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Marco Polo
Marchand et voyageur vénitien né né en 1254 et mort en 1324 à Venise
Couleurs de la Chine
A la découverte de la Chine et de l'Asie du Sud-Est
Hangzhou
Marco Polo part en 1271 à l'âge de
17 ans vers la Chine, empruntant la
route de la Soie. Il accompagne son
père et son oncle, qui ont déjà
entrepris un voyage dans la région
en 1255 et sont allés jusqu'à Pékin
où ils rencontrent le Grand Khan
Kubilai, ouvrant aux Européens la
route de la Chine. Une longue route
conduit les Vénitiens à travers
l'Asie, traversant des déserts et
franchissant des montagnes, en
particlier le Pamir. Après un voyage
de 4 ans, les Polo arrivent dans l'Est
de la Chine et rencontrent Kubilai.
Marco devient administrateur et
diplomate de l'empereur mongol
Kubilaï Khan, petit fils de Gengis
Khan, qui le chargea de plusieurs
missions en Chine et en Asie du
Sud-Est.
Après 17 années passés en Chine, il rentre à Venise par la voie
maritime, faisant escale en Indochine, à Sumatra, à Ceylan, en
Inde, jusqu'à Ormuz, grand port de Perse. Ils traversent ce
pays par voie de terre pour atteindre la Mer Noire, d'où ils
gagnent Venise, où ils arrivent en 1295, après 4 années de
voyage depuis la Chine et après une absence de 24 ans.
La Chine de Kubilaï Khan dans le «livre des
Merveilles»
Après son retour, il participe alors à la guerre contre Gênes et est fait
prisonnier. Il dicte alors les souvenirs de ses voyages, qui deviennent « le
devisement du monde », ou le « livre des merveilles », qui décrit une Asie
fabuleuse, mais donne aussi des informations sur les pays d'Orient qui ne
sont plus fondées sur les théories des Anciens, mais sur une expérience
concrète. Marco Polo s'extasie sur l'empire Chinois, ses villes immenses,
ses campagnes où il n'y a pas un pouce de terre qui ne soit cultivé, ses
ateliers de soieries, ses grands ports qui accueillent les navires venant des
Indes et de toute l'Asie. Il note l'existence d'une monnaie de papier et
l'exploitation d'une pierre noire qui brûle mieux que le charbon de bois (le
charbon). Il est émerveillé par Suzhou, la Venise chinoise, parcourue de
centaines de canaux franchis par des milliers de ponts.
Bien que la véracité du livre soit sujette à caution, son influence sera
considérable sur les voyageurs futures : Christophe Colomb avait lu et
annoté le livre.