Scénario Little Fears pour l`Herautica : La tentation de la suc
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Scénario Little Fears pour l`Herautica : La tentation de la suc
Scénario Lit t le Fears pour l’Herautica : La tenta t ion du succube Introduction Le collège Crussaix accueille depuis plus d’un demi-siècle les jeunes esprits venus de familles aisées et traditionalistes. Le collège connaît ses tourments, ses hauts et ses bas, mais dans l’ensemble professeurs et élèves vivent en harmonie dans ce petit paradis de plusieurs hectares éloigné du centre ville. La rentrée de septembre s’était déroulée de façon étrange et une mauvaise ambiance s’installa immédiatement dans les murs pourtant si paisibles d’habitude de cet établissement de renom. Tout d’abord, le départ précipité de Madame Oscar qui arrivant à l’âge raisonnable de soixante-dix ans fut invitée à prendre sa retraite sans aucun préavis. Bien que cette dernière ne fût pas ravie (loin s’en faut) de cette mise au placard forcée, elle ne pu s’opposer à la décision du directeur et céda ses appartements et son bureau à Madame Couisse, jeune enseignante de français d’à peine vingt-trois ans, blonde, sexy et terriblement vulgaire de l’avis de l’ancienne qui jura revenir hanter les lieux après sa mort. « Je vous maudis » furent ses dernières paroles avant d’être victime d’un accident de la route alors qu’elle venait à peine de poser un pied hors du collège, un camion écrasant sa maigre carcasse pour ne laisser qu’une marque sur la chaussée. Depuis que Couisse avait posé ses valises au pensionnat, des événements étranges se succédaient. Déjà on parlait de la malédiction d’Oscar: la vieille hantant les couloirs, son parfum embrumant encore par endroits sa salle de classe du premier étage du château, la rumeur de sa respiration roque de vielle fumeuse de 70 ans, du changement de goût de la soupe au potiron qu’elle affectionnait particulièrement. Mais, personne ne semblait croire réellement à cela, jusqu’à ce qu’on ne puisse plus nier que quelque chose se passait vraiment. Tout commença subtilement, à l’étage des sixièmes, par l’apparition dans les chambres de fantômes bizarres. Certains élèves racontaient leurs cauchemars peuplés de créatures monstrueuses, qui voulaient les prévenir d’un danger imminent. Différents témoignages parlaient de spectres ensanglantés qui les mettaient en garde contre les pêchés, des murmures de vigilance leur ordonnant de faire attention, que quelqu’un leur voulait du mal. L’infirmière rassura tous les élèves, mais les témoignages devenant de plus en plus fréquents, il fut pris comme décision de supprimer tout aliment sucré du menu du soir. Ce qui accéléra les mouvements de mauvais humeur et de contestations de la part de toute la communauté, et un peu plus la pression des aînés afin que les sixièmes ne parlent plus aux adultes de tout cela et puissent, par la même occasion récupérer la crème glacée en dessert le lundi soir. Mais, les choses ne s’arrêtèrent pas là, la suppression du sucre n’avait pas fait taire les voix ou les apparitions et vers la fin du mois de novembre, les choses devinrent définitivement étranges. Alors, que les femmes, ordinairement vêtues de blouses grises, commencèrent à s’habiller plus soigneusement dévoilant leurs atouts génétiques, les professeurs masculins semblaient nerveux, mal à l’aise, aux aguets. Les sujets abordés en cours basculèrent également vers des thématiques à faire frémir l’association des parents d’élèves de cet établissement catholique si respecté. En biologie : reproduction sexuée des bovins, en dessin : le nu, en musique : le rôle de la musique dans les films pornographiques, en mathématiques : la position des chiffres dans l’espace, en français : étude du marquis de Sade. Tout avait l’air de graviter autour de la sexualité. La façon dont les enseignantes se tenaient pendant les cours, en encore plus pendant les périodes de liberté dans les espaces sombres de l’établissement ne pouvaient plus laisser planer le doute : il se passait quelque chose de vraiment bizarre. Encore plus effrayants que les fantômes, la vision de Madame Estarde, le professeur de dessin avait définitivement troublé pour longtemps encore les rêves des jeunes gens de l’établissement qui ne pouvaient effacer la vision d’horreur de ce corps dénudé… Toutefois, ce n’est vraiment qu’après les fêtes de fin d’années que tout bascula véritablement. Quelques élèves se mirent à faire d’étranges rêves, plutôt embarrassants pour des jeunes gens de 12-13 ans. Des rêves, entre autres, peuplés de jeunes femmes nues dansant et caressant les garçons pour leur plus grand plaisir dans des décors suaves et ambrés sous des musiques douces et rythmées. Bien évidemment, à 12 ans débute l’âge de l’adolescence. La poussée hormonale à cette période provoque une générale déstabilisation de l'équilibre de l'enfance qui a des conséquences sur tout le champ de la personnalité. Il était donc peu étonnant que ce genre de phénomène ait lieu à l’école, et principalement à l’étage des cinquièmes. C’est ainsi que Madame Iccs, l’infirmière rassurait une énième fois le jeune Timothée qui était une fois de plus venu lui faire part de ses peurs à propos de l’attitude de ses professeurs, de ses cauchemars, des choses qu’il voyait la nuit quand tout le monde dormait, des bruits qu’il entendait dans les couloirs. Elle lui expliqua qu’il était normal pour lui de subir des transformations mais qu’il ne fallait pour autant pas s’en inquiéter. La sœur DDP lui assura également que c’était normal à son âge de voir « le