de Gdańsk - Gdansk4u.pl

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Les incontournables
de
éditeur :
Bureau du Président pour la Promotion de la Ville de Gdańsk/ Organisation du
Tourisme de Gdańsk
courriel : [email protected] / [email protected]
www.gdansk.pl www.facebook.com/gdansk
texte :
Grażyna Adamska
consultation :
Aleksander Masłowski, Grzegorz Szychliński
nous remercions pour la mise à disposition de leurs photos :
le Centre Hewelianum, le Musée de l’Ambre, le Musée Historique de la Ville de
Gdańsk, le Musée National, le Phare Maritime à Nowy Port, le Centre Européen
de Solidarité
Gdańsk
détente
sur les eaux
gdańskoises
en bateau-bus
Westerplatte
Phare
Nowy Port
Quai à
Céréales
Baie de Gdańsk
Forteresse
Wisłoujście
Letnica
Ligne F5
Ligne F6
Górki
Zachodnie
Tamka
Centre National
de Nautisme
Stogi – Górki Zachodnie
Printemps des Peuples
Marché à Poissons
Exposition „Le chemin
vers la liberté ”
02
Exposition „L’énergie,
le ciel et dle soleil”
04
Le lézard dans
l’ambre
06
Le Théâtre
dans la Fenêtre
10
„L’Apothéose
de Gdańsk”
12
La fontaine
de Neptune
14
Le roi de tous
les poêles
18
La grue
20
Les gargouilles
22
L’horloge
astronomique
26
L’horloge à pulsar
28
Sienna Grobla II
Marché à Poissons
Śródmieście
Table des
matières
Pont Vert
Żabi Kruk
Les bateaux-bus circulent du 1er mai au 3 septembre.
Ils n’acceptent qu’un maximum de 40 passagers et 5 vélos à la fois.
Parcours :
F5 : Żabi Kruk – Westerplatte (Nowy Port pendant les vacances)
arrêts : Żabi Kruk – Pont Vert – Marché à Poissons – Printemps des Peuples –
– Quai à Céréales – Forteresse Wisłoujście – Westerplatte – Nowy Port, Phare
F6 : Marché à Poissons – Centre National de Nautisme
arrêts : Marché à Poissons – Printemps des Peuples – Sienna Grobla II –
– Tamka – Stogi, Górki Zachodnie – Centre National de Nautisme
Billets vendus sur le bateau avant la croisière.
Prix des billets (aller simple) : tarif normal : 10 zł , tarif réduit : 5 zł ,
tarif vélo : 5 zł
Horaires des croisières : www.ztm.gda.pl
Organisateur : Direction des Transports en Commun (ZTM)
„Le jugement dernier”
30
Le Fort Carré
34
La boule horaire
36
Un mégahit de l’ambre
38
Les motifs muraux
du Chantier
40
Les orgues d’Oliwa
42
2
1
Exposition
„Le chemin
vers
la Liberté”
Elevées à deux pas de la Place
Solidarité, trois grandes croix
commémorent les Ouvriers
des Chantiers Tombés en 70.
Un blindé du SKOT à l’entrée,
des marches descendent vers
la reconstitution d’un monde
absurde. Un étalage d’objets
typiques des années70-80 :
un magasin d’alimentation
avec seulement ... du pain, du
vinaigre, de la moutarde, et des
oeufs. Une curiosité d’alors: les
bons pour la viande, le savon, la
lessive, les cigarettes, l’alcool,
et même les chaussures ! Juste à
côté du comptoir du magasin, le
mannequin d’une femme typique
des rues communistes rentre à la
maison, épuisée par la vie, entourée de rouleaux de papier toilette
considérés à l’époque comme un
luxe. Les dures réalités de cette
époque, le manque de liberté, la
terreur, la censure, l’argent sans
valeur, l’absence de couleurs et
d’objets esthétiques, la mauvaise
qualité de la marchandise, la
nostalgie de la normalité : une
telle atmosphère conduit de
manière suggestive le visiteur
vers le thème d’une exposition
exceptionnelle:
« Le chemin vers la liberté ».
Le billet d’entrée est une
copie des bons d’alimentation
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évoqués plus haut. L’exposition présente sous une
forme multimédia séduisante
l’étape suivante de la lutte
pour la liberté citoyenne : la
tragédie de décembre 1970,
les grèves d’août 1980, et ce
qu’on appelle le carnaval de
«Solidarité», ainsi que l’instauration de l’état de guerre par
les communistes en décembre
1981 et les tentatives échouées
de conquêtes de liberté dans
les autres pays du bloc communiste. Aussi, les circonstances
d’attribution du Prix Nobel en
1983 pour le leader emprisonné
de « Solidarité », Lech Walesa.
Puis le fiasco de la terreur
communiste en Pologne. Les
premières élections partiellement libres au parlement
en juin 1989. Et finalement :
la vague révolutionnaire qui
traversa la société en Europe
Centrale et de l’Est, qui leur
rendit la liberté et conduisit à
la chute de l’Empire de l’URSS.
Exposés près de l’entrée de
l’exposition, deux fragments
de murs, l’un de Berlin, l’autre
des chantiers de Gdańsk,
permettent de se figurer que
la chute du premier, considéré
par beaucoup comme le début
des changements en Europe de
l’Est, était la conséquence des
évènements qui débutèrent à
Gdańsk. L’exposition sera ouverte jusqu’à la fin juillet 2014.
Ses éléments feront ensuite
partie de la grande exposition
multimédia permanente du
Centre Européen de Solidarité,
qui ouvrira ses portes le 31
août 2014.
LES CHANTIERS DE GDAŃSK
En 2010, trente ans ont passé depuis les évènements d’août 80, lorsque
grâce aux grèves aux Chantiers de Gdańsk, sous la direction de Lech
Walesa et à l’apparition de « Solidarité », commença le démontage du système communiste, qui conduisit finalement à la chute du Mur de Berlin, à
l’Automne des Peuples de 1989, et mit définitivement fin à la fracture de
notre continent en deux blocs séparés par le « rideau de fer ».
La promenade, ou la balade en bus par la « Ligne Subjective d’Autobus
» sur les anciens terrains des Chantiers de Gdańsk, c’est une excursion
exceptionnelle menant de la Porte n° 2, par la salle historique BPH, l’exposition consacrée à Lech Walesa, l’installation de la Porte de la Liberté et
l’Institut d’Art « Wyspa ». C’est une aventure sur les traces des lieux où
est née la liberté, en effet, tout a commencé à Gdańsk... Très bientôt,
sur cet itinéraire, se trouvera un lieu important : le Centre Européen de
Solidarité, une institution nouvelle formule : il y aura non seulement un
musée avec une immense exposition multimédia, un centre de recherches
scientifiques et un centre d’éducation qui favorisera la connaissance sur
Solidarité et l’opposition anticommuniste en Pologne et en Europe, mais
également un centre de dialogue autour du monde contemporain.
