Magazine 34 - Domaines Skiables de France
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Magazine 34 - Domaines Skiables de France
Domaines Skiables de France La montagne en mouvement s Décembre 2013 sı sge Magazine d’information des opérateurs de remontées mécaniques et domaines skiables Central ı Pyrénée Vo ssif ı Ma a r Ju es ı p l A N0 34 AL SPÉCI S TR AS 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 CALENDRIER SCOLAIRE GILBERT BLANC-TAILLEUR CONGRÈS Une motion signée par les professionnels du tourisme pour un meilleur calendrier scolaire 2014-2017 Entretien avec le Président de l'ANMSM Thierry Repentin, Pierre Gattaz et Sophie Dion en visite sur le Congrès. Pages 3 à 6 Pages 8 à 10 Pages 6, 17 et 18DSF n° 34 1 ÉDITO AL SPÉCI S TR À Strasbourg, l'un des congressistes m'a dit "Décidément le réalisme rassemble". AS 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 À cette remarque j'ai répondu qu'il n’y avait effectivement entre nous ni idéologie, ni arrières pensées, mais la simple volonté de régler concrètement les problèmes, ensemble, en nous concertant. Aujourd'hui, je voudrais ajouter que pour être entendu, et compris, il nous faut dire les choses comme elles sont et non comme nos interlocuteurs voudraient qu'elles soient, au risque, si nécessaire, de paraître impertinents. Il arrive quelquefois que nous n’ayons pas d’autre choix que de l’être. C'est de cette manière que nous avons par exemple défendu les intérêts des Délégataires de Service Public, et que nous comptons agir pour que le calendrier scolaire prenne enfin en compte nos contraintes économiques et l'emploi. Et, je ne doute pas que les pouvoirs publics sauront être convaincus par notre réalisme. Pierre Lestas Président de Domaines Skiables de France Sommaire Actualités : Ça gronde contre le calendrier scolaire 2014-2017 • pages 3-6 2 Formation : La communication de crise n'est pas un jeu • page 7 Entretien : Gilbert Blanc-Tailleur • pages 8-10 Les Vosges • page 11 Actualités des commissions : Tous les chantiers sont ouverts • pages 12-18 Vie des Sections • pages 19-22 Partenariats • pages 23-25 Autour de nous : Spécial Congrès • pages 26-35 DSF n° 34 DOMAINES SKIABLES DE FRANCE N° 34 Magazine d’information de Domaines Skiables DOMAINES SKIABLES DE FRANCE Alpespace –Bâtiment Annapurna 24 rue Saint-Exupéry - 73800 Françin Tél. : 04 79 26 60 70 - Fax : 04 79 96 08 71 [email protected] — Directeur de la publication Laurent Reynaud Coordination et rédaction AXIUBA Communication / Catherine Claude Tél. : 06 77 65 07 23 www.axiuba.com Graphisme / Mise en page Originell / Fleur Henno Tél. : 04 56 40 54 32 – 06 81 90 06 06 Crédits Photos Agence Urope, AXIUBA/Domaines Skiables de France, Haveseen - Fotolia, Philippe Stirnweiss, Syndicat mixte pour l’aménagement du Massif du Markstein Grand-Ballon, Shutterstock.com, X, droits réservés. Impression Imprimerie du Pont-de-Claix. ACTUALITÉ k « TOURISME D’AVRIL, EMPLOIS EN PÉRIL » ÇA GRONDE CONTRE LE CALENDRIER SCOLAIRE 2014-2017 ÉVÉNEMENT À STRASBOURG, À L’OCCASION DU CONGRÈS DE DOMAINES SKIABLES DE FRANCE, AVEC LA SIGNATURE D’UNE MOTION PAR L’ENSEMBLE DES PROFESSIONNELS DU TOURISME ET MANIFESTANT LEUR PROFOND RESSENTIMENT DEVANT LES PROPOSITIONS DE CALENDRIER SCOLAIRE POUR LES ANNÉES 2014-2017, DÉCALANT TOUJOURS LES CONGÉS DE FÉVRIER ET DE PRINTEMPS ET PROPOSANT MÊME POUR L’ANNÉE 2016, DES DÉPARTS EN CONGÉS À MI-SEMAINE. Le sujet préoccupe depuis plusieurs années maintenant le monde du tourisme et les effets constatés du calendrier scolaire depuis 2010 les inquiètent à commencer par les professionnels de la montagne. Ainsi le recul, en trois ans, de -70 % de la fréquentation des stations de montagne durant les vacances de printemps, celles qu’on appelait autrefois les vacances de Pâques mais qui se déroulent désormais à cheval entre avril et mai, en est la conséquence la plus visible, impactant toutes les stations moyennes et grandes. Les plus petites stations quant à elles sont pénalisées par le recul des vacances d’hiver, qui s’étalent jusqu’à mi-mars. Cette situation ne convient pas non plus au littoral, qui préfère des vacances de printemps en avril, n’englobant pas les ponts du mois de mai. Pour la première fois, une motion présentée par Domaines Skiables de France a été signée par l’ensemble de la filière touristique au nom de la défense de l’emploi, de la reconnaissance de la politique sociale de sécurisation des parcours professionnels des saisonniers et du manque à gagner pour les entreprises comme pour l’État au titre des recettes fiscales. Depuis, de nombreux élus et organisations s’associent à la motion des professionnels. DSF n° 34 3 m ACTUALITÉ LE TEXTE DE LA MOTION Les professionnels du tourisme, à l’occasion du Congrès annuel de Domaines Skiables de France, réunis les 6 et 7 novembre, manifestent leur profond ressentiment devant les propositions de calendrier scolaire pour les années allant de 2014 à 2017. Les professionnels du tourisme rappellent qu’ils ont jusqu’à présent toujours été ouverts au dialogue et attentifs à proposer des solutions qui intègrent au mieux l’équilibre des enfants et leur rythme chronobiologique (y compris dans l’adaptation aux saisons). Ils rappellent aussi que le calendrier scolaire a une forte influence sur la vie sociale et économique de la France, en particulier sur l’industrie touristique qui représente 7 % du PIB national, 78,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 900 000 emplois. Or, en raison des décalages successifs des congés de février et de printemps, la fréquentation des stations de montagne durant les vacances de printemps a chuté de 70 % en 3 ans impactant toutes les stations grandes, petites et moyennes. Par ailleurs, facteur aggravant, la proposition de calendrier 2016-2017 propose des départs en congés à mi-semaine. Nous ne pouvons accepter une proposition qui revient tout simplement à amputer d’une semaine le travail des professionnels du tourisme ! Nous ne comprenons pas que nos efforts pour sécuriser les parcours professionnels des 120 000 saisonniers des stations soient remis en cause, pour 35 000 d’entre eux, par une décision unilatérale. Un tel calendrier ne fait pas qu’impacter les professionnels de la montagne. C’est l’ensemble de l’industrie touristique qui se trouve mis en difficulté. Les stations du littoral sont également sensiblement touchées car ce calendrier englobe désormais les ponts de mai dans les vacances de printemps, tout en les privant d’un lancement de saison début avril. Plus incompréhensible encore, ce calendrier scolaire est synonyme pour l’État d’un manque à gagner de 80 à 100 millions d’euros de recettes fiscales. Le calendrier scolaire imposé depuis déjà trois ans a fait assez de dégâts : il doit être corrigé pour les trois prochaines années. Pour toutes ces raisons, nous jugeons inacceptable que le calendrier scolaire soit élaboré sans réelle concertation et de manière unilatérale par le seul ministère de l’éducation nationale en totale contradiction avec les déclarations du Président de la République de faire du tourisme une cause nationale en 2014. LES ORGANISMES ET PERSONNALITÉS À L'ORIGINE DE LA MOTION La liste actualisée des soutiens est disponible sur le site Web de Domaines Skiables de France 4 DSF n° 34 De gauche à droite, Pierre LESTAS - Président de Domaines Skiables de France. Benoît ROBERT - Directeur CLUSTER MONTAGNE. Pierre GATTAZ - Président MEDEF Paris. Thierry GREGOIRE - Président UMIH Saisonniers - Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie Saisonniers. Jean-Pierre BETEILLE - FAGIHT Fédération Autonome Générale des Industries Hôtelières et Touristiques bi trimestriel : Le Mouvement Hôtelier et Touristique. Didier BIC - CCI 73. Sophie DION - Présidente du Groupe Montagne de l’Assemblée Nationale, Députée de la Haute-Savoie. Brice BLANCARD - Responsable Fédération professionnelle des entreprises du Sport et des Loisirs. Jean-Marc SILVA - Directeur France Montagnes. Jean-Marc SIMON - Directeur Financier du SYNDICAT NATIONAL DES MONITEURS DU SKI FRANCAIS. Philippe DE ROSA - Représentant FFS. Dominique LETANG - Directeur de l'ANENA. Pierre METAYER - Président AFMONT Des hommes au service de la Montagne. Michel BOUVARD - Vice Président Conseil Général de la Savoie. AL SPÉCI S TR AS 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 LES RÉACTIONS Les medias présents au point presse du 7 novembre à Strasbourg ont bien relayé cette motion, en particulier l’AFP Strasbourg dont la dépêche a généré de nombreuses retombées nationales comme Europe 1, Antoine Chandellier multicarte pour l’occasion avec le DL, les DNA, l’Est Républicain, les régionaux avec France Bleu Alsace, la chaîne locale Alsace 20, et bien sûr TV8 Mont Blanc, Montagne TV et Montagne Leaders, des supports impliqués dans l’économie de la montagne. À noter les bonnes retombées dans les Échos, France 3 Alpes et France Bleu Isère. 08 NOV 13 Quotidien OJD : 89089 Les professionnels du ski veulent mps des vacances scolaires plus tôt au printe Surface approx. (cm²) : 424 Page 1/2 RISES-ÉDUCATION-MEDEF 7 novembre 2013 16 h 02 - TOURISME-SKI-ENTREP Service économique - AFP Loisirs La refonte du calendrier scol aire glace les professionnels du ski - Les professionnels du ski, réunis en STRASBOURG, 7 novembre 2013 (AFP) au gouvernement de modifier ses congrès jeudi à Strasbourg, ont demandé période 2014-2017, car les vacances de la pour scolaire propositions de calendrier printemps y sont selon eux trop tardives. ces professionnels, regroupés au sein Dans une motion adoptée à l'unanimité, (DSF), ont fait part de leur "profond de l'organisation Domaines skiables de France actuellement à l'étude au sein du ressentiment" face aux projets de calendrier ministère. venu en personne leur apporter son Le président du Medef Pierre Gattaz est c'est le chômage (…) Toute mesure soutien. "Le problème numéro un en France , a dit le patron des patrons d'emploi" doit être prise à l'aune de la création e", mais qui craint de perdre quelque pour défendre une "filière très dynamiqu s. 1 500 emplois de saisonnier scolaire tienne compte de l'impact "Nous espérions que le nouveau calendrier les mêmes erreurs", a estimé le du précédent. Malheureusement il reproduit président de DSF, Pierre Lestas. 