Dossier de presse tactique du diable

Du 11 au 28 avril 2013 à l'Espace Bernanos
4 rue du Havre - Métro St. Lazare Les jeudis, vendredis et samedis à 20h30. Le dimanche à 17h. Réservations :
www.weezevent.com/TACTIQUEDUDIABLE ou par téléphone au : 07 78 51 52 27
LA PIÈCE
Un jeune démon, tout juste diplômé de l’Ecole de Tentation, arrive chez son oncle,
démon expérimenté, pour s’emparer plus sûrement de l’âme d’un jeune homme
fraîchement converti. Expert en secrets de l’âme humaine, sa tactique est de
tendre des pièges d’autant plus subtils que cachés derrière les meilleures
intentions : « Tu es bien comme tous les jeunes tentateurs, pressés d’annoncer des
perversions spectaculaires mais le chemin le plus sûr pour l’enfer est celui qui y
mène progressivement. C’est la pente douce, bien feutrée, sans virages trop
brusques, sans bornes kilométriques ni poteaux indicateurs ». NOTE D'INTENTION
En donnant la parole au démon, C.S. Lewis dévoile avec humour les intentions
profondes de ces êtres invisibles déterminés à nous perdre : “L’homme est une sorte de nourriture. Nous sommes vides et nous voulons nous
remplir, l’Ennemi est plein et il déborde. Notre objectif est un monde où notre Père
d’en bas aura englouti tous les autres êtres ». Même si cette oeuve de Lewis n’est pas une pièce, on est immédiatement frappé
par la manière éminemment théâtrale d’aborder ce sujet car si la fonction du
théâtre est « d’arracher son masque au mal » selon les mots de Shakespeare, de
rendre visible ce qui est invisible, quoi de plus théâtral alors que de donner la
parole au Mal ? L’espace scénique n’est-il pas en effet ce lieu à part où l’on peut
faire advenir des réalités que l’on ne perçoit peut-être pas dans notre quotidien,
mais qui ne sont pas moins vraies si l’on y prête attention ?
Par ce procédé , l’auteur permet aussi de mettre en évidence la destinée de
chaque être humain en la déroulant sur fond d’éternité. Le jeune converti c’est bien
sûr Lewis lui-même qui scrute sa propre âme. Dans le miroir qu’il nous tend, traité
avec humour, décalage et légèreté, nous pouvons nous reconnaître dans ce
combat spirituel où se joue l’enjeu du Salut et de la vie éternelle.
ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE
Monologue écrit sous forme de lettres, Tactique du Diable n’est pas à proprement
parler une œuvre théâtrale. Tout en restant le plus fidèle à l’esprit de Lewis, il a
donc fallu rendre accessible pour la scène une écriture qui maniait concepts
anthropologiques et vocabulaire théologique. Pour rendre le propos plus vivant, les
lettres ont été traduites le plus souvent en scènes dialoguées permettant ainsi
l’intervention de personnages évoluant dans des situations propres au théâtre comme si à partir du négatif, il avait fallu reconstruire le positif.
Le choix de la mise en scène a été de privilégier et d’accentuer l’humour et la
légèreté induits par ce décalage : Les deux démons sont comme des espions
plongés dans l’univers paranoïaque d’une guerre “froide” dans lequel tous les
coups les plus subtils sont bons pour faire chuter l’adversaire ; à côté d’eux la
présence d’un pianiste illustrant en direct les situations et accompagnant façon club
de jazz leurs propos, selon une partition musicale qui alterne entre le style
« crooner » et « cartoon ». C. S. LEWIS
Clive Staples Lewis est un écrivain irlandais et universitaire à Oxford. Il formait
avec son ami Tolkien le noyau d’un groupe littéraire, les Inklings. Ils étaient réunis
par leur foi, le goût de la littérature et des mythes, et de leur rencontre dans la
Fantasy. La renommée mondiale du Seigneur des anneaux et des Chroniques de
Narnia a donné au genre ses lettres de noblesse. Tactique du diable est un roman épistolaire publié en 1942 qui connut un succés
immédiat. Les oeuvres de C. S. Lewis ont été traduites en plus de 40 langues.
LA COMPAGNIE DU CAILLOU BLANC
« De plus en plus je m'aperçois qu'il est un sens du divertissement qui a échappé
au jansénisme de Pascal : ce divertissement là n'est plus tant diversion que secrète
espérance ». Fabrice Hadjadj
La compagnie du caillou blanc est une compagnie de théâtre rassemblant auteurs,
metteurs en scène et comédiens. Son nom se rapporte au passage de
l'Apocalypse de St Jean : « Au vainqueur, je lui donnerai aussi un caillou blanc, un
caillou portant gravé un nom nouveau que nul ne connaît, hormis celui qui le reçoit.
