dp - mary cassatt - Mona Bismarck American Center
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DOSSIER DE PRESSE PREPARATOIRE AU 11-07-2012 Relations avec la presse Agence Catherine Dantan Marie Decap 7, rue Charles V - 75004 Paris Tél. : 01 40 21 05 15 Mél. : [email protected] www.catherine-dantan.fr 1 SOMMAIRE P 3- Communiqué de presse P 5 - Entretien avec Eddie McDonnell, directeur du MBAC P 7 – Mary Cassatt, une américaine à Paris P 8 - Le défi de la gravure La « cuisine » du graveur L’influence japonaise Les contre-épreuves de pastel P 10 - Histoire d’une collection P 12 - Repères biographiques P 14 - Principales techniques de gravure de Mary Cassatt P 15 - Visuels disponibles pour la presse P 18 - Liste des œuvres exposées P 24 - Autour de l’exposition P 26 - Informations pratiques 2 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Au 34 avenue de New York, un nouveau lieu vivant de la culture américaine à Paris est né : le Mona Bismarck American Center for art & culture (MBAC) s’est donné pour mission de renforcer les liens d’amitié entre la France et les Etats-Unis en engageant, pour les années à venir, une programmation éclectique et dynamique. Afin d’inaugurer cet événement, le MBAC présente, du 26 septembre 2012 au 20 janvier 2013, Mary Cassatt à Paris : Dessins et Gravures de la Collection Ambroise Vollard. Cette exposition dévoilera, pour la première fois en France, une part importante du travail graphique de l’artiste américaine, dont le caractère éminemment moderne frappa à tel point Ambroise Vollard qu’il acquit la majeure partie de sa collection. Ces œuvres restèrent en sa possession jusqu'à sa mort en 1939, et furent ensuite achetées par le marchand et collectionneur Henri Petiet. En 2000, une partie de ces trésors furent enfin montrés au grand jour par Marc Rosen et Warren Adelson dans une exposition aux Adelson Galleries à New York. Un aspect singulier de l'expérimentation artistique de l'artiste s'est vu révélé au même endroit en 2004 lors de l'exposition Art in a Mirror: The Counterproofs of Mary Cassatt, qui présentait des contre-épreuves de pastels inconnues à ce jour. Grâce à l’exposition présentée au MBAC, c’est désormais à Paris que l’œuvre gravé de Mary Cassatt sera présentée au plus grand nombre. A cette occasion seront réunies 67 œuvres, gravures, aquatintes, contre-épreuves de pastels et dessins préparatoires qui jettent un éclairage passionnant sur les différentes étapes du processus créatif de l’artiste. A noter un ensemble exceptionnel de 15 contre-épreuves de pastel qui témoignent tout particulièrement, en raison de leur caractère expérimental, de l’originalité et du talent de Mary Cassatt. Ces reproductions inversées étaient obtenues en appliquant le pastel contre une feuille de papier japonais humide avant de les passer sous presse. Plus abstraite que le pastel originel, l’empreinte obtenue donnait ainsi naissance à de nouvelles recherches. L’exposition suivra un parcours thématique et se déploiera dans les trois salons du MBAC. Le premier y présentera l’artiste, le deuxième mettra en exergue l’influence japonaise et les différentes techniques de gravures que Mary Cassatt expérimenta et le troisième dévoilera les contre-épreuves de pastels. 3 Installée à Paris en 1874, Mary Cassatt (1844-1926) exposa à partir de 1880 avec les Impressionnistes. Elle fut l’amie de Degas et, avec Berthe Morisot, la première femme à être intégrée au sein d’un groupe artistique. Ambroise Vollard dont on sait le goût pour les arts graphiques et l’estampe reconnut très tôt l’extraordinaire qualité technique de ses gravures et la modernité de son travail. Le Mona Bismarck American Center for art & culture propose au public d’entrer dans l’âme américaine grâce à des figures authentiques, emblématiques et trop souvent méconnues en France, de l’art de ce pays : les Wyeth, lors d’une précédente exposition ; à la rentrée prochaine Mary Cassatt, qui fit le choix de mener sa carrière d’artiste à Paris. Par son œuvre et par son engagement, elle ouvrit des relations nouvelles entre la France et les EtatsUnis, en servant notamment de relais au marché de l’art américain. Nouveau lieu de référence de la culture américaine à Paris, le MBAC offre également une riche programmation pour accompagner cette exposition : des activités éducatives (enfants et adultes), ainsi qu’un cycle de conférences et de concerts en lien avec l’œuvre gravé de Mary Cassatt. Ce programme se déroulera en journée et le soir en semaine, ainsi que les week-ends durant le temps de l’exposition. Par ailleurs, une cafétéria The MONA Café, ouvrira ses portes au rez-de-chaussée avec vue sur un beau jardin privé. La décoration rendra hommage à Mona Bismarck, mécène d’une élégance rare. Les visiteurs pourront ainsi déguster des spécialités américaines, entourés d’images qui la représentent. Le café sera ouvert au public entre 11h et 18h. 4 ENTRETIEN AVEC EDDIE MCDONNELL, DIRECTEUR DU MBAC La Fondation Mona Bismarck a changé de nom en décembre 2011. Vous êtes aujourd’hui le directeur du Mona Bismarck American Center for art & culture (MBAC). Quels sont vos objectifs ? Sur le fond nous partageons le même objectif que l’ancienne structure c’est-à-dire le renforcement, par l’art et la culture, des liens d’amitié entre la France et les Etats-Unis. En revanche sur la forme et les moyens d’y parvenir, nous souhaitons y apporter des changements et une nouvelle dynamique. Que prévoyez-vous en terme d’activités ? Nous concentrons nos efforts autour de quatre programmes : Expositions, Evènements, Formation et Social. En matière d’art, nous voulons faire connaître