presentation de la seconde interconnexion electrique

Gestionnaire du réseau de transport d’électricité
DOSSIER DE PRESSE
CAEN - 7 SEPTEMBRE 2001
PRESENTATION DE LA SECONDE
INTERCONNEXION ELECTRIQUE
JERSEY - FRANCE
SOMMAIRE
1)
Une réalisation exemplaire : la deuxième interconnexion électrique entre
Jersey et La France
2)
RTE : Un acteur clé du nouveau marché de l’électricité
3)
Organisation de RTE
4)
RTE Normandie - Paris : un nouvel acteur de premier plan dans l’économie
et la vie régionale
5)
Les futures réalisations de RTE en Basse-Normandie
Contacts Presse :
Philippe GLÜCK / RTE - Mission Environnement-Communication-Juridique
Tél : 01 49 01 35 14 - Fax : 01 49 01 35 21 – E- mail : philippe.gluck@rte- france.com
Sylvaine D’ALMAGNE / RTE- Attachée communication
Tel : 01 30 45 67 23 - Fax : 01 30 45 68 34 - E- mail : sylvaine.dalmagne@rte- france.com
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1 - UNE REALISATION EXEMPLAIRE : LA DEUXIEME
INTERCONNEXION ELECTRIQUE ENTRE JERSEY ET LA FRANCE
Cette réalisation, initiée en juillet 1997 en préfecture de Saint-Lô, illustre les défis de RTE : la
contribution à l'efficacité du marché européen, la garantie de la sûreté du système électrique et
la qualité de la four niture, enfin l'intégration des ouvrages de transport dans l'environnement,
en concertation avec les différentes municipalités et services de l’Etat concernés (DRIRE,
DDE, DIREN….).
Cette deuxième interconnexion électrique a aussi permis l’alimentation de l’île de Guernesey.
Synergie exemplaire entre les acteurs du projet pour une préservation de
l’environnement
Une telle réalisation illustre la mise en œuvre de compétences et savoir- faire techniques, mais
aussi la volonté constante des différents acteurs de travailler en synergie.
Pour mener à bien le déroulement de ce chantier, les unités de RTE ont travaillé en étroite
collaboration avec les équipes de JEC, Jersey Electricity Company et avec les partenaires
locaux et régionaux, afin notamment de prendre en compte la dimension environnementale. En
effet, de strictes consignes relatives au respect de l’environnement ont été suivies. L’accent a
en particulier été mis sur la préservation du milieu dunaire à proximité duquel les travaux ont
eu lieu. Des études menées avec le concours du Conservatoire du Littoral ont permis
d’identifier les espèces remarquables de la faune ainsi que les points de fragilité de la flore et
de mettre en place des mesures de protection.
RTE est intervenu à plusieurs niveaux :
•
En mettant tout d’abord à disposition de JEC, un réseau européen de transport de
l’énergie, comme telle est sa vocation. Il a aussi constitué un lien entre les autorités
administratives françaises et JEC pour faciliter les échanges entre les partenaires.
•
Ses unités spécialisées ont, par ailleurs, mis leurs experts au service de JEC pour analyser
plusieurs solutions techniques envisageables afin que la compagnie puisse arrêter son
choix (nature du câble sous- marin).
•
RTE, à travers son unité régionale Transport Electricité Normandie-Paris a enfin assuré la
maîtrise d’ouvrage des travaux de raccordement au réseau 90 000 volts français du
nouveau câble sous- marin reliant Jersey à la France.
Historique
En 1985, Une première liaison électrique avait été mise en place entre Jersey et la France par
EDF. Cette liaison de 90 000 Volts, d’une puissance de 50 MW avait été réalisée entre le
poste électrique de La Haye-du-Puits et la centrale électrique de la Collette. Cette liaison a
permis depuis lors de satisfaire environ 50 % des besoins en électricité de l’île de Jersey.
