Magazine 34 - Domaines Skiables de France

Transcription

Magazine 34 - Domaines Skiables de France
Domaines Skiables
de France
La montagne en mouvement
s
Décembre 2013
sı
sge
Magazine d’information
des opérateurs de remontées
mécaniques et domaines skiables
Central ı Pyrénée
Vo
ssif
ı Ma
a
r
Ju
es ı
p
l
A
N0
34
AL
SPÉCI
S
TR
AS
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
CALENDRIER SCOLAIRE
GILBERT BLANC-TAILLEUR
CONGRÈS
Une motion signée par les
professionnels du tourisme pour un
meilleur calendrier scolaire 2014-2017
Entretien avec
le Président de l'ANMSM
Thierry Repentin, Pierre Gattaz
et Sophie Dion en visite
sur le Congrès.
Pages 3 à 6
Pages 8 à 10
Pages 6, 17 et 18DSF n° 34
1
ÉDITO
AL
SPÉCI
S
TR
À Strasbourg, l'un des congressistes m'a dit "Décidément le réalisme
rassemble".
AS
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
À cette remarque j'ai répondu qu'il n’y avait effectivement entre nous ni
idéologie, ni arrières pensées, mais la simple volonté de régler concrètement
les problèmes, ensemble, en nous concertant.
Aujourd'hui, je voudrais ajouter que pour être entendu, et compris, il nous
faut dire les choses comme elles sont et non comme nos interlocuteurs
voudraient qu'elles soient, au risque, si nécessaire, de paraître impertinents.
Il arrive quelquefois que nous n’ayons pas d’autre choix que de l’être.
C'est de cette manière que nous avons par exemple défendu les intérêts
des Délégataires de Service Public, et que nous comptons agir pour que le
calendrier scolaire prenne enfin en compte nos contraintes économiques et
l'emploi.
Et, je ne doute pas que les pouvoirs publics sauront être convaincus par notre
réalisme.
Pierre Lestas
Président de Domaines Skiables de France
Sommaire
Actualités : Ça gronde contre le calendrier scolaire 2014-2017 • pages 3-6
2
Formation : La communication de crise n'est pas un jeu • page 7
Entretien : Gilbert Blanc-Tailleur • pages 8-10
Les Vosges • page 11
Actualités des commissions : Tous les chantiers sont ouverts • pages 12-18
Vie des Sections • pages 19-22
Partenariats • pages 23-25
Autour de nous : Spécial Congrès • pages 26-35
DSF n° 34
DOMAINES SKIABLES DE FRANCE N° 34
Magazine d’information de Domaines Skiables
DOMAINES SKIABLES DE FRANCE
Alpespace –Bâtiment Annapurna
24 rue Saint-Exupéry - 73800 Françin
Tél. : 04 79 26 60 70 - Fax : 04 79 96 08 71
[email protected]
—
Directeur de la publication
Laurent Reynaud
Coordination et rédaction
AXIUBA Communication / Catherine Claude
Tél. : 06 77 65 07 23
www.axiuba.com
Graphisme / Mise en page
Originell / Fleur Henno
Tél. : 04 56 40 54 32 – 06 81 90 06 06
Crédits Photos
Agence Urope, AXIUBA/Domaines Skiables de France,
Haveseen - Fotolia, Philippe Stirnweiss, Syndicat mixte
pour l’aménagement du Massif du Markstein
Grand-Ballon, Shutterstock.com, X, droits réservés.
Impression
Imprimerie du Pont-de-Claix.
ACTUALITÉ k
« TOURISME D’AVRIL,
EMPLOIS EN PÉRIL »
ÇA GRONDE CONTRE LE CALENDRIER SCOLAIRE 2014-2017
ÉVÉNEMENT À STRASBOURG, À L’OCCASION DU CONGRÈS DE DOMAINES
SKIABLES DE FRANCE, AVEC LA SIGNATURE D’UNE MOTION PAR L’ENSEMBLE
DES PROFESSIONNELS DU TOURISME ET MANIFESTANT LEUR PROFOND
RESSENTIMENT DEVANT LES PROPOSITIONS DE CALENDRIER SCOLAIRE
POUR LES ANNÉES 2014-2017, DÉCALANT TOUJOURS LES CONGÉS
DE FÉVRIER ET DE PRINTEMPS ET PROPOSANT MÊME POUR L’ANNÉE 2016,
DES DÉPARTS EN CONGÉS À MI-SEMAINE.
Le sujet préoccupe depuis plusieurs années
maintenant le monde du tourisme et les
effets constatés du calendrier scolaire
depuis 2010 les inquiètent à commencer par
les professionnels de la montagne. Ainsi
le recul, en trois ans, de -70 % de la fréquentation des stations de montagne durant
les vacances de printemps, celles qu’on
appelait autrefois les vacances de Pâques
mais qui se déroulent désormais à cheval
entre avril et mai, en est la conséquence la
plus visible, impactant toutes les stations
moyennes et grandes. Les plus petites
stations quant à elles sont pénalisées par
le recul des vacances d’hiver, qui s’étalent
jusqu’à mi-mars. Cette situation ne convient
pas non plus au littoral, qui préfère des
vacances de printemps en avril, n’englobant
pas les ponts du mois de mai.
Pour la première fois, une motion présentée
par Domaines Skiables de France a été
signée par l’ensemble de la filière touristique au nom de la défense de l’emploi, de
la reconnaissance de la politique sociale de
sécurisation des parcours professionnels
des saisonniers et du manque à gagner pour
les entreprises comme pour l’État au titre
des recettes fiscales. Depuis, de nombreux
élus et organisations s’associent à la motion
des professionnels.
DSF n° 34
3
m ACTUALITÉ
LE TEXTE DE LA MOTION
Les professionnels du tourisme, à l’occasion du Congrès annuel de Domaines
Skiables de France, réunis les 6 et
7 novembre, manifestent leur profond
ressentiment devant les propositions de
calendrier scolaire pour les années allant
de 2014 à 2017.
Les professionnels du tourisme rappellent
qu’ils ont jusqu’à présent toujours été
ouverts au dialogue et attentifs à proposer des solutions qui intègrent au mieux
l’équilibre des enfants et leur rythme
chronobiologique (y compris dans l’adaptation aux saisons).
Ils rappellent aussi que le calendrier
scolaire a une forte influence sur la vie
sociale et économique de la France, en
particulier sur l’industrie touristique
qui représente 7 % du PIB national,
78,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires
et 900 000 emplois.
Or, en raison des décalages successifs
des congés de février et de printemps, la
fréquentation des stations de montagne
durant les vacances de printemps a chuté
de 70 % en 3 ans impactant toutes les
stations grandes, petites et moyennes.
Par ailleurs, facteur aggravant, la proposition de calendrier 2016-2017 propose des
départs en congés à mi-semaine. Nous ne
pouvons accepter une proposition qui
revient tout simplement à amputer d’une
semaine le travail des professionnels du
tourisme !
Nous ne comprenons pas que nos efforts
pour sécuriser les parcours professionnels
des 120 000 saisonniers des stations soient
remis en cause, pour 35 000 d’entre eux,
par une décision unilatérale.
Un tel calendrier ne fait pas qu’impacter
les professionnels de la montagne. C’est
l’ensemble de l’industrie touristique qui
se trouve mis en difficulté. Les stations
du littoral sont également sensiblement
touchées car ce calendrier englobe désormais les ponts de mai dans les vacances
de printemps, tout en les privant d’un
lancement de saison début avril.
Plus incompréhensible encore, ce calendrier scolaire est synonyme pour l’État
d’un manque à gagner de 80 à 100 millions
d’euros de recettes fiscales.
Le calendrier scolaire imposé depuis
déjà trois ans a fait assez de dégâts : il
doit être corrigé pour les trois prochaines
années.
Pour toutes ces raisons, nous jugeons
inacceptable que le calendrier scolaire
soit élaboré sans réelle concertation et
de manière unilatérale par le seul ministère de l’éducation nationale en totale
contradiction avec les déclarations du
Président de la République de faire du
tourisme une cause nationale en 2014.
LES ORGANISMES ET PERSONNALITÉS À L'ORIGINE DE LA MOTION
La liste actualisée des soutiens
est disponible sur le site Web
de Domaines Skiables de France
4
DSF n° 34
De gauche à droite, Pierre LESTAS - Président de Domaines Skiables de France.
Benoît ROBERT - Directeur CLUSTER MONTAGNE. Pierre GATTAZ - Président MEDEF Paris.
Thierry GREGOIRE - Président UMIH Saisonniers - Union des Métiers et des Industries
de l'Hôtellerie Saisonniers. Jean-Pierre BETEILLE - FAGIHT Fédération Autonome Générale des
Industries Hôtelières et Touristiques bi trimestriel : Le Mouvement Hôtelier et Touristique.
Didier BIC - CCI 73. Sophie DION - Présidente du Groupe Montagne de l’Assemblée Nationale,
Députée de la Haute-Savoie. Brice BLANCARD - Responsable Fédération professionnelle
des entreprises du Sport et des Loisirs. Jean-Marc SILVA - Directeur France Montagnes.
Jean-Marc SIMON - Directeur Financier du SYNDICAT NATIONAL DES MONITEURS
DU SKI FRANCAIS. Philippe DE ROSA - Représentant FFS.
Dominique LETANG - Directeur de l'ANENA. Pierre METAYER - Président AFMONT Des hommes
au service de la Montagne. Michel BOUVARD - Vice Président Conseil Général de la Savoie.
AL
SPÉCI
S
TR
AS
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
LES RÉACTIONS
Les medias présents au point presse du
7 novembre à Strasbourg ont bien relayé
cette motion, en particulier l’AFP Strasbourg
dont la dépêche a généré de nombreuses
retombées nationales comme Europe 1,
Antoine Chandellier multicarte pour l’occasion avec le DL, les DNA, l’Est Républicain,
les régionaux avec France Bleu Alsace, la
chaîne locale Alsace 20, et bien sûr TV8 Mont
Blanc, Montagne TV et Montagne Leaders,
des supports impliqués dans l’économie de
la montagne. À noter les bonnes retombées
dans les Échos, France 3 Alpes et France
Bleu Isère.
08 NOV 13
Quotidien
OJD : 89089
Les professionnels du ski veulent
mps
des vacances scolaires plus tôt au printe
Surface approx. (cm²) : 424
Page 1/2
RISES-ÉDUCATION-MEDEF
7 novembre 2013 16 h 02 - TOURISME-SKI-ENTREP
Service économique - AFP
Loisirs La refonte du calendrier scol
aire
glace les professionnels du ski
- Les professionnels du ski, réunis en
STRASBOURG, 7 novembre 2013 (AFP)
au gouvernement de modifier ses
congrès jeudi à Strasbourg, ont demandé
période 2014-2017, car les vacances de
la
pour
scolaire
propositions de calendrier
printemps y sont selon eux trop tardives.
ces professionnels, regroupés au sein
Dans une motion adoptée à l'unanimité,
(DSF), ont fait part de leur "profond
de l'organisation Domaines skiables de France
actuellement à l'étude au sein du
ressentiment" face aux projets de calendrier
ministère.
venu en personne leur apporter son
Le président du Medef Pierre Gattaz est
c'est le chômage (…) Toute mesure
soutien. "Le problème numéro un en France
, a dit le patron des patrons
d'emploi"
doit être prise à l'aune de la création
e", mais qui craint de perdre quelque
pour défendre une "filière très dynamiqu
s.
1 500 emplois de saisonnier
scolaire tienne compte de l'impact
"Nous espérions que le nouveau calendrier
les mêmes erreurs", a estimé le
du précédent. Malheureusement il reproduit
président de DSF, Pierre Lestas.