mal » partout, et qu’après tout, les garçons de son âge n’avaient qu’un désir : pouvoir pousser leur champs d’investigation de l’espèce féminine et qu’il n’avait ni à avoir peur, ni à avoir honte. Les choses ne changeaient pas, c’était de lui que tout venait. Timothée vivait chambre 2 au premier étage dans la pièce au fond du couloir des cinquièmes. C’est dans cette pièce qu’il partageait son temps libre avec ses camarades Rudy, Clément, Maximilien, Christophe-Baptiste et Victor, même s’ils n’entretenaient pas pour autant de bons rapports entre eux. Les garçons étaient devenus plus secrets, un climat de méfiance s’était installé peu à peu. Chacun d’eux sentait bien qu’un phénomène anormal était en train de se produire, même si ce sentiment était conscient chez tout le monde, il était hors de question de se confier aux autres. Certains redoutaient les railleries, d’autres les retombées des « grands », s’ils allaient en parler aux adultes. Timothée était le seul à l’avoir fait, il s’était confié aux enseignants, à l’infirmière, à la sœur de l’établissement et même à ses camarades. Il avait reçu de la part des adultes des conseils sur des lectures de livres parlant des troubles de l’adolescence et de ses camarades des sobriquets stupides : Tim le pervers, Tim le bébé, Tim le cinglé. Il se persuada donc que cela venait de lui et entreprit d’ignorer les voix, les ombres. Ce fut une vaine tentative, il voyait ses rêves peuplés de créatures femelles nues, de petites elfes sexy, de Madame Couisse qui lui faisait réviser ses leçons en sous-vêtements … Mélange de rêves érotiques et de cauchemars effrayants, le garçon n’en pouvait plus, ses nerfs ne tiendraient plus longtemps, et c’est ainsi qu’un soir de février. Mardi 14 février, 21h. L’heure du couvre-feu des cinquièmes venait de sonner. Les grandes lumières étaient éteintes et l’on n’entendait plus que les chuchotements et les rires des élèves entre les lits superposés des différents dortoirs. Les bruits cessèrent immédiatement une fois que « La poubelle », le surveillant, passa sa tête de fouine dans l’entrebâillement de la porte. Timothée alluma sa lampe de poche au-dessus de lui. Il vérifia que ses camarades ne le regardaient pas, et il se mit à prier pour passer une nuit normale. Sa situation sociale avait bien empiré depuis quelque temps, depuis qu’il avait eu la mauvaise idée de leur parler de ses rêves avec ces bombes sexuelles aux allures de Madame Couisse, les autres avaient fait de lui l’objet de leurs plaisanteries et cela eut pour seul effet d’isoler un peu plus le garçon. Timothée se retourna et senti quelques choses de dur sous son oreiller. « Playboy mars 2006 ». Il prit le magazine et le jeta à côté de lui. Encore une blague de mauvais goût de la part de ses camarades. Ce n’était définitivement pas ce dont il avait besoin. Peut-être que l’infirmière avait raison après tout, il était arrivé à l’âge où les hormones titillent, il ne fallait pas voir le mal partout. Il regarda un moment la couverture du magazine et trouva la fille jolie, il s’imagina dans ses bras et ferma les yeux en pensant à Madame Couisse. Il tourna la tête une nouvelle fois et s’interdit de penser à quoi que ce soit. Il se retourna une dernière fois pour recevoir un oreiller dans la figure « Alors le pervers, tu te mates encore un petit mag ? » Timothée ne répondit pas et appuya sur le bouton de sa lampe de poche pour l’éteindre. Le silence était à présent complet dans le dortoir. Timothée se réveilla. L’unique réveil de la chambre à côté de lui indiquait 2h12. Il se leva pour aller dans la salle de bain. Une fois encore, il avait fait ce rêve étrange dans les seins de son prof de français. C’était tellement violent de vérité, c’était de pire en pire, les sensations de plus en plus fortes. Cela avait eu pour effet de lui provoquer une érection. Il se leva et entra dans la petite pièce qui ne comprenait que deux lavabo et une armoire et se jeta de l’eau sur la figure. L’air était frais et il remarqua ainsi que cette fois quelque chose était différent : son pyjama était mouillé. Il avait eu une éjaculation. Honteux, Timothée se changea, rangeant son pyjama au fin fond de son placard et retourna dormir espérant que personne ne sache jamais la vérité. « BIP BIP BIP BIP » Sept heures et demie, le réveil de la chambre des garçons de 5 e sonnait depuis plusieurs secondes et le lit du pauvre Timothée se retrouvait envahi de plusieurs polochons, vêtements, bouquins et autres oreillers afin que ce bruit strident cesse. « La poubelle » ouvrit à cet instant la porte et poussa un cri : Le corps de Timothée était là sans vie sur la couverture de laine. Les yeux exorbités, un trou béant dans la poitrine laissant entrevoir l’absence du palpitant, le pantalon de pyjama descendu en bas des chevilles permettant de constater l’ablation du testicule gauche. Pas de trace de sang, pas d’empreinte sur le sol, personne n’avait rien entendu, mais la terreur se lisait sur les visages de tous. La police mena l’enquête quelques jours, mais rien n’aboutit, on avait fait passer des interrogatoires mais cela n’avait rien donné de probant. Concluant à une automutilation liée à la perversion des jeunes de 12 ans, les policiers quittèrent l’établissement aussi vite qu’ils y étaient entrés, bredouilles, laissant aux enseignants le soin de gérer leur problème. Tout aurait pu s’arrêter là si seulement un mois plus tard on n’avait pas retrouvé le corps de Jeremy leur ami de la chambre 1 mutilé de façon similaire … Les garçons devaient agir et découvrir ce qu’il se passait au collège