St-Jean-de-Luz - Fédération Nationale du Mérite Maritime

Transcription

St-Jean-de-Luz - Fédération Nationale du Mérite Maritime
Fédération Nationale du MERITE MARITIME
et de la MÉDAILLE D’HONNEUR DES MARINS
e
28 Congrès
19, 20, 21 mai 2016
St-Jean-de-Luz
Bienvenue !
Ongi etorri !
UNE BANQUE QUI
APPARTIENT À SES CLIENTS,
ÇA CHANGE TOUT.
Le Crédit Mutuel est une banque coopérative, qui appartient à ses clients-sociétaires :
ceux-ci peuvent participer au fonctionnement de leur Caisse Locale en votant aux Assemblées
Générales. Ils élisent leurs représentants au Conseil d’Administration suivant le principe
“une personne, une voix”. C’est donc à ses clients que le Crédit Mutuel rend des comptes,
et non à des actionnaires.
CRÉDIT MUTUEL CIBOURE
42, avenue Jean Jaurès - Tél. : 05 59 29 06 60 – Courriel : [email protected]
CRÉDIT MUTUEL SAINT-JEAN-DE-LUZ
2, boulevard Thiers – Tél. : 05 59 29 05 40 – Courriel : [email protected]
Le Crédit Mutuel, banque coopérative, appartient à ses 7,6 millions de clients-sociétaires.
Le Mot des Maires
Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Du 19 au 21 mai, Saint-Jean-de-Luz a l’honneur d’accueillir le congrès annuel de
la Fédération Nationale du Mérite Maritime et de la Médaille d’Honneur des Marins.
Nombreux sont ceux qui parmi vous connaissent déjà bien notre cité, que ce soit
à titre personnel ou professionnel, et vous savez que c’est toujours avec beaucoup
de plaisir que nous vous ouvrons nos portes.
Saint-Jean-de-Luz, « Donibane Lohitzun », c’est en effet et avant tout une tradition d’hospitalité bien ancrée, une hospitalité toute basque qui fait notre réputation
et fonde notre attractivité.
Autour de son port de pêche réputé, la Cité des corsaires est une ville qui vit
toute l’année, avec ses services, ses équipements, son tissu économique dense,
ses nombreux hôtels et restaurants qui sauront combler tous les goûts.
Adossée à la montagne, Saint-Jean-de-Luz est tournée vers le large : son histoire, sa culture, son économie, ses hommes sont intimement liés à l’Océan.
Notre commune était donc un choix, une escale idéale pour ce congrès 2016.
Sachez que tout a été mis en œuvre pour vous offrir les meilleures conditions d’accueil et de travail.
Je vous souhaite un excellent congrès et un agréable séjour.
Peyuco DUHART
Maire de Saint-Jean-de-Luz
Président de l’Agglomération Pays Basque
Mesdames, Messieurs,
A l’occasion du Congrès National de l’Ordre du Mérite Maritime et de la Médaille
d’Honneur des Marins qui se tiendra autour de la baie de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure du 19 au 21 mai, des valeurs mais surtout des femmes et des hommes seront mis à l’honneur.
Courage, humilité, solidarité, cohésion, esprit d’équipe : la communauté des
gens de mer partage et porte sans commune mesure des valeurs fortes et nous
sommes fiers d’accueillir cet événement qui promotionne cette éthique sur notre
Franck PERROT beau littoral basque.
Maire - Adjoint
Durant votre escale, vous pourrez découvrir Ciboure dont l’histoire est intimement liée à la mer. Une commune dont le riche patrimoine architecturale et payMairie de Ciboure sager se mêle aux quartiers authentiques, où les villas Art Déco rencontrent les
BP 321 - 64503 CIBOURE Cedex
maisons de pêcheurs, où le Fort de Socoa répond à la vierge de Muskoa, qui de son
Tél. 05 59 47 26 06
promontoire face à l’océan veille sur les marins.
Télécopie 05 59 47 64 59
Nous vous souhaitons de passer un excellent séjour durant ce congrès.
[email protected]
Guy Poulou,
Maire de Ciboure
Le Mot du Président
Chers congressistes, cher amis,
Les membres de la section des Pyrénées Atlantiques, en partie renouvelée mais
surtout renforcée puisque nos anciens sont toujours solides à la tâche, sont fiers
et heureux de vous accueillir sur notre chère Côte Basque.
