CABLING SYSTEMS INNOVAL

Transcription

CABLING SYSTEMS INNOVAL
VOIX
DONNÉES
IMAGES
LE MAGAZINE D’INFORMATION DES RÉSEAUX VOIX DONNÉES IMAGES ÉDITÉ PAR LEGRAND
NUMÉRO 3
S E P T
2
0
0
4
P. 2 du code à
barres aux
étiquettes
intelligentes
P. 4 ADSL,
technologie
vedette
du haut débit
P. 6 Spam :
les sanctions
et les mesures
RFID
Quand les étiquettes font les malignes
CABLING SYSTEMS
Le rendez-vous professionnel européen
INNOVAL
Pour tout savoir
des solutions Legrand
P. 7 Cabling
Systems
Europe 2004
P. 8 Pau fait
ses gammes
au Piano
P. 10 Sederma
s’équipe pour
les marchés
mondiaux
P. 12 les clients
viennent à la
rencontre
de Legrand
Tendances & technologies
Evolutions technologiques
A Singapour,
le trafic des
voitures est
régulé avec un
système de
paiement
automatisé.
Du code à barres
aux étiquettes
intelligentes
Les codes à barres d’aujourd’hui devraient
à terme être remplacés par les étiquettes
intelligentes basées sur la technologie RFID
L a technologie
RFID (Radio Frequency
Identification) permet
le marquage automatique d’objets (ou
d’animaux) par une
étiquette “intelligente”.
Elle est fondée sur
l’utilisation des ondes
radio. Les étiquettes
RFID utilisent des fréquences radio comprises entre 50 kHz et
2,5 GHz.
Son fonctionnement
est basé sur le principe
de l’induction.
L’antenne liée au lecteur génère un champ
magnétique dont la
variation induit un
courant sur la bobine
de l’étiquette et génère
alors de l’énergie
électrique qui permet
à l’étiquette d’émettre
des données en radiofréquence.
Les premières applications de la technologie
RFID sont apparues
au cours de la Seconde
Guerre mondiale.
Ensuite, la très large
diffusion du code à
barres en a freiné le
développement car
son coût est plus
élevé. Aujourd’hui les
technologies sont
mûres et la baisse
relative du coût
(0,10 euro l’étiquette
environ) assure la rentabilité de très nombreuses applications.
LOGISTIQUE,
DISTRIBUTION,
SÉCURITÉ…
LES APPLICATIONS
DE LA RFID
Les applications des
étiquettes intelligentes
sont nombreuses et
variées. Déjà, certaines
ont été décidées ou
mises en œuvre à
grande échelle. C’est
le cas de l’identification
des animaux pour une
totale traçabilité. De
nombreux réseaux de
transports urbains,
dont la RATP avec ses
cartes d’abonnement,
utilisent les puces
RFID pour le contrôle
d’accès. Wal-Mart, le
géant américain de la
distribution, a annoncé
qu’il imposait à partir
du début 2005 à ses
100 plus grands fournisseurs l’usage d’étiquettes RFID. Gillette
a ainsi commandé
500 millions d’étiquettes RFID à Alien Technology, pour répondre
à cette contrainte. De
leur côté, les fournisseurs de technologies
(IBM, Sun, Philips, Intel,
Microsoft, Oracle,
SAP…), les fabricants
de matériels ou les
éditeurs de logiciels,
sont également sur la
brèche. ■
Comparaison des technologies
CODES À BARRES
ETIQUETTES RFID
Faible capacité de stockage de
données (équivalent de 1 000 nombres
et lettres)
Forte capacité de stockage de données
(actuellement 64 fois plus que les
étiquettes à barres, et bientôt beaucoup plus)
Données non modifiables
Données modifiables
Manuelle
Automatisée
Monodirectionnelle, une visée précise
nécessitant souvent plusieurs visées
Omnidirectionnelle
Produit immobile
Produit immobile ou en mouvement
Une étiquette à la fois
Plusieurs étiquettes simultanément
Bonne visibilité nécessaire
Aucune visibilité nécessaire, ni d’éclairage
particulier. Fonctionne dans de multiples
environnements (eau…) ou conditions
atmosphériques (givre, humidité…)
2/3
Le système RFID
Il est constitué d’une éti-
Véhicules
Serveur
local ou
d’intégration
Palettes
Lecteur portique
ou
lecteur portatif
Champ
magnétique
généré
par l’antenne
du lecteur
Produits
Puce
RFID
Animaux
Échange
de données
quette (appelée aussi
transpondeur, contraction
de transmetteur et répondeur, ou tags) qui comporte
une puce stockant les données et d’une antenne qui
les transmet à un lecteur
en utilisant les ondes
radio ; l’antenne émet et
réceptionne les signaux
radiofréquence. Le transmetteur (ou module) radiofréquence émet les ondes
radio et fait réagir l’étiquette passive. En retour,
le transmetteur filtre et
amplifie le signal émis par
l’étiquette. Le lecteur interagit avec le transmetteur.
Il identifie les étiquettes et
reçoit les données émises
pour les communiquer à
l’ordinateur qui effectue les
traitements. ■
Mise en pratique
Quelques applications
prometteuses
La gestion automatisée
des stocks :
quand une vente déclenche
une fabrication.
