Le Oliver St John dossier d`info - festival

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Le Oliver St John dossier d`info - festival
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Le Oliver Saint John Gogerty
Les Chiche Capon
JEU 15 JAN / 21h
Dôme de Gascogne
1h15
17€/13€
Le spectacle
« Pouvez-vous nous expliquer brièvement votre
vision de l’homme de sa naissance à aujourd’hui ? »
Voici l’intitulé d’une enquête d’opinion que nous
avons mené dans un pub irlandais « The Oliver Saint
John Gogerty ». C’est donc à partir de cette enquête
d’un soir, que nous avons pu recréer une histoire de
l’évolution de l’homme, qui respecte au maximum la
vision de chacun des sondés.
Notre premier spectacle « Le Saut de la mort » était
une sorte de spectacle forain, puis nous avons fait
« Le Cabaret des Chiche Capon », un cabaret
s’inspirant de la grande tradition du music-hall, et
aujourd’hui, nous présentons un spectacle de théâtre
qui va puiser dans des formes diverses, comme la
pantomime, le grand théâtre à la française ou encore
l’opéra de Pékin… Notre envie commune est de faire
exister les rapports de pouvoir entre nous, de faire
évoluer le triptyque « clown blanc, auguste, contrepitre ».
Les Chiche Capon
Écriture, mise en scène et interprétation
les Chiche Capon (Fred Blin, Ricardo Lo Giudice, Matthieu Pillard)
Avec les complicités de
Patrick de Valette, Grégory Lackovic, Doriane Moretus
The Oliver Saint John Gogerty, c’est quoi ?
The Oliver Saint John Gogerty est d’abord un lieu social populaire,
à Dublin où chaque soir et le week-end se retrouvent des gens qui
parlent de leurs vies respectives, de l’actualité… L’on y refait le
monde. Mais c’est aussi un homme pour le moins atypique : Oliver
St John Gogerty (né le 17 août 1878 à Dublin et décédé le 22
septembre 1957 à New York) était un scientifique irlandais. Il fut
médecin et chirurgien de l’oreille. Il fut aussi un écrivain et poète,
un des plus importants humoristes dublinois, et une figure
politique de l’État libre d’Irlande. Il connut son heure de gloire en
étant l’inspiration de James Joyce pour son personnage de Buck
Mulligan dans son roman Ulysse.
L’équipe artistique
Définition chiche caponne
Patrick de Valette, Frédéric Blin, Matthieu Pillard
et Ricardo Lo Giudice. En 2000, Patrick de
Valette, Frédéric Blin et Mathieu Pillard se
rencontrent à l’école de clown du Samovar et
décident de travailler ensemble. Un an plus tard,
la compagnie Les Chiche
Capon voit le jour ainsi
que
leur
premier
spectacle : Le Saut de la
mort, qui, comme son
nom l’indique, ressuscite
un grand classique des
numéros forains. A partir
de 2001, les
Chiche
Capon,
tout
en
continuant de jouer Le
Saut de la mort dans divers festivals, intègrent
l’équipe de Julie Ferrier. Ils jouent alors tous les
mois à l’espace Confluences à Paris, da ns le
cabaret Takagolrie.
En 2004, après une belle rencontre avec Clowns
sans frontières, ils partent ensemble faire une
tournée en Palestine, dans la bande de Gaza
notamment. Cette même année leur spectacle
prend son essor en France comme à l’étranger :
de Chalon dans la rue, à Avignon (dans la rue
aussi), de la Slovénie à la Suisse, en passant par
le Festival Bis Art à Charleroy en Belgique, Le
Saut de la mort fait chapiteaux combles. En 2005,
la compagnie composée de 3 clowns, s’étoffe
avec l’arrivée du comédien, chanteur et
musicien Ricardo Lo Giudice. L’année
suivante, ils créent, au Zèbre de Belleville, Le
Cabaret des Chiche Capon. Un cabaret où dans
les paillettes du music
-hall, ils incarneront
une
galerie
de
personnages tour à
tour
fragiles,
autoritaires, candides
et magnanimes. Ils le
joueront près d’un an
au Café de la Gare à
Paris, partout en
France et aussi à
l’étranger : aux États-Unis (Clown’ Festival au
Brick Theater à New York), en Angleterre, au
Cambodge (festival Tinitinou, Batambang), en
Afrique Centrale
(tournée des centres
culturels français dans tous les pays de
l’Afrique Centrale), en Belgique et en Suisse
mais aussi au Brésil (pour le Festival mondial
des clowns). Au début de l’année 2009 les
Chiche Capon créent un nouveau spectacle :
Le Oliver Saint John Gogerty. (Espace
Confluences, Prato à Lille, Festivals de Chalon
et d’Aurillac).