230 professionnels de la glisse, déplore
Son organisation, qui représente quelque
travaillent plus longtemps entre Noël
que, depuis la saison 2010-2011, les élèves
les vacances de printemps. Ces
et les vacances d'hiver, ce qui décale d'autant
à mi-mai", soit "en dehors de la
mi-avril
"de
placées
désormais
sont
dernières
saison touristique", selon DSF.
ion des stations de montagne durant
En raison de ces décalages, "la fréquentat
70 % en trois ans", précise la motion
les vacances de printemps a chuté de
Dans les Vosges (ici au Markstein),
on craint surtout les effets de la réforme
sur les rythmes scolaires.
« Comme les enfants vont désormais
avoir école le matin les mercredis,
ils viendront moins skier
ces jours-là... »
Archives Denis Sellier
IELLE
LA GA ZETTE OFFICTOuR
ISME
DU
SOCIéTé nOuvELLE API
63e ANNÉE
20 novembre 2013 – N° 2228
CALENDRIER SCOLAIRE :
PÉRIL »
« TOURISME D’AVRIL : EMPLOIS EN
Domaines
Réunis à Strasbourg au congrès de
du
Skiables de France (DSF), les professionnels
2013 une
tourisme ont adopté le 7 novembre
la prise en
motion conjointe pour demander
compte des impacts sociaux et économiques
pour
dans l’élaboration du calendrier scolaire
les années 2014 à 2017.
France, la
DSF, l’École du Ski Français, Nordic
Fédération française de ski, France Montagnes,
(UMIH et
mais aussi les syndicats hôteliers
de voyages
FAGIHT), les syndicats des agences
Rhôneet des tour-opérateurs, ainsi que le Medef,
Tourisme
Alpes Tourisme et Savoie-Mont-Blanc
de la
comptent parmi les dix-huit signataires
emplois en
motion intitulée « Tourisme d’avril,
des
successifs
péril ». En raison des décalages
fréquentacongés de février et de printemps, la
les vacantion des stations de montagne durant
trois ans,
ces de printemps a chuté de 70 % en
pointent
qui
motion
la
signalent les auteurs de
» avec des
par ailleurs un « facteur aggravant
la propodéparts en congés à mi-semaine dans
une
sition 2016-2017. « Nous ne pouvons accepter
à imputer
proposition qui revient tout simplement
du
d’une semaine le travail des professionnels à
consente
tourisme. » Ils s’étonnent que l’État
de 80 M€ à
renoncer à « un manque à gagner
».
fiscales
100 M€ de recettes
pas
comprennent
ne
montagne
Les acteurs de la
parcours
que « leurs efforts pour sécuriser les
soient
professionnels des 120 000 saisonniers
par une
remis en cause, pour 35 000 d’entre eux,
pas les
décision unilatérale ». Mais ils ne sont
calendrier.
seuls à subir les conséquences de ce
qui se
C’est l’ensemble de l’industrie touristique
littoral
du
trouve mis en difficulté. Les stations
désorsont également touchées, car il englobe
de
mais les ponts de mai dans les vacances
de
printemps, tout en les privant d’un lancement
rappellent
saison début avril. Les professionnels
vacances
leur rattachement « à des semaines de
février et
pleines et à l’importance de refaire de
d’avril des mois de vacances avec l’avancement
périodes.
ces
pour
des départs en congés
l’ouverLes signataires de la motion demandent
toutes
ture d’une réelle concertation réunissant
prenantes.
les branches professionnelles parties
scolaire ne
Selon eux, « la fixation du calendrier
l’Éducation
de
ministère
seul
doit pas relever du
nationale ». ■
€
aire – 6jeudi.
Publication hebdomad
adoptée
SOMMAIRE
• Offices de tourisme
les clientèles
La filière ski emploie en France quelque 120 000
un chiffre d'affaires de 1,4 milliard d'euros.
LG/AB/RHL
.......................................2
Berck-sur-Mer : diversifier Goudeau, directeur de l’office de tourisme
Entretien exclusif avec François
© 1994-2013 Agence France-Presse
• Stratégie
Offices de tourisme :
....................................................4
les nouveaux espaces d’accueil
et accueil physique est porteur de plus-value
L’équilibre entre accueil numérique
els. Les outils numériques participent
pour le territoire et les socioprofessionn autonome à l’information de base,
à la gestion des flux en facilitant l’accès
subsiste
mais le besoin de médiation humaine
• Territoires
...............................7
Ici et là : les initiatives en région ...................
tation – Journal
• Actualité – Réglemen
l’emploi dans le tourisme
Officiel.......8
– Action publique : rapport sur
– Patrimoine : carte de guide conférencier
régionaux (résolution européenne)
– Transports : aides d’État aux aéroportstransfrontaliers
– Thermalisme : directive sur les soins
– Hôtellerie de plein air : TVA ; accessibilité
.................12
• Le tourisme en actions (valeurs boursières)
.......................14
• Brèves .........................................................
.................................................16
• Perspectives ...................
marketing
Jura adopte une nouvelle stratégie
– Le collectif des Montagnes du
pour 2014-2020
Dans ce numéro de La Gazette Officielle
du Tourisme :
• OT et des congrès
• Gpe EuroDisney
• BBC
Mulhouse et sa région
• Grand Nancy
• Belambra
• OT Nancy
• Grand Paris
• Blois
et du rayonnement
• Guadeloupe
• Bouches-du-Rhône
du Grand Nancy
• Guyane
• Brive-la-Gaillarde
• Ouest Cornouaille
• Haut-Rhin
• CCAS
• Pampelune
• CCI Paris Ile-de-France • Ile-de-France
• Parc national
• Jura
• CDT Ardennes
des Cévennes
• La Loire à Vélo
• Centre
• Pas-de-Calais
• Champagne-Ardenne • La Réunion
• Picardie
• Le Chemin
• Cneth
• Poitou-Charentes
de Stevenson
• Communauté
• Pôle Emploi
de Travail des Pyrénées • Le Voyage à Nantes
• Pyrénées
• Les R-Évolutions
• Côte d’Azur
• Pyrénées-Atlantiques
touristiques de Brive
• Côtes-d’Armor
européennes
• CRT Côte d’Azur
• Ligue de l’enseignement • Rencontres
du thermalisme
• CRT Picardie
• Lille
• Rhône-Alpes
• Datar
• Loire
• Rhône-Alpes Tourisme
• DGCCRF
• Loire-Atlantique
• Saint-Étienne Tourisme
• Domaines Skiables
• Lorraine
• Saint-Martin
de France
• Maine-et-Loire
• Savoie-Mont-Blanc
• Doubs
• Martinique
• Abbeville
Tourisme
• École du Ski Français • Mayotte
• AFEST
• SNCF
• Enghien-les-Bains
• Medef
• Afreth
• Somme
• Esprit de Picardie
• Meuse
• Agence européenne
• Somme Tourisme
• FAGIHT
• Montagnes du Jura
de l’environnement
• Touraine
• Fédération thermale
• Mopa
• Ain
• Tours
française
• Nancy Tourisme
• Aisne
• Tourisme et Mémoire
• FF Ski
• Amiens
• Nancy Tourisme
de la Grande Guerre
• FFCM
• ANCAV Tourisme
et Événements
Tourisme
Finistère
•
UMIH
•
et Travail
• Nord - Pas-de-Calais
• FNRP
• Unat
• Anglet
• Nordic France
• France Busines School
• Vacances Léo
• Anjou Tourisme
• OT Aix-en-Provence
• France Montagnes
Lagrange
• ANMCT
• OT Berck-sur-Mer
• Franche-Comté
• Vulcania
• AOCD
• OT Brive et son Pays
Centenaire
• World Travel Market
• Assises nationales du • GIP
• OT Dinan-Vallée
de la Grande Guerre
Londres
tourisme de mémoire
de la Rance
• Gpe Afnor
• Auvergne
• K. Arif
• I. Babou
• J. Besson
• J. Bizet
• Ph. Callot
• J. Chevalier
• G. Colombo
• C. Damesin
• Th. Delorme
• S. Devrieux
• F. Goudeau
• D. Le Therisien
• J. Mallot
• F. Nogué
• A. Péneau
• S. Pinel
• E. Rolandez
• M. Sapin
• B. Saugey
• R. Uhel
08 NOV 13
Quotidien
OJD : 19832
4
Surface appro
x. (cm²) : 348
Page 1/1
saisonniers. En 2013, elle a réalisé
TOURISME CONG
LABELLEMONTAGNE
RES DE DOMA
4491218300505/GPP/MMS/2
INES SKIABLES
DE FRANCE A
STRASBOURG.
Montagne : la gr
ogne, ça
Eléments de recherche : LABELLEMONTAGN
E : enseigne de stations de ski, toutes
les gagne
e672a58a59c08f07129b4c24350075cc315
14d2e8105397
citations
Hier, à Strasb
ourg, lors du
congrès de Doma
France, 18 acteur
ines skiables
s économique
de
s de la monta
interpellé le gouve
perçu : le Mede
gne ont
f « Ça sent
rnement sur
la p o u d r e ,
le projet de calend
scolaire 2014-2
pas celle du
017 qui, menac
rier
canon, maîs
erait 35 DOO
de la neige »,
emplois.
a
ironisé son présid
ent, Pierre
ans les massi
Gatta z, venu
fs, jus- d'euro
soute nir les
que-là le rouge
acteur
s du ski.
était la l'équiv s de recettes fiscales,
« marqu
a coupé court Pierre Lestas
alent de 3 DOO
aux sous-enpostes t e n
teurs au pull e » des moni- d ' e n s e
ign
dus idéolo
over
giques •
et au bronz age immuable 2009, le a n t s » Depu is « Comm
décala
invari
e
ge
lui,
tardif des
able, v a c a
peu prompts
dons l'emploi nous défen n c e s de p
à
qui n'est ni de
rintemps
Voilà que la la jacquerie jusqu 'à
gauche ni
mi-mai a quasim
conte statio
gagne aussi de
n réduit
ent vue des de droite » Maîs
à n é a n t la
l'altitude
banlieues, la
f i n de des
Hier, à Strasb
saison , les
doma ines françagrogne
ourg,
stations antici
congrès de Doma lors du pant leur
is, les
premiers
fermeture «
ines skiables de F r
Pour rait pour au mond e, passe
2016/2017,
ance (DSP
malaise de riches
) , l'Educ ation le minis tre de « Les
18 acteur s écono
équilibres
ajoute un facmiques de
la monta gne
teur aggra
res », relativise sont précai(dont
vant avec
Laurent ReyFédération frança DSP, la départs
des naud,
en congés en
ise de ski,
milieu une délégué de DSP, dans
le Syndicat
activité dont
des monit eurs, de s e m a i n e », d é
p l o r e est
le
des syndi cats
Lestas, dé
tribu taire de modèle
hôtel iers,
no
agences de
charg es
mesu re anti n ç a n t u n e fixes et
voyages )
fait face à un
econo miqu
ont
adopt é une
e ciseaux
effet • Les
motio n pour d ' u n g o u v e r n e m
interp eller
e n t mécan avec des remontées emploisDomaines skiables de France
« sourd » « C'est
le
estiment que
iques dont le
saisonniers sont
une semai35 000 des
ment En cause, g o u v e r n e
coût a
menacés. Photo
ne en moins
120 000
cru plus vite
DL/Marc Cramer
le projet de
pour les profes
que les recetcalen drier
tes
tee la Compagnie
scola ire 2014- sionnels du tourisme
» selon Ces
2017 q u i ,
des Alpes,
Jean-Y
ves
sont
marge s restre
selon P i e r
r e dix statio Remy qui gère les sont
Lesta s, présid
intes se moyende taille petit e ou sieurs contra dictio ns pour
traduites
ns Labellemon
about ir à un
p
mettrait en périlent de DSP, gne
a
ta- baisse
r u ne comp ne » Et d'évoquer le
calendrier
de 15 %
équil
te pénib ilité
l'emploi en stationl'activité et
comm e pour ibre » Cons olatio n
sements cette des investis- « une usine
touch
les domaines
à gaz ».
ant Baisse
35 DOO des
• la direcYves Remy année Jean
de 15 %
120 000 saison
tive europ
dénon ce « des Thier ry Repentm, minis
niers « En
- des inves
mesur es gouve
tre cessions éenne sur les conaux affair es
plein e crise
tissements
respectera la
europ éenne
,
l'État se priver
qui visent le rnementales souha ite
spéci
ait de IOU M€ Parm i les signa taires
CAC 40, alors
une conce rtatios, ficité d'une activi
, un
acteur n'est
té où les
n
dans le cadre
pas passé ina- que le dynam isme vient
des assises du invest issem ents s'amo
de tourisme
nos exploitants
rtissent sur des
: « Vince
qui, excepdoit comp oser nt Peillon gues que durées plus lonles contrats
avec plu•
D
Antoine Chand
ellier
LABELLEMONT
911121830050 AGNE
7/GDF/M
MS/2
Eléments de
recherche :
LABELLEMONT
AGNE : enseign
e de stations
de ski, toutes
8c7f459d5d606
702f22b45e433
citations
0bf5c83f81e727
01163ba
08 NOV 13
Quotidien
OJD : 223785
Surface approx. (cm²) : 294
TOURISME Congrès de Domaines
skiables de
France à Strasbourg
Page 1/1
Professions dè la montagne: la grogne
, ça les gagne
Les rythmes scolaires et surtout les vacances
de Pâques de plus en plus retardées pénalisent
Les professionnels ont reçu le soutien
les activités de sport d'hiver.
du Medef. Une grogne de plus dans
un pays à cran.
