CABLING SYSTEMS INNOVAL
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CABLING SYSTEMS INNOVAL
VOIX DONNÉES IMAGES LE MAGAZINE D’INFORMATION DES RÉSEAUX VOIX DONNÉES IMAGES ÉDITÉ PAR LEGRAND NUMÉRO 3 S E P T 2 0 0 4 P. 2 du code à barres aux étiquettes intelligentes P. 4 ADSL, technologie vedette du haut débit P. 6 Spam : les sanctions et les mesures RFID Quand les étiquettes font les malignes CABLING SYSTEMS Le rendez-vous professionnel européen INNOVAL Pour tout savoir des solutions Legrand P. 7 Cabling Systems Europe 2004 P. 8 Pau fait ses gammes au Piano P. 10 Sederma s’équipe pour les marchés mondiaux P. 12 les clients viennent à la rencontre de Legrand Tendances & technologies Evolutions technologiques A Singapour, le trafic des voitures est régulé avec un système de paiement automatisé. Du code à barres aux étiquettes intelligentes Les codes à barres d’aujourd’hui devraient à terme être remplacés par les étiquettes intelligentes basées sur la technologie RFID L a technologie RFID (Radio Frequency Identification) permet le marquage automatique d’objets (ou d’animaux) par une étiquette “intelligente”. Elle est fondée sur l’utilisation des ondes radio. Les étiquettes RFID utilisent des fréquences radio comprises entre 50 kHz et 2,5 GHz. Son fonctionnement est basé sur le principe de l’induction. L’antenne liée au lecteur génère un champ magnétique dont la variation induit un courant sur la bobine de l’étiquette et génère alors de l’énergie électrique qui permet à l’étiquette d’émettre des données en radiofréquence. Les premières applications de la technologie RFID sont apparues au cours de la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, la très large diffusion du code à barres en a freiné le développement car son coût est plus élevé. Aujourd’hui les technologies sont mûres et la baisse relative du coût (0,10 euro l’étiquette environ) assure la rentabilité de très nombreuses applications. LOGISTIQUE, DISTRIBUTION, SÉCURITÉ… LES APPLICATIONS DE LA RFID Les applications des étiquettes intelligentes sont nombreuses et variées. Déjà, certaines ont été décidées ou mises en œuvre à grande échelle. C’est le cas de l’identification des animaux pour une totale traçabilité. De nombreux réseaux de transports urbains, dont la RATP avec ses cartes d’abonnement, utilisent les puces RFID pour le contrôle d’accès. Wal-Mart, le géant américain de la distribution, a annoncé qu’il imposait à partir du début 2005 à ses 100 plus grands fournisseurs l’usage d’étiquettes RFID. Gillette a ainsi commandé 500 millions d’étiquettes RFID à Alien Technology, pour répondre à cette contrainte. De leur côté, les fournisseurs de technologies (IBM, Sun, Philips, Intel, Microsoft, Oracle, SAP…), les fabricants de matériels ou les éditeurs de logiciels, sont également sur la brèche. ■ Comparaison des technologies CODES À BARRES ETIQUETTES RFID Faible capacité de stockage de données (équivalent de 1 000 nombres et lettres) Forte capacité de stockage de données (actuellement 64 fois plus que les étiquettes à barres, et bientôt beaucoup plus) Données non modifiables Données modifiables Manuelle Automatisée Monodirectionnelle, une visée précise nécessitant souvent plusieurs visées Omnidirectionnelle Produit immobile Produit immobile ou en mouvement Une étiquette à la fois Plusieurs étiquettes simultanément Bonne visibilité nécessaire Aucune visibilité nécessaire, ni d’éclairage particulier. Fonctionne dans de multiples environnements (eau…) ou conditions atmosphériques (givre, humidité…) 2/3 Le système RFID Il est constitué d’une éti- Véhicules Serveur local ou d’intégration Palettes Lecteur portique ou lecteur portatif Champ magnétique généré par l’antenne du lecteur Produits Puce RFID Animaux Échange de données quette (appelée aussi transpondeur, contraction de transmetteur et répondeur, ou tags) qui comporte une puce stockant les données et d’une antenne qui les transmet à un lecteur en utilisant les ondes radio ; l’antenne émet et réceptionne les signaux radiofréquence. Le transmetteur (ou module) radiofréquence émet les ondes radio et fait réagir l’étiquette passive. En retour, le transmetteur filtre et amplifie le signal émis par l’étiquette. Le lecteur interagit avec le transmetteur. Il identifie les étiquettes et reçoit les données émises pour les communiquer à l’ordinateur qui effectue les traitements. ■ Mise en pratique Quelques applications prometteuses La gestion automatisée des stocks : quand une vente déclenche une fabrication. Le paiement automatisé (ou ETC : Electronic Toll Collection) des titres de transport en commun est mis en place dans 45 villes de Chine. A Singapour, le trafic des voitures est régulé avec un système de prélèvement automatisé sur une carte prépayée. A Singapour encore, le réseau des bibliothèques