avant d’être, eux aussi, victimes du même sort… Les Personnages non joueurs Le directeur : Mr Hubert. Homme d’une cinquantaine d’année, peu sympathique. Cheveux très bruns, yeux bruns, teint pâle, air strict. Aucun élève ne va jamais le voir par plaisir, et personne ne se souvient, de mémoire de collégiens, avoir eu affaire à lui. La comptable : Madame Fourt. Vielle dame sans âge qui occupe le bureau juxtaposé à celui de Mr Hubert. On la croise souvent dans le rang de la cafétéria où elle prend son repas sur la table, aux côtés des enseignants. La rumeur sous-entend qu’elle serait la maîtresse du directeur mais jamais personne n’a pu apporter la preuve d’une quelconque relation entre eux. Le concierge : Monsieur Traffe. Homme d’une quarantaine d’année, marié avec 7 enfants. Il est le confident des jeunes gens qui vivent là toute l’année. Compréhensif et complètement corruptible, c’est l’ami des fumeurs et autres dépravés de l’établissement. Il vit dans les sous-sols du bâtiment principal avec sa petite famille et on le trouve souvent près de son poste de télévision, une bière à la main. Le CPE : Monsieur Philippe. Homme qui paraît au moins deux générations de plus que ce qu’il a réellement. Il effraie les jeunes collégiens, il est la cible des railleries des plus grands qui l’imitent dès qu’il a le dos tourné. Il ne parle jamais pour ne rien dire, s’exprime toujours sur un ton militaire (fort et bref), et ne vit que pour l’amour du respect du règlement. Les enfants pensent que secrètement cet homme se masturbe sur les arrêtés réglementaires qui chaque année viennent accroître la déjà longue liste des articles du règlement de l’école. L’infirmière : Madame Iccs. Le fantasme de l’infirmière sexy prend tout son sens lorsque l’on croise son décolleté généreux qui laisse plus qu’entrevoir une poitrine digne d’une actrice pornographique récompensée du hot d’or. Jeune femme dont on ignore quasiment tout, elle sait se montrer réconfortante en cas de bobo aussi bien physique que mental. Les garçons simulent souvent un malaise pour aller à l’infirmerie au moment des cours de mathématiques, mais elle ne se laisse pas avoir par de bas stratagèmes … elle a été jeune, il n’ y a pas si longtemps, et ça se voit ! Le surveillant des cinquièmes : Abel Trasmit. Si Hitler avait eu un enfant avec Miss Univers, l’union aurait donné naissance à Abel dit « La poubelle ». Son profil angélique n’a d’égal que son esprit criminel et sadique. Blond, les yeux bleus, un air doux et réconfortant, il est étudiant en droit, officiellement, mais surtout bourreau de l’établissement. Il est le confident des enseignants (surtout des professeurs de sexe féminin) qui le montrent en exemple aux élèves qui pourtant savent tous quel monstre sommeille en lui. Il reste le fantasme de toutes les jeunes filles et le cauchemar de tous ceux qui ont eu un jour affaire à lui. Les plus anciens racontent des histoires où ‘la poubelle’ aurait réglé personnellement le sort aux élèves de sixième qui vont passer aux cinquièmes afin de les effrayer un peu plus. Traditionnellement, il est responsable de la section des cinquièmes, mais se prend au jeu de l’omnipotence en surveillant tout et tout le monde, la nuit comme le jour. Mathématiques : Monsieur Albert. Il couche avec Madame Jeanne depuis des lustres, et tout le monde le sait, sauf sa femme. Ils se tripotent aux intercours dans la salle de sport quand il n’y a personne, sinon dans les toilettes du 3e. Marié avec Madame Noémie. Histoire : Monsieur Bernard. Vieux vicieux qui aime regarder les petites culottes des élèves de 3 e pendant les interrogations écrites. Musique : Madame Carole, femme mariée avec un comptable. Biologie, physique et chimie : Madame Danielle. La rumeur la dit sado-masochiste. Elle adopte des comportements suspicieux en cours : aime se coller contre les coins de bureau, mais aussi utiliser son corps comme éléments d’exemple, ce qui crée souvent des situations inattendues en cour Dessin : Madame Estarde. Vieille dame, artiste ratée, elle enseigne depuis des siècles et suivra de près madame Oscar, ce qui ajoute à sa rancœur. Français : Monsieur Filip. Homosexuel affirmé, il est sympathique et joyeux. On raconte qu’il ferait des trucs pas nets aux garçons de 4 e qui seraient à son goût mais personne n’a jamais témoigné dans ce sens. Anglais : Monsieur Gérard. Homosexuel refoulé, il fantasme secrètement sur le directeur et ne rate pas une occasion de monter le voir. Allemand : Madame Herrmayer. Véritable allemande, grosse, blonde, sentant la saucisse. Prenez l’inverse de sexy et vous avez Madame Herrmayer. Espagnol : Monsieur Igor. Bel espagnol sexy, brun et ténébreux. Idole des jeunes Latin : Madame Jeanne, maîtresse de Monsieur Albert. Grec : On le dit hermaphrodite. Il s’habille aussi bien comme une femme, qu’un homme. On dit Fred lorsqu’on s'adresse à lui. Il veut qu’on le tutoie et qu’on le considère comme un ami. Peu de jeunes gens prennent son option et nombreux sont ceux qui l’avaient choisie et qui voudraient arrêter mais pour cela il faudrait voir Mr Hubert … Sa classe ne se compose ainsi que d’élèves de sixièmes/cinquièmes. Sport : Madame Liliane. Si une personne devait être déclarée normale, ce serait elle. Professionnelle, sympathique, bonne enseignante, elle est mariée et a 4 enfants. Technologie : Monsieur Marc. Homme brutal, il ne s’attire aucune sympathie de la part de ses élèves qui considèrent de toute façon sa discipline comme complètement secondaire. Mathématiques : Madame Noémie, femme de Monsieur Albert. Enseigne uniquement aux 3e