Lettres EF - Les Mémoires d`un Ane Communiste

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Lettres EF - Les Mémoires d`un Ane Communiste
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E
« Les femmes doivent essayer de faire des choses comme les hommes ont essayé : Si elles échouent, leur échec
doit être un défi pour d’autres femmes. »
Amélie EARHART, 1898-1937.
« Aucune femme qui permet à son mari et à ses enfants de lui prendre tout son temps et toute son attention n’est à
l’abri du désastre. »
Crystal EASTMAN, Woman, 1896.
« La chose la plus importante à savoir sur les femmes, c’est qu’elles sont plus intelligentes et, surtout, plus
calculatrice. »
Clint EASTWOOD.
« La femme renversée de son état de puissance et de liberté, outragée comme un monstre après avoir été adorée
comme un dieu, a riposté par des représailles à faire frémir... Oui la guerre des sexes fut longue et cruelle, et les
femmes ne furent pas en reste de férocité désespérée ; aucun féminisme ne peut imposer le silence là-dessus ; au
contraire, car seule la vérité est révolutionnaire ».
Françoise D’EAUBONNE, Les femmes avant le patriarcat, 1976.
ECCLESIASTIQUE (voir fin)
« A l’origine des rapports entre les sexes se trouve en effet cette donnée universelle : la femme assure la
reproduction de la force de travail. »
Nicole ECHARD et Pierre Bonté, in La condition féminine, Ouvrage collectif sous la direction du CERM, ES,
1978.
« La domination masculine s’expliquerait (alors) simultanément par cette réduction (dès lors implicite) de la
femme à sa fonction reproductrice et par le contrôle qu’exercent collectivement les hommes sur la production et
la reproduction de la force de travail. Ce contrôle se manifeste par la libre disposition du travail de la femme,
l’appropriation de sa descendance et l’ « échange » ou la « circulation » sociale des femmes entre des groupes
d’hommes. »
Nicole ECHARD et Pierre Bonté, in La condition féminine, Ouvrage collectif sous la direction du CERM, ES,
1978.
« L’intuition ou la sensibilité exceptionnelle des femmes, les attributs qui placent à part l’art féminin et une ligne
de recherche évidente que poursuivent les anthropologues féministes, tout porte à croire que les pouvoirs de la
femme se fondent sur la biologie féminine. D’où il ressort que la biologie est la source et non pas l’ennemi de la
révolution féministe. »
Alice ECHOLS.
A propos des Républicaines :
« Ces Sociétés ne sont pas composées de mères de famille, de filles de famille, de sœurs occupées de leurs frères
ou sœurs en bas âge, mais d’espèces d’aventurières, de chevaliers errants, de filles émancipées, de grenadiers
femelles. »
Fabre D’EGLANTINE, 29 octobre 1793.
« Comme la femme n’aime pas qu’on la grossisse, il est moins facile de faire pour elle des formes protégeantes
car il faut éviter de faire des vêtements trop volumineux ».
P. EINHORN.
« Toutes les femmes comme telles sont exclues du monde, exclues d’elles-mêmes ; elles sont intégralement
dépossédées de leurs propres produits et de leurs propres personnes comme instruments de production dont la
propriété appartient à autrui. Et ce propriétaire est l’homme, le monde dont elles sont exclues est le monde
masculin. »
ELENA, Gabriella, Giogio, Silvia, Luisa : Etre exploitées, 1972.
« Il n’y a une liberté qui devient de la licence quand on dit que le corps appartient aux femmes. »
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Monseigneur ELCHINGER.
« Amour : sentiment proche du stoïcisme qui consiste, pour l’homme, à se satisfaire d’une seule femme. Et pour
la femme, à demeurer discrète sur ses autres liaisons. »
Georges ELGOZY, né en 1909.
« A partir d’un certain âge, les femmes ne trompent plus leur mari selon les règles. »
Georges ELGOZY, né en 1909.
« Les femmes se donnent aussi ; lorsqu’elles ne réussissent plus à se vendre. »
Georges ELGOZY, né en 1909.
« Prière de laisser chaque femme en partant aussi ignorante que vous auriez désiré la trouver en arrivant. »
Georges ELGOZY, né en 1909.
« Une femme ne vaut rien, mais rien ne vaut une femme. »
George ELGOZY, né en 1909.
« Une femme c’est une idée. »
Robert ELIE.
« Elle est comme les autres femmes : elle croit que deux et deux font cinq si elle pleure assez longtemps et fait
assez d’histoires. »
George ELIOT, 1819-1880.
« Les femmes heureuses, comme les nations heureuses, n’ont pas d’histoire. »
George ELIOT, 1819-1880, The Mill on the Floss, VI, 1860.
« La douceur, cela ne s’apprend pas. Toutes les femmes naissent ainsi, naturellement dotées d’une douceur
qu’elles prodiguent autour d’elles. »
ELLE, 16 nov. 1970.
« Bien qu’il soit vrai qu’une femme peut supporter un bien plus grand nombre de coït ou d’orgasmes qu’un
homme, il reste vrai aussi que le mécanisme de la courtisation dans le règne animal exige que l’homme propose
l’amour à la femelle, qui doit suspendre publiquement son choix jusqu'à ce qu’elle soit certaine de sa
préférence. »
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
« Ce « devoir » de la femme d’accorder à son mari le « droit conjugal » est un aspect de sa sujetion. »
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
« Combien de femmes de la jeune génération ne parlent qu’en souriant d’hommes d’une génération antérieure qui
ne font que des allusions vagues et timides à des choses dont ils supposent que les femmes ne savent rien et qui
ne les regardent pas, alors que ce sont précisément ces choses-là qui les regardent le plus. »
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
« décréter qu’un homme doit être indemnisé parce qu’il s’est montré incapable d’obtenir l’amour d’une femme
est une idée qui est contraire à toutes les conceptions de la civilisation. On dit parfois, pour justifier cette attitude
que les femmes sont faibles et incapables de résister aux avances masculines, que par suite la loi doit punir
sévèrement l’homme qui profite de leur faiblesse. Cet argument n’a plus de valeur de nos jours, d’autant moins
que de nombreuses lois admettent de plus en plus la responsabilité de la femme dans d’autres domaines ; elles
doivent donc admettre aussi que les femmes peuvent prendre soit de leur personne. S’il est vraiment dans la
nature des femmes de céder, il ne devient pas légitime pour cela de punir l’homme auquel elles ont cédé en
accomplissant un acte qui leur est naturel. Que si d’ailleurs l’adultère d’une femme n’est qu’une faiblesse
irresponsable, on ne voit pas pourquoi l’amant aurait à payer cette faiblesse au mari ; Berf, tous ces arguments
conduisent à cette conclusion qu’il faut rétablir les ceintures de chasteté du moyen âge. »
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
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« depuis le procès Jackson, il n’est plus permis à un mari d’employer la force pour obliger sa femme à vivre avec
lui »
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
« En fait, le mouvement en faveur du divorce est parallèle au mouvement... qui assurera à la femme une pleine
responsabilité morale ; en tout cas, c’est là où le divorce est le plus facile, que la femme occupe la situation la
plus élevée dans la société. »
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
« En se mariant, une femme perd, grâce à la loi et à la société, son nom propre. Jusqu'à ces temps derniers elle
perdait même le droit à son salaire. Elle perd aussi les droits les plus intimes à sa personnalité. Dans certains cas
elle perd même ses enfants, auxquels il se peut qu’elle n’ait fait aucun mal.
Faut-il s’étonner qu’elle n’apprécie nullement une protection qui consiste à la rejeter au niveau des mineures et à
lui réfuter le droit de se libérer de ses chaînes ? »
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
« Il y a encore un argument qu’on oppose à la facilité du divorce : le mariage, dit-on, est destiné à protéger les
femmes ; faciliter le divorce, vous privez aussitôt les femmes de cette protection. Il est évident que cet argument
ne prévaut pas contre le divorce par consentement mutuel. »
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
« La polyandrie, ou union sexuelle d’une femme avec plusieurs hommes, est relativement rare, et ce pour des
raisons évidentes. Les hommes sont communément dans une meilleure position, économiquement et légalement,
pour instituer une famille dont ils sont le centre ; la femme, de par sa nature et de par la coutume, est incapable de
relations sexuelles pendant une grande partie de sa vie ; de plus, elle concentre davantage ses pensées et ses
sentiments sur ses enfants. »
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
« La suppression du droit de propriété de sa personne pour la femme s’étend même à son droit sur sa propre vie.
