Panorama économique et social du transport routier en Poitou
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Panorama économique et social du transport routier en Poitou
Panorama Economique et Social du Transport Routier en région Poitou-Charentes 2007 15 Rue Arthur Ranc - BP 539 – 86020 POITIERS CEDEX Tel. 05.49.55.65.82 [email protected] - www.ort-poitou-charentes.asso.fr 2 PANORAMA ECONOMIQUE ET SOCIAL DU TRANSPORT ROUTIER EN POITOU CHARENTES EDITORIAL Les transports, qu’ils soient de personnes ou de marchandises présentent un caractère fondamental dans le développement de la vie quotidienne des hommes et des femmes, tant au niveau social, professionnel ou culturel. Ils constituent également un élément essentiel des économies européenne, nationale ou régionale en terme de commerce et d’échanges en raison du rôle important qu’ils occupent dans la desserte des territoires et dans leur aménagement. Ils sont facteurs de préoccupations de fonds, en matière de sécurité, d’équilibre des relations sociales et économiques, de préservation de l’environnement et de santé publique. Les entreprises de transport routier de marchandises et de voyageurs sont actuellement confrontées à un contexte économique difficile dans un cadre concurrentiel qui se développe, auquel s’ajoute la perspective de départs massifs en retraite d’ici les prochaines années. Le présent panorama a pour ambition de donner une photographie à une date donnée de la situation socio-économique dans les transports routiers en Poitou-Charentes, au travers de différents indicateurs. Il rassemble des données produites par diverses institutions et des analyses internes à l’ORT et à la DRE, et notamment celles émanant des registres professionnels des transporteurs routiers tenus par la DRE exploitées sous l’application GRECO. Les indicateurs fournis dans le présent Panorama sont donc au plus près de la réalité du secteur régional du transport routier professionnel en Poitou-Charentes et devraient permettre une meilleure connaissance du secteur et un enrichissement du dialogue entre les partenaires professionnels, socioprofessionnels et institutionnels. ORT Poitou-Charentes Accès sommaire 3 CHAMPS COUVERTS Les principales informations présentées dans ce document sont celles relatives aux secteurs du transport public routier de personnes, du transport public routier de marchandises et des commissionnaires de transport. Elles portent sur les entreprises et établissements exerçant l’une de ces activités, nécessitant leur inscription aux registres professionnels, et ce quel que soit leur code d’activité principale ou leur convention collective. Elles ont donc vocation à couvrir les secteurs professionnels du transport routier suivants : SECTEURS Transport Routier de Marchandises TRM Transport Routier de Personnes TRP NAF - ACTIVITES 602L -Transport de marchandises de proximité 602M -Transport de marchandises interurbain 602N - Déménagement 602P -Location véhicules industriels avec chauffeur 641C - Autres activités de courrier 746Z – Transports de fonds 602B - Transport routier de personnes régulier 602G - Autres transports routiers de personnes 602A - Transport urbains de personnes 602E - Taxis 851J - Ambulances Auxiliaire de transport et Logistique 634A - Messagerie- fret express 634B - Affrètement 634C - Organisation de transport internationaux …. Mais également tout autre entreprise dont la déclaration d’activité principale ne dépend pas du secteur du transport mais qui en exerce néanmoins les activités de façon occasionnelle ou régulière, nécessitant ainsi leur inscription au registre des transporteurs ou commissionnaires. Cette base apparaît donc plus exhaustive et plus près de la réalité des activités réellement exercées. Des éléments d’information sont également apportés sur les transports privés. Les sources utilisées DRE (application GRECO du ministère chargé des transports) ORT (tableau de bord social, annuaire statistiques des transports) Des sources complémentaires ont également été utilisées, provenant de la démarche ARGOS et des fichiers : INSEE, ASSEDIC, CRAM, AFT, OPCA Transport, ANPE, Rectorat, CARIF,… Accès sommaire 4 SOMMAIRE CHAPITRE I ELEMENTS DE CONTEXTE I LE CONTEXTE INTERNATIONAL Les échanges à travers le monde a) b) c) d) La mondialisation des échanges La situation actuelle Les évolutions du transport terrestre de marchandises Les perspectives d’évolution p.8 p.8 p.9 p.9 Les enjeux environnementaux a) L’énergie b) La pollution c) Les solutions alternatives II p.9 p.10 p.10 LE CONTEXTE NATIONAL La conjoncture économique du pavillon français a) Le transport routier de marchandises b) Les commissionnaires et les activités de logistique c) Le transport routier de personnes p.12 p.13 p.13 Les métiers du transport routier a) L’image des métiers du transport b) L’évolution des métiers p.13 p.14 III LE CONTEXTE REGIONAL La région Poitou-Charentes a) b) c) d) e) Données géophysiques La population L’économie régionale L’emploi régional Les infrastructures de transport p.16 p.17 p.18 p.19 p.20 Accès sommaire 5 CHAPITRE II LE TRANSPORT ROUTIER REGIONAL 1 LE TRANSPORT ROUTIER DE VOYAGEURS 1-1 L’ensemble du transport routier de voyageurs (public et privé) Etablissements et effectifs a) b) Nombre d’entreprises par secteur d’activité Les effectifs par secteur d’activité p.22 p.22 Parc et immatriculations a) b) Parc Immatriculations p.23 p.23 Les réseaux de transport a) b) c) Transports urbains Transports interurbains réguliers Transports scolaires p.23 p.23 p.24 Les Contrôles a) b) c) Actions coordonnées de l’inspection du travail Les contrôles en entreprises de la DRE Les contrôles sur routes de la DRE p.24 p.24 p.25 1-2 Les professionnels du transport routier de voyageurs (public) Les entreprises et effectifs du transport routier public de voyageurs a) b) c) Les autocaristes inscrits au registre Les régies et les moins de 9 places Salariés et conducteurs des entreprises inscrites au registre p.25 p.25 p.25 La structure des entreprises a) b) c) d) e) Par code APE Par régime juridique Par ancienneté Par strates d’effectifs La part des femmes p.25 p.26 p.26 p.26 p.26 L’emploi dans le TRV a) Situation de l’emploi p.26 Les formations des salariés a) b) Les formations scolaires Les formations obligatoires des conducteurs p.27 p.27 Les titres de transport des entreprises a) Licences détenues par les entreprises p.27 L’accès aux professions du TRV a) Les certificats de capacité professionnelle p.27 Accès sommaire 6 2 - LE TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES 2-1 L’ensemble du transport routier de marchandises (public et privé) Les établissements et effectifs a) Nombre d’entreprises par secteur d’activité b) Les effectifs par secteur d’activité p.28 p.28 Parc et immatriculations a) Parc b) Immatriculations p.29 p.29 Les trafics de marchandises a) b) c) d) Trafics selon les flux ,genres et type de marchandises Structure des échanges - transport routier Flux – entrées/sorties- transport routier Carte des flux p.29 p.29 p.30 p.30 Les formations et l’emploi a) b) c) d) Le système régional de formation Les formations scolaires Les formations obligatoires des conducteurs Situation de l’emploi p.31 p.31 p.31 p.31 La sécurité a) Les accidents du travail b) La sécurité routière p.32 p.32 Les Contrôles a) De l’Inspection du Travail des Transports b) En entreprises de la Direction Régionale de l’Equipement c) Sur routes de la Direction Régionale de l’Equipement p.33 p.33 p.33 2-2 Les professionnels du transport routier de marchandises (public) Les entreprises et effectifs a) Les entreprises de plus de 3,5tonnes inscrites au registre b) Les entreprises de moins de 3,5tonnes inscrites au registre c) Les salariés et conducteurs p.34 p.34 p.34 La structure des entreprises a) b) c) d) e) Par code APE Par régime juridique Par ancienneté d’inscription au registre Par strates d’effectifs La part des femmes p.34 p.34 p.34 p.35 p.35 Pyramides des âges a) des chefs d’entreprises b) des conducteurss p.35 p.36 La santé économique des entreprises a) Capacités financières b) Chiffres d’affaires et Investissements p.36 p.36 L’accès aux professions du TRM a) Les certificats de capacité professionnelle b) Les justificatifs de capacité (-3,5t.)s p.36 p.36 Accès sommaire 7 2-2 Les professionnels du transport routier de marchandises (suite) L’emploi a) Offres et demandes d’emploi b) Pratiques de recrutement c) Perspectives d’évolution p.37 p.37 p.38 Rémunérations et durée du travail des conducteurs a) Les rémunérations b) Les durées du temps travail 3 LES ACTIVITES LOGISTIQUES 3-1 Les métiers des activités logistiques a) Définition des métiers b) Situation de l’emploi c) Formation p.39 p.40 p.41 p.42 p.42 3-2 Les commissionnaires de transport Les entreprises et effectifs a) Nombre d’entreprises inscrites au registre b) Nombres de salariés p.42 p.42 La structure des entreprises a) b) c) d) Par code APE Par régime juridique Par ancienneté d’inscription au registre Par strates d’effectifs p.42 p.42 p.43 p.43 L’accès aux professions de commissionnaire a) Les certificats de capacité professionnelle p.43 Accès sommaire 8 CHAPITRE I ELEMENTS DE CONTEXTE LE CONTEXTE INTERNATIONAL Les échanges à travers le monde a) La mondialisation des échanges La mondialisation des échanges, telle qu'elle se développe depuis les années 1950, touche tous les plans de la vie actuelle : économique, culturel, social. Aussi les équilibres internes et l'avenir de toutes les sociétés en sont-ils profondément bouleversés. Cette mondialisation repose sur un facteur essentiel: la faiblesse des coûts de transport au regard des écarts des coûts de production entre pays, ce qui explique qu’il s’avère souvent plus rentable de faire fabriquer une marchandise dans un pays pour la transporter et la vendre dans un autre. Par ailleurs, la hausse générale de la durée et du niveau de vie, liée au développement de la capacité et à la baisse des coûts de transport, ont largement contribué à l'extension du tourisme international, qui a été multiplié par 20 dans les cinquante dernières années. L’accroissement des échanges à travers le monde influence donc très fortement à la hausse la demande en matière de transports de marchandises et de déplacements de personnes. A ceci, s’ajoute un autre phénomène : le changement de process industriel par la généralisation des procédures du juste à temps, qui impose l’absence de stock et qui rend prédominante la circulation des biens et marchandises. Dans ce contexte, la part de la route reste prépondérante tant en matière de transport de personnes que de marchandises Source : Organisation Mondiale du Commerce -2003 b) La situation actuelle Aujourd’hui, les transports de marchandises par route représentent 45% de la totalité des échanges en Europe, dont 75 % des échanges par voies terrestres. La route est également de très loin le mode de transport de personnes le plus utilisé, celui-ci représentant 80% de la circulation en Europe (y compris déplacements par véhicules personnels). Part modales du transport en Europe Modes de transport de Marchandises Route Mer Fer Fleuve Conduites Air Parts modales 45 % 40 % 8% 4% 2% 1% Evolution depuis 50 ans x 10 x 20 Modes de transport de Personnes Route Fer Air Mer Fleuve Autres Parts modales 80 % 7% 6% 2% 2% 3% Sources : livre blanc 2001 sur la politique européenne des transport Au cours des cinquante dernières années, le trafic total de marchandises a été multiplié par 10, et la circulation des personnes par 20. Pendant cette période, la part de la route n’a jamais cessé d’augmenter. Accès sommaire 9 c) Les évolutions du transport terrestre de marchandises en France L’évolution en France est identique, le trafic total de marchandises