Dans les massifs, jusque-là le rouge
des moniteurs au pull-over immuableétait la «marque»
et
au
bronzage
invariable, peu prompts à la jacquerie.
Voilà que la
contestation gagne aussi de l'altitude.
Hier, à Strasbourg, lors du congrès
de Domaines skiables
de France (DSP), 18 acteurs économique
ont adopté une motion pour interpeller s de la montagne
En cause, le projet de calendrier scolairele gouvernement.
selon Pierre Lestas, président de DSP, 2014-2017 qui,
mettrait en péril
l'activité et l'emploi en station touchant
35000 des 120000
saisonniers. «En pleine crise, l'État
se priverait de 100 M
d'euros de recettes fiscales, l'équivalent
de 3000 postes
d'enseignants».
Baisse de 15 %des investissements
Depuis 2009, le décalage tardif des
jusqu'à mi-mai a quasiment réduit àvacances de printemps
néant la fin de saison,
les stations anticipant leur fermeture.
«Pour 2016/2017, le ministre de l'Education
ajoute un
facteur aggravant avec des départs
en congés en milieu
de semaine», déplore Lestas, dénonçant
économique d'un gouvernement «sourd». une mesure anti
«C'est une semaine en moins pour
tourisme» selon Jean-Yves Remy quiles professionnels du
Labellemontagne. Parmi les signataires,gère les dix stations
un acteur n'est pas
passé inaperçu: le Medef. «Ça sent
canon, mais de la neige», a ironiséla poudre, pas celle du
Gattaz, venu soutenir les acteurs du son président, Pierre
ski.
Hier, à Strasbourg, lors du congrès de
France (DSP), 18 acteurs économique Domaines skiables de
adopté une motion pour interpeller les de la montagne ont
gouvernement.Photo
DL/Valérie GENIN
Pierre Lestas a coupé court
aux sous-entendus
idéologiques: «Comme lui nous défendons
l'emploi qui
n'est ni de gauche ni de droite». Mais
la grogne des domaines français, les vue des banlieues,
premiers au monde,
passerait pour malaise de riches.
«Les équilibres sont précaires», relativise
Laurent Reynaud
délégué de DSP dans une activité
tributaire de charges fixes et fait facedont le modèle est
avec des remontées mécaniques dont à un effet ciseaux
le coût a cru plus vite
que les recettes.
Ces marges restreintes se sont traduites
de 15 % des investissements cette année. par une baisse
Jean-Yves Remy
dénonce «des mesures gouverneme
40, alors que le dynamisme vient ntales qui visent le Cac
nos exploitants qui,
exceptée la Compagnie des Alpes, de
moyenne.» Et d'évoquer le compte sont de taille petite ou
pénibilité comme une
«une usine à gaz».
Thierry Repentin, ministre aux affaires
européennes,
souhaite une concertation dans le
cadre des assises du
tourisme: «Vincent Peillon doit composer
contradictions pour aboutir à un calendrier avec plusieurs
équilibre.»
Consolation pour les domaines: la
directive européenne
sur les concessions respectera la spécificité
d'une activité
où les investissements s'amortissen
t sur des durées plus
longues que les contrats.
-Antoine CHANDELLIER
LABELLEMONTAGNE
8120318300509/GJD/FSK/2
6673A58450C05E0942D14B34420A55
5539514F2FC1A83543ED46875
NE : enseigne de stations de ski,
toutes citations
Eléments de recherche : LABELLEMONTAG
Pierre Lestas,
Président de Domaines
Skiables de France
Il a rappelé le travail mené par le syndicat,
en collaboration avec les partenaires
sociaux, pour construire la pluriactivité
et fidéliser les saisonniers. « L'emploi et
l'économie sont nos priorités mais nos
propositions sont également compatibles
avec l'objectif de réussite scolaire. Nous
mettons en place une politique sociale
pour permettre aux saisonniers de travailler le plus longtemps possible et tous 
ressentent le raccourcissement de la 
saison d’hiver induit par le calendrier 
scolaire comme une agression. C’est aussi
un coup porté aux vacances moins chères.
Car avec ce recul du chiffre d’affaires sur
le printemps, les exploitants ne pourront
pas pratiquer des prix plus bas sur les 
dernières périodes de la saison, ce qui
était traditionnellement le cas sur les
vacances de printemps ; leur disparition
signe donc aussi l’impossibilité pour des
familles aux revenus modestes d’accéder
aux vacances à la neige. »
DSF n° 34
5
AL
SPÉCI
m ACTUALITÉ
S
TR
AS
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
CALENDRIER SCOLAIRE: ILS ONT PRIS POSITION
Sophie Dion, Député
de Haute-Savoie
et Présidente
du Groupe Montagne
à l’Assemblée Nationale
Elle a fustigé la réforme des rythmes
scolaires. « Dans nos montagnes, le ski fait
partie de la vie des élèves. Désormais, ils
ne pourront plus faire de ski le mercredi
matin. Or notre jeunesse a besoin d’avenir.
Et les emplois futurs d’une bonne partie
d’entre eux seront des emplois liés à 
l’activité des sports de montagne. »
Jean-Yves Remy,
Président de la section
Vosges et Président
Délégué de Domaines
Skiables de France
Thierry Repentin,
Ministre délégué auprès
du ministre des Affaires
étrangères, chargé des
Affaires européennes
Il a souligné l’effet négatif sur la promotion des vacances à la neige.
« Forcément, en parlant moins du ski dès
la fin des vacances de février, les gens s’y
intéresseront moins. C’est en amont que
se crée la dynamique et donc l’envie. »
Il s’est quant à lui déclaré convaincu que
les capacités de dialogue des uns et des
autres permettraient d’aboutir à une
solution concertée. Selon lui, la tenue
prochaine des Assises Nationales du
Tourisme devrait y aider.
France Montagnes lance « Le printemps du ski »
Domaines Skiables de France a
impulsé au sein de France Montagnes
une dynamique nouvelle de communication sur la fin de saison.
Naturellement, pour être efficace,
cette action nécessite avant tout un
calendrier scolaire favorable.
Pierre Gattaz,
Président du Medef
Il a eu le mot le plus léger, « ça sent la
poudre, pas celle du canon, mais de la
neige », tout en rappelant plus sérieusement que le contexte économique devait
conduire à soutenir les secteurs innovants, les filières du futur et que le tourisme en était une des composantes.
6
DSF n° 34
En lançant « Le printemps du ski »
France Montagnes souhaite créer une
nouvelle saison, une période de
renouveau à la sortie de l’hiver. Avec
du ski mais pas seulement et c’est là
toute la pertinence du concept.
« C’est au moment du passage symbolique à l’heure d’été fin mars que nous
proposerons des produits construits
spécifiquement pour cette fin de saison. »
FORMATION k
LA COMMUNICATION DE CRISE
N’EST PAS UN JEU ET POURTANT, C’EST BIEN À UN JEU DE RÔLE QUE SE SONT LIVRÉS
UN ACTEUR DE LA COMPAGNIE LES IMPROVISATEURS  
DE STRASBOURG DANS LE RÔLE DE L’EXPLOITANT, ALEXIS OLIVIER,
DANS SON PROPRE RÔLE DE JOURNALISTE DE TV8 MONT BLANC
ET CHRISTELLE CHAMPION DANS LE RÔLE DE COACH ET DE CONSEIL.
C’est Christelle CHAMPION du Cabinet
Cohésens, qui, en qualité de coach, a
donné la bonne posture et les bons
éléments de langage après chacune des
deux scènes-supports : le déraillement
d’une télécabine et une grève.
Pour Laurent Reynaud, l’exercice était
important à plus d’un titre. Il s’agissait
de rappeler les fondamentaux de la
communication en situation de crise en
intégrant les retours d’expérience.
L’exercice permettait également de
prendre du recul par rapport à l’organisation sur le terrain, de réfléchir à la bonne
posture à adopter face à la pression des
médias et de comprendre que 80 % des
process peuvent être anticipés, ce qui
Alexis Olivier dans le rôle
du journaliste qui a bien du mal
à trouver un interlocuteur disponible.
permet généralement de mieux gérer
les 20 % d’imprévu restant !
Il s’agissait aussi de rappeler qu’il
existe des services d’aide aux exploitants en cas de communication de
crise avec des outils adaptés :
m ASKIVEILLE est une aide à la prise
de recul avec des conseils immédiats, une assistance à la communication et un service de veille du
risque d’opinion pour la branche.
m L’
application Smartphone
Domaines Skiables de France s’est,
elle aussi, enrichie d’éléments de
langage pour aider les exploitants
à prendre la parole.
Le chef d’exploitation répond au journaliste.
ASKITEL & AskiSOS
deviennent
AskiVeille
UN SEUL ET UNIQUE NUMÉRO
04 79 26 60 70
AskiVeille vous permet de joindre, 7 jours sur 7, un représentant
de Domaines Skiables de France notamment pour :
1.Toute situation de crise liée à un accident.
2.Toute situation de crise sociale.
3.Toute communication liée à une situation de crise.
Objectifs :
Service d’assistance
aussi disponible sur
application Smartphone
m Assister l’exploitant dans une situation délicate.
m Aider à la mise en place de mesures conservatoires utiles.
m Éviter dans la mesure du possible la naissance de contentieux.
m Mettre à disposition de l’exploitant des éléments de référence.
Ce service est accessible pour toute question ayant un caractère d’urgence.
La permanence AskiVeille sera effective du
samedi 23 novembre 2013
au dimanche 4 mai 2014
Christelle Champion corrige et complète
pour que chacun saisisse l’importance
de la bonne posture.
DSF n° 34
7
AL
SPÉCI
m ENTRETIEN
S
TR
AS
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
GILBERT BLANC-TAILLEUR
mP
RÉSIDENT DE L’ASSOCIATION
NATIONALE DES MAIRES
DE STATIONS DE MONTAGNE
(ANMSM)
« Nos communes ont développé, au fil des ans,
une culture et une expertise touristiques qui ont permis
de faire de nos stations des destinations reconnues… »
Les liens entre collectivités
territoriales et domaines
skiables sont étroits.
De par leur situation
sur des terrains publics,
de par le statut de service
public de l’activité
et le grand nombre
de domaines gérés en
régie, le pouvoir de police
du maire, les domaines
skiables doivent intégrer
dans leur gestion
quotidienne les règles
de fonctionnement
des collectivités.
En outre, plusieurs
réformes sont en cours, qui
impacteront les stations.
Tour d’horizon avec
Gilbert Blanc-Tailleur.