En Angleterre, si une femme tuait son mari, ce crime, autrefois dénommé « petite trahison » ; il est encore
regardé comme étant un « meurtre » ; mais si un mari tue sa femme et peut plaider sa propre jalousie et l’adultère
de sa femme, ce n’est qu’un « homicide ». Il est vrai qu’en France, où l’on excuse volontiers la jalousie, une
femme qui a tué son mari pour ce motif est souvent acquittée. »
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
« Les femmes doivent être aussi libres que les hommes dans l’arrangement de leur vie érotique ; mais la plupart
des hommes considèrent que cette liberté accordée aux femmes devrait être limitée. Partiellement cette limitation
est regardée comme due au temps que nécessitent chez la femme la procréation et les soins de l’enfant, et aussi à
un moindre développement des activités psychiques. »
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
« Même dans le domaine philosophique, il apparaît que les femmes n’ont que des goûts limités. »
Havelock ELLIS.
« on doit se souvenir, pourtant, que la polygamie n’est pas légalement reconnue partout où on la rencontre ; elle
est plutôt tolérée ; il n’y a jamais un excès suffisant de femmes pour permettre à d’autres qu’aux riches d’en avoir
plus d’une. »
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
« On peut dire, sans risque d’erreur, que les femmes ont moins d’imagination que les hommes. »
Havelock ELLIS.
« Pour un grand nombre d’hommes, qu’ils le sachent ou non, la femme qui a été initiée aux mystères de l’amour a
bien plus de valeur qu’une vierge. »
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
« tant que les femmes n’auront pas le courage de régler, sans intervention de l’Etat ou de l’Eglise, des relations
qui les concernent seules, elles ne seront pas libres. »
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
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« Une femme qui se marie abandonne tous ses droits sur sa propre personne. Ainsi, dans la loi anglaise, un
homme « ne peut être coupable de viol sur sa femme légitime » ».
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
« Un homme peut violer une prostitué, mais non sa femme, car le fait qu’elle s’est donnée à lui une fois en se
mariant détermine qu’il n’a plus besoin de son consentement pour exécuter avec elle le coït, même contre son gré
ou si, par exemple, il est atteint d’une maladie vénérienne et qu’elle sache qu’il en est atteint. »
Havelock ELLIS, Le Mariage, 1932, Paris, Mercure de France.
« Elles sont petites et douces
Ce sont les mains de toutes les femmes
Et les mains des hommes leur vont comme un gant. »
Paul ELUARD, 1895-1952.
« Où la femme est secrète, la femme est inutile. »
Paul ELUARD, 1895-1952.
« Une femme nue est bientôt amoureuse. »
Paul ELUARD, 1895-1952.
« Et, pour moi, la civilisation est en raison directe de la puissance des femmes vertueuses. »
Ralph Waldo EMERSON, 1803-1882.
« Les femmes achèvent la société, les manières, le langage. Elles donnent de la beauté à ce qui eût passé
inaperçu. On aurait tort de mépriser toutes les convenances cérémoniques qui enserrent notre vie, et les femmes
moins que personne, puisqu’elles y déploient un génie personnel (...) Elles règnent dans le domaine du goût et de
la grâce. »
Ralph Waldo EMERSON, 1803-1882.
« L’homme devrait être le gardien de la femme. C’est ce qu’elle désire le plus. Mais, lorsque ce gardien éclairé
lui manque, elle est bien obligée de se défendre seule. »
Ralph Waldo EMERSON, 1803-1882.
« Possédons la vraie femme ! celle qui embellit, qui est accueillante et bonne. Aucun écrit, aucune loi ne sera
nécessaire, car c’est la femme qui forme le législateur... »
Ralph Waldo EMERSON, 1803-1882.
« Quand la femme a partagé une opinion ou se mêle à un mouvement important, il y a le premier signe d’une
révolution. »
Ralph Waldo EMERSON, 1803-1882.
« si la femme désire fermement une chose, soyez convaincus que l’esprit de l’homme se décidera à réaliser son
vœu. »
Ralph Waldo EMERSON, 1803-1882.
« La femme est semblable au gruyère : sans ses trous, elle ne serait rien. »
Bernard EMMANUEL.
« Il n’eft donc pas permis de priver les Femmes du métal très fubtil de l’Entendement, avec lequel la Nature les a
formées ; nous pouvons feulement leur ôter les occafions de l’aiguifer à leur préjudice & au notre. »
Dom François EMMANUR, Lettre du Guide des Maris.
« On n’aime point à rencontrer dans une femme les qualités extérieures de l’homme, ni dans l’homme les qualités
de la femme. L’expérience nous a fait attacher à chaque sexe un ton, une démarche, des mouvements, des
linéaments qui leur sont propres, et nous sommes choqués de les trouver déplacés. »
ENCYCLOPEDIE.
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« la nature de l’homme (...) semble surmonter les obstacles qui la gênent par la force et par l’activité ; dans la
femme, elle semble se soustraire à leur action en leur cédant. Il semble qu’une certaine faiblesse concoure à la
perfection de la femme. »
ENCYCLOPEDIE CATHOLIQUE, répertoire universel et raisonné des sciences, des lettres, des arts et des
métiers..., T 11, 1846.
« tandis que tout montre dans l’organisation de l’homme les conditions et les aptitudes que réclament les rudes
travaux du corps, les grandes et aventureuses entreprises, les hautes conceptions intellectuelles ou les patientes
investigations de l’esprit, tout, chez la femme, révèle l’être fait pour sentir et pour aimer. »
ENCYCLOPEDIE CATHOLIQUE, répertoire universel et raisonné des sciences, des lettres, des arts et des
métiers..., T 11, 1846.
« partout où a retenti la parole évangélique, la femme est l’égale de l’homme. Quand aux dissemblances qui l’en
séparent, au point de vue moral comme au point de vue physiologique, elles tiennent essentiellement à la nature
même de son être et à la mission qui lui est dévolue dans les destinées humaines. »
ENCYCLOPEDIE CATHOLIQUE, répertoire universel et raisonné des sciences, des lettres, des arts et des
métiers..., T 11, 1846.
« La femme qui sous la loi antique a eu l’homme pour maître, qui sous la loi chrétienne l’a eu pour protecteur, et
qui doit l’avoir pour associé est encore mineure. La loi morale pour l’avenir, c’est l’égalité de l’homme ; le
couple sera l’association la plus intime, la plus religieuse. »
Père ENFANTIN, 1796-1864.
« Ce qui est crime chez la femme et entraîne de graves conséquences légales et sociales passe chez l’homme pour
fort honorable, ou n’est considéré, au pis aller, que comme une légère tache morale qu’on porte avec plaisir. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, Origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat.
« C’est une idée les plus absurdes qui nous aient été transmises par le siècle des Lumières que l’idée selon
laquelle la femme, à l’origine de la société, a été l’esclave de l’homme. Chez tous les sauvages et tous les
barbares du stade inférieur et du stade moyen, et même en partie chez ceux du stade supérieur, la femme a une
situation non seulement libre, mais fort considérée. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat, 1884.
« Dans bien des cas, la famille n’est pas tout à fait désagrégée par le travail de la femme mais tout y est mis sens
dessus dessous. C’est la femme qui nourrit sa famille, et l’homme qui reste à la maison, garde les enfants, balaye
les pièces et fait la cuisine. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, La situation de la classe laborieuse en Angleterre, 1845.
« dans la famille, l’homme est le bourgeois, la femme joue le rôle du prolétariat.»
Friedrich ENGELS, 1820-1895, L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat, 1884.
« Entre le mariage apparié et la monogamie se glissent, au stade supérieur de la barbarie, l’assujettissement des
femmes esclaves aux hommes et la polygamie. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, Origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat.
