
de 78 pages.
DEFAUT B., 1991 – Vers une modélisation de l’évolution climatique au Quaternaire. Relations entre climat actuel
et étages de végétation dans le domaine paléarctique. Rapport B.R.G.M. R33036 GEO SGN 91, 57
pages, 6 figures, 4 tableaux hors-texte.
DEFAUT B., 1992 – Données complémentaires sur les relations entre climat actuel et étages de végétation dans le
domaine paléarctique. Rapport B.R.G.M. R34849 GEO SGN 92, 29 pages, 4 figures, 5 tableaux horstexte.
DEFAUT B., 1996 – Un système d’étages phytoclimatiques pour le domaine paléarctique. Corrélations entre
végétation et paramètres climatiques. Matériaux Entomocénotiques, 1 : 5-46.
DUPIAS G., 1985 – Végétation des Pyrénées. C.N.R.S., Paris, 209 pages.
GEHU J.-M. & GEHU-FRANCK J., 1984 – Sur les forêts sclérophylles de chêne et de Pin Maritime des dunes
atlantiques françaises. Documents phytosociologiques, N. S., 3 : 219-231.
GEHU J. M., GEHU-FRANCK J. & BOURNIQUE C., 1984 – Sur les étages bioclimatiques de la région
eurosibérienne française. Documents phytosociologiques, N. S., 8 : 29-43.
JULVE P., 1998 – Carte phytogéographique de la France.
Téléchargeable sur le site : http://perso.wanadoo.fr/philippe.julve/
OZENDA P., 1994 – Végétation du continent européen. Delachaux et Niestlé, 271 pages.
UNESCO-FAO, 1970 – Carte de la végétation de la région méditerranéenne. ONU, Paris, carte au 1/5 000 000,
notice bilingue de 90 pages.
Matériaux Entomocénotiques, 6, 2001 : 113-121
Figure 1 : climagramme général Qn2 – T/tc
L’aire englobant les postes climatiques français apparaît avec les couleurs de la figure 2. (Nota : Cb et Cc ne sont pas séparés sur le climagramme,
parce que le paramètre tc-tf intervient dans leur définition).
(171)
Bernard DEFAUT
(172)
120
Figure 2 : carte des étages de végétation de la France
(173) 121
SOMMAIRE
INTRODUCTION
113
LES GRANDS ENSEMBLES VEGETAUX
ECHELLE CLIMATIQUE ADOPTEE
114
LES ETAGES DE VEGETATION AXERIQUES
114
LES ETAGES DE VEGETATION SUBXERIQUES
116
LES ETAGES DE VEGETATION XERIQUES
116
DISCUSSION
1. Comparaison avec deux cartes de végétation récentes
2. Comparaison avec la répartition géographique des Orthoptères
117
117
REFERENCES
118
Figure 1 : climagramme général Qn2 – T/tc
119
Figure 2 : carte des étages de végétation de la France
120
174
Stéphane PUISSANT (ANNEXE 3)
Annexe 3 : sur la présence de l’étage de végétation subméditerranéen frais, SX4, en Corse.
175
Sur la présence de l’étage de végétation sub-méditerranéen frais, SX4, en Corse :
B. Defaut comm. pers., 05-VIII-2002
Suite à notre récente conversation sur la présence de SX4 en Corse, j'ai ré-ouvert la
thèse de Gruber, 1978 et j'ai trouvé (page 233) de quoi confirmer l'existence de SX4 en
Corse : « Pinus sylvestris occupe, au versant méridional des Pyrénées, une position
équivalente à celle de Pinus nigra ssp. laricio de Corse, dont l'optimum se trouve sans
conteste à l'étage montagnard de cette île. D'ailleurs Gamisans (1975) décrit un GalioPinetum laricionis où Galium rotundifolium, Pyrola chlorantha, Lathyrus montanus et
Deschampsia flexuosa demeurent les éléments les plus caractéristiques. L'auteur place
l'association dans l'alliance Galio-Fagion et dans les Fagetalia ; mais il note par rapport
aux hêtraies voisines un net appauvrissement du sous-bois en espèces des Fagetalia ; ce sont
les mêmes tendances qu'on observe dans les pinèdes mésophiles pyrénéennes ».
Les « pinèdes mésophiles pyrénéennes » de Gruber appartiennent à l'association
Hepatico nobilis-Pinetum sylvestris Gruber (1978) [= Polygalo calcarae-Pinetum sylvestris
Vigo (1974), Rivas-Martinez (1976), nom. nov.], et cette association relève des PinoJuniperetea. Dans mon système bioclimatique, les Pino-Juniperetea désignent le bioclimat
SX4.
On peut donc admettre sans hésiter que les pinèdes corses à Pinus laricio sont SX4,
malgré leur appartenance aux Fagetalia (qu'il faudrait d'ailleurs vérifier, comme le suggère
Gruber).
176
Annexe 4 : les synusies de Cigales en France
(Hemiptera, Cicadidae). Premières données.
(177)
Matériaux Orthoptériques et Entomocénotiques, 10, 2005 : 115-129
LES SYNUSIES DE CIGALES EN FRANCE (HEMIPTERA, CICADIDAE).
Premières données.
Stéphane PUISSANT* & Bernard DEFAUT**
* 4, square Saint Marsal, 66100 Perpignan < [email protected] >
** Aynat, 09400 Bédeilhac < [email protected] >
Résumé. Un système syntaxonomique est élaboré à partir de 103 relevés cicadologiques précédemment effectués en France par
PUISSANT (2003) ; malgré le petit nombre de taxons (17), nous avons pu établir un synsystème comprenant 4 divisions, 4 classes, 2
alliances, 12 synusies et 2 groupements. Les paramètres les plus discriminants sont la nature du bioclimat et surtout la structure de la
végétation. On remarque un important déséquilibre géographique dans la répartition des synusies et groupements, puisque le tiers sud
de la France regroupe à lui seul 12 synusies et un groupement, contre un seul groupement pour les deux tiers nord du pays.
Mots clés. Synusies cicadéennes, biogéographie, bioclimat, habitat, Cicadidae, France.
Abstract. Factors intrinsic to the ecology of species were considered in an effort to understand the species associations and their
biogeography. A syntaxonomical system is elaborated from 103 cicadological samplings previously performed in France by PUISSANT
(2003); in spite of the small number of taxa (17) we have established a synsystem including 4 divisions, 4 classes, 2 alliances, 12
synusies and 2 groupings. The most discriminative parameters are climatic features and especially structure of vegetation. We point out
an unequal distribution of synusies and groupings: the third south of France harbouring 12 synusies and one grouping, against only one
grouping in the two north third of the country.
Key-words. Species association, biogeography, climatic features, habitat, Cicadidae, France.
INTRODUCTION.
1. METHODE.
L’adaptation de la méthode phytosociologique aux
peuplements d’Insectes a déjà été mise en œuvre pour
les Coléoptères carabiques ripicoles (QUEZEL & VERDIER
1953) et pour les Orthoptères (DEFAUT 1994, 1997,
2002 et 2004 entre autres, BOITIER 2004). Le présent
travail est une tentative appliquée cette fois aux
1
Cigales . Le sujet est donc tout à fait neuf.
Nous nous sommes appuyés initialement sur les
699 relevés présentés dans un mémoire EPHE,
soutenu par l’un d’entre nous (SP) à Montpellier, le 21
mars 2003. Il apparaît que le paramètre stationnel le
plus important pour les cigales tient à la structure de la
végétation. Les classes de végétation adoptées
(PUISSANT 2003, page 9 et page 27) sont présentées
sur la figure 1.
