Écoles d`officiers de l`Armée de l`air

Transcription

Écoles d`officiers de l`Armée de l`air
Écoles d’officiers de l’Armée de l’air
Présentation du cours de l’École de l’air et des métiers d’officiers
1
S
SOMMAIRE
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
2
TOUS LES COURS
3
LES MÉTIERS D’OFFICIERS OUVERTS AUX ÉLÈVES AYANT SUIVI LE COURS
DE L’ÉCOLE DE L’AIR
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OFFICIER PILOTE DE CHASSE
6
OFFICIER PILOTE DE TRANSPORT
7
OFFICIER PILOTE D’HÉLICOPTÈRE
8
5
NAVIGATEUR OFFICIER SYSTÈMES D’ARMES
9
5
OFFICIER MÉCANICIEN SYSTÈMES AÉRONAUTIQUES
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ANNÉE 1
5
OFFICIER DÉFENSE SOL-AIR
11
ANNÉE 2
5
OFFICIER CONTRÔLEUR DES OPÉRATIONS AÉRIENNES
12
ANNÉE 3
5
OFFICIER CONTRÔLEUR DE CIRCULATION AÉRIENNE
13
OFFICIER RENSEIGNEMENT
14
OFFICIER FUSILIER COMMANDO PARACHUTISTE DE L’AIR
15
FORMATION DU CHEF ET DU COMBATTANT
3
FORMATION AÉRONAUTIQUE
4
COURS DE L’ÉCOLE DE L’AIR
PARCOURS INGÉNIEUR DE L’ÉCOLE DE L’AIR
1
P
Présentation générale
L
’armée de l’air recrute ses futurs dirigeants par voie
de concours externe ou interne et leur assure une
formation initiale les préparant à la première phase
opérationnelle de leur métier d’officier et donnant aux
officiers de carrière la formation académique et les
fondamentaux nécessaires pour occuper, à terme, des
postes de direction au sein du ministère de la Défense,
d’autres ministères ou de grandes organisations
internationales.
Les Écoles d’officiers de l’Armée de l’air (EOAA) ont la
charge de délivrer cette formation initiale mais aussi, tout au long de la carrière des officiers, une formation
continue. Par ailleurs une formation professionnelle spécialisée, dispensée en dehors des EOAA et à la
charge des grands commandements employeurs, prépare les officiers aux premiers emplois de leur
carrière, à vocation opérationnelle. Les spécificités de ces emplois commandent l’orientation des élèves
vers trois grands corps d’officiers :
- officiers de l’air (pilotes de chasse, de transport, d’hélicoptère, navigateurs officiers systèmes
d’armes),
- officiers mécaniciens (systèmes aéronautiques, aéronef et vecteur, systèmes et matériels électroniques, armement, environnement et mécanique) ;
- officiers des bases (contrôleur des opérations aériennes ou de circulation aérienne, officier renseignement, fusilier commando parachutiste de l’air, officier défense sol-air).
Dans le domaine de la formation qui est une préoccupation et une mission primordiale tout au long de la
carrière d’un officier, les EOAA assurent la triple mission consistant à dispenser :
- la formation du combattant et du chef militaire ;
- la formation du dirigeant ;
- la formation de l’expert du milieu aéronautique et spatial, domaine qui irrigue toutes les formations.
La politique générale de la formation délivrée au sein des EOAA consiste à donner aux futurs officiers la
capacité d’analyser dans la complexité, de décider dans l’incertitude et d’agir dans l’adversité.
Cette brochure a pour vocation de présenter le contenu de la formation dispensée au sein de l’École de
l’air puis les différents métiers accessibles aux élèves ayant suivi les cours de l’École de l’air.
Les domaines particuliers de la formation militaire et de la formation aéronautique figurent en début de
présentation. Dans la pratique, les enseignements militaires et aéronautiques sont combinés, au long de
chaque année de formation, avec les enseignements académiques.
Les EOAA ont par ailleurs une vocation internationale et toutes les formations sont ouvertes aux officiers
de toutes les nations qui disposent des prérequis correspondants. Certaines de ces formations, ou
parties de ces formations, peuvent aussi être ouvertes à des étudiants ou stagiaires civils, notamment
au profit d’utilisateurs d’aéronefs d’État.
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F
Formation du chef et du combattant
L
a formation militaire ne se limite pas pour les élèves de
l’École de l’air à une simple formation de combattant,
mais permet d’aborder la compréhension de la Défense,
les grandes organisations internationales de Défense,
la compréhension de la guerre sous ses différentes
formes et les opérations. Une large part est accordée
aux réflexions sur l’éthique associant cours théoriques
et retours d’expériences opérationnelles.
Formation à la Défense
Résolument tournée vers le milieu aéronautique, elle a pour principale finalité l’acquisition de savoirs et
de techniques permettant au personnel embarqué dans un aéronef de survivre en zone hostile en cas
d’éjection ou d’atterrissage forcé, jusqu’à la récupération.