Dans la plaquette vous pouvez lire une courte description des activités maritimes locales, quand nous rapportons ces résultats à la longueur de notre côte
et au nombre de nos ports, nous constatons que la mer occupe ici une place très
importante.
Cette forte activité issue de la mer et tournée vers elle est très ancienne puisque
nos ancêtres fréquentaient les « Terres Neuves » dès le début du XVIème siècle de
façon avérée ; notre patrimoine maritime s’en trouve extrêmement riche, ainsi autour de nos travaux, lors de nos échanges et des visites, vous pourrez peut-être
découvrir des pans de l’histoire maritime qui vous est brièvement décrite dans les
dernières pages..
C’est fort de cette conscience du patrimoine reçu que nous pourrons mieux
profiter ensemble de plaisirs plus instantanés, autour de bonnes tables et dans
de beaux endroits.
Assemblés par notre passion commune, la Mer et les Gens de Mer, et organisés tel un vrai Equipage nos travaux ne pourront qu’être fructueux.
“Un homme sans passé est plus pauvre qu’un homme sans avenir”
Elie Wiesel
Cdt. Michel PÉRY
Président de la section Pyrénées Atlantique
De la Fédération Nationale du Mérite Maritime
et de la Médaille d’Honneur des Marins
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Droits réservés PONANT. Document et photos non contractuels. Crédits Photos : © PONANT / Nathalie Michel / François Lefebvre. L’abus
d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
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Programme
Jeudi 19 mai 2016
• 09h30 : réunion de bureau national de la Fédération dans un salon de l’Auditorium Maurice Ravel
• 12h00 : Déjeuner à la Table des Corsaires
• 14h30 : Conseil d’Administration de la Fédération à Hélianthal
• 17h00 -17h30 : Jet d’un gerbe en mer “Nivelle IV” (max 98 pax)
• 17h45 : Réception en mairie Saint-Jean-de-Luz
• 20h00 : Repas du Conseil d’Administration élargi aux conjoints à la tour de Bordagain.
Vendredi 20 mai 2016
• 09h00-11h30 : Assemblée Générale à l’Auditorium Maurice Ravel
• 09h00-09h30 : Accueil des congressistes / émargement.
• 09h30-10h30 : Approbation du rapport de la précédente AG
Rapports : activité/moral – bilan financier.
• 10h30-11h30 : Accueil des invités extérieurs
Présentation du Centre de Documentation Maritime
• 11h30 : prise de parole du Pdt. du Prix littéraire “Ecume de mer” puis remise du prix.
L’ouvrage primé sera disponible (avec bandeau) à la librairie Louis XIV
• 12h30 : Remise de décorations puis Cocktail déjeunatoire à Hélianthal / Auditorium Maurice
Ravel, avec animations.
• Visite Lycée Maritime pour le CA
• 20h00 : Dîner de Gala à Hélianthal puis soirée animée.
Samedi 21 mai 2016
• Excursion : organisation avec Office du Tourisme
CONTACTS LOCAUX
En cas de besoin n’hésitez pas à nous joindre
Michel PERY : 06 63 95 90 51
Jean LATASTE : 06 83 35 10 35
Robert SALLABERRY : 06 70 91 80 11
/// PORT DE BAYONNE
3500
emplois directs et
indirects
56
établissements
Tr
n • iple ce
tio
En 2006, le Port de Bayonne a été le premier port français et
demeure le seul port concédé français triplement certifié Qualité
Sécurité Environnement avec la certification ISO 9001 pour la Qualité,
OHSAS 18001 pour la Sécurité et ISO 14001 pour l’Environnement.
Triple certifica
2 323 579
tonnes
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ISO 9 00
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port régional
TRIPLE CERTIFICATION
"Qualité Sécurité Environnement"
•
LES CHIFFRES
CLÉS
Le bon fonctionnement du port s’appuie sur trois atouts :
Une relation de confiance entre le propriétaire du Port, le Conseil régional
d’Aquitaine et le gestionnaire, la CCI Bayonne Pays Basque.