Chiche interj. fam.
1. Exprime un défi
« Chiche que je bois tout »
2. En réponse, exprime qu’on prend quelqu’un au mot
« Tu n’iras pas ! Chiche »
Chiche adj. fam.
Être chiche de : être capable de, assez hardi pour.
Capon, caponne adj. et n.
Variation de chapon. Lâche, poltron.
Ce qu’on dit d’eux
Les Chiche Capon sont de vrais clowns. Comme on n’en fait plus, une espèce en voie de
disparition. C’est pour ça qu’il faut courir les voir, parce qu’avec eux tout peut arriver.
« Tout » c’est à dire le magique, pas au sens magicien, l’exceptionnel, pas au sens de
performance physique, le merveilleux, pas au sens esthétique. Juste au sens des clowns, qui
prennent ce risque insensé, irraisonné d’être sur scène alors qu’ils ne savent pas faire grand
chose. Mais pour eux, allez comprendre, c’est vital. C’est la démarche artistique la plus
courageuse. Celle d’où naissent ces purs moments de rire, de poésie, de bonheur, qui nous
touchent directement au cœur. C’est rare et précieux. Vive les Chiche Capon !
Shirley et Dino
Ces clowns sont très proches de l’homme ou plus précisément de l’enfant. Les Chiche que je
connais depuis plus de 10 ans et avec lesquels j’ai travaillé, ont une parfaite maitrise de l’art
clownesque et surtout une belle folie ludique au service d’un jeu génial. Ils sont inventifs et
n’ont peur de rien. Ils sont terriblement humains, attachants mais parfois si cruels… Ils
sauront toujours vous séduire jusqu’à vous faire hurler de rire car ils ont l’Art des Grands
Clowns ! Vive les Chiche Capon !
Julie Ferrier
Extraits de presse
Les Chiche-Capon récidivent ! A partir des résultats d’une enquête d’opinion menée
dans un pub anglais, le Oliver Saint John Gogerty, le trio de comiques donne une vision très
personnelle de l’histoire de l’Homme, en quatre tableaux, en commençant par les temps
préhistoriques. Sans prétention autre que celle de faire rire, façon potache, grâce à de fortes
personnalités techniquement très bien rodées. Grand moment lorsque Ricardo le musicien incarne un
duc de Sicile vengeur !
C’est un rire franc, un bon rire d’enfant, un rire aux éclats qui secoue les spectateurs du
Oliver Saint John Gogerty. Le titre signifie-t-il quelque chose, hormis le fait qu’il renvoie au poète et
humoriste irlandais ? Et le nom de la compagnie, les Chiche Capon ? Pas davantage. L’histoire ? «
Raconter l’évolution de l’homme de la préhistoire à nos jours. » Autant dire un simple prétexte au
burlesque. Tels sont ces clowns en caleçons, maillots de catch, imperméables ou pourpoints : pour être
Chiche, ce quatuor n’en est pas moins généreux en courses-poursuites, chicaneries, logorrhées et
ritournelles censées faire diversion…
Plus d’infos sur http://leschichecapon.fr/
Le collectif artistique
GUY ALLOUCHERIE – Metteur en scène
Originaire du bassin minier, il est né en Auchel en
1958. Metteur en scène, il vit et travaille dans le Pas-deCalais où est implantée sa compagnie, Cie Hendrick
Van Der Zee [HVDZ] créée en 1997, après avoir codirigé de 1983 à 1997, le Ballatum Théâtre, compagnie
avec laquelle il a mis en scène (en solo ou en duo avec
Eric Lacascade) des spectacles originaux de théâtre
contemporain avant de revisiter les classiques tels
Sophocle, Racine, Tchekhov ou Marivaux… En 1997, il
accède à la direction du Centre Dramatique National
de Caen avec Eric Lacascade avant d’orienter
différemment son parcours. La naissance d’HVDZ
coïncide pour lui avec sa rencontre avec le monde des
arts du cirque. Il met en scène, cette même année, le
spectacle « C’est pour toi que je fais ça ! » avec le
Centre National des Arts du Cirque de Châlons-enChampagne. Cette rencontre sera déterminante dans
son parcours qui considère le métissage des arts
comme « quelque chose de vital » pour l’élaboration
du langage artistique de la compagnie.
