dp - mary cassatt - Mona Bismarck American Center

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dp - mary cassatt - Mona Bismarck American Center
DOSSIER DE PRESSE PREPARATOIRE AU 11-07-2012
Relations avec la presse
Agence Catherine Dantan
Marie Decap
7, rue Charles V - 75004 Paris
Tél. : 01 40 21 05 15
Mél. : [email protected]
www.catherine-dantan.fr
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SOMMAIRE
P 3- Communiqué de presse
P 5 - Entretien avec Eddie McDonnell, directeur du MBAC
P 7 – Mary Cassatt, une américaine à Paris
P 8 - Le défi de la gravure
La « cuisine » du graveur
L’influence japonaise
Les contre-épreuves de pastel
P 10 - Histoire d’une collection
P 12 - Repères biographiques
P 14 - Principales techniques de gravure de Mary Cassatt
P 15 - Visuels disponibles pour la presse
P 18 - Liste des œuvres exposées
P 24 - Autour de l’exposition
P 26 - Informations pratiques
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Au 34 avenue de New York, un nouveau lieu vivant de la culture américaine à Paris est né : le Mona
Bismarck American Center for art & culture (MBAC) s’est donné pour mission de renforcer les liens
d’amitié entre la France et les Etats-Unis en engageant, pour les années à venir, une programmation
éclectique et dynamique.
Afin d’inaugurer cet événement, le MBAC présente, du 26 septembre
2012 au 20 janvier 2013, Mary Cassatt à Paris : Dessins et Gravures de
la Collection Ambroise Vollard. Cette exposition dévoilera, pour la
première fois en France, une part importante du travail graphique de
l’artiste américaine, dont le caractère éminemment moderne frappa à
tel point Ambroise Vollard qu’il acquit la majeure partie de sa
collection. Ces œuvres restèrent en sa possession jusqu'à sa mort en
1939, et furent ensuite achetées par le marchand et collectionneur
Henri Petiet. En 2000, une partie de ces trésors furent enfin montrés au
grand jour par Marc Rosen et Warren Adelson dans une exposition aux
Adelson Galleries à New York. Un aspect singulier de l'expérimentation
artistique de l'artiste s'est vu révélé au même endroit en 2004 lors de l'exposition Art in a Mirror: The
Counterproofs of Mary Cassatt, qui présentait des contre-épreuves de pastels inconnues à ce jour.
Grâce à l’exposition présentée au MBAC, c’est désormais à Paris que l’œuvre gravé de Mary Cassatt
sera présentée au plus grand nombre.
A cette occasion seront réunies 67 œuvres, gravures, aquatintes,
contre-épreuves de pastels et dessins préparatoires qui jettent un
éclairage passionnant sur les différentes étapes du processus créatif
de l’artiste.
A noter un ensemble exceptionnel de 15 contre-épreuves de pastel
qui témoignent tout particulièrement, en raison de leur caractère
expérimental, de l’originalité et du talent de Mary Cassatt. Ces
reproductions inversées étaient obtenues en appliquant le pastel
contre une feuille de papier japonais humide avant de les passer sous
presse. Plus abstraite que le pastel originel, l’empreinte obtenue
donnait ainsi naissance à de nouvelles recherches.
L’exposition suivra un parcours thématique et se déploiera dans les trois salons du MBAC. Le premier
y présentera l’artiste, le deuxième mettra en exergue l’influence japonaise et les différentes
techniques de gravures que Mary Cassatt expérimenta et le troisième dévoilera les contre-épreuves
de pastels.
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Installée à Paris en 1874, Mary Cassatt (1844-1926) exposa à partir de
1880 avec les Impressionnistes. Elle fut l’amie de Degas et, avec Berthe
Morisot, la première femme à être intégrée au sein d’un groupe
artistique. Ambroise Vollard dont on sait le goût pour les arts graphiques
et l’estampe reconnut très tôt l’extraordinaire qualité technique de ses
gravures et la modernité de son travail.
Le Mona Bismarck American Center for art & culture propose au public
d’entrer dans l’âme américaine grâce à des figures authentiques,
emblématiques et trop souvent méconnues en France, de l’art de ce pays
: les Wyeth, lors d’une précédente exposition ; à la rentrée prochaine
Mary Cassatt, qui fit le choix de mener sa carrière d’artiste à Paris. Par
son œuvre et par son engagement, elle ouvrit des relations nouvelles entre la France et les EtatsUnis, en servant notamment de relais au marché de l’art américain.
Nouveau lieu de référence de la culture américaine à Paris, le MBAC offre également une riche
programmation pour accompagner cette exposition : des activités éducatives (enfants et adultes),
ainsi qu’un cycle de conférences et de concerts en lien avec l’œuvre gravé de Mary Cassatt. Ce
programme se déroulera en journée et le soir en semaine, ainsi que les week-ends durant le temps
de l’exposition.
Par ailleurs, une cafétéria The MONA Café, ouvrira ses portes au rez-de-chaussée avec vue sur un
beau jardin privé. La décoration rendra hommage à Mona Bismarck, mécène d’une élégance rare. Les
visiteurs pourront ainsi déguster des spécialités américaines, entourés d’images qui la
représentent. Le café sera ouvert au public entre 11h et 18h.
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ENTRETIEN AVEC EDDIE MCDONNELL, DIRECTEUR DU MBAC
La Fondation Mona Bismarck a changé de nom en décembre 2011. Vous êtes aujourd’hui le
directeur du Mona Bismarck American Center for art & culture (MBAC). Quels sont vos objectifs ?
Sur le fond nous partageons le même objectif que l’ancienne structure c’est-à-dire le renforcement,
par l’art et la culture, des liens d’amitié entre la France et les Etats-Unis. En revanche sur la forme et
les moyens d’y parvenir, nous souhaitons y apporter des changements et une nouvelle dynamique.
Que prévoyez-vous en terme d’activités ?
Nous concentrons nos efforts autour de quatre programmes : Expositions, Evènements, Formation et
Social. En matière d’art, nous voulons faire connaître des figures de l’art américain, des créateurs
importants mais souvent ignorés du public français : c’était le cas de la famille Wyeth, notamment
Andrew Wyeth, un peintre américain majeur du XXe siècle qui fut élu à l’Académie des beaux-arts.