Une culture de la concertation entre les usagers du Port et la CCI Bayonne Pays
Basque, au travers de réunions régulières tout au long de l’année.
La complémentarité entre acteurs privés de la manutention et les agents de la CCI
Bayonne Pays Basque.
implantés
en Aquitaine
PRODUITS
MAÏS
Tonnage 2015
388 090
PÉTROLE BRUT
62 882
DÉRIVÉS
NE PÉTROLE
74 246
FERRAILLES
302 154
BILLETTES
478 001
SOUFRE
99 416
PRODUITS
CHIMIQUES
138 277
ENGRAIS
491 577
BOIS
72 829
DIVERS AGRO
-ALIMENTAIRE
28 964
AUTRES VRACS
SOLIDES
184 703
MARCHANDISES
DIVERSES
TOTAL CUMULÉ
2 440
L’ATTRACTIVITÉ DU PORT
Une priorité
Les projets phares du Port de Bayonne conduit en 2016 par la CCI en
charge de son exploitation :
Impulser des actions commerciales performantes et encourager les nouveaux projets.
Lancer un appel à manifestation d’intérêt (AMI) au niveau national et
international pour attirer des projets d’implantation industriels et logistiques :
55 hectares disponibles.
Voir aboutir les deux grands projets du secteur de la sidérurgie ; Laminoir
des Landes (350 000 tonnes et 100 emplois directs), et le laminoir de Celsa
(recyclage sur place de 1,3 million de tonnes de ferrailles, 200 nouveaux
emplois directs et 400 000 tonnes de trafic supplémentaire).
Contribuer à la réussite de l’opérateur ferroviaire de Proximité, OFP Sud-Ouest,
qui devrait permettre d’apporter 100 000 tonnes de trafic additionnel sur le
Port de Bayonne.
Préserver l’environnement et accueillir les navires dans des conditions
optimales grâce aux interventions de la drague mixte Hondarra et la gestion
directe des services du remorquage.
Voir aboutir le dépôt d’un dossier d’agréments PEC/PED, Point d’Entrée
Communautaire et Point d’Entrée Désigné pour les imports directs hors Union
Européenne.
2 323 579
POUR EN SAVOIR PLUS :
www.bayonne.port.fr
www.bayonne.cci.fr
Création graphique : lesartsbaletes.com- Crédit photos : CCI Bayonne Pays Basque Bertrand LAPÈGUE
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Comité Interdépartemental des Pêches Maritimes et des Elevages Marins
Pyrénées-Atlantiques / Landes (CIDPMEM 64-40)
ACTIVITES
Le CIDPMEM 64-40 est la structure qui représente la pêche professionnelle maritime d’Hendaye à Capbreton. Il
intervient donc sur tous les domaines : promouvoir et représenter les intérêts généraux de la profession, assurer
l’information économique, fournir une assistance technique aux activités de pêche, formuler des avis et faire des
propositions, réaliser des actions en matière sociale, en particulier en ce qui concerne la prévention des
accidents, l’hygiène, la formation professionnelle et la garantie contre les intempéries.
Dans le respect des règles de l’Union européenne, des accords internationaux et des lois et règlements nationaux, le
CIDPMEM 64-40 est un organisme de droit privé chargé de missions de service public. Il a notamment pour mission :
- D’assurer la représentation et la promotion des intérêts généraux des professionnels exerçant une activité de pêche ou
d’élevage marin ;
- De participer à l’élaboration des réglementations en matière de gestion des ressources halieutiques et de récolte des
végétaux marins ;
- De participer à la réalisation d’actions économiques et sociales en faveur des membres des professions concernées ;
- De participer à la mise en œuvre des politiques publiques de protection et de mise en valeur de l’environnement, afin
notamment de favoriser une gestion durable de la pêche maritime et des élevages marins ;
- D’exercer dans le secteur de la pêche maritime et des élevages marins, les fonctions prévues à l’article L.342-2 du
code de la recherche ;
- D’émettre des avis sur les questions dont il peut être saisi dans le cadre de l’élaboration des dispositions législatives et
réglementaires applicables aux équipages et salariés de la pêche maritime et des élevages marins, notamment en
matière de sécurité, de formation et de promotion des métiers ;
- De favoriser la concertation en matière de gestion des ressources halieutiques, notamment avec les représentants des
organisations de consommateurs et des associations de protection de l’environnement ;
- De défendre, dans le cadre de l’élaboration de ses avis et dans celui de sa participation à l’élaboration des
réglementations, notamment au niveau européen, les particularités et problématiques ultramarines à prendre en
compte dans leur diversité territoriale, avec le concours des comités régionaux concernés.
