Bilan d`Activité 2011

Transcription

Association ADRAMA-Chabada, Angers
Bilan d'Activité 2011
François & The Atlas Mountains, découverte de l'année (Photo Tollidji)
Sommaire
1 • Synthèse du bilan d'activité 2011
04
2 • Rappel du cadre des missions et actions
08
3 • Rappel du projet culturel et artistique
11
4 • Organigramme des missions et actions
13
5 • Mission de diffusion
14
5.1 • Contextualisation
14
5.2 • Une programmation partagée
19
5.3 • Typologie des artistes programmés
21
5.4 • Priorités artistiques de la programmation ADRAMA-Chabada
23
5.5 • Partenariats avec des structures culturelles ou événements
26
5.6 • Objectifs quantitatifs annuels de diffusion
27
6 • Soutien à la création
29
6.1 • Amateurs vs professionnels
29
6.2 • Des espaces de création
31
6.3 • Des dispositifs (aide à la création d’artistes régionaux, aide à la pré-prod.CNV, résidences)
35
7 • Accompagnement des pratiques musicales
40
7.1 • Un équipement dédié : les Studios Tostaky
40
7.2 • Un programme régulier de modules pédagogiques
41
7.3 • Des dispositifs d’accompagnement artistique
42
7.4 • Soutien aux autres structures
44
8 • Ressource et accompagnement du secteur des M.A.
45
8.1 • Accompagnement des « encadrants » et des porteurs de projet
45
8.2 • Valorisation des projets locaux
47
8.3 • Participation aux réseaux et aux différents regroupements d’intérêt général
48
9 • Mobilisation des publics et action culturelle
50
9.1 • Mobilisation des publics
52
9.2 • Action Culturelle
59
9.3 • Prévention des risques
63
10 • International
65
9 • 1 Aller/Retour Bamako-Angers
65
9 • 2 Austin/Angers Roundtrip
65
1 • Synthèse du bilan d'activité 2011
Les faits marquants 2011
• 76 concerts contre 64 en 2010 : Un nombre global de concerts en hausse de 18%
• 33 concerts au dernier trimestre contre 24 en 2010 : Dernier trimestre spécialement chargé mais
avec un déficit important de public par rapport aux prévisions.
• 34 000 spectateurs environ au Chabada : Fréquentation en légère hausse.
• Un volume d’activité globale encore en augmentation avec la montée en puissance des projets liés
aux Studios Tostaky
• 1 849 personnes concernées directement par l'action culturelle
• 3 jours de concerts aux Accroche-Cœurs sur la scène Chabada dont 1 grosse soirée Tech-house
spéciale Berlin
• 1 Voyage de repérage à Austin dans le cadre du festival SxSW avec une délégation angevine (3C,
Radical, Yotanka)
• Organisation d'un séjour d'une semaine à Austin pour Zenzile en octobre.
• Lancement de la Résidence Musiques Actuelles de C2C en partenariat avec Furax et la Sacem.
• 429 jours d'activités accueillant des publics (hors locaux de répétition de la Cerclère) : 90 concerts et
manifestations + 198 journées de répétition scénique + 79 journées d'accompagnement artistique + 56
journées d'action culturelle + 6 journées liées à la structuration du secteur.
• 1 grosse scène-structure dédiée aux musiques électroniques pour l'inauguration du tramway en juin,
Place du Ralliement.
Association ADRAMA - Le Chabada, Angers | Bilan d’activité 2011
3
1 | Sur la diffusion
• 76 concerts + 14 manifestations diverses = 90 manifestations contre 70 en 2010.
• 1 concert «hors les murs» - Agnès Obel au Grand Théâtre d'Angers.
• 4 concerts hors les murs gratuits (1 inauguration Tramway, 3 festival Accroche-Cœurs)
• 10 manifestations "autres" (journée du disque, soirées privées, apéro-rencontre)
• 76 concerts ouverts à tous (contre 64 en 2010) : un nombre de concerts en hausse de 18%
- dont 69 payants
- dont 1 «hors les murs» au GTA
- dont 7 concerts gratuits
- dont 4 concerts de groupes amateurs
• 2 annulations de concerts (Festival Face avec WhomadeWho, Nordik Impakt)
• 33 concerts en club
• 43 concerts en salle (ou au Grand Théâtre d'Angers)
• 26 508 pour les 69 concerts payants, soit +14% en nombre
• 5 604 spectateurs gratuits - dont 7 concerts entièrement gratuits
• 384 spectateurs payants en moyenne - Stabilité de la fréquentation (389 en 2010)
• 533 spectateurs payants en moyenne en salle (563 en 2010)
• 152 spectateurs payants en moyenne en club (146 en 2010)
• 32 112 spectateurs en tout sur les 76 concerts ouverts à tous.
• 2 524 spectateurs sur les 10 autres manifestations au Chabada
• 34 636 spectateurs au Chabada toutes manifestations comprises (concerts + autres manifestations,
hors action culturelle)
• 9 000 spectateurs environ sur les 4 manifestations hors les murs gratuites (Inauguration Tramway,
Festival des Accroche-Cœurs)
Concerts organisés par Le Chabada
• 52 concerts en tout (46 en 2010, soit +13%) soit 68 % des concerts en tout.
• 45 concerts payants et 7 gratuits
• 46 premières parties
• 13 813 spectateurs payants (13 846 en 2010)
• dont 10 809 payants en salle et au GTA ; chiffres identiques à 2010
- pour 23 concerts payants en salle dont 1 au GTA ; pour 21 en 2010
- soit 450 spectateurs en moyenne en salle
• dont 3 004 payants en club ; chiffres identiques à 2010.
- pour 22 concerts payants en club ; chiffres identiques à 2010.
- soit 107 spectateurs payants en moyenne en club
• 350 spectateurs en moyenne (377 en 2010)
• 307 spectateurs payants en moyenne (330 en 2010)
• 7 concerts gratuits, 6 en club et 1 en salle (4 en 2010)
• 4 362 spectateurs gratuits (3 479 en 2010)
Concerts organisés par des associations ou des partenaires culturels
• 12 concerts organisés (pour 8 en 2010), soit +15 %
• 5 640 spectateurs payants (pour 3 529)
• 3 concerts en club et 9 en salle
4
Concerts organisés par des producteurs privés a but lucratif
• 12 concerts soit 15 % des concerts (pour 10 en 2010).
• 7 055 spectateurs payants (pour 5 991)
• 12 concerts en salle et 0 en club
Evénements 2011
• Mars à Juin : Programmation thématique «Un printemps soul et groovy»
• Juin : Scène-structure électro pour l'inauguration du Tramway, Place du Ralliement
• Juin : concert du groupe américain Sum 41 (habitués des stades dans les années 90)
• Octobre : Concert Agnès Obel au GTA, John Cale
• Octobre : Lancement des soirées Austin/Angers Roundtrip avec Black Joe Lewis.
Meilleurs concerts 2011
Crystal Fighters, François & The Atlas Mountains (2 fois), The Souljazz Orchestra, Misteur Valaire, The
Jim Jones Revue, Housse de Racket, Shaka Ponk, Sweetback, Apparat band, Piers Faccini,
Découverte 2011
François & The Atlas Mountains
Déception 2011
Danko Jones
Typologie des artistes 2011
• 183 groupes ou artistes accueillis en diffusion (pour 153 en 2010)
- dont 65 premières parties
• 46% en rock-pop et courants assimilés (53% en 2010),
• 18 % en rap/funk/soul (pour 14%)
• 18% en courants électroniques (pour 11%)
• 13% en chanson (pour 12%)
• 5% autres
Origine géographique
• 80% environ sont français (82% en 2010)
• 40% viennent des Pays de la Loire (39% en 2010)
• 34% viennent du Maine et Loire
2 | Sur l'accompagnement et l'aide à la création
339 journées d'activités hors-diffusion et hors locaux de répétition dont :
- 91 journées sur les scènes du Chabada
- 208 journées aux Studios Tostaky
- 40 journées à l'extérieur
Accompagnement
• 63 journées d'accompagnement de groupes (principalement amateurs)
• 23 groupes accompagnés
• 6 structures angevines soutenues
5
• 23 stages et ateliers ouverts aux musiciens amateurs (16 journées), ayant attiré 66 participants.
Soutien à la création
• 198 journées de répétitions scénique dont :
- 80 jours de soutien aux artistes régionaux
- 10 jours d'accueil de Pré-production CNV (Tahiti 80, Jaqee, Piers Faccini)
- 7 jours d'accueil de Résidence Musiques Actuelles CNV (première partie de C2C)
- 82 jours de location pour 26 groupes dont 4 hors 49.
- 8 jours de gratuité dans le cadre de la préparation d'un concert au Chabada
- 11 jours pour d'autres cadres (Bamako, soutien autres structures...)
• 44 groupes accueillis dont
- 28 groupes professionnels,
- 16 groupes amateurs
- 31 groupes du Maine-et-Loire
3 | Sensibilisation des publics et action culturelle
• Décibels (avec Région Pays de la Loire) : partenariat avec le lycée angevin Joachim du Bellay pour
des ateliers de création collective d'un ciné-concert avec l'orchestre du Lycée (45 élèves concernés et
610 spectateurs).
• Parcours musical (avec CG 49) au collège du Val d’Oudon (Le Lion d’Angers) : Création d'un cinéconcert (128 élèves concernés et 300 spectateurs)
• Lycée Bergson (Partenariat avec le): accompagnement artistique de 4 groupes de musiques
actuelles + atelier de découverte + visite Chabada pour tous (42 élèves concernés)
• Peace & Lobe : 6 séances pour 876 élèves concernés
• Les Volleyeurs : 3 concerts pédagogiques autour de l’arrangement avec 452 élèves
• 23 visites pédagogiques pour 244 personnes
• Musique en Prison : concert de Swing Sofa à la Maison d'arrêt d'Angers pour 15 personnes
• 1 849 personnes, dont 1 723 scolaires, ont participé aux différentes actions culturelles mises en
place cette année + 900 spectateurs lors des restitutions d'ateliers.
4 | International
Aller/Retour Bamako
Fin de l'accompagnement et du soutien d'artistes et/ou de projets franco-malien
• A Angers : accueil d’une préproduction scénique du groupe Terakaft.
Austin/Angers Roundrip
• 1 voyage de repérage lors du festival South by South West à Austin en mars avec 3C, Radical,
Yotanka, Yozik
• Organisation d'un séjour de Zenzile en octobre à Austin afin d'explorer les partenariats locaux et
préparer le SxSW 2012.
6
5 | Développement de projets en cours
• Studios Tostaky
Le système son est désormais complet en 2011. Cela a permis de développer l’activité de répétition
scénique
• 134 journées en 2011, (contre 82 en 2010, soit +60%)
• Pas de groupes professionnels hors-49 en location en 2011.
• Petit Studio Tostaky opérationnel depuis le mois d'octobre 2011 :parc de matériel obtenu grâce à un
partenariat de mécénat (Music France), valeur = 24 000€
• Agenda 21
Après s'être impliqué dans l'écriture collective de l'Agenda 21 des cultures du territoire d'Angers,
L'Adrama-Chabada a signé la charte d'engagement de celui-ci en juillet. En décembre, un processus
d'appropriation de cette démarche A21 a été mise en place au sein de l'association et de l'équipe.
7
2 • Rappel du cadre des missions et actions
2.1 •
Préambule
Depuis l’ouverture en 1994, les activités du Chabada sont gérées par L’Association pour le
Développement du rock et des Autres Musiques à Angers (ADRAMA), devenue ADRAMA-Chabada.
Elles sont organisées dans le cadre d'une « Convention de délégation de service public » de la Ville
d'Angers. Cette délégation est renouvelée tous les 5 ans suivant une procédure d'appel d'offre de la
part de la Ville.
L’Association ADRAMA-Chabada a été créée en 1988 en fédérant les différents acteurs musicaux de
la ville afin de devenir l’interlocuteur de la mairie pour la création de locaux de répétitions et d’une salle
de concert (ouverture des locaux de répétition de La Cerclère en mars 1990, confiée par convention à
l’ADRAMA).
Au terme d’une collaboration avec la Ville d’Angers pour la conception du projet architectural, c’est
finalement via une procédure de délégation de service public culturel (DSP) à laquelle l’association
avait répondu, que lui a été déléguée la gestion du Chabada.
Les activités du Chabada s'inscrivent aujourd’hui dans le cadre des « Scènes de Musiques actuelles »
(SMAc). Ce label de l’Etat donne lieu à un conventionnement triennal de soutien financier (via la DRAC
Pays de la Loire) au regard d’un cahier des charges et d’une validation du « Projet culturel et
artistique ».
Ce projet culturel et artistique 2009-2014 s’inscrit dans la continuité des projets développés par
l’association ADRAMA-Chabada depuis l’ouverture du Chabada en 1994. Pour autant, depuis
l’ouverture, l’association a régulièrement fait évoluer son projet au fur et à mesure de l’expérience
acquise comme de l’évolution du secteur des musiques actuelles et bien sûr des moyens disponibles.
2.2 •
Service public délégué par la Ville d’Angers
Document Programme, Délégation de Service Public, Chabada 2009-2014. (Extraits)
Contexte de la délégation
(…) Dans le cadre de sa politique culturelle, la ville d’Angers s'attache notamment à favoriser l'accès
aux musiques actuelles amplifiées pour le plus grand nombre par une politique tarifaire adaptée et par
une politique de diffusion, de soutien à la création et d’accompagnement des pratiques artistiques
locales.
Elle s’attache également à accompagner les projets artistiques et culturels de nouveaux acteurs dans
un souci de démocratie culturelle.
Pour ce faire, Le Chabada et les locaux de création et de répétition qui l'accompagnent constituent les
outils adaptés au service de cette ambition.
8
Le secteur des musiques actuelles amplifiées, et plus particulièrement l’exploitation d’une scène de
musiques actuelles (SMAC) et de studios de création et de répétition nécessitent des compétences
particulières. C’est pourquoi l’exploitation de l’établissement est envisagée sous la forme d’une
délégation de service public.
Titre I – Le service public délégué
Article 1-1 - Objet de la délégation et missions
Le service délégué porte sur :
La gestion et l’exploitation administrative, technique et financière du Chabada, lieu de diffusion
musicale à Angers.
La découverte, la promotion et la diffusion des musiques actuelles amplifiées à travers la
programmation d'artistes angevins, français et étrangers, dans un souci constant de montrer les
nouvelles tendances artistiques ; le délégataire devra partager la programmation entre les associations
spécialisées locales et les producteurs privés.
La création et l’accompagnement des pratiques artistiques locales (résidences d’artistes, accueil des
amateurs…)
L'encouragement d'initiatives locales en matière de promotion et de développement des musiques
actuelles amplifiées y compris les cultures émergentes, à travers l’accompagnement de jeunes projets
artistiques ou de projets culturels associatifs,
Le délégataire devra assumer un rôle d’information, de conseil mais aussi d’aide à la création, à la
diffusion, à la répétition et à la formation, d’accompagnement d’organisations de soirées.
Il devra développer les pratiques amateurs locales en lien avec les acteurs locaux concernés (le
Conservatoire à Rayonnement Régional d’Angers, les structures socioculturelles, les écoles de
musiques…)
Le développement de l’action culturelle et de la sensibilisation auprès des publics (scolaires, monde
associatif, quartiers…)
Titre II – Les droits et obligations du délégataire
Article II-1 - Les droits du délégataire – désignation des biens immobiliers
Afin de faciliter l’exécution de ce service, le Concédant met gratuitement à la disposition du
Concessionnaire, trois biens immobiliers (…) :
• Le Chabada, 56 bd du Doyenné, Angers
• La Cerclère, chemin de la Cerclère, route de Briollay, Angers
• Les Studios Tostaky, 56 bd du Doyenné, Angers
L ‘activité débit de boissons
(…)
Le délégataire pourra confier cette exploitation à un exploitant, aux conditions suivantes :
- l’exploitant assure le fonctionnement du débit de boisson conformément aux contraintes du service
public indiquées ci-dessous. (…)
9
2.3 • Convention avec la Direction Régionale des Affaires
Culturelles.
(Extraits de la convention triennale de soutien aux Scènes de Musiques Actuelles, 2011-2013)
Préambule
La Charte des missions de service public élaborée en 1998 réaffirme l’engagement fort du Ministère
de la Culture et de la Communication en faveur de la création artistique et de l’action culturelle dans le
domaine du spectacle vivant. Elle redéfinit les responsabilités de service public dans le spectacle
vivant tant de l’Etat que des organismes subventionnés, tant par l’Etat que par les collectivités
territoriales. L’Etat soutient directement la création et la diffusion, les organismes subventionnés ont la
responsabilité à la fois artistique de la création, et sociale et territoriale de la diffusion.
Dans ce cadre, l’Etat confirme sa volonté de soutien privilégié aux lieux dédiés aux musiques actuelles
dont le projet fait l’objet d’une formalisation spécifique et singulière tenant compte du contexte local,
des projets émergents, du rapport au secteur marchand et de son inscription dans une dynamique
professionnelle. Il soutient également les projets structurants qui amènent l’établissement à construire
et animer un réseau territorial de diffusion.
Pour la période 2007-2009, l’association ADRAMA-Chabada, gestionnaire en délégation de service
public de la salle Le Chabada, labellisé Scène de Musique Actuelle (SMAC), a pleinement réalisé les
objectifs fixés par une première convention cadre. Elle constitue un pôle de référence dans les
domaines du spectacle vivant par la qualité de son travail d’irrigation culturelle accompli notamment
grâce à sa politique d’aide à la création (coproduction, résidences d’artistes…).
Article 1-1 Objet de la convention pluriannuelle
Par la présente convention, la structure s’engage à réaliser le projet artistique dont le contenu est
précisé en annexe et à mettre en œuvre, à cette fin, tous les moyens nécessaires à sa bonne
exécution. Pour sa part, l’Etat s’engage, sous réserve de l’inscription des crédits en loi de finances, à
soutenir financièrement la réalisation de ces actions, y compris les moyens de fonctionnement qu’elles
requièrent, à l’exception des financements imputables sur le titre VI du budget de l’Etat.
10
3 • Rappel du projet culturel et artistique
Projet culturel & projet artistique
Le projet artistique a pour objet de décrire les priorités des choix artistiques, les éventuels enjeux liés
aux formes de la création artistique.
Le projet culturel cherche à décrire le cadre dans lequel le projet artistique sera proposé. Il décrit
également les finalités de ces propositions artistiques.
Projet artistique et projet culturel sont intimement liés. Si l’objectif qui consiste à proposer aux
populations des concerts de musiques actuelles relève bien du projet culturel, l’histoire de notre
association, l’histoire de notre secteur s’est construite sur des engagements artistiques forts qui
perdurent.
Un projet culturel ne fonctionne qu’alimenté par un projet artistique et inversement, un projet artistique
exigeant n’a de sens que s’il est relayé par un projet culturel généreux.
Intentions du projet culturel
• Contribuer à la reconnaissance et soutenir le rôle des musiques actuelles amplifiées comme champ
d’expression culturelle et d’innovations artistiques.
• Favoriser l’accès du plus grand nombre possible d’individus et de groupes sociaux aux modalités
d’expression qu’elles proposent, qu’il s’agisse de la pratique ou de la diffusion musicale par une
politique tarifaire adaptée.
• Proposer aux populations des concerts de musiques amplifiées dans un espace adapté (public
debout et circulant, accès libre au bar, à l'extérieur pour fumer, vrai bar comme lieu de convivialité,
décoration et cadre de club plus que de théâtre, horaires adaptés).