• stratégie générale
• place du militaire dans la nation
• séminaire droit des conflits
armés
• séminaire opérations aériennes
et spatiales
• séminaire Politique de sécurité
et de défense commune (PSDC)
• séminaire interarmées des
Grandes écoles militaires (SIGEM)
• compréhension de la Défense
Formation militaire
• formation à la guerre
Résolument tournée vers le milieu aéronautique, elle a pour principale finalité l’acquisition de savoirs et
de techniques permettant au personnel embarqué dans un aéronef de survivre en zone hostile en cas
d’éjection ou d’atterrissage forcé, jusqu’à la récupération.
Ethique et commandement
module « Ethique »
• tests physiques parachutisme
• techniques de réaction immédiate
• brevet d’initiation au parachutisme
• survie
• parachutisme
• franchissement
module « Commandement »
• tir
• techniques d’interventions opérationnelles rapprochées
• armement instruction technique de tir
• transmissions
Apprentissage des bases du commandement lors de 4 stages de mises en situation de difficultés
progressives.
• topographie
• arme(s) Nucléaire radiologiques biologiques et chimiques (NRBC)
• combat
• règlementation
Réflexions visant à inculquer aux élèves les principes et les valeurs morales et éthiques indispensables à
tout officier dans l’exercice de ses fonctions ou de son commandement.
3
F
C
Formation aéronautique
L
a formation aéronautique est l’un des trois piliers
constituant la formation de l’officier de l’Armée de l’air
quelle que soit sa spécialité afin de lui conférer l’expertise
du milieu aéronautique et spatial qui fait sa spécificité.
Cette formation n’est pas limitée à l’activité aérienne.
Elle est complétée par des stages d’immersion dans
les unités opérationnelles et par des enseignements
permettant de comprendre les spécificités du milieu
aéronautique et les aspects militaires liés à ce milieu.
Élèves pilotes
• Formation aéronautique militaire initiale sur planeur (2 premières années de formation à l’École de l’air)
puis vols moteur (3ème année)
• Lâcher en solo (tours de piste uniquement)
 travail de maniabilité sur secteur
• initiation à la voltige
• initiation au pilotage sans visibilité
L’activité aérienne concerne tous les corps d’officiers.
L’expérience ainsi acquise, sur des appareils à faible coût d’exploitation, permet à la fois d’inculquer les
principes de base du pilotage aux élèves pilotes et d’acculturer les autres officiers afin que tous prennent
conscience, quelle que soit leur spécialité, des exigences du milieu aéronautique et de la place de l’arme
aérienne dans les conflits actuels.
La formation du spécialiste du personnel navigant commence après la formation de l’officier généraliste
dispensée à l’École de l’air.
Élèves personnels non navigants
Formation de l’expert de milieu
• formation au vol à voile
 lâcher en solo
 brevet de pilote planeur
• vols d’information sur avion léger
 aux commandes ou en place arrière
• formation sur simulateur
• vols d’information et de motivation sur avions
de combat, de transport ou sur hélicoptères
• initiation au vol de nuit
• initiation à la navigation
• culture aéronautique et spatiale
• connaissance de l’Armée de l’air
• stratégie aérienne et aspects militaires du milieu
• militarisation de l’espace
• séminaire espace
• séjours en unités aériennes opérationnelles
• travaux pratiques
 complément pratique à l’étude théorique des
différents régimes de vol et effets aérodynamiques
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C
Cours de l’École de l’air : parcours ingénieur
Conditions d’accès :
1 - concours sur épreuves ouvert aux titulaires du
baccalauréat ;
2 - concours sur épreuves ouvert aux titulaires d’une
licence en sciences ou diplôme reconnu équivalent.
Année 2
Sciences de l’ingénieur
   • systèmes d’information et de communication
Sciences humaines et sociales
   • facteurs humains
   • véhicules aéronautiques
   • culture militaire
   • développement durable
   • anglais et langues vivantes facultatives
   (allemand, chinois, russe, espagnol, italien,
japonais, arabe)
   • enseignement par la recherche
(stage de 2 mois dans un laboratoire industriel ou
universitaire, autant que possible à l’étranger)
   • communication
   • étude des relations internationales
   • droit des conflits armés
Année 1
Sciences de l’ingénieur
   • travaux pratiques d’acquisition des connaissances
Sciences humaines et sociales
   • facteurs humains
   • épreuve de recherche et de synthèse
   • mathématiques
   • relations internationales
   • management des organisations
   • environnement informatique
   • méthodologie
   • commande des systèmes
   • culture militaire
   • algorithmique
   • anglais et langues vivantes facultatives
(allemand, chinois, russe, espagnol, italien,
japonais, arabe)
   • économie générale
Année 3
Sciences de l’ingénieur
   • management ingénieur
Sciences humaines et sociales
   • communication
   • recherche opérationnelle
   • culture militaire
   • mécanique générale
   • espace
   • facteurs humains
   • dynamique des fluides
   • emploi de l’arme aérienne
   • études des relations internationales
   • thermopropulsion
   • stage de fin d’études en entreprise de 3 mois
(autant que possible à l’étranger)
   • anglais et langues vivantes facultatives
(allemand, chinois, russe, espagnol, italien,
japonais, arabe)
   • outils fondamentaux du signal
   • épreuve de synthèse - Grand oral
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L
Les métiers d’officiers : officier pilote de chasse
P
ersonnel central du dispositif air, l’officier pilote
de chasse exécute les missions aériennes aux
commandes d’un aéronef de combat de l’Armée de l’air
(Rafale, Mirage…).