Elle consistait en une ligne électrique aérienne d’une longueur d’environ 10 km, puis
souterraine sur 1,7 km pour se prolonger par un câble sous-marin à partir du site de Surville sur
la commune de Saint-Rémy-des-Landes, sur 26 km, reliant Jersey.
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La mise en service d’une seconde liaison, le 11 octobre 2000
15 ans après la pose du premier câble, l’île de Jersey a souhaité mettre en place une deuxième
liaison sous- marine la reliant à la France. Cette seconde interconnexion porte la capacité de
puissance électrique à 135 MW pour faire face en toute sécurité aux variations de la demande
en cours d’année et aux pics de consommation. Par ailleurs, cette liaison est réalisée en
courant alternatif, ce qui permet ainsi de délivrer une énergie de qualité, stabilisée à la
norme européenne de 50 Hz.
En outre, le choix de cette liaison nouvelle assure à Jersey une sécurité d’approvisionnement à
long terme.
En parallèle, un câble sous- marin a été mis en place entre Jersey et Guernesey, rendant ainsi
doublement utile la deuxième interconnexion Jersey France qui permet alors d’alimenter les
deux îles.
Un chantier de grande envergure de 579 millions de francs (88,26 millions
d’euros)
Reliant la centrale électrique de la Collette sur Jersey et le poste électrique (90 000/ 20 000
volts) de la Haye-du-Puits, dans le département de la Manche, la nouvelle liaison de 90 000
volts comprend :
Deux premières parties avec comme maître d’ouvrage la JEC :
490 millions de francs ( 74 ,70 millions d’euros)
• Une liaison 90 000 volts entre la centrale de la Collette et le site d’Archirondel sur le
littoral de Jersey.
• Un câble sous- marin 90 000 volts de 26 km, entre le site d’Archirondel et le littoral du
département de la Manche, au nord du Havre de Surville : ce câble traverse les eaux
territoriales de Jersey, puis le domaine public maritime français jusqu’au littoral de la
commune de Saint-Rémy-des-Landes.
Trois dernières parties avec comme maître d’ouvrage RTE :
89 millions de francs (13, 56 millions d’euros)
• Une liaison souterraine 90 000 volts, sur 12 km, reliant l’extrémité du câble sous-marin
de la JEC au poste électrique de la Haye-du-Puits. Cet ouvrage traverse les territoires de 7
communes dont 4 font partie du Parc Régional des Marais du Cotentin et du Bessin – 63
millions de francs. (9, 60 millions d’euros).
• La création d’un nouveau poste électrique à l’ouest du village de la Tannière, sur la
commune de Saint-Rémy-des-Landes – 23 millions de francs.(3, 50 millions d’euros).
• L’aménagement des installations existantes dans le poste électrique de la Haye-du-Puits
2,8 millions de francs (0,42 millions d’euros).
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La mise en place de la liaison sous-marine
La mise en place du câble sous- marin, en juillet 2000, a nécessité le recours à une logistique
importante, dont le maître d'œuvre fut la société ABB Power T&D.
C’est un navire spécialisé dans ce type d’opération, le Sea Spider, qui durant plusieurs jours, a
déposé sur le fond de la Manche les 26 km de câble. Pour cela, un système de treuil et de
flotteurs a été mis en place, grâce auquel le câble a pu être déroulé sous l’eau. Le câble a été
ensuite enfoui sous 2 mètres à partir de 100 m en deçà de la limite des plus basses eaux, sur
1500 m jusqu'à la boîte de jonction, à partir de laquelle RTE prend le relais.
Les difficultés techniques et les risques liés à l'exécution des travaux ont conduit la société
Jersey Electricity Company à prendre des dispositions particulièrement rigoureuses pour
assurer la sécurité sur le chantier, conformément aux réglementations internationales en
vigueur.
Les populations riveraines du chantier, les marins, pêcheurs et plaisanciers ont été informés des
travaux et des contraintes de sécurité à observer sur ce chantier sensible. Sur la plage, un
périmètre de sécurité de 500 mètres a été défini de chaque côté du câble, interdisant l'approche
de toute personne étrangère au chantier. En mer, des zodiacs ont patrouillé en permanence dans
un rayon de 1000 mètres autour du Sea Spider.
