Les manuscrits des secrets anciens

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Les manuscrits des secrets anciens
ARCANA CODEX, Livre I :
Les manuscrits des secrets
anciens
© Janus & Co. Avril 2004
« X-files » a connu un succès considérable au cours des années 90.
L’originalité des scénarios écrits par Chris Carter dément la critique
car chaque chronique relatée est tirée d’une histoire vraie ayant fait
l’objet d’une enquête menée par les services du FBI.
Les producteurs américains de séries TV ont le vent en poupe et
savent renifler une bonne affaire quand elle peut leur rapporter un
maximum d’argent. Avec les séries telles que « le Caméléon » ou encore
« Alias », les décideurs d’Hollywood ont surfé sur la vague. Dans
Alias par exemple nous avons vu resurgir de l’ombre le présumé
manuscrit de Milo Giacomo Rambaldi. M. Rambaldi est un
personnage de pure fiction, cependant, et selon Bill Clark1, un chercheur américain de
l’université d’Austin (Texas, USA), les travaux de « Rambaldi » sont le thème principal de la
série Alias. La substance du scénario serait basée sur des faits véridiques.
La vie d’un autre ?
La biographie « fictive » de Rambaldi le fait naître à Parme dans l’année 1444. Il fut instruit
par des moines de l'ordre de Vespertine. Il fut employé comme peintre, sculpteur et étudiant
en art. Présenté au cardinal Alexandre de l'église catholique, durant son voyage à Rome à
l'âge de 18 ans, il fut protégé confidentiellement en tant qu'architecte, consultant et prophète,
quand Alexandre est devenu pape en 1492.
En dépit des souhaits de ce bienfaiteur pour voir Rambaldi prospérer, Archdeacon Claudio
Vespertini entrava de manière considérable ses travaux. Il craignait les implications
révolutionnaires des technologies définies dans le système de croyance de Rambaldi. Ces
visions le firent passer pour fou et Vespertini chercha par la suite à en éliminer toutes traces.
Il ordonna que Rambaldi soit interdit d’accès dans tous les monuments et édifices (officiels)
de 1470 à 1496. A cette date il demanda à ce que l'ingénieur du pape soit excommunié pour
hérésie, que son atelier à Rome soit détruit, et qu'il soit condamné au bûcher.
Milo Rambaldi est mort en homme seul, en hiver 1496 à l’âge de 47 ans (notons 11 pour la
petite histoire). Il n'a eu aucun conjoint ou héritier survivant. Peu de temps après son décès, un
autre atelier secret fut découvert à San Lazzaro et fut détruit par des agents du Vatican.
Cependant un groupe occulte se chargea de protéger certains de ses écrits en dispersant son
œuvre à travers le Monde.
L’œuvre de M. G. Rambaldi
Depuis le XVe siècle, des traces du travail énigmatique de Rambaldi ont été retrouvées dans
divers endroits, en Italie, en France, dans les régions de l'Europe de l'Est et de l'ancienne
Union soviétique, et même dans un entrepôt du musée de Waterbury, dans le Connecticut, en
1921. Des plans et des croquis ont ainsi été vendus à des particuliers dans diverses ventes aux
enchères.
Les directives de conception pour plusieurs de ces schémas demeurent peu claires à ce jour, et
ont même inspiré quelques contrefacteurs. On dit maintenant que Rambaldi a précédé l'âge de
l'information numérique en inventant le premier code machine dès 1489, par l'introduction
d’algorithmes cachés (exemple : binaire) et son utilisation du 1 et du 0 dans ses schémas.
1
William H Clark, http://home.austin.rr.com/whcii/
2
Ces documents sont écrits en langues diverses s'étendant d’une hybridation d’italien et de
démotique, aux mélanges évasifs des symboles et chiffrages maçonniques. Rambaldi a en
effet créé le premier filigrane apposé sur tous ses papiers, bien connu aujourd’hui en F.*.M. Il
s’agit de l’œil qui voit tout. Son papier était fabriqué à la main et d'une fibre unique de
polymère (semblable à la peau d'oignon). Il possède une uniformité qui a vécu et a vieilli
bien au-delà de son époque malgré les conditions défavorables de stockage. Son filigrane
(l'œil) est jusqu'ici la seule preuve contre les falsifications qui ont également surgi dans une
ère de révisionnisme, culminant avec plusieurs exemples typiques en piraterie numérique.