Quels sont ses champs d’intervention ?
- au sol dans le cadre de la préparation, du briefing et
du débriefing des missions, ainsi que de l’instruction
des jeunes équipages- dans les airs (pilotage).
- en vol (pilotage, gestion de la mission).
Où peut-il être affecté ?
- en escadron de chasse sur une base opérationnelle ;
- en escadron d’instruction ou de transformation.
Conditions d’accès
- être de nationalité française, âgé(e) de moins de 22 ans (25 ans pour le concours sur titres).
- satisfaire aux conditions médicales et physiques d’aptitude exigées.
- être titulaire d’un diplôme de fin de second cycle de l’enseignement secondaire général, technologique
ou professionnel (concours d’admission classes préparatoires aux grandes écoles).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement général ou technologique (concours option « sciences »).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement supérieur général ou technologique ou titre reconnu
équivalent (concours option « sciences politiques »).
- être titulaire d’un diplôme ou d’un titre conférant le grade de master.
Comment se déroule la formation ?
Une fois le concours d’entrée réussi, le futur officier pilote de transport reçoit une formation initiale
luridisciplinaire à l’École de l’air de Salon-de-Provence, sanctionnée par un diplôme.
Il poursuit son cursus par une formation professionnelle initiale de 17 mois et, enfin, une formation
avancée de 11 mois.
Statut
officier de carrière.
Ce que l’on attend de lui
Il participe à la surveillance du territoire, à la mission de dissuasion nucléaire ou aux opérations extérieures
conformément aux orientations données par le pouvoir politique.
Il est amené, dans un second temps, à occuper des postes à forte responsabilité dans l’Armée de l’air,
au sein d’organismes interarmées ou interalliés. Il pourra également devenir commandant de base,
conseiller au Ministère de la Défense, ou occuper un poste de très haut niveau à l’Etat major des armées.
6
L
Les métiers d’officiers : officier pilote de transport
P
ersonnel central du dispositif air, l’officier pilote
de transport exécute les missions aériennes aux
commandes d’un aéronef de transport de l’Armée de
l’air (Transall, Hercules, Casa, AWACS, Falcon, Airbus,…).
Quels sont ses champs d’intervention ?
- au sol dans le cadre de la préparation de la mission
(choix tactiques, briefing/débriefing, contrôle de
l’aéronef…).
- dans les airs (pilotage).
- ravitaillement en vol ;
- missions spéciales au service du Commandement des Opérations Spéciales (COS) ;
- missions spéciales au service de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) ;
- missions d’évacuation de ressortissants ;
- missions de service public ou d’aide humanitaire ;
Il est également amené à pourvoir les postes à responsabilités au sein de son unité (chef des opérations,
chef d’escadrille, chef de l’activité aérienne).
Il est amené, dans un second temps, à occuper des postes à forte responsabilité dans l’Armée de l’air,
au sein d’organismes interarmées ou interalliés. Il pourra également devenir commandant de base,
conseiller au Ministère de la Défense, ou occuper un poste de très haut niveau à l’Etat major des armées.
Conditions d’accès
Où peut-il être affecté ?
- escadron de transport de l’Armée de l’air en métropole ou outre mer ;
- sur une base école ou encore en qualité d’instructeur.
Statut
officier de carrière.
Ce que l’on attend de lui
Il participe à l’élaboration et à l’exécution des missions suivantes :
- projection de troupes et de matériels par aérotransport ou aérolargage ;
- transport de personnalités, de militaires, de matériels, de marchandises ;
- missions de recherche et sauvetage ;
- reconnaissance et renseignement ;
- être de nationalité française, âgé(e) de moins de 22 ans (25 ans pour le concours sur titres).
- satisfaire aux conditions médicales et physiques d’aptitude exigées.
- être titulaire d’un diplôme de fin de second cycle de l’enseignement secondaire général, technologique
ou professionnel (concours d’admission classes préparatoires aux grandes écoles).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement général ou technologique (concours option « sciences »).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement supérieur général ou technologique ou titre reconnu
équivalent (concours option « sciences politiques »).
- être titulaire d’un diplôme ou d’un titre conférant le grade de master.
Comment se déroule la formation ?
Une fois le concours d’entrée réussi, le futur officier pilote de transport reçoit une formation initiale
luridisciplinaire à l’École de l’air de Salon-de-Provence, sanctionnée par un diplôme.
Il poursuit son cursus par une formation professionnelle initiale de 17 mois et, enfin, une formation
avancée de 11 mois.
7
L
Les métiers d’officiers : officier pilote d’hélicoptère
P
ersonnel central du dispositif air, il exécute les
missions aériennes aux commandes d’hélicoptères
type Fennec, Puma, Super Puma, Cougar ou Caracal.
Quels sont ses champs d’intervention ?
- au sol dans le cadre de la préparation de la mission
(briefing/débriefing, contrôle de l’aéronef…).
- dans les airs (pilotage, gestion de mission).
Conditions d’accès
- être de nationalité française, âgé(e) de moins de 22 ans (25 ans pour le concours sur titres).