Français : Madame Oscar. Vieille dame partie en retraite, remplacée par Mademoiselle Couisse. Anglais/ cathé : Sœur Dominique Daniel Patrick dit DDP. Cette religieuse progressiste et dynamique sait être au contact de la jeune génération et n'hésite pas à entrer dans le vif du sujet. D’un physique plus qu’agréable, elle dispose d’atouts charnels généreux, et dit souvent que Dieu lui a donné la mission d’attirer les jeunes gens vers le droit chemin. Les garçons en tout cas en sont convaincus et courent tout droit vers elle … Messe : Père Pascal. Prêtre attitré de l'établissement, nommé par l'archevêque en personne. Il donne également les cours d'éducation sexuelle afin d’être certain qu'on ne pervertit pas les jeunes esprits. Il entretient des relations étranges avec sœur DDP dont le charme ne laisse personne indifférent. Note MJ : L’équipe pédago gi que compte une petite vingtaine d’enseignant s Il y a aus si le jardinier, le cuisinier, les femmes de service, les femme s de ménage, les autres surveillants qui peuvent être autant de PNJ. Mais que se passe t il vraiment ? Le démagogue a une maîtresse officielle, c’est Lamashu. Leur union a donné naissance à un monstre de la pire espèce : Lilith, un succube redoutable qui a pour but la destruction de l’innocence des êtres. Digne fille de ses parents, elle a été envoyée par son géniteur pour aller chercher les âmes d’enfants encore innocents. Mais Lilith n’est pas comme les autres envoyés de Lamashu, non elle ce qu’elle aime ce sont les jeunes garçons, les adolescents fragiles et instables. Sa proie préférée : les garçons qui sont prêts à perdre leur innocence. Elle offre le cœur de ses victimes à son père et se garde en souvenir un testicule pour se fabriquer de beaux bijoux qu’elle porte autour du cou. Elle utilise les pouvoirs psychiques de sa mère pour manipuler les adultes de l’école, les armes du monde du placard pour effrayer les enfants en recréant à volonté l’objet de leur pire phobie. Elle a particulièrement pris possession du corps de la jeune enseignante de français Madame Couisse. Il semblerait que si on arrive à chasser Lilith du corps de Couisse, on pourra se débarrasser d’elle. Comment réussir à retrouver le calme à Saint Crussaix ? Les enfants devront s’allier pour enquêter sur les causes particulières des meurtres de leurs camarades de classe. Toutefois, il sera difficile de s’allier sans pour autant se dire toute la vérité. Les joueurs devront donc en parallèle découvrir les indices leur permettant de remonter jusqu’à Lilith, affronter les obstacles qui les séparent d’elle, mais également arriver à affronter les blocages en avouant aux autres à la fois leurs peurs mais aussi leurs sentiments. Ce n’est qu’au prix de ces actions qu’ils pourront faire revenir la vie à la normale. L’enquête dans l’école Les enfants ont plusieurs solutions pour découvrir des indices, voilà une liste de qui sait quoi, où se trouvent les indices. Les archives de l’école (sous sol du château). La difficulté pour atteindre cette pièce est double : récupérer la clé sur le surveillant Abel Trasmit ou sur le concierge Mr Traffe. Ce sont les deux seules personnes à avoir les passes pour entrer. Une fois en possession des clés, ils devront réussir à s’infiltrer sans se faire repérer par les adultes. On apprend grâce aux archives deux éléments L’histoire de l’école : Saint Crussaix, honneur et connaissances. L’histoire de l’école est atypique, tour à tour lieu de culte, de dépravation et aujourd’hui d’instruction, il est une chose qui ne changea jamais : les murs. Tout débuta il y a deux siècles par la construction d’un château par le Père Chapart. Ce dernier se tourmentant des faibles revenus de sa paroisse, qui partait en ruine, se décida à prendre l’argent où il était et décida de piller le soir venu, les tombes des malheureuses veuves qu’il mettait en terre la journée. Estimant que Dieu lui permettait de jouir ainsi de ses informations, il ne pouvait lui en tenir rigueur : la faim justifiant les moyens ! Les fonds qui permirent de financer la magnifique bâtisse provenant de sources non-légales, le bâtiment ne fut jamais reconnu officiellement par l’église malgré la grande satisfaction des paroissiens contents de pouvoir enfin prier dans de bonnes conditions tout en ignorant l’origine des sources de financement. L'Eglise enquêta longuement à ce propos, le Père Chapart fut excommunié et chassé de son ordre après que l'archevêché eut étouffé l’affaire afin de ne pas se retrouver avec des centaines de procès sur les bras. Se déclarant unique propriétaire des lieux (le titre étant à son nom civil), le Père Chapart s’empressa de rentabiliser l’investissement en ouvrant, des années plus tard, le bordel le plus connu de la région. Celui où les hommes venaient à cheval, en bateau ou en rampant pour rencontrer les plus belles bombes de la planète comme on disait souvent dans les environs. À sa mort, l’église exigea que le bien immobilier lui revienne de droit (on fait confiance aux avocats de l'archevêché). On mit les filles de joie en uniforme bleu marine et socquettes blanches et au nom de l'Église, on ouvrit une école, celle là même qui instruit les jeunes filles et garçons de bonne famille depuis 69ans, et cela malgré l’incendie d’il y a 30 ans, qui força les actionnaires à rebâtir une partie des locaux, et à déplacer de fait la chapelle. Seul le château demeure intact depuis la construction initiale. La fouille des cartons remplis de documents papier: L’école a déjà été le siège d’éléments ésotériques étranges. On trouve des coupures de