». Notre but est avant tout de divertir et donner de la joie et de la beauté au monde
car « l'homme ne se nourrit pas que de pain ».
MICHEL-OLIVIER MICHEL, adaptation, mise en scène et
rôle de Screwtape Après avoir étudié et enseigné au cours Florent, il travaille
depuis dix ans avec La compagnie du caillou blanc où il est
comédien et metteur en scène. Il a joué et/ou mis en scène
plusieurs pièces du philosophe-dramaturge Fabrice Hadjadj :
“A quoi sert de gagner le monde”, “Pasiphaé”, “Job”,
“Gabbatha”. Il a créé depuis 2012 des ateliers de philothéâtre sur les thèmes “Peut-on encore s’émerveiller ?”, “Les
passions”. Il s’est formé au clown avec Mario Gonzales, professeur au
Conservatoire de Paris. Il suit une formation en théologie au collège des Bernardins
VERONIQUE EBEL, assistante mise en scène
Est comédienne et metteur en scène. Ancienne élève de la
classe libre du Cours Florent, elle a travaillé entre autres
avec Eric Génovèse (sociétaire de la Comédie Française),
elle est depuis 2006, comédienne de la compagnie du caillou
blanc.
GOLCHEHR DAMGHANI, assistante mise en scène Chanteuse et comédienne, elle étudie le théâtre aux BeauxArts à l'université de Téhéran. Elle joue aussi bien pour le
théâtre que la radio où elle obtient le premier prix de
comédienne au festival de théâtre radiophonique de
Téhéran. Elle vient d’écrire une pièce Petit-déjeuner au
chevet de la mort publiée chez l'Harmattan en décembre
2011.
VINCENT LAISSY, piano et composition Il est admis à l’unanimité au CNSM de Paris en Ecriture, où
il étudie auprès de Pierre Pincemaille et Yves Henry et
obtient un Prix de Contrepoint. Il étudie le piano au
Conservatoire Régional de Paris avec Patrick Dechorgnat.
Pianiste et organiste, il joue régulièrement comme soliste ou
accompagnateur et collabore à des créations lyriques.
Compositeur et chef d’orchestre, il dirige sa cantate Salve
Regina pour La Garde créée par le Quatuor Girard, oeuvre qui a récemment fait
l’objet d’un CD dont il assure la direction artistique, édité par Jade-Milan-Universal. FRANÇOIS-XAVIER BETH, rôle de Tine
Après une formation au cours Cochet, il travaille depuis six
ans sur des pièces du répertoire classique ou de boulevard,
en tant que comédien ou metteur en scène. Il suit
actuellement les cours de Philo-théâtre de Michel-Olivier
Michel. Parallèlement, il est auteur de courtsmétrages, saynètes et spectacles de rue.
MARGUERITE CHAUVIN rôle de l’ange et de la fiancée
Formée en théâtre à l'école de la Scène-sur-Saône à Lyon et
au conservatoire en chant et en danse, elle obtient
parallélement une licence de lettres modernes. Elle travaille
depuis 2010 dans des comédies musicales comme "Casimir
le musical", "la sorcière Éphémère" ou "Romuald et
Smiralda". ROMAIN CUCUEL, rôle de Wormwood
Après une licence de philosophie à l'IPC, il a suivi une
formation théâtrale au cours Cochet. Il a joué en 2012 dans
"Prince Crapaud" de Fabrice Hadjdaj et a co-mis en scène
"Le Roi Carotte" opérette d'Offenbach pour la troupe Oya
Kephale. Il co-met en scène actuellement "Le bourgeois
gentilhomme" de Molière.
REVUE DE PRESSE DE LA COMPAGNIE
GABBATHA (
2012 et 2013)
Cette tragi-comédie, brillante et émouvante nous emmène en chemin vers Pâques
à la suite d’un auteur moderne et profond servi par des acteurs excellents dans une
mise en scène qui ne cesse de s’affiner.
France catholique
Avec son style inimitable, fait de paradoxes, jeux de mots, envolées lyriques et
retombées dans le réel, l’auteur accroche aussitôt. Tandis que ses personnages,
insolites, décalés, et toujours émouvants, décapent en profondeur.
Famille chrétienne
Le public se trouve acteur au milieu des acteurs [...]. Des portions de vie défilent
devant nos yeux, sous la conduite d’un coryphée porteur de la Bonne Nouvelle.
