Partie 3 : Liste des espèces sauvages candidates du COSEPAC Les
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Partie 3 : Liste des espèces sauvages candidates du COSEPAC Les
Partie 3 : Liste des espèces sauvages candidates du COSEPAC Les espèces ci-dessous seront incluses dans l’appel d’offres du COSEPAC de l’automne 2016 pour la préparation des rapports de situation Poissons d’eau douce Nouvelles espèces sauvages pour évaluation prioritaire – Gabarit révisé de 2015 Espèce sauvage : Méné de lac (Couesius plumbeus), populations de sources thermales (Cyprinidés) Image (si disponible) : http://www2.dnr.cornell.edu/cek7/nyfish/Cyprinidae/lake_chub.html Carte de répartition : Répartition du méné de lac en Amérique du Nord (en grisé) et de trois sous-espèces reconnues par le passé (cercles pleins, cercles vides et triangles vides). Les deux populations de sources thermales qui se trouvent à l’extrême nord-ouest de la Colombie-Britannique sont illustrées par des cercles pleins avec un point blanc en leur centre. Les grands cercles lettrés représentent les principaux refuges glaciaires : B = Béring, P = Pacifique, Ms = Missouri, Mi = Mississippi et A = Atlantique. La ligne tiretée diagonale indique la limite géographique présumée entre les deux principaux clades phylogéographiques (Taylor et al., 2013; voir ci-dessous). Hudson Bay Pacific Ocean Ms Mi Atlantic Ocean USA Baie d’Hudson Océan Pacifique Ms Mi Océan Atlantique États-Unis Introduction : Le méné de lac (Couesius plumbeus) est un cyprinidé de taille relativement petite (de longueur totale habituellement inférieure à 20 cm) endémique de l’Amérique du Nord. L’espèce est répandue au Canada; elle se rencontre depuis la Nouvelle-Écosse jusqu’au cours inférieur du fleuve Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest. Cependant, dans une minuscule partie de son aire de répartition, les individus de cette espèce forment des populations isolées dans des sources thermales particulières, soit des complexes d’étangs et de ruisseaux où la température ambiante de l’eau est « élevée » (c.-à-d. plus de 15 à 25 °C) toute l’année. Au moins cinq de ces complexes d’étangs ont été trouvés dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique et les secteurs adjacents du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest. Dans le cas de deux de ces complexes, les données physiologiques et phylogéographiques donnent à penser que les ménés de lac de ces étangs constituent des unités désignables du C. plumbeus : sources thermales du Yukon (UD1) et sources thermales de l’Arctique de l’Ouest (UD2) (voir Darveau et al., 2011; Taylor et al., 2013; voir également ci-dessous). Les commentaires ci-dessous s’appliquent aux deux UD regroupées, sauf indication contraire. Les deux UD sont classées parmi l’une des cinq espèces candidates de « priorité 1 » du Sous-comité de spécialistes de poissons d’eau douce. i. Rang taxinomique Espèce Sous-espèce Unité désignable ou variété Commentaires : Darveau et al. (2011) et Taylor et al. (2013) ont présenté des données génétiques et physiologiques qui justifient la désignation de ces populations comme deux UD du C. plumbeus : i) des populations de sources thermales existent dans des milieux physiquement isolés qui sont inhabituels pour l’espèce dans son ensemble (sources thermales); ii) elles forment une partie d’un clade d’ADN mitochondrial « occidental » distinctif du C. plumbeus; (iii) elles sont présentes dans deux zones biogéographiques nationales distinctes d’eau douce; iv) elles montrent des spécialisations physiologiques (tolérance thermique) à des milieux d’eau chaude. Par conséquent, les populations de sources thermales répondent aux critères « caractère distinct » et « caractère important » nécessaires à la reconnaissance de deux unités désignables : populations des sources thermales du fleuve Yukon (sources thermales d’Atlin, UD1) et populations des sources thermales de l’Arctique de l’Ouest (sources thermales de Liard, UD2). ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Cocher une seule case : 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve à l’intérieur de la province Commentaires : Les deux UD se trouvent dans deux complexes d’étangs du nord-ouest de la Colombie-Britannique (sources thermales de Laird [59,426111, 126,100833] et sources thermales d’Atlin [59,403889, 133,575278]) iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Préoccupation mineure (espèce dans son ensemble) (2011) Cote G (année d’évaluation) : G5T2 (mars 2013) Cote mondiale arrondie : T2 – En péril Cote N (année d’évaluation) : N2 (mars 2013) Colombie-Britannique : S2 (mars 2013) Colombie-Britannique : Inscrite sur la liste rouge Situation générale (année d’évaluation) : Inconnu Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu : s.o., endémique La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Commentaires : Oui, endémique *Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.) Commentaires : Les UD se trouvent dans des milieux isolés et inhabituels (sources thermales) auxquels elles semblent adaptées sur le plan physiologique (voir Darveau et al., 2011). v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Commentaires : Oui, avec la physe d’eau chaude des sources thermales de Liard. vi. Estimation du coût du rapport de situation : • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? De 6 000 à 8 000 $. • Des travaux de terrain sont-ils requis? Coût estimatif : probablement pas, car le personnel de terrain du parc provincial de Liard et du bureau des pêches d’Atlin pourrait être consulté. Au besoin, 2 000 $. • Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? Non. Coût estimatif : Commentaires : Les employés de parcs locaux (Liard) et des pêches (Atlin) pourraient probablement visiter les sites. vii. Activités de recherche Décrire les activités de recherche : Le méné de lac est un poisson sans valeur récréative ou commerciale. Sa présence est donc habituellement signalée dans le cadre de recherches ciblées visant d’autres espèces (truites, corégones, ombres). On ignore si des activités de recherche particulières ont été menées, mais elles pourraient être estimées d’après les dossiers de pêche tenus à Atlin et Whitehorse. L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après la tenue d’autres recherches? Oui et probablement pas. D’autres sources thermales sont connues (p. ex. au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest), et des mentions de l’occurrence du méné de lac pourraient être obtenues auprès des gouvernements du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest. viii. Menaces Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible : 0 = Inconnu 1 = Impact passé 2 = Impact négligeable 3 = Impact faible 4 = Impact modéré 5 = Impact élevé 6.1 (Perturbations d’origine humaine attribuables à la baignade) : 5 pour l’UD1, 4 pour l’UD2 8.1 (Espèces envahissantes) : 5 pour l’UD1, 3 pour l’UD2. L’UD2 se trouve dans un parc provincial, et sa structure est plus complexe; l’espèce pourrait trouver un refuge contre tout prédateur ou espèce concurrente introduit. L’UD1 vit dans un habitat simple et minuscule; si une espèce envahissante y était introduite, l’impact serait probablement dévastateur. Des cyprins dorés (espèce concurrente) ont été introduits dans un étang près des sources thermales d’Atlin (voir YTG, 2012) et une équipe locale de pêcheurs a été rassemblée pour éliminer cette espèce exotique. Comme le taux de succès n’a pas atteint 100 %, la menace paraît fort possible. Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des menaces? Un calculateur des menaces n’a pas été utilisé. ix. Entrées du RAMAS Durée d’une Inconnue génération (années) Nombre d’individus matures Y a-t-il des fluctuations extrêmes u nombre d’individus matures? Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières années* Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnu 2 Minimum probable 2-3 Le plus probable 5 Maximum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des 10 prochaines années Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Pourrait être de 100% si, par exemple, un prédateur exotique était introduit dans de petits milieux. Ce poisson de petite taille ne possède pas de protection sur le plan morphologique (p. ex. épines). Ce genre de Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières et prochaines années combinées poisson est habituellement très vulnérable aux prédateurs introduits. Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Les causes du déclin sont-elles réversibles? Les causes du déclin sont-elles comprises? Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence (km2) Y a-t-il un déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Indice de zone d’occupation (IZO) (km2) d’après une grille à carrés de 2 km de Inconnu Inconnu Non Oui s.o. : aucun déclin connu Inconnu Non Oui s.o. : aucun déclin connu Inconnu Non Oui s.o. : aucun déclin connu Minimum La plus Maximum probable probable probable Moins de 1 km2 pour les deux UD Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Minimum probable Le plus probable Moins de 1 km2 pour chacune des deux UD Maximum probable côté Y a-t-il un déclin continu de l’IZO? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Est-ce que l’espèce satisfait au critère D2? Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0,6 : Il est probable que la qualité de l’habitat des sources thermales d’Atlin (UD1) continuera de diminuer à cause de l’utilisation non réglementée du plan d’eau pour la baignade et des perturbations connexes. 0,2 pour l’UD2, qui est utilisée pour la baignade mais, comme elle est située dans un parc, elle est réglementée dans une certaine mesure. Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1,0 La TRÈS petite superficie de l’UD1 (sources thermales d’Atlin, < 60 m2) la rend très vulnérable aux perturbations. Une espèce envahissante (cyprin doré) a été introduite dans un plan d’eau adjacent. 0,7 pour l’UD2 (habitat beaucoup plus complexe de plus grande superficie). Nombre de souspopulations Inconnu Nombre de localités Inconnu Minimum probable 1 pour chaque UD Minimum probable 1 pour chaque UD Le plus probable 1 pour chaque UD Le plus probable 1 pour chaque UD Maximum probable 1 pour chaque UD Maximum probable 1 - 2 (Les sources thermales de Liard peuvent constituer une localité d’un milieu d’étang Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Y a-t-il un déclin continu du nombre de localités? Taille de la plus grande souspopulation (individus matures) Tous les individus sont-ils compris dans une seule souspopulation? Les souspopulations sont-elles gravement fragmentées? Critère E : Inconnu et de marécage puisque ce dernier n’est pas utilisé pour la baignade.) Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0,1 Inconnue Inconnu Minimum La plus Maximum probable probable probable 50 pour 150 pour 300 pour l’UD1 l’UD1 l’UD1 250 pour 500 pour ~ 1 000 pour l’UD2 l’UD2 l’UD2 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0,9 – 1 pour les deux UD Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Non, 0 Inconnu Non estimé Pessimiste : _% d’ici 10 ans Meilleur : ___________% d’ici_____ ans D’ici 100 ans : _____% B.C. Conservation Data Centre. 2015. Species Summary: Couesius plumbeus - hotsprings ecotype. B.C. Ministry of Environment. http://a100.gov.bc.ca/pub/eswp/(consulté le 16 janvier 2015). Darveau, C., E.B. Taylor et P.M. Schulte. 2012. Thermal physiology of warm spring colonists: variation among Lake Chub (Cyprinidae: Couesius plumbeus) populations. Physiol. Biochem. Zool. 85:607-617. Taylor, E.B., C-A. Darveau et P.M. Schulte. 2013. Setting conservation priorities in a widespread species: phylogeographic and physiological variation in the lake chub, Couesius plumbeus (Pisces: Cyprinidae). Diversity 5:149-165 YTG 2012. Yukon Freshwater Fishes. Yukon Territorial Government. http://www.env.gov.yk.ca/publications-maps/documents/Yukon_Freshwater_Fishes Présenté par le Groupe de spécialistes des poissons d’eau douce du COSEPAC (février 2015). Arthropodes Espèce sauvage : Anisote de Finlayson (Anisota finlaysoni Riotte, 1969) (classée no 1 par le SCS) Image (si disponible) : Aucune Carte de répartition : Aucune Introduction L’anisote de Finlayson a une aire de répartition extrêmement limitée. Elle se trouve uniquement le long du littoral nord-est du lac Ontario. La plus grande partie de son habitat a été détruit par l’agriculture ou le développement, mais il semble que l’espèce existe encore. Elle fait toutefois face à des menaces considérables attribuables aux problèmes liés à la fragmentation de l’habitat et à la lutte contre la spongieuse (dont l’agent de lutte biologique est hors de contrôle) (NatureServe, 2014). L’espèce se limite aux chênaies et aux lisières de forêts sèches; elle peut aussi survivre sur des terres déboisées comprenant de gros chênes épars. i. Rang taxinomique Espèce Sous-espèce Unité désignable ou variété Commentaires : Embranchement Mandibulates Classe Insectes Ordre Lépidoptères Famille Saturniidés Sous-famille Cératocampinés La description de l’espèce est relativement récente (1969) et fondée sur des spécimens prélevés à Shannonville, en Ontario. Elle est étroitement apparentée à l’Anisota senatoria, qui se rencontre plus au sud dans la région carolinienne du sud de l’Ontario. ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Surligner en gras l’énoncé qui s’applique : Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve à l’intérieur de la province 2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 % 3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 % 4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 % 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 % 6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada 7. Faible, et l’espèce est localisée 8. Inconnue Commentaires : Bien que l’ensemble des populations mondiales actuellement confirmées se trouvent en Ontario, il est très probable que l’espèce soit également présente dans un petit secteur de l’État de New York adjacent aux îles des Mille-Îles les plus à l’ouest, à la tête du Saint-Laurent. iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée Cote G (année d’évaluation) : G1G2 (mai 2007) NatureServe 2014 Cote mondiale arrondie : G1; Ontario (SNR). Cote N (année d’évaluation) pour le Canada : N1N2 (16 mai 2000) Situation générale (année d’évaluation) : Possiblement en péril (Rapport sur les espèces sauvages de 2010) Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Commentaires : Les zones d’occurrence (environ 8 000 km2) et d’occupation (environ 100 km2) sont extrêmement limitées par le climat, le type d’habitat et la présence des plantes hôtes obligatoires. Des relevés généraux n’ont pas été menés, mais il est peu probable que la superficie de la zone d’occurrence augmentera beaucoup. *Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.). Commentaires : • L’espèce est limitée aux boisés et aux lisières de forêts sèches, où la plante hôte de la larve se trouve. Dans cette région, les chênes sont souvent vieux et longévifs en raison des conditions climatiques rigoureuses et du sol pauvre peu profond recouvrant la plaine calcaire de Napanee. • La population est petite. Un déclin est inféré en raison de la perte de chênaies claires dans une région agricole densément peuplée. • Les larves se nourrissent uniquement d’essences du groupe du chêne blanc, principalement le chêne blanc, mais aussi le chêne châtaignier et le chêne à gros • fruits. Ce papillon nocturne se nourrit exclusivement de chênes blancs, mais ces derniers sont quelque peu dispersés dans le sud de l’Ontario, notamment à l’interface entre les formations précambriennes et paléozoïques dans les comtés de Hastings, de Lennox, d’Addington et de Frontenac. Il faudra examiner plus attentivement le taux de recrutement et/ou l’âge des chênes. Les adultes ne s’alimentent pas. v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Commentaires : Aucune en ce moment. vi. Estimation du coût du rapport de situation • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? 8 000 $ (y compris les travaux de terrain) • Des travaux de terrain sont-ils requis? Coût estimatif : 2 000 $ • Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? Peut-être, si la plante hôte et l’habitat ont une importance culturelle. Coût estimatif : inconnu. Commentaires : vii. Activités de recherche Décrire les activités de recherche : L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après la tenue d’autres recherches? • Il est peu probable que l’aire de répartition change beaucoup après la tenue d’autres recherches, bien que la présence de l’espèce dans les sites historiques connus doive être confirmée. • Selon certaines indications, l’espèce peut être présente dans l’État de New York voisin, mais aucun spécimen ne le prouve. • Les populations fluctuent en raison d’adaptations biologiques au climat défavorable (p. ex. les pupes peuvent hiverner deux fois ou plus), ce qui rend la détection plus difficile. viii. Menaces • Faible taille de la population et déclin inféré en raison de la disparition des chênaies claires dans une région agricole densément peuplée. • Pression accrue en vue de la conversion des terres à des fins de viticulture dans la région du comté de Prince Edward. • Menaces constantes, touchant plus de 50 % de la population : perte d’habitat résultant du déboisement et de la fragmentation, mortalité des larves due à un agent de lutte biologique introduit (Compsilura concinata), application de pesticides pour lutter contre la spongieuse et la livrée, et peut-être aussi l’éclairage municipal. Le Compsilura concinnata (Tachinidés) a été introduit en Nouvelle-Angleterre à la fin du 19e siècle comme moyen de lutte contre la spongieuse, espèce introduite. Il a été décelé pour la première fois au Canada en 1919 et, depuis, il s’est propagé. On a fait grand cas de son impact négatif sur divers papillons de nuit indigènes, en particulier des membres des Saturniidés, mais il n’y a pas de consensus quant au niveau de menace. Extrait du compte rendu sur l’espèce de NatureServe • La sous-famille des CÉROTACAMPINÉS est très sujette à la disparition locale et, dans le cas de la présente espèce, cela signifierait la disparition de la planète. • Les menaces incluent l’application d’insecticides (en particulier du Dimilin ou d’autres pesticides rémanents); le Compsilura concinnata (Diptères:Tachinidés), agent de lutte biologique hors de contrôle; la fragmentation de l’habitat; peut-être l’éclairage municipal. • Selon des preuves circonstancielles très fortes, cette espèce de Compsilura a nui à d’autres espèces du genre Anisota et contribué à la disparition de certaines espèces de la sous-famille des CÉRATOCAMPINÉS dans des parties de la Nouvelle-Angleterre. • Selon des détails précis sur la phénologie des deux espèces, la défoliation par la spongieuse pourrait aussi nuire à l’A. finlaysoni. Dans un scénario du pire, si la refoliation n’est pas assez avancée, toutes les nouvelles larves d’Anisota pourraient mourir de faim. • Plus communément, la modification de la composition chimique des nouvelles feuilles après une grave défoliation nuit à toutes les chenilles de fin d’été pendant au moins une saison. • Schweitzer a constaté que l’A. senatoria n’est pas grandement touché et qu’il peut se développer sur des feuilles issues de la refoliation dans le sud du New Jersey. Toutefois, à cet endroit, les premières larves de l’A. senatoria apparaissent très tard en juillet ou au début d’août, soit environ deux mois après la défoliation. L’écart serait beaucoup moins marqué en Ontario étant donné que la défoliation a lieu plus tard et que l’A. finlaysoni s’envole plus tôt que l’A. senatoria du sud du New Jersey. La défoliation à répétition peut également tuer un certain nombre de chênes, ce qui nuit encore plus à la qualité de l’habitat. Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible : 0 = Inconnu 1 = Impact passé 2 = Impact négligeable 3 = Impact faible 4 = Impact modéré 5 = Impact élevé 1 1.1 Développement résidentiel et commercial Zones résidentielles et urbaines 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé 5 (constant) 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé (constant) L’espèce se rencontre dans le sud de l’Ontario, région très urbanisée et développée. Le développement et 5 l’expansion résidentiels constants ont lieu dans les vestiges de prairies 1.2 Zones commerciales et industrielles 1.3 Zones touristiques et récréatives 2 2.1 2.2 2.3 Agriculture et aquaculture Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois Plantations pour la production de bois et de pâte 3 3.1 Élevage de bétail Aquaculture en mer et en eau douce Production d’énergie et exploitation minière Forage pétrolier et gazier 3.2 Exploitation de mines et de carrières 2.4 3.3 Énergie renouvelable dégagées. 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé (constant) L’espèce se rencontre dans le sud de l’Ontario, région très urbanisée et développée. Le développement et l’expansion commerciaux constants ont lieu produit dans des vestiges de 5 prairies dégagées. 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé (constant) L’espèce se rencontre dans le sud de l’Ontario, région très urbanisée et développée. Le développement constant de terrains de golf, de terrains de camping et de zones récréatives a 5 lieu dans les vestiges de prairies dégagées. 5 Conversion de terres à des fins de 5 viticulture. 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé (constant) Déboisement de terres aux fins de 5 pâturage pour le bétail Nombreuses carrières de calcaire exploitées. Réduction accrue probable de l’habitat à cause de l’expansion des 2 carrières. Impact futur probable de l’installation d’éoliennes dans le comté de Prince Edward et les régions avoisinantes, qui présentent un potentiel élevé pour des parcs éoliens. De tels parcs sont déjà 4 présents à certains endroits. 4 4.1 4.2 4.3 4.4 5 5.1 5.2 5.3 5.4 6 6.1 6.2 6.3 7 7.1 7.2 Corridors de transport et de service Routes et voies ferrées Lignes de services publics Voies de transport par eau Corridors aériens Utilisation des ressources biologiques Chasse et capture d’animaux terrestres Cueillette de plantes terrestres Exploitation forestière et récolte du bois Pêche et récolte des ressources aquatiques Intrusions et perturbations humaines Activités récréatives Guerre, troubles civils et exercices militaires Travail et autres activités Modifications des systèmes naturels Incendies et suppression des incendies Gestion et utilisation de l’eau et barrages 5 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé (constant). L’impact découle du développement urbain et de l’expansion du réseau routier. Comme les larves se nourrissent souvent dans les chênes poussant en bordure de route ou dans les emprises, l’application d’herbicides comme mesure de lutte contre les mauvaises herbes et les arbustes leur serait 5 néfaste. 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé (constant). L’impact découle du développement urbain et du développement et de l’expansion des infrastructures. L’application d’herbicides pour assurer des corridors de transport d'électricité dégagés leur 5 serait néfaste. 5 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé (constant) Utilisation de véhicules hors route dans 5 les vestiges de prairies. 