8
DSF n° 34
Quel est le rôle de l’Association Nationale
des Maires de Stations de Montagne
(ANMSM) ?
L’Association Nationale des Maires des
Stations de Montagne (ANMSM) représente
112 communes supports de 100 stations
de montagne, réparties sur 5 massifs français : Alpes du Nord et du Sud, Auvergne,
Jura, Pyrénées et Vosges.
Créée en 1946, elle vise à renforcer l’attractivité des stations de montagne. Pour cela,
elle défend et valorise auprès des Pouvoirs
Publics les spécificités des stations liées à
leur activité touristique.
Bien qu’ayant recentré son activité sur les
relations institutionnelles, l’ANMSM est
également toujours très investie dans la
promotion de la montagne française, à
laquelle elle consacre un budget de près
d’un million d’euros par an, ce qui représente environ 30 % des ressources de
France Montagnes.
Quels sont les dossiers d’actualité
pour l’ANMSM ?
L’ANMSM intervient, grâce à sa capacité
d’expertise et d’analyse juridique, sur des
problématiques nombreuses et très
variées : rénovation de l’immobilier de
loisirs, finances locales, calendrier et
rythmes scolaires, prévention et sécurité
en montagne, amélioration de la qualité de
l’offre en station avec le label Famille Plus,
développement durable, relance des
classes de découvertes…
Sur ce dernier sujet, nous avons pu faire
adopter cet hiver un amendement dans le
cadre du rapport annexé au projet de loi de
refondation de l’école qui recommande le
départ en séjour de découvertes pour
chaque élève au moins une fois au cours de
sa scolarité. Les classes de neige sont de
formidables occasions pour les enfants de
découvrir les sports de glisse et d’apprécier
la montagne. Or, le coût de ces séjours à la
montagne l’hiver constitue encore un frein
à leur organisation. C’est pourquoi, nous
devons joindre nos efforts pour faire en
sorte que les classes de neige soient
accessibles au plus grand nombre. Certains
opérateurs de remontées mécaniques
jouent bien le jeu en proposant des tarifs
attractifs pour les séjours scolaires. Il est
souhaitable que ces bonnes pratiques
se généralisent dans les stations qui
disposent d’hébergements agréés pour
l’accueil des scolaires.
D’autres dossiers, tout aussi cruciaux pour
les stations de montagne, sont également
au cœur de nos préoccupations comme
l’obtention d’un positionnement des
vacances scolaires de printemps plus
tôt en avril. C’est un sujet sensible qui
nécessite de trouver une solution de
compromis entre l’intérêt de l’enfant et
l’activité économique des territoires.
L’ANMSM a saisi les élus qui représentent
les communes, les départements et les
régions au sein du Conseil Supérieur de
l’Éducation pour que soit prise en compte
notre proposition qui permet à chacune
des trois zones de bénéficier d’au moins
une semaine de vacances en avril.
Quels sont les liens entre l’Association
Nationale des Maires de Stations
de Montagnes et Domaines Skiables
de France ?
À l’image des liens particuliers qui existent,
au niveau local dans chaque station, entre
le Maire et l’exploitant du domaine skiable,
l’ANMSM et Domaines Skiables de France
ont développé une relation partenariale.
Nos deux structures travaillent ainsi en
coordination pour défendre les intérêts de
la Montagne, nos actions se renforçant
mutuellement.
Avec la création de France Montagnes en
2010, l’ANMSM et DSF, membres cofondateurs avec le SNMSF, se sont également
associés pour donner plus de moyens à la
promotion de la Montagne française.
Le projet de loi de décentralisation et de réforme de l’action publique donne lieu
à un partage de compétences. Quel regard l’ANMSM porte-t-il sur ce partage ?
Qui va faire quoi ?
Le projet de loi portant sur la modernisation de l’action publique territoriale
et d’affirmation des métropoles, toujours en cours d’examen au Parlement,
vise notamment à clarifier les responsabilités des collectivités et le partage des
tâches entre l’État et les collectivités
territoriales.
Bien que rétablissant la clause de compétence générale pour toutes les collectivités, il précise aussi les collectivités
chefs de file (en l’état du projet de loi) :
m L es régions pour l’aménagement et le
développement durable, le dévelopDans le projet de loi initial, il était prévu
de désigner le département comme collectivité « chef de file » pour le tourisme. Cela
a inquiété les associations de communes
touristiques. Les élus particulièrement
attachés à ce que la compétence tourisme
reste partagée entre les communes, les
départements et les régions.
La diversité des territoires et des destinations touristiques est telle que la définition
d’une organisation institutionnelle
uniforme sur le territoire national est
pement économique, l’innovation et
la complémentarité entre les modes
de transport, l’aménagement numérique, l’enseignement supérieur et
la recherche, la biodiversité, le climat
et l’énergie ainsi que l’internationalisation des entreprises.
m L es départements pour l’action
sociale et le développement social,
l’autonomie des personnes et la solidarité des territoires.
m L a commune ou les intercommunalités pour la mobilité durable.
difficilement concevable. Les collectivités
territoriales devront ainsi définir entre
elles une spécialisation de leur compétence tourisme en fonction de leur force de
frappe et de leur légitimité touristique.
Nos communes ont développé, au fil des
ans, une culture et une expertise touristiques qui ont permis de faire de nos
stations des destinations reconnues. Les
dessaisir de cette compétence essentielle
à l’économie locale, équivaudrait à une
perte de maîtrise des outils.
DSF n° 34
9
m ENTRETIEN
Le gouvernement et les élus ont décidé
de renforcer la solidarité financière
en faveur des territoires.
Dans le même temps, les collectivités
subissent pour la 3e année consécutive
un gel des dotations de l’État. Comment
maintenir les investissements ?
Dotations 2013 :
la tension budgétaire
au programme
En complément du principe du gel des
dotations de l’État, les collectivités
ont subi de plein fouet l’annonce de
leur contribution au Pacte de compétitivité (3 milliards d’euros) et la diminution des dotations de 1,5 milliard
sur 2014 et 2015. Au total la réduction
des moyens affectés aux collectivités
est portée à 4,5 milliards d’euros.
Pour 2013, cette contribution des collectivités s’accompagne d’un renforcement des dotations de péréquation.
Les critères retenus pour le calcul des
contributions au Fonds national de Péréquation des ressources Intercommunales
et Communales (FPIC) pénalisent fortement
les communes supports de stations de
montagne. Une augmentation de leurs
prélèvements risque d’obérer la capacité de
nos communes à maintenir leur niveau de
fonctionnement et d’investissement dans
tous les équipements qui environnent le
domaine skiable et concourent à l’attractivité de la destination touristique.
Le mode de calcul du FPIC ne tient, en effet,
pas compte des charges spécifiques et plus
élevées supportées par nos communes, en
raison de plusieurs spécificités, liées à leur
localisation en montagne (surcoûts liés à
l’enneigement, à la pente, à la mise hors gel
et à la gestion des risques naturels) et à
leur activité touristique. Les équipements
d’accueil et de loisir, tout comme l’ensemble des réseaux et équipements structurants… sont notamment dimensionnés
en fonction de la population touristique.
Sans remettre en cause le principe du FPIC
et de la solidarité entre les territoires,
valeur forte en montagne, l’ANMSM souhaite néanmoins, pour plus d’équité, une
adaptation de la formule de calcul des
prélèvements.
10
DSF n° 34
Auditionnée par le Groupe d’étude
« Montagne » à l’Assemblée nationale le
15 octobre dernier, notre Association a
obtenu qu’un amendement soit proposé
afin de demander une réduction des contributions financières de nos communes.
Plusieurs amendements ont été proposés
au Sénat. Le débat devra également
être poursuivi en 2e lecture à l’Assemblée
nationale.
Quelles réponses pourraient être
apportées à la problématique
de la rénovation de l’immobilier de loisirs
en station de montagne ?
Avec plus de 2 millions de lits touristiques,
les stations de montagne disposent d’un
parc d’hébergement touristique conséquent mais également vieillissant. « Volets
clos », « lits froids »… se multiplient malgré
la création de la procédure d’opération de
réhabilitation de l’immobilier de loisir
(ORIL) en 2000.
Compte tenu de l’insuffisance des résultats
obtenus avec cette procédure, qui repose
principalement sur l’engagement volontaire des propriétaires, l’ANMSM estime
nécessaire de franchir une étape décisive
dans la réhabilitation de l’immobilier de
loisir. Pour cela, nous proposons de nous
inspirer des procédures existantes en
matière de rénovation urbaine qui ont fait
leurs preuves en termes d’efficacités.
Afin d’obtenir la mise en œuvre de nouveaux outils : intervention globale par
immeuble ou groupe d’immeuble, moyens
juridiques dédiés pour agir auprès des propriétaires afin de lever les situations de
blocage, création d’un droit de priorité…
l’ANMSM a saisi l’opportunité offerte par
l’examen du projet de loi pour un accès au
logement et un urbanisme rénové (ALUR).
Faire entendre la voix de
la montagne française
Jacques Guillot, Vice-président de
l'ANMSM et Maire de Chamrousse,
a insisté sur les interventions auprès
des parlementaires et rappelé les
grands enjeux de la montagne
française : relance des classes de
découverte et des classes de neige,
réhabilitation de l'immobilier, calendrier scolaire…
L'ANMSM sera présente aux Assises
Nationales du Tourisme qui se tiendront début 2014 et fera entendre la
voix de l'ensemble des acteurs de nos
territoires dans l'objectif de maintenir
une économie dynamique en montagne.
AL
SPÉCI
LES VOSGES k
S
TR
AS
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
LE MASSIF VOSGIEN
CINQ DÉPARTEMENTS ET TROIS RÉGIONS
CETTE ANNÉE, AVEC LA TENUE DU CONGRÈS DE DOMAINES SKIABLES
DE FRANCE À STRASBOURG, LE MASSIF VOSGIEN ÉTAIT À L’HONNEUR.
ALICE MOREL, CONSEILLÈRE GÉNÉRALE DU BAS RHIN, A ACCUEILLI
LES CONGRESSISTES.
Président de la section Vosges de Domaines
Skiables de France, Jean-Yves Remy a
brossé un tableau positif de ce massif
réputé pour son ski familial et ses sites rapidement accessibles depuis les villes et les
agglomérations. Cette proximité des
grands bassins de clientèles, estimés à
20 millions de personnes avec le Benelux et
trois communautés urbaines, Strasbourg,
Nancy et Metz, à moins de trois heures des
stations, est un atout indéniable pour un
massif qui peut parfois aussi souffrir par
ailleurs d'aléas d'enneigement.
Jean-Yves Remy, PDG du groupe Labellemontagne, présent dans les stations vosgiennes de la Bresse-Hohneck (qui pèse à
elle seule la moitié de l’activité du massif)
et du Col de La Schlucht, est convaincu de
l’attractivité des sites de moyenne montagne. « Depuis 10 ans, la fréquentation
augmente de 3 % par an en moyenne,
contre I % en moyenne nationale et +11 %
l'hiver dernier. Au-delà du prix, l’attractivité
tient aussi au fait que skier dans les Vosges
est une excellente préparation pour partir
en séjour dans les stations alpines. »
Pour Laurent Reynaud, les stations vosgiennes n’ont rien à envier à leurs grandes
sœurs alpines. « Elles s'illustrent par une
organisation intégrée et ont su créer un
produit adapté à la clientèle de proximité. »
C’est aussi une terre de créativité et d’innovation avec, par exemple, le ski nocturne
(10 % du chiffre d’affaires de la Bresse) et
des offres commerciales uniques. La neige
de culture est arrivée dans les Vosges tout
au début de la saga et 60 ans après, près de
50 % des pistes vosgiennes sont équipées
en enneigeurs contre 30 % en France.
Carte d’identité
Jean-Yves Remy, Alice Morel, Conseillère Générale du
Bas Rhin et Pierre Lestas.