C’est aussi celui de Mary Cassatt, une artiste très aimée des américains et moins connue en France
bien qu’elle ait vécut à Paris et fait partie des Impressionnistes. Nous prévoyons deux expositions par
an qui ne concerneront pas uniquement la peinture. Nous sommes ouverts à tous les média, comme
la gravure, le textile ou la photographie. Chaque exposition donnera lieu à des événements
particuliers, cycle de conférences, visites guidées, ateliers pour enfants et concerts.
Vous prévoyez donc un programme musical ?
En effet. Nous avons l’intention de faire appel à de jeunes talents, souvent américains, pour des
concerts qui réuniront une soixantaine de personnes. Cette année nous avons testé cette formule de
mini-concerts dans notre hôtel particulier et les retours ont été très positifs. Il est également
question que nous programmions du jazz.
Et en matière de formation ?
A la rentrée nous lançons notre premier cycle de formation à travers des partenariats avec des
instructeurs confirmés. Il y aura des cours d’initiation au théâtre et aux arts plastiques en anglais,
destinés aux enfants. Nous proposons des cours de dessin, également en anglais mais pour les
adultes. De cette manière chacun pourra s’immerger activement dans la culture et la langue
américaines. A l’occasion de l’exposition Mary Cassatt, des ateliers seront organisés pour expliquer la
technique de la gravure. Par ailleurs, nous accueillons régulièrement des scolaires avec leurs
professeurs.
Toutes ces activités auront lieu au 34 avenue de New York ?
Oui, nos locaux se trouvent à quelques pas du Palais de Tokyo, au bord de la Seine, en face du quai
Branly et de la Tour Eiffel. Nous avons réorganisé notre espace dans cette perspective de manière à
libérer les espaces nobles du premier étage. Par ailleurs, une cafétéria The MONA Café ouvrira ses
portes au rez-de-chaussée, dans une salle avec vue sur un beau jardin privé. La décoration rendra
hommage à Mona Bismarck, mécène d’une élégance rare. Nos visiteurs pourront ainsi déguster des
spécialités aux accents américains, entourés d’images de notre fondatrice. Le café sera ouvert au
public entre 11h et 18h.
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Quel est votre souhait pour les années à venir ?
Nous avons l’ambition de devenir le lieu de référence de la culture américaine à Paris. En effet, nous
avons ressenti le besoin de créer un lieu fédérateur qui soit accessible à tous et nous disposons pour
cela de réels atouts. Le fait que nous soyons une institution entièrement privée qui s’appuie sur le
soutien de ses mécènes, nous permet une grande flexibilité dans notre choix de programmation.
Nous avons aussi la chance d’être situé au centre d’une concentration d’institutions culturelles
majeures telles que le Palais de Tokyo, le musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, le musée Galliera,
le musée Guimet, la Cité de l’Architecture et le musée du quai Branly. Et comme la ville de Paris a
entrepris des mesures afin de rendre la circulation piétonne plus fluide dans notre quartier, cela
devrait attirer encore plus de monde et aider à créer des synergies avec nos institutions voisines.
Bref, tout cela devrait concourir à réveiller la belle endormie de l’avenue de New York !
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UNE AMÉRICAINE À PARIS
Il n’était pas aisé d’être une femme artiste sous la Troisième République, étrangère de surcroit.
Quand Mary Cassatt s’installa à Paris en 1874, les souvenirs de la guerre contre la Prusse et la
Commune de Paris étaient encore très présents. L’esthétique ambiante était largement académique
et l’esprit nationaliste : ainsi lorsqu’à l’occasion de l’exposition des Peintres-Graveurs de 1891, elle
présenta les estampes en couleurs qui la rendirent célèbre, ce fut dans une salle à part réservée aux
étrangers.
Les préjugés quant à la capacité de création des femmes étaient tenaces en France où ces dernières
n’étaient acceptées qu’en tant qu’amateurs ou aquarellistes. En dépit de ces « handicaps », Mary
Cassatt fut l’une des trois femmes, et la seule américaine, à exposer avec les Impressionnistes.
Remarquée par Degas au Salon de 1874, ce dernier l’invita en 1877 à exposer avec les
Impressionnistes. Elle accepta et exposa régulièrement avec eux de 1879 à 1886.
Mary Cassatt, tout comme Berthe Morisot, sut tenir sa place de peintre et de graveur au sein du
groupe Impressionniste. Tout au long de sa carrière, pour l’essentiel passée hors des Etats-Unis, elle
s’employa à dépeindre les femmes dans leurs fonctions sociales : au théâtre, prenant le thé, avec
leurs enfants et dans leurs activités quotidiennes, sans sentimentalité ni idéalisme. Elle prit souvent
pour modèle ses amis et les membres de sa famille, sa sœur Lydia ou encore sa mère.
Elle fut également une conseillère avisée auprès des collectionneurs américains, notamment pour
son amie d’enfance Louisine Havemeyer dont elle guida les choix. C’est elle qui fit entrer Manet et
Degas dans l’immense collection de son amie qui, en 1929, en légua la plus grande partie au
Metropolitan Museum of Art de New York. C’est ainsi sous l’influence de Mary Cassatt que
l’Impressionnisme se diffusa aux Etats-Unis et que le marchand d’art Durand-Ruel organisa en 1886 à
New-York une grande exposition Impressionniste qui imposa ce courant pictural en Amérique du
Nord.
A la fin de sa vie, Mary Cassatt fut une artiste reconnue des deux côtés de l’Atlantique, et célébrée
comme l’une des figures majeures de son temps. Une femme moderne, (titre de sa fresque murale
aujourd’hui disparue, présentée à l’exposition universelle de Chicago en 1893) qui œuvra pour que
les femmes obtiennent le droit de vote aux Etats-Unis.
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LE DÉFI DE LA GRAVURE
L’exposition suit un parcours thématique et se déploie dans les trois salons du MBAC. Le premier y
présente l’artiste, ses modèles familiers et les différentes techniques de gravure qu’elle expérimenta,
le deuxième met en exergue l’influence japonaise et le troisième dévoile les contre-épreuves de
pastels. La collection Vollard comportant de multiples témoignages des différents états d’une même
gravure, une extraordinaire opportunité est offerte au visiteur de suivre pas à pas la genèse et
l’évolution des œuvres.