des figures de l’art américain, des créateurs importants mais souvent ignorés du public français : c’était le cas de la famille Wyeth, notamment Andrew Wyeth, un peintre américain majeur du XXe siècle qui fut élu à l’Académie des beaux-arts. C’est aussi celui de Mary Cassatt, une artiste très aimée des américains et moins connue en France bien qu’elle ait vécut à Paris et fait partie des Impressionnistes. Nous prévoyons deux expositions par an qui ne concerneront pas uniquement la peinture. Nous sommes ouverts à tous les média, comme la gravure, le textile ou la photographie. Chaque exposition donnera lieu à des événements particuliers, cycle de conférences, visites guidées, ateliers pour enfants et concerts. Vous prévoyez donc un programme musical ? En effet. Nous avons l’intention de faire appel à de jeunes talents, souvent américains, pour des concerts qui réuniront une soixantaine de personnes. Cette année nous avons testé cette formule de mini-concerts dans notre hôtel particulier et les retours ont été très positifs. Il est également question que nous programmions du jazz. Et en matière de formation ? A la rentrée nous lançons notre premier cycle de formation à travers des partenariats avec des instructeurs confirmés. Il y aura des cours d’initiation au théâtre et aux arts plastiques en anglais, destinés aux enfants. Nous proposons des cours de dessin, également en anglais mais pour les adultes. De cette manière chacun pourra s’immerger activement dans la culture et la langue américaines. A l’occasion de l’exposition Mary Cassatt, des ateliers seront organisés pour expliquer la technique de la gravure. Par ailleurs, nous accueillons régulièrement des scolaires avec leurs professeurs. Toutes ces activités auront lieu au 34 avenue de New York ? Oui, nos locaux se trouvent à quelques pas du Palais de Tokyo, au bord de la Seine, en face du quai Branly et de la Tour Eiffel. Nous avons réorganisé notre espace dans cette perspective de manière à libérer les espaces nobles du premier étage. Par ailleurs, une cafétéria The MONA Café ouvrira ses portes au rez-de-chaussée, dans une salle avec vue sur un beau jardin privé. La décoration rendra hommage à Mona Bismarck, mécène d’une élégance rare. Nos visiteurs pourront ainsi déguster des spécialités aux accents américains, entourés d’images de notre fondatrice. Le café sera ouvert au public entre 11h et 18h. 5 Quel est votre souhait pour les années à venir ? Nous avons l’ambition de devenir le lieu de référence de la culture américaine à Paris. En effet, nous avons ressenti le besoin de créer un lieu fédérateur qui soit accessible à tous et nous disposons pour cela de réels atouts. Le fait que nous soyons une institution entièrement privée qui s’appuie sur le soutien de ses mécènes, nous permet une grande flexibilité dans notre choix de programmation. Nous avons aussi la chance d’être situé au centre d’une concentration d’institutions culturelles majeures telles que le Palais de Tokyo, le musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, le musée Galliera, le musée Guimet, la Cité de l’Architecture et le musée du quai Branly. Et comme la ville de Paris a entrepris des mesures afin de rendre la circulation piétonne plus fluide dans notre quartier, cela devrait attirer encore plus de monde et aider à créer des synergies avec nos institutions voisines. Bref, tout cela devrait concourir à réveiller la belle endormie de l’avenue de New York ! 6 UNE AMÉRICAINE À PARIS Il n’était pas aisé d’être une femme artiste sous la Troisième République, étrangère de surcroit. Quand Mary Cassatt s’installa à Paris en 1874, les souvenirs de la guerre contre la Prusse et la Commune de Paris étaient encore très présents. L’esthétique ambiante était largement académique et l’esprit nationaliste : ainsi lorsqu’à l’occasion de l’exposition des Peintres-Graveurs de 1891, elle présenta les estampes en couleurs qui la rendirent célèbre, ce fut dans une salle à part réservée aux étrangers. Les préjugés quant à la capacité de création des femmes étaient tenaces en France où ces dernières n’étaient acceptées qu’en tant qu’amateurs ou aquarellistes. En dépit de ces « handicaps », Mary Cassatt fut l’une des trois femmes, et la seule américaine, à exposer avec les Impressionnistes. Remarquée par Degas au Salon de 1874, ce dernier l’invita en 1877 à exposer avec les Impressionnistes. Elle accepta et exposa régulièrement avec eux de 1879 à 1886. Mary Cassatt, tout comme Berthe Morisot, sut tenir sa place de peintre et de graveur au sein du groupe Impressionniste. Tout au long de sa carrière, pour l’essentiel passée hors des Etats-Unis, elle s’employa à dépeindre les femmes dans leurs fonctions sociales : au théâtre, prenant le thé, avec leurs enfants et dans leurs activités quotidiennes, sans sentimentalité ni idéalisme. Elle prit souvent pour modèle ses amis et les membres de sa famille, sa sœur Lydia ou encore sa mère. Elle fut également une conseillère avisée auprès des collectionneurs américains, notamment pour son amie d’enfance Louisine Havemeyer dont elle guida les choix. C’est elle qui fit entrer Manet et Degas dans l’immense collection de son amie qui, en 1929, en légua la plus grande partie au Metropolitan Museum of Art de New York. C’est ainsi sous l’influence de Mary Cassatt que l’Impressionnisme se diffusa aux Etats-Unis et que le marchand d’art Durand-Ruel organisa en 1886 à New-York une grande exposition Impressionniste qui imposa ce courant pictural en Amérique du Nord. A la fin de sa vie, Mary Cassatt fut une artiste reconnue des deux côtés de l’Atlantique, et célébrée comme l’une des figures majeures de son temps. Une femme moderne, (titre de sa fresque murale aujourd’hui disparue, présentée à l’exposition universelle de Chicago en 1893) qui œuvra pour que les femmes obtiennent le droit de vote aux Etats-Unis. 7 LE DÉFI DE LA GRAVURE L’exposition suit un parcours thématique et se déploie dans les trois salons du MBAC. Le premier y présente l’artiste, ses modèles familiers et les différentes techniques de gravure qu’elle expérimenta, le deuxième met en exergue l’influence japonaise et le troisième dévoile les contre-épreuves de pastels. La collection Vollard comportant de multiples témoignages des différents états d’une même gravure, une extraordinaire opportunité est offerte au visiteur de suivre pas à pas la genèse et l’évolution des œuvres. 