Le massif des Vosges est à cheval sur
trois régions, Lorraine, Alsace,
Franche-Comté et cinq départements,
Haut-Rhin, Bas-Rhin, Vosges, Meurthe
et Moselle, Territoire de Belfort.
m 26
exploitants
1,9 %
de l’activité ski en France
m 1,3 %
du
chiffre d’affaires
m
des stations françaises
journées-skieur/an.
m 950 000
DSF n° 34
11
m ACTUALITÉS DES COMMISSIONS
TOUS LES CHANTIERS
SONT OUVERTS !
EN SE SUCCÉDANT À LA TRIBUNE, LES PRÉSIDENTS DES COMMISSIONS
ONT FAIT LE TOUR DES GRANDS PROJETS LIÉS À L’ACTUALITÉ
DE DOMAINES SKIABLES DE FRANCE. ÉCONOMIE, COMMUNICATION,
SÉCURITÉ, SOCIAL, FORMATION, PISTES, REMONTÉES MÉCANIQUES,
JURIDIQUE, ENVIRONNEMENT… TOUS LES CHANTIERS SONT OUVERTS !
Après l'introduction de Laurent Reynaud,
Annick Girard, présidente de la commission Communication et Économie est
revenue sur la récente info relayée par les
médias concernant le nombre de kilomètres de pistes annoncés par les stations
françaises et européennes. Une étude
allemande accuse la plupart d’entre elles
de surestimer le kilométrage du domaine
skiable de 35 % en moyenne.
« Un travail est engagé avec la FIANET
pour homogénéiser la mesure des pistes.
La longueur affichée doit correspondre
à la longueur mesurée en son milieu.
Le sujet mérite réflexion ! »
12
DSF n° 34
De gauche à droite, Louis Cometto
(Pistes et Environnement),
Jean-Yves Remy (Social-Formation),
Jean-François Blas (Juridique et Fiscal),
Laurent Reynaud, Annick Girard
(Communication et Économie),
David Ponson (Formation),
Pascal Tournier (Remontées mécaniques)
et Jean-Yves Salle (Santé et sécurité au travail).
AL
SPÉCI
S
TR
AS
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
DES PISTES
À USAGES MULTIPLES
Jean-François Blas a mis en évidence un
sujet lié aux nouvelles pratiques se
déroulant après la fermeture des pistes.
L’usage de plus en plus spécifique des
pistes (montée en restaurant d’altitude et
luge nocturne par exemple) nécessite un
cadre juridique pour les exploitants. « Un
groupe de travail a été créé avec l’ANMSM
et devrait concrétiser un cadre à l’approche
de la saison. »
Par ailleurs, la Commission Juridique et
Fiscal se bat sur plusieurs fronts : les
contentieux en cours liés aux avantages
en nature auxquels sont attachés les
forfaits « employés » et la gestion de
l’incidence des contrôles URSSAF sur le
climat social des entreprises. Sans oublier
le sujet de la taxe foncière appliquée au
bâti des téléportés.
LOUIS COMETTO
OU LE CHOC
DE LA SIMPLIFICATION
La complexité du dossier « aménagement »
est une réalité. L’accumulation des textes
met en défaut tout le monde de l’exploitant
à l’administration elle-même. C’est vrai pour
les études d’impact avec l’arrivée d’une
nouvelle notion « au cas par cas ». Le risque
est une limitation des investissements
alors que dans le même temps, les stations
s’engagent dans des analyses environnementales très pointues. « On sait faire mais
on communique peu sur le sujet ».
Une newsletter destinée à la presse est
disponible sur le site de Domaines Skiables
de France. Un bel exemple des actions
menées par les exploitants pour aller plus
loin que le cadre légal !
NEWSLETTER
Octobre 2013
DOMAINES SKIABLES ET BIODIVERSITÉ
:
UNEINTERDÉPENDANCEMUTUELLEMENTBÉ
NÉFIQUE
La pratique du ski s’insère dans un
espace naturel préservé. Que ce soit
dans les phases d’aménagement ou
pendant l’exploitation, les opérateurs
de remontées mécaniques et de domaines
de la nécessité de minimiser leur empreinte
skiables sont conscients
écologique et de mettre en œuvre
tous
préserver le milieu montagnard. Au
cours des dix dernières années, la Commission les moyens utiles pour
de Domaines Skiables de France a largement
Pistes et Environnement
intégré au niveau national les enjeux
comme les opérateurs qui, au niveau
environnementaux. Tout
de chaque entreprise, se sont engagés
dans des démarches de certification et des plans d’actions concrets,
pérennes et efficaces (ISO 14001 notamment).
m Chiffre clé 2013 : 66 % DE LA FRÉQUENTATI
ON FRANÇAISE est réalisée sur des
certifiés management environneme
domaines skiables
ntal (ISO 14001)
Aujourd’hui, grâce à ce tissu d’actions,
les jugements de valeur ont cédé la
place à des analyses et des constats
qui prouvent que l’insertion des domaines
skiables dans le milieu naturel est compatible
et le développement de la biodiversité.
avec la préservation
Observatoires de la biodiversité, suivis
de la faune et de la flore,
échanges de bonnes pratiques entre
les acteurs des territoires, l’ensemble
des efforts et des travaux menés
va dans le sens d’une véritable pérennité
du patrimoine naturel sur les domaines
skiables.
Les domaines skiables prouvent ainsi
leur insertion à long terme dans le tissu
montagnard, dans une logique
d’intégration environnementale.
ENTRETIENS
LOUIS COMETTO,
m Président de la commission
Pistes
et Environnement de Domaines Skiables
de France,
Directeur de la régie des Karellis (73)
«
Vous utilisez le terme d’aménageur
responsable. Que signifie cette dénominatio
n?
La prise en compte de l’environnem
ent fait partie de notre activité globale
d’aménageurs responsables.
Des études d’impact préalables aux
projets jusqu’aux démarches de certifi
cation qui concernent les deux
tiers de la fréquentation nationale
des domaines skiables : le management
environnemental devient la
règle. Pour aller plus loin, et parce
que la plupart de nos adhérents sont
des montagnards conscients de
la fragilité du milieu, les responsables
ont engagé leurs entreprises dans
des approches très volontaristes.
À l’image de l’Observatoire environneme
ntal du domaine skiable de Flaine.
Cette solution peut être un
complément très utile à l’étude d’impact.
DSF n° 34
13
SÉCURITÉ,
UNE NOUVELLE CAMPAGNE DE PRÉVENTION
Pascal Tournier nous l’a promis… Cet hiver,
Skizzz débarque sur les pistes pour
doper la communication sécurité sur les
remontées mécaniques…
Mais qui est ce mystérieux personnage ?
Il est le personnage central d’une campagne de prévention sur la sécurité sur les
remontées mécaniques, déployée cet hiver
sur les domaines skiables. Commandée
par Domaines Skiables de France, cette
communication dynamique et haute en
couleurs est le fruit d’une collaboration
entre la profession et Nayade, une entreprise spécialisée dans le film d’animation…
Surprise, surprise…
L’opération est aussi le résultat d’un partenariat très large avec des professionnels
et des institutionnels, qui apportent leur
soutien à Domaines Skiables de France
pour cofinancer et promouvoir cette campagne de communication. On trouve ainsi
le ministère de l’Écologie (Transports), le
syndicat des moniteurs de ski français,
l’association nationale des maires de
stations de montagne, les constructeurs
de remontées mécaniques, regroupés au
sein de l’IARM France, et le courtier en assurances, Gras Savoye Rhône-Alpes.
JEAN-YVES REMY
ET L’EMPLOI
De nombreuses actions sont en cours et
parmi elles, le développement des contrats
de génération qui concernent l’emploi
d’un jeune de moins de 27 ans en CDI et le
maintien d’un senior de plus de 57 ans qui
transmet son savoir-faire.
Par ailleurs, la branche planche sur l’amélioration du régime de prévoyance conventionnel. Autant de sujets qui nécessitent
un dialogue social constructif pour aboutir à des accords paritaires dont 4 ont été
signés depuis le Congrès de Nice en 2012 :
pénibilité, égalité hommes – femmes,
rémunérations et délais de carence.
Pierre Gattaz répond
en direct aux questions
de Jean-Yves Remy
L’exercice était intéressant et a donné
lieu à des réponses argumentées.
Négociations UNEDIC, formation
professionnelle, gestion paritaire de
l’assurance chômage, simplification
administrative, libre choix de la
prévoyance santé… autant de sujets
abordés dans la plus grande transparence.
14
DSF n° 34
AL
SPÉCI
S
TR
AS
ACTUALITÉS DES COMMISSIONS k
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
FORMATION,
UNE PROGRESSION
CONSTANTE DES BESOINS
Parmi les enjeux sociaux de la profession,
la qualification professionnelle et l’amélioration des parcours professionnels
des salariés sont au cœur des actions
menées. Pour preuve, les formations réalisées par Domaines Skiables de France
Formation augmentent significativement
entre 2012 et 2013.
Nombre de stagiaires
Nombre d'heures de formation*
Nombre de sessions
2012
2013
% d'évolution
605
4 707
82
797
5 848
105
32 %
24 %
28 %
* Formation hors jury d'examen
David Ponson
LA SÉCURITÉ AU TRAVAIL
Depuis que cette nouvelle commission a
été créée, Jean-Yves salle et son équipe ne
chôment pas. C’est d’ailleurs à eux que l’on
doit l’organisation d’un très intéressant
forum sécurité pendant le Congrès.
À noter le travail réalisé par Serre Chevalier
Domaine skiable, en pointe en matière de
réflexions sur le management sécurité.
Parmi toutes les informations et échanges
d’expérience, on peut retenir que le constat
de base met en évidence que la prévention
est trop souvent centralisée et descendante
de la Direction vers les salariés. Elle se
résume aux consignes, procédures et port
des EPI, sans toucher aux contraintes réelles
et spécifiques des équipes sur le terrain.
Elle est donc trop souvent déconnectée des
enjeux des services opérationnels.
Pour améliorer l’efficacité des politiques de
santé et sécurité au travail quelques règles
simples :
m L’implication de la Direction générale
et de son conseil d’administration est
indispensable.
Toutes les interventions sont disponibles
sur www.domaines-skiables.fr
m La sécurité est d’abord l’affaire des
managers, elle ne s’externalise pas : « Les
managers de proximité sont les premiers acteurs de sécurité ».
Constat de Jean-Yves Salle ; « Les enjeux
sont colossaux pour prendre à bras-lecorps ce sujet essentiel au pilotage de nos
entreprises ! » Une réalité qui rend encore
plus utile cette nouvelle commission.
m Donner aux salariés les moyens de se
réaliser dans le travail : « Restaurer des
espaces de discussion ».
m Impliquer les partenaires sociaux dans
la construction des conditions optimum
de sécurité.
m Préparer et former les personnes qui
occupent des fonctions de management
« leur rôle d’écoute est fondamental »
« être capable de négocier, d’écouter et
de dialoguer, de gérer les rapports de
travail, d’utiliser au mieux les talents au
sein de l’équipe et de marquer la reconnaissance ».
m Ne pas laisser le salarié seul face à ses
problèmes « Redonner de la place à
l’écoute sur les lieux de travail ».
DSF n° 34
15
m ACTUALITÉS DES COMMISSIONS
UNE COMMUNICATION
PROACTIVE
Pour son premier Congrès en tant que
Présidente de la Commission Communication et Économie, Annick Girard a tenu
à rappeler les efforts menés pour améliorer
la visibilité de Domaines Skiables de France.
Relations presse, politique d’édition, réalisation de vidéos… les outils ne manquent
pas. Ils ont d’ailleurs été rassemblés dans
un document intitulé Savoir & Faire Savoir.
