Cap Forum - Le Grand Périgueux, Communauté d`agglomération
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Cap Forum - Le Grand Périgueux, Communauté d`agglomération
Forum Trimestriel d’information - N° 29 - juillet 2009 numéro spécial La cap vous ouvre ses portes Compte rendu d’activités 2008 La CAP au service du monde économique La CAP améliore le cadre de vie des habitants spécial De pied en CAP Comment transformer une obligation légale — celle d'une communauté d'agglomération qui se doit de présenter ses activités annuelles aux conseillers municipaux des communes qui la composent — en explication simple et précise de ses missions et de son fonctionnement, de son histoire et de ses projets, à destination de l'ensemble des habitants du territoire de la CAP ? C'est ce que nous avons tenté de faire, en souhaitant que ce jeu de questionsréponses permette à chacun de mettre à jour ses connaissances de notre collectivité. Ce dossier répond donc à une mission d'information générale sur "les fondamentaux" de notre existence autant qu'à une volonté d'éclairer précisément nos actions en 2008 et nos réalisations récentes. De quoi nous présenter à vous de pied en CAP. Claude Bérit-débat Président de la CAP Sénateur de la Dordogne Communauté d’Agglomération Périgourdine 1, Boulevard Lakanal - 24019 Périgueux Cedex Tél. 05 53 35 86 00 - Fax 05 53 54 61 56 [email protected] www.agglo-perigueux.fr Imprimé sur du Condat Silk Cap Forum - Magazine d'information de la Communauté d'Agglomération Périgourdine Dépôt légal 2e trimestre 2009 - n°29 Tirage 38 300 exemplaires Directeur de la publication Claude Bérit-Débat Coordination de la rédaction Martine Chauvineau Réalisation : SBT/Communication CAP Photos : CAP, Denis Nidos, Emilie Daubisse - D.R. Impression fabrègue - Distribution la poste > Combien de communes composent la CAP ? 13 communes coopèrent au sein de la CAP : Antonne, Champcevinel, Chancelade, Château-l’Evêque, Coulounieix-Chamiers, Coursac, Escoire, La Chapelle-Gonaguet, Marsac-sur-l’Isle, N-Dame-de-Sanilhac, Périgueux, Razac-sur-l’Isle, Trélissac. 2 CAP Forum spécial - n°29 - juillet 2009 Elles représentent : > 69 542 habitants > 24 629 ha > 50 conseillers communautaires > 60 millions d'euros de budget spécial > Comment fonctionne la coopération entre les communes de la CAP ? à chaque renouvellement des conseils municipaux, chacun désigne les délégués qui siégeront au sein du conseil de la Communauté d'agglomération. Le Conseil communautaire prend les décisions, par délibérations publiques. Pour des raisons pratiques, le conseil a délégué les décisions courantes au Bureau et au Président. Les maires siègent au Bureau de la CAP. Les membres du bureau se réunissent environ tous les 15 jours pour étudier les dossiers et préparer les décisions du conseil communautaire. De plus, une fois par mois, des "bureaux stratégie" portent sur des sujets de fond qui nécessitent analyses et débats approfondis. Le Conseil de la CAP La plupart des sujets abordés en Bureau et Conseil sont préalablement soumis à des commissions extracommunautaires, essentiellement composées de conseillers municipaux non communautaires. Ces commissions analysent les dossiers de façon approfondie pour émettre un avis auprès du Bureau. Elles permettent aussi d'associer plus largement les élus municipaux aux décisions et dossiers intercommunaux. Ces commissions thématiques se réunissent en fonction des nécessités. En 2008 > 10 réunions du conseil communautaire > 13 réunions du bureau statutaire > 6 réunions du bureau "stratégie' (moins nombreuses que d'habitude compte tenu de la période d'élections). > 200 délibérations de conseil et de bureau > Les 11 commissions correspondant aux compétences de la CAP, se sont réunies en moyenne une fois par mois. > En quoi la CAP est-elle utile ? La coopération intercommunale permet de mieux accomplir ensemble certaines fonctions jusqu'alors prises en charge par chaque commune, tout en favorisant les économies d'échelle. La coopération intercommunale permet également d'entreprendre ensemble ce qu'aucune ne pourrait mener à bien seule. La Voie Verte, la voie des Stades, le pont Sud, les actions concertées de développement économique, l'AquaCap, la Pépinière d'entreprises, la collecte sélective des déchets, etc. n'auraient pu voir le jour sans cette énergie commune, et les moyens rassemblés pour cela. Le conseil municipal reste, par ailleurs, le meilleur niveau de décision et d'efficacité pour de nombreuses missions de service public, notamment tous les services de proximité. 3 CAP Forum spécial - n°29 - juillet 2009 spécial > Qui représente les communes au sein de la CAP ? Chaque commune est représentée par des élus en fonction de sa population. Répartition des sièges : Antonne et Trigonant : 2 sièges ; Chancelade : 3 sièges ; Champcevinel : 2 sièges ; Château-l'évêque : 2 sièges ; Coulounieix-Chamiers : 5 sièges ; Coursac : 2 sièges ; Escoire : 1 siège ; La Chapelle Gonaguet : 1 siège ; Notre-Dame de Sanilhac : 3 sièges ; Marsac-sur-l'Isle : 2 sièges ; Périgueux : 20 sièges ; Razac-sur-l'Isle : 2 sièges ; Trélissac : 5 sièges. Le bureau de la CAP > les vice-présidents et leurs délégations Bernard Geoffroy Vice-Président Assainissement collectif Maire d'Escoire Bernard Peyrouny Vice-Président Service public de l'assainissement non collectif Maire de Coursac Michel Moyrand 1er Vice-Président Transports urbains Maire de Périgueux Claude BéritDébat Président 1er adjoint Chancelade Serge Daugiéras Vice-Président Déchets ménagers Maire de Château-l'évêque Jean-Pierre Roussarie VicePrésident Projets routiers et entrées de ville Maire de Coulounieix Chamiers Francis Colbac Vice-Président Bords de l'Isle, chemins de randonnée Maire de Trélissac Christian Lecomte Vice-Président équipements sportifs et culturels Maire de Champcevinel Alain Le Pape Vice-Président Finances Maire de La Chapelle Gonaguet Cathy Tytgat Vice-Présidente Politique de la ville élu de Périgueux Jean-Françoise Larenaudie Vice-Président Développement économique Nouvelles Technologies Maire de Notre-Dame de Sanilhac Jean-Marie Rigaud Vice-Président Développement durable, bruit, air Maire de Marsac sur l'Isle Jean-Guy Nasseys Vice-Président Administration et personnel Maire de Razac sur l'Isle Serge Géraud Vice-Président Habitat et gens du voyage élu de Périgueux Daniel Le Mao Vice-Président Accessibilité aux handicapés Maire d'Antonne et Trigonant Christian Dupuy Vice-Président Communication élu de Périgueux Les conseillers communautaires Robert Fayolas Antonne et Trigonant Robert Fressingeas Champcevinel Michel Testut Maire de Chancelade Jean Roche Coursac Alain Chastenet Marsac-sur-l'Isle Lucienne Siméon Christian Roy Notre-Dame de Notre-Dame de Sanilhac Sanilhac Richard Bourgeois Elisabeth Patriat Périgueux Périgueux 4 Philippe Cornet Périgueux Josette Nouguez Périgueux Jean-Paul Mingasson Périgueux Josette de Pischof Chancelade Mostafa Moutawakkil Périgueux Yon Matelat Razac-sur-l'Isle CAP Forum S pécial - n°29 - juillet 2009 Marie-Hélène Belombo Château-l'évêque Yves Le Rouzic Coulounieix Chamiers Bernard Barbary Coulounieix Chamiers Francis Cortez Coulounieix Chamiers Michel Dasseux Coulounieix Chamiers Odile Rougier Périgueux Eric Dosset Périgueux Gatienne Doat Périgueux Vianney Le Vacon Périgueux Fabrice Mathivet Périgueux Delphine Labails Périgueux Marie Moulènes Périgueux Vincent Belloteau Périgueux Anne Marchand Périgueux Jean-Louis Thomas Trélissac Olivier Georgiades Trélissac Monique Plan Trélissac Ludivine Mata Trélissac Lydie Boussarie Périgueux spécial > De quoi s'occupe la CAP ? La Communauté d'Agglomération Périgourdine intervient toujours à la place des communes et à la demande de celles-ci. à tout moment, ces dernières peuvent lui transférer de nouvelles compétences. En 2008, elle a agi dans les domaines suivants : > le développement économique > la politique de l'habitat et de la ville > les transports en commun (par le biais du syndicat mixte Péribus, qui associe la commune de Boulazac) > la définition des stratégies d'aménagement urbain > la collecte sélective et le traitement des déchets > les piscines > la gestion des aires d'accueil des gens du voyage et leur accompagnement social > la réalisation des grands projets de voirie > L'assainissement structurant, les stations d'épuration et le suivi de l'assainissement individuel > l'aménagement et l'entretien des bords de l'Isle > la qualité de l'air et la lutte contre les nuisances sonores > le soutien aux actions de maîtrise de l'énergie. La Cap au service des habitants de l'agglomération. Ici l'AquaCap, côté loisirs. > Combien de personnes travaillent à la CAP ? "155 personnes travaillent à la CAP : 53 au siège, 74 au centre technique des déchets et 28 à l'AquaCap, tous réunies au sein d'une association du personnel très active. Les agents, dont la moyenne d'âge est de 40 ans, sont répartis sur 4 filières : 37 dans l'administratif, 105 dans le technique, 8 dans l'animation et 5 dans le sport. La structure est organisée autour du directeur et de son adjoint, avec 16 chargés de mission. Les locaux de la CAP ont été agrandis et modernisés en 2007 afin de répondre au développement de la structure". > Qui fait quoi ? > Christian