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Exposition „L’énergie,
Le ciel et le soleil”
visiteur l’esprit de découverte,
d’exploration. L’exposition
permanente « L’énergie, le ciel
et le soleil » se compose de deux
parties aussi passionnantes
l’une que l’autre : l’Atelier de
l’Energie et l’Atelier du Ciel.
Le premier présente différents
types d’énergies, leur source,
les transmutations de l’une à
l’autre. Dans deux énormes
aquariums, vous pourrez
provoquer vous-même les effets
d’un tsunami, étudier de quoi
dépend l’énergie d’une vague
sur la mer et de quelle façon elle
peut être utilisée. Le pendule
de Newton, ou « l’énergie dans
la cuisine », l’étape suivante,
vous fera découvrir un phénomène intéressant où la physique
cessera d’être la bête noire des
La pénombre d’un long tunnel,
écoliers ! Partez à la rencontre de
le jeu des lumières, de mystél’astronomie à l’Atelier du Ciel,
rieux bruits et des explosions de
tout aussi passionnant que le
couleurs, des photos expressives
précédent. Comment l’archiprésentent les phénomènes et
tecture du système solaire ou
les étendues du cosmos les plus
celle de l’univers entier étaient
impressionnants, promenade pas- imaginées à travers les âges.
sionnante à travers les galaxies,
Dirigé manuellement, un modèle
les constellations, les nébuleuses, du soleil permet de découvrir les
voyage vers les contrées les plus
secrets des étoiles. Kaponiera
reculées de l’univers. C’est ainsi
recèle beaucoup de secrets. Par
que débute l’aventure passionexemple l’exposition dans le tunnante avec la Science à Kaponiera
nel conduit à une cage d’escalier
Sud sur le Mont de Grêle (Góra
qui descend vers... , mais cette
Gradowa) : une aventure, car l’expo fois-ci, découvrez-le vous–même.
est interactive, elle éveille chez le
Cela vaut le déplacement !
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LE CENTRE HEWELIANUM
Le Centre Hewelianum sur le Mont de Grêle (Góra Gradowa), vaut
la peine d’être vu en entier. Il n’y a pas qu’à Kaponiera Sud qu’on
peut passer un moment agréable. Le Centre moderne d’éducation
et de découverte du savoir sur le terrain du fort du Mont de Grêle
(Góra Gradowa) abonde en surprises. Dans d’anciens bâtiments
de fortification restaurés, situés sur le sommet des remparts
au-dessus de la place d’arme et de la caserne ainsi que dans le
complexe de l’ancien laboratoire de munitions, on peut découvrir
l’histoire tumultueuse de ce coin de ville. Celle-ci nous est présentée par quelques expositions suggestives du „Véhicule du temps,
L’homme et le projectile”. Dans les abris et les remises de l’artillerie sont présentés des épisodes de l’histoire du fort du Mont de
Grêle, des curiosités liées à l’art de la guerre, p.ex. l’histoire de la
poudre noire ou encore l’atelier de l’architecte des fortifications.
Qui jouait et habitait sur le terrain du fort à l’époque de la Ville
Libre de Gdańsk ? Comment fonctionne ce qu’on appelle la sourdine de Radio Libre d’Europe? des maquettes de sites de défense
choisis, la biographie des architectes, les photos du ciel, d’aujourd’hui et des années 20 du XXe siècle, du théâtre radio où des
acteurs polonais célèbres incarnent des personnages historiques.
Le trajet de la visite, parcourant les remblais de défense restaurés
selon l’art ancien de la fortification vous laissera des impressions
inoubliables. Une véritable machine à remonter le temps... Il ne
fait aucun doute que les nouvelles expositions, telles que « Jouons
avec l’Histoire », « Devinette », « La Galerie du Mouvement » ou
« Autour du Monde », se réjouiront d’un très grand intérêt, tandis
que le « Laboratoire de Monsieur Kleks » fascinera les plus jeunes.
Dans l’avenir, la création d’un planétarium est prévue sur le mont
de Grêle ainsi qu’une liaison avec la ville par un téléphérique.
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LE MUSÉE DE L’AMBRE
Le lézard dans
l’ambre
Il y a longtemps, très longtemps, à
l’ère de l’éocène, il y a environ 40
M d’années. Une terre mythique, la
Fennoscandie (aujourd’hui la Scandinavie) était recouverte alors d’une
forêt dense, subtropicale et bruissante de pins à l’abondante résine
d’ambre. A quoi ressemblaient
les créatures qui le peuplaient ?
Elles n’ont pas toutes disparues
à jamais. Certaines sont entrées
dans l’histoire : elles ont en effet
été emprisonnées dans une goutte
de résine et ont ainsi duré jusqu’à
aujourd’hui. Scientifiquement, ce
sont des inclusions d’ambre. Les inclusions animales les plus souvent
rencontrées sont celles d’insectes,
d’une taille ne dépassant pas 1 cm,
ceux qui avaient le plus de difficulté
à s’extraire du piège de résine. Les
plus grandes inclusions sont très
rares. Le lézard de Gierłowska est
l’une d’entre elles, un spécimen très
rare appelé du nom de la personne
qui l’a découvert, une amatrice
de l’ambre de Gdańsk, Gabrielle
Gierłowska. Dans le monde ne
sont connus que quelques rares
spécimens. Celui-ci, des collections
du Musée de l’Ambre (dont l’achat
a été financé par la fondation bancaire L. Kronenberg) est le premier
découvert en Pologne, à Gdańsk, et
aussi le deuxième au monde.
Le Musée Historique de la Ville de Gdańsk ne se prévaut pas uniquement de cette pièce. Le Musée de l’Ambre dans la Porte des
remparts rue Długa, la populaire barbacane de Gdańsk – a poursuivi la tradition d’avant-guerre de la collection mondiale d’inclusions de Gdańsk, disparue pendant la seconde guerre mondiale
; elle se trouvait à la Porte Verte (Zielona Brama). Le dernier
spécimen exceptionnel de la collection de science naturelle du
Musée (achat aussi financé par la fondation bancaire L. Kronenberg) est la deuxième inclusion connue au monde de solifuge
dans l’ambre (aujourd’hui, les descendantes de ces araignées se
rencontrent en climat tropical, elles peuvent courir à 15 km/h et
sauter à 1 m de haut). Aucun autre musée du monde ne possède
une telle pièce dans leurs collections. Dans les recoins du musée,
vous pourrez découvrir l’histoire de l’apparition de « l’Or du Nord
» et des inclusions, les propriétés curatives de l’ambre, voir les
expositions de bijoux et enfin les plus belles collections, dont la
plus précieuse – celle des objets de George Laue qui apparurent
à Gdańsk aux XVIe-XVIIIe siècles.
