Les rois de la glisse

Transcription

Les rois de la glisse
Magazine
N°84
Décembre 2008
Janvier 2009
Les rois
de la glisse
Voirie :
Des travaux et les projets
Dans la ville
Le Père Noël arrive
Soirée coquilles
Recherche documents
S’il est un rendez-vous que les gourmets et les
amateurs de fête attendent avec impatience,
c’est bien la soirée coquilles Saint-Jacques de
l’amicale des sapeurs-pompiers. Vous pouvez
d’ores et déjà noter la date sur vos agendas :
elle est programmée le 21 février à la salle
Serge Reggiani. La soirée sera animée comme
l’an dernier par le groupe Version Originale.
Afin d’approfondir leurs connaissances sur les
ouvrages Kahl-Burg et Calamel, les membres
de la section histoire de l’amicale des anciens
élèves sont à la recherche de documents
(photos, plans, articles, témoignages…).
Tous ces documents seront reproduits avec
tous les soins voulus avant d’être restitués à
leurs propriétaires. Les membres de l’amicale
recherchent également des armes, tenues
et divers matériel pouvant être prêtés pour
exposition. Pour tout renseignement, il est
possible de contacter Didier Morainville au
06 74 00 76 80.
La participation demandée est de 20
euros pour les adultes et 10 euros pour les
enfants de moins de 10 ans. Il est possible
de réserver auprès de Jean-Pierre Boimare
au 06 72 75 50 86.
Catherine Lefèvre
La Saint Sylvestre avec a ouvert son salon
Delphine Hubin
«C’est peut-être un mal pour un bien»,
explique Catherine Lefèvre pour résumer les
mois qui viennent de s’écouler. Employée
dans un salon de coiffure tréportais pendant
douze ans, cette jeune femme a été licenciée
juste avant l’été suite à la fermeture de
l’établissement qui l’employait. C’est cet
événement qui lui a donné l’idée d’ouvrir son
propre salon. «J’étais autonome et je ne me
voyais pas retourner dans un salon au milieu
d’une équipe. J’ai travaillé dans ces conditions
au début de ma carrière il y a vingt ans, il n’y
avait pas de problème, mais aujourd’hui je
n’imaginais pas recommencer. Et puis j’ai vu
ce pas de porte à louer sur le quai et je me
suis dit qu’il y avait une occasion pour moi»,
précise-t-elle.
Sitôt dit, sitôt fait. Catherine Lefèvre se met
au travail, elle donne un coup de jeune au
local. Elle aménage des placards, habille
les murs de vert anis et dispose du mobilier
couleur chocolat. L’ensemble, à la fois chic
et tendance, se présente sous l’enseigne
«Posi’tif».
Le 31 décembre à partir de 20 h le Musette
Club organise son réveillon de la Saint
Sylvestre à la salle Serge Reggiani. Comme
l’an dernier cette soirée placée cette fois sous
le thème de la guinguette sera animée par
Delphine Hubin, la virtuose de l’accordéon.
Les convives qui ont pris part à cette soirée
exceptionnelle l’an dernier connaissent cette
jeune femme de talent.
Côté table également les organisateurs
ont misé sur une valeur sûre, puisque
c’est M. Virta, traiteur, qui a été retenu.
La participation est de 85 euros, boissons
comprises.
Réservations pour cette soirée
au 03 22 52 22 64.
2
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venu nombreux
Son expérience et son savoir-faire dans le
domaine de la coiffure font désormais le
reste. Mèches, couleur, coupe, brushing,
cette professionnelle maîtrise tous les
domaines et elle s’appuie sur la qualité des
produits Schwarzkopf qu’elle propose à la
clientèle. Catherine Lefèvre coiffe aussi bien
les femmes, les hommes que les enfants.
Vous pouvez prendre rendez-vous du mardi
au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h
ainsi que le samedi de 8 h à 17 h au 02 35 83
46 32. Le salon Posi’tif est installé au 29 bis
quai Sadi Carnot.
Catherine vous attend au salon Posi’tif.
disponible dans les
Ce livre de 104 pages est
x de 23 euros.
pri
au
librairies de la région
Arfa, deux passionnés
Bruno Garraud et Ridha
d’histoire locale.
Editorial
Madame, Monsieur,
L’année 2008 a été marquée par la crise du capitalisme
mondialisé. Cette crise est loin d’être terminée. Nous en subirons
encore les effets en 2009 et il est même à craindre que la
récession soit en marche.
Nos gouvernants ont su monter très vite au secours des
banques et du monde de la finance après s’être opposés aux
revendications des plus démunis, à la défense de la sécurité
sociale sous prétexte que les caisses étaient vides ou, comme
l’avait avancé François Fillon, que la France était pratiquement
en cessation de paiement.
Dans notre secteur l’activité a cessé pendant trois semaines
aux phosphates Réno ; plusieurs sous-traitants verriers sont en
difficulté, les donneurs d’ordre ayant été amenés à reprendre
en interne une partie de l’activité qui leur était confiée. Leurs
salariés sont inquiets à juste titre.
Dans le département, 1000 emplois sont supprimés chez
Renault. Le secteur public est loin d’être épargné : le manque de
crédits se traduit dans le milieu hospitalier par 500 suppressions
d’emplois à l’hôpital du Havre.
Cette période est marquée, quoi qu’en disent les chiffres
artificiellement réduits par des radiations souvent injustifiées,
par un chômage massif chez les jeunes et un sous-emploi
flagrant des plus de 50 ans. Dans ces conditions, je ne peux que
dénoncer le caractère provocateur et fallacieux de la décision
de l’Assemblée Nationale de permettre aux salariés de travailler
jusqu’à 70 ans. Au prétexte de combler une partie du déficit de la
sécu, on nous impose une véritable régression sociale. Laurence
Parisot y voit là « un premier pas historique ». Sur ce point, la
présidente du Medef a raison ! Il s’agit d’un premier pas…
et il est à craindre que le second consiste à transformer cette
possibilité de travailler plus en une obligation incontournable.
La crise est entamée et nul ne sait quand elle cessera et jusqu’où
elle nous mènera. Ce climat nous incite à la plus grande prudence
concernant la gestion des prochains budgets municipaux.
La recette principale du Tréport est produite par la taxe
professionnelle qui fait actuellement l’objet d’une réforme. Les
différentes dotations vont-elles aussi se tasser. Les détails n’étant
pas précisés, il nous est impossible à ce jour de savoir quelles
en seront les conséquences sur nos futurs investissements et sur
le fonctionnement de nos structures. Une seule chose est sûre
: les transferts de charges et de compétences vont encore être
supportés par les mêmes et par l’impôt famille pour compenser
les cadeaux accordés au patronat et aux entreprises.