Le paiement automatisé (ou ETC : Electronic Toll Collection)
des titres de transport
en commun est mis
en place dans 45 villes
de Chine.
A Singapour, le trafic
des voitures est régulé
avec un système de prélèvement automatisé
sur une carte prépayée.
A Singapour encore, le
réseau des bibliothèques
a étiqueté 10 millions
d’ouvrages (livres ou
CD) de puces RFID,
automatisant totalement
les procédures de prêt.
La gestion automatisée
des stocks (des entrepôts du fabriquant
jusqu’aux détaillants),
permet de mettre en
œuvre le concept de
la production à la
demande : une vente
déclenche une fabrication. Au niveau de la
chaîne de production
(automobile par exemple), les étiquettes permettent d’identifier les
produits, mais aussi de
les suivre jusqu’à leur
destruction ou leur
reconditionnement et
de les rappeler en cas
de problèmes. ■
Tendances & technologies
Te n d a n c e s e t é v o l u t i o n s
L’ADSL,
technologie
vedette
du haut débit
Le haut débit sur Internet permet
aux entreprises, notamment
les PME, de remplacer avantageusement les lignes louées.
DSL (Digital Subscriber
Line ou ligne numérique
d’abonné) se caractérisent par leur capacité à transporter des
données électroniques
sur une paire téléphonique torsadée. Parmi
ces technologies,
l’ADSL est celle qui est
la plus diffusée, tant
chez les particuliers
comme dans les PME.
Aujourd’hui l’ADSL est
assimilée à l’Internet
haut débit. De nombreuses offres commerciales
sont proposées par les
fournisseurs allant de
128 kbits/s (de moins
en moins fréquentes) à
2 Mbits/s. L’ADSL est
principalement destinée aux particuliers,
aux professions libérales et aux PME.
Certaines villes de
France comme Pau ont
pris une longueur d’avance en proposant
dès aujourd’hui des
débits de 10 Mbits/s.
LES TECHNOLOGIES
DSL UNE ALTERNATIVE
AU CÂBLE POUR LE
HAUT DÉBIT
L’apparition du câble
semble un temps
représenter une planche de salut vers
l’Internet haut débit.
Mais les résultats sont
en fait décevants.
Aujourd’hui, cette
technologie ne représente que 10 % du
marché du haut débit
en France, à peine plus
de 300 000 abonnés.
Une enquête de l’IDATE
montre en revanche la
percée de l’ADSL dans
les petites et moyennes
entreprises, largement
devant le câble, mais
aussi devant les lignes
louées (voir ci-contre).
Ces dernières, encore
onéreuses, sont plutôt
adaptées aux besoins
des grands comptes.
L’enquête annuelle
BNP Paribas Lease
Group révèle une forte
progression du haut
débit en 2002, qui
intervient à hauteur de
62 % contre 42 % un an
plus tôt ; au détriment
du moyen débit (RNIS
et connexions modem
simple).
La politique volontariste
du gouvernement,
notamment avec le programme Adèle (Administration Électronique),
devrait certainement
accélérer le mouvement
en encourageant les
entreprises à utiliser
Statistiques
Equipement des entreprises
en accès Internet haut débit
Nombre
salariés
Câble
ADSL
Liaison
louée
6à9
1%
16 %
1%
10 à 19
1%
23 %
5%
20 à 49
2%
35 %
5%
50 à 199
0%
51 %
18 %
200 à 499
0%
51 %
32 %
(Source : IDATE – 06/2003)
L es technologies
Le 17 mai 2004, Lufthansa
réalisait une première en
proposant un accès
haut débit à Internet sur le
vol 452 de Munich à
Los Angeles. Cette technologie entre dans le cadre
du “pervasive computing”.
4/5
le canal Internet
pour leurs échanges
avec l’administration
et ce jusqu’à la dématérialisation complète
de ces derniers.
Chez les particuliers,
les connexions à
Internet sont beaucoup
moins élevées et, a
fortiori, les connexions
haut débit.
En moyenne, 28 % des
Français sont reliés à
la Toile, une proportion
qui est assez variable
selon l’âge de l’utilisa-
teur : entre 30 et
40 ans, le taux est de
l’ordre de 40 %, entre
60 et 70, il chute à
17 %.
Au sein de la population des ménages
“branchés”, le haut
débit n’est pas encore
très présent, puisqu’il
représente à peine
plus de 10 %. Sur ce
point, la France est en
retard par rapport aux
pays de l’Europe du
Nord, mais fait aussi
bien que l’Allemagne
et le Royaume Uni. ■
Prospectives
Evaluation du degré d’avancement
de l’administration électronique
2004
2006
2007
Dématérialisation avec les usagers
20 %
50 %
66 %
Téléprocédures
15 %
60 %
100 %
Dématérialisation interadministrations
30 %
66 %
75 %
Dématérialisation intra-administrations
60 %
75 %
85 %
Gros plan
Les différentes
technologies DSL
Même si l’ADSL, standard depuis
1995, est aujourd’hui la plus utilisée,
il existe malgré tout d’autres
technologies DSL :
S O LU T I O N S SY M É T R I Q U E S
Le centre de supervision
de Télé2 vient d’ouvrir
un service de téléphonie
de 3e génération donnant
un accès Internet haut
débit sur les portables.