230 professionnels de la glisse, déplore Son organisation, qui représente quelque travaillent plus longtemps entre Noël que, depuis la saison 2010-2011, les élèves les vacances de printemps. Ces et les vacances d'hiver, ce qui décale d'autant à mi-mai", soit "en dehors de la mi-avril "de placées désormais sont dernières saison touristique", selon DSF. ion des stations de montagne durant En raison de ces décalages, "la fréquentat 70 % en trois ans", précise la motion les vacances de printemps a chuté de Dans les Vosges (ici au Markstein), on craint surtout les effets de la réforme sur les rythmes scolaires. « Comme les enfants vont désormais avoir école le matin les mercredis, ils viendront moins skier ces jours-là... » Archives Denis Sellier IELLE LA GA ZETTE OFFICTOuR ISME DU SOCIéTé nOuvELLE API 63e ANNÉE 20 novembre 2013 – N° 2228 CALENDRIER SCOLAIRE : PÉRIL » « TOURISME D’AVRIL : EMPLOIS EN Domaines Réunis à Strasbourg au congrès de du Skiables de France (DSF), les professionnels 2013 une tourisme ont adopté le 7 novembre la prise en motion conjointe pour demander compte des impacts sociaux et économiques pour dans l’élaboration du calendrier scolaire les années 2014 à 2017. France, la DSF, l’École du Ski Français, Nordic Fédération française de ski, France Montagnes, (UMIH et mais aussi les syndicats hôteliers de voyages FAGIHT), les syndicats des agences Rhôneet des tour-opérateurs, ainsi que le Medef, Tourisme Alpes Tourisme et Savoie-Mont-Blanc de la comptent parmi les dix-huit signataires emplois en motion intitulée « Tourisme d’avril, des successifs péril ». En raison des décalages fréquentacongés de février et de printemps, la les vacantion des stations de montagne durant trois ans, ces de printemps a chuté de 70 % en pointent qui motion la signalent les auteurs de » avec des par ailleurs un « facteur aggravant la propodéparts en congés à mi-semaine dans une sition 2016-2017. « Nous ne pouvons accepter à imputer proposition qui revient tout simplement du d’une semaine le travail des professionnels à consente tourisme. » Ils s’étonnent que l’État de 80 M€ à renoncer à « un manque à gagner ». fiscales 100 M€ de recettes pas comprennent ne montagne Les acteurs de la parcours que « leurs efforts pour sécuriser les soient professionnels des 120 000 saisonniers par une remis en cause, pour 35 000 d’entre eux, pas les décision unilatérale ». Mais ils ne sont calendrier. seuls à subir les conséquences de ce qui se C’est l’ensemble de l’industrie touristique littoral du trouve mis en difficulté. Les stations désorsont également touchées, car il englobe de mais les ponts de mai dans les vacances de printemps, tout en les privant d’un lancement rappellent saison début avril. Les professionnels vacances leur rattachement « à des semaines de février et pleines et à l’importance de refaire de d’avril des mois de vacances avec l’avancement périodes. ces pour des départs en congés l’ouverLes signataires de la motion demandent toutes ture d’une réelle concertation réunissant prenantes. les branches professionnelles parties scolaire ne Selon eux, « la fixation du calendrier l’Éducation de ministère seul doit pas relever du nationale ». ■ € aire – 6jeudi. Publication hebdomad adoptée SOMMAIRE • Offices de tourisme les clientèles La filière ski emploie en France quelque 120 000 un chiffre d'affaires de 1,4 milliard d'euros. LG/AB/RHL .......................................2 Berck-sur-Mer : diversifier Goudeau, directeur de l’office de tourisme Entretien exclusif avec François © 1994-2013 Agence France-Presse • Stratégie Offices de tourisme : ....................................................4 les nouveaux espaces d’accueil et accueil physique est porteur de plus-value L’équilibre entre accueil numérique els. Les outils numériques participent pour le territoire et les socioprofessionn autonome à l’information de base, à la gestion des flux en facilitant l’accès subsiste mais le besoin de médiation humaine • Territoires ...............................7 Ici et là : les initiatives en région ................... tation – Journal • Actualité – Réglemen l’emploi dans le tourisme Officiel.......8 – Action publique : rapport sur – Patrimoine : carte de guide conférencier régionaux (résolution européenne) – Transports : aides d’État aux aéroportstransfrontaliers – Thermalisme : directive sur les soins – Hôtellerie de plein air : TVA ; accessibilité .................12 • Le tourisme en actions (valeurs boursières) .......................14 • Brèves ......................................................... .................................................16 • Perspectives ................... marketing Jura adopte une nouvelle stratégie – Le collectif des Montagnes du pour 2014-2020 Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme : • OT et des congrès • Gpe EuroDisney • BBC Mulhouse et sa région • Grand Nancy • Belambra • OT Nancy • Grand Paris • Blois et du rayonnement • Guadeloupe • Bouches-du-Rhône du Grand Nancy • Guyane • Brive-la-Gaillarde • Ouest Cornouaille • Haut-Rhin • CCAS • Pampelune • CCI Paris Ile-de-France • Ile-de-France • Parc national • Jura • CDT Ardennes des Cévennes • La Loire à Vélo • Centre • Pas-de-Calais • Champagne-Ardenne • La Réunion • Picardie • Le Chemin • Cneth • Poitou-Charentes de Stevenson • Communauté • Pôle Emploi de Travail des Pyrénées • Le Voyage à Nantes • Pyrénées • Les R-Évolutions • Côte d’Azur • Pyrénées-Atlantiques touristiques de Brive • Côtes-d’Armor européennes • CRT Côte d’Azur • Ligue de l’enseignement • Rencontres du thermalisme • CRT Picardie • Lille • Rhône-Alpes • Datar • Loire • Rhône-Alpes Tourisme • DGCCRF • Loire-Atlantique • Saint-Étienne Tourisme • Domaines Skiables • Lorraine • Saint-Martin de France • Maine-et-Loire • Savoie-Mont-Blanc • Doubs • Martinique • Abbeville Tourisme • École du Ski Français • Mayotte • AFEST • SNCF • Enghien-les-Bains • Medef • Afreth • Somme • Esprit de Picardie • Meuse • Agence européenne • Somme Tourisme • FAGIHT • Montagnes du Jura de l’environnement • Touraine • Fédération thermale • Mopa • Ain • Tours française • Nancy Tourisme • Aisne • Tourisme et Mémoire • FF Ski • Amiens • Nancy Tourisme de la Grande Guerre • FFCM • ANCAV Tourisme et Événements Tourisme Finistère • UMIH • et Travail • Nord - Pas-de-Calais • FNRP • Unat • Anglet • Nordic France • France Busines School • Vacances Léo • Anjou Tourisme • OT Aix-en-Provence • France Montagnes Lagrange • ANMCT • OT Berck-sur-Mer • Franche-Comté • Vulcania • AOCD • OT Brive et son Pays Centenaire • World Travel Market • Assises nationales du • GIP • OT Dinan-Vallée de la Grande Guerre Londres tourisme de mémoire de la Rance • Gpe Afnor • Auvergne • K. Arif • I. Babou • J. Besson • J. Bizet • Ph. Callot • J. Chevalier • G. Colombo • C. Damesin • Th. Delorme • S. Devrieux • F. Goudeau • D. Le Therisien • J. Mallot • F. Nogué • A. Péneau • S. Pinel • E. Rolandez • M. Sapin • B. Saugey • R. Uhel 08 NOV 13 Quotidien OJD : 19832 4 Surface appro x. (cm²) : 348 Page 1/1 saisonniers. En 2013, elle a réalisé TOURISME CONG LABELLEMONTAGNE RES DE DOMA 4491218300505/GPP/MMS/2 INES SKIABLES DE FRANCE A STRASBOURG. Montagne : la gr ogne, ça Eléments de recherche : LABELLEMONTAGN E : enseigne de stations de ski, toutes les gagne e672a58a59c08f07129b4c24350075cc315 14d2e8105397 citations Hier, à Strasb ourg, lors du congrès de Doma France, 18 acteur ines skiables s économique de s de la monta interpellé le gouve perçu : le Mede gne ont f « Ça sent rnement sur la p o u d r e , le projet de calend scolaire 2014-2 pas celle du 017 qui, menac rier canon, maîs erait 35 DOO de la neige », emplois. a ironisé son présid ent, Pierre ans les massi Gatta z, venu fs, jus- d'euro soute nir les que-là le rouge acteur s du ski. était la l'équiv s de recettes fiscales, « marqu a coupé court Pierre Lestas alent de 3 DOO aux sous-enpostes t e n teurs au pull e » des moni- d ' e n s e ign dus idéolo over giques • et au bronz age immuable 2009, le a n t s » Depu is « Comm décala invari e ge lui, tardif des able, v a c a peu prompts dons l'emploi nous défen n c e s de p à qui n'est ni de rintemps Voilà que la la jacquerie jusqu 'à gauche ni mi-mai a quasim conte statio gagne aussi de n réduit ent vue des de droite » Maîs à n é a n t la l'altitude banlieues, la f i n de des Hier, à Strasb saison , les doma ines françagrogne ourg, stations antici congrès de Doma lors du pant leur is, les premiers fermeture « ines skiables de F r Pour rait pour au mond e, passe 2016/2017, ance (DSP malaise de riches ) , l'Educ ation le minis tre de « Les 18 acteur s écono équilibres ajoute un facmiques de la monta gne teur aggra res », relativise sont précai(dont vant avec Laurent ReyFédération frança DSP, la départs des naud, en congés en ise de ski, milieu une délégué de DSP, dans le Syndicat activité dont des monit eurs, de s e m a i n e », d é p l o r e est le des syndi cats Lestas, dé tribu taire de modèle hôtel iers, no agences de charg es mesu re anti n ç a n t u n e fixes et voyages ) fait face à un econo miqu ont adopt é une e ciseaux effet • Les motio n pour d ' u n g o u v e r n e m interp eller e n t mécan avec des remontées emploisDomaines skiables de France « sourd » « C'est le estiment que iques dont le saisonniers sont une semai35 000 des ment En cause, g o u v e r n e coût a menacés. Photo ne en moins 120 000 cru plus vite DL/Marc Cramer le projet de pour les profes que les recetcalen drier tes tee la Compagnie scola ire 2014- sionnels du tourisme » selon Ces 2017 q u i , des Alpes, Jean-Y ves sont marge s restre selon P i e r r e dix statio Remy qui gère les sont Lesta s, présid intes se moyende taille petit e ou sieurs contra dictio ns pour traduites ns Labellemon about ir à un p mettrait en périlent de DSP, gne a ta- baisse r u ne comp ne » Et d'évoquer le calendrier de 15 % équil te pénib ilité l'emploi en stationl'activité et comm e pour ibre » Cons olatio n sements cette des investis- « une usine touch les domaines à gaz ». ant Baisse 35 DOO des • la direcYves Remy année Jean de 15 % 120 000 saison tive europ dénon ce « des Thier ry Repentm, minis niers « En - des inves mesur es gouve tre cessions éenne sur les conaux affair es plein e crise tissements respectera la europ éenne , l'État se priver qui visent le rnementales souha ite spéci ait de IOU M€ Parm i les signa taires CAC 40, alors une conce rtatios, ficité d'une activi , un acteur n'est té où les n dans le cadre pas passé ina- que le dynam isme vient des assises du invest issem ents s'amo de tourisme nos exploitants rtissent sur des : « Vince qui, excepdoit comp oser nt Peillon gues que durées plus lonles contrats avec plu• D Antoine Chand ellier LABELLEMONT 911121830050 AGNE 7/GDF/M MS/2 Eléments de recherche : LABELLEMONT AGNE : enseign e de stations de ski, toutes 8c7f459d5d606 702f22b45e433 citations 0bf5c83f81e727 01163ba 08 NOV 13 Quotidien OJD : 223785 Surface approx. (cm²) : 294 TOURISME Congrès de Domaines skiables de France à Strasbourg Page 1/1 Professions dè la montagne: la grogne , ça les gagne Les rythmes scolaires et surtout les vacances de Pâques de plus en plus retardées pénalisent Les professionnels ont reçu le soutien les activités de sport d'hiver. du Medef. Une grogne de plus dans un pays à cran. Dans les massifs, jusque-là