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Le Théâtre
dans la Fenêtre
La rue Longue (Długa) : promenade populaire de Gdańsk. Une
rangée d’édifices historiques. Dans l’un d’eux, juste au-dessus du trottoir... une grande fenêtre, ou plutôt deux, captivant
l’attention des piétons : une scène de théâtre atypique.
Le Studio-Théâtre dans la Fenêtre, lieu d’expérimentations
et de petites formes théâtrales, possèdent trois scènes :
une scène intime à l’intérieur de l’édifice, une dans la rue
en été et les fenêtres reliant les deux. Ce sont celles-ci qui,
constituant aussi un rideau particulier, créent l’originalité
dramatique des spectacles. Ce théâtre sort vers le spectateur,
les artistes sont vraiment à portée de main. S’arrêter au 50-51
rue Longue en vaut vraiment la peine, afin de rencontrer l’Art
dans le tumulte de la vie quotidienne…
.
LE THÉÂTRE
DE SHAKESPEARE
DE GDAŃSK
Le Théâtre de la Fenêtre est l’une des
scènes du Théâtre de Shakespeare
de Gdańsk. Au milieu du XVIe siècle,
la riche Gdańsk était l’une des villes
d’Europe la plus « shakespearienne ».
De nombreux acteurs anglais et leur
répertoire londonien le plus récent
en étaient souvent les invités. C’est
à Gdańsk que fut érigé le premier
théâtre public polonais ! De par son
architecture, il rappelait le caractère
particulier de la scène élisabéthaine.
Sur les planches du théâtre (parallèlement, une école d’escrime), on
jouait les pièces de Shakespeare,
déjà de son vivant.
De ces traditions est né l’idée du Festival International de Shakespeare,
qui, depuis déjà des dizaines d’années, attire en août à Gdańsk les
amoureux des œuvres du maître de
Stradford, mais encore l’idée de reconstruire un théâtre élisabéthain du
XVIIe siècle. L’édifice moderne, multifonctionnel, conçu par l’architecte
vénitien Renato Rizzi, est la nouvelle
fierté de Gdańsk. La scène - pouvant
être transformée en scène élisabéthaine, centrale ou italienne - et son
toit ouvrant, grâce auquel les représentations peuvent se dérouler à la
lumière du jour, offrent d’énormes
possibilités de mise en scène. Le
Théâtre de Shakespeare de Gdańsk
exerce une activité d’impresario, donnant d’ambitieux spectacles nationaux et mondiaux,
et une activité éducative développée. Il représente
également une curiosité sur l’itinéraire touristique : il
n’y a pas que le toit ouvrant, la machinerie de scène
moderne ou les « entrailles » du théâtre remplies de
recoins secrets, mais aussi le chemin de promenade
sur le mur entourant le théâtre, ainsi que le musée
souterrain, qui représentent une attraction exceptionnelle pour les visiteurs.
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5
„L ‘apothéose
de Gdańsk”
L’un des hôtels de ville à l’intérieur le plus somptueux en Europe,
la Grande Salle du Conseil, magnifique. La couleur rouge vif de la
tapisserie et la richesse du décor. Le point culminant de l’expression picturale est le plafond, 25 tableaux du pinceau d’Izaak van
den Blocke. Celui du milieu, le plus important et à la symbolique
multidimensionnelle, raconte à la fois de nombreuses histoires sur
la puissante ville : « l’apothéose de Gdańsk ». Parmi les multitudes
de tableaux du Gdańsk de cette époque, l’un présente le prélude
connu d’un monument, préféré aujourd’hui des touristes et des
habitants, et qui, au moment où le tableau fut achevé, n’existait
pas encore. Peut-être, le frère de l’artiste, Abraham, qui eut une influence notable sur la forme de la Fontaine de Neptune ou peut-être
Peter Husen, l’auteur de la figure représentant le dieu de la mer, lui
trahit-il son projet ... Venue de Flandre, s’installant à Gdańsk, la famille van der Blocke contribua énormément à la culture de la ville.
Autant Wilhelm van den Blocke, sculpteur, et ses trois illustres fils :
l’architecte et le sculpteur Abraham, les peintres Izaak et Jacob, ont
laissé après eux une oeuvre exceptionnelle, dont la ville peut se
targuer jusqu’à aujourd’hui. Izaak e rendit célèbre comme auteur
de tableaux révélant la grandeur et la richesse de la ville, placés
sur le plafond de la Salle du Conseil, la plus importante de l’Hôtel
de Ville. Il y a présenté en se référant à la bible le programme du
Conseil Municipal et ses devoirs envers Gdańsk. « L’apothéose de
Gdańsk », le centre de son récit, présente Gdańsk comme une ville
idéale, choisie, se trouvant sous la protection privilégiée de Dieu.
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L’HOTEL DE VILLE
L’Hôtel de Ville, autrefois gothique, fut édifié pendant plus d’un
siècle au moyenâge. Après l’incendie au milieu du XVIe siècle,
il a été reconstruit en style renaissance. Il fut couronné de la
sculpture dorée et à taille réelle du roi Sigismond-Auguste.
L’intérieur très fastueux dans le style maniériste néerlandais : la
Grande Salle du Conseil, la Petite Salle du Conseil appelée Salle
d’Hiver, la Grande Salle du Tribunal (Weta) appelée Salle Blanche,
témoignent de la puissance du Gdansk de cette époque et de
son rôle en Europe. Placé à l’un des angles, le cadran solaire
caractéristique rappelle l’écoulement inéluctable du temps par
la citation latine « Nos jours sont une ombre ». C’est la construction séculière la plus représentative du Gdańsk du XVIe siècle,
enrichie d’un merveilleux carillon. Aujourd’hui, l’Hôtel de Ville
est célèbre pour son jeu merveilleux de 37 cloches musicales qui
a été reconstitué. Gdańsk est la seule ville en Pologne pouvant
se vanter de posséder des carillons, et il y en a deux (le second
se trouve sur la tour de l’église Sainte-Catherine). L’accès à la
terrasse panoramique permet d’admirer le sublime panorama de
la ville, en musique lorsqu’à chaque heure sonnent les cloches.
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La fontaine
de Neptune
Le souverain indéniable de cette
ville littorale est bien Neptune.
