Quatorze personnes bloquées dans un manège à Bagatelle
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Quatorze personnes bloquées dans un manège à Bagatelle
Numéro 7 - Juin 2014 62 p.8-9 Quatorze personnes bloquées dans un manège à Bagatelle... pour un exercice p. 4-5 Prévarisc un logiciel made in SDIS62 p. 14-15 Les nouveaux CIS de Marquion et d’Auxi-le-Château pour l’horizon 2016 p. 16 3 Formations d’Intégration au programme de cette année Sommaire Explication sur la réinstallation du CA Page 3 Prévarisc, un logiciel made in SDIS62 Pages 4-5 Enduropale 2014, au Coeur des préparatifs Pages 6-7 Quatorze personnes bloquées dans un manège à Bagatelle... pour un exercice Pages 8-9 CODIR Territorial au CIS d’Avesnes-le-Comte Susciter des vocations pour intégrer le mécanisme européen de protection civile Page 10 Pages 10-11 La Journée Nationale des sapeurs-pompiers Page 12 3 nouveaux chefs dans les CIS de Pas-en-Artois, d’Avesnes-le-Comte et d’Auchel Page 13 Les nouveaux CIS de Marquion et d’Auxi-le-Château devraient être opérationnels en 2016 Pages 14-15 3 Formations d’Intégration au programme de cette année 35 Jeunes Sapeurs-Pompiers reçus au brevet à la 1ère session Page 16 Rencontre avec... le Médecin de classe exceptionnelle René Duriez page 17 3 nouveaux sports pour les sapeurs-pompiers Pages 18-19 Lucie Jamsin championne de France au cross national des sapeurs-pompiers, catégorie séniors féminins Page 19 17 sapeurs-pompiers qualifiés à la Finale Nationale du Challenge de la Qualité Pour info... Page 20 Le 114 : un numéro national d’appel d’urgence unique et gratuit pour les personnes avec des difficultés à entendre ou à parler Depuis 2011, pour contacter les pompiers, la gendarmerie, la police ou les urgences médicales, le 114 est le numéro national d’appel d’urgence unique et gratuit à destination des personnes sourdes, malentendantes, aphasiques et dysphasiques. Dorénavant, toute personne ayant des difficultés à entendre ou à parler, en situation d’urgence, qu’elle soit victime ou témoin peut désormais 24h/24 et 7j/7, envoyer un SMS ou un fax au 114, numéro national unique et gratuit. L’appel est traité de façon centralisée : dès que les informations sont recueillies (localisation, circonstances, identité de la personne…), le 114 établit le lien direct avec le service d’urgence local concerné (Samu, police-gendarmerie, sapeurs-pompiers), qui interviendra si nécessaire, dans les plus brefs délais. Pour une qualité de service optimale, l’équipe du 114 est composée de professionnels sourds et entendants spécifiquement formés, qui se répartissent l’analyse et le traitement des appels. Pour plus d’informations : www.urgence114.fr Pourquoi un renouvellement de certaines instances du SDIS ? Un nouveau Conseil d’Administration, le 10 juillet Les 23 et 30 mars derniers se sont déroulés, dans toute la France, le 1er et second tour des élections municipales. Dans le Pas-de-Calais, 895 communes ont été concernées. Une échéance électorale qui impose le renouvellement partiel du Conseil d’Administration du SDIS du Pasde-Calais. Un Conseil d’Administration qui est composé de dix-huit conseillers généraux, de six représentants des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), et d’un représentant des communes. Pour faire suite à ces élections municipales, les représentants des EPCI et des communes sont donc à renouveler. Durant la période du renouvellement, le Président du Conseil Général est le président de droit du Conseil d’Administration du SDIS du Pas-de-Calais. L’opération de vote par correspondance s’est tenue du 16 au 24 juin. Un important travail réalisé par le service des assemblées du Groupement de l’Administration Générale et des Affaires Juridiques (GAGAJ) et la Préfecture du Pas-deCalais. Après réception de ces bulletins de vote, le dépouillement aura été effectué le 26 juin , à la Préfecture. Le nouveau Conseil d’Administration doit être convoqué, pour son installation officielle ainsi que l’élection, en son sein, du Bureau du Conseil d’Administration avec son Président , ses trois Vice-Présidents et un membre. Des élections également pour la CATSIS et le CCDSPV Le Conseil d’Administration n’est pas la seule instance à devoir être renouvelée. En effet, il est écrit dans le code général des collectivités territoriales, que six mois après le renouvellement des conseils municipaux, les représentants des sapeurs-pompiers à la CATSIS et au CCDSPV doivent être réélus. La CATSIS : La Commission Administrative et Technique des Services d’Incendie et de Secours (CATSIS) est composée de quatre collèges : les Sapeurs-Pompiers Professionnels Officiers (SPPO) et Non-Officiers (SPPNO) ainsi que les SapeursPompiers Volontaires Officiers (SPVO) et les Non Officiers (SPVNO). Ainsi l’ensemble du personnel sapeur-pompier participent à cette élection. Des membres de la CATSIS siègent avec voix consultative au Conseil d’administration. Le CCDSPV : Le Comité Consultatif Départemental des Sapeurs-Pompiers Volontaires (CCDSPV) est, quant à lui, composé de sept membres : un Sapeur-Pompier de 1ère classe, un Caporal, un Sergent, un Adjudant, deux officiers et un membre du SSSM (Service de Santé et de Secours Médical). Le grade de sapeur-pompier de 1ère classe est au minimum requis, pour voter pour cette instance. L’opération de vote par correspondance pour la CATSIS s’est tenue du 16 au 24 juin . Quant au CCDSPV, l’opération de vote s’est déroulée du 10 au 20 juin. Les opérations liées au dépouillement des votes s’opèrent en préfecture sous la surveillance d’une commission adhoc. Elles se sont tenues le 25 juin pour le CCDSPV et le 26 juin pour le CASDIS et le CATSIS. CONSEIL D’ADMINISTRATION Le Service Départemental d’Incendie et de Secours est administré par un Conseil d’Administration qui règle par ses délibérations les affaires du SDIS. CATSIS Elle est consultée sur les questions d’ordres techniques ou opérationnels intéressant les SDIS. CCDSPV Il donne un avis sur toutes les questions relatives aux Sapeurs-Pompiers Volontaires, à l’exclusion de celles intéressant la discipline. Prévarisc un logiciel made in SDIS62 Le SDIS du Pas-de-Calais, via son Groupement Prévention des Risques, est, depuis quelques années, initiateur d’un logiciel de gestion des activités de « prévention », du nom de Prévarisc. Un important travail qui a été confié au Groupement des Systèmes d’Information et de Communication (GSIC) pour sa conception et son développement. Un logiciel, pur made in Pas-de-Calais, qui de surcroît, a pris au fur et à mesure des années une ampleur nationale, puisqu’au aujourd’hui, il intéresse d’autres SDIS de France. G érer la liste des Établissements Recevant du Public (ERP) de l’ensemble du département avec toutes les informations que cela peut induire. Voici l’une des grandes missions que réalise quotidiennement le Groupement Prévention des Risques, et ce depuis quelques années grâce notamment à un logiciel du nom de Winprev. Un logiciel, qui est au fur et à mesure des années, arrivé à saturation par la quantité de données enregistrées mais qui devient également obsolète dans sa version. « Il n’est plus possible de réaliser des mises à jour entre les différentes bases de données départementales, expliquent les Commandants Matthieu HANSE et Mathieu MALFAIT, respectivement chef et adjoint au Groupement Prévention des Risques. Nous avons un risque de tout perdre. » C’est pour ces raisons que déjà en 2008, le Lieutenant-colonel Stéphane CONTAL, alors chef du Groupement Prévention des Risques, cherche une solution. Le SDIS 62 se pose donc la question d’acquérir un nouveau logiciel. « Nous avons regardé à l’époque ce qui se faisait mais nous n’avons rien trouvé de concluant, se souvient le Lieutenant-colonel. Nous avons donc décidé de développer un nouveau logiciel en interne. » Le SDIS 62, créateur du logiciel Prévarisc Ainsi en 2009, le logiciel Prévarisc commence à voir le jour. Un développement, qui depuis cette année, ne fait qu’évoluer et progresser (lire ci-contre la chronologie). À un tel point que la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises (DGSCGC) prend connaissance de ce projet et s’y intéresse. La création de ce nouveau logiciel devient alors