- satisfaire aux conditions médicales et physiques d’aptitude exigées.
- être titulaire d’un diplôme de fin de second cycle de l’enseignement secondaire général, technologique
ou professionnel (concours d’admission classes préparatoires aux grandes écoles).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement général ou technologique (concours option « sciences »).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement supérieur général ou technologique ou titre reconnu
équivalent (concours option « sciences politiques »).
- être titulaire d’un diplôme ou d’un titre conférant le grade de master.
Où peut-il être affecté ?
Comment se déroule la formation ?
- en escadron d’hélicoptères en Métropole, outre-mer ou à l’étranger ;
- en centre de formation, en qualité d’instructeur.
Une fois le concours d’entrée réussi, il reçoit une formation initiale pluridisciplinaire à l’École de l’air de
Salon-de-Provence, sanctionnée par l’attribution du diplôme d’ingénieur de l’École de l’air reconnu par la
Commission des titres de l’ingénieur avec le grade de Master.
Il poursuit son cursus par une formation professionnelle initiale de 20 mois à l’École de l’Aviation légère
de l’Armée de terre (EALAT) de Dax et du Luc-en-Provence et, enfin, par une formation professionnelle
avancée de 6 mois au Centre d’instruction des Equipages d’Hélicoptères sur la base d’Orange.
Statut
officier de carrière.
Ce que l’on attend de lui
Il occupe dans un premier temps des postes opérationnels en escadron (missions de sûreté aérienne,
recherche et sauvetage, recherche et sauvetage au combat, service public, missions spéciales au service
du Commandement des Opérations Spéciales (COS) ou au service de la Direction Générale de la Sécurité
Extérieure (DGSE), missions de contre-terrorisme maritime).
Il est amené, dans un second temps, à occuper des postes à forte responsabilité dans l’Armée de l’air,
au sein d’organismes interarmées ou interalliés. Il pourra également devenir commandant de base,
conseiller au Ministère de la Défense, ou occuper un poste de très haut niveau à l’Etat major des armées.
8
L
Les métiers d’officiers : navigateur officier systèmes d’armes (NOSA)
L
e navigateur officier systèmes d’armes est le bras
droit du pilote. Au sein de l’équipage, il est celui qui
maîtrise des équipements de pointe : ordinateurs de
bord, radars, guidage des armements laser… Évoluant
sur différents types d’appareils (avions de chasse, de
transport, de surveillance aérienne, ravitailleurs…), il
intervient dans le cadre d’exercices et de détachements
opérationnels sur les différents théâtres où les intérêts
de la France sont en jeu.
Ce que l’on attend de lui
Le navigateur officier systèmes d’armes participe à l’élaboration et à l’exécution des missions (plans de
vol, timing, gestion de l’armement embarqué, contrôle des systèmes d’autoprotection…).
Il est amené à pourvoir les postes à responsabilité au sein de son unité (chef des opérations, chef
d’escadrille, chef de l’activité aérienne).
Il est amené, dans un second temps, à occuper des postes à forte responsabilité dans l’Armée de l’air,
au sein d’organismes interarmées ou interalliés. Il pourra également devenir commandant de base,
conseiller au Ministère de la Défense, ou occuper un poste de très haut niveau à l’Etat major des armées.
Conditions d’accès
Quels sont ses champs d’intervention ?
- au sol dans le cadre de la préparation de la mission (plans de vol, briefing/débriefing, contrôle de
l’aéronef…).
- dans les airs (navigation).
Où peut-il être affecté ?
- en escadron de transport une base aérienne opérationnelle ;
- en escadron de chasse sur une base aérienne opérationnelle ;
- sur une base aérienne école, en qualité d’instructeur.
Statut
officier de carrière.
- être de nationalité française, âgé(e) de moins de 22 ans (25 ans pour le concours sur titres).
- satisfaire aux conditions médicales et physiques d’aptitude exigées.
- être titulaire d’un diplôme de fin de second cycle de l’enseignement secondaire général, technologique
ou professionnel (concours d’admission classes préparatoires aux grandes écoles).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement général ou technologique (concours option « sciences »).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement supérieur général ou technologique ou titre reconnu
équivalent (concours option « sciences politiques »).
- être titulaire d’un diplôme ou d’un titre conférant le grade de master.
Comment se déroule la formation ?
Une fois le concours d’entrée réussi, le futur navigateur officier systèmes d’armes démarre le parcours
par une formation initiale pluridisciplinaire à l’Ecole de l’air de Salon-de-Provence, sanctionnée par un
diplôme.
Il poursuit le cursus par une formation professionnelle initiale (tronc commun) de 44 semaines à
Salon-de-Provence.
Dernier acte, sa formation initiale est complétée par une formation avancée spécifique de 10 semaines
à Salon-de-Provence pour les NOSA transport et de 38 semaines à Tours pour les NOSA chasse.
9
L
Les métiers d’officiers : officier mecanicien systèmes aéronautiques
L
’officier des systèmes aéronautiques est responsable
du maintien en condition opérationnelle des aéronefs
et des matériels techniques en service dans l’Armée de
l’air pour l’accomplissement des missions aériennes.
Quels sont ses champs d’intervention ?
