La frégate a été construite par les ateliers de l`arsenal de Br

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La frégate a été construite par les ateliers de l`arsenal de Br
DOSSIER DE MÉCÉNAT
PASSEMENTERIE DES PLOYANTS
DU GRAND SALON DE L’IMPÉRATRICE
1
SOMMAIRE
LE CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU
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UN ÉCRIN DU XVIIIe SIÈCLE
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LE MOBILIER DE JOSÉPHINE
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LES PLOYANTS DE JACOB-DESMALTER
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POURQUOI DEVENIR MÉCÈNE DU CHÂTEAU DE
FONTAINEBLEAU ?
10
LES AVANTAGES ET CONTREPARTIES DU
MÉCÉNAT
11
CONTACTS
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LE CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU
Le château de Fontainebleau, site majeur du patrimoine mondial profondément
inscrit dans l’histoire de notre pays, est désormais engagé dans une dynamique
destinée à faire redécouvrir au public l’importance exceptionnelle du patrimoine qu’il
conserve.
Le château de Fontainebleau occupe une place à part, en raison de la diversité des
formes de son architecture et de ses grands ensembles de décors, mais aussi de
l’ampleur de ses collections de mobilier : il constitue en effet la seule résidence
souveraine intégralement conservée dans son état d’ameublement et le seul
témoignage continu de l’Histoire de France du XII e au XIXe siècle. Il possède une
valeur éducative et démonstrative, s’agissant de la représentation de l’Histoire de
France et des différents aspects de l’Histoire de l’art.
Château de Fontainebleau, Cour d’honneur
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UN ÉCRIN DU XVIIIe SIÈCLE
Grisailles au décor pompéien
Située au premier
étage dans les grands
appartements ouverts
sur le jardin de Diane,
la
grande
pièce
précédant la chambre
de parade des reines
puis des impératrices
fut utilisée comme
grand cabinet dès le
XVIIe siècle. Le décor
réalisé pour Anne
d’Autriche disparut à
la demande de la
reine
MarieAntoinette. En effet,
les murs et le plafond
sont
intégralement
repris en 1786.
Rythmés par des grands cadres en bois sculpté et doré, les murs reçoivent au centre
de chaque panneau un immense miroir cintré, dont l’un surmonte une grande
cheminée en marbre blanc. Sur les dessins de l’architecte Pierre Rousseau, les murs
reçoivent un parement de lambris orné dans le goût arabesque par Michel-Hubert
Bourgeois et Jacques-Louis-François
Touzé.
Réalisé à l’imitation de la sculpture en
grisaille, ce décor pompéien déploie
rinceaux et figures à l’antique, avec
de petits bas-reliefs feints sur fond
bleu, qui évoquent les créations
contemporaines de la manufacture de
Wedgwood.
Ce décor est complété par des portes
peintes imitant l’acajou, rehaussées
de figures aériennes, de médaillons et
d’enroulement. Les dessus-de-porte
représentent des scènes de sacrifice.
Peints par Joseph-Piat Sauvage à la
manière de bas-reliefs antiques, ils
semblent supportés par des sphinges
en stuc sur fond doré, adossées de
part et d’autre d’un caducée, attribut
de Mercure. Au-dessus, le plafond fut
exécuté par le peintre Jean-Simon
Berthélemy.
Portes peintes et dessus-de-porte
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Un parapet de marbre feint, sur lequel festonnent des guirlandes de fleurs, est
surmonté par une voussure à fond doré mosaïqué servant de fond à des scènes
antiques traitées comme des camées, tandis que l’aigle de la maison d’Autriche orne
les angles. Au centre, un ciel chargé de nuages accueille Minerve qui couronne les
Muses.
Plafond par Jean-Simon Berthélémy
Cet ensemble particulièrement abouti trouve un écho dans le boudoir d’argent de la
reine, situé à l’arrière de la chambre de parade. Il est l’œuvre des mêmes artistes et
cet ensemble décoratif constitue le sommet du goût néo-classique.
Le boudoir d’argent de la reine
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LE MOBILIER DE JOSÉPHINE
Meublé d’un important mobilier en bois doré rechampi blanc et couvert de satin peint
de fleurs polychromes, le salon de Marie-Antoinette devient sous le Premier Empire
le deuxième salon des grands appartements de l’impératrice Joséphine.
Le mobilier du XVIIIe siècle, vendu à la Révolution (le château de Fontainebleau
abrite plusieurs éléments de cet ensemble), fut remplacé en 1804.
