Partie 3 : Liste des espèces sauvages candidates du COSEPAC Les

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Partie 3 : Liste des espèces sauvages candidates du COSEPAC Les
Partie 3 : Liste des espèces sauvages candidates du COSEPAC
Les espèces ci-dessous seront incluses dans l’appel d’offres du
COSEPAC de l’automne 2016 pour la préparation des rapports
de situation
Poissons d’eau douce
Nouvelles espèces sauvages pour évaluation prioritaire – Gabarit révisé de 2015
Espèce sauvage : Méné de lac (Couesius plumbeus), populations de sources thermales
(Cyprinidés)
Image (si disponible) :
http://www2.dnr.cornell.edu/cek7/nyfish/Cyprinidae/lake_chub.html
Carte de répartition :
Répartition du méné de lac en Amérique du Nord (en grisé) et de trois sous-espèces reconnues par le passé (cercles pleins, cercles
vides et triangles vides). Les deux populations de sources thermales qui se trouvent à l’extrême nord-ouest de la
Colombie-Britannique sont illustrées par des cercles pleins avec un point blanc en leur centre. Les grands cercles lettrés
représentent les principaux refuges glaciaires : B = Béring, P = Pacifique, Ms = Missouri, Mi = Mississippi et A = Atlantique. La ligne
tiretée diagonale indique la limite géographique présumée entre les deux principaux clades phylogéographiques (Taylor et al., 2013;
voir ci-dessous).
Hudson Bay
Pacific Ocean
Ms
Mi
Atlantic Ocean
USA
Baie d’Hudson
Océan Pacifique
Ms
Mi
Océan Atlantique
États-Unis
Introduction : Le méné de lac (Couesius plumbeus) est un cyprinidé de taille relativement
petite (de longueur totale habituellement inférieure à 20 cm) endémique de l’Amérique
du Nord. L’espèce est répandue au Canada; elle se rencontre depuis la Nouvelle-Écosse
jusqu’au cours inférieur du fleuve Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest.
Cependant, dans une minuscule partie de son aire de répartition, les individus de cette
espèce forment des populations isolées dans des sources thermales particulières, soit
des complexes d’étangs et de ruisseaux où la température ambiante de l’eau est « élevée »
(c.-à-d. plus de 15 à 25 °C) toute l’année. Au moins cinq de ces complexes d’étangs ont
été trouvés dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique et les secteurs adjacents du
Yukon et des Territoires du Nord-Ouest. Dans le cas de deux de ces complexes, les
données physiologiques et phylogéographiques donnent à penser que les ménés de lac de
ces étangs constituent des unités désignables du C. plumbeus : sources thermales du
Yukon (UD1) et sources thermales de l’Arctique de l’Ouest (UD2) (voir Darveau et
al., 2011; Taylor et al., 2013; voir également ci-dessous). Les commentaires ci-dessous
s’appliquent aux deux UD regroupées, sauf indication contraire.
Les deux UD sont classées parmi l’une des cinq espèces candidates de « priorité 1 »
du Sous-comité de spécialistes de poissons d’eau douce.
i. Rang taxinomique
Espèce
Sous-espèce
Unité désignable ou variété
Commentaires : Darveau et al. (2011) et Taylor et al. (2013) ont présenté des
données génétiques et physiologiques qui justifient la désignation de ces
populations comme deux UD du C. plumbeus : i) des populations de sources
thermales existent dans des milieux physiquement isolés qui sont inhabituels
pour l’espèce dans son ensemble (sources thermales); ii) elles forment une partie
d’un clade d’ADN mitochondrial « occidental » distinctif du C. plumbeus;
(iii) elles sont présentes dans deux zones biogéographiques nationales distinctes
d’eau douce; iv) elles montrent des spécialisations physiologiques (tolérance
thermique) à des milieux d’eau chaude. Par conséquent, les populations de
sources thermales répondent aux critères « caractère distinct » et « caractère
important » nécessaires à la reconnaissance de deux unités désignables :
populations des sources thermales du fleuve Yukon (sources thermales d’Atlin,
UD1) et populations des sources thermales de l’Arctique de l’Ouest (sources
thermales de Liard, UD2).
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Cocher une seule case :
 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la
population se trouve à l’intérieur de la province
Commentaires :
Les deux UD se trouvent dans deux complexes d’étangs du nord-ouest de la
Colombie-Britannique (sources thermales de Laird [59,426111, 126,100833]
et sources thermales d’Atlin [59,403889, 133,575278])
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Préoccupation mineure (espèce
dans son ensemble) (2011)
Cote G (année d’évaluation) : G5T2 (mars 2013)
Cote mondiale arrondie : T2 – En péril
Cote N (année d’évaluation) : N2 (mars 2013)
Colombie-Britannique : S2 (mars 2013)
Colombie-Britannique : Inscrite sur la liste rouge
Situation générale (année d’évaluation) : Inconnu
Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada?
Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu : s.o.,
endémique
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres
populations?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un
changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote
mondiale?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Commentaires : Oui, endémique
*Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du
risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces
en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.)
Commentaires : Les UD se trouvent dans des milieux isolés et inhabituels
(sources thermales) auxquels elles semblent adaptées sur le plan
physiologique (voir Darveau et al., 2011).
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins
d’évaluation?
Commentaires : Oui, avec la physe d’eau chaude des sources thermales de
Liard.
vi. Estimation du coût du rapport de situation :
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? De
6 000 à 8 000 $.
• Des travaux de terrain sont-ils requis? Coût estimatif : probablement pas,
car le personnel de terrain du parc provincial de Liard et du bureau des
pêches d’Atlin pourrait être consulté. Au besoin, 2 000 $.
• Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un
rapport sur les CTA? Non. Coût estimatif :
Commentaires : Les employés de parcs locaux (Liard) et des pêches (Atlin)
pourraient probablement visiter les sites.
vii. Activités de recherche
Décrire les activités de recherche : Le méné de lac est un poisson sans valeur
récréative ou commerciale. Sa présence est donc habituellement signalée
dans le cadre de recherches ciblées visant d’autres espèces (truites,
corégones, ombres). On ignore si des activités de recherche particulières ont
été menées, mais elles pourraient être estimées d’après les dossiers de pêche
tenus à Atlin et Whitehorse.
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle
reste inchangée après la tenue d’autres recherches? Oui et probablement pas.
D’autres sources thermales sont connues (p. ex. au Yukon et dans les
Territoires du Nord-Ouest), et des mentions de l’occurrence du méné de lac
pourraient être obtenues auprès des gouvernements du Yukon et des
Territoires du Nord-Ouest.
viii. Menaces
Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer
ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de
menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible :
0 = Inconnu
1 = Impact passé
2 = Impact négligeable
3 = Impact faible
4 = Impact modéré
5 = Impact élevé
6.1 (Perturbations d’origine humaine attribuables à la baignade) : 5 pour
l’UD1, 4 pour l’UD2
8.1 (Espèces envahissantes) : 5 pour l’UD1, 3 pour l’UD2. L’UD2 se trouve
dans un parc provincial, et sa structure est plus complexe; l’espèce pourrait
trouver un refuge contre tout prédateur ou espèce concurrente introduit.
L’UD1 vit dans un habitat simple et minuscule; si une espèce envahissante y
était introduite, l’impact serait probablement dévastateur. Des cyprins
dorés (espèce concurrente) ont été introduits dans un étang près des sources
thermales d’Atlin (voir YTG, 2012) et une équipe locale de pêcheurs a été
rassemblée pour éliminer cette espèce exotique. Comme le taux de succès
n’a pas atteint 100 %, la menace paraît fort possible.
Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact
global des menaces? Un calculateur des menaces n’a pas été utilisé.
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une
Inconnue
génération
(années)
Nombre
d’individus
matures
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes u
nombre
d’individus
matures?
Réduction de
la population
(%) au cours
des ___
dernières
années*
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnu
2
Minimum
probable
2-3
Le plus
probable
5
Maximum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de
la population
(%) au cours
des 10
prochaines
années
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Pourrait être
de 100% si,
par exemple,
un prédateur
exotique était
introduit dans
de petits
milieux. Ce
poisson de
petite taille
ne possède
pas de
protection sur
le plan
morphologique (p. ex.
épines). Ce
genre de
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
dernières et
prochaines
années
combinées
poisson est
habituellement très
vulnérable
aux
prédateurs
introduits.
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Les causes du déclin sont-elles
réversibles?
Les causes du déclin sont-elles
comprises?
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
(km2)
Y a-t-il un
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de la
zone
d’occurrence?
Indice de zone
d’occupation
(IZO) (km2)
d’après une
grille à carrés
de 2 km de
Inconnu
Inconnu
Non
Oui
s.o. : aucun déclin connu
Inconnu
Non
Oui
s.o. : aucun déclin connu
Inconnu
Non
Oui
s.o. : aucun déclin connu
Minimum
La plus
Maximum
probable
probable
probable
Moins de
1 km2 pour
les deux UD
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Minimum
probable
Le plus
probable
Moins de
1 km2 pour
chacune des
deux UD
Maximum
probable
côté
Y a-t-il un
déclin continu
de l’IZO?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un
déclin continu
de la
superficie, de
l’étendue ou
de la qualité
de l’habitat?
Est-ce que
l’espèce
satisfait au
critère D2?
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0,6 : Il est probable que la qualité de l’habitat
des sources thermales d’Atlin (UD1)
continuera de diminuer à cause de l’utilisation
non réglementée du plan d’eau pour la
baignade et des perturbations connexes.
0,2 pour l’UD2, qui est utilisée pour la
baignade mais, comme elle est située dans un
parc, elle est réglementée dans une certaine
mesure.
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1,0 La TRÈS petite superficie de l’UD1
(sources thermales d’Atlin, < 60 m2) la
rend très vulnérable aux perturbations.
Une espèce envahissante (cyprin doré) a
été introduite dans un plan d’eau
adjacent.
0,7 pour l’UD2 (habitat beaucoup plus
complexe de plus grande superficie).
Nombre de
souspopulations
Inconnu
Nombre de
localités
Inconnu
Minimum
probable
1 pour
chaque UD
Minimum
probable
1 pour
chaque UD
Le plus
probable
1 pour
chaque UD
Le plus
probable
1 pour
chaque UD
Maximum
probable
1 pour chaque
UD
Maximum
probable
1 - 2 (Les
sources
thermales de
Liard peuvent
constituer une
localité d’un
milieu d’étang
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
localités?
Taille de la
plus grande
souspopulation
(individus
matures)
Tous les
individus
sont-ils
compris dans
une seule
souspopulation?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Critère E :
Inconnu
et de marécage
puisque ce
dernier n’est
pas utilisé pour
la baignade.)
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0,1
Inconnue
Inconnu
Minimum
La plus
Maximum
probable
probable
probable
50 pour
150 pour
300 pour
l’UD1
l’UD1
l’UD1
250 pour
500 pour
~ 1 000 pour
l’UD2
l’UD2
l’UD2
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0,9 – 1 pour les deux UD
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Non, 0
Inconnu
Non
estimé
Pessimiste : _% d’ici 10 ans
Meilleur : ___________% d’ici_____ ans
D’ici 100 ans : _____%
B.C. Conservation Data Centre. 2015. Species Summary: Couesius plumbeus - hotsprings
ecotype. B.C. Ministry of Environment. http://a100.gov.bc.ca/pub/eswp/(consulté le 16
janvier 2015).
Darveau, C., E.B. Taylor et P.M. Schulte. 2012. Thermal physiology of warm spring
colonists: variation among Lake Chub (Cyprinidae: Couesius plumbeus) populations.
Physiol. Biochem. Zool. 85:607-617.
Taylor, E.B., C-A. Darveau et P.M. Schulte. 2013. Setting conservation priorities in a
widespread species: phylogeographic and physiological variation in the lake chub,
Couesius plumbeus (Pisces: Cyprinidae). Diversity 5:149-165
YTG 2012. Yukon Freshwater Fishes. Yukon Territorial Government.
http://www.env.gov.yk.ca/publications-maps/documents/Yukon_Freshwater_Fishes
Présenté par le Groupe de spécialistes des poissons d’eau douce du COSEPAC
(février 2015).
Arthropodes
Espèce sauvage : Anisote de Finlayson (Anisota finlaysoni Riotte, 1969) (classée no 1
par le SCS)
Image (si disponible) : Aucune
Carte de répartition : Aucune
Introduction
L’anisote de Finlayson a une aire de répartition extrêmement limitée. Elle se trouve
uniquement le long du littoral nord-est du lac Ontario. La plus grande partie de son
habitat a été détruit par l’agriculture ou le développement, mais il semble que l’espèce
existe encore. Elle fait toutefois face à des menaces considérables attribuables aux
problèmes liés à la fragmentation de l’habitat et à la lutte contre la spongieuse (dont
l’agent de lutte biologique est hors de contrôle) (NatureServe, 2014). L’espèce se limite
aux chênaies et aux lisières de forêts sèches; elle peut aussi survivre sur des terres
déboisées comprenant de gros chênes épars.
i. Rang taxinomique
Espèce
Sous-espèce
Unité désignable ou variété
Commentaires :
Embranchement Mandibulates
Classe Insectes
Ordre Lépidoptères
Famille Saturniidés
Sous-famille Cératocampinés
La description de l’espèce est relativement récente (1969) et fondée sur des spécimens
prélevés à Shannonville, en Ontario. Elle est étroitement apparentée à l’Anisota senatoria,
qui se rencontre plus au sud dans la région carolinienne du sud de l’Ontario.
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Surligner en gras l’énoncé qui s’applique :
Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population se trouve
à l’intérieur de la province
2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 %
3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 %
4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 %
5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 %
6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais l’espèce est
présente dans plus de 30 % du Canada
7. Faible, et l’espèce est localisée
8. Inconnue
Commentaires : Bien que l’ensemble des populations mondiales actuellement confirmées se
trouvent en Ontario, il est très probable que l’espèce soit également présente dans un petit
secteur de l’État de New York adjacent aux îles des Mille-Îles les plus à l’ouest, à la tête du
Saint-Laurent.
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée
Cote G (année d’évaluation) : G1G2 (mai 2007) NatureServe 2014
Cote mondiale arrondie : G1; Ontario (SNR).
Cote N (année d’évaluation) pour le Canada : N1N2 (16 mai 2000)
Situation générale (année d’évaluation) : Possiblement en péril (Rapport sur les espèces
sauvages de 2010)
Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada?
Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres populations?
Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un
changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote mondiale?
Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu
Commentaires : Les zones d’occurrence (environ 8 000 km2) et d’occupation (environ
100 km2) sont extrêmement limitées par le climat, le type d’habitat et la présence des
plantes hôtes obligatoires. Des relevés généraux n’ont pas été menés, mais il est peu
probable que la superficie de la zone d’occurrence augmentera beaucoup.
*Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de
disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril,
spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.).
Commentaires :
• L’espèce est limitée aux boisés et aux lisières de forêts sèches, où la plante hôte de la
larve se trouve. Dans cette région, les chênes sont souvent vieux et longévifs en
raison des conditions climatiques rigoureuses et du sol pauvre peu profond
recouvrant la plaine calcaire de Napanee.
• La population est petite. Un déclin est inféré en raison de la perte de chênaies claires
dans une région agricole densément peuplée.
• Les larves se nourrissent uniquement d’essences du groupe du chêne blanc,
principalement le chêne blanc, mais aussi le chêne châtaignier et le chêne à gros
•
fruits. Ce papillon nocturne se nourrit exclusivement de chênes blancs, mais ces
derniers sont quelque peu dispersés dans le sud de l’Ontario, notamment à l’interface
entre les formations précambriennes et paléozoïques dans les comtés de Hastings, de
Lennox, d’Addington et de Frontenac. Il faudra examiner plus attentivement le taux
de recrutement et/ou l’âge des chênes.
Les adultes ne s’alimentent pas.
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins d’évaluation?
Commentaires : Aucune en ce moment.
vi. Estimation du coût du rapport de situation
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? 8 000 $ (y
compris les travaux de terrain)
• Des travaux de terrain sont-ils requis? Coût estimatif : 2 000 $
• Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport sur les
CTA? Peut-être, si la plante hôte et l’habitat ont une importance culturelle. Coût
estimatif : inconnu.
Commentaires :
vii. Activités de recherche
Décrire les activités de recherche :
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste
inchangée après la tenue d’autres recherches?
• Il est peu probable que l’aire de répartition change beaucoup après la tenue d’autres
recherches, bien que la présence de l’espèce dans les sites historiques connus doive
être confirmée.
• Selon certaines indications, l’espèce peut être présente dans l’État de New York
voisin, mais aucun spécimen ne le prouve.
• Les populations fluctuent en raison d’adaptations biologiques au climat défavorable
(p. ex. les pupes peuvent hiverner deux fois ou plus), ce qui rend la détection plus
difficile.
viii. Menaces
• Faible taille de la population et déclin inféré en raison de la disparition des chênaies
claires dans une région agricole densément peuplée.
• Pression accrue en vue de la conversion des terres à des fins de viticulture dans la
région du comté de Prince Edward.
• Menaces constantes, touchant plus de 50 % de la population : perte d’habitat
résultant du déboisement et de la fragmentation, mortalité des larves due à un agent
de lutte biologique introduit (Compsilura concinata), application de pesticides pour
lutter contre la spongieuse et la livrée, et peut-être aussi l’éclairage municipal. Le
Compsilura concinnata (Tachinidés) a été introduit en Nouvelle-Angleterre à la fin du
19e siècle comme moyen de lutte contre la spongieuse, espèce introduite. Il a été
décelé pour la première fois au Canada en 1919 et, depuis, il s’est propagé. On a fait
grand cas de son impact négatif sur divers papillons de nuit indigènes, en particulier
des membres des Saturniidés, mais il n’y a pas de consensus quant au niveau de
menace.
Extrait du compte rendu sur l’espèce de NatureServe
• La sous-famille des CÉROTACAMPINÉS est très sujette à la disparition locale et, dans le cas de la
présente espèce, cela signifierait la disparition de la planète.
• Les menaces incluent l’application d’insecticides (en particulier du Dimilin ou d’autres pesticides
rémanents); le Compsilura concinnata (Diptères:Tachinidés), agent de lutte biologique hors de
contrôle; la fragmentation de l’habitat; peut-être l’éclairage municipal.
• Selon des preuves circonstancielles très fortes, cette espèce de Compsilura a nui à d’autres espèces du
genre Anisota et contribué à la disparition de certaines espèces de la sous-famille des
CÉRATOCAMPINÉS dans des parties de la Nouvelle-Angleterre.
• Selon des détails précis sur la phénologie des deux espèces, la défoliation par la spongieuse pourrait
aussi nuire à l’A. finlaysoni. Dans un scénario du pire, si la refoliation n’est pas assez avancée, toutes
les nouvelles larves d’Anisota pourraient mourir de faim.
• Plus communément, la modification de la composition chimique des nouvelles feuilles après une grave
défoliation nuit à toutes les chenilles de fin d’été pendant au moins une saison.
• Schweitzer a constaté que l’A. senatoria n’est pas grandement touché et qu’il peut se développer sur
des feuilles issues de la refoliation dans le sud du New Jersey. Toutefois, à cet endroit, les premières
larves de l’A. senatoria apparaissent très tard en juillet ou au début d’août, soit environ deux mois
après la défoliation. L’écart serait beaucoup moins marqué en Ontario étant donné que la défoliation a
lieu plus tard et que l’A. finlaysoni s’envole plus tôt que l’A. senatoria du sud du New Jersey. La
défoliation à répétition peut également tuer un certain nombre de chênes, ce qui nuit encore plus à la
qualité de l’habitat.
Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou qui
causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de l’UICN
(1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible :
0 = Inconnu
1 = Impact passé
2 = Impact négligeable
3 = Impact faible
4 = Impact modéré
5 = Impact élevé
1
1.1
Développement résidentiel et
commercial
Zones résidentielles et urbaines
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
5 (constant)
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
(constant)
L’espèce se rencontre dans le sud de
l’Ontario, région très urbanisée et
développée. Le développement et
5 l’expansion résidentiels constants ont
lieu dans les vestiges de prairies
1.2
Zones commerciales et industrielles
1.3
Zones touristiques et récréatives
2
2.1
2.2
2.3
Agriculture et aquaculture
Cultures annuelles et pérennes de
produits autres que le bois
Plantations pour la production de
bois et de pâte
3
3.1
Élevage de bétail
Aquaculture en mer et en eau
douce
Production d’énergie et exploitation
minière
Forage pétrolier et gazier
3.2
Exploitation de mines et de
carrières
2.4
3.3
Énergie renouvelable
dégagées.
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
(constant)
L’espèce se rencontre dans le sud de
l’Ontario, région très urbanisée et
développée. Le développement et
l’expansion commerciaux constants ont
lieu produit dans des vestiges de
5 prairies dégagées.
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
(constant)
L’espèce se rencontre dans le sud de
l’Ontario, région très urbanisée et
développée. Le développement
constant de terrains de golf, de terrains
de camping et de zones récréatives a
5 lieu dans les vestiges de prairies
dégagées.
5
Conversion de terres à des fins de
5 viticulture.
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
(constant)
Déboisement de terres aux fins de
5 pâturage pour le bétail
Nombreuses carrières de calcaire
exploitées. Réduction accrue probable
de l’habitat à cause de l’expansion des
2 carrières.
Impact futur probable de l’installation
d’éoliennes dans le comté de Prince
Edward et les régions avoisinantes, qui
présentent un potentiel élevé pour des
parcs éoliens. De tels parcs sont déjà
4 présents à certains endroits.
4
4.1
4.2
4.3
4.4
5
5.1
5.2
5.3
5.4
6
6.1
6.2
6.3
7
7.1
7.2
Corridors de transport et de service
Routes et voies ferrées
Lignes de services publics
Voies de transport par eau
Corridors aériens
Utilisation des ressources biologiques
Chasse et capture d’animaux
terrestres
Cueillette de plantes terrestres
Exploitation forestière et récolte du
bois
Pêche et récolte des ressources
aquatiques
Intrusions et perturbations humaines
Activités récréatives
Guerre, troubles civils et exercices
militaires
Travail et autres activités
Modifications des systèmes naturels
Incendies et suppression des
incendies
Gestion et utilisation de l’eau et
barrages
5
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
(constant). L’impact découle du
développement urbain et de
l’expansion du réseau routier. Comme
les larves se nourrissent souvent dans
les chênes poussant en bordure de
route ou dans les emprises,
l’application d’herbicides comme
mesure de lutte contre les mauvaises
herbes et les arbustes leur serait
5 néfaste.