1 - La « cuisine du graveur »
Dans les années 1870, la gravure était considérée comme un art « mineur » en raison notamment de
son aspect reproductible. Mary Cassatt y voyait, au contraire, un outil de recherche, une ouverture
vers des domaines inexplorés. Elle s’adonna donc avec obstination aux multiples possibilités
qu'offrait ce medium, qui occupa désormais une place majeure dans son œuvre. Sa carrière de
graveur ne débuta réellement qu’en 1879, année au cours de laquelle elle accepta l’invitation de
Degas à rejoindre le groupe des Impressionnistes pour leur quatrième exposition. Elle ne s’était
essayée jusque-là qu’à l’eau-forte et commença alors une série d’expériences audacieuses sur la
couleur.
Les premières gravures datent de 1879-1880, elles sont accompagnées des dessins préparatoires et
témoignent d’une volonté tenace d’expérimentation. Les principaux thèmes sont : le théâtre, cf : Au
théâtre ou Deux femmes dans une loge, tournées vers la droite, la vie domestique, cf : Madame
Cassatt lisant à ses petits-enfants, [Devant la cheminée], [Lydia prenant le thé], les scènes de famille
et tout ce qui constitue l’activité quotidienne de la bourgeoisie. Contrairement à l’usage
traditionnel de la gravure, Mary Cassatt n’essayait pas de cerner les figures mais plutôt d’en suggérer
l’esprit par le jeu des ombres et des lumières. L’artiste avait, en effet, l’habitude de dessiner à même
la feuille de papier posée sur la plaque de cuivre, afin que transparaisse la fraicheur de l’inspiration.
En 1889, après plusieurs années au cours desquelles elle réalisa peu de gravures, elle commença à
travailler à la pointe-sèche et produisit un corpus important de gravures telles que, Quiétude ou La
Caresse. Beaucoup de ces pointes-sèches présentent une surface nue couverte d’un voile encré qui
insuffle une atmosphère. Dans d’autres, plus chargées, comme La Femme à la mandoline et Le Thé,
la gravure est d’avantage conçue comme un moyen d’expression pictural.
2 - L’influence japonaise
Au même moment, Mary Cassatt affinait sa technique au vernis mou et aquatinte préparant ainsi la
voie de la fusion de ces techniques obtenue dans les grandes aquatintes en couleurs : une nouvelle
direction prise par l’artiste après avoir visité en mai 1890, l’exposition des estampes japonaises de
ukiyo-e à l’école des Beaux-arts de Paris, avec Berthe Morisot. La série des dix impressions en
couleurs qui en résulte fit l’objet d’une exposition chez Durand-Ruel en avril 1891. Degas et Pissarro
ne cachèrent pas leur admiration devant ces estampes qui offraient une occasion unique d’entrer,
pour ainsi dire, dans l’atelier de l’artiste et de la regarder avancer dans chaque étape de sa démarche
créative.
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Mary Cassatt s’appropria l’esthétique japonaise qu’elle transposa dans des termes européens, la
courtisane devint alors une femme moderne dépeinte dans sa vie quotidienne. Mais loin d’être une
simple imitatrice, l’artiste préféra la plaque de cuivre au bois et inventa un nouveau procédé
d’estampe en couleurs dont on suit la genèse dans les différents états du Bain d’enfant. La
combinaison de tons des états intermédiaires diffère généralement de l’image finale dont les
épreuves elles-mêmes offrent des variations. Mary Cassatt mélangeait ses propres couleurs et
peignait chaque plaque individuellement avant l’impression : « Ma méthode est très simple, disaitelle. Je dessine un contour à la pointe-sèche, et le transfère sur deux autres plaques, utilisant ainsi
trois plaques en tout, jamais plus, pour chaque épreuve. Ensuite, je pose l’aquatinte partout où la
couleur doit être imprimée ; la couleur est peinte sur la plaque comme elle doit apparaître sur
l’épreuve».
3 - Les contre-épreuves de pastels
L’événement de cette exposition, consiste également en la découverte d’un ensemble exceptionnel
de 15 contre-épreuves de pastel : une technique dans laquelle Mary Cassatt excellait et qui met en
lumière la part expérimentale résolument moderne du travail de l’artiste. Ces œuvres, du plus haut
intérêt, ont pourtant suscité peu d’attention jusqu’à aujourd’hui (mis à part l’exposition, en 2004 aux
Adelson Galleries, Art in a Mirror: The Counterproofs of Mary Cassatt). On connaissait, en effet, les
contre-épreuves de fusains et de pastels de Degas, mais on ignorait ceux de Mary Cassatt.
Aujourd’hui, cet oubli est réparé.
La contre-épreuve est un procédé de reproduction d'un dessin ou d’une sanguine. Fréquemment
utilisée au XVIIIe, notamment par des artistes tels que Boucher et Fragonard, elle disparut au début
du XIXe avec le Romantisme, plus enclin à une esthétique « solide » requérant davantage la peinture
à l’huile. A la fin du siècle pourtant, le caractère léger, évanescent du pastel et les subtils aplats de
couleurs que permettait cette technique, retrouvèrent les faveurs des artistes préoccupés par la part
éphémère, éthérée du réel.
Dans une contre-épreuve de pastel, le dessin humidifié sur l'envers ainsi qu’un papier fin, lui-même
humecté et appliqué sur le pastel, sont passés sous une presse. Le grain du papier écrasé fixe le
matériau du dessin original. Une reproduction adoucie et inversée est ainsi obtenue. Comme le
montre [Adèle], [Mère et enfant] ou encore [Sara portant un bonnet et un manteau], la contreépreuve restitue l’image dans sa mystérieuse apparition, plus effleurée qu'imprimée, et ouvre par
son côté inachevé la voie à l'imaginaire.
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HISTOIRE D’UNE COLLECTION
Mary Cassatt avait pour habitude de conserver ses gravures, les dessins qui s’y rapportaient et les
épreuves d’états, qui sont, en quelque sorte, les mémoires des différents stades de l'élaboration d'un
travail de gravure. Lors de l'exécution d'une planche, de modification en modification, au cours des
morsures successives, l'artiste pouvait ainsi tirer une ou plusieurs épreuves de sa planche pour en
apprécier le rendu. Ces épreuves intermédiaires, généralement en petit nombre, étaient alors
beaucoup plus rares que les tirages définitifs ; elles correspondaient, en effet, aux premiers jets de
l’artiste et participaient, à ce titre, aux témoignages de son processus créatif.