Les trois fenêtres sont alors garnies de rideaux croisés – chaque baie est garnie d’un
rideau en taffetas blanc et d’un autre en taffetas vert, tous deux galonnés d’or –
agrémentés de festons en velours vert.
Les ployants et leurs franges d’or
Détail des rideaux
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Salon d’assemblée et de jeux, la pièce reçoit un important mobilier en bois doré,
datant en partie du Consulat et des premières années de l’Empire : deux consoles
d’entrefenêtres ornées de chimères en bois doré et dessus en marbre brèche
violette, deux fauteuils à dossier renversé, six chaises, un écran, ,un paravent,
quinze tabourets forme curule, provenant du palais de Saint-Cloud, et vingt-quatre
tabourets pliants en X fournis par Jacob-Desmalter en 1806. En 1807 fut ajouté le
guéridon en porcelaine de Sèvres dont le plateau représente Apollon sur son char
entouré des quatre Saisons et des signes du zodiaque.
Tabouret forme curule
Les fauteuils de l’impératrice et de Madame Mère
Les tables de jeux, lorsqu’elles n’étaient pas placées dans le salon de l’impératrice,
étaient remisées dans la pièce voisine, l’actuel salon blanc. On y trouvait des tables
de quadrille, de piquet, de tric-trac, des jeux de loto, de reversis, d’échecs et de
dames.
Tributaire à la fois de l’étiquette – seuls deux fauteuils sont présents pour
l’impératrice et Madame Mère ou l’invité de marque– et du nombre de personnes à
accueillir, le mobilier est avant tout constitué d’une importante quantité de sièges,
plus précisément des tabourets. Le premier salon dans lequel étaient introduits les
visiteurs de l’impératrice (actuel salon des Tapisseries), après l’antichambre et avant
le salon des jeux, comportait déjà un mobilier semblable, à savoir deux fauteuils et
trente ployants.
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LES PLOYANTS DE JACOB-DESMALTER
Ce type de tabouret à piétement en X dérive à la fois des sièges curules de
l’Antiquité mais aussi du mobilier en usage au Moyen-Age. Dans les résidences
royales et impériales, il est le seul siège autorisé pour les dames de la cour ; les
sièges à dossiers (chaises et fauteuils) étaient réservés aux princes et aux
souverains. On les trouve dans les antichambres et les salles de réception officielles.
Les 24 ployants sont livrés en 1806 par Jacob-Desmalter (inv.F 696 C) ; les pieds
arqués, reliés par des traverses tournées s’achèvent par des culots de feuillage. La
charnière est orné de chaque côté d’une tête de lion en bronze doré.
En 1809-1810, ces sièges sont « garnis en
plume, couverts comme les fauteuils en
velours de soie vert avec galon or faux,
dessin losanges et luisant brun mené
dessus de 0m.04, flèches et boules aussi or
faux, lézarde idem sur la tête. » Les
ployants demeurent dans cet état sous la
Restauration (inventaire de 1817), sous la
Monarchie de Juillet (inventaire de 1832) et
au début du Second Empire, avant d’être
regarnis en 1854 d’un velours ciselé vert
foncé agrémenté de franges en soie.
Ils sont alors disposés dans la galerie de
Diane.
Ils ont été rétablis dans leur état de
1806 par la reprise des garnitures et
des couvertures en 1971 et en 2011.
Les assises ont été couvertes d'un
velours de soie uni, encadré d'un
galon brodeur à motifs de losanges,
semblable à celui employé sur les
rideaux du salon.
Sept sur les vingt-quatre ployants ont
pu recevoir leur frange d’or - une jupe
de jasmins en or avec une petite
lézarde cachant la tête au niveau de la
feuillure. Cette frange est indiquée
dans les inventaires comme étant en
« or faux ». Par opposition à l’or fin –
argent plaqué or 24 carats – l’or faux
est constitué de cuivre doré. La frange
se compose de d’une tête dite
« lézarde » de laquelle pendent des
cordonnets sur lesquels sont enfilés
des formes en bois satinées de fil d’or.
Ces dernières peuvent adopter des
formes différentes, sur les jasmins et
séparés par des « griffes ».
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Afin de présenter dans le salon des jeux les ployants avec leurs garnitures
complètes, le château de Fontainebleau envisage de faire appliquer la
passementerie aujourd'hui absente sur les 17 derniers ployants.
Outre le coût des matières premières, notamment le métal précieux, il faut guiper et
monter à la main 41 mètres de jasmins en or, puis coudre les franges sur le velours
de soie.