1 - La « cuisine du graveur » Dans les années 1870, la gravure était considérée comme un art « mineur » en raison notamment de son aspect reproductible. Mary Cassatt y voyait, au contraire, un outil de recherche, une ouverture vers des domaines inexplorés. Elle s’adonna donc avec obstination aux multiples possibilités qu'offrait ce medium, qui occupa désormais une place majeure dans son œuvre. Sa carrière de graveur ne débuta réellement qu’en 1879, année au cours de laquelle elle accepta l’invitation de Degas à rejoindre le groupe des Impressionnistes pour leur quatrième exposition. Elle ne s’était essayée jusque-là qu’à l’eau-forte et commença alors une série d’expériences audacieuses sur la couleur. Les premières gravures datent de 1879-1880, elles sont accompagnées des dessins préparatoires et témoignent d’une volonté tenace d’expérimentation. Les principaux thèmes sont : le théâtre, cf : Au théâtre ou Deux femmes dans une loge, tournées vers la droite, la vie domestique, cf : Madame Cassatt lisant à ses petits-enfants, [Devant la cheminée], [Lydia prenant le thé], les scènes de famille et tout ce qui constitue l’activité quotidienne de la bourgeoisie. Contrairement à l’usage traditionnel de la gravure, Mary Cassatt n’essayait pas de cerner les figures mais plutôt d’en suggérer l’esprit par le jeu des ombres et des lumières. L’artiste avait, en effet, l’habitude de dessiner à même la feuille de papier posée sur la plaque de cuivre, afin que transparaisse la fraicheur de l’inspiration. En 1889, après plusieurs années au cours desquelles elle réalisa peu de gravures, elle commença à travailler à la pointe-sèche et produisit un corpus important de gravures telles que, Quiétude ou La Caresse. Beaucoup de ces pointes-sèches présentent une surface nue couverte d’un voile encré qui insuffle une atmosphère. Dans d’autres, plus chargées, comme La Femme à la mandoline et Le Thé, la gravure est d’avantage conçue comme un moyen d’expression pictural. 2 - L’influence japonaise Au même moment, Mary Cassatt affinait sa technique au vernis mou et aquatinte préparant ainsi la voie de la fusion de ces techniques obtenue dans les grandes aquatintes en couleurs : une nouvelle direction prise par l’artiste après avoir visité en mai 1890, l’exposition des estampes japonaises de ukiyo-e à l’école des Beaux-arts de Paris, avec Berthe Morisot. La série des dix impressions en couleurs qui en résulte fit l’objet d’une exposition chez Durand-Ruel en avril 1891. Degas et Pissarro ne cachèrent pas leur admiration devant ces estampes qui offraient une occasion unique d’entrer, pour ainsi dire, dans l’atelier de l’artiste et de la regarder avancer dans chaque étape de sa démarche créative. 8 Mary Cassatt s’appropria l’esthétique japonaise qu’elle transposa dans des termes européens, la courtisane devint alors une femme moderne dépeinte dans sa vie quotidienne. Mais loin d’être une simple imitatrice, l’artiste préféra la plaque de cuivre au bois et inventa un nouveau procédé d’estampe en couleurs dont on suit la genèse dans les différents états du Bain d’enfant. La combinaison de tons des états intermédiaires diffère généralement de l’image finale dont les épreuves elles-mêmes offrent des variations. Mary Cassatt mélangeait ses propres couleurs et peignait chaque plaque individuellement avant l’impression : « Ma méthode est très simple, disaitelle. Je dessine un contour à la pointe-sèche, et le transfère sur deux autres plaques, utilisant ainsi trois plaques en tout, jamais plus, pour chaque épreuve. Ensuite, je pose l’aquatinte partout où la couleur doit être imprimée ; la couleur est peinte sur la plaque comme elle doit apparaître sur l’épreuve». 3 - Les contre-épreuves de pastels L’événement de cette exposition, consiste également en la découverte d’un ensemble exceptionnel de 15 contre-épreuves de pastel : une technique dans laquelle Mary Cassatt excellait et qui met en lumière la part expérimentale résolument moderne du travail de l’artiste. Ces œuvres, du plus haut intérêt, ont pourtant suscité peu d’attention jusqu’à aujourd’hui (mis à part l’exposition, en 2004 aux Adelson Galleries, Art in a Mirror: The Counterproofs of Mary Cassatt). On connaissait, en effet, les contre-épreuves de fusains et de pastels de Degas, mais on ignorait ceux de Mary Cassatt. Aujourd’hui, cet oubli est réparé. La contre-épreuve est un procédé de reproduction d'un dessin ou d’une sanguine. Fréquemment utilisée au XVIIIe, notamment par des artistes tels que Boucher et Fragonard, elle disparut au début du XIXe avec le Romantisme, plus enclin à une esthétique « solide » requérant davantage la peinture à l’huile. A la fin du siècle pourtant, le caractère léger, évanescent du pastel et les subtils aplats de couleurs que permettait cette technique, retrouvèrent les faveurs des artistes préoccupés par la part éphémère, éthérée du réel. Dans une contre-épreuve de pastel, le dessin humidifié sur l'envers ainsi qu’un papier fin, lui-même humecté et appliqué sur le pastel, sont passés sous une presse. Le grain du papier écrasé fixe le matériau du dessin original. Une reproduction adoucie et inversée est ainsi obtenue. Comme le montre [Adèle], [Mère et enfant] ou encore [Sara portant un bonnet et un manteau], la contreépreuve restitue l’image dans sa mystérieuse apparition, plus effleurée qu'imprimée, et ouvre par son côté inachevé la voie à l'imaginaire. 