St-Jean-de-Luz - Fédération Nationale du Mérite Maritime
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St-Jean-de-Luz - Fédération Nationale du Mérite Maritime
Fédération Nationale du MERITE MARITIME et de la MÉDAILLE D’HONNEUR DES MARINS e 28 Congrès 19, 20, 21 mai 2016 St-Jean-de-Luz Bienvenue ! Ongi etorri ! UNE BANQUE QUI APPARTIENT À SES CLIENTS, ÇA CHANGE TOUT. Le Crédit Mutuel est une banque coopérative, qui appartient à ses clients-sociétaires : ceux-ci peuvent participer au fonctionnement de leur Caisse Locale en votant aux Assemblées Générales. Ils élisent leurs représentants au Conseil d’Administration suivant le principe “une personne, une voix”. C’est donc à ses clients que le Crédit Mutuel rend des comptes, et non à des actionnaires. CRÉDIT MUTUEL CIBOURE 42, avenue Jean Jaurès - Tél. : 05 59 29 06 60 – Courriel : [email protected] CRÉDIT MUTUEL SAINT-JEAN-DE-LUZ 2, boulevard Thiers – Tél. : 05 59 29 05 40 – Courriel : [email protected] Le Crédit Mutuel, banque coopérative, appartient à ses 7,6 millions de clients-sociétaires. Le Mot des Maires Mesdames, Messieurs, Chers amis, Du 19 au 21 mai, Saint-Jean-de-Luz a l’honneur d’accueillir le congrès annuel de la Fédération Nationale du Mérite Maritime et de la Médaille d’Honneur des Marins. Nombreux sont ceux qui parmi vous connaissent déjà bien notre cité, que ce soit à titre personnel ou professionnel, et vous savez que c’est toujours avec beaucoup de plaisir que nous vous ouvrons nos portes. Saint-Jean-de-Luz, « Donibane Lohitzun », c’est en effet et avant tout une tradition d’hospitalité bien ancrée, une hospitalité toute basque qui fait notre réputation et fonde notre attractivité. Autour de son port de pêche réputé, la Cité des corsaires est une ville qui vit toute l’année, avec ses services, ses équipements, son tissu économique dense, ses nombreux hôtels et restaurants qui sauront combler tous les goûts. Adossée à la montagne, Saint-Jean-de-Luz est tournée vers le large : son histoire, sa culture, son économie, ses hommes sont intimement liés à l’Océan. Notre commune était donc un choix, une escale idéale pour ce congrès 2016. Sachez que tout a été mis en œuvre pour vous offrir les meilleures conditions d’accueil et de travail. Je vous souhaite un excellent congrès et un agréable séjour. Peyuco DUHART Maire de Saint-Jean-de-Luz Président de l’Agglomération Pays Basque Mesdames, Messieurs, A l’occasion du Congrès National de l’Ordre du Mérite Maritime et de la Médaille d’Honneur des Marins qui se tiendra autour de la baie de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure du 19 au 21 mai, des valeurs mais surtout des femmes et des hommes seront mis à l’honneur. Courage, humilité, solidarité, cohésion, esprit d’équipe : la communauté des gens de mer partage et porte sans commune mesure des valeurs fortes et nous sommes fiers d’accueillir cet événement qui promotionne cette éthique sur notre Franck PERROT beau littoral basque. Maire - Adjoint Durant votre escale, vous pourrez découvrir Ciboure dont l’histoire est intimement liée à la mer. Une commune dont le riche patrimoine architecturale et payMairie de Ciboure sager se mêle aux quartiers authentiques, où les villas Art Déco rencontrent les BP 321 - 64503 CIBOURE Cedex maisons de pêcheurs, où le Fort de Socoa répond à la vierge de Muskoa, qui de son Tél. 05 59 47 26 06 promontoire face à l’océan veille sur les marins. Télécopie 05 59 47 64 59 Nous vous souhaitons de passer un excellent séjour durant ce congrès. [email protected] Guy Poulou, Maire de Ciboure Le Mot du Président Chers congressistes, cher amis, Les membres de la section des Pyrénées Atlantiques, en partie renouvelée mais surtout renforcée puisque nos anciens sont toujours solides à la tâche, sont fiers et heureux de vous accueillir sur notre chère Côte Basque. Dans la plaquette vous pouvez lire une courte description des activités maritimes locales, quand nous rapportons ces résultats à la longueur de notre côte et au nombre de nos ports, nous constatons que la