S O LU T I O N S A SY M É T R I Q U E S
HDSL
(High bit rate DSL)
SDSL
(Single pair DSL)
ADSL
(Asynchronous DSL)
RADSL
(Rate Adaptative DSL)
VDSL
(Very High DSL)
Apparue au début des
années 90. Permet d’atteindre 1,5 Mbits/s dans
les deux sens sur 2 paires
torsadées.
Ne permet pas de communication téléphonique
quand la ligne est utilisée.
Précurseur de l’HDSL2
qui devait offrir les
mêmes performances
que l’HDSL mais sur une
seule paire.
Standard depuis 1995.
Comme son nom l’indique,
cette technologie est
asymétrique, offrant
les capacités maximales
suivantes :
• 800 kbits/s sur le canal
montant ;
• 8 Mbits/s sur le canal
descendant.
La vitesse de transmission
est fixée automatiquement
et dynamiquement.
• De 128 kbits/s
à 1 Mbits/s
sur le canal montant.
• De 600 kbits/s
à 7 Mbits/s sur le canal
descendant.
• De 13 à 55 Mbits/s
sur le canal montant ;
• De 1,5 à 6 Mbits/s
sur le canal descendant.
Il est possible de le rendre
symétrique à 34 Mbits/s.
VDSL a été développé
principalement pour
le transport de l’ATM sur
courte distance.
Tendances & technologies
Législation
Évolution des spams entre
juillet 2003 et juin 2004
Spam :
premières sanctions et
propositions de mesure
600 Millions
500
400
300
Jason Smathers et
Sean Dunaway risquent
cinq ans de prison et
250 000 dollars d’amende. Leur faute ?
Le premier, employé
de la société AOL (n° 1
des services en ligne
aux États-Unis), avait
subtilisé une liste de
92 millions d’adresses
mails de clients d’AOL
en mai 2003 qu’il a
revendue ensuite au
second pour qu’il fasse
la promotion de son
service de jeux en ligne.
Les spams, mais aussi
les virus, vers et autres
cyber-infections pourrissent littéralement
l’utilisation quotidienne
de nos messageries
électroniques. En
mai 2004, sur un peu
plus de 900 millions de
mails analysés par la
société Messagelabs,
spécialisée en sécurité
informatique, 76 %
correspondaient à des
courriels non sollicités.
Depuis un an, on cons-
100
0
Juil Août Sept Oct Nov Déc Janv Fév Mars Avr Mai Juin
Nous recevons
en moyenne
29 spams
par jour
(source Nucleus
Research)
tate une augmentation
très forte, dans un
rapport de un à six du
nombre de spams
envoyés. Ces chiffres
vont dans le même
sens que ceux fournis
par le cabinet d’études
Nucleus Research qui
indiquent que les
spams auraient coûté
environ 2 000 dollars
en perte de productivité par collaborateur
employé par les grandes entreprises (ceux
du classement Fortune
500). D’après cette
étude, chaque collaborateur passe un quart
d’heure par jour à supprimer les messages
non sollicités, contre 7
minutes un an plus tôt,
et ce, malgré les outils
anti-spams qui ne parviendraient à filtrer
que 20 % des spams
environ.
UN RESPONSABLE
EN MARKETING DIRECT
CONDAMNÉ POUR
“SPAMMING”
En France, un expéditeur de spam, responsable d’une société de
marketing direct, vient
d’être condamné par le
Tribunal de Commerce
de Paris à 22 000 euros
de dommages et intérêts pour avoir procédé
à l’envoi de courriels
non sollicités. AOL et
Microsoft sont à l’origine de la procédure.
Pour prévenir d’éventuelles récidives, le
juge a condamné par
avance l’expéditeur à
1 000 euros d’amende
par spam envoyé.
Techniquement, l’expéditeur créait des
adresses électroniques
sous une fausse identité auprès du service
hotmail de Microsoft.
QUELLES MESURES
PRENDRE ?
L’association Anti-Spam
Technical Alliance
(America Online,
Earthlink, Microsoft,
Comcast et BT group)
travaille à la résolution
des failles de sécurité
qui permettent aux
spammeurs d’échapper
aux recherches. Elle a
aussi fait des proposi-
tions pour lutter contre
ce fléau. Par exemple,
les internautes dont
les ordinateurs contaminés par un virus
servent de relais pour
envoyer des millions
de messages électroniques abusifs pourraient être déconnectés
d’autorité par leur
fournisseur d’accès à
Internet. Une autre
mesure consisterait à
limiter à 100 par heure
le nombre de messages
électroniques qu’un
internaute pourrait
envoyer.
En France, la CNIL
(Commission Nationale
de l’Informatique et
des Libertés) veut mettre sous surveillance
les spams. Elle entend
prolonger son action
pédagogique à l’égard
des internautes mais
aussi accentuer le volet
répressif en lançant de
nouvelles actions en
justice et en favorisant
la coopération internationale. ■
source MessageLabs
200
Alors que les premières sanctions viennent de
tomber, les organismes comme la CNIL, en France,
ou l’ASTA, aux États-Unis, émettent des propositions
pour lutter contre cette véritable pandémie
6/7
Salons
Cabling Systems
Europe 2004
Le rendez-vous des acteurs du
marché des infrastructures réseaux
se tiendra du 19 au 21 octobre 2004
à Paris-Expo, Porte de Versailles
L e marché du VDI
représente
3,3 milliards d’euros
selon l’observatoire
ONTSE et croît de 5 à
10 % par an témoignant
d’un bon dynamisme.