le rouge des moniteurs au pull-over immuableétait la «marque» et au bronzage invariable, peu prompts à la jacquerie. Voilà que la contestation gagne aussi de l'altitude. Hier, à Strasbourg, lors du congrès de Domaines skiables de France (DSP), 18 acteurs économique ont adopté une motion pour interpeller s de la montagne En cause, le projet de calendrier scolairele gouvernement. selon Pierre Lestas, président de DSP, 2014-2017 qui, mettrait en péril l'activité et l'emploi en station touchant 35000 des 120000 saisonniers. «En pleine crise, l'État se priverait de 100 M d'euros de recettes fiscales, l'équivalent de 3000 postes d'enseignants». Baisse de 15 %des investissements Depuis 2009, le décalage tardif des jusqu'à mi-mai a quasiment réduit àvacances de printemps néant la fin de saison, les stations anticipant leur fermeture. «Pour 2016/2017, le ministre de l'Education ajoute un facteur aggravant avec des départs en congés en milieu de semaine», déplore Lestas, dénonçant économique d'un gouvernement «sourd». une mesure anti «C'est une semaine en moins pour tourisme» selon Jean-Yves Remy quiles professionnels du Labellemontagne. Parmi les signataires,gère les dix stations un acteur n'est pas passé inaperçu: le Medef. «Ça sent canon, mais de la neige», a ironiséla poudre, pas celle du Gattaz, venu soutenir les acteurs du son président, Pierre ski. Hier, à Strasbourg, lors du congrès de France (DSP), 18 acteurs économique Domaines skiables de adopté une motion pour interpeller les de la montagne ont gouvernement.Photo DL/Valérie GENIN Pierre Lestas a coupé court aux sous-entendus idéologiques: «Comme lui nous défendons l'emploi qui n'est ni de gauche ni de droite». Mais la grogne des domaines français, les vue des banlieues, premiers au monde, passerait pour malaise de riches. «Les équilibres sont précaires», relativise Laurent Reynaud délégué de DSP dans une activité tributaire de charges fixes et fait facedont le modèle est avec des remontées mécaniques dont à un effet ciseaux le coût a cru plus vite que les recettes. Ces marges restreintes se sont traduites de 15 % des investissements cette année. par une baisse Jean-Yves Remy dénonce «des mesures gouverneme 40, alors que le dynamisme vient ntales qui visent le Cac nos exploitants qui, exceptée la Compagnie des Alpes, de moyenne.» Et d'évoquer le compte sont de taille petite ou pénibilité comme une «une usine à gaz». Thierry Repentin, ministre aux affaires européennes, souhaite une concertation dans le cadre des assises du tourisme: «Vincent Peillon doit composer contradictions pour aboutir à un calendrier avec plusieurs équilibre.» Consolation pour les domaines: la directive européenne sur les concessions respectera la spécificité d'une activité où les investissements s'amortissen t sur des durées plus longues que les contrats. -Antoine CHANDELLIER LABELLEMONTAGNE 8120318300509/GJD/FSK/2 6673A58450C05E0942D14B34420A55 5539514F2FC1A83543ED46875 NE : enseigne de stations de ski, toutes citations Eléments de recherche : LABELLEMONTAG Pierre Lestas, Président de Domaines Skiables de France Il a rappelé le travail mené par le syndicat, en collaboration avec les partenaires sociaux, pour construire la pluriactivité et fidéliser les saisonniers. « L'emploi et l'économie sont nos priorités mais nos propositions sont également compatibles avec l'objectif de réussite scolaire. Nous mettons en place une politique sociale pour permettre aux saisonniers de travailler le plus longtemps possible et tous ressentent le raccourcissement de la saison d’hiver induit par le calendrier scolaire comme une agression. C’est aussi un coup porté aux vacances moins chères. Car avec ce recul du chiffre d’affaires sur le printemps, les exploitants ne pourront pas pratiquer des prix plus bas sur les dernières périodes de la saison, ce qui était traditionnellement le cas sur les vacances de printemps ; leur disparition signe donc aussi l’impossibilité pour des familles aux revenus modestes d’accéder aux vacances à la neige. » DSF n° 34 5 AL SPÉCI m ACTUALITÉ S TR AS 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 CALENDRIER SCOLAIRE: ILS ONT PRIS POSITION Sophie Dion, Député de Haute-Savoie et Présidente du Groupe Montagne à l’Assemblée Nationale Elle a fustigé la réforme des rythmes scolaires. « Dans nos montagnes, le ski fait partie de la vie des élèves. Désormais, ils ne pourront plus faire de ski le mercredi matin. Or notre jeunesse a besoin d’avenir. Et les emplois futurs d’une bonne partie d’entre eux seront des emplois liés à l’activité des sports de montagne. » Jean-Yves Remy, Président de la section Vosges et Président Délégué de Domaines Skiables de France Thierry Repentin, Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes Il a souligné l’effet négatif sur la promotion des vacances à la neige. « Forcément, en parlant moins du ski dès la fin des vacances de février, les gens s’y intéresseront moins. C’est en amont que se crée la dynamique et donc l’envie. » Il s’est quant à lui déclaré convaincu que les capacités de dialogue des uns et des autres permettraient d’aboutir à une solution concertée. Selon lui, la tenue prochaine des Assises Nationales du Tourisme devrait y aider. France Montagnes lance « Le printemps du ski » Domaines Skiables de France a impulsé au sein de France Montagnes une dynamique nouvelle de communication sur la fin de saison. Naturellement, pour être efficace, cette action nécessite avant tout un calendrier scolaire favorable. Pierre Gattaz, Président du Medef Il a eu le mot le plus léger, « ça sent la poudre, pas celle du canon, mais de la neige », tout en rappelant plus sérieusement que le contexte économique devait conduire à soutenir les secteurs innovants, les filières du futur et que le tourisme en était une des composantes. 6 DSF n° 34 En lançant « Le printemps du ski » France Montagnes souhaite créer une nouvelle saison, une période de renouveau à la sortie de l’hiver. Avec du ski mais pas seulement et c’est là toute la pertinence du concept. « C’est au moment du passage symbolique à l’heure d’été fin mars que nous proposerons des produits construits spécifiquement pour cette fin de saison. » FORMATION k LA COMMUNICATION DE CRISE N’EST PAS UN JEU ET POURTANT, C’EST BIEN À UN JEU DE RÔLE QUE SE SONT LIVRÉS UN ACTEUR DE LA COMPAGNIE LES IMPROVISATEURS DE STRASBOURG DANS LE RÔLE DE L’EXPLOITANT, ALEXIS OLIVIER, DANS SON PROPRE RÔLE DE JOURNALISTE DE TV8 MONT BLANC ET CHRISTELLE CHAMPION DANS LE RÔLE DE COACH ET DE CONSEIL. C’est Christelle CHAMPION du Cabinet Cohésens, qui, en qualité de coach, a donné la bonne posture et les bons éléments de langage après chacune des deux scènes-supports : le déraillement d’une télécabine et une grève. Pour Laurent Reynaud, l’exercice était important à plus d’un titre. Il s’agissait de rappeler les fondamentaux de la communication en situation de crise en intégrant les retours d’expérience. L’exercice permettait également de prendre du recul par rapport à l’organisation sur le terrain, de réfléchir à la bonne posture à adopter face à la pression des médias et de comprendre que 80 % des process peuvent être anticipés, ce qui Alexis Olivier dans le rôle du journaliste qui a bien du mal à trouver un interlocuteur disponible. permet généralement de mieux gérer les 20 % d’imprévu restant ! Il s’agissait aussi de rappeler qu’il existe des services d’aide aux exploitants en cas de communication de crise avec des outils adaptés : m ASKIVEILLE est une aide à la prise de recul avec des conseils immédiats, une assistance à la communication et un service de veille du risque d’opinion pour la branche. m L’ application Smartphone Domaines Skiables de France s’est, elle aussi, enrichie d’éléments de langage pour aider les exploitants à prendre la parole. Le chef d’exploitation répond au journaliste. ASKITEL & AskiSOS deviennent AskiVeille UN SEUL ET UNIQUE NUMÉRO 04 79 26 60 70 AskiVeille vous permet de joindre, 7 jours sur 7, un représentant de Domaines Skiables de France notamment pour : 1.Toute situation de crise liée à un accident. 2.Toute situation de crise sociale. 3.Toute communication liée à une situation de crise. Objectifs : Service d’assistance aussi disponible sur application Smartphone m Assister l’exploitant dans une situation délicate. m Aider à la mise en place de mesures conservatoires utiles. m Éviter dans la mesure du possible la naissance de contentieux. m Mettre à disposition de l’exploitant des éléments de référence. Ce service est accessible pour toute question ayant un caractère d’urgence. La permanence AskiVeille sera effective du samedi 23 novembre 2013 au dimanche 4 mai 2014 Christelle Champion corrige et complète pour que chacun saisisse l’importance de la bonne posture. DSF n° 34 7 AL SPÉCI m ENTRETIEN S TR AS 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 GILBERT BLANC-TAILLEUR mP RÉSIDENT DE L’ASSOCIATION NATIONALE DES MAIRES DE STATIONS DE MONTAGNE (ANMSM) « Nos communes ont développé, au fil des ans, une culture et une expertise touristiques qui ont permis de faire de nos stations des destinations reconnues… » Les liens entre collectivités territoriales et domaines skiables sont étroits. De par leur situation sur des terrains publics, de par le statut de service public de l’activité et le grand nombre de domaines gérés en régie, le pouvoir de police du maire, les domaines skiables doivent intégrer dans leur gestion quotidienne les règles de fonctionnement des collectivités. En outre, plusieurs réformes sont en cours, qui impacteront les stations. Tour d’horizon avec Gilbert Blanc-Tailleur. 