Decosse Directeur général > Laurent Urdiales Directeur général adjoint > Philippe Dall'agata Secrétariat général Jean-Guy Nasseys Vice-Président Administration et personnel Maire de Razac sur l'Isle Des métiers au service de la vie quotidienne des habitants : loisirs, emploi, propreté... En 2008 > 10 personnes ont été recrutées à l'AquaCap. > 4 ont rejoint le siège de la CAP. > 4 départs/arrivées sur des postes existants. > 1 départ à la retraite > Valérie Sers Marketing économique > Philippe Réau Pôle Maîtrise d'ouvrage > J-Marie Le Qillec Déchets ménagers > Francis Ooghe Comptabilité > M-Aude Clément Politique de la ville, habitat, gens du voyage > Elisabeth Aubertie Secrétariat de direction > Martine Mortier Assainissement, qualité de l'air > M-Laure Fromont Ressources humaines > J-François Bojanic Piscines > Martine Chauvineau Communication > Bernard Bret Informatique - SIG > Bernard Delage Stratégie urbaine > Véronique Coutaz Péribus > François Febvre Développement économique > Sandrine Charenton Pôle entretien CAP Forum spécial - n°29 - juillet 2009 spécial > Quelles sont les ressources financière de la CAP ? Les recettes sont de 41,53 M€ pour 2008 (hors Péribus). On distingue le fonctionnement courant et l'investissement. Près de 60% des recettes de fonctionnement sont issues de la taxe professionnelle versée par les entreprises et par l'Etat (compensation des baisses de la taxe des entreprises). Hormis la taxe d'enlèvement des déchets ménagers, les habitants de la CAP ne paient pas d'impôts à la CAP. Recettes de fonctionnement : 32,2 M€ Recettes d'investissement : 9,33 M€ Taxe professionnelle 18,49 M€ (dont compensation état 6,20 M€) Subventions et participations : 3,14 M€ Taxe d'enlèvement des déchets ménagers : 6,03 M€ Récupération TVA : 1,94 M€ Dotation globale de fonctionnement : 3,15 M€ Emprunt : 1,91 M€ Subventions et divers : 1,68 M€ Vente de terrains aux entreprises :1,39 M€ Usagers (piscines, redevance spéciale des déchets, gens du voyage) : 1,43 M€ Résultats antérieurs : 0,95 M€ Redevance assainissement : 1,42 M€ Péribus : 6,4 M€ Dépenses d'exploitation : 5,46 M€ Dépenses d'investissement : 0,94 M€ > à quel niveau se situent ses dépenses ? Les dépenses sont de 40,94 M€ pour 2008 (hors Péribus). Près de 30% sont reversées directement aux communes avec l'attribution de compensation et la dotation de solidarité. La CAP investit beaucoup sur le territoire : 46 M€ ces 3 dernières années. Dépenses de fonctionnement : 26,94 M€ 6 Dépenses d'investissement : 14 M€ CAP Forum spécial - n°29 - juillet 2009 "La CAP est financée essentiellement par la taxe professionnelle que versent les entreprises, qu'elle perçoit à la place des communes, par des dotations de l’Etat et par les recettes provenant des usagers des différents services et équipements. Les recettes d’investissement sont l’autofinancement (épargne), l’emprunt et les subventions de l’Etat, de la Région et du Département. La CAP gère 9 budgets, dont celui du syndicat mixte Péribus". Alain Le Pape Vice-Président Finances Maire de La Chapelle Gonaguet spécial > Comment se répartissent les principales dépenses de la CAP ? La CAP investit et travaille en faveur des habitants et des entreprises de l'agglomération. Assainissement /Air > 0, 83 M€ en fonctionnement > 1,54 M€ en investissement Bords de l'Isle et chemins de randonnée > 0, 33 M€ en fonctionnement 2,37 M€ 0,66 M€ > 0,33 M€ en investissement Piscines > 1,27 M€ en fonctionnement > 4,27 M€ en investissement 5,54 M€ Développement économique > 0,61 M€ en fonctionnement > 3,80 M€ en investissement Gens du voyage, habitat, ville 4,41 M€ 0,40 M€ > 0,20 M€ en fonctionnement > 0,20 M€ en investissement Routes, études d'agglo 0,68 M€ > 0,13 M€ en fonctionnement > 0,55 M€ en investissement Déchets ménagers > 7,46 M€ en fonctionnement 8,21 M€ > 0,75 M€ en investissement Ces chiffres intégrent les charges de personnels affectés spécifiquement à ces services 7 CAP Forum spécial - n°29 - juillet 2009 Développement économique > Pourquoi la CAP s'intéresse-t-elle aux entreprises ? "Les entreprises font vivre l'agglomération : elles génèrent de l'emploi et des ressources fiscales, elles retiennent les jeunes dans notre région et attirent de nouveaux habitants. Au total, elles représentent actuellement 18 300 emplois privés dans les secteurs de l'industrie, Jean-François du commerce et de l'artisanat, du tourisme et Larenaudie Vice-Président des services. Développement La CAP définit, avec les entreprises, les projets économique de soutien à leur développement, ce qui a Nouvelles Technologies Maire de permis, notamment, la création de la Pépinière Notre-Dame de d'entreprises, de l'Institut du Goût ou encore du Sanilhac réseau très haut débit" > Notre agglomération est-elle attractive ? Premier pôle économique de la Dordogne, la CAP est un territoire d’entrepreneurs. Les entreprises choisissent de s’y installer pour : > sa position stratégique dans le Sud Ouest reliée par l'A89 > son réseau dense et diversifié de TPE et PME > son maillage de fibre optique (la CAP est la première des agglomérations de sa taille à proposer le très haut débit sur tous ses parcs d’activités économique) > le réputation de sa filière agroalimentaire, qui allie tradition et innovation > ses formations générales, supérieures, professionnelles et continues, permettant aux jeunes et aux salariés plus expérimentés de se former tout au long de leur vie > ses laboratoires de recherche et développement ouverts au partenariat avec les entreprises et ses plateformes technoL'attractivité de notre territoire reste la logiques mises à priorité de la CAP, qui a élaboré et mis disposition pour la en œuvre une stratégie économique. Elle création de nouprospecte pour faire venir des entreprises veaux produits sur les nouveaux parcs d’activités dans le 8 cadre de la stratégie de développement économique. L’ouverture de la pépinière d’entreprises Cap@cités est un outil supplémentaire pour vendre l’agglomération. CAP Forum S pécial - n°29 - juillet 2009 En 2008 > Le montant de taxe professionnelle est toujours en croissance : + 5% versés par les entreprises entre 2007 et 2008, soit 12,3 millions d'€ (6,2 millions d’euros sont également versés par l’Etat). > Les recettes de vente de terrains et de bâtiments sont en progression : 1,3 millions d'€ HT représentant près de 5 hectares, en 12 ventes, soit autant qu’en 2007 et 20% de plus qu’en 2006. En 2008, 350 emplois ont été créés ou consolidés sur le territoire de l'agglomération En 2008 Se former, à tous les âges de la vie. Ici, le lycée Jay de Beaufort. > Pour attirer des entreprises du secteur, la CAP a participé au Salon International de l’Agro-alimentaire (SIAL). Seule collectivité de Dordogne présente à ce salon qui compte parmi les principaux de l’agro-alimentaire dans le monde, la CAP a fait la promotion de l’agglomération, en collaboration avec l’Institut du Goût du Périgord. Bilan : 40 contacts commerciaux pour l’Institut et 6 projets de création d’entreprises pour la pépinière. > Dans le cadre de sa prospection d’entreprises, la CAP a participé à 9 salons, elle a eu 129 rendez-vous avec des entreprises extérieures au département, et a détectés 114 projets, dont 13 sont bien avancés. > Comment la CAP aide-t-elle les entreprises ? Des spécialistes de la CAP accompagnent les entreprises, depuis leur création et dans leurs phases de développement. La CAP s'implique à travers : > Les infrastructures d’accueil. Pépinière d'entreprises, Cré@Vallée, Institut du goût, réseau de fibre optique.. > L’appui technique et administratif : recherche de terrains ou locaux ; réalisation de préétudes d’implantation et de conception ; évaluation financière des projets… > L'ingénierie financière. L’équipe aide à compléter les dossiers, elle assure l’interface et la coordination des différents acteurs (collectivités locales, Etat, Europe, capital risqueurs…) > Une image de marque : la gastronomie, la culture locale... > L’aide à l’intégration dans l’environnement économique La CAP favorise les réseaux relationnels par le biais de clubs de dirigeants, d’associations professionnelles, etc. Elle facilite la mise en relation entre futurs partenaires (fournisseurs, prestataires, financiers, projets collaboratifs…) > Pourquoi créer de nouveaux parcs d'activités ? Les efforts de prospection de la CAP ont pour effet d'attirer de nouvelles entreprises : il faut donc mettre à disposition des espaces adaptés à leur installation, des infrastructures avec services de proximité et, pour certaines, thématiques. Ainsi, six parcs industriels, commerciaux et tertiaires se sont-ils développés, sur 230 ha. La CAP vend directement ces terrains pour la construction des locaux d’entreprises, elle dispose aussi d'un fichier des locaux existants et disponibles sur l'agglomération. En 2008 La CAP continue sa politique de création de nouveaux parcs d’activité et de requalification des parcs existants. > Cré@Vallée (cf page suivante) > Borie-Porte. Alors que le parc est toujours en phase d'étude, une vingtaine d’entreprises sont déjà intéressées. > Jarijoux. Le parc d'activités près du centre aquatique est terminé. Deux promesses de vente sont déjà signées. > Péri-Ouest. Une association regroupant 77 entreprises est née en 2006 pour redynamiser ce parc, avec le concours de la CAP. Des travaux ont eu lieu au 1er semestre 2008 et la plupart des parcelles sont maintenant commercialisées. > Rampinsolle. Les études ont été lancées pour les derniers aménagements sur ce parc d’activités, qui arrive en fin de commercialisation. 