mer occupe ici une place très importante. Cette forte activité issue de la mer et tournée vers elle est très ancienne puisque nos ancêtres fréquentaient les « Terres Neuves » dès le début du XVIème siècle de façon avérée ; notre patrimoine maritime s’en trouve extrêmement riche, ainsi autour de nos travaux, lors de nos échanges et des visites, vous pourrez peut-être découvrir des pans de l’histoire maritime qui vous est brièvement décrite dans les dernières pages.. C’est fort de cette conscience du patrimoine reçu que nous pourrons mieux profiter ensemble de plaisirs plus instantanés, autour de bonnes tables et dans de beaux endroits. Assemblés par notre passion commune, la Mer et les Gens de Mer, et organisés tel un vrai Equipage nos travaux ne pourront qu’être fructueux. “Un homme sans passé est plus pauvre qu’un homme sans avenir” Elie Wiesel Cdt. Michel PÉRY Président de la section Pyrénées Atlantique De la Fédération Nationale du Mérite Maritime et de la Médaille d’Honneur des Marins Expédition 5 étoiles 4 yachts 5 étoiles – de 122 à 132 cabines et suites Yachting de Croisière Un voilier exceptionnel de 32 cabines Vivez l’expérience d’une croisière signée PONANT La croisière selon PONANT, c’est le privilège de naviguer à bord de luxueux yachts à taille humaine pour de véritables expériences de voyages : Yachting pure détente, escales culturelles en famille ou Expédition 5 étoiles, choisissez l’évasion qui vous ressemble. Mouillages inaccessibles aux grands navires, gastronomie, service raffiné : embarquez pour une croisière francophone, subtile alliance d’élégance, d’authenticité et d’intimité. Accédez par la Mer aux trésors de la Terre. ARCTIQUE, ANTARCTIQUE, AMÉRIQUE DU SUD, ASIE, OCÉANIE, MÉDITERRANÉE, ALASKA... Contactez votre agent de voyage ou appelez le 0 820 20 31 27* Droits réservés PONANT. Document et photos non contractuels. Crédits Photos : © PONANT / Nathalie Michel / François Lefebvre. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. *0.09 € TTC / min www.ponant.com Programme Jeudi 19 mai 2016 • 09h30 : réunion de bureau national de la Fédération dans un salon de l’Auditorium Maurice Ravel • 12h00 : Déjeuner à la Table des Corsaires • 14h30 : Conseil d’Administration de la Fédération à Hélianthal • 17h00 -17h30 : Jet d’un gerbe en mer “Nivelle IV” (max 98 pax) • 17h45 : Réception en mairie Saint-Jean-de-Luz • 20h00 : Repas du Conseil d’Administration élargi aux conjoints à la tour de Bordagain. Vendredi 20 mai 2016 • 09h00-11h30 : Assemblée Générale à l’Auditorium Maurice Ravel • 09h00-09h30 : Accueil des congressistes / émargement. • 09h30-10h30 : Approbation du rapport de la précédente AG Rapports : activité/moral – bilan financier. • 10h30-11h30 : Accueil des invités extérieurs Présentation du Centre de Documentation Maritime • 11h30 : prise de parole du Pdt. du Prix littéraire “Ecume de mer” puis remise du prix. L’ouvrage primé sera disponible (avec bandeau) à la librairie Louis XIV • 12h30 : Remise de décorations puis Cocktail déjeunatoire à Hélianthal / Auditorium Maurice Ravel, avec animations. • Visite Lycée Maritime pour le CA • 20h00 : Dîner de Gala à Hélianthal puis soirée animée. Samedi 21 mai 2016 • Excursion : organisation avec Office du Tourisme CONTACTS LOCAUX En cas de besoin n’hésitez pas à nous joindre Michel PERY : 06 63 95 90 51 Jean LATASTE : 06 83 35 10 35 Robert SALLABERRY : 06 70 91 80 11 /// PORT DE BAYONNE 3500 emplois directs et indirects 56 établissements Tr n • iple ce tio En 2006, le Port de Bayonne a été le premier port français et demeure le seul port concédé français triplement certifié Qualité Sécurité Environnement avec la certification ISO 9001 pour la Qualité, OHSAS 18001 pour la Sécurité et ISO 14001 pour l’Environnement. Triple certifica 2 323 579 tonnes tion • T fica ri rti 1 ISO 9 00 001 18 S OHSA 001 ISO 14 certification ple e 2 port régional TRIPLE CERTIFICATION "Qualité Sécurité Environnement" • LES CHIFFRES CLÉS Le bon fonctionnement du port s’appuie sur trois atouts : Une relation de