8 DSF n° 34 Quel est le rôle de l’Association Nationale des Maires de Stations de Montagne (ANMSM) ? L’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) représente 112 communes supports de 100 stations de montagne, réparties sur 5 massifs français : Alpes du Nord et du Sud, Auvergne, Jura, Pyrénées et Vosges. Créée en 1946, elle vise à renforcer l’attractivité des stations de montagne. Pour cela, elle défend et valorise auprès des Pouvoirs Publics les spécificités des stations liées à leur activité touristique. Bien qu’ayant recentré son activité sur les relations institutionnelles, l’ANMSM est également toujours très investie dans la promotion de la montagne française, à laquelle elle consacre un budget de près d’un million d’euros par an, ce qui représente environ 30 % des ressources de France Montagnes. Quels sont les dossiers d’actualité pour l’ANMSM ? L’ANMSM intervient, grâce à sa capacité d’expertise et d’analyse juridique, sur des problématiques nombreuses et très variées : rénovation de l’immobilier de loisirs, finances locales, calendrier et rythmes scolaires, prévention et sécurité en montagne, amélioration de la qualité de l’offre en station avec le label Famille Plus, développement durable, relance des classes de découvertes… Sur ce dernier sujet, nous avons pu faire adopter cet hiver un amendement dans le cadre du rapport annexé au projet de loi de refondation de l’école qui recommande le départ en séjour de découvertes pour chaque élève au moins une fois au cours de sa scolarité. Les classes de neige sont de formidables occasions pour les enfants de découvrir les sports de glisse et d’apprécier la montagne. Or, le coût de ces séjours à la montagne l’hiver constitue encore un frein à leur organisation. C’est pourquoi, nous devons joindre nos efforts pour faire en sorte que les classes de neige soient accessibles au plus grand nombre. Certains opérateurs de remontées mécaniques jouent bien le jeu en proposant des tarifs attractifs pour les séjours scolaires. Il est souhaitable que ces bonnes pratiques se généralisent dans les stations qui disposent d’hébergements agréés pour l’accueil des scolaires. D’autres dossiers, tout aussi cruciaux pour les stations de montagne, sont également au cœur de nos préoccupations comme l’obtention d’un positionnement des vacances scolaires de printemps plus tôt en avril. C’est un sujet sensible qui nécessite de trouver une solution de compromis entre l’intérêt de l’enfant et l’activité économique des territoires. L’ANMSM a saisi les élus qui représentent les communes, les départements et les régions au sein du Conseil Supérieur de l’Éducation pour que soit prise en compte notre proposition qui permet à chacune des trois zones de bénéficier d’au moins une semaine de vacances en avril. Quels sont les liens entre l’Association Nationale des Maires de Stations de Montagnes et Domaines Skiables de France ? À l’image des liens particuliers qui existent, au niveau local dans chaque station, entre le Maire et l’exploitant du domaine skiable, l’ANMSM et Domaines Skiables de France ont développé une relation partenariale. Nos deux structures travaillent ainsi en coordination pour défendre les intérêts de la Montagne, nos actions se renforçant mutuellement. Avec la création de France Montagnes en 2010, l’ANMSM et DSF, membres cofondateurs avec le SNMSF, se sont également associés pour donner plus de moyens à la promotion de la Montagne française. Le projet de loi de décentralisation et de réforme de l’action publique donne lieu à un partage de compétences. Quel regard l’ANMSM porte-t-il sur ce partage ? Qui va faire quoi ? Le projet de loi portant sur la modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, toujours en cours d’examen au Parlement, vise notamment à clarifier les responsabilités des collectivités et le partage des tâches entre l’État et les collectivités territoriales. Bien que rétablissant la clause de compétence générale pour toutes les collectivités, il précise aussi les collectivités chefs de file (en l’état du projet de loi) : m L es régions pour l’aménagement et le développement durable, le dévelopDans le projet de loi initial, il était prévu de désigner le département comme collectivité « chef de file » pour le tourisme. Cela a inquiété les associations de communes touristiques. Les élus particulièrement attachés à ce que la compétence tourisme reste partagée entre les communes, les départements et les régions. La diversité des territoires et des destinations touristiques est telle que la définition d’une organisation institutionnelle uniforme sur le territoire national est pement économique, l’innovation et la complémentarité entre les modes de transport, l’aménagement numérique, l’enseignement supérieur et la recherche, la biodiversité, le climat et l’énergie ainsi que l’internationalisation des entreprises. m L es départements pour l’action sociale et le développement social, l’autonomie des personnes et la solidarité des territoires. m L a commune ou les intercommunalités pour la mobilité durable. difficilement concevable. Les collectivités territoriales devront ainsi définir entre elles une spécialisation de leur compétence tourisme en fonction de leur force de frappe et de leur légitimité touristique. Nos communes ont développé, au fil des ans, une culture et une expertise touristiques qui ont permis de faire de nos stations des destinations reconnues. Les dessaisir de cette compétence essentielle à l’économie locale, équivaudrait à une perte de maîtrise des outils. DSF n° 34 9 m ENTRETIEN Le gouvernement et les élus ont décidé de renforcer la solidarité financière en faveur des territoires. Dans le même temps, les collectivités subissent pour la 3e année consécutive un gel des dotations de l’État. Comment maintenir les investissements ? Dotations 2013 : la tension budgétaire au programme En complément du principe du gel des dotations de l’État, les collectivités ont subi de plein fouet l’annonce de leur contribution au Pacte de compétitivité (3 milliards d’euros) et la diminution des dotations de 1,5 milliard sur 2014 et 2015. Au total la réduction des moyens affectés aux collectivités est portée à 4,5 milliards d’euros. Pour 2013, cette contribution des collectivités s’accompagne d’un renforcement des dotations de péréquation. Les critères retenus pour le calcul des contributions au Fonds national de Péréquation des ressources Intercommunales et Communales (FPIC) pénalisent fortement les communes supports de stations de montagne. Une augmentation de leurs prélèvements risque d’obérer la capacité de nos communes à maintenir leur niveau de fonctionnement et d’investissement dans tous les équipements qui environnent le domaine skiable et concourent à l’attractivité de la destination touristique. Le mode de calcul du FPIC ne tient, en effet, pas compte des charges spécifiques et plus élevées supportées par nos communes, en raison de plusieurs spécificités, liées à leur localisation en montagne (surcoûts liés à l’enneigement, à la pente, à la mise hors gel et à la gestion des risques naturels) et à leur activité touristique. Les équipements d’accueil et de loisir, tout comme l’ensemble des réseaux et équipements structurants… sont notamment dimensionnés en fonction de la population touristique. Sans remettre en cause le principe du FPIC et de la solidarité entre les territoires, valeur forte en montagne, l’ANMSM souhaite néanmoins, pour plus d’équité, une adaptation de la formule de calcul des prélèvements. 10 DSF n° 34 Auditionnée par le Groupe d’étude « Montagne » à l’Assemblée nationale le 15 octobre dernier, notre Association a obtenu qu’un amendement soit proposé afin de demander une réduction des contributions financières de nos communes. Plusieurs amendements ont été proposés au Sénat. Le débat devra également être poursuivi en 2e lecture à l’Assemblée nationale. Quelles réponses pourraient être apportées à la problématique de la rénovation de l’immobilier de loisirs en station de montagne ? Avec plus de 2 millions de lits touristiques, les stations de montagne disposent d’un parc d’hébergement touristique conséquent mais également vieillissant. « Volets clos », « lits froids »… se multiplient malgré la création de la procédure d’opération de réhabilitation de l’immobilier de loisir (ORIL) en 2000. Compte tenu de l’insuffisance des résultats obtenus avec cette procédure, qui repose principalement sur l’engagement volontaire des propriétaires, l’ANMSM estime nécessaire de franchir une étape décisive dans la réhabilitation de l’immobilier de loisir. Pour cela, nous proposons de nous inspirer des procédures existantes en matière de rénovation urbaine qui ont fait leurs preuves en termes d’efficacités. Afin d’obtenir la mise en œuvre de nouveaux outils : intervention globale par immeuble ou groupe d’immeuble, moyens juridiques dédiés pour agir auprès des propriétaires afin de lever les situations de blocage, création d’un droit de priorité… l’ANMSM a saisi l’opportunité offerte par l’examen du projet de loi pour un accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR). Faire entendre la voix de la montagne française Jacques Guillot, Vice-président de l'ANMSM et Maire de Chamrousse, a insisté sur les interventions auprès des parlementaires et rappelé les grands enjeux de la montagne française : relance des classes de découverte et des classes de neige, réhabilitation de l'immobilier, calendrier scolaire… L'ANMSM sera présente aux Assises Nationales du Tourisme qui se tiendront début 2014 et fera entendre la voix de l'ensemble des acteurs de nos territoires dans l'objectif de maintenir une économie dynamique en montagne. AL SPÉCI LES VOSGES k S TR AS 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 LE MASSIF VOSGIEN CINQ DÉPARTEMENTS ET TROIS RÉGIONS CETTE ANNÉE, AVEC LA TENUE DU CONGRÈS DE DOMAINES SKIABLES DE FRANCE À STRASBOURG, LE MASSIF VOSGIEN ÉTAIT À L’HONNEUR. ALICE MOREL, CONSEILLÈRE GÉNÉRALE DU BAS RHIN, A ACCUEILLI LES CONGRESSISTES. Président de la section Vosges de Domaines Skiables de France, Jean-Yves Remy a brossé un tableau positif de ce massif réputé pour son ski familial et ses sites rapidement accessibles depuis les villes et les agglomérations. Cette proximité des grands bassins de clientèles, estimés à 20 millions de personnes avec le Benelux et trois communautés urbaines, Strasbourg, Nancy et Metz, à moins de trois heures des stations, est un atout indéniable pour un massif qui peut parfois aussi souffrir par ailleurs d'aléas d'enneigement. Jean-Yves Remy, PDG du groupe Labellemontagne, présent dans les stations vosgiennes de la Bresse-Hohneck (qui pèse à elle seule la moitié de l’activité du massif) et du Col de La Schlucht, est convaincu de l’attractivité des sites de moyenne montagne. « Depuis 10 ans, la fréquentation augmente de 3 % par an en moyenne, contre I % en moyenne nationale et +11 % l'hiver dernier. Au-delà du prix, l’attractivité tient aussi au fait que skier dans les Vosges est une excellente préparation pour partir en séjour dans les stations alpines. » Pour Laurent Reynaud, les stations vosgiennes n’ont rien à envier à leurs grandes sœurs alpines. « Elles s'illustrent par une organisation intégrée et ont su créer un produit adapté à la clientèle de proximité. » C’est aussi une terre de créativité et d’innovation avec, par exemple, le ski nocturne (10 % du chiffre d’affaires de la Bresse) et des offres commerciales uniques. La neige de culture est arrivée dans les Vosges tout au début de la saga et 60 ans après, près de 50 % des pistes vosgiennes sont équipées en enneigeurs contre 30 % en France. Carte d’identité Jean-Yves Remy, Alice Morel, Conseillère Générale du Bas Rhin et Pierre Lestas. Le massif des Vosges est à cheval sur trois régions, Lorraine, Alsace, Franche-Comté et cinq départements, Haut-Rhin, Bas-Rhin, Vosges, Meurthe et Moselle, Territoire de Belfort. m 26 exploitants 1,9 % de l’activité ski en France m 1,3 % du