Mary Cassatt avait accumulé une vaste collection de ses gravures lorsqu’elle décida de les vendre à
Ambroise Vollard. Toutes les étapes de sa carrière y étaient représentées, depuis les premières eauxfortes de 1870, aux travaux des années 1890. Au total, près de 300 gravures, dessins et contreépreuves. Sans doute, bon nombre d’entre eux, auraient aujourd’hui disparu s’ils n’avaient été
précieusement conservés par Vollard.
Plus de vingt ans séparaient Mary Cassatt d’Ambroise Vollard (1866-1939). Né en 1868 à La Réunion,
Vollard quitta son île natale pour la métropole, où il étudia le droit à Paris tout en cultivant sa passion
pour l'art qui le conduisit à ouvrir sa propre galerie en 1893.
Il rencontra Mary Cassatt dans les années 1890 lorsque cette dernière était liée par contrat à
Durand-Ruel. Le marchand fut d’emblée frappé par la modernité et la vitalité de son travail sur
papier, et plus particulièrement par les impressions à différentes étapes de ses gravures. Passionné
par les arts graphiques, Vollard se démena pour convaincre les plus grands artistes de son époque du
rôle important de la gravure, considérée, pour la première fois, comme une activité majeure.
Son premier achat conséquent date de 1906, lorsque Vollard se rendit dans la maison de campagne
de l’artiste au Mesnil-Théribus, dans l'Oise. A cette époque, il achetait aussi des artistes d’avantgarde : c'est chez lui qu'eut lieu en juin 1901 la première exposition parisienne de Pablo Picasso, qui
n'avait alors que 19 ans.
Plus tard dans sa carrière, Vollard fit l'acquisition de la collection des gravures et dessins de Mary
Cassatt, qui pour la plupart n'avaient jamais été exposés. Ces œuvres restèrent en sa possession
jusqu'à sa mort en 1939. Vollard avait la réputation d’acheter en bloc la production d’un artiste ; tout
ce qu’il achetait ou publiait faisait généralement l’objet d’une vente. S’il vendit nombre de pastels et
peintures achetés à Cassatt, il se garda de faire de même avec ses gravures, laissant à penser que le
plaisir de les avoir en sa possession dépassait toute idée de profit.
La « collection d’atelier » dont sont issus les gravures et dessins de cette exposition, fut achetée,
après la mort de Vollard en 1939, par le marchand et collectionneur Henri Petiet. Ce dernier plaça un
certain nombre d’œuvres de Cassatt, dans ce qu’il considérait comme les meilleurs musées
américains - parmi lesquels le Museum of Fine Arts, Boston et la National Gallery of Art de
Washington D.C. - afin que l’artiste fût reconnue à sa juste valeur dans son pays natal. Le reste de la
collection, c’est-à-dire la majorité des œuvres, demeura longtemps inconnue du public.
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En 2000, une partie de ces trésors fut enfin montrée au grand jour par Marc Rosen Fine Art, Ltd. lors
d’une exposition aux Adelson Galleries à New York. Un autre aspect du travail d'expérimentation de
Mary Cassatt a été révélé, dans ce même lieu, en 2004 grâce à l’exposition Art in a Mirror: The
Counterproofs of Mary Cassatt, qui présentait pour la première fois les contre-épreuves de pastels.
En 2008, la troisième partie de la collection fut également été exposée aux Adelson Galleries.
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REPÈRES BIOGRAPHIQUES
1844 : Mary Cassatt naît à Pittsburgh, Pennsylvanie dans une famille aisée. Elle passe son enfance en
Allemagne, puis en France.
1865 : Départ pour l’Europe, après des études à la Pennsylvania Academy of Fine Arts.
1866 : A Paris, elle étudie à l’atelier Charles Chaplin, puis dans celui de Jean-Léon Gérôme.
1868 : Elle expose une œuvre au Salon de Paris, La Mandoline.
Pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, Mary Cassatt rentre en Pennsylvanie. Après la
guerre, elle retourne en Europe, poursuit son apprentissage à Parme, Rome, Anvers et en Espagne
avant de s’installer à Paris en 1874.
1877 : Mary Cassatt rencontre Edgar Degas qui lui conseille de se joindre au groupe des
Impressionnistes. Elle commence à exposer avec eux en 1879 et ce jusqu'à leur dernière exposition
en 1886. A cette époque, elle s’implique de plus en plus dans la gravure.
1880 : Au Salon des Impressionnistes Cassatt présente huit toiles et pastels ainsi que huit eauxfortes. Le marchand Durand-Ruel commence à lui acheter des œuvres.
1886 : Trois de ses tableaux sont présentés à New York à la première exposition Impressionniste
organisée par le marchand Durand-Ruel aux États-Unis.
1889 : Mary Cassatt présente deux gravures à l'exposition des Peintres-Graveurs, la première d'une
série d'expositions consacrées à l'estampe à la galerie Durand-Ruel.
1890 : Elle présente une série de pointes-sèche, des aquatintes et un pastel aux Peintres-Graveurs. La
visite de l’exposition des estampes japonaises d’ukiyo-e à l’Ecole des Beaux-arts de Paris avec Berthe
Morisot est l'occasion d'un infléchissement dans son art.
1891 : Elle finit sa fameuse série des dix aquatintes en couleurs « à la manière japonaise »,
aujourd’hui considérée parmi les plus grandes réalisations de l’art graphique au XIXe siècle. La Leçon
est reproduite sur la couverture du premier numéro de la revue L'Art dans les deux mondes, publiée
par Durand-Ruel pour promouvoir les artistes qu'il représente. Le marchand organise sa première
exposition personnelle en 1891 à Paris.
1893 : L’Œuvre murale de Mary Cassatt Femme moderne est présentée à l’exposition Colombienne
de Chicago en mai. Durand-Ruel présente cette même année la première rétrospective de l’artiste
dans sa galerie à Paris au mois de décembre.
1894 : Elle acquiert le Château de Beaufresne au Mesnil-Théribus, dans l'Oise. Pendant ces années,
elle continue d’expérimenter les techniques de la gravure.
1896 : Mary Cassatt rencontre Ambroise Vollard qui lui vend une peinture de Cézanne. Vollard et
Durand-Ruel joueront le rôle de marchand des œuvres de Mary Cassatt dont la plupart seront
achetées en 1939 par un autre marchand, Henri M. Petiet, après la mort de Vollard en 1939.