• Favoriser la diversification des publics par une programmation diversifiée, par des actions de
sensibilisation.
• Favoriser le développement culturel du territoire :
- en accueillant et en accompagnant les projets artistiques et les projets culturels associatifs locaux
(prioritairement les associations avec un objet artistique affirmé).
- en considérant Le Chabada et Les Studios Tostaky comme des outils à partager avec les
associations et les producteurs privés (pour le Chabada).
- en considérant Le Chabada comme un lieu ressource pour les musiques actuelles, un
équipement structurant, diffusant de l'information, un lieu d’accompagnement de projets.
- en favorisant la place des associations spécialisées dans la programmation
• Favoriser les pratiques en amateurs :
- en organisant et co-organisant des soirées dédiées aux groupes amateurs (4 à 5 par an)
- en accompagnant les groupes amateurs afin de faire progresser leur niveau de pratique musicale
- en accompagnant les structures socioculturelles locales qui développent des projets musiques
actuelles.
11
- en développant un partenariat avec le Conservatoire à Rayonnement Régional.
- en favorisant les pratiques musicales (ateliers, stages, master-classes).
• Accompagner et participer à la structuration du secteur des musiques actuelles au niveau local,
départemental, régional, national.
• Développer une démarche de développement durable dans le prolongement de l’Agenda 21 culture
de la Ville d’Angers / voir chap. 8).
• Participer au développement culturel local en s’impliquant dans des événements culturels hors les
murs.
12
4 • Organigramme des missions et actions
Objectifs généraux
Contribuer à la reconnaissance et soutenir le rôle des musiques actuelles amplifiées comme champ d’expression culturelle et
d’innovations artistiques.
Favoriser l’accès du plus grand nombre possible d’individus et de groupes sociaux aux modalités d’expression qu’elles
proposent, qu’il s’agisse de la pratique ou de la diffusion musicales.
Mission centrale de diffusion
La découverte, la promotion et la diffusion des musiques actuelles amplifiées à travers la programmation d'artistes angevins,
français et étrangers, dans un souci constant de montrer les nouvelles tendances artistiques.
Missions connexes
1 / Soutien à la création
2 / Accompagnement des pratiques et participation à la structuration du secteur des musiques actuelles
3 / Mobilisation, sensibilisation et action culturelle en direction de tous les publics
Mission de diffusion
Les concerts
(Chapitre 4)
1 | Programmation partagée
L’ensemble de la programmation
constitue le projet artistique global.
La programmation est partagée entre 3
types d’opérateurs - organisateurs :
• L'ADRAMA-Chabada
• Les associations locales.
• Les producteurs privés.
Soutien à la création
(Chapitre 5)
(Chapitre 6)
1 | Des espaces de création
• Des locaux de répétition
• Des salles de pré-production et/ou de
répétition scénique
• Un lieu d’hébergement d’artistes
2 | Des dispositifs
• Des tarifs préférentiels groupes locaux
• Un « programme » spécifique pour les
artistes régionaux
• Les pré-productions CNV
• Les résidences musiques actuelles
2 | Typologie des artistes
programmés
• Artistes singuliers et/ou novateurs
et/ou en démarrage de parcours et
n’ayant pas (encore) un public constitué.
En général les concerts en club (300
pers. max.).
• Artistes singuliers ayant déjà trouvé un
public. En général les concerts en salle
(900 pers. max.).
• Artistes locaux professionnels et
amateurs programmés dans le cadre du
soutien à la scène locale.
(Chapitre 8)
Mobilisation des publics
et action culturelle
3 | Priorités artistiques de la
programmation ADRAMA-Chabada
• La pop et le rock dit «indépendant», le
folk et l’héritage du rock en général.
• Les musiques électroniques et
courants dérivés
• La chanson
• Les musiques dites "groove" (rap, soul,
reggae, funk)
• Les musiques du monde
4 / Partenariat avec des structures
culturelles ou événements
• Accroche-Cœurs,
• Premiers Plans
• Gipsy Swing
• ...
Accompagnement des
pratiques musicales
1 | Mobilisation des publics
• Communication
• Une politique tarifaire modérée
• Fidélisation du public
• Des actions vers des publics
spécifiques
2 | Action Culturelle
• Une programmation régulière
d’évènements (concerts pédagogiques,
filages publics, rencontres avec des
artistes, ateliers de découverte des
pratiques, visites pédagogiques du
Chabada…)
• Des dispositifs en direction des
scolaires (Décibels, Parcours musical en
collège)
3 | Prévention des risques
• Risques auditifs (Peace & Lobe,
bouchons d'oreille anatomiques…)
• Risques liés à l’alcool
(identification des plus de 18 ans / vente
d’alcool)
1| Un équipement dédié : les studios
Tostaky
2| Un programme régulier de modules
pédagogiques (stages, ateliers,
formations et master-classes) destinés à
l’ensemble des musiciens angevins
3| Des dispositifs d’accompagnement
artistique
destinés aux groupes amateurs du
Maine et Loire (On Stage, Parrainages)
et aux groupes professionnels de la
région (Artistes en scène)
4| Une politique de soutien aux autres
structures qui accompagnent des
pratiques musicales (CRR, maisons de
quartier, établissements scolaires,
associations)
International
(Chapitre 9)
Hors DSP Ville d’Angers
Ressource et
accompagnement du
secteur des musiques
actuelles
(Chapitre 7)
1 | Accompagnement des encadrants
et porteurs de projets (organisateurs
de concerts, animateurs des maisons de
quartier, professeurs de musique, labels,
managers, collectivités territoriales, etc.)
• Organisation de stages, rencontres,
temps d’information
• Conseils et orientation
• Diffusion des informations utiles
• Accueil de stagiaires
2 | Valorisation des projets locaux
• Des publications dédiées (Yéty, site
Internet, magazine Tohu-Bohu avec
Trempolino)
• Du relais d’information (Internet,
newsletter, tracts)
3 | Participation aux réseaux et
regroupements d’intérêt général
• Au niveau local (Dispositif de diffusion
des amateurs à Angers)
• Au niveau régional (Le Pôle, réseau
Tohu Bohu, DRJS, CRCC)
• Au niveau national (SMA, Fédurok,
CNV)
• Avec Austin, Texas (sous convention
de partenariat avec la ville d’Angers)
Objectifs
Développer des échanges artistiques
entre Angers et Austin, dans une
logique de partenariat avec les
entreprises locales de la filière
musicale et en intégrant pleinement un
objectif de développement
économique* et culturel du territoire
angevin.
13
5 • Mission de diffusion
5.1 •
Contextualisation
Sur le territoire
Sur une aire urbaine comme celle d’Angers (332 000 habitants), le Chabada est quasiment la seule
salle à programmer les musiques actuelles amplifiées. Cette position centrale du Chabada nous donne
une responsabilité supplémentaire, tant dans la diversité de la programmation à proposer que dans
l’accompagnement des projets artistiques locaux.
Par ailleurs, Angers, à l’inverse de Nantes, n’est pas une capitale régionale. En conséquence, nous
rencontrons régulièrement des difficultés à programmer des artistes étrangers, importants à nos yeux
comme à ceux du public. Malheureusement, pour ces artistes, les tournées en France sont
généralement très courtes et privilégient les capitales régionales.
Sur nos relations avec le secteur privé lucratif du spectacle vivant
Structure associative à but non-lucratif, délégataire d’une mission de service public par la ville d’Angers
et bénéficiant d’une convention pluriannuelle avec le Ministère de la Culture, l’Adrama-Chabada
coexiste quotidiennement dans une grande proximité avec le secteur économique à but lucratif. Il s’agit
en particulier de petites, voire très petites, entreprises du spectacle vivant. Il serait erroné de
considérer leurs activités comme totalement dépourvues d’objectifs comparables aux nôtres (souci de
l’innovation et de la qualité artistiques, intérêts pour les artistes en découverte, etc…).
C’est pourquoi, dans le cadre de nos activités, il nous revient à la fois d’envisager des situations de
coopération, mais aussi de répartition des rôles. L’Adrama-Chabada ne peut en effet ni ignorer ni
menacer l’activité de ces structures et encore moins adopter les logiques lucratives qui leur sont
propres.
Un certain nombre de principes orientent donc nos relations avec ces entreprises, le cahier des
charges de notre délégation de service public (DSP) nous faisant, par exemple, obligation d’accueillir
certaines de leurs activités comme l’organisation de concerts.
Le Chabada fonctionne dans le cadre d'une "délégation de service public" et son territoire d'action
s'arrête en général lorsque le secteur privé lucratif peut prendre le relais, mais les coopérations
peuvent générer de vraies dynamiques au service d’objectifs artistiques ou de développement culturel
et économique communs, à l’exemple de la co-production de spectacle.
Par ailleurs, nous cherchons à ne pas prendre de risques financiers sur la diffusion d’artistes ayant
acquis une viabilité économique pérenne et qui pourraient être pris en charge par le secteur privé
lucratif du spectacle vivant.
Pour rappel, nos relations avec le secteur privé lucratif portent aussi sur les items suivants :
14
- achats de spectacles via des "contrats de cession"
- location de la salle pour des concerts ou répétition scéniques
- coproductions autour de création et/ou de développement de nouveaux artistes
• Achats de spectacles : Nous achetons la très grande majorité des spectacles à des
"tourneurs/producteurs". Ce sont des entrepreneurs de spectacles, des employeurs d'artistes et de
techniciens qui, via des contrats de cession, nous vendent le spectacle.
• Location de la salle : Dans le cadre de notre programmation partagée, nous accueillons des
concerts organisés par des producteurs privés à but lucratif (avec une location du Chabada).
Ces concerts doivent être en cohérence avec le projet artistique global du Chabada et donc avec les
missions qui nous sont confiées. Ils doivent être en cohérence avec les valeurs et la « façon de faire »
que nous défendons. Nous louons aussi régulièrement les salles pour des répétitions scéniques.
Néanmoins, régulièrement, des limites apparaissent dans ces relations avec le secteur privé lucratif :
• Limites de cohérence avec le projet artistique : Dans le cadre de cette volonté affirmée
d’ouverture à des concerts organisés par des organisateurs à but lucratif, il est parfois difficile de
déterminer une limite artistique « objective » aux concerts pouvant être accueillis au Chabada. Nous
défendons un projet artistique qui n'intègre pas obligatoirement certains artistes commercialement
« rentables », soit une très grande partie de ce qu’il est commun d’appeler la "variété".
En conséquence, nous nous réservons la possibilité de ne pas accueillir, même à travers une location
de salle, un artiste qui serait manifestement trop éloigné de notre projet artistique. Ce principe
d’indépendance artistique est l’une des pierres angulaires du label SMAc de l’Etat.
• Artistes « points de repère » pour un très large public : Nous continuons pour autant à soutenir
des artistes à la forte pertinence artistique qui ont eu la chance de rencontrer un large public. Lorsque
ces artistes « point de repère » pour le grand public sont programmés directement par le Chabada,
c’est généralement parce que le secteur privé lucratif ne s'est pas manifesté.
Sur notre rôle de rééquilibrage aux propositions des « majors » du disque
En diffusant des artistes qui n’ont pas pour ambition des gains élevés, la programmation du Chabada
représente une forme de contrepoids aux propositions artistiques des majors de l'industrie du disque.
Nous voulons soutenir d’abord et avant tout des artistes qui défendent une vraie création originale et
dont le talent n’est pas formaté par une demande de rentabilité commerciale immédiate, des «artistes
auteurs» comme on dit «cinéma d’auteur».
Environ 85%1 des artistes que nous programmons et voulons continuer à programmer ne sont pas
sous contrat discographique avec les 4 «majors2» de l'industrie du disque.
Ce qui n’empêche pas d’avoir comme objectif de faire du développement d’artistes sur des groupes
«au démarrage» qui feront d’abord un club chez nous (moins de 300 personnes) avant de trouver,
peut-être, un plus large public. Par exemple, C2C, Pete Doherty, Louise Attaque, Yann Tiersen ont joué
en club au Chabada avant de remplir de bien plus grandes salles.
Les «têtes d’affiches» sont programmées comme des points de repère pour les publics, autant en
termes artistiques (comme référence artistique), qu’en termes d’image (lieu ouvert à tous et non pas
uniquement à des publics spécialisés).
Pour autant, très fréquemment, un artiste est programmé avant même que l'on sache qu'il réunira un
large public.
1
Chiffres des années passées.
2
Virgin-EMI, Warner, Sony-BMG, Universal
15
Sur les enjeux artistiques
Comme dans les autres domaines artistiques, les musiques actuelles amplifiées vivent et se
développent par référence à leur déjà longue histoire. Elles se nourrissent également de métissages
incessants entre les différentes formes des musiques populaires dont les échanges sont désormais
mondialisés. Elles doivent aussi beaucoup aux innovations technologiques qui font du travail en studio
un lieu non seulement d’enregistrement mais aussi de création. Le travail scénique étant devenu à son
tour (comme le studio) un lieu de manipulation des sons, en particulier dans le cas des musiques
électroniques.
Un lieu comme Le Chabada se doit donc d’intégrer dans son équipe une profonde connaissance des
mouvements incessants de l’innovation artistique dans ce domaine, d’être en mesure de choisir parmi
l’offre musicale d’un moment ce qui peut à la fois constituer des orientations futures particulièrement
fécondes, mais aussi refléter des courants musicaux qui sont, ou ont été, déterminants.
Cependant, ce qui se joue d'artistique dans ces musiques est aussi en relation avec un certain nombre
de phénomènes sociaux et culturels portés par ces mêmes musiques. Leur «valeur en-soi» (du moins
telle que fixée par des «experts» - programmateurs, professionnels divers, critiques, etc...) ne peut être
seule prise en compte.
On ne peut ainsi oublier, en premier lieu, que ces musiques sont aujourd'hui, pour un nombre important
de nos concitoyens, un terrain privilégié de rapport à l'art, à la création artistique. Beaucoup de jeunes
ou de moins jeunes découvrent les processus de création (musicale ou littéraire) par ces musiques, ont
accès aux courants esthétiques et à la diversité des formes symboliques – présentes ou passées – en
travaillant sur des matériaux sonores, mais aussi des supports visuels ou des expressions
chorégraphiques.
En second lieu, la qualité de ce rapport est sans cesse parasitée par les enjeux économiques du
secteur de la musique tendant à limiter l'invention artistique au profit de la préservation des formes
esthétiques économiquement "rentables".
Nous devons donc veiller à contribuer à la préservation de cette diversité esthétique et à favoriser
l'accès du plus grand nombre possible d’individus et de groupes sociaux tant aux créations, aux formes
singulières qu’aux aspects les plus méconnus de ces cultures musicales.
Sur les enjeux de sens
• Cohésion sociale : Ces musiques sont très souvent chargées et investies de valeurs et de sens au
travers des engagements qu'elles suscitent (militantisme associatif, communauté artistique...). Ces
activités multiples dont elles sont le centre doivent être interprétées pour ce qu'elles sont : des
interventions au sein de l'espace public, des prises de paroles témoignant de visions du monde
plurielles, de valeurs alternatives, tant sur le plan esthétique que social ou même politique. Ces
engagements suscités, ces passions traduites en actes au-delà de la simple consommation de
musique, sont autant de vecteurs de cohésion sociale.
• Enjeu culturel & enjeu artistique : En regardant aussi la construction des projets locaux et pas
seulement la qualité de leur aboutissement, (l’œuvre éventuelle), les musiques actuelles amplifiées
apparaissent comme un terrain à la fois de formation à la vie associative et d'expression d'une diversité
artistique. Un équipement comme Le Chabada doit pouvoir témoigner de cette double lecture des
projets.
• Nouvelle place des amateurs : Notre projet culturel et artistique doit intégrer une des spécificités
importantes des musiques actuelles : le très grand nombre de musiciens (dans leur diversité de
postures et de statut, de l'amateur au professionnel)3. Notre projet culturel et artistique doit
accompagner toute la «chaîne» des pratiques artistiques musicales (de la mise à disposition d'un local
de répétition à l'aide à la création d'ambition nationale). La place des artistes amateurs est en cours de
revalorisation, suite aux questions récentes d'emploi artistique (crise de l'intermittence des artistes
depuis 2003).
3
Une augmentation qui peut s'expliquer par des évolutions sociologiques (désacralisation de l'art), des évolutions techniques (mise à disposition
de nouvelles technologies) et qui est aussi le résultat d'une décennie de politique publique de développement du rock puis des musiques actuelles.
16
Ce spectaculaire développement des pratiques musicales amplifiées nous confère une responsabilité
supplémentaire au niveau local. Nous devons proposer des réponses aux amateurs autres que celle
de la diffusion tout en étant avant tout un lieu de diffusion d'artistes professionnels. Nous devons aussi
prendre en compte les nouvelles compétences acquises par beaucoup de musiciens en matière
d'expertises musicales. Ceux-ci cherchant d’ailleurs parfois à bousculer la position des « experts
officiels » que sont les programmateurs ou directeurs artistiques. C'est pourquoi, les partenariats avec
des associations ou avec des artistes développant une expertise spécialisée, occupent une grande
place dans notre projet.
• Rapports Nord-sud : L'engouement de nombreux angevins pour le Mali et ses musiciens est bien
ancré dans la vie culturelle locale. Le jumelage culturel entre Angers et Bamako a confirmé un
engagement réel d'artistes et d'acteurs angevins sur cette question de la coopération nord-Sud. Ces
projets sont marqués par un engagement fort dans la durée et un investissement personnel des
musiciens. Ce qui révèle une véritable conscience de « coopération équitable » où les questions de
sens sont omniprésentes.
• Développement durable : La mise en place d'un Agenda 21 Culture à Angers en 2011 doit révéler
ce que les musiques actuelles portent bien souvent : des valeurs où la dimension sociale est très
fortement présente. Le secteur associatif des musiques actuelles a aussi su développer des modes de
gouvernance relativement ouverts (fonctionnement des équipes, prise en compte des acteurs
extérieurs) et a su se doter d'outils professionnels originaux au service du secteur : Fédération des
lieux de musiques actuelles (Fédurok), Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles (Ufisc),
Syndicat des Musiques Actuelles (SMA), Pôle de coopération des acteurs pour les musiques actuelles
en Pays de Loire, outils coopératifs (Coopalis…).
• Conclusion sur les enjeux de sens : C'est pourquoi le Chabada, s’il doit être attentif dans son projet
artistique à la qualité et à la diversité des productions artistiques accueillies, doit aussi porter un projet
culturel global étroitement articulé aux enjeux sociaux, culturels et politiques dont les musiques
actuelles se font l'écho.
Notre projet s'inscrit comme un outil de développement culturel et de démocratie culturelle autant que
de démocratisation culturelle.
Sur les publics
La programmation d'une scène de musiques actuelles comme Le Chabada, est susceptible d'accueillir
une très grande diversité de populations. Il est fini le temps où les musiques actuelles ne concernaient
soi-disant que les «jeunes». De plus, diverses propositions favorisent spécialement cette diversification
des publics (apéro rencontres, spectacles pour enfants, concerts pédagogiques, stages et ateliers,
partenariats avec d'autres structures culturelles, charte culture et solidarité...).