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
(constant). L’impact découle du
développement urbain et du
développement et de l’expansion des
infrastructures. L’application
d’herbicides pour assurer des corridors
de transport d'électricité dégagés leur
5 serait néfaste.
5
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
(constant)
Utilisation de véhicules hors route dans
5 les vestiges de prairies.
5
5 5 = Impact élevé (constant)
8
Autres modifications de
l’écosystème
Espèces et gènes envahissants ou
autrement problématiques
8.1
8.2
8.3
9
9.1
9.2
Espèces exotiques (non indigènes)
envahissantes
Espèces indigènes problématiques
Matériel génétique introduit
Pollution
Eaux usées domestiques et urbaines
Effluents industriels et militaires
7.3
9.3
9.4
9.5
9.6
10
10.1
10.2
10.3
11
11.1
11.2
11.3
11.4
5
5 = Impact élevé (constant)
Propagation continue de plantes
envahissantes dans les vestiges de
5 prairies.
5
5 = Impact élevé (constant)
Application de pesticides et
5
d’herbicides
Effluents agricoles et sylvicoles
Déchets solides et ordures
Polluants atmosphériques
Apports excessifs d’énergie
Phénomènes géologiques
Volcans
Tremblements de terre et tsunamis
Avalanches et glissements de terrain
Changements climatiques et
phénomènes météorologiques
violents
5
Déplacement et altération de
l’habitat
5 5 = Impact élevé (constant)
Sécheresses
Températures extrêmes
5 = Impact élevé (constant)
Les chênes hôtes des larves sont
longévifs et lents à se régénérer jusqu’à
une taille suffisante pour être des hôtes
convenables. Par conséquent, les
phénomènes climatiques violents
Tempêtes et inondations
5 auraient un impact élevé.
Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global des
menaces? Un calculateur des menaces n’a pas été utilisé.
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une
Inconnue
Minimum
La plus
Maximum probable
génération
(années)
probable
1 an
probable
1 an
Le plus
probable
Maximum probable
Nombre
d’individus
matures
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures?
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
dernières
années*

Inconnu
Minimum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0 = peu probable

Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum probable
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
prochaines
années

Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum probable
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
dernières et
prochaines
années
combinées

Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Les causes du déclin sontelles réversibles?
Les causes du déclin sontelles comprises?
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
(km2)
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
Inconnu
fluctuations
extrêmes de la
zone
d’occurrence?
Quel est
Inconnu
l’indice de
zone
d’occupation
(IZO) (km2),
fondé sur une
grille à carrés
de 2 km de
côté?
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de l’IZO?
Y a-t-il des
Inconnu
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de la
superficie, de
l’étendue ou
Inconnu
Inconnu
Non
Inconnu
Non
Oui
Oui, partiellement comprises
Non
Oui
Minimum
La plus
Maximum probable
probable
probable
10 000 km2 (mondiale)
0
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1 = probable
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0 = peu probable
Minimum
probable
4 km2
Le plus
probable
Maximum probable
100 km2
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1 = probable
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0 = peu probable
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Oui, 1 = très probable. Ce papillon de nuit vit dans des
milieux fragmentés par le développement urbain, ce qui ne
permettra vraisemblablement pas la dispersion et/ou la
connectivité. Il est probable que son habitat sera développé
de la qualité
de l’habitat?
ou touché par d’autres menaces au cours des 10 prochaines
années.
Est-ce que
l’espèce
satisfait au
critère D2?
Nombre de
souspopulations
Nombre de
localités
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Inconnu
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
localités?
Inconnu
Taille de la
plus grande
souspopulation
(individus
matures)
Tous les
individus
sont-ils
compris dans
une seule
souspopulation?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
Inconnue
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable).
Oui, très probable.
Inconnu
Inconnu
Inconnu
Minimum
Le plus
Maximum probable
probable
probable
20
1
Minimum
Le plus
Maximum probable
probable
probable
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Oui, 1, très probable. Ce papillon de nuit vit dans des milieux
fragmentés par le développement urbain, ce qui ne
permettra vraisemblablement pas la dispersion et/ou la
connectivité. Il est probable que son habitat sera développé
ou touché par d’autres menaces au cours des 10 prochaines
années.
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Oui, 1, très probable. Ce papillon de nuit vit dans des milieux
fragmentés par le développement urbain, ce qui ne
permettra vraisemblablement pas la dispersion et/ou la
connectivité. Il est probable que son habitat sera développé
ou touché par d’autres menaces au cours des 10 prochaines
années.
Minimum
La plus
Maximum probable
probable
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Oui, 1, très probable. Ce papillon de nuit vit dans des milieux
fragmentés par le développement urbain, ce qui ne
permettra vraisemblablement pas la dispersion et/ou la
fragmentées?
Critère E :
connectivité. Il est probable que son habitat sera développé
ou touché par d’autres menaces au cours des 10 prochaines
années.
Inconnu
ou
Non
estimé
Pessimiste : _____% d’ici_____ ans
Meilleur : ___________% d’ici _____ ans
D’ici 100 ans : _____%
Références
•
Ferguson, D.C. 1971. Bombycoidea: Saturnidae, Citheroniinae and Hemileucinae. Part I. Moths of
America North of Mexico, Fascicle 20.2B. E.W. Classey Ltd. and R.B.D. Publications, London, England.
•
NatureServe. 2013. NatureServe Explorer: An online encyclopedia of life
[application Web]. Version 7.1. NatureServe, Arlington, Virginia.
http://www.natureserve.org/explorer (consulté le 10 décembre 2014).
•
Oldham, Michael J. Centre d’information sur le patrimoine naturel (CIPN), ministère des Richesses
naturelles et des Forêts de l’Ontario.
Peacock, J.W., D.F. Schweitzer, J.L. Carter et N.R. Dubois. 1998. Laboratory Assessment of the effects
of Bacillus thuringiensis on native Lepidoptera. Environmental Entomology 27(2):450-457.
Peigler, R.S. et Paul Opler. 1993. Moths of Western North America, 1. Distribution of Saturniidae of
North America. Contributions of the C.P. Gillette Insect Biodiversity Museum Department of
Entomology, Colorado State University.
Reid, Scott, chercheur scientifique, Section des espèces en péril et de la recherche et surveillance
aquatiques, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, Peterborough (Ontario).
Communication personnelle.
Struttman, J. 1997. April 25, 2000-last update. Moths of North America. Saturniidae. U.S. Geological
Survey, Biological Resources Division, Northern Prairie Wildlife Research Center, Jamestown, North
Dakota. http://www.npwrc.usgs.gov/resource/distr/lepid/moths/usa/.
Tuskes, P.M., J.P. Tuttle et M.M. Collins. 1996. The Wild Silk Moths of North America: A Natural
History of the Saturniidae of the United States and Canada. Cornell University Press, Ithaca, New
York. 250 p.
•
•
•
•
•
PRÉPARÉ PAR : Chris Schmidt, décembre 2014. Mise à jour : Jenny Heron, janvier 2015.
Espèce sauvage : Campsomeris pilipes. Hyménoptères: Scoliidés (classée no 5 par le SCS)
Individu mâle du Campsomeris pilipes (à noter les longues antennes, beaucoup plus
courtes chez la femelle)
Photo : Beaty Biodiversity Museum, University of BC
Campsomeris pilipes form B (dorsal)
SEM-UBC HYM-3398
Campsomeris pilipes, forme B (vue dorsale)
SEM-UBC HYM-3398
Aire de répartition du Campsomeris pilipes au Canada : sud de la vallée de l’Okanagan,
Colombie-Britannique. Les carrés jaunes indiquent les sites où des spécimens ont été
recueillis. La frontière avec les États-Unis correspond à bordure du bas de la carte.
Okanagan Lake
Penticton
White Lake
Oliver
Osoyoos Lake
Osoyoos
Chopaka
Lac Okanagan
Penticton
Lac White
Oliver
Lac Osoyoos
Osoyoos
Chopaka
Introduction
La femelle de cette grosse guêpe gris et jaune plane au-dessus du sol sableux, à la
recherche des larves fouisseuses (vers blancs) de gros scarabées (Scarabéidés). Avec ses
pattes épineuses, elle creuse le sol et pique et paralyse chaque ver blanc là où il gît. Elle
peut creuser le sol autour du ver pour former une petite cellule. La guêpe pond ensuite
un œuf sur le ver et la larve qui en éclot le mange (Cannings et Cannings, 1995).
L’habitat privilégié du Campsomeris pilipes est la steppe arbustive sèche (steppe à
armoise tridentée ou à purshie tridentée) sur sol de sable/gravier ou de limon. La steppe
à Purshia tridentata des terrasses basses sablonneuses situées à l’est du lac Osoyoos est
le meilleur endroit pour observer ces guêpes. Les espèces du genre Campsomeris sont
des pollinisateurs de faible importance. Les guêpes adultes visitent régulièrement des
fleurs pour récolter du nectar, y compris des mauvaises herbes introduites du genre
Melilotus. Il est donc possible de surveiller ces populations, là où se trouvent des
concentrations de ces plantes.
Les spécimens canadiens sont déposés dans les collections du Royal BC Museum
(15 spécimens provenant de 4 sites) et de la Spencer Collection, Beaty Biodiversity
Museum, University of BC (31 spécimens provenant de 3 sites).
i. Rang taxinomique
Espèce
Sous-espèce
Unité désignable ou variété
Commentaires :
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Cocher une seule réponse :
1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la
population se trouve à l’intérieur de la province
2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 %
3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 %
4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 %
5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 %
6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %,
mais l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada
7. Faible, et l’espèce est localisée
8. Inconnue
Commentaires :
L’aire de répartition du Campsomeris pilipes s’étend depuis l’extrême sud de la
Colombie-Britannique jusqu’au nord du Mexique, en passant par les prairies
sèches et les déserts. Au Canada, l’espèce a été répertoriée à seulement
cinq sites dans les vallées de l’Okanagan Sud et de la Similkameen : la rive est du
lac Osoyoos (réserve indienne Inkameep); l’extrémité nord-est du lac Osoyoos
(prairies longeant la route 22/réserve écologique Haynes); chutes Okanagan, lac
White (ruisseau Kearns); Oliver; Chopaka (Cannings et Cannings, 1995).
L’espèce occupe une plus vaste gamme de types d’habitat aux États-Unis (p. ex.
plages côtières en Californie, forêts de chênes et de genévriers en Utah). Il est
toutefois peu probable qu’elle ne soit pas remarquée dans ces autres milieux en
Colombie-Britannique puisqu’elle est de grande taille et donc évidente.
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Aucune
Cote G (année d’évaluation) : Non évaluée, mais probablement G5
Cote N (année d’évaluation) : Non évaluée, mais probablement N1N2
Situation générale (année d’évaluation) : Non évaluée, mais probablement S1S2
Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada?
 Peu probable Inconnu Probable
Très probable ou connu
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres
populations?
 Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par
un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote
mondiale?
 Peu probable Inconnu Probable
Très probable ou connu
Commentaires :
* Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du
risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres
espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.)
Commentaires : Le développement des larves dépend de la présence de gros
scarabées (les larves de la guêpe se nourrissent des larves de scarabées). Ces
hôtes peuvent être rares ou irrégulièrement répartis.
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins
d’évaluation?
Commentaires : Oui. Le Campsomeris pilipes fait partie d’un grand groupe
d’espèces restreintes aux milieux sablonneux du sud de l’Okanagan, par
exemple le porte-queue de Behr, l’asile de l’Okanagan et d’autres espèces qui
n’ont pas encore été désignées, comme les mouches suivantes : Stichopogon
fragilis, Apiocera barri et Nemomydas pantherinus.
vi. Estimation du coût du rapport de situation
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce?
• Des travaux de terrain sont-ils requis? Oui. Coût estimatif : 4 000 $
• Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un
rapport sur les CTA? Non.
Commentaires : Une visite de 5 jours dans le sud des vallées de l’Okanagan et
de la Similkameen (mi-juin à début de juillet) est nécessaire.
vii. Activités de recherche
Décrire les activités de recherche : Le sud de l’Okanagan a très bien été étudié
sur le plan des gros insectes des prairies, mais les localités précises de cette
espèce doivent être confirmées au moyen d’activités de recherche.
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle
reste inchangée après des activités de recherche additionnelles? Les limites de
l’aire de répartition (zone d’occurrence) sont bien connues. Il est peu probable
que l’espèce soit présente au nord des chutes Okanagan. Il se peut que
quelques autres localités (IZO) soient trouvées dans le cadre d’activités de
recherche accrues.
viii. Menaces
Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer
ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de
menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible :
0 = Inconnu
1 = Impact passé
2 = Impact négligeable
3 = Impact faible
4 = Impact modéré
5 = Impact élevé
1
Développement résidentiel et commercial
5
1.1
Zones résidentielles et urbaines
5
1.2
Zones commerciales et industrielles
3
1.3
Zones touristiques et récréatives
5
2
2.1
Agriculture et aquaculture
Cultures annuelles et pérennes de produits autres que
le bois
2.2
Plantations pour la production de bois et de pâte
2.3
Élevage de bétail
2.4
3
5
4
Aquaculture en mer et en eau douce
Production d’énergie et exploitation minière
3.1
Forage pétrolier et gazier
3.2
Exploitation de mines et de carrières
3.3
Énergie renouvelable
4
5
Corridors de transport et de service
3
4.1
Routes et voies ferrées
3
4.2
Lignes de services publics
1
4.3
Voies de transport par eau
4.4
Corridors aériens
5
Utilisation des ressources biologiques
5.1
Chasse et capture d’animaux terrestres
5.2
Cueillette de plantes terrestres
5.3
Exploitation forestière et récolte du bois
5.4
Pêche et récolte des ressources aquatiques
6
Intrusions et perturbations humaines
6.1
Activités récréatives
6.2
Guerre, troubles civils et exercices militaires
6.3
Travail et autres activités
7
Modifications des systèmes naturels
7.1
Incendies et suppression des incendies
7.2
Gestion et utilisation de l’eau et barrages
7.3
8
2
2
2
4
4
Autres modifications de l’écosystème
Espèces et gènes envahissants ou autrement
problématiques
8.1
Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes
8.2
Espèces indigènes problématiques
8.3
Matériel génétique introduit
9
2
Pollution
9.1
Eaux usées domestiques et urbaines
9.2
Effluents industriels et militaires
3
3
2
0
9.3
Effluents agricoles et sylvicoles
9.4
Déchets solides et ordures
9.5
Polluants atmosphériques
9.6
Apports excessifs d’énergie
10
Phénomènes géologiques
0
0
2
10.1
Volcans
10.2
Tremblements de terre et tsunamis
10.3
11
Avalanches et glissements de terrain
2
Changements climatiques et phénomènes
météorologiques violents
0
11.1
Déplacement et altération de l’habitat
0
11.2
Sécheresses
0
11.3
Températures extrêmes
11.4
Tempêtes et inondations
0
0
Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact
global des menaces? L’impact global des menaces n’a pas été calculé.
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une Inconnue
génération
(années)
Nombre
d’individus
matures
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures?
Réduction
(%) de la
population
au cours des
___
dernières
années*
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
1
1
3
Inconnu
Minimum
probable
Le plus
probable
Maximum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Étant un parasite de gros scarabées, cette guêpe
peut connaître des fluctuations extrêmes de
population, mais aucune donnée n’existe.
Inconnue
Le déclin
peut être
inféré
d’après la
perte
d’habitat
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
3 générations, les
utiliser; sinon,
utiliser les données
qui existent
(préciser la
période).
Réduction
(%) de la
population
au cours des
___
prochaines
années
Inconnue
Réduction
(%) de la
population
au cours des
___
dernières et
prochaines
années
combinées
Inconnue
Voir les
commentaires cidessus
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon,
utiliser les données
qui existent
(préciser la
période).
Voir les
commentaires cidessus
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon,
utiliser les données
qui existent
(préciser la
période).
Les causes du déclin sontInconnu
Non
elles réversibles?
Les causes du déclin sontInconnu
Non
elles comprises?
Les causes du déclin ont-elles
Inconnu
Non
cessé?
Zone
Inconnue Minimum
La plus
d’occurrence
probable
probable
2
(km )
250
350
Y a-t-il un
Inconnu
Oui
Oui
Oui
Maximum
probable
700
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de la
zone
d’occurrence?
Indice de zone
d’occupation
(IZO) (km2)
d’après une
grille à carrés
de 2 km de
côté
Y a-t-il un
déclin continu
de l’IZO?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un
déclin continu
de la
superficie, de
l’étendue ou
de la qualité
de l’habitat?
Est-ce que
l’espèce
satisfait au
critère D2?
0 - 0,2
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Minimum
probable
Le plus
probable
Maximum
probable
16
28
32
Inconnu
Inconnu
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1; Le développement agricole et résidentiel
entraîne probablement la perte de sites.
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0,2; probablement un peu plus de 5 localités;
aucune des menaces, d’elle-même, ne pourrait
décimer toute la population au même moment.
Nombre de
souspopulations
Inconnu
Minimum
probable
3
Le plus
probable
7
Maximum
probable
10
Nombre de
localités
Inconnu
Minimum
probable
5
Le plus
probable
7
Maximum
probable
10
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
localités?
Taille de la
plus grande
souspopulation
(individus
matures)
Tous les
individus sontils compris
dans une
seule souspopulation?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Critère E :
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0,7
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0,8
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0,5; toutes les sous-populations sont
probablement petites et certaines peuvent ne
pas être viables.
Inconnu
Non
estimé
Pessimiste : _____% d’ici_____ ans
Meilleur : ___________% d’ici_____ ans
D’ici 100 ans : _____%
Références
Cannings, S.G. et R.A. Cannings. 1995. Rare invertebrates of the South Okanagan.
Wildlife in British Columbia at risk brochure. BC Ministry of Environment, Lands and
Parks. 5 pp.
Krombein, K.V. 1979. Superfamily Scolioidea. Pp. 1253-1321 in K.V. Krombein, P.D. Hurd,
Jr., D.R. Smith et B.D. Burks (eds.) Catalogue of Hymenoptera in America North of
Mexico.Volume 2 [Apocrita (Aculeata)]. Smithsonian Institution Press, Washington DC.
PRÉPARÉ PAR : Rob Cannings et Syd Cannings, janvier 2015.
Ceropales bipunctata Say (guêpe pompilidée) (classée no 4 par le SCS)
Figure 1. Le Ceropales bipunctata est une grosse guêpe à l’aspect distinctif qui visite
régulièrement les fleurs. 6 août 2013, Petit-Cap, Nouveau-Brunswick. Photo : Stuart
Tingley. Disponible à l’adresse : http://bugguide.net/node/view/826211/bgimage.
Figure 2. Ancienne aire de répartition du Ceropales bipunctata en Ontario (Godsoe,
2003).
Kilometres
kilomètres
Introduction
Cette guêpe à l’aspect distinctif a apparemment disparu de la majeure partie de l’est du
Canada. Son ancienne aire de répartition s’étendait depuis le sud de l’Ontario (figure 2)
jusqu’au sud du Québec, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard, vers l’est
(Godsoe, 2003). De grande taille, cette guêpe était autrefois facilement observée et
prélevée sur des fleurs des champs communes, comme les espèces du genre Solidago
(Harrington, 1908; Townes, 1957). L’existence de données additionnelles pour le
Nouveau- Brunswick est inconnue (M. Sabine, comm. pers., 2015).
Godsoe (2003) a examiné tous les spécimens déposés dans la Collections nationale
canadienne, le Musée royal de l’Ontario et la collection de l’Université de Guelph et a
demandé des renseignements à l’American Museum of Natural History, à l’Université du
Michigan, au Museum of Comparative Zoology de l’Université Harvard et à Marius
Wasbauer (Ph.D) (figure 3). Il a conclu que les effectifs de cette guêpe ont chuté
jusqu’au point de disparition de l’Ontario; toutefois, une mention de sa présence dans la
région de Kingston en 2005 indique qu’elle peut encore y persister, quoique de manière
extrêmement éparse (Packer, comm. pers., 2014).
Figure 3. Nombre de spécimens du Ceropales bipunctata recueillis en Ontario, par
décennie (Godsoe, 2003).
Number of specimens
Nombre de spécimens
Decade
Décennie
Une collection du Ceropales bipunctata datant de 1957 a été constituée à Kingston. Il
existe trois mentions de l’espèce en Ontario après 1957 : en 2005, à la station de
biologie de l’Université Queens (située à 50 km au nord de Kingston, par Laurence
Packer); au parc provincial Turkey Point; en 2011, dans un autre site du comté de
Norfolk, où il a été prélevé dans le cadre d’un relevé des arthropodes, commandé par le
MRNFO, dans des sites sélectionnés du sud de l’Ontario (Sutherland, comm. pers.,
2015).
Godsoe (2003) indique qu’il existe peu de mentions dans d’autres provinces
canadiennes depuis les années 1950, mais sa liste de spécimens révèle que les dernières
mentions dans les collections qu’il a examinées se rapportaient au Nouveau-Brunswick,
en 1939; à l’Île-du-Prince-Édouard, en 1940; au Québec, en 1921.
Stuart Tingley a récemment observé cette guêpe à quatre reprises dans deux sites du
littoral du Nouveau-Brunswick : à Maisonnette, le 30 juillet 2012 et le 5 août 2012, et à
Petit-Cap, le 7 septembre 2012 et le 6 août 2013. Ces observations sont consignées dans
d’excellentes photographies affichées sur le site Bugguide (Tingley, 2012, 2013). Tingley
décrit la guêpe comme étant commune à ces endroits. L’identification au rang de
l’espèce d’après ces photos a été vérifiée par Nick Fensler, spécialiste des Pompilidés en
Ohio.
Aux États-Unis, de récentes mentions photographiques, en Virginie-Occidentale, en
Pennslyvanie et en Arkansas, sont également affichées sur Bugguide. Selon Stuart
Tingley (2012), Nick Fensler a mentionné que l’espèce n’a pas été trouvée en Ohio
depuis au moins 30 ans.
La cause du déclin est inconnue. Les guêpes du genre Ceropales sont des cleptoparasites
d’autres guêpes prédatrices d’araignées. Selon Tingsley (2012), elles se mettent à l’affût
de celles-ci et attendent qu’elles attrapent et paralysent une araignée puis, lorsque la
proie est laissée sans surveillance pendant que le chasseur creuse un nid de ponte, la
guêpe voleuse se faufile vers la proie et y pond un œuf. L’œuf du cleptoparasite éclot
apparemment en premier et mange immédiatement l’œuf pondu par le chasseur (la
première guêpe). Godsoe (2003) n’a pas trouvé de mentions d’hôte, mais il a émis
l’hypothèse que, en raison de sa grande taille, le C. bipunctata maîtrise l’art de voler un
petit nombre de gros Pompilidés. Cette spécialisation de l’espèce sur de grosses (en
termes relatifs) espèces prédatrices peut l’avoir rendue plus vulnérable aux
changements environnementaux.