5 5 5 = Impact élevé (constant) 8 Autres modifications de l’écosystème Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques 8.1 8.2 8.3 9 9.1 9.2 Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes Espèces indigènes problématiques Matériel génétique introduit Pollution Eaux usées domestiques et urbaines Effluents industriels et militaires 7.3 9.3 9.4 9.5 9.6 10 10.1 10.2 10.3 11 11.1 11.2 11.3 11.4 5 5 = Impact élevé (constant) Propagation continue de plantes envahissantes dans les vestiges de 5 prairies. 5 5 = Impact élevé (constant) Application de pesticides et 5 d’herbicides Effluents agricoles et sylvicoles Déchets solides et ordures Polluants atmosphériques Apports excessifs d’énergie Phénomènes géologiques Volcans Tremblements de terre et tsunamis Avalanches et glissements de terrain Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents 5 Déplacement et altération de l’habitat 5 5 = Impact élevé (constant) Sécheresses Températures extrêmes 5 = Impact élevé (constant) Les chênes hôtes des larves sont longévifs et lents à se régénérer jusqu’à une taille suffisante pour être des hôtes convenables. Par conséquent, les phénomènes climatiques violents Tempêtes et inondations 5 auraient un impact élevé. Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des menaces? Un calculateur des menaces n’a pas été utilisé. ix. Entrées du RAMAS Durée d’une Inconnue Minimum La plus Maximum probable génération (années) probable 1 an probable 1 an Le plus probable Maximum probable Nombre d’individus matures Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières années* Inconnu Minimum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 = peu probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Réduction (%) de la population au cours des ___ prochaines années Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières et prochaines années combinées Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Les causes du déclin sontelles réversibles? Les causes du déclin sontelles comprises? Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence (km2) Y a-t-il un Inconnu déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des Inconnu fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Quel est Inconnu l’indice de zone d’occupation (IZO) (km2), fondé sur une grille à carrés de 2 km de côté? Y a-t-il un Inconnu déclin continu de l’IZO? Y a-t-il des Inconnu fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un Inconnu déclin continu de la superficie, de l’étendue ou Inconnu Inconnu Non Inconnu Non Oui Oui, partiellement comprises Non Oui Minimum La plus Maximum probable probable probable 10 000 km2 (mondiale) 0 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 = probable Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 = peu probable Minimum probable 4 km2 Le plus probable Maximum probable 100 km2 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 = probable Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 = peu probable Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Oui, 1 = très probable. Ce papillon de nuit vit dans des milieux fragmentés par le développement urbain, ce qui ne permettra vraisemblablement pas la dispersion et/ou la connectivité. Il est probable que son habitat sera développé de la qualité de l’habitat? ou touché par d’autres menaces au cours des 10 prochaines années. Est-ce que l’espèce satisfait au critère D2? Nombre de souspopulations Nombre de localités Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Inconnu Y a-t-il un déclin continu du nombre de localités? Inconnu Taille de la plus grande souspopulation (individus matures) Tous les individus sont-ils compris dans une seule souspopulation? Les souspopulations sont-elles gravement Inconnue Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable). Oui, très probable. Inconnu Inconnu Inconnu Minimum Le plus Maximum probable probable probable 20 1 Minimum Le plus Maximum probable probable probable Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Oui, 1, très probable. Ce papillon de nuit vit dans des milieux fragmentés par le développement urbain, ce qui ne permettra vraisemblablement pas la dispersion et/ou la connectivité. Il est probable que son habitat sera développé ou touché par d’autres menaces au cours des 10 prochaines années. Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Oui, 1, très probable. Ce papillon de nuit vit dans des milieux fragmentés par le développement urbain, ce qui ne permettra vraisemblablement pas la dispersion et/ou la connectivité. Il est probable que son habitat sera développé ou touché par d’autres menaces au cours des 10 prochaines années. Minimum La plus Maximum probable probable probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Oui, 1, très probable. Ce papillon de nuit vit dans des milieux fragmentés par le développement urbain, ce qui ne permettra vraisemblablement pas la dispersion et/ou la fragmentées? Critère E : connectivité. Il est probable que son habitat sera développé ou touché par d’autres menaces au cours des 10 prochaines années. Inconnu ou Non estimé Pessimiste : _____% d’ici_____ ans Meilleur : ___________% d’ici _____ ans D’ici 100 ans : _____% Références • Ferguson, D.C. 1971. Bombycoidea: Saturnidae, Citheroniinae and Hemileucinae. Part I. Moths of America North of Mexico, Fascicle 20.2B. E.W. Classey Ltd. and R.B.D. Publications, London, England. • NatureServe. 2013. NatureServe Explorer: An online encyclopedia of life [application Web]. Version 7.1. NatureServe, Arlington, Virginia. http://www.natureserve.org/explorer (consulté le 10 décembre 2014). • Oldham, Michael J. Centre d’information sur le patrimoine naturel (CIPN), ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario. Peacock, J.W., D.F. Schweitzer, J.L. Carter et N.R. Dubois. 1998. Laboratory Assessment of the effects of Bacillus thuringiensis on native Lepidoptera. Environmental Entomology 27(2):450-457. Peigler, R.S. et Paul Opler. 1993. Moths of Western North America, 1. Distribution of Saturniidae of North America. Contributions of the C.P. Gillette Insect Biodiversity Museum Department of Entomology, Colorado State University. Reid, Scott, chercheur scientifique, Section des espèces en péril et de la recherche et surveillance aquatiques, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, Peterborough (Ontario). Communication personnelle. Struttman, J. 1997. April 25, 2000-last update. Moths of North America. Saturniidae. U.S. Geological Survey, Biological Resources Division, Northern Prairie Wildlife Research Center, Jamestown, North Dakota. http://www.npwrc.usgs.gov/resource/distr/lepid/moths/usa/. Tuskes, P.M., J.P. Tuttle et M.M. Collins. 1996. The Wild Silk Moths of North America: A Natural History of the Saturniidae of the United States and Canada. Cornell University Press, Ithaca, New York. 250 p. • • • • • PRÉPARÉ PAR : Chris Schmidt, décembre 2014. Mise à jour : Jenny Heron, janvier 2015. Espèce sauvage : Campsomeris pilipes. Hyménoptères: Scoliidés (classée no 5 par le SCS) Individu mâle du Campsomeris pilipes (à noter les longues antennes, beaucoup plus courtes chez la femelle) Photo : Beaty Biodiversity Museum, University of BC Campsomeris pilipes form B (dorsal) SEM-UBC HYM-3398 Campsomeris pilipes, forme B (vue dorsale) SEM-UBC HYM-3398 Aire de répartition du Campsomeris pilipes au Canada : sud de la vallée de l’Okanagan, Colombie-Britannique. Les carrés jaunes indiquent les sites où des spécimens ont été recueillis. La frontière avec les États-Unis correspond à bordure du bas de la carte. Okanagan Lake Penticton White Lake Oliver Osoyoos Lake Osoyoos Chopaka Lac Okanagan Penticton Lac White Oliver Lac Osoyoos Osoyoos Chopaka Introduction La femelle de cette grosse guêpe gris et jaune plane au-dessus du sol sableux, à la recherche des larves fouisseuses (vers blancs) de gros scarabées (Scarabéidés). Avec ses pattes épineuses, elle creuse le sol et pique et paralyse chaque ver blanc là où il gît. Elle peut creuser le sol autour du ver pour former une petite cellule. La guêpe pond ensuite un œuf sur le ver et la larve qui en éclot le mange (Cannings et Cannings, 1995). L’habitat privilégié du Campsomeris pilipes est la steppe arbustive sèche (steppe à armoise tridentée ou à purshie tridentée) sur sol de sable/gravier ou de limon. La steppe à Purshia tridentata des terrasses basses sablonneuses situées à l’est du lac Osoyoos est le meilleur endroit pour observer ces guêpes. Les espèces du genre Campsomeris sont des pollinisateurs de faible importance. Les guêpes adultes visitent régulièrement des fleurs pour récolter du nectar, y compris des mauvaises herbes introduites du genre Melilotus. Il est donc possible de surveiller ces populations, là où se trouvent des concentrations de ces plantes. Les spécimens canadiens sont déposés dans les collections du Royal BC Museum (15 spécimens provenant de 4 sites) et de la Spencer Collection, Beaty Biodiversity Museum, University of BC (31 spécimens provenant de 3 sites). i. Rang taxinomique Espèce Sous-espèce Unité désignable ou variété Commentaires : ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Cocher une seule réponse : 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve à l’intérieur de la province 2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 % 3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 % 4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 % 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 % 6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada 7. Faible, et l’espèce est localisée 8. Inconnue Commentaires : L’aire de répartition du Campsomeris pilipes s’étend depuis l’extrême sud de la Colombie-Britannique jusqu’au nord du Mexique, en passant par les prairies sèches et les déserts. Au Canada, l’espèce a été répertoriée à seulement cinq sites dans les vallées de l’Okanagan Sud et de la Similkameen : la rive est du lac Osoyoos (réserve indienne Inkameep); l’extrémité nord-est du lac Osoyoos (prairies longeant la route 22/réserve écologique Haynes); chutes Okanagan, lac White (ruisseau Kearns); Oliver; Chopaka (Cannings et Cannings, 1995). L’espèce occupe une plus vaste gamme de types d’habitat aux États-Unis (p. ex. plages côtières en Californie, forêts de chênes et de genévriers en Utah). Il est toutefois peu probable qu’elle ne soit pas remarquée dans ces autres milieux en Colombie-Britannique puisqu’elle est de grande taille et donc évidente. iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Aucune Cote G (année d’évaluation) : Non évaluée, mais probablement G5 Cote N (année d’évaluation) : Non évaluée, mais probablement N1N2 Situation générale (année d’évaluation) : Non évaluée, mais probablement S1S2 Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Commentaires : * Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.) Commentaires : Le développement des larves dépend de la présence de gros scarabées (les larves de la guêpe se nourrissent des larves de scarabées). Ces hôtes peuvent être rares ou irrégulièrement répartis. v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Commentaires : Oui. Le Campsomeris pilipes fait partie d’un grand groupe d’espèces restreintes aux milieux sablonneux du sud de l’Okanagan, par exemple le porte-queue de Behr, l’asile de l’Okanagan et d’autres espèces qui n’ont pas encore été désignées, comme les mouches suivantes : Stichopogon fragilis, Apiocera barri et Nemomydas pantherinus. vi. Estimation du coût du rapport de situation • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? • Des travaux de terrain sont-ils requis? Oui. Coût estimatif : 4 000 $ • Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? Non. Commentaires : Une visite de 5 jours dans le sud des vallées de l’Okanagan et de la Similkameen (mi-juin à début de juillet) est nécessaire. vii. Activités de recherche Décrire les activités de recherche : Le sud de l’Okanagan a très bien été étudié sur le plan des gros insectes des prairies, mais les localités précises de cette espèce doivent être confirmées au moyen d’activités de recherche. L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après des activités de recherche additionnelles? Les limites de l’aire de répartition (zone d’occurrence) sont bien connues. Il est peu probable que l’espèce soit présente au nord des chutes Okanagan. Il se peut que quelques autres localités (IZO) soient trouvées dans le cadre d’activités de recherche accrues. viii. Menaces Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible : 0 = Inconnu 1 = Impact passé 2 = Impact négligeable 3 = Impact faible 4 = Impact modéré 5 = Impact élevé 1 Développement résidentiel et commercial 5 1.1 Zones résidentielles et urbaines 5 1.2 Zones commerciales et industrielles 3 1.3 Zones touristiques et récréatives 5 2 2.1 Agriculture et aquaculture Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois 2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte 2.3 Élevage de bétail 2.4 3 5 4 Aquaculture en mer et en eau douce Production d’énergie et exploitation minière 3.1 Forage pétrolier et gazier 3.2 Exploitation de mines et de carrières 3.3 Énergie renouvelable 4 5 Corridors de transport et de service 3 4.1 Routes et voies ferrées 3 4.2 Lignes de services publics 1 4.3 Voies de transport par eau 4.4 Corridors aériens 5 Utilisation des ressources biologiques 5.1 Chasse et capture d’animaux terrestres 5.2 Cueillette de plantes terrestres 5.3 Exploitation forestière et récolte du bois 5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques 6 Intrusions et perturbations humaines 6.1 Activités récréatives 6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires 6.3 Travail et autres activités 7 Modifications des systèmes naturels 7.1 Incendies et suppression des incendies 7.2 Gestion et utilisation de l’eau et barrages 7.3 8 2 2 2 4 4 Autres modifications de l’écosystème Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques 8.1 Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes 8.2 Espèces indigènes problématiques 8.3 Matériel génétique introduit 9 2 Pollution 9.1 Eaux usées domestiques et urbaines 9.2 Effluents industriels et militaires 3 3 2 0 9.3 Effluents agricoles et sylvicoles 9.4 Déchets solides et ordures 9.5 Polluants atmosphériques 9.6 Apports excessifs d’énergie 10 Phénomènes géologiques 0 0 2 10.1 Volcans 10.2 Tremblements de terre et tsunamis 10.3 11 Avalanches et glissements de terrain 2 Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents 0 11.1 Déplacement et altération de l’habitat 0 11.2 Sécheresses 0 11.3 Températures extrêmes 11.4 Tempêtes et inondations 0 0 Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des menaces? L’impact global des menaces n’a pas été calculé. ix. Entrées du RAMAS Durée d’une Inconnue génération (années) Nombre d’individus matures Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières années* Si des données sont disponibles pour 10 ans ou Minimum probable La plus probable Maximum probable 1 1 3 Inconnu Minimum probable Le plus probable Maximum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Étant un parasite de gros scarabées, cette guêpe peut connaître des fluctuations extrêmes de population, mais aucune donnée n’existe. Inconnue Le déclin peut être inféré d’après la perte d’habitat Minimum probable La plus probable Maximum probable 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction (%) de la population au cours des ___ prochaines années Inconnue Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières et prochaines années combinées Inconnue Voir les commentaires cidessus Minimum probable La plus probable Maximum probable Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Voir les commentaires cidessus Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Les causes du déclin sontInconnu Non elles réversibles? Les causes du déclin sontInconnu Non elles comprises? Les causes du déclin ont-elles Inconnu Non cessé? Zone Inconnue Minimum La plus d’occurrence probable probable 2 (km ) 250 350 Y a-t-il un Inconnu Oui Oui Oui Maximum probable 700 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Indice de zone d’occupation (IZO) (km2) d’après une grille à carrés de 2 km de côté Y a-t-il un déclin continu de l’IZO? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Est-ce que l’espèce satisfait au critère D2? 0 - 0,2 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Minimum probable Le plus probable Maximum probable 16 28 32 Inconnu Inconnu Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1; Le développement agricole et résidentiel entraîne probablement la perte de sites. Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0,2; probablement un peu plus de 5 localités; aucune des menaces, d’elle-même, ne pourrait décimer toute la population au même moment. Nombre de souspopulations Inconnu Minimum probable 3 Le plus probable 7 Maximum probable 10 Nombre de localités Inconnu Minimum probable 5 Le plus probable 7 Maximum probable 10 Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Y a-t-il un déclin continu du nombre de localités? Taille de la plus grande souspopulation (individus matures) Tous les individus sontils compris dans une seule souspopulation? Les souspopulations sont-elles gravement fragmentées? Critère E : Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0,7 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0,8 Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0,5; toutes les sous-populations sont probablement petites et certaines peuvent ne pas être viables. Inconnu Non estimé Pessimiste : _____% d’ici_____ ans Meilleur : ___________% d’ici_____ ans D’ici 100 ans : _____% Références Cannings, S.G. et R.A. Cannings. 1995. Rare invertebrates of the South Okanagan. Wildlife in British Columbia at risk brochure. BC Ministry of Environment, Lands and Parks. 5 pp. Krombein, K.V. 1979. Superfamily Scolioidea. Pp. 1253-1321 in K.V. Krombein, P.D. Hurd, Jr., D.R. Smith et B.D. Burks (eds.) Catalogue of Hymenoptera in America North of Mexico.Volume 2 [Apocrita (Aculeata)]. Smithsonian Institution Press, Washington DC. PRÉPARÉ PAR : Rob Cannings et Syd Cannings, janvier 2015. Ceropales bipunctata Say (guêpe pompilidée) (classée no 4 par le SCS) Figure 1. Le Ceropales bipunctata est une grosse guêpe à l’aspect distinctif qui visite régulièrement les fleurs. 6 août 2013, Petit-Cap, Nouveau-Brunswick. Photo : Stuart Tingley. Disponible à l’adresse : http://bugguide.net/node/view/826211/bgimage. Figure 2. Ancienne aire de répartition du Ceropales bipunctata en Ontario (Godsoe, 2003). Kilometres kilomètres Introduction Cette guêpe à l’aspect distinctif a apparemment disparu de la majeure partie de l’est du Canada. Son ancienne aire de répartition s’étendait depuis le sud de l’Ontario (figure 2) jusqu’au sud du Québec, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard, vers l’est (Godsoe, 2003). De grande taille, cette guêpe était autrefois facilement observée et prélevée sur des fleurs des champs communes, comme les espèces du genre Solidago (Harrington, 1908; Townes, 1957). L’existence de données additionnelles pour le Nouveau- Brunswick est inconnue (M. Sabine, comm. pers., 2015). Godsoe (2003) a examiné tous les spécimens déposés dans la Collections nationale canadienne, le Musée royal de l’Ontario et la collection de l’Université de Guelph et a demandé des renseignements à l’American Museum of Natural History, à l’Université du Michigan, au Museum of Comparative Zoology de l’Université Harvard et à Marius Wasbauer (Ph.D) (figure 3). Il a conclu que les effectifs de cette guêpe ont chuté jusqu’au point de disparition de l’Ontario; toutefois, une mention de sa présence dans la région de Kingston en 2005 indique qu’elle peut encore y persister, quoique de manière extrêmement éparse (Packer, comm. pers., 2014). Figure 3. Nombre de spécimens du Ceropales bipunctata recueillis en Ontario, par décennie (Godsoe, 2003). Number of specimens Nombre de spécimens Decade Décennie Une collection du Ceropales bipunctata datant de 1957 a été constituée à Kingston. Il existe trois mentions de l’espèce en Ontario après 1957 : en 2005, à la station de biologie de l’Université Queens (située à 50 km au nord de Kingston, par Laurence Packer); au parc provincial Turkey Point; en 2011, dans un autre site du comté de Norfolk, où il a été prélevé dans le cadre d’un relevé des arthropodes, commandé par le MRNFO, dans des sites sélectionnés du sud de l’Ontario (Sutherland, comm. pers., 2015). Godsoe (2003) indique qu’il existe peu de mentions dans d’autres provinces canadiennes depuis les années 1950, mais sa liste de spécimens révèle que les dernières mentions dans les collections qu’il a examinées se rapportaient au Nouveau-Brunswick, en 1939; à l’Île-du-Prince-Édouard, en 1940; au Québec, en 1921. Stuart Tingley a récemment observé cette guêpe à quatre reprises dans deux sites du littoral du Nouveau-Brunswick : à Maisonnette, le 30 juillet 2012 et le 5 août 2012, et à Petit-Cap, le 7 septembre 2012 et le 6 août 2013. Ces observations sont consignées dans d’excellentes photographies affichées sur le site Bugguide (Tingley, 2012, 2013). Tingley décrit la guêpe comme étant commune à ces endroits. L’identification au rang de l’espèce d’après ces photos a été vérifiée par Nick Fensler, spécialiste des Pompilidés en Ohio. Aux États-Unis, de récentes mentions photographiques, en Virginie-Occidentale, en Pennslyvanie et en Arkansas, sont également affichées sur Bugguide. Selon Stuart Tingley (2012), Nick Fensler a mentionné que l’espèce n’a pas été trouvée en Ohio depuis au moins 30 ans. La cause du déclin est inconnue. Les guêpes du genre Ceropales sont des cleptoparasites d’autres guêpes prédatrices d’araignées. Selon Tingsley (2012), elles se mettent à l’affût de celles-ci et attendent qu’elles attrapent et paralysent une araignée puis, lorsque la proie est laissée sans surveillance pendant que le chasseur creuse un nid de ponte, la guêpe voleuse se faufile vers la proie et y pond un œuf. L’œuf du cleptoparasite éclot apparemment en premier et mange immédiatement l’œuf pondu par le chasseur (la première guêpe). Godsoe (2003) n’a pas trouvé de mentions d’hôte, mais il a émis l’hypothèse que, en raison de sa grande taille, le C. bipunctata maîtrise l’art de voler un petit nombre de gros Pompilidés. Cette spécialisation de l’espèce sur de grosses (en termes relatifs) espèces prédatrices peut l’avoir rendue plus vulnérable aux changements environnementaux. Références Godsoe, W. 2003. Evidence for the extirpation of Ceropales bipunctata Say (Hymenoptera: Pompilidae) in Ontario. Journal of the Entomological Society of Ontario 134:135-140. Harrington, W. 1908. Fauna Ottawaensis. Hymenoptera-Superfamily III-Vespoidea. The Ottawa Naturalist 22:69-78. Sutherland, Donald A., zoologiste. Centre d’information sur le patrimoine naturel. Communication personnelle avec Scott Reid, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, Peterborough (Ontario). Tingley, S. 2012. Pompilidae (Spider Wasps) at the Petit-Cap dune —Ceropales bipuncata and C. maculata. http://birdingnewbrunswick.ca/group/beetlesandbugsforbirders/forum/topics/po mpilidae-spider-wasps-at-the-petit-cap-dune-ceropales. Tingley, S. 2012, 2013. Photographies affichées dans Bugguide. http://bugguide.net/node/view/826211/bgimage , http://bugguide.net/node/view/702208/bgimage, http://bugguide.net/node/view/704357/bgimage, http://bugguide.net/node/view/701885/bgimage Townes, H. 1957. Nearctic wasps of the subfamilies Pepsinae and Ceropalinae. Bulletin of the United States National Museum 209:1-272. i. Rang taxinomique Espèce Sous-espèce Unité désignable ou variété Commentaires : ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Cocher une seule réponse : 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve à l’intérieur de la province 2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 % 3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 % 4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 % 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 % 6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada 7. Faible, et l’espèce est localisée 8. Inconnue Commentaires : iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée Cote G (année d’évaluation) : G2G3 (proposée) Cote N (année d’évaluation) : N1N3 (proposée) Situation générale (année d’évaluation) : Non évaluée, mais voir la cote N Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Commentaires : * Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.) Commentaires : L’espèce est probablement spécialisée, étant un cleptoparasite d’autres grosses guêpes de la famille des Pompilidés. v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Commentaires : Non vi. Estimation du coût du rapport de situation : • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? 