En écho à la place singulière qu`occupa la
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En écho à la place singulière qu`occupa la
En écho à la place singulière qu’occupa la photographie dans le travail de sculpteur d’Auguste Rodin, et à la suite de l’exposition Mapplethorpe Rodin en 2014, le musée Rodin continue à explorer les relations fécondes entre sculpture et photographie. Sur une proposition de Michel Frizot, historien de la photographie, cette exposition est une invitation à découvrir huit artistes de la seconde moitié du XXe siècle ayant pratiqué de front la sculpture et la photographie. Pour chacun d’eux, John Chamberlain (1927-2011), Cy Twombly (1928-2011), Dieter Appelt (né en 1935), Markus Raetz (né en 1941), Mac Adams (né en 1943), Gordon Matta-Clark (1943-1978), Richard Long (né en 1945), Giuseppe Penone (né en 1947), sculpture et photographie se trouvent étroitement imbriquées et mises en résonnance. Rodin voyait dans les photographies de ses œuvres le moyen de dépasser ses propres incertitudes. Les jeunes artistes des années 1960 ont bouleversé la notion de sculpture par des interventions dans la nature (land art, art conceptuel), en utilisant systématiquement la photographie pour rendre compte de ces actions « de sculpture » - tel Richard Long qui photographiait les traces laissées dans le paysage par sa marche programmée. Les huit artistes présentés appartiennent à cette génération et dans la continuité de cette attitude, ils entretiennent une proximité étroite entre photographie et sculpture, au point de ne pouvoir parfois faire la part de chaque pratique. De Richard Long à Giuseppe Penone, de Dieter Appelt à Cy Twombly, l’exposition explore diverses voies de leur alliance et de leur connexion, tantôt activités autonomes (Cy Twombly), tantôt imbriquées dès l’instant de leur production (Richard Long), tantôt en résonnances d’un imaginaire commun - l’arbre, la croissance, la vision (Giuseppe Penone), le corps primitif (Dieter Appelt) -, tantôt dans la similitude formelle (John Chamberlain). Liées par les mêmes paradoxes de la vue et de la perception (Markus Raetz) ou par une logique narrative incertaine (Mac Adams), ou double témoignage en creux et en relief d’une intervention irréversible sur des architectures abandonnées (Gordon Matta-Clark). Giuseppe PENONE, Trapoole di luce, 1995, (Piège de lumière), Cristal, 37x20cm, photographie noir et blanc, 99,5x69x1,5 cm, Coll. Penone, Turin, © Adagp, Paris 2016 Cy TWOMBLY, Tulips, 1985, impressions sur papier, cadre: 60x45cm, collection particulière Dieter APPELT, Der Fleck auf dem Spiegel, den der Atembauch schafft, 1977, (La tâche attristant la glace où l’haleine a pris), Photographie, 26,3x35cm L’exposition démontre ainsi un élargissement considérable des catégories formelles et conceptuelles évoquées par les termes de « sculpture » et « photographie » avec des œuvres surprenantes mais toujours convaincantes, qui travaillent le corps humain, la matière, la lumière, le paysage. Parallèlement à la réouverture du musée Rodin, cette exposition propose une autre « ouverture » à des formes modernes de la sculpture et de la photographie, élaborées par huit artistes qui font écho aux passions de Rodin. Commissaire général : Catherine Chevillot, directrice du musée Rodin Commissariat : Michel Frizot, historien de la photographie et Hélène Pinet, responsable des collections de photographies au musée Rodin. Catalogue 22 x 28cm, 144 pages 39€ Une coédition 5 Continents éditions et Musée Rodin Contact presse : Agence Observatoire Céline Echinard et Emélie Gooding T. 01 43 54 87 71 [email protected] [email protected] Musée Rodin, 77 rue de Varenne, 75007 Paris, Billetterie musee-rodin.fr Ouvert tous les jours sauf lundi de 10 à 18h, mercredi nocturne jusqu’à 20h45