« Il faut ajouter que les femmes souffrent de la faiblesse commune à l’ensemble des ouvriers d’usine et
qu’enceintes, elles travaillent à l’usine jusqu’à l’heure de l’accouchement ; évidemment, si elles cessent le travail
trop tôt, elles peuvent craindre de se voir remplacer et d’être mises à la porte. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, La situation de la classe laborieuse en Angleterre, 1845.
« La communauté des femmes est un phénomène qui appartient à la société bourgeoise et qui est réalisé
actuellement en grand sous la forme de la prostitution. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, Principes du communisme.
« La famille conjugale moderne est fondée sur l’esclavage domestique, avoué ou voilé, de la femme. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, Origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat.
« La femme ne peut être émancipée que lorsqu’elle peut prendre part dans une mesure sociale à la production et
n’est plus réclamée par le travail domestique que dans une mesure insignifiante. »
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Friedrich ENGELS, 1820-1895, L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat, 1884.
« La femme, si elle remplit ses devoirs au service privée de la famille, reste exclue de la production sociale et ne
peut rien gagner et (...) par ailleurs si elle veut participer à l’industrie publique et gagner pour son propre compte,
elle est hors d’état d’accomplir ses devoirs familiaux. Il en va de même pour la femme dans toutes les branches
de l’activité, dans la médecine et au barreau tout comme à l’usine. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat, 1884.
« l’affranchissement de la femme a pour condition première la rentrée de tout le sexe dans l’industrie publique. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat, 1884.
« La même cause qui avait assurée à la femme son autorité antérieure dans la maison : son confinement dans les
travaux du ménage, cette même cause y assurait maintenant la prépondérance de l’homme ; le travail de ménage
de la femme disparaissait dés lors à côté du travail productif de l’homme ; le second était tout, le premier une
annexe insignifiante... »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat, 1884.
« La première oppression de classe qui se manifeste dans l’histoire coÏncide avec le développement de
l’antagonisme entre l’homme et la femme dans le mariage, et la première oppression de classe avec l’oppression
de sexe. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, L’origine de la famille, de la propriété et de l’Etat, 1884.
« La prostitution ne dégrade, parmi les femmes, que les malheureuses qui y tombent, et celles-là mêmes dans une
bien moindre mesure qu’on ne le croit communément. Par contre, elle avilit le caractère du monde masculin tout
entier. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, Origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat.
« L’économie domestique communiste signifie la prédominance des femmes dans la maison, tout comme la
reconnaissance exclusive de la mère... signifie une très haute estime des femmes, c’est-à-dire des mères ».
Friedrich ENGELS, 1820-1895, L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat, 1884.
« Le fait de charger les femmes de la masse principale du travail se concilie très bien avec un grand respect pour
elles. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, Lettre à Marx, 8 décembre 1882.
« L’emploi de la femme dans la fabrique dissout forcément et entièrement la famille et, dans l’état actuel de la
société qui repose sur la famille, cette dissolution produit des effets les plus démoralisateurs aussi bien sur les
époux que pour les enfants. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895.
« les relations sexuelles traditionnelles perdaient leur naïveté primitive et devaient sembler de plus en plus
humiliantes et oppressives aux femmes qui en venaient à souhaiter toujours plus ardemment, comme une
délivrance, le droit à la chasteté, le droit au mariage temporaire ou durable avec un seul homme. Ces progrès ne
pouvant émaner des hommes, ne serait-ce que parce que jamais les hommes n’ont eu jusqu'à ce jour l’idée de
renoncer aux agréments du mariage par groupe de fait ».
Friedrich ENGELS, 1820-1895, L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat, 1884.
« Le renversement du droit maternel fut la grande défaite historique du sexe féminin. Même à la maison, ce fut
l’homme qui prit en main le gouvernail ; la femme fut dégradée, asservie, elle devint esclave du plaisir de
l’homme et simple instrument de reproduction. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, Origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat.
« Les effets du travail en usine sur l’organisme féminin sont aussi tout à fait spécifiques. Les déformations
physiques, conséquences d’un travail prolongé, sont encore plus graves chez la femme. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, La situation de la classe laborieuse en Angleterre, 1845.
« Le travail de la femme à l’usine désorganise inévitablement la famille et cette désorganisation a, dans l’état
actuel de la société qui repose sur la famille, des conséquences les plus démoralisantes aussi bien pour les époux
que pour les enfants. »
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Friedrich ENGELS, 1820-1895, La situation de la classe laborieuse en Angleterre, 1845.
« Le travail des femmes surtout désagrège complètement la famille ; car quand la femme passe quotidiennement
douze ou treize heures à l’usine et que l’homme y travaille lui aussi là ou ailleurs, que deviennent les enfants ? »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, La situation de la classe laborieuse en Angleterre, 1845.
« Lorsque les femmes, après l’accouchement, peuvent rester sans travailler pendant quinze jours elles sont
heureuses et trouvent que c’est un long répit. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, La situation de la classe laborieuse en Angleterre, 1845.
« Mais comme l’amour sexuel est exclusif par nature - bien que cet exclusivisme ne se réalise pleinement, de nos
jours, que chez la femme - le mariage fondé sur l’amour sexuel est donc, par nature, conjugal. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, Origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat.
« Plus les gestes des bras, les efforts musculaires sont, par la mise en service de machines, accomplis par
l’énergie hydraulique ou la force de la vapeur, et moins on a besoin d’hommes ; et comme les femmes et les
enfants sont par ailleurs meilleur marché et plus habiles que les hommes dans ce genre de travail, ce sont eux
qu’on emploie. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, La situation de la classe laborieuse en Angleterre, 1845.
« Pour assurer la fidélité de la femme, donc la paternité des enfants, la femme est livrée au pouvoir
discrétionnaire de l’homme ; s’il la tue, il ne fait qu’exercer son droit. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, Origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat.
« Pour que l’émancipation de la femme devienne réaliste, il faut d’abord que la femme puisse participer à la
production sur une large échelle sociale et que le travail domestique ne l’occupe plus que dans une mesure
insignifiante. Et cela n’est devenu possible qu’avec une industrie moderne qui non seulement admet sur une
grande échelle le travail des femmes, mais aussi le requiert formellement et tend de plus en plus à faire du travail
domestique privé une industrie publique. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat, 1884.
« si elle veut... gagner pour son propre compte, elle est hors d’état d’accomplir ses devoirs ».
Friedrich ENGELS, 1820-1895, L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat, 1884.
« Si la domination de la femme sur l’homme, que le système industriel a fatalement engendrée, est inhumaine, la
domination de l’homme sur la femme telle qu’elle existait auparavant est nécessairement inhumaine aussi. Si la
femme peut maintenant comme jadis l’homme, fonder sa domination sur la fait qu’elle apporte plus, et même
tout, au fonds commun de la famille, il s’ensuit nécessairement que cette communauté familiale n’est ni véritable,
ni rationnelle puisqu’un membre de la famille peut encore tirer vanité d’apporter la plus grande part à ce fonds. »
Friedrich ENGELS, 1820-1895, La situation de la classe laborieuse en Angleterre, 1845.
« Les femmes se marient d’ordinaire pour avoir des enfants et non pas par simple plaisir. »
Soranus D’EPHESE.
« Durant l’acte sexuel, au moment critique du coït, quand l’homme est sur le point de décharger sa semence, la
femme doit retenir son souffle et se mettre un peu en retrait de façon que la semence ne soit pas précipitée trop
profondément dans la cavité de l’utérus. En se levant aussitôt, et en s’accroupissant, elle devrait provoquer chez
elle un éternuement et s’essuyer avec soin le contour du vagin. Elle pourrait même boire quelque chose de
froid. »
Soranus D’EPHESE.
« Dès l’âge de quatorze ans, les femmes sont appelées par les hommes des maîtresses. Aussi, voyant qu’elles
n’ont rien de mieux à faire que de tomber dans les bras d’un mari, elles commencent à soigner leur parure, et
placent dans leur beauté toutes leurs espérances. Mais il faut leur faire comprendre que, si on les respecte, c’est
principalement à cause de leur sagesse et de leur modestie. »
EPICTETE, v. 50-v 125, Manuel.