3 ventes de terrains ont été faites en 2008, 7 promesses sont signées pour 2009. Les 6 parcs de l'agglomération : > Péri Ouest, 220 entreprises, 100 ha, 2 ha disponibles, Marsac/Chancelade > Brandeaux, 6 ha, 1 ha, Coursac > Cré@Vallée Sud, 15 entreprises, Notre-Dame-de-Sanilhac > Créa@Vallée Nord, 26 ha, 7 ha disponibles, Coulounieix-Chamiers > La Rampinsolle, 40 ha, 4 ha disponibles, Coulounieix-Chamiers > Jarijoux, 1,4 ha, 0,7 ha disponibles, Champcevinel > Borie-Porte, 25 ha, 15 ha disponibles,Trélissac, livraison 2010 La CAP entretient l'ensemble de ce patrimoine foncier par le biais de prestataires (espaces verts, signalisation, éclairage, voirie, etc.) 9 Les parcs d'activités : un investissement de la CAP pour permettre aux entreprises d'investir... CAP Forum Spécial - n°29 - juillet 2009 > Qu'est-ce que Cré@Vallée, près de l'autoroute ? En 2008 > Sur Cré@Vallée sud (la partie logistique et fret) la plupart des terrains sont commercialisés. 3 nouvelles ventes ont eu lieu. Les premiers chantiers ont démarré. > Sur Cré@Vallée nord, les principaux travaux d’aménagement se sont déroulés tout au long de l’année. Les travaux de construction du pôle interconsulaire (8 000 m²) et de la pépinière ont commencé. Cré@Vallée est un parc d’activités économiques de haute qualité situé de part et d’autre et au pied de l’A89. Cré@Vallée Sud, sur la commune de Notre-Dame de Sanilhac, regroupe les activités transport, logistique, tertiaires et artisanales Cré@vallée Nord, sur la commune de Coulounieix-Chamiers, regroupe les activités agro-alimentaires, TIC et entreprises innovantes. On y trouvera, à terme, 20 000 m² de services aux entreprises (pôle interconsulaire, maison du Périgord, Pépinière d’entreprises) > à quoi sert la Pépinière d'entreprises ? Une pépinière accueille des créateurs ou entreprises de moins de 3 ans afin de les soutenir dans leurs premières années d'activité. En effet, les chiffres nationaux montrent que 95% des entreprises en pépinière sont toujours en activité au bout de 3 ans, contre 67% en milieu "ordinaire". Baptisée CAP@Cités, la pépinière de la CAP offre des services partagés et un accompagnement au quotidien. Ce site est particulièrement adapté aux jeunes entreprises de l'agro-alimentaire, des Techniques de l'Information et de la Communication, ou innovantes. L'hébergement à la pépinière permet de bénéficier : > d’un accompagnement personnalisé pendant les 3 premières années de lancement de l’activité > de conditions matérielles préférentielles > de services et d’espaces partagés > d’échanges avec d’autres créateurs d’entreprises > d’accès à un réseau de partenaires 10 Alain Rousset, Président de la Région Aquitaine, était aux côtés de Claude BéritDébat, lors de l'inauguration en avril 2009. CAP Forum S pécial - n°29 - juillet 2009 territoire, grâce à la création de l'Institut du Goût du Périgord. Cette association, créée sous l’impulsion de la CAP, regroupe principalement des entreprises de la filière agro-alimentaire (artisans, producteurs, industriels). L’Institut dispose d’un laboratoire d’analyse sensorielle, qui permet de tester les nouveaux produits, mais son ambition ne s'arrête pas là : il propose aux entreprises les moyens de créer et de développer de nouveaux produits. L'Institut dispense aussi des formations spécialisées, des partenariats scientifiques, du conseil en qualité et nutrition, la coordination de projets Recherche et Développement. Institut du Goût du Périgord, Cré@vallée nord, BP 3036 24003 Périgueux 05 53 03 97 44 www.institut-gout24.com En 2008 > L’Institut du Goût du Périgord regroupe une soixantaine d’adhérents principalement des entreprises, mais également des organismes de formation, des laboratoires de recherche et des collectivités territoriales. En activité depuis mars 2007, il s'est fortement développé en 2008 (+70% de recettes). 34 entreprises y adhèrent et 1200 consommateurs participent aux tests, ainsi que 17 experts. Il vient de déménager dans des locaux plus grands, au sein de la pépinière d’entreprises Cap@cités. Le laboratoire d'analyses accueille des testeurs : l'Institut en recrute régulièrement, vous pouvez faire acte de candidature. > Pourquoi un réseau très haut débit ? Développement économique >Les nouveaux produits alimentaires sont-ils testés ? Cela se pratique maintenant sur notre L’accès au « haut débit » est indissociable de la stratégie de développement économique de la CAP. Il permet aux entreprises d'échanger des informations dans des délais très rapides avec leurs interlocuteurs, et d’assurer des offres techniques et tarifaires équivalentes aux zones les plus urbanisées de France. La construction de ce réseau a également permis l'arrivée d'opérateurs privés, avec des offres concurrentielles pour les habitants de l'agglo. Quelques zones blanches demeurent dans des zones trop éloignées. Le grand public doit donc s'adresser aux opérateurs pour ce qui le concerne. > Longueur du réseau : 47 km > Débit maximum : 100 Mega et plus, pour les entreprises. A Cré@vallée Nord, la plateforme haut débit En 2008 permet d’héberger les serveurs des entreprises > 3 465 particuliers abonnés au réseau qui le souhaitent. Pour tisser son réseau « très haut débit », la CAP a fait appel à un prestataire privé, LDCollectivités, et créé la société Cap Connexion (avec le constructeur du réseau et la Caisse des Dépôts et Consignations) qui commercialise la fibre optique auprès des chefs d'entreprise et qui est en lien avec les fournisseurs d'accès. très haut débit (2 559 en 2007) > 111 entreprises (65 en 2007), dont 65 avec service professionnel (25 en 2007) 11 CAP Forum Spécial - n°29 - juillet 2009 > Y a-t-il assez de piscines dans l'agglomération ? "Compte tenu du manque de piscines dans l’agglomération, la CAP s’est engagée dans un «plan piscines». à l'issue d’une large concertation, il repose sur le tout récent AquaCap et sur la reconstruction de la piscine existante à Périgueux, la piscine de Marsac n'ouvrant que les mois d'été. Il permet de répondre aux besoins scolaires, sportifs et sociaux ainsi qu’à ceux de l’accueil touristique à un niveau départemental." Cadre de vie Christian Lecomte Vice-Président équipements sportifs et culturels Maire de Champcevinel > Les piscines de la CAP sont-elles rentables ? En 2008 Il est difficile de parler de rentabilité pour ces équipements... Il faut les appréhender comme un service rendu au public, notamment la population locale, et pour renforcer le potentiel d'attraction de l'agglomération. L'investissement pour le centre aquatique resprésente en effet presque 10 millions d'€ HT, celui prévu pour la reconstruction de la piscine couverte à Périgueux est de 5 millions d'€ H.T., auxquels il faut ajouter les frais de fonctionnement et d'entretien annuels. L'AquaCap, un espace familial et convivial. > Le centre aquatique AquaCap a reçu ses premiers baigneurs en mai. Financé à plus de 65% par la CAP (+ 1 M€ de l'Etat, 1,2 M€ de la Région et 1 M€ du Département), cet équipement abrite sous 3700 m2 couverts : 6 lignes d'eau dans le grand bassin, un bassin ludique, un bassin balnéo, un espace détente, une pataugeoire, un toboggan ; et les 2200 m2 extérieurs comprennent : un bassin et des jeux d'eau, un pentagliss, un espace de beach volley. > Soit 1095 m2 de plan d'eau couvert (contre 437 m2 avant). En 2008 > Le centre aquatique est positionné dans la moyenne basse, au niveau national, pour la base de tarification (4,20 euros l'entrée adulte) avec des formules d'abonnement à 34 euros les 10 séances. Un baigneur qui fréquente l'AquaCap ne paie que 37% de ce que coûte réellement son billet, le reste étant pris en charge par la collectivité. 