chiffre d’affaires m des stations françaises journées-skieur/an. m 950 000 DSF n° 34 11 m ACTUALITÉS DES COMMISSIONS TOUS LES CHANTIERS SONT OUVERTS ! EN SE SUCCÉDANT À LA TRIBUNE, LES PRÉSIDENTS DES COMMISSIONS ONT FAIT LE TOUR DES GRANDS PROJETS LIÉS À L’ACTUALITÉ DE DOMAINES SKIABLES DE FRANCE. ÉCONOMIE, COMMUNICATION, SÉCURITÉ, SOCIAL, FORMATION, PISTES, REMONTÉES MÉCANIQUES, JURIDIQUE, ENVIRONNEMENT… TOUS LES CHANTIERS SONT OUVERTS ! Après l'introduction de Laurent Reynaud, Annick Girard, présidente de la commission Communication et Économie est revenue sur la récente info relayée par les médias concernant le nombre de kilomètres de pistes annoncés par les stations françaises et européennes. Une étude allemande accuse la plupart d’entre elles de surestimer le kilométrage du domaine skiable de 35 % en moyenne. « Un travail est engagé avec la FIANET pour homogénéiser la mesure des pistes. La longueur affichée doit correspondre à la longueur mesurée en son milieu. Le sujet mérite réflexion ! » 12 DSF n° 34 De gauche à droite, Louis Cometto (Pistes et Environnement), Jean-Yves Remy (Social-Formation), Jean-François Blas (Juridique et Fiscal), Laurent Reynaud, Annick Girard (Communication et Économie), David Ponson (Formation), Pascal Tournier (Remontées mécaniques) et Jean-Yves Salle (Santé et sécurité au travail). AL SPÉCI S TR AS 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 DES PISTES À USAGES MULTIPLES Jean-François Blas a mis en évidence un sujet lié aux nouvelles pratiques se déroulant après la fermeture des pistes. L’usage de plus en plus spécifique des pistes (montée en restaurant d’altitude et luge nocturne par exemple) nécessite un cadre juridique pour les exploitants. « Un groupe de travail a été créé avec l’ANMSM et devrait concrétiser un cadre à l’approche de la saison. » Par ailleurs, la Commission Juridique et Fiscal se bat sur plusieurs fronts : les contentieux en cours liés aux avantages en nature auxquels sont attachés les forfaits « employés » et la gestion de l’incidence des contrôles URSSAF sur le climat social des entreprises. Sans oublier le sujet de la taxe foncière appliquée au bâti des téléportés. LOUIS COMETTO OU LE CHOC DE LA SIMPLIFICATION La complexité du dossier « aménagement » est une réalité. L’accumulation des textes met en défaut tout le monde de l’exploitant à l’administration elle-même. C’est vrai pour les études d’impact avec l’arrivée d’une nouvelle notion « au cas par cas ». Le risque est une limitation des investissements alors que dans le même temps, les stations s’engagent dans des analyses environnementales très pointues. « On sait faire mais on communique peu sur le sujet ». Une newsletter destinée à la presse est disponible sur le site de Domaines Skiables de France. Un bel exemple des actions menées par les exploitants pour aller plus loin que le cadre légal ! NEWSLETTER Octobre 2013 DOMAINES SKIABLES ET BIODIVERSITÉ : UNEINTERDÉPENDANCEMUTUELLEMENTBÉ NÉFIQUE La pratique du ski s’insère dans un espace naturel préservé. Que ce soit dans les phases d’aménagement ou pendant l’exploitation, les opérateurs de remontées mécaniques et de domaines de la nécessité de minimiser leur empreinte skiables sont conscients écologique et de mettre en œuvre tous préserver le milieu montagnard. Au cours des dix dernières années, la Commission les moyens utiles pour de Domaines Skiables de France a largement Pistes et Environnement intégré au niveau national les enjeux comme les opérateurs qui, au niveau environnementaux. Tout de chaque entreprise, se sont engagés dans des démarches de certification et des plans d’actions concrets, pérennes et efficaces (ISO 14001 notamment). m Chiffre clé 2013 : 66 % DE LA FRÉQUENTATI ON FRANÇAISE est réalisée sur des certifiés management environneme domaines skiables ntal (ISO 14001) Aujourd’hui, grâce à ce tissu d’actions, les jugements de valeur ont cédé la place à des analyses et des constats qui prouvent que l’insertion des domaines skiables dans le milieu naturel est compatible et le développement de la biodiversité. avec la préservation Observatoires de la biodiversité, suivis de la faune et de la flore, échanges de bonnes pratiques entre les acteurs des territoires, l’ensemble des efforts et des travaux menés va dans le sens d’une véritable pérennité du patrimoine naturel sur les domaines skiables. Les domaines skiables prouvent ainsi leur insertion à long terme dans le tissu montagnard, dans une logique d’intégration environnementale. ENTRETIENS LOUIS COMETTO, m Président de la commission Pistes et Environnement de Domaines Skiables de France, Directeur de la régie des Karellis (73) « Vous utilisez le terme d’aménageur responsable. Que signifie cette dénominatio n? La prise en compte de l’environnem ent fait partie de notre activité globale d’aménageurs responsables. Des études d’impact préalables aux projets jusqu’aux démarches de certifi cation qui concernent les deux tiers de la fréquentation nationale des domaines skiables : le management environnemental devient la règle. Pour aller plus loin, et parce que la plupart de nos adhérents sont des montagnards conscients de la fragilité du milieu, les responsables ont engagé leurs entreprises dans des approches très volontaristes. À l’image de l’Observatoire environneme ntal du domaine skiable de Flaine. Cette solution peut être un complément très utile à l’étude d’impact. DSF n° 34 13 SÉCURITÉ, UNE NOUVELLE CAMPAGNE DE PRÉVENTION Pascal Tournier nous l’a promis… Cet hiver, Skizzz débarque sur les pistes pour doper la communication sécurité sur les remontées mécaniques… Mais qui est ce mystérieux personnage ? Il est le personnage central d’une campagne de prévention sur la sécurité sur les remontées mécaniques, déployée cet hiver sur les domaines skiables. Commandée par Domaines Skiables de France, cette communication dynamique et haute en couleurs est le fruit d’une collaboration entre la profession et Nayade, une entreprise spécialisée dans le film d’animation… Surprise, surprise… L’opération est aussi le résultat d’un partenariat très large avec des professionnels et des institutionnels, qui apportent leur soutien à Domaines Skiables de France pour cofinancer et promouvoir cette campagne de communication. On trouve ainsi le ministère de l’Écologie (Transports), le syndicat des moniteurs de ski français, l’association nationale des maires de stations de montagne, les constructeurs de remontées mécaniques, regroupés au sein de l’IARM France, et le courtier en assurances, Gras Savoye Rhône-Alpes. JEAN-YVES REMY ET L’EMPLOI De nombreuses actions sont en cours et parmi elles, le développement des contrats de génération qui concernent l’emploi d’un jeune de moins de 27 ans en CDI et le maintien d’un senior de plus de 57 ans qui transmet son savoir-faire. Par ailleurs, la branche planche sur l’amélioration du régime de prévoyance conventionnel. Autant de sujets qui nécessitent un dialogue social constructif pour aboutir à des accords paritaires dont 4 ont été signés depuis le Congrès de Nice en 2012 : pénibilité, égalité hommes – femmes, rémunérations et délais de carence. Pierre Gattaz répond en direct aux questions de Jean-Yves Remy L’exercice était intéressant et a donné lieu à des réponses argumentées. Négociations UNEDIC, formation professionnelle, gestion paritaire de l’assurance chômage, simplification administrative, libre choix de la prévoyance santé… autant de sujets abordés dans la plus grande transparence. 14 DSF n° 34 AL SPÉCI S TR AS ACTUALITÉS DES COMMISSIONS k 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 FORMATION, UNE PROGRESSION CONSTANTE DES BESOINS Parmi les enjeux sociaux de la profession, la qualification professionnelle et l’amélioration des parcours professionnels des salariés sont au cœur des actions menées. Pour preuve, les formations réalisées par Domaines Skiables de France Formation augmentent significativement entre 2012 et 2013. Nombre de stagiaires Nombre d'heures de formation* Nombre de sessions 2012 2013 % d'évolution 605 4 707 82 797 5 848 105 32 % 24 % 28 % * Formation hors jury d'examen David Ponson LA SÉCURITÉ AU TRAVAIL Depuis que cette nouvelle commission a été créée, Jean-Yves salle et son équipe ne chôment pas. C’est d’ailleurs à eux que l’on doit l’organisation d’un très intéressant forum sécurité pendant le Congrès. À noter le travail réalisé par Serre Chevalier Domaine skiable, en pointe en matière de réflexions sur le management sécurité. Parmi toutes les informations et échanges d’expérience, on peut retenir que le constat de base met en évidence que la prévention est trop souvent centralisée et descendante de la Direction vers les salariés. Elle se résume aux consignes, procédures et port des EPI, sans toucher aux contraintes réelles et spécifiques des équipes sur le terrain. Elle est donc trop souvent déconnectée des enjeux des services opérationnels. Pour améliorer l’efficacité des politiques de santé et sécurité au travail quelques règles simples : m L’implication de la Direction générale et de son conseil d’administration est indispensable. Toutes les interventions sont disponibles sur www.domaines-skiables.fr m La sécurité est d’abord l’affaire des managers, elle ne s’externalise pas : « Les managers de proximité sont les premiers acteurs de sécurité ». Constat de Jean-Yves Salle ; « Les enjeux sont colossaux pour prendre à bras-lecorps ce sujet essentiel au pilotage de nos entreprises ! » Une réalité qui rend encore plus utile cette nouvelle commission. m Donner aux salariés les moyens de se réaliser dans le travail : « Restaurer des espaces de discussion ». m Impliquer les partenaires sociaux dans la construction des conditions optimum de sécurité. m Préparer et former les personnes qui occupent des fonctions de management « leur rôle d’écoute est fondamental » « être capable de négocier, d’écouter et de dialoguer, de gérer les rapports de travail, d’utiliser au mieux les talents au sein de l’équipe et de marquer la reconnaissance ». m Ne pas laisser le salarié seul face à ses problèmes « Redonner de la place à l’écoute sur les lieux de travail ». DSF n° 34 15 m ACTUALITÉS DES COMMISSIONS UNE COMMUNICATION PROACTIVE Pour son premier Congrès en tant que Présidente de la Commission Communication et Économie, Annick Girard a tenu à rappeler les efforts menés pour améliorer la visibilité de Domaines Skiables de France. Relations presse, politique d’édition, réalisation de vidéos… les outils ne manquent pas. Ils ont d’ailleurs été rassemblés dans un document intitulé Savoir & Faire Savoir. « Donner aux adhérents toutes les clés juridiques, économiques et pédagogiques leur permet de faire face aux enjeux sociaux, environnementaux et économiques que les entreprises de remontées mécaniques et de domaines