premières pages de journaux parlants de meurtres d’enfants, de phénomènes étranges, de rapports d’expertises géologiques … Deux noms reviennent régulièrement dans les différents articles présents dans les archives : Père Pascal et Monsieur Hubert. En fouillant vraiment la salle, on trouve un grimoire d’exorcisme au titre effacé vieux de plus de 200 ans. Le nom du propriétaire a été également effacé de la seconde de couverture, mais les traces de sang sur les pages jaunies et son usure évidente laissent à penser qu’il a déjà été utilisé. On trouve aussi dans la boîte où se trouvaient le grimoire un morceau de papier avec des références DEWAY (code bibliothécaire). La bibliothèque C’est au professeur de français que revient la charge de s’occuper de la bibliothèque de l’école. On y trouve 2 postes pour se connecter sur internet, des ouvrages sur tous les sujets. Le fond sur la mythologie est particulièrement imposant depuis la rentrée des classes. Sur le présentoir du livre du mois, on y trouve un recueil mythologique. Si les élèves ont découvert les côtes deway aux archives et ont identifié ce code comme une référence de livre > Lilith le mythe révélé c’est un livre sur Lilith où dans les marges, on peut lire au-dessus du premier paragraphe : Tuer le démon en affrontant donc ses peurs Tuer son esprit en trouvant une parade au charme Vaincre la bête avec une arme bénie, manifestation de l’amour vrai « Lilith est vraisemblablement l'écho d’un démon femelle sumérien, puis babylonien, Lilitû ou Ardat Lili. Ses traits dominants sont déjà son caractère aérien, sa sexualité et sa fécondité sans limite. Considérée comme un démon dévorateur, elle est liée à Déesse mère. Déesse-serpent, déesse ailée (donc alliant les caractères chtonien et aérien), pour Marija Gimbutas elle correspond à la Déesse mère dont on retrouve la trace depuis le paléolithique supérieur… » Le bureau de Mada m e Couis s e D’apparence normale, le bureau de l’enseignante a été transformé depuis que le poste a changé de titulaire. Plus féminin, l’endroit dégage un charme certain et l’on s’y sent bien. Si les enfants fouillent son bureau, ils pourront trouver un exemplaire du livre Lilith le mythe révélé. Il n’est pas annoté comme l’exemplaire à la bibliothèque et des pages semblent avoir été arrachées : mieux vaut trouver un exemplaire encore entier à la bibliothèque. Dans le placard derrière le bureau on y trouve des cahiers, des copies, des choses classiques pour un enseignant. Si on fouille mieux le placard : on trouve un double fond et des bijoux en peau humaine, en particulier des boucles d’oreilles - testicule. Il y a une entrée pour le monde du placard via une trappe sous le tapis du bureau devant la fenêtre du bureau ; toutefois, elle ne permet que de sortir mais pas d’y entrer. Ce que savent les adultes *L’incendie : Il a eu lieu il y a trente ans. Monsieur Albert, Madame Estarde, Monsieur Marc sont les seuls à savoir ce qui s’est passé : à l’époque le démagogue avait déjà envoyé un de ses sbires dans le collège. Des événements étranges avaient eu lieu, à ce moment-là, la chapelle était juxtaposée au château en tant que dépendance. Trois enfants de cinquième avaient été retrouvés morts crucifiés dans leur chambre, les meurtres cessèrent avec l’incendie de la chapelle (et la fermeture temporaire de la porte du monde du placard). L’origine n’est pas connue officiellement, Monsieur Marc est certainement celui qui en sait le plus : c’est lui qui a brûlé la chapelle. Il ne parlera pas sans qu’on arrive à le convaincre qu’il se passe quelque chose, il est sous l’emprise de Lilith et ne se rend compte de rien. Il était élève quand les précédents meurtres se sont passés, il a déjà vu le monde du placard. Si on arrive à le convaincre, il pourra expliquer aux enfants que la solution se trouve toujours dans la chapelle. *Le prêtre : c’est à lui que le livre s’exorcisme appartient. Il a été détaché de façon permanente à Saint Crussaix en raison des phénomènes qui s’y sont déroulés depuis des siècles. Il sait que les monstres habitent les lieux, il sait aussi comment vaincre le mal, le vrai. Le pouvoir de l’eau bénite est toujours un remède puissant. Il a aidé Monsieur Marc, il y a 30 ans. Mais il ne l’avouera pas, à moins d’avoir des arguments de poids. *Fred : le professeur de grec est certainement le meilleur allié des enfants. Il a l’esprit jeune, mais il dérange par son aspect peu conventionnel. Personne ne sait pourquoi le directeur ne l’a pas viré depuis longtemps, mais si les élèves vont le voir, ils apprendront qu’il fait partie des très rares adultes à voir les monstres du placard, il sait donc comment vaincre les créatures qui sortent de cet anti-espace. Il suffit d’affronter sa peur et de faire confiance aux autres en avouant simplement ses faiblesses : il a des armes à disposition dans sa chambre dans le bâtiment des enseignants (pistolets à eau, fusées éclairantes, boîtes à meuh). Il pourra expliquer aux enfants que ce dont les monstres ont peur ce sont les manifestations de courage et les rires. Il saura également leur expliquer comment faire « L’arme » pour vaincre Lilith. Toutes les femmes mariées de l’établissement pourront témoigner d’une chose : ce qui tue le charme d’amour : c’est le mariage ! Si les enfants découvrent le livre dans la bibliothèque, ils savent qu’ils doivent trouver une arme contre les charmes de Lilith. La réponse est donc : une manifestation matérielle de l’amour vrai du mariage. Facile : l’alliance, c’est simple et l’on y pense instinctivement, c’est le symbole du mariage Plus