Bien que les relevés réalisés en France soient
probablement beaucoup moins riches en espèces qu’ils
ne pourraient l’être sous des latitudes plus chaudes et
humides (Asie tropicale par exemple), nous avons pu
2
caractériser 14 synusies (ou groupements ). Ces
synusies sont intégrées à un système syntaxonomique
assez rudimentaire, car le petit nombre de taxons (17)
n’a pas permis d’établir un système complet, avec
divisions, classes, ordres et alliances.
1
La nomenclature taxonomique est celle adoptée par
PUISSANT (2003), mais ce qui était appelé Cicadetta montana
(Scopoli, 1772) doit s’appeler désormais Cicadetta brevipennis
Fieber, 1876 (cf. GOGALA & TRILAR, 2004).
2
Les « groupements » sont des synusies mal caractérisées,
faunistiquement.
Par ailleurs nous nous sommes référés aussi au
système bioclimatique de DEFAUT (1996, 2001) utilisé
dans le mémoire de PUISSANT (2003, pages 9 et 10) et
dont on trouvera ci-après les traits principaux.
« En France, sont présents les étages de végétation
suivants : axérique glacial ou nival, N ; axérique très
froid ou arctico-alpin, AA ; axérique froid ou boréosubalpin, BS ; axérique frais ou boréo-montagnard,
BM ; axérique tempéré ou collinéen, C, avec le sousétage médio-européen, Cc, et le sous-étage thermoatlantique, Cb ; sub-axérique froid, SX5 ; sub-axérique
frais ou sub-méditerranéen frais, SX4 ; sub-axérique
tempéré ou sub-méditerranéen tempéré, SX3 ; xérique
sub-humide tempéré ou méditerranéen sub-humide
tempéré, SH3 (…) ».
Comme évoqué précédemment, une difficulté
importante avec les peuplements français de cigales
tient à la pauvreté des relevés en espèces, et cela est
116 (178)
Stéphane PUISSANT & Bernard DEFAUT
d’autant plus vrai que nombre d’entre eux sont monospécifiques. Nous avons écarté les relevés les moins
informatifs, c’est à dire ceux qui ne contenaient que les
espèces euryèces Cicadetta brevipennis Fieber, 1876,
Tettigetta argentata (Olivier, 1790), Cicadetta fangoana
Boulard, 1976.
Concernant le Cicadetum ornii, pour lequel nous
disposions de 162 relevés, nous n’avons retenu ici que
les 20 relevés possédant au moins 3 espèces. De la
même manière nous n’avons conservé que 6 relevés
sur les 55 du Tibicinetum corsicae (colonne 10), et 6
relevés également sur les 94 du Tibicinetum nigronervosae (colonne 11).
Finalement, nous avons travaillé sur 77 relevés pour
établir les pourcentages d’espèces dans neuf synusies
(colonnes 1 à 6, 8, 9 et 12 du tableau 1), et sur 26
relevés pour caractériser faunistiquement (mais sans
pourcentages d’espèces) les trois autres synusies (colonnes 10, 11 et 13) et les deux groupements (colonnes
7 et 14).
Figure 1.
2. LE SYSTEME SYNTAXONOMIQUE.
Les 14 synusies ou groupements identifiés (respectivement : 12 et 2) ont été intégrés à un système syntaxonomique
comprenant pour le moment 4 divisions, 4 classes et 2 alliances.
* Division Cicadatrea atrae (nov.). France méridionale ; phytoclimats SH3 et SX3 ; structures de végétation 1, 2, 3,
4, 5, 6, 7, 8. Espèces caractéristiques : Cicadatra atra, Tettigetta argentata.
* Classe Cicadivettetea tibialis (nov.). Alpes-Maritimes ; phytoclimats SH3 ; structures de végétation 1, 2, 3, 4,
5, 6. Espèce caractéristique : Cicadivetta tibialis.
* Synusie Cicadivettetum tibialis. Espèce caractéristique : Cicadivetta tibialis.
* Classe Tibicinetea garricolae (nov.). France méditerranéenne ; phytoclimat SH3 ; structure de végétation 6.
Espèce caractéristique : Tibicina garricola.
* Synusie Tibicinetum garricolae. Espèce caractéristique : Tibicina garricola.
* Classe Tibicinetea tomentosae (nov.). France méditerranéenne ; phytoclimat SH3 ; structures de végétation 1,
2, 3. Espèce caractéristique : Tibicina tomentosa.
* Synusie Tibicinetum fairmairei. Secteur Vendres-Narbonne (Hérault et Aude). Espèce caractéristique :
Tibicina corsica fairmairei.
* Synusie Cicadatretum atrae. France méditerranéenne. Espèce caractéristique : Cicadatra atra.
* Classe Lyristetea plebeji (nov.). France méridionale ; phytoclimats SH3 et SX3 ; structures de végétation 5, 7,
8. Espèces caractéristiques : Lyristes plebejus, Tibicina quadrisignata.
* Alliance Tettigettion argentatae (nov.). France méditerranéenne ; phytoclimat SH3 ; Structures de
végétation : 5. Caractéristique faunistique (négative) : absence de Tibicina haematodes, Tettigetta pygmea,
Cicada orni.
* Synusie Cicadatro atrae-Tettigettetum argentatae (nov.). Caractéristique faunistique : les mêmes que
pour l’alliance.
(179) 117
Les synusies de Cigales en France
* Alliance Cicadion ornii (nov.). France méridionale ; phytoclimats SH3 et SX3 ; Structures de végétation : 7,
8. Espèces caractéristiques : Tibicina haematodes, Tettigetta pygmea, Cicada orni.
* Synusie Cicadetum ornii (nov.). France méditerranéenne ; phytoclimat SH3. Espèces caractéristiques :
Tibicina garricola, Cicadatra atra.
* Groupement à Cicadivetta tibialis et Tettigetta pygmea (provisoire). Alpes-Maritimes ; phytoclimat
SH3. Espèce caractéristique : Cicadivetta tibialis.
* Synusie Lyristetum plebeji (nov.). France méridionale ; phytoclimat SX3. Caractéristique faunistique :
absence des marqueurs SH3 que sont Tibicina garricola et Cicadatra atra.
* Division Cicadettea fangoanae (nov.). Corse méditerranéenne ; phytoclimat SH3, structures de végétation 1, 2, 3,
4, 5, 6, 7, 8. Espèce caractéristique : Cicadetta fangoana.
* Synusie Cicadetto fangoanae-Cicadetum ornii (nov.). Corse. Structures de végétation : 7, 8. Espèce
caractéristique : Cicada orni ; espèce caractéristique transgressive : Tibicina nigronervosa.
* Synusie Tibicinetum corsicae (nov.). Corse. Structure de végétation : 1. Espèce caractéristique :
Tibicina corsica corsica.
* Synusie Tibicinetum nigronervosae (nov.). Corse. Structures de végétation : 3, 5. Espèce caractéristique transgressive : Tibicina nigronervosa. Autre caractéristique faunistique : absence de Cicada
orni.
* Division Cicadettea cerdaniensis (nov.). Cerdagne ; phytoclimat SX4, structures de végétation 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8.
Espèce caractéristique : Cicadetta cerdaniensis.
* Synusie Cicadettetum cerdaniensis (nov.). Espèce caractéristique : celle de la division.
* Division Cicadettea brevipennis (nov.). France moyenne et septentrionale ; phytoclimats C et BM, structures de
végétation 3, 5, 7, 8. Espèce caractéristique : Cicadetta brevipennis. Espèce caractéristique transgressive : Tibicina
haematodes.