Références
Godsoe, W. 2003. Evidence for the extirpation of Ceropales bipunctata Say
(Hymenoptera: Pompilidae) in Ontario. Journal of the Entomological Society of
Ontario 134:135-140.
Harrington, W. 1908. Fauna Ottawaensis. Hymenoptera-Superfamily III-Vespoidea. The
Ottawa Naturalist 22:69-78.
Sutherland, Donald A., zoologiste. Centre d’information sur le patrimoine naturel.
Communication personnelle avec Scott Reid, ministère des Richesses naturelles et
des Forêts de l’Ontario, Peterborough (Ontario).
Tingley, S. 2012. Pompilidae (Spider Wasps) at the Petit-Cap dune —Ceropales
bipuncata and C. maculata.
http://birdingnewbrunswick.ca/group/beetlesandbugsforbirders/forum/topics/po
mpilidae-spider-wasps-at-the-petit-cap-dune-ceropales.
Tingley, S. 2012, 2013. Photographies affichées dans Bugguide.
http://bugguide.net/node/view/826211/bgimage ,
http://bugguide.net/node/view/702208/bgimage,
http://bugguide.net/node/view/704357/bgimage,
http://bugguide.net/node/view/701885/bgimage
Townes, H. 1957. Nearctic wasps of the subfamilies Pepsinae and Ceropalinae. Bulletin
of the United States National Museum 209:1-272.
i. Rang taxinomique
Espèce
Sous-espèce
Unité désignable ou variété
Commentaires :
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Cocher une seule réponse :
1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la
population se trouve à l’intérieur de la province
2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 %
3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 %
4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 %
5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 %
6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais
l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada
7. Faible, et l’espèce est localisée
8. Inconnue
Commentaires :
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée
Cote G (année d’évaluation) : G2G3 (proposée)
Cote N (année d’évaluation) : N1N3 (proposée)
Situation générale (année d’évaluation) : Non évaluée, mais voir la cote N
Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada?
Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres
populations?
Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par
un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote
mondiale?
Peu probable
Inconnu Probable Très probable ou connu
Commentaires :
* Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du
risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres
espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.)
Commentaires : L’espèce est probablement spécialisée, étant un cleptoparasite
d’autres grosses guêpes de la famille des Pompilidés.
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins
d’évaluation?
Commentaires : Non
vi. Estimation du coût du rapport de situation :
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce?
12 000 $
• Des travaux de terrain sont-ils requis? OUI. Coût estimatif : 5 000 $
• Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un
rapport sur les CTA? NON
• Coût estimatif : 5 000 $
Commentaires : Des relevés exhaustifs dans les environs des sites récemment
mentionnés au Nouveau-Brunswick et en Ontario sont requis. Les naturalistes
amateurs seraient également encouragés à rechercher cette espèce à l’aspect
distinctif et à prélever/photographier des spécimens.
vii. Activités de recherche
Il s’agit d’une espèce de grande taille à coloration vive qui était autrefois
prélevée fréquemment dans le sud-est du Canada. Elle visite les fleurs mais,
malgré le nombre croissant de relevés des pollinisateurs et d’autres insectes
menés ces dernières années, elle n’a pas été observée dans la plus grande
partie de son ancienne aire de répartition. Malgré le grand nombre de
photographes qui ont présenté des photographies d’insectes à Bugguide, cette
espèce photogénique a été répertoriée à seulement 5 sites en Amérique du
Nord ces dernières années.
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle
reste inchangée après la tenue d’autres recherches? NON, l’aire de répartition
de l’espèce n’est pas bien connue.
viii. Menaces
Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer
ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de
menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible :
0 = Inconnu
1 = Impact passé
2
3
4
5
1
= Impact négligeable
= Impact faible
= Impact modéré
= Impact élevé
Développement résidentiel et commercial
1.1
Zones résidentielles et urbaines
1.2
Zones commerciales et industrielles
1.3
2
2.1
Plantations pour la production de bois et de pâte
Élevage de bétail
Aquaculture en mer et en eau douce
Production d’énergie et exploitation minière
3.1
Forage pétrolier et gazier
3.2
Exploitation de mines et de carrières
3.3
4
Routes et voies ferrées
4.2
Lignes de services publics
4.3
Voies de transport par eau
5
Chasse et capture d’animaux terrestres
5.2
Cueillette de plantes terrestres
5.3
Exploitation forestière et récolte du bois
6
Activités récréatives
6.2
Guerre, troubles civils et exercices militaires
6.3
Travail et autres activités
Modifications des systèmes naturels
7.1
Incendies et suppression des incendies
7.2
Gestion et utilisation de l’eau et barrages
7.3
8
Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes
8.2
Espèces indigènes problématiques
9
0
0
Autres modifications de l’écosystème
Espèces et gènes envahissants ou autrement
problématiques
8.1
8.3
0
Pêche et récolte des ressources aquatiques
Intrusions et perturbations humaines
6.1
7
0
Corridors aériens
Utilisation des ressources biologiques
5.1
5.4
0
Énergie renouvelable
Corridors de transport et de service
4.1
4.4
0
Cultures annuelles et pérennes de produits autres que
le bois
2.3
3
3
Zones touristiques et récréatives
Agriculture et aquaculture
2.2
2.4
3
0
Matériel génétique introduit
Pollution
9.1
Eaux usées domestiques et urbaines
9.2
Effluents industriels et militaires
9.3
Effluents agricoles et sylvicoles
9.4
Déchets solides et ordures
9.5
Polluants atmosphériques
4
4
9.6
Apports excessifs d’énergie
10
Phénomènes géologiques
0
10.1
Volcans
10.2
Tremblements de terre et tsunamis
10.3
11
Avalanches et glissements de terrain
Changements climatiques et phénomènes
météorologiques violents
11.1
Déplacement et altération de l’habitat
11.2
Sécheresses
11.3
Températures extrêmes
11.4
Tempêtes et inondations
0
Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact
global des menaces?
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une
Inconnue
génération
(années)
Minimum
probable
La plus
probable
1 an
Maximum
probable
Le plus
probable
Maximum
probable
Nombre
d’individus
matures
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures?
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
dernières
années*
Inconnu
Minimum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Réduction (%)
de la
population au
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
0,5; étant un hyperparasitoïde, des fluctuations
extrêmes peuvent se produire.
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
cours des ___
prochaines
années
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
dernières et
prochaines
années
combinées
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période)..
Les causes du déclin
sont-elles réversibles?
Les causes du déclin
sont-elles comprises?
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
(km2) 
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
Inconnu
fluctuations
extrêmes de la
zone
d’occurrence?
Indice de zone Inconnu
d’occurrence
(km2) (IZO)
d’après une
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0,5
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Minimum
probable
12 km2
Le plus
probable
Maximum
probable
grille à carrés
de 2 km de
côté
Y a-t-il un
déclin continu
de l’IZO?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un
déclin continu
de la
superficie, de
l’étendue ou
de la qualité
de l’habitat?
Est-ce que
l’espèce
satisfait au
critère D2?
Nombre de
souspopulations
Nombre de
localités
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
localités?
Taille de la
plus grande
souspopulation
(individus
matures)
Tous les
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0,5
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Minimum
probable
2
Minimum
probable
Inconnu
Inconnu
Le plus
probable
Maximum
probable
Le plus
probable
Maximum
probable
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0,5
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0,9
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
individus
sont-ils
compris dans
une seule
souspopulation?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Critère E :
0
Il semble exister au moins 2 sous-populations.
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0,5
Inconnu
Non
estimé
Pessimiste : _____% d’ici _____ ans
Meilleur : ___________% d’ici _____ ans
D’ici 100 ans : _____%
Espèce sauvage : Haploa reversa (classée no 3 par le SCS)
Image (si disponible) : Aucune
Carte de répartition : Aucune
Introduction : Au Canada, l’espèce est restreinte aux milieux de savane de la zone
carolinienne du sud de l’Ontario, où elle se trouve actuellement dans trois sites. Dans les
régions adjacentes de l’Ohio, elle est restreinte aux prairies à grandes graminées
(Metzler et al., 2005). Les larves se nourrissent d’abord exclusivement de Lithospermum
caroliniense (espèce classée « vulnérable » par le CIPN en 2010), lui-même restreint aux
prairies sablonneuses dégagées non boisées. Le reboisement lui nuirait donc. La
mention par Riotte (1992) de la forme fulvicosta du Haploa colona fait référence à cette
espèce.
i. Rang taxinomique
Espèce
Sous-espèce
Unité désignable ou variété
Commentaires :
L’espèce a été décrite pour la première fois comme Callimorpha reversa en 1885, par
Stretch.
Synonymes :
• Callimorpha suffusa Smith, 1887
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Surligner en gras l’énoncé qui s’applique :
1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la population
se trouve à l’intérieur de la province
2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 %
3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 %
4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 %
5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 %
6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais
l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada
7. Faible, et l’espèce est localisée [cela ne s’appliquerait-il pas plutôt que 6?]
8. Inconnu
Commentaires :
La proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada est estimée à
moins de 10 %. L’espèce est présente du sud-ouest de l’Ontario à la Floride et au
Texas, vers le sud.
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée
Cote G (année d’évaluation) : NatureServe, G5 – Non en péril. Dernier examen,
16 décembre 2002.
Cote N (année d’évaluation) pour le Canada : N1? (6 mai 2013)
Situation générale (année d’évaluation) : Possiblement en péril (Rapport sur les
espèces sauvages de 2010)
Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada?
Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres
populations?
Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un
changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote
mondiale?
Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu
Commentaires :
Les zones d’occurrence (environ 10 000 km2) et d’occupation (< 100 km2) sont
extrêmement limitées par le climat, le type d’habitat et la présence d’une plante hôte
obligatoire relativement rare. Des relevés généraux n’ont cependant pas été menés.
*Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du risque de
disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces en péril,
spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.)
Commentaires :
• L’espèce est adaptée aux savanes à chênes et aux prairies à grandes
graminées, où elle se nourrit sur le Lithospermum caroliniense, espèce
également de plus en plus restreinte. Deux espèces de Lépidoptères
indicatrices de l’habitat formé par le Lithospermum caroliniense ont disparu
du Canada au cours des trois dernières décennies (lutin givré, bleu mélissa).
• Le Lithospermum caroliniense, la plante hôte, pousse dans les champs, les
aires ouvertes et les prés, ainsi que sur les plages de lac et les endroits
sablonneux (dunes). Ces milieux sont également en péril dans le sud de
l’Ontario.
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins
d’évaluation?
Commentaires :
Les larves du Haploa reversa se nourrissent sur le Lithospermum caroliniense, dont la
situation générale au Canada est cotée « vulnérable » au Canada. Cette plante se
trouve dans le sud de l’Ontario, et sa présence au Québec est présumée, mais non
confirmée (pas de relevés récents).
vi. Estimation du coût du rapport de situation
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? 8 000 $
(y compris les travaux de terrain)
• Des travaux de terrain sont-ils requis? Coût estimatif : 2 000 $
• Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un rapport
sur les CTA? Peut-être, compte tenu du fait qu’elle se trouve dans des vestiges
de prairies dégagées du sud de l’Ontario. La plante hôte a peut-être une
importance culturelle. Coût estimatif : inconnu.
Commentaires :
vii. Activités de recherche
Décrire les activités de recherche :
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle reste
inchangée après la tenue d’autres recherches?
La présence de l’espèce dans les sites historiques connus doit être confirmée.
D’autres activités de recherche sont nécessaires dans d’autres sites de savane
de la région, en particulier les plus grandes étendues des prairies de Windsor.
Étant donné les activités de recherche historiques et récentes dans des sites
plus au nord, l’espèce n’est probablement pas présente au-delà des milieux de
savane de l’extrême sud-est de l’Ontario.
viii. Menaces
Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer ou qui
causeront une réduction de la population au moyen des catégories de menaces de
l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible :
0 = Inconnu
1 = Impact passé
2 = Impact négligeable
3 = Impact faible
4 = Impact modéré
5 = Impact élevé
1
Développement résidentiel et commercial
1.1
Zones résidentielles et urbaines
1.2
Zones commerciales et industrielles
5
5
5
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
(constant)
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
(constant)
L’espèce se rencontre dans le sud de
l’Ontario, région très urbanisée et
développée. Le développement et
l’expansion résidentiels constants ont
lieu dans les vestiges de prairies
dégagées.
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
(constant)
L’espèce se rencontre dans le sud de
1.3
2
2.1
Zones touristiques et récréatives
Agriculture et aquaculture
Plantations pour la production de bois et de pâte
2.3
Élevage de bétail
3
Aquaculture en mer et en eau douce
Forage pétrolier et gazier
3.2
Exploitation de mines et de carrières
4
5
Énergie renouvelable
Corridors de transport et de service
5
4.1
Routes et voies ferrées
5
4.2
Lignes de services publics
5
4.3
Voies de transport par eau
4.4
5
Chasse et capture d’animaux terrestres
5.2
Cueillette de plantes terrestres
5.3
Exploitation forestière et récolte du bois
5.4
Pêche et récolte des ressources aquatiques
Intrusions et perturbations humaines
6.1
Activités récréatives
6.2
Guerre, troubles civils et exercices militaires
6.3
7
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
(constant). L’impact découle du
développement urbain et de
l’expansion du réseau routier.
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
(constant). L’impact découle du
développement urbain nécessitant le
développement et l’expansion des
infrastructures.
Corridors aériens
Utilisation des ressources biologiques
5.1
6
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
(constant)
Le broutage par le bétail a lieu dans
l’ensemble du sud de l’Ontario, dans
des vestiges d’habitat de prairies seminaturelles où l’espèce se trouvait.
Production d’énergie et exploitation minière
3.1
3.3
5
Cultures annuelles et pérennes de produits autres que
le bois
2.2
2.4
5
l’Ontario, région très urbanisée et
développée. Le développement et
l’expansion commerciaux constants
ont lieu produit dans des vestiges de
prairies dégagées.
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
(constant)
L’espèce se rencontre dans le sud de
l’Ontario, région très urbanisée et
développée. Le développement
constant de terrains de golf, de
terrains de camping et de zones
récréatives a lieu dans les vestiges de
prairies dégagées.
3
3 = Des activités de reboisement sont
en cours dans quelques secteurs.
5
5
1 = Impact passé et 5 = Impact élevé
(constant)
Utilisation de véhicules hors route
dans les vestiges de prairies.
Travail et autres activités
Modifications des systèmes naturels
7.1
Incendies et suppression des incendies
7.2
Gestion et utilisation de l’eau et barrages
5
5
5 = Impact élevé (constant)
7.3
8
Autres modifications de l’écosystème
Espèces et gènes envahissants ou autrement
problématiques
5
8.1
Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes
5
8.2
Espèces indigènes problématiques
5
8.3
Matériel génétique introduit
9
Pollution
5
9.1
Eaux usées domestiques et urbaines
9.2
Effluents industriels et militaires
9.3
Effluents agricoles et sylvicoles
9.4
Déchets solides et ordures
9.5
Polluants atmosphériques
9.6
Apports excessifs d’énergie
10
Phénomènes géologiques
10.1
Volcans
10.2
Tremblements de terre et tsunamis
10.3
11
5 = Impact élevé (constant)
Propagation constante de plantes
envahissantes dans les vestiges de
prairies.
5 = Impact élevé (constant)
Succession naturelle constante dans
les vestiges de prairies.
5
5 = Impact élevé (constant)
Avalanches et glissements de terrain
Changements climatiques et phénomènes
météorologiques violents
11.1
Déplacement et altération de l’habitat
11.2
Sécheresses
11.3
Températures extrêmes
11.4
Tempêtes et inondations
5
5
5 = Impact élevé (constant)
5
5 = Impact élevé (constant)
Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact global
des menaces? Un calculateur des menaces n’a pas été utilisé.
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une
Inconnue
Minimum La plus
Maximum probable
génération
probable
probable
1 an
(années)
1 an
Nombre
d’individus
matures
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures?
Réduction (%)
de la

Inconnu
Minimum
probable
Le plus
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0 = peu probable

Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum probable
Maximum probable
population au
cours des ___
dernières
années*
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
prochaines
années

Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum probable
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
dernières et
prochaines
années
combinées

Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Les causes du déclin sont-elles
réversibles?
Les causes du déclin sont-elles
comprises?
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
(km2)
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Minimum
probable
0
La plus
probable
Maximum probable
6 000 km2
Y a-t-il un déclin
continu de la
zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de la
zone
d’occurrence?
Indice de zone
d’occupation
(IZO) (km2)
d’après une
grille à carrés
de 2 km de côté
Y a-t-il un déclin
continu de
l’IZO?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un déclin
continu de la
superficie, de
l’étendue ou de
la qualité de
l’habitat?
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1 = probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0 = peu probable
Inconnu
Minimum
probable
4 km2
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1 = probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Oui, 1, très probable. Ce papillon de nuit vit dans
des milieux fragmentés par le développement
urbain, ce qui ne permettra vraisemblablement pas
la dispersion et/ou la connectivité. Il est probable
que son habitat sera développé ou touché par
d’autres menaces au cours des 10 prochaines
années.
Est-ce que
l’espèce
satisfait au
critère D2?
Nombre de
souspopulations
Nombre de
localités
Y a-t-il un déclin
continu du
nombre de
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Minimum
Le plus
Maximum probable
probable
probable
10
1
Minimum
Le plus
Maximum probable
probable
probable
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Oui, 1, très probable. Ce papillon de nuit vit dans
des milieux fragmentés par le développement
Le plus
probable
Maximum probable
100 km2
0 = peu probable
Inconnu
Inconnu
souspopulations?
Y a-t-il un déclin
continu du
nombre de
localités?
Inconnu
Taille de la plus
grande souspopulation
(individus
matures)
Tous les
individus sontils compris dans
une seule souspopulation?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Inconnue
Critère E :
urbain, ce qui ne permettra vraisemblablement pas
la dispersion et/ou la connectivité. Il est probable
que son habitat sera développé ou touché par
d’autres menaces au cours des 10 prochaines
années.
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Oui, 1, très probable. Ce papillon de nuit vit dans
des milieux fragmentés par le développement
urbain, ce qui ne permettra vraisemblablement pas
la dispersion et/ou la connectivité. Il est probable
que son habitat sera développé ou touché par
d’autres menaces au cours des 10 prochaines
années.
Minimum
La plus
Maximum probable
probable
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Oui, 1, très probable. Ce papillon de nuit vit dans
des milieux fragmentés par le développement
urbain, ce qui ne permettra vraisemblablement pas
la dispersion et/ou la connectivité. Il est probable
que son habitat sera développé ou touché par
d’autres menaces au cours des 10 prochaines
années.
Inconnu
ou
Non
estimé
Pessimiste : _____% d’ici_____ ans
Meilleur : ___________% d’ici_____ ans
D’ici 100 ans : _____%
Références
Metzler, E.H, Shuey, J.A., Ferge, L.A., Henderson, R.A. et Goldstein, P.Z. 2005.
Contributions to the understanding of tallgrass-prairie dependent butterflies and
moths (Lepidoptera) and their biogeogrpahy in the United States. Ohio Biological
Survey Bulletin New Series 15: viii + 143p.
Riotte, J.C.E. 1992. Annotated list of Ontario Lepidoptera. Life Sciences Miscellaneous
Publications, Royal Ontario Museum, Toronto, ON, 208 pp.
PREPARÉ PAR : Chris Schmidt, juillet 2012. Mise à jour : octobre 2013. Mise à jour :
Jenny Heron, janvier 2015.
Espèce sauvage : Tubaphe levii Causey (classée no 2 par le SCS)
Image (©2008 Charles Reeder) :
Carte de répartition (carte de Shelley, 1990, modifiée) :
Introduction
Les diplopodes sont des habitants communs du tapis forestier des forêts pluviales
côtières de la région du Pacifique Nord-Ouest et de la Colombie-Britannique (Shelley,
1990). L’habitat du Tubaphe levii Causey, 1954 se limite aux forêts pluviales de la côte
ouest de l’île de Vancouver et de la péninsule Olympic, dans l’État de Washington. Dans
les montagnes Olympic, il est typiquement associé aux feuillus en décomposition,
habituellement sous l’écorce. Dans l’île de Vancouver, il n’a été trouvé que dans la
litière de feuilles, et il semble être limité à des parcelles de feuillus dans des forêts
denses principalement composées de conifères, où peu de lumière peut filtrer jusque
sur le parterre forestier (Shelley, 1994). Au Canada, ce diplopode (d’abord décrit comme
Metaxycheir pacifica Shelley, 1990) a jusqu’à présent été recensé dans une bande
côtière étroite le long de la rive ouest de l’île de Vancouver qui s’étend sur seulement
5 à 10 km vers l’intérieur, de Bamfield au parc provincial China Beach (Shelley, 1990).
Toutefois, son aire de répartition pourrait aussi s’étendre plus au nord le long de la côte
pacifique de l’île de Vancouver. La majeure partie de l’habitat forestier de ce diplopode
fait l’objet d’une exploitation forestière intensive en Colombie-Britannique, et il est peu
probable que l’espèce soit présente dans les monocultures de conifères qui remplacent
habituellement les forêts naturelles coupées à blanc (Shelley, 1990).
i. Rang taxinomique
X Espèce
Sous-espèce
Unité désignable ou variété
Commentaires :
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Surligner en gras l’énoncé qui s’applique :
1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la
population se trouve à l’intérieur de la province
2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 %
3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 %
4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 %
5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 %
6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais
l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada
7. Faible, et l’espèce est localisée
8. Inconnue
Commentaires :
Au Canada, ce diplopode a été recensé dans une étroite bande côtière longeant
le littoral sud-ouest de l’île de Vancouver et ne s’étendant que sur 5 à 10 km
vers l’intérieur, de Bamfield au parc provincial China Beach (Shelley, 1990). Son
aire de répartition pourrait toutefois aussi s’étendre plus au nord le long de la
côte pacifique de l’île de Vancouver, de sorte qu’une proportion plus grande de
son aire de répartition peut se trouver au Canada.
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation)
Cote G (année d’évaluation)
Cote N (année d’évaluation)
Situation générale (année d’évaluation)
Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada?