complexe : les élèves se souviennent d’un cours d’anglais « Something old, something new, something borrowed, something blue » Il leur faudra donc trouver quelque chose de bleu, de volé, de vieux et de neuf. Le professeur d’anglais leur avait parlé de cela lors d’un de leur cours, et leur avait expliqué l’importance de la tradition pour que le mariage tienne. Ils devront donc s’arranger pour fabriquer un talisman contenant les deux manifestations et de les tremper dans de l’eau bénite afin de la rendre bénie pour rendre Lilith vulnérable. Si les élèves ne fabrique pas de talisman, il leur sera impossible de gagner le combat. Les fantômes « alliés » dans le monde du placard devront donc encourager les élèves à s’armer correctement. *Madame Couisse : C’est une jeune enseignante qui a un très bon contact avec les élèves, en particulier les garçons. De par son jeune âge, ils se sentent en confiance, mais si les élèves l’interrogent sur les événements qui se passent au collège, elle semblera certainement troublée. Elle est habitée par l’esprit de Lilith, donc soit elle se cachera derrière son incompréhension, soit elle essayera des les charmer afin de les endormir un peu plus, soit, si elle se sent en danger, attaquer … Méfiance donc. L’emprise de Lilith sur l’enseignante ne se fait pas 24h/24, les élèves peuvent donc s’ils sont attentifs, voir des changements de personnalité de l’enseignante passant de quelqu’un de timide à quelqu’un de très extraverti. *Monsieur Bernard : en sa qualité de professeur d’histoire, il connaît plein de choses sur la mythologie et sur Lilith. Il vous indiquera le nom d’un excellent ouvrage Lilith le mythe révélé. Le monde du placard La grande entrée du monde du placard est dans le confessionnal de la chapelle. Il existe plusieurs sorties dont celle qui est dans le bureau de Madame Couisse. Lorsqu’on entre dans les lieux, on tombe sur une pièce circulaire qui ouvre sur 5 chemins. Les monstres guettent (vampires, loup garou, infirmière folle, insectes géants) mais aussi les fantômes des enfants déjà morts depuis des siècles, seront autant d’aide pour trouver le bon chemin vers l’antre du succube. Les PJ doivent faire un jet de peur à chaque fois qu’ils sont confrontés à un habitant du monde du placard, en fonction du résultat, ils pourront ou non affronter l’ennemi. Les fantômes sont des êtres changeants, tantôt alliés, tantôt ennemis, difficile de s’y fier. Le monde du placard ne s’ouvre que la nuit, il est donc inutile d’essayer d’y entrer avant la tombée du jour. Une fois que les enfants seront au bon endroit dans la chapelle, les voix des fantômes les guideront sans peine pour trouver le passage. Note au MJ : Le monde du placard est un endroit en perpétuelles mutations, en fonction des gens qui s’y baladent la description de l’endroit varie : catacombes de château fort, salle de torture, cave humide, grenier délabré, cabane abandonnée … Il suffit juste que cela reste effrayant, toute discrétion est laissée au MJ pour la description. L’accès au monde du placard passe par un escalier circulaire, semblant sans fin ; les enfants perdent donc tout sens de l’orientation, à moins de s’être équipé d’une boussole, pas moyen de s’orienter. L’antre du succube Il se trouve sous le bureau de Madame Couisse. Il s’agit d’une reproduction exacte d’un harem oriental. Un lieu étroit qui fait la dimension exacte du bureau. Des odeurs suaves émanent de bougies et de bâtons d’encens placés dans tous les coins possibles. Il y a de la moquette prune au sol, les murs sont drapés de voilures de toutes les couleurs et des coussins recouvrent tous les fauteuils. La lumière est tamisée, on y distingue donc que peu les objets décoratifs d’un goût douteux (dont statuettes en os humains, objets sexuels …) qui remplissent les étagères sur les murs. Au centre de la pièce se trouve un lit géant circulaire rempli lui aussi de coussins, plumes et pétales de roses. C’est l’endroit où doit dormir Lilith, on remarque si on regarde de près, des traces de sang et des résidus humains sous le lit. Important Les enfants devront enquêter au collège, mais il reste important de souligner une fois encore le contexte. Parler à des adultes de sexe ou de choses bizarres en rapport à la question pour des enfants de 12 ans n’est pas naturel. Le pouvoir de Lilith s’étend de plus à tous les hommes de l’établissement mais aussi sur les élèves plus âgés. L’aveuglement de Lilith pourra pousser certains membres de la gente masculine à agir de façon bestiale : jalousie, violence, insultes, comportements irrationnels. Les femmes sont elles aussi touchées, mais dans une moindre mesure ; elles sont plus poussées vers une mise en valeur de leur féminité, mais ce qui est tout aussi perturbant pour les garçonnets. Une des pires peurs des élèves reste avant tout d’être envoyé chez le directeur, gardez cela à l’esprit. Il y a bien un méchant à abattre, mais il existe aussi un ennemi redoutable permanent qui peut venir perturber les plans des élèves. Note : pourquoi l’entrée du monde du placard est à la chapelle. Le confessionnal est l’endroit où les enfants sont vulnérables à forte valeur symbolique. De plus, le démagogue et ses acolytes aiment les beaux endroits pour apparaître et c’est définitivement le lieu rêvé. Concernant la malédiction d’Oscar, la vieille dame morte ne hante pas les lieux, mais c’est une psychose intéressante à exploiter si besoin. FI N L’affrontement final se fera donc entre Madame Couisse possédée par Lilith et les enfants qui seront parvenus jusqu’à son antre. Si les enfants arrivent à