Dans ce climat, certains continuent à relever des défis. C’est le
cas notamment des organisateurs de l’opération « La montagne
à la mer » qui réussissent cette année encore, avec le soutien
de la ville, le tour de force de faire venir une patinoire pendant
plusieurs semaines au pied de la falaise. Que ces commerçants
et tous les bénévoles qui les entourent, soient remerciés de leur
travail.
Puisque la période de la trêve des confiseurs approche à grands
pas, je me permets, malgré la morosité ambiante, de vous
souhaiter à toutes et à tous de bonnes fêtes de fin d’année
entourés de tous ceux qui vous sont chers.
Alain Longuent
Sommaire
Page 2 Dans la ville
Le programme des animations
Page 3 L’Edito
par Alain Longuent, Maire
Page 11 Dans la ville
Au conseil municipal
Page 12 Dans la ville
L’actualité du collège et du lycée
Page 4 Pratique
Page 13 Dans la ville
De nouvelles fèves pour l’épiphanie
Page 5 Evénement
Page 14 Sports
Le renouveau de l’AST Judo
L’état civil et les permanences
La patinoire a rouvert ses portes
Pages 6 et 7 Aménagement urbain Page 15 Histoire
D’importants projets en gestation
Le nouveau livre de Dany Laurent
Pages 8 et 9 Evénement
Le monument du souvenir est inauguré
Page 16 Dans la ville
Les travaux avancent au funiculaire
Page 10 Dans la ville
Des animations prisées
3
Pratique
Les services de la Mairie
Aide sociale : 02 35 50 55 22
C.C.A.S, aides ménagères, demande de RMI…
Urbanisme : 02 35 50 55 23
Services techniques : 02 35 50 55 25
Location des salles : 02 35 50 55 35
Centre de loisirs : 02 35 86 45 24
Halte garderie: 02 35 86 55 93
Service à la population:
Etat civil, stationnement, cantine : 02 35 50 55 21
Pièces d’identité, séjours jeunes, élections
cabines de plage : 02 35 50 59 42
Bibliothèque : 02 35 50 67 77 - Ouvert le lundi de
17h à 18h30 - le mardi de 16h30 à 18h - le mercredi
de 15h à 18h - le jeudi 16h à 17h30 et le samedi de
10h à 12h.
Adresses et N° de téléphones utiles
La poste :
rue de la Commune de Paris
02 35 50 53 90
Gendarmerie :
rue François Miterrand
02 35 86 14 66
Sapeurs-pompiers :
quai de la Retenue
18
Trésor Public :
avenue des Canadiens
02 35 86 05 80
Office du tourisme :
quai Sadi Carnot
02 35 86 05 69
Caisse primaire d’assurance maladie :
rue Paul Bignon - 76260 Eu
02 35 50 40 60
Caisse d’allocations familiales :
25 avenue des Canadiens
0 820 257 610
Sous-préfecture :
rue du 8 mai 1945 - 76200 Dieppe
02 35 06 30 00
Horaires d’ouverture
le lundi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi de
9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. (fermé le mardi, le
dimanche et les jours fériés).
Horaires d’ouverture
lundi de 14 h à 18 h ; mardi, mercredi, vendredi,
samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h (fermé
le lundi matin, le jeudi, le dimanche et les jours
fériés).
Le service offert par ces deux déchetteries
est gratuit pour les habitants du Tréport sur
présentation d’un justificatif de domicile.
Tél (pour les deux déchetteries) 0 800 97 2004
(appel gratuit).
Les établissements scolaires
Ecole maternelle Nestor Bréart :
02 35 86 11 43
Ecole maternelle Pierre Brossolette :
02 35 86 19 46
Ecole élémentaire Ledré Delmet Moreau :
02 35 86 27 66
Collège Rachel Salmona :
02 35 50 56 10
Lycée professionnel
« Le Hurle Vent » :
02 35 86 80 77
Déchetteries
Deux déchetteries sont à la disposition des
habitants de la Com de Com de Gros-Jacques,
l’une au Tréport et l’autre à Ault.
La déchetterie du Tréport permet le dépôt
dans des containers spécialisés des déchets
suivants : gravats, encombrants, ferrailles,
déchets verts, déchets ménagers spéciaux
(huiles alimentaires et de vidange usagées,
batteries, emballages souillés), papier, carton,
verre, pneus.
La déchetterie d’Ault
reçoit les mêmes déchets que celle du Tréport
(sauf les pneus et les huiles alimentaires
usagées) ainsi que les solvants, piles, produits
phytosanitaires,
produits
acides/basiques,
radiographies, peintures et néons.
Permanence des Elus
Alain LONGUENT, Maire : sur rendez-vous
Philippe VERMEERSCH, (urbanisme, bâtiments communaux, travaux)
sur rendez-vous
Laurent JACQUES, (voirie, Stationnement) : sur rendez-vous
Jean-Jacques LOUVEL, (éducation, temps libre, jeunes et familles)
le mercredi de 15h à 17h
Michel BILON, (environnement, cadre de vie, sécurité)
sur rendez-vous
Marguerite PASIN, (culture, bibliothèque, fêtes et cérémonies)
le mercredi matin sur rendez-vous
Florence LAVOINE, (logement) le mercredi de 14h à 17h
Anne-Marie TRÉPÉ, (tourisme, plage, commerces) : sur rendez-vous
Régis BOULENGER, (sports, infrastructures sportives)
tous les jours de 11h30 à 12h
Nadine PISKADLO, (développement économique, communication) :
sur rendez-vous
Etat civil
Naissances
Décès
Emma Bello le 15 octobre
Maurine Giffard le 22 octobre
Erwann Roix le 28 octobre
Margaux Sauvage le 03 novembre
Isaline Boulenger le 06 novembre
Mathys Selle-Lebon le 20 novembre
Concernant les nouveaux nés, l’état civil est publié en fonction
des renseignements communiqués par les mairies du lieu de
naissance.
4
Magazine
Eugénie Ponty
Georgette Lesage née Parmentier
Alphonse Payen
Marie-Claire Gauchet née Prache
Gérard Legout
Jean-Michel Constant
Norbert Bisordi
Rédaction / Photos : Service Communication Catherine Ginfray
Hôtel de Ville - BP 1 - 76470 LE TRÉPORT
Composition / Impression : Imprimerie ICH
Régie Publicitaire exclusive : Prest’action 02 35 66 03 10
Adresse de
la mairie
B.P. n°1 - Rue F. Mitterrand
76470 LE TRÉPORT
Tél. (standard) : 02 35 50 55 20
Fax mairie : 02 35 50 55 38
E-mail de la mairie :
[email protected]
Site internet de la commune :
http://www.ville-le-treport.fr
Evénement
Patinoire
:
Le succès déjà au rendez-vous
Ouverte depuis la fin du mois de novembre, la patinoire connaît déjà un franc succès. Vous pouvez profiter
de cette installation jusqu’au 4 janvier.