12
1903 : Au tournant du siècle, elle expose chez Durand-Ruel et chez Ambroise Vollard qui partage sa
passion pour les arts graphiques. La clientèle de Cassatt se déplace de manière croissante vers son
pays natal. En 1910, elle devient membre de la National Academy of Design de New York et obtient
en 1914 la médaille d'or de la Pennsylvania Academy of Fine Arts.
1910 : Elle devient progressivement aveugle et abandonne la gravure.
1915 : Elle participe à la campagne en faveur du droit de vote des femmes aux Etats-Unis. Elle
abandonne la peinture.
1926 : Mary Cassatt meurt au Mesnil-Théribus où elle est inhumée.
13
PRINCIPALES TECHNIQUES DE GRAVURE DE MARY CASSATT
L’Eau-forte
Dans une eau-forte, le métal est mordu par un acide plutôt que taillé par un outil. La plaque est
recouverte d’une fine couche de vernis dur, protecteur et imperméable. L’artiste dessine sur ce
vernis avec une pointe, mettant le cuivre à nu, puis il plonge la plaque dans l’acide. Les surfaces
découvertes par la pointe seront alors mordus, plus ou moins profondément selon le temps
d’immersion. Enfin, le vernis est enlevé et la plaque peut être encrée. Puisque c’est l’acide qui creuse
le métal, il n’y a pas de contrainte due à la résistance de la matière. Plus les traits seront profonds,
plus ils seront noirs à l'impression.
La Pointe-sèche
La gravure à la pointe-sèche consiste à tailler directement dans la plaque de métal à l’aide d'une tige
d'acier aiguisée, appelée du même nom que le procédé. Cette pointe ne creuse pas un sillon net
comme le burin, mais raye et laboure le métal de façon plus irrégulière. La pointe-sèche laisse sur les
bords du trait des barbes de métal, qui retiennent l'encre et donnent un aspect velouté à
l'impression.
Le Vernis mou
L’artiste dessine directement sur la plaque de métal qui est ensuite creusée par un acide. La plaque
est recouverte d’un vernis tendre sur lequel il place une feuille de papier : une fois le dessin réalisé, il
enlève la feuille qui retient, au verso, une partie du vernis. Les traits ainsi dégagés sont mordus à
l’acide. Le trait gravé garde la structure du papier et ressemble à celui d'un crayon. Le vernis mou est
rarement utilisé seul, mais plutôt combiné avec d’autres techniques de gravure.
L’Aquatinte
Cette technique est un dérivé de l’eau-forte et permet d’obtenir une surface composée de points
plutôt que de traits. Dans la première phase de travail, des particules de résine de colophane sont
saupoudrées sur la plaque, qui est ensuite chauffée pour les faire fondre et adhérer à la surface.
Cette fine poussière forme un réseau de petits grains, autour desquels l’acide pourra creuser.
Comme pour l'eau-forte, la morsure peut être plus ou moins profonde, selon l'effet désiré. Une fois
la résine dissoute, le graveur encre la structure granuleuse creusée dans la plaque. A l'impression, on
obtient une surface constituée de points. Sur le plan visuel, ces différents grains sont perçus comme
des demi-tons, allant du gris léger au noir soutenu. Cette technique est souvent employée en
complément de l’eau-forte. Elle correspond alors au lavis ajouté à un dessin à la plume, créant des
ombres avec des effets de teinte. L’usage de la couleur est complexe : il impose un triple ou
quadruple passage sous la presse avec un système de repérage qui permet aux couleurs de se
confondre avec exactitude sur la feuille imprimée.
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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Ces visuels sont disponibles pour la presse dans le cadre exclusif d’un article faisant la promotion de
l’exposition : Mary Cassatt à Paris : Dessins et Gravures de la Collection Ambroise Vollard,
présentée du 26 septembre 2012 au 20 janvier 2013, au Mona Bismarck American Center for art &
culture.
Les Légendes sont obligatoires : Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine Art Ltd.
[Mère et enfant] (Peasant Mother and Child), c. 1894
Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier
Plaque: 11 3/4 x 9 1/2 inches
Feuille: 17 1/4 x 11 1/4 inches
Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine
Art Ltd.
[Sara souriant, portant un grand chapeau et tenant
son chien] (Smiling Sara in a Big Hat Holding Her Dog
(No.2)), c.1901
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon marouflé
26 1/2 x 20 7/8 inches; 67.31 x 53.02 cm
Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine
Art Ltd.
Jeune Femme essayant une robe (The Fitting), 1890-91
Pointe-sèche et aquatinte sur papier
Plaque: 14 3/4 x 10 1/8 inches; 37.3 x 25.7 cm
Feuille: 18 1/8 x 13 1/2 inches; 46 x 34.3 cm
Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine
Art Ltd.
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[Enfant avec main gauche sur une baignoire] (Baby
with Left Hand Touching a Tub), 1890-91
Crayon et fusain sur papier vélin écru
9 3/8 x 6 7/8 inches; 23.81 x 17.46 cm
Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine
Art Ltd.
La Lampe (The Lamp), 1890-91
Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte en couleurs sur
papier
Plaque: 12 5/8 x 9 7/8 inches; 32.1 x 25.2 cm
Feuille: 16 3/4 x 12 3/8 inches; 42.6 x 31.5 cm
Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine
Art Ltd.
Bain d'enfant (The Bath), 1890-1891
Eau-forte avec pointe-sèche et aquatinte sur papier
14 5/8 x 10 7/8 inches; 37.15 x 27.62 cm
Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine
Art Ltd.
Le Banjo (The Banjo Lesson), c. 1892-93
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
28 1/4 x 23 inches; 71.75 x 58.42 cm
Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine
Art Ltd.
16
Intérieur d'un tramway passant un pont (In the
Omnibus), 1890-91
Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier
14 1/2 x 10 1/2 inches; 36.83 x 26.67 cm
Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine
Art Ltd.
Deux femmes dans une loge, tournées vers la droite
(Two Ladies in a Loge, Facing Right), 1879-80
Vernis mou et aquatinte sur papier
Plaque: 10 7/8 x 8 1/2 inches; 27.6 x 21.6 cm
Feuille: 17 5/8 x 11 inches; 44.8 x 28 cm
Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine
Art Ltd.