12 CAP Forum S pécial - n°29 - juillet 2009 > La piscine d'été de Marsac a développé une politique tarifaire attractive : 2,50 euros l'entrée adulte et 24 euros l'abonnement de 10. Les piscines de l'agglomération : des équipements au service de tous les publics. > Le déficit pour l'année est de 728 000 € (piscine couverte ouverte jusqu'en juin, AquaCap de mai à décembre, et piscine d'été). > Y a-t-il du monde dans les piscines ? Trois types de public fréquentent l'AquaCap en attendant la réouverture de la piscine couverte à Périgueux > le grand public (2 700 heures, soit 111 568 entrées) > les scolaires (792 heures, soit 11 500 entrées) > les clubs (506 heures, soit 7 552 entrées) Enfin, l'AquaCap peut attirer une partie des 100 000 touristes qui séjournent chaque année sur l’agglomération. Dans cet espace intergénérationnel, les jeunes sont particulièrement attirés par les activités de loisirs, les seniors apprécient la balnéothérapie et les séances sportives affichent déjà complet. La piscine de Marsac est une offre complémentaire, grand public, estivale. En 2008 > La piscine de Marsac a accueilli 15 165 personnes pendant sa période d'ouverture (juillet-août) > L'AquaCap a ouvert le 15 mai et a reçu 130 620 visiteurs sur la période allant jusqu'au 31 décembre. > La piscine couverte à Périgueux est fermée depuis le 15 juin en attendant sa reconstruction. Les 10 activités proposées de septembre à décembre (Aquagym, etc.) ont attiré 6 155 personnes. L'AquaCap fonctionne sur 4000 heures à l'année, réparties en trois périodes distinctes : > Temps scolaire (33 semaines) > Petites vacances (6 semaines) > Période estivale (10 semaines) Deux arrêts techniques imposent une fermeture de 3 semaines. > Que va devenir la piscine couverte à Périgueux ? Elle va être totalement déconstruite pour donner naissance à un nouveau bâtiment, plus adapté, et surtout répondant à des normes de haute qualité environnementale. Dans ce domaine, on pense surtout à l’usage de matériaux durables ou aux économies d’énergie. Mais il faut aussi prendre en compte les nuisances de chantier, la proximité d’écoles... La réfection de la piscine intégrera cette problématique : son réaménagement s’inscrira dans un souci de développement durable, en tenant compte du plan climat. Lors de la démolition, tout ce qui pourra être récupéré le sera (verre, menuiseries, etc.) et les gravats serviront pour des remblais routiers. La construction du nouvel équipement devrait débuter mi 2010 sur une architecture de BVL-Paris. Budget prévisionnel des travaux : 5 millions d'€ H.T. Cet équipement sera plutôt destiné aux clubs et aux scolaires. La future piscine vue depuis le boulevard Lakanal. En 2008 La piscine couverte est fermée depuis le 15 juin 2008. Côté scolaires, elle ne pouvait accueillir que 37 000 usagers, dont 6000 pour les lycées et 8000 pour les collèges, alors que les besoins sont d’environ 110 000 entrées. 13 CAP Forum Spécial - n°29 - juillet 2009 Cadre de vie Francis Colbac Vice-Président Bords de l'Isle, chemins de randonnée Maire de Trélissac "Accueillant les piétons, les vélos et les adeptes du roller, la Voie Verte est devenue un atout considérable pour le cadre de vie des Périgourdins. Un autre aménagement reliant Champcevinel au pôle universitaire à Périgueux a été ouvert en 2008. Avec la Voie Bleue, l’aménagement de la rivière en parcours canoë et le réseau de 250 km de chemins de randonnées ouvert en 2007, c’est une nouvelle approche des richesses naturelles et architecturales de l’agglomération qui est proposée". > Jusqu'où ira la Voie Verte ? Dans son projet initial — relier Trélissac à Marsac, sur 15 km — la Voie Verte est terminée, finalisant ainsi la première esquisse du projet d'aménagement des bords de l'Isle sur l'ensemble du territoire de la CAP établi dès 1995 (presque 6 M€, intégrant aussi l’aménagement de la rivière pour les canoës). Un aménagement des extrémités Est (Trélissac-Escoire) et Ouest (Marsac-Razac) est prévu ces prochaines années. Elle ira donc bientôt d'Escoire à Razac. Au final, lorsqu’elle sera entièrement réalisée, la Voie Verte s’étendra sur une trentaine de kilomètres. Une nouvelle passerelle* reliera la piscine de Marsac en 2010 (opération d'1,6 M€ H.T.). * Elle s’ajoutera à celle des Izards, entre Coulounieix-Chamiers et Périgueux (1996) ; celle de Barnabé, entre Périgueux et Trélissac (2000) ; celle du Pont Sud, entre les quartiers Saint-Georges et Lakanal de Périgueux (2002). Succès de fréquentation pour la Voie Verte, qui a par ailleurs obtenu en 2007 le 2e prix européen des Voies Vertes. > Les chemins de randonnée sont-ils reliés à la Voie Verte ? Oui, c'est un peu l’idée d’origine du projet de la CAP concernant les chemins de randonnée : relier les communes à la colonne vertébrale de la Voie Verte. Au total, 260 km de chemins sont pratiquables sur les 13 communes de l'agglomération, soit 27 boucles de 2 à 17 km (balisés en jaune), avec des itinéraires de liaison (balisés en vert) vers les berges de l'Isle et la Voie Verte. La CAP, maître d’ouvrage des équipements réalisés (panneaux explicatifs, espaces pique nique...), concourt également à la promotion des circuits : un plan guide Promenades et randonnées sur l’agglomération périgourdine, édité par le Comité Départemental du Tourisme (CDT), est en vente depuis l'été 2008 (carte IGN, indication des distances, durées et difficultés, principes de balisages, sites à visiter, activités et hébergements) 14 CAP Forum S pécial - n°29 - juillet 2009 En 2008 > La Voie Verte de Champcevinel, longue de 2 km, sur 3 m de large, relie le bourg au pôle universitaire de Périgueux. Coût total de réalisation : 502 000 € HT, dont 43 000€ financés par l’Etat. > Un aménagement a été réalisé rue des Pêcheurs pour le raccordement de la Voie Verte (30 000 € H.T.) > La circulation sur la Voie Verte est-elle réglementée ? Le terme Voie Verte figure dans le code de la route, il s'agit d'une voie interdite à tout véhicule à moteur. Un code de bonne conduite est indiqué sur les panneaux de signalisation. De plus, trois types de panneaux de rappel à l’ordre balisent le cheminement : > les chiens doivent être tenus en laisse > les cyclistes sont invités à donner un coup de sonnette en doublant > sécurité, les dangers de la rivière pour les enfants. Mais l'utilisation de ce type d'équipement partagé repose surtout sur le civisme de ses utilisateurs... Balisage et signalétique permettent de mieux comprendre le partage de l'espace et de sécuriser la Voie Verte et les chemins de randonnée. > Qui nettoie la rivière et ses abords ? Soigner le cadre de verdure de la rivière, c'est aussi la mission de la CAP. En 2008 > Le marché d’entretien des berges a été reconduit avec Entretien 24 (entreprise d’insertion) pour un montant annuel de prestation de 135 272 € H.T. > La CAP a remboursé aux communes concernées (Marsac, Périgueux, Trélissac) 151 400 € pour l’entretien de la Voie Verte. C'est la CAP. En ce qui concerne les berges, elle est responsable de leur entretien et de leur protection. Elle a confié un marché à une entreprise d'insertion sociale, Entretien 24, qui se charge du débroussaillage, de la coupe des arbres menaçants, de l'enlèvement des embâcles (encombrant D'hier à sur la rivière), du nettoyage des passes à canoë, aujourd'hui, des interventions après les crues (notamment le bac depour ramasser les débris accrochés sur les Campniac arbres), de l'entretien des îlots et des piles de ponts, de la chasse aux ragondins, du bouturage pour retenir les berges. Entretien 24 utilise le bateau faucardeur, propriété de la CAP, pour couper les herbiers dans la rivière si besoin, de mi-juillet à fin septembre. En ce qui concerne la Voie Verte, la CAP a confié à chaque commune, depuis 2007, le soin d'entretenir la partie située sur leur territoire et leur paie cette prestation. La CAP se charge aussi des panneaux d'information installés sur la Voie Verte, ainsi que de la signalétique nautique, en partenariat avec les clubs de canoë. 15 CAP Forum Spécial - n°29 - juillet 2009 Cadre de vie > Peut-on traverser l'agglomération en canoë ? On peut naviguer sur la rivière depuis le barrage de Charrieras, à Trélissac, jusqu'à celui de la Roche, à Marsac, c'est-à-dire traverser 7 communes au fil de l'eau, sur un parcours de 24 km. Des aménagements ont été spécialement réalisés par la CAP : 11 passes à canoës permettent de franchir les étapes difficiles de la rivière. Ce circuit est appelé "Voie Bleue". En 2008 L'Isle, un espace de détente entre voie verte et voie bleue > Des travaux ont été réalisés au débarcadaire de Campniac, au moulin du Rousseau et à la base de canoë de Marsac, pour un montant de 34 000 € h.t. > Les plateformes des moulins de Rhodas et des Mounards (Trélissac) ont été remises en état (200 000 € H.T.) > à quoi sert le bac de Campniac ? Autant qu'à passer d'une rive à l'autre de l'Isle, le bac de Campniac offre un voyage dans le temps... En 1981, une équipe de plongée a repéré un ancien gué, utilisé à l'époque antique pour relier la cité de Vesunna à l'oppidum de la Curade. Au XVe, un premier bac permettait, moyennant un droit de passage, de transporter personnes et animaux en suivant le filin tendu entre les rives. En 1873, un nouveau bac s'offre aux promeneurs, c'est l'époque où la guinguette et le bal animent la rive de Périgueux tandis que la buvette attire le public au pied du coteau de la Boissière, de l'autre côté. Après une parenthèse, le bac fut rétabli en 1956 (20 centimes la traversée) pour s'interrompre en 1969. La CAP a réhabilité cette installation en 2004 et l'a rouverte au public en 2005. Propriété de la CAP, qui se charge de son entretien, le bac est géré par les communes de Périgueux et de Coulounieix-Chamiers : il est installé au début des vacances de printemps et remisé à la fin des vacances de Toussaint. Il fonctionne gratuitement de 7h30 à 21h, selon des règles de sécurité indiquées sur place. 