9 HISTOIRE D’UNE COLLECTION Mary Cassatt avait pour habitude de conserver ses gravures, les dessins qui s’y rapportaient et les épreuves d’états, qui sont, en quelque sorte, les mémoires des différents stades de l'élaboration d'un travail de gravure. Lors de l'exécution d'une planche, de modification en modification, au cours des morsures successives, l'artiste pouvait ainsi tirer une ou plusieurs épreuves de sa planche pour en apprécier le rendu. Ces épreuves intermédiaires, généralement en petit nombre, étaient alors beaucoup plus rares que les tirages définitifs ; elles correspondaient, en effet, aux premiers jets de l’artiste et participaient, à ce titre, aux témoignages de son processus créatif. Mary Cassatt avait accumulé une vaste collection de ses gravures lorsqu’elle décida de les vendre à Ambroise Vollard. Toutes les étapes de sa carrière y étaient représentées, depuis les premières eauxfortes de 1870, aux travaux des années 1890. Au total, près de 300 gravures, dessins et contreépreuves. Sans doute, bon nombre d’entre eux, auraient aujourd’hui disparu s’ils n’avaient été précieusement conservés par Vollard. Plus de vingt ans séparaient Mary Cassatt d’Ambroise Vollard (1866-1939). Né en 1868 à La Réunion, Vollard quitta son île natale pour la métropole, où il étudia le droit à Paris tout en cultivant sa passion pour l'art qui le conduisit à ouvrir sa propre galerie en 1893. Il rencontra Mary Cassatt dans les années 1890 lorsque cette dernière était liée par contrat à Durand-Ruel. Le marchand fut d’emblée frappé par la modernité et la vitalité de son travail sur papier, et plus particulièrement par les impressions à différentes étapes de ses gravures. Passionné par les arts graphiques, Vollard se démena pour convaincre les plus grands artistes de son époque du rôle important de la gravure, considérée, pour la première fois, comme une activité majeure. Son premier achat conséquent date de 1906, lorsque Vollard se rendit dans la maison de campagne de l’artiste au Mesnil-Théribus, dans l'Oise. A cette époque, il achetait aussi des artistes d’avantgarde : c'est chez lui qu'eut lieu en juin 1901 la première exposition parisienne de Pablo Picasso, qui n'avait alors que 19 ans. Plus tard dans sa carrière, Vollard fit l'acquisition de la collection des gravures et dessins de Mary Cassatt, qui pour la plupart n'avaient jamais été exposés. Ces œuvres restèrent en sa possession jusqu'à sa mort en 1939. Vollard avait la réputation d’acheter en bloc la production d’un artiste ; tout ce qu’il achetait ou publiait faisait généralement l’objet d’une vente. S’il vendit nombre de pastels et peintures achetés à Cassatt, il se garda de faire de même avec ses gravures, laissant à penser que le plaisir de les avoir en sa possession dépassait toute idée de profit. La « collection d’atelier » dont sont issus les gravures et dessins de cette exposition, fut achetée, après la mort de Vollard en 1939, par le marchand et collectionneur Henri Petiet. Ce dernier plaça un certain nombre d’œuvres de Cassatt, dans ce qu’il considérait comme les meilleurs musées américains - parmi lesquels le Museum of Fine Arts, Boston et la National Gallery of Art de Washington D.C. - afin que l’artiste fût reconnue à sa juste valeur dans son pays natal. Le reste de la collection, c’est-à-dire la majorité des œuvres, demeura longtemps inconnue du public. 10 En 2000, une partie de ces trésors fut enfin montrée au grand jour par Marc Rosen Fine Art, Ltd. lors d’une exposition aux Adelson Galleries à New York. Un autre aspect du travail d'expérimentation de Mary Cassatt a été révélé, dans ce même lieu, en 2004 grâce à l’exposition Art in a Mirror: The Counterproofs of Mary Cassatt, qui présentait pour la première fois les contre-épreuves de pastels. En 2008, la troisième partie de la collection fut également été exposée aux Adelson Galleries. 11 REPÈRES BIOGRAPHIQUES 1844 : Mary Cassatt naît à Pittsburgh, Pennsylvanie dans une famille aisée. Elle passe son enfance en Allemagne, puis en France. 1865 : Départ pour l’Europe, après des études à la Pennsylvania Academy of Fine Arts. 1866 : A Paris, elle étudie à l’atelier Charles Chaplin, puis dans celui de Jean-Léon Gérôme. 1868 : Elle expose une œuvre au Salon de Paris, La Mandoline. Pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, Mary Cassatt rentre en Pennsylvanie. Après la guerre, elle retourne en Europe, poursuit son apprentissage à Parme, Rome, Anvers et en Espagne avant de s’installer à Paris en 1874. 1877 : Mary Cassatt rencontre Edgar Degas qui lui conseille de se joindre au groupe des Impressionnistes. Elle commence à exposer avec eux en 1879 et ce jusqu'à leur dernière exposition en 1886. A cette époque, elle s’implique de plus en plus dans la gravure. 1880 : Au Salon des Impressionnistes Cassatt présente huit toiles et pastels ainsi que huit eauxfortes. Le marchand Durand-Ruel commence à lui acheter des œuvres. 