un enjeu national. En effet, d’autres SDIS de France rencontrent également des problèmes avec leur logiciel de prévention. Le SDIS du Pas-de-Calais devient alors l’initiateur, le créateur d’un logiciel de prévention qui pourrait être utilisé par d’autres SDIS de France. Présentation et formation aux SDIS de France intéressés Cet important développement du logiciel, au fil des années, a permis de présenter au début 2014, Prévarisc, à une dizaine de SDIS de France, intéressés par celui-ci. Puis c’est en avril dernier, que le Lieutenant-colonel Stéphane CONTAL et les Commandants Matthieu HANSE et Mathieu MALFAIT se sont rendus à l’École Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers (ENSOSP) à Paris, pour former ces même SDIS aux premières techniques de Prévarisc. « Cette formation a permis de leur montrer l’utilisation du logiciel avant que l’on fournisse une version 2.0 avant l’été 2014, détaille le Commandant Mathieu MALFAIT. Ainsi ce logiciel permettra de répondre aux besoins des SDIS de France en termes de prévention des risques et de la tenue à jour des dossiers des différents ERP. C’est un logiciel qui est beaucoup plus intuitif, avec de nombreuses fonctionnalités. Il facilite également le travail du secrétariat et des préventionnistes » D’autres sessions de formation, pour d’autres SDIS auront lieu en septembre sur le site d’Aix-en-Provence et de Paris. Du côté de l’utilisation de Prévarisc, en ce qui concerne le SDIS du Pas-de-Calais, si les secrétaires et les préventionnistes du Groupement Prévention des Risques l’utilisent déjà en partie, le Colonel Laurent MOREAU, Directeur Départemental, a fixé pour objectif l’exploitation totale, au sein du SDIS 62, de ce nouveau logiciel pour la mi-juin 2014. Dates clefs 2008 : Le SDIS 62 cherche à acquérir un nouveau logiciel de Prévention car celui utilisé devient obsolète. 2009 : début de la conception de Prévarisc avec des étudiants d’une école d’ingénierie en informatique, en alternance au sein de la collectivité. Parmi eux Kévin DUBUC, aujourd’hui chef du service développement informatique. 2010 : Rémi KINOWSKI intègre le service développement informatique. Avec Kevin DUBUC, ils poursuivent le développement de Prévarisc, un projet qui prend de plus en plus d’ampleur. La même année, une école de design élabore la maquette de Prévarisc. Début 2012 : Le Commandant Matthieu HANSE prend la tête du groupement Prévention des Risques, au début de l’année 2012, secondé par le Commandant Mathieu MALFAIT. 2012 : la version 1.0 de Prévarisc sort. Une version testée sur le terrain par des utilisateurs mais aussi des techniciens d’autres SDIS. Un test réel qui permet d’avoir des retours et de réorganiser certains points. Fin 2012 : Deuxième version du logiciel, la 1.1 2013 : Sortie de la version 1.2 de Prévarisc. Création du service développement informatique, au sein du Groupement des Systèmes d’information et de Communication. Une création de service qui a permis de mettre un réel coup de boost au développement de Prévarisc. Dans le même temps, renforcement de l’équipe du service développement avec l’arrivée d’Aurélie DIMPRE, en charge du développement d’un ETL permettant l’intégration des données. Début 2014 : Présentation de Prévarisc, à une dizaine de SDIS de France, intéressés par ce logiciel. Avril 2014 : Formation de ces mêmes SDIS à Prévarisc par le Lieutenant-colonel Stéphane CONTAL et les Commandants Matthieu HANSE et Mathieu MALFAIT,à l’École Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers (ENSOSP) à Paris. Avant été 2014 : Objectif sortir la version 2.0 de Prévarisc. Mi-juin 2014 : Le Colonel Laurent MOREAU, Directeur Départemental du SDIS 62, a fixé pour objectif l’exploitation totale de ce nouveau logiciel pour le SDIS du Pas-deCalais. Avant fin 2014 : Objectif de sortir la version 2.0 de Prévarisc en libre téléchargement par tous les SDIS de France. Le Groupement Organisation et Coordination des Secours Au GOCS, l’Enduropale, on en parle et on le prépare au minimum trois mois avant l’évènement, dès le mois de novembre. « Chaque année, nous devons nous réadapter aux contraintes de l’organisation », explique le Commandant Jean-François MERLOT, adjoint du Groupement. Et cette année, la contrainte principale fut un circuit raccourci, par rapport aux années précédentes. « Nous avons donc eu plus de concurrents sur une distance plus restreinte, avec un risque de chutes collectives. Mais en règle générale, chaque Enduro est différent. Une année c’était la neige où encore la montée de la mer… Nous devons nous réadapter systématiquement, nous remettre en cause, pour ne pas tomber dans une routine. Le copier / coller, d’une année à l’autre, est banni. » Secrétariat, service de la GIA (Gestion Informatisée de l’Alerte), CTA-CODIS, tout le Groupement Organisation et Coordination des Secours travaille chaque année sur les différentes éditions d’Enduropale. Enduropale 2014 au Coeur des préparatifs Plus qu’une course de motos ou de quads, l’Enduropale est devenu, au fil des années, un évènement sportif incontournable pour les amateurs et les passionnés de sports mécaniques. Reconnu dans le monde entier, l’Enduropale, qui se tient comme chaque année au début du mois de février, au Touquet, a accueilli les 8 et 9 février 2014, des milliers de spectateurs, malgré des conditions météo difficiles. Côté évènement sportif, environ 1100 pilotes en motos, 230 motos pour les jeunes, 130 kids et environ 600 quads se sont élancés sur les quatre courses programmées de ce week-end. Un rassemblement sportif qui nécessite, par conséquent, un dispositif sécurité d’envergure, et qui se prépare des semaines, voire des mois à l’avance. Tour d’horizon des différents groupements et des services du SDIS 62 sur le pont pour l’Enduropale 2014. Reconnaissance du circuit avec M. le Sous-Préfet Sapeurs-Pompiers, services de la Préfecture, police, SAMU… Nombreux sont les divers services de sécurité qui sont sur le pont un week-end d’Enduropale. Mais la personne qui a autorité sur l’évènement reste le Préfet du Pas-de-Calais, représenté par le SousPréfet de l’arrondissement de Montreuil, M. Jean-Jacques MOULINE. C’est donc tout naturellement que le Sous-Préfet a effectué, la veille de l’Enduropale, le vendredi 7 février 2014, une reconnaissance du circuit avec l’organisation et les différents services de sécurité. « Il est indispensable d’effectuer cette reconnaissance car nous travaillons essentiellement sur des cartes, des plans et des comptesrendus. Il faut se rendre compte des applications, des mesures prises au cours des réunions plénières. » Le Sous-Préfet a ainsi pu constater par lui-même l’installation de la nouvelle DZ (zone d’atterrissage) d‘hélicoptères. « C’est la première fois que nous l’avons installée à proximité immédiate de l’axe rouge d’évacuation », soulignait le Sous-Préfet. Lors de cette reconnaissance du circuit le Sous-Préfet a indiqué que « le dispositif sécurité était bien rodé. Il a considérablement évolué au fil des années avec notamment l’installation des Sapeurs-Pompiers et du SAMU dans la même salle, à savoir la salle Bascoulergue, et ce maintenant depuis deux ans. » Briefing des cadres Le Service Informatique Géographique et Outils Opérationnels du Groupement Prévision des Risques Le service IG2O s’occupe, quant à lui, d’élaborer les cartographies nécessaires à l’Enduropale. Un travail qui est également effectué, parallèlement, durant les trois mois précédents l’évènement. « Ainsi tous les éléments de l’organisation sont intégrés tels que les points commissaire, les tunnels pour les spectateurs, les axes de circulation…, détaille le Commandant Jean-François MERLOT. Des modifications sur le circuit nous sont arrivées jusqu’à la mi-janvier. » Le Service des Transmissions du Groupement des Systèmes d’Information et de Communication (SIC) La semaine avant la manifestation, le service des transmissions s’affaire notamment à la préparation et la mise en place des stations fixes qui sont installées dans les différents Postes de Commandement (PC) ou Poste Médical Avancé. « C’est une grosse organisation car il y a au total six structures de commandement à équiper », ajoute le Commandant MERLOT. Le Groupement SIC