[Dessin préparatoire “Lydia et sa mère prenant le thé"]
(Drawing for “Lydia end Her Mother at Tea"), c.1881
Crayon sur papier, vernis mou au verso
Feuille: 7 5/8 x 11 1/4 inches; 18.8 x 28.6 cm
Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine Art Ltd.
17
LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES
1
[Dessin préparatoire “La coiffeuse"] (Drawing for “At the Dressing Table"), c. 1880
Crayon sur papier, vernis mou au verso
Ligne de pli: 13 x 8 1/2 inches; 33.3 x 21.7 cm
Feuille: 16 x 12 inches; 40.5 x 30.6 cm
2
[La coiffeuse] (At the Dressing Table), 1880
Vernis mou et aquatinte sur papier
Plaque: 12 3/4 x 81/8 inches; 32.3 x 20.6 cm
Feuille: 17 x 113 / 4 inches; 43.2 x 30 cm
3
[La coiffeuse] (At the Dressing Table), 1880
Vernis mou et aquatinte sur papier
Plaque: 12 7/8 x 8 1/4 inches; 32.7 x 20.9 cm
Feuille: 14 1/8 x 10 7/8 inches; 35.9 x 27.6 cm
4
[La coiffeuse] (At the Dressing Table), 1880
Vernis mou et aquatinte sur papier
Plaque: 12 7/8 x 8 1/4 inches; 32.7 x 20.9 cm
Feuille:14 1/8 x 10 7/8 inches; 35.9 x 27.6 cm
5
Deux femmes dans une loge, tournées vers la droite (Two Ladies in a Loge, Facing Right), 1879-80
Crayon sur papier, vernis mou au verso
Feuille: 14 1/4 x 11 inches; 36.2 x 27.9 cm
6
Deux femmes dans une loge, tournées vers la droite (Two Young Ladies in a Loge, Facing Right), 1879-80
Vernis mou et aquatinte sur papier
Plaque: 10 7/8 x 8 1/2 inches; 27.6 x 21.6 cm
Feuille: 17 5/8 x 11 inches; 44.8 x 28 cm
7
Au théâtre (In the Opera Box (No. 3)), 1879-80
Gravure et aquatinte sur papier vergé
Plaque: 8 1/8 x 7 3/8 inches
Feuille: 11 3/4 x 81/2 inches
8
Madame Cassatt lisant à ses petits-enfants (Madame Cassatt Reading to her Grandchildren (No. 1)), c. 1880
Vernis mou sur papier
Plaque: 6 1/4 x 11 7/8 inches
Feuille: 12 1/4 x 17 7/8 inches
9
[Devant la cheminée] (Before the Fireplace (No. 2)), c. 1882
Vernis mou et aquatinte sur papier
Plaque: 6 3/8 x 8 5/8 inches; 16.2 x 21.8 cm
Feuille: 8 x 12 1/8 inches; 20.3 x 30.8 cm
10
Dessin préparatoire “Devant la cheminée” (Drawing for "Before the Fireplace"), c. 1880-82
Crayon sur papier
Feuille: 7 7/8 x 8 3/4 inches; 20 x 22.2 cm
18
11
[Lydia prenant le thé] (Lydia at Afternoon Tea), 1880-82
Vernis mou, aquatinte et pointe-sèche sur papier
Plaque: 5 1/2 x 8 3/4 inches; 14 x 22.3 cm
Feuille: 7 1/8 x 10 3/4 inches; 18.1 x 27.5 cm
12
[Dessin préparatoire] Lydia et sa mère prenant le thé (Drawing for Lydia end her Mother at Tea), c.1881
Crayon sur papier, vernis mou au verso
Feuille: 7 5/8 x 11 1/4 inches; 18.8 x 28.6 cm
13
[Lydia et sa mère prenant le thé] (Lydia and her Mother at Tea), 1882
Vernis mou et aquatinte sur papier
7 x 11 inches; 17.78 x 27.94 cm
14
[Bill sur les genoux de sa mère] (Bill Lying on his Mother's Lap), c. 1889
Vernis mou et aquatinte sur papier
7 x 5 3/8 inches; 17.78 x 13.65 cm
15
[Bill sur les genoux de sa mère] (Bill Lying on his Mother's Lap), c. 1889
Vernis mou et aquatinte sur papier
7 x 5 3/8 inches; 17.78 x 13.65 cm
16
Portrait de la mère de l’artiste (A Portrait of the Artist's Mother), c. 1889-90
Vernis mou et aquatinte sur papier
9 7/8 x 7 1/8 inches; 25.08 x 18.1 cm
17
La Femme à la mandoline (The Mandolin Player), 1889 -90
Pointe-sèche sur papier
Plaque: 93 / 8 x 61 / 4 inches; 23.7 x 15.9 cm
Feuille: 17 1/4 x 10 7/8 inches; 44 x 27.7 cm
18
La Femme à la mandoline (The Mandolin Player), 1889 -90
Pointe-sèche sur papier
9 3/8 x 6 1/4 inches; 23.81 x 15.88 cm
19
La Femme à la mandoline (The Mandolin Player), 1889-90
Pointe-sèche sur papier
9 1/4 x 6 1/4 inches; 23.5 x 15.88 cm
20
Le Thé (Tea)
Pointe-sèche sur papier
7 1/8 x 6 1/8 inches; 18.1 x 15.56 cm
21
Enfant au perroquet (Hélène of Septeuil), c. 1890
Pointe-sèche sur papier
9 1/4 x 6 1/8 inches; 23.5 x 15.56 cm
22
Le Perroquet (The Parrot), c. 1891
Pointe-sèche sur papier
6 1/4 x 4 3/4 inches; 15.88 x 12.06 cm
19
23
Le Perroquet (The Parrot), c. 1891
Pointe-sèche sur papier bleu
Plaque : 6 3/8 x 4 3/4 inches; 16.2 x 11.9 cm
Feuille : 10 3/8 x 7 3/4 inches; 26.5 x 19.7 cm
24
Quiétude (Quietude) c. 1891
Pointe-sèche sur papier
Plaque : 10 1/4 x 6 7/8 inches
Feuille : 13 7/8 x 8 3/8 inches
25
La Caresse (The Caress), c. 1891
Pointe-sèche sur papier
Plaque : 7 3/4 x 5 3/4 inches; 19.6 x 14.7 cm
Feuille : 13 5/8 x 8 3/8 inches; 34.8 x 21.4 cm
26
[Enfant avec main gauche sur une baignoire] (Baby with Left Hand Touching a Tub), 1890-91
Crayon et fusain sur papier vélin écru
9 3/8 x 6 7/8 inches; 23.81 x 17.46 cm
27
Dessin préparatoire "Bain d’enfant" (Drawing for "The Bath"), 1890
Graphite et crayon conté sur papier
12 1/8 x 9 7/8 inches; 30.8 x 25.08 cm
28
Bain d'enfant (The Bath), 1890-91
Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier
12 5/8 x 9 7/8 inches; 32.07 x 25.08 cm
29
Bain d'enfant (The Bath), 1890-91
Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier
12 5/8 x 9 7/8 inches; 32.07 x 25.08 cm
30
Bain d'enfant (The Bath), 1890-91
Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier
12 5/8 x 9 7/8 inches; 32.07 x 25.08 cm
31
Bain d'enfant (The Bath), 1890-91
Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier
12 5/8 x 9 7/8 inches; 32.07 x 25.08 cm
32
Bain d'enfant (The Bath), 1890-91
Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier
12 5/8 x 9 3/4 inches; 32.07 x 24.76 cm
33
Bain d'enfant (The Bath),1890-91
Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier
12 5/8 x 9 3/4 inches; 32.07 x 24.76 cm
34
Bain d'enfant (The Bath), 1890-91
Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier
12 5/8 x 9 7/8 inches; 32.07 x 25.08 cm
20
35
Bain d'enfant (The Bath), 1890-91
Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier
12 1/2 x 9 3/4 inches; 31.75 x 24.76 cm
36
Bain d'enfant (The Bath), 1890-91
Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier
12 1/2 x 9 3/4 inches; 31.75 x 24.76 cm
37
Bain d'enfant (The Bath), 1890-91
Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier
12 5/8 x 9 3/4 inches; 32.07 x 24.76 cm
38
Bain d'enfant (The Bath), 1890-1891
Eau-forte avec pointe-sèche et aquatinte sur papier
14 5/8 x 10 7/8 inches; 37.15 x 27.62 cm
39
Jeune Femme essayant une robe (The Fitting), 1890-91
Pointe-sèche et aquatinte sur papier
Plaque: 14 3/4 x 10 1/8 inches; 37.3 x 25.7 cm
Feuille: 18 1/8 x 13 1/2 inches; 46 x 34.3 cm
40
La Lampe (The Lamp), 1890-91
Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte en couleurs sur papier
Plaque: 12 5/8 x 9 7/8 inches; 32.1 x 25.2 cm
Feuille: 16 3/4 x 12 3/8 inches; 42.6 x 31.5 cm
41
Intérieur d'un tramway passant un pont (In the Omnibus), 1890-91
Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier
14 1/2 x 10 1/2 inches; 36.83 x 26.67 cm
42
Le Potager (Gathering Fruit), 1893
Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier
16 1/2 x 11 3/4 inches; 41.91 x 29.84 cm
43
Le Potager (Gathering Fruit), 1893
Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier
16 3/4 x 11 3/4 inches
19 5/8 x 15 1/8 inches
44
[Mère et enfant] (Peasant Mother and Child), c. 1894
Pointe-sèche et aquatinte sur papier
Plaque: 11 5/8 x 9 1/2 inches; 29.6 x 24.1 cm
Feuille: 18 1/2 x 12 3/8 inches; 46.8 x 31.6 cm
45
[Mère et enfant] (Peasant Mother and Child), c. 1894
Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier
Plaque: 11 3/4 x 9 1/2 inches
Feuille: 17 1/4 x 11 1/4 inches
46
[L’Enfant aux pieds nus] (The Barefooted Child), 1896-97
Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier
Plaque: 9 5/8 x 12 5/8 inches; 24.4 x 31.9 cm
Feuille: 13 3/4 x 17 inches; 35 x 43.2 cm
21
47
[L’Enfant aux pieds nus] (The Barefooted Child), 1896-97
Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier
9 5/8 x 12 5/8 inches; 24.45 x 32.07 cm
48
Jeune Mère dans un parc, devant un bassin (By the Pond), c. 1896
Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier
13 x 16 7/8 inches; 33.02 x 42.86 cm
49
Jeune Mère dans un parc, devant un bassin (By the Pond), c. 1896
Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier
Plaque: 13 x 16 7 / 8 inches; 33.1 x 42.7 cm
Feuille: 17 1/2 x 20 3/8 inches; 44.5 x 51.8 cm
50
Sur l’herbe (Under the Horse-Chestnut Tree), 1896-97
Pointe-sèche et aquatinte sur papier
Plaque: 15 7/8 x 11 3/8 inches; 40.5 x 28.8 cm
Feuille: 19 5/8 x 15 3/8 inches; 50 x 39 cm
51
Céleste et Marjorie (Céleste and Marjorie), c. 1898
Pointe-sèche sur papier
11 3/8 x 16 1/8 inches; 28.89 x 40.96 cm
52
Le Banjo (The Banjo Lesson), c. 1892-93
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
28 1/4 x 23 inches; 71.75 x 58.42 cm
53
[Simone assise sur l’herbe près de sa mère] (Simone Seated on the Grass
Next to Her Mother), c. 1904 [c. 1902]
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
27 7/8 x 23 inches; 70.8 x 58.42 cm
54
[Esquisse d’une Mère regardant Thomas] (Sketch of a Mother Looking Down at Thomas), c. 1894-95
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
20 1/8 x 23 inches; 51.12 x 58.42 cm
55
[Simone au bonnet vert avec un bord onduleux] (Head of Simone in a Green Bonnet with
Wavy Brim (No. 2)), c. 1904 [c. 1901-03]
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
21 1/2 x 17 5/8 inches; 54.61 x 44.77 cm
56
[Jeune fille au chapeau avec un ruban noir] (Girl in a Hat with a Black Ribbon), c. 1902
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
17 3/4 x 21 1/8 inches; 45.08 x 53.66 cm
57
[Charles bébé regardant par-dessus l’épaule de sa mère] (Baby Charles Looking over his Mother's Shoulder (No. 2)), c. 1900
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
28 x 23 inches; 78 x 58.42 cm
58
[Portrait en buste de Margot avec un grand chapeau et une robe rouge] (Bust Length Sketch of Margot in a Big Hat and a
Red Dress), c. 1903
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
23 1/2 x 19 inches; 59.69 x 48.26 cm
22
59
[Etude pour Margot avec un chapeau mou] (Study of Margot in a Fluffy Hat), c. 1903-04
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
28 3/8 x 23 1/4 inches; 72.07 x 59.06 cm
60
[Etude pour Margot avec un chapeau rose pâle] (Study of Margot in a Pale Rose Hat),
c. 1903 -04
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
23 3/4 x 20 3/4 inches; 60.33 x 52.71 cm