Certains piaffaient d’impatience le vendredi 28 novembre aux abords
de la patinoire. Ils avaient suivi attentivement son installation les jours
précédents par les soins de la société belge Satellite Ice et n’attendaient
plus que le feu vert des commerçants du funiculaire pour se lancer,
patins aux pieds, sur la glace fraîchement lissée.
Il ne leur aura pas fallu patienter bien longtemps. Avant le coup d’envoi,
Martine Blin, la cheville ouvrière de l’opération « La montagne à la mer », a
rappelé en quelques mots le succès connu par la patinoire l’an dernier
avec 6250 patineurs accueillis. Laurent Jacques, 1er adjoint au maire,
a pour sa part salué cette initiative et rappelé que c’est toujours un
plaisir pour la municipalité que de soutenir une action qui porte haut
les couleurs de la ville.
Louise Louchet, une jeune patineuse artistique, a été la première à tester
la glace pour le plus grand plaisir des nombreux spectateurs présents.
Elle a ensuite partagé les 300 m2 d’espace avec de nombreux jeunes et
moins jeunes venus réaliser leurs premières glisses au pied de la falaise.
Les moins téméraires ont quant à eux profité du week-end pour
découvrir le marché de Noël installé rue Courbet et dans le parking de
la gare haute. Ils ont ainsi pu faire leurs emplettes à quelques semaines
des fêtes et déguster de nombreux produits festifs.
La patinoire est ouverte tous les jours jusqu’au 4 janvier de
10 h à 12 h et de 14 h à 19 h. Nocturnes le vendredi et le
samedi jusqu’à 22 h en fonction de la météo.
Laurent Jacques, aux côtés de Louise Louchet et de Martine Blin,
a salué l’initiative des commerçants.
Quelques uns des bénévo
les qui assurent le fonctio
nnement quotidien
de la patinoire et la sécu
rité sur la glace.
Dès l’ouverture les jeunes se sont précipités pour louer leurs patins.
5
Aménagement urbain :
Chantiers en cours ou projets à l’étude, les travaux de voirie se multiplient au Tréport. Qu’ils aient pour
vocation d’améliorer le confort ou de favoriser la sécurité, ces dossiers tiennent aussi compte de l’esthétisme,
un point important dans une station balnéaire comme la nôtre.
Rue de la Digue :
la nouvelle entrée de ville
La rue de la Digue deviendra bientôt la vitrine de la ville. C’est
par cette voie que les automobilistes entreront au Tréport
pour la saison 2010.
Comme cela avait été annoncé lors de la réalisation du rond-point
Debeaurain, l’avenue des Canadiens sera bientôt la voie de sortie
de la ville et on y entrera par la rue de la Digue. Les automobilistes
emprunteront au préalable la rue Mendès-France, le long du camping,
ou la rue Lucien Lavacry qui longe le nouveau canal.
La rue de la Digue débouchera ensuite sur un nouveau rond-point
qui permettra de se diriger vers Mers-les-Bains ou vers le centre ville.
Ce rond-point sera directement inspiré de son homologue d’entrée
de ville, mais sa taille sera plus réduite. On y trouvera le même
aménagement paysager.
La rue de la Digue sera entièrement revue. Creux et bosses
appartiendront au passé et céderont la place à un bel enrobé. Le
dévers de cette voie sera partiellement compensé. Toutefois, la rue
continuera à pencher légèrement en direction des habitations. «
Pour éviter tout risque d’inondation en cas de forte pluie, nous
allons aménager des noues devant les maisons pour permettre à
l’eau de pluie de s’infiltrer. Des drains seront installés en dessous et
le réseau pluvial sera revu. Il ne s’agirait pas de faire des travaux qui
engendreraient un risque d’inondation dans un secteur jusqu’alors assez
préservé », indique Laurent Jacques, adjoint au maire chargé de la
voirie. Le stationnement des véhicules sera organisé côté impair et
des passages piétons conduisant directement à de petites passerelles
permettant le franchissement des noues seront aménagés.
Dans le même temps le parvis de la mairie sera refait en s’inspirant
Un rond-point sera aménagé au bout de la rue de la Digue en direction de la mairie.
de ce qui a été fait à proximité de la salle Reggiani. Le stationnement
aux abords de la mairie sera réorganisé. Les véhicules ne se gareront
plus directement devant la mairie, mais sur les côtés. L’avenue des
Canadiens sera revue pour en réduire la largeur et donc la vitesse.
On ne circulera plus que sur une voie et le stationnement pourrait
ainsi être organisé en épis proposant ainsi un grand nombre de places
gratuites pour les voitures. La piste cyclable qui traverse le rond-point
Debeaurain sera poursuivie jusqu’au port de plaisance par l’avenue
des canadiens. Dans le même esprit que l’avenue des Canadiens, la rue
François Mitterrand verra sa circulation organisée sur une seule voie.
L’ensemble des travaux sera supervisé par la société InfraService qui
s’était déjà chargée des travaux de l’entrée de ville. Le coût du chantier
est évalué à 1,6 millions d’euros hors taxes.
Rue Saint-Michel :
la construction
de 18 logements
est lancée
Une impressionnante grue est arrivée à la fin du
mois de novembre sur le chantier à proximité de
la rue Saint-Michel. Elle permettra l’édification des
18 appartements construits par la société HLM Habitat
76.
6
Auparavant, une voirie provisoire avait été réalisée dans
cette impasse ouverte à la fin de l’année 2004. Plus
récemment, ce sont les réseaux qui avaient été réalisés par
la ville qui se chargera également, une fois les logements
réalisés, de concevoir la voirie définitive. Actuellement les
ouvriers chargés du gros œuvre s’activent sur le chantier.
Avant la fin de l’été ils devraient céder la place à tous les
corps de métier chargés des finitions.
Le gros œuvre vient de débuter.
des chantiers et des projets
CD 940 :
Améliorer la sécurité
Le Conseil Général et la ville unissent leurs efforts pour
repenser la circulation sur la route de Dieppe. L’objectif est
d’améliorer la sécurité sur cet axe très fréquenté.
La ville vient de recevoir les propositions d’aménagements réalisées
par la société V3D qui étudie depuis quelques mois le cas du CD
940. La sécurité y est le point noir. Les automobilistes circulent à une
vitesse parfois excessive, les piétons ne sont pas en sécurité lorsqu’ils
se trouvent aux abords du cimetière et la construction de la future
gendarmerie en sortie de ville va nécessiter des aménagements routiers
spécifiques. De plus, lors de sa dernière réunion, le conseil municipal
a émis le souhait de concéder au Conseil Général l’avenue Paul Paray,
qui deviendrait donc départementale, et de reprendre à sa charge la
rue du docteur Pépin, actuellement du ressort du Département.
Ainsi, le CD 940 irait de Dieppe jusqu’au rond-point Debeaurain. Les
automobilistes venant de ce rond-point et se dirigeant vers Flocques
seraient prioritaires, les voitures montant de la rue Pépin devant leur
céder le passage.