prépare également les portatifs Antares. « Nous avons aussi créé un réseau radio local. C’est ce qu’on appelle la valise RIP (Relais Indépendant Portable). » Quelques jours avant le Poste de Commandement Opérationnel (PCO), les Postes de Commandement (PC) sont entièrement équipés en moyens radio et informatiques pour pouvoir assurer la manifestation. Sensibilisation à la conduite des VLHR 24h avant le début de l’Enduropale, les conducteurs de Véhicule Hors Route (VLHR) sont sensibilisés à avoir une conduite adaptée et sécurisée durant l’ensemble des évènements. L’occasion d’effectuer une vérification des véhicules. Ce briefing, organisé quatre jours avant la manifestation, au Centre d’Incendie et de Secours d’Hesdin, est destiné aux cadres habitués au dispositif mais aussi pour ceux qui découvrent l’Enduropale. Cela représente au total une trentaine de personnes. L’objectif de ce briefing est d’apporter les informations concernant le dispositif 2014 et d’insister sur les points de changement par rapport aux éditions précédentes. « L’ensemble des cadres prend possession de ce dispositif d’envergure», rappelle le Commandant MERLOT. Le service Opérationnel au Groupement Ouest Au cours de ce week-end d’Enduropale, de nombreux engins (VLHR, VSAV, FPT, Quads…), armés des personnels nécessaires sont venus de l’ensemble du département pour pouvoir assurer ce dispositif sécurité, hors norme. Une logistique qui nécessite un important travail en amont. C’est pour cette raison que le service Opérationnel du Groupement Ouest y travaille « deux bons mois avant, explique le Lieutenant Yann LEFORT, de ce service Opération. Mon rôle est de gérer le suivi des disponibilités des engins pour le groupement Ouest ainsi que la partie armement des engins, qui sont prévus sur l’Enduropale. L’armement des engins, avec les personnels, se fait aussi bien d’un point de vue quantitatif que qualitatif. » Autrement dit, avoir le bon nombre de personnes dans les engins avec les compétences requises. Une gestion des personnels et des engins qui se fait en collaboration avec le Commandant Jean-François MERLOT et les Lieutenants Bruno VANDECASTEELE et Gilles CLOUDSTONE. « Pour les engins, nous adaptons le dispositif en fonction des ressources qu’il y a sur le département, de manière à garder la disponibilité pour l’activité opérationnelle courante», précise le Lieutenant. Quant aux personnels, après sollicitation auprès de leurs chefs, ils ont eu une validation pour être sur l’Enduropale. « Il faut que la garde opérationnelle dans les CIS soit complète pour qu’il n’y ait pas de carence. » Ainsi sur le samedi 8 février, pour la course de quad, environ une vingtaine d’engins ont été armés par des personnels provenant du Groupement Ouest et une douzaine d’engins par des personnels de l’EDIS et hors Groupement Ouest. Pour le dimanche 9 février, au moment de l’Enduropale de motos, cela est monté à 27 engins armés par des personnes du Groupement Ouest et 17 engins par des personnels de l’EDIS et hors Groupement Ouest. Pour le Lieutenant LEFORT, arrivé en septembre 2011 et qui a donc vécu son troisième Enduropale, la partie logistique est bien rodée. Et jusqu’au dernier moment, la veille de l’évènement, le Lieutenant Yann LEFORT doit « jongler » pour parer aux imprévus comme des personnels qui ne sont plus disponibles pour l’Enduropale. « On doit tout vérifier selon certains critères : éviter les doublons, prendre en compte le repos de sécurité des personnels… » Et l’Enduropale passé, les différents services du SDIS 62 n’en ont pas terminé pour autant puisqu’un mois environ après, tous participeront à une réunion de retour d’expérience, un rétex. Service de Santé et de Secours Médical (SSSM) Au niveau du Service de Santé et de Secours Médical (SSSM), la préparation de l’Enduropale est également une part importante de l’activité. « On commence à étudier les besoins aux environs du mois d’octobre, explique le pharmacien Hors Classe Valérie MARTIAL, pharmacien-chef au SSSM. Il faut notamment que nous prenions en compte les délais de livraison pour les commandes de médicaments. » Car la préparation de l’Enduro n’est pas une mince affaire avec notamment la mise en service des PMA (Postes Médicaux Avancés) Nord et Sud. « Dès le mois de novembre, on prépare le PMA Nord puis fin janvier, on asure la mise en conformité du PMA Sud » À cela, se rajoute également la préparation de la salle Bascoulergue où en plus du PMA Nord, se situe le Centre Médical d’Évacuation (CME). « Il faut préparer les stocks, ainsi que les sacs pour les médecins, les infirmiers protocoles, le GRIMP, les équipiers, les personnes qui seront à pieds et pour les VSAV », détaille le pharmacien Hors classe Valérie MARTIAL. Ce qui au total représente une trentaine de sacs. « En moyenne, il faut 4 à 5h pour la préparation d’un sac de médecin et 3h pour celui d’un infirmier. » Tout ce matériel est ainsi prêt deux, trois jours avant l’Enduropale. Et dès le vendredi, veille de l’Enduropale, cette salle est entièrement équipée avec tout le matériel médical nécessaire pour assurer les soins durant l’évènement. Le SSSM est également en charge de la préparation du Centre Médical de l’Avant de Saint-Pol-sur-Ternoise. « Deux VTU (Véhicule Tous Usages), entièrement équipés, de brancards, de matelas coquillés, de potences, partent de l’EDIS. Des VTU qui partent quelques jours avant les courses. Un gros travail de préparation en amont de l’Enduropale qui est sans compter l’activité à l’issue de l’évènement avec le rangement, le rapatriement des médicaments dits sensibles, le nettoyage des PMA, la désinfection… « Nous avons eu une bonne collaboration et une bonne mutualisation des équipes pour le rangement, reconnaît le pharmacien-chef. Et après l’Enduropale, nous avons encore, en moyenne, deux semaines de travail pour réintégrer le stock non utilisé dans la base de données informatique ainsi que dans les rayons. » Un travail conséquent, comme pour l’ensemble des Groupements et services du SDIS, qui se rajoute aux tâches quotidiennes. Quatorze personnes bloqu dans un manège à Bagatelle... pour 11 avril 2014, à Bagatelle, à Merlimont. L’une des attractions phares du parc, «le Triops» attaque ces premiers loopings avec à son bord quatorze personnes, quand soudain le manège à sensation se bloque à 45 mètres de hauteur. Les commandes ne répondent plus. Les passagers se trouvent alors suspendus dans le vide. Un scénario catastrophe, qui n’était ce jour-là, fort heureusement, qu’un simple exercice pour les sapeurs-pompiers du GRIMP (Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux) dirigé par le Conseiller Technique Valery LERICHE, du Groupement Ouest Sud « Cela fait la troisième année que nous travaillons avec le parc de Bagatelle. Nous réalisons toujours un exercice sur cette attraction, avant l’ouverture du parc et après que la société de vérification soit passée », explique le Lieutenant JeanPierre TOURNAY, conseiller technique départemental GRIMP. Si la première année, l’exercice s’est effectué avec des poids lestés et la seconde année avec des mannequins, cette année, les victimes bloquées à 45 mètres de hauteur, pour les plus hautes, étaient de réelles personnes. « Ce sont des sapeurspompiers du GRIMP du Groupement Est, habillés en civil, qui ont joué le rôle de plastron * », précise le Lieutenant. 