16 CAP Forum S pécial - n°29 - juillet 2009 D'hier à aujourd'hui, le bac de Campniac > Y aura-t-il de nouvelles routes sur l'agglomération ? "La CAP a en charge les grands projets de voirie. Elle réalise des études et des investissements afin d'ajouter des maillons et rendre attractives les voies existantes, d'ajouter des ponts. La réflexion est bien sûr intégrée dans celle du Plan de Déplacements Urbains." Après avoir réalisé la Voie des Stades, le rond-point "Chanzy", le Pont Sud et récemment, la voie du Pôle universitaire ; ainsi que de nombreux carrefours, la CAP attend les conclusions du Plan de Déplacements Urbains pour établir la nécessité de créer de nouvelles routes et ponts. L'un des derniers carrefours aménagés par la CAP, celui de Saint-Georges, à Périgueux. En 2008 > Le 2e îlot Chanzy a été démoli, devant le château Barrière à Périgueux. Jean-Pierre Roussarie VicePrésident Projets routiers et entrées de ville Maire de Coulounieix Chamiers La CAP assure l'entretien des accès au site universitaire. > Les personnes handicapées se déplacent-elles facilement sur notre territoire ? "C'est encore difficile, mais la CAP travaille sur la question depuis 2007. Lorsqu'on parle d'accessibilité, c'est au sens large, c'est-à-dire les problèmes liés au handicap et à une immobilité, même temporaire (accident, grossesse, etc.). C'est la première agglomération de moins de 100 000 habitants à avoir adopté le schéma directeur d'accessibilité dans les transports et à respecter la loi. A partir du constat dressé sur le cadre bâti existant, la voirie, les espaces publics et les transports, et le recensement de logements accessibles, la CAP va remettre un rapport au Préfet et coordonner les actions qui seront menées par chaque commune". Daniel Le Mao Vice-Président Accessibilité aux handicapés Maire d'Antonne et Trigonant En 2008 > Une commission intercommunale d'accessibilité a été mise en place en juin 2008. La première réunion a permis un état des lieux et un point sur la législation (loi handicap de 2005). > Cette commission s'inscrit au sein de Péribus, ce qui permet d'intégrer la ville de Boulazac, et intègre un représentant de chaque commune ainsi que les associations de personnes handicapées, très impliquées depuis le départ. 17 CAP Forum Spécial - n°29 - juillet 2009 Politique de la ville > Y a-t-il assez de logements dans notre agglomération ? "à l'aide d'un Programme Local de l'Habitat (PLH), où sont inscrits les projets des communes, pour 6 ans, la CAP les accompagne dans leurs prévisions de constructions (notamment locatifs sociaux). Cela permet de contrôler ainsi la répartition des logements sur l'agglomération. Dans le cadre de la réhabilitation, la CAP a lancé en 2008 un Programme d'Intérêt Général (PIG), d'une durée de 3 ans, afin d'aider les propriétaires (occupants ou bailleurs) à réaliser des travaux et bénéficier d'aides financières". Oui, mais pas toujours adaptés à la demande. La CAP aide les communes et les organismes HLM à définir les logements qui correspondent le mieux aux besoins des habitants (loyers faibles, taille des logements...). Elle peut aussi donner à ces organismes des subventions ou des garanties d’emprunt pour financer des opérations de logements sociaux. Pour cela, il faut que ces logements soient bien placés (près des lignes de bus ou des centre bourgs des communes), qu’une partie soit adaptée aux personnes âgées ou handicapées et surtout que leur très haute performance énergétique (THPE) limitent les charges pour le locataire. Serge Géraud Vice-Président Habitat et gens du voyage élu de Périgueux En 2008 > L'ensemble des opérations suscitées par la CAP dans le domaine du logement a généré plus de 8,7 M€ de travaux, un volume d'activités économiques au profit notamment des entreprises et artisans locaux. > Avec 108 logements HLM et 23 logements conventionnés privés, 131 logements locatifs sociaux ont donc été programmés en 2008, soit 94% de l'objectif annuel du Programme Local de l'Habitat. > Cela représente un volume d’emprunts garantis de 5, 3 M€ et 13 243 € de subventions versées. > La CAP peut-elle m'aider à rénover mon logement ? Oui : elle a lancé en 2008 un Programme d’Intérêt Général (PIG) pour la rénovation des logements privés, qui durera 3 ans. Dans ce cadre, elle finance le Pact Arim 24 pour conseiller et aider les propriétaires intéressés (montage du projet, recherche des aides financières de l'ANAH, du Conseil Général, des caisses de retraite, des communes membres de la CAP) à cumuler subventions et prêts pour limiter leurs dépenses (sous conditions de ressources). Le Pact Arim reçoit les personnes intéressées : des permanences sont organisées dans les 13 mairies de l’agglomération et sur rendez-vous, dans ses locaux, à Périgueux (56, rue Gambetta - 05 53 06 81 20) En 2008 18 > Objectifs du PIG : 57 dossiers > Bilan des dossiers aidés : 26 logements de propriétaires occupants, soit 81% de l'objectif en 6 mois, et 23 logements locatifs conventionnés (SRU), soit 92% de l'objectif en 6 mois. > 27 660 € de financement du Pact Arim ont permis d'aider les propriétaires à rénover leurs logements. CAP Forum spécial - n°29 - juillet 2009 > Pourquoi la CAP s’occupe t-elle des gens du voyage ? Les communes sont obligées, par la loi, d’aménager et de gérer des aires d’accueil pour les familles du voyage. Elles ont décidé de transférer cette compétence en 1993 à la CAP (alors appelée SIVOM). Il s'agissait d'envisager l'implantation d'aires d’accueil de manière équilibrée sur le territoire de l'agglomération avec une gestion moins onéreuse puisqu'une équipe de 3 personnes se consacre à tous les équipements. Depuis août 2007, la CAP a mis en service 4 aires d’accueil de capacité maximum variable : 16 caravanes à Trélissac, 8 caravanes à Marsac et à Chancelade, 24 caravanes à Coulounieix-Chamiers. Il reste encore l’aire de Razac à réaliser (8 caravanes). > Les gens du voyage doivent-ils payer lorsqu’ils viennent sur les aires d’accueil ? En 2008 Les gens du voyage paient un droit de place de 1,50 € par jour et par emplacement, ainsi que l’eau et l’électricité réellement consommées : la famille verse une somme à l’avance et un appareil électronique décompte les consommations au fur et à mesure, la famille doit recréditer son compte si besoin et l'argent restant est remboursé à la fin du séjour (cela invite aussi aux économies d'énergie). De plus, une caution de 100 €, versée à l'arrivée, est restituée lors de leur départ, s’il n’y a pas eu de dégradations. > Coût de travaux des aires d’accueil : 2,5 millions d'€, financés avec l'aide de l'état et du Conseil général, à hauteur de 910 000 euros. > Bilan de fréquentation des aires d'accueil : - 131 familles différentes accueillies, originaires à 75% de Dordogne (53% de la CAP) - près de 46% sont des couples avec 3 enfants et plus, c'est une population jeune (53% des voyageurs ont moins de 17 ans) - la durée des séjours est souvent inférieure à 1 mois (42%) et parfois comprise entre 1 et 3 mois (27%). Aucune famille n'a séjourné plus de 9 mois sur une aire d'accueil. En 2008 > Coût de fonctionnement des aires : 226 203 € (y compris salaires et subvention centre social) > Prix payé par les gens du voyage : 42 246 € (taxe eau et électricité) > Aide à la gestion de l'état et du Conseil général : 135 103 € > Coût net pour la CAP : 48 854 € > Pourquoi y a-t-il parfois des caravanes au Parc des expositions ? En 2008 > Bilan d'accueil des grands groupes : 6 missions ont été accueillies entre mai et octobre (45 caravanes par groupe en moyenne). Le coût total s'est élevé à 15 676 €, dont 21% pris en charge par les voyageurs. > 61% de stationnements illicites en moins par rapport à 2007, exclusivement en période estivale. Lorsque se présentent de grands groupes de caravanes (entre 30 et 120) pour une halte de 7 à 10 jours sur l’agglomération, du fait qu'il n'existe pas de terrain assez grand pour les accueillir et pour éviter les installations de force au Parc des expositions ou sur des terrains de sport, la CAP a choisi de louer le Parc des expositions pour les accueillir en attendant de réaliser les 2 terrains prévus pour cela. A compter de mai 2009, l’aire de Champcevinel sera utilisée en alternance avec le Parc des expositions, en attendant le terrain de Notre-Dame de Sanilhac. Des caravanes seront donc encore visibles sur le Parc des expositions, mais moins souvent. Attention, le parc des expositions accueille aussi parfois les caravanes des forains qui viennent animer des fêtes à Périgueux (fête de Noël ou de SaintGeorges par exemple). Dans ce cas, la CAP n’intervient pas du tout. 19 CAP Forum Spécial - n°29 - juillet 2009 En 2008 Tarifs sociaux de l'AquaCap : > 373 adultes et 311 enfants > 166 activités (hammam, jacuzzi et fitness principalement) C'est peu pour l'instant, il faut que les utilisateurs le demandent. Tarifs sociaux Péribus : > 53 230 tickets à tarif réduit pour les demandeurs d'emploi > 531 cartes scolaires gratuites pour les enfants dont les parents sont au chômage > 3510 cartes d'abonnement annuel pour les personnes âgées. > La CAP agit-elle dans le domaine social ? "La CAP a la volonté d’intégrer la dimension sociale à tous les projets qu’elle porte. Par exemple, les personnes qui ont de faibles revenus bénéficient d’une réduction de 50 % sur toutes les activités proposées à l’AquaCap. Des réductions sont également appliquées sur les tarifs de Péribus, ce qui facilite les déplacements des personnes les plus démunies ou sans moyen de locomotion. La CAP alloue aussi des subventions à des associations qui aident certaines personnes à régler leurs difficultés sociales ou économiques. C’est le cas du centre social «Ecoute le Voyage » qui accompagne les familles du