Un lieu qui lui convient parfaitement : le marché, blason de
la ville. Une légende de Gdańsk
raconte que lorsque la Fontaine
de Neptune tant attendue fut
érigée à l’endroit du puits
de la ville, l’étonnement des
Gdańskois qui applaudirent
et jetèrent spontanément des
ducats en or dans l’eau fut tel
qu’il chatouilla fort agréablement la vanité du dieu. Son
altesse montra sa grâce et
son pouvoir et, frappant l’eau
de son trident, brisa cet or en
milles flocons qui décorent la
fameuse liqueur aux herbes
: Goldwasser. Certainement,
ce ne fut pas un hasard si peu
de temps après, on entoura la
fontaine d’une grille de fer…
Il paraît que tous les cent ans,
à minuit, lorsque sonne le
carillon, le happening royal se
répète. Celui qui manque cependant le spectacle peut toujours
se délecter de la liqueur dans
l’un des restaurants de Gdańsk.
La fontaine du XVIIe siècle
symbolise la relation de Gdańsk
avec la mer ; elle est aussi la
parure charmante du marché
de la ville. Elle fut dressée
sur la Voie Royale devant la
cour d’Artus selon les soins
du bourgmestre Bartolomé
Schachmann, qui s’émerveilla
pour une fontaine à Bologne.
Un siècle plus tard, elle fut
décorée avec richesse dans
le style rococo. Dès lors, elle
est le décor préféré devant
lequel posent les touristes
pour les photos souvenirs
de Gdansk et une source
d’inspiration pour les peintres
et photographes qui s’arrêtent
fréquemment au marché.
LA VOIE ROYALE
Arc de triomphe merveilleux,
richement décoré d’allégories
des vertus sculptées en
pierre, la Porte Dorée ouvre
sur la promenade de Gdańsk
la plus remarquable. Les
cortèges royaux la traversaient,
accueillis par les vivats de la
foule. Cette Voie Royale fut
l’artère urbaine la plus longue
de l’Europe du moyen-âge.
Elle débute à la Porte Wyżynna;
se poursuit à côté de la Porte
des remparts de la rue Długa,
conduisant par la Porte Dorée
sur la rue Długa le long des
demeures patriciennes aux
façades imposantes qui se
font concurrence par la
richesse des formes et l’originalité de la parure, caractéristiques pour la ville hanséatique. Dans l’une d’elle, la
Maison Uphagena, se trouve
le Musée des Intérieurs
Bourgeois; dans une autre,
le Théâtre dans la Fenêtre
présente un spectacle qui
attire les piétons. Par la
Porte Verte se fermant du
côté de la Motława le plus
beau marché de Gdańsk, le
Long Marché (Długi Targ).
La Voie conduit vers la Porte
Żuławska, dans la rue Nowe
Ogrody où se dissipait le
cortège royal.
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LA COUR D’ARTUS
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Le roi de tous
les poêles
Le plus grand poêle de faïence d’Europe. L’oeuvre du célèbre potier du XVIe siècle George Stelzener. Plus de 10 m de haut. Cinq
étages. 520 carreaux de faïence façonnés à la main. La richesse
des couleurs et des images. Document imposant de l’époque :
les portraits des souverains de l’Europe de la renaissance, des
rois polonais. La gravité et la dignité. A une exception près...
Au milieu du socle de ce fantastique aboutissement de l’art européen et de la faïence, et à la fois preuve de l’aspect multiculturel
de Gdańsk, à hauteur d’environ un mètre du sol, a été placée sur
un carreau la figure gaie et sarcastique d’un « poseur » légendaire du moyen-âge : Till l’espiègle. Les Gdańskois farceurs qui
conduisaient leurs invités à travers la magnifique cour d’Artus,
leur proposaient de mesurer la largeur du grand poêle en étirant
les bras sur toute leur longueur. L’opération finissait forcément
par un baiser involontaire sur les fesses nues de Till ! Seuls les
invités pourvus d’un grand sens de l’humour étaient biens vus
par les hôtes de la cour d’Artus. Une légende sur Till l’espiègle
raconte son séjour à Gdańsk et ... comment il donna une leçon
à des Patriciens trop arrogant, mais pour en savoir plus, vous
devrez écouter le guide.
La tradition de la cour d’Artus remonte au moyen-âge et provient du
code de la chevalerie européenne. Ses bâtiments étaient destinés
aux réunions des patriciens, et des administrateurs de la ville qui
se rencontraient en particulier dans les cités hanséatiques, parmi
lesquelles Gdańsk occupait une position notable. La cour à Gdańsk
constitue non seulement la preuve de la fascination pour l’esprit
de la chevalerie, mais aussi celle de la richesse de la ville. Son histoire remonte au XVIe siècle. A la fin du XVe siècle, c’était le siège
exclusif de la confrérie des marchands de Gdańsk, le centre de la
vie commerciale à Gdańsk, un salon où se rencontrait l’élite, où
l’on accueillait les dignitaires polonais et les hôtes importants de
toute l’Europe. À la cour d’Artus se déroulaient banquets, concerts,
représentations théâtrales, ainsi que les séances des tribunaux.
Au milieu du XVIIIe siècle, elle fut transformée en bourse au blé.
Au XIXe siècle, elle servait comme le lieu des grandes festivités
et d’accueil des invités de marque. La cour d’Artus comprend au
rez-de-chaussée deux bâtiments connectés appelés Vieille Maison
des Echevins. La cour d’Artus et la Nouvelle Maison des Echevins
sont représentatives des maisons bourgeoises de Gdańsk, avec des
façades étroites. Construite par Abraham Van den Blocke, la façade
de la cour s’en différencie par son allure et sa richesse exceptionnelles. L’intérieur de la cour, une énorme salle à trois nefs, appuyée
sur quatre colonnes effilées de pierre, l’un des intérieurs les plus
beaux au monde, rempli de centaines d’oeuvres qui représentent
l’art et l’artisanat de plusieurs siècles. On notera en particulier un
joyau de l’art de la sculpture, oeuvre du haut-gothique : « Saint
Georges luttant contre le dragon », un comptoir à bière en étain
du XVIe, le plus vieux bar en Pologne, et une collection unique à
l’échelle mondiale de modèles réduits anciens de bateaux.
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LE MUSEE NATIONAL
DE LA MER
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La
grue
Une grosse corde de chanvre, un système de blocs et deux
roues de bois mises en mouvement par des... ouvriers qui
marchent. Le mécanisme moyenâgeux de la grue soulevant
des charges de 4 tonnes à la hauteur de 11 m, était aussi
utilisé pour dresser les mâts. Edifié au bord de la Motława,
le monument de Gdańsk le plus caractéristique est la plus
grande grue portuaire de l’Europe du moyen-âge, et en
même temps un pont-levis aquatique aux deux immenses
bastions en brique qui protégeaient autrefois la ville du côté
du port. Aujourd’hui, la grue majestueuse, exemple fantastique de construction portuaire, témoin de la puissance
hanséatique de Gdańsk appelée grenier à blé de l’Europe,
constitue un cadre parfait à l’exposition du Musée National
de la Mer, dont le siège est aussi les silos situés en face, sur
l’autre rive de la Motława, sur l’île d’Ołowianka.