confiance entre le propriétaire du Port, le Conseil régional d’Aquitaine et le gestionnaire, la CCI Bayonne Pays Basque. Une culture de la concertation entre les usagers du Port et la CCI Bayonne Pays Basque, au travers de réunions régulières tout au long de l’année. La complémentarité entre acteurs privés de la manutention et les agents de la CCI Bayonne Pays Basque. implantés en Aquitaine PRODUITS MAÏS Tonnage 2015 388 090 PÉTROLE BRUT 62 882 DÉRIVÉS NE PÉTROLE 74 246 FERRAILLES 302 154 BILLETTES 478 001 SOUFRE 99 416 PRODUITS CHIMIQUES 138 277 ENGRAIS 491 577 BOIS 72 829 DIVERS AGRO -ALIMENTAIRE 28 964 AUTRES VRACS SOLIDES 184 703 MARCHANDISES DIVERSES TOTAL CUMULÉ 2 440 L’ATTRACTIVITÉ DU PORT Une priorité Les projets phares du Port de Bayonne conduit en 2016 par la CCI en charge de son exploitation : Impulser des actions commerciales performantes et encourager les nouveaux projets. Lancer un appel à manifestation d’intérêt (AMI) au niveau national et international pour attirer des projets d’implantation industriels et logistiques : 55 hectares disponibles. Voir aboutir les deux grands projets du secteur de la sidérurgie ; Laminoir des Landes (350 000 tonnes et 100 emplois directs), et le laminoir de Celsa (recyclage sur place de 1,3 million de tonnes de ferrailles, 200 nouveaux emplois directs et 400 000 tonnes de trafic supplémentaire). Contribuer à la réussite de l’opérateur ferroviaire de Proximité, OFP Sud-Ouest, qui devrait permettre d’apporter 100 000 tonnes de trafic additionnel sur le Port de Bayonne. Préserver l’environnement et accueillir les navires dans des conditions optimales grâce aux interventions de la drague mixte Hondarra et la gestion directe des services du remorquage. Voir aboutir le dépôt d’un dossier d’agréments PEC/PED, Point d’Entrée Communautaire et Point d’Entrée Désigné pour les imports directs hors Union Européenne. 2 323 579 POUR EN SAVOIR PLUS : www.bayonne.port.fr www.bayonne.cci.fr Création graphique : lesartsbaletes.com- Crédit photos : CCI Bayonne Pays Basque Bertrand LAPÈGUE 530 millions dd’impact /an ’euros économique NAVIGUEZ SUR LE BELEM RÉSERVÉ AUX CONGRESSISTES DU MÉRITE MARITIME 2016 -5% * Séjours de navigation ouverts à tous pour une aventure unique sur un trois-mâts de légende : Participation à la vie du bord, apprentissage de la voile traditionnelle, tenue de la barre, utilisation d’un sextant, ascension de la mâture. Infos et réservations: fondationbelem.com ou 01.42.734.730 * -5% de réduction sur le programme 2016 - Code : CNMM - non cumulable avec d’autres réductions. Comité Interdépartemental des Pêches Maritimes et des Elevages Marins Pyrénées-Atlantiques / Landes (CIDPMEM 64-40) ACTIVITES Le CIDPMEM 64-40 est la structure qui représente la pêche professionnelle maritime d’Hendaye à Capbreton. Il intervient donc sur tous les domaines : promouvoir et représenter les intérêts généraux de la profession, assurer l’information économique, fournir une assistance technique aux activités de pêche, formuler des avis et faire des propositions, réaliser des actions en matière sociale, en particulier en ce qui concerne la prévention des accidents, l’hygiène, la formation professionnelle et la garantie contre les intempéries. Dans le respect des règles de l’Union européenne, des accords internationaux et des lois et règlements nationaux, le CIDPMEM 64-40 est un organisme de droit privé chargé de missions de service public. Il a notamment pour mission : - D’assurer la représentation et la promotion des intérêts généraux des professionnels exerçant une activité de pêche ou d’élevage marin ; - De participer à l’élaboration des réglementations en matière de gestion des ressources halieutiques et de récolte des végétaux marins ; - De participer à la réalisation d’actions économiques et sociales en faveur des membres des professions concernées ; - De participer à la mise en œuvre des politiques publiques de protection et de mise en valeur de l’environnement, afin notamment de favoriser une gestion durable de la pêche maritime