08 Douleurs dans les jambes et le dos L’exercice consiste ainsi à évacuer les personnes dans les plus brefs délais. Pour cela 20 sapeurs-pompiers du GRIMP arrivent sur les lieux et s’affairent en bas du manège. « La particularité de cet exercice, c’est que les victimes, harnachées sur les sièges, avaient les pieds dans le vide. Certains étaient penchés vers l’avant, ce qui leurs provoquaient des douleurs dans les jambes. Et d’autres, bloqués vers l’arrière, avaient des maux de dos », détaille le Lieutenant JeanPierre TOURNAY. Les premiers sapeurs-pompiers grimpent l’escalier et commencent à se corder. Trente minutes se sont déjà écoulées. Quant à l’Echelle Pivotante (EPA), envoyée sur place, elle ne peut pas servir à évacuer les victimes. Déployée entièrement, elle mesure 32 mètres. « Mais son utilisation nous a permis de faire le lien avec les premières victimes, de les rassurer et de leur fournir de l’eau », complète le Lieutenant. Le scénario de l’exercice est également complété par une personne faisant un malaise dans le manège. « Nous avons ainsi pu amener sur place une équipe du SSSM avec un médecin et un infirmier. » Le médecin descendu en rappel, peut ainsi ausculter la victime. Pendant ce temps, l’équipe du GRIMP déverrouille un par un chaque siège. « Avant d’ouvrir chaque harnais, nous avons sécurisé la victime. » Les premiers à être évacués sont ceux « le visage en avant car c’est la position qui est la plus inconfortable. » uées un exercice Quatre heures pour évacuer tout le monde Au final, quatre heures ont été nécessaires pour évacuer toutes les victimes sécurisées et descendues avec des triangles d’évacuation. Un exercice, dans des conditions réelles, aussi bien productif pour les sapeurs-pompiers que pour la direction du parc Bagatelle. « Du côté des sapeurs-pompiers, cela nous a permis d’acquérir une expérience inestimable et d’aborder la gestion des réelles victimes, que nous n’avons pas avec des mannequins. Pour la direction, cela leur a permis de voir les points à corriger, conclut le Lieutenant Jean-Pierre TOURNAY. Mais le risque que ce type d’accident arrive est minime. » * Plastron : terme désignant les victimes Photos : Valérie LAMOUR / service communication SDIS 62 FICHE TECHNIQUE DU TRIOPS Cette attraction unique en Europe, de par ses sièges dos à dos, propose un parcours identique aux modèles Boomerang standard mais avec les pieds dans le vide. Il n’existe que 3 attractions de ce type dans le monde. Structure : métal Modèle : montagnes russes avec des navettes inversées Type de propulsion : montagne à chaîne Hauteur maximale : 45 mètres Longueur : 309 mètres Vitesse maximale : 80,5 km/h Accélération maximale : 5 g Durée du tour : 1 minute 30 Nombres d’inversion : 3 09 CODIR territorial au CIS d’Avesnes-le-Comte A près les Centres d’Incendie et de Secours de Boulogne-sur-Mer, de Lens ou encore de Montreuilsur-Mer, ces derniers mois, ce fut au tour du CIS d’Avesnes-le-Comte d’accueillir un Comité de Direction (CODIR) territorial, délocalisé, le vendredi 16 mai 2014. Reçu par le Lieutenant de 1ère classe David WAILLY et par l’Adjudant-chef Marc-Olivier LETE, respectivement chef et adjoint de ce centre de secours, le Comité de Direction, composé du Colonel Pascal MIAUX, Directeur Départemental Adjoint ; des chefs de groupements de direction et des chefs ou adjoints des groupements territoriaux, a pu s’installer dans la salle de réunion afin d’aborder l’ordre du jour de ce CODIR. Mais avant cela, le Colonel Pascal MIAUX a remercié le chef de centre de les recevoir et « l’a encouragé dans ses nouvelles fonctions », de chef de centre, depuis le 1er avril 2014. Une réunion territoriale qui a permis, au Comité de Direction, de prendre note des demandes et informations émanant des Groupements Territoriaux et par conséquent des Centres d’Incendie et de Secours. L’objectif des CODIR Territoriaux étant de procéder à une communication ascendante, provenant des trois Groupements Territoriaux et des CIS. Susciter de pour intégrer le méc M ercredi 7 mai 2014, le SDIS du Pas-de-Calais a accueilli dans ses murs une trentaine de représentants des SDIS de la zone de défense Nord, à savoir, ceux des départements du Nord, de l’Oise, de la Somme et de l’Aisne, ainsi que les chefs de Groupements de service du SDIS du Pas-de-Calais, pour assister à une présentation du mécanisme européen de protection civile. Le Commandant Bernard RAJAU, de la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises (DGSCGC), affecté en qualité de chargé de mission à la division des relations internationales, avait pour tâche d’effectuer cette présentation aux officiers supérieurs sapeurspompiers, installés pour l’occasion dans l’amphithéâtre de la Direction. Le Commandant RAJAU nous explique en quoi consiste ce mécanisme européen de protection civile. Pouvez-vous nous présenter ce mécanisme européen de protection civile ? Nous avons au titre de l’Union Européenne, avec l’ensemble des états membres, un dispositif de veille de protection civile destiné à venir en aide au pays : soit états membres soit aux autres pays, en cas de catastrophe. Et à ce sujet la DGSCGC et les sapeurs-pompiers de France sont partis prenantes de ce dispositif. Pour intégrer ce dispositif, il faut absolument avoir suivi un cursus de formation de protection civile européenne. Quel est le but de votre intervention ? Le but de mon intervention est de présenter à l’ensemble des officiers sapeurs-pompiers de la zone Nord, le dispositif de formation de ce mécanisme européen de protection civile avec son historique, quelle est sa raison d’être, et ensuite comment on l’intègre par le biais des différents cours, de différents niveaux. Le contenu de chaque cours va leur permettre de progresser dans la notion de grade dans l’Union Européenne. 10 es vocations canisme européen de protection civile Chaque année, la France dispose au titre du mécanisme d’un certain nombre de places pour envoyer des candidats sur des formations. Cette journée est ni plus ni moins qu’un appel pour susciter des vocations à intégrer le réseau des experts du mécanisme. On peut intégrer ce mécanisme en étant déjà officier supérieur, en étant anglophone et en ayant exercé un Commandement d’Opération de Secours. Pouvez-vous nous exposer un exemple ? Après la formation, globalement lorsque l’Europe envoie une requête via un réseau d’appel, les états membres répondent et proposent des experts qui sont ensuite envoyés sur le territoire de catastrophe. Par exemple, Haïti a fait une demande d’appel international en 2010, suite au tremblement de terre majeur. L’Europe avait répondu favorablement, les états membres avaient répondu favorablement. Il s’agissait là, de la plus grande opération de sécurité civile pour la France, puisque nous avons projeté plus de 1000 personnes, de tout le territoire avec un commandement européen et avec des chefs de dispositif qui ont été européens. Depuis quand ce mécanisme européen existe-t-il ? Ce mécanisme existe depuis 2001. Il a été mis en place suite à l’impulsion de la part de quelques gros pays qui étaient très performants en matière de protection civile, avec entre autre la France. Ce mécanisme européen a été créé dans le cadre de l’Union Européenne. De combien de personnes est-il composé ? À ce jour, 246 experts en France de toutes catégories confondues composent ce mécanisme européen, allant de l’officier PC jusqu’aux experts dans des milieux, très pointus comme la prophylaxie, le déminage, la mise en place de pont aérien, les services vétérinaires, des logisticiens… Nous avons un spectre qui est très ouvert. Chacun peut y trouver sa place. 11 Colonel Philippe BIZET, chef d’État Major de la zone de défense Nord : « Ce type de journée permet, dans un premier temps, la rencontre d’officiers de sapeurs-pompiers intéressés par ce thème. C’est une mission de la zone, de créer les réseaux d’échanges, des savoirs et des expériences entre des experts ou des officiers impliqués au niveau des 5 départements de la zone. Le deuxième point c’est l’aspect international, et en particulier notre zone qui se situe au centre de flux d’échanges européens (A1, Tunnel-sous-la Manche, canaux, les TGV…). Nous sommes au cœur de l’Europe et il y a cette dimension, cette connaissance européenne que l’on doit faire vivre. Puis le troisième point : notre zone est composée de cinq SDIS, qui sont très costauds (de 1ère et 2ème catégorie) et qui constituent une telle force ; ce qui revient à la zone de promouvoir, de façon à apporter assistance en France mais aussi en Europe. » Colonel Laurent MOREAU a exposé son expérience, au sein de ce mécanisme : « J’ai voulu présenter le domaine du cycle de formation pour montrer les différents niveaux de protection civile européenne tels qu’enseignés par l’Europe, et exposer aussi des exemples d’opérations institutionnelles que j’ai eu l’occasion de pouvoir faire en Russie et en Biélorussie. C’était simplement une expérience pour la faire partagée et donner l’idée de ce qu’on peut donner aux autres pays en matière de savoir-faire et aussi récupérer leurs