par voies terrestres à doublé en 25 ans, la part de la route n’a cessé d’augmenter, pour passer de 56% en 1980 à 75% aujourd’hui, tandis que pour la même période la part du rail a régressé, passant de 32% à 15%. Trafics de marchandises national et international –tous pavillons sur territoire français- en milliards de T/km) Modes Route Fer Fleuve Conduites Total 1980 MT/km % 100 56% 58 32% 12 7% 10 6% 180 100% 1990 MT/km % 170 68% 55 22% 10 4% 15 6% 250 100% Évolution du % 2005 MT/km % 270 75% 54 15% 11 3% 25 7% 360 100% 1980-2004 + 34 % - 53 % - 57 % + 17 % Trafic doublé source - Ministère des Transports DAEI –SES d) Les perspectives d’évolution Selon les projections (livre blanc 2001 sur la politique européenne des transport à l’horizon 2010) , le marché du transport est encore appelé à augmenter de 50 % dans les 10 années à venir, dont une progression de 38% pour le transport de marchandises et de 24 % pour le transport de personnes. Dans cette progression, la part de la route est là encore prépondérante. Si les perspectives de développement du transport sont favorables, un rééquilibrage des modes est inéluctable à long terme. Perspectives d’évolution des transports en Europe d’ici 2010 Modes de transport de Marchandises Route Mer Fer Fleuve Conduites Air Evolution par mode Perspectives d’évolution globale + 40 % + 35 % + 13 % + 14 % + 15 % + 10 % Modes de transport de Personnes Route +38% + 25 % dont VL dont bus-cars +24% Evolution par mode Fer Air Autres + 23 % +6% + 13 % + 13 % +5% Sources : livre blanc sur la politique européenne des transport Les enjeux environnementaux a) L’énergie Les répercussions de l’activité des transports sur l’environnement posent un problème majeur et nourrissent de nombreux débats sociétaux : pollution, énergie, sécurité routière. Le secteur des transports représente un quart de la consommation mondiale d'énergie commerciale et devrait voir sa demande énergétique croître encore d'ici 2020. En France, le secteur des transports utilise près d’un tiers de la consommation finale énergétique totale dont les deux tiers de la consommation de pétrole raffiné. L'énergie et les transports sont au centre des paradoxes du développement durable : tous deux sont indispensables au développement de notre pays et à la croissance socio-économique, mais leurs évolutions actuelles ne sont pas sans risque : épuisement des ressources naturelles non renouvelables, dégradation de l'environnement. Consommation finale énergétique en millions de tonnes équivalent pétrole Toutes activités dont produits pétroliers Transports dont produits pétroliers 1990 1995 2000 2002 2003 143 71 42 41 148 73 45 44 158 74 49 48 162 75 51 50 159 73 50 49 % 2003 46% 32 % - Sources : DAEI/SES, Observatoire de l'Énergie, DGEMP/DIREM Accès sommaire 10 b) La pollution Les normes Euro : Ces normes ont pour objectif de lutter contre l’émission de gaz polluants, ou gaz de proximité. Elles sont édictées par l’Union Européenne sur des bases de Directives, et visent à réduire les émissions de gaz polluants ( dits gaz de proximité) émis par les poids lourds. La norme Euro 0 est entrée en application en 1990, suite à la Directive Européenne 88-77, la norme Euro I en 1993 et Euro II en 1996. Depuis le 1er octobre 2006 la norme en vigueur est Euro IV, et concerne tous les moteurs de production en première immatriculation depuis cette date. La norme n’est pas rétroactive et ne concerne pas les véhicules immatriculés avant. En 2005 plus de 45% du parc de véhicules industriels français était aux normes Euro III. En 15 ans, depuis Euro 0, on a enregistré en moyenne, une baisse de 70 % de la teneur en polluants des véhicules utilitaires, la norme Euro IV permettra encore de réduire ces polluants de 30%. La norme Euro V sera applicable à compter du 1er octobre 2009, pour les véhicules immatriculés à compter de cette date. Les progrès apportés par ces 2 dernières normes sont très importants pour ce qui concerne la réduction des émissions d’oxydes d’azote et de particule, et visent une baisse de 80% de la limite des particules et de 30% des autres polluants. En 20 ans, les rejets d’hydrocarbures imbrûlés auront été divisés par 5, ceux de monoxyde de carbone et d’ oxydes d’azote par 7, et des particules par 20. Tableau de réduction des émissions ( en g / kwh ) Norme Années hydrocarbures imbrûlés Euro 0 1990 2,4 Euro I 1993 1,23 Euro II 1996 1,1 Euro III 2001 0,66 Euro IV 2006 0,46 Euro V 2009 0,46 monoxyde de carbone 11,2 4,9 4 2,1 1,5 1,5 oxydes d’azotes particules 14,4 9 7 5 3,5 2 0,36 0,15 0,13 0,02 0,02 Sources : DAEI/SES, Observatoire de l'Énergie, DGEMP/DIREM c) Les solutions alternatives Il existe aujourd’hui de nombreuses pressions pour la mise en place de solutions alternatives, fondées sur le rééquilibrage entre les différents modes de transport, plus en harmonie avec l'aménagement durable des territoires. Les axes d’évolution passent par le développement des autres types de trafics : ferroviaire, maritime et fluvial. le ferroutage Le ferroutage est un mode de transport des marchandises combinant rail et route. Les semi-remorques sont placés sur des plateaux de wagons. Ce mode de transport est moins polluant que le transport routier classique et garantit un plus haut niveau de sécurité pour les matières dangereuses. Il comprend deux techniques : le chargement des camions sur des trains spéciaux, et le transport et le transfert de conteneurs d'un mode de transport à l'autre. Le ferroutage est fondé sur une Unité de Transport Intermodal (UTI), dans laquelle la marchandise est transportée de bout en bout par le mode le plus approprié : −la route seulement en desserte d’extrémité (trajet initial et terminal), avec un parcours le plus court possible, −le rail pour le parcours principal. Le rapport entre ces deux phases du transport fait que la distance de pertinence généralement admise pour le ferroutage est supérieure à 500 km. En effet, une telle distance permet «d’amortir » le coût induit par les chargements et déchargements liés aux changements de mode de transport, propre au transport combiné. Accès sommaire 11 Ainsi, en France, l’importance des trafics de longue distance, due à l’éloignement des principales régions urbaines entre elles, constitue un véritable atout pour le développement du ferroutage. Il doit permettre de délester le réseau routier du trafic longue distance. Cependant, son taux de pénétration reste faible (la part modale du ferroutage en tonnes-kilomètres comparativement à la route est de l’ordre de 7 %). Il est donc nécessaire de s’interroger sur ses capacités à concurrencer le transport routier, notamment en terme de compétitivité. Un exemple : le franchissement des Pyrénées 16 000 camions passent les Pyrénées chaque jour. Avec seulement 5% de part de marché, le rail démontre son incapacité à concurrencer la route dans les échanges avec l’Espagne. Les raisons de cette situation de déséquilibre sont à rechercher autant du côté du handicap historique des chemins de fer espagnols (différence d’écartement des voies, réseau ferré médiocre) que dans les faveurs des gouvernements espagnols successifs envers l’autoroute. Bien que peu ait été fait jusqu’à présent pour redonner de la compétitivité au rail, un certain nombre de projets sont à l’étude ou en voie de réalisation, mais la discussion reste vive sur les solutions à mettre en œuvre. les autoroutes de la mer C’est un concept qui vise à offrir une alternative au transport routier de marchandises, notamment sur les axes surchargés comme les traversées des Pyrénées et des Alpes. Ces lignes régulières offrant plusieurs départs par jour devraient à terme retirer des axes routiers des centaines de milliers de camions, qui seront transportés par des navires spécialisés (ferries à camions pouvant transporter entre 100 et 150 camions ou remorques). Plusieurs défis sont associés à la réalisation de ces autoroutes : −définition de services viables d’un point de vue économique en intégrant également la notion de service d’intérêt général, −identification des financements pour le lancement des services, −réponses aux attentes des citoyens (préservation de l’environnement en raison des problèmes de congestion et de pollution liés à la route, sécurité), II – LE CONTEXTE NATIONAL La conjoncture économique du pavillon français (Sources CARIF – ARGOS- GFE 13) Près de 570 000 personnes travaillent pour le compte du transport routier en France, réparties dans quelques 54 000 entreprises. Le secteur du transport routier de marchandises (TRM) représente à lui seul 78% des entreprises et 56% des salariés. Le secteur des auxiliaires et de la logistique s’il ne représente que 7% des entreprises, 26% des salariés y travaillent. Les établissements et les salariés du transport routier de marchandises en 2004 Secteurs * Transport Marchandises Entreprises 42 000 % 78% Salariés 320 000 % 56% Transport de Personnes 8 000 15% 100 000 18% Auxiliaires-Logistique 4 000 7% 150 000 26% 54 000 100% 570 000 100%- Total sources : INSEE SIRENE codes NAF Transport de marchandises 602L -Transport de marchandises de proximité 602M -Transport de marchandises interurbain 602N - Déménagement 602P -Location véhicules industriels avec chauffeur Transports de personnes 602B - Transport routier de personnes régulier 602G - Autres transports routiers de personnes Auxiliaires et logistique 634A - Messagerie- fret express 634B - Affrètement 634C - Organisation de transport internationaux Accès sommaire 12 a) Le transport routier de marchandises Un secteur atomisé .... Dans un cadre d’évolution permanente, et depuis le passage d’un environnement protégé et très largement encadré jusqu’à la fin des années 1980 à une logique concurrentielle mouvante, le secteur du transport routier français change et se structure. Les petites entreprises (moins de 10 salariés) disparaissent ou sont rachetées par des groupes et ce sont les tranches intermédiaires (entre 10 et 49 salariés) qui progressent. Il y avait 38 000 entreprises de transport routier de marchandises en 1980, et 42 000 aujourd’hui. En 25 ans, la part des entreprises de moins de 10 salariés est passée de 90% à 80%, et celle des 11-49 de 8% à 17%. Les entreprises de plus de 50 personnes ont quant à elles augmenté de 65%. 