Peu probable
Probable Très probable ou connu
Inconnu
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres
populations?
Peu probable Inconnu
 Probable
Très
probable ou connu
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par
un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote
mondiale?
Peu probable Inconnu Probable
 Très prob
Commentaires :
Comme les populations canadiennes connues se trouvent sur le littoral
sud-ouest de l’île de Vancouver, il y a des raisons de croire que ces populations
sont du moins quelque peu disjointes de la ou des populations de la péninsule
Olympic, aux États-Unis. En raison des besoins particuliers en matière d’habitat
et de la distance les séparant de la population continentale, il est probable que
la disparition des populations canadiennes réduirait l’aire de répartition
mondiale de l’espèce et que les chances de rétablissement naturel soient
faibles.
*Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du
risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres
espèces en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.)
Commentaires :
L’espèce est spécialiste en matière d’habitat. Au Canada, elle est restreinte aux
forêts pluviales de la côte ouest de l’île de Vancouver, plus précisément une
étroite bande côtière longeant le littoral sud-ouest de l’île. Par conséquent, sa
capacité de dispersion entre cet habitat et la zone continentale située à
proximité (États-Unis) est limitée. Sa répartition pourrait toutefois être plus
étendue dans un habitat convenable dans l’île.
L’espèce semble limitée aux milieux renfermant des parcelles de litière de
feuilles, mais principalement des forêts de conifères au couvert dense (c.-à-d.
que peu de lumière atteint le parterre forestier). En raison de cette spécificité
de l’habitat, Shelley (1990) doute que l’espèce puisse survivre dans une
clairière. La coupe du bois et la perte d’habitat résultante constituent
probablement les principales menaces pesant sur l’espèce.
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins
d’évaluation?
Commentaires :
Peu probable, bien que cet habitat abrite plusieurs autres espèces de
diplopodes et d’autres espèces qui requièrent que ces forêts soient intactes.
vi. Estimation du coût du rapport de situation
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce?
10 000 $ (y compris 2 500 $ pour les travaux de terrain).
• Des travaux de terrain sont-ils requis? Coût estimatif : 2 500 $
Des travaux de terrain sont nécessaires pour documenter davantage la
répartition et la présence de l’espèce.
• Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un
rapport sur les CTA? Coût estimatif : À demander au sous-comité des
CTA.
Commentaires :
Bien que l’aire de répartition de l’espèce au Canada semble limitée, des travaux
de terrain dans les zones d’habitat propices à l’espèce permettraient de
recueillir des informations utiles sur la répartition sous la forme de mentions de
spécimen ou de données nulles, et pourraient aider à établir l’étendue des
menaces (coupe à blanc). Selon Shelley (1990), il faudrait évaluer la majeure
partie de l’habitat convenable encore inexploré au moyen de bateaux et de
véhicules à quatre roues motrices.
vii. Activités de recherche
Décrire les activités de recherche :
Les données présentées proviennent de Shelley (1990), qui a inclus des
mentions de 32 spécimens prélevés dans l’île de Vancouver. Aucune tentative
n’a été faite pour déterminer si d’autres spécimens ont été trouvés en
Colombie-Britannique.
La taxinomie des diplopodes est complexe. Rares sont les spécialistes de ce
groupe d’arthropodes, mais quelques spécialistes locaux sont capables
d’identifier l’espèce. Comme l’accès à la côte ouest de l’île de Vancouver peut
poser problème, la cartographie des associations d’habitat aiderait à délimiter
les milieux convenables de haute qualité.
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle
reste inchangée après la tenue d’autres recherches?
Peut-être. La cartographie de l’habitat convenable reposant sur les sites où des
spécimens ont été prélevés et le caractère convenable de l’habitat dans
l’ensemble de son aire de répartition pourrait aider à reconnaître de nouveaux
sites et à établir son statut de conservation (Shelley 1990).
Les activités de recherche visant les gastéropodes dans l’aire de répartition de
ce diplopode sont illustrées ci-dessous. Moins de 10 mentions de l’espèce ont
été localisées, et toutes les mentions proviennent des basses terres de la côte
sud-ouest humide de l’île de Vancouver (Kristiina Ovaska et Lennart Sopuck,
données personnelles).
Search Effort
Biolinx survey sites 1999-2014
R. Forsyth survey sites 1986-2013
Cameron survey sites 1986
Activités de recherché
Sites de relevé de Biolinx, 1999-2014
Sites de relevé de R. Forsyth, 1986-2013
Sites de relevé de Cameron, 1986
viii. Menaces
Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer
ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de
menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible :
0 = Inconnu
1 = Impact passé
2 = Impact négligeable
3 = Impact faible
4 = Impact modéré
5 = Impact élevé
1
Développement résidentiel et commercial
2
1.1
Zones résidentielles et urbaines
2
1.2
Zones commerciales et industrielles
2
Zones touristiques et récréatives
2
1.3
2
2.1
Agriculture et aquaculture
Cultures annuelles et pérennes de produits autres que
le bois
À moins que cela ne se produise dans
l’habitat essentiel.
À moins que cela ne se produise dans
l’habitat essentiel.
À moins que cela ne se produise dans
l’habitat essentiel.
5
2
L’habitat présumé ne convient pas à
cette activité.
2.2
Plantations pour la production de bois et de pâte
5
2.3
Élevage de bétail
2
Aquaculture en mer et en eau douce
2
2.4
3
Production d’énergie et exploitation minière
2
3.1
Forage pétrolier et gazier
2
3.2
Exploitation de mines et de carrières
2
3.3
Énergie renouvelable
2
4
Corridors de transport et de service
Routes et voies ferrées
4
4.2
Lignes de services publics
2
4.3
Voies de transport par eau
2
Corridors aériens
2
5
Utilisation des ressources biologiques
Chasse et capture d’animaux terrestres
2
5.2
Cueillette de plantes terrestres
2
5.3
Exploitation forestière et récolte du bois
5
Pêche et récolte des ressources aquatiques
2
Intrusions et perturbations humaines
2
6
6.1
Activités récréatives
2
6.2
Guerre, troubles civils et exercices militaires
2
6.3
Travail et autres activités
2
7
Modifications des systèmes naturels
Incendies et suppression des incendies
5
7.2
Gestion et utilisation de l’eau et barrages
3
Autres modifications de l’écosystème
3
8
8.1
Espèces et gènes envahissants ou autrement
problématiques
Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes
Selon l’impact sur l’habitat essentiel,
produisant des clairières.
Selon l’impact sur l’habitat essentiel,
produisant des clairières.
Selon l’impact sur l’habitat essentiel,
produisant des clairières.
0
Espèces indigènes problématiques
3
8.3
Matériel génétique introduit
0
Pollution
Peu probable que ce soit un
problème.
Peu probable que ce soit un
problème.
Peu probable que ce soit un
problème.
3
8.2
9
Peu probable que ce soit un
problème.
Peu probable que ce soit un
problème.
Selon l’ampleur de la coupe du bois
dans l’habitat essentiel.
Peu probable que ce soit un
problème.
5
7.1
7.3
Selon l’ampleur de ces pratiques en
appui de l’exploitation forestière.
À moins que cela ne se produise dans
l’habitat essentiel.
À moins que cela ne se produise dans
l’habitat essentiel.
À moins que cela ne se produise dans
l’habitat essentiel.
5
5.1
5.4
À moins que cela ne se produise dans
l’habitat essentiel.
À moins que cela ne se produise dans
l’habitat essentiel.
À moins que cela ne se produise dans
l’habitat essentiel.
4
4.1
4.4
Selon l’ampleur de la coupe du bois
dans l’habitat essentiel.
L’habitat présumé ne convient pas à
cette activité.
L’habitat présumé ne convient pas à
cette activité.
0
9.1
Eaux usées domestiques et urbaines
0
9.2
Effluents industriels et militaires
0
9.3
Effluents agricoles et sylvicoles
0
9.4
Déchets solides et ordures
0
9.5
Polluants atmosphériques
0
9.6
Apports excessifs d’énergie
0
Les ravageurs forestiers pourraient
tuer les arbres nécessaires au
maintien du couvert.
10
Phénomènes géologiques
5
10.1
Volcans
0
10.2
Tremblements de terre et tsunamis
5
Avalanches et glissements de terrain
0
10.3
11
Changements climatiques et phénomènes
météorologiques violents
L’un ou l’autre pourrait réduire
l’habitat dans les zones côtières.
4
11.1
Déplacement et altération de l’habitat
4
Pourrait réduire l’habitat dans les
zones côtières
11.2
Sécheresses
4
L’espèce requiert une forêt pluviale
11.3
Températures extrêmes
0
11.4
Tempêtes et inondations
0
Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact
global des menaces?
Un calculateur des menaces n’a pas été utilisé.
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une
Inconnue
génération
(années)
Minimum
probable
1
La plus
probable
Le plus
probable
Maximum
probable
1
Nombre
d’individus
matures
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures?
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
dernières
années*
Inconnu
Minimum
probable
Maximum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Réduction (%)
Inconnue
Minimum
La plus
Maximum
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
de la
population au
cours des ___
prochaines
années
probable
probable
probable
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
dernières et
prochaines
années
combinées
Inconnue
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Les causes du déclin sontelles réversibles?
Les causes du déclin sontelles comprises?
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
(km2) 
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
Inconnu
fluctuations
extrêmes de la
zone
d’occurrence?
Indice de la
Inconnu
zone
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Oui
Non
Minimum
La plus
Maximum
probable
probable
probable
2
2
300 km
450 km
600 km2
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Minimum
probable
Le plus
probable
Maximum
probable
d’occupation
(IZO) (km2)
d’après une
grille à carrés
de 2 km de
côté
Y a-t-il un
déclin continu
de l’IZO?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un
déclin continu
de la
superficie, de
l’étendue ou
de la qualité
de l’habitat?
Est-ce que
l’espèce
satisfait au
critère D2?
28 km2
Inconnu
35 km2
50 km2
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0,5; l’ampleur de l’exploitation forestière est
inconnue.
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0,3 - 0,4; toutes les occurrences canadiennes se
trouvent à l’intérieur d’une étroite zone
géographique.
Nombre de
souspopulations
Nombre de
localités
Inconnu
Minimum
probable
Le plus
probable
Maximum
probable
Inconnu
Minimum
probable
Le plus
probable
Maximum
probable
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
localités?
Taille de la
plus grande
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
souspopulation
(individus
matures)
Tous les
individus sontils compris
dans une
seule souspopulation?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Critère E :
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0 – 0,1; il semble probable que les aires boisées
abritant des populations soient en bonne partie
connectées.
Inconnu
Pessimiste : _____% d’ici_____ ans
ou
Meilleur : ___________% d’ici_____ ans
Non estimé D’ici 100 ans : _____%
Références
Shelley, R.M. 1990. A new millipede of the genus Metaxycheir from the Pacific coast of
Canada (Polydesmida: Xystodesmidae), with remarks on the tribe Chonaphini and the
western Canadian and Alaskan diplopod fauna. Canadian Journal of Zoology
68:2310-2322.
Shelley, R.M. 1994. The Chonaphini, a biogeographically significant Milliped tribe in
Eastern and Western North America (Polydesmida: Xystodesmidae). Brimleyana
20:111-200.
Préparé par Cory S. Sheffield, 28 janvier 2015.
Présenté par le groupe des spécialistes des arthropodes du COSEPAC
(février 2015).
Mollusques
Le SCS des mollusques propose le regroupement de trois espèces de mollusques
terrestres du sud de l’Ontario. Elles sont regroupées en raison de la similarité de
leur aire de répartition, de leurs besoins en matière d’habitat et des menaces qui
pèsent sur elles; à titre de groupe, elle ne s’est pas vu attribuer une cote interne par
le SCS. Trois rapports distincts (un pour chaque espèce) sont prévus, mais leur
préparation sera attribuée à un rédacteur ou à un groupe de rédacteurs qui mènera
aussi tous les travaux de terrain. Ceci se traduira par une économie de coûts pour le
COSEPAC étant donné que le coût proposé pour ce groupe de trois espèces s’élève à
21 000 $, y compris les travaux de terrain. Autrement, chaque espèce nécessiterait
des travaux de terrain au coût de 10 000 $ chacune.
Espèce sauvage : Inflectarius inflectus
Image (si disponible) :
Source : R. Forsyth.
Carte de répartition :
Source : R.Forsyth.
Sources des données : M. Oldham, R. Forsyth, A. Nicolai, COSEPAC, 2014.
National Terrestrial Ecological Areas
Arctic
Atlantic
Boreal
Great Lakes Plains
Northern Mountain
Pacific
Prairie
Southern Mountain
Aires écologiques terrestres nationales
Arctique
Atlantique
Boréale
Plaines des Grands Lacs
Montagnes du Nord
Pacifique
Prairies
Montagnes du Sud
Introduction
L’Inflectarius inflectus est un escargot terrestre qui représente le seul membre du
genre Inflectarius au Canada. Il se rencontre seulement dans une petite partie de
l’écozone des plaines à forêts mixtes, où il est restreint à des îles et à des sites sur la
terre ferme du comté d’Essex, dans l’ouest du lac Érié. Il vit dans des boisés clairs
ou rocailleux (y compris les boisés de micocoulier occidental [Celtis occidentalis]),
des boisés décidus clairs et un alvar boisé à chêne jaune (Quercus muehlenbergii).
Dans l’île Pelée, l’habitat de boisé et d’alvar est fragmenté par des terres agricoles.
De 15 à 20 % environ du couvert végétal naturel est encore intact (ERCA, 2002); la
plus grande partie fait l’objet d’une gestion par Conservation de la nature Canada
ou le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario. Au moins deux
sous-populations (îles Middle et Middle Sister) ont possiblement disparu du
territoire à cause de la destruction de l’habitat due à la surabondance de
Cormorans à aigrettes (Phalacrocorax auritus) (voir COSEWIC, sous presse). Plus
de 40 % du couvert forestier dans l’île Middle a disparu entre 1995 et 2006 en
raison des dommages causés par les cormorans à la végétation et aux sols (Dobbie,
2008). D’après des observations faites en 2013, l’île Middle Sister a souffert des
pertes similaires ou plus grandes. Hebert et al. (2014) ont documenté un déclin du
couvert forestier dans l’île East Sister, de 54 % en 2001 à seulement 17 % en 2010.
Tous les sites continentaux sont historiques; l’espèce n’y a pas été trouvée lors de
relevés récents.
La zone d’occurrence historique (comprenant des sites sur la terre ferme et d’autres
îles, ce qui comprend par conséquent des superficies d’eau) s’élevait à environ
620 km2. La zone d’occurrence actuelle, y compris l’île Pelée seulement, s’élève à
environ 16 km2. L’IZO actuel est faible, se chiffrant probablement à 24 km2
(6 mailles de 2 km × 2 km).
Il n’y a aucune possibilité d’immigration de source externe depuis les États-Unis
puisque les sous-populations les plus proches se trouvent du côté opposé du lac Érié.
i. Rang taxinomique
X Espèce
Sous-espèce
Unité désignable ou variété
Commentaires :
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Cocher une seule réponse :
1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la
population se trouve à l’intérieur de la province
2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 %
3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 %
4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 %
5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 %
6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais
l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada
X 7. Faible, et l’espèce est localisée
8. Inconnue
Commentaires : Au Canada, l’espèce occupe la limite nord de son aire de
répartition mondiale. Oughton (1948), qui n’était pas au courant des très
anciens sites historiques (Leamington, Oxley et pointe Pelée, sans date mais
probablement avant les années 1930), a signalé la présence de l’espèce
uniquement dans les îles du lac Érié. Les îles canadiennes qu’elle occupait
par le passé dans l’ouest du lac Érié incluaient les îles Pelée, Middle Sister et
North Harbour. Au cours des 10 dernières années, l’espèce a été trouvée
seulement dans les îles Pelée et Middle. La sous-population de l’île Middle a
probablement disparu.
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation)
Cote G (année d’évaluation) : G5 (2009)
Cote N (année d’évaluation) : N1N2 (2013), ON : S1S2
Situation générale (année d’évaluation) : S1 (2014) [suggérée par Forsyth
(2014), mais la situation générale n’a pas encore été cotée].
Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres
populations?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un
changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote
mondiale?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Commentaires :
*Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du
risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces
en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.)
Commentaires : Les escargots terrestres ont une faible capacité de
dispersion, laquelle est aggravée par la nature insulaire de la population
canadienne.
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins
d’évaluation? Oui.
Commentaires : La création d’un groupe de trois espèces est proposée; le
groupe sera composé comme suit : Inflectarius inflectus, Mesodon zaletus et
Philomycus carolinianus).
vi. Estimation du coût du rapport de situation :
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce?
•
•
Rapport sur une espèce : 10 000 $, dont 1/3 pour les travaux de terrain.
Groupe de trois espèces : 21 000 $, dont 7 000 $ pour les travaux de terrain.
Des travaux de terrain sont-ils requis? Oui Coût estimatif : 1/3 de la valeur
totale.
Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un
rapport sur les CTA? Peu probable. Le rapport sur l’escargot-forestier à
larges bandes (Allogona profunda) (COSEWIC, sous presse) n’a pas nécessité
la préparation d’un rapport sur les CTA. Coût estimatif : 0 $
Commentaires :
vii. Activités de recherche
Décrire les activités de recherche : exhaustives, tant par le passé (Ougthon,
1948) que depuis la période du milieu à la fin des années 1990 jusqu’à
présent. Voir le rapport sur l’escargot-forestier à larges bandes (Allogona
profunda, COSEWIC, sous presse).
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle
reste inchangée après la tenue d’autres recherches? L’aire de répartition est
bien connue. Elle ne devrait pas changer après la réalisation d’activités de
recherche additionnelles (certainement pas la zone d’occurrence et peu
probable dans le cas de l’IZO).
viii. Menaces
Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer
ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de
menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible :
0 = Inconnu
1 = Impact passé
2 = Impact négligeable
3 = Impact faible
4 = Impact modéré
5 = Impact élevé
Si l’espèce est actuellement confinée à l’île Pelée, des menaces semblables à
celles qui pèsent sur l’escargot-forestier à larges bandes (COSEWIC, sous
presse) sont les plus probables. Elles incluent les suivantes :
1 Développement résidentiel et commercial – 1 (Impact passé)
2 Agriculture et aquaculture – 1 (Impact passé)
4 Corridors de transport et de service – 3 (Impact faible)
6 Intrusions et perturbations humaines – 3 (Impact faible)
7 Modifications des systèmes naturels (brûlages dirigés, végétation
envahissante) – 0 (Inconnu)
8 Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques (Dindons
sauvages) – 0 (Inconnu) Cormorans – 1 Impact passé (dans les îles autres
que l’île Pelée)
9 Pollution – 0 (Inconnu) et 1 (Impact passé)
11 Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents – 3
(Impact faible)
Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact
global des menaces?
L’impact global des menaces pesant sur l’escargot-forestier à larges bandes
(COSEWIC, sous presse) était « faible »; toutefois, l’impact de plusieurs
menaces graves telles que celle posée par le Dindon sauvage était
« inconnu ». La plus grande partie des dommages causés à l’espèce et à son
habitat se sont produits par le passé; ils résultent de la perte de forêts, de la
fragmentation de l’habitat et de la surabondance de cormorans.
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une
génération
(années)
Nombre
d’individus
matures
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures?
Inconnue
Minimum
probable
Inconnu
Minimum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
dernières
années*
Inconnue
Minimum
probable
Disparition
des souspopulations
dans les
petites îles
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
prochaines
années
Si des données sont
disponibles pour
La plus
probable
3 à 4 ans
Le plus
probable
Maximum probable
Maximum probable
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
dernières et
prochaines
années
combinées
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Les causes du déclin sont-elles
réversibles?
Les causes du déclin sont-elles
comprises?
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
(km2)
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
Inconnu
fluctuations
extrêmes de la
zone
d’occurrence?
Indice de la
Inconnu
zone
d’occupation
(IZO) (km2)
d’après une
grille à carrés
de 2 km x 2 km
Y a-t-il un
déclin continu
Inconnu
de l’IZO?
Y a-t-il des
Inconnu
fluctuations
extrêmes de
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Minimum
probable
La plus
Maximum
probable
probable
16 km2
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Minimum
probable
24 km2
Le plus
probable
24 km2
Maximum
probable
32 km2
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Très probable : 1
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
l’IZO?
Y a-t-il un
déclin continu
de la superficie,
de l’étendue ou
de la qualité de
l’habitat?
Est-ce que
l’espèce
satisfait au
critère D2?
Nombre de
souspopulations
Nombre de
localités
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
localités?
Taille de la plus
grande souspopulation
(individus
matures)
Tous les
individus sontils compris dans
une seule souspopulation?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Critère E :
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Très probable : 1
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Inconnu
Minimum
Le plus
Maximum
probable
probable
probable
1
1
3
Minimum
Le plus
Maximum
probable
probable
probable
1
3
6
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Inconnu
Inconnu
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Très probable : 1
Inconnue
Minimum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Si l’île Pelée est considérée comme une
sous-population : OUI. Si chacune des parcelles
d’habitat sont des sous-populations : NON.
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Pessimiste : _____% d’ici_____ ans
Meilleur : ___________% d’ici_____ ans
D’ici 100 ans : _____%
ou
Non estimé
La plus
probable
Maximum
probable
Sources d’information
COSEWIC. 2014. Conservation prioritization of Ontario and Quebec terrestrial
molluscs. A COSEWIC Special Project Report. Committee on the Status of
Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. 229 p.
COSEWIC. Sous presse. COSEWIC assessment and status report on Broad-banded
Forestsnail Allogona profunda in Canada. Committee on the Status of Endangered
Wildlife in Canada.
Dobbie, T. 2008. Point Pelee National Park of Canada. Middle Island Conservation
Plan. Parks Canada. Leamington, Ontario. 44 p.
ERCA (Essex Region Conservation Authority). 2002. Essex Region Biodiversity
Conservation Strategy - Habitat Restoration and Enhancement Guidelines
(Comprehensive Version). Dan Lebedyk, Project Co-ordinator. Essex, Ontario.
181 p.
Forsyth, R.G. 2014. General status of terrestrial mollusc of Canada. Spreadsheets
containing Canadian and provincial or territorial global status ranks. Prepared for
the General Status of Wildlife Species 2015 project. March 2014.
Hebert, C.E., J. Pasher, D.V.C. Weseloh, T. Dobbie, S. Dobbyn, D. Moore, V.