a étiqueté 10 millions d’ouvrages (livres ou CD) de puces RFID, automatisant totalement les procédures de prêt. La gestion automatisée des stocks (des entrepôts du fabriquant jusqu’aux détaillants), permet de mettre en œuvre le concept de la production à la demande : une vente déclenche une fabrication. Au niveau de la chaîne de production (automobile par exemple), les étiquettes permettent d’identifier les produits, mais aussi de les suivre jusqu’à leur destruction ou leur reconditionnement et de les rappeler en cas de problèmes. ■ Tendances & technologies Te n d a n c e s e t é v o l u t i o n s L’ADSL, technologie vedette du haut débit Le haut débit sur Internet permet aux entreprises, notamment les PME, de remplacer avantageusement les lignes louées. DSL (Digital Subscriber Line ou ligne numérique d’abonné) se caractérisent par leur capacité à transporter des données électroniques sur une paire téléphonique torsadée. Parmi ces technologies, l’ADSL est celle qui est la plus diffusée, tant chez les particuliers comme dans les PME. Aujourd’hui l’ADSL est assimilée à l’Internet haut débit. De nombreuses offres commerciales sont proposées par les fournisseurs allant de 128 kbits/s (de moins en moins fréquentes) à 2 Mbits/s. L’ADSL est principalement destinée aux particuliers, aux professions libérales et aux PME. Certaines villes de France comme Pau ont pris une longueur d’avance en proposant dès aujourd’hui des débits de 10 Mbits/s. LES TECHNOLOGIES DSL UNE ALTERNATIVE AU CÂBLE POUR LE HAUT DÉBIT L’apparition du câble semble un temps représenter une planche de salut vers l’Internet haut débit. Mais les résultats sont en fait décevants. Aujourd’hui, cette technologie ne représente que 10 % du marché du haut débit en France, à peine plus de 300 000 abonnés. Une enquête de l’IDATE montre en revanche la percée de l’ADSL dans les petites et moyennes entreprises, largement devant le câble, mais aussi devant les lignes louées (voir ci-contre). Ces dernières, encore onéreuses, sont plutôt adaptées aux besoins des grands comptes. L’enquête annuelle BNP Paribas Lease Group révèle une forte progression du haut débit en 2002, qui intervient à hauteur de 62 % contre 42 % un an plus tôt ; au détriment du moyen débit (RNIS et connexions modem simple). La politique volontariste du gouvernement, notamment avec le programme Adèle (Administration Électronique), devrait certainement accélérer le mouvement en encourageant les entreprises à utiliser Statistiques Equipement des entreprises en accès Internet haut débit Nombre salariés Câble ADSL Liaison louée 6à9 1% 16 % 1% 10 à 19 1% 23 % 5% 20 à 49 2% 35 % 5% 50 à 199 0% 51 % 18 % 200 à 499 0% 51 % 32 % (Source : IDATE – 06/2003) L es technologies Le 17 mai 2004, Lufthansa réalisait une première en proposant un accès haut débit à Internet sur le vol 452 de Munich à Los Angeles. Cette technologie entre dans le cadre du “pervasive computing”. 4/5 le canal Internet pour leurs échanges avec l’administration et ce jusqu’à la dématérialisation complète de ces derniers. Chez les particuliers, les connexions à Internet sont beaucoup moins élevées et, a fortiori, les connexions haut débit. En moyenne, 28 % des Français sont reliés à la Toile, une proportion qui est assez variable selon l’âge de l’utilisa- teur : entre 30 et 40 ans, le taux est de l’ordre de 40 %, entre 60 et 70, il chute à 17 %. Au sein de la population des ménages “branchés”, le haut débit n’est pas encore très présent, puisqu’il représente à peine plus de 10 %. Sur ce point, la France est en retard par rapport aux pays de l’Europe du Nord, mais fait aussi bien que l’Allemagne et le Royaume Uni. ■ Prospectives Evaluation du degré d’avancement de l’administration électronique 2004 2006 2007 Dématérialisation avec les usagers 20 % 50 % 66 % Téléprocédures 15 % 60 % 100 % Dématérialisation interadministrations 30 % 66 % 75 % Dématérialisation intra-administrations 60 % 75 % 85 % Gros plan Les différentes technologies DSL Même si l’ADSL, standard depuis 1995, est aujourd’hui la plus utilisée, il existe malgré tout d’autres technologies DSL : S O LU T I O N S SY M É T R I Q U E S Le centre de supervision de Télé2 vient d’ouvrir un service de téléphonie de 3e génération donnant un accès Internet haut débit sur les portables. S O LU T I O N S A SY M É T R I Q U E S HDSL (High bit rate DSL) SDSL (Single pair DSL) ADSL (Asynchronous DSL) RADSL (Rate Adaptative DSL) VDSL (Very High DSL) Apparue au début des années 90. Permet d’atteindre 1,5 Mbits/s dans les deux sens sur 2 paires torsadées. Ne permet pas de communication téléphonique quand la ligne est utilisée. Précurseur de l’HDSL2 qui devait offrir les mêmes performances que l’HDSL mais sur une seule paire. Standard depuis 1995. Comme son nom l’indique, cette technologie