Jusqu'ici il y a eu 102 contrefaçons connues repérées et 22 originaux très bien documentés.
Les documents de Rambaldi étaient
fortement recherchés par les Nazis. Leur
penchant pour les sciences occultes et
théoriques est bien connu maintenant.
Amalgame du prophète Nostradamus et
du peintre de génie Léonard de Vinci,
l'épithète « Nostravinci » est rapidement
devenue une partie du vocabulaire d’A.
Hitler.
Dans notre réalité nous
retrouvons quelques similitudes entre
Michel de Nostredame dont de fausses
prophéties furent fabriquées pour la
cause Nazie, les inventions de De Vinci
et M. Rambaldi. Leur vie même se
calque étrangement à des époques
différentes.
Les travaux de ce Rambaldi sont
toujours, à ce jour, formellement
interdits de publication. Ses documents demeureraient sous la main ferme de la Commission
Trilatérale.
En 1988, un schéma rudimentaire, retrouvé chez un collectionneur privé habitant le Brésil,
indiquait un diagramme pour fabriquer un communicateur vocal transportable. En fait, il
définissait la conception et le fonctionnement du téléphone cellulaire contemporain (cidessus).
Depuis mars 2001, (le directeur des classifications du KDir) Olgi C.Krystovnich (né en 1964,
historien russe et cryptologiste) étudie les documents de Rambaldi de 1460 d’une collection
privée à Madrid. Dans un croquis, il a identifié un prototype de transistor qui ne fut créé
qu’au XXe siècle.
D’autres documents montrent des individus ayant des capacités télépathiques puissantes
parmi la population humaine. Bill Clark a employé une série de ses propres schémas pour
démontrer ceci. Ces capacités télépathiques peuvent être exécutées via des distances
extrêmement longues, comme le rendrait nécessaire logiquement une certaine sorte de
dispositif d'aide de transmission, bien qu'aucun n'ait été utilisé. Des schémas (Voir les sept
planches en annexe 1) montrent le modèle d’un dispositif pouvant fonctionner mécaniquement et
éléctromagnétiquement.
Rambaldi a cherché à créer un procédé qui laisserait écouter des conversations transmises
télépathiquement par un individu ordinaire. Il a cru que le processus pouvait s’effectuer en
3
tant que phénomènes audio, développant un modèle mécanique compréhensif à l'oreille
interne.
Semblable au nombre de notes musicales
dans une octave, Rambaldi a conçu un
dispositif mécanique avec huit vitesses
de sorte qu'il puisse reproduire la gamme
complète des bruits audibles par l'oreille
humaine (ci-contre).
Le dispositif assemblé permettrait à un
individu non-télépathique d'entendre
littéralement
les
conversations
télépathiques en causant l'excitation par
l'énergie psychique transmise des petits
os de l'oreille interne.
Or en ce début 2004 nous venons
d’apprendre que la Nasa a mis au point
un logiciel permettant d'entendre
quelqu'un parler dans sa tête, en
analysant les signaux nerveux envoyés
dans la gorge pour contrôler la parole2.
C’est une méthode qui pourrait être utile pour les astronautes, les personnes travaillant dans
un environnement bruyant et les handicapés. Chuck Jorgensen, le chercheur qui a mis au point
le logiciel, a expliqué : « Une personne utilisant ce système subvocal pense des phrases et les
prononce pour elle-même, si doucement que les mots sont inaudibles, mais la langue et les
cordes vocales reçoivent les signaux de parole émanant du cerveau. Des signaux biologiques
se produisent quand on lit ou quand on parle dans sa tête, avec ou sans mouvement des lèvres
ou du visage». Lui et son équipe ont découvert que de petits capteurs placés sous le menton et
de chaque côté de la pomme d'Adam permettaient de recueillir des signaux nerveux analysés
par un logiciel qui les convertit en mots. Les scientifiques tentent également d'amplifier les
signaux contrôlant les cordes vocales, les muscles et la position de la langue, pour en
découvrir davantage sur le fonctionnement de ces signaux et améliorer leur logiciel. Nous
sommes à deux doigts d’une utilisation pratique des théories de Rambaldi. Ceci n’est plus de
la science-fiction3.