50000 50000 40000 30000 34200 40000 1980 30000 90% 20000 3040 10000 8% 33600 2005 80% 7140 17% 20000 760 2% 10000 1260 3% 0 0 moins de 10 de 11 à 49 plus de 50 moins de 10 de 11 à 49 plus de 50 Sources : Ministère des transports SES .... et fortement concurrentiel La libéralisation du marché européen n’a pas pleinement été accompagnée des mesures d’harmonisation économiques et sociales nécessaires, et les transports routiers de marchandises se trouvent aujourd’hui soumis à une concurrence accrue. La part des entreprises françaises sur le marché international est aujourd’hui en baisse constante, la concurrence des transporteurs étrangers est donc plus durement ressentie, notamment avec les entreprises de la péninsule ibérique mais également celles d’Europe centrale et orientale. Les entreprises françaises délaissent le transport international pour se recentrer sur le marché national, puis régional en se positionnant sur des « niches » encore préservées. Cependant, la pratique du cabotage augmente le risque de fragilisation et même si le phénomène reste marginal (2,6 % * du transport international dans onze autres pays de l’UE, et 0,7 % du transport total), le taux de croissance du cabotage en France est plus élevé que celle du transport en Europe. Le cabotage réalisé par les autres pavillons européens sur notre territoire a augmenté respectivement de 35% et de 25% en 2001. * Sources : Ministère des transports SES Parallèlement, l’évolution de la réglementation sociale (réduction du temps de travail, accroissement des règles de sécurité, mise en place des formations obligatoires – FIMO et FCOS - pour les conducteurs) ainsi que l’envol du prix des carburants (qui représente 20% du coût de revient du transport routier de marchandises) pèsent très lourdement sur les coûts des transports. Cependant, la concurrence du secteur n’est pas limitée aux seules activités « transports et logistique », le transport étant au service de l’économie, la compétitivité indispensable de ses donneurs d’ordres impacte indirectement sur les entreprises. Dans ce contexte où la mondialisation et l’intégration européenne élargissent les aires d’échanges, les pratiques de gestion se modifient face à l’enjeu primordial de la maîtrise des coûts et les entreprises s’engagent dans une politique d’externalisation à grande échelle. Elles doivent être adaptables, réactives, flexibles, économiquement rémunératrices. Il ne s'agit plus seulement de la concurrence d'une société face à une autre : une entreprise se doit d'assurer, en plus, la compétitivité de l'intégralité de sa chaîne d'approvisionnement face à celle de ses adversaires. Accès sommaire 13 b) Les commissionnaires et les activités de logistique Une nouvelle donne La généralisation de la pratique du zéro stock, modifie le cœur de métier des entreprises de transport qui pour répondre à la demande de leurs donneurs d’ordre, doivent intégrer à leur activité première les différents segments de la chaîne logistique : entreposage, gestion de stocks, conditionnement, préparation des commandes, gestion et suivi des expéditions, etc.…. Le métier de transporteur mute peu à peu en activité de « fournisseur de services multiples », en amont et en aval de la fonction de production. La logistique intègre aujourd’hui l’ensemble des services proposés aux entreprises, et vise à rationaliser les flux physiques par une gestion optimale des flux d’information. Elle est passé d’un statut « d’activité annexe de la chaîne de transport » à celui de « pivot central » de l’entreprise, dont le transport est une des composantes. La gestion de cette fonction change radicalement les relations entre le donneur d’ordre et l’entreprise logistique : elle nécessite une coordination des partenaires qui ne peut se mettre en place que dans le cadre d’un partenariat suivi. Il ne s’agit plus de répondre à une commande ponctuelle, mais de proposer une démarche globale, souvent stratégique pour le donneur d’ordre. Cette nouvelle relation peut permettre à des entreprises suffisamment structurées de mieux se garantir contre la concurrence. Cependant, le repositionnement sur l’activité logistique nécessite des moyens financiers, techniques, humains et organisationnels que les très petites entreprises peuvent difficilement réunir. c) Le transport routier de personnes Une problématique particulière Deux types d’activités caractérisent ce secteur : le transport régulier de personnes comprenant le transport interurbain par autocars ainsi que le ramassage scolaire et le transport de tourisme avec l’organisation d’excursions ou de circuits touristiques , la saisonnalité de cette dernière activité obligeant les entreprises à intervenir sur ces deux champs. L’emploi du secteur est majoritairement à temps partiel et la population vieillissante, près de 60% des conducteurs de transport en commun ayant plus de 45 ans. La profession s’est engagée dans un vaste chantier de modernisation sociale et les négociations ont permis d’aboutir en 2002 à la signature d’un accord social dont la mise en place s’est effectuée dans l’ensemble des entreprises en septembre 2004. Les métiers du transport routier a) l'image des métiers du transport Les métiers du transport routier souffrent d’un déficit d’image, fortement ancré il est vrai dans le paysage socioculturel français qui perçoit les activités de transport routier comme polluantes et dangereuses et dont le contexte économique est également relayé de façon négative par les médias. Par ailleurs, les contraintes inhérentes à ces professions comme les horaires décalés, les risques d’accidents et les conditions de travail difficiles n’incitent pas les jeunes à s’y diriger. S’ajoute à cela, pour les salariés le manque de reconnaissance et le peu de possibilité de progression professionnelle. En ce qui concerne les métiers de la logistique, ils sont très souvent peu connus des jeunes qui ignorent la diversité des fonctions et des niveaux de qualifications proposés. Par exemple, le métier de magasinier est mieux connu que celui de cariste, plus valorisé aussi, alors que très peu de gens peuvent précisément expliquer ce qu’est un logisticien. Il semble que l’information de tous les publics (jeunes, salariés, demandeurs d’emploi) soit défaillante et en décalage par rapport aux réalités d’exercice de ces professions, dans lesquelles les personnes se retrouvent plus par défaut que par choix personnel. Accès sommaire 14 Si les métiers de la conduite attirent les jeunes par la représentation qu’ils s’en font (voyages, autonomie, liberté, sensation de puissance à maîtriser des tels engins), cet attrait n’est que provisoire et la réalité professionnelle crée à terme des frustrations importantes car les individus - face aux contraintes rencontrées dans les entreprises qu’ils intègrent – sont désappointés, démotivés et quittent la profession pour d’autres secteurs d’activité. La phase d’intégration des nouveaux salariés dans les entreprises semble également primordiale. La qualité de l’accueil, de l’accompagnement, de la lisibilité des emplois et des parcours intervient sans aucun doute dans la fidélisation des nouveaux embauchés. Une image toutefois plutôt positive auprès de la population française. Selon un sondage d’opinion réalisé par l’IPSOS en octobre 2006 auprès de 1 015 personnes représentatives de la population âgée de 15 ans et plus, il ressort néanmoins que sept français sur 10 (70%) ont une bonne image des entreprises de transport de marchandises et de la logistique, contre 20 % qui sont d’avis contraire. Neuf français sur dix (91%) estiment également que le secteur du transport représente « un poids important » dans l’économie français. Une majorité de français juge que le secteur du transport routier est plutôt en expansion (52%), qu'il participe à la croissance de la France (79%), qu'il utilise les nouvelles technologies (71%), créé des emplois (68%) ou encore participe à la lutte contre l'insécurité routière (53%). En revanche, ils ne sont que 36% à considérer que le secteur offre à ses salariés de nombreux avantages sociaux. b) L’évolution des métiers : émergence de nouvelles compétences Evolutions Réglementaires Les métiers du transport routier ont depuis ces dernières années vu de nombreuses évolutions réglementaires visant à professionnaliser les activités, notamment celles touchant à la conduite. Ces évolutions émanent pour la plupart du contrat de progrès instauré en 1994 entre les professionnels et les pouvoirs publics, contrat portant sur trois volets : Un volet social, basé sur le développement de la formation des conducteurs, l’amélioration des conditions de travail et des rémunérations par la transparence des heures réellement effectuées, et la réduction du temps de travail, Un volet fiscal et économique, visant à rééquilibrer les rapports de forces entre les transporteurs (TPE) avec leurs chargeurs (grands groupes de la distribution, industriels, pétrochimie, etc..), en relevant le niveau d’accès à la profession de transporteur routier et en instituant des aides financières publiques, Un volet pénal, visant à renforcer les contrôles et les sanctions pour éliminer les comportements dangereux pour la sécurité et susceptibles de fausser la concurrence . Ces évolutions, dont le contrat de progrès est le fondement de toutes les réglementation actuelles, ont naturellement des conséquences non négligeables sur le niveau des compétences requises et donc des actions de formations professionnelles nécessaires à leur mise en œuvre. Parallèlement, afin de garder et fidéliser leurs salariés, les entreprises de transport ont mis en œuvre d’autres dispositifs comme notamment le congé de fin d’activité, la rémunération des temps d’attente, du travail de nuit…. L’ensemble de ces dispositions représente bien entendu un coût social élevé pour les entreprises qui, dans un contexte économique concurrentiel, le subissent plus durement. Accès sommaire 15 Evolutions Technologiques Que ce soit les métiers de la conduite, de l’exploitation, de la manutention ou de la logistique, tous ont été investis par les technologies de l’information et de la communication. Les entreprises de transports de personnes et de marchandises équipent leurs véhicules de moyens de communication embarqués (téléphone mobile, fax, ordinateurs portables, GPS,…) et la gestion informatique des livraisons nécessite l’utilisation de logiciels spécifiques. Par ailleurs, le chronotachygraphe numérique équipe désormais les véhicules immatriculés depuis le 1er mai 2006. Or, cette informatique modifie les liens de travail entre le conducteur et son entreprise qui peut le joindre à chaque instant, intervenir sur son emploi du temps et son organisation, réduisant ainsi fortement son autonomie et la liberté relative dont il disposait antérieurement. Cette technologie génère également pour les conducteurs la gestion de tâches complémentaires (administratives, voire commerciales) et impacte directement sur les niveaux des compétences nécessaires en terme de sécurité, de réglementation, mais également de communication relationnelle. Dans les métiers de la logistique, l’utilisation d’une informatique sophistiquée, en modifiant l’organisation fonctionnelle de certains métiers comme ceux des manutentionnaires ou des préparateurs de commandes, réduit le travail manuel mais contraint les salariés à prendre en charge l’exploitation des données, via un outil qu’ils ne maîtrisent pas forcément. L’évolution de ces professions nécessite des formations complémentaires mais face à cette « révolution technologique », certains individus – en fonction de leur âge et/ou de leur niveau de formation – rencontrent de sérieuses difficultés d’apprentissage et d’appropriation des méthodes de travail et risquent être exclus de ces métiers, ne pouvant répondre aux exigences des formations. Par contre, les innovations technologiques diminuent la pénibilité de ces métiers les ouvrant ainsi plus largement aux femmes. Accès sommaire 16 III – LE CONTEXTE REGIONAL LA REGION POITOU-CHARENTES (Sources DCR 2006- DRE Poitou-Charentes) a) Données géophysiques D’une superficie de 25 809 km², le Poitou-Charentes est une région de taille moyenne correspondant à 2,7 % de l’espace national qui recèle une diversité de paysages composés de plaines et de plateaux. Cette région basse n’excède pas 350 mètres d’altitude. Elle se situe sur l’axe qui relie Paris et l’Europe du nord à Bordeaux et à la Péninsule Ibérique ; bordée par l’Océan Atlantique à l’Ouest. Elle dispose d’un espace maritime composé de 364 km de côtes et bénéficie d’un climat océanique où les hivers sont relativement doux et les étés tempérés. L’attrait constant du littoral charentais, des îles de Ré et d’Oléron, de Royan et de la presqu’île d’Arvert, des quatre villes chefs lieux et notamment de la Rochelle et de Poitiers, villes universitaires aux patrimoines classés, riches d’histoire, explique le fait que le Poitou-Charentes soit devenu la sixième région de France au niveau de l’attractivité et de la qualité de vie avec les régions de la façade Atlantique, de la Méditerranée, Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes. Un environnement naturel peu