infertilité du mâle .pptx

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07/02/12 Philippe MIMOUNI Xavier LEVY Centre de reproduction des carnivores du Sud Ouest CRECS Remerciements Alain Fontabonne ¡  intérêt récent en médecine vétérinaire ¡  étiologie et traitements souvent imprécis: §  chez l’homme, l’étiologie demeure inconnue dans plus de 70% des cas: utilisation de la FIV ou de l’ ICSI §  chez le chien: la fertilité n’est restaurée que dans 10% des cas ¡  il faut que le vétérinaire ait : §  une idée des causes principales d’infécondité §  une bonne démarche diagnostique §  une maîtrise des examens complémentaires, dont le spermogramme nombreuses causes d’infertilité: -­‐ hormonales -­‐ infectieuses -­‐ anatomiques, comportementales... è nécessité d’adopter une démarche diagnostique rigoureuse ¡ 
Origine: § 
§ 
§ 
§ 
trouble de la socialisation faible rang hiérarchique âge race: ▪  basset-­‐hound ▪  golden retriever §  pathologie: ▪  trouble orthopédique ou génital générant une douleur ▪  malformation (persistance de l’os pénien, phimosis…) ▪  trouble hormonal (Sertolinome …) 1 07/02/12 ¡ 
Deux grandes causes: §  Trouble prostatique: §  Ejaculation rétrograde ¡  absence de sperme, ¡  Origines : éjaculation rétrograde, iatrogène (anticholinergiques, digoxine, …). ¡  faible volume de sperme, ¡  Origines : éjaculation rétrograde, iatrogène, traitement anti-­‐androgène, anomalies congénitales. ¡  chez le chien: causes décrites d’ éjaculation rétrograde: §  déficience de l ’innervation adrénergique §  cystite / calculs urétraux §  traumatismes §  sténoses post-­‐chirurgicales §  compression de l’urètre dans la prostate 2 07/02/12 ¡  Terminologie: ¡  absence de spermatozoïdes dans le sperme ¡  Origines : §  anomalies congénitales (Dyskinèsie ciliaire §  oligozoospermie primaire), §  tératozoospermie §  hypopituitarisme, hypothyroidie, chimiothérapie §  asthénozoospermie anti-­‐cancéreuse, cryptorchidie, tumeur testiculaire, orchite. §  OAT (oligo-­‐
asthéno-­‐
tératozoospermie) ¡ 
¡ 
diminution sensible du nombre de spermatozoïdes dans l’éjaculat ( moins de 200 millions de spermatozoïdes dans l’éjaculat d’un chien de plus de 5 kg ) Origines : pathologies de l’axe hypothalamo-­‐
hypophysaire, pathologies thyroïdiennes, pathologies surrénaliennes, tumeur testiculaire unilatérale, orchite, épididymite, prostatite, éjaculation rétrograde, brucellose, mycoplasmes. Troubles prostatiques: §  changement dans la composition du liquide prostatique: ex: prostatite ▪  si pH > 7: asthénozoospermie §  manque de volume du liquide prostatique ▪  primaire ou secondaire (traitements hormonaux) ¡  La seule glande sexuelle accessoire chez le chien ¡  Corps volumineux et bilobé entourant le début de l’urètre et la partie adjacente du col de la vessie. ¡  Sillon median plus profond en partie craniale et dorsale 3 07/02/12 ¡  Riche en citrates , magnésium et Zn : transport et conservation des spermatozoides ¡  Activité antibactérienne ( Gram -­‐) ¡  Reflux prostatique en dehors de la miction ¡  Reflux urinaire intraprostatique lors de la miction ¡  Castration : réduction à 30% de sa taille ¡  Altération du ratio oestrogènes/androgènes ¡  Véritable médiateur: 5 α dihydrotestostérone ( DHT) transformation de la testostérone par la 5 α réductase au sein du tissu prostatique ¡  Affection prostatique la plus fréquente (80% à 6 ans, 95 % à 9 ans!!) ¡  Développement excessif du tissu glandulaire qui débute à l’âge de 2,5ans ¡  Augmentation de la vascularisation>>>saignements ¡  Léger ténesme ¡  Modifications de la qualité de la semence ¡  Anamnèse ( appareil urinaire) ¡  Palpation prostate ¡  Examen radiographique ¡  Examen échographique ¡  Recueil de liquide prostatique ¡  Palpation simultanément abdominale et rectale ¡  Mobilité, volume, symétrie, régularité des contours,consistance, sillon médian, douleur ¡  Prostate saine : symétrique, lisse, non douloureuse et non adhérente aux tissus adjacents. Consistance ferme 4 07/02/12 ¡  2 à 3 cm sur chien de taille moyenne* ¡  Exception: le Scottish terrier ¡  Grandes disparités liées à la race et l’âge: fonction des examens précedents ¡  Examen de choix ¡  Augmentation diffuse de l’échogénicité non spécifique ¡  Augmentation focale ou multifocale en faveur prostatite ou tumeur ¡  Permet de réaliser une biopsie ou aspiration de liquide prostatique échoguidée 5 07/02/12 ¡  Augmentation de la vascularisation §  Saignements intermittents §  Hématurie ( pertes sanguines urétrales) §  Hematospermie ¡  Parfois Troubles Digestifs( liés à augmentation de taille) §  Ténesme ¡  PSA ? ¡  Phosphatase acide? ¡  Arginine estérase ( Canine prostatic secretory Quels traitements ? esterase: CPSE): le seul est utilisable test ODELYS « réduction du volume prostatique »
CRECS
¡  Castration définitive ¡  Volume prostatique diminue de 50 % en 3 ¡ 
semaines et 70 % en 8 semaines ¡  Refus des propriétaires pour des motifs de convenance personnelle ¡  Potentiel reproducteur réduit à néant ¡  >>>>ANTIANDROGENES Pendant longtemps, efficacité la plus rapide §  Réduction du volume : 50% en 3 semaines 75% en 9 semaines, §  ↓ [DHT] > 98% après la chirurgie ¡  Mais : §  Irréversible §  Risque de complications locales postopératoire 6 07/02/12 ¡ 
Progestagènes (21 C): §  Acétate de mégestrol 0,5 à 1mg/kg/j pendant 1 mois ¡ 
Progestagènes à activité anti-­‐androgénique : §  Acétate de delmadinone (Tardak ND) : 1-­‐2 mg/kg SC, 2 injections à 1 mois d’intervalle §  Acétate de cyprotérone (Androcur ND) : 1,25-­‐2,5 mg/
kg/j pendant 15 jours §  Acétate de médroxyprogestérone. 3mg/kg toutes les 10 ¡ 
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semaines Disparition symptômes 80% des cas en 15 jours Mais : §  Réduction marquée de la prostate que dans 50% des cas à 4 ou 6 semaines. §  Nombreux effets secondaires : diabète sucré transitoire, suppression partielle de l’axe corticotrope (25 à 30%), apathie, prise de poids, polyphagie et polyuro-­‐polydipsie ¡ 
Mais : §  Réduction du volume partielle (60%) §  Retour au volume initial dans 80% des cas dès 5 mois § Effets indésirables des progestagènes O
CH3
CH3
O
O
CH3
CH3
H
O
¡ 
H
Inhibiteur de l’enzyme 5a-­‐réductase § Finastéride (Chibroproscar ND) 0.1-­‐0.5 mg/kg/j PO ¡ 
¡ 
H
O
Cl
pendant au moins 2 mois, 4 mois préféré. §  Chien reproducteur, diabétique ou obèse Sans modification libido et qualité semence Ypozane ®
Mais : Acétate d’osatérone (21C)
§  Délai d’au moins 4-­‐5 semaines avant réel diminution du 0.25 – 0.5 mg/kg/j pdt 7 jours
volume prostatique. §  Diminution de 20% du diamètre et de 53% du volume après 16 semaines de traitement. §  Retour au volume d’origine 12 semaines après l’arrêt du traitement. CRECS
1200
1000
¡  Blocage des récepteurs à la DHT ¡  Diminution de taille de 40 % au bout de 15 jours ¡  Ne semble pas altérer la faculté de reproduction des animaux traités. Concentration
du sperme (M/
ml)
(m +/- SD)
800
600
400
200
0
-15
0
15
30
45
60
75
Temps (Jours)
90
105
120
135
90
80
70
Mobilité
immédiate du
sperme (%)
(m +/- SD)
60
50
40
30
20