« Donner aux adhérents toutes les clés
juridiques, économiques et pédagogiques
leur permet de faire face aux enjeux
sociaux, environnementaux et économiques que les entreprises de remontées
mécaniques et de domaines skiables
doivent aujourd’hui relever. La mise en
place d’une politique d’édition plus large
renforce les liens que Domaines Skiables
de France s’efforce de créer et de consolider avec tous les partenaires impliqués
dans l’économie de la montagne, des élus
aux fournisseurs en passant par les organisations internationales ou les domaines
skiables des autres pays de montagne en
Europe et dans le monde. »
Avec un message à l’ensemble des exploitants : « en connaissant et en diffusant
autour de vous les publications de
Domaines Skiables de France, vous participez activement à l’amélioration de notre
visibilité et de notre image. »
Spécial Édition
SAVOIR
&
FAIRE SAVOIR
L’information
est une des missions centrales de Domaines
Skiables de France. Donner aux adhérents
toutes les clés juridiques, économiqu
es et pédagogiques leur permet de
faire face
aux enjeux sociaux, environnementaux
et économiques que les entreprise
s de
remontées mécaniques et de domaines
skiables doivent aujourd’hui relever.
La mise en place d’une politique d’édition
plus large renforce les liens que Domaines
Skiables de France s’efforce de
créer et de consolider avec tous
les partenaires
impliqués dans l’économie de la
montagne, des élus aux fournisseu
rs en passant
par les organisations internation
ales ou les domaines skiables des
autres pays de
montagne en Europe et dans le monde.
Par ailleurs, la presse est régulièrem
ent informée de l’actualité grâce
à l’envoi de
communiqués de presse et de newsletter
s.
En connaissant et en diffusant autour
de vous les publications de Domaines
Skiables
de France, vous participez activemen
t à l’amélioration de notre visibilité
et de notre
image.
NE RATEZ PAS VOS RENDEZ-VOUS
AVEC L’ACTUALITÉ !
z tous les outils
Entrez dans notre librairie et retrouve
:
pour être à la pointe de l’information
www.domaines-skiables.fr
28
28
SAVOIR
&
FAIRE SAVOIR
Le succès de la zapette
Le Congrès 2013 était décidément
placé sous le signe de l’innovation.
Preuve avec l’organisation d’un quiz
« grandeur nature » sur les questions
liées à l’actualité des commissions.
Avec le concours du partenaire
"E-Instruction" chaque congressiste
s’est vu remettre une zapette et
devait répondre à des questions
précises. Le résultat s’affichait immédiatement.
Une façon ludique de découvrir l'outil
qui sera progressivement mis en place
dans les sections pour les examens
d'agents d'exploitation.
16
DSF n° 34
AL
SPÉCI
S
TR
AS
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
THIERRY REPENTIN ET PIERRE GATTAZ
DEUX PERSONNALITÉS À L'ÉCOUTE DE LA MONTAGNE
CE SONT DEUX APPROCHES DIFFÉRENTES QUI SE SONT EXPRIMÉES PENDANT
LE CONGRÈS. AVEC TOUTEFOIS UN DÉNOMINATEUR COMMUN : UNE BONNE
CONNAISSANCE DE LA MONTAGNE ET DE SES SPÉCIFICITÉS.
THIERRY REPENTIN
Ministre délégué auprès du ministre des
Affaires étrangères, chargé des Affaires
européennes, il était logique que Thierry
Repentin choisisse Strasbourg pour rencontrer les domaines skiables français.
« La montagne est une
opportunité sous-évaluée
pour la France et l’Europe ».
« La montagne », a dit en préambule celui
qui est aussi Conseiller général de Savoie,
« est une opportunité sous-évaluée pour
la France et l’Europe. C’est d’abord un
patrimoine à préserver comme potentiel
d’activités et de richesses à valoriser. Elle
couvre 1/3 du territoire européen et abrite
13 millions de personnes. 21 états membres
sur 28 sont constitués pour partie de territoires de montagne. C’est donc un enjeu
crucial dans la relance de la compétitivité
européenne. La montagne a une réelle carte
à jouer. »
Après avoir rappelé les fondamentaux
de la Loi Montagne, initialement créée
« pour répondre à l’impératif républicain
d’égalité entre les territoires », le ministre
a abordé différentes questions au cœur des
préoccupations des acteurs de la montagne
en insistant sur les liens existant entre
l’Europe et la montagne : le tourisme, l’agriculture, l’aménagement du territoire…
À commencer par les DSP, avec la transcription en droit français de la directive
européenne sachant que le secteur des
remontées mécaniques « sera le seul
secteur en Europe à faire l’objet d’une
disposition spécifique ».
Il a ensuite développé la nécessité de poursuivre la prise de conscience sur la spécificité des territoires de montagne. Thierry
Repentin s’est longuement expliqué sur la
mutualisation des idées et des moyens. « Il
y a quelques semaines se tenait à Grenoble
une réunion de 7 états européens représentant 15 régions transfrontalières avec
pour objectif de dessiner une stratégie
macrorégionale alpine. Cette stratégie
spécifique au massif alpin doit permettre
de répondre plus efficacement aux nombreuses problématiques propres à l’espace
alpin et de mutualiser les financements et
les idées. C’est un bel exemple de ce que
nous sommes capables de faire pour
défendre la spécificité des zones de montagne. »
Car c’est bien un engagement de moyens
au niveau de l’Europe que le Ministre a
clairement annoncé. En confiant à des
consuls régionaux la gestion des fonds
structurels Région-État, un renforcement
du dialogue avec les régions est annoncé.
Par ailleurs, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) par l’intermédiaire de la
Caisse des Dépôts et Consignation (CDC)
peut aider les investisseurs, petits et
moyens, en cas d’absence de disponibilités
des banques classiques.
Enfin, sur le dossier du calendrier scolaire,
Pierre Lestas a demandé au Ministre de
porter la problématique au niveau du
gouvernement. « Ceci ne relève pas de
mon champ de compétence, mais je suis
convaincu que le dialogue engagé portera
ses fruits ». Les prochaines Assises
nationales du tourisme devraient être un
lieu d’échange et de réflexion essentiel sur
le chemin des bonnes décisions.
DSF n° 34
17
CONGRÈS
S
TR
AS
13
m ACTUALITÉS DES COMMISSIONS
AL
SPÉCI
BO U RG 2
0
À la rencontre de l’économie des domaines skiables.
Thierry Repentin a longuement arpenté
les allées du salon des fournisseurs, à la
rencontre des entreprises partenaires des
domaines skiables. Il s’est notamment
arrêté chez Poma où Jean Souchal et JeanPierre Huard ont fait avec lui le tour des
grands projets internationaux où l'expertise et le savoir-faire français sont appréciés. Il a été question de Medellin et de
Rio de Janeiro mais aussi des projets
russes et chinois. Plus que la technique,
c’est l’aspect social du déplacement
qui a intéressé Thierry Repentin.
Complémentarité des modes de
déplacements, désenclavement de
quartiers difficiles, amélioration de
la sécurité sont autant d’atouts
du transport par câble en milieu
urbain. Un marché en plein développement et où la France et ses entreprises spécialisées ont belle une carte
à jouer.
Pierre Gattaz a dressé un tableau de la
France actuelle, à la fois alarmiste avec
la montée du chômage, le déficit du
commerce extérieur et des investissements à l’arrêt. Mais il a su dans le même
temps montrer qu’une nouvelle dynamique était possible.
« La création d’emplois peut être relancée
par la croissance mais aussi grâce à
l’innovation. Le crédit-impôt recherche
est à sanctuariser car c’est aujourd’hui
le seul moyen de relancer la créativité. »
PIERRE GATTAZ
Président du MEDEF.
« 15 priorités pour relancer
une France qui gagne »
Le Président du MEDEF était dans un
même état d'esprit en venant à la rencontre des exploitants de remontées
mécaniques et de domaines skiables. Car
dans le projet France 2020, piloté par le
MEDEF, le tourisme fait partie des filières
du futur à consolider et à renforcer. À propos du lancement début 2014 des assises
du tourisme, Pierre Gattaz s’est largement
exprimé : « J'ai toujours considéré le tourisme comme un formidable levier de
croissance et d'emplois. Nous devons
miser sur nos atouts, nos savoir-faire,
notre patrimoine naturel et culturel. Il
faut absolument conserver notre image
de marque, notre leadership et confirmer
un potentiel de croissance et d'emplois
insuffisamment exploité… Il permettra
également d'atteindre l'objectif que nous
nous sommes fixé : créer un million d'emplois dans les cinq ans à venir. De manière
très concrète, des freins doivent être levés
en matière de réglementation, de fiscalité,
d'accueil. Ils sont connus, il faut désormais passer aux actes. Je souhaite que les
Assises du tourisme soient l'occasion
d'avancer sur tous ces sujets. »
Domaines Skiables de France est adhérent
du MEDEF depuis 2010. « Nous soutenons
les mêmes objectifs avec la même détermination et les mêmes certitudes » a
déclaré Pierre Lestas en préambule.
18
DSF n° 34
Le MEDEF ne sera pas absent de cette
dynamique avec l’émergence de 15 priorités dont la mise en mouvement se fera
avec l’émergence d’un environnement de
confiance rendu possible grâce à la stabilisation réglementaire et l’amélioration
de l’attractivité du territoire.
VIE DES SECTIONS k
LA VIE DES SECTIONS
INNOVATION CETTE ANNÉE AVEC UNE PRÉSENTATION TRÈS DYNAMIQUE
DES TENDANCES À L’ŒUVRE SUR LES TERRITOIRES DES DIFFÉRENTES
SECTIONS. C’EST PAR VIDÉO QUE LES 8 PRÉSIDENTS SE SONT EXPRIMÉS.
TOUS ONT SALUÉ LES BONS RÉSULTATS D’UNE SAISON POURTANT
MARQUÉE PAR UN FORT RALENTISSEMENT SUR LA PÉRIODE DES VACANCES
DE PRINTEMPS EN RAISON DU MAUVAIS CALENDRIER SCOLAIRE.
Retrouvez les vidéos en ligne sur www.domaines-skiables.fr
« Nous voulons développer la convivialité
de nos sites. Et faire valoir, dans l’activité
touristique de la région où le littoral pèse
lourd, le poids de l’activité ski. Aujourd’hui,
on travaille pour modéliser ce poids. »
Laurent Thélène
SECTION ALPES DU SUD
Fréquentation 2012-2013 ;
indicateur Journées-skieur :
0 % par rapport à la saison 2011-2012
+ 7 % par rapport à la moyenne des
4 dernières saisons
« Notre maître mot, c’est la solidarité :
nous travaillons en collaboration avec le
monde agricole pour démystifier l’impact
de la neige de culture sur les fourrages. Et
nous avons signé la première convention
Emplois d’avenir réservée aux jeunes
sans qualification avec un engagement
de 25 contrats sur 2 ans. »
Alain Barbier
SECTION HAUTE-SAVOIE
Fréquentation 2012-2013 ;
indicateur Journées-skieur :
+ 6 % par rapport à la saison 2011-2012
+ 7 % par rapport à la moyenne des
4 dernières saisons
DSF n° 34
19
m VIE DES SECTIONS
« Les observatoires se développent en Savoie
et nous donnent une grande visibilité sur nos
actions. Dans le domaine de l’environnement
mais aussi dans celui de l’immobilier pour
mesurer plus finement et anticiper les
évolutions du marché. Nous nous sommes
également engagés dans la mise en place
de Convention Emplois d’avenir avec
un objectif de 30 contrats sur la section. »
David Ponson
SECTION SAVOIE
Fréquentation 2012-2013 ;
indicateur Journées-skieur :
+ 2 % par rapport à la saison 2011-2012
+ 2 % par rapport à la moyenne des
4 dernières saisons
« En tant que nouveau Président de section,
je découvre ce travail très impliquant.