* Synusie Tibicinetum stevenii (nov.). Tarn (Grésigne). Structures de végétation : 7, 8. Espèce caractéristique : Tibicina steveni.
* Groupement à Tibicina haematodes et Cicadetta brevipennis (provisoire).
3. LES SYNUSIES DE CIGALES.
Le tableau 1 n’est que partiellement diagonalisé, car
nous avons respecté un ordre bioclimatique. Cela a
l’avantage aussi de faire ressortir l’absence de Lyristes
plebejus, Tibicina quadrisignata, Tibicina haematodes
et Tettigetta pygmea dans les colonnes 10 et 11,
laquelle s’explique par une structure de végétation
inadéquate pour ces espèces (et aussi pour Cicada
orni) : classes de végétation 1, 3, 5 (au lieu de 7, 8).
Pour l’absence de ces mêmes espèces dans la colonne
9 l’explication est d’ordre chorologique : ces trois
espèces n’existent pas en Corse.
3-1. Le Cicadivettetum tibialis (nov.)
CICADATREA ATRAE (nov.)
CICADIVETTETEA TIBIALIS (nov.)
Situation des relevés.
1. Alpes-Maritimes (06), Sospel (sans plus de précisions ,à
cause de la protection de l’espèce C. tibialis dans la station
concernée), altitude : 650 m.
2. Ibidem.
3. Ibidem.
4. Alpes-Maritimes (06), Menton (N 43°47’48’’ - E
07°31’04’’), altitude : 200 m.
5. Ibidem.
6. Ibidem.
Un seul relevé (monospécifique) a été écarté.
(180)
Tableau 1. Répartition des espèces dans les synusies.
SH3
1, 2, 3,
4, 5, 6
6
1, 2, 3, 4
1, 2,
3, 4
4
4
4
6
(7)
4
(15)
11
(11)
Sud
Corse
Corse
Corse
SH3
SX3
SH3
SH3
SH3
5
7, 8
7, 8
7, 8
7, 8
1
3, 5
5
6
9
8
6
3
2
2
2
7
(69)
8
(22)
20
(162)
5
(5)
7
(28)
5
(100)
6
(55)
6
(94)
9
(12)
Cicadettea fangoanae
C. c.
Cicadatrea atrae
Cicadivettetea
tibialis
Tibicinetea
garricolae
(+)
50
100
25
50
Tibicinetea
tomentosae
55
64
86
43
Cerdagne
SX4
1, 2, 3,
4, 5, 6,
7, 8
14
Tarn
Nord
C
C
7, 8
3, 5,
7, 8
2
3
2
7
(2)
(7)
Cicadettea
b.
Lyristetea plebeji
T. a.
67
33
55
25
Cicadion ornii
(+)
+
71
89
+
+
75
82
45
14
+
+
20
11
11
(-)
(-)
(-)
95
15
25
45
100
+
(+)
+
+
100
57
29
29
100
+
40
60
100
+
+
+
+
100
+
+
+
11
05
+
+
+
Les nombres densitaires et les symboles « + » sont mis en gras dans les synusies (ou groupements) dont les espèces sont « caractéristiques » (ou « différentielles »).
SH3
AlpesMaritimes
SH3
13
Gt à
T. haematode
s et C. brevip.
Tibicinetum
stevenii
SH3
12
Cicadettetum
cerdaniensis
SH3
11
Tibicinetum
nigronervosa
e
Sud
10
Tibicinetum
corsicae
Sud
9
CicadettoCicadetum
Sud
8
Lyristetum
plebeji
Cicadetum
ornii
Narbonne
7
Gt à C.
tibialis et T.
pygmea
CicadatroTettigettetum
alliances
C. atra
T. argentata
C. tibialis
T. garricola
T. c. fairmairei
T. tomentosa
L. plebejus
T. quadrisignata
T. haematodes
T. pygmea
C. orni
T. nigronervosa
C. fangoana
T. c. corsica
C. cerdaniensis
T. steveni
C. brevipennis
6
Sud
AlpesMaritimes
SH3
divisions
classes
5
Cicadatretum
atrae
Nombre
d’espèces
Nombre
de relevés
4
Tibicinetum
fairmairei
Classes
de végétation
3
Tibicinetum
garricolare
phytoclimat
2
Cicadivettetu
m tibialis
Région
1
(181) 119
Tableau 2. Composition faunistique du Cicadivettetum tibialis.
Code du relevé
Classe de végétation
Etage phytoclimatique
Altitude (m)
1
57-1
1
SH3
650
2
57-4
4
SH3
650
3
57-5
5
SH3
650
+
+
+
+
+
Caractéristiques de division
Cicadatra atra
Caractéristique de classe (et de synusie)
+
4
46-2
2
SH3
200
5
46-5
5
SH3
200
6
46-6
6
SH3
200
(+)
(+)
(+)
(+)
50
+
+
+
100
Fréquence
(en l’état actuel de nos connaissances elle est confinée
à la partie inférieure du phytoclimat SH3 mais il n’est
pas complètement exclu qu’elle puisse transgresser
ponctuellement plus haut).
La classe Cicadivettetea tibialis est caractérisée
par l’espèce éponyme, qui n’est connue en France que
de ce département, où elle atteint sa limite ouest de
répartition. Elle est également caractéristique de synusie, puisque la classe ne contient pas d’autre synusie.
Il est possible que Cicadetta brevipennis fasse
partie aussi de la synusie, bien qu’elle n’ait pas été
précisément notée dans les relevés. C’est une espèce
euryèce, largement distribuée géographiquement et
bioclimatiquement. Sa signification cénotique dans la
synusie serait celle d’une compagne.
Répartition ; écologie.
Cette synusie a été identifiée sur des coteaux
exposés à l’est, aux environs de Sospel (Alpes-Maritimes), entre 200 et 650 m d’altitude ; mais elle pourrait
être recherchée encore plus bas. Les espèces végétales sont principalement des Chênes verts, Chênes
pubescents, Genévriers, Bruyères, Cistes (phytoclimat
SH3). Structuralement, la végétation est très variée :
classes de végétation 1 à 6 (la structure 7-8 est occupée par une autre synusie : Cicadivetto-Tettigettetum). La synusie est cependant surtout typique dans
les landes hautes et ouvertes (classe 5), car c’est là
que C. tibialis a son optimum.
Composition faunistique.
La division Cicadatrea atrae est affirmée par la
présence de Tettigetta argentata dans 3 relevés ; C’est
une espèce largement répandue en France méridionale, nettement plus fréquente dans le bioclimat SH3
que dans les bioclimats plus frais (PUISSANT, 2003 : 77).
L’autre espèce caractéristique de division, Cicadatra
atra, est certainement présente dans des relevés de la
synusie mais la durée des échantillonnages a été insuffisante pour la faire apparaître ; d’un autre côté cette
Cigale n’est pas connue au dessus de 350 m environ
3-2. Le Tibicinetum garricolae (nov.)
TIBICINETEA GARRICOLAE (nov.)
Tableau 3. Composition faunistique du Tibicinetum garricolae.
Code du relevé
Altitude (m)
1
100-6
6
SH3
100
2
85-6
6
SH3
70
+
+
+
Cicadatra atra
Caractéristique de classe
Tibicina garricola
Compagnes
1. Aude (11), Narbonne (N 43°09’38’’ - E 02°57’92’’),
altitude : 100 m.