sentiments sur leur propre organisation. » La journée nationale des sapeurs-pompiers C omme chaque année, aux alentours de la mi-juin, la journée nationale des sapeurs-pompiers est organisée à travers toute la France. L’occasion pour les 48 Centres d’Incendie et de Secours (CIS) du Département du Pas-de-Calais, le samedi 14 juin 2014, d’ouvrir leurs portes à la population afin d’y découvrir le métier et le savoir-faire des soldats du feu. Au centre de secours d’Arras, la journée a commencé par un hommage aux sapeurs-pompiers décédés en service commandé. Des gerbes ont ainsi été déposées devant le monument aux morts du CIS par M. Luc CHOUCHKAÏEF, sous-préfet, secrétaire général adjoint de la Préfecture ; par M. Nicolas DESFACHELLE, conseiller général, Maire de Saint-LaurentBlangy et administrateur au Conseil d’Administration du SDIS 62, représentant M. Dominique DUPILET, Président du Conseil d’Administration du SDIS 62, Président du Département ; et par le Colonel Laurent MOREAU, Directeur Départemental du SDIS 62. Une cérémonie qui s’est déroulée en présence notamment du Commandant Marc LAURENT, Président de l’Union Départementale des Sapeurs-Pompiers du Pas-de-Calais, de M. Jean-Pierre DELEURY, 1er Vice-président à la Communauté Urbaine d’Arras et de Mme Evelyne BEAUMONT, adjointe au maire d’Arras. Message du Ministre de l’Intérieur Cette cérémonie fut l’occasion également pour M. Luc CHOUCHKAÏEF de lire le message de M. Bernard CAZENEUVE, Ministre de l’Intérieur, à l’occasion de cette journée nationale des sapeurs-pompiers. Il a ainsi rappelé que « cette journée nationale est l’occasion de leur témoigner gratitude et admiration pour leur engagement au service de leurs compatriotes qu’ils secourent, qu’ils sauvent et qu’ils protègent à toute heure et en toutes circonstances. Jour après jour, au quotidien comme à l’occasion d’événements exceptionnels ou dramatiques, ils incarnent tout à la fois les qualités individuelles de courage et d’abnégation, mais aussi les valeurs collectives d’un grand service public : compétence, efficacité, solidarité. (…) De jour comme de nuit, ils sont 250 000, professionnels ou volontaires, civils des services départementaux d’incendie et de secours, militaires de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris ou du Bataillon de marins-pompiers de Marseille, prêts à se mobiliser au service des autres, des particuliers bien sûr, mais aussi des équipements publics, des infrastructures, des intérêts économiques qui font la force de notre pays. Au-delà de la diversité de leurs statuts, quel que soit leur mode d’organisation, ils ont en commun la rigueur de celles et ceux qui savent que la moindre erreur peut être fatale, l’exigence de celles et ceux qui mettent en œuvre des techniques variées et de plus en plus sophistiquées pour intervenir sur tous les types de situations. (…) Mais être Sapeur-pompier, c’est davantage qu’un métier ou qu’une maîtrise technique : c’est un choix de vie qui implique non seulement le sapeur-pompier lui-même, mais aussi sa famille et ses proches. Quand l’appel retentit, ils savent que l’événement commande et qu’il prend le pas sur tout le reste, au nom de l’intérêt général et de l’urgence. Ils savent aussi que la mission n’est pas exempte de risque et qu’au bonheur d’être ensemble succède alors l’attente et souvent l’angoisse. Cette journée leur est aussi dédiée. » 12 3 nouveaux chefs dans les CIS de Pas-en-Artois, d’Avesnes-le-Comte et d’Auchel T rois cérémonies de prise ou de passation de commandement en l’espace de trois jours. C’est ce qui s’est déroulée dans les Centres d’Incendie et de Secours de Pas-en-Artois, d’Avesnes-le-Comte et d’Auchel les mardi 20 mai et vendredi 23 mai 2014. Ces cérémonies se sont déroulées, comme à l’accoutumée, en présence notamment de M. Alain DELANNOY, 1er vice-président du Conseil d’Administration du SDIS du Pas-de-Calais, du Colonel Laurent MOREAU et des élus locaux. CIS de Pas-en-Artois : À Pas-en-Artois, où s’est déroulée la prise de commandement, le Lieutenant de 2ème classe Pascal BERLY a quitté ses fonctions de chef de ce CIS, pour rejoindre le Groupement Est, en qualité de chef du service Opération. C’est donc le Lieutenant de 2ème classe Philippe DARRAS, anciennement chef de salle au CTACODIS, qui a pris la tête du CIS de Pas-en-Artois. Lieutenant de 2ème classe Philippe Darras, né le 24 mai 1964 à Arras Du 5/01/83 au 30/06/97 : BSPP (sous-officier : 8 ans) 01/07/97 : recrutement sapeur-pompier de 2ème classe (EDIS) groupement formation/sport 01/01/99 : nomination au grade de sapeur-pompier de 1ère classe 01/01/01 : mutation au CSP Arras et nomination au grade de caporal au CIS d’Arras 01/01/06 : nomination au grade de sergent 01/06/06 : mutation au CTA-CODIS, en qualité de chef de salle 01/05/12 : nomination au grade d’adjudant 01/11/13 : promotion au grade de lieutenant 01/02/14 : mutation au CIS de Pas-en-Artois, en qualité de chef de centre Lieutenant de 1ère classe David Wailly, né le 8 juin 1969 à Arras 01/07/90 : recrutement sapeur-pompier de 2ème classe stagiaire affecté au CIS d’Auchel 01/07/91 : nomination au grade de sapeur-pompier de 1 ère classe 01/07/92 : nomination au grade de caporal 01/07/95 : mutation au CIS d’Avesnes-le-Comte 01/07/98 : nomination au grade de sergent 01/01/99 : mutation au groupement formation/sport 01/12/01 : nomination au grade d’adjudant 01/11/04 : mutation au CIS de Saint-Pol-sur-Ternoise, en qualité d’adjoint au chef de centre 01/01/09 : nomination au grade de major 01/03/09 : mutation au CTA-CODIS 01/05/12 : reclassement au grade de lieutenant de 2ème classe 01/01/13 : nomination au grade de lieutenant de 1ère classe 01/04/14 : mutation au CIS d’Avesnes-le-Comte, en qualité de chef de centre CIS d’Avesnes-le-Comte : À Avesnes-le-Comte pour la passation de commandement, c’est le Lieutenant de 1ère classe David WAILLY, ancien officier au CTA-CODIS, qui prend la place du Lieutenant de 1re classe Patrice VAQUEZ, aujourd’hui chef du CIS de Bapaume. CIS d’Auchel : À Auchel, la passation de commandement s’est effectuée entre le Capitaine Christophe KRAJEWSKI qui prend la tête de ce centre de secours et le Capitaine Christian PARENT. Ce dernier, jusque là chef de ce CIS, a rejoint la Sous-Direction Opérationnelle, Groupement Prévention des Risques, en qualité de chef du bureau gestion des risques. 13 Capitaine Christophe Krajewski, né le 22 novembre 1979 à Arras 01/03/96 : recrutement en tant que sapeur-pompier volontaire au CIS de Vitry-en-Artois 01/12/97 : nomination au grade de sapeur de 1ère classe de SPV 01/09/99 : recrutement sapeur-pompier professionnel de 2 ème classe au CIS de Bully-les-Mines 01/01/01 : nomination au grade de sapeur-pompier de 1ère classe 01/01/03 : nomination au grade de caporal 01/01/08 : nomination au grade de sergent 01/06/08 : promotion au grade de lieutenant 01/09/08 : mutation au service du système dinformation géographique, en qualité d’adjoint au chef de service 01/05/10 : mutation au CSP de Arras en qualité d’adjoint au chef de centre 01/05/12 : reclassement lieutenant de 1ère classe Du 1er janvier au 1er mai 2013 : chef de centre par intérim du CSP d’Arras 01/01/14 : nomination au grade de capitaine 01/05/14 : mutation au CIS d’Auchel, en qualité de chef de centre Les nouveaux CIS de Marquion devraient être opérationnels en 20 D eux visites de Centres d’Incendie et de Secours, en l’espace d’une journée. C’est ce qu’a réalisé, M. Christophe PILCH, Président du Conseil d’Administration du SDIS 62, le vendredi 28 février 2014, en se rendant aux centres de secours de Marquion au matin et celui d’Auxi-le-Château l’après-midi. Plus que de simples visites de courtoisie, cette venue avait pour objectif de confirmer aux sapeurs-pompiers de ces casernes, ainsi qu’aux élus locaux respectifs, les constructions des deux nouveaux centres de secours de Marquion et d’Auxi-le-Château. Ces deux projets, attendus depuis de nombreuses années, devraient être sortis de terre courant 2016. à un contexte global budgétaire difficile. Mais en ce début 2014, le projet est relancé. « La différence aujourd’hui, c’est que le Conseil général a pris en charge la construction des gros Centres d’Incendie et de Secours. Ce qui