1886 : Trois de ses tableaux sont présentés à New York à la première exposition Impressionniste organisée par le marchand Durand-Ruel aux États-Unis. 1889 : Mary Cassatt présente deux gravures à l'exposition des Peintres-Graveurs, la première d'une série d'expositions consacrées à l'estampe à la galerie Durand-Ruel. 1890 : Elle présente une série de pointes-sèche, des aquatintes et un pastel aux Peintres-Graveurs. La visite de l’exposition des estampes japonaises d’ukiyo-e à l’Ecole des Beaux-arts de Paris avec Berthe Morisot est l'occasion d'un infléchissement dans son art. 1891 : Elle finit sa fameuse série des dix aquatintes en couleurs « à la manière japonaise », aujourd’hui considérée parmi les plus grandes réalisations de l’art graphique au XIXe siècle. La Leçon est reproduite sur la couverture du premier numéro de la revue L'Art dans les deux mondes, publiée par Durand-Ruel pour promouvoir les artistes qu'il représente. Le marchand organise sa première exposition personnelle en 1891 à Paris. 1893 : L’Œuvre murale de Mary Cassatt Femme moderne est présentée à l’exposition Colombienne de Chicago en mai. Durand-Ruel présente cette même année la première rétrospective de l’artiste dans sa galerie à Paris au mois de décembre. 1894 : Elle acquiert le Château de Beaufresne au Mesnil-Théribus, dans l'Oise. Pendant ces années, elle continue d’expérimenter les techniques de la gravure. 1896 : Mary Cassatt rencontre Ambroise Vollard qui lui vend une peinture de Cézanne. Vollard et Durand-Ruel joueront le rôle de marchand des œuvres de Mary Cassatt dont la plupart seront achetées en 1939 par un autre marchand, Henri M. Petiet, après la mort de Vollard en 1939. 12 1903 : Au tournant du siècle, elle expose chez Durand-Ruel et chez Ambroise Vollard qui partage sa passion pour les arts graphiques. La clientèle de Cassatt se déplace de manière croissante vers son pays natal. En 1910, elle devient membre de la National Academy of Design de New York et obtient en 1914 la médaille d'or de la Pennsylvania Academy of Fine Arts. 1910 : Elle devient progressivement aveugle et abandonne la gravure. 1915 : Elle participe à la campagne en faveur du droit de vote des femmes aux Etats-Unis. Elle abandonne la peinture. 1926 : Mary Cassatt meurt au Mesnil-Théribus où elle est inhumée. 13 PRINCIPALES TECHNIQUES DE GRAVURE DE MARY CASSATT L’Eau-forte Dans une eau-forte, le métal est mordu par un acide plutôt que taillé par un outil. La plaque est recouverte d’une fine couche de vernis dur, protecteur et imperméable. L’artiste dessine sur ce vernis avec une pointe, mettant le cuivre à nu, puis il plonge la plaque dans l’acide. Les surfaces découvertes par la pointe seront alors mordus, plus ou moins profondément selon le temps d’immersion. Enfin, le vernis est enlevé et la plaque peut être encrée. Puisque c’est l’acide qui creuse le métal, il n’y a pas de contrainte due à la résistance de la matière. Plus les traits seront profonds, plus ils seront noirs à l'impression. La Pointe-sèche La gravure à la pointe-sèche consiste à tailler directement dans la plaque de métal à l’aide d'une tige d'acier aiguisée, appelée du même nom que le procédé. Cette pointe ne creuse pas un sillon net comme le burin, mais raye et laboure le métal de façon plus irrégulière. La pointe-sèche laisse sur les bords du trait des barbes de métal, qui retiennent l'encre et donnent un aspect velouté à l'impression. Le Vernis mou L’artiste dessine directement sur la plaque de métal qui est ensuite creusée par un acide. La plaque est recouverte d’un vernis tendre sur lequel il place une feuille de papier : une fois le dessin réalisé, il enlève la feuille qui retient, au verso, une partie du vernis. Les traits ainsi dégagés sont mordus à l’acide. Le trait gravé garde la structure du papier et ressemble à celui d'un crayon. Le vernis mou est rarement utilisé seul, mais plutôt combiné avec d’autres techniques de gravure. L’Aquatinte Cette technique est un dérivé de l’eau-forte et permet d’obtenir une surface composée de points plutôt que de traits. Dans la première phase de travail, des particules de résine de colophane sont saupoudrées sur la plaque, qui est ensuite chauffée pour les faire fondre et adhérer à la surface. Cette fine poussière forme un réseau de petits grains, autour desquels l’acide pourra creuser. Comme pour l'eau-forte, la morsure peut être plus ou moins profonde, selon l'effet désiré. Une fois la résine dissoute, le graveur encre la structure granuleuse creusée dans la plaque. A l'impression, on obtient une surface constituée de points. Sur le plan visuel, ces différents grains sont perçus comme des demi-tons, allant du gris léger au noir soutenu. Cette technique est souvent employée en complément de l’eau-forte. Elle correspond alors au lavis ajouté à un dessin à la plume, créant des ombres avec des effets de teinte. L’usage de la couleur est complexe : il impose un triple ou quadruple passage sous la presse avec un système de repérage qui permet aux couleurs de se confondre avec exactitude sur la feuille imprimée. 