Il faut faire le tour des exploitants, recueillir
leurs questions, pouvoir y répondre ou faire
remonter à Domaines Skiables de France,
trouver des solutions. C’est un rôle
d’animateur mais aussi de passeur :
faire le lien, conseiller… »
Hervé Pounau
SECTION MASSIF CENTRAL
Fréquentation 2012-2013 ;
indicateur Journées-skieur :
- 1 % par rapport à la saison 2011-2012
+ 14 % par rapport à la moyenne des
4 dernières saisons
« Notre activité se porte sur la formation et
les examens professionnels. Avec la proximité
du Grand Genève qui représente un bassin de
plus d’un million d’habitants, la pression est
forte. Nous devons être attentifs au respect
de l’environnement par cette population qui
est là pour profiter des avantages de nos sites
naturels. »
Philippe de Rosa
SECTION JURA
Fréquentation 2012-2013 ;
indicateur Journées-skieur :
+ 27 % par rapport à la saison 2011-2012
+ 21 % par rapport à la moyenne des
4 dernières saisons
20
DSF n° 34
« Je souhaitais revenir sur l’étude menée par
la DATAR pour créer une nouvelle typologie
de stations. Il ne faudrait pas qu’on nous mette
arbitrairement dans des cases sans tenir
compte des contraintes de notre situation
géographique. Nos stations se sont adaptées
de manière très proactive aux handicaps
de notre massif. »
Jean-Yves Remy
SECTION VOSGES
Fréquentation 2012-2013 ;
indicateur Journées-skieur :
+ 11 % par rapport à la saison 2011-2012
+ 25 % par rapport à la moyenne des
4 dernières saisons
« Notre massif fait 430 km de long
et représente une grande diversité de climats,
de cultures et d’exploitations. Parmi les
projets structurants, nous avons signé avec
les Préfets une convention Emplois d’avenir. »
Bernard Malus
SECTION PYRÉNÉES
Fréquentation 2012-2013 ;
indicateur Journées-skieur :
- 1 % par rapport à la saison 2011-2012
+ 6 % par rapport à la moyenne des
4 dernières saisons
« Le projet le plus important de la section est
de définir et de partager une vision d’avenir.
Ce projet devra être orienté pour maintenir
la montagne au cœur d’un environnement
urbain conséquent avec les villes
de Grenoble et de Valence. »
Jean-Christophe Hoff
SECTION ISÈRE-DRÔME
Fréquentation 2012-2013 ;
indicateur Journées-skieur :
+ 4 % par rapport à la saison 2011-2012
+ 4 % par rapport à la moyenne des
4 dernières saisons
DSF n° 34
21
AL
SPÉCI
m VIE DES SECTIONS
S
TR
AS
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
L’ACTU DES MASSIFS
27%
SAISON 2012/2013 :
ÉVOLUTION DE LA FRÉQUENTATION PAR MASSIF
21%
15%
Évolution par rapport à l’hiver précédent
Évolution par rapport à la moyenne
des quatre hivers précédents
14%
11%
7%
7%
6%
6%
5%
4%
4%
3%
2%
2%
0%
National Isère-Drôme
Savoie
Haute-Savoie
Alpes
du Sud
-1%
Massif
des Vosges Massif Central
Jura
-1%
Pyrénées
PARTS DE MARCHÉ EN JOURNÉES-SKIEUR
EN MOYENNE SUR QUATRE ANS PAR MASSIF (2010-2013)
Isère-Drôme : 9,6 %
Alpes du Sud : 15,2 %
Pyrénées : 9 %
Autres : 5,4 %
Vosges :
1,8 %
Jura :
1,6 %
Massif Central :
2%
Savoie : 38,6 %
22
DSF n° 34
Haute-Savoie : 22,2 %
PARTENARIATS k
Fédération Française de Ski,
une année olympique
Comme chaque année, Michel Vion,
Président de la FFS, est venu remercier les
exploitants pour la qualité des pistes
d’entraînement et de compétition, résultat
de l’engagement des exploitants des
domaines skiables. Car le terrain de jeu des
Équipes de France mais aussi des clubs et
des comités régionaux nécessite un travail
assidu et professionnel.
« Cette saison promet d’être exceptionnelle et on attend un record de médailles. »
La saison a d’ailleurs bien commencé en
novembre, à Solden en Autriche, avec
6 Français parmi les 11 premiers. Sochi, ce
sera plus de 200 heures de direct sur France
Télévision auxquelles il faudra ajouter les
sujets sur les 15 coupes du monde organisées en France sur la saison 2013/2014.
Pierre Lestas avait auparavant fait adopter
une amélioration importante du mécanisme de soutien aux équipes de France.
Domaines Skiables de France a contribué
à hauteur de 6 millions en 8 ans et cette
année encore, un chèque de 735 000 euros
a été remis à la FFS. « Notre objectif est de
maintenir et d’amplifier le soutien aux
équipes de France, tout en revoyant le
système qui permet ce financement pour
le rendre plus équitable. C’est un signal
fort adressé à nos champions qui contribuent largement au rayonnement des
domaines skiables français ! »
Fédération Internationale de Ski,
« bring children to the snow » !
La FIS était présente au Congrès. Elle est à
l'origine de la journée mondiale de la neige
qui cible les 4-14 ans. Andrew Cholinski
était venu motiver les domaines skiables
français pour rejoindre cette initiative à
laquelle participent déjà une quarantaine
de pays. « Vous faites ainsi la promotion
des sports de neige tout en montrant
au monde que vous êtes attentifs aux
futures générations. »
Avec près de 500 événements organisés le
19 janvier 2014 partout dans le monde, le
World Snow day fait désormais partie des
rendez-vous de l’hiver.
DSF n° 34
23
m PARTENARIATS
Atout France travaille sur la suite
des Carnets de route de la montagne
L’économie de la montagne est un secteur
clé du développement des territoires.
« Plus que jamais, le Tourisme de montagne a besoin de données pour décrypter
sa réalité complexe, appréhender les
enjeux stratégiques auxquels il est
confronté. »
C’est le travail d’Atout France, l’agence de
développement touristique de la France,
qui poursuit ses analyses.
Après l’analyse des offres et de la fréquentation en 2012 et l’analyse de l’emploi et
des retombées économiques par massif en
2013, un nouveau Carnet de route est en
cours : Intelligence territoriale et économique des territoires de montagne.
Parution prévue en 2014.
Par ailleurs, Jean Berthier, Directeur
d’Atout France, a tenu à souligner
l’importance de l’annonce faite par le
Premier Ministre quelques jours plus tôt,
sur la tenue début 2014 des Assises
Nationales du Tourisme.
Quelques chiffres :
m Sur la période 2005-2010, la montagne
est l’espace qui a connu la diminution la
plus forte en termes de nuitées françaises: -20%.
m 55% des investissements et 15 % du CA
touristique national sont réalisés en
montagne.
m L e tourisme en montagne emploie
100 000 salariés (équivalents temps
plein) ce qui représente 7,8 % du total de
l’emploi salarié dans les Alpes et 12,3 %
dans les Pyrénées.
Avec Le printemps du Ski,
France Montagnes invente
une nouvelle saison
Comme chaque année, Jean-Marc Silva, Directeur de France Montagnes, est venu
présenter le travail de promotion, rappelant que le budget de 3,4 millions d’euros correspondait à l’engagement de 50 adhérents dont Domaines Skiables de France.
« La stratégie 2013-2014 est d’ouvrir de nouvelles voies de communication média en
s’appuyant sur les excellentes progressions du Web (+28 % de visiteurs sur le site de
France Montagnes) et sur les réseaux sociaux (plus de 20 000 fans sur Facebook et
2 000 followers sur Twitter). »
Une nouvelle plateforme Web communautaire permettant de partager images et vidéos
et alimentée par les internautes a vu le jour. cmamontagne.com devrait accélérer la
diffusion d’images de montagne, améliorant ainsi la visibilité des domaines skiables et
de toutes les activités de glisse.
Enfin, la cerise sur la gâteau est de lancer une nouvelle saison… en fin de saison !
« Le printemps du ski » sera un nouveau concept tendant à ouvrir cette période au plus
grand nombre et plus seulement aux initiés. Le produit reste à inventer mais on parle
déjà de ski bien sûr mais aussi de fête, de musique, de remise en forme. « Le concept n’est
pas de faire une fin de saison low-cost mais bien d’inventer une nouvelle période. »
Cette initiative nécessite cependant que le calendrier scolaire redevienne favorable pour
la fin de saison.
24
DSF n° 34
AL
SPÉCI
S
TR
AS
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
Montagnes Leaders
sur la toile
400
27 novembre 2013
ENTREPRISES
Bimensuelle
ENVIRONNEMENT
APPELS D’OFFRES / DSP
ENTREPRISES
>> MND à l’heure russe
>> DELTA DRONE s’étoffe
ENVIRONNEMENT
>> Un nouveau programme d’action
>> Conférence de Varsovie ...
>> Rénovation énergétique, vers ...
APPELS D’OFFRES / DSP
MONTAGNE & STATIONS
POUVOIRS PUBLICS
OFFRES D’EMPLOI
MONTAGNE & STATIONS
>> La S3V passe au vert
>> La foi de déplacer les montagnes ...
>> Sécurité au sommet
POUVOIRS PUBLICS
>> « Communes touristiques » ...
>> Quid des EBC ?
>> Agriculture et TLE
OFFRES D’EMPLOI
TOURISME
SPORT INTERNATIONAL
AGENDA
TOURISME
>> FAGIHT : Mobilisons nous !
>> Organiser des trekkings ...
>> Pour des relations plus équilibrées
SPORT INTERNATIONAL
>> Gare à vous !
>> Le grand plongeon
>> Un design unique
AGENDA
LE SOMMET DE LA QUINZAINE
La 400e !
devenue, il y a peu, Montagne
Lettre Economique de Montagne Expansion
La
Nous y voilà…déjà 400 numéros de
Leaders.
News, La Lettre Eco de Montagne
de toute l’actualité de la
1994, elle s’est immédiatement fait l’écho
Publiée pour la première fois le 20 novembre
des ans, un lien privilégié entre toutes
professionnels, et est devenue, au fil
montagne, de ses acteurs et de ses
de loin, par l’activité en montagne.
les personnes concernées, de près ou
avec nous, à nos côtés, au dévenous avez été fidèles, vous avez assisté,
Depuis presque vingt
Depuis maintenant 400 numéros, vous
l’étranger.
à
massifs ainsi qu’à leur rayonnement
loppement et à l’évolution de nos cinq
votre Lettre Bleue, comme
a évolué, tout comme la Lettre Bleue,
ans, la montagne française, et internationale,vous aimiez la nommer.
La montagne française
remise
s’est
a innové,
en question et s’est
toujours efforcée de
répondre aux attentes
exprimées, Montagne
Expansion également.
Depuis le numéro 386,
votre rendez-vous bimensuel a changé de
forme. A l’ère du numérique, de l’instantané,
de l’information brute
et fraîche, nous devions
faire évoluer La Lettre
Economique de Montagne Expansion, et nous
l’avons fait. La Lettre
Economique de Montagne Expansion s’est
donc dématérialisée et
et le contenu restent inchanEco de Montagne Leaders. Si le sommaire
ce numéro 400, un beau
est devenue Montagne News – La Lettre
Nous fêtons aujourd’hui, ensemble,
accrue.
désormais
voit
se
qui
gés, c’est la réactivité
octobre 1994. Rendez-vous dans 15
le chemin parcouru à vos côtés depuis
chiffre, symbolique, qui mesure tout
20 ans…
jours, comme d’habitude depuis bientôt
n°400
27 novembre 2013
1
Depuis plus de 400 numéros, la célèbre lettre bleue éditée par Montagne Expansion
n’a jamais cessé d’évoluer, tout en restant l’indispensable outil d’information pour les
acteurs de la montagne. Une innovation qui a suivi celle de la montagne française et de
ses acteurs. Baptisée désormais Montagne News, la Lettre Eco de Montagne Leaders
s’est dématérialisée pour faire son entrée sur le web, avec une réactivité accrue, mais un
sommaire et des rubriques inchangés.
EDF, le partenaire historique du Congrès
de Domaines Skiables de France
De gauche à droite : Damien NOTIN - Directeur du Pôle
Montagne EDF, Francis PILLOT - Directeur EDF Collectivités
Territoriales et Solidarité Rhône-Alpes Auvergne,
Axel FERRET - ingénieur commercial EDF Pôle Montagne,
Christian MARTEL - ingénieur commercial EDF Pôle Montagne.