« Toute femme, à ce qu’on dit,
Est de moi l’image parfaite,
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Chenille au sortir de son lit,
Papillon après sa toilette. »
EPIGRAMME ANONYME, XVIII° siècle.
« De la somme générale des maux physiques répandus sur la surface de la terre, les femmes en ont plus de deux
tiers en partage. Il est bien constant aussi qu’elles les supportent avec infiniment plus de constance et de courage
que les hommes. »
Louise D’EPINAY, 1726-1783, Lettre à l’abbé Galiani, 14 mars 1772.
« Les vertus que l’on a voulu donner aux femmes en général, sont presque toutes les vertus contre nature, qui ne
produisent que de petites vertus factices et des vices très réels. Il faudrait plusieurs générations pour nous
remettre telles que la nature nous fit. Nous pourrions peut-être y gagner ; mais les hommes y perdraient trop. »
Mme D’EPINAY, 1726-1783, Lettre à l’abbé Galiani, 14 mars 1772.
« Je ne sais si les femmes sont constantes, courageuses, etc. ; mais je sais au moins qu’elles sont aussi bavardes
que les philosophes. »
Mme D’EPINAY, 1726-1783, Lettre à l’abbé Galiani, 14 mars 1772.
« Les hommes et les femmes étant de même nature et même constitution sont susceptibles des mêmes défauts, des
vertus et des mêmes vices. »
Mme D’EPINAY, 1726-1783, Lettre à l’abbé Galiani.
« Ah ! en vérité, le métier de femme est bien dur. »
Anne de Melun, Princesse d’EPINOY, 1612-1679.
« L’ascension sur Morzine en particulier, permet de convaincre les milliers de spectateurs présents, que les filles,
elles aussi, savaient tenir un vélo. Certes, il serait plus féminin de les imaginer actrices ou mannequins, mais il
serait bon que l’homme, en 1985, comprenne enfin que la femme n’a pas pour rôle permanent d’être féminine
afin de séduire le mâle. »
L’EQUIPE, 29/30 juin 1985.
« C’est lorsqu’il s’agit de vitesse pure que la différence intervient. Un homme ne réfléchit pas, il appuie sur
l’accélérateur et il passe. Une femme, c’est sensible. Une femme est faite pour être mère, elle réfléchit
davantage. »
L’Equipe magazine, 24 mars 1984.
« Ce que recommande les femmes aux hommes c’est leur folie. »
ERASME, 1467-1536, éloge de la folie.
« La femme est, il faut bien l’avouer, un animal inepte et fou, mais au demeurant plaisant et gracieux. »
ERASME, 1467-1536.
« La femme est toujours femme, c’est-à-dire folle, quelque masque qu’elle prenne. »
ERASME, 1467-1536.
« La femme est un animal ridicule et suave. »
ERASME, 1467-1536.
« La folie fait l’ascendant des femmes sur les hommes. »
ERASME, 1467-1536.
« Le latin n’est pas bon à maintenir la chasteté féminine. »
ERASME, 1467-1536, Colloquia, « Abbatis et Eruditae, 1518.
« Le mariage est parfois un licou qui attache l’homme et la femme au chagrin. »
ERASME, 1467-1536.
« Les femmes courent après les fous ; elles fuient les sages comme des animaux venimeux. »
ERASME, 1467-1536, Eloge de la folie.
9
« Les femmes ont l’agrément de la beauté, qu’elles ont raison de préférer à tout, et par les attraits de laquelle elles
tyrannisent les plus barbares tyrans. »
ERASME, 1467-1536.
« Les hommes accordent tout aux femmes sous la seule vue du plaisir ; et par conséquent les femmes ne
réjouissent les hommes que par la folie. »
ERASME, 1467-1536.
« Le singe, fut-il vêtu de pourpre, est toujours singe. De même, la femme a beau se masquer, elle n’en est pas
moins femme, c’est-à-dire folle. »
ERASME, 1467-1536.
« Quand Platon a semblé douter s’il mettrait la femme dans le genre des animaux raisonnables ou dans celui des
brutes, il ne voulait pas dire que la femme n’est qu’une bête ; il prétendait seulement par là désigner les grandes
folies de cet aimable animal. En effet, il est essentiel à la femme d’être folle, que celle qui veut passer pour sage
ne fait que doubler sa folie. »
ERASME, 1467-1536.
« Puisqu’une femme ne peut jamais ne pas être une femme, elle ne paut avoir à long terme, pour objectif, que des
activités où s’intègrent ses dispositions naturelles. »
Erik ERIKSON.
« Une belle femme est celle que je remarque ; une femme charmante est celle par qui je suis remarqué ! »
Thomas ERSKINE
« Les hommes sont des bras morts, des culs-de-sac, des eaux stagnantes.
Les femmes sont les eaux vives. »
Robert ESCARPIT.
« c’est l’homme qui crée : la femme, comme un dépositaire étranger, reçoit le fruit, et, quand il plait aux Dieux,
le conserve. »
ESCHYLE, -525-456 av. J.-C., les Euménides.
« devant une femme, on se contraint dans des discours, mais avec un homme, un homme s’explique hardiment et
sans détour. »
ESCHYLE, -525-456 av. J.-C., Les choéphores.
« Il est dur aux femmes d’être loin du mari. »
ESCHYLE, -525-456 av. J.-C., les Choéphores, 920, V° s. av. JC.
« La femme toute seule n’est rien. »
ESCHYLE, -525-456 av. J.-C., les Suppliantes, V°s av JC.
« La jalousie d’une épouse est une bourrasque d’où sort l’ouragan. »
ESCHYLE, -525-456 av. J.-C., les Suppliantes, 165, V° s. av. JC.
« O Jupiter ! quel présent tu nous a fait ! les femmes ! quelle race ! »
ESCHYLE, -525-456 av JC.
« Quel jour plus fortuné pour une femme, que celui où elle voit ses portes s’ouvrir à un époux, vainqueur dans la
guerre, et sauvé par les Dieux. »
ESCHYLE, -525-456 av. J.-C., Agamemnon.
« quelle peine accablante pour une femme, que de rester isolée, loin de son époux, sans cesse alarmée par des
discours sinistres, et par de tristes nouvelles, auxquelles succèdent d’autres bruits encore plus fâcheux ! »
ESCHYLE, -525-456 av. J.-C., Agamemnon.
10
« Qu’un homme se venge de ses ennemis, c’est là sa gloire : l’honneur d’une femme, est de régler en paix sa
maison ; que jamais elle n’ose armer ses mains ! »
ESCHYLE, -525-456 av. J.-C., Les choéphores.
« Sexe détesté du sage ! ah ! que jamais, ni dans mon infortune ni aux jours de ma prospérité, femme n’habite
sous mon toit ! »
ESCHYLE, -525-456 av J.-C., Sept devant Thèbes.
« Une femme applaudit à ses vœux plus qu’à la réalité. »
ESCHYLE, -525-456 av. J.-C., Agamemnon, 482 ; V° s. Av JC.
637 "Ainsi de tous côté la femme est misérable.
Sujette à la merci de l'homme impitoyable
Qui lui fait plus de maux qu'on ne peut endurer,
Le captif est plus aise, et le pauvre
Encore en ses malheurs et l'un et l'autre espère
Mais elle doit sans plus à la mort espérer."
Nicole ESTIENNE, Les misères de la femme mariée, où se peuvent voir les peines et les tourments qu'elle reçoit
durant sa vie, vers 1595.
638 "Je laisse maintenant l'incroyable tristesse
Que cette pauvre femme endure en sa grossesse
Le danger où elle est durant l'enfantement
La charge des enfants si pénible et fâcheuse
Combien pour son menu elle se rend soigneuse
Dont elle ne reçoit pour loyer que tourment."
Nicole ESTIENNE, Les misères de la femme mariée, où se peuvent voir les peines et les tourments qu'elle reçoit
durant sa vie, vers 1595.