On peut néanmoins regrouper le public du Chabada en trois grandes familles :
• 1 • Les publics spécialisés. Le 1er cercle. Les «experts» sont des passionnés, alimentés par la
presse et les réseaux spécialisés, spécialement intéressés par les nouveaux artistes, les anglo-saxons,
les musiques extrêmes, les nouveaux courants. Ils sont souvent ouverts à différents styles et très
mobiles pour aller voir des concerts. Les programmations qui leur correspondent le mieux ne sont pas
encore rassembleuses d'un très large public (concerts donc plutôt en club). Néanmoins, leur rôle de
public prescripteur auprès des autres publics, leur influence (ils participent à faire l'opinion), en font une
catégorie de public privilégiée. Cette catégorie correspond globalement aux centres d'intérêts
artistiques des journalistes spécialisés et des programmateurs des salles.
• 2 • Le public curieux. Le 2ème cercle. Attentifs à l'actualité musicale grâce aux grands médias
(principalement la radio), ils écoutent des artistes qui seront nos points de repères publics et
fréquentent également les salles de grandes capacités (Parc Expo d'Angers, Zénith de Nantes). Cette
large catégorie de public relativement «cultivé» musicalement représente notre réservoir principal de
17
public potentiel.
• 2 • Le grand public. Le 3ème cercle. Cette très grande catégorie de population n'est que très peu
reliée aux musiques actuelles amplifiées telles que nous l'entendons car principalement
consommatrice de médias de masse, et donc de musiques produites par «l'industrie commerciale» de
la musique. Néanmoins, à travers la programmation sporadique d'artistes très connus (Vanessa
Paradis, Mathieu Chedid, Gaëtan Roussel...) et certains dispositifs d'incitation, ce "grand public"
franchit aussi les portes du Chabada. Dans un objectif de diversification des spectateurs, ce 3ème
cercle de public potentiel reste un objectif.
Sur la découverte
Depuis l’ouverture, nous constatons qu’il devient de plus en plus difficile de réunir le public sur la
découverte totale, sur des artistes réellement et totalement inconnus.
L’augmentation du nombre de concerts et de festivals, la multiplication des productions enregistrées,
l’augmentation du nombre d’artistes, la banalisation de la démarche culturelle que représente le fait
d’aller voir un concert ; tout ceci a participé à marginaliser l’offre de véritable découverte live. Celles-ci
peinent aujourd’hui à réunir 100 personnes lorsque qu’aucun média (presse, Internet, radio,...) ne les
diffuse. En plus de faire partager notre engouement, il faut donc recourir à des opérations très
incitatives sur les tarifs, sur les avantages offerts aux porteurs de Carte Chabada (carte de fidélisation).
Les publics de musiques actuelles n’ont pas la même démarche que les publics des centres culturels.
Nos publics sont beaucoup plus sensibles à la place qu'ont les artistes proposés dans les médias.
Sur les logiques financières de la diffusion
L’histoire de notre secteur et ses pratiques militantes nous ont poussés à proposer un grand nombre
de concerts avec des moyens financiers relativement modestes au regard de l’économie des autres
expressions artistiques.
Le choix pourrait être fait d’utiliser les moyens financiers disponibles pour un nombre plus réduit de
soirées afin d’accueillir des artistes de grande renommée, des projets plus ambitieux. Aux dépens de la
diversité, Angers et Le Chabada y gagneraient certainement en termes de rayonnement et d’image.
Mais ce n’est pas le choix que nous proposons.
Aujourd’hui, l’équilibre financier global de la diffusion est construit sur :
- une «programmation partagée», soit une offre élargie en quantité, en diversité : nous accueillons une
bonne vingtaine de concerts organisés par les associations ou les producteurs privés, en plus de ceux
que nous organisons directement.
- une répartition à 50/50 environ de nos propres concerts entre ceux en club et ceux en salle (en club,
les concerts ne peuvent s’équilibrer financièrement).
- un différentiel artistique4 moyen de 2 400 € environ pour chacune des 50 dates annuelles organisées
financièrement par le Chabada.
- lorsqu’un concert affiche complet au Chabada (900 personnes), nous ne sommes jamais déficitaires
sur l'économie directe de la soirée (billetterie / frais variables liés au concert).
La programmation révèle le projet artistique du Chabada
La programmation définit l’identité du lieu, donc son identité culturelle vis-à-vis des populations en
4
Le différentiel artistique correspond à la différence entre les recettes billetterie d’une soirée et les dépenses directes (artistique, frais d’accueil et
de technique,…), hors fonctionnement général.
18
général, des publics en particuliers. Elle détermine donc autant un champ socioculturel de publics
prédisposés à venir - des lycéens, des étudiants, des jeunes adultes, des adultes - comme elle
détermine par défaut un champ socioculturel de publics qui ne se sentent pas concernés.
La programmation participe à l'élargissement des publics
La programmation dans sa diversité participe à l'élargissement du public
- diversité qui va d’une soirée techno à un concert de musique du monde et qui implique donc des
publics sociologiquement très différents.
- dans sa capacité à proposer des points de repère «grand public», des artistes s’étant constitué un
public relativement large. Ces «têtes d’affiches» peuvent être vécues comme des envies à revenir sur
des découvertes, mais surtout comme un moyen de garder un lien avec des publics non spécialisés.
- dans sa capacité à accueillir des projets locaux portés par des associations.
Limites du champ de programmation
Notre réalité de salle de concert avec public debout pose directement une limite aux artistes
programmables (certains artistes de chanson ou de musique du monde s'écoutent assis).
D'autre part, nous ne développons pas l’ensemble des formes artistiques musicales du champ des
musiques actuelles amplifiées, particulièrement en jazz, blues, musiques du monde et musiques
traditionnelles. Enfin, nous n'accueillons pas le champ de la «variété».
Bilan sur le contexte de la diffusion
Il se confirme que notre mission de programmation de nouveaux artistes ou
d’artistes de "niche" reste complexe. Il est définitivement plus difficile de réunir
le public escompté sur des artistes découvertes, sur les concerts en club. Et ce
n’est pas sans conséquence sur les équilibres financiers de l’économie de la
diffusion.
Cette question de la diffusion d’artistes ne disposant pas d'un public constitué
suffisant pour assurer un équilibre économique minimum dépasse Le Chabada.
C’est même devenu un sujet de débat récurrent du secteur professionnel (CNV,
futur CNM).
5.2 •
Une programmation partagée
Notre démarche est de partager la programmation avec d’autres opérateurs. Nous proposons donc
une programmation partagée avec des acteurs associatifs, des producteurs privés, des partenaires
culturels.
L’ensemble de la programmation se veut le reflet du projet artistique et culturel global. La mise en
œuvre de la programmation est partagée entre 3 types d’organisateurs :
• 1 • Environ 50 concerts produits et organisés par L'ADRAMA-Chabada. Répartis entre concerts
en club et concerts en salle, entre différents styles. Ces concerts - majoritaires en nombre - donnent la
19
colonne vertébrale du projet culturel et artistique global.
• 2 • Une dizaine de concerts produits et organisés par les associations. Ce sont des
accompagnements de projets plus que des prestations de service. Ces mises à disposition du
Chabada (murs, son, lumière) peuvent être considérées comme des coproductions d'intérêts artistique
et culturel.
• 3 • Une dizaine de concerts produits et organisés par des producteurs privés (sociétés
commerciales). Ce sont des prestations de service via une location du Chabada (murs, son, lumière).
Celles-ci peuvent être considérées comme des coproductions d'intérêts artistique et économique.
Bilan de la programmation partagée
• 76 concerts dans le cadre de la programmation partagée :
- 52 pour le Chabada, soit 68%
- 12 pour les associations et partenaires locaux, soit 16%
- 12 pour les producteurs privés à but lucratif, soit 16%
• Objectif de 50 concerts environ organisés par L'ADRAMA-Chabada :
- 52 dates produites en 2011. La variété des propositions de concerts de la rentrée
nous avait laissé penser que nous pouvions augmenter le nombre de concerts tout
en restant dans notre enveloppe financière. Nous avons donc augmenté
significativement le nombre de concerts sur la rentrée (26 pour 18 en 2010), mais
la fréquentation a subi un coup d'arrêt qui n'a, semble t'il, pas touché que le
Chabada.
• Objectif de 10 concerts environ organisés par les associations et partenaires
culturels :
- 12 concerts cette année contre 8 concerts en 2010. Nous avons retrouvé un
niveau d’accueil d’associations satisfaisant.
• Objectif de 10 concerts organisés par des producteurs privés :
- 12 concerts proposés contre 10 en 2010. Nous sommes dans les objectifs. Nous
n’avons jamais eu à limiter le nombre de ces productions extérieures.
• A noter les 4 concerts hors les murs pour lesquels nous sommes
programmateurs et organisateur exécutif sans pour autant investir
financièrement : 1 concert inauguration du Tramway + 3 concerts pour les
Accroche-Cœurs.
20
5.3 •
Typologie des artistes programmés
Trois grandes catégories
Les artistes que nous voulons accueillir dans le cadre de la programmation partagée peuvent être
classés en 3 grandes catégories :
• 1 • Artistes singuliers et/ou novateurs n’ayant pas (encore) de public constitué
Ce sont nos vraies découvertes. Ces propositions correspondent en général aux concerts en club
(jauge 300).
• 2 • Artistes singuliers ayant déjà trouvé un public
Nous proposons des artistes qui ont su se constituer une audience plus large. Ce sont en général nos
concerts «points de repère». Ces propositions correspondent en général aux concerts en salle (jauge
500 à 900).
• 3 • Des propositions artistiques faites dans le cadre du soutien à la scène locale et régionale
Au-delà de la seule pertinence artistique, nous accordons une place privilégiée aux musiciens locaux.
Ces programmations sont complémentaires de l’accueil des amateurs. Ces propositions peuvent
correspondre à des concerts en salle comme en club.
Typologie par origine géographique
Les objectifs de répartition par origine géographique des artistes illustrent simplement la priorité
accordée aux artistes locaux :
- 40 % environ seront originaires de la Région Pays de la Loire
- 33 % environ seront originaires d'Angers ou du Maine et Loire
- 15 % environ seront d’origine étrangère (UK, USA, Afrique,…)
Bilan de la typologie par origine géographique
Sur les 189 artistes ou groupes accueillis en 2011 ;
• 40 % sont originaires de la Région Pays de la Loire (pour un objectif de 40%
environ)
• 34 % sont originaires d'Angers ou du Maine et Loire (pour un objectif de 33%
environ)
• 21 % d'artistes étrangers (pour un objectif de 15% environ)
21
Les chiffres 2011 correspondent globalement aux priorités fixées, mais il faut
noter une très légère hausse du nombre de groupes étrangers programmés, ce qui
correspond pour nous à une priorité.
• A noter la programmation exclusivement angevine pour l'inauguration du
Tramway (7 artistes hors statistiques).
Typologie en fonction des éventuels supports discographiques
Globalement, nos choix de programmation privilégient les artistes «indépendants», ou qui ne
dépendent pas de l'industrie du disque (les 4 majors compagnies françaises). L'évolution de la place
des supports discographiques continue de faire bouger la typologie des artistes que nous accueillons.
Néanmoins, celle-ci devrait donc être grossièrement la suivante :
• 25 % d'artistes sans disques (principalement les artistes locaux et les DJ)
• 8 % d'artistes ayant sorti un disque «autoproduit»
• 60 % d'artistes ayant sorti un disque sur un label «indépendant»
• 7 % d'artistes ayant sorti un disque sur une major
Bilan de la typologie des artistes par type de support disque éventuel
Cette année, l'observation n'a porté que sur les artistes des concerts produits par
le Chabada.
• 21 % d'artistes sans disques (pour un objectif de 25% environ). Ce sont
principalement les artistes locaux et les DJ.
• 14 % d'artistes ayant sorti un disque «autoproduit» (pour un objectif de 8%
prévu)
• 59 % d'artistes ayant sorti un disque sur un label «indépendant» (pour 60%
prévus)
• 7 % d'artistes ayant sorti un disque sur une «Major» (pour 7% prévus)
Les chiffres 2011 correspondent globalement aux priorités fixées et reflètent bien,
autant l’importance donnée aux artistes en tout début de parcours ainsi que la très
faible part d’artistes directement sous contrat avec les multinationales de
l'industrie musicale.
*Majors internationales (Universal Music Group, EMI Group, Warner Music Group, Sony Music Entertainment)
22
5.4 • Priorités artistiques de la programmation directement
organisée par L’ADRAMA-Chabada
Objectifs
• favoriser la diversité de l'offre artistique particulièrement dans ses formes de «défrichages»
• faire connaître des œuvres, des répertoires singuliers, qui ne rassemblent pas (encore) un public
important.
• Tout en conservant notre spécificité musiques actuelles amplifiées, nous voulons accueillir des
formes artistiques non musicales qui s’inscrivent dans la même culture que notre projet artistique
En fonction de ces priorités, cinq courants esthétiques principaux pourront être programmés :
- Le rock, pop folk dit «indépendant», l’héritage du rock anglo-saxon
- La chanson et ses dérivés
- Les musiques dites « groove » (rap, reggae, soul...)
- Les musiques électroniques et courants dérivés
- Les musiques du monde
Le rock et la pop dite « indépendante », l’héritage du rock anglo-saxon
Proposer ce courant qui reste encore aujourd’hui très vivant et en renouveau constant : Pop, rock,
punk rock, metal et toutes les formes contemporaines d’un courant vieux d’un demi-siècle.
La chanson française et ses dérivés
Proposer les différentes formes de la chanson française d’aujourd’hui qui peuvent puiser leurs
influences aussi bien dans la pop que chez des artistes plus classiques. Ces formes sont souvent à michemin de la culture pop rock et de la variété de qualité. C’est aussi proposer des artistes à écouter
debout.
Les musiques dites « groove » (rap, reggae, soul...)
Cette catégorie recouvre le funk, le rap, mais s’ouvre à la soul et de manière générale à toutes les
musiques d’origines noires américaines qui « groovent » dans leur diversité, qu'elles soient héritières
des courants issus des années 60-70. Elle intègre aussi le reggae et ses sous-familles.
La musique électronique et les courants dérivés
Proposer les différents courants des musiques électroniques ainsi que leurs croisements avec les
formes artistiques traditionnelles de la chanson, du rock, du jazz et des musiques du monde pour se
reconstruire sous l’influence des nouvelles technologies, des musiques électroniques.
Techno, post rock, ambiant, électro world, électro jazz, dub, house, électro pop, drum and bass, jungle,
ethno techno, trip hop,... Les qualificatifs sont infinis et constamment réinventés pour décrire cette
évolution permanente au sein de ces courants musicaux où la culture Dj joue aussi un rôle important.
Les musiques du monde
Proposer des musiques du monde dans leur forme contemporaine : Musiques du monde à danser, à
écouter debout. Musiques du monde croisant le blues, le rock, la pop ou la chanson.
Formes d’expression autres que la musique
Accueil et diffusion de petites formes, des projets transdisciplinaires - mélangeant musique, danse, arts
de la rue, arts visuels - qui sont fortement reliés à un groupe de musique, un réseau de musiciens.
Typologie en fonction des esthétiques
Cette typologie des artistes par esthétique est basée sur les classifications proposées par le Centre
National des Variétés. Même si les chiffres ne sont là que pour affirmer des tendances, la typologie des
23
artistes par esthétique devrait être globalement la suivante :
- 35 % d'artistes classés «pop, rock et assimilés»
- 18 % d'artistes classés «chanson»
- 17 % d'artistes classés «rap, reggae et assimilés»
- 15 % d'artistes classés «musiques électroniques»
- 8 % d'artistes classés «musiques du monde»
- 5 % d'artistes classés «jazz»
- 2 % des artistes devraient proposer des formes autres que la musique ou des formes très
spécifiques (spectacle pour enfants,…)
Bilan de la typologie par esthétiques des artistes programmés
• 46 % d'artistes classés «pop, rock et assimilés»
C’est la couleur musicale fortement prédominante mais elle couvre un spectre
très large de courants. Ce chiffre est à rapprocher des statistiques nationales du
CNV sur la programmation des salles comparables au Chabada (36% de
programmation pop-rock).
• En club, on retiendra les concerts de Crystal Fighters, groupe anglais à l'electro
pop flamboyante, du plateau noisy Marvin, Aucan et Ventura, du duo
instrumental et post hard core The Forks, de Jim Jones Revue et sa version
anglaise du rock'n'roll, de Thee Oh Sees (garage à l'américaine), Vismets, dignes
représentants de la scène belge.
A noter particulièrement la deuxième édition des deux soirées «Pop RendezVous», éloignés de 2 semaines ; soit, cette année, deux fois deux groupes de la
nouvelle scène pop française (Manceau, The Lemon Queen, Ride The Arch, Von
Pariahs) parrainés par Tahiti 80 et Hushpuppies. Un double rendez-vous
ambitieux mais artistiquement important qui a permis d’affirmer l’une de nos
lignes artistiques fortes.
(Statistique nationale CNV : 36%)
• En salle, on retiendra les concerts de John Cale, pour son caractère
événementiel, de Shaka Ponk (fantastique machine live), de Piers Faccini qui
séduit un public de plus en plus large, les régionaux Archimède (nominés aux
24
Victoires de La Musique 2012).
On retiendra le concert événement de Agnes Obel (Dk) au Grand Théâtre
d'Angers.
• A souligner, le lancement de concerts dans le cadre du projet Austin/Angers
roundrip avec Black Joe Lewis en salle et le plateau psyche Pure X et Sleep Over
en club.
• 18% d'artistes classés «rap, reggae et assimilés»
On retiendra le plateau amateur pour la sélection départementale du Buzzbooster
et le concert de Seth Gueko qui a suivi, le concert de Dajanem (groupe angevin)
en première partie de Sniper.
Un printemps Soul et Groovy
A souligner la première thématique de concerts soul «Un printemps Soul et
Groovy» avec une très belle programmation : The SoulJazz Orchestra (can), Roy
Ayers (us), Sly Johnson, Jaqee (Oug), l'Orchestre Poly Rythmo de Cotonou
(Bénin) et Macéo Parker (us). Les retours comme la fréquentation nous ont
donné raison.
• 17 % d'artistes classés «musiques électroniques»
Forte progression / 2010 ; choix affirmé de mieux coller à l'évolution de ce
courant mais aussi recherche pour varier les formules. On retiendra surtout les
concerts de Arno Gonzalez pour la sortie de son album, dans le cadre de la
Modern Factory #8, et de la super star Jeff Mills proposé par le festival
Astropolis.
A noter aussi qu'en dehors de la programmation au Chabada, nous avons
organisé 2 gros plateaux de musiques électroniques hors les murs : l'un avec des
artistes locaux, Place du Ralliement, pour l'inauguration du Tramway en juin et
le plateau Kiki, Catz & Dogz, Moritz von Oswald, Thomas Muller, au bord de la
Maine, pendant les Accroche-Coeurs.
• 13 % d'artistes classés «chanson»
En France, la vague de chanson en français s’est un peu tassée au profit d’un fort
courant pop-rock. Notre programmation en est donc le reflet.
On retiendra les concerts de Florent Marchet avec François & The Atlas
Moutains et le plateau régional de Cabadzi et Christophe Belloeil.
• 4 % d'artistes classés «musiques du monde»
On retiendra le concert extraordinaire de Juju, celui du Poly Rythmo de Cotonou
25
pour la légende ainsi que celui de Debademba lors des Nuits Zébrées.
• Conclusion
Globalement, les prévisions de répartition entre les différentes familles
esthétiques est respecté mais la prédominance de la couleur pop-rock s’accentue
encore (nous étions à 38% en 2008). Cette tendance nationale trouve sa
concrétisation aussi au Chabada.