Devant l’ancien cimetière une zone limitée à 30 km/h serait aménagée
et le parking serait revu pour permettre une sortie des voitures plus
sécurisée qu’aujourd’hui. Les trottoirs seraient élargis de façon
importante côté cimetière. L’ensemble bénéficierait d’un traitement
paysager visant à valoriser l’ensemble. Des îlots centraux seraient
installés tout au long de la voie pour réduire la largeur des bandes de
circulation. «Dans ce secteur les travaux seront particulièrement lourds.
Nous sommes sur une voie en béton qui avait été réalisée pendant
la guerre. Défoncer l’ensemble sera une opération coûteuse», précise
Laurent Jacques, 1er adjoint au maire qui suit ce dossier.
Des «tourne à gauche» sont envisagés pour permettre aux
automobilistes venant de Dieppe de tourner plus facilement en
direction du boulevard du Calvaire et du camping du Golf. Après
le chemin de la Cavée de petites chicanes pourraient être installées,
là encore pour réduire la vitesse. Enfin, les travaux prévoient
l’aménagement d’un rond-point permettant de desservir la nouvelle
gendarmerie, de tourner vers Mesnil-Sorel ou de se rendre vers le futur
lotissement envisagé dans ce quartier.
Ce projet a été étudié récemment par les membres de la commission
municipale chargée de la voirie. Dans quelques temps, ce sont les
services du Conseil Général qui se pencheront sur le dossier. Plusieurs
échanges entre ces deux instances sont prévus pour concilier tous les
points de vue avant que les travaux puissent être engagés, sans doute
pas avant 2010.
L’avenue Paul Paray, en bas, serait prioritaire par rapport à la rue du docteur Pépin.
Les abords de l’ancien cimetière devraient être réaménagés.
Rue de la Corderie :
Stationnement
d’un seul côté
Comme nous l’avions annoncé lors d’une précédente édition, la rue de la Corderie
a bénéficié d’une réfection complète. Les travaux sont en cours d’achèvement et
les riverains profitent d’une voie refaite, de nouveaux trottoirs et de l’effacement
des réseaux. Lors de la réunion d’information qui avait lieu avant l’ouverture
du chantier, il avait été proposé aux riverains d’organiser une consultation pour
recueillir leurs souhaits concernant le stationnement, un sujet épineux dans cette
voie peu large et disposant de plusieurs garages. 26 habitants ont répondu au
courrier qui leur avait été adressé par la municipalité. 22 d’entre eux, soit 82 %,
se sont prononcés pour un stationnement unilatéral du côté impair. C’est donc
cette solution qui est retenue. Elle permettra d’éviter les changements de côté de
stationnement tous les 15 jours qui posaient régulièrement problème.
Les travaux sont presque términés.
7
Evénement
90
eme
anniversaire
Deux rues et une place portent
les noms de Tréportais
Dans le quartier de la salle Serge Reggiani une rue, une place
et une allée portent désormais les noms de Lucien Lavacry,
Marcel Daragon et William Beuvain.
Le conseil municipal a profité des cérémonies du 11 novembre pour
baptiser officiellement une rue, une place et une allée qui portent
aujourd’hui les noms de trois Tréportais. Ainsi, la plaque portant la
mention «Allée William Beuvain» a été dévoilée par son épouse Nicole.
William Beuvain s’était engagé dans la vie municipale en 1983. Il
occupait la fonction d’adjoint chargé de la culture et s’était beaucoup
investi dans ce domaine. Il avait appelé de ses voeux la construction
d’une salle de spectacles. Disparu tragiquement, il n’avait pu en voir la
construction. C’est donc tout un symbole que d’avoir donné son nom
à la voie conduisant aujourd’hui à la salle Serge Reggiani.
La rue Lucien Lavacry relie désormais la rue de la Digue et l’avenue des
Canadiens en parallèle de la rue Pierre Mendès-France. Agé de 15 ans
au début de la guerre, Lucien Lavacry était un fervent auditeur de Radio
Londres dont il n’hésitait pas à appliquer les consignes. Travaillant dans
un garage, il sabotait les véhicules ennemis en versant du sable dans
les réservoirs. Engagé dans les FTP, il a été arrêté et déporté. Enfermé à
Dachau, il n’en a été libéré qu’à la fin de la guerre. Paule, son épouse,
et son fils ont pris part à cette inauguration.
La famille de Lucien Lavacry était présente.
ACVG : Se souvenir
et défendre les droits
L’amicale des anciens combattants et victimes de guerre fête cette
année ses 88 ans. Cette vénérable dame est donc plus âgée que la
plupart des membres qui la composent aujourd’hui. C’est dire si ses
fondateurs ont su passer le flambeau au fil du temps à leurs cadets.
Faute de guerre depuis plus de quatre décennies, et personne ne
saurait s’en plaindre, les membres de l’amicale présidée par Guy Foire
s’efforcent aujourd’hui de trouver leurs successeurs, ceux qui, une
fois les anciens combattants disparus, sauront se souvenir. C’est dans
ce but qu’a été créé l’an dernier le comité du devoir de mémoire.
Intégré à l’amicale, ce comité actuellement composé de quatre
membres accueille volontiers toutes celles et ceux qui voudraient
le rejoindre pour prendre part aux commémorations et être
8
à l’initiative de toute action permettant de rappeler les
Le nom de Marcel Daragon a été donné à la place sur laquelle a été
érigé le monument du souvenir. Engagé dans la Résistance en février
1941, Marcel Daragon est entré dans le réseau Sosie. Il a été arrêté le
week-end de Pâques 1944 et a été interné dans le camp de Dachau
avant d’être déporté dans les mines de sel de Flossenburg d’où il ne
devait jamais revenir. Son fils Marcel et sa petite fille se sont chargés de
dévoiler la plaque qui porte son nom.
Le maire et Nicole Beuvain ont dévoilé la plaque.
Le fils et la petite fille de Marcel Daragon ont pris part à cette inauguration.
guerres et leurs victimes pour que personne n’oublie le passé. Le
président lance aussi un appel aux anciens d’Afrique du Nord qui
n’auraient pas encore rejoint l’amicale.
L’objectif des ACVG est non seulement de se souvenir, mais aussi de
défendre les droits souvent bafoués des anciens combattants. Au
quotidien, en toute discrétion, ils montent des dossiers, réalisent des
démarches pour venir en aide à ceux des leurs ou à leurs veuves qui
se trouvent dans le besoin. Ils veillent aussi à faire connaître leurs
revendications dans une période où, une fois encore, le projet de
budget 2009 présenté par le gouvernement met à mal les finances qui
leurs sont accordées. «Nous avons aussi entendu dire qu’il existait un
projet visant à regrouper toutes les commémorations de l’année sur la
seule date du 11 novembre», regrettait le président, estimant qu’une
telle décision mettrait à mal les efforts entrepris pour perpétuer le
souvenir. Il serait en effet difficile d’expliquer aux plus jeunes en une
seule commémoration à la fois le premier et le second conflit mondial
et toutes les autres guerres.
de l’armistice
Un monument en souvenir
de toutes les victimes
Un monument unique permet désormais aux anciens
combattants de se retrouver pour les commémorations. Il
représente la colombe de la liberté chère à Pablo Picasso.