FLOTTILLE DE PÊCHE
DU QUARTIER MARITIME DE BAYONNE
ET APPORTS SOUS LA CRIEE DE SAINT-JEAN-DE-LUZ / CIBOURE EN 20151
____________________
LA FLOTTILLE DE PÊCHE DU QUARTIER MARITIME DE BAYONNE
Au 31 décembre 2015, la flottille de pêche du quartier maritime de Bayonne compte 149 navires, soit 6 navires de plus qu’en 2014, d’une
puissance totale de 42 708 kW pour un tonnage de près de 16 213 GT.
 Genre de navigation, classes de taille des navires et métiers pratiqués
Cette flottille est constituée pour
plus de la moitié de navires
armés en « petite pêche » pour
des marées de moins de 24
heures le long des côtes.
57 % des navires ont une
longueur inférieure à 12 mètres.
La flottille (en % du nombre de navires) par classe de taille en 2015.
La flottille (en % du nombre de navires) par métier en 2015.
La flottille est constituée pour près de la moitié de fileyeurs côtiers ou hauturiers sachant que dans cette typologie, le métier du navire est
défini à partir du principal engin de pêche utilisé, le navire pouvant ou non utiliser d’autres engins en fonction de la saison et des espèces
ciblées (bolinche / pêche au thon à la canne, filet / ligne-palangre, ligne-palangre / pêche aux algues, …).
En 2012, il a été estimé que 54 % des navires de la flottille exercent plus d’un métier (de 2 à 5) en cours d’année, ce taux s’élevant à 66 %
pour les navires côtiers, et s’abaissant à 21 % pour les navires de pêche au large.. large1
 Ports d’exploitation
Un peu plus des 2/3 des navires du quartier sont exploités à partir d’un port basco-landais (Capbreton, Adour, Bayonne, Saint-Jean-de-Luz
/ Ciboure et Hendaye) et parmi les navires exploités à partir de ports extérieurs au territoire, un peu plus des ¾ sont exploités à partir d’un
port espagnol (Pasajès, Ondarroa, La Corogne, ..), 14 % le sont d’un port français (Lorient, Douarnenez, …), 12 % d’un port irlandais
(Casteltownbere,) et 1 navire d’un port du Sénégal (Dakar).
LES MARINS
Selon leur taille et leurs métiers, les équipages des navires du quartier maritime de Bayonne peuvent être constitués d’1 à 22 marins
embarqués.
Le nombre de marins ayant déclaré au moins 1 jour de navigation en 2014 s’élève à 876. A noter que 27 % de ces marins sont déclarés pour
une durée de navigation inférieure à 3 mois, et 42 % de 9 mois et +.
Exprimé en ETP, le nombre de marins embarqués est d’environ 800.
LES APPORTS SOUS LA CRIEE DE SAINT-JEAN-DE-LUZ / CIBOURE EN 2015
Plus d’une centaine d’espèces ont été débarquées et commercialisées sous la criée en 2015 d’un poids total d’un peu plus de 10 355 tonnes
d’une valeur de 32,91 millions d’euros, en baisse pour le poids (un peu moins de 5 %) mais en hausse pour la valeur (+ 16 %) par rapport à
l’année 2014. La criée se place en 2015 au 5ème rang en valeur et au 6ème rang en poids des criées françaises (au nombre de 36).
TOP 5 des espèces débarquées en poids
(tonnes)
TOP 5 des espèces débarquées en valeur
(millions d’euros)
1 - Merlu : 6 740 t (65 % des apports totaux)
2 - Maquereau : 765 t (7 %)
3 - Germon : 570 t (6 %)
4 - Sardine : 422 t (4 %)
5 - Chinchard jaune : 273 t (3 %)
1- Merlu : 20,35 M€ (62 % des apports totaux)
2 - Germon : 1,80 M€ (5 %)
3 - Sole : 1,71 M€ (5 %)
4 - Thon rouge : 1,24 M€ (4 %)
5 - Bar : 1,23 M € (4 %)
Autres espèces : 1 585 t (15 %)
Autres espèces : 6,59 M€ (20 %)
Comme en 2014, le merlu est de loin la première espèce débarquée sous la criée de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure en 2015. Avec des apports
une nouvelle fois en hausse par rapport à 2014, l’espèce représente à elle seule 65 % du poids et 22 % de la valeur des apports totaux
débarqués sous la criée de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure en 2015.