61
[Hélène de Septeuil, avec un perroquet] (Hélène of Septeuil, with a Parrot),
c. 1905 -1915
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
27 1/4 x 20 5/8 inches; 69.21 x 52.39 cm
62
[Jeanne nourrissant son enfant, profil gauche] (Mother Jeanne Nursing her Child, Profile Left (No. 3)) [c. 1908]
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
31 1/4 x 25 inches; 79.38 x 63.5 cm
63
[Mère et enfant] (Mother and Child [c. 1908]
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
23 1/2 x 16 3/4 inches; 59.69 x 42.54 cm
64
[Mère et enfant aux cheveux roux] (Mother Holding Red-Haired Child) [c. 1901-02]
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
25 1/ 8 x 20 5/8 inches; 63.82 x 52.39 cm
65
[Sara portant un bonnet et un manteau] (Sara Wearing a Bonnet and Coat), c. 1902-05
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
24 1/2 x 18 inches; 62.23 x 45.72 cm
66
[Adèle] (Head of Adele (No.3)), 1892 [c. 1908-09]
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon
21 1/2 x 18 inches; 54.61 x 45.72 cm
67
[Sara souriant, portant un grand chapeau et tenant son chien] (Smiling Sara in a Big Hat Holding her Dog (No.2)), c.1901
Contre-épreuve de pastel sur papier Japon marouflé
26 1/2 x 20 7/8 inches; 67.31 x 53.02 cm
*Les œuvres mentionnées entres crochets ne sont pas des traductions officielles
23
AUTOUR DE L’EXPOSITION
Nouveau lieu de référence de la culture américaine à Paris, le MBAC offre également une riche
programmation pour accompagner cette exposition : des activités éducatives (enfants et adultes),
ainsi qu’un cycle de conférences et de concerts en lien avec l’œuvre gravé de Mary Cassatt. Ce
programme se déroulera en journée et le soir en semaine, ainsi que les week-ends durant le temps
de l’exposition.

-
CONFERENCES EN FRANÇAIS OU EN ANGLAIS :
L’influence du Japon sur Mary Cassatt avec Emiko Maeda et en collaboration avec la Maison
de la Culture du Japon, le jeudi 27 septembre à 18h30. 15 € / [email protected].
Ambroise Vollard collectionneur avec Anne Roquebert, chargée de mission au Musée
d’Orsay.
Mary Cassatt, expérimentations et techniques de la gravure avec Jonathan Shimony, graveur,
artiste et professeur d’art, à l’American University of Paris.
Vollard et Cassatt avec Maryline Assante di Panzillo, commissaire au Petit Palais.
Cassatt et Degas avec Xavier Rey, conservateur au Musée d’Orsay.
Café littéraire autour de Cassatt avec Chris Mack, Acteur, Auteur, Directeur
 CONCERTS
Ces petits concerts permettront de faire découvrir de jeunes talents, artistes et interprètes,
américains, qui par leur travail inspiré par les œuvres exposées, en approfondiront la connaissance.
-
-

2 concerts des jeunes Woolley Scholars : un contrebassiste et un saxophoniste, récompensés
par La Fondation des Etats-Unis (Cité internationale universitaire de Paris)
2 concerts avec les lauréats Fulbright (Commission franco-américaine contribuant à
développer les liens d'amitié et de coopération entre la France et les États-Unis par
l'intermédiaire d'échanges éducatifs).
1 concert avec l’Opéra Fuoco de David Stern, le 17 octobre.
Dans le cadre du festival Cinéjazz, concert spécial le dimanche 25 novembre, accompagné
d’un film expérimental.
ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES
Le MBAC propose, à l’occasion de l’exposition Mary Cassatt, un programme hebdomadaire pour
enfants et adultes. Certaines activités sont directement liées aux œuvres exposées, d’autres
dépassent le cadre de l’exposition.
-
-
Clarence Tokley et Susan Harloe, du Word for Word Theatre, animeront en anglais des
ateliers pour adultes au cours desquelles ils interprèteront une nouvelle du XIXe siècle liée
aux œuvres exposées.
L’artiste Jan Olsson donnera des cours (pour adultes) de modèle vivant, inspirés par les poses
des modèles de Mary Cassatt (les 11 et 25 octobre, les 15 et 29 novembre et le 17 janvier de
13h à 16h).
24
-
Le graveur Jonathan Shimony offrira deux ateliers autour des techniques utilisées par Mary
Cassatt dans l’exposition (des samedis au mois de novembre).
Il y aura à disposition pour les visiteurs, des cahiers d’activités pour les enfants et les familles.
25
INFORMATIONS PRATIQUES

MONA BISMARCK AMERICAN CENTER FOR ART & CULTURE
Équipe
Eddie McDonnell, Directeur du MBAC
Danielle Berger Fortier, Directrice des expositions et des programmes
34, avenue de New York
75116 Paris
Tél. : + 33 (0)1 47 23 38 88
Mél. : [email protected]
Métro : Alma Marceau, Iéna
Bus : 42, 63, 72, 80, 92
Jours et horaires d’ouverture de l’exposition
Du mercredi au dimanche de 11h à 18h.
Jours et horaires d’ouverture du MONA Café
Du mercredi au dimanche de 11h à 18h .
Tarifs
Tarif plein : 7 €
Tarif réduit : 5 € (enfants : 12-17 ans, chômeurs, séniors de plus de 60 ans, sous présentation d’un
justificatif)
Entrée libre : Moins de 12 ans
 RELATIONS AVEC LA PRESSE
Agence Catherine Dantan
Marie Decap
7, rue Charles V
75004 Paris
01 40 21 05 15
[email protected]
www.catherine-dantan.fr
26

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