dossier_de_presse_-_.. - Mairie de Clermont l`Hérault
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PAROLES DE QUARTIERS DEUX RENDEZ-VOUS FEVRIER ET MARS 2015 LONGUE HALEINE MAGYD CHERFI / LECTURES ET MUSIQUE Vendredi 27 et samedi 28 février à 20h30 / au Théâtre ILLUMINATION(S) MADANI COMPAGNIE / THEATRE Vendredi 6 mars 20h30 / à Gignac, au Sonambule Le Sillon vous invite Rencontre presse avec Magyd Cherfi en préambule au spectacle Longue Haleine samedi 28 février à 19h au Théâtre Une "mise en bouche" avec l'auteur, en toute convivialité autour d'un apéritif Invitation au spectacle valable pour 2 personnes. Réponse souhaitée avant le 20 février Théâtre Le Sillon • allées Roger Salengro 34800 Clermont l’Hérault • www.theatre-lesillon.fr relations presse Elsa Schirmer • 04 67 88 00 10 • 06 38 05 16 35 • [email protected] réservations 04 67 96 31 63 • [email protected] LONGUE HALEINE MAGYD CHERFI / LECTURES ET MUSIQUE VENDREDI 27 ET SAMEDI 28 FEVRIER A 20H30 CLERMONT L’HERAULT, LE SILLON 1h / Dès 14 ans / tarifs 12€- 8€-5€ Avec Magyd Cherfi et Pierre-Emmanuel Roubet « J'écris pas, je burine dans la roche des falaises, je cogne à la verticale suspendu à des cordes de chez rêche. J'écris pas, je percute à la dure comme un Manar qui accepte le contrat des aléatoires. Je tâche à l'intérim pour des petites faims de moi. J'écris pas, j'use des pointes grises et des mèches de marteaux piqueur. Pas ma faute... J'ai de mon père, au bout de ma plume, trop de colère pour la patiente des orfèvres. J'envoie le bois trop pressé d'en découdre avec l'obscurité... j'allume quoi... ». Magyd Cherfi, parolier de Zebda, est l’auteur de deux essais, parus aux Editions Actes Sud. Le premier, Livret de famille, révéla un talent de conteur inédit, confirmé par La Trempe. Magyd Cherfi y explore les thématiques liées à la vaste question de l’identité. Une écriture vive, poétique, et un ton souvent ironique font de ces textes des récits percutants et tendres. Accompagné de Pierre-Emmanuel Roubet à l’accordéon, Magyd Cherfi lit, incarne et chante ses textes. Un spectacle inédit ! Magyd Cherfi se tient à votre disposition pour une interview téléphonique avant le spectacle : veuillez me contacter afin de prendre un rdv avec lui. Biographie Magyd Cherfi est né à Toulouse le 4 novembre 1962. Chanteur, acteur et écrivain, membre du groupe Zebda, il est également connu pour son engagement au sein des réseaux associatifs toulousains. Il passe son enfance à Toulouse. Dès le lycée, il écrit des scénarios de films amateurs, désire en faire son activité principale, mais échoue au concours d’entrée de l’IDHEC (Institut des Hautes Études en Cinéma). En 1981, il participe à la création de l’association Vitecri pour la promotion des cultures de banlieues. Cette association produit des courts métrages vidéo, des pièces de théâtre, et toutes formes de spectacles vivants. Magyd en sera le principal animateur pendant une dizaine d’années. Il écrit les scénarios de courts métrages dont Autant en emporte la gloire (1982), Prends tes cliques et t’es classe (1983), Salah, Malik : beurs (1985) et Loosers (1988), tous filmés en support vidéo. En 1989, il réalise un album concept Le bicentenaire autour du thème de la révolution, album interprété par les enfants du quartier. Il écrit des nouvelles dont Autobus impérial publiée par les éditions Le Serpent à Plumes. Après le tournage de Salah, Malik : beurs en 1985, film qui raconte les déboires d’un groupe de musique, les « Zebda Bird », pour trouver un local où jouer, il monte réellement le groupe Zebda avec ses amis Pascal Cabero et Joël Saurin, puis Mustapha et Hakim Amokrane. Tous les membres du groupe ont grandi dans le quartier des Izards de Toulouse, ville au sein de laquelle ils sont très engagés culturellement et politiquement. Magyd est l’auteur des textes du groupe, qui connaît un succès considérable à partir de 1992 et la sortie de l’album L’arène des rumeurs. Suivront les albums Le bruit et l’odeur (1995), Essence ordinaire (1998), Utopie d’occase (2001). Magyd Cherfi participe à l’aventure politique et musicale des Motivé-e-s, poursuit de nombreuses collaborations aux écritures notamment avec Idir, Geoffrey Oryéma, Faudel, Mathieu Chédid, La Tordue, Tiken Jah Fakoly… Il rédige des chroniques pour le Nouvel Observateur, l’Humanité, le Monde, Le Monde Diplomatique, Charlie Hebdo, La