1 Sources : Base pêche Aquitaine du CRPMEM Aquitaine, SIH Ifremer, Agefos PME, Association de gestion de la criée du port de pêche de Saint-Jean-de-Luz /
Ciboure (apports commercialisés aux enchères et en gré à gré sous la criée).
_________________________________________________________________________________________________________________________________
CONTACT : CIDPMEM 64-40, 12 quai Pascal Elissalt - 64500 CIBOURE - Tél. : 05 59 47 25 21 - Fax : 05 59 47 11 89 - Courriel : [email protected]
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Historique
P
remière mention de la ville en 1186 dans le
cartulaire de la cathédrale de Bayonne sous le
nom de “SANCTUS JOHANNES DE LUIS”. Premier pont sur la Nivelle est construit en bois au
XIVe siècle. Dès le Moyen Age, il existe des mentions
de caisses de péréquation et de solidarité au sein du
port, l’éducation des orphelins de pères disparus en
mer était prise en charge par une caisse commune.
Les marins de Saint-Jean-de-Luz sont habiles pour la
chasse côtière à la baleine ; ils pratiquent le cabotage
sur toute la façade Atlantique Européenne. A la fin du
moyen âge, Saint-Jean-de-Luz développe ses activités de commerce et de grande pêche. En 1152, suite au
mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt
l’Aquitaine et donc le Labourd passe sous suzeraineté
anglaise pour trois siècles. En 1377, la ville est prise
par Henri de Trastamare
roi de Castille. Avant le
retour à la France en
1451 les marins Luziens
réalisent des actions de
guerre sur l’ordre du roi
d’Angleterre.
En 1463, lors de son
passage Louis XI accorde aux luziens Privilèges et Franchises par
Lettres Patentes.
Au début du XVIe siècle
commencent les pêches
lointaines à la morue
dans les parages de
Terre-Neuve et du Golfe du Saint Laurent ; devant
l’abondance de baleines franches dans ces eaux nouvelles, les basques développent la chasse baleinière
au niveau d’une industrie ; la cité luzienne devient un
des grands ports de pêche du Royaume. La construction navale se développe. 1530 : enquête de faisabilité d’un port à Socoa. 1559 : un Arrêt du Parlement de
Bordeaux reconduit les privilèges octroyés à la cité luzienne en 1463, notamment la franchise commerciale.
Les guerres récurrentes avec l’Espagne, entrainent des
destructions et des pillages notamment ceux de 1512,
1523, 1542 et 1558.
1579 : le capitaine Cibourien Martin de Hoyarsabal
écrit un des premiers exemples d’ “Instruction Nautique” des côtes du Labrador et du Saint-Laurent. Épisodiquement les marins Luziens munis de “Lettres de
Marque” abandonnent pêche et commerce pour pratiquer la guerre de Course avec leurs propres navires.
Au début du XVIIe siècle la chasse à la baleine s’essouffle, de nombreux marins Basques sont enrôlés
sur des navires Anglais et Hollandais. Des armateurs
luziens nouent des associations aux Havre, à Rouen,
à Dunkerque et même au Danemark. Le 7 novembre
1603 le roi Henri IV accorde son autonomie à Ciboure.