Minelga et J. Duffe. 2014. Nesting cormorants and temporal changes in island
habitat. Journal of Wildlife Management 78(2):307-313.
Oughton, J. 1948. A Zoogeographical Study of the Land Snails of Ontario.
University of Toronto Press, Toronto, Ontario. 128 p. plus les cartes, les graphiques
et les diagrammes.
Espèce sauvage : Mesodon zaletus
Image (si disponible) :
Source : R. Forsyth
Cat. 86170
Sp. Mesodon thyroidus (Say) MM
Loc. Caradoc Indian Reserve, E. side of Dawson
Creek, Caradoc twp., middlesex Co. (2.5 km. SW of
Muncey) Ont. (wooded slope)
Coll. B. Martin
Date 8 may 80
Ident. M.F.I.S.
Acc. 1980-252
Sta. (Wooded Slope)
Carte de répartition :
o
N de catalogue : 86170
Espèce : Mesodon thyroidus (Say)
Endroit : Réserve indienne Caradoc, rive est du
ruisseau Dawson, canton de Caradoc, comté de
Middlesex (2,5 km de Muncey), Ontario
Collectionneur : B. Martin
Date : 8 mai 1980
Identification : M.F.I.S.
Acc. 1980-252
Station : pente boisée
Source : R.Forsyth.
Sources des données : M. Oldham, R. Forsyth, A. Nicolai, COSEWIC, 2014.
Toothed Globe
Mesodon zaletus
National Terrestrial Ecological Areas
Arctic
Atlantic
Boreal
Great Lakes Plains
Northern Mountain
Pacific
Prairie
Southern Mountain
Mesodon zaletus
Aires écologiques terrestres nationales
Arctique
Atlantique
Boréale
Plaines des Grands Lacs
Montagnes du Nord
Pacifique
Prairies
Montagnes du Sud
Introduction
Le Mesodon zaletus est un gros escargot des terrains boisés. Il est restreint au
sud-ouest de l’Ontario, où il se trouve dans les comtés de Lambton, de Middlesex et
d’Essex, quoique la plupart des mentions proviennent des îles du lac Érié situées
dans le comté d’Essex. L’espèce était déjà rare il y a plus de cinq décennies.
Oughton (1948) ne l’a pas trouvée en Ontario lors des relevés exhaustifs qu’il a
menés dans la province, et presque toutes les mentions datent d’avant les
années 1930; la plupart datent probablement d’environ 100 ans. Il est possible que
le Mesodon zaletus ait toujours été rare ou, du moins, toujours restreint à quelques
sites. Les seules mentions récentes (moins de 10 ans) proviennent des îles Middle et
Middle Sister. Elles reposent sur des coquilles vides (individus morts depuis
quelques années ou 10 ans auparavant?) recueillies à des endroits d’où l’espèce a
probablement disparu à cause de la destruction de la forêt par les Cormorans à
aigrettes (Phalacrocorax auritus) nicheurs surabondants (voir COSEWIC, sous
presse). Plus de 40 % du couvert forestier dans l’île Middle a disparu entre 1995
et 2006 en raison des dommages causés à la végétation et aux sols par les cormorans
(Dobbie, 2008). D’après des observations faites en 2013, l’île Middle Sister a subi des
pertes semblables ou pires. Hebert et al. (2014) ont documenté un déclin du couvert
forestier dans l’île East Sister, lequel est passé de 54 % en 2001 à seulement 17 % en
2010. Si et où cette espèce existe encore, l’habitat devrait continuer à connaître des
perturbations (piétinement) et les effets d’espèces envahissantes et autrement
problématiques (lombrics, cormorans, plantes envahissantes).
i. Rang taxinomique
X Espèce
Sous-espèce
Unité désignable ou variété
Commentaires :
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Cocher une réponse seulement :
1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la
population se trouve à l’intérieur de la province
2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 %
3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 %
4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 %
5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 %
6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais
l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada
X 7. Faible, et l’espèce est localisée
8. Inconnue
Commentaires : Au Canada, l’espèce se trouve à la limite nord de son aire de
répartition mondiale.
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée
Cote G (année d’évaluation) : G5 (2009)
Cote N (année d’évaluation) : N1N2 (2013), ON : S1S2
Situation générale (année d’évaluation) : S1? (2014) [Suggérée par Forsyth
(2014), mais la situation générale n’a pas encore été cotée]
Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres
populations?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un
changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote
mondiale?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Commentaires : Les Grands Lacs et les terres agricoles constituent un
obstacle à la connectivité avec les sous-populations américaines.
*Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du
risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces
en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.)
Commentaires : Les escargots terrestres ont une faible capacité de
dispersion, laquelle est aggravée par l’habitat fragmenté.
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins
d’évaluation?
Commentaires : Oui. La création d’un groupe de trois espèces est proposée.
Le groupe sera composé comme suit : Inflectarius inflectus, Mesodon zaletus
et Philomycus carolinianus.
vi. Estimation du coût du rapport de situation :
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce?
•
•
Rapport sur une seule espèce : 10 000 $, dont 1/3 pour les travaux de terrain.
Groupe de trois espèces : 21 000 $, dont 7 000 $ pour les travaux de terrain.
Des travaux de terrain sont-ils requis? Oui. Coût estimatif : 1/3 de la
valeur du rapport.
Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un
rapport sur les CTA? +++Non. Les autres escargots terrestres de l’Ontario
[voir le rapport sur l’escargot-forestier à larges bandes (Allogona profunda),
COSEWIC, sous presse, et l’escargot de Pennsylvanie (Patera pennsylvanica),
évalué lors de la REES du printemps 2015), de plus grande taille, n’ont pas
nécessité la préparation d’un rapport sur les CTA. Coût estimatif : 0 $
Commentaires :
vii. Activités de recherche
Décrire les activités de recherche : Exhaustives, tant par le passé (Ougthon,
1948) que depuis la période du milieu à la fin des années 1990 jusqu’à
présent. Les récentes activités de recherche [voir le rapport sur l’escargotforestier à larges bandes (Allogona profunda, COSEWIC, sous presse) et
l’escargot de Pennsylvanie (Patera pennsylvanica), évalué dans le cadre de la
REES du printemps 2015] ayant mis l’accent sur les escargots de grande
taille tels que la présente espèce, sa présence aurait été signalée.
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle
reste inchangée après la tenue d’autres recherches? Des recherches
additionnelles ne devraient pas étendre l’aire de répartition de l’espèce.
viii. Menaces
Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer
ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de
menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible :
0
1
2
3
4
5
= Inconnu
= Impact passé
= Impact négligeable
= Impact faible
= Impact modéré
= Impact élevé
Les menaces pesant sur le Mesodon zaletus, similaires à celles pesant sur
l’escargot-forestier à larges bandes (COSEWIC, sous presse), confiné au
parc national de la Pointe-Pelée et à l’île Pelée, sont les plus probables. S’il
existe encore des sous-populations de Mesodon zaletus dans les îles Middle
Sister et Middle, les menaces les plus probables comprennent les suivantes :
1 Développement résidentiel et commercial – 1 (Impact passé)
2 Agriculture et aquaculture – 1 (Impact passé)
6 Intrusions et perturbations humaines – 3 (Impact faible)
7 Modifications des systèmes naturels (brûlages dirigés, végétation
envahissante) – 0 (Inconnu)
8 Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques – 0 (Inconnu)
et cormorans – 1 Impact passé (dans les îles autres que l’île Pelée)
9 Pollution – 0 (Inconnu) et 1 (Impact passé)
11 Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents – 3
(Impact faible)
Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact
global des menaces?
L’impact global des menaces pesant sur l’escargot-forestier à larges bandes
(COSEWIC, sous presse) était « faible »; toutefois, l’impact de plusieurs
menaces graves telles que celle posée par le Dindon sauvage était
« inconnu ». La plus grande partie des dommages causés à l’espèce et à son
habitat se sont produits par le passé; ils résultent de la perte de forêts, de la
fragmentation de l’habitat et de la surabondance de cormorans. Si les sites
historiques sur la terre ferme sont encore occupés, certaines des menaces
qui ont été placées dans la catégorie « impact passé » dans le cas de
l’escargot-forestier à larges bandes sont encore très susceptibles de
s’appliquer au Mesodon zaletus.
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une
génération
(années)
Nombre
d’individus
matures
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures?
Inconnue
Minimum
probable
Inconnu
Minimum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
dernières
années*
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
La plus
probable
~ 2 à 3 ans?
Le plus
probable
Maximum probable
Maximum probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
prochaines
années
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
dernières et
prochaines
années
combinées
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Les causes du déclin sont-elles
réversibles?
Les causes du déclin sont-elles
comprises?
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
(km2)
Y a-t-il un
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de la
zone
d’occurrence?
Indice de zone
d’occupation
(IZO) (km2)
d’après une
grille à carrés
de 2 km de côté
Inconnu
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Minimum
probable
< 100 km2
(dans
l’hypothèse que
presque tous
les sites
historiques ont
disparu)
La plus
probable
Maximum
probable
6 904 km2 (dans
l’hypothèse que
tous les sites
historiques
existent encore;
peu probable);
inclut de vastes
étendues de
terres agricoles
et d’eau
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Inconnu
Minimum
probable
0 - 2 km2
Le plus
probable
Maximum
probable
40 km2 (dans
l’hypothèse que
l’espèce est
présente dans
tous les sites
Y a-t-il un
déclin continu
de l’IZO?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un
déclin continu
de la superficie,
de l’étendue ou
de la qualité de
l’habitat?
Est-ce que
l’espèce
satisfait au
critère D2?
Nombre de
souspopulations
Nombre de
localités
Inconnu
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
localités?
Taille de la plus
grande souspopulation
(individus
matures)
Tous les
individus sontils compris dans
une seule souspopulation?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Critère E :
Inconnu
historiques;
peu probable)
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Très probable : 1
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Inconnu
Minimum
probable
Inconnu
Minimum
Le plus
Maximum
probable
probable
probable
0-1
10?
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Le plus
probable
Maximum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Très probable : 1
Inconnue
Minimum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Inconnu
Pessimiste : _____% d’ici_____ ans
La plus
probable
Maximum
probable
Non estimé
Meilleur : ___________% d’ici_____ ans
D’ici 100 ans : _____%
Sources d’information
COSEWIC. 2014. Conservation prioritization of Ontario and Quebec terrestrial
molluscs. A COSEWIC Special Project Report. Committee on the Status of
Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. 229 p.
COSEWIC. Sous presse. COSEWIC assessment and status report on Broad-banded
Forestsnail Allogona profunda in Canada. Committee on the Status of Endangered
Wildlife in Canada.
Dobbie, T. 2008. Point Pelee National Park of Canada. Middle Island Conservation
Plan. Parks Canada. Leamington, Ontario. 44 p.
Forsyth, R.G. 2014. General status of terrestrial mollusc of Canada. Spreadsheets
containing Canadian and provincial or territorial global status ranks. Prepared for
the General Status Wild Species 2015 project. March 2014.
Hebert, C.E., J. Pasher, D.V.C. Weseloh, T. Dobbie, S. Dobbyn, D. Moore, V.
Minelga et J. Duffe. 2014. Nesting cormorants and temporal changes in island
habitat. Journal of Wildlife Management 78(2):307-313.
Oughton, J. 1948. A Zoogeographical Study of the Land Snails of Ontario.
University of Toronto Press, Toronto, Ontario. 128 p. plus les cartes, les graphiques
et les diagrammes.
Espèce sauvage : Philomycus carolinianus
Image (si disponible) :
(Source : Binney, 1878)
Carte de répartition :
Source : R.Forsyth.
Sources des données : M. Oldham, R. Forsyth et A. Nicolai, COSEWIC, 2014.
Carolina Mantleslug
Philomycus carolinianus
National Terrestrial Ecological Areas
Arctic
Atlantic
Boreal
Great Lakes Plains
Philomycus carolinianus
Aires écologiques terrestres nationales
Arctique
Atlantique
Boréale
Plaines des Grands Lacs
Northern Mountain
Pacific
Prairie
Southern Mountain
Montagnes du Nord
Pacifique
Prairies
Montagnes du Sud
Introduction
Le Philomycus carolinianus compte parmi les trois seules espèces de limaces
terrestres appartenant au genre Philomycus se trouvant au Canada. Occupant la
limite nord de son aire de répartition nord-américaine, il se rencontre uniquement
dans l’extrême sud-ouest de l’Ontario, où il est restreint aux forêts caroliniennes.
Grimm (1996) a indiqué que le P. carolinianus était très rare et entièrement
restreint à des occurrences isolées dans des milieux riverains du lac Érié et de l’île
Pelée. Cela est encore le cas. Les mentions proviennent des endroits suivants :
l’alvar du chemin Stone, la pointe Fish, la propriété de R. et B. Ivey et quelques
autres sites dans l’île Pelée; la zone de protection de la nature de Cedar Creek; le
parc provincial Wheatley; le boisé White Oak, à Leamington (M. Oldham et
R. Forsyth, données inédites). Certaines de ces mentions remontent à plus de 10 ans.
Cette espèce, comme les autres espèces du genre Philomycus, requiert de riches
forêts anciennes ou, du moins, des forêts matures et non perturbées.
Par le passé, le Philomycus carolinianus et le P. flexuolaris, plus répandu, étaient
souvent confondus dans la littérature et les collections. Les travailleurs ne faisaient
pas toujours la distinction entre les deux espèces ou traitaient le P. flexuolaris
comme une sous-espèce du P. carolinianus (p. ex. Pilsbry, 1948). Ces taxons sont
toutefois reconnus comme des espèces distinctes (Hubricht, 1951; Turgeon et al.,
1998) et peuvent être distingués l’un de l’autre par leur appareil reproducteur et
leur coloration externe.
Un certain degré de protection est accordé aux sous-populations se trouvant dans
des zones de protection de la nature et des parcs, mais la dégradation de l’habitat
continue, comme partout ailleurs. Le site de l’alvar du chemin Stone est géré
périodiquement au moyen de brûlages dirigés, ce qui peut donner lieu à une
augmentation de la mortalité (Nekola, 2002). Les organismes envahissants qui sont
en compétition avec cette espèce ou qui s’en nourrissent constituent une menace,
tout comme les espèces exotiques de lombrics, connues pour causer une dégradation
rapide du microhabitat de la litière de parterre forestier, la modification des
communautés végétales de sous-bois et la perturbation de la faune du parterre
forestier (Addison, 2009).
i. Rang taxinomique
X Espèce
Sous-espèce
Unité désignable ou variété
Commentaires :
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Cocher une seule réponse :
1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la
population se trouve à l’intérieur de la province
2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 %
3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 %
4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 %
5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 %
6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais
l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada
X 7. Faible, et l’espèce est localisée
8. Inconnue
Commentaires :
Au Canada, l’espèce se trouve à la limite nord de son aire de répartition
mondiale. Les mentions provenant d’ailleurs en Ontario, au Québec et dans
les Maritimes concernent une autre espèce, le Philomycus flexuolaris.
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée
Cote G (année d’évaluation) : G5 (2002)
Cote N (année d’évaluation) : N1N2 (2013), ON : S1S2
Situation générale (année d’évaluation) : S1 (2014) [Suggérée par Forsyth
(2014), mais la situation générale n’a pas encore été cotée]
Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada?
Peu probable Inconnu
Probable
Très probable ou connu
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres
populations?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un
changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote
mondiale?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Commentaires :
Les Grands Lacs constituent un obstacle à la connectivité avec les
populations américaines.
*Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du
risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces
en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.)
Commentaires : Les escargots terrestres ont une faible capacité de
dispersion, laquelle est aggravée par l’habitat fragmenté.
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins
d’évaluation?
Commentaires : Oui. La création d’un groupe de trois espèces est proposée.
Le groupe sera composé comme suit : Inflectarius inflectus, Mesodon zaletus
et Philomycus carolinianus.
vi. Estimation du coût du rapport de situation :
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce? Une
•
•
espèce : 10 000 $, dont 1/3 pour les travaux de terrain. Groupe de
trois espèces : 21 000 $, dont 7 000 $ pour les travaux de terrain.
Des travaux de terrain sont-ils requis? Oui. Coût estimatif : 1/3 du coût
du rapport.
Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un
rapport sur les CTA? Non. Des rapports sur les CTA n’étaient pas requis
pour les autres escargots terrestres, de plus grande taille, présents en Ontario
[voir le rapport sur l’escargot-forestier à larges bandes (Allogona profunda)
COSEWIC, sous presse, et l’escargot de Pennsylvanie (Patera pennsylvanica),
évalué dans le cadre de la REES du printemps 2015). Coût estimatif : 0 $.
Commentaires :
vii. Activités de recherche
Décrire les activités de recherche : Exhaustives, tant par le passé (Ougthon,
1948) que depuis la période du milieu à la fin des années 1990 jusqu’à
présent. Les récentes activités de recherche [voir le rapport sur l’escargotforestier à larges bandes (Allogona profunda, COSEWIC, sous presse) et
l’escargot de Pennsylvanie (Patera pennsylvanica), évalué dans le cadre de la REES
du printemps 2015] peuvent être plus appropriées pour les gastéropodes
terrestres portant une coquille, car les coquilles vides peuvent être
recueillies, et des données, consignées.
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle
reste inchangée après la tenue d’autres recherches? L’aire de répartition peut
ne pas être aussi bien connue qu’elle pourrait l’être. Mais l’espèce est ou
était rare, et toutes les indications donnent à penser qu’elle est restreinte à
un petit secteur du sud-ouest de l’Ontario. L’aire de répartition ne devrait
pas changer après des activités de recherche additionnelles.
viii. Menaces
Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer
ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de
menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible :
0
1
2
3
4
5
= Inconnu
= Impact passé
= Impact négligeable
= Impact faible
= Impact modéré
= Impact élevé
Des menaces semblables à celles pesant sur l’escargot-forestier à larges
bandes (COSEWIC, sous presse), confiné au parc national de la Pointe-Pelée
et l’île Pelée), sont les plus probables. Elles comprennent les suivantes :
1 Développement résidentiel et commercial – 1 (Impact passé)
2 Agriculture et aquaculture – 1 (Impact passé)
4 Corridors de transport et de service – 3 (Impact faible)
6 Intrusions et perturbations humaines – 3 (Impact faible)
7 Modifications des systèmes naturels (brûlages dirigés, végétation
envahissante) – 0 (Inconnu)
8 Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques (Dindons
sauvages) – 0 (Inconnu) Cormorans – 1 Impact passé (dans les îles autres
que l’île Pelée)
9 Pollution – 0 (Inconnu) et 1 (Impact passé)
11 Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents – 3
(Impact faible)
Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact
global des menaces?
L’impact global des menaces pesant sur l’escargot-forestier à larges bandes
(COSEWIC, sous presse) était « faible »; toutefois, l’impact de plusieurs
menaces graves telles que celle posée par le Dindon sauvage était
« inconnu ». La plus grande partie des dommages causés à l’espèce et à son
habitat se sont produits dans le passé; ils résultent de la perte de forêts, de la
fragmentation de l’habitat et de la surabondance de cormorans. Si cette
limace occupe encore les sites historiques sur la terre ferme, certaines des
menaces qui ont été placées dans la catégorie « impact passé » dans le cas de
l’escargot-forestier à larges bandes sont encore très susceptibles de
s’appliquer au Philomycus carolinianus.
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une
génération
(années)
Nombre
d’individus
matures
Y a-t-il des
Inconnue
Inconnu
Inconnu
Minimum
probable
1
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum probable
3
Le plus
probable
Maximum probable
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures?
Réduction (%)
de la population
au cours des
___ dernières
années*
Peu probable : 0
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
prochaines
années
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction (%)
de la
population au
cours des ___
dernières et
prochaines
années
combinées
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période)..
Les causes du déclin sont-elles
réversibles?
Les causes du déclin sont-elles
comprises?
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Minimum
probable
La plus
Maximum
(km2)
100 km2
probable
626 km2
(grande
étendue
d’eau)
probable
Y a-t-il un
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de la
zone
d’occurrence?
Indice de zone
d’occupation
(IZO) (km2)
fondé sur une
grille à carrés
de 2 km de côté
Y a-t-il un
déclin continu
de l’IZO?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un
déclin continu
de la superficie,
de l’étendue ou
de la qualité de
l’habitat?
Est-ce que
l’espèce
satisfait au
critère D2?
Nombre de
souspopulations
Nombre de
localités
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Inconnu
Minimum
probable
8 km2
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Y a-t-il un
déclin continu
Inconnu
Inconnu
Le plus
probable
40 km2
Maximum
probable
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Très probable : 1
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Inconnu
Minimum
Le plus
Maximum
probable
probable
probable
2
5
Minimum
Le plus
Maximum
probable
probable
probable
2
5
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Inconnu
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Très probable : 1
du nombre de
localités?
Taille de la plus Inconnue
grande souspopulation
(individus
matures)
Tous les
Inconnu
individus sontils compris dans
une seule souspopulation?
Les sousInconnu
populations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Critère E :
Inconnu
ou
Non estimé
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Peu probable : 0
Pessimiste : _____% d’ici_____ ans
Meilleur : ___________% d’ici_____ ans
D’ici 100 ans : _____%
Sources d’information
Addison, J.E. 2009. Distribution and impacts of invasive earthworms in Canadian
forest ecosystems. Biological Invasions 11:59–79.
Binney, W.G. 1878. The terrestrial air-breathing mollusks of the United States and
the adjacent territories of North America. Vol. 5. Bulletin of the Museum of
Comparative Zoology at Harvard College 4:iv + [2] + 449 + 74 planches +
16 planches.
COSEWIC. 2014. Conservation prioritization of Ontario and Quebec terrestrial
molluscs. A COSEWIC Special Project Report. Committee on the Status of
Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. 229 p.
COSEWIC. In press. COSEWIC assessment and status report on Broad-banded
Forestsnail Allogona profunda in Canada. Committee on the Status of Endangered
Wildlife in Canada.
Forsyth, R.G. 2014. General status of terrestrial mollusc of Canada. Spreadsheets
containing Canadian and provincial or territorial global status ranks. Prepared for
the General Status of Wildlife Species 2015 project. March 2014.
Grimm, F.W. 1996. Terrestrial molluscs. In : I. M. Smith (ed.), Assessment of
species diversity in the mixedwood plains ecosystem. EMAN (Environmental
Monitoring and Assessment Network). CDROM.
Hubricht, L. 1951. The Limacidae and Philomycidae of Pittsylvania County,
Virginia. The Nautilus 65: 20-22.
