Annie aime les sucettes
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Annie aime les sucettes
Section PIC Midi Pyrénées Annie aime les sucettes ! Mais, à la PIC, c’est bien la seule ! L’idée de fêter un anniversaire est liée à la bonne nouvelle que cela représente. Fêter l’anniversaire de l’ouverture de la PIC laisse perplexe. C’est avant tout la fermeture des centres de tri que La Poste veut célébrer avec la disparition des brigades classiques, la fin de la convivialité, la suppression massive des effectifs, la mise en place d’un environnement hostile sous vidéo surveillance, le management par le stress basé sur des objectifs et la détèrioration des conditions de travail menant à une explosion des arrêts maladie. Mais qu’y avait t’il donc de si joyeux à fêter ? Quoiqu’il en soit, quitte à marquer l’évènement, autant le faire de façon ludique et festive. Et c’est vrai qu’un barbecue géant, arrosé d’un bon vin du frontonnais et conclu par la remise d’une prime exeptionnelle pour les bons résultats obtenus aurait eu tous nos suffrages. Cela nous aurait rappelé une période où la dernière lettre était triée avant que l’on rentre chez nous. Mais, malheureusement, les agents ont du se contenter d’une sucette et d’un porte badge dont la symbolique est inquiétante. Une sucette tout d’abord, cadeau infantilisant, d’habitude réservé aux enfants. Il est cependant vrai que beaucoup d’entre nous tirent la langue à la fin du mois, est ce un signe ? Un porte badge ensuite, dont la longueur interdit l’usage sur les machines tant il peut représenter un danger. Sauf à espérer qu’un agent ne s’en serve pour se pendre à la lecture de sa fiche de paye, on en comprend mal l’utilité. A trop vouloir exister, le service communication finit par se perdre dans des décisions tellement loin de la réalité qu’elles en deviennent grotesques. De tous temps, à La Poste, aucun établissement n’a vu sa création génératrice d’un quelconque anniversaire et ça n’a manqué à personne. Lorsque le prix des bougies devient plus élevé que celui du gâteau, on souhaite que les anniversaires ne se fêtent plus. A la PIC, c’est pareil. Foutez nous la paix ! Compte rendu de la bilatérale du 2 mai Dans le cadre du préavis du 10 mai, nous avons été reçus par messieurs Racineux et Coulonges ainsi que madame Portrat. - Participation financière de La Poste aux frais de transport : comme de bien entendu, dés qu’on parle argent, rien n’est possible. Cependant, une étude a été menée sur la possibilité de mettre en place des lignes de bus HOP pour les agents de fixe/mixte matin, les seuls à avoir des horaires similaires avec d’autres entreprises de la zone Eurocentre. Un courrier a été envoyé à ces agents afin de déterminer le nombre d’entre eux qui seraient intéressés. Si un nombre suffisant de travailleurs permet la mise en place de cette ligne, ça se ferait en septembre, au départ des stations de métro Gramont ou Borderouge et il y aurait un arrêt devant la PIC. Dans le cadre du PDE (Plan de Déplacement Entreprise), La Poste prendrait en charge 50% des frais. Cette - petite - avancée ne remet pas en cause la légitimité de notre revendication pour l’ensemble du personnel. - Une promotion pour chacun des agents de production : le directeur s’est montré très attentif à cette revendication qui, pour nous, doit se caractériser par une évolution de carrière pour chacun des agents ne serait que pour la participation aux bons résultats de la PIC. Les prochaines audiences ainsi que les prochaines négociations sur un éventuel avenant à l’accord des horaires permettront de quantifier l’intérêt du directeur à cette exigence. - Réelle polyactivité : nous avons fait remonter les attentes des brigades du matin, de l’aprés midi et la SDL principalement sur la mise en place d’une réelle polyactivité permettant à chaque agent de préserver sa santé et ne pas accumuler des positions de travail pénibles tout au long de la vacation. Un travail en cours sur la polyactivité «utile» (voir compte rendu CHSCT) fera l’objet d’un compte rendu en juin. - DHT 32h pour la matinale et la SDL : L’accord du 8 juin 2007 fait l’objet de 2 lectures différentes. Celle des syndicats qui met tous les travailleurs de nuit à 32h et celle de La Poste qui ne met QUE les agents complètement en nuit à 32h. La revendication reste d’actualité. - 1h de pause et une prime de pénibilité pour la matinale : NON, what else ! - 1h de pause repas le samedi pour la SDL : Entre les intérêts financiers de la Sodexo sur l’effectif et l’intérêt de La Poste sur la durée de la pause, ce sont les agents de la SDL qui payent la facture avec des temps d’attente le samedi tels qu’il ne leur reste parfois qu’un maigre quart d’heure pour se restaurer. Travailler plus pour manger moins, même Sarko n’y avait pas pensé ! - Gestion RH humaine : le nombre de textes en vigueur, code du travail, BRH et autres, permet diverses interprétations. Nous pensions naïvement qu’une entreprise comme La Poste qui se pose comme «modèle social» aurait à coeur de privilégier les textes le plus favorables aux agents. Il n’en est rien et nous avons fait remonté plusieurs cas litigieux. L’étape suivante est la DOTC, la prochaine sera peut être le TA ou les prud’hommes. A trop croire que La Poste est une zone de non droit, on finit par perdre ! - Exercice du droit syndical : être militant d’un syndicat non réformiste à La Poste n’est pas une sinécure et rien n’est fait pour faciliter notre action. Cependant nous ne faisons pas les martyrs et nous ne demandons qu’à ce que nos droits soient respectés. Ce respect n’est que celui qui est du à des représentants issus des élections professionnelles. Les cadres sup de la PIC n’ont jamais été élus par qui que ce soit, toute la différence est là ! Et, pour autant on les respecte quand même !