1611 : sur l’île de la Nivelle est fondé le couvent des Récollets, les moines Franciscains sont chargés de créer
une bonne cohabitation entre Saint-Jean-de-Luz et
Ciboure. 1627 : les Luziens
et les Cibouriens arment
15 pinasses en guerre
et chargent 26 flûtes de
vivres et munitions pour
ravitailler l’île de Ré. 1627
: s’achèvent la construction du port de Socoa et
débute celle du Fort. Les
Espagnols occupent SaintJean-de-Luz en 1636 et
1637. Vers 1636, afin de
s’affranchir des bases
avancées François Sopite capitaine de Ciboure,
conçoit l’implantation à
bord des baleiniers du four
à fondre la graisse. Parallèlement se développe l’activité morutière avec des
bases à Terre Neuve, la morue est traitée sur le rivage
et ramenée prête à être vendue. La concurrence de la
construction navale Hollandaise se ressent jusqu’au
Labourd. Colbert incite à construire localement les
chantiers de Ciboure et d’Ascain, sont très actifs. Les
principaux armateurs : Lohobiague, Chibau, Jalday,
Casabielhe, Lasson, Larralde d’Ornoague, Saint Martin, Hayet, Haraneder, d’Etcheto se font construire de
grandes maisons tournées vers le port. Du 13 août au
12 novembre 1659 se négocie le traité des Pyrénées,
le 09 juin 1660 Louis XIV épouse l’infante Marie-Thé-
Historique
rèse à St Jean de Luz. 1670 : 4500 habitants à Ciboure,
12000 à Saint Jean de Luz. 1689 : 1208 inscrits maritimes. En 1691 on compte 70 prises par les corsaires
du port.
Au XVIIIe siècle ; en 1713 le Traité d’Utrecht cède Terre
Neuve, l’Acadie et les territoires de la baie d’Hudson.
Les bases avancées se réorganisent au Labrador et
à l’ile du Cap Breton. De 1715 à 1739, la période sans
guerre relance les activités maritimes mais de 1717 à
1730 l’embouchure est obstruée par un banc de galet qui provoque de nombreuses inondations. 1715
: on recense 70 armements, l’année la plus faste est
1728 avec 89 navires (58 morutiers et 31 baleiniers).
De 1740 à 1748, la Guerre de Succession d’Autriche,
force l’enrôlement des marins valides au service
du Roi et la pêche décline mais l’activité corsaire reprend. De 1707
à 1708, est construit le
premier perré de garantie qui protège Saint
Jean de Luz de la mer.
1749 : une tempête détruit 7 maisons, 20 jardins et endommage180
maisons.1755 : fin des
armements baleiniers,
Saint Jean de Luz n’a
plus que 3367 habitants
et Ciboure 1781. De
1756 à 1763, lors de la
guerre de Sept Ans, 14 corsaires Luziens, armés par
1383 marins, assure 455 prises ( 20% des prises française). La pêche à la sardine supplante les pêches
lointaines, en 1765 Jean Guicharnaud bourgeois négociant, tente de développer à Saint Jean de Luz et
Ciboure une industrie de salaison et séchage de sardine. 1782 : une tempête emporte la partie centrale du
mur de garantie et une partie de la ville. Le projet de
fermeture de la baie par 2 digues de 175m est relancé, des travaux sont menés entre 1783 et 1788. Inéluctablement la mer détruit les premières portions de
digues et continue à saper la ville. Les événements de
1789 ont peu de répercussions immédiates, les deux
cités hésitent et tardent à envoyer leur Cahier des
Doléances. De 1791 à 1800 : les deux paroisses sont
unifiées sous le nom de “Saint Jean de Luz”, puis de
”Chauvin Dragon” en 1793. Durant la Première République, l’affaiblissement de la Royale relance la guerre
de course.