« Rien de plus misérable et de plus tourmenté
Que la femme sujette à ces hommes iniques
Qui, dépourvus d’amour, par leurs lois tyranniques
S font maîtres du corps et de la volonté. »
Nicole ESTIENNE, vers 1595, « Les Misères de la femme mariée », dans Huit siècles de poésie féminine.
« La beauté est une foi et une prière : si Dieu a mis de belles femmes sur la terre, c’est afin que les hommes
crussent en lui pour l’amour d’elles. »
Alphonse ESQUIROL.
« Les chapitres et communautés de filles (...) pourront être représentés par un seul député ou procureur-fondé pris
dans l’ordre ecclésiastique séculier ou régulier. »
ETATS GENERAUX, Art. 11, 1789.
« Les femmes possédant divisement, les filles et les veuves ainsi que les mineurs jouissant de la noblesse, pourvu
que lesdites femmes, filles, veuves et mineurs possèdent des fiefs, pourront se faire représenter par des
procureurs près de l’ordre de la noblesse. »
ETATS GENERAUX, Art. 20, 1789.
« Les femmes n’ont pas d’amies, enchaînées qu’elles sont à elles-mêmes, à leurs désirs d’uxor et mater, à leurs
souffrances, à leur attachement au réel, à leur impossibilité de se mentir dans les choses graves. »
Jean ETHIER-BLAIS.
« Malheur, malheur à qui se maria le second ! Le premier, je ne le maudis pas : il ignorait, je pense, à quoi il
s’exposait ! Mais le second avait pu entendre dire à l’autre quel fléau c’est qu’une femme. »
EUBOULOS, Chrysilla.
« Je connais la nature des femmes, elles ne veulent pas lorsque vous voudriez, et si vous ne voulez pas elles le
désirent encore davantage. »
Terence EUNUCLUS.
11
« Au lieu du feu on vit sourdre un autre feu plus fort et plus horrible, - les femmes ! »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Hippolyte porte couronne, -428.
« Celui qui à tout propos fait indistinctement la satire des femmes, se trompe et manque de bon sens. On peut, en
effet, dans une classe si nombreuse en trouver de mauvaises ; en revanche, on en trouve d’autres d’un généreux
naturel. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Protésilas.
« Celui qui cesse un seul jour d’injurier les femmes est un pauvre homme qui mérite le nom de sot. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C.
« Celui qui cesse d’accabler les femmes d’injures suit le conseil de la misère, non de sagesse. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Eole.
« Celui qui par hasard, a une honnête femme, vit heureux avec un fléau. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., les Crétoises, fragments.
« Ce n’est pas la beauté de la femme qui ensorcelle, mais sa noblesse. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Andromaque, 208, V° s. av. JC.
« Combien le sexe féminin est plus mal partagé que le masculin ! inférieures aux hommes en vertu, supérieures
aux hommes en scélératesse ! »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Ino.
« Des lèvres de la femme tombent de sages avis. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., les Suppliantes, 294, V° s. av. JC.
« De tous ceux qui respirent et ont une pensée, nous, nous sommes les plus misérables. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Médéia.
« De toute les richesse, la plus précieuse est encore de posséder une honnête femme. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Andromède, fragments, V° s. av. JC.
« D’où il appert que la femme est un mal effroyable ! »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C.
« Excepté ma mère, je hais toute la race des femmes. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Ménalippe.
« Il convient aux femmes de parer les défauts des femmes. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C.
« Il est une loi qui ordonne à l’homme de chérir sa femme et à la femme de faire ce que désir l’époux. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., les Téménides, fragments, V° s.
« Il faudrait que les femmes n’eussent point auprès d’elles de servantes, mais qu’elles fussent servies par de
muets animaux, pour qu'elles n’eussent personne à qui parler, ou qui pût à son tour leur adresser la parole. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C.
« Il n’est pas bien qu’un homme tienne à lui seul les rênes de deux femmes. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Andromaque, 177, V° s. av. JC.
« Il n’est pas d’animal plus effronté que la femme. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C.
« Il n’y a pire mal qu’une mauvaise femme, mais rien n’est comparable à une femme bonne. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Ménalippe, fragments ; V° s. Av. JC.
12
« Il vaut mieux qu’un seul homme voie le jour qu’un millier de femmes ! »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C.
« Jamais je ne me lasserai de haïr les femmes, … c’est qu’en effet, elles sont toujours méchantes. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Hyppolite.
« Je l’avoue, on a su trouver, - c’était un Dieu, - des remèdes aux morsures des bêtes féroces et des serpents ;
mais contre la femme, mal plus cruel que l’incendie, que la vipère, on n’a inventé jusqu’à présent aucun remède !
Cruel fléau que nous pour le genre humain ! »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Andromaque.
« La femme est le plus affreux de tous les maux. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C.
« La femme est moins portée que l’homme aux nobles actions, et beaucoup plus aux actions honteuses. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Ino, fragments, V° s. av. JC.
« La femme est tour à tour la joie et le fléau de la vie des hommes. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Alcméon, fragments, V°s av JC.
« La femme souffre plus que l’homme du mal d’amour, mais elle sait mieux le dissimuler. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Andromaque, 220, V° s. av. JC.
« La race des femmes est de nature traîtresse. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Iphigénie en Tauride, 1298 ; V° s. Av. JC.
« Le divorce n’est pas un honneur pour la femme. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Médée, 237, V° s. av. JC.
« Les dieux ont donné un remède contre le venin des serpents, mais il n’y en a pas contre une femme méchante. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Andromaque, 274, V° s. av. JC.
« Les femmes ! mon cœur ne peut se rassasier de les haïr ! Malheur à elles ! Pourquoi craindrais-je de répéter
toujours les mêmes imprécations, puisqu’elles ne se lassent pas de les mériter. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Hyppolyte.
« Lorsqu’une femme est prompte à s’irriter il est plus facile de s’en garder que si elle est silencieuse et sage. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Médée, 431.
« Ne crois jamais ce que dit une femme, même si elle dit la vérité. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Hippolyte, fragments, V° s. av. JC.
« O Jupiter, pourquoi as-tu créé sous le soleil ce fléau funeste aux hommes, - les femmes ? S’il était dans tes
desseins de reproduire la race humaine, ne pouvais-tu le faire sans les femmes ? »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C.
« O Jupiter, pourquoi as-tu mis au monde des femmes, cette race de mauvais aloi ? Si tu voulais donner
l’existence au genre humain, il ne fallait pas le faire naître des femmes. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Hyppolite.
« Pour émouvoir la pitié, la femme a de véritables sortilèges. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C.
« Pour le reste, la femme a peur, elle est lâche devant la lutte et le fer. Mais lorsque son lit est menacé, il n’y a
pas d’âme plus sanguinaire. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C.
« Si c’est un Dieu qui a inventé la femme, qu’il sache, ce Dieu quel qu’il soit, qu’il a été pour l’homme le funeste
artisan d’un mal suprême. »
13
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C.
« Terrible est la violence que soulève la mer en fureur, terrible est le souffle du feu, terrible le tourbillon des
torrents, terrible la pauvreté, terribles mille autres fléaux ; cependant il n’en est aucun plus terrible que la femme.
Nulle couleur ne saurait peindre de désastre, nulle parole en donner l’idée. Si c’est un dieu qui a inventé la
femme, qu’il sache ce dieu, quel qu’il soit, qu’il a été pour l’homme le funeste artisan d’un mal suprême ! »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Sténobé (d’après Stobée).
« Une chose prouve combien la femme est un fléau funeste : le père qui l’a mise au monde et l’a élevée y joint
une dot, pour la faire entrer dans une autre famille et s’en débarrasser. L’époux qui reçoit dans sa maison cette
plante parasite se réjouit, … et épuise toutes les ressources de son partenaire. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C.
« Viennent tous ceux qui ont maudit, maudissent ou maudiront les femmes ! à moi seul je résumerai les
imprécations de tous : ni la terre ni la mer ne produisent rien de si effroyable ! »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C., Hécube.