Le salon Cabling
Systems Europe s’en
fait l’écho : “Pour la
huitième édition, le
salon accueillera 120
exposants, acteurs de
la mise en œuvre de
l’infrastructure réseau :
fabricants de câblage
et périphériques,
connnectiques, installateurs”, précise
Vincent Bouic, responsable marketing de
Cabling Systems.
En parallèle du salon,
un congrès évoquera
les thèmes majeurs
du moment : mise en
œuvre des réseaux
dans le petit tertiaire
et le résidentiel et
montée des technologies sans fil. “Le sansfil est complémentaire
des infrastructures
réseau classiques à
base de câblage ;
paradoxalement, plus
le sans-fil est amené à
se développer, plus la
demande de réseaux
câblés va augmenter”,
estime Vincent Bouic.
Dans cette perspective,
l’infrastructure de
câblage représente un
enjeu majeur : celui
de la qualité. Dans un
réseau, la couche physique est devenue
indissociable des
équipements actifs et
des applications.
LE DYNAMISME
DES COLLECTIVITÉS
LOCALES ET
L’EXEMPLE DE PAU
Le salon relaiera aussi
les réalisations effectuées par les collectivités locales. Ces dernières sont de plus en
plus impliquées dans
le déploiement des
infrastructures haut
débit. Et ce dans un
environnement complexe caractérisé par
l’évolution du cadre
réglementaire, l’arrivée des projets 50
Gigabits, les program-
Legrand sera présent
sur le stand G23 dans le
Hall 7/1, en tant que
fournisseur de solutions
complètes d’infrastructure de câble.
Il présentera les toutes
nouvelles solutions et
dévoilera une innovation
dans le domaine de la
communication.
En bref
Le congrès 2004
Cette année, le salon développera les
thèmes suivants :
mes e-Europe, la multiplicité des technologies, etc.
Le projet Pau Broadband Country qui vise
à fournir le très haut
débit à l’agglomération
de la ville de Pau (voir
article page 8) est un
exemple de la participation des collectivités
locales à l’aménagement numérique du
territoire. ■
• Infrastructure de câblage : le maillon
fort du réseau !
• Les réseaux résidentiels : parés au
décollage ?
• Collectivités locales : les réalités
du terrain.
• Le Sans fil : infrastructure alternative,
complémentaire ou intégrée ?
• Normalisation internationale et
nouvelles technologies télécoms et
réseaux…
Dernière minute
LE COMDEX 2004 DE LAS VEGAS EST ANNULÉ
…“Comdex 2004 a été repoussé afin de redéfinir
l’événement avec la coopération des leaders
du secteur des technologies de l’information”,
indique le communiqué de Medialive, propriétaire du Comdex… (source AFP, 23/06/2004).
POUR EN SAVOIR PLUS :
Téléphone :
33 - (0)1 49 68 52 14
E-mail :
[email protected]
Site web :
www.cablingexpo.com
Innovations & réalisations
Solution
Pau fait ses
gammes au Piano
Élément stratégique de l’initiative
“Pau Broadband Country”, qui vise
à fournir le très haut débit aux
habitants et entreprises de l’agglomération paloise, le Piano a fait
l’objet d’une rénovation complète
de son infrastructure de câblage
courant fort et courant faible
Courant 2002, la
Communauté d’Agglomération Pau-Pyrénées
lance un appel d’offres
pour la rénovation
complète du “Piano”,
édifice phare de l’ancien
siège de Total, ex Elf
Aquitaine. Le bâtiment
ainsi réhabilité doit
pouvoir héberger des
entreprises ou des
centres de formation
spécialisés dans les
hautes technologies.
“L’agence Cegelec de
Pau a été retenue pour
ce projet afin de réaliser
les travaux d’électricité
(courants forts et courants faibles), de génie
climatique, de ventilation et de plomberie.
De plus, nous en assurons actuellement la
maintenance multi-
techniques. Parallèlement aux délais très
courts (40 000 heures
d’installation en dix
mois), une des caractéristiques de ce chantier
était que la composante
courant faible, incluant
les éléments VDI, mais
aussi la détection
incendie, le système
anti-intrusion, le
contrôle d’accès et
l’interphonie, était particulièrement élevée”,
explique Christophe
Laborde, chef de centre de Cegelec Pau.
LE MIEUX-DISANT
PLUTÔT QUE
LE MOINS-DISANT
Dès la phase étude,
Cegelec a mené une
consultation afin de
choisir la meilleure
offre. “Dans une logique
de globalisation, nous
avons retenu Legrand.
Sa position de généraliste lui permettait de
répondre sur l’ensemble courants forts et
courants faibles. En
effet, peu d’industriels
sont à même de fournir
une armoire divisionnaire de 1 600 A, des
baies de brassage VDI,
des cordons, des
connecteurs… Legrand
a répondu à nos attentes en nous apportant
une offre technicoéconomique performante incluant une
logistique de distribution locale réactive”,
précise Alain Pucheu,
le responsable des
achats de Cegelec Pau.