Elles racontent le renversement opéré par la Grâce d’un Dieu fait Homme et d’un
Dieu qui pardonne. Motion d’Espérance au coeur d’une tragédie-comédie qui
bouleverse la présence de l’absurde. Spectacle très fort !
Pierre Durrande - L’Homme Nouveau
De Gabbatha, Michel-Olivier Michel sait le rire et la joie profonde. Il devine bien
qu’on ne sourit pas sans trahir une blessure, alors il nous pousse jusqu’à
l’esclaffement, que nous rentrions chez nous boitant, mais avec la certitude
heureuse d’être sauvés. L’autre, c’est Véronique Ebel. Déposé sur ses lèvres, le
texte de Fabrice Hadjadj a l’écho d’un cantique à la joie. D’une poésie depuis
longtemps oubliée peut-être, mais qu’on a su petit enfant réciter par cœur. Paul Picarreta -Un Autre regard
PASIPHAE ou coment on comment devient-on la mère du minotaure ?
(2009)
Le théâtre d'Hadjadj, et singulièrement sa Pasiphaé, ont fait tomber mes
préventions. Les raisons ? Pour dire vite : la qualité de sa langue, moderne,
passant l'épreuve du gueuloir flaubertien. La référence à un mythe ô combien
scandaleux évitant le pathos héroïco-tragique en mêlant le vaudeville à la tragédie.
Jacques Henric, Art press
Cette tragédie vaudevillesque, ce vaudeville pleinement dramatique, avec sa
crudité très crue, son humour noir, sombre et grinçant, va au fond des choses, au
bas fond des ténèbres qui sont en nous.
Falk van Gaver, la Nef
La pièce est servie par quatre comédiens au talent confirmé.
Dans cette relecture subjective du mythe, émerge la figure sublime de Pasiphaé,
incarnée avec puissance par Véronique Ebel, qui signe aussi la mise en
scène.Voici une pièce de qualité, servie par une belle mise en scène et de
talentueux comédiens.
Olivier Pradel, Les Trois Coups
MASSACRE DES INNOCENTS
(2007)
Son théâtre est marqué par Claudel et Péguy. Héritage de certains classiques,
mais armé d'une plume intempestive et fine, parfois drôle, parfois violente, qui, elle,
n'appartient qu'à Fabrice Hadjadj.
Vianney Delourme, Valeurs Actuelles
Armé de la violence évangélique, de l'ironie socratique et de l'humour de Vialatte .
Rémy Soulié, le Figaro magazine
Quelques scènes plus légères permettent au spectateur acculé dans son fauteuil
comme un boxeur dans les cordes, de reprendre ses esprits .
Famille chrétienne
A QUOI SERT DE GAGNER LE MONDE
(2002, 2003 et 2005)
A ne pas rater !
Le Pèlerin
Des mots incisifs de Fabrice Hadjadj surgit un François-Xavier dont la parole est
brûlante d'actualité.
Famille Chrétienne
Le ton est particulièrement juste pour évoquer le balancement entre le nihilisme et
la grâce.
La Croix
Des scènes vibrantes d'émotions aux dialogues vifs et édifiants
servis par une mise en scène et des acteurs d'une rare excellence.
Dimanche (Belgique)
Fabrice Hadjadj a sans nul doute reçu une lourde charge, celle de nous faire
contempler quelques vérités oubliées. Il s'en acquitte avec le sérieux d'un enfant
qui joue, c'est-à-dire avec profondeur et liberté, non pas une légèreté d'être mais
de style.
Son ambition est de tracer la voie qui mène à l'éternel. L'humain donc l'humanité y
a sa place.
France Catholique
Après le succès de l'année dernière, nouvelle version allégée et redynamisée de A
quoi sert de gagner le monde, la pièce de Fabrice Hadjadj, pour un résultat encore
plus convainquant. Beaucoup de détails qui font la saveur de cette vie de saint
François-Xavier, plus proche de nous que jamais. L'histoire d'une âme, prise dans
les filets de la grâce et un voyage au bout de l'humanité.
Famille Chrétienne
La pièce est un peu comme le Christophe Colomb de Claudel, mêlant histoire et
petite histoire, représentées ici par un angelot et un diablotin. Il y a dans la
confrontation de ces deux approches religieuses quelque chose d'éminemment
théâtral.
La mise en scène très respectueuse de Michel-Olivier Michel fait la part belle au
rire.
Le Figaro
Du 11 au 28 avril 2013 à l'Espace Bernanos
4 rue du Havre - Métro St. Lazare Les jeudis, vendredis et samedis à 20h30. Le dimanche à 17h. Réservations :
www.weezevent.com/TACTIQUEDUDIABLE ou par téléphone au : 07 78 51 52 27