L’île d’Ołowianka à côté de l’île des Silos constitue une partie
importante du port historique à l’époque de son plus grand
essor. Y existaient sept silos différents. Actuellement, on y
trouve les silos « Panna », « Cuivre », et « Oliwski » ainsi que,
le « petit » et le « grand Dąbrowa » restaurés, où sont situés le
siège et les salles d’exposition du Musée National de la Mer, qui
est considéré comme l’une des plus formidables de ce type en
Europe. Dans les salles d’exposition sont présentés entre autre
la navigation dans le port, les techniques de déchargement des
marchandises, l’aspect des comptoirs marchands et des salons
bourgeois, mais aussi des ateliers d’artisans tels que le maître
voilier, le menuisier, ou le cordier. Les murs anciens abritent
aussi la seule exposition permanente en Pologne de peinture
marine, une exposition présentant l’histoire de la plongée ainsi
que les lieux archéologiques les plus intéressants en Pologne
et dans le monde : du matériel de plongée : des scaphandres,
appareils, différents types de cloche de plongée, à l’aide
desquelles on a tenté d’explorer le fond des mers. Certains des
sites archéologiques les plus célèbres dans le monde présenté
à l’exposition sont des épaves de l’époque d’Homère retrouvés
sur les rives de la Turquie. La partie consacrée à l’archéologie
sous-marine en Pologne présente les plus grandes réalisations
de l’équipe de chercheurs du Musée National de la Mer : le
renflouage du « Miedziowca », un navire de commerce du XVe
siècle, l’exploration d’un vaisseau de guerre suédois du XVIIe
siècle la « Solène » ainsi qu’une épave anglaise du XVIIIe siècle
le « général Carlton of Withby ». La partie la plus récente du
musée, du Centre Culturel de la Mer, situé à côté de la Grue, est
le seul centre d’éducation en Pologne et l’un des plus moderne
en Europe qui présente le problème de la mer de manière interactive et multimédia (60 ateliers interactifs familiarisant à la
construction des bateaux, la navigation, les techniques marines
et la vie sur la mer ainsi que l’archéologie sous-marine). La visiter est une aventure passionnante avec la science.
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23
9
Les gargouilles
Faites de pierre, des créatures plus ou moins effrayantes. Les
noms aussi ne sont pas des plus jolis : gargouilles, « vomisseurs »,
dégorgeoirs. Finition décoratives des gouttières en toiture, dont les
formes fantaisistes connues déjà dans l’antiquité, furent adoptées
en Europe au moyen-âge. A Gdańsk, elles se sont répandues par
centaines dans la vieille ville et la principale ville. On les plaça de
manière atypique : précédées en aval par une gouttière de pierre,
au niveau des perrons, plutôt que sur l’avant-toit. Ce sont des éléments caractéristiques de l’architecture gdanskoise. Des gueules
de loups, de dragons, de créatures marines en pierre, où l’eau de
pluie jaillit aujourd’hui avec parcimonie parce qu’elles ont perdu
leur fonction lorsque sont apparues les systèmes d’évacuations
des eaux de pluie, ornent les rues de Gdańsk et en particulier la
rue Mariacka où l’on en rencontre le plus grand nombre, en effet
presque toutes les maisons y possèdent de riches perrons.
LA RUE MARIACKA
Cette rue douillette attire depuis des siècles les artistes et
envoûte par son climat romantique. Ce recoin qui conduit
de la Basilique Notre-Dame vers le Quai Long, fermé par la
Porte médiévale de Mariacka, est un exemple fabuleux des
anciennes constructions de Gdańsk aux perrons étroits
typiques, aux demeures richement décorées, qui appartenaient autrefois aux riches marchands et artisans. Le
perron, un balcon muré décoré de sculptures entre la rue
et l’entrée du bâtiment, lorsqu’il faisait beau, servait de
lieu de rencontre aux habitants et de jeu pour les enfants.
La ruelle évoque la richesse et la splendeur de la ville au
siècle d’Or. C’est aussi le témoignage du goût des anciens
Gdańskois, amateurs d’art. La rue Mariacka a servi plusieurs fois de décor pour le cinéma. Aujourd’hui, les ateliers de bijouterie y prédominent ainsi que les boutiques
de bijoux en ambre, les musiciens y jouent, les touristes y
font des photos... et les amoureux s’y embrassent !
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L’horloge
astronomique
Un théâtre de figurines :
poursuivis par la mort, les
apôtres se pressent vers le
ciel ; le soleil et la lune
cheminent sur fond de
signes du zodiaque ; inscrits en pattes de mouche,
les milliers de nombres
et de chiffres resteront
obscurs aux profanes. Une
sombre légende entoure
l’oeuvre du XVe siècle de
Hans Düringer : cet objet
peu commun qui a été
reconstitué recouvre les
murs de la Basilique NotreDame. La célèbre horloge
astronomique se compose
de trois parties. La partie
supérieure, celle qui attire
le plus l’attention des
visiteurs, est un théâtre
de figurines : les apôtres
et la mort, sonnant les
heures et les quarts
d’heures sur les cloches
d’Adam et Eve. La partie
centrale de l’horloge est
un planétarium avec la véritable horloge, les signes
du zodiaque et les cadrans
des phases de la lune. La
partie inférieure est un
calendrier liturgique : un
cadran empli de signes qui
ne sont compréhensibles
qu’aux initiés, et masquée
en partie par la figure de la
vierge. L’histoire de l’édification de cette horloge,
liée à une légende à glacer
les sangs, n’est pas moins
passionnante que l’oeuvre
de Hans Düringer...
LA BASILIQUE NOTRE-DAME
Edifiée pendant plus d’un siècle et demi, la Basilique NotreDame est la construction gothique de la ville la plus imposante. Elle fait partie des plus grandes bâtisses sacrées d’Europe (elle peut accueillir jusqu’à vingt-cinq mille personnes !)
et n’a pas d’égal parmi tous les lieux saints édifiés de briques.