L’officier des systèmes aéronautiques exerce au
quotidien son métier d’ingénieur au contact direct des
matériels et équipements.
Il encadre et anime une équipe de spécialistes et
techniciens au sein d’une unité de maintenance.
Ses responsabilités couvrent les domaines techniques, logistiques, humains et financiers.
Où peut-il être affecté ?
- en escadron de soutien technique aéronautique (unités de mise en œuvre et de maintenance des aéronefs de combat) ;
- en groupe de télécommunication ;
- en escadron des systèmes d’information et de communication aéronautiques (unités de mise
en œuvre et de maintenance des systèmes d’information et de communication/radar/réseaux
informatiques/système informatique opérationnel embarqué…) ;
- en atelier industriel de l’air (unité de réparation et de régénération de potentiel des aéronefs et
matériels techniques) ;
- au sein d’un état-major, organismes interarmées ou interalliés (majoritairement en seconde partie de
carrière) ;
Statut
Ce que l’on attend de lui
- il est responsable de la bonne exécution de la mission de son unité (division, groupe…).
- il assure donc les fonctions de « manager » d’une équipe de spécialistes dont la mission principale est
la maintenance de matériels aéronautiques et techniques.
- le panel des missions qui peuvent lui être confiées est diversifié et varie tout au long de sa carrière en
fonction de ses affectations.
Il est amené, dans un second temps, à occuper des postes à forte responsabilité dans l’Armée de l’air,
au sein d’organismes interarmées ou interalliés. Il pourra également devenir commandant de base,
conseiller au Ministère de la Défense, ou occuper un poste de très haut niveau à l’Etat major des armées.
Conditions d’accès
- être de nationalité française, âgé(e) de moins de 22 ans (25 ans pour le concours sur titres).
- satisfaire aux conditions médicales et physiques d’aptitude exigées.
- être titulaire d’un diplôme de fin de second cycle de l’enseignement secondaire général, technologique
ou professionnel (concours d’admission classes préparatoires aux grandes écoles).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement général ou technologique (concours option « sciences »).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement supérieur général ou technologique ou titre reconnu
équivalent (concours option « sciences politiques »).
- être titulaire d’un diplôme ou d’un titre conférant le grade de master pour le concours sur titres.
Comment se déroule la formation ?
Une fois le concours d’entrée réussi, le futur officier contrôleur des systèmes aéronautiques démarre un
parcours de formation initiale pluridisciplinaire à l’École de l’air de Salon-de-Provence, sanctionné par un
diplôme.
A l’issue de sa formation en école, il est affecté dans une unité.
officier de carrière.
10
L
Les métiers d’officiers : officier défense sol-air
C
et officier encadre et dirige une équipe de spécialistes
de la défense sol-air. Il sert dans un premier temps
comme chef de section puis chef des opérations d’un
escadron de défense sol-air, équipé de systèmes d’armes
modernes et performants, comme par exemple le « SolAir Moyenne Portée Terrestre » (SAMP).
Quels sont ses champs d’intervention ?
Ils couvrent les différents domaines d’activité de la
défense sol-air comprenant notamment la surveillance
d’une zone assignée, la conduite des moyens sol-air
déployés et l’interception d’aéronefs ou autres vecteurs hostiles.
Où peut-il être affecté ?
- en escadron de défense sol-air (EDSA) ;
- au centre de formation de la défense sol-air (CFDSA) ;
- au sein d’un état-major ;
- au sein d’un organisme interarmées ou interallié ;
Statut
Officier de carrière.
Ce que l’on attend de lui
- l’interception et la destruction d’aéronefs ou de vecteurs hostiles dans cette zone si nécessaire.
L’officier de défense sol-air est amené à opérer hors du cadre géographique de la base aérienne afin
d’assurer sa mission de défense aérienne, de défense anti missile balistique de théâtre ou de protection
d’éléments terrestres déployés lors d’une opération.
Il est amené, dans un second temps, à occuper des postes à forte responsabilité dans l’Armée de l’air,
ou au sein d’organismes interarmées ou interalliés. Il pourra également devenir commandant de base,
conseiller au Ministère de la Défense, ou occuper un poste de très haut niveau à l’Etat-major des armées.
Conditions d’accès
- être de nationalité française, âgé(e) de moins de 22 ans (25 ans pour leconcours sur titres).
- satisfaire aux conditions médicales et physiques d’aptitude exigées.
- être titulaire d’un diplôme de fin de second cycle de l’enseignement secondaire général, technologique
ou professionnel (concours d’admission classes préparatoires aux grandes écoles).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement général ou technologique (Concours option « sciences »).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement supérieur général ou technologique ou titre reconnu
équivalent (concours option « sciences politiques »).
- être titulaire d’un diplôme ou d’un titre conférant le grade de master.
Comment se déroule la formation ?
Une fois le concours d’entrée réussi, le futur officier de défense sol-air démarre le parcours par une
formation initiale pluridisciplinaire à l’École de l’air de Salon-de-Provence, sanctionné par un diplôme.
Il poursuit le cursus par une spécialisation de 5 mois au Centre de Formation de la Défense Sol-Air
(CFDSA) situé sur la base d’Avord.