voyage ou encore de la Maison de l’Emploi". Cathy Tytgat Vice-Présidente Politique de la ville élue de Périgueux > Comment sont aidés les quartiers en difficulté ? Six quartiers sont considérés comme prioritaires au titre de la politique de la ville, car les habitants y rencontrent, plus qu'ailleurs, des difficultés d'emploi, de mobilité ou encore de réussite scolaire. Cela demande une mobilisation de moyens humains et financiers particuliers pour aider les personnes à franchir un cap difficile. Dans ce cadre, plusieurs structures travaillent ensemble : les communes, les établissements scolaires, le pôle emploi (ANPE), les associations de quartiers (centres sociaux), la maison de l'emploi, les assistantes sociales du Conseil général ou d'autres structures relais. Les trois communes concernées et la CAP se sont regroupées dans un Syndicat spécifique, le Sycovap, pour coordonner des actions. Ce syndicat a donc pu signer, depuis 2000, différents contrats avec l'Etat (contrat de ville, puis contrat urbain de cohésion sociale - CUCS) et obtenir ainsi des subventions complémentaires. Il a également présenté un projet de développement territorial à l'Union européenne, qui complète ainsi le financement d'opérations importantes. Les quartiers prioritaires sont : le Gour de l’Arche, la Gare, le Toulon (Périgueux), Bas Chamiers (Coulounieix-Chamiers), Pey Harry et Les Hauts d’Agora (Boulazac). Les trois communes concernées sont Périgueux, Coulounieix-Chamiers et Boulazac. Le Sycovap est présidé par Gatienne Doat, maire-adjointe à Périgueux. La structure est domiciliée à la CAP : Ketty Vaillant-Lambert, 05 53 35 86 16 [email protected] 20 CAP Forum - n°29 - juillet 2009 Des aides sont mobilisées pour rénover des quartiers en déshérence En 2008 > 5 M€ de fonds européens ont été attribués, via le Sycovap, à des actions dans des quartiers prioritaires. > 350 000 € de crédits politique de la ville (Contrat Urbain de Cohésion Sociale avec l’Etat) " L'Agenda 21 est un projet global qui concerne toutes les compétences. Concrètement, c’est l'ensemble du programme d’actions. L'objectif est de mettre en œuvre sur le territoire, progressivement et de manière pérenne, tout développement d'activités sous le triple aspect de leurs dimensions économique, sociale et environnementale. Ce projet sera mené en concertation avec tous les acteurs: élus et personnels, habitants, associations, entreprises, réseaux de l'éducation et de la recherche…" A cause de nos modes de vie, de production et de consommation : les émissions de gaz à effet de serre génèrent des dérèglements climatiques ; l’épuisement des ressources naturelles menace la biodiversité ; les inégalités de richesse entre les pays du nord et les pays du sud maintiennent à l’état de pauvreté une grande partie de la population mondiale... Nous créons, chacun à son niveau, des pollutions de toutes sortes Le développement durable repose sur une vision globale et transversale, à long terme, afin de mieux respecter l’environnement, l’équité sociale et l’efficacité économique. Cela ne peut s’envisager que dans le cadre d’actions locales concrètes : « penser globalement, agir localement ». C'est ainsi que la CAP prépare son Agenda 21 (ce qu'il faut faire pour le XXIe siècle). Jean-Marie Rigaud Vice-Président Développement durable, bruit, air Maire de Marsac sur l'Isle Développement durable > Pourquoi sommes-nous tous concernés par le développement durable ? En 2008 La CAP poursuit ses actions et ses études : > Plan de Déplacements Urbains > Etudes pour l’extension de la Voie Verte > Consultation pour la reconstruction de la piscine couverte en Haute Qualité Environnementale > Achat de bus propres > Surveillance de la qualité de l’air et de l’eau > Tri sélectif des déchets > Achats éco-responsables 21 CAP Forum Spécial - n°29 - juillet 2009 > Que fait la CAP dans le domaine de l'assainissement ? " En 2000, un nouveau schéma directeur a abouti à un lourd programme de travaux, en voie d’achèvement. Il s'agit de mettre en conformité des ouvrages pour le traitement des eaux usées, les eaux étant ensuite rejetées dans l'Isle, classée en zone sensible par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux. Dans le cadre de l'assainissement collectif, la CAP s'efforce d'améliorer le traitement des eaux usées, le réseau structurant s'y rattachant, le compostage des boues et le suivi du système d'assainissement." Bernard Geoffroy Vice-Président Assainissement collectif Maire d'Escoire La CAP gère le réseau de collecte principal, l’amenée et le traitement des eaux usées à la station d’épuration. Cela représente : > 19 476 abonnés > 42 km de réseaux > 23 postes de refoulement > 11 900 m3 d’effluents traités par jour en moyenne > 2 750 tonnes de compost fabriqué avec les boues La CAP se charge de 9 stations d'épuration. Celles de Saltgourde et de Trélissac traitent les eaux usées de la zone urbaine (gestion confiée à la Lyonnaise des Eaux). Depuis mai 2006, la CAP gère aussi 7 stations d’épuration des communes périphériques pour le traitement des eaux usées : > Coursac > Antonne et Trigonant > Château l’Evêque (Bourg et Preyssac) > Razac sur l’Isle > La Chapelle Gonaguet > Chancelade (Beauronne) En 2008 > Mise en route de la nouvelle station d'épuration des Garennes, à Trélissac. Cette opération a coûté 2, 9 M€ HT (2,03 M€ HT CAP, 432 400 € HT Agence de l’Eau, 432 800 € HT Conseil Général) Cet équipement s’inscrit dans le cadre du développement durable avec un procédé de traitement très performant. > Travaux de modifications du poste de refoulement du poste Préfecture pour envoi vers la nouvelle station de Trélissac (0,94 M€ HT), > Suite du programme de réhabilitation de réseaux, suivi du système d'assainissement et du traitement des boues.... La CAP se charge aussi de l'assainissement non-collectif (SPANC). Non ce n'est pas un atterrissage d'OVNI, mais la station d'épuration de La Chapelle Gonaguet... > L'épuration des eaux usées, comment ça marche ? La CAP gère plusieurs procédés de traitement des eaux usées : du plus simple (lits plantés de roseaux à Preyssac, lits filtrants à la Chapelle Gonaguet et à Beauronne) au plus «classique», dit de boues activées, dans la plupart des stations. Elle gère également un process plus complexe à Saltgourde, la station la plus importante de l’agglomération. Celle-ci est de type physico-chimique, c’est-à-dire qu’elle capte la pollution à l’aide de réactifs (filtration biologique, pollution dissoute au moyen de bactéries). Les boues déshydratées sont mélangées avec des déchets verts de la CAP (à Saint Paul la Roche). Après fermentation et maturation, le compost est épandu sur des terrains agricoles. 22 CAP Forum spécial - n°29 - juillet 2009 La station de Trélissac > Peut-on tout jeter dans le réseau public d'assainissement ? Surtout pas ! Il est interdit de jeter : > Le contenu et les effluents de fosses septiques, > Les huiles de vidanges, de friture, les graisses, les féculents… > Les produits chimiques (hydrocarbures, solvants, métaux lourds, …) > Les médicaments > Les couches, lingettes, serviettes hygiéniques, serpillières, textiles … > Les matières solides (bois, plastiques, métaux…) > Les eaux de sources, de vidange de piscines > Des engrais, des pesticides, des nettoyages de cuves…. > Des déchets solides de type ordures ménagères y compris broyés… Au final seules les eaux usées peuvent être déversées dans le réseau collectif. Lorsque le réseau est unique, les eaux pluviales y sont admises. Dans les deux cas, le raccordement est soumis à accord de la collectivité. Nous ne sommes pas dans l'une des nombreuses grottes du Périgord, mais sur une opération de réhabilitation des tuyaux... > SPANC : c'est quoi ce bruit ? Il s'agit là d'assainissement non-collectif, c'est-à-dire des installations individuelles d’assainissement situées dans les zones où l’assainissement collectif ne peut pas être réalisé. Le Spanc assure : > depuis 2006, le contrôle de conception et de réalisation des installations neuves ou réhabilitées > depuis 2007, le contrôle des installations existantes. Un assainissement individuel épure aussi bien qu'une station d'épuration si le système est construit suivant les normes en vigueur et s’il est bien entretenu. " En 2005, les communes ont chargé la CAP de mettre en place le SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif). Une réflexion est en cours pour l’évolution de ce service : nouvelle réglementation liée à la loi sur l’eau de décembre 2006, incitation à la réhabilitation des dispositifs polluants, obtention de tarifs avantageux pour l’entretien des dispositifs, mise en place d’une charte d’engagement des différents acteurs…" Une autorisation de construire en pleine campagne est généralement assortie d'un assainissement individuel En 2008 > Contrôle des installations neuves : 180 contrôles de conception > 120 contrôles de réalisation > Diagnostic des installations existantes : 1170 > Taux de conformité des dispositifs : 55 % Bernard Peyrouny Vice-Président Service public de l'assainissement non collectif Maire de Coursac 23 CAP Forum Spécial - n°29 - juillet 2009 Développement > Où vont les eaux pluviales ? L'essentiel de l'eau de pluie s'infiltre naturellement dans le sol, le reste arrive dans le réseau unitaire, c'est-à-dire qu'il reçoit les eaux de pluies et les eaux usées. Une partie des eaux pluviales est ainsi envoyée vers la station d’épuration pour être traitées. Une partie de l'eau de pluie est dirigé vers la rivière par les déversoirs d’orages (système de dérivations, pour éviter des collecteurs trop imposants). Devant l’évolution importante des aménagements, la CAP a décidé d’étudier le schéma directeur des eaux pluviales dans le cadre de son projet d’agglomération (groupement de commande avec Boulazac). > Peut-on se baigner dans l'Isle ? Ce n'est pas recommandé, mais on peut y avoir des activités de navigation sans crainte. La CAP se charge du suivi de la qualité des eaux de la rivière Un suivi physico-chimique assure le bon fonctionnement du système d'assainissement. Un suivi bactériologique permet d'évaluer la pollution de la rivière par des matières organiques. Les résultats ne sont pas uniformes et doivent être considérés selon les endroits, en fonction du débit de la rivière et des barrages : bons résultats en amont et en aval de l'agglomération (Antonne, Escoire, Razac), amélioration à Trélissac... les autres résultats sont mauvais du fait d'une fuite du plus important déversoir de l'agglomération : des travaux d'étanchéité sont programmés. 