est asymétrique, offrant les capacités maximales suivantes : • 800 kbits/s sur le canal montant ; • 8 Mbits/s sur le canal descendant. La vitesse de transmission est fixée automatiquement et dynamiquement. • De 128 kbits/s à 1 Mbits/s sur le canal montant. • De 600 kbits/s à 7 Mbits/s sur le canal descendant. • De 13 à 55 Mbits/s sur le canal montant ; • De 1,5 à 6 Mbits/s sur le canal descendant. Il est possible de le rendre symétrique à 34 Mbits/s. VDSL a été développé principalement pour le transport de l’ATM sur courte distance. Tendances & technologies Législation Évolution des spams entre juillet 2003 et juin 2004 Spam : premières sanctions et propositions de mesure 600 Millions 500 400 300 Jason Smathers et Sean Dunaway risquent cinq ans de prison et 250 000 dollars d’amende. Leur faute ? Le premier, employé de la société AOL (n° 1 des services en ligne aux États-Unis), avait subtilisé une liste de 92 millions d’adresses mails de clients d’AOL en mai 2003 qu’il a revendue ensuite au second pour qu’il fasse la promotion de son service de jeux en ligne. Les spams, mais aussi les virus, vers et autres cyber-infections pourrissent littéralement l’utilisation quotidienne de nos messageries électroniques. En mai 2004, sur un peu plus de 900 millions de mails analysés par la société Messagelabs, spécialisée en sécurité informatique, 76 % correspondaient à des courriels non sollicités. Depuis un an, on cons- 100 0 Juil Août Sept Oct Nov Déc Janv Fév Mars Avr Mai Juin Nous recevons en moyenne 29 spams par jour (source Nucleus Research) tate une augmentation très forte, dans un rapport de un à six du nombre de spams envoyés. Ces chiffres vont dans le même sens que ceux fournis par le cabinet d’études Nucleus Research qui indiquent que les spams auraient coûté environ 2 000 dollars en perte de productivité par collaborateur employé par les grandes entreprises (ceux du classement Fortune 500). D’après cette étude, chaque collaborateur passe un quart d’heure par jour à supprimer les messages non sollicités, contre 7 minutes un an plus tôt, et ce, malgré les outils anti-spams qui ne parviendraient à filtrer que 20 % des spams environ. UN RESPONSABLE EN MARKETING DIRECT CONDAMNÉ POUR “SPAMMING” En France, un expéditeur de spam, responsable d’une société de marketing direct, vient d’être condamné par le Tribunal de Commerce de Paris à 22 000 euros de dommages et intérêts pour avoir procédé à l’envoi de courriels non sollicités. AOL et Microsoft sont à l’origine de la procédure. Pour prévenir d’éventuelles récidives, le juge a condamné par avance l’expéditeur à 1 000 euros d’amende par spam envoyé. Techniquement, l’expéditeur créait des adresses électroniques sous une fausse identité auprès du service hotmail de Microsoft. QUELLES MESURES PRENDRE ? L’association Anti-Spam Technical Alliance (America Online, Earthlink, Microsoft, Comcast et BT group) travaille à la résolution des failles de sécurité qui permettent aux spammeurs d’échapper aux recherches. Elle a aussi fait des proposi- tions pour lutter contre ce fléau. Par exemple, les internautes dont les ordinateurs contaminés par un virus servent de relais pour envoyer des millions de messages électroniques abusifs pourraient être déconnectés d’autorité par leur fournisseur d’accès à Internet. Une autre mesure consisterait à limiter à 100 par heure le nombre de messages électroniques qu’un internaute pourrait envoyer. En France, la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) veut mettre sous surveillance les spams. Elle entend prolonger son action pédagogique à l’égard des internautes mais aussi accentuer le volet répressif en lançant de nouvelles actions en justice et en favorisant la coopération internationale. ■ source MessageLabs 200 Alors que les premières sanctions viennent de tomber, les organismes comme la CNIL, en France, ou l’ASTA, aux États-Unis, émettent des propositions pour lutter contre cette véritable pandémie 6/7 Salons Cabling Systems Europe 2004 Le rendez-vous des acteurs du marché des infrastructures réseaux se tiendra du 19 au 21 octobre 2004 à Paris-Expo, Porte de Versailles L e marché du VDI représente 3,3 milliards d’euros selon l’observatoire ONTSE et croît de 5 à 10 % par an témoignant d’un bon dynamisme. Le salon Cabling Systems Europe s’en fait l’écho : “Pour la huitième édition, le salon accueillera 120 exposants, acteurs de la mise en œuvre de l’infrastructure réseau : fabricants de câblage et périphériques, connnectiques, installateurs”, précise Vincent Bouic, responsable marketing de Cabling Systems. En parallèle du salon, un congrès évoquera les thèmes majeurs du moment : mise en œuvre des réseaux dans le petit tertiaire et le résidentiel et montée des technologies sans fil. “Le sansfil est complémentaire des infrastructures