skiables doivent aujourd’hui relever. La mise en place d’une politique d’édition plus large renforce les liens que Domaines Skiables de France s’efforce de créer et de consolider avec tous les partenaires impliqués dans l’économie de la montagne, des élus aux fournisseurs en passant par les organisations internationales ou les domaines skiables des autres pays de montagne en Europe et dans le monde. » Avec un message à l’ensemble des exploitants : « en connaissant et en diffusant autour de vous les publications de Domaines Skiables de France, vous participez activement à l’amélioration de notre visibilité et de notre image. » Spécial Édition SAVOIR & FAIRE SAVOIR L’information est une des missions centrales de Domaines Skiables de France. Donner aux adhérents toutes les clés juridiques, économiqu es et pédagogiques leur permet de faire face aux enjeux sociaux, environnementaux et économiques que les entreprise s de remontées mécaniques et de domaines skiables doivent aujourd’hui relever. La mise en place d’une politique d’édition plus large renforce les liens que Domaines Skiables de France s’efforce de créer et de consolider avec tous les partenaires impliqués dans l’économie de la montagne, des élus aux fournisseu rs en passant par les organisations internation ales ou les domaines skiables des autres pays de montagne en Europe et dans le monde. Par ailleurs, la presse est régulièrem ent informée de l’actualité grâce à l’envoi de communiqués de presse et de newsletter s. En connaissant et en diffusant autour de vous les publications de Domaines Skiables de France, vous participez activemen t à l’amélioration de notre visibilité et de notre image. NE RATEZ PAS VOS RENDEZ-VOUS AVEC L’ACTUALITÉ ! z tous les outils Entrez dans notre librairie et retrouve : pour être à la pointe de l’information www.domaines-skiables.fr 28 28 SAVOIR & FAIRE SAVOIR Le succès de la zapette Le Congrès 2013 était décidément placé sous le signe de l’innovation. Preuve avec l’organisation d’un quiz « grandeur nature » sur les questions liées à l’actualité des commissions. Avec le concours du partenaire "E-Instruction" chaque congressiste s’est vu remettre une zapette et devait répondre à des questions précises. Le résultat s’affichait immédiatement. Une façon ludique de découvrir l'outil qui sera progressivement mis en place dans les sections pour les examens d'agents d'exploitation. 16 DSF n° 34 AL SPÉCI S TR AS 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 THIERRY REPENTIN ET PIERRE GATTAZ DEUX PERSONNALITÉS À L'ÉCOUTE DE LA MONTAGNE CE SONT DEUX APPROCHES DIFFÉRENTES QUI SE SONT EXPRIMÉES PENDANT LE CONGRÈS. AVEC TOUTEFOIS UN DÉNOMINATEUR COMMUN : UNE BONNE CONNAISSANCE DE LA MONTAGNE ET DE SES SPÉCIFICITÉS. THIERRY REPENTIN Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes, il était logique que Thierry Repentin choisisse Strasbourg pour rencontrer les domaines skiables français. « La montagne est une opportunité sous-évaluée pour la France et l’Europe ». « La montagne », a dit en préambule celui qui est aussi Conseiller général de Savoie, « est une opportunité sous-évaluée pour la France et l’Europe. C’est d’abord un patrimoine à préserver comme potentiel d’activités et de richesses à valoriser. Elle couvre 1/3 du territoire européen et abrite 13 millions de personnes. 21 états membres sur 28 sont constitués pour partie de territoires de montagne. C’est donc un enjeu crucial dans la relance de la compétitivité européenne. La montagne a une réelle carte à jouer. » Après avoir rappelé les fondamentaux de la Loi Montagne, initialement créée « pour répondre à l’impératif républicain d’égalité entre les territoires », le ministre a abordé différentes questions au cœur des préoccupations des acteurs de la montagne en insistant sur les liens existant entre l’Europe et la montagne : le tourisme, l’agriculture, l’aménagement du territoire… À commencer par les DSP, avec la transcription en droit français de la directive européenne sachant que le secteur des remontées mécaniques « sera le seul secteur en Europe à faire l’objet d’une disposition spécifique ». Il a ensuite développé la nécessité de poursuivre la prise de conscience sur la spécificité des territoires de montagne. Thierry Repentin s’est longuement expliqué sur la mutualisation des idées et des moyens. « Il y a quelques semaines se tenait à Grenoble une réunion de 7 états européens représentant 15 régions transfrontalières avec pour objectif de dessiner une stratégie macrorégionale alpine. Cette stratégie spécifique au massif alpin doit permettre de répondre plus efficacement aux nombreuses problématiques propres à l’espace alpin et de mutualiser les financements et les idées. C’est un bel exemple de ce que nous sommes capables de faire pour défendre la spécificité des zones de montagne. » Car c’est bien un engagement de moyens au niveau de l’Europe que le Ministre a clairement annoncé. En confiant à des consuls régionaux la gestion des fonds structurels Région-État, un renforcement du dialogue avec les régions est annoncé. Par ailleurs, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) par l’intermédiaire de la Caisse des Dépôts et Consignation (CDC) peut aider les investisseurs, petits et moyens, en cas d’absence de disponibilités des banques classiques. Enfin, sur le dossier du calendrier scolaire, Pierre Lestas a demandé au Ministre de porter la problématique au niveau du gouvernement. « Ceci ne relève pas de mon champ de compétence, mais je suis convaincu que le dialogue engagé portera ses fruits ». Les prochaines Assises nationales du tourisme devraient être un lieu d’échange et de réflexion essentiel sur le chemin des bonnes décisions. DSF n° 34 17 CONGRÈS S TR AS 13 m ACTUALITÉS DES COMMISSIONS AL SPÉCI BO U RG 2 0 À la rencontre de l’économie des domaines skiables. Thierry Repentin a longuement arpenté les allées du salon des fournisseurs, à la rencontre des entreprises partenaires des domaines skiables. Il s’est notamment arrêté chez Poma où Jean Souchal et JeanPierre Huard ont fait avec lui le tour des grands projets internationaux où l'expertise et le savoir-faire français sont appréciés. Il a été question de Medellin et de Rio de Janeiro mais aussi des projets russes et chinois. Plus que la technique, c’est l’aspect social du déplacement qui a intéressé Thierry Repentin. Complémentarité des modes de déplacements, désenclavement de quartiers difficiles, amélioration de la sécurité sont autant d’atouts du transport par câble en milieu urbain. Un marché en plein développement et où la France et ses entreprises spécialisées ont belle une carte à jouer. Pierre Gattaz a dressé un tableau de la France actuelle, à la fois alarmiste avec la montée du chômage, le déficit du commerce extérieur et des investissements à l’arrêt. Mais il a su dans le même temps montrer qu’une nouvelle dynamique était possible. « La création d’emplois peut être relancée par la croissance mais aussi grâce à l’innovation. Le crédit-impôt recherche est à sanctuariser car c’est aujourd’hui le seul moyen de relancer la créativité. » PIERRE GATTAZ Président du MEDEF. « 15 priorités pour relancer une France qui gagne » Le Président du MEDEF était dans un même état d'esprit en venant à la rencontre des exploitants de remontées mécaniques et de domaines skiables. Car dans le projet France 2020, piloté par le MEDEF, le tourisme fait partie des filières du futur à consolider et à renforcer. À propos du lancement début 2014 des assises du tourisme, Pierre Gattaz s’est largement exprimé : « J'ai toujours considéré le tourisme comme un formidable levier de croissance et d'emplois. Nous devons miser sur nos atouts, nos savoir-faire, notre patrimoine naturel et culturel. Il faut absolument conserver notre image de marque, notre leadership et confirmer un potentiel de croissance et d'emplois insuffisamment exploité… Il permettra également d'atteindre l'objectif que nous nous sommes fixé : créer un million d'emplois dans les cinq ans à venir. De manière très concrète, des freins doivent être levés en matière de réglementation, de fiscalité, d'accueil. Ils sont connus, il faut désormais passer aux actes. Je souhaite que les Assises du tourisme soient l'occasion d'avancer sur tous ces sujets. » Domaines Skiables de France est adhérent du MEDEF depuis 2010. « Nous soutenons les mêmes objectifs avec la même détermination et les mêmes certitudes » a déclaré Pierre Lestas en préambule. 18 DSF n° 34 Le MEDEF ne sera pas absent de cette dynamique avec l’émergence de 15 priorités dont la mise en mouvement se fera avec l’émergence d’un environnement de confiance rendu possible grâce à la stabilisation réglementaire et l’amélioration de l’attractivité du territoire. VIE DES SECTIONS k LA VIE DES SECTIONS INNOVATION CETTE ANNÉE AVEC UNE PRÉSENTATION TRÈS DYNAMIQUE DES TENDANCES À L’ŒUVRE SUR LES TERRITOIRES DES DIFFÉRENTES SECTIONS. C’EST PAR VIDÉO QUE LES 8 PRÉSIDENTS SE SONT EXPRIMÉS. TOUS ONT SALUÉ LES BONS RÉSULTATS D’UNE SAISON POURTANT MARQUÉE PAR UN FORT RALENTISSEMENT SUR LA PÉRIODE DES VACANCES DE PRINTEMPS EN RAISON DU MAUVAIS CALENDRIER SCOLAIRE. Retrouvez les vidéos en ligne sur www.domaines-skiables.fr « Nous voulons développer la convivialité de nos sites. Et faire valoir, dans l’activité touristique de la région où le littoral pèse lourd, le poids de l’activité ski. Aujourd’hui, on travaille pour modéliser ce poids. » Laurent Thélène SECTION ALPES DU SUD Fréquentation 2012-2013 ; indicateur Journées-skieur : 0 % par rapport à la saison 2011-2012 + 7 % par rapport à la moyenne des 4 dernières saisons « Notre maître mot, c’est la solidarité : nous travaillons en collaboration avec le monde agricole pour démystifier l’impact de la neige de culture sur les fourrages. Et nous avons signé la première convention Emplois d’avenir réservée aux jeunes sans qualification avec un engagement de 25 contrats sur 2 ans. » Alain Barbier SECTION HAUTE-SAVOIE Fréquentation 2012-2013 ; indicateur Journées-skieur : + 6 % par rapport à la saison 2011-2012 + 7 % par rapport à la moyenne des 4 dernières saisons DSF n° 34 19 m VIE DES SECTIONS « Les observatoires se développent en Savoie et nous donnent une grande visibilité sur nos actions. Dans le domaine de l’environnement mais aussi dans celui de l’immobilier pour mesurer plus finement et anticiper les évolutions du marché. Nous nous sommes également engagés dans la mise en place de Convention Emplois d’avenir avec un objectif de 30 contrats sur la section. » David Ponson SECTION SAVOIE Fréquentation 2012-2013 ; indicateur Journées-skieur : + 2 % par rapport à la saison 2011-2012 + 2 % par rapport à la moyenne des 4 dernières saisons « En tant que nouveau Président de section, je découvre ce travail très impliquant. Il faut faire le tour des