fait qu’en terme d’investissement la donne n’est pas la même, expliquait le Président du Conseil d’Administration du SDIS 62. Nous sommes dégagés des investissements sur les gros centres de secours. Ainsi notre capacité financière va nous permettre d’engager les travaux à Marquion et Auxi-le-Château. Aujourd’hui nous avons un calendrier. Nous connaissons des dates de début et de fin. » C’est donc sur un terrain acquis en 2010, pour un euro symbolique, à la communauté de communes de Marquion, sur la commune de Baralle, que ce nouveau centre de secours verra le jour. Les travaux devraient ainsi débuter en juin 2015, pour s’achever, hormis contre temps, en juillet 2016. Quant au nom de l’architecte, il sera connu en juillet 2014, après le choix du jury du concours. Cette nouvelle caserne avec un budget voté de 3,555 millions d’euros TTC, aura une superficie totale de 1400 m2 et comptera 9 travées. Un centre de secours, qui pour Mme Catherine GÉNISSON, sénatrice, est « fondamental car il se situe entre Arras et Cambrai (…). Ce nouveau CIS permettra d’optimiser la qualité des secours pour notre population. » Marquion : Depuis de nombreuses années, les 65 sapeurs-pompiers du Centre d’Incendie et de Secours de Marquion sont établis dans une maison de maître, située à deux pas de la mairie et du collège. « À l’époque, le SIVOM avait fait l’acquisition de ce bâtiment, un ancien garage, se souvenait M. Julien OLIVIER, maire de Marquion. C’était vraiment très bien. On était passé de rien à ce hangar. » Mais avec la montée en puissance de l’activité opérationnelle, ce centre de secours est devenu, au fil des années, inadapté au travail des sapeurs-pompiers. « La construction d’un nouveau centre de secours est ainsi une nécessité », assurait M. Christophe PILCH, lors de sa visite. Auxi-le-Château : Depuis 1988, les sapeurs-pompiers du Centre d’Incendie et de Secours d’Auxi-le-Château ont la particularité de se trouver dans Annoncés déjà en 2010, puis en 2012, les travaux de construction, de ce nouveau CIS, n’ont pu commencer, suite 14 n et d’Auxi-le-Château 016 39 sapeurs-pompiers dont quatre professionnels. Nous avons six sapeurs-pompiers à la garde et il est difficile de faire dormir six personnes. » Ainsi le projet de cette nouvelle caserne, attendu également depuis quelques années, va changer cela. « Ce projet est dans les tuyaux. Nous sommes partis pour une réalisation prochaine de ce centre », ajoutaient M. Henri DEJONGHE, maire d’Auxi-le-Château et Yves HOSTYN, Président de la communauté de communes de l’Auxilois. l’ancienne gare de la commune. Si cette caserne est « très bien entretenue par les sapeurs-pompiers », assure l’Adjudant-chef David CHOQUET, chef du CIS, elle « n’est pas fonctionnelle », reconnaissait Christophe PILCH. Un centre de secours qui, au fil des années, est également devenu étroit. « Aujourd’hui, nous sommes Ce CIS verra ainsi le jour, sur la nouvelle Zone d’Activité Légère d’Auxi-le-Château, à la sortie de la ville. Ce nouveau centre de secours d’un budget voté de 2,5 millions d’euros et comprenant 8 travées, aura une superficie de 1100 m2. « Nous allons vous permettre de travailler dans de bonnes conditions », indiquait le Président du Conseil d’Administration, aux sapeurs-pompiers. Un nouveau centre qui contribuera peutêtre à voir arriver de nouvelles vocations sur le secteur. En attendant cela, côté calendrier, l’architecte de cette nouvelle caserne sera également connu au mois de juillet 2014. Les travaux devraient commencer début avril 2015, pour s’achever avril 2016. « 2014 sera plus une phase administrative et 2015, une phase opérationnelle », assurait Christophe PILCH. Deux grands projets que sapeurs-pompiers et élus locaux sont impatients de voir aboutir. 15 3 Formations d’Intégration au programme de cette année Q uarante-huit nouveaux Sapeurs-Pompiers Professionnels ont été recrutés au sein du SDIS du Pas-de-Calais. Un recrutement qui amène à l’organisation, au total, trois Formations d’Intégration (FI), cette année. « La première est une FI longue, de quatre mois (mai – juin 2014 et octobre-novembre 2014), destinée aux sept nouvelles recrues qui n’étaient pas Sapeurs-Pompiers Volontaires (SPV) avant, explique le Commandant Frédéric LESIEUX, chef du Groupement Formation - Sport. Les deux autres, des FI courtes de deux mois chacune, sont destinées aux personnels qui étaient déjà SPV. La première, organisée au cours des mois de mai – juin 2014 compte 23 sapeurs-pompiers. La seconde, en décembre 2014 - janvier 2015, est composée de 18 nouvelles recrues. » Ainsi durant leur formation, ces 48 nouveaux Sapeurs-Pompiers Professionnels recevront divers enseignements théoriques et pratiques. 35 jeunes sapeurspompiers reçus au brevet à la 1ère session C omme chaque année, le brevet des Jeunes SapeursPompiers (JSP) a été organisé durant quatre mercredis, au cours des mois d’avril et de mai. Ainsi les mercredis 9 et 16 avril 2014, ainsi que les 14 et 21 mai 2014, 70 JSP, issus de sept associations du département, se sont présentés aux différentes épreuves, à savoir de natation, d’athlétisme, du Parcours Sportif des Sapeurs-Pompiers, d’enseignement de techniques opérationnelles, de lot de sauvetage ou encore d’incendie. Un brevet qui reste une étape importante pour ces Jeunes Sapeurs-Pompiers puisqu’il conclut les quatre années de leur formation au sein des JSP. Un brevet qui ne être passé que si les JSP ont validé leurs acquis au cours de la deuxième et troisième année (JSP 2 et JSP 3) avec des épreuves écrites de cultures administratives et d’incendie. 16 Une organisation pour le Groupement Formation – Sport qui génère un surcroît d’activité. « Mettre en place trois Formations d’Intégration au cours d’une année n’est pas courant. L’organisation des ces trois Formations d’Intégration a demandé une grande mobilisation du Groupement Formation – Sport ainsi que des formateurs de l’EDIS (École Départementale d’Incendie et de Secours), des Groupements Territoriaux et des Centres d’Incendie et de Secours », précise le Commandant. D’ici quelques semaines, ces 48 sapeurs-pompiers connaîtront leur affectation définitive ou provisoire dans les centres de secours. Elle leurs sera annoncée par le Colonel Laurent MOREAU, Directeur Départemental du SDIS 62. Et cette année, à l’issue de l’ensemble des différentes épreuves du brevet, 35 jeunes ont été reçus « en direct ». Des résultats qui ont été proclamés le mercredi 21 mai 2014, dans l’amphithéâtre de la Direction, en présence du Colonel Laurent MOREAU, Directeur Départemental, qui a tenu à féliciter toute l’équipe d’encadrement, ainsi que les JSP. « C’est du travail, de l’engagement, de la sueur. Mais la réussite, cela se mérite. Il faut travailler pour avoir des résultats et vous l’avez fait. » Et de poursuivre : « C’est une grande fierté d’avoir autant de JSP. C’est l’école de la vie. Une école qui vous apprend ce qu’est la rigueur, mais aussi le respect de l’uniforme, de la vie en collectivité, de vous respecter entre vous et de respecter la hiérarchie. Cela vous sera utile toute votre vie que vous soyez pompier ou pas. » Le Commandant Marc LAURENT, Président de l’Union Départementale, a également rejoint les propos du Colonel, en félicitant à son tour tous les JSP, « quelque soit votre résultat. (…) Bravo pour votre investissement pendant toutes ces années. » Quant aux « recalés » à la première session, ils auront la possibilité de passer le rattrapage les 10 et 17 septembre prochains. Pour les « reçus » à ce brevet, ils pourront s’ils le souhaitent devenir notamment Sapeur-Pompier Volontaire, voire Professionnel. C ’est jusqu’au dernier jour, le jour de ses 65 ans, veille de sa retraite, que le médecin de classe exceptionnelle René DURIEZ a travaillé en qualité de médecin chef départemental du SDIS 62. Il faut dire que le médecin est un passionné par son métier. Diplômé de médecine en 1975, sa vocation au sein des sapeurs-pompiers, commence en 1976, au cours de son service militaire. « J’ai eu la possibilité d’être réanimateur cardiaque à la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP), explique le médecin. Je suis donc un ancien de la BSPP et j’en suis fier. » En rentrant de son service national, le