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les promesses de l’art un lieu vivant de production et de diffusion de la création contemporaine Istituto Italiano di Cultura Parigi Les promesses de l’art est le titre du programme de résidences d’artiste lancé par l’Institut culturel italien de Paris qui vise à promouvoir la créativité italienne en faisant découvrir au public français de jeunes talents dans le domaine de l’art, de l’architecture, du design, de la musique, de la photographie, du cinéma et de la littérature. Tous les mois, l’Institut accueille un(e) artiste italien(ne) dans les locaux prestigieux de l’Hôtel de Galliffet mettant à sa disposition des espaces, des contacts, des relations. En retour, l’artiste s’engage à présenter au public l’œuvre ou le projet artistique qu’il aura réalisé pendant son séjour parisien. 2012 octobre / Tomaso De Luca / Tropical Malady novembre / Alessandro Dandini De Sylva / À rebours (paysages) décembre / stARTT / Profondo Rossi vs Superclassico 2013 janvier / Franco Venturini / Daimones février / Massimiliano Camaiti / MAtHIEU mars / Francesco Pacifico avril / Anna Franceschini mai / Gloria Campaner Evénements prochains liés à nos promesses de l’art mercredi 27 mars à 18h / mise en espace [en langue italienne] Francesco Pacifico. Une théorie du hasard jusqu’au 26 avril / exposition Future : Architecture e[s]t Paysage. L’agence stARTT mardi 30 avril à 18h / présentation de l’œuvre Anna Franceschini lundi 27 mai à 20h / concert piano Gloria Campaner joue Berio mardi 4 juin à 20h / récital Gloria Campaner mois de juin / présentation du court-métrage MAtHIEU de Massimiliano Camaiti vendredi 18 ottobre à 20h / concert trio Franco Venturini – Dàimones › 73, rue de Grenelle – 75007 Paris › du lundi au vendredi › de 10h à 13h et de 15h à 18h contact communication Irene Marta [email protected] › 01 44 39 49 26 renseignements › www.iicparigi.esteri.it › 01 44 39 49 39 contact › Irene Marta › [email protected] › 01 44 39 49 26 mars 2013 / actuellement en résidence Francesco Pacifico / écrivain Francesco Pacifico est né à Rome en 1977 et vit pendant trois ans comme un fils unique dans un quartier résidentiel. Alors, il s’évertue non pas à se découvrir lui-même, mais à convaincre sa mère qu’il est un enfant modèle. Quand sa sœur naît, la structure psychologique de Francesco Pacifico est déjà compro-mise : il est incapable de savoir ce qu’il veut et d’exprimer ses émotions. L’école maternelle Montessori ne le libère pas du tout et l’école publique ne fait qu’entraver sa socialisation, de l’école primaire jusqu’au lycée. Son éducation catholique aggrave sa tendance à ne jamais satisfaire ses besoins. La seule passion que sa répression lui permet de cultiver c’est l’écriture, qui ne nécessite pas que l’on sorte la nuit en inquiétant ses parents, ni que l’on voyage ou que l’on se déshabille en public. Il obtient sa maîtrise en sciences politiques avec une thèse chèvrechoutiste en bioéthique sur la relation entre Hans Jonas, un fœtus et la cause formelle selon Aristote. Il publie ensuite son premier roman, Il caso Vittorio. Par ailleurs, la scène littéraire lui offre des opportunités de travail qui accentuent son enfermement : il est traducteur et rédacteur pour Il Riformista et Rolling Stone.Avec Rolling Stone, il élargit un peu son horizon en interviewant ses idoles de jeunesse, comme Damon Albarn des Blur et Noel Gallagher des Oasis. Son travail de traducteur le condamne en revanche à la réclusion. Il traduit de manière non littérale et il tend à interpréter librement et à sauter des phrases. Il travaille uniquement pour des maisons d’édition qui font de bonnes relectures. Il traduit Fitzgerald, Henry Miller, Kurt Vonnegut, Rick Moody, mais aussi les BD de Chris Ware, Dave Mazzucchelli et Alison Bechdel. Aujourd’hui, il écrit pour IL, Repubblica et Studio. Son second roman a été traduit en sept langues et vient tout juste de paraître en France chez Laffont sous le titre Histoire de mon innocence. En 2012, il publie un recueil d’essais sur les classiques de la littérature : Seminario sui luoghi comuni (ed. minimum fax). avril 2013 / les prochains résidents Anna Franceschini / réalisatrice et vidéaste (Pavia 1979), diplômée de l’IULM en Production multimédia, vit à Bruxelles et est considérée comme l’une des artistes les plus talentueuses de sa génération. Mention spéciale du Prix Ariane de Rotchschild en 2011, Prix de la Fondation Casoli en 2012, ses films et ses vidéos, présentés dans les principaux festivals internationaux (Rotterdam, Locarno, Turin et Milan), ont participé à plusieurs expositions collectives (Vistamare/Benedetta Spalletti – Pescara, Futura – Prague, Villa Médicis – Rome) et ont fait l’objet d’expositions personnelles au Bielefelder Kunstverein (DE), à la galerie Kiosk de Gand et à la galerie Objectif Exhibitions – Anverse. Aujourd’hui, ils font partie d’importantes collections privées et publiques (Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Museo MACRO, Dommering Collection – Amsterdam, Collezione Fiorucci – Rome). Déjà sélectionnée en 2013 pour une résidence à l’ISCP de New York, Anna Franceschini a été sélectionnée pour sa résidence à l’Hôtel de Galliffet par le Directeur général du Museo MADRE de Naples, Andrea Viliani. Celui-ci est un expert en art contemporain (auteur de plusieurs essais et collaborateur à FROG, Mousse, Kaleidoscope et Flash Art) et l’un des commissaires internationaux les plus appréciés, ayant fait partie des six Agents Core-Groupe de dOCUMENTA(13) et ayant présenté avec Aman Mojadidi et Carolyn ChristovBakargiev l’exposition de dOCUMENTA(13) à Kabul et Bamiyan. Andrea Viliani a aussi été directeur de la Galleria Civica de Trente (2009-2012), commissaire au MAMbo de Bologne (2005-2009), et assistant curator au Château de Rivoli (2000-2005). L’univers artistique d’Anna Franceschini se développe, ou mieux réside dans l’histoire du cinéma. Bien qu’il se soit écoulé plus d’un siècle depuis cette découverte, elle maintient l’étonnement et l’émerveillement des images en mouvement. Sans ingénuité ni clichés faciles, Anna raconte des histoires minimales auxquelles il est inévitable d’attribuer un large éventail de significations métaphoriques. Par le biais de citations philosophiques, cinématographiques et artistiques pertinentes et justifiées, Anna est à la recherche non pas tant d’images ou d’histoires nouvelles, mais plutôt d’une nouvelle façon de savourer la réalité. Le dernier film d’Anna Franceschini The stuffed shirt, converti en format numérique, met en vedette une machine à repasser industrielle. Une poésie cinématographique et déchirante, d’un grand impact émotionnel. [www.annafranceschini.net] mai 2013 / les prochains résidents Gloria Campaner / pianiste Lauréate du Grand Prix Ibla International 2009-Top Winner et Prix Spécial Prokofiev, Gloria Campaner, au talent précoce (elle est née à Jesolo, Venise en 1986), débute en 2010 aux États-Unis avec une tournée qui la conduit au prestigieux Carnegie Hall de New York. Cette année-là, elle remporte la Médaille d’Argent au Second Concours International Paderewski (Los Angeles) où elle remporte également les prix spéciaux Jan Paderewski et Frédéric Chopin (de la Fondation Chopin à Paris). Ses études l’ont amenée à rencontrer des maîtres tels que Jeffrey Swann, Sergio Perticaroli, Andrej Jasinski, Pavel Gililov, Lilya Zilberstein, Jerome Rose, Boris Petrushansky et Dmitri Bashkirov, en suivant des masterclasses au Mozarteum de Salzbourg, à l’Hertford College d’Oxford, à l'Accademia «Incontri col Maestro» d’Imola, au Mannes College de New York et au Conservatoire de la Suisse italienne de Lugano. Depuis 2007, elle suit des cours de perfectionnement avec Konstantin Bogino et étudie parallèlement à la Hochschule für Musik de Karlsruhe, où elle termine en 2012 des études de spécialisation pour les examens de soliste avec Fany Solter. Elle effectue régulièrement des concerts comme soliste avec orchestre, dans les principaux Festivals d’Europe, Asie, Afrique et Amérique du Sud, en se consacrant avec passion également à la musique de chambre qu’elle a approfondie avec des artistes tels que Ana Chumachenco, le Trio Tchaikowsky, Josef Rissin, Salvatore