dégradé, un patrimoine architectural protégé, une forte attractivité résidentielle, une économie en phase de croissance, tous ces éléments concourent à la dynamique des territoires de la région et du Grand Ouest (Bretagne Pays de Loire et Poitou-Charentes). Les quatre départements constituant la région Poitou-Charentes sont relativement homogènes mais conservent néanmoins des caractéristiques propres : La Charente qui possède un bassin essentiellement calcaire, des plateaux boisés et des vallées pittoresques au bâti ancien de qualité, irriguées par le fleuve Charente et par de multiples ruisseaux. La partie nord-est du département est faite de terres granitiques, le nord argileux a permis l’implantation d’importantes tuileries. Les terres de l’est et du sud, plus pauvres, sont consacrées à l’élevage. A l’ouest, l’agriculture variée est supplantée par les vignobles où l’on produit le cognac et le pineau. La Charente- Maritime offre une façade atlantique de près de 200 km dont les deux plus grandes îles de la région sont l’île d’Oléron 175 km² (deuxième île de la France) et l’île de Ré, 85km². Au sud , bois et vallons marécageux occupent le territoire ; le littoral charentais, avec ses îles, ses marais maritimes et ses estuaires est occupé par des claires, bassins d’affinages des huîtres dites fines de claires et des parcs à moules (1/3 de la production nationale). L’élaboration du cognac se situe exclusivement à l’est du département .. Les Deux-Sèvres, territoire de transition entre massif armoricain et bassin aquitain, comportent quatre types de régions : bocages et gâtine au nord, plaines et marais plus au sud. La sèvre nantaise et la sèvre niortaise ont donné leur nom à ce département. Les cultures fourragères et céréalières sont bien présentes et l’élevage caprin est le premier de France. La Vienne, traversée du sud au nord par la rivière du même nom, est une contrée de transition dite « seuil du Poitou » dont les paysages subissent la présence des bassins et massifs qui le constituent. Ce sont les plateaux tertiaires du centre où se concentre l’habitat, les paysages du Loudunais similaires aux paysages ligériens et les plateaux jurassiques du Neuvillois à prédominance céréalière et vinicole. A l’est les cours d’eau nés dans le massif central, comme la Vienne, la Gartempe et le Clain sont des affluents et sous affluents de la Loire. Une position périphérique au sein de l’ Europe : l’Espace Atlantique Positionnée au Centre-Ouest de la France, la région Poitou-Charentes a œuvré depuis 1990 à la reconnaissance de l’espace atlantique comme espace de coopération interrégional et transnational et a favorisé l’élaboration d’une stratégie interrégionale atlantique et d’un programme de coopération interrégional adopté par l’union européenne. Poitou-Charentes a fait de son positionnement dans l’espace atlantique l’élément phare de son identité européenne. L’Arc atlantique symbolise l’expression d’une volonté commune des régions de la façade atlantique à faire un vaste espace d’échanges, d’aménagement et de développement dans le cadre de l’Europe, dont le centre de gravité a tendance à se déplacer vers l’est avec le récent élargissement de l’Union. Accès sommaire 17 b) la population de Poitou-Charentes Le Poitou-Charentes compte 1 701 000 habitants au 1er Janvier 2005, et se situe actuellement au 15ème rang des régions françaises soit 2,8 % de la population métropolitaine. La région compte que 13 communes de plus de 10 000 habitants et ne possède pas de grande métropole mais un maillage de villes moyennes qui structurent le territoire. Les quatre aires urbaines centrées sur les chefs –lieux de département : Poitiers , La Rochelle, Angoulême et Niort se situent entre le 42ème et le 56ème rang parmi les aires urbaines de la France. Ces aires urbaines sont moins importantes que certaines les aires urbaines villes chefs- lieux de plus de 200 000 habitants des régions voisines telles Angers , Limoges , Tours, voire de plus de 500 000 habitants au niveau des capitales régionales à forte identité économique et commerciale telles Bordeaux et Nantes. 39% de sa population est implantée dans l’espace rural ainsi le Poitou-Charentes est une des régions les plus rurales de France, avec le Limousin et la Corse. 61% de la population réside dans une aire urbaine contre 75% en France (hors Ile de France. En fonction de l’attractivité du littoral, de l’attrait des villes moyennes et de leur cadre de vie, d’un climat tempéré, la croissance de la population s ‘est accélérée notamment en Charente-Maritime de 0,3 % entre 1990 et 1999 et de 0,6-% entre 1999 et 2004. La population se maintient dans la Vienne. Par contre, la population qui était stable ou même légèrement décroissante en Charente et en Deux -Sèvre connaît une augmentation nouvelle depuis 1999. Encore faible en Charente + 0, 2 % par an, la population des Deux– Sèvres croit à un rythme identique à celui de la Vienne + 0, 4 % par an. L’attractivité du Poitou-Charentes s’est encore renforcée depuis 1999 alors que les arrivées de migrants étaient déjà supérieures aux départs entre 1982 et 1990. C’est ainsi que le Poitou-Charentes et la Bretagne ont des taux de migration qui se rapprochent fortement de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Evolution de la population 1999-2004 Une population régionale vieillissante Depuis1999, le nombre des plus de 40 ans de la région a connu une progression de 60 700 personnes et les plus de 60ans de 12 000 personnes tandis que le nombre des moins de 20ans a régressé de 800 personnes. En 2004, la population des deux Charentes compte 54% de plus de 40 ans, les Deux–Sèvres 52% tandis que la Vienne, avec Poitiers, première aire urbaine étudiante de France ( 14 étudiants pour 100 habitants ) est le seul département à compter moins de 50% de plus de 40 ans et dont l’indice de jeunesse soit supérieur à 1 (1,06) indiquant que la population des moins de 20ans est plus importante que les plus de 60 ans. Le département des Deux–Sèvres a un indice de jeunesse de 0,95, la Charente de 0,87 et la Charente Maritime a l’indice le plus faible de la région 0,82 qui s’explique par l’importance du nombre de retraités attirés par le littoral de ce département. Accès sommaire 18 Une population active qui diminue La baisse de la natalité combinée au vieillissement des générations du baby-boom ont entraîné le rétrécissement continu de la pyramide des âges depuis le milieu des années 1970. Les jeunes de moins de 20 ans ne représentent plus que 22% de la population, pour 26% en 1990 et la proportion de personnes âgées de plus de 60 ans augmente. En progressant de 40 000 individus depuis 1990, cette classe d’âge est passée de 24 à 26% de la population régionale. En 10 ans, la population retraitée de Poitou-Charentes a augmenté plus qu’en France, 15,7% contre 15,4% au niveau national. C’est en Charente-Maritime que l’augmentation du nombre de personnes de plus de 60 ans a été la plus marquée, près de 19 000 personnes entre 1990 et 1999. Le vieillissement structurel de la population picto-charentaise aura des conséquences sociologiques importantes pour les années à venir, avec le renforcement des structures d’accueil à caractère médicosocial et le développement d’un type d’habitat adapté aux spécificités de la population âgée. Depuis 1962, la population régionale totale a augmenté de 13% et il est à noter qu’un tiers de la population exerce une activité professionnelle contre 40% au plan national. Ceci est lié en partie à la proportion de retraités, 22% contre 18% sur l’ensemble de la France. La distribution par catégorie socioprofessionnelle de la population du Poitou-Charentes diffère sensiblement de la répartition nationale. En particulier, la proportion d’agriculteurs est deux fois plus importante qu’en France. Alors que seulement 3,5% des Picto-Charentais appartiennent à la catégorie cadres et professions intellectuelles supérieures contre 5,4% des Français. La catégorie des employés civils et agents de service de la fonction publique occupe 11,2% des actifs ayant un emploi en Poitou-Charentes contre seulement 9,5% des Français. A l’horizon 2015, plus de 30% de la population régionale aura plus de 60 ans. c) L’économie de Poitou-Charentes Le PIB Il est estimé à 36,4 milliards d’E en 2003, soit 2,3 % de celui de la France métropolitaine et le PIB par habitant est de 21 645 E , soit 5% de moins que la moyenne de la France de province. Depuis 1990 , l’évolution du PIB en volume a progressé un peu plus rapidement en Poitou-Charentes qu’en France métropolitaine. Cet accroissement est plus particulièrement constaté depuis 2000 et se retrouve dans les régions démographiques dynamiques du Sud et de l’Ouest de la France en fonction notamment des infrastructures routières et ferroviaires, du cadre de vie, de l’attrait environnemental et du patrimoine bâti de leur territoire. La création d’entreprises et les zones d’activités Le Poitou-Charentes fait partie des premières régions françaises pour la croissance de la création d’entreprises en 2003, + 14,4% contre 8,7 % en France. En 2004, le niveau le plus haut a été atteint avec 7443 entreprises crées soit 10% de plus qu’en 2003. Les secteurs les plus performant sont l’immobilier et la construction. En 2003, les zones d’emploi les plus dynamiques se situent souvent près du littoral, en Saintonge Maritime et à la Rochelle, mais également à l’intérieur des terres comme en Saintonge intérieure ou à Angoulême. Les taux de création les plus faibles sont les zones du Nord Deux-Sèvres et du Nord Poitou. Au 1er Janvier 2005, dans les communes appartenant à une communauté d’agglomération ou à une communauté de communes , on comptait 641 zones d’accueil d’entreprises représentant plus de 7000 hectares. Cette offre d’espace se situe sur les axes Châtellerault –Poitiers , Niort- La Rochelle – Rochefort, Cognac et Angoulême. Des espaces sont aussi offerts dans le nord des Deux- Sèvres . Le taux moyen d’occupation de ces zones pour l’ensemble de la région est de 56%. Cependant , les ZA des principales agglomérations sont fortement occupées : 78% à Angoulême ,71% à la Rochelle , 85% à Niort , 63% à Poitiers. De plus , la disponibilité de terrains équipés reste faible de 11% à 16% de l’espace des zones d’activités des quatre communautés d’agglomérations alors que les besoins et les enjeux sont importants et nécessitent entre l’Etat et les Collectivités une analyse économique et structurelle afin de définir les modes d’utilisation des espaces disponibles Accès sommaire 19 d) L’emploi régional L’emploi salarié a augmenté davantage en Poitou-Charentes qu’en France sur les périodes 1990-1999 et 1999 – 2003. Et la baisse de l’emploi non salarié a fortement pesé sur l’évolution de l’emploi totale particulièrement en Poitou-Charentes où l’emploi agricole est encore fortement présent. cette embellie s’est confirmée en 2004. En 2005, l’emploi salarié marchand non agricole augmente encore mais légèrement en Poitou-Charentes (+0,6 %). Cette progression se restreint fortement par rapport à 2004. L’industrie continue de perdre des emplois tandis que les services aux particuliers, aux entreprises ainsi que la construction sont les principaux secteurs créateurs d’emplois. Avec 1500 emplois supplémentaires créés en 2005, la Charente-maritime est le département qui contribue le plus au développement économique du Poitou-Charentes. Cinq zones d’emploi bénéficiaires L’évolution 1998 –2003 de l’emploi profite à cinq zones territoriales où la pression foncière est importante: La Rochelle et la Saintonge Maritime, Châtellerault, le Nord –Poitou et Poitiers. A l’opposé, une zone est en situation difficile tant du point de vue de l’emploi que de la population : la zone de Cognac. En mars 2005, le taux de chômage du Poitou-Charentes s’établit à 9,5% contre 10,2% dans l’ensemble de la France. Dans la région, le chômage des jeunes progresse plus rapidement + 4% contre 3,6 % en moyenne nationale. La situation des demandeurs âgés de plus de 50 ans est également plus défavorable en Poitou-Charentes (3,7%) que pour l’ensemble de la France (- 0,5%). DONNEES GENERALES Accès sommaire 20 e) Les infrastructures du transport régional Les infrastructures routières Le réseau routier du Poitou-Charentes ne concerne que 3% du réseau national, alors que la région représente 4,7% du territoire français. Les autoroutes A10 et A83 se raccordent à Niort depuis 2001 et permettent de desservir les axes Nord-Sud et la façade atlantique. Les routes nationales représentent 4% du réseau national et sont particulièrement signalées par la RN 10 : Poitiers – Angoulême - Bordeaux, la RN 147 Poitiers-Limoges, la RN 149 Poitiers–Nantes et la RN 141 Angoulême-Limoges. La modernisation du réseau routier national au titre du XII contrat de Plan, sur la période 2004–2006, a pour objet de désenclaver la façade atlantique, et d’accompagner le développement du port autonome de la Rochelle, faire face à la croissance de la circulation des marchandises sur l’axe nord-sud, organiser l’aménagement du territoire par un rapprochement des 4 villes chefs lieux et des 4 capitales régionales : Nantes, Poitiers, Limoges, Bordeaux , enfin diminuer l’insécurité routière. Les infrastructures ferroviaires Le réseau des infrastructures ferroviaires exploitées représente en Poitou-Charentes 1 248 kilomètres soit 4% du réseau national ; 74% de ces lignes sont ouvertes au trafic voyageurs contre 24% au trafic marchandises. Il est à noter que le Poitou-Charentes est une des seules régions françaises où toutes les villes chefs lieux sont desservies par le TGV : Paris-Bordeaux, Paris-La Rochelle. Actuellement, la Rochelle ou Bordeaux se trouvent à trois heures de Paris et Poitiers à 1H30. Si la gare de Poitiers comptabilise un trafic de plus de 2 millions de voyageurs soit un tiers du trafic régional, la nouvelle ligne LGV entre Tours, Poitiers, Angoulême et Bordeaux contribuera à renforcer les intérêts touristiques et économiques de la région et favorisera le développement des pôles d’activité, notamment sur l’axe Angoulême–Bordeaux. L’accessibilité et l’attractivité du territoire régional sont liées également au mode de développement du transport ferroviaire, en complémentarité avec le transport routier. La création d’une nouvelle ligne à grande vitesse apparaît comme la seule solution pour répondre aux enjeux de développement du transport de marchandises ferroviaires étant donné que la ligne actuelle est proche de la saturation. Deux projets importants de LGV sont en étude : -La LGV Sud Europe Atlantique avec les tronçons Angoulême – Bordeaux et Tours – Angoulême. -La LGV Poitiers – Limoges . La réalisation de la LGV qui reliera Angoulême à Paris en 1H43 et Bordeaux à Angoulême en 40 minutes permettra une accessibilité accrue de la zone sur l’axe Nord Sud et renforcera la centralité régionale et interrégionale d’ Angoulême. IL y a une forte possibilité d’impact de la LGV sur l’attraction résidentielle qui pourrait engendrer la nécessité de créer de nouvelles infrastructures de services et de nouveaux pôles d’activités tertiaires à proximité de la gare. Le port autonome de la Rochelle Il joue un rôle essentiel dans le développement économique régional et interrégional , il assure 86% du trafic régional avec 7,9 tonnes de marchandises en 2003. Les trois quarts du trafic total sont représentés par les produits pétroliers 31% , les céréales 25% et les produits forestiers 17%. Le port de commerce de la Rochelle se situe au 9ème rang des principaux ports commerciaux français. En décembre 2005 , le port de la Rochelle a pris le statut de port autonome , relevant de la compétence de l’ Etat. C’est une évolution porteuse de développement avec la mise en place de partenariats avec les autres ports autonomes de la façade atlantique qui nécessite notamment d’engager entre, l’ Etat et les Collectivités, des orientations sur les conditions d’aménagement des infrastructures routières et ferroviaires en liaison avec le port et concernant l’exploitation des espaces de proximité. Accès sommaire 21 Les aéroports Sept aéroports desservent le Poitou-Charentes dont Angoulême, La Rochelle, Rochefort et Poitiers assurent des lignes régulières alors que Niort, Royan et Cognac reçoivent du transport de façon irrégulière, à la demande du trafic et des affaires. L’attractivité du Poitou-Charentes et notamment du littoral se vérifie également par les hausses de fréquentation du trafic aérien en progression de 17% par rapport à l’année 2000. Les aéroports de Poitiers et de La Rochelle concentrent 90% du trafic régional et se dotent de nouvelles lignes internationales. Il existe trois bases aériennes militaires à Rochefort et Saintes en Charente Maritime, et à Cognac en Charente INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT EN POITOU-CHARENTES Année 2006 Accès sommaire 22 1 LE TRANSPORT ROUTIER DE VOYAGEURS 1-1 L’ensemble du transport routier de voyageurs (public et privé) Etablissements et effectifs a) Nombre d’établissements par secteur d’activité Transports urbains Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Transports routiers Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Taxis Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne total Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne 2003 11 2 2 3 4 61 15 19 15 12 398 74 167 68 89 470 91 188 86 105 Variation 2005/2004 (%) 2004 10 2 2 3 3 60 16 19 16 9 410 78 166 74 92 480 96 187 93 104 2005 11 2 2 4 3 59 16 18 16 9 421 78 173 83 87 491 96 193 103 99 2003 2004 2005 Variation 2005/2004 (%) 918 239 300 90 289 1568 359 518 292 399 322 47 98 102 75 2808 645 916 484 763 894 231 297 78 288 1572 320 535 332 385 302 39 122 55 86 2768 590 954 465 759 944 231 264 102 347 1613 330 543 338 402 235 51 60 63 61 2797 612 867 503 815 5,6 0,0 -11,1 30,8 20,5 2,6 3,1 1,5 1,8 4,4 -22,2 30,8 -50,8 14,5 -29,1 1,0 3,7 -9,1 8,2 7,4 10,0 0,0 0,0 33,3 0,0 -1,7 0,0 -5,3 0,0 0,0 2,7 0,0 4,2 12,2 -5,4 2,3 0,0 3,2 10,8 -4,8 source : ORT - INSEE b) Les effectifs par secteur d’activité Transports urbains Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Transports routiers Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Taxis Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne total Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne source : ORT - INSEE / unité : 1 emploi salarié Accès sommaire 23 Parc et immatriculations a) Parc autobus et autocars CHARENTEDEUX-SEVRES MARITIME Années CHARENTE 2003 591 678 2004 573 2005 2006 VIENNE POITOU-CHARENTES 533 593 2 395 693 551 592 2 409 572 688 559 586 2 405 577 700 588 566 2 431 source : ORT -DAEI/SES/Fichier des automobiles b) unité : véhicule Immatriculations Années CHARENTE CHARENTEMARITIME DEUXSEVRES VIENNE POITOU-CHARENTES 2003 24 19 19 23 85 2004 26 31 22 17 96 2005 23 23 42 17 105 source : ORT- DAEI/SES/Fichier central des automobiles unité : véhicule Les réseaux de transport a) Transports urbains caractéristiques -année 2004 Nb de lignes Longueur (Km) Population desservie (milliers) Parc Effectifs KMs parcourus 15 227 108,4 106 218 4 838 Châtellerault 9 156 55,2 32 39 1 138 La Rochelle 23 193 144,7 97 230 3 730 Niort 10 226 99,4 52 74 1 583 Poitiers 16 235 128,3 117 302 5 336 4 84 54,8 4 6 154 3 45 32,0 18 26 513 Villes Angoulême Rochefort Saintes sources : ORT - CERTU Nombres d'exploitants Nbre de km annuels (milliers) km offert annuellement/h hors PTU Charente 37 7626 27,4 Charente-Maritime 56 nc nc Deux-Sèvres 42 6965 37,3 Vienne nc nc nc b) Transports interurbains réguliers Caractéristiques année 2004 source : ORT – DGMT- CERTU (1) Comprend les services réguliers ordinaires et les services à titre principal pour les scolaires. Accès sommaire 24 c) Transports scolaires Nombres d'exploitants 2002 2003 2004 Charente 45 45 34 Charente-Maritime 50 50 50 Deux-Sèvres 36 36 32 Vienne nc nc nc Charente 4995 4847 5059 Charente-Maritime 3100 3100 3100 Deux-Sèvres 4645 4585 4771 Nbre de km annuels (milliers) Vienne Nbre d'élèves transportés sur nc nc nc services non urbains Charente 16 411 16 077 15 686 Charente dont STAPS 12 647 12 748 12 435 Charente-Maritime 30 583 28 100 28 903 Charente-Maritime dont STAPS 11 534 11 716 12 327 Deux-Sèvres 19 722 19 467 19 544 Deux-Sèvres dont STAPS 15 024 15 077 14 955 Vienne 15 079 15 838 15 340 Vienne dont STAPS 9 923 9 840 9 930 Coût moyen annuel par élève (hors investissement en euros) Charente 596 595 646 Charente-Maritime 583 764 691 Deux-Sèvres 551 562 606 Vienne 634 725 nc source : ORT- DGMT- CERTU Les Contrôles a) Actions coordonnées de l’inspection du travail – action TRP 2005/2006 Taille établissement Nb établissements contrôlés % d’utilisation des décompte des temps de travail % des respects indemnisations d’amplitude % du respect des taux horaires % des établissement respectant les 3 critères 50 salariés et + 8 75 % 88 % 100 % 63 % De 11 à 49 salariés 22 82 % 86 % 91 % 68 % Moins de 11 salariés 23 61 % 61 % 65 % 52 % Total 53 72 % 75 % 81 % 60 % source :DRTT Poitou-Charentes b) Les contrôles en entreprises TRV de la DRE Activités TRV 2004 2005 2006 Nombre d'entreprises TRV contrôlées 5 9 5 Nb de conducteurs TRV contrôlés 35 63 82 Nb de journées de travail contrôlées 400 700 860 5 15 46 Nb d'infractions relevées sur TRV source :DRE Poitou-Charentes Accès sommaire 25 c) Les contrôles sur routes de la DRE Activités TRV 2004 2005 2006 Nombre d'opérations de contrôle réalisées 602 565 583 Nb de véhicules TRV contrôlés 150 100 100 Nb de conducteurs TRV contrôlés 180 120 125 Nb journées de travail contrôlées 720 480 520 Nb d'infractions relevées sur TRV 20 15 27 Nb de véhicules TRV immobilisés 6 5 8 source :DRE Poitou-Charentes 1-2 Les professionnels du transport routier de voyageurs (public) Les entreprises et effectifs du transport routier public de voyageurs a) Les autocaristes inscrits au registre TRV (ayant au moins une LC TRV) 2004 2005 2006 Voyageurs + 9 places 55 54 55 % des entreprises TRV 8% 8% 8% source :DRE -GRECO b) Les régies de transport et les entreprises voyageurs de moins de 9 places (avec LTI TRV) 2004 2005 2006 Régies et Voyageurs moins 9 places 633 630 636 % des entreprises TRV 92% 92% 92% source :DRE -GRECO c) Salariés et conducteurs des entreprises inscrites au registre TRV 2006 Nombre de salariés 1 420 dont conducteurs 1 090 source :DRE -GRECO La structure des entreprises inscrites au registre TRV a) Par code APE Type d’activité principale APE % 65 % APE du TRV dont 602A - Transport urbains de personnes 602B - Transport routier de personnes régulier 602G - Autres transports routiers de personnes 602E - Taxis 851J - Ambulances autres APE « transport » autres APE 2% 4% 9% 36% 14% 5% 30 % source :DRE -GRECO Accès sommaire 26 b) Par régime juridique Régime juridique Entreprises individuelles Sociétés commerciales % 50 % 30 % 20 % autres structures juridiques source :DRE -GRECO c) Par ancienneté des entreprises inscrites au registre TRV Tranche d’ancienneté des entreprises Moins de 5 ans De 5 à 10 ans % 30 % 24 % 46 % Plus de 10 ans source :DRE -GRECO d) Par strates d’effectifs Taille des entreprises inscrites au registre des transporteurs routiers de personnes Moins de 9 salariés De 10 à 50 salariés Plus de 50 salariés % 80 % 18 % 2% 18% 2% 80% Moins de 9 salariés De 10 à 50 salariés Plus de 50 salariés source :INSEE SIRENE e) La part des femmes Les métiers du transport routier sont très fortement masculinisés, la progression des femmes (16%) s’y effectue très lentement