médecin de classe exceptionnelle travaille à l’institut Calot, à Berck-sur-Mer. Il constate alors qu’à l’époque, aucun service de santé n’existe au niveau des sapeurs-pompiers. « J’ai proposé, en parallèle de mon travail, un service de santé au Centre d’Incendie et de Secours de Berck-sur-Mer. Nous avons alors mis en place le premier véhicule rouge, qui était médicalisé. A ce moment-là, je suis Sapeur-Pompier Volontaire Médecin ». Début de sa carrière de médecin professionnel en 1996 En 1996, alors qu’il possède un cabinet médical à Berck-surMer, un poste à mi-temps en qualité de professionnel lui est proposé. « J’ai accepté le poste à mi-temps de médecin-chef adjoint du SDIS 62, responsable du Groupement Ouest. Trois ans plus tard, il s’est transformé en temps plein. J’ai donc fermé mon cabinet », précise le médecin de classe exceptionnelle. Un poste qu’il occupera jusqu’en septembre 2012, date à laquelle il devient médecin-chef départemental du SDIS 62. « J’ai apprécié qu’on me fasse confiance et qu’on me propose la chefferie, confie le médecin. C’est un peu une reconnaissance des services rendus. » 17 ncontre avec... Médecin de classe exceptionnelle René Duriez Une carrière professionnelle riche qui a laissé de nombreux souvenirs au médecin. « De gros évènements ont marqué ma carrière tels que les feux au Tunnel-sous-laManche, la mise en place de la médicalisation de Dragon 62, la mise en place également des différents PMA / CMA. Je me suis également impliqué dans le suivi des plongeurs. J’ai été le responsable médical de l’unité plongée, pratiquement depuis le début, détaille le médecin. J’ai aussi travaillé sur chaque Enduro du Touquet. Depuis que je suis pompier, je n’ai raté aucune édition. » Un parcours où il a pu constater, chaque jour qu’il « adore l’opérationnel, les relations humaines et être à l’écoute des gens. » À côté de tout cela, le médecin de classe exceptionnelle s’est également engagé dans l’humanitaire, avec la médecine de catastrophe via le DASUD 62. Niger, Russie, Thaïlande, Indonésie, Pakistan, Chine, Haïti ou encore dernièrement les Philippines, le médecin a parcouru la terre entière pour venir en aide aux populations. Une activité chargée même à la retraite Mais ne croyez pas qu’un médecin à la retraite, va avoir moins d’activité. « J’ai le droit, durant trois ans, de rester volontaire sur le Groupement Ouest. Puis je vais augmenter mon activité dans l’humanitaire et je resterai conseiller technique médical pour l’Union Départementale. » A côté de cela, ce fan de voile ne manquera pas également de prendre le large avec son bateau. « Je pourrai aussi me consacrer à ma vie de famille, à ma femme, à mes enfants et mes 13 petits-enfants. » De quoi passer une agréable retraite, que nous lui souhaitons pleinement. 3 nouveaux sports pour les sapeurs-pompiers P arcours Adapté Opérationnel (PAO), Crossfit ou encore Cardiogoal. Voici trois activités physiques et sportives qui seront peut-être dans quelques années couramment pratiquées dans les Centres d’Incendie et de Secours du Pas-deCalais. Si pour l’instant, ces sports ne sont connus que par quelques sapeurs-pompiers du département, leurs initiateurs ou encore inventeurs (pour le cardiogoal) espèrent qu’ils deviendront des activités physiques à part entière dans les centres de secours du département du Pas-de-Calais. Crossfit ment d’échelles ; port d’un mannequin de 80 kg, simulation d’un massage cardiaque… « Ce parcours me permet de voir où ils en sont au niveau lucidité et surtout au niveau cardiaque, explique le conseiller sportif. À la fin de ce parcours, ils terminent à environ 180, 190 pulsations cardiaques. » Ainsi d’un point de vu sportif, ce parcours, qui fait manipuler du matériel spécifique sapeur-pompier, permet au soldat du feu de s’auto-évaluer physiquement. « Cela permet de se remettre en cause régulièrement, quotidiennement. Et c’est se dire à un moment donné « est-ce que je ne devrais pas voir quelqu’un du SSSM ou de la filière sportive qui pourrait mettre en place des programmes physiques de manière à se tenir en forme physique pour les interventions d’une part, mais aussi pour notre vie », conclut l’Adjudant-chef. Le PAO est déjà pratiqué à l’École Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers (ENSOSP) et dans certains SDIS de France. C’est pour cette raison que le mercredi 19 février 2014, une démonstration de ces trois activités physiques a été organisée, dans la salle des sports de la Direction Départementale, afin de les présenter aux officiers de l’État Major. Le Parcours Adapté Opérationnel : Le premier à avoir présenté sa discipline, le Parcours Adapté Opérationnel, est l’Adjudant-chef Jean-Guy FOURNY, sapeur-pompier Le Crossfit : Le second sport à avoir été présenté, cette fois-ci par le Sergent Jérôme OLIVEIRA, sapeur-pompier au CIS de Desvres, est le Crossfit. Élaboré dans les années 90 par un gymnaste américain, le crossfit est une méthode d’entraînement physique, qui combine différents exercices de force athlétique, d’endurance ou encore de gymnastique. Les programmes d’entraînement peuvent ainsi intégrer des tractions, des pompes, des abdominaux, des jetés de poids ou encore des arrachés, des poussées et des tirés de charges. Les pratiquants apprennent ainsi à s’adapter à tout type d’exercices afin d’améliorer leur endurance, leur force, leur souplesse, leur puissance, leur vitesse ou encore leur agilité, leurs capacités respiratoires, leur sens de l’équilibre leur psychomotricité et leur précision. La diversité des mouvements et la multitude de programmes possibles permettent aux pratiquants de ne pas s’ennuyer. « La séance d’entrainement n’est jamais la même. Il n’y a pas de routine, pas de lassitude », souligne le Sergent. Épreuve du Parcours Adapté Opérationnel Si ce type de programme est déjà pratiqué par de nombreuses unités de police et de pompiers à l’étranger ou encore les forces spéciales de l’armée américaine et canadienne, le Sergent aimerait le voir arriver au sein du SDIS du Pas-de-Calais. « C’est un sport qui est complètement adapté pour les entraînements des sapeurs-pompiers. Le crossfit est déjà mis en place à la BSPP (Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris) », précise t-il. Un sport, qui de plus, nécessite très peu de matériels voire pas du tout. au CIS de Marquise, conseiller sportif. « Le Parcours Adapté Opérationnel est un parcours mis en place pour deux choses : le physique et l’opérationnel », explique l’Adjudant-chef. Composé de divers ateliers, ce parcours, qui dure une douzaine de minutes, se pratique en binôme sur un parterre en bitume ou en herbe, d’une taille de 20 mètres sur 20 mètres. Course ; parcours avec le port des équipements de protection individuelle, les tuyaux, les lances ; établisse- 18 Le cardiogoal : La dernière démonstration sportive de l’après-midi fut le Cardiogoal, par son inventeur le Sergent Ludovic WAMPOUILLE, du CIS de Marquise. Inspiré du test du Luc-Léger (test annuel des sapeurspompiers) et de différents sports tels que l’ultimate, le basket-ball, le handball ou encore le football américain, ce sport se joue à la main opposant deux équipes de six joueurs. Le jeu consiste à faire passer un ballon ou un frisbee à travers l’un des trois cercles de couleur (jaune pour 5 points, bleu pour 10 points et rouge pour 15 points) placé verticalement de chaque côté du terrain, à une hauteur totale de 3 mètres. Les dimensions du terrain correspondent à celui du basket-ball, soit 28 mètres sur 15 mètres. Le temps de jeu est de 40 minutes avec une récupération de 2 à 3 minutes toutes les 10 minutes. Lucie Jamsin, championne de France au cross national des sapeurs-pompiers, catégorie séniors féminis C ’est avec un titre de championne de France, catégorie seniors féminins, que Lucie JAMSIN, Sapeur-Pompier Professionnel au Centre d’Incendie et de Secours d’Arras, est revenue le samedi 29 mars 2014, du 54ème cross national des sapeurs-pompiers de France. Cette épreuve sportive, qui s’est déroulée cette année à Vaudry, dans le département du Calvados, a réuni des Jeunes Sapeurs-Pompiers, des SapeursPompiers Professionnels ou encore des Volontaires, venus de toute la France métropolitaine et de certains