MARQUÈZE-jeu de piste 4

Transcription

MARQUÈZE-jeu de piste 4
L’Écomusée de Marquèze présente
Où
sont donc
passées
les fées ?
L’ÉCOMUSÉE DES LANDES
Un jeu de piste magique
dans le quartier de Marquèze
Livret appartenant à ...............................................................................................................................
endant très longtemps,
les habitants de Marquèze
ont été terrorisés par la
sorcière Kifoulatrouil et ses
compagnons de misère, le
Becut, la came Crude et le gnagnan
Pehut. Mais un jour, les habitants
n’en pouvant plus, ont fait appel
à Kifépapeur, la gentille fée
des marais.
A grands coups de baguette
magique, de formules et de
poussière d’étoile, la fée Kifépapeur
a fait disparaître Kifoulatrouil
et ses comparses.
Depuis, Kifépapeur protège
le quartier, utilisant au besoin la
formule magique qui lui a permis
d’éliminer Kifoulatrouil :
«Par le pouvoir de la queue de
citrouille et la puissance des cuisses
de grenouille, à la une à la deux
à la trois, méchante sorcière
disparaîtra !»
Aujourd’hui Kifépapeur
est toujours là mais on ne la voit
que la nuit car ses ailes remplies
de poussière d’étoile ne s’éclairent
qu’à la nuit tombée...
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Pour ce faire, retrouvez avec
lui dans les maisons et les
granges chaque objet dessiné
ci-dessous et la lettre qui lui
est associée. En vous aidant
des pages 10 et 11, remettez
les lettres dans l’ordre et
démasquez ce personnage !
Avec votre enfant explorez le monde fantastique
des légendes gasconnes. Sa
mission, découvrir le nom
du personnage imaginaire
complice de la sorcière
« Kifoulatrouil ».
La maison
de Marquèze
Le rosaire
Collier d’invisibilité
porté par les fées à
l’occasion d’intrusions sur
le territoire des Gnomes.
Ce collier de grosses perles
de bois appelé « rosaire » était
utilisé pour la prière.
La maison
des métayers
Le chaudron
Pour faire cuire
les potions magiques
Appelée «toupin» en gascon,
cette grosse marmite permettait
de cuire au dessus du feu
la soupe quotidienne.
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Le four à pain
Pelle à enfourner
Balai volant des elfes
des marais.
Le poulailler
perché*
Une fois par semaine, au four
à bois la «Daoune» (maîtresse
de maison) faisait cuire le pain
que l’on mangeait tous les jours
avec la soupe.
Œuf en bois
La maison
des brassiers
Manteau de berger
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A l’époque des fées parfois
on y trouvait un gros œuf
bleu. A l’intérieur un petit
lutin sommeille en attendant le retour des fées,
bien à l’abri des dangers.
Regarde bien dans le
poulailler peut-être verras-tu l’œuf bleu !
Chuut ne réveille
pas le lutin !
Faite en peau de bête,
la pelisse permet à celui
qui la porte de parler avec
tous les animaux de la forêt.
Perché dans le poulailler, les poules
passent la nuit à l’abri du renard et
autres prédateurs. Au petit matin
elles descendent et vont pondre
dans les granges ou les petites
volières.
Le brassier était un domestique.
Lorsqu’il devait garder le troupeau
de moutons en hiver, le brassier
portait le manteau en peau
appelé pelisse.
* À côté de la maison de Marquèze.
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Grange
Le miroir aux alouettes
C’est un objet en bois
incrusté de morceaux de
miroirs.
Il permet d’attraper la
poussière d’étoiles.
La bergerie
de la lande
Cet objet incrusté de miroirs
permettait aux chasseurs en le
faisant tourner d’attirer des petits
oiseaux que l’on appelle les alouettes.
Les échasses
Elles étaient utilisées lors
des voyages lointains pour
que les lutins puissent se
déplacer aussi vite que les
autres sans
trop se fatiguer.
La maison
du Mineur
Le rouet
Au temps de la lande, perché sur
ses échasses, le berger surveillait
plus facilement le troupeau,
il évitait ainsi l’humidité et
se déplaçait plus vite !
Un jour,
une petite fée
amoureuse
du lutin qui
habitait dans
le grenier de
cette maison,
grava sur celle–
ci un symbole...
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Les cheveux des fées sont si
longs que l’on peut arriver
à les filer. Le fil obtenu est
utilisé uniquement pour
coudre les robes des fées.
Il ne casse jamais.
Le rouet était utilisé par
les femmes pour filer laine
et plantes textiles.
Les bergers quant à eux
utilisaient le «tournet».
Le jardin des simples
Entrez dans ce jardin et découvrez les plantes
médicinales du quartier de Marquèze.