et des élevages marins ; - D’exercer dans le secteur de la pêche maritime et des élevages marins, les fonctions prévues à l’article L.342-2 du code de la recherche ; - D’émettre des avis sur les questions dont il peut être saisi dans le cadre de l’élaboration des dispositions législatives et réglementaires applicables aux équipages et salariés de la pêche maritime et des élevages marins, notamment en matière de sécurité, de formation et de promotion des métiers ; - De favoriser la concertation en matière de gestion des ressources halieutiques, notamment avec les représentants des organisations de consommateurs et des associations de protection de l’environnement ; - De défendre, dans le cadre de l’élaboration de ses avis et dans celui de sa participation à l’élaboration des réglementations, notamment au niveau européen, les particularités et problématiques ultramarines à prendre en compte dans leur diversité territoriale, avec le concours des comités régionaux concernés. FLOTTILLE DE PÊCHE DU QUARTIER MARITIME DE BAYONNE ET APPORTS SOUS LA CRIEE DE SAINT-JEAN-DE-LUZ / CIBOURE EN 20151 ____________________ LA FLOTTILLE DE PÊCHE DU QUARTIER MARITIME DE BAYONNE Au 31 décembre 2015, la flottille de pêche du quartier maritime de Bayonne compte 149 navires, soit 6 navires de plus qu’en 2014, d’une puissance totale de 42 708 kW pour un tonnage de près de 16 213 GT. Genre de navigation, classes de taille des navires et métiers pratiqués Cette flottille est constituée pour plus de la moitié de navires armés en « petite pêche » pour des marées de moins de 24 heures le long des côtes. 57 % des navires ont une longueur inférieure à 12 mètres. La flottille (en % du nombre de navires) par classe de taille en 2015. La flottille (en % du nombre de navires) par métier en 2015. La flottille est constituée pour près de la moitié de fileyeurs côtiers ou hauturiers sachant que dans cette typologie, le métier du navire est défini à partir du principal engin de pêche utilisé, le navire pouvant ou non utiliser d’autres engins en fonction de la saison et des espèces ciblées (bolinche / pêche au thon à la canne, filet / ligne-palangre, ligne-palangre / pêche aux algues, …). En 2012, il a été estimé que 54 % des navires de la flottille exercent plus d’un métier (de 2 à 5) en cours d’année, ce taux s’élevant à 66 % pour les navires côtiers, et s’abaissant à 21 % pour les navires de pêche au large.. large1 Ports d’exploitation Un peu plus des 2/3 des navires du quartier sont exploités à partir d’un port basco-landais (Capbreton, Adour, Bayonne, Saint-Jean-de-Luz / Ciboure et Hendaye) et parmi les navires exploités à partir de ports extérieurs au territoire, un peu plus des ¾ sont exploités à partir d’un port espagnol (Pasajès, Ondarroa, La Corogne, ..), 14 % le sont d’un port français (Lorient, Douarnenez, …), 12 % d’un port irlandais (Casteltownbere,) et 1 navire d’un port du Sénégal (Dakar). LES MARINS Selon leur taille et leurs métiers, les équipages des navires du quartier maritime de Bayonne peuvent être constitués d’1 à 22 marins embarqués. Le nombre de marins ayant déclaré au moins 1 jour de navigation en 2014 s’élève à 876. A noter que 27 % de ces marins sont déclarés pour une durée de navigation inférieure à 3 mois, et 42 % de 9 mois et +. Exprimé en ETP, le nombre de marins embarqués est d’environ 800. LES APPORTS SOUS LA CRIEE DE SAINT-JEAN-DE-LUZ / CIBOURE EN 2015 Plus d’une centaine d’espèces ont été débarquées et commercialisées sous la criée en 2015 d’un poids total d’un peu plus de 10 355 tonnes d’une valeur de 32,91 millions d’euros, en baisse pour le poids (un peu moins de 5 %) mais en hausse pour la valeur (+ 16 %) par rapport à l’année 2014. La criée se place en 2015 au 5ème rang en valeur et au 6ème rang en poids des criées françaises (au nombre de 36). TOP 5 des espèces débarquées en poids (tonnes) TOP 5 des espèces débarquées en valeur (millions d’euros) 1 - Merlu : 6 740 t (65 % des apports totaux) 2 - Maquereau : 765 t (7 %) 3 - Germon : 570 t (6 %) 4 - Sardine : 422 t (4 %) 5 - Chinchard jaune : 273 t (3 %) 1- Merlu : 20,35 M€ (62 % des apports totaux) 2 - Germon : 1,80 M€ (5 %) 3 - Sole : 1,71 M€ (5 %) 4 - Thon rouge : 1,24 M€ (4 %) 5 - Bar : 1,23 M € (4 %) Autres espèces : 1 585 t (15 %) Autres espèces : 6,59 M€ (20 %) Comme en 2014, le merlu est de loin la première espèce débarquée sous la criée de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure en 2015. Avec des apports une nouvelle fois en hausse par rapport à 2014, l’espèce représente à elle seule 65 % du poids et 22 % de la valeur des apports totaux débarqués sous la criée de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure en 2015. 1 Sources : Base pêche Aquitaine du CRPMEM Aquitaine, SIH Ifremer, Agefos PME, Association de gestion de la criée du port de pêche de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure (apports commercialisés aux enchères et en gré à gré sous la criée). _________________________________________________________________________________________________________________________________ CONTACT : CIDPMEM 64-40, 12 quai Pascal Elissalt - 64500 CIBOURE - Tél. : 05 59 47 25 21 - Fax : 05 59 47 11 89 - Courriel : [email protected] Bienvenue à Bord ! Welcome Aboard ! BLUE SKY CRUISES www.yacht-lalbatros.com 02 40 95 11 70 60 Boulevard du Maréchal Juin—44100 NANTES—[email protected] MAGASIN le plus grand magasin de sports nautiques et aquatiques de la région ! Horaires magasin du lundi au samedi de 9h à 19h30 le dimanche (juillet et août) de 10h à 19h Historique P remière mention de la ville en 1186 dans le cartulaire de la cathédrale de Bayonne sous le nom de “SANCTUS JOHANNES DE LUIS”. Premier pont sur la Nivelle est construit en bois au XIVe siècle. Dès le Moyen Age, il existe des mentions de caisses de péréquation et de solidarité au sein du port, l’éducation des orphelins de pères disparus en mer était prise en charge par une caisse commune. Les marins de Saint-Jean-de-Luz sont habiles pour la chasse côtière à la baleine ; ils pratiquent le cabotage sur toute la façade Atlantique Européenne. A la fin du moyen âge, Saint-Jean-de-Luz développe ses activités de commerce et de grande pêche. En 1152, suite au mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt l’Aquitaine et donc le Labourd passe sous suzeraineté anglaise pour trois siècles. En 1377, la ville est prise par Henri de Trastamare roi de Castille. Avant le retour à la France en 1451 les marins Luziens réalisent des actions de guerre sur l’ordre du roi d’Angleterre. En 1463, lors de son passage Louis XI accorde aux luziens Privilèges et Franchises par Lettres Patentes. Au début du XVIe siècle commencent les pêches lointaines à la morue dans les parages de Terre-Neuve et du Golfe du Saint Laurent ; devant l’abondance de baleines franches dans ces eaux nouvelles, les basques développent la chasse baleinière au niveau d’une industrie ; la cité luzienne devient un des grands ports de pêche du Royaume. La construction navale se développe. 1530 : enquête de faisabilité d’un port à Socoa. 1559 : un Arrêt du Parlement de Bordeaux reconduit les privilèges octroyés à la cité luzienne en 1463, notamment la franchise commerciale. Les guerres récurrentes avec l’Espagne, entrainent des destructions et des pillages notamment ceux de 1512, 1523, 1542 et 1558. 1579 : le capitaine Cibourien Martin de Hoyarsabal écrit un des premiers exemples d’ “Instruction Nautique” des côtes du Labrador et du Saint-Laurent. Épisodiquement les marins Luziens munis de “Lettres de Marque” abandonnent pêche et commerce pour pratiquer la guerre de Course avec leurs propres navires. Au début du XVIIe siècle la chasse à la baleine s’essouffle, de nombreux marins Basques sont enrôlés sur des navires Anglais et Hollandais. Des armateurs luziens nouent des associations aux Havre, à Rouen, à Dunkerque et même au Danemark. Le 7 novembre 1603 le roi Henri IV accorde son autonomie à Ciboure. 1611 : sur l’île de la Nivelle est fondé le couvent des Récollets, les moines Franciscains sont chargés de créer une bonne cohabitation entre Saint-Jean-de-Luz et Ciboure. 