La prestation de services électroniques et l`analytique web

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La prestation de services électroniques et l`analytique web
L’analyse du mois :
La prestation de services électroniques
et l’analytique web
Le CEFRIO
Le CEFRIO est un centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations, à l’aide des
technologies de l’information et de la communication (TIC). Il regroupe plus de 150 membres
universitaires, industriels et gouvernementaux ainsi que 60 chercheurs associés et invités. Sa
mission : contribuer à faire du Québec une société numérique, grâce à l’usage des technologies
comme levier de l’innovation sociale et organisationnelle. Le CEFRIO en tant que centre de liaison
et de transfert réalise, en partenariat, des projets de recherche-expérimentation, d’enquêtes et
de veille stratégique visant l’appropriation des TIC à l’échelle québécoise et canadienne. Ces
projets touchent l’ensemble des secteurs de l’économie, tant privé que public. Les activités
du CEFRIO sont financées à près de 64 % par ses propres projets et à 36 % par le ministère
du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, son principal partenaire
financier.
Recherche et réalisation
Raphaël Danjou, directeur de la veille stratégique, CEFRIO
Réjean Roy, conseiller principal, CEFRIO
Bulletin d’information sur les tendances sectorielles
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La prestation de services électroniques
et l’analytique web
Table des matières
L’analyse du mois : La prestation de services électroniques et
l’analytique web ..................................................................................................................................................3
Santé
. ...............................................................................................................................................................................
6
Un suivi 30 fois plus rapide pour les cliniques informatisées
Votre rendez-vous médical est chez Walmart
Les revenus d’applications médicales croîtront d’encore 25 % annuellement
Hébergement appliqué aux TI
............................................................................................................
8
Infrastructures flexibles sous forme de service
L’infonuagique pour les PME : responsabilités et protection des renseignements personnels
Avantages et inconvénients de l’hébergement appliqué aux TI
Mobilité
10
.......................................................................................................................................................................
« Apportez votre appareil » : une tendance incontournable
La tablette deviendra l’appareil informatique numéro 1
Les travailleurs mobiles
.........................................................................................................................
11
Consumérisation (BYOD) : cinq règles à établir pour votre entreprise et vos TI
Partage et télétravail contribuent à réduire les coûts
Communications unifiées, outils de collaboration
12
....................................................
Résultat d’enquête : la consumérisation (BYOD) suscite des investissements
en communication unifiée et en outils de collaboration
Un pour tous, tous unis
La Communication « as a service » : CaaS
Prestation électronique de services –
marchés publics et parapublics ......................................................................................................14
Le V-Pole, urbain et multifonctionnel
L’abribus du futur abrite Paris
Un pavé intelligent testé dans les rues de Madrid
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L’analyse du mois :
La prestation de services électroniques
et l’analytique web
L’analyse du mois : La prestation de services électroniques
et l’analytique web
Tom Davenport, professeur invité à la Harvard Business School, est certainement l’un
des penseurs les plus influents du monde des technologies de l’information (TI) et l’un
des chercheurs les plus convaincus de l’importance, pour les organisations, de bien
gérer les connaissances qu’elles détiennent. Il n’est donc pas surprenant qu’il ait été,
en 2007, l’un des premiers gourous du management à insister sur le fait que tout haut
dirigeant doit sérieusement réfléchir à la manière dont l’entreprise ou l’organisme
public qu’il pilote utilise la masse de plus en plus incroyable de données numériques à
sa disposition. En particulier, tout gestionnaire devrait prendre conscience du fait que
l’analytique web, c’est-à-dire, selon Termium, « la mesure, l’analyse, l’interprétation
et la présentation de [...] données Internet dans le but de comprendre et d’optimiser
l’utilisation [d’un] site web », représente un formidable outil sur le plan stratégique.