2. Aude (11), Armissan (N 43°10’37’’ - E 03°06’05’’),
altitude : 70 m.
3. Aude (11), Fleury (N 43°13’12’’ - E 03°08’46’’), altitude :
60 m.
4. Vaucluse (84), Saint-Hippolyte-le-Graveyron (N
44°07’05’’ - E 05°04’46’’), altitude : 160 m.
+
3
97-6
6
SH3
60
4
640-6
6
SH3
160
Fréquence
50
25
+
+
75
+
Onze relevés monospécifiques (sur un total de
quinze relevés) ont été écartés.
Le Tibicinetum garricolae a une répartition géographique bien plus vaste que la synusie précédente ; il
est présent au moins dans la partie méditerranéenne
des départements de l’Aude, des Pyrénées-Orientales
120 (182)
et du Vaucluse. On le rencontre surtout dans des
garrigues (sur substrat calcaire) et dans des maquis
(sur substrat siliceux) ; dans la flore on note l’Olivier, le
Chêne vert, le Chêne pubescent, le Chêne kermès et
des Cistes. La synusie est établie également dans d’anciennes carrières, des vignes abandonnées, et même
des sansouires. Les milieux sont donc très variés ; ils
ont en commun d’être des landes rases (hauteur < 0.50
cm), fermées (recouvrement ligneux > 60%), en bioclimat SH3 (la partie inférieure, puisque l’altitude ne
dépasse guère 200 m).
argentata dans le relevé 2 suffit à indiquer une forte
affinité entre les 4 relevés.
La division est indiquée par ses deux espèces
caractéristiques. Tibicina garricola est à la fois
caractéristique de division et de synusie.
Cicadetta brevipennis est assurément présente
dans la synusie : elle l’est dans 4 des 15 relevés monospécifiques écartés, lesquels possèdent toutes les
caractéristiques écologiques de la synusie (phytoclimat
et classe de végétation).
Notons d’emblée que le tableau cénotique de la
synusie (tableau 3) est probablement homogène, bien
que le relevé 1 n’ait aucune espèce en commun avec
les relevés 3 et 4 ; en effet, la présence de Tettigetta
3-3. Le Tibicinetum fairmairei (nov.)
TIBICINETEA TOMENTOSAE (nov.)
Tableau 4. Composition faunistique du Tibicinetum fairmairei.
Code du relevé
1
96-1
Altitude (m)
1
SH3
10
Cicadatra atra
+
2
1001
1
SH3
100
3
3461
1
SH3
25
+
+
+
Tibicina tomentosa
Caractéristique de synusie
Tibicina corsica fairmairei
+
+
+
4
3771
1
SH3
< 10
5
3781
1
SH3
< 10
6
1002
2
SH3
100
7
3462
2
SH3
25
8
1003
3
SH3
100
9
3463
3
SH3
25
+
+
+
+
+
+
+
+
64
55
+
45
+
+
1. Aude (11), Fleury (N 43°14’25’’ - E 03°10’58’’), altitude :
10 m.
2. Aude (11), Narbonne (N 43°09’38’’ - E 02°57’92’’),
altitude : 100 m.
3. Hérault (34), Lespignan (sans plus de précisions, du fait
de la vulnérabilité de l’espèce T. tomentosa dans la station
4. Hérault (34), Vendres (sans plus de précisions, du fait
concernée), altitude : < 10 m.
6. Aude (11), Narbonne (N 43°09’38’’ - E 02°57’92’’),
altitude : 100 m.
8. Aude (11), Narbonne (N 43°09’38’’ - E 02°57’92’’),
altitude : 100 m.
11. Aude (11), Narbonne (N 43°09’38’’ - E 02°57’92’’),
altitude : 100 m.
+
+
+
+
+
10
3773
3
SH3
< 10
11
1004
4
SH3
100
+
+
+
+
Fréquence
82
Cette synusie est limitée au secteur géographique
de Vendres (Hérault) / Narbonne (Aude), en phytoclimat
SH3. L’altitude ne dépasse guère 200 m. Elle occupe
des végétations ouvertes à semi-fermées (classes de
végétation 1 à 4) : garrigues, prairies graminéennes
(éventuellement saumâtres), formations à fenouil,
dalles calcaires. Le recouvrement ligneux est inférieur
ou égal à 60%. La garrigue « est propice (…) lorsqu’elle
comporte des plages de sol nu et pierreux et une strate
herbacée parsemée de buissons d’une hauteur inférieure à deux mètres » (PUISSANT 2003 : 56).
La division est bien affirmée par ses deux espèces
caractéristiques.
La classe est un peu moins bien marquée ; cela
tient au fait que Tibicina tomentosa est actuellement
une grande rareté dans notre pays, étant même considérée comme relictuelle ; elle était bien plus largement
distribuée aux siècles passés (BOULARD, 2000), avant
l’extension du vignoble responsable de la raréfaction
des biotopes favorables (la vigne correspond principalement à la classe de végétation 7). Remarquons encore
que T. tomentosa n’a jamais été observée dans la
classe de végétation 4 (pourtant présente sur le tableau
3, mais minoritaire).
La synusie est caractérisée par un taxon endémique
du secteur Vendres / Narbonne, Tibicina corsica
(183) 121
Possédant les deux raretés que sont T. tomentosa
et T. c. fairmairei, cette synusie a une très forte valeur
patrimoniale.
fairmairei. A propos de cette espèce, PUISSANT (2003 :
56) écrit : « Les classes 1 et 3 ont la particularité d’offrir
de nombreux postes de cymbalisation chauds et
ensoleillés : le taxon étant particulièrement héliophile,
c’est dans ces deux catégories que les populations les
plus nombreuses ont pu être relevées ».
Cette espèce a été signalée autrefois dans les environs de Toulouse (LAMBERTIE, 1910), mais cela demande confirmation.
3-4. Le Cicadatretum atrae (nov.)
TIBICINETEA TOMENTOSAE (nov.)
Tableau 5. Composition faunistique du Cicadatretum atrae.
Code du relevé
Altitude (m)
Cicadatra atra
1
469-1
1
SH3
160
2
469-2
2
SH3
160
3
481-1
1
SX3/SH3
630
+
+
+
+
+
4
622-2
2
SH3
300
5
147-3
3
SH3
150
6
343-3
3
SH3
140
7
571-3
3
SH3
100
+
+
+
+
86
43
+
14
Tibicina tomentosa
Fréquence
Compagne
Lyristes plebejus
1. Pyrénées-Orientales (66), Opoul-Périllos (N 42°52’14’’ E 02°51’40’’), altitude : 160 m.
2. Ibidem.
3. Pyrénées-Orientales (66), Prats-de-Sournia (N
42°44’38’’ - E 02°27’22’’), altitude : 630 m.
4. Vaucluse (84), Joucas (N 43°56’36’’ - E 05°16’32’’),
altitude : 270 m.
5. Bouches-du-Rhône (13), La-Roque-d’Anthéron (N
43°43’30’’ - E 05°19’25’’), altitude : 150 m.
6. Hérault (34), Les Matelles (N 43°43’59’’ - E 03°48’27’’),
altitude : 150 m.
7. Var (83), Plan-de-la-Tour (sans plus de précisions, du
fait de la vulnérabilité de l’espèce T. tomentosa dans la station
+
14
+
synusie puisque c’est ici qu’elle obtient sa fréquence
maximum.
Cicadetta brevipennis est faiblement représentée
ici, et ne peut donc être considérée que comme compagne. Lyristes plebejus a été rencontrée dans un relevé
monospécifique (écarté du tableau cénotique), relevant
manifestement de la synusie au vu de ses caractéristiques écologiques.
