John Moffet, un « advance man » d`Obama, originaire de Baïno

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John Moffet, un « advance man » d`Obama, originaire de Baïno
Les Libanais dans le monde
lundi 14 avril 2014
John Moffet, un « advance man »
d’Obama, originaire de Baïno
5
Success story Vous voulez faire une partie de golf avec le président Barack Obama
ou lancer le ballon avec lui dans le filet ? Vous le pourrez, si vous faites partie de son
équipe d’« advance men », dont l’un est un Libano-Américain.
WASHINGTON,
d’Irène MOSALLI
Un jeune Américain de descendance libanaise, qui a 23
ans et se nomme John Moffett,
fait partie de ce groupe d’élite
qui entoure le président des
États-Unis. Ce nom de Moffett a été donné à son arrièregrand-père qui, en débarquant
à Ellis Island venant de Baïno
(Liban-Nord) à la fin du XIXe
siècle, s’était présenté comme
« Youhanna Mahfouz ». Une
prononciation trop difficile
au pays de l’Oncle Sam : pour
simplifier les choses, Mahfouz
est devenu Moffett.
Ce nom est porté aujourd’hui
par l’un des petits-fils de Youhanna, Tobby Moffett, qui
s’est illustré au Congrès US
comme représentant démo-
crate de l’État du Connecticut. Tobby est le père de six
enfants, dont John, qui travaille actuellement aux côtés
du président Obama.
« Adolescent, je ne voulais
que devenir joueur professionnel de base-ball, raconte John.
Lorsque je n’ai pu réaliser ce
rêve, je me suis tourné vers le
journalisme sportif. Mais c’est
à l’université (de Charleston)
Avec son père, l’ancien congressman Tobby Moffett, et sa jeune sœur.
que je me suis passionné pour
la politique. Quoi de mieux,
pour se familiariser dans ce
domaine, que d’être proche
du chef de l’État ? C’est ce qui
m’a poussé à intégrer l’équipe
des hommes de pointe d’Obama. Je suis donc devenu ce que
l’on appelle un “advance man”,
ou celui qui arrive le premier
sur le terrain. J’ai débuté cette
mission en 2012. »
Que font au juste les « advance men » ? « Ils doivent devancer d’une semaine le président
là où il est attendu pour mettre au point sa visite, précise le
jeune homme. C’est ce qui m’a
permis, l’an dernier, de me rendre avec lui en Thaïlande, en
Irlande du Nord, en Suède et
au Mexique. J’ai aussi été à ses
côtés dans le cadre de conférences qu’il a données, notamment
à New York, en Floride et en
Californie. Et j’étais avec lui
pour ses vacances familiales à
Martha’s Vineyard, où j’ai eu
l’occasion de jouer avec lui au
golf et au basket-ball. »
L’oncle William et la
kebbé, ciment de la
« libanitude »
Une expérience certes exal-
tante mais qui, parallèlement, a
nourri en profondeur son intérêt pour la politique. Au point
qu’il a mis momentanément
entre parenthèses son poste
d’« advance man » pour s’initier au processus de fonctionnement du Congrès US. On
retrouve donc John Moffett
aujourd’hui au poste de directeur financier de la campagne
du candidat démocrate, Don
Beyer, qui brigue un siège à
la Chambre des représentants.
Une fois qu’il aura acquis une
plus grande connaissance des
rouages du législatif, il affirme
qu’il s’attaquera à son propre
plan d’avenir. « Je voudrais,
à mon tour, suivre ce même
chemin et faire carrière en politique pour arriver à faire une
certaine différence », dit-il.
John Moffett, qui est donc
l’un des six enfants de l’ancien
congressman Tobby Moffett et de l’Américaine Myra
Delapp, confie que la culture
libanaise est omniprésente
dans la famille. Au point qu’il
a voulu la découvrir sur place.
Il s’est donc rendu au Liban
et a travaillé durant un certain
temps avec la Fondation René
Moawad. Un séjour inoublia-
Abouna Yaacoub al-Kabbouchi
était lui aussi un émigré
ble qui l’a poussé à en savoir
encore plus sur l’histoire et la
vie courante du pays dont ses
ancêtres sont originaires.
Cette volonté de découvrir
le Liban, il la partage avec
son frère et ses quatre sœurs.
Et pourtant, la fratrie mène
des existences différentes sous
différents cieux. Ainsi, Julia,
l’aînée, vit au Kenya ; le plus
jeune frère étudie en Caroline
du Sud ; et on retrouve deux
autres sœurs, Mary et Sara,
à Washington DC et à New
York.