Le câble
La liaison sous- marine est constituée de trois câbles conducteurs, isolés avec un matériau
synthétique et recouverts d’une gaine de plomb. Ces trois câbles sont accolés et entourés par
une gaine extérieure comprenant deux étages de fils d’acier de 7 mm de diamètre. La liaison
sous- marine a un diamètre total d’environ 175 mm et une longueur de l’ordre de 26 km.
La création d’un poste de transformation électrique à Saint-Rémy-des-Landes
Afin d’accueillir non seulement la seconde mais aussi la première interconnexion, un nouveau
poste d’aiguillage a été créé à Saint Rémy des Landes. Ce poste a fait l’objet d’une étude
architecturale et paysagère validée par la Commission Départementale des Sites.
Dans ce contexte, RTE a cédé, pour 1 franc symbolique, deux parcelles de terrain d’une
superficie de 22 353 m2 du poste électrique de Surville (appartenant à EDF), au Conservatoire
du Littoral et des Rivages Lacustres.
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2 - RTE : UN ACTEUR CLE DU NOUVEAU MARCHE EUROPEEN DE
L’ELECTRICITE
Cadre législatif
La naissance de RTE, le 1er juillet 2000, s’inscrit dans le cadre de la loi française du 10 février
2000, par laquelle le Parlement a, entre autres, fixé les modalités de transposition en droit
français, de la directive européenne du 19 décembre 1996, qui ouvrait le marché intérieur à la
concurrence.
Cette loi du 10 février garantit l’indépendance de RTE au sein d’EDF, sur le plan de la gestion.
Le Gestionnaire du Réseau de Transport a la maîtrise complète de son management, de sa
stratégie, de ses finances et de la conduite de ses opérations. Cette indépendance est garantie et
contrôlée par la Commission de Régulation de l'Electricité (CRE).
Une entreprise moderne à vocation de service public
Les pouvoirs publics français ont assigné à RTE les missions d’exploiter, d’entretenir et de
développer le réseau public de transport d’électricité.
RTE incarne, par excellence, l’esprit du service public français en endossant les trois
obligations juridiques fondamentales des services publics - continuité du service, adaptation à
l’évolution de l’environnement et non-discrimination entre les clients, tout en assumant
l’objectif d’être une entreprise moderne et efficace. RTE s'engage à relever quatre défis
principaux, celui d'assurer à chaque utilisateur un traitement non discriminatoire, de contribuer
à l'efficacité du marché européen en facilitant l'accès au réseau, de garantir la sûreté du système
électrique et la qualité de fourniture, enfin d'assurer l'intégration des ouvrages de transport dans
l'environnement.
Les clients de RTE
Ils sont de plusieurs catégories :
•
une centaine de distributeurs, centres de distribution EDF GDF SERVICES du
groupe EDF ou entreprises locales de distribution (ELD), qui approvisionnent leurs
clients,
•
les producteurs d'électricité français et étrangers qui empruntent le réseau français
pour fournir leurs clients en France ou dans les pays voisins,
•
Les clients consommateurs directement raccordés au réseau parmi lesquels 600 sites
sont éligibles (dépassant un seuil minimum de consommation de 16 GWh* – ils
représentent actuellement 30% du marché ),
•
les négociants en électricité (traders et courtiers).
*GWh = gigawattheure = 10 millions de wattheure
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3 - ORGANISATION DE RTE
RTE est dirigé par André Merlin qui a été nommé Directeur le 4 mai 2000 pour 6 ans par
le Ministre en charge de l'Industrie.
L'activité est répartie en 7 unités régionales pour chacune des deux branches :
RTE Division Système Electrique et RTE Division Transport de l'Electricité.
RTE comprend 8000 salariés répartis sur l’ensemble du territoire français.