Nekola, J.C. 2002. Effects of fire management on the richness and abundance of
central North American grassland land snail faunas. Animal Biodiversity and
Conservation. 25.2:53-66.
Pilsbry, H.A. 1948. Land Mollusca of North America (north of Mexico). Volume 2,
Part 2. Academy of Natural Sciences of Philadelphia, Monograph 3:i–xlvii + 521–
1113.
Turgeon, D.D., J.F. Quinn, Jr., A.E. Bogan, E.V. Coan, F.G. Hochberg, W.G. Lyons,
P.M. Mikkelsen, R.J. Neves, C.F.E. Roper, G. Rosenberg, B. Roth, A. Scheltema,
F.G. Thompson, M. Vecchione et J.D. Williams. 1998. Common and scientific names
of aquatic invertebrates from the United States and Canada: Mollusks. 2nd Edition.
American Fisheries Society Special Publication 26, Bethesda, Maryland.
Oiseaux
Espèce sauvage : Barge hudsonienne (Limosa haemastica)
Image (si disponible) : tirée de Birds of North America
Carte de répartition : tirée de Birds of North America
Hudson Bay coast
Littoral de la baie d’Hudson
Porter Lake
Luck Lake
Quills Lakes
James Bay coast
Lake Thompson, Kingsburg Co.
Cheyenne Bottoms
Jackson Co.
Breeding
Major spring staging areas
Major fall staging areas
Lac Porter
Lac Luck
Lacs Quills
Littoral de la baie James
Lac Thompson, comté De Kingsburg
Cheyenne Bottoms
Comté de Jackson
Aires de nidification
Principales haltes migratoires printanières
Principales haltes migratoires automnales
Introduction
La Barge hudsonienne est un oiseau de rivage de grande taille. Les populations
reproductrices se trouvent principalement dans le nord de l’Ontario et du Manitoba, de
petits nombres d’individus se rencontrant aussi dans les Territoires du Nord-Ouest, au
Nunavut, dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique et dans des parties de l’Alaska.
Les migrateurs se rassemblent principalement au centre de l’Amérique du Nord, mais il
existe aussi d’importantes aires de rassemblement dans trois localités au Québec. Il y a
également des mentions pour tous les autres territoires et provinces. Les aires d’hivernage
sont situées en Amérique du Sud, principalement en Argentine et au Chili. La population
canadienne est estimée à 50 000 à 100 000 individus; les données sur les tendances issues
du Relevé international des oiseaux de rivage révèlent un déclin de 94 % (P < 0,05) de
1974 à 2013, notamment un déclin de 74 % (P < 0,05) de 2003 à 2013.
+++
i. Rang taxinomique
Espèce
Sous-espèce
Unité désignable ou variété
Commentaires : Espèce distincte. Une seule UD est reconnue, bien que le
flux génique entre les trois principales populations (Alaska, Territoires du
Nord-Ouest, baie d’Hudson) semble relativement limité.
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Cocher une seule réponse :
1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la
population se trouve à l’intérieur de la province
2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 %
3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 %
4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 %
5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 %
6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 % mais
l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada
7. Faible, et l’espèce est localisée
8. Inconnue
Commentaires : La population reproductrice se rassemble principalement
sur les rives de la baie d’Hudson; de petits nombres se trouvent dans le delta
du Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest, dans des localités
éparses en Alaska et dans d’autres petits sites isolés (p. ex. nord-ouest de la
Colombie-Britannique).
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Préoccupation mineure (2012)
Cote G (année d’évaluation) : G4 (1996)
Cote N (année d’évaluation) : N4B (2013)
Situation générale (année d’évaluation) (référence temporairement hors service à
des fins d’entretien)
Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres
populations?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un
changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote
mondiale?
Peu probable Inconnu
Probable
Très probable ou connu
Commentaires : Étant donné que la vaste majorité de la population
mondiale se reproduit au Canada, il est probable que des déclins de
population se traduisent par la contraction de l’IZO et de la zone
d’occurrence.
*Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du
risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces
en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.).
Commentaires : s.o.
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins
d’évaluation?
Commentaires : s.o.
vi. Estimation du coût du rapport de situation
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce?
• Des travaux de terrain sont-ils requis? Coût estimatif :
• Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un
rapport sur les CTA? Coût estimatif :
Commentaires : Aucun travail de terrain n’est requis. Coût estimatif
approximatif : 8 000 $. L’inclusion de CTA n’est pas encore confirmée.
vii. Activités de recherche
Décrire les activités de recherche : s.o.
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle
reste inchangée après la tenue d’autres recherches? On croit que l’aire de
répartition est assez bien documentée.
viii. Menaces
Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer
ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de
menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible :
0
1
2
3
4
5
= Inconnu
= Impact passé
= Impact négligeable
= Impact faible
= Impact modéré
= Impact élevé
Principales préoccupations
Modifications des systèmes naturels – 4 (dégradation considérable de
l’habitat dans les zones côtières du Manitoba due au broutage excessif par
les oies; possibilité de changements ailleurs)
Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents – 4
(espèce principalement côtière)
Autres préoccupations :
Autres – 3 (possibilité de mortalité due à la chasse lors de la migration et
pendant l’hiver)
Agriculture et aquaculture – 3 (possibilité de réduction de la disponibilité
des aires de rassemblement clés)
Production d’énergie et exploitation minière – 3 (minime dans l’aire de
reproduction et d’hivernage, mais perte d’habitat le long des voies
migratoires)
Intrusions et perturbations humaines – 3 (possibilité de perturbations dans
l’aire d’hivernage)
Pollution – 3 (possibilité, mais aucun effet direct important n’est connu)
Menaces peu susceptibles d’être préoccupantes :
Développement résidentiel et commercial, Corridors de transport et de
service, Utilisation des ressources biologiques, Espèces envahissantes et
autrement problématiques, Phénomènes géologiques
Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact
global des menaces? L’impact global des menaces n’a pas encore été calculé.
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une
génération
(années)
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum probable
Nombre
d’individus
matures
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures?
Inconnu
Minimum
probable
Le plus
probable
Maximum probable
Inconnue
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Réduction de la
population (%)
au cours des
___ dernières
années*
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de la
population (%)
au cours des
___ prochaines
années
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de la
population (%)
au cours des
___ dernières et
prochaines
années
combinées
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Les causes du déclin sont-elles
réversibles?
Les causes du déclin sont-elles
comprises?
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
(km2)
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
Inconnu
fluctuations
extrêmes de la
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
zone
d’occurrence?
Indice de zone
d’occupation
(IZO) (km2)
d’après une
grille à carrés
de 2 km de côté
Y a-t-il un
déclin continu
de l’IZO?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un
déclin continu
de la superficie,
de l’étendue ou
de la qualité de
l’habitat?
Est-ce que
l’espèce
satisfait au
critère D2?
Nombre de
souspopulations
Nombre de
localités
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
localités?
Taille de la plus
grande souspopulation
(individus
matures)
Tous les
individus
sont-ils compris
dans une seule
sous-
Inconnu
Inconnu
Minimum
probable
Le plus
probable
Maximum
probable
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Minimum
probable
Le plus
probable
Maximum
probable
Inconnu
Minimum
probable
Le plus
probable
Maximum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnue
Minimum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
La plus
probable
Maximum
probable
population?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Critère E :
Inconnu
Inconnu
Non estimé
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Pessimiste : _____% d’ici_____ ans
Meilleur : ___________% d’ici_____ ans
D’ici 100 ans : _____%
Présenté par le Groupe de spécialistes des oiseaux du COSEPAC (février 2015).
Mammifères marins
Espèce sauvage : Rorqual boréal (Balaenoptera borealis), population de l’Atlantique
Image (si disponible) :
Carte de répartition :
Introduction : La dernière évaluation de l’espèce par le COSEPAC remonte à mai 2003.
Le COSEPAC l’avait alors classée dans la catégorie « données insuffisantes », mais de
nouvelles données issues de relevés indiquent la possibilité d’un grave déclin de la
population et d’un reclassement dans une catégorie de risque plus élevé au moment de la
réévaluation de sa situation.
i. Rang taxinomique
Espèce
Sous-espèce
X Unité désignable ou variété
Commentaires :
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Surligner en gras l’énoncé qui s’applique :
1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la
population se trouve à l’intérieur de la province
2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 %
3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 %
4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 %
5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 %
6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais
l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada
7. Faible, et l’espèce est localisée
8. Inconnue
Commentaires :
L’habitat au Canada comprend une importante partie de l’aire de
répartition du rorqual boréal dans l’Atlantique Nord.
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : En danger (2008)
Cote G (année d’évaluation) : G3TNR
Cote N (année d’évaluation) : NNR
Situation générale (année d’évaluation) :
Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres
populations?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un
changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote
mondiale?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Commentaires :
La population mondiale est déjà désignée « menacée d’extinction ».
*Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du
risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces
en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.).
Commentaires : Aucun
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins
d’évaluation? Non
Commentaires :
vi. Estimation du coût du rapport de situation
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce?
6 000 $
• Des travaux de terrain sont-ils requis? s.o. Coût estimatif :
• Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un
rapport sur les CTA? PEU PROBABLE, COMPTE TENU DE
L’HABITAT EN MILIEU HAUTURIER. Coût estimatif :
Commentaires :
vii. Activités de recherche
Décrire les activités de recherche : Les données sont suffisantes pour
documenter adéquatement les déclins afin de satisfaire aux critères.
Un relevé systématique de presque toutes les eaux canadiennes où pouvait se
rencontrer le rorqual boréal dans l’Atlantique Nord a été effectué en 2007.
Trois individus ont été repérés, ce qui laisse supposer que la population
s’élève à moins de 100 individus matures.
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle
reste inchangée après la tenue d’autres recherches?
Oui
viii. Menaces
Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer
ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de
menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible :
0
1
2
3
4
5
= Inconnu
= Impact passé
= Impact négligeable
= Impact faible
= Impact modéré
= Impact élevé
Les menaces ne sont ni connues ni comprises (peuvent inclure la
compétition, les changements océaniques, le bruit, etc.).
Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact
global des menaces? Un calculateur des menaces n’a pas été utilisé.
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une
génération
(années)
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
23,3 années
Nombre
d’individus
matures
Fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures
Inconnu
Minimum
probable
Le plus
probable
Inconnu
Maximum probable
Maximum probable
< 100 individus
matures
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0
Réduction de la
population (%)
au cours des 70
dernières
années*
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
> 70 %
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de la
population (%)
au cours des
___ prochaines
années
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de la
population (%) au
cours des ___
dernières et
prochaines
années combinées
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Les causes du déclin sont-elles
réversibles?
Les causes du déclin sont-elles
comprises?
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
(km2)
Y a-t-il un
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de la
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
X Inconnu
Non
Oui
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
> 20 000 km²
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0
zone
d’occurrence?
Indice de zone
d’occupation
(IZO) (km2)
d’après une
grille à carrés
de 2 km de côté
Y a-t-il un
déclin continu
de l’IZO?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un
déclin continu
de la superficie,
de l’étendue ou
de la qualité de
l’habitat?
Est-ce que
l’espèce
satisfait au
critère D2?
Nombre de
souspopulations
Nombre de
localités
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
localités?
Taille de la plus
grande souspopulation
(individus
matures)
Tous les
individus
sont-ils compris
dans une seule
Inconnu
Inconnu
Minimum
probable
Le plus
probable
Maximum
probable
> 2 000 km²
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0
Inconnu
Minimum
probable
Le plus
probable
Maximum
probable
Inconnu
Minimum
probable
Le plus
probable
Maximum
probable
> 10
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnue
Minimum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
La plus
probable
Maximum
probable
< 100 individus
matures
souspopulation?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Critère E :
Inconnu
Inconnu
Non estimé
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable) 0
Pessimiste : _____% d’ici_____ ans
Meilleur : ___________% d’ici_____ ans
D’ici 100 ans : _____%
Présenté par le Groupe de spécialistes des mammifères marins du COSEPAC
(février 2015).
Plantes vasculaires
Groupe de trois espèces (classé no 1 par le SCS)
Espèce sauvage : Hespérochiron nain (Hesperochiron pumilus) (GROUPE)
Image (si disponible) :
L’hespérochiron nain est la plante à la fleur de grande taille et l’isoète minuscule est juste
à sa droite.
Carte de répartition :
Floristic Synthesis of NA © 2014 BONAP
Floristic Synthesis of NA © 2014 BONAP
(map generated on 11/2/2014)
(carte générée le 11 février 2014)
Introduction
L’hespérochiron nain est le seul membre d’un genre composé de quatre espèces que l’on
trouve au Canada. Une autre espèce se trouve aux États-Unis. Il a été recensé dans
seulement deux sites dans la région de West Kootenay, en Colombie-Britannique, où il se
rencontre avec plusieurs autres espèces de plantes rares sur le plan national, notamment la
castilléjie grêle et l’isoète minuscule. L’hespérochiron nain est une attrayante herbacée
vivace issue d’un mince rhizome. Les fleurs, jaunes à violacées, ont de 1,5 à 3 cm de
largeur. L’espèce est éloignée d’au moins 170 km des sites à proximité de Spokane, dans
l’État de Washington.
i. Rang taxinomique
Espèce
Sous-espèce
Unité désignable ou variété
Commentaires : L’espèce est reconnue comme un taxon valide dans les deux
territoires où elle se trouve.
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Cocher une seule réponse :
1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la
population se trouve à l’intérieur de la province
2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 %
3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 %
4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 %
5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 %
6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais
l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada
7. Faible, et l’espèce est localisée
8. Inconnue
Commentaires : < 1%
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée
Cote G (année d’évaluation) :G1 (1999)
Cote N (année d’évaluation) : N1 (2010)
Situation générale (année d’évaluation) : Possiblement en péril (2010)
Présence historique au Colorado, gravement en péril (S2) en Arizona et au
Wyoming, non classée dans sept États
Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres
populations?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Elle est éloignée d’environ 170 km des sites à proximité de Spokane, dans l’État
de Washington.
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement
par un changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait
la cote mondiale?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Commentaires : Moins de 1 % de la population se trouve au Canada.
*Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du
risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces
en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.).
Commentaires : L’hespérochiron nain pousse dans des dépressions périodiquement
humides avec l’armoise tridentée (Artemisia tridentata) et les espèces compagnes
suivantes : Camassia quamash, Allium douglasii, Isoetes minima, Lewisia pygmaea et
Floerkea proserpinacoides. (Ceska, A. et O. Ceska, 2001).
La construction de routes, les facteurs qui perturbent les relations hydriques sur
les pentes et les suintements saisonniers, ainsi que les espèces végétales
envahissantes, peuvent menacer l’habitat sensible (suintements). Les mares
printanières et les milieux demeurant humides une partie de l’année dans l’est de
l’État de Washington sont vulnérables aux dommages résultant du broutage par
les animaux d’élevage.
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins
d’évaluation? Oui
Commentaires : Avec l’isoète minuscule et la castilléjie grêle, qui occupent le
même habitat.
vi. Estimation du coût du rapport de situation
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce?
Rapport complet sur les trois espèces : 15 000 $.
• Des travaux de terrain sont-ils requis? Oui, pour déterminer la taille des
populations des trois espèces. Coût estimatif : 5 000 $ (inclus dans le coût
du rapport).
• Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un
rapport sur les CTA? Non
Commentaires : L’espèce est probablement trop rare, bien qu’il puisse exister des
connaissances traditionnelles sur des milieux semblables.
vii. Activités de recherche
Décrire les activités de recherche :
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle
reste inchangée après la tenue d’autres recherches? Suffisamment d’activités de
recherche ont été effectuées. Cette région est située dans le sud de la ColombieBritannique, visitée par de nombreux botanistes, mais des activités ciblées
pourraient localiser de nouveaux sites.
viii. Menaces
Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer
ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de
menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible :
0
1
2
3
4
5
= Inconnu
= Impact passé
= Impact négligeable
= Impact faible
= Impact modéré
= Impact élevé
Commentaires : La construction de routes, l’utilisation de VTT, les facteurs qui
perturbent les relations hydriques sur les pentes et les suintements saisonniers,
ainsi que les espèces végétales envahissantes peuvent menacer l’habitat sensible
(suintements). Les mares printanières et les milieux demeurant humides une
partie de l’année dans l’est de l’État de Washington sont vulnérables aux
dommages résultant du broutage par les animaux d’élevage.
1
Développement résidentiel et commercial
1.1
Zones résidentielles et urbaines
1.2
Zones commerciales et industrielles
1.3
Zones touristiques et récréatives
2
Agriculture et aquaculture
2.1
Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le
bois
2.2
Plantations pour la production de bois et de pâte
2.3
Élevage de bétail
2.4
3
Aquaculture en mer et en eau douce
Production d’énergie et exploitation minière
3.1
Forage pétrolier et gazier
3.2
Exploitation de mines et de carrières
3.3
4
4.1
Énergie renouvelable
Corridors de transport et de service
Routes et voies ferrées
C
Moyen
C
Moyen
4.2
Lignes de services publics
4.3
Voies de transport par eau
4.4
Corridors aériens
5
Utilisation des ressources biologiques
5.1
Chasse et capture d’animaux terrestres
5.2
Cueillette de plantes terrestres
5.3
Exploitation forestière et récolte du bois
5.4
Pêche et récolte des ressources aquatiques
6
Intrusions et perturbations humaines
6.1
Activités récréatives
6.2
Guerre, troubles civils et exercices militaires
6.3
7
Faible
D
Faible
C
Moyen
C
Moyen
C
Moyen
Travail et autres activités
Modifications des systèmes naturels
7.1
Incendies et suppression des incendies
7.2
Gestion et utilisation de l’eau et barrages
7.3
D
C
Moyen
Espèces et gènes envahissants ou autrement
problématiques
B
Élevé
8.1
Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes
B
Élevé
8.2
Espèces indigènes problématiques
C
Moyen
C
Moyen
N
C
Non calculé
N
C
Élevé
8
8.3
9
Autres modifications de l’écosystème
Matériel génétique introduit
Pollution
9.1
Eaux usées domestiques et urbaines
9.2
Effluents industriels et militaires
9.3
Effluents agricoles et sylvicoles
9.4
Déchets solides et ordures
9.5
Polluants atmosphériques
9.6
Apports excessifs d’énergie
10
Phénomènes géologiques
10.1
Volcans
10.2
Tremblements de terre et tsunamis
10.3
11
Avalanches et glissements de terrain
Changements climatiques et phénomènes
météorologiques violents
11.1
Déplacement et altération de l’habitat
11.2
Sécheresses
11.3
Températures extrêmes
11.4
Tempêtes et inondations
4.1 La population se trouve près d’une autoroute. L’entretien de l’autoroute et sa
remise en état pourraient nuire à la partie de la population se trouvant à la plus
basse altitude.
6.1 L’habitat de l’espèce est hautement sensible aux perturbations causées par les
randonneurs et d’autres amateurs de plein air qui, lorsqu’ils traversent le site,
peuvent facilement arracher les minces tapis de végétation recouvrant les roches
de suintement.
7.3 Les pentes le long d’autoroutes font souvent l’objet d’un ensemencement
hydraulique (souvent sans discernement) pour contrer l’érosion, ce qui entraîne
souvent la propagation d’espèces qui peuvent remplacer les plantes indigènes et
devenir envahissantes. Ces espèces ne sont pas envahissantes en soi, mais elles
peuvent le devenir.
8.1 Le Poa bulbosa se propage rapidement dans de nombreux milieux, y compris
les pentes de suintement. Dans nombre de ces milieux avoisinants de l’État de
Washington, il est devenu dominant, évinçant parfois complètement toutes les
espèces indigènes. Sa propagation a considérablement accéléré depuis la fin des
années 1990. D’autres espèces envahissantes peuvent également être
problématiques. Il est important de s’abstenir de perturber les pentes de
suintement, car les perturbations anthropiques constituent la principale cause de
la propagation de plantes envahissantes.
9.5 La dérive de pulvérisation d’herbicides constitue un grave problème. Les
bords d’autoroute font souvent l’objet d’application d’herbicides (souvent sans
discernement). Des panneaux indiquant « Aucune application d’herbicides »
devraient être installés le long des tronçons d’autoroute s’étendant en-dessous de
la population d’hespérochirons nains.
Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact
global des menaces? Un calculateur des menaces a été utilisé. La cote de
l’impact global est très élevée (ci-joint).
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une
Inconnue
génération
(années)
Nombre
d’individus
matures
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures?
Réduction de la
population (%)
au cours des
___ dernières
années*
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Minimum
La plus
probable
probable
3
8
Plante vivace, peut-être longévive.
Maximum probable
15
Inconnu
Minimum
probable
Maximum probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnue
Minimum
probable
Le plus
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Réduction de la
population (%)
au cours des
___ prochaines
années
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de la
population (%)
au cours des
___ dernières et
prochaines
années
combinées
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Les causes du déclin sont-elles
réversibles?
Les causes du déclin sont-elles
comprises?
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
(km2)
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
Inconnu
fluctuations
extrêmes de la
zone
d’occurrence?
Indice de zone
Inconnu
d’occupation
(IZO) (km2)
d’après une
grille à carrés
de 2 km de côté
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de l’IZO?
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
< 5 000 km²
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Minimum
probable
8 km²
Le plus
probable
8 km²
Maximum
probable
< 20 km²
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un
déclin continu
de la superficie,
de l’étendue ou
de la qualité de
l’habitat?
Est-ce que
l’espèce
satisfait au
critère D2?
Nombre de
souspopulations
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1 (peut-être)
Inconnu
Minimum
probable
2
Le plus
probable
Nombre de
localités
Inconnu
Minimum
probable
Le plus
probable
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
localités?
Taille de la plus
grande souspopulation
(individus
matures)
Tous les
individus
sont-ils compris
dans une seule
souspopulation?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Inconnu
Critère E :
Maximum
probable
< 10
Maximum
probable
< 10
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1
Inconnue
Minimum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
ou
Non estimé
La plus
probable
Maximum
probable
Pessimiste : _____% d’ici_____ ans
Meilleur : ___________% d’ici_____ ans
D’ici 100 ans : _____%
Kartesz, J.T. The Biota of North America Program (BONAP). 2014. Taxonomic Data
Center. (http://www.bonap.net/tdc). Chapel Hill, N.C. [maps generated from Kartesz, J.T.
2014. Floristic Synthesis of North America, Version 1.0. Biota of North America
Program (BONAP) (sous presse)] [consulté le 27 janvier 2015].