À noter que la « libanitude »
de cette famille a été cimentée
par l’oncle paternel, William
Moffett, qui, par son grand
talent culinaire, aime souvent
réunir la famille autour d’une
table dressée, comme on le fait
au Liban-Nord. La « kebbé »
trône bien entendu, agrémentée de tout l’art de l’hospitalité
qui va avec et de riches échanges d’idées. Véhiculées entre
deux mondes.
En service commandé : l’arrivée du cortège présidentiel.
Les Libano-Argentins, grands
demandeurs de la nationalité
Portrait Le bienheureux est rentré au pays, après avoir émigré pour quelques années en
Égypte afin d’y établir de nombreuses institutions et d’y vivre sa vocation religieuse.
Roberto KHATLAB
L’histoire de l’émigration libanaise connaît beaucoup de
départs, mais également des
retours, qui sont certes moins
nombreux. Nous citons celui
du bienheureux Abouna Yaacoub al-Kabbouchi (père Jacques le capucin), qui a émigré
en Égypte à la fin du XIXe siècle et qui est rentré au Liban
pour devenir religieux et serviteur de Dieu et de son pays. Il
a ainsi construit des écoles et
réalisé des œuvres de charité
pour aider les Libanais à faire
face aux misères physiques et
morales.
Abouna Yaacoub al-Kabbouchi, de son vrai nom civil
Khalil al-Haddad, est né le
1er février 1875 à Ghazir, au
Mont-Liban. Il était le troisième des quatorze enfants de
Boutros Saleh al-Haddad et
Chams Youakim al-Haddad.
Khalil a fait des études dans
son village natal à l’école de
Saint-François des frères capucins italiens et au collège
al-Mzar, pour suivre ensuite
des études de littérature au
collège de La Sagesse à Beyrouth. Sa famille souffrant,
comme de nombreuses autres
à cette époque, de difficultés
financières, Khalil et ses frères
prirent le chemin de l’émigration. Joseph, l’aîné, Boulos et
Risa (mariée à Farès al-Bared)
ont immigré à Cuba, Wardié
(mariée à Joseph Ferneiné)
a immigré aux États-Unis et
Khalil (Abouna Yaacoub) a
émigré en 1892 à Alexandrie,
en Égypte. Il a signé un contrat
de travail avec les frères du collège Saint-Marc qui l’ont engagé en tant que professeur de
langue arabe. Durant ses heures libres, il donnait des cours
particuliers aux riches familles
égyptiennes et libanaises déjà
prospères en Égypte, envoyant
l’argent qu’il gagnait à sa famille restée àGhazir.
En Égypte, Khalil a senti que
Dieu l’appelait à devenir religieux. Ainsi, il rentra au Liban
pour convaincre son père de sa
vocation. Il décida d’intégrer
l’ordre de saint François d’Assise, des frères capucins. Il entra au couvent Saint-Antoine
de Beit Khashba à Ghazir, où
il reçut le nom de frère Yaacoub (Jacques). Il fit des études de théologie et, en 1901,
il fut ordonné prêtre et assuma
plusieurs postes ecclésiastiques. Il fit des voyages apostoliques à l’intérieur du Liban
ainsi qu’en Syrie, en Irak, en
Transjordanie, en Palestine,
et visita la France (Lourdes)
et l’Italie (Rome et Assise).
Le 19 août 1912, il effectua
un pèlerinage à pied avec des
étudiants, jusqu’au sommet
John Moffett après une partie de golf avec le président Barack Obama.
L’ambassadeur du Liban en
Argentine, Antonio Andari,
accompagné de son épouse et
d’une équipe du consulat, s’est
rendu récemment dans la province de Santiago del Estero
(4-7 avril), à l’invitation de
son gouverneur, Claudia Abdala di Zamora, qui est originaire d’Amioun (Koura).
Sur place, l’ambassadeur
a rencontré longuement les
membres de la colonie argentine d’origine libanaise, notamment le vice-gouverneur
de la province, José Nader,
dont la famille vient de Kfarzaïna (Zghorta).
L’ambassadeur a également
pu rencontrer le président de
la municipalité de Santiago del
Estero, la capitale de l’État,
Hugo Orlando Infanti, ainsi
que de nombreux responsables
et édiles locaux d’ascendance
libanaise, sachant que les Argentins d’origine libanaise, qui
habitent principalement Santiago, de Frias et de La Banda,
y représentent quelque 2 %
de la population totale de la
province.
Des réceptions ont été organisées en l’honneur de l’ambassadeur et de son épouse,
émaillées de représentations
Échange de cadeaux entre l’ambassadeur Andari et le président
de la municipalité de Santiago del Estero, Hugo Orlando Infanti.
folkloriques et d’échange de
cadeaux. M. Andari a profité
de toutes ses rencontres pour
encourager les Argentins d’ascendance libanaise à garder le
contact avec l’ambassade et
avec le Liban.