et rencontre de nombreuses résistances, notamment dans les métiers de la conduite de marchandises. Pour le secteur du transport de voyageurs elles représentent 23% des conducteurs de transport en commun salariés , de conductrices de taxis sous statut salarié (49%) et d’ambulancières salariées (48%). L’emploi dans le TRV a) situation de l’emploi Compte tenu de la particularité des missions (transports scolaires notamment), les recrutements s’effectuent sur des postes à temps partiels et impliquent donc la proximité du domicile du salarié avec son lieu de travail. A ce titre, certaines entreprises visent clairement des personnes se situant dans la tranche d’âge des 45-60 ans, stabilisés dans leur vie familiale et souhaitant un temps partiel choisi ou une activité complémentaire afin d’éviter un trop grand « turn-over » de leur personnel. De plus, dans le cadre du congé de fin d’activité, un grand nombre de chauffeurs totalisant 30 ans de conduite désirent faire jouer leurs droits à la retraite alors que parallèlement, ceux plus âgés qui souhaitent continuer à travailler quelques heures par semaine sont dans l’expectative d’une loi limitant pour des raisons de sécurité l’âge maximum d’exercice de la profession. A ce jour, 85% des activités du transport routier de personnes se réalisent dans le cadre de marchés publics dont les durées de conventions ne dépassent plus 2 ans. Ce manque de visibilité rend difficile pour les entreprises toute anticipation à plus long terme. Accès sommaire 27 Les formations des salariés du TRV a) Les formations scolaires Il n’existe pas ou peu de formation initiale pour le transport des voyageurs. Il faut être titulaire du permis D et avoir suivi la formation FIMO. Mais l’obligation d’être âgé de 21 ans minimum ne permet pas à un jeune de suivre un cursus initial pour exercer cette profession. Généralement, les salariés y accèdent plus tard et par le biais de la formation continue. A noter qu’en 2005 un CAP (formation en apprentissage d’une durée d’un an) d’AACRTV (Agent d’Accueil et de Conduite Routière dans le Transport de Voyageurs) n’a pu débuter faute de trouver des entreprises en proximité avec les lieux de résidence des formés. Type de formation « Voyageurs » Effectifs 2004 Effectifs 2005 Effectifs 2006 CAP - BEP Conduite routière 7 6 nc Titre Professionnel 9 14 9 source :DRE Poitou-Charentes b) Les formations obligatoires Cinq centres de formation sont agréés par le Préfet de la région Poitou-Charentes pour dispenser les formations obligatoires des conducteurs routiers du transport public routier de voyageurs : Formation initiale FIMO, formation continue : FCOS Type de formation Nb formations Voyageurs Nb formations Voyageurs Nb formations Voyageurs 2004 2005 2006 FIMO 76 135 126 FCOS 232 240 95 source :DRE Poitou-Charentes Les titres de transport détenus par les entreprises de TRV Type de titres Copies de Licence Communautaire Voyageurs (véhicules +9 places) Copies Licence Intérieur Voyageurs (véhicules moins 9 places) Total copies titres 2004 2005 2006 1737 1767 1779 836 878 819 2 573 2 645 2 598 L’accès aux professions du TRV a) Les certificats de capacité professionnelle TRV délivrés par la DRE 2004 2005 2006 Examen certificat capacité (Candidats reçus à l'examen de Nantes) 2 0 0 Expérience professionnelle (Candidats reçus après Commission) 1 0 1 Equivalence de diplôme (Certificats délivrés) 30 22 16 33 22 17 Total Certificats Capacité TRV délivrés Accès sommaire 28 2 LE TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES 2-1 L’ensemble du transport routier de marchandises (public et privé) Les établissements et effectifs a) Nombre d’établissements par activité ( au 1er janvier de chaque année) Transports routiers de marchandises en zone longue Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Transports routiers de marchandises en zone courte Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Déménagement 2003 2004 2005 variation 2005/2004 (%) 581 557 545 -2,2 135 147 185 114 121 148 183 105 121 143 180 101 0,0 -3,4 -1,6 -3,8 473 478 454 -5,0 123 183 86 81 127 179 89 83 114 166 84 90 -10,2 -7,3 -5,6 8,4 39 44 44 0,0 Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne TOTAL 7 15 9 8 8 18 8 10 7 18 8 11 -12,5 0,0 0,0 10,0 1093 1079 1043 -3,3 Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne 265 345 280 203 256 345 280 198 242 327 272 202 -5,5 -5,2 -2,9 2,0 b) Les effectifs salariés (au 31/12 de chaque année) 2003 2004 2005 variation 2005/2004 (%) Transports routiers de marchandises en zone longue 6331 6997 6135 -12,3 1034 1406 2343 1548 879 1434 3002 1682 914 1386 2444 1391 4,0 -3,3 -18,6 -17,3 1703 1604 1744 8,7 490 670 228 315 533 609 233 229 518 633 343 250 -2,8 3,9 47,2 9,2 285 282 287 1,8 55 89 76 65 68 67 80 67 69 65 85 68 1,5 -3,0 6,3 1,5 8319 8883 8166 -8,1 1579 2165 2647 1928 1480 2110 3315 1978 1501 2084 2872 1709 1,4 -1,2 -13,4 -13,6 source : INSEE Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Transports routiers de marchandises en zone courte Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Déménagement Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne TOTAL Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne source : INSEE-URSSAF unité : 1 emploi salarié Accès sommaire 29 Parc et immatriculations a) Parc de véhicules utilitaires marchandises Années CHARENTE CHARENTEMARITIME DEUX-SEVRES VIENNE POITOU-CHARENTES 2003 36 145 62 555 41 771 40 296 180 767 2004 35 970 62 701 41 875 39 831 180 377 2005 35 986 62 384 42 437 39 825 180 632 2006 35 977 62 132 42 722 40 131 180 962 source : ORT- DAEI/SES/Fichier Central des Automobiles unité : 1 véhicule b) Immatriculations annuelles de véhicules utilitaires marchandises Années CHARENTE CHARENTEMARITIME DEUX-SEVRES VIENNE POITOU-CHARENTES 2003 2 119 3 733 2 373 2 488 10 713 2004 2 321 3 922 2 322 2 591 11 156 2005 2 377 3 842 2 554 2 906 11 679 source : ORT- DAEI/SES/Fichier Central des Automobiles unité : 1 véhicule Les trafics de marchandises a) Trafics selon les flux ,genres et type de marchandises Les transports routiers de marchandises comptabilisent plus de 85 millions de tonnes transportées, soit une hausse de 2% par rapport à 1999. Les flux de marchandises internes à la région sont les plus importants et sont évalués à 56% du trafic total et l’on observe que la quasi totalité de ce trafic s’effectue par la route. Classée grande liaison d’aménagement du territoire par le schéma directeur de 1992 , la RN 10 supporte un fort trafic poids lourds de l’ordre de 6000 à 7000 PL/J qui continue à croître à un rythme plus élevé que la moyenne nationale et dont 47 % ont pour origine ou destination la péninsule ibérique. Le Poitou-Charentes a expédié à destination d’autres régions, plus de 5 millions de tonnes de matériaux de construction et avec les denrées alimentaires et les produits agricoles, ces postes majoritaires totalisent 35% de l’ensemble des flux sortants. d) Structure des échanges – Flux globaux entrées/sorties – transport routier public et privé Type de marchandises 2003 2004 2005 Agricole Alimentaire Combustible Pétrole Minerais Métallurgie Construction Engrais Chimie Divers 12 044 10 931 77 3 279 420 957 35 216 3 491 1 224 16 661 84 300 16 449 13 935 104 2 985 1 198 733 36 050 2 669 1 349 17 789 93 261 15 469 12 444 123 2 912 911 586 42 437 1 955 1 258 18 612 96 707 TOTAL Variation 2005/2004 (%) -6,0 -10,7 100,0 -2,4 -24,0 -20,1 17,7 -26,8 -6,7 4,6 3,7 source : ORT- DAEI/SES/SITRAM unité :milliers de tonnes Accès sommaire 30 c) Flux de marchandises transports routiers (public et privés) ENTREES en Poitou-Charentes ORIGINE 2004 2005 variation (%) SORTIES de Poitou-Charentes 2004 FLUX GLOBAUX 2005 variation (%) 2004 2005 variation (%) 34,1 Alsace 138 181 31,2 73 102 39,7 211 283 Aquitaine 3543 2708 -23,6 5372 5589 4,0 8 915 8 297 -6,9 Auvergne 146 277 89,7 182 223 22,5 328 500 52,4 Basse-Normandie 85 206 142,4 222 252 13,5 307 458 49,2 Bourgogne 201 128 -36,3 297 245 -17,5 498 373 -25,1 Bretagne 706 754 6,8 910 1086 19,3 1 616 1 840 13,9 Centre 2378 1728 -27,3 3310 2598 -21,5 5 688 4 326 -23,9 Champagne-Ardenne 216 117 -45,8 81 70 -13,6 297 187 -37,0 Franche-Comté 80 155 93,8 40 69 72,5 120 224 86,7 Haute-Normandie 557 456 -18,1 589 456 -22,6 1 146 912 -20,4 Ile de France 1342 843 -37,2 1168 916 -21,6 2 510 1 759 -29,9 Languedoc-Roussillon 265 203 -23,4 221 236 6,8 486 439 -9,7 Limousin 562 845 50,4 1319 2380 80,4 1 881 3 225 71,5 Lorraine 208 212 1,9 186 123 -33,9 394 335 -15,0 Midi-Pyrénées 403 391 -3,0 481 678 41,0 884 1 069 20,9 Nord-Pas-de-Calais 276 311 245 232 Pays de la Loire 5410 5542 12,7 2,4 6578 5931 -5,3 -9,8 521 11 988 543 11 473 4,2 -4,3 Picardie 211 238 12,8 197 233 18,3 408 471 15,4 PACA - Corse 160 222 38,8 140 182 30,0 300 404 34,7 Rhône-Alpes 411 472 14,8 386 385 -0,3 797 857 7,5 17 299 15 988 -7,6 21 997 21 985 -0,1 39 295 37 973 -3,4 TOTAL source : DAEI/SES/SITRAM unité : milliers de tonnes d) Carte des flux ( transport routier public et privé) Accès sommaire 31 Les formations et l’emploi dans le TRM a) Le Système de Formation Régional La formation initiale est principalement mise en œuvre par les lycées professionnels et la voie scolaire reste le mode dominant d’enseignement (81% contre 19% en apprentissage). L’enseignement privé représente près de 52% avec 219 élèves en formation. En regard avec les 44 000 emplois du transport en Poitou-Charentes (toutes activités confondues : cf.GFE 13 démarche ARGOS), l’effectif total de 422 élèves, apprentis et étudiants dans les métiers du transport en Poitou-Charentes reste très faible. On peut noter que la localisation géographique de l’offre de formation initiale n’est pas également répartie : en effet la Vienne accueille plus de 61% des élèves et apprentis tous niveaux confondus (c’est d’ailleurs le seul département à former des niveaux III). La Charente reçoit près de 31% des effectifs alors que les Deux-Sèvres et la Charente Maritime n’en forment respectivement que 5% et 3%., ce qui pose un problème de mobilité pour les jeunes formés éloignés des centres de formation. Il apparaît que les formations liées aux transports n’excluent pas des spécificités propres à chacun des métiers et que des modules de formation complémentaires peuvent être nécessaires (ex transports de béton, transports climatisés ou de froid). b) Les formations scolaires du TRM Malgré un taux de pression de 2 en BEP de conducteur routier (c’est-à-dire deux fois plus de demandes d’entrées en formation que de places disponibles), il semble les jeunes poursuivent majoritairement leurs études vers le bac et que les entreprises qui recherchent prioritairement des niveaux V ne les retrouvent pas en sortie de formation. Parallèlement, les jeunes sortant du système scolaire avec un niveau IV ou III auront tendance à se diriger vers d’autres métiers que le transport Les professionnels semblent d’accord sur le principe que l’exploitation des transports et la logistique sont des activités bien distinctes et que les référentiels de formation sont actuellement satisfaisants. Cependant, le basculement des entreprises de transport vers une activité intégrant l’ensemble des fonctions de la chaîne logistique générera un besoin de compétences multiples dont l’existence et la cohabitation au sein d’une même unité peuvent ouvrir des passerelles d’un poste à l’autre et permettre une progression professionnelle. b) Les formations obligatoires des conducteurs Six centres de formation sont agréés par le Préfet de la région Poitou-Charentes pour dispenser les formations obligatoires des conducteurs routiers du transport public et privé de marchandises : Formation initiale FIMO, formation continue : FCOS Type de formation Nb formations Marchandises PRIVES 2004 