Le reste de l’œuvre de Rambaldi a été oublié et une grande partie a été détruite, avec
beaucoup d'incertitudes restante quant à combien de cahiers il pourrait avoir rempli pendant
les dernières années de sa vie. Malgré les persécutions de l’Eglise et de ses détracteurs, les
travaux du pseudo Rambaldi n’ont pas tous disparu.
Entre fiction et réalité, le scénario d’ « Alias » a noué l’intrigue. Si Milo G. Rambaldi, comme
nous le pensons est un personnage imaginaire ou un faire-valoir, qui peut être l’auteur de ces
documents s’ils sont authentiques, d’après Bill Clark ? La précision de certaines données nous
porte à croire à la manifestation de voyageurs temporels laissant derrière eux, volontairement
ou involontairement des traces de leur passage. Mais rien ne disparaît sans laisser de traces !
Ces quelques fragments de parchemins sont tous ce qui reste, mais heureusement suffisants
pour décrire les pensées et les intentions « des auteurs » : une volonté de faire passer un
message. Ils y parviennent fort bien en semant ici et là, dans des films comme Matrix4 ou des
2
Dépêche AFP du 13.03.2004.
Voir aussi le projet Stargate révélé au milieu des années 1990.
4
« Matrix, Leçon d’ufologie hermétique », Janus, Ed M2G, CNRU/France OVNI, 2001-2003.
3
4
séries TV, quelques petits cailloux sur un chemin doré, des pierres jetées sur une route
incertaine par des voyageurs du temps, caméléons capables de se fondre dans la population.
Ainsi, cette autre série « le Caméléon » (VO : The pretender – le simulateur) a révélé, à
l’instar d’Alias, dans le tout dernier épisode, l’antre du Diable, ses véritables prétentions.
Tour à tour, alors que rien ne le laisse supposer dans tous les autres épisodes, toute la
mystique de l’affaire de Rennes-le-Château se retrouve mêlée à des thèmes chers à l’ufologie,
des reptiliens aux crops-circles, des sociétés secrètes aux Templiers : It Ego Arcana Dei
(anagramme de : Et In Arcadia Ego). Regardez attentivement ce téléfilm, écoutez et vous
comprendrez car c’est un véritable festival Hermétique.
Les dernières découvertes de la Nasa semblent prouver clairement que des technologies
contemporaines ont pu être «transférées» entre le XIVe et le XVIe siècle (voir beaucoup plus
tôt encore dans d’autres cas – ex :piles de Bagdad) par on ne sait par quel vecteur qui ne peut
être le hasard cette fois.
Grand nombre d’ouvrages anciens demeurent une énigme car leurs auteurs les ont écrits dans
un langage initiatique telles que les prophéties de Nostradamus ou codés pour que le savoir
qu’ils contiennent ne tombent pas entre les mains d’esprits malveillants. Le manuscrit de
Voynich (prononcé Voïnitch), celui-là bien réel, en est un autre exemple. Il occupe une place
de choix dans ce domaine.
Le manuscrit de Voynich
Parmi les manuscrits les plus curieux restant à décrypter, le manuscrit de Voynich requiert
une attention particulière. Ce manuscrit apparaît le 19 août 1666, lorsque le recteur de
l'Université de Prague, Joannes Marcus Marci, l'envoie au célèbre jésuite Athanase Kircher
qui était entre autres spécialiste de cryptographie. Le livret se présente comme un
octavo de 15 cm sur 27, la couverture manque et selon la pagination vingt-huit pages sont
perdues. Le texte est enluminé de bleu, de jaune, de rouge, de brun et de vert. Des dessins
représentent des êtres nus de petite taille pouvant faire référence à des schémas biologiques.