Il y a quelques années, lors d’un entretien accordé au CEFRIO, Tom Davenport relevait que
les organisations nord-américaines ont investi des sommes importantes dans l’implantation de
puissants logiciels ou de sites web de toutes sortes. Il déplorait cependant que peu d’entre elles
sachent vraiment utiliser l’information générée par leurs systèmes d’une manière leur permettant
de fonctionner plus efficacement et de mieux répondre aux attentes de leurs clientèles. Pourtant,
comme le montre bien le tableau 1, il existe une forte corrélation entre le niveau de performance
d’une organisation et l’importance que cette dernière accorde aux questions analytiques.
Tableau 1 — L’analytique, critère de démarcation des organisations
Attitudes et comportements
en matière d’analytique
Ont des capacités marquées
en matière d’analytique
Accordent beaucoup d’importance
aux résultats obtenus grâce
à l’analytique
Utilisent l’analytique partout
au sein de l’organisation
Organisations
peu performantes
Organisations
très performantes
23 %
65 %
8%
36 %
23 %
40 %
Services Québec, l’entité responsable de simplifier les démarches des citoyens et des entreprises
auprès des ministères et des organismes gouvernementaux québécois, fait partie des
organisations qui se sont rendu compte que l’exploitation du potentiel de l’analytique l’aidera à
mieux réaliser sa mission.
« Services Québec est responsable d’une constellation d’une quarantaine de sites web, note
Denise Latulippe, directrice principale de la gestion des services à la clientèle de cet organisme.
Le premier problème que nous avions, il y a peu de temps encore, c’est qu’à cause du manque
d’interopérabilité des différents systèmes informatiques soutenant le fonctionnement de ces
nombreux sites, il nous était difficile d’accéder aux données relatives à notre performance
Internet. Pire encore, les statistiques que nous réussissions à obtenir, par exemple, le nombre
de visiteurs reçus par un site, n’étaient pas nécessairement fiables. »
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Ce problème était épineux, mais Services Québec devait aussi en résoudre un autre, note Mme
Latulippe : « Par le passé, notre culture organisationnelle voulait que les données web que nous
recueillions soient essentiellement utilisées à des fins de reddition de comptes. Nous n’avions
pas de réelle ‘culture analytique web’, c’est-à-dire une culture voulant que ces statistiques soient
exploitées à fond, de manière à favoriser l’amélioration continue de nos sites. »
Pour corriger ces problèmes, l’équipe de Mme Latulippe a entrepris la réalisation de trois
chantiers distincts avec l’appui d’experts externes des questions analytiques. « Une première
série de travaux nous a permis de mieux comprendre le fonctionnement de notre infrastructure
technologique — une infrastructure avec laquelle nous devons composer. Elle nous a aussi
permis de définir les possibilités que les outils statistiques actuellement à notre disposition nous
offrent en matière d’analytique. » C’est grâce à ces efforts que Services Québec est désormais
en mesure d’assurer la fiabilité de ses statistiques, par exemple, de faire la différence entre les
‘vraies’ et les ‘fausses’ visites réalisées sur ses sites (comme celles réalisées par de véritables
citoyens et celles rendues par des moteurs de recherche comme Google).
Une deuxième série de travaux a pour sa part visé à sensibiliser la haute direction de Services
Québec à l’importance des changements en cours et à la préparer au fait que ces transformations
auraient un impact sur la nature des données qui lui seraient dorénavant transmises. « Il fallait
notamment expliquer aux responsables que certaines de nos statistiques futures, comme celles
sur les visites, seraient plus fiables, plus fidèles à la réalité, que nos statistiques passées. Il
fallait aussi faire accepter que certains des indicateurs auxquels les dirigeants étaient habitués
disparaissent pour être remplacés par d’autres, plus stratégiques. »
Enfin, une dernière série de travaux a eu pour but l’apparition d’un véritable réflexe analytique
chez l’ensemble des employés concernés par les activités web de Services Québec. Des activités
ont ainsi servi à sensibiliser le personnel à l’importance de l’analytique, de le former à l’utilisation
d’un nouveau vocabulaire, de lui faire prendre conscience du potentiel et des limites des outils
de forage de données disponibles et de l’inciter à recourir aux services offerts par la spécialiste
en analytique de l’organisme. « Ce défi culturel était le moins visible, mais, sans doute, le plus
important de tous », juge Denise Latulippe.