12 000 $ • Des travaux de terrain sont-ils requis? OUI. Coût estimatif : 5 000 $ • Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? NON • Coût estimatif : 5 000 $ Commentaires : Des relevés exhaustifs dans les environs des sites récemment mentionnés au Nouveau-Brunswick et en Ontario sont requis. Les naturalistes amateurs seraient également encouragés à rechercher cette espèce à l’aspect distinctif et à prélever/photographier des spécimens. vii. Activités de recherche Il s’agit d’une espèce de grande taille à coloration vive qui était autrefois prélevée fréquemment dans le sud-est du Canada. Elle visite les fleurs mais, malgré le nombre croissant de relevés des pollinisateurs et d’autres insectes menés ces dernières années, elle n’a pas été observée dans la plus grande partie de son ancienne aire de répartition. Malgré le grand nombre de photographes qui ont présenté des photographies d’insectes à Bugguide, cette espèce photogénique a été répertoriée à seulement 5 sites en Amérique du Nord ces dernières années. L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après la tenue d’autres recherches? NON, l’aire de répartition de l’espèce n’est pas bien connue. viii. Menaces Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible : 0 = Inconnu 1 = Impact passé 2 3 4 5 1 = Impact négligeable = Impact faible = Impact modéré = Impact élevé Développement résidentiel et commercial 1.1 Zones résidentielles et urbaines 1.2 Zones commerciales et industrielles 1.3 2 2.1 Plantations pour la production de bois et de pâte Élevage de bétail Aquaculture en mer et en eau douce Production d’énergie et exploitation minière 3.1 Forage pétrolier et gazier 3.2 Exploitation de mines et de carrières 3.3 4 Routes et voies ferrées 4.2 Lignes de services publics 4.3 Voies de transport par eau 5 Chasse et capture d’animaux terrestres 5.2 Cueillette de plantes terrestres 5.3 Exploitation forestière et récolte du bois 6 Activités récréatives 6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires 6.3 Travail et autres activités Modifications des systèmes naturels 7.1 Incendies et suppression des incendies 7.2 Gestion et utilisation de l’eau et barrages 7.3 8 Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes 8.2 Espèces indigènes problématiques 9 0 0 Autres modifications de l’écosystème Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques 8.1 8.3 0 Pêche et récolte des ressources aquatiques Intrusions et perturbations humaines 6.1 7 0 Corridors aériens Utilisation des ressources biologiques 5.1 5.4 0 Énergie renouvelable Corridors de transport et de service 4.1 4.4 0 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois 2.3 3 3 Zones touristiques et récréatives Agriculture et aquaculture 2.2 2.4 3 0 Matériel génétique introduit Pollution 9.1 Eaux usées domestiques et urbaines 9.2 Effluents industriels et militaires 9.3 Effluents agricoles et sylvicoles 9.4 Déchets solides et ordures 9.5 Polluants atmosphériques 4 4 9.6 Apports excessifs d’énergie 10 Phénomènes géologiques 0 10.1 Volcans 10.2 Tremblements de terre et tsunamis 10.3 11 Avalanches et glissements de terrain Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents 11.1 Déplacement et altération de l’habitat 11.2 Sécheresses 11.3 Températures extrêmes 11.4 Tempêtes et inondations 0 Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des menaces? ix. Entrées du RAMAS Durée d’une Inconnue génération (années) Minimum probable La plus probable 1 an Maximum probable Le plus probable Maximum probable Nombre d’individus matures Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières années* Inconnu Minimum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Réduction (%) de la population au Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable 0,5; étant un hyperparasitoïde, des fluctuations extrêmes peuvent se produire. Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). cours des ___ prochaines années Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières et prochaines années combinées Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période).. Les causes du déclin sont-elles réversibles? Les causes du déclin sont-elles comprises? Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence (km2) Y a-t-il un Inconnu déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des Inconnu fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Indice de zone Inconnu d’occurrence (km2) (IZO) d’après une Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Minimum probable La plus probable Maximum probable Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0,5 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Minimum probable 12 km2 Le plus probable Maximum probable grille à carrés de 2 km de côté Y a-t-il un déclin continu de l’IZO? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Est-ce que l’espèce satisfait au critère D2? Nombre de souspopulations Nombre de localités Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Y a-t-il un déclin continu du nombre de localités? Taille de la plus grande souspopulation (individus matures) Tous les Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0,5 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Minimum probable 2 Minimum probable Inconnu Inconnu Le plus probable Maximum probable Le plus probable Maximum probable Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0,5 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0,9 Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) individus sont-ils compris dans une seule souspopulation? Les souspopulations sont-elles gravement fragmentées? Critère E : 0 Il semble exister au moins 2 sous-populations. Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0,5 Inconnu Non estimé Pessimiste : _____% d’ici _____ ans Meilleur : ___________% d’ici _____ ans D’ici 100 ans : _____% Espèce sauvage : Haploa reversa (classée no 3 par le SCS) Image (si disponible) : Aucune Carte de répartition : Aucune Introduction : Au Canada, l’espèce est restreinte aux milieux de savane de la zone carolinienne du sud de l’Ontario, où elle se trouve actuellement dans trois sites. Dans les régions adjacentes de l’Ohio, elle est restreinte aux prairies à grandes graminées (Metzler et al., 2005). Les larves se nourrissent d’abord exclusivement de Lithospermum caroliniense (espèce classée « vulnérable » par le CIPN en 2010), lui-même restreint aux prairies sablonneuses dégagées non boisées. Le reboisement lui nuirait donc. La mention par Riotte (1992) de la forme fulvicosta du Haploa colona fait référence à cette espèce. i. Rang taxinomique Espèce Sous-espèce Unité désignable ou variété Commentaires : L’espèce a été décrite pour la première fois comme Callimorpha reversa en 1885, par Stretch. Synonymes : • Callimorpha suffusa Smith, 1887 ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Surligner en gras l’énoncé qui s’applique : 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve à l’intérieur de la province 2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 % 3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 % 4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 % 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 % 6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada 7. Faible, et l’espèce est localisée [cela ne s’appliquerait-il pas plutôt que 6?] 8. Inconnu Commentaires : La proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada est estimée à moins de 10 %. L’espèce est présente du sud-ouest de l’Ontario à la Floride et au Texas, vers le sud. iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée Cote G (année d’évaluation) : NatureServe, G5 – Non en péril. Dernier examen, 16 décembre 2002. Cote N (année d’évaluation) pour le Canada : N1? (6 mai 2013) Situation générale (année d’évaluation) : Possiblement en péril (Rapport sur les espèces sauvages de 2010) Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Commentaires : Les zones d’occurrence (environ 10 000 km2) et d’occupation (< 100 km2) sont extrêmement limitées par le climat, le type d’habitat et la présence d’une plante hôte obligatoire relativement rare. Des relevés généraux n’ont cependant pas été menés. *Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.) Commentaires : • L’espèce est adaptée aux savanes à chênes et aux prairies à grandes graminées, où elle se nourrit sur le Lithospermum caroliniense, espèce également de plus en plus restreinte. Deux espèces de Lépidoptères indicatrices de l’habitat formé par le Lithospermum caroliniense ont disparu du Canada au cours des trois dernières décennies (lutin givré, bleu mélissa). • Le Lithospermum caroliniense, la plante hôte, pousse dans les champs, les aires ouvertes et les prés, ainsi que sur les plages de lac et les endroits sablonneux (dunes). Ces milieux sont également en péril dans le sud de l’Ontario. v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Commentaires : Les larves du Haploa reversa se nourrissent sur le Lithospermum caroliniense, dont la situation générale au Canada est cotée « vulnérable » au Canada. Cette plante se trouve dans le sud de l’Ontario, et sa présence au Québec est présumée, mais non confirmée (pas de relevés récents). vi. Estimation du coût du rapport de situation • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? 8 000 $ (y compris les travaux de terrain) • Des travaux de terrain sont-ils requis? Coût estimatif : 2 000 $ • Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? Peut-être, compte tenu du fait qu’elle se trouve dans des vestiges de prairies dégagées du sud de l’Ontario. La plante hôte a peut-être une importance culturelle. Coût estimatif : inconnu. Commentaires : vii. Activités de recherche Décrire les activités de recherche : L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après la tenue d’autres recherches? La présence de l’espèce dans les sites historiques connus doit être confirmée. D’autres activités de recherche sont nécessaires dans d’autres sites de savane de la région, en particulier les plus grandes étendues des prairies de Windsor. Étant donné les activités de recherche historiques et récentes dans des sites plus au nord, l’espèce n’est probablement pas présente au-delà des milieux de savane de l’extrême sud-est de l’Ontario. viii. Menaces Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible : 0 = Inconnu 1 = Impact passé 2 = Impact négligeable 3 = Impact faible 4 = Impact modéré 5 = Impact élevé 1 Développement résidentiel et commercial 1.1 Zones résidentielles et urbaines 1.2 Zones commerciales et industrielles 5 5 5 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé (constant) 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé (constant) L’espèce se rencontre dans le sud de l’Ontario, région très urbanisée et développée. Le développement et l’expansion résidentiels constants ont lieu dans les vestiges de prairies dégagées. 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé (constant) L’espèce se rencontre dans le sud de 1.3 2 2.1 Zones touristiques et récréatives Agriculture et aquaculture Plantations pour la production de bois et de pâte 2.3 Élevage de bétail 3 Aquaculture en mer et en eau douce Forage pétrolier et gazier 3.2 Exploitation de mines et de carrières 4 5 Énergie renouvelable Corridors de transport et de service 5 4.1 Routes et voies ferrées 5 4.2 Lignes de services publics 5 4.3 Voies de transport par eau 4.4 5 Chasse et capture d’animaux terrestres 5.2 Cueillette de plantes terrestres 5.3 Exploitation forestière et récolte du bois 5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques Intrusions et perturbations humaines 6.1 Activités récréatives 6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires 6.3 7 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé (constant). L’impact découle du développement urbain et de l’expansion du réseau routier. 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé (constant). L’impact découle du développement urbain nécessitant le développement et l’expansion des infrastructures. Corridors aériens Utilisation des ressources biologiques 5.1 6 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé (constant) Le broutage par le bétail a lieu dans l’ensemble du sud de l’Ontario, dans des vestiges d’habitat de prairies seminaturelles où l’espèce se trouvait. Production d’énergie et exploitation minière 3.1 3.3 5 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois 2.2 2.4 5 l’Ontario, région très urbanisée et développée. Le développement et l’expansion commerciaux constants ont lieu produit dans des vestiges de prairies dégagées. 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé (constant) L’espèce se rencontre dans le sud de l’Ontario, région très urbanisée et développée. Le développement constant de terrains de golf, de terrains de camping et de zones récréatives a lieu dans les vestiges de prairies dégagées. 3 3 = Des activités de reboisement sont en cours dans quelques secteurs. 5 5 1 = Impact passé et 5 = Impact élevé (constant) Utilisation de véhicules hors route dans les vestiges de prairies. Travail et autres activités Modifications des systèmes naturels 7.1 Incendies et suppression des incendies 7.2 Gestion et utilisation de l’eau et barrages 5 5 5 = Impact élevé (constant) 7.3 8 Autres modifications de l’écosystème Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques 5 8.1 Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes 5 8.2 Espèces indigènes problématiques 5 8.3 Matériel génétique introduit 9 Pollution 5 9.1 Eaux usées domestiques et urbaines 9.2 Effluents industriels et militaires 9.3 Effluents agricoles et sylvicoles 9.4 Déchets solides et ordures 9.5 Polluants atmosphériques 9.6 Apports excessifs d’énergie 10 Phénomènes géologiques 10.1 Volcans 10.2 Tremblements de terre et tsunamis 10.3 11 5 = Impact élevé (constant) Propagation constante de plantes envahissantes dans les vestiges de prairies. 5 = Impact élevé (constant) Succession naturelle constante dans les vestiges de prairies. 5 5 = Impact élevé (constant) Avalanches et glissements de terrain Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents 11.1 Déplacement et altération de l’habitat 11.2 Sécheresses 11.3 Températures extrêmes 11.4 Tempêtes et inondations 5 5 5 = Impact élevé (constant) 5 5 = Impact élevé (constant) Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des menaces? Un calculateur des menaces n’a pas été utilisé. ix. Entrées du RAMAS Durée d’une Inconnue Minimum La plus Maximum probable génération probable probable 1 an (années) 1 an Nombre d’individus matures Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Réduction (%) de la Inconnu Minimum probable Le plus probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 = peu probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Maximum probable population au cours des ___ dernières années* Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction (%) de la population au cours des ___ prochaines années Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières et prochaines années combinées Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Les causes du déclin sont-elles réversibles? Les causes du déclin sont-elles comprises? Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence (km2) Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Minimum probable 0 La plus probable Maximum probable 6 000 km2 Y a-t-il un déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Indice de zone d’occupation (IZO) (km2) d’après une grille à carrés de 2 km de côté Y a-t-il un déclin continu de l’IZO? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 = probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 = peu probable Inconnu Minimum probable 4 km2 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 = probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Oui, 1, très probable. Ce papillon de nuit vit dans des milieux fragmentés par le développement urbain, ce qui ne permettra vraisemblablement pas la dispersion et/ou la connectivité. Il est probable que son habitat sera développé ou touché par d’autres menaces au cours des 10 prochaines années. Est-ce que l’espèce satisfait au critère D2? Nombre de souspopulations Nombre de localités Y a-t-il un déclin continu du nombre de Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Minimum Le plus Maximum probable probable probable 10 1 Minimum Le plus Maximum probable probable probable Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Oui, 1, très probable. Ce papillon de nuit vit dans des milieux fragmentés par le développement Le plus probable Maximum probable 100 km2 0 = peu probable Inconnu Inconnu souspopulations? Y a-t-il un déclin continu du nombre de localités? Inconnu Taille de la plus grande souspopulation (individus matures) Tous les individus sontils compris dans une seule souspopulation? Les souspopulations sont-elles gravement fragmentées? Inconnue Critère E : urbain, ce qui ne permettra vraisemblablement pas la dispersion et/ou la connectivité. Il est probable que son habitat sera développé ou touché par d’autres menaces au cours des 10 prochaines années. Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Oui, 1, très probable. Ce papillon de nuit vit dans des milieux fragmentés par le développement urbain, ce qui ne permettra vraisemblablement pas la dispersion et/ou la connectivité. Il est probable que son habitat sera développé ou touché par d’autres menaces au cours des 10 prochaines années. Minimum La plus Maximum probable probable probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Oui, 1, très probable. Ce papillon de nuit vit dans des milieux fragmentés par le développement urbain, ce qui ne permettra vraisemblablement pas la dispersion et/ou la connectivité. Il est probable que son habitat sera développé ou touché par d’autres menaces au cours des 10 prochaines années. Inconnu ou Non estimé Pessimiste : _____% d’ici_____ ans Meilleur : ___________% d’ici_____ ans D’ici 100 ans : _____% Références Metzler, E.H, Shuey, J.A., Ferge, L.A., Henderson, R.A. et Goldstein, P.Z. 2005. Contributions to the understanding of tallgrass-prairie dependent butterflies and moths (Lepidoptera) and their biogeogrpahy in the United States. Ohio Biological Survey Bulletin New Series 15: viii + 143p. Riotte, J.C.E. 1992. Annotated list of Ontario Lepidoptera. Life Sciences Miscellaneous Publications, Royal Ontario Museum, Toronto, ON, 208 pp. PREPARÉ PAR : Chris Schmidt, juillet 2012. Mise à jour : octobre 2013. Mise à jour : Jenny Heron, janvier 2015. Espèce sauvage : Tubaphe levii Causey (classée no 2 par le SCS) Image (©2008 Charles Reeder) : Carte de répartition (carte de Shelley, 1990, modifiée) : Introduction Les diplopodes sont des habitants communs du tapis forestier des forêts pluviales côtières de la région du Pacifique Nord-Ouest et de la Colombie-Britannique (Shelley, 1990). L’habitat du Tubaphe levii Causey, 1954 se limite aux forêts pluviales de la côte ouest de l’île de Vancouver et de la péninsule Olympic, dans l’État de Washington. Dans les montagnes Olympic, il est typiquement associé aux feuillus en décomposition, habituellement sous l’écorce. Dans l’île de Vancouver, il n’a été trouvé que dans la litière de feuilles, et il semble être limité à des parcelles de feuillus dans des forêts denses principalement composées de conifères, où peu de lumière peut filtrer jusque sur le parterre forestier (Shelley, 1994). Au Canada, ce diplopode (d’abord décrit comme Metaxycheir pacifica Shelley, 1990) a jusqu’à présent été recensé dans une bande côtière étroite le long de la rive ouest de l’île de Vancouver qui s’étend sur seulement 5 à 10 km vers l’intérieur, de Bamfield au parc provincial China Beach (Shelley, 1990). Toutefois, son aire de répartition pourrait aussi s’étendre plus au nord le long de la côte pacifique de l’île de Vancouver. La majeure partie de l’habitat forestier de ce diplopode fait l’objet d’une exploitation forestière intensive en Colombie-Britannique, et il est peu probable que l’espèce soit présente dans les monocultures de conifères qui remplacent habituellement les forêts naturelles coupées à blanc (Shelley, 1990). i. Rang taxinomique X Espèce Sous-espèce Unité désignable ou variété Commentaires : ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Surligner en gras l’énoncé qui s’applique : 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve à l’intérieur de la province 2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 % 3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 % 4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 % 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 % 6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada 7. Faible, et l’espèce est localisée 8. Inconnue Commentaires : Au Canada, ce diplopode a été recensé dans une étroite bande côtière longeant le littoral sud-ouest de l’île de Vancouver et ne s’étendant que sur 5 à 10 km vers l’intérieur, de Bamfield au parc provincial China Beach (Shelley, 1990). Son aire de répartition pourrait toutefois aussi s’étendre plus au nord le long de la côte pacifique de l’île de Vancouver, de sorte qu’une proportion plus grande de son aire de répartition peut se trouver au Canada. iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) Cote G (année d’évaluation) Cote N (année d’évaluation) Situation générale (année d’évaluation) Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada? Peu probable Probable Très probable ou connu Inconnu La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très prob Commentaires : Comme les populations canadiennes connues se trouvent sur le littoral sud-ouest de l’île de Vancouver, il y a des raisons de croire que ces populations sont du moins quelque peu disjointes de la ou des populations de la péninsule Olympic, aux États-Unis. En raison des besoins particuliers en matière d’habitat et de la distance les séparant de la population continentale, il est probable que la disparition des populations canadiennes réduirait l’aire de répartition mondiale de l’espèce et que les chances de rétablissement naturel soient faibles. *Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.) Commentaires : L’espèce est spécialiste en matière d’habitat. Au Canada, elle est restreinte aux forêts pluviales de la côte ouest de l’île de Vancouver, plus précisément une étroite bande côtière longeant le littoral sud-ouest de l’île. Par conséquent, sa capacité de dispersion entre cet habitat et la zone continentale située à proximité (États-Unis) est limitée. Sa répartition pourrait toutefois être plus étendue dans un habitat convenable dans l’île. L’espèce semble limitée aux milieux renfermant des parcelles de litière de feuilles, mais principalement des forêts de conifères au couvert dense (c.