Depuis plusieurs années les anciens combattants tiraient la sonnette
d’alarme : le temps faisant son œuvre, nombre d’entre eux
n’avaient plus la capacité physique de prendre part aux cérémonies
commémoratives et aux fastidieuses marches qui y étaient liées. Le
cortège se réduisant comme peau de chagrin, c’est tout le souvenir
qui risquait de s’étioler au fil des ans si on n’y prenait pas garde. La
municipalité a été sensible à cette requête et a lancé un appel à projet
pour l’élaboration d’un monument dédié à la fois à la paix et aux
victimes de toutes les guerres. Ainsi, les anciens combattants pourront
désormais se recueillir autour d’un seul monument facilement
accessible, même si cela n’empêchera pas quelques uns d’entre eux de
continuer à fleurir les autres stèles.
C’est le projet de l’artiste d’origine mexicaine Alfredo Guerrero qui a
été retenu. Il représente la colombe immortalisée par Pablo Picasso
comme emblème de la paix. Réalisé en inox, il culmine à sept mètres
de hauteur et, où que se trouve le spectateur, l’oiseau semble prendre
son envol. A sa base se trouve une flamme qui sera ravivée lors de
chaque commémoration. A lui seul ce monument rappelle le lourd
tribut payé par la ville du Tréport lors de chaque guerre. Il a été installé
à proximité de la salle Serge Reggiani, dans un quartier en pleine
expansion, et sera donc vu de tous.
Le monument de la paix a été inauguré le 11 novembre en présence
d’Olivier de Mazières, sous-préfet. Le représentant de l’Etat notait
que «ce monument, moderne dans sa facture, représente aussi un
symbole éternel dans cette ville qui a beaucoup donné lors des deux
derniers conflits, qui a souffert dans sa chair et qui est aussi une terre
de résistance». M. de Mazières concluait son propos en s’adressant
aux nombreux jeunes présents, leur rappelant que, en prenant part
aux commémorations «on ne se contente pas de se souvenir, on se
prémunit aussi contre le risque de revivre cela (…) Ne croyez pas que
la guerre a disparu. Elle est seulement maîtrisée sur nos territoires».
La cérémonie suivie par plus de deux cents personnes s’est achevée
par la lecture du poème de Paul Eluard « Liberté », par les membres du
conseil municipal jeune.
Huit médaillés
La cérémonie du 11 novembre a été l’occasion
pour les membres de l’amicale des anciens
combattants et victimes de guerre de remettre
des distinctions à sept des leurs et à une
représentante de la FNDIRP. Jeanine D’hierre
a ainsi reçu le diplôme d’honneur de portedrapeau délivré à titre posthume à son époux
Gérard, décédé en mai dernier. Marie-France
Gest a reçu le diplôme de porte-drapeau de
la FNDIRP. La médaille d’Afrique du Nord a
été décernée à Pierre Chauvin, Michel Frété
et Daniel Quesnel. Gaston Lamarche, Norbert
Beuvain et Claude Mallet ont quant à eux reçu
la Croix du Combattant AFN.
9
Dans la ville
Une belle soirée
avec Charlotte
de Turckheim
Invitée par la commission culturelle municipale, Charlotte de Turckheim
a fait le bonheur de 320 amateurs d’humour le temps d’une soirée.
Son spectacle intitulé « ça va nettement mieux » qui met en scène
une quadragénaire comme il y en a tant, aux prises avec ses enfants,
ses copines et son travail, a fait mouche. Il n’était pas difficile de
s’identifier au personnage tant la comédienne sait capter les émotions
et les sentiments de ses semblables. Pour arriver à un tel résultat, il
faut nécessairement savoir être proche des autres et c’est sans doute
là l’une des qualités de Charlotte de Turckheim qui, à la fin de la soirée,
n’a pas hésité à accorder un peu de son temps à ses fans.
Charlotte de Tu
rckheim
sait parfaiteme
nt
capter l’air du
temps.
L’affluence à la
foire aux harengs
La foire aux harengs, première du nom, lancée par Le Tréport Festif,
a bien failli être victime de son succès. Vers 13 h la file d’attente
commençait à s’allonger bien en dehors du chapiteau dressé sur
l’esplanade et il fallait s’armer de patience pour voir le hareng
pointer le bout de ses nageoires. Pourtant, en cuisine comme au
service les bénévoles n’ont pas chômé. Grillé, mariné ou fumé, le
hareng était très prisé ce jour là. Finalement, ce sont près de 1000
convives qui ont été servis au cours de cette journée de novembre.
Un tel résultat ne peut que donner l’envie aux membres de
l’association de renouveler l’opération l’année prochaine.
Près de 1000 pe
rsonnes ont dé
gusté
le hareng du Tré
port Festif.
Celtic Legends :
Quel spectacle !
Ce sont près de 600 personnes qui ont quitté la salle Serge Reggiani,
le sourire aux lèvres, au terme du spectacle Celtic Legends. Conviée
par la commission culturelle municipale, cette troupe actuellement
en tournée dans toute la France a offert une prestation à la hauteur
de sa réputation. 13 danseuses et danseurs accompagnés de 5
musiciens, tous d’un talent exceptionnel, ont enchanté le public et
l’ont emmené dans son sillage sur les rivages irlandais et écossais.
10
Des danseurs et
des musiciens
d’un talent exce
ptionnel.
Dans dix rues de la ville, comme ici rue Alexandre Papin, de nouveaux panneaux
ont été installés.
Dans la ville
Au conseil municipal :
Des questions liées à l’enfance
Au cours de leur dernière réunion, les membres du conseil municipal ont étudié plusieurs questions relatives
à l’enfance. Ils se sont posés en défenseurs d’un enseignement public pourtant fortement attaqué par les
décisions gouvernementales.
Les élus se sont retrouvés en novembre pour valider différents points
relatifs aux affaires courantes de la ville. Ils ont en outre évoqué
plusieurs sujets concernant l’enfance.
Ainsi, Alain Longuent a annoncé que la ville ne pouvait se mettre
en conformité avec la loi concernant l’accueil des élèves en cas de
grève des enseignants. La récente législation impose aux communes
de recevoir les enfants et l’accueil doit être assuré par un personnel
qualifié dans ce domaine pour des raisons de sécurité. «Dans ces
conditions, il nous faudrait mobiliser 22 personnes et nous ne les
avons pas», a indiqué le maire. Les familles des élèves des écoles LDM
et Brossolette, fermées le 20 novembre dernier, avaient été avisées de
la situation quelques jours plus tôt.