CEGELEC
Ancien siège d’Elf,
l’hôtel d’entreprises
des Allées comprend
un immeuble de
8 étages connu sous
l’appellation
“Le Piano”. Il est
aujourd’hui
totalement rénové.
Fort de quelque 600 personnes, l’Agence Cegelec de Pau, en charge de
la rénovation du Piano, réalise un chiffre d’affaires de 51 ME et est une
des plus grandes agences du groupe industriel. Elle couvre les départements 64, 65, 40 et 32 et possède 8 centres d’activités à Pau, Mont, Os,
Marsillon, Bayonne, Tarbes, Pontonx et Gimont.
Cegelec conçoit, installe et maintient des systèmes ou sous-systèmes
dans l’industrie, les infrastructures et le tertiaire : énergie et électricité ;
automatismes, instrumentation et contrôle ; technologies d’information
et de communication ; génie climatique, mécanique et mécanotronique ;
offre globale de services et maintenance industrielle et tertiaire. ■
“La prise RJ 45,
qui autorise une
pose sans outil,
a contribué
au respect
des délais”,
précise le
responsable
achats de
Cegelec Pau.
8/9
Le chantier de
rénovation du Piano
a été mené tambour
battant. Une organisation en deux équipes
(courants forts et courants faibles) a permis
d’optimiser l’avancement des travaux et
de tenir les délais. Le
projet a nécessité une
synchronisation complexe des différents
corps de métier sur
les 8 niveaux du bâtiment. Une difficulté
qui a permis à Cegelec
de démontrer sa capacité à maîtriser des
grands projets.
INTÉRÊT POUR LE
SERVICE CONFIGURÉ
Ce chantier est représentatif d’un grand
projet de rénovation
d’immobilier tertiaire.
L’ensemble des matériels fournis étaient
issus du catalogue
Legrand. Nous aurions
aimé bénéficier de
l’offre de service pré-
configuré que propose
aujourd’hui Legrand
pour ses baies informatiques. Nous aurions
gagné du temps,
réduit le stockage du
matériel et optimisé
notre intervention”,
reconnaît Arnaud
Dulucq, chargé d’affaires électricité Cegelec
de l’opération. ■
Pantxo Sourgens,
chargé de mission
à la Communauté
d’Agglomération
de Pau-Pyrénées.
Les baies
VDI
Legrand.
FICHE CHANTIER
■ Infrastructure VDI
1 km de fibre optique pour la distribution verticale
1 local serveur par niveau comprenant 1 à 2 baies
de distribution (10 baies au total)
1 km de goulotte
1 300 prises RJ 45
Câblage en catégorie 7 et appareillage en catégorie 6
Chantier représentant 40 000 h de travail sur 10 mois
Ville pilote
Pau surfe
sur le
très haut débit
En offrant une
infrastructure
technique de
pointe, Pau entend
attirer des entreprises high tech
“Alors que le reste de la France se familiarise avec
le haut débit, l’agglomération Pau Pyrénées, sous
l’impulsion de son Président André Labarrère,
possède une longueur d’avance. Son objectif à
terme est de proposer les nouveaux services du
très haut débit, via une infrastructure en fibres
optiques et Gigabith Ethernet, et des accès
Internet de 10 Mbits/s à 100 Mbits/s et plus à 80 %
des 11 000 entreprises et 150 000 habitants de l’agglomération”, explique Pantxo Sourgens. Le
réseau est propriété de la Communauté
d’Agglomération qui en a délégué l’exploitation à la
SPTHD (Société Paloise pour le Très Haut Débit),
une filiale de Sagem créée à cet effet.
Fort de cette infrastructure, du montage juridique et opérationnel, et des services qui sont
lancés progressivement depuis juin 2004 par des
sociétés privées, l’agglomération Pau Pyrénées
espère attirer des entreprises, centres de recherche ou de technologie de haut niveau dans le secteur des Technologies de l’Information et de la
Communication. L’ambition est de créer une véritable filière industrielle en complément des piliers
industriels locaux, structurés autour de la chimie,
de l’aéronautique et de l’agro-alimentaire.
Le Piano, qui héberge déjà, au sein d’un
ensemble immobilier tout IP, plusieurs entreprises
high tech, l’école d’ingénieurs EISTI (École Internationale des Sciences du Traitement de l’Information) et un incubateur privé, constitue un bel
exemple d’accompagnement de cette démarche. ■
Innovations & réalisations
La pose des prises
sur les paillasses
des laboratoires s’est
faite avec blouse et
lunettes :
environnement oblige.