- la surveillance d’une zone de défense sol-air assignée (par exemple la protection d’un sommet
international dans le cadre d’un dispositif particulier de défense aérienne -DPSA-) ;
- la conduite des moyens sol-air déployés sur un site ou une zone de responsabilité, prenant en
compte la planification des opérations et les exigences opérationnelles, logistiques et techniques du
détachement ;
11
L
Les métiers d’officiers : officier contrôleur des opérations aériennes
C
et officier encadre et dirige une équipe de spécialistes du contrôle des avions militaires (pendant leur
phase de vol navigation, assaut, bombardement, ravitaillement en vol, interception) et de la surveillance
de l’espace aérien national. Il peut agir depuis la salle d’opérations d’un centre de contrôle, mais aussi
à partir d’un centre de contrôle mobile au sol ou dans les airs. Acteur incontournable des opérations
aériennes et de la sécurité des vols, il est en contact permanent avec le personnel navigant et ayant la
possibilité d’effectuer des vols sur avions d’armes. Il participe également très activement à la mission de
recherche et sauvetage des personnes lors d’un crash aérien.
Quels sont ses champs d’intervention ?
Ils couvrent les différents domaines d’activité des opérations aériennes tels que la surveillance, le contrôle
ainsi que l’interception et l’alerte (dialogue avec les équipages, guidage radar lors de mauvaises conditions
météorologiques...).
Où peut-il être affecté ?
- en centre de détection et de contrôle fixe (CDC) ou mobile (CDCM) ;
- dans un centre militaire de contrôle (CMC) ;
- dans un centre militaire de coordination et de contrôle (CMCC) ;
- embarqué sur AWACS au sein du 36ème escadron de détection et de contrôle aéroporté (EDCA) ;
- au sein d’un état-major ;
- au sein d’un organisme interarmées ou interalliés ;
Statut
Officier de carrière.
Ce que l’on attend de lui
Sa principale mission est d’encadrer son équipe pour assurer :
- le contrôle des appareils en circulation aérienne militaire en espace aérien supérieur ;
- le guidage et le contrôle des aéronefs de combat lors de missions de guerre ou d’entraînement ;
- l’information aux usagers de l’espace aérien (conditions météorologiques, gestion des espaces
particuliers, état des plateformes...) ;
- il participe à la recherche et le sauvetage de personnes lors d’un crash aérien, dans le cadre de la
mission de service public.
Dans le cadre de la mission PPS (Posture Permanente de Sûreté) :
- il participe à l’élaboration de la surveillance aérienne générale en identifiant et classifiant l’ensemble
du trafic aérien évoluant au-dessus du territoire national.
- il assure le guidage des aéronefs d’interception lors du déclenchement des missions d’alerte
(Mesures Actives de Sûreté Aériennes).
- il alerte et assiste les aéronefs civils ou militaires en difficulté.
Il est amené, dans un second temps, à occuper des postes à forte responsabilité dans l’Armée de l’air,
au sein d’organismes interarmées ou interalliés. Il pourra également devenir commandant de base,
conseiller au Ministère de la Défense, ou occuper un poste de très haut niveau à l’Etat major des armées.
Conditions d’accès
- être de nationalité française, âgé(e) de moins de 22 ans (25 ans pour le concours sur titres).
- satisfaire aux conditions médicales et physiques d’aptitude exigées.
- être titulaire d’un diplôme de fin de second cycle de l’enseignement secondaire général, technologique
ou professionnel (concours d’admission classes préparatoires aux grandes écoles).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement général ou technologique (concours option « sciences »).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement supérieur général ou technologique ou titre reconnu
équivalent (concours option « sciences politiques »).
- être titulaire d’un diplôme ou d’un titre conférant le grade de master.
Comment se déroule la formation ?
Une fois le concours d’entrée réussi, le futur officier contrôleur de défense aérienne démarre le parcours
par une formation initiale pluridisciplinaire à l’École de l’air de Salon-de-Provence, sanctionné par un
diplôme.
Il poursuit le cursus par une année de formation professionnelle au Centre d’instruction du contrôle de la
Défense Aérienne (CICDA) situé sur la Base aérienne de Mont de Marsan.
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L
Les métiers d’officiers : officier contrôleur de circulation aérienne
L
’officier contrôleur encadre et dirige une équipe de spécialistes du contrôle des avions militaires
(décollages, atterrissages, phases d’approche, missions en zones réservées) et civils (décollages,
atterrissages, transits). Il est titulaire de la licence européenne de contrôle. Il assure la surveillance
de l’espace aérien national dans un volume bien déterminé depuis la salle d’opérations de son centre
de contrôle. Il peut être amené à exercer ces fonctions en dehors du territoire national dans le cadre
d’opérations diligentées par l’ONU ou l’UE et généralement dirigées par l’OTAN. Acteur incontournable des
opérations aériennes et de la sécurité des vols, il est en contact permanent avec le personnel navigant.
Il participe également très activement à la mission de recherche et sauvetage des personnes lors d’un
crash aérien.
Quels sont ses champs d’intervention ?
Ils couvrent les différents domaines d’activité de la circulation aérienne tels que la surveillance, le contrôle
et l’alerte (dialogue et rencontres avec les équipages, militaires et civils, guidage radar lors de mauvaises
conditions météorologiques...).