Les mêmes biotopes en bioclimat SX3 ont une
composition faunistique réduite à Tettigetta argentata et
Cicadetta brevipennis (et seulement cette dernière
espèce en SX4). Il s’agit donc, en SX3, d’un faciès
fortement appauvri de la synusie.
Soixante deux relevés monospécifiques ont été
écartés.
Cette synusie, voisine de la précédente, est bien
plus largement répartie : elle est présente dans toute la
région méditerranéenne française, Corse exclue,
jusqu’à 600 m environ. Elle occupe les mêmes biotopes.
3-5. Le Cicadatro atrae-Tettigettetum
argentatae (nov.)
La division est surtout caractérisée par Cicadatra
atra.
La classe est encore plus mal représentée ici que
dans la synusie précédente, bien que les biotopes
soient partout favorables à Tibicina tomentosa.
On pourrait considérer que le Cicadatretum n’est
en fait qu’un faciès appauvri du Tibicinetum fairmairei,
auquel il manquerait l’espèce éponyme ; mais étant
donné sa vaste répartition géographique, il est
préférable de lui accorder une valeur de synusie.
Cicadatra atra est alors la meilleure caractéristique de
LYRISTETEA PLEBEJI (nov.)
TETTIGETTION ARGENTATAE (nov.)
1. Aude (11), Fitou (N 42°53’36’’ - E 02°59’26’’), altitude :
20 m.
2. Aude (11), Treilles (N 42°55’16’’ - E 02°56’48’’),
altitude : 130 m.
3. Aude (11), Narbonne (N 43°09’38’’ - E 02°57’92’’),
altitude : 100 m.
43°43’30’’ - E 05°19’25’’), altitude : 150 m.
altitude : 150 m.
6. Pyrénées-Orientales (66), Saint-Hippolyte (N 42°47’38’’
- E 02°57’35’’), altitude : 10 m.
122 (184)
7. Pyrénées-Orientales (66), Campoussy (N 42°42’18’’ - E
02°27’44’’), altitude : 650 m.
8. Vaucluse (84), Sérignan-du-Comtat (N 44°11’29’’ - E
04°50’44’’), altitude : 70 m.
Treize relevés monospécifiques à Cicadetta brevipennis ou Tettigetta argentata ont été écartés, ainsi
qu’un relevé ne contenant que Tibicina garricola.
Tableau 6. Composition faunistique du Cicadatro atrae-Tettigettetum argentatae.
1
955
5
SH3
2
1115
5
SH3
3
1005
5
SH3
4
1475
5
SH3
5
3435
5
SH3
6
4855
5
SH3
Altitude (m)
20
130
100
150
140
10
Cicadatra atra
+
+
+
+
+
+
+
+
+
Code du relevé
Lyristes plebejus
Compagnes
Tibicina garricola
Tel qu’il est constitué actuellement, le tableau de
cette synusie est homogène sur le plan écologique :
landes hautes (0.5 à 2 m), ouvertes (recouvrement
ligneux de 40 à 60%), en phytoclimat SH3 ; mais elle ne
l’est pas sur le plan faunistique, sans doute parce que
les relevés sont un peu incomplets.
Le Cicadatro-Tettigetum est répandu dans toute la
région méditerranéenne française (Corse exceptée),
jusqu’à une altitude de 650 m environ (bioclimat SH3).
La végétation comprend des landes à Ciste de
Montpellier ou à Ciste à feuilles de Laurier, des maquis
(sur schistes), des garrigues (sur calcaires, avec Cistes
et Romarin), des junipéraies et des vignes abandonnées.
La division est bien caractérisée (surtout par C.
atra), la classe très mal, sans doute parce que la
végétation correspondante est souvent peu développée
sur le terrain.
L’alliance à laquelle rattacher cette synusie ne peut
être définie que par des caractéristiques négatives :
l’absence des trois espèces caractéristiques du Cicadion ornii ; en effet ces trois espèces ne semblent pas
pouvoir fréquenter la classe de végétation 5. Cette
synusie pourrait même être interprétée comme un
faciès appauvri du Cicadetum ornii.
Tibicina garricola a été réintroduite dans la colonne
de droite du tableau parce que c’est une espèce
méditerranéenne assez peu courante.
3-6. Le Cicadetum ornii (nov.)
CICADION ORNII (nov.)
7
4455
5
SX3/
SH3
650
8
647-5
5
SH3
70
Fréquence
75
38
+
+
+
13
13
13
+
1. Aude (11), Paziols (N 42°50’95’’ - E 02°44’43’’), altitude:
150 m.
2. Hérault (34), Rouet (N 43°49’38’’ - E 03°47’02’’),
altitude : 200 m.
3. Pyrénées-Orientales (66), Tautavel (N 42°49’31’’ - E
02°42’66’’), altitude : 170 m.
altitude : 270 m.
44°07’05’’ - E 05°04’46’’), altitude : 160 m.
6. Bouches-du-Rhône (13), Lambesc (N 43°40’54’’ - E
05°16’20’’), altitude : 280 m.
43°42’42’’ - E 05°17’32’’), altitude : 270 m.
8. Drôme (26), Buis-les-Baronnies (N 44°16’28’’ - E
05°15’57’’), altitude : 350 m.
9. Gard (30), Pompignan (N 43°55’06’’ - E 03°50’32’’),
altitude : 220 m.
10. Gard (30), Saint-Hyppolyte-du-Fort (N 43°58’14’’ - E
03°47’50’’), altitude : 490 m.
altitude : 150 m.
12. Hérault (34), Rouet (N 43°49’38’’ - E 03°47’02’’),
altitude : 200 m.
13. Pyrénées-Orientales (66), Fourques (N 42°35’46’’ - E
02°46’50’’), altitude : 120 m.
14. Pyrénées-Orientales (66), Tautavel (N 42°49’31’’ - E
02°42’66’’), altitude : 170 m.
altitude : 270 m.
44°07’05’’ - E 05°04’46’’), altitude : 160 m.
17. Var (83), Plan-de-la-Tour (N 43°20’43’’ - E 06°34’17’’),
altitude : 250 m.
18. Pyrénées-Orientales (66), Molitg-les-Bains (N
42°38’40’’ - E 02°23’38’’), altitude : 600 m.
19. Var (83), Plan-de-la-Tour (N 43°20’43’’ - E 06°34’17’’),
altitude : 250 m.
20. Pyrénées-Orientales (66), Montescot (N 42°36’27 - E
02°55’40’’), altitude : 20 m.
Ont été écartés les 142 relevés ( !) qui contenaient
moins de trois espèces.
Tableau 7. Composition faunistique du Cicadetum ornii.
Altitude (m)
Cicadatra atra
Lyristes plebejus
Caractéristique de l’alliance
Cicada orni
Tettigetta pygmea
Tibicina haematodes
Compagnes
Tibicina garricola
1
1017
7
SH3
150
2
3647
7
SH3
200
3
4967
7
SH3
170
4
6227
7
SH3
270
+
+
+
+
+
5
6407
7
SH3
160
6
1458
8
SH3
280
7
1468
8
SH3
270
8
2488
8
SH3
350
9
2688
8
SH3
220
+
+
+
+
10
2758
8
SH3
490
11
3438
8
SH3
150
12
3648
8
SH3
200
+
+
13
4548
8
SH3
120
14
4968
8
SH3
170
15
6228
8
SH3
270
+
+
+
+
16
6408
8
SH3
160
17
5707
7
SH3
250
18
4658
8
SH3
600
19
5708
8
SH3
250
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
20
4678
8
SH3
20
Fréquence
+
55
25
95
15
+
+
+
+
+
100
45
25
20
05
Code du relevé
(185)
124 (186)
C’est une synusie très répandue dans tout le
domaine méditerranéen de la France continentale
(phytoclimat SH3). La végétation est exclusivement
composée de landes hautes (0.5 à 2 m), fermées
(recouvrement des ligneux > 60%), ou de bois (plus
de 2 m de haut, recouvrement des ligneux > 40%).