« Voici le meilleur conseil pour un homme raisonnable : ne crois pas une femme, même si elle te dit la vérité. »
EURIPIDE, -480 -406 av. J.C.
« La mort régnera « aussi longtemps que vous, femmes, porterez des enfants. »
EVANGILE selon les Egyptiens.
« Dans la sphère religieuse, la femme est le sexe fort. »
Paul EVDOKIMOV.
« Je crois que les femmes sont plus tolérantes que les hommes. »
Rupert EVERETT.
« Attendu qu’aux termes de l’art. 7 du Code Civil, l’exercice des droits civils est indépendant de la qualité des
citoyens, laquelle confère seule l’exercice des droits politiques, et ne s’acquiert que conformément à la loi
constitutionnelle ; – attendu que si les femmes jouissent des droits civils dans la mesure déterminée par la loi,
suivant qu’elles sont célibataires ou mariées, aucune disposition constitutionnelle ou légale ne leur a conféré la
jouissance et par suite l’exercice des droits politiques ; – attendu que la jouissance de ces derniers droits est une
condition essentielle de l’inscription sur les listes électorales ; – attendu que la constitution du 4 nov. 1848, en
substituant le régime du suffrage universel au régime du suffrage censitaire ou restreint, dont les femmes étaient
exclues, n’a point étendu à d’autres qu’aux citoyens du sexe masculin, qui jusqu’alors en étaient seuls investis, le
droit d’élire les représentants du pays aux diverses fonctions électives établies par les constitutions et les
lois (...) »
EXTRAIT d’un rejet d’un pourvoi en cassation par la cour de cassation, 5 mars 1885.
« La mode de nos jours force tellement les femmes à se décolleter, que, partout où elles doivent être en toilette,
on est sûr qu’elles seront déshabillées. Notre bonne mère Eve, qui peut, à bon droit, se vanter d’avoir inventé le
décolletage, serait scandalisée de l’abus qu’on en fait aujourd’hui. »
Louis Xavier EYMA, 1816-1876.
« Bien des dirigeantes et responsables du sport féminin - dont je suis - sont loin de penser que les femmes doivent
pratiquer toutes les activités physiques pratiquées par les hommes surtout de la même façon et qu’il est
remarquable de constater que celles qui les enlaidissent sont aussi celles qui risquent de leur nuire. »
Marie-Thérèse EYQUEM, Le sport féminin et les JO, EPS, n°52, 1960.
« en dehors des courses de fond abandonnées de plus en plus, elles peuvent aborder sans danger les compétitions
dans tous les sports dont la pratique leur est permise ».
Marie-Thérèse EYQUEM, Inspectrice de l’EPS, dans l’Encyclopédie Générale, 1946.
« Je pense que l’évolution des mœurs a libéré fort heureusement la femme d’une claustration qui nuisait à la santé
de son esprit comme à celle de son corps. Je crois qu’il serait fort préjudiciable à son rôle d’épouse et de mère
qu’elle délaisse complètement sa maison », mais elle a « aussi le droit, (...), de se distraire après le labeur pour
reprendre ensuite avec plus de courage... »
14
Marie-Thérèse EYQUEM, Inspectrice de l’EPS, dans l’Encyclopédie Générale, 1946.
« Les femmes sont résistantes, certes, mais le démon de la compétition en des épreuves de ce genre [courses
cycliste longues], leur fait outrepasser leurs forces. »
Marie-Thérèse EYQUEM, La femme et le sport, 1944.
« Les organisateurs ne comprirent pas que la non préparation, le goût du spectaculaire et la promiscuité sont
funestes pour les femmes. »
Marie-Thérèse EYQUEM, La femme et le sport, 1944.
Nécessité d’élaborer une doctrine féminine du sport pour éviter « une masculinisation (...) dont les effets
physiques sont désastreux et guère meilleurs les effets physiologiques, les femmes étant dans l’obligation
d’accomplir des efforts disproportionnés pour égaler les hommes. »
Marie-Thérèse EYQUEM, Inspectrice de l’EPS, dans l’Encyclopédie Générale, 1946.
"As-tu une femme ? Ne l'abomine pas. Haïe, ne te fie pas à elle."
ECCLESIASTIQUE, 7, 26, traduction André Chouraqui.
"Crève-cœur et douleur, une femme jalouse d'une autre ;
le tout ensemble est le fléau de la langue."
ECCLESIASTIQUE, 26, 6, traduction André Chouraqui.
"De la femme surgit le commencement du tort,
à cause d'elle, nous agonisons ensemble."
ECCLESIASTIQUE, 25, 24, traduction André Chouraqui.
"Demeurer avec un lion et un crocodile, je le désire,
je le désire plutôt que de demeurer avec une femme querelleuse."
ECCLESIASTIQUE, 25, 16, traduction André Chouraqui.
"Détourne les yeux d'une femme gracieuse,
Ne regarde pas une beauté non tienne."
ECCLESIASTIQUE, 9, 8, traduction André Chouraqui.
"Don de IHVH, femme silencieuse ;
rien ne s'échange contre un être discipliné."
ECCLESIASTIQUE, 26, 14, traduction André Chouraqui.
"Grâce des grâces, une femme pudique,
aucun poids n'équivaut à l'être maître de soi."
ECCLESIASTIQUE, 26, 15, traduction André Chouraqui.
"Grande fièvre, femme ivre ; elle découvre son sexe !"
ECCLESIASTIQUE, 26, 8, traduction André Chouraqui.
"Joug remuant d'un bœuf, femme méchante ;
qui la possède a saisi un scorpion."
ECCLESIASTIQUE, 26, 7, traduction André Chouraqui.
"Je trouve, moi, la femme plus amère que la mort ;
oui, son cœur est trappes et rets, ses mains sont des attaches,
Le bien, en face de l'Elohîm, lui échappe ;
le fauteur est pris par elle."
ECCLESIASTIQUE, 7, 26, traduction André Chouraqui.
"L'acquéreur d'une femme a l'en-tête de la fortune :
son aide est forteresse, colonne et appui.
ECCLESIASTIQUE, 36, 25, traduction André Chouraqui.
15
"La femme à la face effrontée est comptée comme un chien,
celle qui a de la pudeur frémit de IHVH."
ECCLESIASTIQUE, 26, 25, traduction André Chouraqui.
"La femme criarde et bavarde
est considérée comme un shophar de guerre pendant une déroute.
L'être de son mari est conduit, dans ces conditions,
aux bouleversements de la guerre."
ECCLESIASTIQUE, 26, 27, traduction André Chouraqui.
"La femme méchante est une part donnée au criminel,
la femme juste est donnée aux frémissants de IHVH."
ECCLESIASTIQUE, 26, 23, traduction André Chouraqui.
"La femme qui honore son mari est comptée comme sage par tous
et celle qui le méprise avec orgueil
est reconnue comme orgueilleuse par tous.
En marche le mari d'une femme bonne ;
oui, le nombre de ses années sera double."
ECCLESIASTIQUE, 26, 26, traduction André Chouraqui.
"La femme sans pudeur s'use en turpitudes
la pudique a de la pudeur même devant son mari."
ECCLESIASTIQUE, 26, 24, traduction André Chouraqui.
"La grâce d'une femme ravit son mari ;
son discernement engraisse ses os."
ECCLESIASTIQUE, 26, 13, traduction André Chouraqui.
"La méchanceté de la femme noircit l'aspect de l'homme
et assombrit sa face comme celle d'un ours."
ECCLESIASTIQUE, 25, 17, traduction André Chouraqui.
"L'ami et l'associé à temps se conduisent bien,
mais plus que les deux, une femme avisée "
ECCLESIASTIQUE, 40, 23, traduction André Chouraqui.
"La prestance de la femme illumine les faces,
plus puissante que toutes les convoitises de l'oeil."
Si, en plus, elle a la douceur de la langue,
son homme n'est plus le fils d'humains."
ECCLESIASTIQUE, 36, 23-24, traduction André Chouraqui.
"Le vin et les femmes dérèglent ; le coeur qui colle aux putains perd."
ECCLESIASTIQUE, 19, 1, traduction André Chouraqui.
"Mieux vaut la malice d'un homme que d'une femme.