5.5 •
Partenariats avec des structures culturelles ou événements
La participation du Chabada à des projets culturels et artistiques en partenariat avec d'autres
structures culturelles locales, dans ou hors les murs, fait partie intégrante du projet. Ces partenariats
permettent de développer une dynamique culturelle différente en élargissant le champ des propositions
habituelles, en favorisant la diversification des publics. C'est aussi une autre occasion de dynamiser
l'image et la perception du Chabada par la population.
Ces projets répondent également à «une envie de faire ensemble» entre acteurs culturels. C'est aussi
souvent, une envie d'expérimenter d'autres façons de faire, d'autres façons de provoquer la rencontre
entre artistes et publics.
• Accroche-Cœurs : Nous restons au service du festival tout en cherchant à apporter une part de la
personnalité du Chabada. Après quelques années où nous avons co-organisé des projets relativement
lourds (aménagement de place avec chapiteaux), nous nous sommes recentrés sur des propositions
musicales. A noter que notre participation consiste avant tout à mettre nos moyens humains à
disposition du festival. Nous n’engageons pas nos budgets propres.
Bilan du partenariat Accroche-Cœurs :
2011 a marqué un véritable changement dans l’implication du Chabada. Nous
avons eu les moyens de proposer une véritable programmation musicale de 8
concerts sur les 3 jours, sur le thème de L'Est.
• A noter la première grande soirée de musiques électroniques en plein air sur les
bords de la Maine avec Kiki, Catz & Dogz, Moritz von Oswald, Thomas Muller.
• A noter aussi l'annulation le dimanche pour cause de météo de la création Gipsy
Airlines electro-folk réunissant des musiciens angevins, nantais et roumains.
26
• Festival Premiers Plans : La participation au Festival Premiers Plans est systématique depuis 1994.
L'objectif est de continuer à proposer, des soirées spéciales musiques et images.
Bilan du partenariat Festival Premiers Plans :
• Accueil de la soirée festive de clôture du festival.
• Participation à la soirée «Musique et cinéma» au Château d’Angers avec une
sélection de clips musicaux.
• Gipsy Swing Festival : Le partenariat avec le Gipsy consiste simplement à mettre à disposition le
Chabada pour une soirée concert. La programmation restant sous la responsabilité du festival.
Bilan du partenariat Gipsy Swing Festival :
Pas de festival en 2011.
• Le Quai : Les collaborations ont été très volontaristes à l'ouverture en 2007. Un concert a été coorganisé au Grand Théâtre d'Angers en 2010 (The Tindersticks). Des «passerelles» pour les publics
ont régulièrement été proposées via des échanges de surface de communication.
Bilan du partenariat avec Le Quai :
• En 2011, le partenariat via les «passerelles» s’est arrêté car les retours étaient
négligeables. Aussi, il n'y a eu aucun échange et/ou partenariat en 2011.
5.6 •
Objectifs quantitatifs annuels de diffusion
Objectifs
• Proposer 70 concerts par an environ, tous organisateurs confondus.
• Accueillir une dizaine de petites formules ou de propositions autres que concert (apéro rencontre,
journée du disque).
• Organiser directement 45 à 50 concerts dont une vingtaine en club au moins.
Mise en œuvre
Programmation du dernier week-end de septembre à mi-juin, soit sur 9 mois. Pas de programmation
de Noël à mi-janvier (2 à 3 semaines), durant 1 semaine pendant les vacances d’hiver et durant 1
semaine lors des vacances de printemps.
Le nombre de soirées organisées directement par le Chabada peut varier entre 45 et 55 par an selon
les prises de risques financières plus ou moins nombreuses et plus ou moins fortes.
Bilan quantitatif de la diffusion
• 76 concerts tous organisateurs confondus (pour 70 environ comme objectif).
C’est plus que les 64 de l’an passé et plus que nos objectifs.
Les associations sont revenues à 12 concerts (pour 10 comme objectif). Avec 12
également, les producteurs privés dépassent eux aussi l’objectif de 10 fixé.
27
• 52 concerts directement organisés par Le Chabada dont 28 en club et 23 en
salle et 1 au GTA. C’est 2 concerts de plus que notre objectif annuel de 50.
Devant les apparentes belles opportunités, nous avons augmenté franchement le
nombre de concerts au 4ème trimestre (principalement en salle). Mais cette
augmentation de l'offre n'a pas été suivie de la fréquentation escomptée. Une
baisse générale de la fréquentation dans les salles ayant été notée dès septembre,
cette augmentation volontariste du nombre de dates n'a pas été "récompensée".
• 10 «propositions autres» (soirées privées,…) pour une dizaine prévue.
Cette catégorie concerne :
- des concerts dans les murs du Chabada mais qui ne sont pas ouverts à tous les
publics,
- des propositions autres que concerts (conférence et/ou débat, manifestation
autre que musique...),
• 4 concerts gratuits hors les murs (3 soirées Accroche-Cœurs +1 Inauguration
Tramway).
Inauguration du Tramway, samedi 25 juin 2011, Place du ralliement, avec la scène électronique angevine.
28
6 • Soutien à la création
Objectifs
Soutenir la création de spectacle vivant en cohérence avec le projet artistique de diffusion du
Chabada.
Mise en œuvre
La mise en oeuvre se fait grâce :
- à des équipements répondant aux besoins des artistes aux différents stades de la création : locaux
de répétitions, espaces de répétition et/ou de pré-production scénique.
- à des dispositifs adaptés aux différents profils des artistes selon leur développement artistique, leur
structuration, leur économie : aide à la création pour les artistes régionaux, aide à la pré-production du
Centre National des Variétés (CNV), Résidence musiques actuelles du CNV.
6.1 •
Amateurs vs professionnels
Rappelons ici que, dans leur très large majorité, les groupes et artistes professionnels des musiques
actuelles amplifiées sont issus des rangs des amateurs : ils ont généralement eu recours, s’il en existe,
aux divers équipements et dispositifs de soutien à la création et d’accompagnement disponibles sur
leur territoire5. Les programmes et actions constituent autant un outil au service de l’épanouissement
des pratiques amateurs qu’un vecteur de développement des pratiques professionnelles.
Pour tenter de définir autant que possible la place accordée aux uns et aux autres, il faut, tout d’abord,
définir ce que nous entendons par amateurs et par professionnels.
La première approche, consiste à se baser sur les revenus des musiciens :
- les professionnels sont ceux qui «vivent de la musique».
- par opposition, dans le droit français les amateurs y sont définis comme des personnes qui «tirent
leurs moyens habituels d’existence de salaires ou de revenus étrangers aux diverses activités
artistiques des professions du spectacle»6.
Si on s’en tient à cette stricte définition, les professionnels représentent, de fait, une très faible minorité
des groupes de musiques actuelles (du territoire angevin et d’ailleurs).
Cependant, certains groupes dont les musiciens ne vivent pas de la musique ont néanmoins un
fonctionnement très similaire à celui des professionnels : même exigence artistique, activité de
concerts plus réduite mais régulière et dans les mêmes salles que les professionnels, concerts
rémunérés uniquement, fréquence de répétition élevée, structuration de type professionnel (technicien
son, tourneur, label, manager), enregistrements parfois commercialisés, etc.
Ce sont les groupes que l'on qualifie parfois de semi-professionnels ou émergents ou encore en voie
de professionnalisation.
5
On peut prendre, comme exemple local, le parcours des Pony Pony Run Run de 2005 à 2009 : utilisation des locaux de répétition, passage sur la
scène découvertes amateurs "On Stage", Parrainage Chabada, accompagnement Artistes en Scène, programme de soutien à la création pour les
artistes régionaux).
6
Décret n°53-1253, du 19 décembre 1953, article 1er
29
En résumé :
• Ces groupes se présentent comme des professionnels et sont souvent perçus comme tel par
l’ensemble des autres professionnels du secteur (organisateurs, tourneurs, labels, etc.).
• C’est principalement parmi ces groupes que se trouvent ceux qui seront "pleinement" professionnels
demain.
• Les besoins et les attentes de ces groupes (en termes de soutien à la création ainsi qu’en termes
d’accompagnement des pratiques) sont souvent proches de ceux des professionnels.
Lorsque nous parlons, ici, de groupes professionnels, nous y intégrons donc certains groupes qui ne
vivent pas de la musique mais répondent aux critères évoqués ci-dessus.
Pour autant, les groupes amateurs restent toujours majoritaires. Ils sont évidemment très disparates en
termes de fonctionnement et de pratique : cela va de ceux pour qui la musique est une pratique de
"loisir secondaire" à ceux pour qui elle est une pratique de "loisir principal". Cependant, dans le cadre
du projet artistique et culturel du Chabada, il ne nous apparaît pas pertinent de séparer les amateurs
en plusieurs sous-catégories.
La mise en œuvre de notre mission de soutien à la création, comme celle de notre mission
d’accompagnement des pratiques, prend donc en compte la diversité des profils, des plus amateurs
aux plus professionnels.
Bilan Amateurs VS Professionnels
• Locaux de répétition
Parmi les 116 groupes qui ont utilisé les locaux de répétition : 9 seulement sont
des groupes professionnels : Zenzile, La Ruda, Les Frères Casquette, Bernard
Doucin, Djak, Nouvel R, Kilo, Daria, The Forks.
Soit environ 92% de groupes amateurs, 8% de groupes professionnels. Ces
chiffres sont stables par rapport à l'an passé.
• Pré-production / création scénique
(Grand studio Tostaky, club et salle Chabada) :
Sur les 198 journées de pré-production / création scénique en 2011, 49 journées
ont concerné des artistes amateurs, 149 journées ont concerné des artistes
professionnels.
Soit environ 30% d’artistes amateurs pour 60% d’artistes professionnels (contre
10%/90% l'an passé). Cette augmentation de la place des amateurs va dans le
sens du projet d'origine.
L'évolution de + 40% au niveau du nombre total de journées de préproduction/création scénique touche plus particulièrement les groupes amateurs
que les groupes professionnels, la proportion amateurs/professionnels tend
encore, assez logiquement, à pencher en faveur des professionnels à mesure que
les moyens mis en œuvre deviennent plus conséquents.
• Soutien à la création
La priorité a été donnée dès le départ à des projets professionnels. Soit 100%
d’artistes professionnels.
30
6.2 •
Des espaces de création
La création est à considérer comme une chaîne continue qui démarre dès le local de répétition et se
prolonge, en fonction des besoins et des parcours des groupes, aux Studios Tostaky ou sur une des
scènes du Chabada pour des séances de pré-production et de création scénique.
6.2.1 •
Des locaux de répétition
Description des équipements
L’Adrama-Chabada gère en tout 10 locaux de répétition :
• 8 locaux sont situés à la Cerclère, route de Briollay. De tailles variées, de 12 à 20m2, ils sont ouverts
toute l’année de 14h à 22h (fermeture à 20h les dimanches et jours fériés ; fermés les 1er janv, 25 déc.
et du 1er au 15 août). Ces locaux sont loués vides à la base. Toutefois, du matériel supplémentaire est
disponible en prêt ou en location (voir, plus bas, «tarifs»).
• 2 autres locaux sont situés au Chabada. Plus grands (25m2) et en accès 24/24, ils sont plus
particulièrement réservés aux groupes professionnels.
Fonctionnement
2 formules de répétition cohabitent :
• Les répétitions en local dit "de passage"
Ce sont des répétitions facturées à l’heure. Les réservations sont à réitérer chaque semaine. Le
matériel doit être installé et désinstallé à chaque répétition. Un local de stockage (collectif) est proposé
aux groupes qui le souhaitent pour y entreposer, entre 2 répétitions, les éléments les plus lourds de
leur matériel (gros amplis, fûts de batterie…)
• Les répétitions en local dit "fixe" ou "au mois"
Un local fixe est généralement partagé par 2 groupes. Le matériel du ou des groupes reste installé.
Les groupes s’acquittent d’un loyer mensuel. Les places en local fixe sont attribuées aux groupes en
fonction de leur fréquence de répétition (ils sont réservés en priorité aux groupes qui répètent au moins
3 fois par semaine).
2 des locaux de répétition situés à la Cerclère sont réservés aux locations à l’heure. Tous les autres
locaux sont loués au mois.
Tarifs
• Les utilisateurs réguliers (à partir de 3 répétitions dans l’année) des locaux de répétitions doivent
31
adhérer à l’association Adrama-Chabada. Coût de l’adhésion : 8€ par personne (adhésion annuelle).
• Location à l’heure :
- 3€/heure / forfait 25h : 50€, soit 2€/h
- forfait journée complète : 20€ soit 2,50€/h.
• Location au mois :
locaux de répétition de la Cerclère : 75€/mois
locaux de répétition 24/24 du Chabada : 150€/mois
• Suppléments :
Sono voix et claviers : 1,50€/h ou 15€/mois (en local fixe uniquement)
Batterie : 1,50€/h / Micros, pieds, câbles : gratuit
Des bouchons d’oreilles sont fournis gratuitement.
Les groupes accueillis en
local de répétition en 2011 :
En local de passage :
Zalem, Jazzamat, Rage, Lasry,
Honad, Mulin, Mélo, Mayart, Mimi,
Olivier, Veron, Julien Monard, Mr N,
Coco Girl, Assommoir, Blues Maine,
Mondage, 3shot4zombies, Sylvain,
MOD, Gabo Nico, Tatchi, Annies,
Baby Thunder, Pascal Dinart,
Monique et les Chiens Loups, Hora
Nocturna, Nouvel R, Artefacts,
Vesper, Shakers, Chato, Toto,
Coutant, Marey, Karma, Yakafonix,
Racine Sega, Open Ditch,
Nécrofilles, Lahaie, Rapha+Nico,
IFYP, Helysion, A Singer Must Die,
Wilfried, Dazz, Poomtshak,
Humanist, La Squadra, Pecoul,
Chickboom, Citizen Cake,
Dufourneau, Natsu, Les Frères
Casquette, Levron, Sound of B., Fred
Arnoux, Rochard, Le Souffle du
Larsen, Damien & Kro, Carré,
Roullois, Claw Hammers, Rivault,
Atraa, Sweet Gum Tree, Marlinge,
Reeves, Casbah, Goubier, Guibert,
Hossine, Grand Mamamouchi, Net
Alfa, Moulins, Helyas, François
Martin, Duo JLSB, Tofu, JF Robin,
Sandrine Fradet, Corzeame, Kaïma,
Mermoz.
En local fixe :
The Lemon Queen, 3 Shot 4
Zombies, Speed Triple, Grand
Mamamouchi, 1977, Bernard Doucin,
Billy No Mates, Bullit, Daria, Djak,
Kilo, La Ruda, Lucid Ann,
Slaïdup,Tsunami, Zenzile, The Forks,
Ride The Arch, Citizen Cake, No
Class.
Bilan Locaux de répétition
• Fréquentation
- 118 groupes ont utilisé les locaux de répétition (118 en 2010). Stabilité du
nombre de groupes usagers.
- 98 groupes différents ont bénéficié de la location à l’heure (100 en 2010), pour
un total de 1763 heures de réservation (1 911 en 2010, 1 952 en 2009). Chiffre
légèrement en baisse de -8%. (hors locaux dits en local fixe)
- 20 groupes ont bénéficié d’une formule de répétition en local fixe (18 en 2010).
Difficile de quantifier précisément leur temps de répétition puisqu'ils sont en
accès libre.
• Les 2 locaux en accès 24/24 du Chabada, réservés aux groupes professionnels,
ont été loués à La Ruda (chanson-rock) et Zenzile (dub-rock), comme en 2010.
La légère baisse de fréquentation (en temps de fréquentation, davantage qu’en
nombre de groupes utilisateurs) constatée ces dernières années s’est encore
accentuée en 2011. Ce constat renforce notre sentiment que la Cerclère est un
équipement qui est de moins en moins en phase avec les attentes, les besoins et
les modes de fonctionnement d'aujourd'hui des groupes de musiques actuelles.
Nous nous étions fixés comme objectif de produire en 2011 une petite étude
diagnostique-préconisation. Pour différentes raisons, celle-ci a pris du retard
mais reste absolument d'actualité pour 2012 afin de remettre les locaux de
répétition du Chabada en phase avec les enjeux du développement de la filière
musiques actuelles angevine.
32
6.2.2 •
Des espaces de pré-production et de création scénique
Description des équipements
• Le Grand Studio Tostaky
Comme son nom l’indique, le Grand Studio Tostaky est le plus grand des 3 espaces que comportent
les Studios Tostaky (cf, chapitre «Accompagnement des pratiques musicales» concernant les 2 autres
espaces constituant cet équipement).
2 configurations de travail y sont possibles :
- Configuration avec petite sono (sono 2 x 200W avec 2 retours amplifiés). Il s’agit d’une
configuration qui, tout en offrant tout le confort nécessaire à un travail en condition de scène (en
termes d’espace, de qualité acoustique et d’environnement) a l’avantage de ne pas mobiliser de
technicien à plein temps, ni pour la salle ni pour les artistes. Jusqu’en novembre 2010, date de
l’installation de l’équipement son «quasi complet» (cf ci-dessous), c’était la seule configuration
possible.
- Configuration avec système son complet (retours et façade). Il s’agit d’une configuration dont
l’objectif est qu’elle soit équivalente à ce que des artistes et leur équipe technique trouveront dans
les salles de concerts en tournée. Cette configuration nécessite donc un technicien de l’équipe
disponible à plein temps. En plus du ou des techniciens des artistes.
• La salle et le club du Chabada
Les 2 scènes du Chabada (Club et salle) totalement équipées en son et lumière accueillent, des
sessions de pré-production / création scénique, dans la mesure des disponibilités offertes entre les
concerts (qui restent évidemment la priorité de l’utilisation de ces deux espaces).
Liste des groupes accueillis en
pré-production / création
scénique en 2011
La Ruda, Pony Pony Run Run,
Scarlet, Bionic Orchestra, A Singer
Must Die, Arther, Dajanem, Daria,
Hungart Thorsen, Le Grand
Mamamouchi, Natsu Eats Ghosts,
Slaïd Up, Sweet Gum Tree, The
Forks, Urge, The Lemon Queen,
Rosemary's Baby, Haricot Nick
Junior, Hawa, Kwal, My Sweet
October, Quartiers Rouges,
Terminal 12, Djak, Arno Gonzalez,
Les Frères Casquette,1977,
Akeïkoi, Santa Macairo Orkestar,
The Dancers, Anoraak, Papier
Tigre, Framix, C2C, Olli & Mood,
Archimède, Katerine, Tahiti 80,
Piers Faccini, Jaqee, Die Die Die,
Terakaft, Romanian Airlines.
Il arrive parfois, lorsque c’est possible d’un point de vue technique et acoustique, que 2 sessions de
pré-production scénique se déroulent en parallèle dans le club et la salle, ou qu’une session de préproduction scénique dans une des 2 salles se déroule en parallèle aux balances d’un concert qui aura
lieu le soir dans l’autre salle.
33
Bilan Pré-productions et créations scéniques
• 198 journées (140 journées en 2010, soit +41% dont :
-
134 journées à Tostaky (82 en 2010)
-
57 journées en club ou grande salle au Chabada (58 en 2010)
- 7 journées en extérieur (édition et pré-production des parties musicales sur
ordinateur réalisée par les Pony Pony Run Run à la maison de l'Espine).