-à-d. que peu de lumière atteint le parterre forestier). En raison de cette spécificité de l’habitat, Shelley (1990) doute que l’espèce puisse survivre dans une clairière. La coupe du bois et la perte d’habitat résultante constituent probablement les principales menaces pesant sur l’espèce. v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Commentaires : Peu probable, bien que cet habitat abrite plusieurs autres espèces de diplopodes et d’autres espèces qui requièrent que ces forêts soient intactes. vi. Estimation du coût du rapport de situation • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? 10 000 $ (y compris 2 500 $ pour les travaux de terrain). • Des travaux de terrain sont-ils requis? Coût estimatif : 2 500 $ Des travaux de terrain sont nécessaires pour documenter davantage la répartition et la présence de l’espèce. • Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? Coût estimatif : À demander au sous-comité des CTA. Commentaires : Bien que l’aire de répartition de l’espèce au Canada semble limitée, des travaux de terrain dans les zones d’habitat propices à l’espèce permettraient de recueillir des informations utiles sur la répartition sous la forme de mentions de spécimen ou de données nulles, et pourraient aider à établir l’étendue des menaces (coupe à blanc). Selon Shelley (1990), il faudrait évaluer la majeure partie de l’habitat convenable encore inexploré au moyen de bateaux et de véhicules à quatre roues motrices. vii. Activités de recherche Décrire les activités de recherche : Les données présentées proviennent de Shelley (1990), qui a inclus des mentions de 32 spécimens prélevés dans l’île de Vancouver. Aucune tentative n’a été faite pour déterminer si d’autres spécimens ont été trouvés en Colombie-Britannique. La taxinomie des diplopodes est complexe. Rares sont les spécialistes de ce groupe d’arthropodes, mais quelques spécialistes locaux sont capables d’identifier l’espèce. Comme l’accès à la côte ouest de l’île de Vancouver peut poser problème, la cartographie des associations d’habitat aiderait à délimiter les milieux convenables de haute qualité. L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après la tenue d’autres recherches? Peut-être. La cartographie de l’habitat convenable reposant sur les sites où des spécimens ont été prélevés et le caractère convenable de l’habitat dans l’ensemble de son aire de répartition pourrait aider à reconnaître de nouveaux sites et à établir son statut de conservation (Shelley 1990). Les activités de recherche visant les gastéropodes dans l’aire de répartition de ce diplopode sont illustrées ci-dessous. Moins de 10 mentions de l’espèce ont été localisées, et toutes les mentions proviennent des basses terres de la côte sud-ouest humide de l’île de Vancouver (Kristiina Ovaska et Lennart Sopuck, données personnelles). Search Effort Biolinx survey sites 1999-2014 R. Forsyth survey sites 1986-2013 Cameron survey sites 1986 Activités de recherché Sites de relevé de Biolinx, 1999-2014 Sites de relevé de R. Forsyth, 1986-2013 Sites de relevé de Cameron, 1986 viii. Menaces Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible : 0 = Inconnu 1 = Impact passé 2 = Impact négligeable 3 = Impact faible 4 = Impact modéré 5 = Impact élevé 1 Développement résidentiel et commercial 2 1.1 Zones résidentielles et urbaines 2 1.2 Zones commerciales et industrielles 2 Zones touristiques et récréatives 2 1.3 2 2.1 Agriculture et aquaculture Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois À moins que cela ne se produise dans l’habitat essentiel. À moins que cela ne se produise dans l’habitat essentiel. À moins que cela ne se produise dans l’habitat essentiel. 5 2 L’habitat présumé ne convient pas à cette activité. 2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte 5 2.3 Élevage de bétail 2 Aquaculture en mer et en eau douce 2 2.4 3 Production d’énergie et exploitation minière 2 3.1 Forage pétrolier et gazier 2 3.2 Exploitation de mines et de carrières 2 3.3 Énergie renouvelable 2 4 Corridors de transport et de service Routes et voies ferrées 4 4.2 Lignes de services publics 2 4.3 Voies de transport par eau 2 Corridors aériens 2 5 Utilisation des ressources biologiques Chasse et capture d’animaux terrestres 2 5.2 Cueillette de plantes terrestres 2 5.3 Exploitation forestière et récolte du bois 5 Pêche et récolte des ressources aquatiques 2 Intrusions et perturbations humaines 2 6 6.1 Activités récréatives 2 6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires 2 6.3 Travail et autres activités 2 7 Modifications des systèmes naturels Incendies et suppression des incendies 5 7.2 Gestion et utilisation de l’eau et barrages 3 Autres modifications de l’écosystème 3 8 8.1 Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes Selon l’impact sur l’habitat essentiel, produisant des clairières. Selon l’impact sur l’habitat essentiel, produisant des clairières. Selon l’impact sur l’habitat essentiel, produisant des clairières. 0 Espèces indigènes problématiques 3 8.3 Matériel génétique introduit 0 Pollution Peu probable que ce soit un problème. Peu probable que ce soit un problème. Peu probable que ce soit un problème. 3 8.2 9 Peu probable que ce soit un problème. Peu probable que ce soit un problème. Selon l’ampleur de la coupe du bois dans l’habitat essentiel. Peu probable que ce soit un problème. 5 7.1 7.3 Selon l’ampleur de ces pratiques en appui de l’exploitation forestière. À moins que cela ne se produise dans l’habitat essentiel. À moins que cela ne se produise dans l’habitat essentiel. À moins que cela ne se produise dans l’habitat essentiel. 5 5.1 5.4 À moins que cela ne se produise dans l’habitat essentiel. À moins que cela ne se produise dans l’habitat essentiel. À moins que cela ne se produise dans l’habitat essentiel. 4 4.1 4.4 Selon l’ampleur de la coupe du bois dans l’habitat essentiel. L’habitat présumé ne convient pas à cette activité. L’habitat présumé ne convient pas à cette activité. 0 9.1 Eaux usées domestiques et urbaines 0 9.2 Effluents industriels et militaires 0 9.3 Effluents agricoles et sylvicoles 0 9.4 Déchets solides et ordures 0 9.5 Polluants atmosphériques 0 9.6 Apports excessifs d’énergie 0 Les ravageurs forestiers pourraient tuer les arbres nécessaires au maintien du couvert. 10 Phénomènes géologiques 5 10.1 Volcans 0 10.2 Tremblements de terre et tsunamis 5 Avalanches et glissements de terrain 0 10.3 11 Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents L’un ou l’autre pourrait réduire l’habitat dans les zones côtières. 4 11.1 Déplacement et altération de l’habitat 4 Pourrait réduire l’habitat dans les zones côtières 11.2 Sécheresses 4 L’espèce requiert une forêt pluviale 11.3 Températures extrêmes 0 11.4 Tempêtes et inondations 0 Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des menaces? Un calculateur des menaces n’a pas été utilisé. ix. Entrées du RAMAS Durée d’une Inconnue génération (années) Minimum probable 1 La plus probable Le plus probable Maximum probable 1 Nombre d’individus matures Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières années* Inconnu Minimum probable Maximum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Réduction (%) Inconnue Minimum La plus Maximum Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). de la population au cours des ___ prochaines années probable probable probable Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières et prochaines années combinées Inconnue Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Les causes du déclin sontelles réversibles? Les causes du déclin sontelles comprises? Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence (km2) Y a-t-il un Inconnu déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des Inconnu fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Indice de la Inconnu zone Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Inconnu Oui Non Minimum La plus Maximum probable probable probable 2 2 300 km 450 km 600 km2 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Minimum probable Le plus probable Maximum probable d’occupation (IZO) (km2) d’après une grille à carrés de 2 km de côté Y a-t-il un déclin continu de l’IZO? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Est-ce que l’espèce satisfait au critère D2? 28 km2 Inconnu 35 km2 50 km2 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0,5; l’ampleur de l’exploitation forestière est inconnue. Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0,3 - 0,4; toutes les occurrences canadiennes se trouvent à l’intérieur d’une étroite zone géographique. Nombre de souspopulations Nombre de localités Inconnu Minimum probable Le plus probable Maximum probable Inconnu Minimum probable Le plus probable Maximum probable Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Y a-t-il un déclin continu du nombre de localités? Taille de la plus grande Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable souspopulation (individus matures) Tous les individus sontils compris dans une seule souspopulation? Les souspopulations sont-elles gravement fragmentées? Critère E : Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 – 0,1; il semble probable que les aires boisées abritant des populations soient en bonne partie connectées. Inconnu Pessimiste : _____% d’ici_____ ans ou Meilleur : ___________% d’ici_____ ans Non estimé D’ici 100 ans : _____% Références Shelley, R.M. 1990. A new millipede of the genus Metaxycheir from the Pacific coast of Canada (Polydesmida: Xystodesmidae), with remarks on the tribe Chonaphini and the western Canadian and Alaskan diplopod fauna. Canadian Journal of Zoology 68:2310-2322. Shelley, R.M. 1994. The Chonaphini, a biogeographically significant Milliped tribe in Eastern and Western North America (Polydesmida: Xystodesmidae). Brimleyana 20:111-200. Préparé par Cory S. Sheffield, 28 janvier 2015. Présenté par le groupe des spécialistes des arthropodes du COSEPAC (février 2015). Mollusques Le SCS des mollusques propose le regroupement de trois espèces de mollusques terrestres du sud de l’Ontario. Elles sont regroupées en raison de la similarité de leur aire de répartition, de leurs besoins en matière d’habitat et des menaces qui pèsent sur elles; à titre de groupe, elle ne s’est pas vu attribuer une cote interne par le SCS. Trois rapports distincts (un pour chaque espèce) sont prévus, mais leur préparation sera attribuée à un rédacteur ou à un groupe de rédacteurs qui mènera aussi tous les travaux de terrain. Ceci se traduira par une économie de coûts pour le COSEPAC étant donné que le coût proposé pour ce groupe de trois espèces s’élève à 21 000 $, y compris les travaux de terrain. Autrement, chaque espèce nécessiterait des travaux de terrain au coût de 10 000 $ chacune. Espèce sauvage : Inflectarius inflectus Image (si disponible) : Source : R. Forsyth. Carte de répartition : Source : R.Forsyth. Sources des données : M. Oldham, R. Forsyth, A. Nicolai, COSEPAC, 2014. National Terrestrial Ecological Areas Arctic Atlantic Boreal Great Lakes Plains Northern Mountain Pacific Prairie Southern Mountain Aires écologiques terrestres nationales Arctique Atlantique Boréale Plaines des Grands Lacs Montagnes du Nord Pacifique Prairies Montagnes du Sud Introduction L’Inflectarius inflectus est un escargot terrestre qui représente le seul membre du genre Inflectarius au Canada. Il se rencontre seulement dans une petite partie de l’écozone des plaines à forêts mixtes, où il est restreint à des îles et à des sites sur la terre ferme du comté d’Essex, dans l’ouest du lac Érié. Il vit dans des boisés clairs ou rocailleux (y compris les boisés de micocoulier occidental [Celtis occidentalis]), des boisés décidus clairs et un alvar boisé à chêne jaune (Quercus muehlenbergii). Dans l’île Pelée, l’habitat de boisé et d’alvar est fragmenté par des terres agricoles. De 15 à 20 % environ du couvert végétal naturel est encore intact (ERCA, 2002); la plus grande partie fait l’objet d’une gestion par Conservation de la nature Canada ou le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario. Au moins deux sous-populations (îles Middle et Middle Sister) ont possiblement disparu du territoire à cause de la destruction de l’habitat due à la surabondance de Cormorans à aigrettes (Phalacrocorax auritus) (voir COSEWIC, sous presse). Plus de 40 % du couvert forestier dans l’île Middle a disparu entre 1995 et 2006 en raison des dommages causés par les cormorans à la végétation et aux sols (Dobbie, 2008). D’après des observations faites en 2013, l’île Middle Sister a souffert des pertes similaires ou plus grandes. Hebert et al. (2014) ont documenté un déclin du couvert forestier dans l’île East Sister, de 54 % en 2001 à seulement 17 % en 2010. Tous les sites continentaux sont historiques; l’espèce n’y a pas été trouvée lors de relevés récents. La zone d’occurrence historique (comprenant des sites sur la terre ferme et d’autres îles, ce qui comprend par conséquent des superficies d’eau) s’élevait à environ 620 km2. La zone d’occurrence actuelle, y compris l’île Pelée seulement, s’élève à environ 16 km2. L’IZO actuel est faible, se chiffrant probablement à 24 km2 (6 mailles de 2 km × 2 km). Il n’y a aucune possibilité d’immigration de source externe depuis les États-Unis puisque les sous-populations les plus proches se trouvent du côté opposé du lac Érié. i. Rang taxinomique X Espèce Sous-espèce Unité désignable ou variété Commentaires : ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Cocher une seule réponse : 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve à l’intérieur de la province 2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 % 3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 % 4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 % 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 % 6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada X 7. Faible, et l’espèce est localisée 8. Inconnue Commentaires : Au Canada, l’espèce occupe la limite nord de son aire de répartition mondiale. Oughton (1948), qui n’était pas au courant des très anciens sites historiques (Leamington, Oxley et pointe Pelée, sans date mais probablement avant les années 1930), a signalé la présence de l’espèce uniquement dans les îles du lac Érié. Les îles canadiennes qu’elle occupait par le passé dans l’ouest du lac Érié incluaient les îles Pelée, Middle Sister et North Harbour. Au cours des 10 dernières années, l’espèce a été trouvée seulement dans les îles Pelée et Middle. La sous-population de l’île Middle a probablement disparu. iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) Cote G (année d’évaluation) : G5 (2009) Cote N (année d’évaluation) : N1N2 (2013), ON : S1S2 Situation générale (année d’évaluation) : S1 (2014) [suggérée par Forsyth (2014), mais la situation générale n’a pas encore été cotée]. Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Commentaires : *Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.) Commentaires : Les escargots terrestres ont une faible capacité de dispersion, laquelle est aggravée par la nature insulaire de la population canadienne. v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Oui. Commentaires : La création d’un groupe de trois espèces est proposée; le groupe sera composé comme suit : Inflectarius inflectus, Mesodon zaletus et Philomycus carolinianus). vi. Estimation du coût du rapport de situation : • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? • • Rapport sur une espèce : 10 000 $, dont 1/3 pour les travaux de terrain. Groupe de trois espèces : 21 000 $, dont 7 000 $ pour les travaux de terrain. Des travaux de terrain sont-ils requis? Oui Coût estimatif : 1/3 de la valeur totale. Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? Peu probable. Le rapport sur l’escargot-forestier à larges bandes (Allogona profunda) (COSEWIC, sous presse) n’a pas nécessité la préparation d’un rapport sur les CTA. Coût estimatif : 0 $ Commentaires : vii. Activités de recherche Décrire les activités de recherche : exhaustives, tant par le passé (Ougthon, 1948) que depuis la période du milieu à la fin des années 1990 jusqu’à présent. Voir le rapport sur l’escargot-forestier à larges bandes (Allogona profunda, COSEWIC, sous presse). L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après la tenue d’autres recherches? L’aire de répartition est bien connue. Elle ne devrait pas changer après la réalisation d’activités de recherche additionnelles (certainement pas la zone d’occurrence et peu probable dans le cas de l’IZO). viii. Menaces Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible : 0 = Inconnu 1 = Impact passé 2 = Impact négligeable 3 = Impact faible 4 = Impact modéré 5 = Impact élevé Si l’espèce est actuellement confinée à l’île Pelée, des menaces semblables à celles qui pèsent sur l’escargot-forestier à larges bandes (COSEWIC, sous presse) sont les plus probables. Elles incluent les suivantes : 1 Développement résidentiel et commercial – 1 (Impact passé) 2 Agriculture et aquaculture – 1 (Impact passé) 4 Corridors de transport et de service – 3 (Impact faible) 6 Intrusions et perturbations humaines – 3 (Impact faible) 7 Modifications des systèmes naturels (brûlages dirigés, végétation envahissante) – 0 (Inconnu) 8 Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques (Dindons sauvages) – 0 (Inconnu) Cormorans – 1 Impact passé (dans les îles autres que l’île Pelée) 9 Pollution – 0 (Inconnu) et 1 (Impact passé) 11 Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents – 3 (Impact faible) Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des menaces? L’impact global des menaces pesant sur l’escargot-forestier à larges bandes (COSEWIC, sous presse) était « faible »; toutefois, l’impact de plusieurs menaces graves telles que celle posée par le Dindon sauvage était « inconnu ». La plus grande partie des dommages causés à l’espèce et à son habitat se sont produits par le passé; ils résultent de la perte de forêts, de la fragmentation de l’habitat et de la surabondance de cormorans. ix. Entrées du RAMAS Durée d’une génération (années) Nombre d’individus matures Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Inconnue Minimum probable Inconnu Minimum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières années* Inconnue Minimum probable Disparition des souspopulations dans les petites îles La plus probable Maximum probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction (%) de la population au cours des ___ prochaines années Si des données sont disponibles pour La plus probable 3 à 4 ans Le plus probable Maximum probable Maximum probable 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières et prochaines années combinées Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Les causes du déclin sont-elles réversibles? Les causes du déclin sont-elles comprises? Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence (km2) Y a-t-il un Inconnu déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des Inconnu fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Indice de la Inconnu zone d’occupation (IZO) (km2) d’après une grille à carrés de 2 km x 2 km Y a-t-il un déclin continu Inconnu de l’IZO? Y a-t-il des Inconnu fluctuations extrêmes de Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Minimum probable La plus Maximum probable probable 16 km2 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Minimum probable 24 km2 Le plus probable 24 km2 Maximum probable 32 km2 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Très probable : 1 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 l’IZO? Y a-t-il un déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Est-ce que l’espèce satisfait au critère D2? Nombre de souspopulations Nombre de localités Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Y a-t-il un déclin continu du nombre de localités? Taille de la plus grande souspopulation (individus matures) Tous les individus sontils compris dans une seule souspopulation? Les souspopulations sont-elles gravement fragmentées? Critère E : Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Très probable : 1 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Inconnu Minimum Le plus Maximum probable probable probable 1 1 3 Minimum Le plus Maximum probable probable probable 1 3 6 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Inconnu Inconnu Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Très probable : 1 Inconnue Minimum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Si l’île Pelée est considérée comme une sous-population : OUI. Si chacune des parcelles d’habitat sont des sous-populations : NON. Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Pessimiste : _____% d’ici_____ ans Meilleur : ___________% d’ici_____ ans D’ici 100 ans : _____% ou Non estimé La plus probable Maximum probable Sources d’information COSEWIC. 2014. Conservation prioritization of Ontario and Quebec terrestrial molluscs. A COSEWIC Special Project Report. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. 229 p. COSEWIC. Sous presse. COSEWIC assessment and status report on Broad-banded Forestsnail Allogona profunda in Canada. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Dobbie, T. 2008. Point Pelee National Park of Canada. Middle Island Conservation Plan. Parks Canada. Leamington, Ontario. 44 p. ERCA (Essex Region Conservation Authority). 2002. Essex Region Biodiversity Conservation Strategy - Habitat Restoration and Enhancement Guidelines (Comprehensive Version). Dan Lebedyk, Project Co-ordinator. Essex, Ontario. 181 p. Forsyth, R.G. 2014. General status of terrestrial mollusc of Canada. Spreadsheets containing Canadian and provincial or territorial global status ranks. Prepared for the General Status of Wildlife Species 2015 project. March 2014. Hebert, C.E., J. Pasher, D.V.C. Weseloh, T. Dobbie, S. Dobbyn, D. Moore, V. Minelga et J. Duffe. 2014. Nesting cormorants and temporal changes in island habitat. Journal of Wildlife Management 78(2):307-313. Oughton, J. 1948. A Zoogeographical Study of the Land Snails of Ontario. University of Toronto Press, Toronto, Ontario. 