Le virage analytique de Services Québec n’est pas terminé, mais déjà, les retombées des
travaux entrepris par l’organisme paraissent intéressantes. Par exemple, les statistiques dont
dispose maintenant ce dernier ont amené l’équipe responsable du portail Entreprises à revoir
l’emplacement des questionnaires destinés aux démarreurs d’entreprises, des questionnaires
qui aident chaque entrepreneur à connaître la liste des obligations particulières auxquelles il
doit se conformer et des aides financières qu’il pourrait recevoir. Résultat : ces questionnaires
sont plus consultés et utilisés que par le passé par les gens d’affaires, ce qui a pour effet de leur
simplifier la vie et, en fin de compte, de favoriser le développement économique du Québec.
Par ailleurs, Services Québec prépare actuellement une refonte de son Portail gouvernemental
de services. Les travaux de révision de l’architecture détaillée du Portail et les travaux en web
analytique en cours devraient aider Services Québec à mieux comprendre les comportements
des citoyens, à ajuster ses sites en conséquence et à transmettre de meilleures informations
statistiques à ses équipes et ses partenaires, de manière à les aider à prendre de meilleures
décisions stratégiques.
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La prestation de services électroniques
et l’analytique web
En conclusion, note Denise Latulippe, les organisations québécoises investissent beaucoup dans
le web, et elles doivent tenir compte de tendances fortes, comme l’essor des technologies
mobiles. Dans ce contexte, « elles ne doivent pas hésiter à prendre les questions analytiques à
bras le corps, parce qu’il en va réellement du développement de leur capacité à atteindre, grâce
aux technologies de l’information, les objectifs stratégiques qu’elles se sont donnés. »
Réjean Roy, conseiller principal, CEFRIO
Exploitez le plein potentiel de l’analytique web grâce à TELUS
L’équipe TELUS a à cœur le succès de votre entreprise et tient à vous outiller afin que vous puissiez
offrir une expérience incomparable à vos clients. C’est pourquoi TELUS vous offre une gamme
complète de services en matière de développement de site web et d’affaires électroniques. Les
experts de TELUS vous aideront à trouver des solutions à vos besoins, que ce soit en stratégie
web, en utilisation des réseaux sociaux, en conception de sites web ou mobiles. Notre service
d’analyse de statistiques web vous permettra d’identifier judicieusement vos indicateurs clés de
performance (ICP) et de les mesurer afin de tirer profit au maximum de votre site et d’obtenir
une meilleure connaissance de vos clients. Google analytique, webtrends, Adobe, NetInsight et
des applications web analytiques pour réseaux sociaux sont quelques-uns des outils qui font
partie de l’offre de TELUS.
TELUS, votre guichet unique pour tous vos besoins en affaires électroniques.
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Santé
Un suivi 30 fois plus rapide pour les cliniques informatisées
Des chercheurs soutenus par Inforoute Santé du Canada ont montré que les cliniques
dotées d’un dossier médical électronique (DME) ont identifié les patients environ 30 fois
plus rapidement que les cliniques utilisant un dossier papier. En effet, les cliniques utilisant
un DME ont eu besoin de 1,4 heure pour passer en revue l’ensemble des dossiers de leurs
patients actifs, alors que dans une clinique similaire, mais sans DME, il a fallu 3,9 heures
pour passer à travers 10 % des dossiers… Il aurait donc fallu environ 40 heures pour passer
en revue tous les dossiers…
De plus, le personnel des cabinets où l’on utilise les DME se sent plus confiant dans sa
capacité à communiquer en temps opportun avec tous les bons patients qui doivent recevoir
un traitement ou une intervention.