Au XIXe Napoléon Ier traverse la ville en 1809. En 1813
lors de la retraite Française et l’invasion par la coalition ennemie, la ville est successivement Quartier
Général de l’armée du Maréchal Soult puis celui de
l’armée coalisée sous les ordres de Wellington. Durant l’Empire les capitaines corsaires les plus connus
sont Pellot d’Hendaye, Dermit et Garat de Saint Jean
de Luz. 1811 : 45 mètres
de digue et 71 mètres de
parapet sont emportés à
Socoa. 1816 : les vagues
franchissent le perré de
garantie. 1819 - 1821 :
travaux de consolidation des jetées du chenal. 1820 Saint Jean de
Luz compte 2443 habitants et Ciboure 1531
habitants. 1822 : une
tempête attaque le pied
du perré de garantie sur
107 mètres; achèvement
du musoir de la jetée Est
; en novembre à nouveau destruction du perré de garantie sur 300 mètres. 1823 : construction d’un nouveau perré de garantie et consolidation de la partie
restante de la digue de Socoa. Les restes des habitations détruites demeurent désormais sous les eaux
de la baie. 1836-1840 : Le mur de garantie actuel est
réalisé sur 400 mètres. 1843 : le conseil municipal
vote la mutation en station balnéaire. 1850 : ouverture d’une ligne omnibus hippomobile reliant la ville
aux bains de Sainte Barbe, l’accueil s’agrandit avec
quatre hôtels et des appartements à louer. 1852 : ins-
Historique
tallation des premières tentes à Ciboure. 1856 : installation des bains chauds. 1864 : la gare permet l’arrivée directe des curistes. 1854 : Napoléon III décide
de fermer la baie. 1859 début des travaux à Socoa, la
nouvelle digue est battue dans le prolongement des
vestiges de la digue dite “Louis XVI” ; les tempêtes
contrarient les travaux mais entre 1864 et 1876 l’ouvrage de 326 mètres vient se rajouter aux 95 mètres
initiaux. La digue d’Artha mesure 258 mètres, elle repose sur des blocs immergés lors de la construction
de la digue de Socoa ; sa muraille est construite de
1879 à 1897. La digue de Sainte Barbe est construite
entre 1873 et 1883, elle mesure 180 mètres. 1866 : la
route côtière relie Ciboure à Socoa. 1865 : la station
de sauvetage est la seconde créée en France, son
premier canot, aux formes de traînière, baptisé ”Saint
Jean de Luz”, est offert par l’Impératrice Eugénie et
basé à Socoa.
A la fin du XIXe les Luziens sont parmi les premiers
en France à adopter la propulsion mécanique qui
permet le développement des arts trainants avec des
chalutiers de plus de 20 mètres.
Le mouvement coopératif est à la fois l’outil et le
résultat de l’augmentation de la flottille. De jeunes
pêcheurs prétendent à devenir patron-armateurs,
les armements en place freinent les financements.
Les solutions seront l’association entre plusieurs
quirataires dont parfois des commerçants et des
artisans. Le souci du bien commun et la coopération, valeurs fondamentales dans la vieille tradition
du port, trouvent un nouveau sens. 1945 : l’organisation de la criée est attribuée au Syndicat des Marins qui en 1952, après une courte sous-traitance
privée, crée la Coopérative Maritime Itsasokoa dont
le capital est constitué par les 1200 pêcheurs adhérents. La sardine qui a fait la prospérité du port des
années 1920 jusqu’à la guerre est supplantée après
guerre par l’avènement de la pêche au thon à l’appât
vivant importée de Californie. Après des essais en
1947 et 1948, elle s’impose en 1949. Les viviers de
pont des essais sont intégrés à la coque puis grâce
à l’augmentation des apports une flotte moderne
est construite localement à partir de 1950. Parallèlement la première campagne d’hiver a lieu à Dakar
d’octobre 1954 à avril 1955 ; la flottille Luzienne basée à Dakar comptera jusqu’à quarante thoniers, les
formes locale traditionnelle sont abandonnées au
profit de formes californienne mieux adaptées, les
relèves d’équipage se font en avion. En 1964, “Luz Armement” se lance dans la pêche au thon à la senne,
en 1975 la société connait des problèmes et sa liquidation provoque le départ des senneurs. A partir de
1975, la flotte des thoniers bolincheurs saisonniers
restant dans le Golfe de Gascogne est confrontée à
la raréfaction de la ressource halieutique et de la ressource humaine, elle comptait jusqu’à 60 navires et
se réduit à trois petites unités en 2015.
Dans le document préparé par le Comité Interdépartemental des Pêches Maritimes et des élevages Marins (CIDPMEM 64-40), intégré à cette brochure pour
pouvez découvrir la composition de la flotte ainsi que
les apports et leur valorisation en 2015.
Ce survol historique a été fait grâce au travail de
l’association (1901) Itsas Begia, créée en 1981, elle
œuvre pour la collecte, la sauvegarde et la transmission du patrimoine maritime basque. Elle a parmi ses
objectifs de participer à la création d’un espace permanent consacré à l’histoire et à la culture maritime
locale (www.itsas-begia.com).
Donibanekopi - St-Jean-de-Luz