14 VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE Ces visuels sont disponibles pour la presse dans le cadre exclusif d’un article faisant la promotion de l’exposition : Mary Cassatt à Paris : Dessins et Gravures de la Collection Ambroise Vollard, présentée du 26 septembre 2012 au 20 janvier 2013, au Mona Bismarck American Center for art & culture. Les Légendes sont obligatoires : Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine Art Ltd. [Mère et enfant] (Peasant Mother and Child), c. 1894 Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier Plaque: 11 3/4 x 9 1/2 inches Feuille: 17 1/4 x 11 1/4 inches Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine Art Ltd. [Sara souriant, portant un grand chapeau et tenant son chien] (Smiling Sara in a Big Hat Holding Her Dog (No.2)), c.1901 Contre-épreuve de pastel sur papier Japon marouflé 26 1/2 x 20 7/8 inches; 67.31 x 53.02 cm Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine Art Ltd. Jeune Femme essayant une robe (The Fitting), 1890-91 Pointe-sèche et aquatinte sur papier Plaque: 14 3/4 x 10 1/8 inches; 37.3 x 25.7 cm Feuille: 18 1/8 x 13 1/2 inches; 46 x 34.3 cm Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine Art Ltd. 15 [Enfant avec main gauche sur une baignoire] (Baby with Left Hand Touching a Tub), 1890-91 Crayon et fusain sur papier vélin écru 9 3/8 x 6 7/8 inches; 23.81 x 17.46 cm Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine Art Ltd. La Lampe (The Lamp), 1890-91 Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte en couleurs sur papier Plaque: 12 5/8 x 9 7/8 inches; 32.1 x 25.2 cm Feuille: 16 3/4 x 12 3/8 inches; 42.6 x 31.5 cm Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine Art Ltd. Bain d'enfant (The Bath), 1890-1891 Eau-forte avec pointe-sèche et aquatinte sur papier 14 5/8 x 10 7/8 inches; 37.15 x 27.62 cm Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine Art Ltd. Le Banjo (The Banjo Lesson), c. 1892-93 Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 28 1/4 x 23 inches; 71.75 x 58.42 cm Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine Art Ltd. 16 Intérieur d'un tramway passant un pont (In the Omnibus), 1890-91 Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier 14 1/2 x 10 1/2 inches; 36.83 x 26.67 cm Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine Art Ltd. Deux femmes dans une loge, tournées vers la droite (Two Ladies in a Loge, Facing Right), 1879-80 Vernis mou et aquatinte sur papier Plaque: 10 7/8 x 8 1/2 inches; 27.6 x 21.6 cm Feuille: 17 5/8 x 11 inches; 44.8 x 28 cm Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine Art Ltd. [Dessin préparatoire “Lydia et sa mère prenant le thé"] (Drawing for “Lydia end Her Mother at Tea"), c.1881 Crayon sur papier, vernis mou au verso Feuille: 7 5/8 x 11 1/4 inches; 18.8 x 28.6 cm Courtesy Adelson Galleries, Inc. and Marc Rosen Fine Art Ltd. 17 LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES 1 [Dessin préparatoire “La coiffeuse"] (Drawing for “At the Dressing Table"), c. 1880 Crayon sur papier, vernis mou au verso Ligne de pli: 13 x 8 1/2 inches; 33.3 x 21.7 cm Feuille: 16 x 12 inches; 40.5 x 30.6 cm 2 [La coiffeuse] (At the Dressing Table), 1880 Vernis mou et aquatinte sur papier Plaque: 12 3/4 x 81/8 inches; 32.3 x 20.6 cm Feuille: 17 x 113 / 4 inches; 43.2 x 30 cm 3 [La coiffeuse] (At the Dressing Table), 1880 Vernis mou et aquatinte sur papier Plaque: 12 7/8 x 8 1/4 inches; 32.7 x 20.9 cm Feuille: 14 1/8 x 10 7/8 inches; 35.9 x 27.6 cm 4 [La coiffeuse] (At the Dressing Table), 1880 Vernis mou et aquatinte sur papier Plaque: 12 7/8 x 8 1/4 inches; 32.7 x 20.9 cm Feuille:14 1/8 x 10 7/8 inches; 35.9 x 27.6 cm 5 Deux femmes dans une loge, tournées vers la droite (Two Ladies in a Loge, Facing Right), 1879-80 Crayon sur papier, vernis mou au verso Feuille: 14 1/4 x 11 inches; 36.2 x 27.9 cm 6 Deux femmes dans une loge, tournées vers la droite (Two Young Ladies in a Loge, Facing Right), 1879-80 Vernis mou et aquatinte sur papier Plaque: 10 7/8 x 8 1/2 inches; 27.6 x 21.6 cm Feuille: 17 5/8 x 11 inches; 44.8 x 28 cm 7 Au théâtre (In the Opera Box (No. 3)), 1879-80 Gravure et aquatinte sur papier vergé Plaque: 8 1/8 x 7 3/8 inches Feuille: 11 3/4 x 81/2 inches 8 Madame Cassatt lisant à ses petits-enfants (Madame Cassatt Reading to her Grandchildren (No. 1)), c. 1880 Vernis mou sur papier Plaque: 6 1/4 x 11 7/8 inches Feuille: 12 1/4 x 17 7/8 inches 9 [Devant la cheminée] (Before the Fireplace (No. 2)), c. 1882 Vernis mou et aquatinte sur papier Plaque: 6 3/8 x 8 5/8 inches; 16.2 x 21.8 cm Feuille: 8 x 12 1/8 inches; 20.3 x 30.8 cm 10 Dessin préparatoire “Devant la cheminée” (Drawing for "Before the Fireplace"), c. 1880-82 Crayon sur papier Feuille: 7 7/8 x 8 3/4 inches; 20 x 22.2 cm 18 11 [Lydia prenant le thé] (Lydia at Afternoon Tea), 1880-82 Vernis mou, aquatinte et pointe-sèche sur papier Plaque: 5 1/2 x 8 3/4 inches; 14 x 22.3 cm Feuille: 7 1/8 x 10 3/4 inches; 18.1 x 27.5 cm 12 [Dessin préparatoire] Lydia et sa mère prenant le thé (Drawing for Lydia end her Mother at Tea), c.1881 Crayon sur papier, vernis mou au verso Feuille: 7 5/8 x 11 1/4 inches; 18.8 x 28.6 cm 13 [Lydia et sa mère prenant le thé] (Lydia and her Mother at Tea), 1882 Vernis mou et aquatinte sur papier 7 x 11 inches; 17.78 x 27.94 cm 14 [Bill sur les genoux de sa mère] (Bill Lying on his Mother's Lap), c. 1889 Vernis mou et aquatinte sur papier 7 x 5 3/8 inches; 17.78 x 13.65 cm 15 [Bill sur les genoux de sa mère] (Bill Lying on his Mother's Lap), c. 1889 Vernis mou et aquatinte sur papier 7 x 5 3/8 inches; 17.78 x 13.65 cm 16 Portrait de la mère de l’artiste (A Portrait of the Artist's Mother), c. 1889-90 Vernis mou et aquatinte sur papier 9 7/8 x 7 1/8 inches; 25.08 x 18.1 cm 17 La Femme à la mandoline (The Mandolin Player), 1889 -90 Pointe-sèche sur papier Plaque: 93 / 8 x 61 / 4 inches; 23.7 x 15.9 cm Feuille: 17 1/4 x 10 7/8 inches; 44 x 27.7 cm 18 La Femme à la mandoline (The Mandolin Player), 1889 -90 Pointe-sèche sur papier 9 3/8 x 6 1/4 inches; 23.81 x 15.88 cm 19 La Femme à la mandoline (The Mandolin Player), 1889-90 Pointe-sèche sur papier 9 1/4 x 6 1/4 inches; 23.5 x 15.88 cm 20 Le Thé (Tea) Pointe-sèche sur papier 7 1/8 x 6 1/8 inches; 18.1 x 15.56 cm 21 Enfant au perroquet (Hélène of Septeuil), c. 1890 Pointe-sèche sur papier 9 1/4 x 6 1/8 inches; 23.5 x 