Solution
Sederma,
une PME à la
conquête
des marchés
mondiaux
Spécialisée dans la fabrication de
principes actifs pour la cosmétologie,
Sederma met en place une nouvelle
infrastructure réseau pour
accompagner sa croissance
P arce qu’elle a
connu une forte croissance depuis quatre
ans, Sederma a décidé
d’agrandir ses locaux
de fabrication, de
stockage et de
bureaux pour répondre aux nouvelles
demandes. Cette
entreprise de 90 personnes basée dans les
Yvelines est atypique
dans la mesure où une
grande partie de son
activité s’effectue avec
l’étranger, ses clients
étant aussi bien aux
États-Unis, au Japon
ou en France. Filiale du
groupe anglais Croda,
Sederma fabrique des
principes actifs pour la
cosmétologie (crèmes
anti-rides). Elle
compte ainsi parmi
ses clients de très
grands laboratoires
pharmaceutiques ou
des groupes internationaux comme
l’Oréal, Chanel et
Henkel.
UNE INFRASTRUCTURE RÉSEAU POUR
ACCOMPAGNER LE
DÉVELOPPEMENT
“Pour travailler dans
des conditions conformes à notre développement il nous fallait
passer de 120 à plus
de 500 prises pour
supporter les communications téléphoniques
et informatiques”,
précise Erick Patard,
responsable informa-
La nouvelle infrastructure réseau
mise en place est
destinée à supporter
les communications
téléphoniques
et informatiques.
tique de Sederma.
A la suite d’un appel
d’offres, Sederma
confie cette tâche à
Eria Informatique,
installateur spécialisé
courants faibles qui
partage son activité en
prestations de maintenance et en installation
de réseau informatique. Celui-ci contacte
CGE Distribution,
distributeur Legrand.
“Nous avons procédé à
des tests de raccordement et de performance des prises
catégorie 6…, et tous
se sont révélés positifs. La connexion de la
prise, sans outil, nous
a séduit, surtout lorsqu’il s’agit de 500 prises. Les prises sont
d’un usage pratique et
permettent de reprendre la connexion en
cas d’erreur par simple déclipsage. Les
baies, dont nous avons
10/11
apprécié l’esthétisme, nous ont
permis de faire un
montage propre dans
de bonnes conditions”,
explique François
Poprawa, ingénieur
d’affaires d’Eria
Informatique.
UN CHANTIER MENÉ
AU PAS DE CHARGE
Le chantier a commencé en mars 2004
pour les parties neuves,
non encore occupées.
Ensuite, Eria a attaqué
les locaux existants en
montant le nouveau
câblage parallèlement
à l’ancien.
L’installation n’a pas
posé de problèmes
majeurs mais a exigé
un planning serré
pour ne pas trop gêner
l’activité. “Une fois
l’installation faite, le
basculement des
anciennes aux nouvelles
prises dans le répartiteur s’est effectué
sans que personne
s’en aperçoive”, poursuit François Poprawa.
La pose des 250 prises
dans les laboratoires a
nécessité une préparation minutieuse et
un travail très soigné.
Le montage des prises
sur les paillasses neuves ou existantes a été
effectué dans les
conditions un peu particulières : l’environnement devait rester
propre, le port d’une
blouse et de lunettes
était obligatoire. En
deux mois, le chantier
a été terminé, tests
inclus. ■
Erick Patard,
responsable
informatique
de Sederma
François Poprawa,
ingénieur
d’affaires d’Eria
Informatique
Philippe Mermet,
de la CGE D
CGE Distribution est
une filiale du groupe
Sonepar spécialisé en
matériel électrique.
La société emploie
1 200 personnes dans
plus de 120 agences en France. CGE D
dispose d’une base logistique centralisée
à Moissy Cramayel où sont stockées plus
de 25 000 références.
“Jusqu’à très récemment, Legrand était
pour moi un généraliste et non un spécialiste VDI. En 2003, lors du lancement de la
nouvelle gamme VDI de Legrand, j’ai pu
apprécier la réactivité des équipes commerciales à me fournir des échantillons et
ainsi j’ai pu vérifier la qualité des produits.
Nous étions alors prêts à faire un essai
grandeur nature et c’est ce que nous avons
proposé à Eria Informatique pour le projet
de câblage de Sederma”, déclare Philippe
Mermet, responsable de l’agence de CGE D
de Saint-Quentin en Yvelines. ■
FICHE CHANTIER
■ Nouvelle infrastructure
réseau Sederma
502 points
20 km de câble FTP catégorie 6
1 baie double 42U dans le répartiteur
général et 1 baie dans chacun des deux
sous-répartiteurs. Ces derniers sont reliés
par deux brins de 90 m de fibre optique
avec le répartiteur central.
Pour accompagner
une croissance
rapide de son
activité, Sederma
a créé 2 300 m2
de locaux neufs
et rénové les
5 000 m2 existants
Passes-câble latéraux et verticaux
Switch Gigabit HP Série 4 000
Panneaux RJ Legrand cat 6 et
panneaux RJ à 48 ports téléphoniques
Systèmes & solutions Legrand
Innoval :
espace
international
de formation et
d’information
Un espace moderne et fonctionnel qui accueille 7 000
clients par an. Inauguré en
1999, Innoval est devenu le
vaisseau amiral de l’accueil
des clients et de la formation.
L’esthétisme du bâtiment, qui
s’appuie sur des lignes originales et met en œuvre les
matériaux de la région, le bois
et le granit, ne nuit en rien à
son aspect fonctionnel.