la vaincre, une fumée rose et odorante émanera du corps de l’enseignante. L’antre s’enflammera, les enfants devront sortir par la trappe qui mène dans le bureau et une fois encore la porte du monde du placard se refermera pour une durée indéterminée La vie reprendra son cours dans l’établissement comme s’il ne s’était rien passé, personne ne gardera le moindre souvenir des événements de l’année scolaire mise à part ceux qui se sont trouvés dans l’antre au moment du combat. Si les enfants échouent pour une raison ou pour une autre, et bien Lilith offrira un destin digne de ce nom à son père et pourra par la même occasion se faire de magnifiques parures de bijou avec les restes ! Les monst res Vampires Morsure 5 (muscle) Pv 20 Astuce : 3 Esprit : 2 Muscle : 1 Main : 2 Pied : 5 Fantômes, selon le jet allier ou ennemi Si ennemi : terreur mentale 4 (astuce) Pv : 30 Astuce : 2 Esprit : 2 Muscle : 2 Main : 1 Pied : 5 Insects géants Piqure 4 (main) Pv : 20 Astuce : 2 Esprit : 5 Muscle : 3 Main : 4 Pied : 5 Zombies Poing 2 (muscle) Pv : 30 Astuce : 5 Esprit : 3 Muscle : 5 Main : 5 Pied : 4 L’infirmière Seringue affûté 7 (main) Course effreinée 2 (pied) Pv : 40 Astuce : 5 Esprit : 4 Muscle : 4 Main : 3 Pied : 1 Lilith Terreur mentale 7 (esprit) Venin 6 (muscle) Erection 8 (esprit) Si l’arme est amenée et est correct : 2 de moins dans chaque Pv : 50 Astuce : 4 Esprit : 4 Muscle : 5 Main : 3 Pied : 4 Fiche de Maximilien Élève de 5eA. Ce jeune garçon est en avance d’un an sur sa scolari té. Boy scout, il est l’un des rares à pouvoir sorti r du collège le week-end. C’est un garçon équilibré, serviable, toujours prêt (comme un scout). Plutôt mignon, amusant, sa compagnie est appréciée de tous ses camarades. Il est bon élève, toujours par tan t pour explorer les recoins de l’établissement. Il est aussi l’un des « fournisseurs » de l’école, et pro fi t e de ses escapades pour dépenser l’argent de ses camarades en cigare t t es, magazines ou autres choses. Sa passion pour les films d’horreur lui a laissé imprégnée une impression d’être en permanence entouré de monst res : loups garous, zombies, momies … Caracté ris t iques : Excellente mémoire : il possède une t rès, t rès bonne mémoire. Il peut se souvenir en général du moindre détail d’un événement qu’il a vécu. Inspiré : Il aura l’intui tion d’aller quelque part, ou reconnaît ra quelque chose comme vrai sans pour autant savoir d’où lui vient cet t e idée. Il possède des connaissances qu’il devrai t normalement ignorer. Histoi re d’horreur : IL a vu tous les films et lu tous les livres sur le suje t passant à sa portée. Il est incollable sur le suje t. Peti t génie : Il apprend vite, t rès vite. Curieux : Il doit toujours tout savoir, à n’impor te quel prix et peu impor te les obstacles qui se dressent devant lui et l’obje t de son intérê t. Phobique : A t rop voir de films d’horreur, on les craint dans ses rêves la nuit. Il a une pro fonde angoisse de croiser les acteurs de ses films pré fé r és. Fiche de Christophe-Baptis te Elève de la 5 e A. Christophe-Baptise est un cer tainement l’élève le plus à sa place dans l’établissement catholique qu’est l’insti tu t Saint Crussaix. Ses parents, pasteurs de leur état lui ont inculqué les bases de la religion avant même de lui apprendre à parler ou à marcher. C’est indubitablement le plus for t dans les cours de catéchisme, et passe toutes ses heures d’étude à discute r théologie avec le père Pascal ou apprendre par cœur de verse t complet de la bible. Il aime être seul, ne ret rouvant parmi ses camarades de chambre, personne qui a les mêmes cent res d’intérê t que lui. Il détes te les filles, t rouvant dans chacune d’elle une incarnation du mal. Il ne quit te jamais sa bible, obje t qu’il a héri té de son grand-père. Sa plus grande peur est le diable et ce qui le matérialise sur ter r e (fantômes par exemple). Il a toujours l’angoisse que son père sache qu’il fai t des choses interdi t es, qu’il ne fai t pas bien ses prières ou encore qu’il ait des mauvaises pensées en particulier lorsque les filles courent dans le parc en shor t le mardi matin. Caracté ris t iques Rat de biblio thèque : Il adore lire, lit beaucoup et on le t rouve toujours accompagné d’un ou deux ouvrage en particulier d’origine religieuse. Il s’est consti tué grâce à cela une solide culture générale et une bonne connaissance de la lit t é ra t u r e. Malchanceux : En général, les choses ont tendance à ne pas tourner comme il l’avait souhaité Souf f r e douleur : Ses camarades de chambre ont décidé après la mort de Tim que ce serai t lui la victime numéro 1 des blagues . Il ne sait pas comment échapper à cela et vit dans la crainte de croiser ses tourmen teurs Ma foi renverserai t les montagnes : Cet enfan t possède une véri table foi qui le pousse en avant. Grâce à elle, sa volonté dépasse de beaucoup celle de la plupar t de ses camarades. Fiche de Rudy Le gros de la bande. Suje t des moqueries, toujours la bouche pleine de quelque chose de sucré. Rudy est un garçon gentil, cadet d’une f ra t r i e de 9 filles. Il a été sur couvé par sa mère qui a compensé son incapacité à lui montre r son af fec t ion par des actes en le nourrissant plus que de raison depuis son plus jeune âge. Angoissé par les visites médicales où son poids prend encore plus d’impor tance que d’habitude, il fui t l’infi rme rie le plus possible. Obje t des railleries de ses camarades, il fui t dans les cuisines de l’école afin de compenser sa f rus t r a t ion par la nourri tu r e. Trouvant dans le plaisir de manger un bonheur incroyable. Il a une crainte