JEREMIE BERNAERT – Vidéaste
Titulaire d’un DEA sciences de l’information et la
communication, il coordonne pour Culture Commune
les projets multimédia de la Scène nationale. Plus
particulièrement en charge des accueils en résidence à
la Fabrique Théâtrale, il collabore régulièrement avec
de multiples compagnies. A partir de 2003, Jérémie
Bernaert a commencé à travailler de façon plus étroite
avec la compagnie « artiste associé » HVDZ. Il a ainsi
travaillé à la réalisation vidéo de nombreux projets
dont La Tournée des Grands Ducs (réalisée
conjointement avec KompleXKarphanaüM), Base
11/19.... Il a également participé à la conception du
projet des Veillées, dont la compagnie HVDZ, aborde
les 30e versions. Son travail de création, de réalisation
vidéo et photographique constitue un matériau
artistique singulier en lien direct avec les thématiques
art-population-société chères à HVDZ.
MARTINE CENDRE – Dramaturge
Comédienne et metteur en scène, elle a dirigé sa
propre compagnie avant de commencer à travailler
avec Guy Alloucherie. Du Ballatum Théâtre à la
Compagnie HVDZ., elle a été de presque toutes les
créations : comédienne, danseuse, assistante à la mise
en scène, dramaturge. Elle collabore régulièrement
avec des artistes venus de différents horizons,
danseurs, circassiens, comédiens en qualité de metteur
en scène ou de conseillère artistique (la Compagnie de
l’Oiseau-Mouche, Bonaventure Gacon, Camille Blanc,
Patrick Sourdeval, Mathurin Bolze dans la création du
spectacle cirque-danse « Tangente » ) En 2008, elle a
travaillé avec les étudiants des écoles de cirque de
Rosny-sous-Bois avec lesquels elle a créé leur
spectacle de fin d’étude. Elle a aussi travaillé avec
les élèves de l’Ecole de cirque de Buenos Aires sur
le spectacle Circo Efimero 3. A la recherche
permanente de textes, témoignages sonores et
visuels, elle a réalisé « Traversées », film vidéo où
elle revient sur un parcours de 25 ans mêlant vie
d’artiste, vie de femme et engagement politique.
DIDIER COUSIN – Dramaturge
Comédien depuis 1987, il a travaillé avec de
nombreux metteurs en scène dont Wladislas
Znorko (« Le Chiffonnier », « Les Saisons »), Gilles
Defacque, Olivier Menu et Vincent Dhelin, Yves
Brulois, Françoise Delrue, Agnès Sajaloli, Arnaud
Anckaert, Didier Saint-Maxent. Il a participé aussi à
un collectif de création : La Tarande qui mêle
danseurs, plasticiens, comédiens pour une
création : « Les Bras de la Vénus de Milo ». Après
avoir travaillé de nombreuses années au sein du
Ballatum Théâtre, il rejoint la compagnie HVDZ de
Guy Alloucherie en 1998, participant aux créations
de « Quoi, l’éternité ? », « La Tournée des Grands
Ducs » en 2004 et « Base 11/19 ». Il collabore à la
conception et à l’évolution des « Veillées». Il
travaille régulièrement comme assistant à la mise
en scène et a collaboré notamment avec François
Cervantès sur la création « Le Chemin Oublié ».
Parallèlement il a rejoint Thierry Poquet et
contribue à l’élaboration des spectacles de la
compagnie Eolie Songe qu’ils soient de théâtre ou
de théâtre musical. Il a contribué à la création de «
La Zoétie » et de « Vestiges » de la compagnie
Cendres la rouge.