L’opération correspond à une estimation de :
150 000 € TTC
Vincent Cochet
Conservateur du patrimoine
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POURQUOI DEVENIR MÉCÈNE
DU CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU ?
Le soutien que peut apporter chacun, entreprise ou particulier, au château de
Fontainebleau vient compléter les autres sources de financement que sont les
subventions de l'Etat, la billetterie, les locations d'espaces pour des manifestations,
les visites privilèges, les tournages de films...
Ces ressources sont importantes mais il existe trois domaines pour lesquels elles ne
seront jamais vraiment suffisantes et pour lesquels le soutien de mécènes est
indispensable :
-
Les restaurations ;
-
L'acquisition d'œuvres d'art. ;
-
L'accroissement des moyens
particulièrement aux jeunes.
éducatifs
destinés
aux
différents
publics,
Etre partenaire du château de Fontainebleau, c’est associer le nom de votre
entreprise à un site prestigieux, inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO,
témoin de huit siècles d’histoire encore présents dans son architecture et son
décor.
En devenant mécène, votre entreprise laisse une trace pérenne de son geste et fait
part de son engagement en faveur de l’intérêt général.
Le mécénat s’intègre dans la stratégie de votre entreprise. Il permet de renforcer le
positionnement et la valorisation de votre image et de votre activité et devient outil de
votre communication, en interne comme en externe, et de la gestion de vos
ressources humaines.
LES AVANTAGES ET CONTREPARTIES DU MÉCÉNAT
Lorsqu'une entreprise assujettie à l'impôt en France fait un don à un organisme
d'intérêt général, elle bénéficie d'une réduction de l'impôt sur les sociétés et peut
également bénéficier de certaines contreparties en communication et relations
publiques.
Avantage fiscal
Pour les entreprises, dans le cadre des dispositions prévues par la loi du 1er août
2003, la réduction d'impôt est égale à 60 % du montant du don effectué en
numéraire, en compétence ou en nature, et retenu dans la limite de 0,5 % du
chiffre d'affaires H.T., avec la possibilité, en cas de dépassement de ce plafond, de
reporter l'excédent au titre des cinq exercices suivants.
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Simulation à titre d’exemple
Montant du
mécénat
200 000 euros
Réduction I.S. (60%) Contreparties (25 %)
120 000 euros
50 000 euros
Coût réel
30 000 euros
Contreparties
Les contreparties correspondent à des avantages offerts par le bénéficiaire au
donateur, en plus de la réduction d’impôt. La valeur de ces contreparties doit
demeurer dans une « disproportion marquée » avec le montant du don : il est
communément admis un rapport de 1 à 4 entre le montant des contreparties et celui
du don, c’est-à-dire que la valeur des contreparties accordées à l’entreprise
mécène ne doit pas dépasser 25% du montant du don.
Les contreparties peuvent revêtir différents aspects :
-
Mise à disposition de salles du château pour l’organisation de séminaires,
assemblées, déjeuners ou dîner de prestige.
-
Possibilité de bénéficier d'entrées au château pour le personnel de la société
mécène.
-
Organisation de visites privées du château en dehors des heures d'ouverture au
public, pour le personnel, les clients ou les invités de la société mécène.
Communication
Grâce à leur mécénat, les entreprises disposent de moyens de communication
nouveaux et d’une visibilité accrue auprès de leurs clients et du grand public.
Ainsi, le mécénat donne droit à :
-
L’association du nom du mécène et de son logo dans les outils de communication
du projet soutenu et, dans certains cas, du château ;
-
L’inscription du nom de l'entreprise, à partir d'un certain niveau de contribution,
sur la plaque des mécènes située à l'entrée du château ;
-
La possibilité d’utiliser, libres de droits, des photographies appartenant au
château de Fontainebleau pour la communication de l’opération et pour la
communication institutionnelle de l’entreprise mécène (cartes de vœux,
plaquettes, rapports d’activité…) ;
-
L’association à l’inauguration officielle prévue à l’achèvement de l’opération en
présence d’invités des deux parties, d’institutionnels et de personnalités
officielles.
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CONTACTS
Château de Fontainebleau
Jean-François Hebert
Président
Tél : 01 60 71 57 90
[email protected]
Vincent Droguet
Directeur du patrimoine et des collections
Tél : 01 60 71 51 62
[email protected]
Vincent Cochet
Conservateur
Tél : 01 60 71 50 88
[email protected]
Eric Grebille
Responsable du mécénat et des partenariats
Tél : 01 60 71 57 92
[email protected]
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