immense des insectes et en particulier des araignées. Il t rouve leurs huit pat tes répugnantes. Depuis qu’il en a un jour mangé une par accident, il ne suppor te même plus de les voir et hurle pour qu’on lui écrase. Caracté ris t iques : Chouchou des parents : il est l’enfant pré fé ré de la famille si bien que c’est toujours lui qu’on a l’habitude de croire. Il est habitué à manipuler les adultes. Honnête : il possède cet te étrange aura qui fai t que les gens ont tendance à le croire et à lui fai re confiance Grassouillet : il est gros, gras. Empoté : Il s’élance dans les airs et retombe .. toujours gauchement. Il n’a aucune grâce, ni aucune facili té pour les activi tés physiques. Fiche de Victor Victo r est le f rè r e jumeau de victoria. C’est le playboy des cinquièmes. Il est beau, athlé tique et toutes les filles rêvent de pouvoir sor ti r avec lui. Il semble solide, et pourtan t, il suf f i t de lui demander de descendre à la cave chercher une bouteille d’eau pour que se lise sur ce visage angélique la peur dans sa plus grande expression. Il t raîne par tou t avec lui sa sœur jumelle. Il s’en plaint beaucoup, mais se plaindrai t encore plus si elle n’était pas toujours là der riè re lui. Il la considère comme la présidente de son fan-club, et se ser t beaucoup de cet t e fascination qu’elle a pour lui. Il n’est pas sympathique, il sait jouer de ses charmes pour arriver à ses fins. Caracté ris t iques Athlé t ique : c’est un athlè te-né Je cours comme une gazelle : il dépasse en vitesse la plupar t de ses camarades et grâce à ce talent spor ti f évite souvent les problèmes (en s’enfuyant plus loin, le plus vite possible) Populaire : il est l’un des garçon les plus populaire du collège. Les autres ont tendance à se tourner vers lui avant de prendre des décisions. Phobique : Il a t rès, t rès peur de se ret r ouver dans le noir. Je t raîne un boulet der riè re moi : Il doit ent raîner par tou t avec lui sa jumelle : Victo ria. En plus d’être embar rassante, elle a toujours tendance à l’impliquer dans des choses compliquées. Fiche de Victo ria Sœur jumelle de Victo r, elle est aussi sa première fan. Jeune fille douce, mais ef facée, elle sait se rendre utile dans la bande de son f rè r e. Grande spor tive, elle est inscri t e à tous les clubs de spor t de l’école. Les filles ne l’aiment pas t rop du fai t même qu’elle est la sœur de Victor et une cer taine jalousie s’est installée de la complici té apparente entre le f rè r e et la sœur. Elle ne suppor te pas d’être éloigné de son jumeau, son sourire charmeur lui permet t an t toujours d’arriver à ses fins, elle peut faire tout ce qu’elle veut. Ce qui ne l’empêche pas de se plaindre pour n’impor te quoi, n’impor te quand. Victo ria a depuis cet t e année un autre objec t i f pour reste r dans la bande de son f rè r e : pouvoir se lier d’amitié avec Clément qu’elle aime secrè temen t et qui par tage lui aussi la chambre 2. Caracté ris t iques : Je cours comme une gazelle : il dépasse en vitesse la plupar t de ses camarades et grâce à ce talent spor ti f évite souvent les problèmes (en s’enfuyant plus loin, le plus vite possible) Charmante : Elle est à l’aise avec les autres. Alors que la plupar t de ses camarades de classe sont intimidés par les garçons, elle se lie facilement avec eux et at ti r e leur sympathie. Athlé t ique : c’est une athlè te-né Je suis la 5 e roue du carrosse : On la t rai te souvent dif f é r emmen t des autres. La populari té de son f rè re l’ef face du devant de la scène. On l’oublie souvent. Geignarde : Elle passe son temps à se plaindre au sujet de tout et de n’importe quoi. Fiche de Clément Le plus intello de la chambrée numéro 2. Même si il est t rès intelligent, il n’investi t ses capacités que pour met t r e le bordel dans la classe ou l’école. Il maît rise des connaissances incroyables en chimie/physique/ info rma tique, ce qui lui perme t de met t r e au point des bombes puantes d’une ext r ême puissance, des explosi fs colorés, des sabotages d’estrade, des hacking du serveur informa t ique de l’établissement. Il est populaire, mais sans pour autant pro fi t e r de ce statu t. Son seul but est l’anarchie. Les pro fesseurs ne lui reprochen t que rarement son compor tement, pour deux raisons : son excellence scolaire et l’incapacité à prouver sa participa tion aux événements. Les stra tégies sont tellement élaborées qu’il n’a qu’à nier pour ne jamais êt re sanctionné. Il a toujours sur lui une peti te peluche représentan t un lapin. Il t raîne l’obje t depuis sa plus tendre enfance, mais ne montre cet te peluche à personne. Elle res te dans le fond de son sac et ne la sort que lorsqu’il est sûr de n’être vu. Il a de gros problèmes d’allergies qui le handicapent pas mal dans la vie de tous les jours Caracté ris t iques : Riche : les parents de Clément disposent d’une grosse for t une personnelle qui lui permet d’avoir tout ce qu’il souhaite. Roi du sur f : Il sur fe sur le net comme un pro fessionnel. Cette qualité s’avère souvent utile pour rassembler des info rma tions ou contac te r des gens. Chanceux : les choses semblent toujours prendre la tournure la plus favorable pour lui. (vous pouvez relancer un dé lors d’un échec à un tes t une fois par par tie). Pitre : Il est le fau teur de t rouble de la classe. C’est donc toujours vers lui que les pro fesseurs se retournen t en cas de problème. Trai temen t médical : Il est allergique. En cas de contac t avec des poils, des poussières, des moisissures, il doit respire r dans un inhalateur. S’il ne le fai t pas, il met sa vie en péril.