Où peut-il être affecté ?
- en escadron des services de la circulation aérienne (ESCA).
- dans un centre militaire de contrôle (CMC).
- dans un centre militaire de coordination et de contrôle (CMCC), voire embarqué sur AWACS au sein
du 36e escadron de détection et de contrôle aéroporté (EDCA).
- au sein d’un état-major.
- au sein d’un organisme interarmées ou interalliés.
Statut
Officier de carrière.
Ce que l’on attend de lui
Sa mission principale est d’encadrer son équipe pour assurer :
- le contrôle des appareils en circulation aérienne militaire et générale (civile) en espace aérien inférieur.
- le guidage et le contrôle des aéronefs lors de missions de guerre, d’entraînement et de liaison.
- l’information aux usagers de l’espace aérien (conditions météorologiques, gestion des espaces
particuliers, état des plateformes...).
Dans le cadre de la mission de service public :
- il assure l’assistance aux appareils civils égarés ou rencontrant des problèmes durant leur vol.
- il participe à la recherche et au sauvetage de personnes lors d’un crash aérien.
Dans le cadre de la mission PPS (Posture Permanente de Sûreté) :
- il aide au décollage et à l’atterrissage des appareils d’alerte en toutes circonstances.
- il participe à l’élaboration de la surveillance aérienne générale en identifiant et classifiant l’ensemble du
trafic aérien évoluant dans ses espaces dédiés.
- il assure le guidage des aéronefs d’interception lors du déclenchement des missions d’alerte
(Mesures Actives de Sûreté Aériennes).
- il alerte et assiste les aéronefs civils ou militaires en difficulté.
Il est amené, dans un second temps, à occuper des postes à forte responsabilité dans l’Armée de
l’air, au sein d’organismes interarmées ou interalliés. Il pourra également devenir commandant de
base, conseiller au Ministère de la Défense, ou occuper un poste de très haut niveau à l’Etat major des
armées.
Conditions d’accès
- être de nationalité française, âgé(e) de moins de 22 ans (25 ans pour le concours sur titres).
- satisfaire aux conditions médicales et physiques d’aptitude exigées.
- être titulaire d’un diplôme de fin de second cycle de l’enseignement secondaire général, technologique
ou professionnel (concours d’admission classes préparatoires aux grandes écoles).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement général ou technologique (concours option « sciences »).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement supérieur général ou technologique ou titre reconnu
équivalent (concours option « sciences politiques »).
- être titulaire d’un diplôme ou d’un titre conférant le grade de master.
Comment se déroule la formation ?
Une fois le concours d’entrée réussi, le futur officier contrôleur de défense aérienne démarre le parcours
par une formation initiale pluridisciplinaire à l’École de l’air de Salon-de-Provence, sanctionné par un
diplôme.
Il poursuit le cursus par une année de formation professionnelle au Centre d’instruction du contrôle de la
Défense Aérienne (CICDA) situé sur la Base aérienne de Mont de Marsan.
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L
Les métiers d’officiers : officier renseignement
elon son unité d’affectation, le rôle de l’officier renseignement peut aller de la préparation de missions
opérationnelles jusqu’à l’exploitation, l’élaboration et la diffusion de synthèses renseignement, au
profit des décideurs militaires et politiques.
S
Statut
Quels sont ses champs d’intervention ?
Ce que l’on attend de lui
En unité combattante de premier niveau (escadrons de chasse, transport, drone), il intervient dans la
préparation des missions en tant que conseiller des équipages sur les menaces d’intérêt air.
Il participe également à l’instruction et à la formation du personnel navigant en dispensant des briefings
à connotation géopolitique ou sur du matériel militaire.
Dans une unité de recueil d’information, il dirige et supervise une équipe de sous-officiers spécialistes du
renseignement.
Consécutivement à une expérience en premier niveau, l’officier renseignement peut être amené à
assurer l’instruction en dispensant des cours ayant trait au renseignement. Son champ d’action en
deuxième et troisième niveau consiste à exploiter et diffuser le renseignement à des fins d’utilisation par
les organismes décideurs et à titre de support documentaire aux unités de premier niveau.
Le travail en état-major relève de la prospective des grands commandements dans le domaine du
renseignement. L’expérience acquise tout au long de la carrière prédispose naturellement cet officier à
des postes en interarmées et interalliés.
Il conseille les équipages au titre de la préparation des missions.
Il répond aux besoins en renseignement d’intérêt air dans le cadre de la veille stratégique, ou sur
orientation ponctuelle, en période de crise.
Il est amené, dans un second temps, à occuper des postes à forte responsabilité dans l’Armée de l’air,
au sein d’organismes interarmées ou interalliés. Il pourra également devenir commandant de base,
conseiller au Ministère de la Défense, ou occuper un poste de très haut niveau à l’Etat major des armées.
Où peut-il être affecté ?
- en escadrons de chasse (EC), escadrons de transport (ET), escadron drones (ED).
- en escadron électronique aéroporté (EEA) et escadron électronique sol (EES).
- au sein d’un centre militaire d’observation par satellite (CMOS).
- dans des Commandos parachutistes de l’air (CPA).