réseau classiques à base de câblage ; paradoxalement, plus le sans-fil est amené à se développer, plus la demande de réseaux câblés va augmenter”, estime Vincent Bouic. Dans cette perspective, l’infrastructure de câblage représente un enjeu majeur : celui de la qualité. Dans un réseau, la couche physique est devenue indissociable des équipements actifs et des applications. LE DYNAMISME DES COLLECTIVITÉS LOCALES ET L’EXEMPLE DE PAU Le salon relaiera aussi les réalisations effectuées par les collectivités locales. Ces dernières sont de plus en plus impliquées dans le déploiement des infrastructures haut débit. Et ce dans un environnement complexe caractérisé par l’évolution du cadre réglementaire, l’arrivée des projets 50 Gigabits, les program- Legrand sera présent sur le stand G23 dans le Hall 7/1, en tant que fournisseur de solutions complètes d’infrastructure de câble. Il présentera les toutes nouvelles solutions et dévoilera une innovation dans le domaine de la communication. En bref Le congrès 2004 Cette année, le salon développera les thèmes suivants : mes e-Europe, la multiplicité des technologies, etc. Le projet Pau Broadband Country qui vise à fournir le très haut débit à l’agglomération de la ville de Pau (voir article page 8) est un exemple de la participation des collectivités locales à l’aménagement numérique du territoire. ■ • Infrastructure de câblage : le maillon fort du réseau ! • Les réseaux résidentiels : parés au décollage ? • Collectivités locales : les réalités du terrain. • Le Sans fil : infrastructure alternative, complémentaire ou intégrée ? • Normalisation internationale et nouvelles technologies télécoms et réseaux… Dernière minute LE COMDEX 2004 DE LAS VEGAS EST ANNULÉ …“Comdex 2004 a été repoussé afin de redéfinir l’événement avec la coopération des leaders du secteur des technologies de l’information”, indique le communiqué de Medialive, propriétaire du Comdex… (source AFP, 23/06/2004). POUR EN SAVOIR PLUS : Téléphone : 33 - (0)1 49 68 52 14 E-mail : [email protected] Site web : www.cablingexpo.com Innovations & réalisations Solution Pau fait ses gammes au Piano Élément stratégique de l’initiative “Pau Broadband Country”, qui vise à fournir le très haut débit aux habitants et entreprises de l’agglomération paloise, le Piano a fait l’objet d’une rénovation complète de son infrastructure de câblage courant fort et courant faible Courant 2002, la Communauté d’Agglomération Pau-Pyrénées lance un appel d’offres pour la rénovation complète du “Piano”, édifice phare de l’ancien siège de Total, ex Elf Aquitaine. Le bâtiment ainsi réhabilité doit pouvoir héberger des entreprises ou des centres de formation spécialisés dans les hautes technologies. “L’agence Cegelec de Pau a été retenue pour ce projet afin de réaliser les travaux d’électricité (courants forts et courants faibles), de génie climatique, de ventilation et de plomberie. De plus, nous en assurons actuellement la maintenance multi- techniques. Parallèlement aux délais très courts (40 000 heures d’installation en dix mois), une des caractéristiques de ce chantier était que la composante courant faible, incluant les éléments VDI, mais aussi la détection incendie, le système anti-intrusion, le contrôle d’accès et l’interphonie, était particulièrement élevée”, explique Christophe Laborde, chef de centre de Cegelec Pau. LE MIEUX-DISANT PLUTÔT QUE LE MOINS-DISANT Dès la phase étude, Cegelec a mené une consultation afin de choisir la meilleure offre. “Dans une logique de globalisation, nous avons retenu Legrand. Sa position de généraliste lui permettait de répondre sur l’ensemble courants forts et courants faibles. En effet, peu d’industriels sont à même de fournir une armoire divisionnaire de 1 600 A, des baies de brassage VDI, des cordons, des connecteurs… Legrand a répondu à nos attentes en nous apportant une offre technicoéconomique performante incluant une logistique de distribution locale réactive”, précise Alain Pucheu, le responsable des achats de Cegelec Pau. CEGELEC Ancien siège d’Elf, l’hôtel d’entreprises des Allées comprend un immeuble de 8 étages connu sous l’appellation “Le Piano”. Il est aujourd’hui totalement rénové. Fort de quelque 600 personnes, l’Agence Cegelec de Pau, en charge de la rénovation du Piano, réalise un chiffre d’affaires de 51 ME et est une des plus grandes agences du groupe industriel. Elle couvre les départements 64, 65, 40 et 32 et possède 8 centres d’activités à Pau, Mont, Os, Marsillon, Bayonne, Tarbes, Pontonx et Gimont. Cegelec conçoit, installe et maintient des systèmes ou sous-systèmes dans l’industrie, les infrastructures et le tertiaire : énergie et électricité ; automatismes, instrumentation et contrôle ; technologies d’information et de communication ; génie climatique, mécanique et