Le plus grand gestionnaire de réseau en Europe
L'électricité ne se stocke pas : il faut transporter instantanément la quantité d'électricité
demandée par les consommateurs et assurer en temps réel l'équilibre entre la demande et
l'offre. Pour être acheminée depuis les centres de production français ou européens vers les
consommateurs, l'électricité emprunte les lignes électriques. Le réseau de transport haute et très
haute tension français constitue l'un des points obligés entre le sud et le nord de l’Europe et
joue de ce fait un rôle de liaison entre les différents réseaux européens (Allemagne, Andorre,
Belgique, Espagne, Grande-Bretagne, Italie, Jersey, Luxembourg, Suisse).
Avec 100 000 km de lignes à haute et très haute tension, 441 TWh (milliards de kWh)* de
consommation desservie, 72 TWh d'exportation, ses 45 lignes d'interconnexion
européennes et 100 000 MW* de puissance de production connectée, RTE gère le plus
important réseau européen.
Dans le cadre du marché européen qui donne aux consommateurs éligibles la liberté de choisir
leur fournisseur, RTE met le réseau de transport à disposition des utilisateurs, en toute équité.
Environ 1,5 million de km de lignes électriques quadrillent la France, dont 100 000 km pour le
transport de l'électricité à haute et très haute tension, vers les sites industriels (600) et les
postes d'approvisionnement des distributeurs.
Ces 100 000 km de lignes aériennes et souterraines sont répartis en 4 niveaux de tension.
•
Pour le réseau aérien : 20 800 km en 400 000 volts, 25 700 km en 225 000 volts,
48 700 km en 63 000 et 90 000 volts.
• Pour le réseau souterrain : 2 km en 400 000 volts, 812 km en 225 000 volts, 290 km en
90 000 volts et 1710 km en 63 000 volts.
8 centres de contrôle règlent le fonctionnement du réseau : le dispatching national au CNES, à
Saint-Denis et les 7 dispatchings régionaux de Saint Quentin en Yvelines, Marseille, Toulouse,
Lyon, Nancy, Nantes et Lille.
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L’intégration des lignes électriques dans l’environnement
Un des quatre défis de RTE concerne l'intégration environnementale des ouvrages. Pour cela,
RTE a proposé aux autorités de tutelle d'actualiser, d'élargir et de renforcer la concertation
avec les différents acteurs locaux afin que ceux-ci soient en pleine connaissance des exigences
qui conduisent à l'établissement du schéma régional de développement du réseau de transport
public d'électricité ou à la réalisation de chaque projet local de RTE.
RTE s'engage à respecter les paysages et le milieu naturel, en évitant la création d'ouvrages
nouveaux et en utilisant au mieux le réseau existant. Son engagement consiste également à
réduire le nombre de km de lignes électriques aériennes haute tension et très haute tension, par
enfouissement de 25% de la longueur totale des circuits à haute tension nouveaux et
renouvelés, et par la suppression d'ouvrages aériens existants, pour une longueur équivalente à
celle des ouvrages aériens nouveaux et renouvelés.
Une réelle capacité d’autofinancement
Les recettes, qui proviennent pour l'essentiel de la tarification de l'accès au réseau, permettent à
RTE d'autofinancer ses investissements à hauteur de 5 milliards de francs par an
(762 millions d’euros), pour les investissements relatifs au développement, au renforcement et
au renouvellement du réseau, et de dégager un résultat net positif.
Les tarifs prennent en compte le programme de sécurisation du réseau, résultant des nouvelles
normes de résistance au vent et au givre (établies suite aux tempêtes de 1999).
Le chiffre d'affaires de RTE est de 25 milliards de francs (3,8 milliards d’euros). Pour
l'année 2000, le résultat brut dégagé était de 2,8 milliards de francs (427 millions d’euros)
et le résultat net de 1 milliards de francs (152 millions d’euros).
Ses investissements sont de l'ordre de 4,75 milliards de francs (725 millions d’euros) pour
2001.