10
0
-15
0
15
30
45
60
75
90
105
120
135
Temps (jours)
70
60
50
Mimouni 2006
Formes
anormales
dans le
sperme (%)
(m +/- SD)
40
30
20
10
0
-15
0
15
30
45
60
75
90
105
120
135
Te mps (jours)
7 07/02/12 ¡ 
Absence effet central sur l’axe hypothalamo-­‐
hypophysaire ¡ 
Pas de modification de la glycémie ¡ 
Effet progestagène minime Troubles urinaires : §  cystite / urétrite: ▪  pH > 7 : asthénozoospermie ▪  insuffisance de fermeture du sphincter vésical: éjaculation rétrograde à Aucune contre-­‐indication, mais précautions : §  alcalinisation de l’urine d’origine alimentaire ▪  hypocorticisme, affections hépatiques Troubles hormonaux §  origine centrale: trouble hypothalamique ou hypophysaire: ▪  tumeur, insuffisance gonadotrope ▪  adénomes à prolactine §  origine gonadique: ▪  ex: tumeurs testiculaires: è l’infertilité est assez fréquemment le premier motif de consultation Troubles infectieux: -­‐ orchi-­‐épididymites -­‐ affections prostatiques Troubles hormonaux (suite) §  causes périphériques : ▪  hypothyroidie ▪  trouble corticosurrénalien (souvent secondaire) §  origine iatrogène: ▪  traitements hormonaux: stéroïdes: corticostéroïdes, anti-­‐androgènes, composés androgéniques; ▪  antifongiques substances “steroid-­‐like” (griséofulvine, kétoconazole..) ▪  autres substances Autres causes de mauvaise qualité de la semence 8 07/02/12 ¡  Origine génétique: §  troubles chromosomiques : dans certaines races ou lignées: peuvent entraîner un état variant de l’azoospermie à l’intersexualité syndrome d’immobilité ciliaire (Kartegener’s syndrom) syndrome XXY syndrome des mâles XX (cocker spaniel, pointer…) ... §  influence de la sélection: dans certaines races, de nombreux mâles ont une mauvaise qualité de la semence. ¡  Autres causes : §  âge §  affections auto-­‐immunes ==> on note souvent une agglutination des spermatozoïdes au microscope §  affections organiques: ▪  insuffisance rénale ▪  cirrhose hépatique ▪  diabète §  causes idiopathiques è étape initiale et essentielle: §  âge -­‐ race -­‐ nourriture §  autres signes cliniques? §  antécédents médicaux §  Traitements et dopage §  troubles antérieurs liés à la reproduction: ▪ 
▪ 
▪ 
▪ 
libido, fréquence des accouplements nombre de chiots produits, prolificité des chiennes saillies… résultats d’éventuels spermogrammes antérieurs Libido plus qualité de la semence ¡  Médicaments ¡  Substances toxiques environnementales ¡  Zaeralenone? ¡  Perturbateurs endocriniens Qualité de la Semence HORMONES et apparentés • Oestrogénes • Testosterone • Progestatifs • Anabolisants •  Antagoniste GnRH Chimiothérapie •  Cyclophosphamide •  Vincristine •  Chlorambucil • Cisplatine Cimétidine Ketoconazole Amphotericine B Spironolactones Propanolol Digoxine Médicaments du SNC •  Chlorpromazine •  Barbituriques •  Diazépam 9 07/02/12 ¡  Traumatisme ¡  Température ¡  Orchite ¡  Affection autoimmune ¡  Arret spermatogenése ¡  examen clinique general ¡  examen andrologique : §  scrotum §  testicules §  épididymes §  penis et fourreau §  prostate §  Cause: ▪  idiopathique ▪  cystite/urétrite ▪  après un accouplement ▪  prédisposition génétique (Bulldog anglais) §  Symptômes: ▪  parfois prolapsus seulement pendant l’érection §  Traitement chirurgical: ▪  exérèse de la partie prolabée + collerette ▪  intérêt de la castration controversé ¡  Impératif de décalotter la verge ¡  Examen bactériologique peu utile (sauf recherche spécifique) ¡  Phimosis: Orifice du prépuce trop étroit §  Symptômes: ▪  Inflammation locale / écoulement ▪  Incapacité à s’accoupler / manque de libido §  Traitement chirurgical 10 07/02/12 ¡ 