mécanotronique ; offre globale de services et maintenance industrielle et tertiaire. ■ “La prise RJ 45, qui autorise une pose sans outil, a contribué au respect des délais”, précise le responsable achats de Cegelec Pau. 8/9 Le chantier de rénovation du Piano a été mené tambour battant. Une organisation en deux équipes (courants forts et courants faibles) a permis d’optimiser l’avancement des travaux et de tenir les délais. Le projet a nécessité une synchronisation complexe des différents corps de métier sur les 8 niveaux du bâtiment. Une difficulté qui a permis à Cegelec de démontrer sa capacité à maîtriser des grands projets. INTÉRÊT POUR LE SERVICE CONFIGURÉ Ce chantier est représentatif d’un grand projet de rénovation d’immobilier tertiaire. L’ensemble des matériels fournis étaient issus du catalogue Legrand. Nous aurions aimé bénéficier de l’offre de service pré- configuré que propose aujourd’hui Legrand pour ses baies informatiques. Nous aurions gagné du temps, réduit le stockage du matériel et optimisé notre intervention”, reconnaît Arnaud Dulucq, chargé d’affaires électricité Cegelec de l’opération. ■ Pantxo Sourgens, chargé de mission à la Communauté d’Agglomération de Pau-Pyrénées. Les baies VDI Legrand. FICHE CHANTIER ■ Infrastructure VDI 1 km de fibre optique pour la distribution verticale 1 local serveur par niveau comprenant 1 à 2 baies de distribution (10 baies au total) 1 km de goulotte 1 300 prises RJ 45 Câblage en catégorie 7 et appareillage en catégorie 6 Chantier représentant 40 000 h de travail sur 10 mois Ville pilote Pau surfe sur le très haut débit En offrant une infrastructure technique de pointe, Pau entend attirer des entreprises high tech “Alors que le reste de la France se familiarise avec le haut débit, l’agglomération Pau Pyrénées, sous l’impulsion de son Président André Labarrère, possède une longueur d’avance. Son objectif à terme est de proposer les nouveaux services du très haut débit, via une infrastructure en fibres optiques et Gigabith Ethernet, et des accès Internet de 10 Mbits/s à 100 Mbits/s et plus à 80 % des 11 000 entreprises et 150 000 habitants de l’agglomération”, explique Pantxo Sourgens. Le réseau est propriété de la Communauté d’Agglomération qui en a délégué l’exploitation à la SPTHD (Société Paloise pour le Très Haut Débit), une filiale de Sagem créée à cet effet. Fort de cette infrastructure, du montage juridique et opérationnel, et des services qui sont lancés progressivement depuis juin 2004 par des sociétés privées, l’agglomération Pau Pyrénées espère attirer des entreprises, centres de recherche ou de technologie de haut niveau dans le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication. L’ambition est de créer une véritable filière industrielle en complément des piliers industriels locaux, structurés autour de la chimie, de l’aéronautique et de l’agro-alimentaire. Le Piano, qui héberge déjà, au sein d’un ensemble immobilier tout IP, plusieurs entreprises high tech, l’école d’ingénieurs EISTI (École Internationale des Sciences du Traitement de l’Information) et un incubateur privé, constitue un bel exemple d’accompagnement de cette démarche. ■ Innovations & réalisations La pose des prises sur les paillasses des laboratoires s’est faite avec blouse et lunettes : environnement oblige. Solution Sederma, une PME à la conquête des marchés mondiaux Spécialisée dans la fabrication de principes actifs pour la cosmétologie, Sederma met en place une nouvelle infrastructure réseau pour accompagner sa croissance P arce qu’elle a connu une forte croissance depuis quatre ans, Sederma a décidé d’agrandir ses locaux de fabrication, de stockage et de bureaux pour répondre aux nouvelles demandes. Cette entreprise de 90 personnes basée dans les Yvelines est atypique dans la mesure où une grande partie de son activité s’effectue avec l’étranger, ses clients étant aussi bien aux États-Unis, au Japon ou en France. Filiale du groupe anglais Croda, Sederma fabrique des principes actifs pour la cosmétologie (crèmes anti-rides). Elle compte ainsi parmi ses clients de très grands laboratoires pharmaceutiques ou des groupes internationaux comme l’Oréal, Chanel et Henkel. UNE INFRASTRUCTURE RÉSEAU POUR ACCOMPAGNER LE DÉVELOPPEMENT “Pour travailler dans des conditions conformes à notre développement il nous fallait passer de 120 à plus de 500 prises pour supporter les communications téléphoniques et informatiques”, précise Erick Patard, responsable informa- La nouvelle infrastructure réseau mise en place est destinée à supporter les communications téléphoniques et informatiques. tique de Sederma. A la suite d’un appel d’offres, Sederma confie cette tâche à Eria Informatique, installateur spécialisé courants faibles qui partage son activité en prestations de maintenance et en