*TWh = terawattheure = 1012 wattheure
*MW = mégawatt = 106 watts soit 1 million de watts
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4 - RTE NORMANDIE - PARIS : UN NOUVEL ACTEUR DE PREMIER
PLAN DANS L'ECONOMIE ET LA VIE REGIONALE
RTE en Normandie et en Région parisienne, qui gère, entretient et développe 9078 km de
lignes aériennes et 1238 km de lignes souterraines ainsi que 511 postes sources, avec 1210
salariés, sur les 3 régions de la Haute-Normandie, la Basse-Normandie et l’Ile-de-France
et sur le département de l’Oise, a un poids très important dans l’économie régionale. Il mène
une action décisive pour l'aménagement du territoire, l'emploi, le développement
économique et la protection de l'environnement.
Dans le nouveau cadre du marché ouvert et concurrentiel de l'électricité, sa mission de service
public le conduit, auprès d'une centaine de clients directement raccordés au réseau
• à faire baisser le coût du KWh, contribuant ainsi à la compétitivité des entreprises
régionales,
• à améliorer en permanence la qualité du service rendu aux clients, en travaillant plus
étroitement notamment avec les industriels, pour connaître leur besoin réel.
• à assurer l’accès équitable de tous les utilisateurs au Réseau de Transport d’Electricité,
• à continuer de prendre en compte l’environnement au moment de la réalisation des
ouvrages, dans un esprit de dialogue et de concertation.
RTE en Normandie et Région parisienne représente un chiffre d'affaires de 5 milliards de
francs (762 millions d’euros), des investissements en 2001 de l'ordre de 1 milliard de francs
(152 millions d’euros ) des contributions fiscales de 415 millions de francs par an. (63
millions d’euros).
Il gère et développe un réseau de transport en constante évolution :
•
2164 km de lignes aériennes et 1,3 km de lignes souterraines en 400 000 volts,
•
2461 km de lignes aériennes et 554 km de lignes souterraines en 225 000 volts,
•
2734 km de lignes aériennes et 78 km de lignes souterraines en 90 000 volts,
•
1719 km de lignes aériennes et 605 km de lignes souterraines en 63 000 volts,
•
511 postes sources.
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Deux entités se répartissent l'activité en région :
•
Système Electrique Normandie-Paris (SENP) est dirigé par Alain Hérault. SENP
compte 160 personnes. Son siège est situé à Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines).
Ses quatre missions consistent à :
•
1)
Assurer les relations avec les clients de RTE : sur sa zone géographique, SENP
répond aux demandes de raccordement, contractualise l’accès au réseau des
consommateurs, des producteurs, des distributeurs.
2)
Garantir la sûreté du système électrique . Vingt-quatre heures sur vingt-quatre,
sept jours sur sept, SENP participe à la maîtrise de l’équilibre permanent entre l’offre
et la demande d’électricité. SENP régule les flux d’électricité sur le réseau en
respectant les règles de sécurité et de sûreté.
3)
Développer et optimiser le patrimoine de RTE. SENP détecte les besoins futurs
du réseau électrique de la région qui conduisent aux décisions d’évolution : création,
renforcement, renouvellement de lignes.
4)
Piloter la mise en œuvre des décisions d’évolution du réseau. En tant que maître
d’ouvrage et en relation avec Transport Electricité Normandie-Paris.
Transport Electricité Normandie-Paris (TENP) est dirigé par Pascal Magnien. TENP
compte environ 1000 personnes. Son siège est à Nanterre (Hauts de Seine)
Ses trois missions essentielles sont :
1) L’exploitation et la maintenance du réseau de transport. Cinq Groupes
d’Exploitation Transport (GET) assurent cette mission GET Basse-Seine à Rouen, GET
Est à Vitry-sur-Seine, GET Nord Ouest à Puteaux, GET Normandie à Caen et GET
Sud-Ouest à Issy- les-Moulineaux. Ils regroupent les différentes compétences dans les
domaines de l’entretien des lignes et des postes.