Toujours dans le domaine scolaire, Philippe Cuvelier, conseiller
municipal et enseignant en école primaire, a proposé à ses collègues
d’adopter une motion contre le projet de suppression des RASED. Ces
réseaux d’aide qui permettent de détecter et de soutenir les élèves en
difficulté sont sur la sellette alors qu’ils ont largement fait leurs preuves
en terme d’efficacité. Associé à plus de 11 000 suppressions de postes
dans l’Education Nationale à la rentrée de septembre dernier, ce
projet constitue une véritable politique de destruction délibérée de
l’enseignement public.
Philippe Cuvelier précisait également qu’il existe un projet de
suppression des IUFM, les instituts universitaires de formation des
maîtres. Cela reviendrait à intégrer directement dans les classes des
jeunes sans formation spécifique. Enfin, les écoles maternelles, dont le
rôle de socialisation est incontestable, et qui donnent des bases solides
aux enfants, font elles aussi l’objet de projets qui pourraient les mettre
en péril. «Le but est de sous-traiter les prestations auprès du secteur
privé et de rendre le service payant pour les familles», expliquait M.
Cuvelier qui dénonçait «le cynisme d’une telle politique». La motion
proposée a été adoptée à l’unanimité et sera envoyée au sous-préfet.
De l’ambition !
Jean-Jacques Louvel, adjoint au maire chargé des affaires scolaires,
a assisté à la remise des diplômes au lycée Anguier-Cayet et y a
malheureusement vu trop peu de jeunes tréportais. «Cela fait mal au
cœur d’autant plus que l’on est quand même un peu plus à l’abri des
difficultés quand on a fait des études que lorsque l’on a rien du tout.
Je ne porte pas de jugement ni sur les parents ni sur les enfants, mais
certains vont directement dans l’impasse. Nous devons encourager
nos jeunes à étudier». Philippe Cuvelier notait pour sa part que «la
réussite est aussi une question de moyens financiers». Jean-Jacques
Louvel concédait que cette remarque était pertinente pour les
études supérieures et dans une moindre mesure au lycée mais que
«en primaire et au collège cela ne coûte pas plus cher de venir pour
apprendre que de venir pour mettre la zone. Nos jeunes manquent
trop souvent d’ambition. L’argent est effectivement un problème, mais
il ne doit pas venir un alibi».
Une pétition pour SGD
Marc Lavoine, conseiller municipal et employé chez SGD, a expliqué
à ses collègues lors de la dernière réunion du conseil municipal que
les inquiétudes grandissent au sujet de l’avenir de la verrerie. Tout en
sachant qu’une pétition ne pourra régler les problèmes, Marc Lavoine
encourageait chacun à signer celle qui circule afin de faire pression
pour que l’activité et les emplois perdurent chez SGD. «Chacun a une
bonne raison de signer cette pétition. Qui au Tréport n’a pas de lien
direct ou indirect avec SGD ?», demandait le conseiller.
Cette pétition, que chacun peut signer, est disponible à l’accueil de la
mairie du Tréport.
La Sainte-Cécile
est professeur de piano
Cette année c’est dans les rangs des professeurs que l’harmonie municipale a trouvé
celle qui incarnera Sainte-Cécile tout au long de l’année 2009. Bénédicte Marchais,
professeur de piano et docteur en musicologie, représente la patronne des musiciens.
Elle a débuté sa mission en novembre à l’occasion de la fête de Sainte-Cécile, toujours
célébrée avec ferveur par les musiciens locaux. Elle est accompagnée dans sa tâche
par un autre professeur, de saxophone cette fois, Christophe Daffniet.
Tous deux ont bien sûr suivi les festivités de la Sainte-Cécile et ont écouté l’aubade
offerte par l’harmonie et la chorale dans la mairie. C’est au son de «Happy Day»
que les musiciens ont célébré cette fête après avoir été accueilli dans la maison
commune par Marguerite Pasin. L’adjointe au maire chargé de la culture a rappelé
que Sainte Cécile était une jeune romaine et que c’est sous son patronage que les
luthiers s’étaient réunis en confrérie à la fin du XVIe siècle. Jean-Pierre Boufflert,
président de l’harmonie, a pour sa part souhaité bonne route aux musiciens qui ont
quitté la formation pour suivre leurs études ou pour des raisons professionnelles.
Il a également souhaité la bienvenue aux trois jeunes de l’école de musique et au
jeune retraité qui viennent de rejoindre les rangs de l’harmonie.
Bénédicte Marc
hais et Christoph
e Daffniet incarn
Sainte-Cécile et
ent
Saint-Cécilien.
11
Dans la ville
Lycée Le Hurlevent :
des diplômes et des projets
Avec 78,5 % de diplômés au lycée Le Hurlevent, la dernière année scolaire est un bon cru. L’établissement
prépare aussi l’avenir avec la transformation de certains diplômes.
C’est avec une certaine satisfaction que Chantal Petit, proviseur du
lycée Le Hurlevent, annonçait récemment que 78,5 % des candidats
aux différents diplômes avaient été reçus en juin dernier. Ce score
traduit à la fois les efforts consentis par les élèves et aussi ceux fournis
par les enseignants et toute l’équipe pédagogique du lycée.
82 élèves du lycée ont été reçus à leurs examens ; ils étaient 40 pour le
CFA et 5 stagiaires du GRETA. Le pourcentage pourrait être encore plus
satisfaisant si les résultats des élèves de 3e n’avaient pas été décevants.
«Nos élèves de 3e ont cumulé les difficultés comportementales et
scolaires. Ils ne sont que 69 % à obtenir leur diplôme», regrettait le
proviseur.
Avant d’inviter chaque élève à se présenter et à recevoir son diplôme
sous les applaudissements de ses camarades et des encadrants, Mme
Petit évoquait les projets du lycée. Ainsi, à la prochaine rentrée le BEP
Vente Action Marchande sera converti en bac pro commerce. L’objectif
de cette transformation est d’encourager les jeunes qui suivent cette
filière à obtenir un diplôme de niveau IV et, pour les plus motivés
d’entre eux, à poursuivre encore plus loin leurs études.
Par ailleurs, le lycée négocie actuellement avec le rectorat et le Conseil
Régional pour obtenir l’ouverture d’un bac pro restauration option
cuisine. Actuellement, dans le domaine de la restauration le lycée
propose plusieurs CAP. L’ouverture d’un bac pro permettrait aux élèves
d’aller plus loin dans leur parcours scolaire et de se présenter avec de
meilleures chances sur le marché du travail. Le bac pro donne à la
fois les connaissances pratiques offertes par le CAP et offre en outre
un enseignement théorique beaucoup plus avancé, notamment pour
celles et ceux qui envisagent un jour de créer leur propre affaire.
«L’ouverture de ce bac professionnel correspond à une demande
des familles et aussi à une attente des professionnels du secteur»,
confirme Mme Petit. La réponse quant à une éventuelle ouverture de
cette section est attendue pour le printemps.