dépêche du midi… Il participe également à l’écriture de l’album de Classisco Dis moi Magyd, album d’initiation à la musique classique pour les classes de cours élémentaire. Il prend part à l’écriture du film d’Eric Pittard Le bruit, l’odeur et quelques étoiles, qui évoque la mort du jeune Habib juste avant les émeutes du Mirail. En 2004, il sort son premier album personnel Cité des étoiles, et publie Livret de famille aux Éditions Actes-Sud, un recueil de nouvelles à caractère autobiographique, puis l’album Pas en vivant avec son chien (2007), illustré par Manu Larcenet, ainsi que son second livre La Trempe, également chez Actes-Sud. Il poursuit l’aventure Zebda en 2012 avec l’album Second Tour (2012), et l’album live Plan d’occupation du sol (août 2012) qui présente une sélection de chansons composées par Zebda en vingt ans d’existence du groupe, toutes enregistrées lors de concerts en public. En 2014, le groupe sort son sixième album studio, Comme des cherokees. « Si t'as pas de fric, t'es pas d'ici » : on l'attendait sur l'immigration, Magyd Cherfi revient par la fracture sociale. En huit brefs récits vifs et tendres, mixant un sens du rythme festif et une acuité qui porte à la mélancolie, l'ex-parolier de Zebda fait un sort aux pièges de l'identité nationale et des horizons confisqués. Les paradoxes et les débordements de l'amour maternel qui exclut et paralyse au lieu d'émanciper, la petite mort des illusions, les coups de boomerang du rock'n'roll engagé, la violence des rites d'initiation de terrain vague, les rêves de sensualité inassouvis, chaque texte est une tentative d'inventer la langue et le vocabulaire inédits de sentiments tus, trop longtemps retenus. Et c'est à la seule force du verbe que Cherfi feinte et cogne et fait voler en éclats de littérature brute les impuissances entretenues et l'acharnement d'un destin qui toujours le renvoie « chez les défaits les sombres les aplatis les miens » sans jamais plier, et sans geindre, jamais. Quatrième de couverture de La Trempe Et aussi… Rencontre lecture et dédicace à Pierres Vives, samedi 28 février à 11h. Gratuit. Renseignements : 04 67 67 30 00 Le Sillon vous invite Rencontre presse avec Magyd Cherfi en préambule au spectacle Longue Haleine samedi 28 février à 19h au Théâtre Une "mise en bouche" avec l'auteur, en toute convivialité autour d'un apéritif Invitation au spectacle valable pour 2 personnes. Réponse souhaitée avant le 20 février Autour de la venue de Magyd Cherfi, Le Sillon présente le second opus de la compagnie Les Arts Oseurs J’ECRIS COMME ON SE VENGE LES ARTS OSEURS / THEATRE VENDREDI 20, MARDI 24 FEVRIER ET VENDREDI 27 FEVRIER CLERMONT L’HERAULT, au Fil du Vin (19h) FONTES, Médiathèque (18h30) CLERMONT L’HERAULT, Lycée Le Cep d’or (15h) 1h / Dès 12 ans / Gratuit Textes Magyd Cherfi (extraits de « Livret de famille », « La Trempe » et autres) / avec Moreno et Périne Faivre/ mise en scène Renaud Grémillon Vous avez peut-être croisé le spectacle Livret de famille sur les routes de France. Les Arts Oseurs reviennent avec un deuxième opus autour de textes inédits du même auteur, Magyd Cherfi. Cette fois, le petit garçon né dans les cités toulousaines a grandi. Il est devenu un homme, sorti du quartier aux forceps mais toujours hanté par les siens, par leurs baisers et leurs claques, leurs bleus de travail et leur manque de mots, leur amour immense... Sur un espace réduit, entourés de matières brutes, Moreno le peintre et Périne Faivre la comédienne passent tour à tour d'une incarnation de l'histoire de la famille Cherfi, au plus près de ses couleurs et de ses coups de gueules, à de vrais moments de performances mêlant texte et dessin, puisant dans des énergies allant de la berceuse enfantine à un rock n'roll tonitruant ! ILLUMINATION(S) MADANI COMPAGNIE / THEATRE VENDREDI 6 MARS A 20H30 GIGNAC, LE SONAMBULE 1h25 / Dès 14 ans / tarifs 12€-8€-5€ Texte de Régis Kermorvant et Julie Chaize, avec Régis Kermorvant, collaboration artistique Claude Buchvald, photo Marc Ginot texte et mise en scène Ahmed Madani / collaboration artistique Mohammed El Khatib / avec Boumes, Abdérahim Boutrassi, Yassine Chati, Abdelghani El Baroud, Mohamed El Ghazi, Kalifa Konate, Eric Kun Mogne, Issam Rachyq-Ahrad, Romain Roy ou Valentin Madani / création sonore Christophe Séchet / création vidéo Nicolas Clauss / costumes Virginie Houdinière et Ahmed