24 CAP Forum spécial - n°29 - juillet 2009 En 2008 > 26 analyses physico-chimique de mai à octobre. > 22 analyses bactériologiques en période estivale. Les analyses sont confiées au Laboratoire Départemental. Les prélèvements sont effectués par le personnel de la CAP. durable >L'air que nous respirons est-il bon ? En 2008 > Indice qualité Air : BON. 4 en moyenne sur une échelle de 10 (de très bon à très mauvais) > Qualité de l’air assez similaire à l’année précédente. En plus de surveiller la qualité de l'eau de la rivière, la CAP surveille la qualité de l'air. C'est AIRAQ association agrée par l’état chargée de la qualité de l’air en Aquitaine qui assure cette surveillance pour la CAP : exploitation des données de surveillance, prévisions et alerte des pics de pollution, communication au public et aux autorités, aide à la mise en œuvre de politiques de prévention. La station de mesure est installée près du lycée Pablo Picasso de Périgueux depuis 2002. > Dans son propre fonctionnement, que fait la CAP pour l'environnement ? Désormais, au sein de la CAP, 70 à 80% des achats de matériel prennent en compte le facteur environnement : un travail important a été réalisé en interne sur la recherche de fournisseurs locaux afin de faire évoluer l’offre. Et ça marche : les marchés des fournitures de bureau, du mobilier (NF environnement), toute la logistique dont le bois pour la chaudière de l’AquaCap et les fontaines d’eau, l’utilisation de copieurs recto-verso, le papier choisi — y compris pour le magazine Cap Forum... répondent à cette préoccupation. Le constat le plus probant, compte tenu du volume de commande concerné, est que le budget reste inchangé. L’Ademe et le Conseil régional ont créé un réseau aquitain des acheteurs raisonnables dans lequel la CAP s’est inscrite dans le cadre des fournitures de bureau. Le centre technique des déchets, à la Rampinsolle, a été construit avec une volonté forte en matière de développement durable (récupération des eaux de pluie, etc.) A travers les marchés publics, c’est l’ensemble de l’offre qui évolue... et les mentalités aussi. La chaudière à bois de l'AquaCap 25 CAP Forum Spécial - n°29 - juillet 2009 > Le PDU, c'est quoi ? Le Plan de Déplacements Urbains ambitionne d'assurer un équilibre durable entre les besoins de mobilité de chacun et la protection de l’environnement, de la santé. Tandis que toutes les agglomérations de plus de 100 000 habitants ont l'obligation légale d'élaborer un PDU, le syndicat Péribus* (70 000 hab.) a décidé de s’engager volontairement dans cette démarche alors qu'il n’y était pas tenu. En 2008 > En juin, 4 scénarios de déplacement ont été présentés au comité syndical* pour évaluation (technique et financière, impact sur la circulation et les transports en commun)… > De juillet à septembre : approfondissements techniques (navette ferroviaire, bilan pollution...) > En octobre : présentation des scénarios aux comités du PDU et aux conseils municipaux. > En novembre et décembre : information et concertation, avec 3 réunions publiques et création d’un forum internet… Au-delà du territoire Péribus (CAP et Boulazac), toute la zone d’attraction de l’agglomération est concerné par l'étude, qui intègre notamment une réflexion sur la place du train dans les transports collectifs. Le PDU envisage tous les modes de déplacement, en particulier les modes alternatifs à la voiture, moins polluants. Ce plan aborde aussi : > le partage équilibré de l’espace public, > l’aménagement des voiries principales, > la livraison des marchandises en ville, > le stationnement, > l’ intermodalité des transports, > les politiques d’urbanisme. Il est soumis à enquête publique, doit être conçu en concertation avec les usagers et les professionnels des transports, les associations, les habitants… * Les transports urbains intègrent, avec la CAP, la ville de Boulazac. C'est pourquoi un syndicat mixte a été créé pour leur gestion. > Pourquoi élaborer un PDU ? En partant d'abord d'un constat. Des difficultés de circulation persistent malgré des réalisations majeures (voie des stades, Pont Sud, carrefours giratoires, restructuration du réseau Péribus…) Le trafic automobile croissant est source d’insécurité et de pollutions… Les efforts d’amélioration de Péribus sont contrariés par les embouteillages aux heures de pointe. Les usagers aspirent à plus de facilités de déplacement, en particulier pour les transports en commun et les modes « doux » (vélo, marche). Le Plan de déplacements urbains a pour objectif de lutter contre les nuisances générées par le trafic routier (pollutions air, gaz à effet de serre, bruit), de pacifier la rue et d'améliorer la sécurité et l’attrait de la ville. En 2008 La CAP a effectué un suivi continu de la circulation : points noirs et d’insécurité, attentes des usagers, évolution du trafic… 26 Un PDU... pour éviter ça ! CAP Forum spécial - n°29 - juillet 2009 Elle a participé aux démarches initiées au niveau local et régional : > plan de déplacements de la cité administrative, > schéma régional des infrastructures de transport, > étude régionale sur les émissions de gaz à effet de serre et de polluants dues aux transports… service à la population > Combien de déchets produisonsnous ? En 2008 Les habitants de la Communauté d’Agglomération Périgourdine ont produit 42 992 tonnes de déchets dont : > 4334 tonnes de sacs jaunes (4 204 en 2007) > 1778 tonnes de bouteilles en verre (1 775 en 2007) > 2 630 tonnes de végétaux collectés à domicile (2 567 en 2007) Ces trois collectes sont valorisées par recyclage : le tonnage du tri a augmenté de 3%. "Le service gestion des déchets de la CAP est implanté au centre technique des déchets situé à la Rampinsolle, à proximité du centre de Tri. Il est composé de 75 personnes dont 62 agents qui assurent la collecte des déchets ménagers et assimilés. 20 bennes à ordures ménagères sillonnent l’ensemble des 13 communes de la CAP. La CAP possède quatre déchèteries (Périgueux, Trélissac, CoulounieixChamiers et Chancelade). Le budget de fonctionnement du service gestion des déchets est le plus important de la CAP. Pour l’année 2008, il était de 7,5 M€. Le financement est principalement assuré par la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) que payent les usagers, ainsi que de la Redevance Spéciale payée par les administrations et les professionnels en fonction des volumes de déchets produits". > 19 034 tonnes de sacs noirs, non valorisés (19 403 en 2007) : pour la première fois, cette collecte diminue au profit du tri sélectif. Serge Daugiéras Vice-Président Déchets ménagers Maire de Château-l'évêque > Trions-nous bien nos déchets ? Les sacs jaunes, les sacs noirs et les végétaux en petite quantité sont collectés en porte à porte. Les colonnes à verre et les déchèteries sont en apport volontaire. La participation des habitants de la Communauté d’Agglomération Périgourdine au geste de tri n’est pas encore assez importante puisque beaucoup de déchets recyclables finissent dans les sacs noirs. En revanche, ceux qui participent trient bien, avec seulement 6% de refus dans les sacs jaunes. En 2008 > Déchets valorisés : 15 157 tonnes > Déchets non valorisés : 27 835 tonnes > Total de tous les déchets : 42 992 tonnes Le tri mode d'emploi 27 CAP Forum Spécial - n°29 - juillet 2009 > Où sont recyclés nos déchets ? Les sacs jaunes collectés sont triés par famille de matériaux au Centre de Tri des déchets de la Rampinsolle, à Coulounieix-Chamiers. Ensuite, ces déchets sont recyclés dans des filières spécifiques dans le cadre du contrat Eco-Emballages. Le verre est stocké sur la plate forme de la Rampinsolle pour être évacué dans une usine de recyclage. Les déchets végétaux sont broyés sur le site de la Rampinsolle, puis utilisés pour de l’épandage agricole après avoir été mélangés aux boues de stations d’épuration. Une petite partie génère du compost, distribué à la population deux