128 p. plus les cartes, les graphiques et les diagrammes. Espèce sauvage : Mesodon zaletus Image (si disponible) : Source : R. Forsyth Cat. 86170 Sp. Mesodon thyroidus (Say) MM Loc. Caradoc Indian Reserve, E. side of Dawson Creek, Caradoc twp., middlesex Co. (2.5 km. SW of Muncey) Ont. (wooded slope) Coll. B. Martin Date 8 may 80 Ident. M.F.I.S. Acc. 1980-252 Sta. (Wooded Slope) Carte de répartition : o N de catalogue : 86170 Espèce : Mesodon thyroidus (Say) Endroit : Réserve indienne Caradoc, rive est du ruisseau Dawson, canton de Caradoc, comté de Middlesex (2,5 km de Muncey), Ontario Collectionneur : B. Martin Date : 8 mai 1980 Identification : M.F.I.S. Acc. 1980-252 Station : pente boisée Source : R.Forsyth. Sources des données : M. Oldham, R. Forsyth, A. Nicolai, COSEWIC, 2014. Toothed Globe Mesodon zaletus National Terrestrial Ecological Areas Arctic Atlantic Boreal Great Lakes Plains Northern Mountain Pacific Prairie Southern Mountain Mesodon zaletus Aires écologiques terrestres nationales Arctique Atlantique Boréale Plaines des Grands Lacs Montagnes du Nord Pacifique Prairies Montagnes du Sud Introduction Le Mesodon zaletus est un gros escargot des terrains boisés. Il est restreint au sud-ouest de l’Ontario, où il se trouve dans les comtés de Lambton, de Middlesex et d’Essex, quoique la plupart des mentions proviennent des îles du lac Érié situées dans le comté d’Essex. L’espèce était déjà rare il y a plus de cinq décennies. Oughton (1948) ne l’a pas trouvée en Ontario lors des relevés exhaustifs qu’il a menés dans la province, et presque toutes les mentions datent d’avant les années 1930; la plupart datent probablement d’environ 100 ans. Il est possible que le Mesodon zaletus ait toujours été rare ou, du moins, toujours restreint à quelques sites. Les seules mentions récentes (moins de 10 ans) proviennent des îles Middle et Middle Sister. Elles reposent sur des coquilles vides (individus morts depuis quelques années ou 10 ans auparavant?) recueillies à des endroits d’où l’espèce a probablement disparu à cause de la destruction de la forêt par les Cormorans à aigrettes (Phalacrocorax auritus) nicheurs surabondants (voir COSEWIC, sous presse). Plus de 40 % du couvert forestier dans l’île Middle a disparu entre 1995 et 2006 en raison des dommages causés à la végétation et aux sols par les cormorans (Dobbie, 2008). D’après des observations faites en 2013, l’île Middle Sister a subi des pertes semblables ou pires. Hebert et al. (2014) ont documenté un déclin du couvert forestier dans l’île East Sister, lequel est passé de 54 % en 2001 à seulement 17 % en 2010. Si et où cette espèce existe encore, l’habitat devrait continuer à connaître des perturbations (piétinement) et les effets d’espèces envahissantes et autrement problématiques (lombrics, cormorans, plantes envahissantes). i. Rang taxinomique X Espèce Sous-espèce Unité désignable ou variété Commentaires : ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Cocher une réponse seulement : 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve à l’intérieur de la province 2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 % 3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 % 4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 % 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 % 6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada X 7. Faible, et l’espèce est localisée 8. Inconnue Commentaires : Au Canada, l’espèce se trouve à la limite nord de son aire de répartition mondiale. iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée Cote G (année d’évaluation) : G5 (2009) Cote N (année d’évaluation) : N1N2 (2013), ON : S1S2 Situation générale (année d’évaluation) : S1? (2014) [Suggérée par Forsyth (2014), mais la situation générale n’a pas encore été cotée] Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Commentaires : Les Grands Lacs et les terres agricoles constituent un obstacle à la connectivité avec les sous-populations américaines. *Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.) Commentaires : Les escargots terrestres ont une faible capacité de dispersion, laquelle est aggravée par l’habitat fragmenté. v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Commentaires : Oui. La création d’un groupe de trois espèces est proposée. Le groupe sera composé comme suit : Inflectarius inflectus, Mesodon zaletus et Philomycus carolinianus. vi. Estimation du coût du rapport de situation : • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? • • Rapport sur une seule espèce : 10 000 $, dont 1/3 pour les travaux de terrain. Groupe de trois espèces : 21 000 $, dont 7 000 $ pour les travaux de terrain. Des travaux de terrain sont-ils requis? Oui. Coût estimatif : 1/3 de la valeur du rapport. Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? +++Non. Les autres escargots terrestres de l’Ontario [voir le rapport sur l’escargot-forestier à larges bandes (Allogona profunda), COSEWIC, sous presse, et l’escargot de Pennsylvanie (Patera pennsylvanica), évalué lors de la REES du printemps 2015), de plus grande taille, n’ont pas nécessité la préparation d’un rapport sur les CTA. Coût estimatif : 0 $ Commentaires : vii. Activités de recherche Décrire les activités de recherche : Exhaustives, tant par le passé (Ougthon, 1948) que depuis la période du milieu à la fin des années 1990 jusqu’à présent. Les récentes activités de recherche [voir le rapport sur l’escargotforestier à larges bandes (Allogona profunda, COSEWIC, sous presse) et l’escargot de Pennsylvanie (Patera pennsylvanica), évalué dans le cadre de la REES du printemps 2015] ayant mis l’accent sur les escargots de grande taille tels que la présente espèce, sa présence aurait été signalée. L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après la tenue d’autres recherches? Des recherches additionnelles ne devraient pas étendre l’aire de répartition de l’espèce. viii. Menaces Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible : 0 1 2 3 4 5 = Inconnu = Impact passé = Impact négligeable = Impact faible = Impact modéré = Impact élevé Les menaces pesant sur le Mesodon zaletus, similaires à celles pesant sur l’escargot-forestier à larges bandes (COSEWIC, sous presse), confiné au parc national de la Pointe-Pelée et à l’île Pelée, sont les plus probables. S’il existe encore des sous-populations de Mesodon zaletus dans les îles Middle Sister et Middle, les menaces les plus probables comprennent les suivantes : 1 Développement résidentiel et commercial – 1 (Impact passé) 2 Agriculture et aquaculture – 1 (Impact passé) 6 Intrusions et perturbations humaines – 3 (Impact faible) 7 Modifications des systèmes naturels (brûlages dirigés, végétation envahissante) – 0 (Inconnu) 8 Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques – 0 (Inconnu) et cormorans – 1 Impact passé (dans les îles autres que l’île Pelée) 9 Pollution – 0 (Inconnu) et 1 (Impact passé) 11 Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents – 3 (Impact faible) Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des menaces? L’impact global des menaces pesant sur l’escargot-forestier à larges bandes (COSEWIC, sous presse) était « faible »; toutefois, l’impact de plusieurs menaces graves telles que celle posée par le Dindon sauvage était « inconnu ». La plus grande partie des dommages causés à l’espèce et à son habitat se sont produits par le passé; ils résultent de la perte de forêts, de la fragmentation de l’habitat et de la surabondance de cormorans. Si les sites historiques sur la terre ferme sont encore occupés, certaines des menaces qui ont été placées dans la catégorie « impact passé » dans le cas de l’escargot-forestier à larges bandes sont encore très susceptibles de s’appliquer au Mesodon zaletus. ix. Entrées du RAMAS Durée d’une génération (années) Nombre d’individus matures Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Inconnue Minimum probable Inconnu Minimum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières années* Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable La plus probable ~ 2 à 3 ans? Le plus probable Maximum probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction (%) de la population au cours des ___ prochaines années Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières et prochaines années combinées Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Les causes du déclin sont-elles réversibles? Les causes du déclin sont-elles comprises? Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence (km2) Y a-t-il un déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Indice de zone d’occupation (IZO) (km2) d’après une grille à carrés de 2 km de côté Inconnu Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Minimum probable < 100 km2 (dans l’hypothèse que presque tous les sites historiques ont disparu) La plus probable Maximum probable 6 904 km2 (dans l’hypothèse que tous les sites historiques existent encore; peu probable); inclut de vastes étendues de terres agricoles et d’eau Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Inconnu Minimum probable 0 - 2 km2 Le plus probable Maximum probable 40 km2 (dans l’hypothèse que l’espèce est présente dans tous les sites Y a-t-il un déclin continu de l’IZO? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Est-ce que l’espèce satisfait au critère D2? Nombre de souspopulations Nombre de localités Inconnu Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Y a-t-il un déclin continu du nombre de localités? Taille de la plus grande souspopulation (individus matures) Tous les individus sontils compris dans une seule souspopulation? Les souspopulations sont-elles gravement fragmentées? Critère E : Inconnu historiques; peu probable) Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Très probable : 1 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Inconnu Minimum probable Inconnu Minimum Le plus Maximum probable probable probable 0-1 10? Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Le plus probable Maximum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Très probable : 1 Inconnue Minimum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Inconnu Pessimiste : _____% d’ici_____ ans La plus probable Maximum probable Non estimé Meilleur : ___________% d’ici_____ ans D’ici 100 ans : _____% Sources d’information COSEWIC. 2014. Conservation prioritization of Ontario and Quebec terrestrial molluscs. A COSEWIC Special Project Report. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. 229 p. COSEWIC. Sous presse. COSEWIC assessment and status report on Broad-banded Forestsnail Allogona profunda in Canada. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Dobbie, T. 2008. Point Pelee National Park of Canada. Middle Island Conservation Plan. Parks Canada. Leamington, Ontario. 44 p. Forsyth, R.G. 2014. General status of terrestrial mollusc of Canada. Spreadsheets containing Canadian and provincial or territorial global status ranks. Prepared for the General Status Wild Species 2015 project. March 2014. Hebert, C.E., J. Pasher, D.V.C. Weseloh, T. Dobbie, S. Dobbyn, D. Moore, V. Minelga et J. Duffe. 2014. Nesting cormorants and temporal changes in island habitat. Journal of Wildlife Management 78(2):307-313. Oughton, J. 1948. A Zoogeographical Study of the Land Snails of Ontario. University of Toronto Press, Toronto, Ontario. 128 p. plus les cartes, les graphiques et les diagrammes. Espèce sauvage : Philomycus carolinianus Image (si disponible) : (Source : Binney, 1878) Carte de répartition : Source : R.Forsyth. Sources des données : M. Oldham, R. Forsyth et A. Nicolai, COSEWIC, 2014. Carolina Mantleslug Philomycus carolinianus National Terrestrial Ecological Areas Arctic Atlantic Boreal Great Lakes Plains Philomycus carolinianus Aires écologiques terrestres nationales Arctique Atlantique Boréale Plaines des Grands Lacs Northern Mountain Pacific Prairie Southern Mountain Montagnes du Nord Pacifique Prairies Montagnes du Sud Introduction Le Philomycus carolinianus compte parmi les trois seules espèces de limaces terrestres appartenant au genre Philomycus se trouvant au Canada. Occupant la limite nord de son aire de répartition nord-américaine, il se rencontre uniquement dans l’extrême sud-ouest de l’Ontario, où il est restreint aux forêts caroliniennes. Grimm (1996) a indiqué que le P. carolinianus était très rare et entièrement restreint à des occurrences isolées dans des milieux riverains du lac Érié et de l’île Pelée. Cela est encore le cas. Les mentions proviennent des endroits suivants : l’alvar du chemin Stone, la pointe Fish, la propriété de R. et B. Ivey et quelques autres sites dans l’île Pelée; la zone de protection de la nature de Cedar Creek; le parc provincial Wheatley; le boisé White Oak, à Leamington (M. Oldham et R. Forsyth, données inédites). Certaines de ces mentions remontent à plus de 10 ans. Cette espèce, comme les autres espèces du genre Philomycus, requiert de riches forêts anciennes ou, du moins, des forêts matures et non perturbées. Par le passé, le Philomycus carolinianus et le P. flexuolaris, plus répandu, étaient souvent confondus dans la littérature et les collections. Les travailleurs ne faisaient pas toujours la distinction entre les deux espèces ou traitaient le P. flexuolaris comme une sous-espèce du P. carolinianus (p. ex. Pilsbry, 1948). Ces taxons sont toutefois reconnus comme des espèces distinctes (Hubricht, 1951; Turgeon et al., 1998) et peuvent être distingués l’un de l’autre par leur appareil reproducteur et leur coloration externe. Un certain degré de protection est accordé aux sous-populations se trouvant dans des zones de protection de la nature et des parcs, mais la dégradation de l’habitat continue, comme partout ailleurs. Le site de l’alvar du chemin Stone est géré périodiquement au moyen de brûlages dirigés, ce qui peut donner lieu à une augmentation de la mortalité (Nekola, 2002). Les organismes envahissants qui sont en compétition avec cette espèce ou qui s’en nourrissent constituent une menace, tout comme les espèces exotiques de lombrics, connues pour causer une dégradation rapide du microhabitat de la litière de parterre forestier, la modification des communautés végétales de sous-bois et la perturbation de la faune du parterre forestier (Addison, 2009). i. Rang taxinomique X Espèce Sous-espèce Unité désignable ou variété Commentaires : ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Cocher une seule réponse : 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve à l’intérieur de la province 2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 % 3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 % 4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 % 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 % 6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada X 7. Faible, et l’espèce est localisée 8. Inconnue Commentaires : Au Canada, l’espèce se trouve à la limite nord de son aire de répartition mondiale. Les mentions provenant d’ailleurs en Ontario, au Québec et dans les Maritimes concernent une autre espèce, le Philomycus flexuolaris. iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée Cote G (année d’évaluation) : G5 (2002) Cote N (année d’évaluation) : N1N2 (2013), ON : S1S2 Situation générale (année d’évaluation) : S1 (2014) [Suggérée par Forsyth (2014), mais la situation générale n’a pas encore été cotée] Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Commentaires : Les Grands Lacs constituent un obstacle à la connectivité avec les populations américaines. *Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.) Commentaires : Les escargots terrestres ont une faible capacité de dispersion, laquelle est aggravée par l’habitat fragmenté. v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Commentaires : Oui. La création d’un groupe de trois espèces est proposée. Le groupe sera composé comme suit : Inflectarius inflectus, Mesodon zaletus et Philomycus carolinianus. vi. Estimation du coût du rapport de situation : • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? Une • • espèce : 10 000 $, dont 1/3 pour les travaux de terrain. Groupe de trois espèces : 21 000 $, dont 7 000 $ pour les travaux de terrain. Des travaux de terrain sont-ils requis? Oui. Coût estimatif : 1/3 du coût du rapport. Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? Non. Des rapports sur les CTA n’étaient pas requis pour les autres escargots terrestres, de plus grande taille, présents en Ontario [voir le rapport sur l’escargot-forestier à larges bandes (Allogona profunda) COSEWIC, sous presse, et l’escargot de Pennsylvanie (Patera pennsylvanica), évalué dans le cadre de la REES du printemps 2015). Coût estimatif : 0 $. Commentaires : vii. Activités de recherche Décrire les activités de recherche : Exhaustives, tant par le passé (Ougthon, 1948) que depuis la période du milieu à la fin des années 1990 jusqu’à présent. Les récentes activités de recherche [voir le rapport sur l’escargotforestier à larges bandes (Allogona profunda, COSEWIC, sous presse) et l’escargot de Pennsylvanie (Patera pennsylvanica), évalué dans le cadre de la REES du printemps 2015] peuvent être plus appropriées pour les gastéropodes terrestres portant une coquille, car les coquilles vides peuvent être recueillies, et des données, consignées. L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après la tenue d’autres recherches? L’aire de répartition peut ne pas être aussi bien connue qu’elle pourrait l’être. Mais l’espèce est ou était rare, et toutes les indications donnent à penser qu’elle est restreinte à un petit secteur du sud-ouest de l’Ontario. L’aire de répartition ne devrait pas changer après des activités de recherche additionnelles. viii. Menaces Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible : 0 1 2 3 4 5 = Inconnu = Impact passé = Impact négligeable = Impact faible = Impact modéré = Impact élevé Des menaces semblables à celles pesant sur l’escargot-forestier à larges bandes (COSEWIC, sous presse), confiné au parc national de la Pointe-Pelée et l’île Pelée), sont les plus probables. Elles comprennent les suivantes : 1 Développement résidentiel et commercial – 1 (Impact passé) 2 Agriculture et aquaculture – 1 (Impact passé) 4 Corridors de transport et de service – 3 (Impact faible) 6 Intrusions et perturbations humaines – 3 (Impact faible) 7 Modifications des systèmes naturels (brûlages dirigés, végétation envahissante) – 0 (Inconnu) 8 Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques (Dindons sauvages) – 0 (Inconnu) Cormorans – 1 Impact passé (dans les îles autres que l’île Pelée) 9 Pollution – 0 (Inconnu) et 1 (Impact passé) 11 Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents – 3 (Impact faible) Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des menaces? L’impact global des menaces pesant sur l’escargot-forestier à larges bandes (COSEWIC, sous presse) était « faible »; toutefois, l’impact de plusieurs menaces graves telles que celle posée par le Dindon sauvage était « inconnu ». La plus grande partie des dommages causés à l’espèce et à son habitat se sont produits dans le passé; ils résultent de la perte de forêts, de la fragmentation de l’habitat et de la surabondance de cormorans. Si cette limace occupe encore les sites historiques sur la terre ferme, certaines des menaces qui ont été placées dans la catégorie « impact passé » dans le cas de l’escargot-forestier à larges bandes sont encore très susceptibles de s’appliquer au Philomycus carolinianus. ix. Entrées du RAMAS Durée d’une génération (années) Nombre d’individus matures Y a-t-il des Inconnue Inconnu Inconnu Minimum probable 1 Minimum probable La plus probable Maximum probable 3 Le plus probable Maximum probable Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières années* Peu probable : 0 Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction (%) de la population au cours des ___ prochaines années Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction (%) de la population au cours des ___ dernières et prochaines années combinées Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période).. Les causes du déclin sont-elles réversibles? Les causes du déclin sont-elles comprises? Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Minimum probable La plus Maximum (km2) 100 km2 probable 626 km2 (grande étendue d’eau) probable Y a-t-il un déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Indice de zone d’occupation (IZO) (km2) fondé sur une grille à carrés de 2 km de côté Y a-t-il un déclin continu de l’IZO? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Est-ce que l’espèce satisfait au critère D2? Nombre de souspopulations Nombre de localités Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Inconnu Minimum probable 8 km2 Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Y a-t-il un déclin continu Inconnu Inconnu Le plus probable 40 km2 Maximum probable Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Très probable : 1 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Inconnu Minimum Le plus Maximum probable probable probable 2 5 Minimum Le plus Maximum probable probable probable 2 5 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Inconnu Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Très probable : 1 du nombre de localités? Taille de la plus Inconnue grande souspopulation (individus matures) Tous les Inconnu individus sontils compris dans une seule souspopulation? Les sousInconnu populations sont-elles gravement fragmentées? Critère E : Inconnu ou Non estimé Minimum probable La plus probable Maximum probable Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Peu probable : 0 Pessimiste : _____% d’ici_____ ans Meilleur : ___________% d’ici_____ ans D’ici 100 ans : _____% Sources d’information Addison, J.E. 2009. Distribution and impacts of invasive earthworms in Canadian forest ecosystems. Biological Invasions 11:59–79. Binney, W.G. 1878. The terrestrial air-breathing mollusks of the United States and the adjacent territories of North America. Vol. 5. Bulletin of the Museum of Comparative Zoology at Harvard College 4:iv + [2] + 449 + 74 planches + 16 planches. COSEWIC. 2014. Conservation prioritization of Ontario and Quebec terrestrial molluscs. A COSEWIC Special Project Report. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. 229 p. COSEWIC. In press. COSEWIC assessment and status report on Broad-banded Forestsnail Allogona profunda in Canada. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Forsyth, R.G. 2014. General status of terrestrial mollusc of Canada. Spreadsheets containing Canadian and provincial or territorial global status ranks. Prepared for the General Status of Wildlife Species 2015 project. March 2014. Grimm, F.W. 1996. Terrestrial molluscs. In : I. M. Smith (ed.), Assessment of species diversity in the mixedwood plains ecosystem. EMAN (Environmental Monitoring and Assessment Network). CDROM. Hubricht, L. 1951. The Limacidae and Philomycidae of Pittsylvania County, Virginia. The Nautilus 65: 20-22. Nekola, J.C. 2002. Effects of fire management on the richness and abundance of central North American grassland land snail faunas. Animal Biodiversity and Conservation. 25.2:53-66. Pilsbry, H.A. 1948. Land Mollusca of North America (north of Mexico). Volume 2, Part 2. Academy of Natural Sciences of Philadelphia, Monograph 3:i–xlvii + 521– 1113. Turgeon, D.D., J.F. Quinn, Jr., A.E. Bogan, E.V. Coan, F.G. Hochberg, W.G. Lyons, P.M. Mikkelsen, R.J. Neves, C.F.E. Roper, G. Rosenberg, B. Roth, A. Scheltema, F.G. Thompson, M. Vecchione et J.D. Williams. 1998. Common and scientific names of aquatic invertebrates from the United States and Canada: Mollusks. 