Klinkenberg, Brian (Editor). 2013. E-Flora BC: Electronic Atlas of the Plants of British
Columbia [eflora.bc.ca]. Lab for Advanced Spatial Analysis, Department of Geography,
University of British Columbia, Vancouver [consulté le 22 février 2013].
NatureServe. 2013. NatureServe Explorer: An online encyclopedia of life [application
Web]. Version 7.1. NatureServe, Arlington, Virginia. www.natureserve.org [consulté le
22 février 2013].
PRÉPARÉ PAR : Bruce Bennett, Frank Lomer et Jenifer Penny, février 2013. Révision :
B. Bennett, janvier 2015.
Espèce sauvage : Castilléjie grêle (Castilleja tenuis) (GROUPE)
Image (si disponible) :
Castilleja tenuis (hairy owl-clover)
Curtis Bjork (Photo ID #15888)
Contact the photographer
Carte de répartition :
Castilleja tenuis (castilléjie grêle)
o
© Curtis Bjork (Photo n 15888
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Floristic Synthesis of NA © 2014 BONAP
(map generated on 11/2/2014)
Floristic Synthesis of NA © 2014 BONAP
(carte générée le 11 février 2014)
Introduction
La castilléjie grêle est une herbacée annuelle de 10 à 40 cm de hauteur. Elle est l’une de
quatre membres étroitement apparentés du sous-genre Colacus, genre Castilleja, qui se
trouvent dans la région du Nord-Ouest du Pacifique. Les trois autres membres du groupe
sont la castilléjie ambiguë (C. ambigua ssp. ambigua), la castilléjie à feuilles atténuées
(C. attenuata) et la castilléjie de Victoria (C. victoriae). Les premières mentions de la
castilléjie grêle reposaient sur des spécimens de la castilléjie de Victoria. À ce jour, la
castilléjie grêle a été recensée dans un seul site, où elle a été signalée pour la première
fois en 2000 lors de recherches d’autres plantes rares dans le voisinage, dont
l’hespérochiron nain et l’isoète minuscule. La population à ce moment-là comptait
21 individus et quelques autres ont été vus à proximité. Elle est séparée par une distance
d’au moins 90 km (et par la chaîne de Monashee) d’un site se trouvant près de Republic,
dans l’État de Washington. Le site le plus près dans la même vallée se trouve près de
Spokane, dans l’État de Washington, à une distance de 170 km.
i. Rang taxinomique
Espèce
Sous-espèce
Unité désignable ou variété
Commentaires : L’espèce est reconnue comme un taxon valide dans les deux
territoires où elle se trouve.
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Cocher une seule réponse :
1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la
population se trouve à l’intérieur de la province
2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 %
3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 %
4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 %
5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 %
6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais
l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada
7. Faible, et l’espèce est localisée
8. Inconnue
Commentaires : < 1 %
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée
Cote G (année d’évaluation) : G5 (1990)
Cote N (année d’évaluation) : N1 (1989)
Situation générale (année d’évaluation) : Possiblement en péril (2010)
Aucune cote n’a été attribuée à l’espèce dans les États où elle est présente :
Californie, Idaho, Nevada, Oregon et État de Washington.
Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres
populations?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Elle est séparée par une distance d’au moins 90 km (et par la chaîne de
Monashee) d’un site se trouvant à proximité de Republic, dans l’État de
Washington. Le site le plus près dans la même vallée se trouve près de Spokane,
dans l’État de Washington, à une distance de 170 km.
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un
changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote
mondiale?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Commentaires : Moins de 1 % ode la population se trouve au Canada
*Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du
risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces
en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.).
Commentaires : La castilléjie grêle pousse dans des dépressions périodiquement
humides avec l’armoise tridentée (Artemisia tridentata) et les espèces compagnes
suivantes : Camassia quamash, Allium douglasii, Isoetes minima, Lewisia pygmaea et
Floerkea proserpinacoides (Ceska, A. et O. Ceska, 2001).
La construction de routes, les facteurs qui perturbent les relations hydriques sur
les pentes et les suintements saisonniers, ainsi que les espèces végétales
envahissantes, peuvent menacer l’habitat sensible (suintements). Les mares
printanières et les milieux demeurant humides une partie de l’année dans l’est de
l’État de Washington sont vulnérables aux dommages résultant du broutage par
les animaux d’élevage.
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins
d’évaluation? Oui
Commentaires : Avec l’isoète minuscule et l’hespérochiron nain, qui occupent le
même habitat.
vi. Estimation du coût du rapport de situation
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce?
Rapport complet sur les trois espèces : 15 000 $
• Des travaux de terrain sont-ils requis? Oui, pour déterminer la taille des
populations des trois espèces. Coût estimatif : 5 000 $ (inclus dans le coût
du rapport).
• Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un
rapport sur les CTA? Non
Commentaires : L’espèce est probablement trop rare, bien qu’il puisse exister des
connaissances traditionnelles sur des milieux semblables.
vii. Activités de recherche
Décrire les activités de recherche :
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle
reste inchangée après la tenue d’autres recherches? Suffisamment d’activités de
recherche ont été effectuées. Cette région est située dans le sud de la ColombieBritannique, visitée par de nombreux botanistes, mais des activités ciblées
pourraient localiser de nouveaux sites.
viii. Menaces
Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer
ou qui causeront une réduction de la population au moyen des catégories de
menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible :
0 = Inconnu
1 = Impact passé
2 = Impact négligeable
3 = Impact faible
4 = Impact modéré
5
= Impact élevé
Commentaires : La construction de routes, l’utilisation de VTT, les facteurs qui
perturbent les relations hydriques sur les pentes et les suintements saisonniers,
ainsi que les espèces végétales envahissantes peuvent menacer l’habitat sensible
(suintements). Les mares printanières et les milieux demeurant humides une
partie de l’année dans l’est de l’État de Washington sont vulnérables aux
dommages résultant du broutage par les animaux d’élevage.
1
Développement résidentiel et commercial
1.1
Zones résidentielles et urbaines
1.2
Zones commerciales et industrielles
1.3
Zones touristiques et récréatives
2
Agriculture et aquaculture
2.1
Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le
bois
D
Faible
D
Faible
C
Moyen
C
Moyen
C
Moyen
C
Moyen
Espèces et gènes envahissants ou autrement
problématiques
D
Faible
8.1
Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes
D
Faible
8.2
Espèces indigènes problématiques
8.3
Matériel génétique introduit
2.2
Plantations pour la production de bois et de pâte
2.3
Élevage de bétail
2.4
Aquaculture en mer et en eau douce
3
Production d’énergie et exploitation minière
3.1
Forage pétrolier et gazier
3.2
Exploitation de mines et de carrières
3.3
4
Énergie renouvelable
Corridors de transport et de service
4.1
Routes et voies ferrées
4.2
Lignes de services publics
4.3
Voies de transport par eau
4.4
Corridors aériens
5
Utilisation des ressources biologiques
5.1
Chasse et capture d’animaux terrestres
5.2
Cueillette de plantes terrestres
5.3
Exploitation forestière et récolte du bois
5.4
Pêche et récolte des ressources aquatiques
6
Intrusions et perturbations humaines
6.1
Activités récréatives
6.2
Guerre, troubles civils et exercices militaires
6.3
Travail et autres activités
7
Modifications des systèmes naturels
7.1
Incendies et suppression des incendies
7.2
Gestion et utilisation de l’eau et barrages
7.3
8
9
9.1
Autres modifications de l’écosystème
Pollution
Eaux usées domestiques et urbaines
9.2
Effluents industriels et militaires
9.3
Effluents agricoles et sylvicoles
9.4
Déchets solides et ordures
9.5
Polluants atmosphériques
9.6
Apports excessifs d’énergie
10
Phénomènes géologiques
10.1
Volcans
10.2
Tremblements de terre et tsunamis
10.3
11
Avalanches et glissements de terrain
Changements climatiques et phénomènes
météorologiques violents
11.1
Déplacement et altération de l’habitat
11.2
Sécheresses
11.3
Températures extrêmes
11.4
Tempêtes et inondations
C
Moyen
C
Moyen
D
Faible
Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact
global des menaces? Un calculateur des menaces a été utilisé. La cote de
l’impact global est élevée (ci-joint).
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une
Inconnue Minimum
génération
probable
(années)
1
Plante annuelle
Nombre
d’individus
matures
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures?
Réduction de
la population
(%) au cours
des ___
dernières
années*
La plus
probable
1
Maximum
probable
1
Le plus
probable
Maximum
probable
Inconnu
Minimum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnue
Minimum
La plus
Maximum
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de
la population
(%) au cours
des ___
prochaines
années
probable
probable
probable
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de
la population
(%) au cours
des ___
dernières et
prochaines
années
combinées
Inconnue
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Les causes du déclin sontelles réversibles?
Les causes du déclin sontelles comprises?
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
(km2)
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
Inconnu
fluctuations
extrêmes de la
zone
d’occurrence?
Indice de zone Inconnu
d’occupation
(IZO) (km2)
d’après une
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Minimum
La plus
Maximum
probable
probable
probable
<10 km²
< 5 000 km²
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Minimum
probable
4 km²
Le plus
probable
4 km²
Maximum
probable
< 20 km²
grille à carrés
de 2 km de
côté
Y a-t-il un
déclin continu
de l’IZO?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un
déclin continu
de la
superficie, de
l’étendue ou
de la qualité
de l’habitat?
Est-ce que
l’espèce
satisfait au
critère D2?
Nombre de
souspopulations
Nombre de
localités
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
localités?
Taille de la
plus grande
souspopulation
(individus
matures)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1 possiblement
Inconnu
Minimum
probable
1
Le plus
probable
Maximum
probable
< 10
L’espèce a été observée dans un seul endroit jusqu’à
maintenant, soit dans des zones de suintement de la région de
West Kootenay.
Inconnu
Minimum
Le plus
Maximum
probable
probable
probable
1
< 10
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Tous les
individus
sont-ils
compris dans
une seule
souspopulation?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Critère E :
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
ou
Non
estimé
Pessimiste : _____% d’ici_____ ans
Meilleur : ___________% d’ici_____ ans
D’ici 100 ans : _____%
Références
Consortium of Pacific Northwest Herbaria. 2013. Specimen data for Castilleja tenuis.
University of Washington Herbarium, The Burke Museum of Natural History and
Culture. Seattle, WA. http://www.pnwherbaria.org [consulté le 20 février 2013].
Kartesz, J.T. The Biota of North America Program (BONAP). 2011. North American
Plant Atlas (http://www.bonap.org/MapSwitchboard.html). Chapel Hill, N.C. [cartes
générées à partir de Kartesz, J.T. 2010. Floristic Synthesis of North America, Version
1.0. Biota of North America Program (BONAP) (sous presse)].
NatureServe. 2013. NatureServe Explorer: An online encyclopedia of life
[application Web]. Version 7.1. NatureServe, Arlington, Virginia. www.natureserve.org
[consulté le 27 janvier 2015].
PRÉPARÉ PAR : Bruce Bennett, Frank Lomer et Jenifer Penny, février 2013. Révision :
B. Bennett, janvier 2015.
Espèce sauvage : Isoète minuscule (Isoetes minima) (GROUPE)
Image (si disponible) :
L’hespérochiron nain est la plante à fleur de grande taille et l’isoète minuscule est juste à
sa droite.
Carte de répartition :
Floristic Synthesis of NA © 2014 BONAP
(map generated on 11/2/2014)
Floristic Synthesis of NA © 2014 BONAP
(carte générée le 11 février 2014)
Introduction
L’Isoetes minima a été décrit à partir d’un seul spécimen prélevé par Wilhelm Suksdorf à
Spangle, près de Spokane, dans l’État de Washington et, jusqu’à récemment, le seul matériel
authentique de ce taxon était le spécimen-type.
Il y a plusieurs années, plusieurs populations d’I. minima ont été découvertes dans les monts
Wenatchee, dans l’État de Washington et, en 1996, l’espèce a été découverte dans le centre-sud
de la Colombie-Britannique. Elle peut être considérée comme rare dans l’État de Washington et
en Colombie-Britannique.
i. Rang taxinomique
Espèce
Sous-espèce
Unité désignable ou variété
Commentaires : L’espèce est reconnue comme un taxon valide dans les deux
territoires où elle se trouve.
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Cocher une seule réponse :
1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la
population se trouve à l’intérieur de la province
2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 %
3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 %
4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 %
5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 %
6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais
l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada
7. Faible, et l’espèce est localisée
8. Inconnue
Commentaires : L’Isoetes minima se rencontre dans la région de West Kootenay, en
Colombie-Britannique, et dans les comtés de Kittitas et de Spokane, dans l’État de
Washington. Trois des cinq populations connues se trouvent au Canada.
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée
Cote G (année d’évaluation) : G1
Cote N (année d’évaluation) : N1 (2011)
Situation générale (année d’évaluation)
Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres
populations?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un
changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote
mondiale?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Commentaires :
*Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du
risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces
en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.).
Commentaires : Sur le plan écologique, l’Isoetes minima occupe les milieux les plus
extrêmes et les plus secs parmi les espèces terrestres d’Isoetes de l’ouest de
l’Amérique du Nord. Il pousse dans des dépressions périodiquement humides avec
l’armoise tridentée (Artemisia tridentata) et les espèces compagnes suivantes :
Camassia quamash, Allium douglasii, Hesperochiron pumilus, Lewisia pygmaea et
Floerkea proserpinacoides. (Ceska, A. et O. Ceska 2001).
La construction de routes, les facteurs qui perturbent les relations hydriques sur
les pentes et les suintements saisonniers, ainsi que les espèces végétales
envahissantes, peuvent menacer l’habitat sensible (suintements). Les mares
printanières et les milieux demeurant humides une partie de l’année dans l’est de
l’État de Washington sont vulnérables aux dommages résultant du broutage par
les animaux d’élevage.
Des études sur d’autres espèces du genre Isoetes ont révélé des limites
biologiques par rapport aux changements de niveaux d’eau, y compris une
sensibilité aux niveaux d’intensité lumineuse (causée par les changements de
profondeur ou de limpidité de l’eau) et l’appauvrissement en oxygène (anoxie)
(Garcia et Ballesteros, 1996). L’Isoetes minima est également vulnérable aux
fluctuations du débit.
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins
d’évaluation? Oui
Commentaires : Avec le Hesperochiron pumilus et le Castilleja tenuis, qui
occupent le même habitat.
vi. Estimation du coût du rapport de situation
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce?
Rapport complet sur les trois espèces : 15 000 $.
• Des travaux de terrain sont-ils requis? Oui, pour déterminer la taille des
populations.
Coût estimatif : 5 000 $ (inclus dans le coût du rapport).
• Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un
rapport sur les CTA? Non
Commentaires : L’espèce est probablement trop rare, bien qu’il puisse exister des
connaissances traditionnelles sur des milieux semblables.
vii. Activités de recherche
Décrire les activités de recherche :
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle
reste inchangée après la tenue d’autres recherches? Suffisamment d’activités de
recherche ont été effectuées. Cette région est située dans le sud de la ColombieBritannique, visitée par de nombreux botanistes, mais des activités ciblées
pourraient localiser de nouveaux sites.
viii. Menaces
Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer
ou causeront une réduction de la population au moyen des catégories de
menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible :
0
1
2
3
4
5
= Inconnu
= Impact passé
= Impact négligeable
= Impact faible
= Impact modéré
= Impact élevé
Commentaires : La construction de routes, l’utilisation de VTT, les facteurs qui
perturbent les relations hydriques sur les pentes et les suintements saisonniers,
ainsi que les espèces végétales envahissantes peuvent menacer l’habitat sensible
(suintements). Les mares printanières et les milieux demeurant humides une
partie de l’année dans l’est de l’État de Washington sont vulnérables aux
dommages résultant du broutage par les animaux d’élevage.
1
Développement résidentiel et commercial
B
Élevé
B
Élevé
B
Élevé
D
Faible
B
Élevé
B
Élevé
B
Élevé
Espèces et gènes envahissants ou autrement
problématiques
B
Élevé
8.1
Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes
B
Élevé
8.2
Espèces indigènes problématiques
8.3
Matériel génétique introduit
1.1
Zones résidentielles et urbaines
1.2
Zones commerciales et industrielles
1.3
Zones touristiques et récréatives
2
Agriculture et aquaculture
2.1
Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le
bois
2.2
Plantations pour la production de bois et de pâte
2.3
Élevage de bétail
2.4
Aquaculture en mer et en eau douce
3
Production d’énergie et exploitation minière
3.1
Forage pétrolier et gazier
3.2
Exploitation de mines et de carrières
3.3
4
Énergie renouvelable
Corridors de transport et de service
4.1
Routes et voies ferrées
4.2
Lignes de services publics
4.3
Voies de transport par eau
4.4
Corridors aériens
5
Utilisation des ressources biologiques
5.1
Chasse et capture d’animaux terrestres
5.2
Cueillette de plantes terrestres
5.3
Exploitation forestière et récolte du bois
5.4
Pêche et récolte des ressources aquatiques
6
Intrusions et perturbations humaines
6.1
Activités récréatives
6.2
Guerre, troubles civils et exercices militaires
6.3
Travail et autres activités
7
Modifications des systèmes naturels
7.1
Incendies et suppression des incendies
7.2
Gestion et utilisation de l’eau et barrages
7.3
8
9
Autres modifications de l’écosystème
Pollution
9.1
Eaux usées domestiques et urbaines
9.2
Effluents industriels et militaires
9.3
Effluents agricoles et sylvicoles
9.4
Déchets solides et ordures
9.5
Polluants atmosphériques
9.6
Apports excessifs d’énergie
10
Phénomènes géologiques
10.1
Volcans
10.2
Tremblements de terre et tsunamis
10.3
11
Avalanches et glissements de terrain
Changements climatiques et phénomènes
météorologiques violents
11.1
Déplacement et altération de l’habitat
11.2
Sécheresses
11.3
Températures extrêmes
11.4
Tempêtes et inondations
N
C
Hors de la
période
N
C
Élevé
Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact
global des menaces? Un calculateur des menaces a été utilisé. La cote de
l’impact global est très élevée (ci-joint).
1.3 Des structures associées à un parcours de vélo de montagne (sentiers de
planches en bois, etc.) ont été construites dans le site d’une des populations
connues en Colombie-Britannique. Si cette utilisation du site continue, il est
probable que ces structures seront périodiquement reconstruites.
5.3 Les milieux occupés par l’espèce sont souvent utilisés comme dépôts
forestiers ou l’entassement de déchets d’abattages.
6.1 Une des populations occupe un milieu fréquemment utilisé par les adeptes du
vélo de montagne. Les randonneurs empruntent également les milieux occupés
par l’espèce, car ils sont dépourvus d’arbres et faciles à traverser.
8.1 Le Poa bulbosa se propage rapidement sur les pentes de suintement et
d’autres milieux occupés par l’isoète minuscule. Sa propagation dans les parties
avoisinantes de l’État de Washington a considérablement accéléré depuis la fin
des années 1990 et, en quelques années seulement, il peut envahir des pentes de
suintement jusque-là libres de mauvaises herbes, évinçant parfois complètement
les espèces indigènes. D’autres espèces envahissantes peuvent également être
problématiques dans de tels milieux, notamment l’Hypericum perforatum.
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une
Inconnue Minimum
La plus
Maximum
génération
probable
probable
probable
(années)
3
8
15
L’Isoetes bolanderi requiert probablement de 3 à 5 ans pour
atteindre un niveau de maturité suffisant pour produire des
microspores ou des mégaspores viables. La longévité des plants
matures est inconnue, mais d’autres espèces nord-américaines
du genre Isoetes ont été maintenues en culture pendant 10 à
15 ans.
Nombre
Inconnu
Minimum
Le plus
Maximum
d’individus
matures
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures?
Réduction de
la population
(%) au cours
des ___
dernières
années*
probable
probable
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de
la population
(%) au cours
des ___
prochaines
années
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de
la population
(%) au cours
des ___
dernières et
prochaines
années
combinées
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Les causes du déclin sontelles réversibles?
Inconnu
Non
Oui
Les causes du déclin sontelles comprises?
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
(km2)
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
Inconnu
fluctuations
extrêmes de la
zone
d’occurrence?
Indice de zone Inconnu
d’occupation
(IZO) (km2)
d’après une
grille à carrés
de 2 km de
côté
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de l’IZO?
Y a-t-il des
Inconnu
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de la
superficie, de
l’étendue ou
de la qualité
de l’habitat?
Est-ce que
Inconnu
l’espèce
satisfait au
critère D2?
Nombre de
Inconnu
souspopulations
Nombre de
Inconnu
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
< 5 000 km²
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Minimum
probable
12 km²
Le plus
probable
12 km²
Maximum
probable
< 20 km²
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable
0
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1 (peut-être)
Minimum
probable
3
Le plus
probable
4
Maximum
probable
< 10
Minimum
Le plus
Maximum
localités
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
localités?
Taille de la
plus grande
souspopulation
(individus
matures)
Tous les
individus
sont-ils
compris dans
une seule
souspopulation?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Critère E :
probable
Inconnu
probable
probable
< 10
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1
Inconnue
Minimum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
ou
Non
estimé
La plus
probable
Maximum
probable
Pessimiste : _____% d’ici_____ ans
Meilleur : ___________% d’ici_____ ans
D’ici 100 ans : _____%
Références
B.C. Conservation Data Centre. 2013. Species Summary:Isoetes minima. B.C. Ministry of
Environment. http://a100.gov.bc.ca/pub/eswp/ (consulté le 20 février 2013).
Ceska, A. et O. Ceska. 2001. Isoetes minima A.A. Eaton (Isoetaceae): An overlooked terrestrial
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Eaton, A.A. 1898. Isoetes minima n. sp. Fern Bulletin 6:30.
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Garcia, E. et E. Ballesteros. 1996. The effect of increased water level on Isoetes lacustris L. in
Lake Baciver, Spain. J. Aquat. Plant Manage. 34:57-59.
Kartesz, J.T. The Biota of North America Program (BONAP). 2014. Taxonomic Data Center.
(http://www.bonap.net/tdc). Chapel Hill, N.C. [cartes générées à partir de Kartesz, J.T. 2014.
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NatureServe. 2013. NatureServe Explorer: An online encyclopedia of life [web application].
Version 7.1. NatureServe, Arlington, Virginia. www.natureserve.org [consulté le 22 janvier 2015].