Toujours investi aux côtés des domaines
skiables, le Pôle montagne d’EDF était
réuni autour de son directeur, Francis
Pillot. « Nous œuvrons ensemble à
écrire de nouvelles pages au service de
l’efficacité énergétique des stations.
Globalement, nous travaillons sur la
station durable de demain. Ce qui ouvre
le champ des améliorations au-delà
du domaine skiable vers, par exemple, la
rénovation immobilière. »
Interlocuteur de proximité, le Pôle
Montagne accompagne déjà de nombreux
opérateurs de domaines skiables sur le
chemin des économies d’énergie en
proposant des formations en matière de
maîtrise de l’énergie pour sensibiliser les
collaborateurs aux bonnes pratiques.
Le plan productivité-énergie est une
démarche globale et personnalisée
d’optimisation des consommations d’un
domaine skiable : remontées mécaniques,
usine à neige, etc.
Il s'inscrit dans le cadre du guide du management énergétique rédigé en commun
avec Domaines Skiables de France.
DSF n° 34
25
m AUTOUR DE NOUS
Domaines Skiables de France
et la Fondation Glénat au service
du patrimoine alpin
Hommage à Pierre Novat, l’artiste des pistes
1962, Pierre Novat peint pour la première fois un panorama pour la station de
Val d'Isère. Dès ses débuts, il invente une nouvelle manière de représenter la montagne
répondant à trois impératifs : représenter la complexité des pistes pour satisfaire à
l’évolution des stations, au besoin du skieur et à la beauté de la montagne.
Après plus de 160 stations représentées en France et à l'étranger, l'Atelier Pierre Novat
est aujourd’hui animé par Frédérique et Arthur Novat, ses enfants, perpétuant ainsi
l'œuvre exceptionnelle de leur père et l'accompagnant dans l'ère numérique grâce aux
nouvelles technologies.
Domaines Skiables de France s’est associé à la Fondation Glénat pour soutenir l’hommage rendu à Pierre Novat à travers trois événements : l’édition du livre « Plans des
pistes : Les domaines skiables de France dessinés par Pierre Novat » aux Éditions
Glénat, l’exposition de 31 originaux au Couvent Sainte Cécile à Grenoble et l’organisation, le 19 novembre dernier, d’une conférence « Le monde de Pierre Novat. Une certaine
représentation de la montagne » animée par Pascal Kober, rédacteur en chef de L’Alpe.
PLANS DES PISTES
Les domaines skiables de France dessinés
par Pierre Novat
Un ouvrage qui intéressera tous les skieurs qui ont eu
entre les mains un plan des pistes signé de l’artiste.
carnet
C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de Nicolas Morel, gérant de la société « Déplacer les Montagnes », spécialisée dans l’aménagement et la décoration
d’événements Montagne et qui gère entre autres l’événement St-Germain des
Neiges qui a lieu chaque début de saison à Paris et le salon Alpes Home.
Nous n’oublierons pas l’enthousiasme et le dynamisme qu’il mettait au service des acteurs du tourisme de montagne. Nos condoléances à sa famille et à ses amis.
26
DSF n° 34
mE
xposition - Plans des pistes.
Du 20 novembre 2013 au 30 janvier
2014, 31 originaux sont présentés
sur les 250 panoramas réalisés.
On peut y admirer ses célèbres
panoramas en couleur mais aussi
ses crayonnés sur calque.
Couvent Sainte-Cécile.
37, rue Servan à Grenoble
Les 22 panneaux de l'exposition seront
également présentés par Savoie Mont
Blanc Tourisme, en partenariat avec la
Caisse d'Épargne Rhône Alpes.
mV
al d'Isère du 9 décembre au 3 janvier.
mS
amoëns du 11 janvier au 31 janvier.
m L a Plagne du 4 février au 4 avril.
AL
I
C
É
P
S
Le Salon des fournisseurs,
S
TR
AS
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
la traditionnelle
Exposition-Rencontre du Congrès
Ils sont venus, ils sont tous là !
Comme tous les ans, une soixantaine de fournisseurs des domaines
skiables ont répondu présents sur le Salon qui leur était réservé. Petit
tour d’horizon en images, non exhaustif, d’une économie dynamique et
innovante, indispensable à l’économie de la montagne.
DSF n° 34
27
AL
SPÉCI
m AUTOUR DE NOUS
S
TR
 
  
28
DSF n° 34
AS
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
Anamorphose
Toujours sur le thème de l’innovation,
Gerhard Lohrentz de Sitour avait installé
un ingénieux système d’anamorphose à
l’entrée du Congrès. Ce prototype était
une première mondiale, une installation
réaliste basée sur une photo (même si
l'idée a déjà été mise en scène par des
peintres). Même les plus sérieux, à l'image
de Serge Riveill, n’ont pas résisté au plaisir
de se balader sur une slackline virtuelle
et de tutoyer le vide, au moins dans leur
imagination.
Le principe de l’anamorphose, la distorsion d’une image qui ne reprend sa
configuration véritable que sous un angle
particulier (ici dans l’objectif d’un appareil
photo) est ancien. Mais il fallait y penser
en recréant la verticalité des paysages de
montagne. L’animation a fait un tabac !
Michel Girard, directeur commercial de Châtel,
pris "sur le fil" par Gerhard Lorentz.
Tout comme Serge Riveill !
DSF n° 34
29
Réception à l’Hôtel de ville de Strasbourg
Un accueil dans la pure tradition
de l’hospitalité alsacienne
C’est dans le splendide Hôtel de ville datant du
XVIIIe siècle que les congressistes de Domaines
Skiables de France ont été accueillis avec convivialité et humour…
…par Jean-Jacques Gsell. En l’absence du Maire de la ville, Roland Ries,
l’adjoint, également Président de l’Office de Tourisme, a mis toute sa
verve d’avocat au service du massif vosgien dont il a vanté les atouts bien
réels. Non sans humour, il s’est réjoui du choix de sa ville, « capitale
européenne et internationale, et deuxième ville diplomatique de
France », félicitant les organisateurs pour leur prise de hauteur. « Depuis
Nice, vous avez progressé puisque vous êtes aujourd’hui au cœur du
massif vosgien culminant à 1 099 m dans le bas Rhin avec la Tour du
Champ du feu, et à 1 426 m dans le Haut-Rhin avec le Grand ballon. »
30
DSF n° 34
AUTOUR DE NOUS k
AL
SPÉCI
S
TR
AS
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
Bonne humeur au programme
des échanges entre Alice Morel,
conseillère générale du Bas-Rhin,
Jean-Jacques Gsell et Pierre
Lestas.
Pierre Lestas, tout en rappelant les enjeux
communs à tous les massifs, a souligné la
qualité des domaines skiables du Massif
Vosgien, un terrain de préparation idéal
pour tous ceux qui veulent ensuite en
découdre avec les grands domaines alpins.
Michel Bouvard, toujours à l’écoute…
DSF n° 34
31
m AUTOUR DE NOUS
Royal palace,
la surprise totale
Le secret était bien gardé et ce sont plus de 500 participants qui se sont retrouvés dans
un joli petit village alsacien pour la traditionnelle soirée de gala du Congrès. Et au calme
des rues endormies de Kirrwiller, à une trentaine de kilomètres de Strasbourg, ont vite
succédé musique, strass et paillettes, devant le regard ébahi et tous les sens en éveil
des adhérents et partenaires de Domaines Skiables de France. Pierre-Yves Manfredi,
chargé de mission social-formation de Domaines Skiables de France et chef d'orchestre
du congrès, a cette année placé la barre très haut en matière de surprise. En effet, le
Royal Palace, malgré sa localisation plus qu’improbable, est l’un des trois plus grands
music-halls français ! C’est aussi une des scènes les plus prisées (plus de 200 000 spectateurs par an) avec de vrais professionnels de la danse et du spectacle, des artistes
recrutés dans le monde entier et des danseuses et danseurs qui n'ont rien à envier à
leurs collègues des grands cabarets de la capitale.
32
DSF n° 34
AL
SPÉCI
S
TR
AS
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
Le moment de plus hilarant de la soiré
e : l'apparition
de Pierre-Yves Manfredi sur la musique
des Bronzés font du ski.
Ou comment le chargé de mission Socia
l-Formation n’hésite pas
à prendre de la hauteur pour passer
ses messages !
Une vocation est née…
Tous les responsables des domaines skiables vosgiens réunis
sur la scène du Royal Palace, pour une photo de famille !
DSF n° 34
33
AL
SPÉCI
S
TR
AS
13
CONGRÈS
BO U RG 2
0
Strasbourg,
capitale européenne
Comme l’a rappelé Jean-Jacques Gsell, le Président de l’Office de tourisme,
Strasbourg est la seconde ville diplomatique de France. Une visite du
Parlement européen s’imposait donc. D’autant que certains dossiers liés
à l’économie de montagne sont dans les tuyaux !
En fait tout se passe dans les salles
réservées aux commissions.
Des lieux à la mesure des enjeux !
pe…
’Euro
s de l
e
n
a
c
les ar
Dans
Jean Marc Silva (France montagn
es) et Pierre Lestas
(Domaines Skiables de France)
: une visite édifiante
« qui montre la complexité du
suivi des dossiers,
à commencer par les nôtres. »
34
DSF n° 34
AUTOUR DE NOUS k
Une ville attractive et touristique
au patrimoine préservé.
Après la visite du Parlement européen, la journée de prolongation du vendredi
8 novembre s'est poursuivie pour plus d'une centaine de personnes, par :
mu
ne croisière apéritive sur les canaux (champagne et bretzels ; tourisme et
convivialité),
mu
n grand déjeuner "choucroute" à la Maison Kammerzell, véritable institution
strasbourgeoise, sur la place de la cathédrale,
me
t une visite de la ville.
DSF n° 34
35
ÉQUIPE PROFESSIONNELLE
DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL
Laurent Reynaud
CHARGÉS DE MISSION
Social-Formation : Pierre-Yves Manfredi
Pistes : Serge Riveill
Juridique et Fiscal : Claire Smaniotto
Remontées Mécaniques - QSE : Robert Tardieu
ÉQUIPE SECRÉTARIAT
Coordination : Martine Dumas
Agnès Darbon
Solange Durand
Fabienne Rozier
PÔLE EXAMENS - FORMATIONS
Lydia Lefèvre
Fanny Zimberlin
LES COMMISSIONS ET LES PRÉSIDENTS
Pistes et Environnement : Louis Cometto, Régie des Karellis
Social-Formation : Jean-Yves Remy, Groupe Labellemontagne Management
Communication et Économie : Annick Girard, Deux-Alpes Loisirs Remontées Mécaniques : Pascal Tournier, Domaine Skiable de Flaine
Juridique et Fiscal : Jean-François Blas, Groupe Compagnie des Alpes
Santé et Sécurité au Travail : Jean-Yves Salle, Serre Chevalier/Deux Alpes Loisirs
LES SECTIONS ET LES PRÉSIDENTS
Haute-Savoie : Alain Barbier, SA Téléphérique du Pleney, Morzine
Pyrénées : Bernard Malus, Régie Intercommunale du Tourmalet
Savoie : David Ponson, Groupe Compagnie des Alpes
Massif Central : Hervé Pounau, SEM du Lioran
Vosges : Jean-Yves Remy, Groupe Labellemontagne Management
Jura : Philippe de Rosa, Syndicat Mixte des Monts Jura
Alpes du Sud : Laurent Thélène, Régie de Pra Loup
Isère-Drôme : Jean-Christophe Hoff, SEM de l'Alpe-d'Huez
s.fr
e
l
b
a
s-ski
e
n
i
a
www.dom
Toute l’équipe de
Domaines Skiables de France
vous souhaite de belles fêtes
de fin d’année.

Documents pareils