2nd Edition. American Fisheries Society Special Publication 26, Bethesda, Maryland. Oiseaux Espèce sauvage : Barge hudsonienne (Limosa haemastica) Image (si disponible) : tirée de Birds of North America Carte de répartition : tirée de Birds of North America Hudson Bay coast Littoral de la baie d’Hudson Porter Lake Luck Lake Quills Lakes James Bay coast Lake Thompson, Kingsburg Co. Cheyenne Bottoms Jackson Co. Breeding Major spring staging areas Major fall staging areas Lac Porter Lac Luck Lacs Quills Littoral de la baie James Lac Thompson, comté De Kingsburg Cheyenne Bottoms Comté de Jackson Aires de nidification Principales haltes migratoires printanières Principales haltes migratoires automnales Introduction La Barge hudsonienne est un oiseau de rivage de grande taille. Les populations reproductrices se trouvent principalement dans le nord de l’Ontario et du Manitoba, de petits nombres d’individus se rencontrant aussi dans les Territoires du Nord-Ouest, au Nunavut, dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique et dans des parties de l’Alaska. Les migrateurs se rassemblent principalement au centre de l’Amérique du Nord, mais il existe aussi d’importantes aires de rassemblement dans trois localités au Québec. Il y a également des mentions pour tous les autres territoires et provinces. Les aires d’hivernage sont situées en Amérique du Sud, principalement en Argentine et au Chili. La population canadienne est estimée à 50 000 à 100 000 individus; les données sur les tendances issues du Relevé international des oiseaux de rivage révèlent un déclin de 94 % (P < 0,05) de 1974 à 2013, notamment un déclin de 74 % (P < 0,05) de 2003 à 2013. +++ i. Rang taxinomique Espèce Sous-espèce Unité désignable ou variété Commentaires : Espèce distincte. Une seule UD est reconnue, bien que le flux génique entre les trois principales populations (Alaska, Territoires du Nord-Ouest, baie d’Hudson) semble relativement limité. ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Cocher une seule réponse : 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve à l’intérieur de la province 2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 % 3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 % 4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 % 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 % 6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 % mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada 7. Faible, et l’espèce est localisée 8. Inconnue Commentaires : La population reproductrice se rassemble principalement sur les rives de la baie d’Hudson; de petits nombres se trouvent dans le delta du Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest, dans des localités éparses en Alaska et dans d’autres petits sites isolés (p. ex. nord-ouest de la Colombie-Britannique). iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Préoccupation mineure (2012) Cote G (année d’évaluation) : G4 (1996) Cote N (année d’évaluation) : N4B (2013) Situation générale (année d’évaluation) (référence temporairement hors service à des fins d’entretien) Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Commentaires : Étant donné que la vaste majorité de la population mondiale se reproduit au Canada, il est probable que des déclins de population se traduisent par la contraction de l’IZO et de la zone d’occurrence. *Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.). Commentaires : s.o. v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Commentaires : s.o. vi. Estimation du coût du rapport de situation • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? • Des travaux de terrain sont-ils requis? Coût estimatif : • Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? Coût estimatif : Commentaires : Aucun travail de terrain n’est requis. Coût estimatif approximatif : 8 000 $. L’inclusion de CTA n’est pas encore confirmée. vii. Activités de recherche Décrire les activités de recherche : s.o. L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après la tenue d’autres recherches? On croit que l’aire de répartition est assez bien documentée. viii. Menaces Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible : 0 1 2 3 4 5 = Inconnu = Impact passé = Impact négligeable = Impact faible = Impact modéré = Impact élevé Principales préoccupations Modifications des systèmes naturels – 4 (dégradation considérable de l’habitat dans les zones côtières du Manitoba due au broutage excessif par les oies; possibilité de changements ailleurs) Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents – 4 (espèce principalement côtière) Autres préoccupations : Autres – 3 (possibilité de mortalité due à la chasse lors de la migration et pendant l’hiver) Agriculture et aquaculture – 3 (possibilité de réduction de la disponibilité des aires de rassemblement clés) Production d’énergie et exploitation minière – 3 (minime dans l’aire de reproduction et d’hivernage, mais perte d’habitat le long des voies migratoires) Intrusions et perturbations humaines – 3 (possibilité de perturbations dans l’aire d’hivernage) Pollution – 3 (possibilité, mais aucun effet direct important n’est connu) Menaces peu susceptibles d’être préoccupantes : Développement résidentiel et commercial, Corridors de transport et de service, Utilisation des ressources biologiques, Espèces envahissantes et autrement problématiques, Phénomènes géologiques Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des menaces? L’impact global des menaces n’a pas encore été calculé. ix. Entrées du RAMAS Durée d’une génération (années) Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Nombre d’individus matures Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Inconnu Minimum probable Le plus probable Maximum probable Inconnue Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières années* Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des ___ prochaines années Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières et prochaines années combinées Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Les causes du déclin sont-elles réversibles? Les causes du déclin sont-elles comprises? Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence (km2) Y a-t-il un Inconnu déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des Inconnu fluctuations extrêmes de la Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Minimum probable La plus probable Maximum probable Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) zone d’occurrence? Indice de zone d’occupation (IZO) (km2) d’après une grille à carrés de 2 km de côté Y a-t-il un déclin continu de l’IZO? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Est-ce que l’espèce satisfait au critère D2? Nombre de souspopulations Nombre de localités Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Y a-t-il un déclin continu du nombre de localités? Taille de la plus grande souspopulation (individus matures) Tous les individus sont-ils compris dans une seule sous- Inconnu Inconnu Minimum probable Le plus probable Maximum probable Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Minimum probable Le plus probable Maximum probable Inconnu Minimum probable Le plus probable Maximum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnue Minimum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) La plus probable Maximum probable population? Les souspopulations sont-elles gravement fragmentées? Critère E : Inconnu Inconnu Non estimé Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Pessimiste : _____% d’ici_____ ans Meilleur : ___________% d’ici_____ ans D’ici 100 ans : _____% Présenté par le Groupe de spécialistes des oiseaux du COSEPAC (février 2015). Mammifères marins Espèce sauvage : Rorqual boréal (Balaenoptera borealis), population de l’Atlantique Image (si disponible) : Carte de répartition : Introduction : La dernière évaluation de l’espèce par le COSEPAC remonte à mai 2003. Le COSEPAC l’avait alors classée dans la catégorie « données insuffisantes », mais de nouvelles données issues de relevés indiquent la possibilité d’un grave déclin de la population et d’un reclassement dans une catégorie de risque plus élevé au moment de la réévaluation de sa situation. i. Rang taxinomique Espèce Sous-espèce X Unité désignable ou variété Commentaires : ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Surligner en gras l’énoncé qui s’applique : 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve à l’intérieur de la province 2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 % 3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 % 4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 % 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 % 6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada 7. Faible, et l’espèce est localisée 8. Inconnue Commentaires : L’habitat au Canada comprend une importante partie de l’aire de répartition du rorqual boréal dans l’Atlantique Nord. iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : En danger (2008) Cote G (année d’évaluation) : G3TNR Cote N (année d’évaluation) : NNR Situation générale (année d’évaluation) : Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Commentaires : La population mondiale est déjà désignée « menacée d’extinction ». *Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.). Commentaires : Aucun v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Non Commentaires : vi. Estimation du coût du rapport de situation • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? 6 000 $ • Des travaux de terrain sont-ils requis? s.o. Coût estimatif : • Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? PEU PROBABLE, COMPTE TENU DE L’HABITAT EN MILIEU HAUTURIER. Coût estimatif : Commentaires : vii. Activités de recherche Décrire les activités de recherche : Les données sont suffisantes pour documenter adéquatement les déclins afin de satisfaire aux critères. Un relevé systématique de presque toutes les eaux canadiennes où pouvait se rencontrer le rorqual boréal dans l’Atlantique Nord a été effectué en 2007. Trois individus ont été repérés, ce qui laisse supposer que la population s’élève à moins de 100 individus matures. L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après la tenue d’autres recherches? Oui viii. Menaces Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible : 0 1 2 3 4 5 = Inconnu = Impact passé = Impact négligeable = Impact faible = Impact modéré = Impact élevé Les menaces ne sont ni connues ni comprises (peuvent inclure la compétition, les changements océaniques, le bruit, etc.). Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des menaces? Un calculateur des menaces n’a pas été utilisé. ix. Entrées du RAMAS Durée d’une génération (années) Inconnue Minimum probable La plus probable 23,3 années Nombre d’individus matures Fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures Inconnu Minimum probable Le plus probable Inconnu Maximum probable Maximum probable < 100 individus matures Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Réduction de la population (%) au cours des 70 dernières années* Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable > 70 % Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des ___ prochaines années Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières et prochaines années combinées Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Les causes du déclin sont-elles réversibles? Les causes du déclin sont-elles comprises? Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence (km2) Y a-t-il un déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui X Inconnu Non Oui Minimum probable La plus probable Maximum probable > 20 000 km² Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 zone d’occurrence? Indice de zone d’occupation (IZO) (km2) d’après une grille à carrés de 2 km de côté Y a-t-il un déclin continu de l’IZO? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Est-ce que l’espèce satisfait au critère D2? Nombre de souspopulations Nombre de localités Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Y a-t-il un déclin continu du nombre de localités? Taille de la plus grande souspopulation (individus matures) Tous les individus sont-ils compris dans une seule Inconnu Inconnu Minimum probable Le plus probable Maximum probable > 2 000 km² Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Minimum probable Le plus probable Maximum probable Inconnu Minimum probable Le plus probable Maximum probable > 10 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnue Minimum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) La plus probable Maximum probable < 100 individus matures souspopulation? Les souspopulations sont-elles gravement fragmentées? Critère E : Inconnu Inconnu Non estimé Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Pessimiste : _____% d’ici_____ ans Meilleur : ___________% d’ici_____ ans D’ici 100 ans : _____% Présenté par le Groupe de spécialistes des mammifères marins du COSEPAC (février 2015). Plantes vasculaires Groupe de trois espèces (classé no 1 par le SCS) Espèce sauvage : Hespérochiron nain (Hesperochiron pumilus) (GROUPE) Image (si disponible) : L’hespérochiron nain est la plante à la fleur de grande taille et l’isoète minuscule est juste à sa droite. Carte de répartition : Floristic Synthesis of NA © 2014 BONAP Floristic Synthesis of NA © 2014 BONAP (map generated on 11/2/2014) (carte générée le 11 février 2014) Introduction L’hespérochiron nain est le seul membre d’un genre composé de quatre espèces que l’on trouve au Canada. Une autre espèce se trouve aux États-Unis. Il a été recensé dans seulement deux sites dans la région de West Kootenay, en Colombie-Britannique, où il se rencontre avec plusieurs autres espèces de plantes rares sur le plan national, notamment la castilléjie grêle et l’isoète minuscule. L’hespérochiron nain est une attrayante herbacée vivace issue d’un mince rhizome. Les fleurs, jaunes à violacées, ont de 1,5 à 3 cm de largeur. L’espèce est éloignée d’au moins 170 km des sites à proximité de Spokane, dans l’État de Washington. i. Rang taxinomique Espèce Sous-espèce Unité désignable ou variété Commentaires : L’espèce est reconnue comme un taxon valide dans les deux territoires où elle se trouve. ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Cocher une seule réponse : 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve à l’intérieur de la province 2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 % 3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 % 4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 % 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 % 6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada 7. Faible, et l’espèce est localisée 8. Inconnue Commentaires : < 1% iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée Cote G (année d’évaluation) :G1 (1999) Cote N (année d’évaluation) : N1 (2010) Situation générale (année d’évaluation) : Possiblement en péril (2010) Présence historique au Colorado, gravement en péril (S2) en Arizona et au Wyoming, non classée dans sept États Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Elle est éloignée d’environ 170 km des sites à proximité de Spokane, dans l’État de Washington. Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Commentaires : Moins de 1 % de la population se trouve au Canada. *Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.). Commentaires : L’hespérochiron nain pousse dans des dépressions périodiquement humides avec l’armoise tridentée (Artemisia tridentata) et les espèces compagnes suivantes : Camassia quamash, Allium douglasii, Isoetes minima, Lewisia pygmaea et Floerkea proserpinacoides. (Ceska, A. et O. Ceska, 2001). La construction de routes, les facteurs qui perturbent les relations hydriques sur les pentes et les suintements saisonniers, ainsi que les espèces végétales envahissantes, peuvent menacer l’habitat sensible (suintements). Les mares printanières et les milieux demeurant humides une partie de l’année dans l’est de l’État de Washington sont vulnérables aux dommages résultant du broutage par les animaux d’élevage. v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Oui Commentaires : Avec l’isoète minuscule et la castilléjie grêle, qui occupent le même habitat. vi. Estimation du coût du rapport de situation • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? Rapport complet sur les trois espèces : 15 000 $. • Des travaux de terrain sont-ils requis? Oui, pour déterminer la taille des populations des trois espèces. Coût estimatif : 5 000 $ (inclus dans le coût du rapport). • Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? Non Commentaires : L’espèce est probablement trop rare, bien qu’il puisse exister des connaissances traditionnelles sur des milieux semblables. vii. Activités de recherche Décrire les activités de recherche : L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après la tenue d’autres recherches? Suffisamment d’activités de recherche ont été effectuées. Cette région est située dans le sud de la ColombieBritannique, visitée par de nombreux botanistes, mais des activités ciblées pourraient localiser de nouveaux sites. viii. Menaces Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible : 0 1 2 3 4 5 = Inconnu = Impact passé = Impact négligeable = Impact faible = Impact modéré = Impact élevé Commentaires : La construction de routes, l’utilisation de VTT, les facteurs qui perturbent les relations hydriques sur les pentes et les suintements saisonniers, ainsi que les espèces végétales envahissantes peuvent menacer l’habitat sensible (suintements). Les mares printanières et les milieux demeurant humides une partie de l’année dans l’est de l’État de Washington sont vulnérables aux dommages résultant du broutage par les animaux d’élevage. 1 Développement résidentiel et commercial 1.1 Zones résidentielles et urbaines 1.2 Zones commerciales et industrielles 1.3 Zones touristiques et récréatives 2 Agriculture et aquaculture 2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois 2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte 2.3 Élevage de bétail 2.4 3 Aquaculture en mer et en eau douce Production d’énergie et exploitation minière 3.1 Forage pétrolier et gazier 3.2 Exploitation de mines et de carrières 3.3 4 4.1 Énergie renouvelable Corridors de transport et de service Routes et voies ferrées C Moyen C Moyen 4.2 Lignes de services publics 4.3 Voies de transport par eau 4.4 Corridors aériens 5 Utilisation des ressources biologiques 5.1 Chasse et capture d’animaux terrestres 5.2 Cueillette de plantes terrestres 5.3 Exploitation forestière et récolte du bois 5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques 6 Intrusions et perturbations humaines 6.1 Activités récréatives 6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires 6.3 7 Faible D Faible C Moyen C Moyen C Moyen Travail et autres activités Modifications des systèmes naturels 7.1 Incendies et suppression des incendies 7.2 Gestion et utilisation de l’eau et barrages 7.3 D C Moyen Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques B Élevé 8.1 Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes B Élevé 8.2 Espèces indigènes problématiques C Moyen C Moyen N C Non calculé N C Élevé 8 8.3 9 Autres modifications de l’écosystème Matériel génétique introduit Pollution 9.1 Eaux usées domestiques et urbaines 9.2 Effluents industriels et militaires 9.3 Effluents agricoles et sylvicoles 9.4 Déchets solides et ordures 9.5 Polluants atmosphériques 9.6 Apports excessifs d’énergie 10 Phénomènes géologiques 10.1 Volcans 10.2 Tremblements de terre et tsunamis 10.3 11 Avalanches et glissements de terrain Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents 11.1 Déplacement et altération de l’habitat 11.2 Sécheresses 11.3 Températures extrêmes 11.4 Tempêtes et inondations 4.1 La population se trouve près d’une autoroute. L’entretien de l’autoroute et sa remise en état pourraient nuire à la partie de la population se trouvant à la plus basse altitude. 6.1 L’habitat de l’espèce est hautement sensible aux perturbations causées par les randonneurs et d’autres amateurs de plein air qui, lorsqu’ils traversent le site, peuvent facilement arracher les minces tapis de végétation recouvrant les roches de suintement. 7.3 Les pentes le long d’autoroutes font souvent l’objet d’un ensemencement hydraulique (souvent sans discernement) pour contrer l’érosion, ce qui entraîne souvent la propagation d’espèces qui peuvent remplacer les plantes indigènes et devenir envahissantes. Ces espèces ne sont pas envahissantes en soi, mais elles peuvent le devenir. 8.1 Le Poa bulbosa se propage rapidement dans de nombreux milieux, y compris les pentes de suintement. Dans nombre de ces milieux avoisinants de l’État de Washington, il est devenu dominant, évinçant parfois complètement toutes les espèces indigènes. Sa propagation a considérablement accéléré depuis la fin des années 1990. D’autres espèces envahissantes peuvent également être problématiques. Il est important de s’abstenir de perturber les pentes de suintement, car les perturbations anthropiques constituent la principale cause de la propagation de plantes envahissantes. 9.5 La dérive de pulvérisation d’herbicides constitue un grave problème. Les bords d’autoroute font souvent l’objet d’application d’herbicides (souvent sans discernement). Des panneaux indiquant « Aucune application d’herbicides » devraient être installés le long des tronçons d’autoroute s’étendant en-dessous de la population d’hespérochirons nains. Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des menaces? Un calculateur des menaces a été utilisé. La cote de l’impact global est très élevée (ci-joint). ix. Entrées du RAMAS Durée d’une Inconnue génération (années) Nombre d’individus matures Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières années* Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Minimum La plus probable probable 3 8 Plante vivace, peut-être longévive. Maximum probable 15 Inconnu Minimum probable Maximum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnue Minimum probable Le plus probable La plus probable Maximum probable Réduction de la population (%) au cours des ___ prochaines années Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières et prochaines années combinées Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Les causes du déclin sont-elles réversibles? Les causes du déclin sont-elles comprises? Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence (km2) Y a-t-il un Inconnu déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des Inconnu fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Indice de zone Inconnu d’occupation (IZO) (km2) d’après une grille à carrés de 2 km de côté Y a-t-il un Inconnu déclin continu de l’IZO? Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Minimum probable La plus probable Maximum probable < 5 000 km² Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Minimum probable 8 km² Le plus probable 8 km² Maximum probable < 20 km² Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Est-ce que l’espèce satisfait au critère D2? Nombre de souspopulations Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 (peut-être) Inconnu Minimum probable 2 Le plus probable Nombre de localités Inconnu Minimum probable Le plus probable Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Y a-t-il un déclin continu du nombre de localités? Taille de la plus grande souspopulation (individus matures) Tous les individus sont-ils compris dans une seule souspopulation? Les souspopulations sont-elles gravement fragmentées? Inconnu Critère E : Maximum probable < 10 Maximum probable < 10 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 Inconnue Minimum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu ou Non estimé La plus probable Maximum probable Pessimiste : _____% d’ici_____ ans Meilleur : ___________% d’ici_____ ans D’ici 100 ans : _____% Kartesz, J.T. The Biota of North America Program (BONAP). 