HOWARD RICHARD - Chorégraphe
Né à Montréal, danseur et chorégraphe de
formation, Howard Richard a dirigé une compagnie
de danse avec laquelle il a gagné plusieurs prix tant
au Canada qu’à l’étranger. Tout en continuant de
chorégraphier, il a commencé à travailler à l’École
nationale de cirque de Montréal en 1995, comme
conseiller artistique, puis, en 2005, comme
directeur de la création. Au confluent de différents
arts de la scène, il a créé plusieurs spectacles
annuels de l'École, comme metteur en piste ou
chorégraphe (« La flèche au coeur », « Qui-Vive », «
Géraniums et compagnie », « La retardataire »).
Parallèlement, depuis 2003, il a travaillé
régulièrement comme chorégraphe invité et
collaborateur de la Compagnie Hendrick Van Der
Zee (Les Sublimes, Base 11/19, Les Atomics).
Extraits de presse
« Cet art de la décomposition et de la juxtaposition, ce théâtre étoilé, tout cela est familier à
Guy Alloucherie et irriguait « Les Sublimes », son dernier spectacle dont on a parlé ici. On
retrouve dans « Aimer si fort » plusieurs interprètes des « Sublimes » et la même ouverture :
sont réunies sur scène une cordiste, une acrobate, des danseuses, des comédiennes. Neuf
femmes. Mais aussi deux hommes. La pièce de Liddell est comme un morceau de barbaque
dans lequel chaque interprète mord avant de l’ingurgiter avec rage, dégoût, écœurement
et/ou folle adhésion, puis de dire, tout au long de la dégustation (ça déguste dans tous les
sens du verbe) de quoi il en retourne. Les mots de Liddell, la personnalité de la femme
qu’elle est deviennent alors comme un punching ball contre lequel donner des coups pour
mieux se muscler et affronter la bête. »
J.-P. Thibaudat pour www.rue89.fr
Révélée au public français lors du Festival d’Avignon 2010 mais peu connue encore dans
notre pays, l’artiste espagnole Angelica Liddell a traversé le paysage théâtral, tel un météorite, éclairant avec une force et une indignation sans pareilles le « féminicide » qui sévit depuis si longtemps dans nos sociétés ; la douleur et la force des femmes qui refusent d’être
sacrifiées sur l ’autel du machisme mondial : « Moi je fais de la pornographie de l’âme, je dis
l’in-confessable, l’indicible… ». Cet indicible, Alloucherie, usant de toutes les ressources et
artifices de la scène, le fait affleurer au grand jour avec le concours d’une belle équipe de dix
femmes et deux hommes, saltimbanques de l’amour et de la douleur, mis à l’épreuve et ainsi
amenés à aller jusqu’au-delà d’eux mêmes.
Avec ce collage ou patchwork composé de mots (« Aimer à ce point pour mourir si seule... »),
d’images, de musique (belle conception sonore de Martine Cendre), de matériaux (brique et
charbon), Guy Alloucherie signe une oeuvre forte qui interpelle et émeut chacun au plus
profond de lui-même. Une performance dramatique que l’on espère bien revoir sur les
scènes de la région et d’ailleurs…
Paul K’ros , Liberté Hebdo du 22 au 26 novembre 2013
Devant Aimer si fort, le spectateur ayant vu l’œuvre princeps se réjouit des clins d’œil et
résonnances avec la mise en scène de Liddell, tandis que le “néophyte“ découvre à la fois
l’œuvre et sa source. Au propos intime porté par l’histoire personnelle d’Angélica Liddell se
mêle la violence faite aux femmes que cristallisent ces viols et meurtres en série commis
dans la ville de Ciudad Juarez au nord du Mexique. Tour à tour, sur scène, neuf femmes
deviennent de potentielles Liddell qui crachent cette violence intérieure que l’artiste
espagnole sait si bien métamorphoser en poésie éruptive. Elles ne le font pas par imitation
mais par appropriation, littéralement par l’incorporation de cette œuvre. Avec deux
hommes, ces femmes prolongent ainsi l’utopique chaîne sororale esquissée par l’artiste
espagnole. Au milieu d’elles, Nadia, au débit heurté, qui ne parvient à marcher que dans un
équilibre précaire, physiquement abîmée, porte à la fois la réalité et la théâtralité du propos.
Cette mise en scène prouve le talent de Guy Alloucherie qui depuis longtemps et encore
une fois inscrit profondément le théâtre dans la vie.
Eric Demey , La Terrasse Publié le 26 novembre 2013 - N° 215
Visitez le site de la compagnie HVDZ
http://www.hvdz.org/

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