• Ces 198 journées concernent 44 groupes et artistes différents (contre 33 en
2010, soit +33%, liste ci-dessous) dont :
- 28 groupes issus d’Angers et son agglomération
- 3 groupes issus du reste du département
- 6 groupes issus d’autres départements de la région Pays de la Loire
- 4 groupes issus d’ailleurs en France
- 3 groupes étrangers (Nouvelle Zélande, Roumanie et Mali)
L'augmentation importante du nombre total de journées de pré-production et
créations scéniques est concentrée sur le Grand Studio Tostaky. Ceci est dû
principalement au fait que le Grand Studio est équipé d'un système son complet
(façade et retours) depuis la fin de l'année 2010.
2011 est donc la première année complète où nous avons pu accueillir des
groupes souhaitant travailler dans cette configuration technique. Le nombre de
journées au Chabada, lui, reste stable et techniquement difficile à augmenter en
raison de la priorité donnée aux concerts.
6.2.3 •
Un lieu d’hébergement des artistes
Ouvert en 2008, l’hébergement de la rue de L’Espine, situé en centre ville d’Angers, est mis à
disposition des artistes et de leur équipe technique durant les périodes de travail de pré-production ou
de création scénique.
Au-delà des économies évidentes de frais d’hôtels réalisées tant par les producteurs que par Le
Chabada, l’existence de cette maison améliore notablement la qualité du séjour des artistes
(souplesse des horaires, autonomie, convivialité,…)
La maison comporte 3 chambres, un salon, une cuisine et une salle de bain. Chaque chambre est
équipée de 2 lits. Nous pouvons donc y héberger jusqu’à 6 personnes.
34
Bilan lieu d’hébergement de la rue de L’Espine
• En 2011, nous avons accueilli 357 nuitées pour 100 artistes et techniciens issus
de 19 projets artistiques différents. Ce chiffre est en nette hausse par rapport à
2010 (258 nuitées pour 11 projets, + 38% - cf tableau ci-contre).
• Les économies réalisées grâce à l’hébergement de la rue de l’Espine sont
d’environ 12 000€ en 2011. Dépenses réelles = 2 200€ (ménage, linge,
abonnement internet, achats divers). Estimation coût hôtel = 14 000 € (357
nuitées x 40€ environ).
6.3 • Des dispositifs (aide à la création d’artistes régionaux, aide à la pré-production CNV,
résidence musique actuelles)
Assurer les coûts réels d’une création ou d’une pré-production scénique est souvent impossible pour
des tourneurs producteurs à l‘économie fragile. Le financement des créations professionnelles
nécessite donc souvent un partenariat, une co-production, entre le producteur et une salle. Pour nous,
ce partenariat s’appuie d’abord et avant tout sur des choix artistiques. De plus, il permet un
rapprochement dynamique avec des producteurs.
La participation de la salle à cette co-production se traduit généralement au minimum par un apport en
«industrie», soit la mise à disposition de moyens techniques et humains. La salle co-productrice peut
aussi faire un apport en numéraire, engager une participation financière (prise en charge de salaires
des artistes et techniciens, de frais de déplacements, d’hébergement, voire de communication…).
L’engagement du Chabada en tant que co-producteur peut se faire à travers l’un des 3 programmes
suivants :
• Soutien aux groupes régionaux : un programme spécifiquement dédié aux groupes régionaux.
L’apport en numéraire du Chabada peut aller jusqu’à 6 000€ environ pour 1 projet.
• Aide à la pré-production CNV : un programme destiné aux groupes à dimension nationale, faisant
appel à des financements du Centre National des Variétés (commission 7). A travers ce programme, le
Chabada soutien 3 projets par an, pour un apport en numéraire moyen de 3 300€ par projet.
• Les Résidences Musiques Actuelles du CNV : un programme également destiné aux groupes à
dimension nationale, mais pour des projets de création plus longs, accompagnés d’un volet d’action
culturelle sur le territoire angevin. L’apport en numéraire du Chabada peut aller jusqu’à 25 000€ pour
un projet (dont 20 000 € environ directement du CNV).
• Les artistes du Maine-et-Loire bénéficient en permanence de tarifs préférentiels sur les locations des
espaces de pré-production et création scénique. Ces tarifs préférentiels équivalent à une réduction de
95% sur le plein tarif (voir détails sur les tarifs dans les paragraphes ci-dessous).
6.3.1 • Une tarification graduée (pour les espaces de pré-production/création scéne)
Des conditions préférentielles pour les artistes du Maine et Loire
Les groupes et artistes du Maine-et-Loire bénéficient des tarifs préférentiels suivants :
Pré-production / création scénique avec petit système son : 30€ / jour (Grand studio Tostaky
uniquement)
Pré-production / création scénique avec système son complet, lumières et accueil technique :
50€ / jour (si lumières, club ou salle uniquement)
De plus, ils peuvent bénéficier de mises à disposition gratuites dans 2 cadres spécifiques :
35
- Les parrainages Chabada : 2 journées de pré-production scénique sont incluses dans le «pack»
parrainage.
- Préparation d’un concert qui va avoir lieu au Chabada : 1 journée de pré-production scénique est
proposée.
Des tarifs gradués pour les artistes hors-49
Faire profiter un producteur d’un tarif réduit pour un artiste implique avant tout que celui-ci s’intègre
parfaitement au projet artistique du Chabada. Dans le cas contraire, quelque soit l’économie du projet,
c’est le tarif plein qui s’applique.
La tarification pour les groupes et artistes hors 49 peut donc prendre en compte le "profil économique"
de l’artiste : 3 tarifs gradués en fonction du public potentiel de l’artiste. C’est un critère qui relie assez
simplement à l’économie du projet et qui fonctionne. Pour les détails, voir l’annexe Tarifs 2011.
Bilan tarification graduée
• Sur les 198 journées de pré-production / création scénique accueillies en 2011 :
- 75 journées de location à tarif préférentiel pour 23 groupes du Maine et Loire
- 9 journées de mise à disposition gratuite (4 dans le cadre des parrainages, 5
dans le cadre de la préparation d’un concert au Chabada) pour 7 groupes du
Maine et Loire.
- 7 journées de location en tarif gradué à 2 artistes hors-49 (Katerine et Framix).
C’est une seconde "petite année", après 2010, en termes de location à des artistes
hors département. Ce constat est à relier avec un constat plus général sur
l'évolution des fonctionnement des productions qui cherchent prioritairement des
salles, des théâtres qui puissent leur être mis à disposition gracieusement.
Ce constat, s'il perdure, ne nous permettra pas de générer les dynamiques,
comme les ressources financières, initialement attendues.
6.3.2 •
Un «programme» spécifique pour les artistes régionaux
Ce dispositif permet de soutenir de véritables créations comme de soutenir des artistes durant une
longue période afin de laisser à leur projet le temps de s’affirmer.
Tous les projets accompagnés dans ce cadre, le sont dans la durée (6 mois à 1 an). Ils bénéficient
alors d’un accès privilégié aux espaces de pré-production scénique, d’un soutien en communication, et
d’un engagement financier en numéraire, en fonction des besoins et des priorités établies.
Bilan du soutien aux artistes régionaux en 2011
• Papier Tigre (Rock, Nantes)
Une session de 5 jours de répétition sur scène avec prise en charge des salaires
pour préparer le nouveau répertoire avant enregistrement du nouvel album (sortie
début 2012).
• Anoraak (synth pop, Angers-Paris)
Fin de la résidence en juin 2011 couvrant l'exploitation du live du premier album.
36
Accueil d'une session de 5 jours de travail scénique et financement d'un EPK
vidéo. En partenariat avec Alias, Paris.
• Archimède (chanson, Laval)
Démarrage en septembre d'une résidence couvrant l'exploitation du live du
second album sorti en septembre. Accueil pour une première session de 5 jours
aux Studios Tostaky. En partenariat avec Pyrprod, Dijon.
• La Ruda (chanson-rock, Angers)
Démarrage au printemps d'une résidence couvrant l'exploitation du live du
nouvel album. Accueil d'une session de 5 jours de répétition scénique. Mise en
place en avril d'une campagne de communication locale et nationale pour le
concert et la sortie de l'album.
• Arno Gonzales (musiques électronique, Angers)
Démarrage d'une résidence en novembre pour la création du nouveau live en lien
avec la sortie du premier album. Création réunissant Arno Gonzalez et Swap
plasticien, scénographe et infographiste. Prise en charge des salaires de la
première session de création de 5 jours aux studios Tostaky puis 2 jours au
Chabada, juste avant la première, lors de la soirée Modern Factory de décembre.
• Djak (pop-rock, Angers)
Soutien au développement artistique et à l'insertion dans le réseau professionnel
de l’un des espoirs pop-rock angevin. Accueil de nombreuses sessions de
répétitions aux Studios Tostaky.
• The Dancers (pop-rock, Angers)
Soutien au développement artistique et à l'insertion dans le réseau professionnel
de l’un des espoirs pop-rock angevin. Mise à disposition des Studios Tostaky
pour le tournage d'un clip. Pas d'actions spécifiques autres mais suivi, échange et
conseils réguliers avec le groupe.
6.3.3 • Les pré-productions CNV (commission 7 du CNV)
A raison de 3 projets par an et par salle maximum, nous pouvons solliciter une aide du CNV pour
accueillir une pré-production d’un artiste en partenariat avec son producteur. Ce dispositif a pour
objectif de préparer une tournée. Avec une durée de 5 jours maximum, c’est un dispositif bien plus
léger que les résidences soutenues en commission 8 du CNV. Il concerne des artistes ayant déjà un
rayonnement national qui s’intègre parfaitement dans notre projet artistique et que nous avons envie
de soutenir en collaboration intelligente avec son producteur.
Bilan du soutien aux artistes via les aides aux préproductions du CNV
• Piers Faccini (Folk, Cévennes). Accueil d'une session de 3 jours à l'automne,
juste avant le concert. En coproduction avec UniT
• Jaqee (soul, Paris). Accueil d'une session de 5 jours au printemps, juste avant le
concert. En coproduction avec Furax.
37
• Tahiti 80 (pop, Rouen). Accueil d'une session de 4 jours en septembre. En
coproduction avec 3C.
6.3.4 • Les résidences musiques actuelles (commission 8 du CNV)
Les Résidences Musiques Actuelles constituent le degré le plus avancé d’engagement du Chabada.
Elles se déroulent sur une période plus longue, généralement une année, et englobent également des
actions culturelles (sensibilisation des publics, ateliers pour les amateurs …).
Bilan du soutien aux artistes via les résidences musiques actuelles du CNV
Démarrage d'une Résidence Musiques Actuelles en fin d'année 2011 avec le
groupe C2C en partenariat avec Furax et le label Onandon.
Session#1 du 27 au 29 octobre 2011 | 3 jours | Studio Tostaky - Le Chabada
Expérimentation du dispositif technique scénique et des créations visuelles
Session#2 du 27 au 30 novembre 2011 | 4 jours | Le Chabada
Développement du dispositif technique scénique et des créations visuelles.
38
39
7 • Accompagnement des pratiques musicales
Objectifs
Permettre aux musiciens amateurs et professionnels angevins de développer leurs compétences
individuelles et collectives et la qualité de leur projet artistique.
Mise en œuvre
La mise en œuvre se fait grâce :
- à un équipement dédié : les Studios Tostaky
- à l’organisation de stages, ateliers, formations et master-classes
- à des dispositifs d’accompagnement artistique destinés aux groupes amateurs (On Stage,
Parrainages) et aux groupes professionnels (Artistes en Scène, en partenariat avec Trempolino)
- à du soutien aux autres structures angevines qui accompagnent des groupes de musiques actuelles
(CRR, maisons de quartier, lycées, universités, associations, etc.)
Bilan global de l'accompagnement des pratiques musicales
• 79 journées ont été consacrées à l'accompagnement des musiciens en 2011 (59
en 2010, soit +33%) :
• 23 groupes ont été accompagnés (Swing Sofa, The Lemon Queen, Scarlet, Billy
No Mates, Horny Wackers, Arther, La Jambe de Frida, Oscar, Joss, Sutcliffe,
Saïkao, Strait Jacket, La Marmite à Roselyne, Humanist + 6 groupes Buzz
Booster + 3 groupes CRR) et 66 musiciens en individuel.
7.1 •
Un équipement dédié : les Studios Tostaky
Intégrés à la nouvelle Délégation de Service Public de la Ville d’Angers signée en 2009, les Studios
Tostaky (le lieu, l’équipe et les budgets) constituent l’outil principal du Chabada dans cette mission
d’accompagnement des pratiques musicales.
• Le Grand Studio
Comme nous l’avons vu précédemment (cf chapitre «Soutien à la création») le Grand studio est un lieu
équipé pour la pré-production scénique. A ce titre, il est donc également parfaitement adapté pour des
stages, ateliers ou formations nécessitant du matériel de diffusion, un système retour ou même
40
simplement de l’espace scénique. Au niveau du système de diffusion, la "petite" configuration suffit
généralement aux objectifs des actions d’accompagnement.
• Le Studio M.A.O. (Musique assistée par ordinateur)
Equipé de 5 postes M.A.O. complets (ordinateur, carte son et clavier midi), le Studio MAO permet de
mener toutes les actions d’accompagnements des pratiques centrées sur l’utilisation de l’outil
informatique. Une attention particulière a été portée au système de diffusion et au traitement
acoustique de la pièce, qui constituent des thèmes à part entière dans la pédagogie liée à la M.A.O. et
au home-studio.
• Le Petit Studio
Le Petit studio est un local de 25m2, entièrement équipé en matériel de musique ("backline" ou
instrumentarium). Il est principalement destiné à l’accueil de répétitions amateurs encadrées. Il permet
également d’accueillir certains stages et ateliers parallèlement à une autre activité dans le Grand
studio.
Note sur le Petit Studio
Il n'est opérationnel que depuis octobre 2011.
- le traitement acoustique dont la livraison initiale n'était pas suffisamment
conforme au cahier des charges, a été corrigé en septembre. Les travaux ont été
réalisés en interne par le régisseur technique des Studios Tostaky avec des
matériaux achetés par la Ville d'Angers.
- le parc d'instruments a été acquis en 2011 grâce à une opération de mécénat de
la part d'une société de vente d'instruments de musique, le groupe Music France.
Les derniers éléments sont arrivés au mois d'octobre.
Le petit studio n'a été utilisé qu'occasionnellement de novembre à décembre
2011. C'est en 2012 qu'il pourra être intégré complètement à l'activité des studios
Tostaky, avec probablement plusieurs ajustements au fil des 2 à 3 premières
années d'utilisation.
7.2 •
Un programme régulier de modules pédagogiques
• Stages, ateliers, formations et masterclasses ouverts à tous
Les stages, ateliers et formations du Chabada sont ouverts à l’ensemble des musiciens angevins,
impliqués ou non dans un projet artistique. Ils portent sur des thèmes et/ou sont abordés sous des
formes qui ne sont pas proposés par d’autres structures d’accompagnement et de formation musicale
à Angers.
L’approche pédagogique est basée sur une transmission essentiellement orale, sur la maîtrise
d’éléments qui ne relèvent pas de technique purement musicale mais de technique tout court (maîtrise
des réglages des instruments et de l’ensemble de la chaîne d’amplification, maîtrise de l’outil
informatique). Ils reposent également sur une part importante de prise en compte des attentes
particulières de chaque participant et de la diversité des esthétiques musicales des participants.
Les intervenants sont, soit des musiciens ou techniciens professionnels, soit des salariés du Chabada.
La responsabilité pédagogique (élaboration des objectifs et des contenus, sélection des intervenants,
bilan de l’action) est portée par le Chabada.
Dans un souci d’accessibilité, les tarifs sont volontairement modérés (base = 15€ pour une personne
pour un module ; un module = une séance de 2 à 3h).
41
Bilan des stages et ateliers
• 23 stages et ateliers ont été organisés, équivalant à 16 journées (25 en 2010).
voir tab. ci-contre.
• 66 personnes y ont participé (102 en 2010).
NB 1 / pour des contraintes techniques et pédagogiques, le nombre de places
disponibles par stage est assez bas (de 1 personne pour un stage
«Perfectionnement individuel home-studio» à 6 pour un stage «Initiation aux
techniques vocales»).
NB 2 / Le nombre de participants est en baisse (-54%). Cela s'explique d'une
part par le fait qu'en 2010, 4 stages avaient été doublés vu la demande (tandis
qu'en 2011 nous avons du annuler 3 stages et 2 master-classes prévus en avril et
juin), et d'autre part, par le fait que certains stages en 2010 portaient sur des
thématiques permettant d'accueillir plus de participants.
• Formation professionnelle "à la carte" (en partenariat avec Trempolino)
Formule destinée uniquement aux musiciens professionnels ayant acquis des droits à la formation. En
collaboration avec Trempolino (qui se charge du portage administratif des dossiers auprès de
l’AFDAS), nous pouvons mettre en place des formations personnalisées, individuelles ou collectives,
en utilisant les financements AFDAS (Formation d’Entreprise, Droit Individuel à la Formation et Congé
Individuel de Formation).
Bilan de la formation professionnelle à la carte
Pas de demande de montage de formation professionnelle en lien avec
Trempolino cette année. La communication sur la connaissance du dispositif et
de notre accompagnement possible est donc à retravailler.
7.3 •
Des dispositifs d’accompagnement artistique
• Accompagnement "On Stage" (groupes amateurs débutants)
Les concerts «On Stage», au nombre de 3 ou 4 par saison, sont des scènes découvertes dédiées aux
groupes amateurs du 49 qui trouvent là leur première occasion de jouer sur une scène professionnelle.
Dans ce cadre les groupes bénéficient :
- d'une réunion de préparation en amont du concert
- de temps de «balances» (réglages du son en façade et dans les retours, réglage des lumières) plus
longs le jour du concert
- d’une réunion de bilan avec le programmateur et les techniciens du Chabada suite au concert
- de 2 journées d’accompagnement après le concert (sur des thèmes définis par le Chabada en
concertation avec le groupe)
Bilan Accompagnements On Stage
Lancés au début de l’année 2010, les accompagnements On Stage complètent les
dispositifs de soutien aux groupes amateurs.
42
9 journées pour 5 groupes (Horny Wackers, Arther, La Jambe de Frida, Oscar,
Joss).
La proposition d'accompagnement sur 2 journées est beaucoup mieux saisie par
les groupes cette année (9 journées sur 10 possibles).
• Parrainages Chabada (groupes amateurs confirmés)
Dispositif annuel qui accompagne 3 à 4 groupes du département avec l’objectif de les faire progresser
artistiquement tout en les confrontant aux fonctionnements et aux exigences du monde professionnel.
La philosophie générale développée consiste à rappeler en permanence qu’il est possible d’avoir un
projet artistique «en amateur» tout en recherchant une exigence du niveau des professionnels.
Deux axes principaux d'intervention :
- Mise en place de temps de formation, artistique, technique (cours de chant, interventions sur les
arrangements, le travail scénique…)
- Aide à la compréhension de l’univers professionnel : conseil, suivi de projet de développement
(artistique, communication, diffusion).
Bilan Parrainages Chabada.
En fonction de leurs demandes, chacun des trois groupes a bénéficié de cours de
chant, de stages (instrument, rythmique), de séances de travail scénique encadré
(Gilles Théolier, technicien son pour La Ruda – Guillaume «Tanguy»Berthelot,
technicien son pour Zenzile) et de conseils réguliers sur les questions de
développement de leur projet artistique et d'insertion dans le secteur
professionnel (Téo Durand, manager - Stéphane Martin, programmateur).