15.56 cm 22 Le Perroquet (The Parrot), c. 1891 Pointe-sèche sur papier 6 1/4 x 4 3/4 inches; 15.88 x 12.06 cm 19 23 Le Perroquet (The Parrot), c. 1891 Pointe-sèche sur papier bleu Plaque : 6 3/8 x 4 3/4 inches; 16.2 x 11.9 cm Feuille : 10 3/8 x 7 3/4 inches; 26.5 x 19.7 cm 24 Quiétude (Quietude) c. 1891 Pointe-sèche sur papier Plaque : 10 1/4 x 6 7/8 inches Feuille : 13 7/8 x 8 3/8 inches 25 La Caresse (The Caress), c. 1891 Pointe-sèche sur papier Plaque : 7 3/4 x 5 3/4 inches; 19.6 x 14.7 cm Feuille : 13 5/8 x 8 3/8 inches; 34.8 x 21.4 cm 26 [Enfant avec main gauche sur une baignoire] (Baby with Left Hand Touching a Tub), 1890-91 Crayon et fusain sur papier vélin écru 9 3/8 x 6 7/8 inches; 23.81 x 17.46 cm 27 Dessin préparatoire "Bain d’enfant" (Drawing for "The Bath"), 1890 Graphite et crayon conté sur papier 12 1/8 x 9 7/8 inches; 30.8 x 25.08 cm 28 Bain d'enfant (The Bath), 1890-91 Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier 12 5/8 x 9 7/8 inches; 32.07 x 25.08 cm 29 Bain d'enfant (The Bath), 1890-91 Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier 12 5/8 x 9 7/8 inches; 32.07 x 25.08 cm 30 Bain d'enfant (The Bath), 1890-91 Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier 12 5/8 x 9 7/8 inches; 32.07 x 25.08 cm 31 Bain d'enfant (The Bath), 1890-91 Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier 12 5/8 x 9 7/8 inches; 32.07 x 25.08 cm 32 Bain d'enfant (The Bath), 1890-91 Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier 12 5/8 x 9 3/4 inches; 32.07 x 24.76 cm 33 Bain d'enfant (The Bath),1890-91 Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier 12 5/8 x 9 3/4 inches; 32.07 x 24.76 cm 34 Bain d'enfant (The Bath), 1890-91 Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier 12 5/8 x 9 7/8 inches; 32.07 x 25.08 cm 20 35 Bain d'enfant (The Bath), 1890-91 Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier 12 1/2 x 9 3/4 inches; 31.75 x 24.76 cm 36 Bain d'enfant (The Bath), 1890-91 Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier 12 1/2 x 9 3/4 inches; 31.75 x 24.76 cm 37 Bain d'enfant (The Bath), 1890-91 Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier 12 5/8 x 9 3/4 inches; 32.07 x 24.76 cm 38 Bain d'enfant (The Bath), 1890-1891 Eau-forte avec pointe-sèche et aquatinte sur papier 14 5/8 x 10 7/8 inches; 37.15 x 27.62 cm 39 Jeune Femme essayant une robe (The Fitting), 1890-91 Pointe-sèche et aquatinte sur papier Plaque: 14 3/4 x 10 1/8 inches; 37.3 x 25.7 cm Feuille: 18 1/8 x 13 1/2 inches; 46 x 34.3 cm 40 La Lampe (The Lamp), 1890-91 Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte en couleurs sur papier Plaque: 12 5/8 x 9 7/8 inches; 32.1 x 25.2 cm Feuille: 16 3/4 x 12 3/8 inches; 42.6 x 31.5 cm 41 Intérieur d'un tramway passant un pont (In the Omnibus), 1890-91 Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier 14 1/2 x 10 1/2 inches; 36.83 x 26.67 cm 42 Le Potager (Gathering Fruit), 1893 Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier 16 1/2 x 11 3/4 inches; 41.91 x 29.84 cm 43 Le Potager (Gathering Fruit), 1893 Pointe-sèche, vernis mou et aquatinte sur papier 16 3/4 x 11 3/4 inches 19 5/8 x 15 1/8 inches 44 [Mère et enfant] (Peasant Mother and Child), c. 1894 Pointe-sèche et aquatinte sur papier Plaque: 11 5/8 x 9 1/2 inches; 29.6 x 24.1 cm Feuille: 18 1/2 x 12 3/8 inches; 46.8 x 31.6 cm 45 [Mère et enfant] (Peasant Mother and Child), c. 1894 Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier Plaque: 11 3/4 x 9 1/2 inches Feuille: 17 1/4 x 11 1/4 inches 46 [L’Enfant aux pieds nus] (The Barefooted Child), 1896-97 Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier Plaque: 9 5/8 x 12 5/8 inches; 24.4 x 31.9 cm Feuille: 13 3/4 x 17 inches; 35 x 43.2 cm 21 47 [L’Enfant aux pieds nus] (The Barefooted Child), 1896-97 Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier 9 5/8 x 12 5/8 inches; 24.45 x 32.07 cm 48 Jeune Mère dans un parc, devant un bassin (By the Pond), c. 1896 Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier 13 x 16 7/8 inches; 33.02 x 42.86 cm 49 Jeune Mère dans un parc, devant un bassin (By the Pond), c. 1896 Pointe-sèche et aquatinte en couleurs sur papier Plaque: 13 x 16 7 / 8 inches; 33.1 x 42.7 cm Feuille: 17 1/2 x 20 3/8 inches; 44.5 x 51.8 cm 50 Sur l’herbe (Under the Horse-Chestnut Tree), 1896-97 Pointe-sèche et aquatinte sur papier Plaque: 15 7/8 x 11 3/8 inches; 40.5 x 28.8 cm Feuille: 19 5/8 x 15 3/8 inches; 50 x 39 cm 51 Céleste et Marjorie (Céleste and Marjorie), c. 1898 Pointe-sèche sur papier 11 3/8 x 16 1/8 inches; 28.89 x 40.96 cm 52 Le Banjo (The Banjo Lesson), c. 1892-93 Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 28 1/4 x 23 inches; 71.75 x 58.42 cm 53 [Simone assise sur l’herbe près de sa mère] (Simone Seated on the Grass Next to Her Mother), c. 1904 [c. 1902] Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 27 7/8 x 23 inches; 70.8 x 58.42 cm 54 [Esquisse d’une Mère regardant Thomas] (Sketch of a Mother Looking Down at Thomas), c. 1894-95 Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 20 1/8 x 23 inches; 51.12 x 58.42 cm 55 [Simone au bonnet vert avec un bord onduleux] (Head of Simone in a Green Bonnet with Wavy Brim (No. 2)), c. 1904 [c. 1901-03] Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 21 1/2 x 17 5/8 inches; 54.61 x 44.77 cm 56 [Jeune fille au chapeau avec un ruban noir] (Girl in a Hat with a Black Ribbon), c. 1902 Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 17 3/4 x 21 1/8 inches; 45.08 x 53.66 cm 57 [Charles bébé regardant par-dessus l’épaule de sa mère] (Baby Charles Looking over his Mother's Shoulder (No. 2)), c. 1900 Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 28 x 23 inches; 78 x 58.42 cm 58 [Portrait en buste de Margot avec un grand chapeau et une robe rouge] (Bust Length Sketch of Margot in a Big Hat and a Red Dress), c. 1903 Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 23 1/2 x 19 inches; 59.69 x 48.26 cm 22 59 [Etude pour Margot avec un chapeau mou] (Study of Margot in a Fluffy Hat), c. 1903-04 Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 28 3/8 x 23 1/4 inches; 72.07 x 59.06 cm 60 [Etude pour Margot avec un chapeau rose pâle] (Study of Margot in a Pale Rose Hat), c. 1903 -04 Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 23 3/4 x 20 3/4 inches; 60.33 x 52.71 cm 61 [Hélène de Septeuil, avec un perroquet] (Hélène of Septeuil, with a Parrot), c. 1905 -1915 Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 27 1/4 x 20 5/8 inches; 69.21 x 52.39 cm 62 [Jeanne nourrissant son enfant, profil gauche] (Mother Jeanne Nursing her Child, Profile Left (No. 3)) [c. 1908] Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 31 1/4 x 25 inches; 79.38 x 63.5 cm 63 [Mère et enfant] (Mother and Child [c. 1908] Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 23 1/2 x 16 3/4 inches; 59.69 x 42.54 cm 64 [Mère et enfant aux cheveux roux] (Mother Holding Red-Haired Child) [c. 1901-02] Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 25 1/ 8 x 20 5/8 inches; 63.82 x 52.39 cm 65 [Sara portant un bonnet et un manteau] (Sara Wearing a Bonnet and Coat), c. 1902-05 Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 24 1/2 x 18 inches; 62.23 x 45.72 cm 66 [Adèle] (Head of Adele (No.3)), 1892 [c. 1908-09] Contre-épreuve de pastel sur papier Japon 21 1/2 x 18 inches; 54.61 x 45.72 cm 67 [Sara souriant, portant un grand chapeau et tenant son chien] (Smiling Sara in a Big Hat Holding her Dog (No.2)), c.1901 Contre-épreuve de pastel sur papier Japon marouflé 26 1/2 x 20 7/8 inches; 67.31 x 53.02 cm *Les œuvres mentionnées entres crochets ne sont pas des traductions officielles 23 AUTOUR DE L’EXPOSITION Nouveau lieu de référence de la culture américaine à Paris, le MBAC offre également une riche programmation pour accompagner cette exposition : des activités éducatives (enfants et adultes), ainsi qu’un cycle de conférences et de concerts en lien avec l’œuvre gravé de Mary Cassatt. Ce programme se déroulera en journée et le soir en semaine, ainsi que les week-ends durant le temps de l’exposition. - CONFERENCES EN FRANÇAIS OU EN ANGLAIS : L’influence du Japon sur Mary Cassatt avec Emiko Maeda et en collaboration avec la Maison de la Culture du Japon, le jeudi 27 septembre à 18h30. 15 € / [email protected]. Ambroise Vollard collectionneur avec Anne Roquebert, chargée de mission au Musée d’Orsay. Mary Cassatt, expérimentations et techniques de la gravure avec Jonathan Shimony, graveur, artiste et professeur d’art, à l’American University of Paris. Vollard et Cassatt avec Maryline Assante di Panzillo, commissaire au Petit Palais. Cassatt et Degas avec Xavier Rey, conservateur au Musée d’Orsay. Café littéraire autour de Cassatt avec Chris Mack, Acteur, Auteur, Directeur CONCERTS Ces petits concerts permettront de faire découvrir de jeunes talents, artistes et interprètes, américains, qui par leur travail inspiré par les œuvres exposées, en approfondiront la connaissance. - - 2 concerts des jeunes Woolley Scholars : un contrebassiste et un saxophoniste, récompensés par La Fondation des Etats-Unis (Cité internationale universitaire de Paris) 2 concerts avec les lauréats Fulbright (Commission franco-américaine contribuant à développer les liens d'amitié et de coopération entre la France et les États-Unis par l'intermédiaire d'échanges éducatifs). 1 concert avec l’Opéra Fuoco de David Stern, le 17 octobre. Dans le cadre du festival Cinéjazz, concert spécial le dimanche 25 novembre, accompagné d’un film expérimental. ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES Le MBAC propose, à l’occasion de l’exposition Mary Cassatt, un programme hebdomadaire pour enfants et adultes. Certaines activités sont directement liées aux œuvres exposées, d’autres dépassent le cadre de l’exposition. - - Clarence Tokley et Susan Harloe, du Word for Word Theatre, animeront en anglais des ateliers pour adultes au cours desquelles ils interprèteront une nouvelle du XIXe siècle liée aux œuvres exposées. L’artiste Jan Olsson donnera des cours (pour adultes) de modèle vivant, inspirés par les poses des modèles de Mary Cassatt (les 11 et 25 octobre, les 15 et 29 novembre et le 17 janvier de 13h à 16h). 24 - Le graveur Jonathan Shimony offrira deux ateliers autour des techniques utilisées par Mary Cassatt dans l’exposition (des samedis au mois de novembre). Il y aura à disposition pour les visiteurs, des cahiers d’activités pour les enfants et les familles. 25 INFORMATIONS PRATIQUES MONA BISMARCK AMERICAN CENTER FOR ART & CULTURE Équipe Eddie McDonnell, Directeur du MBAC Danielle Berger Fortier, Directrice des expositions et des programmes 34, avenue de New York 75116 Paris Tél. : + 33 (0)1 47 23 38 88 Mél. : [email protected] Métro : Alma Marceau, Iéna Bus : 42, 63, 72, 80, 92 Jours et horaires d’ouverture de l’exposition Du mercredi au dimanche de 11h à 18h. Jours et horaires d’ouverture du MONA Café Du mercredi au dimanche de 11h à 18h . Tarifs Tarif plein : 7 € Tarif réduit : 5 € (enfants : 12-17 ans, chômeurs, séniors de plus de 60 ans, sous présentation d’un justificatif) Entrée libre : Moins de 12 ans RELATIONS AVEC LA PRESSE Agence Catherine Dantan Marie Decap 7, rue Charles V 75004 Paris 01 40 21 05 15 [email protected] www.catherine-dantan.fr 26