1627 : les Luziens et les Cibouriens arment 15 pinasses en guerre et chargent 26 flûtes de vivres et munitions pour ravitailler l’île de Ré. 1627 : s’achèvent la construction du port de Socoa et débute celle du Fort. Les Espagnols occupent SaintJean-de-Luz en 1636 et 1637. Vers 1636, afin de s’affranchir des bases avancées François Sopite capitaine de Ciboure, conçoit l’implantation à bord des baleiniers du four à fondre la graisse. Parallèlement se développe l’activité morutière avec des bases à Terre Neuve, la morue est traitée sur le rivage et ramenée prête à être vendue. La concurrence de la construction navale Hollandaise se ressent jusqu’au Labourd. Colbert incite à construire localement les chantiers de Ciboure et d’Ascain, sont très actifs. Les principaux armateurs : Lohobiague, Chibau, Jalday, Casabielhe, Lasson, Larralde d’Ornoague, Saint Martin, Hayet, Haraneder, d’Etcheto se font construire de grandes maisons tournées vers le port. Du 13 août au 12 novembre 1659 se négocie le traité des Pyrénées, le 09 juin 1660 Louis XIV épouse l’infante Marie-Thé- Historique rèse à St Jean de Luz. 1670 : 4500 habitants à Ciboure, 12000 à Saint Jean de Luz. 1689 : 1208 inscrits maritimes. En 1691 on compte 70 prises par les corsaires du port. Au XVIIIe siècle ; en 1713 le Traité d’Utrecht cède Terre Neuve, l’Acadie et les territoires de la baie d’Hudson. Les bases avancées se réorganisent au Labrador et à l’ile du Cap Breton. De 1715 à 1739, la période sans guerre relance les activités maritimes mais de 1717 à 1730 l’embouchure est obstruée par un banc de galet qui provoque de nombreuses inondations. 1715 : on recense 70 armements, l’année la plus faste est 1728 avec 89 navires (58 morutiers et 31 baleiniers). De 1740 à 1748, la Guerre de Succession d’Autriche, force l’enrôlement des marins valides au service du Roi et la pêche décline mais l’activité corsaire reprend. De 1707 à 1708, est construit le premier perré de garantie qui protège Saint Jean de Luz de la mer. 1749 : une tempête détruit 7 maisons, 20 jardins et endommage180 maisons.1755 : fin des armements baleiniers, Saint Jean de Luz n’a plus que 3367 habitants et Ciboure 1781. De 1756 à 1763, lors de la guerre de Sept Ans, 14 corsaires Luziens, armés par 1383 marins, assure 455 prises ( 20% des prises française). La pêche à la sardine supplante les pêches lointaines, en 1765 Jean Guicharnaud bourgeois négociant, tente de développer à Saint Jean de Luz et Ciboure une industrie de salaison et séchage de sardine. 1782 : une tempête emporte la partie centrale du mur de garantie et une partie de la ville. Le projet de fermeture de la baie par 2 digues de 175m est relancé, des travaux sont menés entre 1783 et 1788. Inéluctablement la mer détruit les premières portions de digues et continue à saper la ville. Les événements de 1789 ont peu de répercussions immédiates, les deux cités hésitent et tardent à envoyer leur Cahier des Doléances. De 1791 à 1800 : les deux paroisses sont unifiées sous le nom de “Saint Jean de Luz”, puis de ”Chauvin Dragon” en 1793. Durant la Première République, l’affaiblissement de la Royale relance la guerre de course. Au XIXe Napoléon Ier traverse la ville en 1809. En 1813 lors de la retraite Française et l’invasion par la coalition ennemie, la ville est successivement Quartier Général de l’armée du Maréchal Soult puis celui de l’armée coalisée sous les ordres de Wellington. Durant l’Empire les capitaines corsaires les plus connus sont Pellot d’Hendaye, Dermit et Garat de Saint Jean de Luz. 1811 : 45 mètres de digue et 71 mètres de parapet sont emportés à Socoa. 1816 : les vagues franchissent le perré de garantie. 1819 - 1821 : travaux de consolidation des jetées du chenal. 1820 Saint Jean de Luz compte 2443 habitants et Ciboure 1531 habitants. 1822 : une tempête attaque le pied du perré de garantie sur 107 mètres; achèvement du musoir de la jetée Est ; en novembre à nouveau destruction du perré de garantie sur 300 mètres. 