De son côté, l’équipe consulaire libanaise a mis sa présence à profit pour enregistrer les
données personnelles du plus
grand nombre d’Argentins
d’origine libanaise, ainsi que
les formalités de demande de
recouvrement de la nationalité
libanaise pour ceux qui y ont
droit.
Des centaines d’Argentins
d’origine libanaise se sont ainsi
retrouvés au siège de l’association libano-syrienne de Santiago del Estero ainsi qu’à l’église
orthodoxe Saint-Georges, relevant du Centre culturel arabe, pour s’informer exactement
des démarches à effectuer pour
recouvrer la nationalité libanaise, ou s’enregistrer. L’émotion se lisait sur les visages de
tous ceux qui ont pu retrouver
des documents attestant leur
origine libanaise ainsi que les
noms de leurs aïeux qui avaient
choisi la citoyenneté libanaise
au lendemain de la formation
du Grand Liban.
Nouvelles de Rio de Janeiro
Naji FARAH
L’église Notre-Dame de la Mer à Jal el-Dib.
du mont Sannine, culminant
à 2 800 mètres d’altitude, d’où
on peut voir presque tout le
Liban. Il y célébra une messe
en appelant les bénédictions
du ciel pour tout le Liban et
tous les Libanais d’outre-mer.
Un monument pour prier
à l’intention des émigrés
Durant sa jeunesse, Abouna
Yaacoub a connu l’émigration,
les souffrances psychologiques
et les problèmes sociaux. En
1912, en voyant le flux d’émigration des jeunes, il a partagé
ses réflexions en écrivant l’article « À travers le Liban » : « Le
Liban, dont le nom évoque
l’idée de blancheur, perd tous
les jours de son éclat... Depuis
quelques années, cet éclat paraît s’obscurcir. La soif de l’or
est apparue comme une mine,
et les émigrants y sont allés et
y vont encore par milliers pour
tenter de faire fortune. Quelques-uns réussissent, mais
beaucoup végètent... » Avec
la Première Guerre mondiale,
Abouna Yaacoub a vu que le
typhus et la faim causaient
la mort d’un grand nombre
de personnes et qu’il fallait
construire un monument pour
préserver leur souvenir, une
croix où l’on pourrait prier
pour toutes les victimes de
la guerre. C’est alors qu’il a
pensé aussi à une église où l’on
pourrait prier et se souvenir de
l’autre Liban d’outre-mer, des
émigrés libanais dans le monde et de ce phénomène qui ne
cessait de se développer. Ainsi, Abouna Yaacoub cherchait
un lieu sur une montagne, en
face de la mer, pour construire
un piédestal avec une grande
croix et un sanctuaire, afin de
protéger tous les Libanais et
les émigrés libanais.
En 1919, il trouva un terrain sur une colline à Jal elDib, en face de la mer, pour y
construire une église et ériger
une croix. Sur cette même colline se trouvait un ancien petit
couvent dédié à la Vierge Notre-Dame de la Mer, édifié en
1867 par un moine antonin.
Le couvent était devenu plus
tard une ferme et le terrain fut
finalement acheté en 1902 par
Assaad Debbané qui l’a passé
à son frère Najm Debbané.
En 1921 fut posée la première
pierre de ce sanctuaire, et en
1923 eut lieu son inauguration
et l’installation de la statue de
Notre-Dame de la Mer, un
beau chef-d’œuvre de la Vierge Marie debout, souriante et
protectrice, portant un manteau bleu à son bras, avec Jésus
qui se penche vers un navire,
et à ses pieds des voyageurs
et des émigrants. En 1925
fut érigée une grande croix de
dix mètres de hauteur sur un
piédestal. Aujourd’hui, l’église
sanctuaire de Notre-Dame de
la Mer se trouve à l’ombre du
grand couvent et de l’hôpital
Peinture de la Libano-Ukrainienne Iryna Novytska représentant le
père Jacques.
de la Croix (Deir el-Salib). Le
26 juin 1954, Abouna Yacoub
décède et son corps repose
dans cette église, devenue un
lieu de prière et de pèlerinage
pour les émigrés.
Non loin de là se trouve
un autre chef-d’œuvre érigé
à l’initiative d’Abouna Yaacoub : c’est le grand monument du Christ-Roi à Nahr
el-Kalb, construit avec l’aide
des émigrés. Abouna Yaacoub
a voulu placer le Roi des Rois
sur la colline appelée « Les ruines des rois à Nahr el-Kalb »,
où se trouvent plusieurs plaques anciennes gravées sur les
roches, immortalisant le passage de plusieurs conquérants,
depuis les pharaons d’Égypte
(Ramsès II), en passant par
le roi Nabuchodonosor... Les
travaux ont duré de 1950 à
1952. C’est grâce à une donation du neveu du bienheureux,
Constantin Haddad, résidant
à Tyler, Texas, fils de son frère
émigré aux États-Unis, que la
statue du Christ-Roi a pu être
érigée. Elle mesure 12 mètres
de hauteur avec un poids de
75 tonnes, est l’œuvre de l’artiste italien Ernesto Paleni de
Bergame, et trône jusqu’à présent à Nahr el-Kalb, les bras
ouverts à tous.