Pour ces trois groupes, le dispositif a permis d’acquérir des méthodes de travail,
tant au niveau de la composition et des arrangements qu’au niveau de la
communication et de la stratégie de développement d’artistes. Le dispositif leur
apporte un regard extérieur qui doit leur permettre de progresser.
• The Lemon Queen (pop-Angers)
Sachant que notre philosophie reste bien de défendre l’idée d’une «pratique en
amateur avec une exigence professionnelle», il semble que TLQ a profité de cette
période pour se donner réellement les moyens d'atteindre un objectif de
professionnalisation.
• Swing Sofa (chanson-Angers)
La confrontation avec les exigences du secteur professionnel, notamment lors de
la rencontre que nous avons organisée avec La Sacem et Le Chantier des
Francos, a amené le groupe à repenser son développement du point de vue
artistique comme organisationnel.
• Scarlet (pop-rock-Angers)
Le quatuor est devenu trio. Le groupe a fait preuve d'une belle réactivité à cette
occasion et à ré-arrangé ces morceaux et composé de nouveaux titres dans un
laps de temps très court, se donnant ainsi une nouvelle dynamique qui semble
aujourd'hui porter ses fruits. Il a aussi profité de la rencontre avec les
professionnels de la tournée Sacem-Chantiers des Francos.
43
• Artistes en scène (groupes en insertion professionnelle)
Dans le cadre de ce dispositif régional à l’initiative de Trempolino, Le Chabada accompagne, pendant
une période de 6 à 8 mois, un groupe régional en accueillant les journées de formation.
Bilan Artistes en scène (avec Trempolino)
• Sutcliffe (pop, Nantes).
Les 8 journées de travail ont été réparties en trois sessions avec pour chacune un
intervenant différent : Nicolas Bonnière (guitariste de Eiffel), Lise Marais
(scénographie), et Michel Bonhoure (technicien son). Le groupe a progressé mais
semble encore avoir du mal à trouver un rythme de développement par les
concerts en adéquation avec le niveau proposé par le dispositif.
7.4 •
Soutien aux autres structures
A Angers et dans le département, un certain nombre de structures autres que Le Chabada accueillent
et/ou accompagnent des pratiques, collectives ou individuelles, de musiques actuelles : Conservatoire
à Rayonnement Régional (CRR), maisons de quartier, associations, établissement scolaires, écoles de
musique…
Notre mission d’accompagnement des pratiques musicales inclut une dimension de soutien à ces
structures qui peuvent solliciter le Chabada afin d’améliorer ou d’étendre leur propre capacité à
accompagner les pratiques amateurs. Ce soutien se traduit principalement sous la forme de mise à
disposition de nos équipements et/ou d’intervenants.
Nous distinguons deux cas de figure : ceux où la responsabilité pédagogique reste portée par la
structure soutenue et ceux où elle est prise en charge par le Chabada.
Bilan du soutien aux autres structures
17 journées pour 6 structures : CRR, L'Atelier (Ecouflant), Centre Jean Vilar,
Université Catholique de l'Ouest – section musicologie, Association BBC Prod,
Centre Culturel La Loge (Beaupréau)
L'augmentation de la demande dans ce domaine (8 journées pour 4 structures en
2010), pressentie sur la fin 2010 s'est donc bien confirmée en 2011.
• Conservatoire à Rayonnement Régional
Cette année, dans le cadre du développement du partenariat avec le
Conservatoire d'Angers, nous avons consacré une soirée On Stage à 3 groupes
accompagnés par le CRR qui ont également bénéficié, en amont de ce concert,
d'une journée complète de formation "Balances pédagogiques" Ces interventions
sont comptabilisées dans les journées de «Soutien aux autres structures».
44
8 • Ressource et accompagnement du secteur
des musiques actuelles
8.1 • Accompagnement des « encadrants » et des porteurs de
projet
Objectif
Contribuer au développement des compétences et des connaissances des «encadrants» et des
porteurs de projet, amateurs et professionnels.
• Organisation de stages, rencontres, temps d’information
Au-delà des stages, ateliers et formations destinés aux musiciens (cf «Accompagnement des pratiques
musicales»), nous nous efforçons d’apporter des réponses aux besoins des «encadrants» et des
porteurs de projets locaux en termes d’acquisition de connaissances et de compétences.
Les thèmes abordés vont de l’utilisation d’un petit système de sonorisation à l’animation d’un atelier
M.A.O., en passant par les pédagogies d’enseignement des musiques actuelles ou encore les droits
d’auteurs.
Les publics sont aussi divers que les animateurs des maisons de quartier, les étudiants préparant un
BP-JEPS, les professeurs des écoles de musique, les managers de groupe, les techniciens du
spectacle, etc.
Certains stages ou rencontres sont organisés en collaboration avec des structures, régionales ou
nationales, compétentes sur les thèmes abordés (ex : Trempolino pour les questions touchant à
l’enseignement des musiques actuelles, la SACEM pour les questions liées au droit d’auteur, le FAIR
pour les questions liées au développement d’artistes, etc.)
• Conseil et orientation
Chaque membre de l’équipe est, dans son domaine de compétences, une «personne ressource»
potentielle pour les porteurs de projet qui nous sollicitent.
Ces porteurs de projet sont des organisateurs de concerts, des musiciens qui veulent faire leur premier
enregistrement ou trouver plus de concerts ou monter un label discographique, des structures
socioculturelles ou des collectivités territoriales qui veulent développer leurs actions en direction des
musiques actuelles, des étudiants, des chercheurs, des demandeurs d’emploi, etc.
Nous avons pour principe d’accorder du temps à chacun, de conseiller et/ou d’informer quand nous
disposons des réponses et, dans le cas contraire, d’orienter vers les personnes ou structures
ressources compétentes, au niveau régional, voire national.
• Diffusion des informations utiles
A travers notre publication sur papier "Le Yety"7 ou sur Internet (site, newsletter hebdomadaire,
Facebook), notre participation aux publications collectives (Tohu-Bohu8) et la mise à disposition gratuite
7
Voir plus de détails sur cette publication dans « Valorisation des projets locaux »
8
idem
45
de publications (revues spécialisées, publications de l’IRMA…), nous participons à la diffusion vers
l’ensemble des acteurs des musiques actuelles, des informations qui les concernent (bons plans en
tout genre, connaissances des réglementations, des professions des musiques actuelles, etc.)
Que ce soit dans le cadre de stages de découverte pour les collégiens, de stages de fin d’études pour
les étudiants, de stage d’insertion professionnelle pour les demandeurs d’emploi, etc., nous nous
efforçons d’accueillir chaque année un certain nombre de stagiaires afin de contribuer à leur formation.
De nombreux stagiaires «longue durée» accueillis au Chabada ont réussi leur insertion professionnelle
(dans le secteur culturel en général d’ailleurs, pas uniquement dans les musiques actuelles).
Les services qui reçoivent le plus de demandes sont la communication et la technique, puis, dans une
moindre mesure l’administration et la programmation.
C’est au sein du service communication, que les stages longs sont privilégiés (1 ou 2 stages de 4 à 6
mois chaque année). Ils permettent à un étudiant d’entrer dans la pratique et le concret du métier,
d’acquérir de l’autonomie et de l’expérience à travers la prise en charge de projets spécifiques pouvant
s’inscrire dans une certaine durée (plan de communication autour d’un concert spécifique, d’une
création soutenue par Le Chabada).
Bilan de l’accompagnement des «encadrants» et des porteurs de projet
• Stages, rencontres, formations
En 2011, nous n'avons accueilli que 2 journées de formations, destinées aux
techniciens débutants en son et lumière (organisées par l'association Ul3Son).
La spécialisation «musiques actuelles» des étudiants BPJEPS, qui avait
représenté 5 journées d'intervention en 2010, n'existe plus.
La formation destinée aux professeurs des écoles de musique du département (2
journées en 2010), n'a pas recueilli suffisamment d'inscrits pour être maintenue.
• Accueil et conseil personnalisé par les membres de l’équipe
Une grande partie de cette activité est constituée de discussions improvisées, que
ce soit de visu ou par téléphone. La prise systématique de rendez-vous, même si
elle permettrait de mieux quantifier le temps consacré à cette activité, serait
inadaptée et contre-productive.
Les rendez-vous représentent toutefois à eux seuls une activité non négligeable,
principalement pour Stéphane Martin, le programmateur, mais aussi le service
communication ainsi que la co-direction.
En 2011, 15 stagiaires ont été accueillis, pour des durées allant de 3 à 107 jours.
2 stagiaires ont été indemnisés, dans le cadre de stages longs en communication.
La demande reste globalement stable.
46
• Interventions en milieu scolaire
Le Chabada répond régulièrement à des demandes d’intervention en lycée ou à
l’université pour y dispenser des cours, des interventions professionnelles ou
participer à des jury.
En 2011, nous sommes intervenus en :
- Licence professionnelle Management et Administration des Entreprises
Culturelles, IUT d’Angers,
- Licence professionnelle Musiques Actuelles, IUT Le Mans.
- Licence Musicologie, Université Catholique de l'Ouest, Angers
- Jury régional des BTS communication en entreprise
8.2 • Valorisation des projets locaux
Objectifs
Faire connaître, promouvoir et diffuser les initiatives musiques actuelles locales (49), qu’elles soient
portées par des amateurs ou des professionnels (artistes, structures, organisateurs de concerts, labels
discographiques, etc.).
8.2.1 •
Des publications dédiées
• Le Yéty / Scène locale (Publication papier et site Internet)
"Le Yety / Scène locale" est un magazine gratuit de 12 pages, publié encarté à l’intérieur du
programme du Chabada (3 parutions / an)9. Ceci lui assure ainsi une diffusion ciblée vers un public
sensible aux musiques actuelles (tirage : 16 000 exemplaires par numéro). La valorisation des
initiatives locales s’y fait à travers la publication d’articles, de news et de chroniques de disques.
La rubrique Scène Locale du site web du Chabada est la prolongation sur Internet du support papier.
Cette version électronique offre davantage de souplesse et de réactivité (articles en versions longues,
articles inédits, news en temps réel, etc.). Les articles mis en ligne sur le site sont également relayés
sur les pages Facebook et Twitter du Chabada.
• Collaboration au magazine régional Tohu-Bohu
Les initiatives (sorties de disque, création de spectacle, festival, etc.) du 49 dont la dimension dépasse
le niveau départemental sont relayées et valorisées au niveau régional à travers le réseau Tohu-Bohu.
Ceci notamment à travers la publication du magazine Tohu-Bohu10. En tant qu’antenne 49 de ce
réseau, le Chabada participe aux choix rédactionnels et à la rédaction du magazine mais aussi, plus
largement, à la définition et aux évolutions de cet outil régional piloté par Trempolino à Nantes.
9
Format 18x14cm, imprimé en monochromie (noir sur blanc). Contenu type : 3 articles phares (2 pages chacun) consacrés à des acteurs locaux
(groupes, collectifs, labels, structure…) ou à une thématique d’actualité du secteur des musiques actuelles (ex. : musiques actuelles et schéma
régional d’aménagement du territoire, campagne de prévention des risques auditifs…) + 2 à 3 pages de "brèves (actualité, informations utiles aux
musiciens, "bons plans», stages, tremplins, etc.) + chroniques de disques locaux.
10
Tohu-Bohu est un magazine trimestriel d’information sur les musiques actuelles en Pays de la Loire. Il est publié par Trempolino en
collaboration avec le réseau Tohu-Bohu (réseau régional des centres information-ressources musiques actuelles).
47
8.2.2 • Du relais d’information et de communication
• Diffusion d’infos locales sur la newsletter
Dans chaque newsletter hebdomadaire, le Chabada, met en avant au moins une information
concernant des activités portées par d’autres acteurs du secteur des musiques actuelles (concerts
ailleurs qu’au Chabada, sortie d’album, appel à projet…). Cela prend la forme de brèves qui, le cas
échéant, peuvent pointer vers les articles mis en ligne sur le site du Chabada ou vers les sites des
acteurs concernés.
• Mise à disposition des supports de communication des autres acteurs
Le tract et l’affiche restent des moyens couramment employés pour la promotion des initiatives locales
(notamment des concerts et des sorties de disques). Au Chabada comme à la Cerclère, des espaces
sont réservés aux acteurs locaux pour la diffusion de leur communication papier.
Bilan de la valorisation des projets locaux
• Le Yéty et la rubrique Scène locale du site Internet
Malgré la place grandissante d’Internet, le Yéty reste un support incontournable
pour relayer et valoriser le dynamisme des musiques actuelles à Angers et en
Maine et Loire. En 2011 :
- 6 groupes locaux, 1 radio locale, 1 association de tour/management et 1
programmateur de festival ont été interviewés dans les pages du Yéty.
- 18 disques d’artistes locaux y ont été chroniqués
- De nombreuses news de groupes et d’associations, dates de concerts, clips et
formations ont aussi été plus brièvement annoncées sur le site du Chabada.
• Participation au magazine régional Tohu Bohu ou aux bonus web de son site
internet
- 15 disques de groupes du Maine et Loire ont été chroniqués dans les pages du
Tohu-Bohu.
- 5 groupes et 1 porteur de projets y ont été interviewés.
- Plusieurs autres acteurs départementaux ont aussi apporté leur témoignage pour
étoffer les dossiers centraux du magazine. De nombreuses brèves (news de
groupes et d’associations, dates de concerts, formations) y ont aussi été publiées.
8.3 • Participation aux réseaux et aux différents regroupements
d’intérêt général
Objectif
Participer au développement du secteur des musiques actuelles, tant au niveau local que
départemental, régional et national.
Mise en œuvre
48
La mise en œuvre se fait à chaque échelon géographique par la participation à des réseaux, à des
concertations sectorielles ou territoriales, à des jurys et commissions par différents membres de
l’équipe. Ces représentations se font au titre du Chabada ou par des représentations syndicales ou
fédérales.
Bilan de la participation aux réseaux et aux regroupements d’intérêt général
• Au niveau local
- Participation au Dispositif de soutien à la diffusion des pratiques amateurs de la
Ville d'Angers.
Le Chabada s’est fortement impliqué depuis plus de 3 ans dans la réflexion et les
propositions qui ont donné naissance à ce dispositif. Fabrice Nau siège à la
commission consultative qui examine les demandes de financement et au groupe
de suivi qui évalue le dispositif.
- François Delaunay participe au groupe de pilotage de l’écriture de l’Agenda 21
de la Culture du territoire d’Angers (au premier semestre).
- Fabrice Nau participe au groupe de pilotage de l'écriture participative du nouvel
équipement culturel d'Ecouflant, L'Atelier V2.
• Au niveau départemental
Avec la suppression de l’ADDM 49, nous ne répondons qu’à quelques
sollicitations d’acteurs du département. En 2011 : participation au groupe de
pilotage de la reconstruction de la salle de spectacle de Tiercé (François
Delaunay et Antoine Thibaudeau).
• Au niveau régional
- François Delaunay représente les SMAC au sein de la Conférence Régionale
Consultative pour la Culture, du Conseil Régional.
- François Delaunay siège au «Comité d’experts musique» de la DRAC des Pays
de la Loire.
- Jérôme Simonneau participe au réseau ressource Tohu-Bohu 11 .
- Silke Lekeufeld Participation aux Jurys « Défi Jeunes » avec Jeunesse et Sports
- Fabrice Nau est administrateur du Pôle régional musiques actuelles
• Au niveau national
- Le Chabada est membre de la Fédurok, (Fédération des lieux de musiques
actuelles)
- Le Chabada est membre du SMA (Syndicat des Musiques Actuelles) :
- François Delaunay représente le SMA au sein du Collège Professionnel du
Centre National des Variétés (CNV). Il est vice-président de la commission 7
(aide à l’activité des salles de spectacle) et siège au Comité des Programmes. A
ce titre, il participe à la préfiguration du futur Centre National de la Musique.
11
Réseau des centres information ressources musiques actuelles des Pays de la Loire
49
9 • Mobilisation des publics et action culturelle
9.1 •
Mobilisation des publics
Objectifs
- Contribuer à l'appropriation des nouvelles tendances artistiques par tous les publics.
- Favoriser l'accès au plus grand nombre en organisant les conditions de la diversification des publics
au-delà des cercles déjà sensibles au projet culturel et artistique du Chabada.
9.1.1 • Communication
Il s’agit de :
- Développer une politique de communication globale, qui porte non seulement sur les évènements et
les actions mais aussi sur l’image générale du Chabada.
- Concevoir et diffuser des supports de communication aussi bien sur papier (programmes, tracts,
affiches) qu’utilisant les nouvelles technologies (site Internet, newsletter, Facebook…).
- Chercher à faire relayer les contenus à travers la presse et les radios, principalement locales.
- Combiner une communication accessible pour le plus grand nombre à une communication plus
spécifique, destinée à des publics spécialisés.
Bilan Communication
1 • Supports Internet
L'importance de réseaux sociaux et outils web 2.0 ne cesse de croître et touche
d'avantage les populations concernées par nos activités autour des musiques
actuelles. Aussi, nous continuons à développer ou adapter ces outils à nos
besoins.
• Facebook- https://www.facebook.com/lechabada.angers
Nous utilisons Facebook pour communiquer au quotidien sur nos activités. Le
but étant de communiquer de manière plutôt ludique sur les concerts, les artistes
accueillis ou accompagnés, les projets locaux.
Fin 2011, la page Chabada comptait 6620 fans (soit +44% par rapport à 2010).
Dont 68% qui ont entre 18 et 34 ans et 46% sont des femmes.
2477 abonnés à la newsletter ont la possibilité de suivre l'actualité du Chabada
chaque semaine.
• Twitter - twitter.com/lechabada
Depuis janvier 2011 nous sommes présents sur cet outil qui nous permet
d'envoyer des informations très brèves aux internautes abonnés à notre compte
(720 followers fin 2011).
50
Tout comme pour Facebook, le flux de Twitter est intégré sur la page d'accueil de
notre site Internet et permet ainsi aux internautes de voir les informations que
nous partageons sur Twitter et de s'abonner aux mises à jour.
• Tumblr - lechabada.tumblr.com
Depuis janvier 2011 nous utilisons ce système de blog pour les actualités de la
scène locale, que nous souhaitons partager (interviews, chroniques, vidéos…).
Les internautes inscrits sur tumblr peuvent s'abonner à notre blog et reblogger les
articles que nous avons fait paraître (de notre blog sur le leur, un peu selon le
principe de Facebook ou Twitter).
Les articles du blog sont également repris sur notre site Internet mais cette
formule a montré ses limites : la mise en avant des contenus ne nous satisfait pas
car le nombre de personnes touchées reste insuffisant selon nous.
• Autres outils du web
Nous disposons d'un compte Dailymotion sur lequel nous publions toujours les
Live-Reports commandés par Le Chabada. (3 832 vues en 2011 pour 16 vidéos)
Nous utilisons Issuu pour publier en ligne notre programme et le Yéty. Ceux-ci
deviennent "feuilletables" sur Internet et peuvent être partagés sur les réseaux
sociaux, sites etc.
Nous travaillons en collaboration avec des blogs et webzines qui relaient
l'information sur nos concerts ou sur les artistes auprès de leur public spécifique
(exemple : TEA - pop, électro / FTW – électro...).
Nous avons abandonné le travail sur myspace.