installation de réseau informatique. Celui-ci contacte CGE Distribution, distributeur Legrand. “Nous avons procédé à des tests de raccordement et de performance des prises catégorie 6…, et tous se sont révélés positifs. La connexion de la prise, sans outil, nous a séduit, surtout lorsqu’il s’agit de 500 prises. Les prises sont d’un usage pratique et permettent de reprendre la connexion en cas d’erreur par simple déclipsage. Les baies, dont nous avons 10/11 apprécié l’esthétisme, nous ont permis de faire un montage propre dans de bonnes conditions”, explique François Poprawa, ingénieur d’affaires d’Eria Informatique. UN CHANTIER MENÉ AU PAS DE CHARGE Le chantier a commencé en mars 2004 pour les parties neuves, non encore occupées. Ensuite, Eria a attaqué les locaux existants en montant le nouveau câblage parallèlement à l’ancien. L’installation n’a pas posé de problèmes majeurs mais a exigé un planning serré pour ne pas trop gêner l’activité. “Une fois l’installation faite, le basculement des anciennes aux nouvelles prises dans le répartiteur s’est effectué sans que personne s’en aperçoive”, poursuit François Poprawa. La pose des 250 prises dans les laboratoires a nécessité une préparation minutieuse et un travail très soigné. Le montage des prises sur les paillasses neuves ou existantes a été effectué dans les conditions un peu particulières : l’environnement devait rester propre, le port d’une blouse et de lunettes était obligatoire. En deux mois, le chantier a été terminé, tests inclus. ■ Erick Patard, responsable informatique de Sederma François Poprawa, ingénieur d’affaires d’Eria Informatique Philippe Mermet, de la CGE D CGE Distribution est une filiale du groupe Sonepar spécialisé en matériel électrique. La société emploie 1 200 personnes dans plus de 120 agences en France. CGE D dispose d’une base logistique centralisée à Moissy Cramayel où sont stockées plus de 25 000 références. “Jusqu’à très récemment, Legrand était pour moi un généraliste et non un spécialiste VDI. En 2003, lors du lancement de la nouvelle gamme VDI de Legrand, j’ai pu apprécier la réactivité des équipes commerciales à me fournir des échantillons et ainsi j’ai pu vérifier la qualité des produits. Nous étions alors prêts à faire un essai grandeur nature et c’est ce que nous avons proposé à Eria Informatique pour le projet de câblage de Sederma”, déclare Philippe Mermet, responsable de l’agence de CGE D de Saint-Quentin en Yvelines. ■ FICHE CHANTIER ■ Nouvelle infrastructure réseau Sederma 502 points 20 km de câble FTP catégorie 6 1 baie double 42U dans le répartiteur général et 1 baie dans chacun des deux sous-répartiteurs. Ces derniers sont reliés par deux brins de 90 m de fibre optique avec le répartiteur central. Pour accompagner une croissance rapide de son activité, Sederma a créé 2 300 m2 de locaux neufs et rénové les 5 000 m2 existants Passes-câble latéraux et verticaux Switch Gigabit HP Série 4 000 Panneaux RJ Legrand cat 6 et panneaux RJ à 48 ports téléphoniques Systèmes & solutions Legrand Innoval : espace international de formation et d’information Un espace moderne et fonctionnel qui accueille 7 000 clients par an. Inauguré en 1999, Innoval est devenu le vaisseau amiral de l’accueil des clients et de la formation. L’esthétisme du bâtiment, qui s’appuie sur des lignes originales et met en œuvre les matériaux de la région, le bois et le granit, ne nuit en rien à son aspect fonctionnel. Sur 7 000 m2 de surface, Innoval alterne espaces de découverte, show room de produits, salles de formation organisées par thème (VDI, puissance…) et salles de réunion. Chaque année, plus de 7 000 prescripteurs, installateurs, grossistes, architectes venant des cinq continents y découvrent les produits, prennent connaissance des futures offres ou se perfectionnent à la mise en œuvre des différents matériels. Les quinze formateurs permanents développent leur expertise grâce à un contact étroit avec le département Recherche et le Développement de Legrand et leur connaissance du terrain grâce à un relationnel serré avec les agents commerciaux. ■ Un espace moderne et fonctionnel qui accueille 7 000 clients par an 12/13 Relation Les clients viennent à la rencontre de Legrand Rencontrer les clients est indispensable pour comprendre leurs besoins et définir les bons produits. Retour sur une visite à Innoval, le centre de formation situé à Limoges L es 1 er et 2 avril derniers, une quinzaine de professionnels du câblage structuré, chefs d’entreprises, responsables de bureaux d’études et chargés d’affaires ont découvert Legrand, à Innoval, centre de réception, de formation et d’information situé à Limoges. Toutes les régions sont invitées à faire le déplacement. Durant ces deux journées étaient représentées les régions Ouest, Est, Rhône-Alpes et