Départements d’Outre-Mer. Du côté du SDIS du Pas-de-Calais, ce ne sont pas moins d’une quarantaine de sapeurs-pompiers qui ont représenté notre département, après s’être qualifiés lors des différents cross départementaux des Groupements Territoriaux. Séance de Cardiogoal Basé sur l’attaque défense, le cardiogoal offre un jeu rapide, efficace pour le cardio, l’endurance, la vitesse, la résistance, l’adresse, la technique, le développement de l’esprit d’équipe et du fair-play. Ouvert à tous publics, il peut se jouer dès l’âge de 7 ans. Il est également adapté pour le jeu handisport à savoir « le cardiogoal fauteuil ». Ce nouveau sport, le Sergent Ludovic WAMPOUILLE en a eu l’idée suite à la préparation des ses collègues au test du Luc-Léger. Après la création des règles, mais aussi des buts, et même d’une association du nom de « Cardio and Go », le Sergent avec son association a pour objectif de faire découvrir à toutes personnes ce nouveau sport collectif, sans contact et mixte. « Je pars dans une université au Canada dans les prochains mois pour former des enseignants sur place », indiquait le Sergent. Trois sports, dont chaque instigateur espère voir arriver sur les terrains de sport des CIS du Pas-de-Calais. « Ces sports sont des bonnes manières modernes, assez ludiques, diversifiées de préparer l’activité sportive des sapeurs-pompiers. Il va falloir les mettre en œuvre avec une phase de tests à travers les formations initiales de sapeurspompiers. On va tout faire pour essayer de bien les propager et les faire se développer », indiquait le Colonel Laurent MOREAU. Et de compléter, « le crossfit et le cardiogoal sont des initiatives qui sont départementales, il faut donc le faire savoir et les valoriser car quand quelque chose est bien fait, il faut le faire savoir et notamment quand cela vient du département. Quant au PAO il est déjà partiellement en développement et porté à l’échelle nationale, par l’école nationale, l’ENSOSP. Là ce sera plus dans le circuit des SDIS. On aura moins à le faire savoir.» Et de conclure : « Cela permet sous un aspect beaucoup plus ludique et moins contraignant au niveau des règles et aussi des risques d’accidents, de préparer la condition physique des sapeurs-pompiers avec les côtés endurance, force musculaire, adresse, collectif. Cela incarne le métier à travers quelque chose qui est aussi très plaisant à faire. Je pense que cela devrait avoir du succès. » C’est donc sur des parcours tracés pour l’occasion, que l’ensemble des concurrents ont pu s’élancer pour cette édition de cross national. Ainsi les cadettes ont parcouru 3000 mètres ; les cadets 4230 mètres ; les juniors féminins 3660 mètres ; les juniors masculins 6390 mètres ; les seniors féminins 4890 mètres ; les seniors masculins 9690 mètres ; les vétérans 1 masculins 8190 mètres ; les vétérans 2 masculins 6390 mètres et les vétérans féminins 4230 mètres. Résultats par équipe Et côté résultats, en plus de ce titre de championne de France pour Lucie JAMSIN, avec un temps de 18’08’’ pour une distance de 4890 mètres, soit une vitesse de 16,18 km/h, les autres sapeurs-pompiers du SDIS 62 n’ont pas démérité. Ainsi au niveau des classements par équipe, les cadettes ont terminé 51ème sur 62 ; les cadets arrivent 22ème sur 69 ; les juniors féminins 12ème sur 42 ; les juniors masculins 18ème sur 64 ; les seniors féminins 6ème sur 49 ; les seniors masculins 18ème sur 66 ; les vétérans féminins 17ème sur 28 ; les vétérans 1 masculins 20ème sur 61 et les vétérans 2 masculins 61ème sur 62. Le 55ème cross national des sapeurs-pompiers, qui se tiendra en 2015, se déroulera à Épinal, dans les Vosges. Une compétition, à laquelle SPP, SPV ou encore JSP, ne pourront s’y rendre qu’à condition de se qualifier lors de cross départementaux, durant la saison 2014/2015. Retrouvez l’ensemble des résultats sur : http://www.sdis62.fr/fr/a_la_une/lucie_jamsin_championne_de_france_au_ cross_national_des_sapeurs_pompiers_categorie_seniors_feminin 17 sapeurs-pompiers qualifiés à la Finale Nationale du challenge de la qualité C omme chaque année, après les traditionnels cross départementaux dans les Groupements Territoriaux, c’était au tour du Challenge départemental de la qualité des sapeurspompiers d’être organisé au cœur du Département. Cette année, cet évènement sportif s’est déroulé toute la journée du samedi 12 avril 2014, à Bruay-la-Buissière et plus exactement au «Stade parc» et au terrain de foot en herbe, situé à proximité. Plus de 280 Jeunes SapeursPompiers, Sapeurs-Pompiers Professionnels et Volontaires se sont retrouvés sur ces équipements pour s’affronter sur le parcours sportif du Sapeur-Pompier et sur les épreuves d’athlétisme avec la vitesse, le demi-fond, le grimper de corde, le saut en hauteur et le lancer de poids. Une journée qui s’est découpée, cette année, en deux temps : avec le matin les épreuves pour les catégories juniors, seniors et vétérans, masculins et féminins et l’après-midi pour les catégories minimes et cadets, toujours masculins et féminins. Pour info : De bons résultats pour les sapeurs-pompiers de la côte À l’issue de cette journée tous les sportifs ont été conviés à la cérémonie de proclamation des résultats qui s’est tenue à l’Hôtel de ville de Bruay-la-Buissière. L’occasion pour le Commandant Frédéric LESIEUX, chef du Groupement Formation-Sport d’annoncer les résultats par équipe. « Je constate à la lecture de ces résultats, que nos collègues de la Côte ont été plutôt performants ». Et pour cause, en athlétisme tout comme au Parcours Sportif, la section des Jeunes Sapeurs-Pompiers qui est arrivée en tête est celle des JSP de Boulogne-sur-Mer. Du côté des Centres d’Incendie et de Secours, en athlétisme c’est le CIS de Marquise qui termine premier, tandis qu’au Parcours Sportif, c’est le CIS de Bapaume. Ainsi au classement général la section des JSP de Boulogne-sur-Mer arrive en tête, tout comme le CIS de Marquise, en ce qui concerne les centres de secours. Du côté des résultats individuels, les vainqueurs ont été récompensés, au fil des épreuves durant la journée. Au total, ce sont plus de 84 sportifs qui ont réussi à se qualifier pour la Finale zonale du challenge de la qualité qui s’est tenue le 24 mai 2014, à Salouël dans le Département de la Somme. Une Finale zonale qui a de son côté, permis à 17 JSP, SPV ou encore SPP, de se qualifier cette fois-ci, pour la Finale Nationale qui a eu lieu le samedi 21 juin 2014, à Salon de Provence, dans les Bouches-du-Rhône. Des résultats qui ont permis au Commandant Frédéric LESIEUX de rappeler que « l’activité physique et sportive chez les sapeurs-pompiers est une nécessité, avant même d’être une activité et un loisir. On peut se réjouir, au vu des résultats, que la culture du sport chez les sapeurs-pompiers est bien présente et que dans les sections de JSP, le message passe bien. L’école des JSP est une école de valeurs et parmi ces valeurs il y a l’activité physique et sportive. » Congrès départemental à Hucqueliers : Le 77ème congrès départemental des sapeurs-pompiers du Pas-de-Calais aura lieu cette année le samedi 6 septembre 2014, à Hucqueliers. Voici le programme de la journée : • 8h : accueil à la mairie • 8h30 : forum de discussions • 9h30 : Assemblée générale de l’Union Départementale des Sapeurs-Pompiers (UDSP) et synthèse des discussions à la mairie • 11h : Accueil des personnalités et discours à la mairie. • 12h : Dépôt de gerbes au monument aux morts. • • • 12h15 : Revue des troupes et passation du drapeau de l’UDSP à la Garde d’Honneur du CIS Hucqueliers sur la Grand’Place. 12H45 : Défilé À partir de 15 h : Démonstration au public sur la Grand’Place - Les Jeunes Sapeurs-Pompiers (15h) - Équipes cynophiles (15h30) - Manœuvres de Sauvetage et d’Incendie (15h45) - Unités spécialisées (16h30) Directeur de la publication : Monsieur le Président du Conseil d’Administration Directeur de la rédaction : Colonel Laurent Moreau Rédacteur en chef : Capitaine Christian Provotal - Rédaction et maquettage : service Communication - Photos : SDIS62/service Communication Dépôt légal à parution - N°ISSN : 2267-9863 - Imprimé par «Imprimerie Chartrez, Z.A. des alouettes, BP 200 65, 62055 Saint-Nicolas-Lez-Arras» [email protected]