Les bois doivent être suffisamment ouverts pour
laisser passer la lumière.
Dans le détail on note des maquis à arbousiers,
des garrigues à oxycèdres, kermès et yeuses, des
pinèdes à Pins d’Alep, des vignes, des figueraies,
des bois de chênes verts, des bois de chênes
pubescents, etc. L’altitude ne dépasse guère 600 m.
structures de végétation), permet d’ajouter deux
relevés.
La classe est très bien représentée, surtout par
Lyristes plebejus.
L’alliance Cicadion orni regroupe les synusies
euryméditerranéennes (phytoclimats SH3 à SX3)
dont les structures de végétation sont celles de la
présente synusie (ci-dessus). Des trois caractéristiques d’alliance, l’une a ici une fréquence de 100%
(Cicada orni).
Dans le tableau du Cicadion ornii (à consulter
sur le tableau 1), Cicadatra atra et Tibicina garricola
s’imposent comme caractéristiques de synusie.
La division est surtout affirmée par Cicadatra
atra, secondairement par Tettigetta argentata ; au
total quatorze relevés sont concernés (soit les deux
tiers de l’ensemble). Tibicina garricola, qui a un peu
la même signification puisqu’elle est confinée au
phytoclimat SH3 (sans préférence nette pour les
3-7. Le groupement à Cicadivetta tibialis et
Tettigetta pygmea (provisoire)
Tableau 8. Composition faunistique du groupement à Cicadivetta tibialis
et Tettigetta pygmea.
Code du relevé
Altitude (m)
1
46-7
7
SH3
200
2
58-7
7
SH3
640
3
55-8
8
SH3
640
4
57-8
8
SH3
650
+
Lyristes plebejus
+
Caractéristiques d’alliance
Cicada orni
Tettigetta pygmea
Caractéristiques de synusie
Compagne
1. Alpes-Maritimes (06), Menton (N 43°47’48’’ - E
07°31’04’’), altitude : 200 m.
2. Alpes-Maritimes (06), Sospel (N 43°53’21’’ - E
07°27’20’’), altitude : 640 m.
07°26’10’’), altitude : 640 m.
4. Alpes-Maritimes (06), Sospel (sans plus de précisions pour la protection de l’espèce C. tibialis dans la
station concernée), altitude : 650 m.
07°27’33’’), altitude : 640 m.
Ce groupement, mal défini faunistiquement, est
le peuplement vicariant de la synusie précédente : il
la remplace dans les Alpes-Maritimes, dans des
conditions écologiques tout à fait identiques (phytoclimat et structures de végétation).
+
+
+
+
5
58-8
8
SH3
640
+
+
+
Sur le tableau 8, la division paraît très mal affirmée ; mais les relevés ne sont pas en nombre
suffisant pour permettre une approche faunistique
complète ; en particulier, Cicadatra atra et Tibicina
quadrisignata (non figurés sur le tableau 8) ont été
notés dans des milieux du même type, mais non
échantillonnés.
3-8. Le Lyristetum plebeji (nov.)
(187) 125
Tableau 9. Composition faunistique du Lyristetum plebeji.
1
445-7
7
SX3/SH3
650
Code du relevé
Altitude (m)
Lyristes plebejus
Caractéristique d’alliance
Cicada orni
Tibicina haematodes
Tettigetta pygmea
2
698-7
7
SX3
350
3
445-8
8
SX3/SH3
650
+
4
491-8
8
SX3
530
5
495-8
8
SX3/SH3
580
6
503-8
8
SX3/SH3
600
7
698-8
8
SX3
350
Fréquence
+
+
+
+
71
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
100
57
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
100
29
29
Ce peuplement ne possède pas d’espèces
caractéristiques propres ; il pourrait donc être considéré comme un faciès appauvri du Cicadetum
ornii (les espèces méditerranéennes C. atra et
Tibicina garricola sont absentes). Cependant, la
fréquence de Tettigetta argentata sensiblement plus
élevée (71% contre 25%) jointe à une distribution
géographique vaste, incitent à préférer un statut de
synusie.
1. Pyrénées-Orientales (66), Campoussy (N 42°42’18’’
- E 02°27’44’’), altitude : 650 m.
2. Tarn (81), Penne (N 44°03’47’’ - E 01°44’23’’),
altitude : 350 m.
3. Pyrénées-Orientales (66), Campoussy (N 42°42’18’’
- E 02°27’44’’), altitude : 650 m.
4. Pyrénées-Orientales (66), Serdinya (N 42°34’52’’ - E
02°19’58’’), altitude : 530 m.
5. Pyrénées-Orientales (66), Sournia (N 42°43’15’’ - E
02°26’28’’), altitude : 580 m.
6. Pyrénées-Orientales (66), Trevillach (N 42°43’04’’ E 02°30’27’’), altitude : 600 m.
7. Tarn (81), Penne (N 44°03’47’’ - E 01°44’23’’),
altitude : 350 m.
En montant encore plus haut en altitude (c’est à
dire en pénétrant dans les phytoclimats SX4 ou BM)
la composition faunistique des relevés se réduit à
une ou deux espèces, Tettigetta argentata et Cicadetta brevipennis, lesquelles n’ont guère de signification cénotique ; cependant Cicada orni, espèce
bien typique de l’alliance et donc, plus ou moins, de
la synusie, atteint ponctuellement 1600 m dans les
Pyrénées-Orientales, dans l’étage BM (commune
de la Preste, par exemple).
Les vingt et un relevés mono ou bispécifiques
ont été écartés.
Le Lyristetum plebeji remplace le Cicadetum
orni dans le phytoclimat SX3, pour les mêmes
conditions de structures de végétation. Sur le pourtour méditerranéen il lui succède altitudinalement
au-dessus de 500 à 700 m, selon les conditions
stationnelles.
Il s’écarte de la région méditerranéenne pour atteindre le Tarn, la Corrèze, la Dordogne, la Gironde.
3-9. Le Cicadetto fangoanae - Cicadetum
ornii (nov.)
CICADETTEA FANGOANAE (nov.)
La division n’est représentée que par Tettigetta
argentata. Cicadatra atra manque complètement ici,
étant une espèce strictement méditerranéenne.
La classe et l’alliance sont bien représentées.
1. Corse (2B), Galéria (N 42°24’41’’ - E 08°36’39’’),
altitude : 50 m.
2. Corse (2B), San-Gavino-di-Tenda (N 42°40’21’’ - E
09°07’51’’), altitude: 400 m.
Tableau 10. Composition faunistique du Cicadetto-Cicadetum.
Code du relevé
Altitude (m)
Cicadetta fangoana
Caractéristiques de synusie
Cicada orni
1
213-7
7
SH3
50
2
227-7
7
SH3
400
3
213-8
8
SH3
50
4
227-8
8
SH3
400
5
229-8
8
SH3
300
Fréquence
+
+
+
+
+
100
+
+
+
+
+
60
40
126 (188)
altitude : 50 m.