Inforoute Santé du Canada, 4 juin 2012, « Les dossiers médicaux électroniques surclassent les
dossiers papier lors du « défi des cabinets » dans le domaine des soins primaires ». En
ligne (27 juin 2012) : [https://www.infoway-inforoute.ca/index.php/fr/nouvelles-medias/
communiques-recents/les-dossiers-medicaux-electroniques-surclassent-les-dossiers-papierlors-du-defi-des-cabinets-dans-le-domaine-des-soins-primaires].
Votre rendez-vous médical est chez Walmart
Deux Walmart offrent déjà des services de télémédecine aux personnes effectuant leurs
courses dans le magasin : les clients peuvent se rendre dans la section clinique et y ouvrir
un dossier patient électronique incluant leur nom, leur historique médical et la raison de
leur visite. Une infirmière vient alors les examiner, prendre leur tension, leur poids, leur
température et autres, avant de les installer devant une borne de vidéoconférence, mettant
en lien le patient avec le médecin qui pratique de cette manière ses fonctions.
Nicole Lewis, 5 juin 2012, « The Doctor Will See You In Walmart ». En ligne (27 juin 2012) :
[http://www.informationweek.com/news/healthcare/mobile-wireless/240001489].
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Les revenus d’applications médicales croîtront d’encore 25 %
annuellement
Selon l’étude de Kalorama Information, le marché des applications médicales va encore
connaître une croissance annuelle d’au moins 25 % pour les cinq prochaines années. Ces
prévisions s’installent en dessous des chiffres rencontrés précédemment (croissance de
100 % en 2010 et de 80 % en 2011), mais elles démontrent cependant la force du marché
pour les années à venir.
Les applications médicales, bien que ne constituant que 1 à 2 % du marché des applications,
offrent des revenus qui se chiffrent encore en dizaines de millions de dollars.
Brian Dolan, 14 juin 2012, « Medical app revenues to steadily grow 25 percent annually ». En ligne
(27 juin 2012) : [http://mobihealthnews.com/17629/medical-app-revenues-to-steadily-grow25-percent-annually/].
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Hébergement appliqué aux TI
Infrastructures flexibles sous forme de service
Pour moins de 1 000 $ par mois, les entreprises peuvent désormais s’offrir un accès sur
demande à des ressources informatiques pour suppléer le manque de leurs centres de
données.
Grâce au Nuage virtuel privé de TELUS, les entreprises de toute taille gèrent elles-mêmes
leurs services à l’aide d’un panneau de configuration web sécurisé, utilisable en tout temps,
afin de lancer des machines virtuelles et configurer leur bassin de ressources informatiques
à distance.
Les entreprises clientes peuvent s’attendre à un service hors pair qui répond complètement
à leurs besoins, puisque TELUS est propriétaire du réseau et peut ainsi mieux contrôler la
fourniture de services.
Howard Solomon, 17 avril 2012, « TELUS gets into infrastructure-as-a-service ». En ligne (28
juin 2012) : [http://www.itworldcanada.com/news/telus-gets-into-infrastructure-as-a-service
/145256].
L’infonuagique pour les PME : responsabilités et protection des
renseignements personnels
Le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada rappelle les questions essentielles
à se poser lors du passage à l’infonuagique :
1. Êtes-vous déjà dans le nuage?
2. Tenir compte des risques et des avantages de passer à l’infonuagique.
3. Tenir compte de la responsabilité. Que dit le contrat?
4. Le nuage informatique est-il sécuritaire?
5. Énoncez votre objectif. Avez-vous obtenu le consentement de votre client?
6.Établir des limites. Avez-vous établi clairement ce que le fournisseur de services
infonuagiques peut faire avec les données?
7. La transparence est essentielle. À quoi vos clients s’attendront-ils?
8. L’infonuagique ne connaît pas de frontières. Comprenez-vous les lois?
9. Il est important de garder le contrôle. Êtes-vous aux commandes?
10. Prendre une décision éclairée : fiches pratiques.
11.Questions importantes concernant l’infonuagique : responsabilité, sécurité, usages,
consentement, contrôle, pays étrangers et droits d’accès.