Son intérieur, aux voûtes de cristal d’une beauté exceptionnelle sur 27 piliers massifs est recouvre de nombreuses
oeuvres d’art du moyen-âge et du baroque, entre autre l’autel
principal, oeuvre du maître Michel Schwarz d’Augsbourg, une
Piéta émouvante sculptée dans la pierre d’environ 1410, la
copie d’un triptyque de Hans Memling, « le Jugement Dernier
», la figure d’une Madone, un lustre en corbeille de 1490, la
fameuse horloge astronomique évoquée plus haut. Les murs
ascétiques et austères à l’acoustique sublime soulignent
le son merveilleux des orgues baroques. Des terrasses de
l’imposante tour de clocher haute de 82 m, dont la silhouette
au toit plat reconnaissable s’élève fièrement sur Gdańsk, se
déploie le panorama fantastique de la ville. Il faut franchir
400 marches pour y accéder. A côté, dans l’ombre de l’église,
s’élève la magnifique Chapelle Royale de style baroque, à la
façade originale et aux trois dômes caractéristiques.
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28
L’horloge
à pulsar
Phénoménalement loin dans l’espace (bien que toujours dans
notre Galaxie)... à des milliers et même des dizaines de milliers
d’années-lumière de la Terre. De remarquables corps célestes
bleus, source parfaite d’impulsions régulières : les pulsars.
Créée à Gdańsk, l’horloge à pulsar, qui fonctionne sur la réception des impulsions provenant des pulsars, est la première de
ce genre au monde. La précision à long terme de ses indications
doit surpasser l’actuelle échelle du temps atomique, la plus précise dont dispose le monde de nos jours. Voici le premier pas
vers la création de l’Échelle du Temps « Pulsée ». Le plus extraordinaire des systèmes de mesure du temps au monde se trouve
au Musée des Horloges de Tour de Gdańsk, dans la tour de
l’Église Sainte-Catherine. Les antennes installées sur le toit du
lieu saint reçoivent les signaux de six pulsars et les transmettent
à un appareil qui les traite en secondes. L’horloge en elle-même,
placée dans les combles de l’église, est une grande « armoire »
ayant un appareillage électronique et informatique.
Dans la crypte, sous le pavement de l’église, repose un
Gdańskois célèbre, astronome du XVIIe siècle, constructeur,
brasseur, conseiller municipal : Johannes Hévélius, créateur du
prototype de l’horloge à pendule.
Un panneau d’affichage de l’horloge gdańskoise peut être vu,
entre autres, au siège du Parlement Européen à Bruxelles, à la
Mairie, au Bureau du Maréchal de Gdańsk et dans le Parc Technologique et Scientifique de Gdańsk.
.
29
LE MUSÉE DES HORLOGES
DE TOUR
La succursale du Musée d’Histoire de la Ville de
Gdańsk est unique en son genre en Pologne. Le
musée réunit une collection d’horloges de tour
englobant la période de l’horlogerie mécanique
et mécano-électrique. Vous pouvez y admirer des mécanismes datant même des XVe et
XIVe siècles, ainsi que ceux d’après la Seconde
Guerre mondiale. Il y a, parmi ceux-ci, des perles
telles qu’une authentique horloge à foliot, faisant partie de celles, peu nombreuses, qu’il
reste encore en Europe, une horloge de l’unique
fabrique polonaise d’horloges de tour de Michał
Mięsowicz de Krosno, et même un mécanisme
des Îles Britanniques. À l’occasion du 400e anniversaire de la naissance de Johannes Hévélius,
en 2011, la célèbre horloge à pulsar fut installée
dans les combles du musée. Également, pour
se souvenir des succès du grand astronome en
tant que constructeur, entre autres, de l’horloge
à pendule, fut fabriquée l’horloge à pendule la
plus précise : HEVELIUS-2011. L’instrument de
mesure du temps électro-mécanique, durant les
premiers essais, a montré un écart de l’ordre de
dix microsecondes par jour !
Le Musée des Horloges de Tour n’est pas la seule
curiosité de l’église Sainte-Catherine. Les débuts de la plus ancienne église de paroisse de la
Vieille-Ville remontent au XIIIe siècle. L’intérieur
est décoré de tableaux peints par Anton Möller
et Izaak van den Blocke. On y trouve aussi l’épitaphe et la dalle funèbre de Johannes Hévélius.
La beauté particulière du massif édifice religieux
à trois nefs se remarque dans les sommets gothiques du chœur, les plus magnifiques motifs
architectoniques de ce genre en ville. La haute
tour de 76 mètres a aussi un caractère exceptionnel et est ornée d’une coupole magnifique
conçue par Jakub van den Blocke. C’est ici que
se trouve les célèbres cloches de carillon, dont
la tradition remonte au XVIe siècle. Le carillon,
composé de 50 cloches est le plus grand ensemble de cloches de concert dans cette partie
de l’Europe. Comme on se tient au balcon de la
coupole du clocher, qu’on admire d’une hauteur
de cinquante mètres le vaste panorama de la
ville et de la Baie de Gdańsk et qu’on écoute leur
merveilleuse musique, alors on ne peut que tomber sous le charme de Gdańsk !
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LE MUSEE NATIONAL
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„Le jugement dernier”
L’archange Michel soupesant le bien et le mal, les âmes
sauvées qui s’élèvent vers le paradis par des escaliers de
cristal, les diables qui surveillent les pêcheurs dans le
feu de l’enfer. Vision troublante du jugement dernier sous
le pinceau d’un grand artiste néerlandais, acquise par
hasard lors d’un pillage de guerre par le fameux corsaire de
Gdańsk, Paul Benecke. Le triptyque « Le jugement Dernier
» de Hans Memling est l’un des objets les plus précieux du
Musée National à Gdańsk et le seul de ses tableaux parmi
les collections polonaises. Ce tableau est considéré comme
l’aboutissement de l’art de Memling (on en a identifié
l’auteur seulement dans la moitié du XIXe siècle !) il impose
par sa taille (hauteur 242 cm, largeur 360 cm), la perfection de la technique, et sa beauté plastique, Et sa destinée
dramatique n’intriguent pas moins que son message et sa
riche symbolique, compréhensible seulement aux initiés. On
peut admirer la copie à la Basilique Notre-Dame où fut tout
d’abord exposé l’original offert à l’église.
Le message du célèbre triptyque peut être approfondi dans le
recueillement dans une des salles de la galerie néerlandaise
du département du Musée de l’Art Ancien, qui est situé dans
le monument de l’ancien monastère franciscain. L’architecture
magnifique de l’intérieur haut-gothique constitue un cadre précieux pour d’inestimables collections : la peinture de Gdańsk,
les peintures flamande et hollandaise, la céramique ancienne,
les sculptures, des meubles de Gdańsk célèbres et des oeuvres
de l’orfèvrerie gdanskoise. Les collections du département d’Art
moderne, une collection d’environ 400 oeuvres d’artistes polonais les plus exceptionnels du XIXe et XXe siècle qui présentent
les écoles les plus importantes dans l’art polonais se trouve au
Palais des Abbès à Oliwa. Au voisinage des Entrepôts d’Opacka
se trouve le siège du département d’ethnographie. La Porte Verte
(Zielona Brama) maniériste, la plus belle des Portes de la Ville
principale sur la Voie Royale, est le centre d’une exposition sur
l’art ancien et moderne, polonais ou étranger.