Nb formations Marchandises PUBLICS 2004 Nb formations Marchandises PRIVES 2005 Nb formations Marchandises PUBLICS 2005 Nb formations Marchandises PRIVES 2006 Nb formations Marchandises PUBLICS 2006 FIMO 20 523 36 580 73 586 FCOS 332 1858 795 3104 1727 1714 source :DRE Poitou-Charentes c) situation de l’emploi En ce qui concerne le transport routier de marchandises, les offres d’emploi disponibles concernent prioritairement des postes de conducteurs titulaires du permis super lourd (EC). La suppression du service national qui permettait à un grand nombre de jeunes de passer ce permis déplace aujourd’hui le coût de cette formation à la charge des candidats à l’emploi, voire à celle des entreprises. Accès sommaire 32 Aujourd’hui, le contrat de la chaîne de transport implique une meilleure traçabilité des marchandises et génère un accroissement des formalités administratives effectuées par les conducteurs (documents de constats de livraison, feuilles de réserves, documents fiscaux accompagnant les marchandises sous douane, déclarations concernant les déchets et les matières dangereuses, contrôles de la chaîne du froid pour les transports frigorifiques, etc.). Ces formalités engagent en permanence la responsabilité des entreprises et incitent les dirigeants à recruter à niveau IV (Bac pro) plutôt que V (CAP), afin que leur personnel soit en capacité d’assumer pleinement ces nouvelles tâches. Marché de l’emploi régional dans le TRM (au 31/12 de chaque année) Offres d'emploi en fin de mois Demandes d'emploi en fin de mois Demandes féminines (%) Ancienneté de la demande Age des demandeurs moins de 3 mois (%) 1 an et plus (%) moins de 25 ans (%) 50 ans et plus (%) 2002 100 1948 5,7 32,8 28,9 11,2 14,1 2003 99 2164 5,9 31,8 29,3 12,6 14,9 2004 69 1999 6,0 33,3 30,2 12,4 13,7 source : DRTEFP -ANPE La sécurité a) Les accidents du travail Accidents de travail avec arrêt selon le secteur d'activité TRM Déménagement Location 564 677 549 nc 515 35 36 56 nc 32 57 56 47 nc 43 Tous véhicules Nombre d'accidents corporels Nombre de blessés Nombre de tués 2003 1972 2547 214 2004 1932 2490 239 2005 1984 2459 221 dont Impliquant un Poids-Lourd Nombre d'accidents corporels % accidents PL Nombre de blessés % blessés PL Nombre de tués % tués PL 2003 120 6% 136 5% 37 17% 2004 111 6% 135 5% 26 11% 2005 103 5% 103 4% 32 14% 2001 2002 2003 2004 2005 source: CRAM-CO b) La sécurité routière Accès sommaire 33 Les Contrôles a) Contrôles 2006 de l’inspection du travail transport – TRM Nombre Nb d’infractions relevées par domaine établissements contrôlés Travail Santé / Sécurité Emploi Obligations employeurs RSE Total infractions 189 669 29 6 26 248 978 source :DRTT Poitou-Charentes b) Les contrôles en entreprises TRM de la DRE Activités TRM 2004 2005 2006 Nombre d'entreprises contrôlées 79 89 104 Nb de conducteurs contrôlés 630 788 755 Nb de journées de travail contrôlées 9800 12322 11354 Nb d'infractions relevées 165 383 311 165 362 224 Dont infractions RSE source :DRE Poitou-Charentes C) Les contrôles sur routes TRM de la DRE Activités TRM 2004 2005 2006 Nombre de véhicules (TRM) contrôlés 4050 3800 3974 2350 2300 2615 Nb de conducteurs contrôlés 4130 3870 4000 Nb de journées de travail contrôlées 12390 11610 13600 623 452 780 282 290 480 279 616 € 446 581 € 507 940 € Dont véhicules étrangers Nb d'infractions relevées Dont infractions RSE Montant des consignations perçues (étrangers) source :DRE Poitou-Charentes Accès sommaire 34 2-2 Les professionnels du transport routier de marchandises (public) Les entreprises et effectifs du transport routier public de marchandises a) Les entreprises avec véhicules de plus de 3,5 t. inscrites au registre TRM 2004 2005 2006 Nb d’entreprises TRM + 3,5 t. 899 872 875 % des entreprises TRM 69% 70% 71% 2004 2005 2006 Nb d’entreprises TRM - 3,5 t. 397 369 356 % des entreprises TRV 31% 30% 29% source :DRE -GRECO b) Les entreprises TRM avec véhicules de moins de 3,5 t. inscrites au registre TRM source :DRE -GRECO c) Salariés et conducteurs des entreprises inscrites au registre TRM 2006 Nombre de salariés 11 760 dont conducteurs 6 129 La structure des entreprises a) Par code APE APE Intitulés Nb entreprises en Poitou-Charentes en 2006 % APE du TRM = 48 % des entreprises inscrites au registre TRM 602L Transport de marchandises de proximité 360 41 % 602M Transport de marchandises interurbain 462 53% 602N Déménagement 17 2% 602P Location véhicules industriels avec chauffeur 13 1,5 % 641C Autres activités de courrier 27 3% autres APE « transport » 8% autres APE 44% Source :DRE –GRECO b) Par régime juridique Régime juridique Entreprises individuelles % 35 % Sociétés commerciales 63 % autres structures juridiques 2% Source :DRE –GRECO c) Par ancienneté des entreprises inscrites au registre TRM Tranche d’ancienneté des entreprises Moins de 5 ans De 5 à 10 ans Plus de 10 ans % 25 % 26 % 49 % source :DRE -GRECO Accès sommaire 35 d) Par strates d’effectifs Taille des entreprises inscrites au registre des transporteurs routiers de marchandises % Moins de 9 salariés De 10 à 50 salariés 3% 23% 74 % 23 % 3% Plus de 50 salariés 74% Moins de 9 salariés source :DRE -GRECO De 10 à 50 salariés Plus de 50 salariés e) La part des femmes Les métiers du transport routier sont très fortement masculinisés, la progression des femmes (16%) s’y effectue très lentement et rencontre de nombreuses résistances, notamment dans les métiers de la conduite de marchandises. Pour ce qui concerne le secteur du transport routier de marchandises, les femmes sont surtout présentes dans les professions administratives ou commerciales (51%). Les femmes représentent également 18% des responsables légaux des entreprises inscrites au registre des transporteurs routiers de marchandises en région Poitou-Charentes. Pyramides des âges a) des chefs d’entreprises Le passage d’un environnement protégé et encadré à une logique concurrentielle, mouvante provoque une crainte chez les chefs d’entreprises françaises qui éprouvent des difficultés à se projeter dans l’avenir. La problématique de l’âge : 41 % des chefs d’entreprises inscrites au registre des transporteurs routier de Poitou-Charentes ont plus de 50 ans (contre 33% pour l’ensemble de la population nationale), accroît la résistance au changement face aux innovations technologiques et aux contraintes réglementaires et peut expliquer le manque de prospective de certaines TPE du secteur. Pyramides des ages des chefs d’entreprises inscrites + de 65 ans 3% 5% de 56 à 60 ans 1000 16% 18% 18% 16% de 46 à 50 ans de 36 à 40 ans 13% 50 100 150 200 250 59% 41% 400 0 1% 0 600 200 10% moins de 25 ans 800 Moins de 50 ans Plus de 50 ans 300 Source DRE-Gréco b) des conducteurs Répartition des conducteurs par strates d’âge (1999) 8000 6000 - 30 ans 31-50 ans 51-55 ans + 55 ans 18,6% 64,7% 10,8% 5,9% 4000 2000 0 - 30 ans 31-50 ans 51-55 + 55 ans ans Source ARGOS Accès sommaire 36 La santé économique des entreprises a) Capacités financières 100% La situation des entreprises TRM de PoitouCharentes vis-à-vis de la capacité financière était en amélioration de 2000 à 2002. Cette tendance s’est inversée en 2003 et 2004 démontrant une grande fragilité des hauts de bilans. Cette situation s’est toutefois redressée depuis 2005 puisque 81% des entreprises répondaient à cette condition fin 2006 contre 74% fin 2004 80% 60% 40% 20% 0% 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 entreprises à capitaux négatifs Entreprises répondant à la Capacité Financière Source DRE-Gréco b) Chiffres d’affaires et investissements Les chiffres d'affaires continuent d'augmenter (+1,3% en 2006), mais les investissements ne cessent de baisser (-5,5%). 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Chiffre d'affaires 111 113 120 126 138 145 146 148 150 154 156 Investissements 60 46 57 73 79 71 50 45 43 36 34 Base 100 en 1992 Source : Banque de France (enquêtes annuelles) L’accès aux professions du TRM Les accès à la profession de transporteur routier de marchandises sont en baisse régulière en PoitouCharentes et ce quel que soit la filière d'obtention du Certificat de capacité professionnelle (- 7,5% en 2006).Cette baisse est encore plus significative pour l'accès au transport léger (-3,5t.), dont les lauréats au Justificatif de capacité sont en diminution de 24%. a) Les certificats de capacité professionnelle (+3,5t) Par examen Par équivalence de diplôme Par expérience professionnelle Total attestations délivrées 1997 22 45 2 69 1998 14 71 13 98 1999 13 58 6 77 2000 10 51 5 66 2001 10 45 11 66 2002 16 30 11 57 2003 5 46 4 55 2004 18 55 7 80 2005 7 37 9 53 2006 10 32 7 49 source :DRE Poitou-Charentes Accès sommaire 37 b) Les justificatifs de capacité professionnelle (-3,5t) Justificatifs de capacité après stage par bac pro Total 2000 48 1 49 2001 59 1 60 2002 44 0 44 2003 42 2 44 2004 40 0 40 2005 41 0 41 2006 31 0 31 L’emploi a) Offres et demandes d’emploi Les demandes d'emploi dans les métiers du TRM sont en hausse de 2% de même que les offres de 3,8% en 2006. On constate toutefois que pour les conducteurs les demandes d'emploi sont en baisse de 2,8% et que les offres sont en très forte hausse de 25%. Conducteurs Routiers Demandes d'emploi de catégorie 1 enregistrées 2001 2945 2002 3257 2003 2004 2005 2006 3674 3415 3398 3301 Offres d'emploi enregistrées 2219 1846 1943 2110 2145 2682 Solde Demandes / Offres 726 1411 1731 1305 1253 619 Personnel sédentaire 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Demandes d'emploi de catégorie 1 enregistrées 4592 4740 4981 4714 4612 4869 Offres d'emploi enregistrées 4356 3442 3402 3451 3489 3168 Solde Demandes / Offres 236 1298 1579 1263 1123 1701 Source : DRTEFP Fichier ANPE Source : DRTEFP Fichier ANPE b) Pratiques de recrutement En règle générale, les entreprises rencontrent des difficultés de recrutement et de fidélisation de leurs salariés. Outre, l’image négative portée par ces professions, le fait que les emplois soient essentiellement des emplois précaires (28% seulement des offres d’emploi sont des emplois durables, c'est-à-dire des CDI ou des CDD supérieurs à 6 mois) aggrave sans aucun doute cette problématique. Il faut cependant noter qu’il s’agit ici des offres d’emploi proposées par l’ANPE alors qu’il est communément admis que seules 25% des offres de ce secteur professionnel lui sont confiées. Et qu’en ce qui concerne les CDD, ceux-ci sont souvent utilisés par les entreprises comme des périodes d’essai « prolongées ». Face à la précarité des emplois proposés, certains salariés préfèrent travailler en intérim qui offre souvent de meilleures conditions de rémunération et de temps de travail et cette situation accroît un peu plus la difficulté des entreprises à recruter. Accès sommaire 38 c) perspective d’évolution Une GPEC* à construire (* Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) Face aux contraintes qu’imposent ces métiers (conditions de travail et de rémunération) et à la précarité des emplois proposés, les salariés ont intégré la notion de flexibilité et zappent d’une situation professionnelle à une autre, au gré de leurs intérêts et des opportunités du marché, aggravant la difficulté pour ces professions à fidéliser leur personnel. Les innovations technologiques, en investissant les métiers du transport en ont modifié le champ des compétences. Certes, le savoir de base du conducteur reste la conduite ; toutefois, il réalise également d’autres tâches comme utiliser un GPS et un chrono tachygraphe et devra pour ce faire, mettre en œuvre des aptitudes et des connaissances supplémentaires. Beaucoup d’entreprises abordent également le problème des niveaux de qualifications, arguant que ce qui est primordial, c’est la capacité d’adaptabilité des personnes. Faut-il augmenter