1823 : construction d’un nouveau perré de garantie et consolidation de la partie restante de la digue de Socoa. Les restes des habitations détruites demeurent désormais sous les eaux de la baie. 1836-1840 : Le mur de garantie actuel est réalisé sur 400 mètres. 1843 : le conseil municipal vote la mutation en station balnéaire. 1850 : ouverture d’une ligne omnibus hippomobile reliant la ville aux bains de Sainte Barbe, l’accueil s’agrandit avec quatre hôtels et des appartements à louer. 1852 : ins- Historique tallation des premières tentes à Ciboure. 1856 : installation des bains chauds. 1864 : la gare permet l’arrivée directe des curistes. 1854 : Napoléon III décide de fermer la baie. 1859 début des travaux à Socoa, la nouvelle digue est battue dans le prolongement des vestiges de la digue dite “Louis XVI” ; les tempêtes contrarient les travaux mais entre 1864 et 1876 l’ouvrage de 326 mètres vient se rajouter aux 95 mètres initiaux. La digue d’Artha mesure 258 mètres, elle repose sur des blocs immergés lors de la construction de la digue de Socoa ; sa muraille est construite de 1879 à 1897. La digue de Sainte Barbe est construite entre 1873 et 1883, elle mesure 180 mètres. 1866 : la route côtière relie Ciboure à Socoa. 1865 : la station de sauvetage est la seconde créée en France, son premier canot, aux formes de traînière, baptisé ”Saint Jean de Luz”, est offert par l’Impératrice Eugénie et basé à Socoa. A la fin du XIXe les Luziens sont parmi les premiers en France à adopter la propulsion mécanique qui permet le développement des arts trainants avec des chalutiers de plus de 20 mètres. Le mouvement coopératif est à la fois l’outil et le résultat de l’augmentation de la flottille. De jeunes pêcheurs prétendent à devenir patron-armateurs, les armements en place freinent les financements. Les solutions seront l’association entre plusieurs quirataires dont parfois des commerçants et des artisans. Le souci du bien commun et la coopération, valeurs fondamentales dans la vieille tradition du port, trouvent un nouveau sens. 1945 : l’organisation de la criée est attribuée au Syndicat des Marins qui en 1952, après une courte sous-traitance privée, crée la Coopérative Maritime Itsasokoa dont le capital est constitué par les 1200 pêcheurs adhérents. La sardine qui a fait la prospérité du port des années 1920 jusqu’à la guerre est supplantée après guerre par l’avènement de la pêche au thon à l’appât vivant importée de Californie. Après des essais en 1947 et 1948, elle s’impose en 1949. Les viviers de pont des essais sont intégrés à la coque puis grâce à l’augmentation des apports une flotte moderne est construite localement à partir de 1950. Parallèlement la première campagne d’hiver a lieu à Dakar d’octobre 1954 à avril 1955 ; la flottille Luzienne basée à Dakar comptera jusqu’à quarante thoniers, les formes locale traditionnelle sont abandonnées au profit de formes californienne mieux adaptées, les relèves d’équipage se font en avion. En 1964, “Luz Armement” se lance dans la pêche au thon à la senne, en 1975 la société connait des problèmes et sa liquidation provoque le départ des senneurs. A partir de 1975, la flotte des thoniers bolincheurs saisonniers restant dans le Golfe de Gascogne est confrontée à la raréfaction de la ressource halieutique et de la ressource humaine, elle comptait jusqu’à 60 navires et se réduit à trois petites unités en 2015. Dans le document préparé par le Comité Interdépartemental des Pêches Maritimes et des élevages Marins (CIDPMEM 64-40), intégré à cette brochure pour pouvez découvrir la composition de la flotte ainsi que les apports et leur valorisation en 2015. Ce survol historique a été fait grâce au travail de l’association (1901) Itsas Begia, créée en 1981, elle œuvre pour la collecte, la sauvegarde et la transmission du patrimoine maritime basque. Elle a parmi ses objectifs de participer à la création d’un espace permanent consacré à l’histoire et à la culture maritime locale (www.itsas-begia.com). Donibanekopi - St-Jean-de-Luz