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Fort carré
Construction de défense typique du XVIe siècle. Le fort à quatre
bastions fut conçu par un architecte de défense flamand célèbre
qui travaillait à Gdańsk, Antoni van Obbereghen. Construit en
respect du tracé des fortifications bastionnées à l’italienne, il
devait protéger la tour de défense maçonnée à l’entrée du port de
Gdańsk (le commencement du futur fort de Wisłoujścia surveillant
majestueusement la ville du côté de la mer) entourée uniquement
d’un mur en étoile à trois étages. Le fort possède des murs de
brique, renforcés aux angles par des pierres de taille, casemates
et batteries de pierre. Il est entouré d’un fossé rempli d’eau, et
l’entrée fut protégée jadis par un pont-levis. Au début du XVIIe
siècle autour du fort, on édifia le Rempart de l’Est, à cinq bastions, précédé également d’un fossé. Les architectes de défense
Gdańskois avaient eu soin de la sécurité de la cité. Aujourd’hui, le
Fort de Wisłoujście, se dressant avec menace au-dessus de la Vistule Morte représente une attraction pour les amateurs de fortifications et pas seulement. De temps en temps en effet se déroulent
à ses pieds des batailles à l’image de celles d’autrefois...
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LE FORT DE WiSŁOUJŚCIE
Le nom wisłoujście (embouchure
de la Vistule en polonais) se
réfère aux temps où la Vistule
coulait immédiatement à l’ouest
du fort. L’ancien port de
Gdańsk était situé sur la Motława,
à quelques kilomètres du bord de
mer ; L’embouchure de la Vistule
se trouvait donc être un terrain
stratégique militairement, d’où la
présence au temps de la dynastie
poméranienne d’une tour de
garde. On sait qu’au milieu du
XIVe siècle se dressait ici une
construction de bois. A la fin du
XVe siècle fut édifiée déjà en dur
une tour cylindrique assurant
aussi la fonction de phare. Le feu
allumé à son sommet indiquait
aux bateaux la route vers le port.
Renforcée au cours des siècles
par des reconstructions successives, elle fut entourée de fossés,
modernisée plusieurs fois selon
l’évolution des arts de la guerre,
elle constituait un élément straté-
gique d’un vaste système de
défense de Gdańsk. De là, en
1627, parti la flotte polonaise
pour gagner une bataille
navale contre la Suède à
Oliwa. La forteresse perdit
son intérêt stratégique après
la première guerre mondiale,
du fait de la démilitarisation
de Gdańsk. Actuellement
comme souvenir sans prix
des évènements de l’histoire
maritime de la Pologne, elle
constitue une des antennes
du Musée Historique de
la Ville de Gdańsk et une
grande attraction touristique.
Elle a même son fantôme !
L’esprit du brave capitaine
royale Hans Kizero, commandant du premier bâtiment
polonais destinée à servir
sur les mers, une pinasse
baptisée le « Lion Jaune »; il
écrit même son blog !
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37
LE PHARE DE NOWY PORT
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La boule
horaire
Un instrument incroyable. Une précision exceptionnelle : l’heure
précise avec une seconde d’erreur tous les... 200 000 ans ! La
boule horaire. La première boule de ce type qui fonctionne jusqu’à
aujourd’hui fut installée en 1833 sur l’observatoire de Greenwich.
La première sur la Baltique fut installée à Kilonia en 1875, la
seconde à Gdańsk un an plus tard. Depuis 1894, elle est placée au
sommet du phare moderne du quartier de Nowy Port à Gdańsk.
Hissée puis relâchée à midi précise, elle permettait aux capitaines
de navires de régler précisément leur chronomètres indispensables à établir la longitude en mer. Le système de signalisation
était semblable à celui de Greenwich. Chaque jour à 11h55, la
boule était hissée sommet du mât dressé sur le haut du phare.
A 12h00 précise, une impulsion électrique interrompait le circuit
de l’électroaimant qui la maintenait, et la boule d’acier de 75 kg
se mettait à glisser vers le bas du mât. En 2008, la célèbre boule
horaire fut restaurée et indique aujourd’hui l’heure à 12h, 14h,
16h, et 18h. En dehors de Gdańsk, sur la Baltique, seul le Musée
de la mer de Karlskrona possède une telle boule.
L’un des plus beaux phares de la
mer Baltique. Le phare moderne
de Gdańsk édifié sur le Mont des
Pilotes où, depuis au moins 1849,
se trouvait leur station. Elle a été
projetée sur le modèle du phare
de Cleveland (Ohio), considéré
comme l’un des plus beaux d’Amérique. Le nouveau phare fut mis en
service au cours de l’année 1894.
La tour élégante a 27 m de haut. La
source de lumière était alors une
lampe électrique d’une intensité
de 20 à 28 A. Au début, elle avait
une portée de 13 miles marins,
qui fut augmentée plus tard à 20
miles. Ce phare était un pionnier
à l’échelle mondiale : pour la
première fois, brillant la nuit, la
lampe était alimentée par des
accumulateurs terrestres, rechargés le jour par des générateurs à
vapeur. En cas de panne, on branchait la lampe au gaz. Le phare
est aujourd’hui la propriété du
commandant Jacek Michalak, qui
y a aménagé un musée des plus
intéressants. A l’intérieur, on peut
y trouver d’anciennes lampes, des
appareils d’optique historiques,
une exposition sur les phares
marins, voir comment fonctionne
la boule horaire, et au sommet,
le panorama étendu de la Baie de
Gdańsk et son port, ainsi que la
presqu’île si importante pour l’histoire de Westerplatte. S’élevant
sur une butte verte à l’entrée du
port, un monument de pierre a été
érigé à la mémoire des Défenseurs
de la Côte Polonaise en 1939.
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Un méga-hit
de l’ambre
236 m de longueur, 203 m de largeur, et 45 m de hauteur.
Brillant comme l’ambre au soleil, le dôme éclairé la nuit
est recouvert de 18 000 plaques de polycarbonate dans 6
nuances différentes, d’une surface totale de 4,5 ha. 44 000
places, 40 loges vitrées, 4 écrans géants d’une surface de
70 mètres carrés, 308 haut-parleurs et 40 km de câbles, 555
rouleaux de gazon... Le stade de football de Gdańsk PGE
Arena est l’un des plus modernes et des plus beaux sites
sportifs en Europe. Voici le plus grand « bijou d’ambre » !