Taylor, W.C., N.T. Luebke et A.R. Lekchas. 2003. Taxonomic stats and evolutionary relationship
of Isoetes minima A.A. Eaton (Isoetaceae) based on nuclear birosomal DNA internal transcribed
spacer sequences. Botanical Electronic News (BEN): issue #304 http://bomi.ou.edu/ben/ben304.html
Washington Natural Heritage Program. 2005. Isoetes minima A.A. Eaton midget quillwort
Isoetaceae (Quillwort Family). Information sheet.
http://www1.dnr.wa.gov/nhp/refdesk/fguide/pdf/isomin.pdf (consulté le 20 février 2013).
PRÉPARÉ PAR : Bruce Bennett, février 2013 (révision en janvier 2015)
Valériane ciliée (Valeriana edulis ssp. ciliata) (classée no 2 par le SCS)
Aire de répartition canadienne : ON
La valériane ciliée est une espèce endémique du Midwest américain, rare à l’échelle
mondiale. Son aire de répartition est centrée dans le sud de la région des Grands Lacs
(figure 1). Privilégiant les tourbières minérotrophes, les prés et les prairies humides, elle
connaît un déclin dans l’ensemble de son aire de répartition en raison de la perte de ces
types d’habitat (NatureServe, 2013). L’espèce est vulnérable à l’échelle mondiale (G5T3)
et n’est pas considérée non en péril (S5) ou apparemment non en péril (S4) dans les
huit territoires nord-américains où elle est présente (sept États et l’Ontario). La valériane
ciliée a été considérée comme une sous-espèce ou une variété du Valeriana edulis ou
comme une espèce distincte, le V. ciliata. Une deuxième sous-espèce (ou espèce) nordaméricaine, le Valeriana edulis ssp. edulis, est non en péril à l’échelle mondiale (G5T5)
et répandue dans l’ouest de l’Amérique du Nord, y compris la Colombie-Britannique. La
valériane ciliée a été répertoriée dans 8 à 10 sites en Ontario par le passé, mais sa
présence a récemment été confirmée à 2 ou 3 sites seulement. Elle forme de petites
populations isolées dans une région densément peuplée du sud de l’Ontario soumise à de
nombreux impacts d’origine humaine, et elle est menacée par la dégradation et la perte
d’habitat, et la présence d’espèces exotiques.
Figure 1. Aire de répartition mondiale (en noir) de la valériane ciliée (Faivre et Windus,
2002). Le grisé indique l’étendue originale de la glaciation durant le Pléistocène.
i. Rang taxinomique : Sous-espèce
• Bien qu’elle soit considérée comme une sous-espèce du Valeriana edulis dans la
VASCAN et la plupart de la littérature floristique nord-américaine, il est probable
qu’elle sera traitée comme une espèce distincte à l’avenir, soit le
Valeriana ciliata, comme l’ont récemment fait certains auteurs (p. ex. Faivre et
Windus, 2002). Les populations de Valeriana edulis ssp. ciliata sont séparées des
populations de Valeriana edulis ssp. edulis par des distances considérables, sont
morphologiquement distinctes et se trouvent dans un habitat différent (des milieux
humides glaciaires par opposition à des milieux plus arides, respectivement).
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Intermédiaire (11 à 29 % de l’aire de répartition mondiale se trouve au Canada)
iii. Cotes de conservation actuelles
UICN : Quasi menacée
Vulnérable à l’échelle mondiale - G5T3 (dernière évaluation en août 2000)
Gravement en péril à l’échelle nationale - N1 (janvier 1997)
•
Les populations canadiennes existantes sont séparées par plusieurs centaines de
kilomètres des populations américaines les plus proches. La perte de populations
canadiennes se traduirait par un important déclin de la zone d’occurrence
mondiale (voir la figure 1).
iv. Facteurs biologiques limitatifs : L’espèce est restreinte à un habitat spécialisé et
rare.
• Les tourbières minérotrophes de prairie, milieux spécialisés, rares et en déclin,
constituent l’habitat primaire de la valériane ciliée. Ce qui est probablement la
plus grande population canadienne (en superficie et en nombre d’individus) se
trouve dans un vestige de prairie calcaire riveraine, également un milieu rare et
spécialisé. D’autres espèces en péril se trouvent sur les rives de cette rivière, mais
la valériane ciliée n’en dépend pas.
v. Regroupement : L’espèce doit être évaluée séparément.
vi. Estimation du coût du rapport de situation : 10 000 $
• Quelques jours de travaux de terrain (3 à 5?) seront requis. Il est peu probable
qu’il existe des CTA importantes sur l’espèce au Canada.
vii. Activités de recherche : Les travaux de terrain devant permettre de recueillir
l’information nécessaire pour la détermination de la zone d’occurrence, de l’IZO, des
menaces (p. ex. présence d’espèces envahissantes) et des déclins peuvent être effectués
dans le cadre du contrat en vue de la rédaction du rapport de situation.
• La valériane ciliée est une espèce caractéristique de taille relativement grande qui
pousse dans des milieux spécialisés et restreints. Les travaux de terrain menés
dans le cadre du contrat de préparation du rapport de situation permettront de
recueillir l’information nécessaire.
viii. Menaces : Les menaces sont mal comprises.
• Une population récemment visitée se trouve sur le remblai d’un chemin de fer.
Elle est probablement menacée par la tonte du gazon, l’application d’herbicides et
la présence d’espèces exotiques. L’autre population récemment visitée se trouve
dans une vallée fluviale relativement intacte, dont une partie appartient à un
organisme de conservation. La présence d’espèces exotiques et la variation des
niveaux d’eau peuvent cependant la menacer. L’assèchement et d’autres facteurs
de destruction hydrologique, la succession forestière et le labourage de l’emprise
des voies ferrées fer constituent des menaces dans l’ensemble de l’aire de
répartition (NatureServe, 2013).
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une
Inconnue
génération
(années)
Nombre
Inconnu
Minimum
probable
3 années
Minimum
La plus
probable
8 années
Le plus
Maximum probable
30 ans
Maximum probable
d’individus
matures
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures?
Réduction de la
population (%)
au cours des
___ dernières
années*
Inconnu
probable
probable
2 500
250
1 000
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnue
Minimum
probable
0%
La plus
probable
10 %
Maximum
probable
50 %
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de la
population (%)
au cours des
___ prochaines
années
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de la
population (%)
au cours des
___ dernières et
prochaines
années
combinées
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Les causes du déclin sont-elles
réversibles?
Les causes du déclin sont-elles
comprises?
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
(km2)
Y a-t-il un
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de la
zone
d’occurrence?
Indice de zone
d’occupation
(IZO) (km2)
d’après une
grille à carrés
de 2 km de côté
Inconnu
< 5 000 km2
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Minimum
probable
Y a-t-il un
déclin continu
de l’IZO?
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un
déclin continu
de la superficie,
de l’étendue ou
de la qualité de
l’habitat?
Est-ce que
l’espèce
satisfait au
critère D2?
Nombre de
souspopulations
Nombre de
localités
Inconnu
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Y a-t-il un
déclin continu
Inconnu
Le plus
probable
Maximum
probable
< 500
populations
confirmées dans
seulement deux
petits secteurs
du sud-ouest de
l’Ontario.
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1
Inconnu
Minimum
Le plus
Maximum
probable
probable
probable
2
10
Minimum
Le plus
Maximum
probable
probable
probable
2
10
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1
Inconnu
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1
du nombre de
localités?
Taille de la plus
grande souspopulation
(individus
matures)
Tous les
individus
sont-ils compris
dans une seule
souspopulation?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Critère E :
Il manque de données sur les tendances récentes,
mais il s’est certainement produit un déclin marqué.
Il existe 10 mentions d’occurrence d’élément dans la
base de données du CIPN de l’Ontario, la plupart
datant de la période allant de la fin du 19e siècle au
début du 20e siècle. Seules 3 occurrences d’élément
sont considérées comme existantes, ayant été
vérifiées le plus récemment dans les années 1990.
Deux des trois occurrences se trouvent toutefois le
long du même système fluvial et devraient
probablement être regroupées en une seule.
Inconnue
Minimum
probable
100
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Non estimé
La plus
probable
Maximum
probable
200
Pessimiste : _____% d’ici_____ ans
Meilleur : ___________% d’ici_____ ans
D’ici 100 ans : _____%
Références
Faivre, A.E. et J.L. Windus. 2002. Genetic variation among populations of Valeriana
ciliata T. & G. (Prairie Valerian) in midwestern prairie fens. Journal of the Torrey
Botanical Society 129(1):39-47.
NatureServe. 2013. NatureServe Explorer: An online encyclopedia of life
[application Web]. Version 7.1. NatureServe, Arlington, Virginie.
http://www.natureserve.org/explorer (consulté le 25 janvier 2015).
Préparé par :
Michael J. Oldham, Centre d’information sur le patrimoine naturel de l’Ontario,
février 2014. Révisé par : Bruce A. Bennett, coprésident du Sous-comité de spécialistes
des plantes vasculaires, janvier 2015.
Espèce sauvage : Verge d’or des dunes (Solidago gillmanii) (classée no 3 par le SCS)
Image (si disponible) :
Carte de répartition :
Introduction
La verge d’or des dunes est une plante endémique des dunes de sable bordant le lac
Michigan et le nord du lac Huron en Ontario et dans trois États américains. Par le passé,
elle a été traitée de diverses façons sur le plan taxinomique, notamment comme une
variété du Solidago glutinosa, du S. simplex et du S. pathulata. Semple et Peirson (2013)
ont récemment été élevée la verge d’or des dunes au rang d’espèce. En Ontario, elle est
restreinte à deux sites, l’un situé sur le littoral sud de l’île Manitoulin et l’autre, sur une
île voisine.
i. Rang taxinomique
Espèce
Sous-espèce
Unité désignable ou variété
Commentaires :
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Cocher une seule réponse :
1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la
population se trouve à l’intérieur de la province
2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 %
3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 %
4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 %
 5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 %
6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais
l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada
X 7. Faible, et l’espèce est localisée
8. Inconnue
Commentaires :
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée
Cote G (année d’évaluation) : G3? Vulnérable? (2003)
Cote N (année d’évaluation) : N1 Gravement en péril (2010)
Situation générale (année d’évaluation) : Non évaluée (possiblement en péril 2,
2015)
Est-ce que l’aire de répartition de l’espèce se contracte vers le Canada?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres
populations?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Elle est séparée des autres populations par le lac Huron. Étant une espèce
endémique des Grands Lacs, cela constitue une disjonction.
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un
changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote
mondiale?
Peu probable Inconnu
Probable
Très probable ou connu
Commentaires :
*Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du
risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces
en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.).
Commentaires : La verge d’or des dunes pousse dans l’habitat spécialisé, rare et
menacé des dunes actives des Grands Lacs.
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins
d’évaluation?
Commentaires : L’espèce doit être évaluée individuellement.
vi. Estimation du coût du rapport de situation
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce?
10 000 $
• Des travaux de terrain sont-ils requis? Coût estimatif : Quelques jours de
travaux de terrain (2 à 3?) seront requis. Les sites de dunes du littoral
sud de l’île Manitoulin devraient être visités pour déterminer si des
populations y sont présentes.
• Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un
rapport sur les CTA? Coût estimatif : Non Il est peu probable qu’il existe
des CTA importantes sur cette espèce au Canada.
Commentaires :
vii. Activités de recherche
Décrire les activités de recherche : La verge d’or des dunes est une plante de
taille relativement grande à l’aspect distinctif qui pousse dans des milieux
restreints et spécialisés. Des travaux de terrain menés dans le cadre du contrat
de préparation du rapport de situation permettront de recueillir l’information
nécessaire.
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle
reste inchangée après la tenue d’autres recherches? L’aire de répartition est bien
connue, bien qu’il se puisse que d’autres sites y soient trouvés.
viii. Entrées du RAMAS
Durée d’une
Inconnue Minimum
La plus
Maximum
génération
probable
probable
probable
(années)
3
4
8
Les clones de Solidago connaissent une longévité remarquable.
Les ramets ne sont toutefois pas aussi longévifs (estimation
reposant sur le S. virgauera).
Nombre
Inconnu
Minimum
Le plus
Maximum
d’individus
probable
probable
probable
matures
<250
< 1 000
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures?
Réduction de
la population
(%) au cours
des ___
dernières
années*
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Inconnue
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de
la population
(%) au cours
des ___
prochaines
années
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de
la population
(%) au cours
des ___
dernières et
prochaines
années
combinées
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Les causes du déclin sontelles comprises?
Les causes du déclin sontelles comprises?
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
(km2)
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
Inconnu
fluctuations
extrêmes de la
zone
d’occurrence?
Indice de la
Inconnu
zone
d’occupation
(IZO) (km2)
d’après une
grille à carrés
de 2 km de
côté
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de l’IZO?
Y a-t-il des
Inconnu
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de la
superficie, de
l’étendue ou
de la qualité
de l’habitat?
Inconnu
Minimum
probable
Non
Oui
La plus
probable
Maximum
probable
< 5 000 km2
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Minimum
probable
20 km2
Le plus
probable
Maximum
probable
< 250 km2
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
• La population de l’Ontario la mieux connue se
trouve dans une île éloignée du lac Huron, une
réserve naturelle provinciale et donc
probablement peu menacée. Les fluctuations du
niveau d’eau du lac, les phénomènes
météorologiques violents (p. ex. dus aux
changements climatiques) et la présence
d’espèces exotiques représentent des menaces
possibles. Les autres sous-populations sont mal
documentées. L’utilisation de VTT et le
piétinement des dunes peuvent constituer des
menaces dans certains sites en Ontario. L’espèce
est menacée dans l’ensemble de son aire de
répartition par l’aménagement du littoral, le
piétinement intense sur les dunes de sable et
l’utilisation de VTT.
Est-ce que
l’espèce
satisfait au
critère D2?
Nombre de
souspopulations
Nombre de
localités
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Minimum
probable
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
localités?
Taille de la
plus grande
souspopulation
(individus
matures)
Tous les
individus
sont-ils
compris dans
une seule
souspopulation?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Inconnu
Le plus
Maximum
probable
probable
2
Minimum
Le plus
Maximum
probable
probable
probable
2
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnue
Minimum
probable
20
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Critère E :
Inconnu
Inconnu
ou
Non
estimé
La plus
probable
Maximum
probable < 100
Pessimiste : _____% d’ici_____ ans
Meilleur : _____% d’ici_____ ans
D’ici 100 ans : _____%
Espèce sauvage : Drave de Puvirnituq (Draba puvirnituqii) (classée no 4 par le SCS)
Image (si possible) :
Carte de répartition :
Introduction :
i. Rang taxinomique
X Espèce
Sous-espèce
Unité désignable ou variété
Commentaires :
ii. Proportion de l’aire de répartition mondiale se trouvant au Canada
Cocher une seule réponse :
X 1. Endémique : 100 % de l’aire de répartition, de la région ou de la
population se trouvant à l’intérieur de la province
2. Très élevée; responsabilité de 75 à 99 %
3. Élevée; responsabilité de 51 à 74 %
4. Modérément élevée; responsabilité de 30 à 50 %
5. Intermédiaire; responsabilité de 11 à 29 %
6. Faible, mais l’espèce est répandue; responsabilité globale < 10 %, mais
l’espèce est présente dans plus de 30 % du Canada
7. Faible, et l’espèce est localisée
8. Inconnue
Commentaires : Une seule une occurrence, dans le Nord du Québec, associée aux
roches ultramafiques.
iii. Cotes de conservation actuelles*
Liste rouge de l’UICN (année d’évaluation) : Non évaluée
Cote G (année d’évaluation) : G1 (?)
Cote N (année d’évaluation) : N1 (?)
Situation générale (année d’évaluation)
Y a-t-il contraction de l’aire de répartition de l’espèce vers le Canada?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
La population canadienne est-elle une population disjointe de toutes les autres
populations?
Peu probable Inconnu
Probable Très probable ou connu
Endémique du Québec.
Est-ce que la perte des populations canadiennes se traduirait probablement par un
changement de l’IZO ou de la zone d’occurrence qui compromettrait la cote
mondiale?
Peu probable Inconnu Probable Très probable ou connu
Commentaires :
Seules deux sous-populations (une occurrence) se trouvent au Canada.
*Fournir des propositions de cotes mises à jour si les évaluations sont désuètes.
iv. Facteurs biologiques limitatifs
Autres facteurs biologiques à prendre en considération dans l’évaluation du
risque de disparition (p. ex. âge à maturité, dépendance à l’égard d’autres espèces
en péril, spécialisation de l’habitat, capacité de dispersion limitée, etc.).
Commentaires :
Données insuffisantes. La faible densité des populations et l’habitat particulier
exposé à des conditions environnementales extrêmes laissent supposer que
l’espèce est vulnérable.
v. Regroupement
D’autres espèces pourraient-elles être regroupées avec cette espèce aux fins
d’évaluation?
Commentaires : Non
vi. Estimation du coût du rapport de situation
• Quel est le coût estimatif d’un rapport de situation sur cette espèce?
5 000 $
• Des travaux de terrain sont-ils requis? Non
• Est-ce une espèce pour laquelle il faudra probablement préparer un
rapport sur les CTA? Non
Commentaires : La situation de l’espèce a été évaluée en 2014 par le Comité sur
les espèces en péril du Québec. Le coût de commande d’un rapport devrait donc
être peu élevé (en raison aussi du fait que l’espèce n’a été décrite qu’en 2013).
vii. Activités de recherche
Décrire les activités de recherche :
++L’espèce a été découverte par accident et son habitat n’a pas été visité en
entier. La superficie totale des formations ultramafiques est cependant limitée
(< 50 km2). Par conséquent, il semble peu probable qu’un grand nombre de
nouvelles occurrences seront découvertes. Des inventaires menés près de
l’habitat actuel dans le cadre du développement minier n’ont pas révélé la
présence de l’espèce. L’exploration de la partie ouest de la fosse Ungava, en
2014, n’a pas mené à la découverte de l’espèce dans les milieux de substrat
ultramafique.
L’aire de répartition de l’espèce est-elle bien connue et s’attend-on à ce qu’elle
reste inchangée après la tenue d’autres recherches?
L’aire de répartition ne devrait pas changer considérablement.
viii. Menaces
Dresser une liste des menaces connues ou présumées qui pourraient causer
ou causeront une réduction de la population au moyen des catégories de
menaces de l’UICN (1 à 11) et des cotes 0 à 5 dans la mesure du possible :
1
2
3
4
5
6
= Inconnu
= Impact passé
= Impact négligeable
= Impact faible
= Impact modéré
= Impact élevé
L’exploitation minière et l’aménagement des installations connexes, notamment
la construction de routes et l’exploitation de bancs d’emprunt, et les effets de la
forte circulation de véhicules lourds, constituent les principales menaces pesant
sur l’espèce. Une ancienne mine d’amiante et une route sont situées à proximité
des populations. Bien que la zone ultramafique ne soit pas visée par un titre
minier à l’heure actuelle, elle est située dans une région du Nunavik où
l’exploitation minière est en pleine expansion et rien n’indique qu’elle ne fera
pas l’objet d’une concession minière. De plus, la vaste majorité des régions
environnantes situées dans la fosse sud de l’Ungava sont visées par des
concessions. Des véhicules lourds empruntent fréquemment la route située à
proximité reliant Raglan et Deception Bay. Le niveau de menace est considéré
comme potentiellement élevé. Qui plus est, selon Al-Shehbaz et Mulligan
(2013), une parcelle d’échantillonnage (11 327-B) abrite des individus
intermédiaires présentant des caractères du Draba lactea, espèce apparentée, ce
qui laisse supposer une menace potentielle à l’intégrité génétique du
D. puvirnituqii. Cette hypothèse sera vérifiée lors d’explorations ultérieures.
Si un calculateur des menaces a été utilisé pour l’espèce, quel est l’impact
global des menaces?
ix. Entrées du RAMAS
Durée d’une
Inconnue
génération
(années)
Nombre
d’individus
matures
Inconnu
Y a-t-il des
fluctuations
extrêmes du
nombre
d’individus
matures?
Réduction de la
population (%)
au cours des
___ dernières
années*
Inconnu
(espèce
seulement
découverte
en 2013)
Inconnue
(espèce
seulement
découverte
en 2013)
Minimum
probable
La plus
probable
Minimum
probable
Le plus
probable
Maximum probable
Maximum probable
50 connus, peu
probable de
dépasser 1 000
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de la
population (%)
au cours des
___ prochaines
années
Inconnue
(espèce
seulement
découverte
en 2013)
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Réduction de la
population (%)
au cours des
___ dernières et
prochaines
Inconnue
(Espèce
seulement
découverte
en 2013)
années
combinées
Si des données sont
disponibles pour
10 ans ou
3 générations, les
utiliser; sinon, utiliser
les données qui
existent (préciser la
période).
Les causes du déclin sont-elles
réversibles?
Les causes du déclin sont-elles
comprises?
Les causes du déclin ont-elles
cessé?
Zone
Inconnue
d’occurrence
(km2)
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de la zone
d’occurrence?
Y a-t-il des
Inconnu
fluctuations
extrêmes de la
zone
d’occurrence?
Indice de la
Inconnu
zone
d’occupation
(IZO) (km2)
d’après une
grille à carrés
de 2 km de côté
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de l’IZO?
Y a-t-il des
Inconnu
fluctuations
extrêmes de
l’IZO?
Y a-t-il un
Inconnu
déclin continu
de la superficie,
de l’étendue ou
de la qualité de
l’habitat?
Est-ce que
Inconnu
l’espèce
satisfait au
critère D2?
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Inconnu
Non
Oui
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
50 km2
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Minimum
probable
Le plus
probable
8 km2
Maximum
probable
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1
Déclin prévu en raison de la proximité de routes et
possiblement de mines
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
1 (seulement une localité, menacée par les activités
minières)
Nombre de
souspopulations
Nombre de
localités
Inconnu
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
souspopulations?
Y a-t-il un
déclin continu
du nombre de
localités?
Taille de la plus
grande souspopulation
(individus
matures)
Tous les
individus
sont-ils compris
dans une seule
souspopulation?
Les souspopulations
sont-elles
gravement
fragmentées?
Inconnu
Le plus
Maximum
probable
probable
2
Minimum
Le plus
Maximum
probable
probable
probable
1
1
2
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
Inconnue
Minimum
probable
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Inconnu
Cote de 0 (peu probable) à 1 (très probable)
0
Critère E :
Inconnu
Inconnu
ou
Non estimé
Minimum
probable
La plus
probable
Maximum
probable
50
Pessimiste : _____% d’ici_____ ans
Meilleur : ___________% d’ici_____ ans
D’ici 100 ans : _____%
Présenté par le groupe de spécialistes des plantes vasculaires du COSEPAC.

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