Sur 7 000 m2 de surface,
Innoval alterne espaces de
découverte, show room de produits, salles de formation
organisées par thème (VDI,
puissance…) et salles de
réunion. Chaque année, plus
de 7 000 prescripteurs, installateurs, grossistes, architectes
venant des cinq continents y
découvrent les produits, prennent connaissance des futures
offres ou se perfectionnent à la
mise en œuvre des différents
matériels. Les quinze formateurs permanents développent
leur expertise grâce à un
contact étroit avec le département Recherche et le Développement de Legrand et leur
connaissance du terrain grâce
à un relationnel serré avec les
agents commerciaux. ■
Un espace
moderne et
fonctionnel
qui accueille
7 000 clients
par an
12/13
Relation
Les clients viennent
à la rencontre
de Legrand
Rencontrer les clients est indispensable
pour comprendre leurs besoins et définir
les bons produits.
Retour sur une visite à Innoval, le centre de
formation situé à Limoges
L es 1
er
et 2 avril
derniers, une quinzaine
de professionnels du
câblage structuré,
chefs d’entreprises,
responsables de
bureaux d’études et
chargés d’affaires ont
découvert Legrand, à
Innoval, centre de
réception, de formation et d’information
situé à Limoges.
Toutes les régions sont
invitées à faire le
déplacement. Durant
ces deux journées
étaient représentées
les régions Ouest, Est,
Rhône-Alpes et
Bourgogne. “Nos invités arrivent la veille au
soir et nous les
convions à une soirée
sympathique. Ainsi, les
contacts se font naturellement, ce qui permet une journée de
travail plus fructueuse
et plus conviviale”, précise Patrice Fourel,
responsable de clien-
tèle VDI. “Ces journées
sont une excellente
occasion pour nos
clients de découvrir la
société, les nouveaux
produits tout en
échangeant entre eux
points de vues et expériences”.
Après un panorama du
groupe Legrand, la
matinée commence
par une présentation
de l’offre assurée par
Stéphane Rivoal, formateur spécialisé en
VDI : un système complet de câblage structuré. Ce système composé de prises
terminales, panneaux
de brassage, câbles et
cordons est garanti 20
ans pour assurer la
L’un des
responsables
marketing
produits Legrand
présente toutes
les options des
coffrets VDI
Le dialogue,
l’échange et
la découverte
sont les
priorités
cohérence de l’offre.
La revue des normes
sécurise les participants.
La pause café, organisée dans le show room,
permet de découvrir
l’offre enveloppes ; les
baies de 33 à 47 U et
les coffrets de 6 à 21 U
et aussi des accessoires comme le collier à
témoin de serrage
réutilisable, les panneaux passe-fils ou
encore les grilles
guide-câbles.
Du show room à la
réalité, il n’y a qu’un
pas. Direction la nouvelle salle informatique du groupe
Legrand qui héberge
une vingtaine d’armoires 42 U regroupant
une centaine de serveurs NT ainsi que les
équipements de
réseaux. Chacun peut
ainsi apprécier la praticité et l’esthétisme
des baies XL VDI.
PRÉPARER LES
PRODUITS DE DEMAIN
AVEC LES CLIENTS
L’après-midi est
consacrée à l’écoute
des clients.
Christopher Thomas,
responsable marketing
produits enveloppes,
les interroge sur leurs
habitudes de travail,
leur présente les nouveaux développements
et les prototypes qu’il
soumet à leurs
réflexions.
“Au-delà de la
Systèmes & solutions Legrand
découverte du site
d’Innoval, cette
journée m’a permis de
modifier ma perception
de Legrand, témoigne
Pascal Bourdillel,
chargé d’affaires chez
Instant électronique,
basé à Nantes. J’ai pu
constater la nette
amélioration de la
qualité des connecteurs et des produits
en général. Je vais
donc les intégrer dans
une prochaine réponse
à un appel d’offres.
J’ai aussi pu avoir des
échanges enrichissants avec d’autres
spécialistes VDI. Je
pense envoyer des collaborateurs à des sessions de formation, sur
des sujets pointus
comme les normes”.
PRÉSENTATION
DES PRODUITS
ET SUJETS
D’INTÉRÊT GÉNÉRAL
implications très fortes
en matière de sécurité.
J’ai aussi été agréablement surpris que
notre avis soit
sollicité sur les futurs
produits. C’est une
bonne idée.” ■
“Je m’attendais à une
démarche beaucoup
plus commerciale et à
subir une présentation
exhaustive de la
gamme Legrand. Or, la
journée a consisté en
un bon dosage de promotion des produits
et de sujets généraux,
ajoute de son côté
Étienne Jafflin, du
bureau d’études Ineo
Infracom de Dijon. Le
rappel, même rapide
des normes et des
bonnes pratiques m’a
été très utile.
Par exemple sur les
réseaux de terre en
VDI car cela a des
Les clients
Legrand peuvent
vraiment
découvrir les
“plus produits”
et l’ensemble de
l’offre VDI
Grandeur nature
Innoval : un exemple
de la technologie VDI
Le réseau VDI
permet de
multiplier les
connexions
sans intervenir
sur le câblage
Tout le bâtiment
bénéficie d’un système
de câblage structuré
qui, du show room
aux ateliers de formation et aux salles
de conférences, met
la voix, les données et
les images au service
de la formation et de
l’information
Le serveur
numérique et l’armoire VDI constituent deux cerveaux
pour Innoval.