Madani/ création lumière et direction technique Damien Klein / coach chant Arnaud Vernet / coach danse Hervé Sika Qu’est-ce que c’est qu’être un jeune français aujourd’hui dans ce qu’on appelle une zone urbaine sensible ? Ahmed Madani a choisi de répondre à cette question avec des experts de la jeunesse : les jeunes eux-mêmes. Les points de vue politiques, sociologiques, ethnologiques, démographiques, historiques ne peuvent appréhender la force des rêves, des espoirs, des peines, des joies qui agitent la vie des êtres humains. Le territoire imaginaire du plateau de théâtre est peut-être le dernier endroit au monde où il est possible de se retrouver face à soi-même et en l’espace d’une représentation, de réinventer sa façon d’être au monde et de la partager avec ceux qui sont venus à notre rencontre. Dans Illumination(s) un jeune homme est assailli par d’étonnantes visions : le passé et le présent se mélangent et ses rêves se confondent avec la réalité. La pièce est un récit choral où neuf jeunes acteurs d’un quartier populaire nous invitent à passer de l’autre côté du miroir. On suit leur histoire sur trois générations dans un tourbillon de chants, de danses, de scènes drôles et émouvantes. Une saga familiale dont les héros anonymes brillent comme des étoiles dans la nuit. Ils vibrent, ils vivent, ils rient, ils pleurent. Si vous saviez tout ce qu’il y a dans leur tête, vous les regarderiez différemment. Note d’intention d’Ahmed Madani, auteur et metteur en scène Un souvenir d’enfance m’a marqué, celui d’un homme mort, au corps criblé de balles et promené de village en village attaché sur la bâche d’un camion, les bras en croix. C’était en pleine guerre d’Algérie. J’avais cinq ans et les yeux de cet homme me fixaient, j’étais fasciné. Je me suis toujours demandé ce qu’il voulait me dire. Les soldats qui l’exhibaient dansaient et chantaient, ils avaient l’air de s’amuser beaucoup. La guerre était-elle donc amusante ? J’ai vécu longtemps avec ce cadavre en moi et il a fallu que l’année 2012 arrive, cinquante années après que la guerre se soit achevée pour que je parvienne à écrire ce que cet homme voulait me dire. Cet homme est sans doute une figure de mon père qui, comme beaucoup d’autres résistants a subi les violences de la torture dont il n’a jamais dit un mot. J’ai depuis de nombreuses années le désir de raconter cette part tue de mon histoire familiale. Il m’a semblé judicieux de ne pas la confier à des acteurs professionnels mais de la partager avec des jeunes hommes qui ont grandi dans la cité du Val Fourré à Mantes-la-Jolie, ville où ma famille est arrivée en 1959. L’histoire de ces jeunes gens est directement liée à la mienne, ils sont à la fois mes petits frères et mes enfants. Cette filiation historique si elle est évidente pour les chercheurs en géopolitique, l’est beaucoup moins pour mes interprètes. Le passé colonial au même titre que les guerres napoléoniennes font partie de l’histoire de France. Ces jeunes qui sont tous Français doivent admettre que cette histoire est aussi la leur. J’ai concrétisé ce paradoxe sur le plateau en décidant de leur faire incarner les jeunes appelés du contingent qui dansaient autour de ce cadavre, j’ai fait de lui un père dont le fils devient un travailleur immigré. Ce second jeune homme a été recruté par les « chasseurs de mains » et a participé à l’essor économique de la France. Un jour, il s’est installé au Val Fourré, une cité qui a été conçue en 1959 et dont l’édification s’est poursuivie jusqu’au milieu des années 70. Au gré des années, la mixité sociale y est devenue de plus en plus restreinte et son appellation, comme celle des autres quartiers similaires a évolué : Grand ensemble, Banlieue, Quartier difficile, Quartier sensible, Zone urbaine sensible. En même temps que se mettait en place ce schisme urbain, la crise économique a engendré des difficultés sociales si aiguës qu’elles sont devenues le principal obstacle à l’intégration dans la Nation de toute une partie de la jeunesse de ce quartier. La détresse de cette jeunesse a pris la forme d’une résignation désespérante qui les empêche de se réaliser et de s’exprimer. Comment ces jeunes sont-ils à l’intérieur, quelles douleurs les traversent, quelles histoires les ont façonnés ? Que cachent-ils sous le masque de leurs tenues et attitudes devenues quasiment folkloriques ? Les chiffres