• Le site www.lechabada.com
156 594 visites (soit +14% par rapport à 2010). Le nombre de visiteurs uniques
monte à 99 973 en 2011 (soit + 11% par rapport à 2010).
En 2011 nous avons travaillé sur une mise à jour du site au niveau des contenus,
de l'agencement des informations et de son look. Cette nouvelle version a été
mise en ligne en septembre 2011.
Le site reste le support de communication prioritaire pour Le Chabada. A ce titre,
la question de la hiérarchisation des infos disponibles, de leur accessibilité reste
toujours d'actualité car de plus en plus d'activités sont susceptibles d'être relayées
(action culturelle, résidences,...).
2 • Supports papiers
• Programme trimestriel
Malgré la place importante d’Internet, les supports «papier» restent
indispensables pour toucher un large public, néanmoins nous sommes attentifs
51
aux quantités de papier imprimées chaque année. Ce fut une bonne raison de plus
pour passer de 4 à 3 programmes par saison (et donc de 64 000 ex. à 49 000 ex.).
La raison principale étant avant tout une recherche d'équilibre entre le nombre
de concerts à annoncer par numéro. Il est distribué principalement sur Angers et
le département, est envoyé aux porteurs de la Carte Chabada et à une liste de
professionnels.
• Affichage
Le nombre de «collages» d’affiches reste stable aux environs de 10 000 malgré
une dizaine de concerts en plus. La moyenne d'affiches collées par date est donc
en baisse à 180 (contre 205 en 2010).
Les affiches des artistes programmés arrivant très tard (ou pas du tout), nous
avons créé cette année une affiche 40 cm x 60 cm «chartée» Chabada. Nous
pouvons donc communiquer un minimum et/ou plus rapidement tout en
identifiant mieux la structure (9 créations en 2011).
Ce qui a eu pour conséquence la très nette baisse de la quantité d’impression de
tracts, soit 57 000 en 2011 contre 99 000 en 2010.
La diffusion des supports papiers se fait pour l’essentiel par des entrepreneurs
privés angevins (L’Affichage Andégave et L’Igloo), mais elle est complétée par
une équipe de bénévoles.
En 2011, 16 bénévoles ont assuré le relais de l’information sur le Chabada en
diffusant programmes et tracts dans les villes du Département et dans de
nombreux lieux publics et privés de la Ville. Ces bénévoles viennent
régulièrement au Chabada et sont un bon écho du terrain et du retour des publics
sur la programmation et sur Le Chabada en général.
3 • Vidéo – Live reports
• Live-reports concerts
Nous ne commandons plus de "live reports" autour des artistes accueillis. Deux
raisons principales : Les Films du Réels n'étaient plus en mesure de nous
proposer les mêmes conditions et d'autres part, les statistiques de visionnage des
vidéos sur notre site n'ont pas été à la hauteur de nos attentes.
• Live-reports action culturelle
Afin de garder trace des rencontres, des moments forts et de la réalisation des
projets d'action culturelle, nous avons fait appel à Olalune, structure angevine qui
réalise des reportages vidéos sous licence Creative Common. Les vidéos sont à
disposition de tous sur internet et permettent aux participants de voir, montrer,
partager les rencontres artistiques qu'ils ont vécues. En 2011, nous avons réalisé
2 reportages vidéos de 12mn : un sur le "Parcours Musiques Actuelles" au
collège du Val d'Oudon (Le Lion d'Angers), l'autre sur le projet Décibels avec le
lycée Joachim du Bellay (Angers). Cet outil de communication est également
52
utile pour faire connaître et mettre en valeur des activités et des missions du
Chabada moins connues du grand public.
• Live report résidences
Lors de résidences de création scénique, certains artistes souhaitent garder une
trace vidéo, sous forme de "teaser" ou de live-report. C'est un outil de
communication efficace, facile à utiliser sur un site internet (celui du Chabada,
de l'artiste, du producteur...) et simple à relayer sur les réseaux sociaux. Il permet
donc de communiquer sur l'actualité de l'artiste ainsi que de valoriser notre
mission de soutien à la création. En 2011, un live-report de résidence a été réalisé
sur la création du nouveau spectacle du musicien électro angevin Arno Gonzalez,
co-produit par le Chabada dans le cadre du soutien aux artistes régionaux.
4 • Autres supports
• Merchandising
Supports liés à l’image du Chabada : nous avons mis la priorité sur le t-shirt. Le
modèle 2011 a connu un franc succès, offert aux nouveaux détenteurs de la Carte
Chabada, ce cadeau «collector» est parti très vite et nous avons d'ailleurs du en
réimprimer en cours d'année.
Des sacs en toile sont aussi proposés avec une déclinaison des mêmes visuels.
• Kakemono - Panneaux grand format
Sur le même principe que la bâche publicitaire que nous installons 2 fois par an
(pendant 3 semaines) sur la devanture de la Fnac, nous avons installé 2 panneaux
permanents à l'entrée du club du Chabada, afin de lister les concerts à venir.
En octobre nous avons également bénéficié des espaces sur les 8 colonnes
Morris de la Mairie, pour annoncer les concerts du trimestre. Cette
communication globale permet de valoriser de façon spectaculaire Le Chabada.
• Presse et radios
Nous avons la chance que la couverture Presse Quotidienne Régionale et radio
locale soit très satisfaisante, notamment le Courrier de l'Ouest qui couvre la
quasi totalité des concerts.
Nous avons un partenariat avec Radio G (émission «spéciale» mensuelle) et avec
Radio Campus (très active sur le réseau étudiant).
Lien fort au niveau national avec Radio Nova : les Nuits Zebrées connaissent
toujours un succès formidable à Angers et les partenariats sont très réguliers sur
des concerts que nous proposons.
La programmation est transmise chaque mois aux médias spécialisés régionaux
et nationaux : sites Internet, presse écrite, radios, réseau Férarock, aux fanzines
de la Région, qui relaient l’information.
53
• Communication spécifique pour les groupes soutenus
Dans le cadre des résidences d'artistes, nous éditons des plaquettes de
présentation des projets soutenus. Ce support papier présente le groupe, la
nouvelle création live et les ateliers d'actions culturelles mis en place. Ces
plaquettes sont adressées aux professionnels du spectacle (tourneurs, SMAC,
festivals...) et permettent de communiquer sur la sortie d'un nouvel album et
d'une nouvelle tournée. Suivant les besoins des groupes, notre soutien en
communication peut prendre également la forme d'un encart publicitaire dans la
presse musicale nationale ou encore d'affiches sur les panneaux Decaux.
En 2011, La Ruda et Arno Gonzalez en ont bénéficié.
9.1.2 •
Une politique tarifaire modérée et plafonnée
Objectifs
- Il s’agit de proposer une politique tarifaire très accessible favorisant l’accès régulier des populations
«économiquement non installées ».
- Proposer un tarif réduit favorisant des pratiques de sortie en groupes, principalement pour des premiers concerts.
Mise en œuvre
C’est le même tarif que celui auquel donne droit la Carte Chabada, il est appliqué également :
- aux groupes constitués (plus de 10 personnes avec une adresse et une personne relais) pour 2 à 3
concerts par an (foyers de jeunes en milieu rural, foyer de jeunes travailleurs)
- au Service Culturel de la Ville, pour les associations signataires de la charte Culture et Solidarité
- aux maisons de quartiers
- aux associations partenaires d’une soirée
- aux associations liées à la musique en général
- aux possesseurs de la Carte Partenaire (dispositif Ville d'Angers)
Bilan de la politique tarifaire
Le prix moyen d’un billet vendu pour un concert directement organisé par Le
Chabada a été de 16,96€ en 2011 (contre 14,62€ en 2010).
La moyenne des 19 grandes salles de l'hexagone était de 17€ en 2010
(statistiques CNV , même catégorie que le Chabada -). En 2007, lors du
renouvellement de la DSP, l'objectif avait été fixé à 14 € environ.
Ce prix moyen a donc augmenté significativement de par le grand nombre de
concerts en salle d'artistes ayant déjà un public constitué (tête d’affiche) en 2011,
et donc de tarifs relativement "élevés" associés à une fréquentation élevée.
Il faut aussi noter que nous avons fait le choix de ne pas «perdre» d’argent sur
ces concerts «tête d'affiche», préférant affirmer notre priorité budgétaire à rendre
les tarifs en club réellement accessibles.
Une attention particulière est donc portée sur les tarifs des concerts en
club directement organisés par Le Chabada.
54
Tarif plein max en club (tous concerts confondus) : 25€ en tarif plein pour Roy
Ayers (mais concert initialement prévu en salle, tout comme Apparat, 20€)
Tarifs moyens proposés en club (tous concerts confondus) : 12,20€ en tarif plein
en loc, 9,70€ en tarif réduit, 14,10€ à la porte.
Tarifs moyens proposés en salle (tous concerts confondus) : 17,10€ en tarif plein
en loc, 14€ en tarif réduit, 17,80€ à la porte.
Tarifs moyens proposés (tous concerts confondus) : 17€ en tarif plein en loc,
14€ en tarif réduit, 17,60€ à la porte.
Le prix plafond 25€ en tarif plein (hors frais de location éventuels) fixé dans le
cadre du cahier des charges a été dépassé 5 fois en 2011 pour Cali (35€) et Ayo
(28,50€), 2 concerts initialement prévu au Centre Culturel Jean Carmet. Mais
aussi pour les Têtes Raides (26€ - O Spectacles), Millow (26,60€ - Cheyenne
prod.), Sum 41 (28,50€ - O Spectacles).
Si la venue évènementielle de Sum 41 mérite de dépasser les 25€, les
dépassements de plafond des concerts de Têtes Raides et Millow ne se justifient
pas vraiment. Aussi, nous avons alerté les producteurs extérieurs en leur
demandant de respecter un 25€, frais de loc inclus.
Associations et producteurs privés : Lorsque les concerts sont organisés par des
associations, les tarifs sont équivalents ou plus bas que les nôtres. Lorsque les
concerts sont organisés par des producteurs privés, les tarifs proposés sont en
général au maximum du plafond autorisé.
Les tarifs réduits sont proposés à tout groupe constitué de 10 personnes. Cette
formule fonctionne en moyenne sur une date par mois, avec une priorité
constatée sur les concerts de groupes locaux.
9.1.3 • Fidélisation du public
Via la «Carte Chabada», il s’agit de proposer un tarif réduit et une relation privilégiée favorisant une
fidélisation des publics, spécialement sur les découvertes.
La Carte Chabada est plus une carte de fidélité qu’une carte «d’abonné». Elle donne droit à des
réductions tarifaires sur tous les concerts durant 1 an, à partir de la date d’achat.
Elle est à 8 euros pour les lycéens, étudiants et demandeurs d’emploi et à 15 euros pour les autres.
Elle donne droit à des avantages (envoi du programme à domicile, invitation à des soirées spéciales).
Elle a pour objectif d’inciter les porteurs à venir découvrir des artistes via des propositions de concerts
gratuits ou d’opérations avec 2 places pour le prix d’1 sur des concerts "coups de cœur" d’artistes
n’ayant pas encore de public constitué.
Elle donne également accès au tarif réduit du THV de St Barthélémy d’Anjou et de toutes les salles de
la Fédurok en France.
55
Bilan Carte Chabada
• Nombre de détenteurs
Le nombre de détenteurs de Cartes Chabada fin 2011 est de 652 contre 493 en
2010, soit +33%.
Devant la difficulté récurrente de réunir du public devant des groupes
découvertes ainsi que devant la diminution régulière du nombre de Carte
Chabada, nous avons fait le choix de marquer beaucoup plus franchement la
réduction de tarif pour les porteurs de Carte Chabada. Depuis septembre, elle est
donc passée de 3€ à 5€ par rapport au tarif plein. Ceci expliquant
principalement ces 33%.
Ainsi, sur les concerts produits par l'ADRAMA-Chabada en 2011, nous sommes
passé de 12% de spectateurs ayant une Carte Chabada en 2010 à 17%. Cette
augmentation du nombre «d'abonnés» devrait se poursuivre en 2012.
• Avantages Carte Chabada proposés en 2011
Nous avons proposé cette année aux porteurs de la Carte Chabada des avantages
sur 12 concerts découvertes : 3 concerts gratuits, 2 concerts avec 100 invitations
et 2 autres avec 50 invitations pour les Cartes Chabada et 5 concerts avec
l’opération «2 places pour le prix d’1».
Sur 3 concerts gratuits «On Stage», présence de 102 «abonnés» (+53% / 2010).
Sur les 300 invitations proposées aux «abonnés», retour de 157 personnes (soit
52%). Ces chiffres restent insuffisant selon nous et confirment qu'il reste du
travail à faire auprès de ces publics afin de les fidéliser sur une démarche de
découverte.
9.1.4 • Des actions vers des publics spécifiques
• Etudiants
- Animation d'un «réseau relais étudiants»
- Conventions de partenariat avec les Bureaux des Etudiants (BdE) et associations étudiantes :
- Cartes Chabada non nominatives au nom du BDE.
- Accompagnement de projets étudiants
• Scolaires
- Pass Culture et Sport du Conseil Régional
- Rencontre d'artistes en classe
- Concerts pédagogiques
• Populations urbaines et de quartiers
- «Charte culture et solidarité»
- Tarification préférentielle sur certains concerts.
• Comités d’entreprise :
- Rapprochement des inter-CE via la DACC
• Publics des autres structures culturelles
- Partenariats avec les acteurs locaux
- Tarification préférentielle sur certains concerts
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Bilan des actions vers des publics spécifiques
• Bureaux des Etudiants (BdE)
En 2011 nous avons poursuivi le travail entamé en 2010 avec les BDE : les
accueillir sur des réunions d'information avec le programmateur du Chabada
(tout en ouvrant ces réunions aux autres étudiants de l'école). Nous pensions
ainsi nous rapprocher des étudiants afin de créer des relations privilégiées.
Le résultat est de plus en plus décevant car nous avons signé seulement 5
conventions avec les associations étudiantes de l'ESTHUA, de l'ESA, de l'ESEO,
de l'ENSAM et de l'ESSCA (contre 7 en 2010). Le nombre de Cartes Chabada
«non nominative» achetées par les BDE est tombé à 5. Nous allons devoir
mener une réflexion sur notre travail en direction des étudiants en 2012.
• Médias étudiants
Le travail avec les médias étudiants se poursuit : Radio Campus Angers, la radio
«La Dissonante» et le journal mensuel K.libres. Ce sont des partenaires fiables
qui s'intéressent véritablement à nos activités.
• Accueil étudiants
Comme chaque année, nous avons été sollicité par les étudiants de différentes
écoles (notamment IUT, UCO, lycées, ESSCA, ENSAM, ESA …) pour des
projets comme :
- l'organisation de concerts (tremplin ou humanitaire). A part le projet
Maine'Stage aucun de ces projets n'a abouti au Chabada même, mais nous avons
guidé les étudiants dans l'organisation de leurs événements et nous sommes
rendus disponibles pour le conseil et relais d'information
- des interviews sur notre métier ou des demandes de renseignements sur la salle,
pour des projets scolaires (journal, fiche métier, captation vidéo...)
• Réseau des salles des Pays de la Loire «Allez-y de notre part»
(ex. West Coast Music Club)
Le dispositif de tarif réduit dans les salles de la région se poursuit. Nous sommes
désormais 9 salles de l'ouest à avoir intégré le concept, et toujours la même cible
principale : les étudiants qui circulent facilement. L’information passe mais le
retour dans les salles reste quasi-inexistant. Cependant nous avons décidé avec
Le Fuzz’Yon, Stereolux, le VIP, le Panonnica, L’Ubu, l’Antipode, le 6par4 et
l'Echonova, de reconduire cette opération pour que le concept s’installe avec le
nouveau nom.
• Scolaires - Pass Culture
Cette année, 66 Pass Spectacle ont été échangés contre une Carte Chabada, mais
aucun Pass Classe n’a été utilisé. Ces chiffres très bas (et en baisse très nette :
115 en 2010) montrent que l’avantage de la Carte Chabada gratuite ne convient
pas au Pass Culture, et que les enseignants ne pratiquent pas les sorties en soirée
57
(hors temps scolaire).
• Les Bons d’achat (pour profiter du tarif réduit) que nous avons offerts aux
élèves et étudiants venus une première fois au Chabada dans le cadre des
concerts pédagogiques ou des visites, n'ont pas connu le succès escompté. Le
retour de cette offre est insignifiant (27 sur 1 518 vouchers remis, soit un retour
de 1,78%). Nous ne reconduisons pas l'offre en l'état sur 2012 et travaillerons à
une autre offre ; l'objectif étant de relier concrètement action culturelle et
diffusion, actions en direction des scolaires et offre facilitatrice pour (re)venir au
spectacle avec les parents.
• Charte Culture et Solidarité Ville d’Angers
Dans le cadre de la Charte Culture et Solidarité de la Ville d’Angers, 227 billets
ont été vendus aux associations sur 5 concerts de styles très variés (pour 187 en
2010 sur 5 concerts, soit +21%). Nous poursuivons l'idée de présenter un concert
par trimestre et même si les associations ont accès à toute la programmation,
elles privilégient désormais les artistes qui leur sont présentés.
Les membres des associations paient 2€ tandis que nous proposons le tarif réduit
(celui de la Carte Chabada) au CCAS qui prend en charge la différence.
Le nombre de personnes bénéficiant de ce dispositif pour Le Chabada peut
sembler assez faible mais au regard du nombre de propositions faites par les 17
structures culturelles signataires de la charte, ce nombre de places en
augmentation justifie pleinement le dispos.
• Charte culture et Solidarité Conseil Régional.
La Région a mis en place à l’automne 2009 sa propre Charte Culture et
Solidarité, avec l’objectif de faciliter l’accès des publics éloignés de l’offre
culturelle (5€ la place sur des concerts sélectionnés) et de mettre à disposition
nos compétences de médiateurs, afin d’aller au-delà de la simple consommation
de produits culturels. Les relais sociaux sont les Missions locales, les CCAS et
des associations sociales du Département.
Malheureusement il n'y a eu aucun retour sur nos offres de concerts durant ces 2
années de collaboration et les associations ont plutôt laissé entendre que le
déplacement sur Angers était un frein réel, nous avons décidé de ne pas
reconduire notre offre.
• Comités d’entreprises
L'Inter-CE angevin DACC, en partenariat avec la Région, a mis en place en
septembre un dispositif d'aide au premier abonnement. Ainsi 7 cartes Chabada
ont été prises contre le Chèque Passeport Loisirs Culture d'une valeur de 15€.
Cette nouvelle proposition permet le premier achat de la carte Chabada, mais elle
a un peu court-circuité le «ré-abonnement» qu'offre la carte Cézam (carte
Chabada à 8 €). Cette confusion peut expliquer ce chiffre très bas. Un point
complet sera nécessaire afin de décider de la suite à donner à cette proposition.
Par ailleurs, le partenariat avec la DACC (Développement des Activités
Communes des Comités d'Entreprises) et avec le CE Bosch se poursuit autour de
58
la carte Chabada à 8 € (sur présentation de la carte du CE). Nous avons vendu
96 Cartes Chabada nominatives en 2011 (contre 79 en 2010). Cette légère
augmentation peut s'expliquer par l'évolution des offres très avantageuses de la
carte Chabada (-5€ par concert).
Le partenariat avec l’Inter-CE Pass Loisirs, mis en place en avril 2009, n’a
toujours aucune retombée. Nous poursuivons malgré tout l'offre pour
communiquer sur notre programmation.