On y découvre également des diagrammes astronomiques ou astrologiques évoquant les
signes du zodiaque (poisson, bélier, taureau, gémeaux, lion, balance, sagittaire etc…) et des
planches de botanique (voir page suivante) où environ quatre cents plantes inconnues y sont
décrites. Toutefois, 16 de ces dernières ayant pu être identifiées, il est probable que ce
manuscrit soit un traité d’alchimie codé.
L'écriture semble d’un graphisme médiéval tout à fait courante, bien qu’elle soit
complètement incompréhensible contribuant à faire de l’œuvre un véritable puzzle
linguistique. L’auteur a écrit d'une façon cursive et non pas lettre par lettre. L'examen
graphologique permet de conclure que le scribe connaissait non seulement la langue qu'il
utilisait mais aussi les symboles alchimiques. Le chiffre employé paraît simple, mais personne
n'est arrivé à le résoudre semble t’il. Or des signes de la « kaballe » alchimique écrits dans ce
manuscrit crèvent les yeux et le quatre de chiffre (ci-dessous désigné par des flèches), utilisé
à la fois par les alchimistes, les occultistes et les guildes de marchands du Moyen Age,
démontre une connaissance parfaite des sciences interdites.
5
En 1912, un libraire appelé Wilfred Voynich achète le manuscrit à l'école jésuite de
Mondragone, à Frascati, en Italie. Il le ramène aux États-Unis, où de nombreux spécialistes se
mettent à la tâche, dont les célèbres crypto-analystes Newbold et Friedman.
6
De 1919 à 1925, William R.
Newbold, spécialiste du grec,
du latin et d'autres langues
anciennes,
étudie
le
manuscrit à fond. Au bout de
ces six années, il meurt
convaincu, comme d'ailleurs
l'empereur Rodolphe II, que
l'auteur en est Roger Bacon.
Ce dernier est le scientifique,
alchimiste,
membre
de
sociétés secrètes obscures, le
plus étrange du Moyen Age.
Ce moine anglais du XIIIe
siècle, théologien et savant
est le précurseur de la science
expérimentale. On lui attribue
même l'invention de la
poudre à canon.
Le manuscrit est maintenant
propriété de l'Université
Yale5, QG de la fraternité
Diagramme astrologique : la Balance
universitaire paramaçonnique néonazi « Skull and
Bones » la plus puissante des Etats-Unis, bastion d’origine des Illuminati.
Chaque jour, le bibliothécaire des livres et manuscrits rares de l'Université Yale voit
arriver son lot de chercheurs pour lui demander le petit manuscrit. Le petit livre écrit dans cet
alphabet mystérieux6, avec autant d'images ésotériques, attire tous les cryptologues,
égyptologues du monde entier, parce qu'à ce jour, personne n'a réussi à percer les secrets qu'il
recèle. C’était indubitablement le but escompté par son auteur jusqu’à ce que n’arrivent les
temps où doivent s’ouvrir les portes du Temple renfermant les secrets anciens de la
Connaissance… Le temps de la Révélation7.
Th. Garnier
Le 26.03.04
* Cet article a été publié dans le bulletin "Beta Tauri" N°4 de Septembre 2004.
Les sociétés secrètes n'ont jamais cessé de jouer un rôle dans la marche du Monde.
Rien d'étonnant de percevoir une fois de plus la secte de Yale dans cette affaire. Nous
en avons retrouvé des traces dans l'énigme de RENNES-LE-CHÂTEAU.
Dans le Livre II, nous vous proposons de poursuivre cette enquête et de découvrir les
nouveaux développements de cette affaire issus du CODEX BEZAE, pièce maitresse
d'un cryptage conçu par Bérenger Saunière et Henri Boudet.
5
Disponible en ligne sur http://highway49.library.yale.edu/
Voir reproduction partielle en annexe 2.
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« 11 septembre 2001, Apocalypse Now », Janus, Ed. M2G, CNRU/France OVNI, 2001
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© Janus & Co. – Mars/Avril 2004 - Editions de documents numériques France OVNI/ CNRU
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