des statistiques, les études sociologiques, les rapports de police ne peuvent percer le secret de l’intimité d’une vie. Ecouter pour mieux voir, mieux comprendre et à partir de là raconter des histoires. Ces interprètes ont aimé se raconter, être écoutés, communiquer, échanger. En vérité, ils sont faits de lumière, mais on ne le voit pas, ils paraissent toujours sombres, noirs ou d’un blanc qui n’est pas tout à fait blanc. Pourtant ils brillent comme des étoiles dans la nuit. Ils vibrent, ils vivent, ils rient, ils pleurent. Si vous saviez ce qu’il y a dans leur tête, vous les regarderiez différemment. Mais pour cela, il faudrait leur ouvrir la tête et aller y faire une expédition, comme dans le temps où les explorateurs partaient à l’aventure découvrir les terres de leurs ancêtres. C’est ce que j’ai tenté de faire avec cette aventure rare et passionnante. Extraits de presse « Spectacle coup de poing. Révélation (…) qui offre un incroyable télescopage avec l’actualité. » Sandrine Blanchard / LE MONDE « Un beau moment de théâtre qui interroge de manière vivante et vibrante la mémoire et surtout son empreinte sur le présent. » Sylviane Bernard-Gresh / TELERAMA « Leur spectacle est une pépite en plus d’être un coup co de poing salutaire. » Didier Mereuze / LA CROIX « Des acteurs lumineux. » Sarah Bosquet / LIBERATION « La joie d’assister à un spectacle drôle, intelligent, magnifiquement interprété. » Marie-José Sirach / L’HUMANITE Illumination(s) est accueillili au Sonambule, dans le cadre d’un partenariat de programmation entre nos deux structures, voisines du Cœur d’Hérault. programmation tarifs / réservations / retrait des billets tarifs 12€ tarif plein spectacle, demandeurs d'emploi, personnel des établissements scolaires 8€ tarif réduit (- de 26 ans, + de 60 ans, intermittents du spectacle, conventionnés) 5€ tarif très réduit (collégiens, lycéens, étudiants, bénéficiaires du RSA) groupe 5€ par personne (à partir de 10 personnes) carte pass 2014/2015 5 places 40€, places non nominatives natives à utiliser librement, pour un ou plusieurs spectacles, spectacles, valable jusqu’au 30 juin 2015. reservations Afin que les réservations soient définitives, le paiement sera exigé au plus tard 48 heures avant la représentation. Toute place pl réservée non payée 48 8 heures avant la représentation sera remise à la vente. Pour les réservations de 10 places et plus, le paiement doit être effectué au plus tard une semaine avant la représentation. Les réservations sont vivement conseillées pour tous les spectacles et ouvertes ouv dès le mois de septembre. Les réservations peuvent se faire : ● par mail – [email protected] ● par téléphone - 04 67 96 31 63. ci ● au Théâtre aux horaires d'ouverture de la billetterie (voir ci-dessous) paiement Le paiement peut s’effectuer par : ● télépaiement à partir du site internet www.theatreclermontlherault.fr ● correspondance en envoyant un chèque à l'ordre du Théâtre du Clermontais ● directement au Théâtre aux horaires d'ouverture de la billetterie (voir ci-dessous) ci retrait des billets Au Théâtre aux horaires d’ouverture de la billetterie ou le soir du spectacle. Toute place non retirée 5 minutes avant le début du spectacle n’est plus garantie et pourra être remise à la vente. venir sans réserver Il est possible de tenter sa chance le soir du spectacle, même pour les spectacles annoncés complets car il y a toujours des désistements. horaires La billetterie est ouverte au public le mercredi 9h-12h / 17h-18h, le jeudi et le vendredi 17h-18h. Elle est fermée pendant les vacances scolaires. Les soirs de spectacle, la billetterie est ouverte une heure avant le début des représentations. Les places ne peuvent pas être remboursées en cas de retard et de non admission dans la salle. L’EQUIPE Direction Fabien Bergès – 04 67 88 00 11 - [email protected] Administration Martine Audouy - 04 67 88 03 01 - [email protected] Relations publiques et communication Elsa Schirmer - 04 67 88 00 10 - [email protected] Régie générale Laurent Roux - 06 03 21 19 79 - [email protected] Entretien Véronique Guérin Retrouvez toutes ces informations en ligne sur www.theatre-lesillon.fr Le Théâtre Le Sillon est un service de la Communauté de Communes du Clermontais. Il est subventionné par la Drac Languedoc-Roussillon, la Région Languedoc-Roussillon et le Département de l’Hérault. Partenariats presse