Affections fréquentes: ¡ 
Risque d ’infertilité transitoire ¡ 
Traitement: §  origine allergique souvent incriminée §  médical: ▪  corticostéroïdes ▪  traitements dermatologiques §  chirurgical ¡  Paraphimosis: Incapacité du gland à se rétracter dans le fourreau après érection §  Races à poils longs prédisposées §  Symptômes: ▪  Apparaît après le coït ▪  Gland tuméfié/oedémateux §  Diagnostic différentiel: ▪  Priapisme ▪  Lésion neurologique (flacidité du pénis) ¡  Affections considérées à tort comme normales balanite = inflammation du pénis posthite = inflammation du fourreau ¡  Etiologie: le plus souvent bactérienne ¡ Traumatisme saillie ¡  Orchites ¡  Epididymites ¡  Tumeurs 11 07/02/12 ¡  spermogramme ¡  dosages hormonaux ¡  examen des urines ¡  Matériel de récolte ¡  Déroulement de la récolte ¡  Echecs de la récolte ¡  échographie ¡  radiographie ¡  Interprétation du spermogramme ¡  Réalisation du spermogramme ¡  tests sérologiques ¡  biopsie testiculaire ¡  autres examens ¡  Recueil des antécédents médicaux de ¡ 
l’animal, de ses antécédents reproducteurs et un examen clinique complet. ¡  Variable en fonction de l’animal de la saison de la qualité du prélèvement. ¡ 
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Des cônes en plastique souple désinfectés, placés à 37°C . Des tubes en plastique stériles, gradués, également à 37°C. . Gants d’examen en matière non spermicide. Un rinçage poussé doit être effectué après le nettoyage des cônes de récolte 12 07/02/12 ¡ 
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Lieu calme et confortable, le sol ne doit pas être glissant. le plus souvent au sol, seules les petites races seront prélevées sur la table d’examen. La présence d’une chienne en chaleur est recommandée Il est possible d’utiliser des écouvillons de chienne en chaleur, décongelés avant la récolte. Pour stimuler la libido, il est également possible d’avoir recours à une injection de GnRH (Cystoreline nd)à la dose de 2 à 3,3µg/kg en IM une heure avant le récolte. Attention toutefois au chien présentant une pathologie dépendante des androgènes L’administration de testostérone exogène est à éviter ¡ 
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Physiologiques : chien trop âgé, trop jeune ou expérimenté. Il est recommandé « d’habituer » le chien à être prélevé si une ia est programmée Environnementales : Comportementales : agressivité, peureux Liés à la race : plus difficile sur les races naines. Pathologique : fracture os pénien, blessure du pénis, calculs urétraux, pathologie prostatique ou testiculaire. Absence de chienne en chaleur. 13 07/02/12 ¡  3 Phases: §  URETRALE OU PRESPERME §  EPIDIDYMAIRE ou SPERMATIQUE §  PROSTATIQUE Le volume total d’un éjaculat varie de 2 à 15 ml, voire 30 ml. ¡  séparer les fractions et d’évaluer le volume de la fraction spermatique afin de pouvoir en calculer la concentration. ¡ 
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Immédiatement après la récolte, avec un microscope muni d’une platine chauffante à 37°C. Apprécier d’une part le pourcentage de spermatozoïdes en mouvement, d’autre part leur progression individuelle : mouvements rapides, ralentis, rectilignes, fléchant s… Examen subjectif( il existe des logiciels mais couteux) Un sperme normal doit présenter au moins 70% de spermatozoïdes mobiles. Une mobilité immédiate diminuée signe une pathologie de l’appareil reproducteur. déterminer approximativement la richesse en spermatozoïdes : incolore : absence de spermatozoïdes. opalescent, présence de spermatozoïdes dont la concentration est fonction de l’opacité du prélèvement. blanc laiteux : forte concentration en spermatozoïdes. Jaunâtre, verdâtre : présence d’urine ou de cellules inflammatoires en grande quantité. rosé à rouge : présence de sang. ¡  Le pH normal est compris entre 6,4 et 6,8. ¡  Lors de cystite, urétrite, ou prostatite, le pH du sperme augmente parfois, et peut altérer la mobilité des spermatozoïdes. 