- dans un escadron de formation renseignement (EFR).
- au Centre de renseignement air (CRA).
- au Bureau renseignement en état-major.
- dans des organismes interarmées et interalliés.
Officier de carrière.
Conditions d’accès
- être de nationalité française, âgé(e) de moins de 22 ans (25 ans pour le concours sur titres).
- satisfaire aux conditions médicales et physiques d’aptitude exigées.
- être titulaire d’un diplôme de fin de second cycle de l’enseignement secondaire général, technologique
ou professionnel (concours d’admission classes préparatoires aux grandes écoles).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement général ou technologique (concours option « sciences »).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement supérieur général ou technologique ou titre reconnu
équivalent (concours option « sciences politiques »).
- être titulaire d’un diplôme ou d’un titre conférant le grade de master.
Comment se déroule la formation ?
Une fois le concours d’entrée réussi, le futur officier renseignement reçoit une formation initiale
pluridisciplinaire à l’École de l’air de Salon-de-Provence, sanctionnée par un diplôme.
Il poursuit son cursus par une formation d’officier renseignement interprète analyste (ORIA) d’une durée
de 10 mois environ, avant une affectation sur un poste opérationnel.
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L
Les métiers d’officiers : officier fusilier commando parachutiste de l’air
L
’officier fusilier commando parachutiste de l’air est un cadre qui, en fonction de son niveau de formation
et du grade détenu, a pour rôle de diriger un dispositif de protection défense des installations de
l’Armée de l’air , de servir sur tous les théâtres d’opérations à la tête d’un élément ou d’un détachement
de fusiliers commandos et de maîtres-chiens, inséré dans une structure de commandement interarmées
ou interalliée, voire de remplir des missions dans le cadre des opérations spéciales, de tenir des
responsabilités de commandement au sein des unités de protection, d’intervention ou de formation ,
d’assurer de hautes fonctions de direction ou de commandement au sein des états-majors des armées,
de l’Armée de l’air ou du Commandement des Opérations Spéciales .
Quels sont ses champs d’intervention ?
Officier rapidement placé en situation d’encadrement, de direction et de commandement d’unités de la
Brigade Aérienne des Forces de Sécurité et d’Intervention (BAFSI) pouvant également participer, suivant
son niveau de préparation, à des missions d’intervention commando sur un théâtre d’opérations :
- unités de protection en métropole en charge de la surveillance, de la protection et de la
défense des installations et des moyens ;
- détachement de protection chargés de protéger les moyens air déployés dans les pays
étrangers avec lesquels la France est liée par accord de défense ou de coopération;
- unités de formations militaire et professionnelle, d’entraînement parachutiste;
- unités d’intervention parachutistes assurant des missions de renfort protection en
métropole et de protection de la force en opérations ou insertion dans des cellules spécialisées
plus particulièrement orientées vers les actions de type commando en zone semi-permissive,
voire hostile.
Où peut-il être affecté ?
- unités de protection ;
- centres de formation et d’entraînement ;
- unités d’intervention parachutistes.
Statut
Officier de carrière.
Ce que l’on attend de lui
Le poste occupé et l’emploi de l’officier fusilier commando parachutiste de l’air sont dépendants du niveau
de qualification professionnelle obtenu lors du cursus de formation :
- le brevet de fusilier parachutiste de l’air permet à l’officier de servir en unité de protection ou
d’intervention ;
- le brevet de commando parachutiste de l’air oriente l’officier vers une spécialisation commando
dans les domaines de l’appui aérien, de la récupération de personnel isolé ou la réalisation de
patrouilles extérieures de sécurisation des sites militaires sur les théâtres d’opérations ;
- le brevet de commando des forces spéciales air : l’officier breveté sert au sein du Commando
parachutiste de l’air n°10 ou dans une structure des opérations spéciales.
Il est amené, dans un second temps, à occuper des postes à forte responsabilité dans l’Armée de
l’air, au sein d’organismes interarmées ou interalliés. Il pourra également devenir commandant de
base, conseiller au Ministère de la Défense, ou occuper un poste de très haut niveau à l’Etat major des
armées.
Conditions d’accès
- être de nationalité française, âgé(e) de moins de 22 ans (25 ans pour le concours sur titres).
- satisfaire aux conditions médicales et physiques d’aptitude exigées.
- être titulaire d’un diplôme de fin de second cycle de l’enseignement secondaire général, technologique
ou professionnel (concours d’admission classes préparatoires aux grandes écoles).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement général ou technologique (concours option « sciences »).
- être titulaire d’une licence de l’enseignement supérieur général ou technologique ou titre reconnu
équivalent (concours option « sciences politiques »).
- être titulaire d’un diplôme ou d’un titre conférant le grade de master.
Comment se déroule la formation ?
Une fois le concours d’entrée réussi, le futur officier fusilier commando parachutiste de l’air démarre le
parcours par une formation initiale pluridisciplinaire à l’École de l’air de Salon-de-Provence, sanctionnée
par un diplôme. Il réalise ensuite une formation spécialisée à l’Escadron de Formation des Commandos
de l’Air (EFCA) à Dijon.
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Site Internet des Écoles d’officiers de l’Armée de l’air
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