2) La conception et la réalisation des ouvrages en concertation. Le Groupe Ingénierie
et Maintenance Réseau (GIMR) assure la mission de maîtrise d’œuvre en liaison avec
SENP, et apporte l’expertise nécessaire en matière de matériel lignes et postes.
3)
La protection et la surveillance du réseau. Le Groupe Expertise et Services en
Contrôle Commande (GESCC) apporte, de façon optimisée et cohérente, l’expertise et
les prestations techniques nécessaires aux installations dans le domaine des courants
faibles (protection, télécommunications, automatismes) et de l’électrotechnique de
réseau.
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5 - LES FUTURES REALISATIONS DE RTE EN BASSE-NORMANDIE
Liaison Avranches-Launay
Un accroissement des capacités de transit de la liaison 90 000 volts reliant le poste
d’Avranches à celui de Launay s’avère nécessaire. En effet, des études menées par RTE ont
montré qu’à terme, l’évolution de la consommation électrique risquait d’engendrer une
altération de la qualité de fourniture d’électricité sur la zone délimitée par les postes de
Villedieu – Avranches – Coutances – Yquelon. Les prévisions de croissance de la
consommation d’électricité sur la zone desservie par ces postes permettent d’anticiper une
intensification des flux d’électricité sur la ligne Avranches-Launay. Afin de créer les
conditions techniques permettant de répondre à cette hausse de consommation, une ligne à
deux circuits 90 000 volts reliant Avranches à Launay va être construite.
Cette création de ligne sera effectuée dans un souci constant de respect de l’environnement, la
sortie immédiate du poste de Launay sera en souterrain.
La mise en service de cette ligne est prévue à échéance de 3 à 4 ans.
Poste de Thiot
Le poste 225 000 volts de Thiot, dans l’Orne, vient d’être mis en service. Ce poste a été créé
afin d’améliorer la desserte en électricité de la ville d’Argentan et de sa région. Là encore,
l’implantation de ce poste et des liaisons électriques l’alimentant a tenu compte des contraintes
environnementales de la région. En particulier, la concertation menée sur ce projet a permis de
définir un tracé évitant le parc Normandie Maine. Par ailleurs, afin de faciliter l’intégration
paysagère des ouvrages, le choix esthétique d’implantation de pylônes muguet pour raccorder
le poste a été effectué.
Lisieux
A partir de l’automne 2001, afin de sécuriser l’alimentation électrique de Lisieux, la ville sera
alimentée par deux lignes électriques 90 000 volts en provenance du poste de La Vallée. La
nouvelle solution d’alimentation choisie dite de « bouclage » permet d’installer un système de
relais entre les lignes électriques, si bien qu’en cas de défection de l’une d’entre elles,
l’alimentation de la ville peut être reprise par l’autre circuit sans aucune coupure
d’alimentation.
Liaison Alerie-Terette-Isigny
Afin de garantir une meilleure alimentation électrique des secteurs d'Isigny sur mer et de
Carentan, RTE souhaite renforcer les lignes à 90 000 volts reliant les postes d'Alerie
(Carentan) et d'Isigny.
La déclaration d'utilité publique de ce projet, accordée en octobre 1999, a été annulée par le
tribunal administratif de Caen le 6 février 2001, suite à un recours déposé à son encontre, lié à
l’inscription du château de Neuilly- la-Forêt à l’inventaire des monuments historiques.
RTE a pris acte de cette décision et a repris ses études, pour examiner dans quelles conditions
un nouveau projet pourrait être mis en œuvre, afin de satisfaire les besoins des consommateurs
dans cette zone.
Renforcement de l’alimentation électrique de Caen
L’agglomération de Caen connaît une forte croissance de son activité économique
(développement des ZAC) et de l’habitat résidentiel, en particulier dans son secteur Ouest.
Dans ce contexte, RTE poursuit des études afin de déterminer les modalités d’un renforcement
de l’alimentation électrique de l’Ouest de l’agglomération.
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