• Adhérents FNAC
Le partenariat avec La Fnac permet d’avoir une visibilité forte en centre ville.
Nous proposons le tarif réduit aux adhérents sur 2 concerts par mois, en
moyenne. Suivant les offres de concerts (artistes reconnus ou découvertes) le
retour est plus ou moins fort. Nous maintenons ces offres puisque cela permet
une présence notable du Chabada au sein du magasin.
• Abonnés Le Quai
Depuis l'ouverture, nous proposions aux abonnés du Quai, via les “Passerelles“,
le tarif réduit sur les concerts plutôt chanson ou musiques du monde. Nos
«abonnés» avaient également des tarifs préférentiels sur certaines dates chez eux.
L’écho restant négligeable (des deux côtés), nous avons stoppé ces passerelles
depuis septembre 2011.
9.2 •
Action Culturelle
Objectifs
Contribuer à donner au public le goût pour les musiques actuelles : la curiosité, l’envie de les écouter,
voire de les pratiquer.
9.2.1 • Programmation régulière d’évènements
• Concerts pédagogiques, conférences
- Organisation de concerts pédagogiques en direction des scolaires dans le cadre des résidences
(préparés en amont par les enseignants)
- Organisation de concerts pédagogiques avec des artistes locaux en direction des scolaires, des
publics de centre sociaux et/ou de centre d'animation
• Filages publics, rencontres avec les artistes
La présence régulière d’artistes en phase de pré-production / création scénique présente des
opportunités pour organiser des rencontres et des filages publics.
Il arrive qu’à l’issue d’une période de pré-production / création scénique, les artistes et la salle qui les a
accueillis offrent au public une représentation gratuite destinée à présenter, et parfois tester, le travail
accompli. Ce "filage public" s’adresse généralement à un public limité, parfois ciblé (abonnés de la
salle, professionnels, presse, partenaires de la salle et des artistes…) et à un horaire inhabituel pour
un spectacle (en journée en général). La représentation est souvent assortie d’un temps de
présentation et de discussion autour du parcours et de l’univers des artistes.
59
Dans certains cas, les artistes peuvent même aller à la rencontre des publics, principalement en milieu
scolaire.
• Ateliers de découverte des pratiques
Organisation d'ateliers de découvertes de certaines pratiques musicales. Ces ateliers sont
généralement proposés à des scolaires ou à des publics des maisons de quartier pendant les périodes
de vacances scolaires. Ils peuvent mettre à profit la présence d’artistes en résidence ayant une fibre
pédagogique, ou faire appel à des intervenants locaux.
• Des visites pédagogiques du Chabada
Accueil de groupes en journée, venant découvrir les lieux, le fonctionnement du Chabada, des métiers.
9.2.2 • Dispositifs en direction des scolaires
Ces dispositifs consistent en un programme de diverses actions destinées aux élèves de
l’établissement partenaire. Chaque programme prend en compte les attentes de l’équipe pédagogique
de l’établissement et la diversité des profils d’élèves (notamment : musiciens / non-musiciens)
Il existe actuellement deux dispositifs récurrents dans lesquels nous pouvons inscrire ces partenariats
afin d’obtenir des co-financements : l’un est départemental «Parcours musical en collège» et s’adresse
donc aux collégiens, l’autre est régional, «Décibels» et s’adresse aux lycéens.
Bilan de l’action culturelle
Le volume d'activité d'action culturelle est en constante augmentation depuis
l’ouverture des Studios Tostaky en 2009. Cette tendance se confirme à nouveau
très nettement en 2011 où l'action culturelle a représenté l'équivalent de
• 56 journées d'accueil de public (contre 30 journées en 2010, +85%).
Cette augmentation s'explique principalement par le maintien des dispositifs et
partenariats déjà engagés (Décibels, partenariat avec le Lycée Bergson) auxquels
s'ajoute la montée en puissance, sur l'année scolaire 2011-2012, de notre
participation au dispositif du conseil général «Parcours au collège», ainsi que par
des sollicitations plus nombreuses pour les visites pédagogiques du Chabada.
Les actions de sensibilisation des publics (scolaires principalement) se
développent grâce au renfort des 2 salariés des Studios Tostaky.
Pour autant, même en cumulant le temps passé par les 4 personnes travaillant
(entre autres) à l'action culturelle, nous n'avons pas encore réussi à consacrer
l'équivalent d'un temps plein.
• 1 849 élèves, dont 1 723 ont participé aux différentes actions culturelles mises
en place cette année.
1 • Concerts pédagogiques
• Peace & Lobe
- 6 séances cette année. (Cf. paragraphe suivant - Prévention des risques)
60
• “Reprise de Volée“
Ce concert pédagogique permet d’aborder les musiques actuelles au collège (au
programme scolaire des classes de 4 ème et 3ème). Des “tubes“ diffusés sur les
grands médias (et écoutés par les 13-18 ans) sont sélectionnés et repris dans un
nouveau style (soul, pop, folk,…) par les Volleyeurs, groupe nantais composé de
Vincent Dupas (My Name is Nobody), Rachel Langlais (Klaktonclown),
Benjamin Nérot (Belone Quartet), JC Baudouin (Gong Gong).
Ce projet, destiné aux enseignants en éducation musicale de collèges, leur a
permis d’alimenter leur cours et d’aborder la notion d’arrangement d’un morceau
et de parcourir différents courants musicaux. Les retours des élèves et des
enseignants sont plutôt positifs, mais le public collégien n’est pas le plus facile à
sensibiliser. Malgré un grand intérêt et la demande croissante des enseignants
pour d’autres projets de ce genre.
Nous souhaitons que ce projet soit retravaillé afin d'être un outil au plus proche
des besoins en illustration des professeurs de musique. Nous allons accompagner
les musiciens en impliquant l'enseignante "référente musique" missionnée par le
rectorat.
Nb de personnes touchées : 5 collèges, 2 Maisons familiales, l'Aforbat (CFA) et
un IME, soit 452 personnes.
• Rencontres avec des artistes et filages public
Les rencontres avec les artistes se font à l'occasion des visites-découvertes du
Chabada (et permettant de découvrir ses différents métiers).
Ces rencontres sont des moments très privilégiés pour les publics invités qui,
majoritairement, appréhendaient de venir au Chabada.
23 adolescents ont pu rencontrer Sniper, ils avaient préparé un interview et ont
pu échanger avec l'artiste sur son quotidien, ses créations, son métier avant de le
voir le soir même sur la scène du Chabada.
Ces rencontres se font très ponctuellement, en fonction des demandes des
structures réferentes (maisons de quartier, foyers...). Les artistes y sont en général
assez favorables, en particulier les artistes du milieu hip-hop.
• "Musique en Prison"
Pour la première année nous avons collaboré avec la Maison d'Arrêt d'Angers à
l'occasion de la fête de la musique. Le groupe angevin Swing Sofa a donné un
concert au sein de la prison.
Nb de personnes touchées :15 détenus.
Cette première collaboration sera certainement suivie de prochains ateliers ou
rencontres au printemps 2012.
• Visites pédagogiques du Chabada
Ces visites-découvertes du Chabada sont encadrées par l'équipe des relations
61
publiques, par la direction du Chabada et par le responsable des studios Tostaky.
Ce sont des moments très privilégiés pour les publics invités qui,
majoritairement, appréhendaient de venir au Chabada.
Nb de visites : 23 visites (pour 12 en 2010, soit + 95 %)
Nombre de personnes concernées : 308 personnes
Typologie : de 11 à 55 ans : publics de collèges, lycées, Centres de loisirs,
associations…
Le doublement du nombre de visites s'explique par le nombre de classes
accueillies dans le cadre des projets scolaires mis en place cette année.
• Décibels
Dispositif soutenu par la Région des Pays de la Loire
Nous avons débuté, fin 2010, un partenariat avec le lycée angevin Joachim du
Bellay, impliquant 45 élèves, incluant :
- 6 ateliers pédagogiques ("Histoire des techniques du son" et "Histoire de la
synthèse sonore") pour une classe de seconde, option "Arts du son" (20 élèves)
- 14 ateliers de création d'un ciné-concert, encadré par 2 musiciens du groupe
angevin Lo'Jo, avec l'orchestre du Lycée (25 élèves). Cette création a donné lieu
à 3 représentations publiques (Théâtre Chanzy, Chabada et Lycée Joachim du
Bellay) qui ont réuni 610 spectateurs.
L'ensemble de ces élèves a également participé à une visite pédagogique du
Chabada.
• Partenariat avec le lycée Bergson.
Ce partenariat a été mis en place suite à une sollicitation du professeur de
musique. Il est financé par la DRAC et le Chabada.
Le partenariat porte principalement sur l'accompagnement artistique des groupes
de musiques actuelles constitués au sein du lycée par des élèves de l'option
musique (42 élèves au total dans cette option, de la seconde à la terminale). Il
comporte également un atelier de découverte des instruments de musiques
actuelles pour les élèves "non musiques actuelles", ainsi qu'une visite
pédagogique du Chabada pour tous.
10 ateliers d'accompagnement artistique pour 4 groupes. Les 4 groupes se sont
ensuite produits à différentes occasions («Les Jeunes ont du Talent», à
l'Amphitéa 4000, le festival Berg'Sound au lycée Bergson).
• Parcours musical en collège
Dispositif soutenu par le Conseil Général du Maine et Loire
2011 a vu se concrétiser la création d'un «Parcours musiques actuelles au
Collège», co-financé par le conseil général du Maine et Loire. Cette première
édition "test" était cependant limitée à un partenariat avec un seul établissement
(Collège du Val d'Oudon au Lion d'Angers).
62
Elle a touché 149 élèves à travers 10 ateliers de découvertes (beat box et M.A.O.)
et 13 ateliers de création d'un ciné-concert (encadré par 2 musiciens de Lo'Jo) qui
ont donné lieu à 3 séances de restitution publique dans la salle de spectacle du
collège, destinées à l'ensemble des élèves de 3ème et 4ème et aux parents des 12
élèves impliqués dans cette création musicale, soit environ 300 spectateurs.
Pour la seconde édition, lancée en novembre 2011 et qui couvrira donc l'année
scolaire 2011-2012, le Parcours Musiques Actuelles au collège concerne :
• 5 classes issues de 4 établissements différents (Jean Vilar, Immaculée
Conception, François Rabelais à Angers et Colbert à Cholet), soit environ 150
élèves. Il s'agira pour eux d'écrire, composer et enregistrer une chanson autour du
thème «Un Monde Meilleur». Ils sont encadrés par des musiciens du groupe de
rap angevin Nouvel R.
L'ensemble de ces élèves participera également à une visite pédagogique du
Chabada.
9.3 •
Prévention des risques
Objectif
Sensibiliser les publics aux risques auditifs et aux risques liés à l’alcool et mettre en œuvre des
moyens de protection face à ces risques.
• Risques auditifs
- Opération Peace & Lobe : Accueil de 5-6 séances par an de ce spectacle conférence sur les risques
auditifs, créé avec la participation du Conseil régional des Pays de la Loire
- Bouchons d'oreilles jetables : mise à disposition aux publics de bouchons d'oreilles au bar les soirs
de concerts, aux musiciens dans les locaux de répétition.
- Bouchons anatomiques : En partenariat avec la Mutualité Française Pays de la Loire, organisation
d'une opération d'équipement en bouchons d'oreilles anatomiques à moitié prix pour les adhérents de
l'association et les techniciens.
• Risques liés à l’alcool
- Moins de 16 ans : Soirées DJ avec horaires tardifs : soirées interdites aux moins de 16 ans
- Alcools forts : Pour les soirées DJ avec horaires tardifs, la vente d'alcool fort est interdite aux 16 -18
ans. Pour faciliter le respect de cette loi, des bracelets sont distribués aux plus de 18 ans.
- Mise en avant des boissons sans alcools : les boissons sans alcools sont proposées à des tarifs
privilégiés, soit moins cher que la bière et au-dessous des tarifs pratiqués dans les autres bars.
Accompagnement des personnes sous l'emprise de l'alcool : Une attention particulière est portée par
l'équipe d'accueil-sécurité aux personnes visiblement sous l'emprise de l'alcool (médiation avec les
proches afin que ces personnes ne prennent pas le volant).
63
Bilan de la prévention des risques
1 • Risques auditifs
• Peace & Lobe
Un peu moins d'un millier d'élèves ont pu découvrir le Chabada en 2011 tout en
étant sensibilisés aux risques auditifs.
A noter que de nouveaux musiciens ont intégré Peace & Lobe. Ces porteurs du
projet ont retravaillé le déroulé du concert et actualisé son contenu, ce qui a
apporté un nouveau souffle au projet (en place depuis 2008). Ce concert
pédagogique est toujours très demandé par les établissements scolaires et la
nouvelle formule reste toujours pertinente tant pour la santé que pour la culture.
Nb de personnes touchées : 948 élèves âgés de 15 à 19 ans provenant de
collèges, lycées et lycées professionnels du 49 et du 72.
Nb de séances : 6
• Bouchons d’oreilles
Mise à disposition gratuite de 250 paires de bouchons d'oreilles jetables pour les
publics (pour les spectateurs les soirs de concerts, pour les musiciens dans les
locaux de répétition) offerts par La Mutualité Française Anjou Mayenne. Nous
avons du renouveler le stock offert et acheter un lot supplémentaire car dès la
rentrée de septembre 2011 il était écoulé. La démarche d’équipement est
désormais naturelle pour les publics et musiciens lors des concerts ou répétitions.
Nb de personnes touchées : 250
• Bouchons d’oreilles anatomiques
La Mutualité Française Pays de la Loire a lancé à nouveau l’opération destinée à
équiper en bouchons d’oreilles anatomiques (bouchons personnalisés et nonjetables) pour les musiciens et les techniciens du spectacle. Cette opération nous
a permis d’équiper 25 personnes adhérentes à l’ADRAMA-Chabada, pour une
somme de 50€ au lieu de 120€.
Nombre de personnes touchées : 25
2 • Risques liés à l’alcool
Les actions décrites dans les objectifs sont mises en œuvre.
De plus, nous nous sommes équipés d'un éthylotest électronique afin d'être en
meilleure capacité d'accompagner les personnes plus ou moins sous l'emprise de
l'alcool. N'ayant certainement pas mis en place les moyens de communication
suffisants autour de cet outil, le bilan est pour l'instant quasi vierge. Nous
prévoyons donc une véritable campagne de communication sur le sujet dès la
rentrée, en privilégiant certainement les longues soirées qui se terminent à 4h.
64
10 • International
9 • 1 Aller/Retour Bamako-Angers
Objectifs
Participer au développement de jeunes artistes et acteurs culturels maliens et plus particulièrement les
musiciens.
Mise en œuvre
1 / Mise en place de stage de formation à Bamako
2 / Accueil et accompagnement à Angers de projets artistiques maliens
3 / Soutien à des projets artistiques franco-maliens à Bamako et à Angers
Bilan Aller/retour Bamako
Les budgets alloués par la Ville d'Angers sur ce projet n'ont pas été renouvelés en
2011. Aussi, nous avons simplement proposé d'assurer les engagements pris
auprès des groupes soutenus (Terakaft et Django), c'est à dire de les accueillir à
Angers en résidence et/ou de participer à leur frais de voyage pour venir
travailler à Angers.
Le projet Django étant resté au point mort en 2011, notre effort s'est porté
uniquement sur Terakaft.
- Pré-production scénique du 2 au 8 juin, soit 4 jours avec intervenant artistique.
- Concert le 12 octobre en co-plateau avec Justin Adams (JuJu)
A noter, qu'à l'automne 2011, nous avons fortement travaillé à la présence de
Terakaft au festival US du SxSW de mars 2012, proposant même de prendre en
charge une partie des coûts financiers, comme pour 2 autres groupes soutenus par
Le Chabada. Malheureusement, Terakaft n'a pas pu répondre cette année à
l'invitation.
9 • 2 Austin/Angers Roundtrip
Dans le cadre du nouveau jumelage entre la Ville d'Angers et la Ville d'Austin au Texas, Le Chabada a
été sollicité par la mairie en juin 2010 afin de développer un projet reliant musique et économie de la
filière musicale. Il faut rappeler qu'Austin, se déclare «The live music capital of the world» en
s'appuyant sur un nombre très important de groupes, de clubs de concerts (+ de 80) et de festivals,
dont le fameux South by South West.
65
Objectifs proposés
Développer des échanges artistiques entre Angers et Austin, dans une logique de partenariat avec les
entreprises locales de la filière musicale et en intégrant pleinement un objectif de développement
économique* et culturel du territoire angevin.
Et ce, principalement en :
1 | Accompagnement des entreprises locales de la filière dans le développement d’artistes angevins
aux USA via Austin
2 | Affirmant le rôle de plateforme, de hub, du Chabada vers Austin pour la filière musicale régionale et
nationale
3 | Accompagnant des entreprises locales de la filière dans le développement d’artistes d’Austin en
France via Angers
4 | Favorisant une programmation d’artistes originaires d’Austin
5 | Organisant à Angers un festival de rayonnement national ciblé sur des artistes pop-rock américain
et ce, en lien avec la scène d’Austin en particulier et en adossant des rencontres professionnelles à ce
festival.
* A noter que le développement économique est ici entendu comme celui porté par l‘Agenda 21 des
cultures du territoire d’Angers, c’est à dire comme devant prendre en compte la diversité des modèles
économiques, les très petites entreprises, et ce dans un esprit de développement local, social et de
préférence solidaire.
Bilan Austin/Angers-Roundtrip
2011 a été l'année des voyages de repérage à Austin
• SxSW 2011
Voyage d'une petite délégation musique de 6 personnes durant le festival South
by South West en mars : Stéphane Martin et François Delaunay (Le Chabada),
Vivien Gouery et Henri Pierre Mousset (Yotanka-Yozik), Christophe Davy
(Radical), Jimmy Kinast (3C). L'objectif étant surtout de rencontrer un maximum
d'acteurs locaux susceptibles de travailler à construire des échanges autour de la
musique ainsi que les acteurs français comme Le Bureau Export de la musique.
• Zenzile à Austin
Voyage de Zenzile en octobre à l'occasion de leur participation au festival CMJ à
New York.
L'objectif de l'étape à Austin était de concrétiser des premiers projets communs,
donc l'organisation de concerts pour Zenzile. Notre partenaire
(www.thehouseofsongs.com) a bien organisé l'accueil du groupe et l'organisation
de 2 concerts dans des clubs malheureusement peu adaptés au style de Zenzile.
Un troisième concert a été organisé à l'Université St Edwards (qui dispose d'une
antenne à Angers).
L'objectif était aussi que Zenzile se construise son réseau professionnel sur place
pour envisager un futur développement aux USA.
Enfin, l'objectif était aussi de préparer avec les acteurs locaux la venue d'une
délégation musique étoffée au festival SxSW de mars 2012.
66
Bilan d'activité 2011
Annexes
1 • Organigramme de l’équipe permanente (au 31/12/11)
2 • Récapitulation fréquentation
3 • Programmation 1er trimestre 2011
4 • Programmation 2eme trimestre
5 • Programmation 4eme trimestre
6 • Artistes accueillis en concert (selon classification CNV)
7 • Activité hors diffusion – 1er trimestre
7 • Activité hors diffusion – 2èmer trimestre
8 • Activité hors diffusion – 4ème trimestre
9 • Tableau synthèse de l'activité (hors locaux de répétitions)

Bilan d`Activité 2011

Transcription

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