Bourgogne. “Nos invités arrivent la veille au soir et nous les convions à une soirée sympathique. Ainsi, les contacts se font naturellement, ce qui permet une journée de travail plus fructueuse et plus conviviale”, précise Patrice Fourel, responsable de clien- tèle VDI. “Ces journées sont une excellente occasion pour nos clients de découvrir la société, les nouveaux produits tout en échangeant entre eux points de vues et expériences”. Après un panorama du groupe Legrand, la matinée commence par une présentation de l’offre assurée par Stéphane Rivoal, formateur spécialisé en VDI : un système complet de câblage structuré. Ce système composé de prises terminales, panneaux de brassage, câbles et cordons est garanti 20 ans pour assurer la L’un des responsables marketing produits Legrand présente toutes les options des coffrets VDI Le dialogue, l’échange et la découverte sont les priorités cohérence de l’offre. La revue des normes sécurise les participants. La pause café, organisée dans le show room, permet de découvrir l’offre enveloppes ; les baies de 33 à 47 U et les coffrets de 6 à 21 U et aussi des accessoires comme le collier à témoin de serrage réutilisable, les panneaux passe-fils ou encore les grilles guide-câbles. Du show room à la réalité, il n’y a qu’un pas. Direction la nouvelle salle informatique du groupe Legrand qui héberge une vingtaine d’armoires 42 U regroupant une centaine de serveurs NT ainsi que les équipements de réseaux. Chacun peut ainsi apprécier la praticité et l’esthétisme des baies XL VDI. PRÉPARER LES PRODUITS DE DEMAIN AVEC LES CLIENTS L’après-midi est consacrée à l’écoute des clients. Christopher Thomas, responsable marketing produits enveloppes, les interroge sur leurs habitudes de travail, leur présente les nouveaux développements et les prototypes qu’il soumet à leurs réflexions. “Au-delà de la Systèmes & solutions Legrand découverte du site d’Innoval, cette journée m’a permis de modifier ma perception de Legrand, témoigne Pascal Bourdillel, chargé d’affaires chez Instant électronique, basé à Nantes. J’ai pu constater la nette amélioration de la qualité des connecteurs et des produits en général. Je vais donc les intégrer dans une prochaine réponse à un appel d’offres. J’ai aussi pu avoir des échanges enrichissants avec d’autres spécialistes VDI. Je pense envoyer des collaborateurs à des sessions de formation, sur des sujets pointus comme les normes”. PRÉSENTATION DES PRODUITS ET SUJETS D’INTÉRÊT GÉNÉRAL implications très fortes en matière de sécurité. J’ai aussi été agréablement surpris que notre avis soit sollicité sur les futurs produits. C’est une bonne idée.” ■ “Je m’attendais à une démarche beaucoup plus commerciale et à subir une présentation exhaustive de la gamme Legrand. Or, la journée a consisté en un bon dosage de promotion des produits et de sujets généraux, ajoute de son côté Étienne Jafflin, du bureau d’études Ineo Infracom de Dijon. Le rappel, même rapide des normes et des bonnes pratiques m’a été très utile. Par exemple sur les réseaux de terre en VDI car cela a des Les clients Legrand peuvent vraiment découvrir les “plus produits” et l’ensemble de l’offre VDI Grandeur nature Innoval : un exemple de la technologie VDI Le réseau VDI permet de multiplier les connexions sans intervenir sur le câblage Tout le bâtiment bénéficie d’un système de câblage structuré qui, du show room aux ateliers de formation et aux salles de conférences, met la voix, les données et les images au service de la formation et de l’information Le serveur numérique et l’armoire VDI constituent deux cerveaux pour Innoval. Au centre du réseau VDI, une armoire de brassage, connectée au serveur de diffusion numérique, distribue voix, données et images dans les différents espaces d’Innoval. La connexion des terminaux – régie vidéo dans les salles de conférences, ou PC et vidéoprojecteurs dans les ateliers de formation – se fait en toute simplicité grâce à des prises RJ45. Le serveur permet de télécharger des modules de formation dans tous les pays du monde. ■ Questions/réponses ■ La catégorie 6 commence-t-elle à peine d’être installée chez les clients, que l’on parle déjà de la catégorie 7. Que faut-il en penser ? Dans le tertiaire, la catégorie 7 est prématurée. Les protocoles de communications informatiques les plus couramment utilisés ne nécessitent pas des performances de composants aussi élevées. La catégorie 5 supporte des débits jusqu’à 1 000 Mbits/s qui sont amplement suffisants pour des liens horizontaux. Les catégories 5 et 6 permettent donc de pérenniser le câblage de l’installation. Pour les liaisons verticales, câblage entre les baies, on privilégiera la fibre optique, le problème ne se pose donc pas. ■ Comment traiter la terre du réseau électrique par rapport à la terre du réseau informatique ? Il n’y a pas deux réseaux indépendants. Les réseaux électriques et informatiques sont reliés au même potentiel (à la même terre). Pour le réseau électrique, un câblage en étoile est réalisé sur les masses et la structure métallique du bâtiment avec des sections de conducteurs de protection et d’équipotentialité dépendant des sections des conducteurs d’alimentation. Pour l’immunité des réseaux informatiques, on réalise un réseau de masse en reliant au plus court les équipements passifs et actifs entre eux ainsi qu’à la structure métallique du bâtiment. Ainsi, on met en place un maillage qui améliore l’équipotentialité du réseau en haute fréquence. Dans ce cas, il est préconisé d’utiliser des conducteurs de type tresse ou clinquant. ■ Comment choisir la dimension des baies sachant que, bien souvent, les locaux techniques sont assez exigus ? En règle générale il est préférable de prévoir des dimensions assez élevées. Dès qu’on utilise des panneaux de brassage, il est préférable de prendre des baies de 800 mm de large de manière à pouvoir faire passer les nombreux cordons sur les côtés et faciliter ainsi l’exploitation de la baie.Pour ce qui concerne la profondeur, tout dépend des produits actifs utilisés. Si l’on installe des serveurs, on peut être amené à choisir des baies de profondeur 1 000 mm. Outre les dimensions, il faut ne pas oublier Ont participé à l’élaboration de ce numéro : Directeur de la publication : Benoît Coquart Rédactrice en chef : Nathalie Garant Rédaction : Publimatique Photos et reportages : Publimatique - studio Gendraud Conception graphique : Young&Rubicam Publishing Mise en page : Ellipse Dépôt légal : 3e trimestre 2004 ■ LEGRAND SERVICE LECTEURS JOURNAL VDI 87045 LIMOGES CEDEX le problème de la gestion thermique. En cas de présence des produits actifs, il est impératif de prendre les dispositifs nécessaires pour ne pas dépasser le seuil des 35°. ■ Faut-il séparer les courants faibles des courants forts ? Quelle est la distance optimale entre les deux ? Lorsque l’on utilise du câble informatique blindé (au minimum FTP), la distance idéale est de 30 cm pour les liaisons verticales et de 5 cm pour les liaisons horizontales (la norme européenne est moins sévère en préconisant 5 cm dans les deux cas). Mais attention, cette distance à respecter est aussi un maximum : une distance entre câbles trop importante entraîne des boucles sensibles aux champs électromagnétiques. 14/15 L’idéal serait d’installer les câbles d’alimentation des produits informatiques proches (5 cm) des câbles de transmissions et de séparer les autres lignes basse tension du bâtiment (ascenseur, climatisation…). ■ Comment se prémunir efficacement de l’effet foudre ? Quelles peuvent être les conséquences sur les appareils informatiques ? Pour les chocs indirects, si l’on répond correctement aux questions 2 et 4 (équipotentialité des masses et réduction des boucles), on est relativement couvert. Pour les chocs directs, il faut impérativement installer des équipements parafoudre en tête d’installation, mais aussi au niveau des équipements terminaux. Les informations contenues dans cette publication ont un caractère indicatif, sont susceptibles de modifications sans préavis et ne sauraient être considérées comme des données techniques engageant la responsabilité de la société Legrand. LCS5, LCS6 et tous les autres produits et services Legrand mentionnés dans ce magazine sont des marques déposées de Legrand en France ou dans d’autres pays. Les autres noms de produits ou de services mentionnés dans ce magazine sont des marques de leurs propriétaires. Copyright 2004 Legrand – Tous droits réservés 1. Agence de Paris Thierry BOTTO Mail : [email protected] Francis DESTEFANIS Mail : [email protected] Tél. : 01 49 72 52 00 2. Agence de Lille Ghislain DESCAMPS Mail : [email protected] Tél. : 03 28 33 86 00 3. Agence de Nancy Loïc LE MOULLEC Mail : [email protected] Tél. : 03 88 77 32 32 4. Agence de Dijon Xavier DIDELON Mail : [email protected] Tél. : 03 80 71 27 26 5. Agence de Lyon Arnaud RIGAL Mail : [email protected] Tél. : 04 78 69 87 42 6. Agence de Aix-en-Provence Pascal PERRIN Mail : [email protected] Tél. : 04 42 90 28 28 7. Agence de Toulouse Gilbert MOINEL Mail : [email protected] Tél. : 05 62 57 70 70 2 11 3 1 10 9 9. Agence de Limoges David SANTOS Mail : [email protected] Tél. : 05 55 30 58 24 4 5 8 7 6 8. Agence de Bordeaux Emmanuel LOCTEAU Mail : [email protected] Tél. : 05 57 29 07 29 10. Agence de Nantes Caroline GAUCI Mail : [email protected] Tél. : 02 28 09 25 25 Legrand Cabling System (LCS) Un agent commercial spécifique est à votre écoute pour toutes questions et études sur les infrastructures VDI. Contactez-le. AGB/VDI 24007 11. Agence de Rouen Julie NICOLLET Mail : [email protected] Tél. : 02 35 59 65 10