2014. Taxonomic Data Center. (http://www.bonap.net/tdc). Chapel Hill, N.C. [maps generated from Kartesz, J.T. 2014. Floristic Synthesis of North America, Version 1.0. Biota of North America Program (BONAP) (sous presse)] [consulté le 27 janvier 2015]. Klinkenberg, Brian (Editor). 2013. E-Flora BC: Electronic Atlas of the Plants of British Columbia [eflora.bc.ca]. Lab for Advanced Spatial Analysis, Department of Geography, University of British Columbia, Vancouver [consulté le 22 février 2013]. NatureServe. 2013. NatureServe Explorer: An online encyclopedia of life [application Web]. Version 7.1. NatureServe, Arlington, Virginia. www.natureserve.org [consulté le 22 février 2013]. PRÉPARÉ PAR : Bruce Bennett, Frank Lomer et Jenifer Penny, février 2013. Révision : B. Bennett, janvier 2015. Espèce sauvage : Castilléjie grêle (Castilleja tenuis) (GROUPE) Image (si disponible) : Castilleja tenuis (hairy owl-clover) Curtis Bjork (Photo ID #15888) Contact the photographer Carte de répartition : Castilleja tenuis (castilléjie grêle) o © Curtis Bjork (Photo n 15888 Communiquer avec le photographe Floristic Synthesis of NA © 2014 BONAP (map generated on 11/2/2014) Floristic Synthesis of NA © 2014 BONAP (carte générée le 11 février 2014) Introduction La castilléjie grêle est une herbacée annuelle de 10 à 40 cm de hauteur. Elle est l’une de quatre membres étroitement apparentés du sous-genre Colacus, genre Castilleja, qui se trouvent dans la région du Nord-Ouest du Pacifique. Les trois autres membres du groupe sont la castilléjie ambiguë (C. ambigua ssp. ambigua), la castilléjie à feuilles atténuées (C. attenuata) et la castilléjie de Victoria (C. victoriae). Les premières mentions de la castilléjie grêle reposaient sur des spécimens de la castilléjie de Victoria. À ce jour, la castilléjie grêle a été recensée dans un seul site, où elle a été signalée pour la première fois en 2000 lors de recherches d’autres plantes rares dans le voisinage, dont l’hespérochiron nain et l’isoète minuscule. La population à ce moment-là comptait 21 individus et quelques autres ont été vus à proximité. Elle est séparée par une distance d’au moins 90 km (et par la chaîne de Monashee) d’un site se trouvant près de Republic, dans l’État de Washington. Le site le plus près dans la même vallée se trouve près de Spokane, dans l’État de Washington, à une distance de 170 km. i. Rang taxinomique Espèce Sous-espèce Unité désignable ou variété Commentaires : L’espèce est reconnue comme un taxon valide dans les deux territoires où elle se trouve. ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Cocher une seule réponse : 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve à l’intérieur de la province 2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 % 3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 % 4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 % 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 % 6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada 7. Faible, et l’espèce est localisée 8. Inconnue Commentaires : < 1 % iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée Cote G (année d’évaluation) : G5 (1990) Cote N (année d’évaluation) : N1 (1989) Situation générale (année d’évaluation) : Possiblement en péril (2010) Aucune cote n’a été attribuée à l’espèce dans les États où elle est présente : Californie, Idaho, Nevada, Oregon et État de Washington. Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Elle est séparée par une distance d’au moins 90 km (et par la chaîne de Monashee) d’un site se trouvant à proximité de Republic, dans l’État de Washington. Le site le plus près dans la même vallée se trouve près de Spokane, dans l’État de Washington, à une distance de 170 km. Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Commentaires : Moins de 1 % ode la population se trouve au Canada *Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.). Commentaires : La castilléjie grêle pousse dans des dépressions périodiquement humides avec l’armoise tridentée (Artemisia tridentata) et les espèces compagnes suivantes : Camassia quamash, Allium douglasii, Isoetes minima, Lewisia pygmaea et Floerkea proserpinacoides (Ceska, A. et O. Ceska, 2001). La construction de routes, les facteurs qui perturbent les relations hydriques sur les pentes et les suintements saisonniers, ainsi que les espèces végétales envahissantes, peuvent menacer l’habitat sensible (suintements). Les mares printanières et les milieux demeurant humides une partie de l’année dans l’est de l’État de Washington sont vulnérables aux dommages résultant du broutage par les animaux d’élevage. v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Oui Commentaires : Avec l’isoète minuscule et l’hespérochiron nain, qui occupent le même habitat. vi. Estimation du coût du rapport de situation • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? Rapport complet sur les trois espèces : 15 000 $ • Des travaux de terrain sont-ils requis? Oui, pour déterminer la taille des populations des trois espèces. Coût estimatif : 5 000 $ (inclus dans le coût du rapport). • Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? Non Commentaires : L’espèce est probablement trop rare, bien qu’il puisse exister des connaissances traditionnelles sur des milieux semblables. vii. Activités de recherche Décrire les activités de recherche : L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après la tenue d’autres recherches? Suffisamment d’activités de recherche ont été effectuées. Cette région est située dans le sud de la ColombieBritannique, visitée par de nombreux botanistes, mais des activités ciblées pourraient localiser de nouveaux sites. viii. Menaces Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible : 0 = Inconnu 1 = Impact passé 2 = Impact négligeable 3 = Impact faible 4 = Impact modéré 5 = Impact élevé Commentaires : La construction de routes, l’utilisation de VTT, les facteurs qui perturbent les relations hydriques sur les pentes et les suintements saisonniers, ainsi que les espèces végétales envahissantes peuvent menacer l’habitat sensible (suintements). Les mares printanières et les milieux demeurant humides une partie de l’année dans l’est de l’État de Washington sont vulnérables aux dommages résultant du broutage par les animaux d’élevage. 1 Développement résidentiel et commercial 1.1 Zones résidentielles et urbaines 1.2 Zones commerciales et industrielles 1.3 Zones touristiques et récréatives 2 Agriculture et aquaculture 2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois D Faible D Faible C Moyen C Moyen C Moyen C Moyen Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques D Faible 8.1 Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes D Faible 8.2 Espèces indigènes problématiques 8.3 Matériel génétique introduit 2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte 2.3 Élevage de bétail 2.4 Aquaculture en mer et en eau douce 3 Production d’énergie et exploitation minière 3.1 Forage pétrolier et gazier 3.2 Exploitation de mines et de carrières 3.3 4 Énergie renouvelable Corridors de transport et de service 4.1 Routes et voies ferrées 4.2 Lignes de services publics 4.3 Voies de transport par eau 4.4 Corridors aériens 5 Utilisation des ressources biologiques 5.1 Chasse et capture d’animaux terrestres 5.2 Cueillette de plantes terrestres 5.3 Exploitation forestière et récolte du bois 5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques 6 Intrusions et perturbations humaines 6.1 Activités récréatives 6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires 6.3 Travail et autres activités 7 Modifications des systèmes naturels 7.1 Incendies et suppression des incendies 7.2 Gestion et utilisation de l’eau et barrages 7.3 8 9 9.1 Autres modifications de l’écosystème Pollution Eaux usées domestiques et urbaines 9.2 Effluents industriels et militaires 9.3 Effluents agricoles et sylvicoles 9.4 Déchets solides et ordures 9.5 Polluants atmosphériques 9.6 Apports excessifs d’énergie 10 Phénomènes géologiques 10.1 Volcans 10.2 Tremblements de terre et tsunamis 10.3 11 Avalanches et glissements de terrain Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents 11.1 Déplacement et altération de l’habitat 11.2 Sécheresses 11.3 Températures extrêmes 11.4 Tempêtes et inondations C Moyen C Moyen D Faible Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des menaces? Un calculateur des menaces a été utilisé. La cote de l’impact global est élevée (ci-joint). ix. Entrées du RAMAS Durée d’une Inconnue Minimum génération probable (années) 1 Plante annuelle Nombre d’individus matures Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières années* La plus probable 1 Maximum probable 1 Le plus probable Maximum probable Inconnu Minimum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnue Minimum La plus Maximum Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des ___ prochaines années probable probable probable Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières et prochaines années combinées Inconnue Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Les causes du déclin sontelles réversibles? Les causes du déclin sontelles comprises? Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence (km2) Y a-t-il un Inconnu déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des Inconnu fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Indice de zone Inconnu d’occupation (IZO) (km2) d’après une Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Minimum La plus Maximum probable probable probable <10 km² < 5 000 km² Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Minimum probable 4 km² Le plus probable 4 km² Maximum probable < 20 km² grille à carrés de 2 km de côté Y a-t-il un déclin continu de l’IZO? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Est-ce que l’espèce satisfait au critère D2? Nombre de souspopulations Nombre de localités Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Y a-t-il un déclin continu du nombre de localités? Taille de la plus grande souspopulation (individus matures) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 possiblement Inconnu Minimum probable 1 Le plus probable Maximum probable < 10 L’espèce a été observée dans un seul endroit jusqu’à maintenant, soit dans des zones de suintement de la région de West Kootenay. Inconnu Minimum Le plus Maximum probable probable probable 1 < 10 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Tous les individus sont-ils compris dans une seule souspopulation? Les souspopulations sont-elles gravement fragmentées? Critère E : Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu ou Non estimé Pessimiste : _____% d’ici_____ ans Meilleur : ___________% d’ici_____ ans D’ici 100 ans : _____% Références Consortium of Pacific Northwest Herbaria. 2013. Specimen data for Castilleja tenuis. University of Washington Herbarium, The Burke Museum of Natural History and Culture. Seattle, WA. http://www.pnwherbaria.org [consulté le 20 février 2013]. Kartesz, J.T. The Biota of North America Program (BONAP). 2011. North American Plant Atlas (http://www.bonap.org/MapSwitchboard.html). Chapel Hill, N.C. [cartes générées à partir de Kartesz, J.T. 2010. Floristic Synthesis of North America, Version 1.0. Biota of North America Program (BONAP) (sous presse)]. NatureServe. 2013. NatureServe Explorer: An online encyclopedia of life [application Web]. Version 7.1. NatureServe, Arlington, Virginia. www.natureserve.org [consulté le 27 janvier 2015]. PRÉPARÉ PAR : Bruce Bennett, Frank Lomer et Jenifer Penny, février 2013. Révision : B. Bennett, janvier 2015. Espèce sauvage : Isoète minuscule (Isoetes minima) (GROUPE) Image (si disponible) : L’hespérochiron nain est la plante à fleur de grande taille et l’isoète minuscule est juste à sa droite. Carte de répartition : Floristic Synthesis of NA © 2014 BONAP (map generated on 11/2/2014) Floristic Synthesis of NA © 2014 BONAP (carte générée le 11 février 2014) Introduction L’Isoetes minima a été décrit à partir d’un seul spécimen prélevé par Wilhelm Suksdorf à Spangle, près de Spokane, dans l’État de Washington et, jusqu’à récemment, le seul matériel authentique de ce taxon était le spécimen-type. Il y a plusieurs années, plusieurs populations d’I. minima ont été découvertes dans les monts Wenatchee, dans l’État de Washington et, en 1996, l’espèce a été découverte dans le centre-sud de la Colombie-Britannique. Elle peut être considérée comme rare dans l’État de Washington et en Colombie-Britannique. i. Rang taxinomique Espèce Sous-espèce Unité désignable ou variété Commentaires : L’espèce est reconnue comme un taxon valide dans les deux territoires où elle se trouve. ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Cocher une seule réponse : 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve à l’intérieur de la province 2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 % 3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 % 4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 % 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 % 6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada 7. Faible, et l’espèce est localisée 8. Inconnue Commentaires : L’Isoetes minima se rencontre dans la région de West Kootenay, en Colombie-Britannique, et dans les comtés de Kittitas et de Spokane, dans l’État de Washington. Trois des cinq populations connues se trouvent au Canada. iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée Cote G (année d’évaluation) : G1 Cote N (année d’évaluation) : N1 (2011) Situation générale (année d’évaluation) Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Commentaires : *Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.). Commentaires : Sur le plan écologique, l’Isoetes minima occupe les milieux les plus extrêmes et les plus secs parmi les espèces terrestres d’Isoetes de l’ouest de l’Amérique du Nord. Il pousse dans des dépressions périodiquement humides avec l’armoise tridentée (Artemisia tridentata) et les espèces compagnes suivantes : Camassia quamash, Allium douglasii, Hesperochiron pumilus, Lewisia pygmaea et Floerkea proserpinacoides. (Ceska, A. et O. Ceska 2001). La construction de routes, les facteurs qui perturbent les relations hydriques sur les pentes et les suintements saisonniers, ainsi que les espèces végétales envahissantes, peuvent menacer l’habitat sensible (suintements). Les mares printanières et les milieux demeurant humides une partie de l’année dans l’est de l’État de Washington sont vulnérables aux dommages résultant du broutage par les animaux d’élevage. Des études sur d’autres espèces du genre Isoetes ont révélé des limites biologiques par rapport aux changements de niveaux d’eau, y compris une sensibilité aux niveaux d’intensité lumineuse (causée par les changements de profondeur ou de limpidité de l’eau) et l’appauvrissement en oxygène (anoxie) (Garcia et Ballesteros, 1996). L’Isoetes minima est également vulnérable aux fluctuations du débit. v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Oui Commentaires : Avec le Hesperochiron pumilus et le Castilleja tenuis, qui occupent le même habitat. vi. Estimation du coût du rapport de situation • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? Rapport complet sur les trois espèces : 15 000 $. • Des travaux de terrain sont-ils requis? Oui, pour déterminer la taille des populations. Coût estimatif : 5 000 $ (inclus dans le coût du rapport). • Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? Non Commentaires : L’espèce est probablement trop rare, bien qu’il puisse exister des connaissances traditionnelles sur des milieux semblables. vii. Activités de recherche Décrire les activités de recherche : L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après la tenue d’autres recherches? Suffisamment d’activités de recherche ont été effectuées. Cette région est située dans le sud de la ColombieBritannique, visitée par de nombreux botanistes, mais des activités ciblées pourraient localiser de nouveaux sites. viii. Menaces Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible : 0 1 2 3 4 5 = Inconnu = Impact passé = Impact négligeable = Impact faible = Impact modéré = Impact élevé Commentaires : La construction de routes, l’utilisation de VTT, les facteurs qui perturbent les relations hydriques sur les pentes et les suintements saisonniers, ainsi que les espèces végétales envahissantes peuvent menacer l’habitat sensible (suintements). Les mares printanières et les milieux demeurant humides une partie de l’année dans l’est de l’État de Washington sont vulnérables aux dommages résultant du broutage par les animaux d’élevage. 1 Développement résidentiel et commercial B Élevé B Élevé B Élevé D Faible B Élevé B Élevé B Élevé Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques B Élevé 8.1 Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes B Élevé 8.2 Espèces indigènes problématiques 8.3 Matériel génétique introduit 1.1 Zones résidentielles et urbaines 1.2 Zones commerciales et industrielles 1.3 Zones touristiques et récréatives 2 Agriculture et aquaculture 2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois 2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte 2.3 Élevage de bétail 2.4 Aquaculture en mer et en eau douce 3 Production d’énergie et exploitation minière 3.1 Forage pétrolier et gazier 3.2 Exploitation de mines et de carrières 3.3 4 Énergie renouvelable Corridors de transport et de service 4.1 Routes et voies ferrées 4.2 Lignes de services publics 4.3 Voies de transport par eau 4.4 Corridors aériens 5 Utilisation des ressources biologiques 5.1 Chasse et capture d’animaux terrestres 5.2 Cueillette de plantes terrestres 5.3 Exploitation forestière et récolte du bois 5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques 6 Intrusions et perturbations humaines 6.1 Activités récréatives 6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires 6.3 Travail et autres activités 7 Modifications des systèmes naturels 7.1 Incendies et suppression des incendies 7.2 Gestion et utilisation de l’eau et barrages 7.3 8 9 Autres modifications de l’écosystème Pollution 9.1 Eaux usées domestiques et urbaines 9.2 Effluents industriels et militaires 9.3 Effluents agricoles et sylvicoles 9.4 Déchets solides et ordures 9.5 Polluants atmosphériques 9.6 Apports excessifs d’énergie 10 Phénomènes géologiques 10.1 Volcans 10.2 Tremblements de terre et tsunamis 10.3 11 Avalanches et glissements de terrain Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents 11.1 Déplacement et altération de l’habitat 11.2 Sécheresses 11.3 Températures extrêmes 11.4 Tempêtes et inondations N C Hors de la période N C Élevé Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des menaces? Un calculateur des menaces a été utilisé. La cote de l’impact global est très élevée (ci-joint). 1.3 Des structures associées à un parcours de vélo de montagne (sentiers de planches en bois, etc.) ont été construites dans le site d’une des populations connues en Colombie-Britannique. Si cette utilisation du site continue, il est probable que ces structures seront périodiquement reconstruites. 5.3 Les milieux occupés par l’espèce sont souvent utilisés comme dépôts forestiers ou l’entassement de déchets d’abattages. 6.1 Une des populations occupe un milieu fréquemment utilisé par les adeptes du vélo de montagne. Les randonneurs empruntent également les milieux occupés par l’espèce, car ils sont dépourvus d’arbres et faciles à traverser. 8.1 Le Poa bulbosa se propage rapidement sur les pentes de suintement et d’autres milieux occupés par l’isoète minuscule. Sa propagation dans les parties avoisinantes de l’État de Washington a considérablement accéléré depuis la fin des années 1990 et, en quelques années seulement, il peut envahir des pentes de suintement jusque-là libres de mauvaises herbes, évinçant parfois complètement les espèces indigènes. D’autres espèces envahissantes peuvent également être problématiques dans de tels milieux, notamment l’Hypericum perforatum. ix. Entrées du RAMAS Durée d’une Inconnue Minimum La plus Maximum génération probable probable probable (années) 3 8 15 L’Isoetes bolanderi requiert probablement de 3 à 5 ans pour atteindre un niveau de maturité suffisant pour produire des microspores ou des mégaspores viables. La longévité des plants matures est inconnue, mais d’autres espèces nord-américaines du genre Isoetes ont été maintenues en culture pendant 10 à 15 ans. Nombre Inconnu Minimum Le plus Maximum d’individus matures Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières années* probable probable probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des ___ prochaines années Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières et prochaines années combinées Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Les causes du déclin sontelles réversibles? Inconnu Non Oui Les causes du déclin sontelles comprises? Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence (km2) Y a-t-il un Inconnu déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des Inconnu fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Indice de zone Inconnu d’occupation (IZO) (km2) d’après une grille à carrés de 2 km de côté Y a-t-il un Inconnu déclin continu de l’IZO? Y a-t-il des Inconnu fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un Inconnu déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Est-ce que Inconnu l’espèce satisfait au critère D2? Nombre de Inconnu souspopulations Nombre de Inconnu Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Minimum probable La plus probable Maximum probable < 5 000 km² Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Minimum probable 12 km² Le plus probable 12 km² Maximum probable < 20 km² Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable 0 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 (peut-être) Minimum probable 3 Le plus probable 4 Maximum probable < 10 Minimum Le plus Maximum localités Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Y a-t-il un déclin continu du nombre de localités? Taille de la plus grande souspopulation (individus matures) Tous les individus sont-ils compris dans une seule souspopulation? Les souspopulations sont-elles gravement fragmentées? Critère E : probable Inconnu probable probable < 10 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 Inconnue Minimum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu ou Non estimé La plus probable Maximum probable Pessimiste : _____% d’ici_____ ans Meilleur : ___________% d’ici_____ ans D’ici 100 ans : _____% Références B.C. Conservation Data Centre. 2013. Species Summary:Isoetes minima. B.C. Ministry of Environment. http://a100.gov.bc.ca/pub/eswp/ (consulté le 20 février 2013). Ceska, A. et O. Ceska. 2001. Isoetes minima A.A. Eaton (Isoetaceae): An overlooked terrestrial quillwort of the Pacific Northwest. Botanical Electronic News (BEN): issue #269 http://www.ou.edu/cas/botany-micro/ben/ben269.html Eaton, A.A. 1898. Isoetes minima n. sp. Fern Bulletin 6:30. http://archive.org/stream/fernbulletinaqu00socigoog#page/n76/mode/2up Garcia, E. et E. Ballesteros. 