le niveau de recrutement ? Est-on dans une problématique de compétences professionnelles (savoir-agir) ou de compétences comportementales (savoir-être) ? Et à quelle hauteur, les entreprises sont-elles prêtes à rémunérer cette demande ? L’élévation du niveau a une dynamique propre qui n’est pas liée aux besoins réels de qualification des entreprises. Les élèves, les étudiants (ainsi que leurs familles) aspirent à une meilleure qualification et poursuivent quand ils le peuvent leurs études à des niveaux supérieurs. Cependant, les emplois disponibles sur le territoire sont très souvent des emplois d’exécution (niveau V et IV), ce qui génère ensuite soit une démobilisation des salariés au sein des entreprises, soit une fuite des diplômés dès la sortie du système éducatif vers d’autres secteurs d’activité ou d’autres territoires que ceux de la région Poitou-Charentes. Les femmes n’investissent que peu les métiers u transport routier et le secteur du transport routier voit sa population vieillir et se trouvera – dans les prochaines années – face à un manque crucial de personnel. De plus, le tissu picto-charentais étant composé à 74% de TPE (moins de 10 salariés), les chefs d’entreprises sont prioritairement des hommes de terrain, peu rompus aux techniques de gestion du personnel et ne pouvant consacrer qu’un temps limité à leur propre formation. Il y a donc nécessité d’accompagner ces dirigeants afin qu’ils puissent anticiper le départ massif de leurs salariés dans les prochaines années. Des parcours à aménager La fidélisation des salariés, leur implication dans les objectifs de l’entreprise, leur mise en capacité d’intégrer les évolutions de l’emploi passe – entre autres - par la prise en compte de leurs aspirations et leurs ambitions : volonté de travailler dans un cadre non précaire, de pouvoir progresser tout au long de leur carrière. Or, les conditions d’évolution semblent aujourd’hui difficiles, lorsque l’on sait que l’encadrement représente moins de 2% des professions du transport routier, et les professions intermédiaires et de maîtrise (responsables administratifs, commerciaux ou d’exploitation, de manutention, ou de magasinage ) environ 7% Les groupements d’employeurs : des solutions pour l’avenir , Des actions susceptibles d’améliorer très fortement l’attractivité de ces métiers comme construire des passerelles d’un emploi à un autre, aménager des parcours par le biais de la formation mais également du tutorat ou de l’accompagnement en entreprise, assurer la pérennité des emplois sont difficilement réalisables au sein d’une structure isolée. Le recours à des structures de type « groupement d’employeurs » pourrait en mutualisant les moyens financiers et les ressources humaines en faciliter la mise en œuvre. En effet, les salariés sont mis à disposition des entreprises adhérentes en fonction des besoins exprimés, et notamment afin de répondre à un besoin de salarié à temps partiel et de bénéficier ponctuellement d’une personne qualifiée, de faire face à un pic d’activité ou saisonnier, de former et de qualifier. Le groupement d’employeurs peut répondre aux attentes des entreprises car il gère l’ensemble des obligations administratives liées aux contrats de travail : gestion du contrats, établissement des feuilles de paye, déclarations auprès des organismes sociaux, formation, etc.… Il assiste le chef d’entreprise dans la définition de son besoin de main d’œuvre. Accès sommaire 39 Rémunérations et durée du travail des conducteurs a) Les rémunérations (durée de travail supérieure à 48 H) Les salaires sont en hausse pour l'ensemble des conducteurs, plus de la moitié (54%) de ceux effectuant moins de 48 h de travail par semaine et près de 9 sur 10 travaillant plus de 48h par semaine, gagnent plus de 1 296 € nets mensuels. Les frais de route tendent à diminuer, 77% des conducteurs effectuant moins de 48 h de travail par semaine ont des frais inférieurs à 595 € mensuels de même que 49% des conducteurs effectuant plus de 48 h de travail par semaine. Salaires nets < 991 € 991-1128 € 1129-1296 € > 1296 € 1999 2% 26% 47% 25% 2000 3% 14% 36% 48% 2001 2% 8% 18% 72% 2002 1% 3% 28% 67% 2003 0% 3% 28% 69% 2004 2% 8% 25% 66% 2005 0% 0% 29% 71% 2006 0% 1% 11% 88% < 305 € 305 - 595 € 596 - 915 € > 915 € 1999 11% 36% 44% 9% 2000 18% 44% 35% 4% 2001 15% 30% 48% 7% 2002 28% 29% 35% 8% 2003 19% 27% 41% 14% 2004 19% 32% 40% 9% 2005 25% 23% 41% 11% 2006 18% 31% 42% 9% Source : ORT - enquête Frais de route Source : ORT - enquête Accès sommaire 40 b) Les durées du temps travail Les durées de travail des conducteurs tendent à diminuer pour se recentrer majoritairement autour d'une moyenne de 40h à 48h par semaine. Les durées de conduite diminuent également, 86% des conducteurs conduisant désormais entre 25h et 44 heures par semaine, contre 78% en 2000. Durée de travail des conducteurs routiers moins de 40 heures 40-48 heures plus de 49 heures 2000 16% 48% 36% 2001 23% 53% 25% 2002 19% 54% 27% 2003 20% 56% 24% 2004 19% 49% 32% 2005 20% 45% 35% 2006 17% 53% 30% Durée de conduite des conducteurs routiers Durée hebdomadaire moins de 25 heures 25-34 heures 35-44 heures plus de 44 heures 2000 16% 37% 41% 7% 2001 18% 42% 35% 5% 2002 15% 47% 33% 4% 2003 15% 49% 34% 2% 2004 20% 46% 32% 2% 2005 18% 43% 35% 4% 2006 12% 45% 41% 2% Accès sommaire 41 3 LES ACTIVITES LOGISTIQUES 3-1 Les métiers de l’activités de logistique a) Définition des métiers LE COMMISSIONNAIRE C'est un intermédiaire professionnel qui se charge de faire exécuter, sous sa responsabilité et en son nom propre, un transport de marchandises, pour le compte d'un client, en ayant le choix des voies et des moyens. Il organise le transport de bout en bout et il est, à cet égard, tenu d'une obligation de résultat. Il peut être responsable soit de ses fautes personnelles, soit du fait des transporteurs auxquels la marchandise a été confiée. Il bénéficie d'une créance privilégiée sur la valeur de la marchandise qui lui est confiée. Relèvent de ce Statut : •LE GROUPEUR : il réunit les marchandises provenant de différents expéditeurs pour remplir complètement conteneurs - camions, etc … en maritime c'est le NVOCC. • L'AFFRETEUR : il opère un rapprochement entre clients et voituriers moyennant une commission d'affrètement. • L'EXPLOITANT DE BUREAU DE VILLE : il prend en charge des colis ou expéditions de détail et il les remet séparément aux transporteurs ou à d'autres Commissionnaires. • L'ORGANISATEUR DE TRANSPORTS MULTIMODAUX : il dégage le client de tous les problèmes de transport, d'assurance, de dédouanement, de choix des modes … il dispose d'un réseau de correspondants à l'étranger. LE MANDATAIRE : Le mandat est l'acte par lequel une personne (le mandataire) est chargée d'en représenter une autre (le mandant).Le mandataire accomplit donc les formalités dont il est chargé au nom de son mandant. Il répond d'une obligation de moyens. Il n'a pas le même privilège que celui du commissionnaire. Il est responsable de ses fautes personnelles, mais pas de celles de ses sous-traitants, qu'il ne choisit d'ailleurs pas. Relèvent de ce Statut : • LE COMMISSIONNAIRE EN DOUANE FRANÇAIS : Le commissionnaire en douane accomplit directement, au nom et pour le compte de son client, ou indirectement, en son nom, mais pour le compte de son client ( mais il aura alors un statut de commissionnaire), des formalités douanières et intervient s'il y a lieu pour aplanir les difficultés qui pourraient se présenter. La vocation première de cet opérateur est donc de décharger ses clients de tout souci au sujet d'une réglementation, qu'en raison de sa spécialisation il est censé bien connaître. • LE TRANSITAIRE : C'est un intermédiaire spécialisé assurant la liaison entre deux mode de transport en conformité des instructions qu'il a reçues de son mandant. • LE CONSIGNATAIRE DE MARCHANDISE : Il est mandaté par le destinataire. • LE CONSIGNATAIRE DE NAVIRE : Il est mandaté par le destinataire. • L'ENTREPRENEUR DE MANUTENTION : Il réalise toutes les opérations matérielles de chargement et de déchargement de la marchandise. • L'ACONIER : Il est chargé des opérations juridiques de réception, de reconnaissance, de garde et de délivrance de la marchandise à son destinataire. • LE COURTIER DE FRET : il met en rapport un expéditeur et un transporteur en vue de l'établissement éventuel d'un contrat de transport. • L'AGENT DE FRET AERIEN : Agréé, il recrute du fret aérien pour des compagnies aériennes. Il a procuration pour signer la L.T.A. Accès sommaire 42 b) Situation de l’emploi Les métiers de la logistique, de la manutention, du magasinage et du déménagement, sont eux plus largement ouverts aux femmes. Elles y sont reconnues comme plus productives et plus méticuleuses que les hommes, notamment dans les préparations des commandes. Ces métiers offrent certainement de plus grandes opportunités en terme d’emplois et de progression mais les jeunes ne semblent pas les identifier clairement. Les niveaux de recrutement sont plus diversifiés dans ce secteur allant d’un niveau V sur les métiers de caristes à des niveaux IV à II pour les personnels d’exploitation, les techniciens et les cadres. La progression interne et la mobilité (parcours professionnels) semblent plus aisées dans ces métiers que dans les autres professions du transport. Certaines entreprises ont mis en place un début de GPEC et forment en transversal (métiers, spécificités et management) offrant ainsi des possibilités d’évolution dans la branche. c) Formation Les entreprises de logistique qui embauchent des BEP sur les métiers de préparateurs de commande et de caristes regrettent que les jeunes formés ne soient pas suffisamment opérationnels. Les carences n’interviennent ni sur leur pratiques professionnelles de base, ni sur leurs aptitudes comportementales (relationnel – savoir être) mais essentiellement sur le manque de maîtrise de l’environnement informatique intégré aux outils de travail. Il y a là un terrain à creuser afin de mieux définir les besoins réels des entreprises et d’optimisation la formation initiale. 3-2 Les commissionnaires de transport Les entreprises inscrites au registre des commissionnaires de Poitou-Charentes Nombre d’entreprises inscrites au 31 décembre de chaque année % des entreprises de TRM inscrites aux registres 2004 2005 2006 69 68 71 5,3 % 5,5 % 5,8% Source :DRE –GRECO La structure des entreprises a) Par code APE APE Intitulés Nb entreprises en Poitou-Charentes en 2006 2 % 3% 634 A Messageries, fret express 634 B Affrêtement 2 3% 634 C Organisateur des transports internationaux 7 10% autres APE « transport » 57 80% autres APE 3 4% Source :DRE –GRECO b) Par régime juridique Régime juridique Entreprises individuelles % année 2006 4% Sociétés commerciales 93 % autres structures juridiques 3% Source :DRE –GRECO Accès sommaire 43 c) Par ancienneté des entreprises inscrites au registre des commissionnaires de transport Tranche d’ancienneté des entreprises Moins de 5 ans De 5 à 10 ans % année 2006 17% 15% 47% De 11 à 20 ans Plus de 20 ans 21% source :DRE -GRECO d) Par strates d’effectifs Taille des entreprises inscrites au registre des commissionnaires de transport Moins de 9 salariés De 10 à 50 salariés % année 2006 19 % 53 % 28 % Plus de 50 salariés moins de 9 salariés 19% 28% de 10 à 50 salariés plus de 50 salariés source :DRE -GRECO 53% L’accès aux professions de commissionnaire de transport Les certificats de capacité professionnelle obtenus par les candidats de Poitou-Charentes Par examen Par équivalence de diplôme Par expérience professionnelle Total attestations délivrées 2000 4 35 0 39 2001 1 23 1 25 2002 2 23 0 25 2003 0 26 2 28 2004 2 27 0 29 2005 0 18 4 22 2006 0 19 4 23 source :DRE Poitou-Charentes Accès sommaire