C’est un symbole moderne de la ville, aussi emblématique
que la fontaine de Neptune et la Grue.
PGE ARENA GDAŃSK
Gdańsk est la Capitale Mondiale de l’Ambre, c’est pourquoi le
stade construit spécialement à l’occasion de l’UEFA EURO 2012™
est considéré comme la plus belle arène sportive du championnat, rappelant un bloc d’ambre, et inspiré sur le modèle des arcs
de construction des coques de bateaux, il souligne les traditions
maritimes de la ville. Le stade se trouve dans le quartier Letnica
au 1 rue Pokoleń Lechii Gdańsk. L’édifice a été conçu par les
architectes de la société Rhode-Kellermann-Wawrowsky de Düsseldorf, qui avaient précédemment créé les projets des stades
de Veltins-Arena à Gelsenkirchen et de AWD-Arena à Hanovre. La
construction du stade d’ambre commença en mai 2009, et celuici fut livré le 19 juillet 2011. On joua le premier match le 14 août
entre Lechia Gdańsk et Cracovia. En revanche, le 6 septembre de
la même année, le stade de Gdańsk accueillit le premier match
international entre la Pologne et l’Allemagne, qui finit par un
match nul 2 à 2.
En juin 2012, Gdańsk compta parmi les villes d’accueil des
championnats d’Europe de Football UEFA EURO 2012™. Le Stade
fut le lieu de rencontre de trois matchs d’élimination (EspagneItalie, Espagne-Irlande et Croatie-Espagne) ainsi qu’un passionnant quart de final joué entre la Grèce et l’Allemagne. Au cours
du championnat, le stade a accueilli plus de 160 000 supporters
de toute l’Europe.
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Les motifs muraux
du Chantier
Des murs de brique, témoins
de la grande histoire. Derrière,
l’endroit où elle se déroula. Dessus, des inscriptions noires sur
fond bleu, paysage du chantier :
une histoire pleine d’émotion...
Vingt-trois pans de mur entourant les chantiers de Gdańsk,
(250 mètres carrés !) étaient
encore couverts il y a peu par
l’oeuvre d’Iwona Zając, dédiée
aux Ouvriers du Chantier : une
transcription peu banale des
conversations de l’artiste fascinée par les chantiers avec les
ouvriers : ceux qui ont vécu août
80, un journal intime... C’est là
l’exemple monumental de l’art
vivant dans l’espace de la ville,
qui raconte les gens qui ont
influés sur le cours de l’histoire.
Le sort de ces motifs muraux
est inséparable du lieu de la
révolte. Mais les jours de cette
œuvre sont comptés. Dans cette
partie de Gdańsk est construit
un nouveau centre, immense,
reliant l’histoire et la modernité
du quartier d’une ville jeune. De
cette naissance, le mur et „les
Chantiers” disparaissent.
LA GALERIE
DE PEINTURES
MURALES
Gdańsk est célèbre pour ses oeuvres murales. On peut les
trouver en de nombreux endroits : sur les immeubles, dans les
tunnels. Inspirés par août 80, les motifs muraux se trouvent
aussi sur les piliers des viaducs routiers, sur le Triangle Vert (à
côté des Chantiers). Une collection intéressante de peintures
murales à voir sur les façades des blocs d’habitation d’un quartier « dortoir » de Gdańsk appelé Zaspa. C’est la plus grande
collection en Europe de peintures de grand format ! Chaque
année au cours du Festival Européen de Peinture Monumentale,
en juillet, des artistes de Monumental Art de plusieurs pays
montent sur les échafaudages pour créer des images gigantesques, émouvantes ou intrigantes. Les peintures murales
de Zaspa changent l’image d’un quartier-dortoir gris en une
galerie peu commune, elles permettent aux habitants un
contact quotidien avec l’art. C’est eux également qui en sont les
hôtes : ils ont été pleinement préparés au rôle de guides locaux
à travers l’exposition de peintures murales. Nous vous invitons
à une promenade à travers cette exposition exceptionnelle.
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Les orgues
d’Oliwa
Des anges, le soleil, la lune et les étoiles qui bougent, les
circonvolutions délicates du lierre et des fleurs. Au centre, un
vitrage magnifique présentant une Madone à l’Enfant. Une cascade de sons imitant le chant des oiseaux, la mélodie du vent,
l’éclaboussement de l’eau, le bourdonnement des abeilles, et
même le grondement du tonnerre ! L’orgue monumental rococo
au son incroyable et à la parure sculptée orne magnifiquement la
Cathédrale d’Oliwa. Ses créateurs, les facteurs d’orgue Jan Wulf
et Rudolf Dalitz l’ont construit pendant vingt cinq ans. Associés
à deux autres instruments, un petit orgue dans la partie sud
du transept et un orgue plus moderne au voisinage de l’entrée,
possèdent au total 7876 tuyaux. Ceux du grand orgue mesurent
de quelques centimètres jusqu’à presque 11 m ! Leur sonorité
incroyable avec un effet d’écho particulier, peut être appréciée
lors de courts concerts quotidiens ou pendant le célèbre Festival
International de Musique d’Orgue ou au concert final du Festival
International de Mozart « Mozartiana ».
La cathédrale d’Oliwa
Oliwa, quartier douillet et charmant de Gdańsk accroché
de façon pittoresque aux flancs boisés du Parc Paysager de
Trojmiasto, fut chantée par le célèbre voyageur Alexandre
Von Humbolt comme le troisième plus bel endroit au
monde. Elle se distingue par un parc cistercien dessiné
par le maître de l’architecture de jardin : André Le Nôtre.
La promenade parmi les arbres séculaires et les plantes
précieuses et rares mène vers la Cathédrale d’Oliwa aux
tours élancées et caractéristiques. Edifiée comme lieu
saint cistercien au XIIIe siècle, la basilique gothique à trois
nefs en voûte fut construite sur le plan d’une croix latine ;
elle mesure 107 m constituant l’église la plus longue en
Pologne. Son intérieur recèle de nombreux trésors de l’art :
de nombreux autels, une chaire rococo, des stalles magnifique, les portraits datant de la renaissance de nombreux
donateurs du monastère des cisterciens. Dans la partie
centrale d’un presbytère monumental se dresse l’autel
principal baroque. Sa sphère terrestre consiste en colonnes
noires disposées en demi-cercle. Sa sphère céleste est une
vision du ciel : des nuages et des têtes d’ange en stuc.
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