Commissariat à la protection de la vie privée du Canada, 14 juin 2012, « L’infonuagique pour les
petites et moyennes entreprises : Responsabilités et points importants touchant la protection
des renseignements personnels ». En ligne (28 juin 2012) : [http://www.priv.gc.ca/information/
pub/gd_cc_201206_f.asp].
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Avantages et inconvénients de l’hébergement appliqué aux TI
Les avantages : Votre site web est suivi de près par un webmestre expérimenté qui saura
repérer les problèmes et les régler rapidement pour maintenir le site en état. Sans temps
d’arrêt, vous ne perdez pas de clients potentiels et profitez de ressources informatiques
maintenues à jour et sécurisées.
Les inconvénients : Le coût est plus élevé que si vous gériez votre site vous-mêmes.
Vous devez également veiller à respecter les limites de stockage et de transfert de données
contractuelles, sous peine de payer des frais supplémentaires.
Jessica, 21 mai 2012, « The Pros and Cons of Managed Hosting ». En ligne (28 juin 2012) :
[http://blog.brainhost.com/the-pros-and-cons-of-managed-hosting/].
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Mobilité
« Apportez votre appareil » : une tendance incontournable
Aux États-Unis, 95 % des entreprises permettent désormais à leurs employés d’utiliser leurs
appareils personnels au travail. Selon 76 % des dirigeants en TI, cette nouvelle pratique a
un effet positif sur leur organisation. Au Québec, même la Caisse de dépôt et placement du
Québec a commencé à prendre en charge les appareils personnels de ses employés.
Les pratiques de sécurité doivent donc nécessairement évoluer : les entreprises ne peuvent
plus gérer les appareils de leurs employés comme s’ils faisaient partie du parc informatique
de l’entreprise ; un outil personnel comporte avant tout des données personnelles (photos,
applications…) qu’il faut respecter.
Julien Brault, 9 juin 2012, « Apportez votre appareil » : une nouvelle ère ». En ligne (28 juin 2012) :
[http://www.lesaffaires.com/archives/generale/apportez-votre-appareil--une-nouvelleere/545271].
La tablette va devenir l’appareil informatique numéro 1
Bien que les tablettes ne représentent pas l’outil le plus performant, elles sont les plus
pratiques : elles ont un écran plus large que celui des téléphones intelligents ; leurs batteries
durent plus longtemps et leur capacité surpasse n’importe quel PC ; elles sont faciles à
porter et à emporter, à utiliser n’importe où et n’importe quand.
De plus, les tablettes facilitent la consultation d’information. Elles favorisent également le
partage et le travail d’équipe : il n’y a pas la barrière d’un écran vertical, pas de clapotis
distrayants sur un clavier, et il est tout naturel de se passer une tablette comme on le faisait
auparavant avec une feuille de papier.
Enterprise Innovation, 7 mai 2012, « 3 ways CIOs can prepare for tablets as primary
computing device ». En ligne (28 juin 2012) : [http://www.enterpriseinnovation.net/content/
3-ways-cios-can-prepare-tablets-primary-computing-device].
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Les travailleurs mobiles
Consumérisation (BYOD) : cinq règles à établir pour votre entreprise
et vos TI
Dédouanement : décidez si vous souhaitez que vos employés signent une dérogation ou un
contrat visant à respecter la protection par mot de passe, l’installation d’antivirus, et toute
mesure de sécurité destinée à protéger les données de l’entreprise.
Support informatique : l’outil informatique n’étant plus basé dans l’entreprise, le support
informatique doit lui aussi évoluer pour se décentraliser et faire appel aux compétences de
la communauté d’utilisateurs.
Choix technologique : les applications et les plateformes actuelles créeront nécessairement
des problèmes de compatibilité avec les différents appareils utilisés. Le département TI
doit faciliter la transition en migrant dès aujourd’hui ces applications vers des plateformes
infonuagiques, facilement accessibles.
Conditions générales : une utilisation personnelle ne pouvant raisonnablement pas être
encadrée contractuellement, l’entreprise devrait se focaliser sur l’utilisation et la protection
des données, mais non sur l’outil lui-même.