Une fille qui fait blêmir répand le blêmissement."
ECCLESIASTIQUE, 42, 14, traduction André Chouraqui.
"Ne donne pas une issue à de l'eau,
ni à une femme méchante la liberté de parler.
Si elle ne va pas sous ta main, retranche-la de ta chair."
ECCLESIASTIQUE, 25, 25-26, traduction André Chouraqui.
"Ne jalouse pas la femme de ton sein,
de peur de lui enseigner le malheur contre toi.
Ne jalouse pas ton être pour une femme,
à lui faire fouler tes tertres."
16
ECCLESIASTIQUE, 9, 1-2, traduction André Chouraqui.
"Ne prends pas conseil de ton beau-père ; jaloux, cache un secret,
D'une femme sur sa rivale, d'un captif sur sa guerre, (...)"
ECCLESIASTIQUE, 37, 10-11, traduction André Chouraqui.
"Ne rejette pas une femme intelligente,
la bonté de la grâce vaut plus que des perles."
ECCLESIASTIQUE, 7, 19, traduction André Chouraqui.
"Ne tombe pas sous la beauté d'une femme ; ne convoite pas ce qu'elle a."
ECCLESIASTIQUE, 25, 21, traduction André Chouraqui.
"Oui, du vêtement sort la mite, et de la femme la malice de la femme."
ECCLESIASTIQUE, 42, 13, traduction André Chouraqui.
"Oui, servitude, turpitude, infamie
naissent de la femme qui entretient son mari."
ECCLESIASTIQUE, 25, 22, traduction André Chouraqui.
"Peu de méfaits sont comme le méfait de la femme,
le sort du fauteur tombe sur elle."
ECCLESIASTIQUE, 25, 19, traduction André Chouraqui.
"Pour une femme, de nombreux hommes sont été abîmés ;
ainsi ses amants par le feu sont embrasés."
ECCLESIASTIQUE, 9, 9, traduction André Chouraqui.
"Pour une femme méchante, une serrure c'est sagesse ;
le lieu des mains fertiles, ouvre-le."
ECCLESIASTIQUE, 42, 6, traduction André Chouraqui.
« Puterie de la femme en l'insolence de ses yeux,
elle se reconnaît à ses oeillades."
ECCLESIASTIQUE, 26, 9, traduction André Chouraqui.
"Sans haie la vignoble brûle ; sans femme, l'homme est mouvant et errant."
ECCLESIASTIQUE, 36, 26, traduction André Chouraqui.
"Tout coup, sauf un coup au coeur, tout méfait, sauf un méfait de femme."
ECCLESIASTIQUE, 25, 13, traduction André Chouraqui.
"Un cœur affligé, une face ténébreuse, un coup au coeur :
une femme méchante.
Défaillance des mains, trébuchement des genoux :
la femme qui ne laisse pas avancer son mari.
ECCLESIASTIQUE, 25, 23, traduction André Chouraqui.
"Une femme bonne, en marche, son mari !
Le nombre de ses jours est double."
ECCLESIASTIQUE, 26, 1, traduction André Chouraqui.
"Une femme bonne, telle une bonne part,
est donnée pour part des frémissants de IHVH."
ECCLESIASTIQUE, 26, 3, traduction André Chouraqui.
"Une femme de valeur ravit son mari, elle emplit de paix ses années."
ECCLESIASTIQUE, 26, 2, traduction André Chouraqui.
17
"Une montée sablonneuse sous les pieds d'un vieillard,
Ainsi en est-il d'une femme bavarde et pour un homme humble."
ECCLESIASTIQUE, 25, 20, traduction André Chouraqui.
"Un soleil brillant aux altitudes de IHVH,
telle est la beauté d'une femme bonne, ornement de la maison."
ECCLESIASTIQUE, 26, 16, traduction André Chouraqui.
"Une femme vénale est comptée comme un crachat ;
une femme mariée comme une tour de la mort pour qui colle à elle."
ECCLESIASTIQUE, 26, 22, traduction André Chouraqui.
"Tout mâle, la femme le reçoit,
mais telle femme est plus belle que telle autre."
ECCLESIASTIQUE, 36, 19, traduction André Chouraqui.
18
F
« O femmes, femmes ! objets chers et funestes !… défendez-vous d’une vanité puérile, produite par votre
instinct ; et cherchez dans votre âme, et surtout dans votre intelligence, des sentiments doux et des inspirations
plus généreuses. »
FABRE d’Olivet, 1768-1825.
« Il est pus facile de céder son siège à une femme dans l’autobus qu’à l’Assemblée Nationale. »
Laurent FABIUS, 1996.
« Les femmes admises dans le suffrage universel y apporteraient un élément de moralisation, de
désintéressement, de générosité extrêmement appréciable. »
Emile FAGUET, 1847-1916.
« On sait mon opinion sur le suffrage des femmes. Les femmes étant, à les prendre dans leur ensemble, un peu
moins sensuelles, beaucoup moins criminelles, et infiniment moins alcooliques que les hommes, cela me suffit :
elles devraient, plutôt que les hommes, faire la loi. »
Emile FAGUET, 1847-1916.
« un acte fait par une femme doit réjouir toutes les femmes. »
Onana FALLACE, F, mai 1981.
« Il n’est pas de femme inaccessibles, sauf celle qu’on aime. »
René FALLET.
« L’écriture (de la femme amoureuse) commence par se pencher puis par se coucher. C’est la première phase. (...)
Les lettres se presseront, s’écraseront comme l’amante se presse et s’écrase contre la poitrine de l’aimé. »
Me Paul de FALLOIS in Duchatel (Edmond), La Vue à distance... Suivie d’une conférence relative à l’influence
de l’amour sur l’écriture par Me Paul de Fallois, avocat, Paris, 1910.
« Tous les médecins qui ont observé beaucoup de femmes atteintes de l’hystérie, tous ceux qui ont eu le malheur
de vivre avec elles d’une vie commune, savant parfaitement qu’elles ont toutes, dans le caractère et l’intelligence,
une physionomie morale qui leur est propre et qui permet de reconnaître chez elles l’existence de cette maladie,
avant même d’en avoir constaté les symptômes physiques. »
Jules FALRET, Folie raisonnable et folie morale, 1866.
« La conversation des femmes est l’un des plus doux et des plus honnêtes amusements de la vie ».
Nicolas FARET, L’Honnête Homme ou l’Art de plaire à la cour, 1630.
« Ce que les femmes inventent le mieux, ce sont les souvenirs. »
Léon- Paul FARGUE, 1876-1947.
« En art, c’est-à-dire en amour, il faut que l’intelligence suive comme un suiveur suit une femme avec l’idée de
l’entretenir. »
Léon-Paul FARGUE, 1876-1947 Suite familière.
« Plus les femmes sont cultivées, plus elles risquent de connaître des troubles sexuels. On a observé qu’un certain
nombre de femmes ont d’autant moins d’enfants que leurs troubles sexuels sont plus graves. Le destin leur a
accordé la requête de Lady Macbeth ; elles sont asexuées non seulement dans le domaine de la maternité ; mais
dans le plaisir ».
Marynia FARHAM, Ferdinand Lundberg, La femme moderne : le sexe perdu, in Betty Friedan, La femme
mystifiée, 1964.
« Une femme peut-elle être belle si elle n’est point fortunée ? »
Geoge FARQUHAR, 1678-1707, Le stratagème des roués, 1706.
« Je n’ai jamais connu de femme qui fût un être humain ; c’est rare, ça, chez une femme. »
Howard FAST, Spartacus, chap. 6, VII° partie, 1951.
19
« Une femme n’est qu’une friandise, sucrée ou acidulée, et plus ou moins bien présentée. »
Henri FAUCONNIER.
« Les femmes ont mis elles-mêmes parmi les devoirs d’un homme qui sait vivre, celui de les tromper en les
flattant. »
Félix FAULCON.
« Les femmes ne sont que des organes génitaux articulés et doués de la faculté de dépenser tout l’argent qu’on
possède. »
W. FAULKNER, 1897-1962, Moustiques.
« Toute femme jolie, en France, est souveraine. »
C.S. FAVART, les Trois Sultanes, III, XV, 1761.