Accardo. Elle a collaboré avec J. Moser, M. Abbado, M. Kugel, I. Gitlis, E. Zosi, solistes de la Radio Symphony Orchestra de Stuttgart et de l’Orchestre Philharmonique de la Scala. En tant qu’artiste officielle de Steinway & Sons, elle a joué dans les principales Steinway Halls (Londres, New York, Hambourg). En octobre 2009, elle a été nommée Ambassadrice Européenne de la Culture pour l’année 2010-2011 au sein du projet culturel Piano : Reflet de la Culture Européenne. À l’étranger, elle a joué dans des salles prestigieuses comme l’Orchestre Philharmonique de Varsovie, le Disney Hall à Los Angeles, le Keyaky Hall à Tokyo, le NCPA à Pékin, la Salle Cortot à Paris, la Wiener Saal de Salzbourg. Elle a été invitée à des Festivals comme le Eilat Music Festival (Israël), Ticino – Musica (Lugano-Suisse), Oxford International Music Festival (RU), IKIF New York City. Parmi les nombreuses dinstinctions, Gloria Campaner a reçu, l’année du bicentenaire de Liszt, le Grand Prix du Jury – Franz Liszt, au sein du XIe Concours International de Musique du Maroc, Casablanca. En 2011, on lui remet le Prix de la Culture de la Fondation « Pro Europa » de Fribourg et le Prix Nuove Carriere du CIDIM de Rome. Au cours des années précédentes : le Concours Européen de Piano – Vlado Perlemuter (Ouistreham – France, 2009), le Prix International Gaetano Zinetti (Sanguinetto – VR, 2010), le Concours International de piano et orchestre Città di Cantù (Côme, 2009), le Prix International Robert Schumann de Pistoia (2008), le Torneo Internazionale di Musica (Vérone, 2008). [gloriacampaner.com] octobre 2012 / ont été résidents Tomaso De Luca / artiste peintre / Tropical Malady [exposition du 20 octobre 2012 au 11 février 2013] Le premier protagoniste des Promesses de l’Art a été le jeune artiste Tomaso De Luca (né à Vérone en 1988). Le travail de Tomaso De Luca – explique le critique d’art et commissaire Marcello Smarrelli – peut être décrit comme un exercice physique de formes, de postures et de concepts. L’exercice, qui est semblable à une préparation athlétique, se répète et se multiplie comme une méthode pour explorer l’espace physique et l’espace intérieur de l’objet. Dans son travail, l’artiste crée une relation étroite entre les formes architecturales, picturales et sculpturales, confirmée par une forte composante analytique qui magnifie le corps et la conscience au point de les faire devenir des lieux eux-mêmes. Tomaso De Luca pollue, pour ainsi dire, objets et formes ; il injecte l’élément déstabilisateur au sein de structures évidentes ; il contredit des règles et des symboles, en laissant place au doute. Des pratiques traditionnelles telles que le dessin et la sculpture deviennent des objets de curiosité et de nouveauté, tout en gardant un lien indissoluble avec l’histoire de l’art. Il y a en fait dans le travail de l’artiste une attitude cannibale, une façon d’appréhender le monde qui le conduit à tout imiter maladroitement et à s’en nourrir avec voracité : c’est l’apparition d’une posture ironique, décalée, profondément critique. Dans son installation Tropical Malady, De Luca part d’une enquête sur l’épidémie de choléra à Paris de 1832 pour interroger le lien entre maladie, folie et altérité. Tomaso De Luca a été selectionné parmi les finalistes de l’édition 2013 du prestigieux prix Furla. [monitoronline.org/artists/tomaso-de-luca] novembre 2012 / ont été résidents Alessandro Dandini de Sylva / photographe / À rebours (paysages) [exposition du 24 novembre 2012 au 30 janvier 2013] Photographe et commissaire d’expositions né en 1981, Alessandro Dandini de Sylva vit et travaille actuellement à Rome. Licencié en sciences économiques, il déménage en 2006 à New York où il commence sa recherche artistique et expose ses premières œuvres. En 2008, il retourne à Rome et fonde 9 Photography, un collectif actif dans la diffusion de la photographie contemporaine par le biais de conférences, ateliers et expositions. Ses travaux sont présents dans de nombreuses expositions, dans des galeries et des espaces institutionnels, dont récemment le Delloro Contemporary