exploitants, recueillir leurs questions, pouvoir y répondre ou faire remonter à Domaines Skiables de France, trouver des solutions. C’est un rôle d’animateur mais aussi de passeur : faire le lien, conseiller… » Hervé Pounau SECTION MASSIF CENTRAL Fréquentation 2012-2013 ; indicateur Journées-skieur : - 1 % par rapport à la saison 2011-2012 + 14 % par rapport à la moyenne des 4 dernières saisons « Notre activité se porte sur la formation et les examens professionnels. Avec la proximité du Grand Genève qui représente un bassin de plus d’un million d’habitants, la pression est forte. Nous devons être attentifs au respect de l’environnement par cette population qui est là pour profiter des avantages de nos sites naturels. » Philippe de Rosa SECTION JURA Fréquentation 2012-2013 ; indicateur Journées-skieur : + 27 % par rapport à la saison 2011-2012 + 21 % par rapport à la moyenne des 4 dernières saisons 20 DSF n° 34 « Je souhaitais revenir sur l’étude menée par la DATAR pour créer une nouvelle typologie de stations. Il ne faudrait pas qu’on nous mette arbitrairement dans des cases sans tenir compte des contraintes de notre situation géographique. Nos stations se sont adaptées de manière très proactive aux handicaps de notre massif. » Jean-Yves Remy SECTION VOSGES Fréquentation 2012-2013 ; indicateur Journées-skieur : + 11 % par rapport à la saison 2011-2012 + 25 % par rapport à la moyenne des 4 dernières saisons « Notre massif fait 430 km de long et représente une grande diversité de climats, de cultures et d’exploitations. Parmi les projets structurants, nous avons signé avec les Préfets une convention Emplois d’avenir. » Bernard Malus SECTION PYRÉNÉES Fréquentation 2012-2013 ; indicateur Journées-skieur : - 1 % par rapport à la saison 2011-2012 + 6 % par rapport à la moyenne des 4 dernières saisons « Le projet le plus important de la section est de définir et de partager une vision d’avenir. Ce projet devra être orienté pour maintenir la montagne au cœur d’un environnement urbain conséquent avec les villes de Grenoble et de Valence. » Jean-Christophe Hoff SECTION ISÈRE-DRÔME Fréquentation 2012-2013 ; indicateur Journées-skieur : + 4 % par rapport à la saison 2011-2012 + 4 % par rapport à la moyenne des 4 dernières saisons DSF n° 34 21 AL SPÉCI m VIE DES SECTIONS S TR AS 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 L’ACTU DES MASSIFS 27% SAISON 2012/2013 : ÉVOLUTION DE LA FRÉQUENTATION PAR MASSIF 21% 15% Évolution par rapport à l’hiver précédent Évolution par rapport à la moyenne des quatre hivers précédents 14% 11% 7% 7% 6% 6% 5% 4% 4% 3% 2% 2% 0% National Isère-Drôme Savoie Haute-Savoie Alpes du Sud -1% Massif des Vosges Massif Central Jura -1% Pyrénées PARTS DE MARCHÉ EN JOURNÉES-SKIEUR EN MOYENNE SUR QUATRE ANS PAR MASSIF (2010-2013) Isère-Drôme : 9,6 % Alpes du Sud : 15,2 % Pyrénées : 9 % Autres : 5,4 % Vosges : 1,8 % Jura : 1,6 % Massif Central : 2% Savoie : 38,6 % 22 DSF n° 34 Haute-Savoie : 22,2 % PARTENARIATS k Fédération Française de Ski, une année olympique Comme chaque année, Michel Vion, Président de la FFS, est venu remercier les exploitants pour la qualité des pistes d’entraînement et de compétition, résultat de l’engagement des exploitants des domaines skiables. Car le terrain de jeu des Équipes de France mais aussi des clubs et des comités régionaux nécessite un travail assidu et professionnel. « Cette saison promet d’être exceptionnelle et on attend un record de médailles. » La saison a d’ailleurs bien commencé en novembre, à Solden en Autriche, avec 6 Français parmi les 11 premiers. Sochi, ce sera plus de 200 heures de direct sur France Télévision auxquelles il faudra ajouter les sujets sur les 15 coupes du monde organisées en France sur la saison 2013/2014. Pierre Lestas avait auparavant fait adopter une amélioration importante du mécanisme de soutien aux équipes de France. Domaines Skiables de France a contribué à hauteur de 6 millions en 8 ans et cette année encore, un chèque de 735 000 euros a été remis à la FFS. « Notre objectif est de maintenir et d’amplifier le soutien aux équipes de France, tout en revoyant le système qui permet ce financement pour le rendre plus équitable. C’est un signal fort adressé à nos champions qui contribuent largement au rayonnement des domaines skiables français ! » Fédération Internationale de Ski, « bring children to the snow » ! La FIS était présente au Congrès. Elle est à l'origine de la journée mondiale de la neige qui cible les 4-14 ans. Andrew Cholinski était venu motiver les domaines skiables français pour rejoindre cette initiative à laquelle participent déjà une quarantaine de pays. « Vous faites ainsi la promotion des sports de neige tout en montrant au monde que vous êtes attentifs aux futures générations. » Avec près de 500 événements organisés le 19 janvier 2014 partout dans le monde, le World Snow day fait désormais partie des rendez-vous de l’hiver. DSF n° 34 23 m PARTENARIATS Atout France travaille sur la suite des Carnets de route de la montagne L’économie de la montagne est un secteur clé du développement des territoires. « Plus que jamais, le Tourisme de montagne a besoin de données pour décrypter sa réalité complexe, appréhender les enjeux stratégiques auxquels il est confronté. » C’est le travail d’Atout France, l’agence de développement touristique de la France, qui poursuit ses analyses. Après l’analyse des offres et de la fréquentation en 2012 et l’analyse de l’emploi et des retombées économiques par massif en 2013, un nouveau Carnet de route est en cours : Intelligence territoriale et économique des territoires de montagne. Parution prévue en 2014. Par ailleurs, Jean Berthier, Directeur d’Atout France, a tenu à souligner l’importance de l’annonce faite par le Premier Ministre quelques jours plus tôt, sur la tenue début 2014 des Assises Nationales du Tourisme. Quelques chiffres : m Sur la période 2005-2010, la montagne est l’espace qui a connu la diminution la plus forte en termes de nuitées françaises: -20%. m 55% des investissements et 15 % du CA touristique national sont réalisés en montagne. m L e tourisme en montagne emploie 100 000 salariés (équivalents temps plein) ce qui représente 7,8 % du total de l’emploi salarié dans les Alpes et 12,3 % dans les Pyrénées. Avec Le printemps du Ski, France Montagnes invente une nouvelle saison Comme chaque année, Jean-Marc Silva, Directeur de France Montagnes, est venu présenter le travail de promotion, rappelant que le budget de 3,4 millions d’euros correspondait à l’engagement de 50 adhérents dont Domaines Skiables de France. « La stratégie 2013-2014 est d’ouvrir de nouvelles voies de communication média en s’appuyant sur les excellentes progressions du Web (+28 % de visiteurs sur le site de France Montagnes) et sur les réseaux sociaux (plus de 20 000 fans sur Facebook et 2 000 followers sur Twitter). » Une nouvelle plateforme Web communautaire permettant de partager images et vidéos et alimentée par les internautes a vu le jour. cmamontagne.com devrait accélérer la diffusion d’images de montagne, améliorant ainsi la visibilité des domaines skiables et de toutes les activités de glisse. Enfin, la cerise sur la gâteau est de lancer une nouvelle saison… en fin de saison ! « Le printemps du ski » sera un nouveau concept tendant à ouvrir cette période au plus grand nombre et plus seulement aux initiés. Le produit reste à inventer mais on parle déjà de ski bien sûr mais aussi de fête, de musique, de remise en forme. « Le concept n’est pas de faire une fin de saison low-cost mais bien d’inventer une nouvelle période. » Cette initiative nécessite cependant que le calendrier scolaire redevienne favorable pour la fin de saison. 24 DSF n° 34 AL SPÉCI S TR AS 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 Montagnes Leaders sur la toile 400 27 novembre 2013 ENTREPRISES Bimensuelle ENVIRONNEMENT APPELS D’OFFRES / DSP ENTREPRISES >> MND à l’heure russe >> DELTA DRONE s’étoffe ENVIRONNEMENT >> Un nouveau programme d’action >> Conférence de Varsovie ... >> Rénovation énergétique, vers ... APPELS D’OFFRES / DSP MONTAGNE & STATIONS POUVOIRS PUBLICS OFFRES D’EMPLOI MONTAGNE & STATIONS >> La S3V passe au vert >> La foi de déplacer les montagnes ... >> Sécurité au sommet POUVOIRS PUBLICS >> « Communes touristiques » ... >> Quid des EBC ? >> Agriculture et TLE OFFRES D’EMPLOI TOURISME SPORT INTERNATIONAL AGENDA TOURISME >> FAGIHT : Mobilisons nous ! >> Organiser des trekkings ... >> Pour des relations plus équilibrées SPORT INTERNATIONAL >> Gare à vous ! >> Le grand plongeon >> Un design unique AGENDA LE SOMMET DE LA QUINZAINE La 400e ! devenue, il y a peu, Montagne Lettre Economique de Montagne Expansion La Nous y voilà…déjà 400 numéros de Leaders. News, La Lettre Eco de Montagne de toute l’actualité de la 1994, elle s’est immédiatement fait l’écho Publiée pour la première fois le 20 novembre des ans, un lien privilégié entre toutes professionnels, et est devenue, au fil montagne, de ses acteurs et de ses de loin, par l’activité en montagne. les personnes concernées, de près ou avec nous, à nos côtés, au dévenous avez été fidèles, vous avez assisté, Depuis presque vingt Depuis maintenant 400 numéros, vous l’étranger. à massifs ainsi qu’à leur rayonnement loppement et à l’évolution de nos cinq votre Lettre Bleue, comme a évolué, tout comme la Lettre Bleue, ans, la montagne française, et internationale,vous aimiez la nommer. La montagne française remise s’est a innové, en question et s’est toujours efforcée de répondre aux attentes exprimées, Montagne Expansion également. Depuis le numéro 386, votre rendez-vous bimensuel a changé de forme. A l’ère du numérique, de l’instantané, de l’information brute et fraîche, nous devions faire évoluer La Lettre Economique de Montagne Expansion, et nous l’avons fait. La Lettre Economique de Montagne Expansion s’est donc dématérialisée et et le contenu restent inchanEco de Montagne Leaders. Si le sommaire ce numéro 400, un beau est devenue Montagne News – La Lettre Nous fêtons aujourd’hui, ensemble, accrue. désormais voit se qui gés, c’est la réactivité octobre 1994. Rendez-vous dans 15 le chemin parcouru à vos côtés depuis chiffre, symbolique, qui mesure tout 20 ans… jours, comme d’habitude depuis bientôt n°400 27 novembre 2013 1 Depuis plus de 400 numéros, la célèbre lettre bleue éditée par Montagne Expansion n’a jamais cessé d’évoluer, tout en restant l’indispensable outil d’information pour les acteurs de la montagne. Une innovation qui a suivi celle de la montagne française et de ses acteurs. Baptisée désormais Montagne News, la Lettre Eco de Montagne Leaders s’est dématérialisée pour faire son entrée sur le web, avec une réactivité accrue, mais un sommaire et des rubriques inchangés. EDF, le partenaire historique du Congrès de