Limitation de coûts : l’employé est-il responsable des coûts de maintenance? Que
rembourse l’entreprise? Quel support offre-t-elle? Comment les frais téléphoniques sont-ils
répartis? Il faut déterminer comment les appareils personnels seront passés en charges.
Brian Hollandsworth, 12 juin 2012, « BYOD: Five things businesses and IT need to know ».
En ligne (28 juin 2012) : [http://www.zdnet.com/news/byod-five-things-businesses-and-itneed-to-know/6368985].
Partage et télétravail contribuent à réduire les coûts
La mutualisation des ressources permet toujours de réaliser des économies importantes.
Ainsi, qu’il s’agisse des véhicules, d’un outil de production, du système informatique ou
de locaux, tout ce qui peut être utilisé par plusieurs employés ou par plusieurs entreprises
se traduit par un partage et donc une baisse des coûts. Par exemple, en télétravail, le
salarié économise sur les frais de transport, et l’entreprise peut programmer des réunions
informelles de 30 minutes le matin et le soir, ce qui améliore la productivité et permet
d’aborder des sujets qui ne pourraient pas être traités dans le temps passé au bureau.
Le Figaro, 14 juin 2012, « Partage et télétravail contribuent à réduire les coûts ». En ligne (28
juin 2012) : [http://www.lefigaro.fr/vie-bureau/2012/06/14/09008-20120614ARTWWW00565partage-et-teletravail-contribuent-a-reduire-les-couts.php].
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Communications unifiées, outils de collaboration
Résultat d’enquête : la consumérisation (BYOD) suscite
des investissements en communication unifiée et en outils
de collaboration
Selon une enquête de 2012 d’IDG Enterprise, 74 % des entreprises accélèrent actuellement
leurs investissements en communications unifiées (UC) pour répondre aux besoins de
mobilité de leurs salariés.
• Plus de la moitié des organisations utilisent déjà des solutions UC et y consacrent en
moyenne 383 000 dollars annuellement;
• 90 % des entreprises pensent encore investir dans les UC d’ici un an;
• Les motivations pour cet investissement sont l’accroissement en productivité (61 %),
l’accroissement de flexibilité pour les employés (42 %) et l’accélération du temps de
réponse et de transmission de l’information (39 %). Les défis évoqués concernent les
coûts (54 %), les problèmes d’intégration (47 %) et le manque de compétences (33 %);
• 62 % des PME et 74 % des grandes entreprises accélèrent leurs investissements en UC
en raison de l’introduction d’appareils personnels dans le milieu de travail (BYOD);
• Les facteurs influençant les entreprises sur leur décision d’investissement sont la facilité
d’utilisation (87 %), la sécurité (82 %) et le coût global (79 %).
Network World, 14 mai 2012, « Survey: BYOD sparks enterprise investment in Unified
Communication and Collaboration ». En ligne (28 juin 2012) : [http://www.ciocollaborationnetwork.
com/article/survey-byod-sparks-enterprise-investment].
Un pour tous, tous unis
L’environnement de travail et les modes de communication professionnels ont évolué,
dépassant les seuls emplois du courriel et de la téléphonie traditionnelle pour y intégrer
désormais la messagerie instantanée, la vidéoconférence, la gestion de la présence ou la
géolocalisation. Tous ces outils sont interconnectés sur une même plateforme utilisée depuis
tous les types de terminaux, fixes ou mobiles, au sein de l’entreprise comme en dehors.
Le but ici est de fluidifier l’échange d’information, et d’atteindre plus facilement le bon
interlocuteur, au bon moment, en fonction de sa situation.
Les solutions actuelles permettent d’échanger à distance, en se voyant comme dans une
réelle réunion. Mais, plus que cela, elles permettent de partager en direct des documents ou
de suivre une présentation sur son terminal mobile.