14 07/02/12 C’est la numération, nombre de spermatozoïdes dans l’éjaculat, qui reflète la qualité de la semence. ¡  Lors de prélèvement correct, avec séparation des fractions, la concentration et la numération sont également valides pour rendre compte de la qualité de la semence. ¡  Il existe plusieures techniques de numération. §  Numération manuelle à l’aide d’une cellule hématimétrique de Thoma. §  Numération automatisée par corrélation de l’absorbance avec la concentration : ▪  Accucell (IMV) ▪  Spermacue (minitub) ¡ 
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La concentration en spermatozoïdes dans un éjaculat de chien est fonction du volume testiculaire, et donc de la race. Variations de 150 à 800 millions par ml Numération : de 150 à 2 milliards Le nombre de spermatozoïdes dans un éjaculat est diminué chez les chiens très jeunes ou très âgés, et chez les chiens non reproducteurs. ¡  La concentration en Phosphatase alcaline est un marqueur de la contribution épidymaire à l’éjaculat ¡  Très utile pour différencier une azoospermie d’un éjaculat incomplet ¡  5000 à 40000 UI dans l’éjaculat complet ¡  Si la concentration est < 5000 ui §  Éjaculat incomplet ¡ 
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Indispensable lorsque le prélèvement présente un faible volume et/ou une faible concentration en spermatozoïdes. En effet, chez le chien la phosphatase alcaline du sperme est d’origine épididymaire. Dans la fraction spermatique, la concentration des PAL est de 5000 à 40000 UI/L. Si le dosage des PAL est en dessous de ces valeurs, alors la fraction spermatique n’a pas été collectée. L’origine peut être un prélèvement incomplet, ou une éjaculation rétrograde. ¡  Cet examen consiste, à l’aide d’une coloration effectuée immédiatement après la récolte, à distinguer les spermatozoïdes morts des vivants dans l’éjaculat. ¡  L’Eosine-­‐Nigrosine colore les spermatozoïdes morts en rose, par opposition aux vivants qui restent incolores. §  Obstruction bilatérale du flux en aval de l’épididyme 15 07/02/12 ¡ 
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Etude des anomalies de morphologie des spermatozoïdes. Un sperme de bonne qualité ne doit pas comporter plus de 30% de spermatozoïdes anormaux. Pour cette étude, on effectue un frottis en couche mince sur une lame. Plusieurs colorations sont possibles : l’Eosine-­‐
Nigrosine, le Spermac, le Spermoscan, l’Eosine bleu d’Aniline, le Diff-­‐Quick …. 16 07/02/12 ¡ 
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Au microscope, objectif 100 à immersion, cent spermatozoïdes sont comptés et classés selon les anomalies qu’ils présentent. Anciennement, les anomalies des spermatozoïdes étaient classées en : -­‐anomalies primaires : acquises durant la spermatogenèse. -­‐anomalies secondaires : acquises lors du stockage dans les épididymes ou lors de la préparation du prélèvement. ¡  100 à 150 millions de spz dont au moins 70 % mobiles et moins de 30 % anormaux ¡  Azoospermie, . ¡ 