09°07’51’’), altitude: 400 m.
5. Corse (2B), Santo-Pietro-di-Tenda (N 42°39’50’’ - E
09°13’05’’), altitude : 300 m.
Les quatre vingt quinze relevés monospécifiques
(le plus souvent avec C. fangoana) ont été écartés.
La synusie est endémique de Corse, où elle est
confinée aux basses altitudes (phytoclimat SH3). La
végétation support est fréquemment constituée par
des landes à Arbousiers ou à Bruyères arborescentes, des bois d’Oliviers ou de Chênes liège, des
pinèdes d’essences variées, sous réserve que la
lumière puisse pénétrer suffisamment.
Cette synusie est très fortement individualisée :
deux espèces sur trois sont endémiques de la
Corse. Cicadetta fangoana, espèce euryèce, est
largement répandue ; elle caractérise la division.
Les deux autres espèces sont bien davantage
sténoèces. Dans cette synusie Tibicina nigronervosa est plus fréquente dans les landes hautes fermées (classe de végétation 7), Cicada orni dans les
bois (classe de végétation 8) ; cela détermine des
faciès.
En altitude (phytoclimat SX3), la synusie perd
son individualité et se réduit à la seule présence de
C. fangoana.
3-10. Le Tibicinetum corsicae (nov.).
Tableau 11. Composition faunistique du Tibicinetum corsicae.
1
213-1
1
SH3
50
2
229-1
1
SH3
300
Cicadetta fangoana
+
+
Tibicina corsica corsica
+
+
Code du relevé
Altitude (m)
altitude : 50 m.
2. Corse (2B), Santo-Pietro-di-Tenda (N 42°39’50’’ - E
09°13’05’’), altitude : 300 m.
3. Corse (2A), Piana (N 42°14’34’’ - E 08°36’54’’),
altitude : 410 m.
4. Corse (2B), Ersa (N 43°00’33’’ - E 09°22’37’’),
altitude : 120 m.
5. Corse (2A), Osani (N 42°19’06’’ - E 08°37’49’’),
altitude : 260 m.
6. Corse (2B), Manso (N 42°22’41’’ - E 08°46’35’’),
altitude : 150 m.
3
193-1
1
SH3
410
+
4
211-1
1
SH3
120
5
175-1
1
SH3
260
6
673-1
1
SH3
150
+
+
+
se rencontre essentiellement dans des milieux
dégradés par le pâturage, offrant des refus de plantes herbacées (principalement des Asphodèles, utilisées par les femelles pour la ponte, et par les mâles
pour la cymbalisation) et de ligneux (pour la cymbalisation). Pour que C. fangoana soit présente avec
T. c. corsica, il faut que des ligneux soient aussi
présents (il s’agira généralement du Ciste de Montpellier, du Ciste corse, de la Bruyère arborescente
et de ronces), et aussi que le pourcentage de sol nu
ne dépasse pas 20% environ. Lorsque ces conditions ne sont pas réunies, le peuplement est monospécifique, soit à T. c. corsica, soit à C. fangoana.
Sur les cinquante cinq relevés dont on dispose
(et qui sont à priori des relevés complets), deux
seulement possèdent les deux espèces, tous les
autres étant monospécifiques (T. c. corsica est
présente dans neuf des cinquante trois relevés
monospécifiques) ; aussi, nous avons dû effectuer
un choix arbitraire pour le tableau cénotique. En
conséquence nous n’avons pas jugé utile de
conserver la colonne « fréquence ».
Répartition ; écologie ; composition faunistique.
Le Tibicinetum corsicae est une synusie
endémique de Corse, particulière aux formations
herbacées rases. Elle a été notée du bord de la mer
jusque vers la base du phytoclimat SX3 (vers 800 m
d’altitude).
Cette synusie paraît finalement assez rare en
Corse ; cela tient à l’écologie assez précise des
deux espèces constitutives. En effet, T. c. corsica
09°07’51’’), altitude: 400 m.
2. Ibidem.
3. Corse (2A), Partinello (N 42°19’02’’ - E 08°40’29’’),
altitude : 280 m.
4. Corse (2B), Calvi (N 42°34’17’’ - E 08°44’23’’),
altitude : 50 m.
5. Corse (2A), Partinello (N 42°18’06’’ - E 08°40’21’’),
altitude : 290 m.
6. Corse (2B), Ersa (N 43°00’33’’ - E 09°22’37’’),
altitude : 120 m.
3-11. Le Tibicinetum nigronervosae (nov.)
(189) 127
Tableau 12. Composition faunistique du Tibicinetum nigronervosae.
1
227-3
2
227-5
3
664-5
4
200-5
5
192-5
6
211-5
SH3
400
SH3
400
SH3
280
SH3
50
SH3
290
SH3
120
Cicadetta fangoana
+
+
+
+
+
+
+
+
Code du relevé
Altitude (m)
Sur l’ensemble des 94 relevés, quatre seulement contiennent Tibicina nigronervosa, dont deux
sont bispécifiques. Le tableau cénotique est donc
aussi arbitraire que le tableau 11 (Tibicinetum
corsicae).
assez souvent à l’origine de cette structure de
végétation.
La principale différence faunistique avec le
Cicadetto-Cicadetum est en fait l’absence de
Cicada orni, espèce qui désigne toujours les landes
hautes fermées ou les bois (classes de végétation 7
et 8).
C’est encore une synusie endémique de Corse ;
celle-ci a été rencontrée à basse altitude (en
dessous de 200 m), en phytoclimat SH3. La végétation est constituée par des landines et des landes
hautes, ouvertes (à Cistes corses, Arbousiers,
Bruyères arborescentes), avec un pourcentage de
sol nu non négligeable. Le passage du feu est
3-12. Le Cicadettetum cerdaniensis (nov.)
CICADETTEA CERDANIENSIS (nov.)
Tableau 13. Composition faunistique du Cicadettetum cerdaniensis.
1
4721
1
SX4
1350
2
4722
2
SX4
1350
3
4723
3
SX4
1350
4
4724
4
SX4
1350
5
4725
5
SX4
1350
6
4726
6
SX4
1350
7
4727
7
SX4
1350
8
4728
8
SX4
1350
9
804-8
8
SX4
1050
Fréquence
Caractéristiques de
division
+
+
+
+
+
+
+
+
+
100
Compagne
+
+
+
+
+
+
+
+
Code du relevé
Altitude (m)
1. Pyrénées-Orientales (66), Cerdagne (sans plus de
précisions, à cause de la vulnérabilité de l’espèce
C. cerdaniensis dans la station concernée), altitude : 1350
m.
2. Ibidem.
3. Ibidem.
4. Ibidem.
5. Ibidem.
6. Ibidem.
7. Ibidem.
8. Ibidem.
9. Pyrénées-Orientales (66), Py (sans plus de
précisions pour la protection de l’espèce C. cerdaniensis
dans la station concernée), altitude : 1050 m.
Sur les douze relevés disponibles, les trois
relevés monospécifiques à T. argentata ont été
écartés.
Le Cicadettetum cerdaniensis est endémique
de la moitié occidentale des Pyrénées-Orientales ; il
89
n’est connu pour le moment que de deux localités,
l’une en Cerdagne à 1350 m, l’autre dans le secteur
de Py à 1200 m (cette dernière station ayant été
découverte en 2004).