1996. The effect of increased water level on Isoetes lacustris L. in Lake Baciver, Spain. J. Aquat. Plant Manage. 34:57-59. Kartesz, J.T. The Biota of North America Program (BONAP). 2014. Taxonomic Data Center. (http://www.bonap.net/tdc). Chapel Hill, N.C. [cartes générées à partir de Kartesz, J.T. 2014. Floristic Synthesis of North America, Version 1.0. Biota of North America Program (BONAP). (sous presse)] [consulté le 27 janvier 2015]. NatureServe. 2013. NatureServe Explorer: An online encyclopedia of life [web application]. Version 7.1. NatureServe, Arlington, Virginia. www.natureserve.org [consulté le 22 janvier 2015]. Taylor, W.C., N.T. Luebke et A.R. Lekchas. 2003. Taxonomic stats and evolutionary relationship of Isoetes minima A.A. Eaton (Isoetaceae) based on nuclear birosomal DNA internal transcribed spacer sequences. Botanical Electronic News (BEN): issue #304 http://bomi.ou.edu/ben/ben304.html Washington Natural Heritage Program. 2005. Isoetes minima A.A. Eaton midget quillwort Isoetaceae (Quillwort Family). Information sheet. http://www1.dnr.wa.gov/nhp/refdesk/fguide/pdf/isomin.pdf (consulté le 20 février 2013). PRÉPARÉ PAR : Bruce Bennett, février 2013 (révision en janvier 2015) Valériane ciliée (Valeriana edulis ssp. ciliata) (classée no 2 par le SCS) Aire de répartition canadienne : ON La valériane ciliée est une espèce endémique du Midwest américain, rare à l’échelle mondiale. Son aire de répartition est centrée dans le sud de la région des Grands Lacs (figure 1). Privilégiant les tourbières minérotrophes, les prés et les prairies humides, elle connaît un déclin dans l’ensemble de son aire de répartition en raison de la perte de ces types d’habitat (NatureServe, 2013). L’espèce est vulnérable à l’échelle mondiale (G5T3) et n’est pas considérée non en péril (S5) ou apparemment non en péril (S4) dans les huit territoires nord-américains où elle est présente (sept États et l’Ontario). La valériane ciliée a été considérée comme une sous-espèce ou une variété du Valeriana edulis ou comme une espèce distincte, le V. ciliata. Une deuxième sous-espèce (ou espèce) nordaméricaine, le Valeriana edulis ssp. edulis, est non en péril à l’échelle mondiale (G5T5) et répandue dans l’ouest de l’Amérique du Nord, y compris la Colombie-Britannique. La valériane ciliée a été répertoriée dans 8 à 10 sites en Ontario par le passé, mais sa présence a récemment été confirmée à 2 ou 3 sites seulement. Elle forme de petites populations isolées dans une région densément peuplée du sud de l’Ontario soumise à de nombreux impacts d’origine humaine, et elle est menacée par la dégradation et la perte d’habitat, et la présence d’espèces exotiques. Figure 1. Aire de répartition mondiale (en noir) de la valériane ciliée (Faivre et Windus, 2002). Le grisé indique l’étendue originale de la glaciation durant le Pléistocène. i. Rang taxinomique : Sous-espèce • Bien qu’elle soit considérée comme une sous-espèce du Valeriana edulis dans la VASCAN et la plupart de la littérature floristique nord-américaine, il est probable qu’elle sera traitée comme une espèce distincte à l’avenir, soit le Valeriana ciliata, comme l’ont récemment fait certains auteurs (p. ex. Faivre et Windus, 2002). Les populations de Valeriana edulis ssp. ciliata sont séparées des populations de Valeriana edulis ssp. edulis par des distances considérables, sont morphologiquement distinctes et se trouvent dans un habitat différent (des milieux humides glaciaires par opposition à des milieux plus arides, respectivement). ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Intermédiaire (11 à 29 % de l’aire de répartition mondiale se trouve au Canada) iii. Cotes de conservation actuelles UICN : Quasi menacée Vulnérable à l’échelle mondiale - G5T3 (dernière évaluation en août 2000) Gravement en péril à l’échelle nationale - N1 (janvier 1997) • Les populations canadiennes existantes sont séparées par plusieurs centaines de kilomètres des populations américaines les plus proches. La perte de populations canadiennes se traduirait par un important déclin de la zone d’occurrence mondiale (voir la figure 1). iv. Facteurs biologiques limitatifs : L’espèce est restreinte à un habitat spécialisé et rare. • Les tourbières minérotrophes de prairie, milieux spécialisés, rares et en déclin, constituent l’habitat primaire de la valériane ciliée. Ce qui est probablement la plus grande population canadienne (en superficie et en nombre d’individus) se trouve dans un vestige de prairie calcaire riveraine, également un milieu rare et spécialisé. D’autres espèces en péril se trouvent sur les rives de cette rivière, mais la valériane ciliée n’en dépend pas. v. Regroupement : L’espèce doit être évaluée séparément. vi. Estimation du coût du rapport de situation : 10 000 $ • Quelques jours de travaux de terrain (3 à 5?) seront requis. Il est peu probable qu’il existe des CTA importantes sur l’espèce au Canada. vii. Activités de recherche : Les travaux de terrain devant permettre de recueillir l’information nécessaire pour la détermination de la zone d’occurrence, de l’IZO, des menaces (p. ex. présence d’espèces envahissantes) et des déclins peuvent être effectués dans le cadre du contrat en vue de la rédaction du rapport de situation. • La valériane ciliée est une espèce caractéristique de taille relativement grande qui pousse dans des milieux spécialisés et restreints. Les travaux de terrain menés dans le cadre du contrat de préparation du rapport de situation permettront de recueillir l’information nécessaire. viii. Menaces : Les menaces sont mal comprises. • Une population récemment visitée se trouve sur le remblai d’un chemin de fer. Elle est probablement menacée par la tonte du gazon, l’application d’herbicides et la présence d’espèces exotiques. L’autre population récemment visitée se trouve dans une vallée fluviale relativement intacte, dont une partie appartient à un organisme de conservation. La présence d’espèces exotiques et la variation des niveaux d’eau peuvent cependant la menacer. L’assèchement et d’autres facteurs de destruction hydrologique, la succession forestière et le labourage de l’emprise des voies ferrées fer constituent des menaces dans l’ensemble de l’aire de répartition (NatureServe, 2013). ix. Entrées du RAMAS Durée d’une Inconnue génération (années) Nombre Inconnu Minimum probable 3 années Minimum La plus probable 8 années Le plus Maximum probable 30 ans Maximum probable d’individus matures Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières années* Inconnu probable probable 2 500 250 1 000 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnue Minimum probable 0% La plus probable 10 % Maximum probable 50 % Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des ___ prochaines années Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières et prochaines années combinées Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Les causes du déclin sont-elles réversibles? Les causes du déclin sont-elles comprises? Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Minimum probable La plus probable Maximum probable (km2) Y a-t-il un déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Indice de zone d’occupation (IZO) (km2) d’après une grille à carrés de 2 km de côté Inconnu < 5 000 km2 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Minimum probable Y a-t-il un déclin continu de l’IZO? Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Est-ce que l’espèce satisfait au critère D2? Nombre de souspopulations Nombre de localités Inconnu Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Y a-t-il un déclin continu Inconnu Le plus probable Maximum probable < 500 populations confirmées dans seulement deux petits secteurs du sud-ouest de l’Ontario. Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 Inconnu Minimum Le plus Maximum probable probable probable 2 10 Minimum Le plus Maximum probable probable probable 2 10 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 Inconnu Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 du nombre de localités? Taille de la plus grande souspopulation (individus matures) Tous les individus sont-ils compris dans une seule souspopulation? Les souspopulations sont-elles gravement fragmentées? Critère E : Il manque de données sur les tendances récentes, mais il s’est certainement produit un déclin marqué. Il existe 10 mentions d’occurrence d’élément dans la base de données du CIPN de l’Ontario, la plupart datant de la période allant de la fin du 19e siècle au début du 20e siècle. Seules 3 occurrences d’élément sont considérées comme existantes, ayant été vérifiées le plus récemment dans les années 1990. Deux des trois occurrences se trouvent toutefois le long du même système fluvial et devraient probablement être regroupées en une seule. Inconnue Minimum probable 100 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Non estimé La plus probable Maximum probable 200 Pessimiste : _____% d’ici_____ ans Meilleur : ___________% d’ici_____ ans D’ici 100 ans : _____% Références Faivre, A.E. et J.L. Windus. 2002. Genetic variation among populations of Valeriana ciliata T. & G. (Prairie Valerian) in midwestern prairie fens. Journal of the Torrey Botanical Society 129(1):39-47. NatureServe. 2013. NatureServe Explorer: An online encyclopedia of life [application Web]. Version 7.1. NatureServe, Arlington, Virginie. http://www.natureserve.org/explorer (consulté le 25 janvier 2015). Préparé par : Michael J. Oldham, Centre d’information sur le patrimoine naturel de l’Ontario, février 2014. Révisé par : Bruce A. Bennett, coprésident du Sous-comité de spécialistes des plantes vasculaires, janvier 2015. Espèce sauvage : Verge d’or des dunes (Solidago gillmanii) (classée no 3 par le SCS) Image (si disponible) : Carte de répartition : Introduction La verge d’or des dunes est une plante endémique des dunes de sable bordant le lac Michigan et le nord du lac Huron en Ontario et dans trois États américains. Par le passé, elle a été traitée de diverses façons sur le plan taxinomique, notamment comme une variété du Solidago glutinosa, du S. simplex et du S. pathulata. Semple et Peirson (2013) ont récemment été élevée la verge d’or des dunes au rang d’espèce. En Ontario, elle est restreinte à deux sites, l’un situé sur le littoral sud de l’île Manitoulin et l’autre, sur une île voisine. i. Rang taxinomique Espèce Sous-espèce Unité désignable ou variété Commentaires : ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Cocher une seule réponse : 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve à l’intérieur de la province 2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 % 3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 % 4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 % 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 % 6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada X 7. Faible, et l’espèce est localisée 8. Inconnue Commentaires : iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée Cote G (année d’évaluation) : G3? Vulnérable? (2003) Cote N (année d’évaluation) : N1 Gravement en péril (2010) Situation générale (année d’évaluation) : Non évaluée (possiblement en péril 2, 2015) Est-ce que l’aire de répartition de l’espèce se contracte vers le Canada? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Elle est séparée des autres populations par le lac Huron. Étant une espèce endémique des Grands Lacs, cela constitue une disjonction. Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Commentaires : *Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.). Commentaires : La verge d’or des dunes pousse dans l’habitat spécialisé, rare et menacé des dunes actives des Grands Lacs. v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Commentaires : L’espèce doit être évaluée individuellement. vi. Estimation du coût du rapport de situation • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? 10 000 $ • Des travaux de terrain sont-ils requis? Coût estimatif : Quelques jours de travaux de terrain (2 à 3?) seront requis. Les sites de dunes du littoral sud de l’île Manitoulin devraient être visités pour déterminer si des populations y sont présentes. • Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? Coût estimatif : Non Il est peu probable qu’il existe des CTA importantes sur cette espèce au Canada. Commentaires : vii. Activités de recherche Décrire les activités de recherche : La verge d’or des dunes est une plante de taille relativement grande à l’aspect distinctif qui pousse dans des milieux restreints et spécialisés. Des travaux de terrain menés dans le cadre du contrat de préparation du rapport de situation permettront de recueillir l’information nécessaire. L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après la tenue d’autres recherches? L’aire de répartition est bien connue, bien qu’il se puisse que d’autres sites y soient trouvés. viii. Entrées du RAMAS Durée d’une Inconnue Minimum La plus Maximum génération probable probable probable (années) 3 4 8 Les clones de Solidago connaissent une longévité remarquable. Les ramets ne sont toutefois pas aussi longévifs (estimation reposant sur le S. virgauera). Nombre Inconnu Minimum Le plus Maximum d’individus probable probable probable matures <250 < 1 000 Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières années* Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Inconnue Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des ___ prochaines années Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières et prochaines années combinées Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Les causes du déclin sontelles comprises? Les causes du déclin sontelles comprises? Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence (km2) Y a-t-il un Inconnu déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des Inconnu fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Indice de la Inconnu zone d’occupation (IZO) (km2) d’après une grille à carrés de 2 km de côté Y a-t-il un Inconnu déclin continu de l’IZO? Y a-t-il des Inconnu fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un Inconnu déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Inconnu Minimum probable Non Oui La plus probable Maximum probable < 5 000 km2 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Minimum probable 20 km2 Le plus probable Maximum probable < 250 km2 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) • La population de l’Ontario la mieux connue se trouve dans une île éloignée du lac Huron, une réserve naturelle provinciale et donc probablement peu menacée. Les fluctuations du niveau d’eau du lac, les phénomènes météorologiques violents (p. ex. dus aux changements climatiques) et la présence d’espèces exotiques représentent des menaces possibles. Les autres sous-populations sont mal documentées. L’utilisation de VTT et le piétinement des dunes peuvent constituer des menaces dans certains sites en Ontario. L’espèce est menacée dans l’ensemble de son aire de répartition par l’aménagement du littoral, le piétinement intense sur les dunes de sable et l’utilisation de VTT. Est-ce que l’espèce satisfait au critère D2? Nombre de souspopulations Nombre de localités Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Minimum probable Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Y a-t-il un déclin continu du nombre de localités? Taille de la plus grande souspopulation (individus matures) Tous les individus sont-ils compris dans une seule souspopulation? Les souspopulations sont-elles gravement fragmentées? Inconnu Le plus Maximum probable probable 2 Minimum Le plus Maximum probable probable probable 2 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnue Minimum probable 20 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Critère E : Inconnu Inconnu ou Non estimé La plus probable Maximum probable < 100 Pessimiste : _____% d’ici_____ ans Meilleur : _____% d’ici_____ ans D’ici 100 ans : _____% Espèce sauvage : Drave de Puvirnituq (Draba puvirnituqii) (classée no 4 par le SCS) Image (si possible) : Carte de répartition : Introduction : i. Rang taxinomique X Espèce Sous-espèce Unité désignable ou variété Commentaires : ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada Cocher une seule réponse : X 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouvant à l’intérieur de la province 2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 % 3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 % 4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 % 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 % 6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada 7. Faible, et l’espèce est localisée 8. Inconnue Commentaires : Une seule une occurrence, dans le Nord du Québec, associée aux roches ultramafiques. iii. Cotes de conservation actuelles* Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée Cote G (année d’évaluation) : G1 (?) Cote N (année d’évaluation) : N1 (?) Situation générale (année d’évaluation) Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Endémique du Québec. Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale? Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu Commentaires : Seules deux sous-populations (une occurrence) se trouvent au Canada. *Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes. iv. Facteurs biologiques limitatifs Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.). Commentaires : Données insuffisantes. La faible densité des populations et l’habitat particulier exposé à des conditions environnementales extrêmes laissent supposer que l’espèce est vulnérable. v. Regroupement D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation? Commentaires : Non vi. Estimation du coût du rapport de situation • Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? 5 000 $ • Des travaux de terrain sont-ils requis? Non • Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les CTA? Non Commentaires : La situation de l’espèce a été évaluée en 2014 par le Comité sur les espèces en péril du Québec. Le coût de commande d’un rapport devrait donc être peu élevé (en raison aussi du fait que l’espèce n’a été décrite qu’en 2013). vii. Activités de recherche Décrire les activités de recherche : ++L’espèce a été découverte par accident et son habitat n’a pas été visité en entier. La superficie totale des formations ultramafiques est cependant limitée (< 50 km2). Par conséquent, il semble peu probable qu’un grand nombre de nouvelles occurrences seront découvertes. Des inventaires menés près de l’habitat actuel dans le cadre du développement minier n’ont pas révélé la présence de l’espèce. L’exploration de la partie ouest de la fosse Ungava, en 2014, n’a pas mené à la découverte de l’espèce dans les milieux de substrat ultramafique. L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste inchangée après la tenue d’autres recherches? L’aire de répartition ne devrait pas changer considérablement. viii. Menaces Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible : 1 2 3 4 5 6 = Inconnu = Impact passé = Impact négligeable = Impact faible = Impact modéré = Impact élevé L’exploitation minière et l’aménagement des installations connexes, notamment la construction de routes et l’exploitation de bancs d’emprunt, et les effets de la forte circulation de véhicules lourds, constituent les principales menaces pesant sur l’espèce. Une ancienne mine d’amiante et une route sont situées à proximité des populations. Bien que la zone ultramafique ne soit pas visée par un titre minier à l’heure actuelle, elle est située dans une région du Nunavik où l’exploitation minière est en pleine expansion et rien n’indique qu’elle ne fera pas l’objet d’une concession minière. De plus, la vaste majorité des régions environnantes situées dans la fosse sud de l’Ungava sont visées par des concessions. Des véhicules lourds empruntent fréquemment la route située à proximité reliant Raglan et Deception Bay. Le niveau de menace est considéré comme potentiellement élevé. Qui plus est, selon Al-Shehbaz et Mulligan (2013), une parcelle d’échantillonnage (11 327-B) abrite des individus intermédiaires présentant des caractères du Draba lactea, espèce apparentée, ce qui laisse supposer une menace potentielle à l’intégrité génétique du D. puvirnituqii. Cette hypothèse sera vérifiée lors d’explorations ultérieures. Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des menaces? ix. Entrées du RAMAS Durée d’une Inconnue génération (années) Nombre d’individus matures Inconnu Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières années* Inconnu (espèce seulement découverte en 2013) Inconnue (espèce seulement découverte en 2013) Minimum probable La plus probable Minimum probable Le plus probable Maximum probable Maximum probable 50 connus, peu probable de dépasser 1 000 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Minimum probable La plus probable Maximum probable Minimum probable La plus probable Maximum probable Minimum probable La plus probable Maximum probable Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des ___ prochaines années Inconnue (espèce seulement découverte en 2013) Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Réduction de la population (%) au cours des ___ dernières et prochaines Inconnue (Espèce seulement découverte en 2013) années combinées Si des données sont disponibles pour 10 ans ou 3 générations, les utiliser; sinon, utiliser les données qui existent (préciser la période). Les causes du déclin sont-elles réversibles? Les causes du déclin sont-elles comprises? Les causes du déclin ont-elles cessé? Zone Inconnue d’occurrence (km2) Y a-t-il un Inconnu déclin continu de la zone d’occurrence? Y a-t-il des Inconnu fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Indice de la Inconnu zone d’occupation (IZO) (km2) d’après une grille à carrés de 2 km de côté Y a-t-il un Inconnu déclin continu de l’IZO? Y a-t-il des Inconnu fluctuations extrêmes de l’IZO? Y a-t-il un Inconnu déclin continu de la superficie, de l’étendue ou de la qualité de l’habitat? Est-ce que Inconnu l’espèce satisfait au critère D2? Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Inconnu Non Oui Minimum probable La plus probable Maximum probable 50 km2 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Minimum probable Le plus probable 8 km2 Maximum probable Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 Déclin prévu en raison de la proximité de routes et possiblement de mines Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 1 (seulement une localité, menacée par les activités minières) Nombre de souspopulations Nombre de localités Inconnu Y a-t-il un déclin continu du nombre de souspopulations? Y a-t-il un déclin continu du nombre de localités? Taille de la plus grande souspopulation (individus matures) Tous les individus sont-ils compris dans une seule souspopulation? Les souspopulations sont-elles gravement fragmentées? Inconnu Le plus Maximum probable probable 2 Minimum Le plus Maximum probable probable probable 1 1 2 Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) Inconnue Minimum probable Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Inconnu Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0 Critère E : Inconnu Inconnu ou Non estimé Minimum probable La plus probable Maximum probable 50 Pessimiste : _____% d’ici_____ ans Meilleur : ___________% d’ici_____ ans D’ici 100 ans : _____% Présenté par le groupe de spécialistes des plantes vasculaires du COSEPAC.