Art, Ex Elettrofonica, CO2 Gallery, Fotografia – Festival Internazionale de Rome et Sotheby’s à Rome et Milan. Ses photographies sont publiées dans diverses publications et magazines dont Punctum, Inside Art et CO2 Magazine. En 2009, il est sélectionné comme finaliste pour le Talent Prize et son travail est exposé au Museo Centrale Montemartini. Depuis 2011, il est commissaire de Fotografia – Festival Internazionale de Rome au programme du MACRO – Museo d’Arte Contemporanea de Rome et commissaire de PhC Capalbiofotografia Festival. Sélectionné par le critique Marcello Smarrelli, Alessandro Dandini de Sylva a séjourné à Paris au cours du Mois de la Photo. À rebours (paysages) est une série de travaux photographiques inédits que Alessandro Dandini de Sylva a réalisés à Paris au cours de sa résidence. Le titre s’inspire du célèbre roman de Joris Karl Huysmans, À rebours, devenu le manifeste de l’esthétique symboliste, pour souligner l’aspect visionnaire et fantasmagorique de ces images tout comme l’involution du procédé photographique à partir duquel elles ont été réalisées. En utilisant une vieille caméra polaroïd et en intervenant sur l’émulsion chimique du film, par un procédé qui exclut toute hésitation et toute rature, l’artiste réalise des images qui ramènent le travail photographique à son essence. [www.dandinidesylva.com] décembre 2012 / ont été résidents stARTT / architectes / projet Profondo Rossi vs Superclassico exposition Future : Architecture e[s]t Paysages [exposition jusqu’au 26 avril 2013] Future : Architecture e[s]t Paysage présente pour la première fois en France le travail de l’agence stARTT (Studio di Architettura e Trasformazioni Territoriali – Agence d’Architecture et de Transformations Territoriales) fondée à Rome en 2008 par Simone Capra et Claudio Castaldo, rejoint par Francesco Colangeli en 2011 et par Dario Scaravelli en 2013. stARTT représente une des réalités les plus intéressantes du panorama des jeunes agences d'architecture en Italie : en seulement trois ans d’activité, stARTT s’est distinguée pour avoir reçu de nombreux prix, parmi lesquels le Prix Nib (New Italian Blood) et le prestigieux YAP MAXXI 2011 (Young Architects Program) lancé dans l’édition européenne par le Musée MAXXI de Rome et le MoMA de New York. L’Institut culturel italien de Paris a sélectionné stARTT pour représenter l’Italie lors de la rencontre qui s’est déroulée en septembre 2012 au Pavillon de l’Arsenal, organisée par le Forum des Instituts Culturels Étrangers à Paris sur la nouvelle génération d'architectes européens et au mois de décembre, pour la résidence dans le cadre du programme « Les promesses de l’art ». Au cours de leur séjour, il ont conçu le nouveau dispositif d'exposition et le réaménagement de la salle des manifestations culturelles (projet Profondo Rossi vs Superclassico). L’exposition présente les plus importants dessins, photos et maquettes des projets de stARTT et illustre la méthode de travail qui distingue l’agence : l’emploi, dans le domaine architectural, d'instruments, de techniques et de regards qui sont propres aux disciplines artistiques (notamment, art et photographie) et au dessin du paysage (landscape design). Une occasion pour le public parisien de découvrir l’agence stARTT qui ne cesse de susciter un très fort intérêt de la critique ainsi que des commanditaires publics et privés. [www.startt.it] janvier 2013 / ont été résidents Franco Venturini / pianiste et compositeur / Dàimones Diplômé en piano, composition et musique électronique, Franco Venturini a poursuivi ses études avec Michele Campanella et le Trio di Trieste à l’Accademia Chigiana à Sienne et avec Ivan Fedele à l’Accademia S. Cecilia à Rome ; il a suivi aussi les ateliers du Centre Acanthes à Metz avec Tristan Murail, Beat Furrer, Philippe Hurel et les Internationale Ferienkurse für Neue Musik à Darmstadt avec Marco Stroppa, Brian Ferneyhough, Wolfgang Rihm. Il a obtenu un Master en composition à l’Université Paris 8. Il a remporté le Prix Sacem et le Prix Roussel dans le 8eConcours International de piano d’Orléans et The modern recorder