Les élèves ont reçu leur diplôme.
Collège Rachel Salmona : 450 sportifs
Comme chaque année en novembre, les élèves
du collège Rachel Salmona ont été invités à
prendre part au cross de l’établissement. Cette
épreuve sportive à laquelle chaque élève se doit
de participer a achevé un cycle d’enseignement
proposé par les quatre professeurs d’EPS du
collège. Les collégiens ont été répartis par groupes
en fonction de leur âge. Les benjamins, minimes
et cadets garçons ou filles devaient parcourir un
circuit plus ou moins long en fonction de leur âge.
Le parcours sécurisé était tracé dans l’enceinte de
l’établissement et aux abords de l’école Nestor
Bréart.
A leur arrivée, tous les jeunes sportifs étaient
récompensés par un chocolat chaud et des
viennoiseries. Les plus brillants d’entre eux
représenteront leur collège au cross départemental
puis au cross académique.
12
Les benjamines ont été les premières à prendre le départ.
Dans la ville
De nouvelles fèves
sur Le Tréport
L’an dernier Jean-Claude Masse avait lancé une première série de fèves
directement inspirées de photos anciennes du Tréport. Cette année le
boulanger du quai François 1er poursuit cette collection. Huit nouvelles
fèves ont été réalisées. Après l’église, la croix de pierre ou encore le Trianon,
les amateurs de galettes découvriront cette fois le presbytère, le phare, la
gare SNCF, la maison de retraite, la chapelle des Neuvaines, les gares basse
et haute du funiculaire et le pont tournant.
Cette fois encore, 1000 fèves ont été éditées. La plupart seront insérées
dans les galettes pur beurre et 100 % crème d’amande confectionnées par
ce professionnel. Quelques unes seront vendues individuellement ou en
collection entière pour les personnes désireuses de disposer de toutes les
fèves ou de choisir un modèle particulier.
Les galettes de l’épiphanie seront mises en vente dès le lendemain de Noël
et remplaceront les excellents chocolats dont chacun aura pu se régaler
en fin d’année.
Jean-Claude M
asse poursuit la
collection
de fèves lancée
l’année dernièr
e.
Soirée Beaujolais :
un très bon cru
Un peu stressé, mais heureux, Jean-Pierre Clairé a accueilli avec plaisir
les 420 convives de la soirée Beaujolais. Le président de l’AST, entouré
d’une trentaine de bénévoles qu’il tient à remercier chaleureusement,
a une fois de plus œuvré en cuisine pour concocter un repas que tous
les participants ont pu apprécier.
Les sections judo, full contact, karaté, football, cyclisme et musculation
de l’AST ainsi que le club des Anciens et Anciennes ont uni leurs forces
pour organiser cette soirée qui permet à chaque section de bénéficier
d’une petite manne financière. En effet, pour chaque billet vendu,
la somme de 5 euros, correspondant au bénéfice de la soirée, est
reversée au club vendeur. En agissant ainsi les participants apportent
une aide financière non négligeable à leur club.
Quelques uns de
s bénévoles réu
nis autour du pr
ésident
de l’AST.
Restaurant
:
La
Brise
un nouveau propriétaire
Depuis quelques mois le restaurant La Brise a changé de propriétaire.
M. Dieuleveut est désormais le nouveau patron des lieux. Après
avoir travaillé dans la restauration, la boucherie et la charcuterie, il
a été salarié pendant 18 ans dans le commerce puis il s’est lancé à
son compte. Privé d’emploi à l’âge de 56 ans, il a peiné à retrouver
du travail. «On me disait toujours que j’avais trop de connaissances
pour les postes convoités», raconte cet homme qui a décidé de créer
sa propre affaire.
Il a donc repris La Brise pour y aménager une pizzeria et une brasserie.
Il est possible de déjeuner ou de dîner sur place ou encore d’emporter
les plats si on préfère les déguster chez soi.
Le restaurant La Brise est ouvert rue Victor Hugo sept jours sur
sept. Réservations au 02 35 40 31 04.
13
Sport
L’AST Judo
sur de nouveaux rails
De nombreux changements ont été enregistrés à l’AST Judo. Le club a tardé à reprendre les entraînements,
mais il se trouve aujourd’hui sur de bons rails.
Nouveaux membres du bureau, nouveau directeur technique, il y a du
changement à l’AST Judo, mais la passion qui animé les membres de
ce club reste la même. Après la démission de plusieurs des dirigeants
et le départ de l’entraîneur, c’est désormais Didier Sueur qui occupe
le fauteuil de président de cette section de l’AS Tréport. Il est secondé
dans ses fonctions par Alain Roussel au poste de secrétaire et par
Thierry Dardignac qui veille sur les finances.
Les quarante licenciés qui ont repris les chemins des tatamis au début
du mois d’octobre suivent les entraînements dispensés par Caroline
Duputel, une judokate déjà bien connue des sportifs locaux. Les cours
ont lieu au dojo du gymnase Léo Lagrange le samedi de 13 h 45 à
14 h 30 pour le baby judo, le jeudi de 17 h 30 à 18 h 30 pour les
ceintures blanches et jaunes, le mardi de 17 h 30 à 18 h 30 et le jeudi
de 18 h 30 à 19 h 30 pour les ceintures orange et vertes.
Les cours pour les adultes et pour les jeunes à partir de la ceinture
bleue sont dispensés le mardi de 18 h 30 à 20 h et le samedi de
14 h 30 à 16 h.
Le travail s’est déjà avéré payant pour les plus jeunes puisque
trois minimes et trois benjamins ont brillamment défendu les
couleurs tréportaises lors du tournoi satellite à Maromme. Bien que
l’entraînement ait repris tardivement dans la saison, chez les minimes
Priscilla Leconte monte sur la première marche du podium, Manon
Sueur se classe 2e et Florent Dardignac termine à la 6e place. Chez les
benjamins Romane Morel décroche la première place, Margaux Morel
est 4e et Paul Cussac obtient lui aussi la première place.
Pour rejoindre le club, chacun peut venir se renseigner sur place au
début des cours et les personnes intéressées sont invitées à se joindre
au groupe pour quelques séances gratuites avant d’adhérer.
A la fin du mois d’octobre une séance d’entrainement collectif propre à resserrer les liens entre les adhérents a été organisée.
Le succès de la « Mickaël Deldycke – Aviva »
Vttistes et marcheurs ont bravé les éléments pour
prendre part à l’édition 2009 de la randonnée
«Mickaël Deldycke – Aviva». Ils étaient près de 250
à s’élancer sur le circuit cycliste. Pour la première fois
l’AST Cycliste, organisatrice de cet événement, avait
pris soin de proposer aux plus jeunes un parcours
d’une quinzaine de kilomètres et cette initiative
a manifestement été appréciée. Une trentaine de
marcheurs ont également pris plaisir à sillonner les 9
km de routes reliant les trois villes sœurs. Les cyclistes
les plus aguerris ont quant à eux pris le départ des 30
km ou des 50 km aux côtés de Mickaël Deldycke. A
l’arrivée, une boisson et un sandwich permettaient à
chacun de reprendre des forces.