fois par an. Dans les déchèteries, tous les déchets recyclables sont en priorité valorisés dans des filières locales, comme la En 2008 ferraille chez l’entreprise Decons à Déchets valorisés (en tonnes) : Saint-Astier ou le bois chez SudOuest Valorisation à Boulazac. > 24 T de papier > 314 T de carton > 592 T de ferrailles (redirigées vers les aciéries) > 830 T de bois Le taux de valorisation > 18 T d'huile de moteur (régénérées par est de 45% pour la totalité "reraffinage" : on obtient ainsi 2 litres des déchets collectés d'huile régénérées pour 3 litres d'huile usagée) (déchèteries et collecte > 4,5 T d'huiles végétales avec les bennes) > 3,6 T de piles > 23 T de bâches en plastique > 3 575 T de déchets verts (ils finissent broyés : une partie est composée et redistribuée aux habitants de la CAP, l'autre est mélangée aux boues des stations d'épuration pour épandage dans les champs agricoles) > 16,5 T de polystyrène (recyclé pour faire des drains agricoles ou des pare-chocs de voiture, des coques d'ordinateur...) > 263 T de déchets électriques et électroniques > 56 T de déchets ménagers spéciaux (toxiques) > Où se procurer les sacs jaunes ? Et le calendrier de collecte des végétaux ? Les sacs jaunes sont à retirer à la Mairie de son lieu d’habitation, à la Communauté d’Agglomération Périgourdine ou à l’Espace recyclage lorsqu’il passe dans votre quartier. Retrouvez les dates et lieux de distributions des sacs jaunes, ainsi que le calendrier de collecte des végétaux sur www.agglo-perigueux.fr L'année 2008 28 CAP Forum spécial - n°29 - juillet 2009 > 22 circuits de ramassage des sacs jaunes > 1,8 millions de sacs jaunes distribués en 2008 pour le tri sélectif > 283 000 km parcourus en 2008 sur les tournées de ramassage (75 000 pour les sacs jaunes, 170 000 pour les sacs noirs, 38 000 pour les végétaux), soit un total de 200 000 litres de carburants. > Que deviennent les déchets déposés dans les déchèteries ? En 2008 > 14 300 tonnes de déchets déposés en déchèteries > Total des déchets de déchèterie valorisés : 5 720 tonnes Déchets acceptés dans les déchèteries et non valorisés : > Gravats : 3 800 T (réemployé pour remplir les fonds de casiers du centre d'enfouissement de Milhac d'Auberoche. > Tout venant : 4 780 T (enfoui à Milhac d'Auberoche) Soit un total de 8 580 tonnes 14 300 tonnes ont été déposés en déchèterie en 2008. Dans les déchèteries, chaque déchet a sa filière de traitement avec 40% des déchets valorisés. Quatre déchèteries : > Périgueux, > Trélissac, > Chancelade. > Coulounieix-Chamiers > Le centre technique et le SMD3, c'est la même chose ? Sur le plateau de la Rampinsolle, les deux sites fléchés sont voisins, mais ce n'est pas la même chose. Le Centre technique, géré par la CAP, est le centre névralgique du ramassage des déchets : les équipages des bennes partent de là pour effectuer leur tournée mais se dirigent vers le SMD3 au retour pour déposer la collecte (qu'il s'agisse d'ordures ménagères, de tri sélectif, de végétaux...) En 2008 La logistique de la collecte aboutit au traitement final orchestré par le SMD3 > Le Centre Technique héberge 75 personnes, dont 62 agents pour la collecte des déchets ménagers et assimilés. > 20 bennes à ordures ménagères sont au départ chaque matin pour sillonner l’ensemble des 13 communes de la CAP. Le SMD3 est l'organisme chargé du traitement des déchets pour l'ensemble du département, et la CAP est adhérente à ce syndicat au même titre que d'autres collectivités... si ce n'est qu'elle a l'avantage d'être voisine, ce qui simplifie l'organisation ! 29 CAP Forum Spécial - n°29 - juillet 2009 service à la population " La CAP via le syndicat mixte Péribus organise et gère les transports urbains sur la communauté d'agglomération de Périgueux et la ville de Boulazac. Cette mission s'inscrit pleinement dans une optique de développement durable et prend appui sur les exigences de qualité et de sécurité liées aux déplacements des usagers tout en restant à l'écoute des habitants qui ne font pas encore appel à ce service : simplification des itinéraires, sécurisation des arrêts, traitement des points délicats de circulation, accessibilité des véhicules par les personnes handicapées, tarification.... " > Comment sont organisés les transports urbains ? Michel Moyrand 1er Vice-Président Transports urbains Maire de Périgueux En 2008 > 2 263 464 voyageurs ont emprunté le réseau. > Longueur du réseau : 222 kms > Les scolaires représentent 52 % des usagers. > Le grand huit (ligne 1 et 2) représente 70% de la fréquentation du réseau. Péribus est un syndicat mixte, composé des communes de la CAP et de Boulazac, chargé de l’organisation des transports urbains. Ce réseau est exploité par la société Périgourdine Urbaine de Bus (PUB), via un marché public, jusqu’en décembre 2012. Pour effectuer le service, Péribus dispose de 52 bus + 2 bus handibus, entretenus par PUB. 56 chauffeurs, personnel de PUB, sont affectés à la conduite de ces véhicules. Le financement du service est assuré à 58% par le versement transport des entreprises de plus de 9 salariés. Les autres ressources proviennent des usagers (27%), des recettes publicitaires, des dotations de l’état et du département. La CAP et Boulazac participent à l’équilibre budgétaire à hauteur de 10%. > Qu'est-ce que le Grand 8 ? Et les pôles d'échange ? > Le Grand 8 est un axe structurant formé des deux lignes principales 1 et 2, desservant le territoire du syndicat Péribus d’Est en Ouest, passant par le centre ville (pôle d'échange Montaigne), Boulazac (Centre-commercial) et se rejoignant à l’Ouest au pôle d’échange de la ZAE de Marsac et à l’Est au pôle d’échange de Trélissac les Garennes. 30 CAP Forum spécial - n°29 - juillet 2009 > Les pôles d’échanges sont des lieux où convergent l'ensemble des bus pour rejoindre le Grand 8 : tout le réseau de transport urbain est ainsi organisé autour du Grand 8. > Les personnes handicapées peuvent-elles utiliser Péribus ? Depuis 2003, Péribus a mis en place au travers du service Handibus, un service spécifique, à la demande, pour faciliter le transport des personnes à mobilité réduite. En parallèle, de gros efforts sont poursuivis pour permettre aux personnes handicapées de voyager sur le réseau de transports urbains. Ainsi, en 2008, 17 bus sont accessibles aux personnes handicapées. Ces bus circulent en priorité sur le Grand 8 et sont identifiés par un logo spécifique sur les fiches horaires. Dès 2009, Péribus équipe 11 bus d’un système qui permet de renseigner les bandeaux lumineux intérieurs du prochain arrêt et de doubler cette information par un message sonore. D’ici 2015, l’ensemble du parc sera équipé des différents dispositifs permettant une accessibilité à toutes les personnes handicapées. Tél. Handibus : 05 53 08 07 07 En 2008 Fréquentation Handibus : 4 293 clients transportés En 2008 Des opérations à destination du grand public, le bus à 1 €... avec le Père Noël en prime pendant les fêtes. En 2008 Deux nouveaux pôles d’échanges ont été créés à Marsac La Poste et à Chancelade, leur mise en place a permis d’optimiser le trajet pour les usagers. 31 CAP Forum Spécial - n°29 - juillet 2009 spécial > Comment la CAP informe-t-elle la population ? En 2008 > 4 numéros de Cap Forum ont été diffusés à 35 000 exemplaires dans les boîtes aux lettres des habitants de l'agglomération. > Nouvelle édition du guide de l'intercommunalité, de la plaquette officielle, première campagne de Com de l'AquaCap, ouverture d'un forum PDU sur le site internet de la CAP... > La CAP a-t-elle un contact direct année, la CAP avec les habitants ? Chaque propose un vaste espace de communication sur la Foire Expo de Périgueux, où les habitants peuvent retrouver les informations utiles, poser des questions et croiser les élus. Le concept de ce stand est renouvelé chaque année. " La CAP diffuse largement son image à travers des supports maintenant bien connus du public : Cap Forum, site internet, plaquettes diverses... et se distingue aussi par des outils résolument modernes. Elle est la première collectivité à disposer d'un magazine d'information télévisé sur internet, CapTV News. Chaque année, les habitants peuvent retrouver l'ensemble de ses réalisations sur un espace de communication à la Foire Expo de Périgueux". Christian Dupuy Vice-Président Communication élu de Périgueux La CAP est également en contact régulier avec les élus des conseils municipaux, qui relaient ensuite l'information auprès de leurs concitoyens. Les rencontres municipales, rendez-vous annuel d'information des conseillers municipaux. Pont Sud, Voie Verte... les inaugurations des réalisations majeures de la CAP sont des rendezvous largement ouverts à la population. > Il paraît que la CAP passe à la télé ? Depuis février 2007, sur le site internet de la CAP, un magazine d'informations télévisées permet aux internautes de vivre les actualités de l'intercommunalité dans un format grand public, proche de ceux des "vrais" journaux télévisés...et disponibles 24h/24. Chaque mois, retrouvez Julie, la jeune présentatrice sur www.agglo-perigueux.fr En 2008 11 numéros de CapTV News ont été réalisés et diffusés sur le site internet de la CAP. > Près de 200 visites sur le magazine CapTV News chaque mois.