Plus récemment, les anomalies morphologiques des spermatozoïdes ont été classées en : §  -­‐anomalies majeures ( anciennement primaires ) §  -­‐anomalies mineures ( anciennement secondaires ) ¡  Azoospermie, oligozoospermie,tératozoospermie, Asthénozoospermie. ¡  100 à 150 millions de spz ¡  70 % en mouvement ¡  Moins de 30 % anormaux ¡ 
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difficile à donner après un seul spermogramme, Pour réévaluer la qualité de la semence après une pathologie, un spermogramme est recommandé 2 mois après. Si cet examen rend compte d’une qualité médiocre, le pronostic est réservé. Si lors d’un examen après 6 mois, il en est de même, le pronostic est sombre. Il devient sans espoir si il n’y a pas d’amélioration au bout d’un an. Cependant, l’ultime test de la qualité de la semence est l’évaluation statistique de la fertilité par les résultats d’accouplement. ologizoospermie,tératozoospermie,asthénoz
oospermie ¡  dose minimale inséminante: §  100 to 150 X 106 spzs normaux dans l’éjaculât §  différence entre petites et grandes races? ¡  < 20 to 30% anomalies ¡  mobilité progressive > 60 to 70% ¡  variabilité du spermogramme chez un même chien: ▪  un mauvais sperme doit toujours être recontôlé 2 ou 3fois sur une courte période ▪  la spermatogénèse étant longue : refaire un spermogramme après 10 à 12 semaines ¡  rôle d’une abstinence prolongée è grandes races surtout? ¡  héritabilité de la qualité du sperme ? 17 07/02/12 ¡  suspecter un problème lié: §  à une inflammation de l’appareil génital (prostatite, cystite ,urétrite…) §  au matériel de récolte (présence de détergent, substances toxiques…) ¡ 
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¡  suspecter un problème lié: §  à une récolte incomplète §  à un trouble prostatique §  à une éjaculation rétrograde réaliser: un examen clinique complet une analyse d’urine post-­‐éjaculation une échographie de la prostate
récolter la semence du chien plusieurs fois (chienne en chaleurs) contrôler le pH du sperme réaliser un examen andrologique complet récolter une autre fois le chien après avoir vérifié l’ensemble de la procédure ¡  suspecter un problème lié à : §  une azoospermie excrétoire : souvent obstruction de l’épididyme après une inflammation §  une azoospermie secrétoire réaliser: ▪ une mesure du taux de phosphatase alcaline dans le sperme ▪ des dosages hormonaux ▪ une biopsie testiculaire ▪ une numération des leucocytes / une spermoculture ▪ un dépistage sérologique de la brucellose ¡  Pied à coulisse ou echographie POIDS DU CHIEN (kg) LARGEUR SCROTALE EN MM 5-­‐30 33-­‐40 35-­‐39 48-­‐52 40-­‐85 55-­‐60 18 07/02/12 ¡  Chien présentant une anomalie palpable sur 1 ou 2 epididymes ¡  Mise en évidence: §  Lésions obstructives du tractus efférent §  Néoplasies §  Granulomes spermatiques et épididymite ¡  Aspiration aiguille 23 G au niveau queue ¡  Informations §  Etiologie. §  Gravité des lésions testiculaires>> Pronostic. ¡  Biopsie réalisée ( AG) sur §  des animaux azoospermiques ou oligospermiques( 5o millions) §  Fort pourcentage d’anomalies primaires. epididyme ¡  Présence ou non des spermatozoïdes. ¡  Cellules inflammatoires. ¡  Bactéries ¡  Attention : extravasation de spermatozoides ¡  Préparation aseptique du scrotum §  Biopsie aiguille Fine ( 23G 0,6mm) §  Biopsie échoguidée §  Biopsy punch = Technique invasive. §  Résection tangentielle= Technique invasive. peut provoquer un granulome spermatique. 