Domaines Skiables de France De gauche à droite : Damien NOTIN - Directeur du Pôle Montagne EDF, Francis PILLOT - Directeur EDF Collectivités Territoriales et Solidarité Rhône-Alpes Auvergne, Axel FERRET - ingénieur commercial EDF Pôle Montagne, Christian MARTEL - ingénieur commercial EDF Pôle Montagne. Toujours investi aux côtés des domaines skiables, le Pôle montagne d’EDF était réuni autour de son directeur, Francis Pillot. « Nous œuvrons ensemble à écrire de nouvelles pages au service de l’efficacité énergétique des stations. Globalement, nous travaillons sur la station durable de demain. Ce qui ouvre le champ des améliorations au-delà du domaine skiable vers, par exemple, la rénovation immobilière. » Interlocuteur de proximité, le Pôle Montagne accompagne déjà de nombreux opérateurs de domaines skiables sur le chemin des économies d’énergie en proposant des formations en matière de maîtrise de l’énergie pour sensibiliser les collaborateurs aux bonnes pratiques. Le plan productivité-énergie est une démarche globale et personnalisée d’optimisation des consommations d’un domaine skiable : remontées mécaniques, usine à neige, etc. Il s'inscrit dans le cadre du guide du management énergétique rédigé en commun avec Domaines Skiables de France. DSF n° 34 25 m AUTOUR DE NOUS Domaines Skiables de France et la Fondation Glénat au service du patrimoine alpin Hommage à Pierre Novat, l’artiste des pistes 1962, Pierre Novat peint pour la première fois un panorama pour la station de Val d'Isère. Dès ses débuts, il invente une nouvelle manière de représenter la montagne répondant à trois impératifs : représenter la complexité des pistes pour satisfaire à l’évolution des stations, au besoin du skieur et à la beauté de la montagne. Après plus de 160 stations représentées en France et à l'étranger, l'Atelier Pierre Novat est aujourd’hui animé par Frédérique et Arthur Novat, ses enfants, perpétuant ainsi l'œuvre exceptionnelle de leur père et l'accompagnant dans l'ère numérique grâce aux nouvelles technologies. Domaines Skiables de France s’est associé à la Fondation Glénat pour soutenir l’hommage rendu à Pierre Novat à travers trois événements : l’édition du livre « Plans des pistes : Les domaines skiables de France dessinés par Pierre Novat » aux Éditions Glénat, l’exposition de 31 originaux au Couvent Sainte Cécile à Grenoble et l’organisation, le 19 novembre dernier, d’une conférence « Le monde de Pierre Novat. Une certaine représentation de la montagne » animée par Pascal Kober, rédacteur en chef de L’Alpe. PLANS DES PISTES Les domaines skiables de France dessinés par Pierre Novat Un ouvrage qui intéressera tous les skieurs qui ont eu entre les mains un plan des pistes signé de l’artiste. carnet C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de Nicolas Morel, gérant de la société « Déplacer les Montagnes », spécialisée dans l’aménagement et la décoration d’événements Montagne et qui gère entre autres l’événement St-Germain des Neiges qui a lieu chaque début de saison à Paris et le salon Alpes Home. Nous n’oublierons pas l’enthousiasme et le dynamisme qu’il mettait au service des acteurs du tourisme de montagne. Nos condoléances à sa famille et à ses amis. 26 DSF n° 34 mE xposition - Plans des pistes. Du 20 novembre 2013 au 30 janvier 2014, 31 originaux sont présentés sur les 250 panoramas réalisés. On peut y admirer ses célèbres panoramas en couleur mais aussi ses crayonnés sur calque. Couvent Sainte-Cécile. 37, rue Servan à Grenoble Les 22 panneaux de l'exposition seront également présentés par Savoie Mont Blanc Tourisme, en partenariat avec la Caisse d'Épargne Rhône Alpes. mV al d'Isère du 9 décembre au 3 janvier. mS amoëns du 11 janvier au 31 janvier. m L a Plagne du 4 février au 4 avril. AL I C É P S Le Salon des fournisseurs, S TR AS 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 la traditionnelle Exposition-Rencontre du Congrès Ils sont venus, ils sont tous là ! Comme tous les ans, une soixantaine de fournisseurs des domaines skiables ont répondu présents sur le Salon qui leur était réservé. Petit tour d’horizon en images, non exhaustif, d’une économie dynamique et innovante, indispensable à l’économie de la montagne. DSF n° 34 27 AL SPÉCI m AUTOUR DE NOUS S TR 28 DSF n° 34 AS 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 Anamorphose Toujours sur le thème de l’innovation, Gerhard Lohrentz de Sitour avait installé un ingénieux système d’anamorphose à l’entrée du Congrès. Ce prototype était une première mondiale, une installation réaliste basée sur une photo (même si l'idée a déjà été mise en scène par des peintres). Même les plus sérieux, à l'image de Serge Riveill, n’ont pas résisté au plaisir de se balader sur une slackline virtuelle et de tutoyer le vide, au moins dans leur imagination. Le principe de l’anamorphose, la distorsion d’une image qui ne reprend sa configuration véritable que sous un angle particulier (ici dans l’objectif d’un appareil photo) est ancien. Mais il fallait y penser en recréant la verticalité des paysages de montagne. L’animation a fait un tabac ! Michel Girard, directeur commercial de Châtel, pris "sur le fil" par Gerhard Lorentz. Tout comme Serge Riveill ! DSF n° 34 29 Réception à l’Hôtel de ville de Strasbourg Un accueil dans la pure tradition de l’hospitalité alsacienne C’est dans le splendide Hôtel de ville datant du XVIIIe siècle que les congressistes de Domaines Skiables de France ont été accueillis avec convivialité et humour… …par Jean-Jacques Gsell. En l’absence du Maire de la ville, Roland Ries, l’adjoint, également Président de l’Office de Tourisme, a mis toute sa verve d’avocat au service du massif vosgien dont il a vanté les atouts bien réels. Non sans humour, il s’est réjoui du choix de sa ville, « capitale européenne et internationale, et deuxième ville diplomatique de France », félicitant les organisateurs pour leur prise de hauteur. « Depuis Nice, vous avez progressé puisque vous êtes aujourd’hui au cœur du massif vosgien culminant à 1 099 m dans le bas Rhin avec la Tour du Champ du feu, et à 1 426 m dans le Haut-Rhin avec le Grand ballon. » 30 DSF n° 34 AUTOUR DE NOUS k AL SPÉCI S TR AS 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 Bonne humeur au programme des échanges entre Alice Morel, conseillère générale du Bas-Rhin, Jean-Jacques Gsell et Pierre Lestas. Pierre Lestas, tout en rappelant les enjeux communs à tous les massifs, a souligné la qualité des domaines skiables du Massif Vosgien, un terrain de préparation idéal pour tous ceux qui veulent ensuite en découdre avec les grands domaines alpins. Michel Bouvard, toujours à l’écoute… DSF n° 34 31 m AUTOUR DE NOUS Royal palace, la surprise totale Le secret était bien gardé et ce sont plus de 500 participants qui se sont retrouvés dans un joli petit village alsacien pour la traditionnelle soirée de gala du Congrès. Et au calme des rues endormies de Kirrwiller, à une trentaine de kilomètres de Strasbourg, ont vite succédé musique, strass et paillettes, devant le regard ébahi et tous les sens en éveil des adhérents et partenaires de Domaines Skiables de France. Pierre-Yves Manfredi, chargé de mission social-formation de Domaines Skiables de France et chef d'orchestre du congrès, a cette année placé la barre très haut en matière de surprise. En effet, le Royal Palace, malgré sa localisation plus qu’improbable, est l’un des trois plus grands music-halls français ! C’est aussi une des scènes les plus prisées (plus de 200 000 spectateurs par an) avec de vrais professionnels de la danse et du spectacle, des artistes recrutés dans le monde entier et des danseuses et danseurs qui n'ont rien à envier à leurs collègues des grands cabarets de la capitale. 32 DSF n° 34 AL SPÉCI S TR AS 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 Le moment de plus hilarant de la soiré e : l'apparition de Pierre-Yves Manfredi sur la musique des Bronzés font du ski. Ou comment le chargé de mission Socia l-Formation n’hésite pas à prendre de la hauteur pour passer ses messages ! Une vocation est née… Tous les responsables des domaines skiables vosgiens réunis sur la scène du Royal Palace, pour une photo de famille ! DSF n° 34 33 AL SPÉCI S TR AS 13 CONGRÈS BO U RG 2 0 Strasbourg, capitale européenne Comme l’a rappelé Jean-Jacques Gsell, le Président de l’Office de tourisme, Strasbourg est la seconde ville diplomatique de France. Une visite du Parlement européen s’imposait donc. D’autant que certains dossiers liés à l’économie de montagne sont dans les tuyaux ! En fait tout se passe dans les salles réservées aux commissions. Des lieux à la mesure des enjeux ! pe… ’Euro s de l e n a c les ar Dans Jean Marc Silva (France montagn es) et Pierre Lestas (Domaines Skiables de France) : une visite édifiante « qui montre la complexité du suivi des dossiers, à commencer par les nôtres. » 34 DSF n° 34 AUTOUR DE NOUS k Une ville attractive et touristique au patrimoine préservé. Après la visite du Parlement européen, la journée de prolongation du vendredi 8 novembre s'est poursuivie pour plus d'une centaine de personnes, par : mu ne croisière apéritive sur les canaux (champagne et bretzels ; tourisme et convivialité), mu n grand déjeuner "choucroute" à la Maison Kammerzell, véritable institution strasbourgeoise, sur la place de la cathédrale, me t une visite de la ville. DSF n° 34 35 ÉQUIPE PROFESSIONNELLE DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL Laurent Reynaud CHARGÉS DE MISSION Social-Formation : Pierre-Yves Manfredi Pistes : Serge Riveill Juridique et Fiscal : Claire Smaniotto Remontées Mécaniques - QSE : Robert Tardieu ÉQUIPE SECRÉTARIAT Coordination : Martine Dumas Agnès Darbon Solange Durand Fabienne Rozier PÔLE EXAMENS - FORMATIONS Lydia Lefèvre Fanny Zimberlin LES COMMISSIONS ET LES PRÉSIDENTS Pistes et Environnement : Louis Cometto, Régie des Karellis Social-Formation : Jean-Yves Remy, Groupe Labellemontagne Management Communication et Économie : Annick Girard, Deux-Alpes Loisirs Remontées Mécaniques : Pascal Tournier, Domaine Skiable de Flaine Juridique et Fiscal : Jean-François Blas, Groupe Compagnie des Alpes Santé et Sécurité au Travail : Jean-Yves Salle, Serre Chevalier/Deux Alpes Loisirs LES SECTIONS ET LES PRÉSIDENTS Haute-Savoie : Alain Barbier, SA Téléphérique du Pleney, Morzine Pyrénées : Bernard Malus, Régie Intercommunale du Tourmalet Savoie : David Ponson, Groupe Compagnie des Alpes Massif Central : Hervé Pounau, SEM du Lioran Vosges : Jean-Yves Remy, Groupe Labellemontagne Management Jura : Philippe de Rosa, Syndicat Mixte des Monts Jura Alpes du Sud : Laurent Thélène, Régie de Pra Loup Isère-Drôme : Jean-Christophe Hoff, SEM de l'Alpe-d'Huez s.fr e l b a s-ski e n i a www.dom Toute l’équipe de Domaines Skiables de France vous souhaite de belles fêtes de fin d’année.