On appelle « simples » les plantes utilisées
seules pour constituer un remède.
Le millepertuis
La maison
du meunier
«Herbe de SaintJean» ou «chassediable», qui soigne
la mélancolie et
soulage en cas de
brûlure.
Ciel de lit
La bourrache
«Herbe à la sueur»
qui soigne les
problèmes de fièvre
ainsi que les troubles
digestifs et
pulmonaires.
Servait à confectionner
les robes de cérémonies
des fées entrant dans
l’âge adulte.
La sauge
Son nom vient du
latin salvare qui
signifie guérir, sauver.
On en avait toujours
dans son jardin.
Le rideau qui entoure le lit
s’appelle : «ciel de lit». Il servait
à se protéger du froid.
Tout le monde en possédait mais
les tissus variaient en fonction de la
position sociale des occupants de la
maison. Chez le meunier assez aisé,
les ciels de lits sont confectionnés
dans des tissus plus nobles
que chez le brassier.
L’armoise
Soulageait
les pieds fatigués
des voyageurs.
La consoude
«On soude» en
cataplasme pour
les fractures. En
application sur les
brûlures.
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L’angélique
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«Herbe aux anges»
tonique et très aromatique, se mange
confite dans les cakes.
Voici les personnages imaginaires dont les
habitants du quartier se servaient pour
effrayer les enfants, découvrez leur univers
dans la borde de la rivière !
Les Marmuques
Fantômes ou ombres
qu’on aperçoit la nuit,
voltigeant dans les airs.
Le becut Ogre qui dévore les enfants.
Le Mandago
Le Gnangnan Pehut
Les Hades
Animal mystérieux
qui procure l’abondance
et la richesse quand
on le touche.
Croquemitaine
(qui mange les mains).
Petites fées, lutins.
Le Tac
Le diable !
La Came Crude
Lou Carcolh
Le Boum
Sorte de vampire qui vole les
enfants qui sortent le soir.
Escargot géant qui dévore
ceux qui l’approchent trop.
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Monstre aquatique caché
dans l’étang de Léon ou dans
les marais. Il fait « BOUM »
lorsqu’il apparaît.
Voici l’histoire
d’un jeune berger qui a rencontré,
il y a bien longtemps, deux petites fées....
Les fées
et le berger
Un conte
de Félix Arnaudin
Il y avait une fois un berger qui s’en allait ouvrir le
parc des moutons un matin de très bonne heure.
Il parcourait la lande peu après le lever du jour
quand tout à coup, il aperçut deux petites femmes
minuscules au bord d’un ruisseau ; mais dès
qu’elles virent le berger, elles s’échappèrent.
Quand le berger fut de retour chez lui, il conta son
histoire aux gens de la maison. On lui apprit que
ces femmes étaient des fées et on lui conseilla d’essayer de les attraper.
Le garçon y revint le matin suivant. Quand les fées
l’aperçurent elles voulurent fuir mais le bergerot
se mit à les poursuivre.
-Oh ! Tu ne t’es pas lavé ce matin ! Ne nous touche
pas au moins, s’écrièrent les bergères au moment
où il allait les saisir.
Pas lavé ! Aussitôt il se jette à terre et se roule dans
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la rosée. Puis il reprend sa poursuite et les rattrape.
-Ah ah maintenant je suis lavé !
-Laisse-nouspartirluidirentlesfées!
Si tu nous laisses partir nous te
rendrons riche !
-Et comment ?
-Chaque matin tu trouveras
sous les tuiles du parc une pièce
de 5 sous. Mais surtout ne le dis à personne sinon tu perdrais tout ! Et chaque matin en
arrivant au parc, le jeune homme trouvait sa pièce
de 5 sous. Au bout de l’année, il possédait déjà une
belle somme d’écus et il en était assez fier !
Ce berger avait une fiancée. Un jour il ne put
s’empêcher de lui parler de son secret et
des fées. Mais à partir du moment
où il eut révélé son secret, il ne
trouva plus jamais d’argent sous
les tuiles de la bergerie, et quand
il voulut recompter ses écus, il
trouva au fond du sac une poignée de feuilles sèches.
Maintenant tu le sais :
il ne faut jamais trahir les secrets des fées !!!
Croisi-croisé mon conte est achevé.
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Conte : Félix Arnaudin.
Textes : Corinne Remazeilles.
Illustrations et mise en page :
Marc Vernier - praxisdesign.net
Photos : L.Sourigues, F.Deyris,
PNRLG.
Imprimé sur Cyclus Print
par Pure Impression pour
l’Ecomusée de Marquèze
juin 2014
Écomusée de Marquèze
Route de la Gare
40630 Sabres
Renseignements :
05 58 08 31 31
www.marqueze.fr