19 07/02/12 ¡  Moins fréquentes avec techniques à l’aiguille fine ¡  Hématomes ¡  Adhérences ¡  Inflammations ¡  Réactions autoimmune « locales » ¡  Mesures quantitatives rapport cellules germinales/ cellules de Sertoli. ¡  Mesure du diamètre des canalicules séminifères. ¡  Identification des différents stades de maturation des cellules germinales. ¡  Recherche des cellules et des cellules de Sertoli. ¡  Examen de prolifération et de maturation de l’épithelium germinal. ¡  Recherche de spermatozoïdes dans la lumière des canalicules séminifères. ¡  Présence de cellules de Leydig normales. ¡  Sertoli –only cell syndrom ¡  Hypospermatogenése §  >>>>>Gravité de la lésion Romagnoli ( 2008 Evssar Vienna) Santos ( 2010 Theriogenology) ¡  Chiens présentant une hypoplasie testiculaire ¡  Phénotype externe anormal ¡  Signes concordants avec hermaphrodisme ¡  La concordance isolement/pathologie génitale mauvaise ¡  On isole fréquemment d’animaux fertiles ¡  L’obtention d’une culture pûre= suspect si associée à un examen cytologique et des signes cliniques indicateurs d’une infection 20 07/02/12 ¡  Examen de l’intégrité membranaire ¡  Structure et intégrité des acrosomes ¡  Capacité de fixation et de pénétration dans les ovocytes ¡  Analyse assistée par ordinateur de la mobilité et morphologie. ¡  Radiographie : partie caudale abdomen (prostate) ¡  Echographie: §  Lésions testiculaires, épididymaire, torsion testiculaire §  Hernie inguinale ou scrotale §  Pathologie prostique 21 07/02/12 ¡  frottis préputiaux ▪  alternative aux dosages d ’oestradiol ▪  Sertolinomes : cellules partiellement kératinisées (coloration Harris-­‐Schorr) ¡  FSH déclenchement de la spermatogenèse ¡  Testostérone : entretien de la spermatogenèse et puberté ¡  Cellules de Sertoli: §  >œstrogènes §  >protéines de transport des androgènes u  22 07/02/12 HYPOGONADISME DU CHIEN ¡ 
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Réalisation pratique §  T0 PS plus IM HCG ( Chorulon ND) 50uikg §  T0+ 24h PS Valeurs usuelles T > 20 à 25nmol/l Interprétation §  Réponse faible: hypogonadisme mais origine? (centrale?testiculaire?
dysendocrinie associée?iatrogéne?) ▪  Pas forcement infertilité car concentrations testiculaires souvent 50à 100 fois plus importantes) §  Réponse normale: pas d’hypogonadisme mais on ne peut exclure une tumeur testiculaire. ¡ 
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§  Réponse élevee: Hyperandrogénisme ( souvent Leydigome) Tumeur testiculaire ( palpation testicule, féminisation) Défaut de synthése de T Défaut de synthése de FSH Hypothyroidie Syndrome de Cushing Interactions médicamenteuses ( corticoides, anabolisants, antifongiques, progestatifs) ¡  Les anomalies génétiques §  Chat mâle tricolore §  Stérilité §  Anomalies de la semence ▪  Cf. Insémination artificielle ▪  Traitements peu efficaces (GnRH) §  Présence de spicules sur le pénis ▪  Androgéno-­‐dépendant ¡  Un examen « simple » pour évaluer la ¡ 
Autres affections §  Les calculs urinaires, sécrétion de testostérone !!! §  L’hyperthermie testiculaire, §  Les tumeurs testiculaires. §  Atteinte inflammatoire ou infectieuse de l’appareil génital (du fourreau ou des testicules). ¡ 
Médicaments ¡ 
Age §  Les corticoïdes, anabolisants, antifongiques, progestagènes §  Trop jeune ou trop vieux ! 23 07/02/12 ¡ 
Commémoratifs §  Traitements antérieurs (kétoconazole, progestérone, antiandrogènes) §  Saillies antérieures ¡ 
Examen clinique §  Appareil génital externe §  Appareil urinaire ¡ 
Spermogramme §  Cf IA 24 

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