14
Près de 300 cyclistes et marcheurs se sont élancés sur les routes et les chemins.
Histoire
Le Saluto,
comme si c’était hier
Dany Laurent, passionné d’histoire locale, édite un nouveau livre consacré au Saluto, navire finlandais échoué au
Tréport en 1904. Il fait la part belle aux hommes d’équipage et à ceux qui leur ont sauvé la vie.
Pour Dany Laurent, trésorier des Enfants du Vieux Tréport, l’histoire du
Saluto a débuté en 1985 alors qu’il fréquentait les bancs de la fac. Le
passionné d’histoire locale qu’il était déjà à l’époque venait de mettre
la main sur un document original : une liste d’émargement faisant
état des noms et prénoms de 14 marins Tréportais récompensés par
le Sénat du grand Duché de Finlande pour avoir sauvé la vie des onze
marins naviguant à bord du Saluto.
«Sur la liste figurait le nom de Dieudonné Laurent, mon arrièregrand-père, qui fût pilote du port», se souvient Dany Laurent dont la
curiosité fût évidemment piquée. Dans son entourage on lui confirmait
un naufrage, sans guère l’éclairer plus. Quelques semaines plus tard,
Dany Laurent met la main sur une carte postale relatant l’échouement
du Saluto et la plaque portant le nom du bateau lui était signalée,
trônant sur le balcon d’une villa mersoise. «La propriétaire nous a
aimablement fait don de cette plaque que nous avons pu exposer au
musée et le hasard a fait que à la fin des années 80, deux familles
tréportaises viennent visiter le musée et nous apprennent que leurs
ancêtres avaient récupéré quelques objets provenant du Saluto.
C’est ainsi que j’ai eu l’idée de monter une exposition à l’occasion du
centenaire du naufrage», raconte Dany.
Les destins des hommes
capitaine. «Nous n’avions pas de portrait du nouveau capitaine. Il n’a
pas eu de chance puisque c’est au cours de sa première traversée qu’il
a échoué au large du Tréport», raconte Dany Laurent qui s’est aussi
évertué à retrouver l’histoire des 14 sauveteurs. Tous ont fait en sorte
de ramener à bon port les onze hommes d’équipage. Un hommage
est rendu à ces marins dont les descendants sont bien souvent toujours
Tréportais aujourd’hui.
Tous ces documents et bien d’autres font aujourd’hui l’objet d’un livre
de 48 pages proposé au prix de 14,50 euros intitulé «Le périple du
Saluto». Il peut être acheté directement auprès de l’auteur (02 35
50 74 60 ou [email protected]). Plus que la chronique d’un
naufrage, on y découvre les origines d’un bateau, les destins des
hommes et leur courage.
Ces familles ont mis à disposition le coffre à pharmacie, une chaise,
le compas et la table du navire. Tous ces objets ont été présentés
le temps de l’exposition et certains sont encore visibles aujourd’hui
au musée. Parallèlement à ces trouvailles, Dany Laurent poursuivait
ses recherches. Celles engagées dans les archives françaises se sont
révélées peu productives, mais celles réalisées par le consul de Finlande
en France ont été plus riches d’enseignements. C’est ainsi qu’a été
découvert le journal de bord tenu par la capitaine du Saluto qui révèle
le naufrage, heure par heure, vu à travers son regard. Un ami de Dany
Laurent, en poste en Finlande, découvre pour sa part des clichés du
bateau, divers écrits ainsi que les portraits du propriétaire et de l’ancien
15
Dans la ville
Funiculaire :
Le chantier
en bonne voie
Ouvert en septembre dernier, le chantier du funiculaire
est en bonne voie. Comme prévu, les deux nouvelles
cabines devraient être en fonctionnement avant l’été.
Le chantier visant à équiper le funiculaire de deux nouvelles cabines
suit son cours. Depuis le début des travaux en septembre, les ouvriers
ont déjà découpé les dalles qui permettront le passage des voies en
gares haute et basse. Les micro-pieux et les longrines ont été coulés.
Dans le même temps, on s’active dans les ateliers près de Milan (Italie)
pour la préparation des cabines et des armoires électriques.
Il n’a pas été utile de procéder à certains travaux. En effet, lors de
la réalisation de la première tranche en 2005 et 2006, la ville avait
anticipé la réalisation de ces nouvelles cabines. Ainsi les gares avaient
été dimensionnées en conséquence et le 2e tunnel avait été entièrement
déblayé.
Il reste encore une bonne partie du chantier à achever. Les voies seront
posées à la fin du mois de décembre ou en tout début d’année.
Les armoires électriques pourront ensuite être posées. On assistera
également à la mise en place des treuils et les cabines arriveront.
Il y a quelques jours Laurent Jacques, adjoint au maire, et Yannick
Defrétin, électricien en charge de cette structure, se sont rendus à
Milan pour assurer le suivi du chantier côté italien. Ils ont pu détecter le
plus tôt possible certains détails qui ne leur semblaient pas conformes
à leurs attentes et faire réaliser les corrections rapidement. L’état
d’avancement du chantier permet à ce jour d’envisager sereinement
une mise en service de ces deux nouvelles cabines au tout début de
l’été 2009.
Les enseignements des erreurs passées ont été tirés : les portes sont toujours en verre,
mais elles sont entourées d’un cadre métallique assurant leur rigidité.
Les cabines sont inspectées dans les moindres détails.
L’importance de la maintenance
«Les usagers ne comprennent pas bien pourquoi le funiculaire est
arrêté une journée par mois. En fait, c’est parce qu’il est très utilisé,
plus encore que ce qui avait été envisagé, et cette maintenance nous
permet d’intervenir de façon préventive pour éviter les pannes»,
indique Yannick Defrétin, l’électricien chargé entre autres de cet
équipement.
Au cours de sa première année de fonctionnement, les deux cabines
ont assuré 180 000 voyages, ce qui entraîne inévitablement une
usure de certains organes et peut engendrer des dérèglements qu’il
convient de surveiller. La visite mensuelle permet d’assurer le graissage
des poulies, le contrôle des moteurs et des treuils, la vidange des
compresseurs et le contrôle des roues.
De plus, chaque vendredi matin une visite supplémentaire, plus courte,
est organisée. Elle permet notamment de s’assurer que rien ne vient
obstruer les rails et les guides. «Un simple petit caillou déposé par une
chaussure peut empêcher une porte de se fermer et déclencher la
mise en sécurité. Les contrôles réguliers que nous effectuons sont là
aussi pour éviter ce genre de désagrément», indique M. Defrétin.
16
Yannick Defrétin est aux petits soins pour le funiculaire.

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