Au centre du réseau
VDI, une armoire de
brassage, connectée
au serveur de diffusion numérique, distribue voix, données
et images dans les
différents espaces
d’Innoval. La
connexion des terminaux – régie vidéo
dans les salles de
conférences, ou PC
et vidéoprojecteurs
dans les ateliers de
formation – se fait
en toute simplicité
grâce à des prises
RJ45. Le serveur
permet de télécharger des modules de
formation dans tous
les pays du monde. ■
Questions/réponses
■ La catégorie 6
commence-t-elle à
peine d’être installée
chez les clients,
que l’on parle déjà de
la catégorie 7.
Que faut-il en penser ?
Dans le tertiaire, la
catégorie 7 est prématurée. Les protocoles
de communications
informatiques les plus
couramment utilisés
ne nécessitent pas des
performances de
composants aussi élevées. La catégorie 5
supporte des débits
jusqu’à 1 000 Mbits/s
qui sont amplement
suffisants pour des
liens horizontaux.
Les catégories 5 et 6
permettent donc de
pérenniser le câblage
de l’installation. Pour
les liaisons verticales,
câblage entre les
baies, on privilégiera
la fibre optique, le
problème ne se pose
donc pas.
■ Comment traiter
la terre du réseau
électrique par rapport
à la terre du réseau
informatique ?
Il n’y a pas deux
réseaux indépendants.
Les réseaux électriques et informatiques sont reliés au
même potentiel (à la
même terre). Pour le
réseau électrique, un
câblage en étoile est
réalisé sur les masses
et la structure métallique du bâtiment avec
des sections de
conducteurs de protection et d’équipotentialité dépendant des
sections des conducteurs d’alimentation.
Pour l’immunité des
réseaux informatiques, on réalise un
réseau de masse en
reliant au plus court
les équipements passifs et actifs entre eux
ainsi qu’à la structure
métallique du bâtiment. Ainsi, on met en
place un maillage qui
améliore l’équipotentialité du réseau en
haute fréquence.
Dans ce cas, il est préconisé d’utiliser des
conducteurs de type
tresse ou clinquant.
■ Comment choisir la
dimension des baies
sachant que, bien
souvent, les locaux
techniques sont assez
exigus ?
En règle générale il est
préférable de prévoir
des dimensions assez
élevées. Dès qu’on utilise des panneaux de
brassage, il est préférable de prendre des
baies de 800 mm de
large de manière à
pouvoir faire passer les
nombreux cordons sur
les côtés et faciliter
ainsi l’exploitation de
la baie.Pour ce qui
concerne la profondeur,
tout dépend des produits actifs utilisés.
Si l’on installe des
serveurs, on peut être
amené à choisir des
baies de profondeur
1 000 mm.
Outre les dimensions,
il faut ne pas oublier
Ont participé à l’élaboration de ce numéro :
Directeur de la publication : Benoît Coquart
Rédactrice en chef : Nathalie Garant
Rédaction : Publimatique
Photos et reportages : Publimatique - studio Gendraud
Conception graphique : Young&Rubicam Publishing
Mise en page : Ellipse
Dépôt légal : 3e trimestre 2004
■ LEGRAND
SERVICE LECTEURS JOURNAL VDI
87045 LIMOGES CEDEX
le problème de la gestion thermique.
En cas de présence
des produits actifs, il
est impératif de prendre les dispositifs
nécessaires pour ne
pas dépasser le seuil
des 35°.
■ Faut-il séparer les
courants faibles des
courants forts ?
Quelle est la distance
optimale entre les
deux ?
Lorsque l’on utilise du
câble informatique
blindé (au minimum
FTP), la distance idéale
est de 30 cm pour les
liaisons verticales et
de 5 cm pour les liaisons horizontales (la
norme européenne est
moins sévère en préconisant 5 cm dans les
deux cas). Mais attention, cette distance à
respecter est aussi un
maximum : une distance entre câbles
trop importante
entraîne des boucles
sensibles aux champs
électromagnétiques.
14/15
L’idéal serait d’installer
les câbles d’alimentation des produits
informatiques proches
(5 cm) des câbles de
transmissions et de
séparer les autres
lignes basse tension
du bâtiment (ascenseur, climatisation…).
■ Comment se
prémunir efficacement
de l’effet foudre ?
Quelles peuvent être
les conséquences sur
les appareils informatiques ?
Pour les chocs indirects, si l’on répond
correctement aux
questions 2 et 4 (équipotentialité des masses et réduction des
boucles), on est relativement couvert. Pour
les chocs directs, il
faut impérativement
installer des équipements parafoudre en
tête d’installation,
mais aussi au niveau
des équipements terminaux.
Les informations contenues dans cette publication ont un
caractère indicatif, sont susceptibles de modifications sans
préavis et ne sauraient être considérées comme des
données techniques engageant la responsabilité de la
société Legrand.
LCS5, LCS6 et tous les autres produits et services Legrand
mentionnés dans ce magazine sont des marques déposées
de Legrand en France ou dans d’autres pays.
Les autres noms de produits ou de services mentionnés
dans ce magazine sont des marques de leurs propriétaires.
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2
11
3
1
10
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5
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