Sébastien Lambotte, 23 mai 2012, « Un pour tous, tous unis ». En ligne (28 juin 2012) : [http://
www.paperjam.lu/article/fr/un-pour-tous-tous-unis].
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La Communication « as a service » : CaaS
Le passage aux CaaS offre aux entreprises plusieurs avantages. On retrouve d’abord les
mêmes que ceux offerts par le passage à l’infonuagique : la prédictibilité des coûts et leur
passage en dépenses d’exploitation plutôt que d’investissement; la simplification de la
maintenance des services, qui permet aux entreprises de se concentrer sur leur cœur de
métier, la fin des problèmes de migration et d’évolution des systèmes. On atteint ensuite des
buts économiques et opérationnels : l’utilisation de services de communication vidéo permet
d’économiser sur les voyages, ainsi que d’accélérer le processus de prise de décision.
Mais le passage aux CaaS est un projet de valeur, pas de diminution de coûts : l’objectif n’est
pas tant de remplacer un système existant que d’aller au-delà pour accroître la collaboration,
faciliter l’accès en mobilité, améliorer l’ergonomie des solutions et enfin moderniser l’image
de l’entreprise.
Jean-Marie Benoist, 24 mai 2012, « La Communication « as a service » – CaaS ». En ligne (28 juin
2012) : [http://www.lenouveleconomiste.fr/lesdossiers/la-communication-as-a-service-caas14963/].
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Prestation électronique de services – marchés publics et
parapublics
Le V-Pole, urbain et multifonctionnel
La Colombie-Britannique innove avec des poteaux intelligents : le V-Pole, avec un V pour
Vancouver. Ce poteau éclaire les passants grâce à des lampes DEL, offre une connexion
Wi-Fi pour Internet, un relais de téléphonie mobile multifournisseurs ainsi qu’une borne de
rechargement pour véhicule électrique, le tout sous une forme très esthétique.
Adam Nowek, 22 mai 2012, « Meet Vancouver’s V-Pole ». En ligne (28 juin 2012) : [http://
popupcity.net/2012/05/meet-vancouvers-v-pole/].
L’abribus du futur abrite Paris
Cette station de bus innovante comporte deux écrans informant les usagers des prochains
passages et des perturbations en temps réels, puis deux autres écrans tactiles interactifs
accessibles aux utilisateurs de fauteuil roulant, orientant les voyageurs vers les autres points
de transport ou d’attraction du quartier. Également, des panneaux d’information classiques
affichent les plans et les horaires. Un pictogramme en relief permet aux malvoyants de
déclencher une information sonore sur les lignes et les directions des bus de la station. Enfin,
le passager bénéficie d’une connexion Wi-Fi publique, d’une prise électrique permettant le
rechargement de petits équipements personnels, et d’un défibrillateur pour intervenir en cas
d’urgence. Le seul frein à son développement reste aujourd’hui son prix : près de 350 000
euros l’unité, soit environ 450 000 dollars canadiens.
Lièvre ou tortue, 1er juin 2012, « L’abri-bus du futur en phase test à Paris ». En ligne (28 juin
2012) : [http://www.lievreoutortue.com/labri-bus-du-futur-en-phase-test-a-paris/].
Un pavé intelligent testé dans les rues de Madrid
En Espagne, la jeune entreprise Via Inteligente teste actuellement iPavement : une dalle
intelligente de 25 kilos de carbonate de calcium directement intégrée dans la chaussée, équipée
d’un microprocesseur et reliée par Wi-Fi et Bluetooth, qui donne la possibilité aux usagers
possesseurs d’un téléphone intelligent de connaître les principales attractions à proximité
grâce à sept applications (dont musique, livres numériques et coupons publicitaires), l’une
d’elles permettant même aux citoyens d’informer la municipalité sur l’état de la chaussée et
sur des incidents divers.
Elsa Sidawy, 21 mai 2012, « Un pavé intelligent testé dans les rues de Madrid ». En ligne (28 juin
2012) : [http://www.innovcity.fr/2012/05/21/pave-intelligent-teste-rues-de-madrid/].
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