Pourquoi pas une
« Journée de l’émigré » ?
En 2008, Abouna Yaacoub,
cet émigré qui est rentré au
bercail et y a fondé la congrégation de sœurs franciscaines
de la Croix, ainsi que plusieurs
institutions religieuses et sociales, telles que des écoles, des
hôpitaux, des orphelinats... est
devenu un bienheureux de
l’Église. Le seul but de toutes
ces actions était celui de servir
l’humanité.
Durant le mois de mars, on
commémore au Liban, à des
dates différentes, le « Jour de
l’émigré », comme par exemple le second dimanche du
mois de mars. Cependant,
peu de manifestations ont
eu lieu à cette date au Liban,
pays qui proclame toujours
la gloire de ses émigrés, qui
sont l’un des piliers de l’économie libanaise. La Banque
mondiale (BM) a enregistré
en 2013 environ 7,6 milliards
de dollars de transferts de la
part d’émigrés dans monde
vers le Liban, soit plus de
18 % du PIB (cf. Le Commerce du Levant). Il devrait par
conséquent exister une date,
une journée pour les émigrés
libanais, au cours de laquelle
serait organisée une grande
cérémonie officielle au Liban en remerciement aux
Libanais d’outre-mer, afin
que ceux-ci n’oublient pas
l’emplacement géographique
de leur pays d’origine. C’est
une « mission » qui incombe
à toutes les institutions liées
à l’émigration.
Miss Lebanon Emigrants
2013, Rita Houkayem, venue
spécialement de Toronto, son
lieu de résidence, a participé
à la convention mondiale de
l’Union libanaise culturelle
mondiale (ULCM) à Buenos Aires en Argentine. Elle
a ensuite accompagné la délégation de RJLiban à Rio
de Janeiro. Après un premier
contact avec le chanteur Fagner, de père libanais, en son
appartement dans le quartier
de Leblon, tous se sont retrouvés au premier dîner de
RJLiban à Copacabana, le 27
mars, où il a été question de
la nouvelle fondation « Casa
do Libano », qui regroupera
des personnalités brésiliennes
d’origine libanaise. Le lendemain, Fagner, guitare à la
main et accompagné de quatre
musiciens, a donné un concert
à guichets fermés devant plus
de 2 000 personnes éprises de
sa voix. Il nous a fait découvrir les admirables chansons
du Nordeste brésilien, avec
un répertoire aux rythmes très
variés. Le grand chanteur a
exprimé son désir de se rendre
au Liban au mois d’août prochain pour un premier voyage
de sensibilisation à la culture
libanaise, en prévision de prochains concerts mêlant la musique brésilienne à la musique
orientale.
L’ULCM à Buenos Aires
Une puissante délégation
d’une vingtaine de Mexicains
Le chanteur Fagner a reçu Rita Houkayem, Miss Lebanon
Emigrants, en son domicile à Rio de Janeiro.
de descendance libanaise
a participé à la convention
mondiale de l’Union libanaise
culturelle mondiale qui s’est
tenue du 21 au 23 mars dans la
capitale de l’Argentine, en appui à son candidat Alejandro
Juri, élu nouveau président
mondial. Plus de 150 personnes étaient venues de tous
les continents pour participer
à cette importante réunion
d’émigrés libanais, notamment
le groupe de France et le candidat pour l’Europe, Antoine
Menassa, qui s’est désisté en
faveur de son collègue et grand
ami Alejandro, dont le père
Anouar avait été l’un des fondateurs de l’ULCM il y a 55
ans. Alejandro Juri a succédé à
Michel Douaihi, représentant
l’Australie, qui a accompli son
mandat de deux ans avec sérénité. Le secrétaire général
mondial, Antoine Kaddissi,
a été maintenu à son poste et
Nisrine Esber, représentant le
Chili, a été élue présidente de
la jeunesse. Cette convention
s’est déroulée en marge du
congrès national de la branche argentine et de ses jeunes,
et a été clôturée par un dîner
de gala, animé par un groupe
musical de tango suivi par la
troupe de dabké Firqat al-Arz,
venue de la ville de Rosario, en
présence de l’ambassadeur du
Liban Antonio Andary, dont
les efforts inlassables en faveur
de la communauté libanaise
ont été fortement applaudis.
Cette page est réalisée en collaboration avec l’Association RJLiban.
E-mail : [email protected] – www.rjliban.com

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