Cicadetta cerdaniensis est une espèce
remarquable ; elle est connue en Espagne dans le
secteur nord de Saragosse, et a été découverte
récemment en Cerdagne (PUISSANT & BOULARD,
2000) et tout récemment (2004) à Py ; la femelle
n’est toujours pas connue. Dans son domaine
ibérique coexistent Tettigetta argentata, Tibicina
garricola, Melampsalta varipes (Waltl, 1837),
Euryphara spp. ; et il se pourrait donc que la
synusie de Cerdagne ne corresponde qu’à un faciès
appauvri de la synusie espagnole.
Dans les Pyrénées-Orientales, l’espèce se révèle plus abondante dans les classes de végétation 3
(landines hautes), 5 (landes hautes ouvertes) et
surtout 7 (landes hautes fermées, généralement des
formations à Eglantier).
128 (190)
CICADETTEA BREVIPENNIS (nov.)
3-13. Le Tibicinetum stevenii (nov.)
Tableau 14. Composition faunistique du Tibicinetum stevenii.
1
699-7
7
C
290
2
699-8
8
C
290
+
+
Tibicina steveni
+
+
Code du relevé
Altitude (m)
1. Tarn (81), Castelnau-de-Montmiral (sans plus
de précisions, à cause de la vulnérabilité de
l’espèce T. steveni dans la station concernée),
altitude : 290 m.
2. Ibidem.
La Grésigne (Tarn) est le seul lieu du territoire
français où cette espèce soit connue ; elle y occupe
principalement la chênaie rouvre, mais déborde un
peu dans la chênaie pubescente environnante ; son
optimum est donc le phytoclimat C (et non SX3,
comme il a été indiqué par erreur in PUISSANT 2003 :
48). Elle y est associée à Cicadetta brevipennis.
Cicadetta brevipennis est largement distribuée
sur le territoire français, mais elle est surtout
fréquente dans la moitié nord de la France, principalement dans les phytoclimats C et BM. Pour cette
raison, et bien que nous ne disposions que de
quelques relevés, on peut certainement la considérer comme caractéristique de division.
La répartition de Tibicina steveni est tout à fait
remarquable : on la connaît du sud de la Turquie,
de Crimée (Ukraine), du Caucase (Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie), de Macédoine, de Suisse
(Valais) et du Tarn (Grésigne) : SUEUR & al (2003).
3-14. Le groupement à Tibicina haematodes
et Cicadetta brevipennis (provisoire)
CICADETTEA BREVIPENNIS (nov.)
1. Saône-et-Loire (71), Plottes (N 46°32’32’’ - E
04°52’33’’), altitude : 350 m.
2. Ibidem.
3. Ibidem.
4. Allier (03), Bransat (N 46°19’42’’ - E 03°13’34’’),
altitude : 280 m.
Tableau 15. Composition faunistique du groupement à T. haematodes
et C. brevipennis.
Code du relevé
Altitude (m)
Tibicina haematodes
1
663-3
3
C
2
663-5
5
C
3
663-7
7
C
+
+
+
Compagne
5. Côte-d’Or (21), Leuglay (N 47°48’50’’ - E
04°48’00’’), altitude : 370 m.
6. Yonne (89), Irancy (N 47°43’18’’ - E 03°39’27’’),
altitude : 260 m.
7. Yonne (89), Saint-Bri-le-Vineux (sans plus de
précisions pour la protection de l’espèce T. argentata dans
la station concernée), altitude : 150 m.
Les sept relevés effectués dans le Centre et le
Nord de la France (Saône-et-Loire, Allier, Côte-d’Or,
4
32-8
8
C
5
235-8
8
C
6
661-8
8
C
7
662-8
8
C
+
+
+
+
+
+
Yonne) sont à rattacher à la division septentrionale
Cicadettea brevipennis. C. brevipennis est nettement plus fréquente dans les phytoclimats C et BM
que dans les phytoclimats SX3 et SH3, où elle est
cependant présente. T. haematodes semble à peine
moins fréquente dans les phytoclimats C et SX3
que dans le phytoclimat SH3.
T. argentata n’est connue que d’une seule
station au Nord de la Loire, dans l’Yonne (relevé 7
du tableau 15). Par ailleurs son optimum est dans le
phytoclimat SH3.
(191) 129
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Switzerland and France (Hemiptera, Cicadidae,
Tibicininae). Revue française d’Entomologie
(N.S.), 25 (3): 105-111.
192
Stéphane PUISSANT
TABLE DES MATIERES
Avant-propos……………………………………………………………………………. 3
Remerciements………………………………………………………………………….. 4
Résumé – Mots-clés…………………………………………………………………….. 6
Abstract – Key words…………………………………………………………………... 7
Introduction…………………………………………………………………………….. 8
Généralités…………………………………………………………………………….…. 8
Contexte de l’étude………………………………………………………………………. 8
I. Méthode d’étude…………………………………………………………………….... 11
A. Définition des paramètres…………………………………………………………..… 11
1. La base de données……………………………………………………………………… 11
2. Les classes de végétation………………………………………………………………… 14
3. Le contexte phytoclimatique………………………………………………….…………... 14
B. Plan d’échantillonnage, discussions constructives……………………………………. 16
II. Géonémie et écologie du peuplement cicadéen de France………………………... 19
A. Classification et liste synonymique principale des Cigales de France……………….. 19
B. Représentation photographique des seize espèces connues de France……………….. 21
C. Peuplement cicadéen de la France………………...………………………………….. 25
1. Abondance spécifique…………………………………………………………………… 25
2. Distribution géographique et richesse spécifique par département……………………………... 26
3. Richesse spécifique par étage de végétation………………….……………………………... 28
4. Richesse spécifique des différents types de milieu.…………………………………………... 31
5. Remarques sur la sensibilité des espèces face aux conditions météorologiques…………………...35
D. Synopsis des espèces de Cigales présentes en France………………………………... 36
Lyristes plebejus…………………………………………………………………………... 37
Cicada orni………………………………………………………………………………. 40
Cicadatra atra……………………………………………………………………………..43
Tibicina haematodes……………………………………………………………………….. 46
Tibicina tomentosa………………………………………………………………………… 49
Tibicina steveni…………………………………………………………………………… 52
Tibicina corsica ssp. corsica………………………………………………………………... 55
Tibicina corsica ssp. fairmairei……………………………………………………………... 58
Tibicina quadrisignata……………………………………………………………………... 62
Tibicina nigronervosa……………………………………………………………………… 65
Tibicina garricola……………………………………………………………………….… 68
Cicadetta brevipennis……………………………………………………………………… 71
Cicadetta fangoana………………………………………………………………………... 74
Cicadetta cerdaniensis……………………………………………………………………... 77
Tettigetta argentata………………………………………………………………………... 80
Tettigetta pygmea…………………………………………………………………………. 84
Cicadivetta tibialis……………………………………………………………………….... 87
193
E. Récapitulatif des périodes d’émergences actuellement connues
pour les espèces de France………………………………………………………………. 90
Conclusion………………………………………………………………………………. 91
Addenda………………………………………………………………………………… 93
Bibliographie…………………………………………………………………………… 99
Annexes………………………………………………………………………………….. 105
Annexe 1 : la base de données………………………………………………………………. 106
Annexe 2 : carte de la végétation de la France………………………………………………… 164
Annexe 3 : sur la présence de l’étage de végétation sub-méditerranéen frais, SX4, en Corse………… 174
Annexe 4 : les synusies de Cigales en France (Hemiptera, Cicadidae). Premières données………….. 176
Tables des Matières…………………………………………………………………….. 192
ISBN 10 : 2-9526581-0-2
ISBN 13 : 978-2-9526581-0-2

CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DES CIGALES DE

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