project, International Composition Competition du Musikinstitut de Darmstadt. Il s’est produit en concert en Italie (Bologna Festival, Nuova Consonanza, Rome, Villa Romana, Florence, Ravello Concert Society, etc.), en France (Salle Cortot, Paris, Matinées du piano, Orléans, L’imaginaire, Strasbourg), en Suisse, en Croatie et au Festival Slowind Ljubljana sous la direction de Matthias Pintscher. Ses oeuvres, passées aussi sur RaiRadio3, ont été exécutées dans : 53a Biennale Musica à Venise, 44o Internationale Ferienkurse à Darmstadt, Pharos Arts Foundation à Chypre, Radio Suisse Romande, Milano Musica, Parco della Musica à Rome, par des interprètes tels que Klangforum Wien, Ensemble Proxima Centauri, Quartetto Prometeo et Orchestre National de Lorraine dirigé par Jean Deroyer. Il a un contrat avec G. Ricordi & Co. Bühnen und Musikverlag München G.m.b.H. Il a donné des conférences dans des conservatoires et universités en Italie et en France, ainsi que des cours d’analyse musicale au Conservatoire de Bologne. « Unus ex trio. J’ai conçu les trois instruments de cette pièce comme un seul hyperinstrument, en renforçant des gestes et des objets musicaux, au moyen des similarités entre les instruments et en les modulant, à travers l’ensemble de leurs particularités techniques et phoniques. Dàimones est un regard sur moi-même, où j'ai expérimenté une forme polycomposite : différentes dimensions s'alternent sans volonté apparente d'interagir, bien que de multiples interrelations puissent leur être attribuées à la perception, dans la mesure où elles sont construites avec un matériau commun. Elles sont comme les multiples âmes qui, au plus profond de nous, nous habitent et nous animent, comme nos dàimones, qui, bien que différents et même en contraste les uns avec les autres, composent la réalité complexe d'une unique entité.» [www.myspace.com/francoventurini] février 2013 / ont été résidents Massimiliano Camaiti / réalisateur / MAtHIEU Massimiliano Camaiti a travaillé avec des réalisateurs tels que Carlo Verdone ou Silvio Soldini. C’est à la fin de 2009 que Gabriele Salvatores le choisit pour réaliser le court-métrage L’ape e il vento au sein du projet Perfiducia. Ainsi, Massimiliano Camaiti a la possibilité de diriger des acteurs tels que Elio Germano (qui remportera quelques mois plus tard à Cannes le prix d’interprétation masculine pour La Nostra Vita) et Philippe Leroy. Le court-métrage recevra plusieurs récompenses dont les deux Mentions Spéciales aux Nastri D’Argento (photographie et scénario), le Globo d’oro de la presse étrangère italienne et le prix comme meilleur réalisateur émergent au Venice_Circuito Off. Massimiliano Camaiti travaille également en tant que réalisateur de seconde équipe pour des séries télévisées italiennes, dont Romanzo Criminale, La serie, diffusée aussi en France. Écrite spécialement pour l’Institut culturel italien de Paris, MAtHIEU est une comédie surréelle, qui veut compléter une trilogie commencée en 2006 avec son premier court-métrage Armando (nommé aux David di Donatello pour ensuite participer à plus de cinquante festivals internationaux à travers le monde) et poursuivie en 2008 avec L’amore non esiste [L’amour n’existe pas] – qui remporte différents prix dans plus de quinze festivals internationaux, remportant un prix au Short Film Festival of Los Angeles et une Special Mention au San Francisco Short Film Festival. Les protagonistes incarnent apparemment des gens ordinaires, mais ils sont tous caractérisés par un élément de surréalité. Mathieu, français, la trentaine, ne peut jamais contredire celui qui est en face de lui, il ne peut s’empêcher de le satisfaire par tous les moyens. Mais que pourrait-il bien arriver si Mathieu décidait un jour de se rebeller ? Que feraient ses collègues sans leur bouc émissaire ? Et le clochard qui l’attend pour lui demander l’aumône ? Bref, qu’arriverait-il si Mathieu essayait enfin d’être lui-même ? Actuellement, Massimiliano Camaiti est en phase de préparation de son premier long-métrage Gli ultimi a scendere, une coproduction italo-franco-norvégienne. [massimilianocamaiti.com]