« Une homme a-t-il jamais été aussi audacieux que le rêve d’une femme ? »
Lucienne FAVRE
« Nous ne réclamons pas la représentation des femmes parce qu’il n’y a pas de différence entre les hommes et les
femmes, mais au contraire à cause de cette différence entre eux. »
Millicent FAWCETT.
« Etre femme, on le sait, est un métier. »
Kenneth FAY.
« Ce qui empêche souvent une femme d’être irritée de l’amour que l’on montre pour elle, c’est qu’elle le croit
toujours plus noble qu’il ne l’est en effet. »
Mme C. FEE.
« Dans son intérieur, une femme ne doit désirer que la réputation d’une femme sensée ; dans le monde, elle ne
doit chercher que la réputation d’une femme aimable. »
Cécile FEE, 1799-1840.
« Il n’y a que l’amour d’un sot qui puisse donner une véritable colère à une femme. »
Cécile FEE, 1799-1840.
« La résistance d’une femme est presque toujours artificieuse. C’est la ressource de celles qui veulent exciter plus
d’amour qu’elles n’en veulent prendre. »
Cécile FEE, 1799-1840.
« Les femmes ont souvent assez de courage pour sacrifier leur amour, mais rarement assez de force pour y
renoncer. »
Cécile FEE, 1799-1840.
« Les femmes seraient plus heureuses si elles prenaient da leur esprit tout le soin de leur figure. »
Cécile FEE, 1799-1840.
« Les femmes sont plus heureuses de l’amour qu’elles inspirent que de celui qu’elles éprouvent ; les hommes sont
tout le contraire. »
Cécile FEE, 1799-1840.
« N’éloignez pas les femmes du lit de ceux qui souffrent, c’est là leur poste d’honneur. »
Cécile FEE, 1799-1840.
« Quelque sotte que soit une femme, elle comprendra tout ce qu’il y a dans l’amour ; quelque intelligent que soit
un homme, il n’en comprendra jamais que la moitié. »
Cécile FEE, 1799-1840.
« Que les femmes sont heureuses ! On leur tient compte de leurs affections comme si c’étaient des vertus. »
Cécile FEE, 1799-1840.
20
« Telle femme eût résisté à l’amour qu’elle éprouve, qui ne résiste pas à l’amour qu’elle inspire. »
Cécile FEE, 1799-1840.
« Une femme sent accroître son amour par toutes les vertus que son amant acquiert pour elle ; un homme devrait
sentir le bien par toutes celles qu’elle perd pour lui. »
Cécile FEE, 1799-1840.
« ajoutez que la vertu n’est pas moins pour les femmes que pour les hommes, sans parler du bien ou du mal
qu'elles peuvent faire en public, elles sont la moitié du genre humain racheté du sang de Jésus-Christ et destiné à
la vie éternelle. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715, Education des filles.
« chez la femme la beauté trompe encore plus la personne qui la possède que ceux qui en sont éblouis ».
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715.
« Comme les femmes sont destinées à diriger les fortunes, il faut leur donner quelques connaissances des
affaires ; il serait bon qu'elles eussent quelque chose des principales règles de la justice et du droit ; mais ensuite
ce qu’il faut leur inspirer surtout, c’est le dégoût et l’horreur de la chicane. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715.
« Il faut craindre d’en faire des savante ridicules. Les femmes ont d’ordinaire l’esprit encore plus faible et plus
curieux que l’homme, aussi n’est-il point à propos de les engager dans des études dont elles pourraient s’entêter.
Leur corps, aussi bien que leur esprit , est moins fort et moins robuste que celui de l’homme, en revanche, la
nature leur a donné en partage l’industrie, la propreté et l’économie pour les occuper tranquillement. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715, Education des filles, 1687.
« La femme doit se renfermer dans son ménage, doit plaire à son mari, gagner sa confiance et le charmer – par sa
beauté que par sa vertu. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715.
« La femme forte file, se renferme dans son ménage, se tait, croit et obéit, elle ne dispute point contre l’église. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715, Avis de Monsieur Fénelon, archevêque de Cambrai, à
une dame de qualité, sur l’éducation de mademoiselle sa fille.
« Le bon esprit consiste à retrancher tout discours inutile, et à dire beaucoup en peu de mots ; au lieu que la
plupart des femme disent peu en beaucoup de paroles. Elles prennent la facilité de parler et la vivacité
d’imagination pour l’esprit ; elles ne choisissent point entre leurs pensées ; elles n’y mettent aucun ordre par
rapport aux choses qu’elles ont à expliquer ; elles sont passionnées sur presque tout ce qu’elles disent et la
passion fait parler beaucoup ; cependant on ne peut espérer rien de fort bon d’une femme, si on ne la réduit à
réfléchir de suite, à examiner ses pensées, à les expliquer d’une manière courte, et à savoir ensuite se taire. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715, Education des filles, 1687.
« Le monde n’est point un fantôme, c’est l’assemblage de toutes les familles ; et qui est-ce qui peut les policer
avec un soin plus exact que les femmes, qui, outre leur autorité naturelle et leur assiduité dans les maisons, ont
encore l’avantage d’être nées soigneuses, attentives au détail, industrieuses, insinuantes, persuasives ? »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715.
« Les femmes courent le risque d’être extrême en tout : il est bon de les accoutumer dès l’enfance à gouverner
quelque chose, à faire des comptes, à voir la mabière de faire les marchés de tout ce qu’on achète, et à savoir
comment il faut que chaque chose soit faite pour être d’un bon usage ; mais craignez aussi que l’économie n’aille
en elles jusqu’à l’avarice : montrez-leur tous le ridicules de cette passion. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715, Education des filles, 1687.
« Les femmes ont d’ordinaire l’esprit encore plus faible et plus curieux que les hommes ; aussi n’est-il point à
propose de les engager dans des études dont elles pourraient s’entêter : elle ne doivent ni gouverner l’Etat, ni
faire la guerre, ni entrer dans le ministère des choses sacrées. (...) Leur corps, aussi bien que leur esprit, est moins
fort et moins robuste que celui des hommes. En revanche, la nature leur a donné en partage, la propreté et
l’économie, pour les occuper tranquillement dans leurs maisons. »
21
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715, Education des filles, 1687.
« Les femmes ont un naturel souple pour jouer facilement toutes sortes de comédies ; les larmes ne leur coûtent
rien ; leurs passions sont vives, et leurs connaissances bornées : de là vient qu’elles ne négligent rien pour réussir,
et que les moyens qui ne conviendraient pas à des esprits réglés, leur paraissent bons. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715.
« les femmes (qui), outre leur autorité naturelle et leur assiduité dans leur maison, ont encore l’avantage d’être
nées soigneuses, attentives au détail, industrieuses, insinuantes et persuasives. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715, Education des filles, 1687.
« Les femmes sont d’ordinaire plus passionnées pour la parure de l’esprit que pour celle du corps. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715, Education des filles, 1687.
« Les femmes sont d’ordinaire encore plus passionnées pour la parure de l’esprit que pour celle du corps. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715, Avis de Monsieur Fénelon, archevêque de Cambrai, à
une dame de qualité, sur l’éducation de mademoiselle sa fille.
« Les femmes sont éloquentes en conversation, et vives pour mener une cabale. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715, Education des filles, 1687.
« Les femmes sont passionnées dans tout ce qu’elles disent, et la passion fait parler beaucoup. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715.
« Les hommes même qu’ont toute l’autorité en public ne peuvent par leurs délibérations établir aucun lien
affectif, si les femmes ne leur aident à l’exécuter. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715.
« Mais une femme curieuse, qui se pique de savoir beaucoup, se flatte d’être un génie supérieur dans son sexe,
elle se sait bon gré de mépriser les amusements et les vanité des autres femmes. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715, Avis de Monsieur Fénelon, archevêque de Cambrai, à
une dame de qualité, sur l’éducation de mademoiselle sa fille.
« Ne craignez rien tant que la vanité dans les femmes : elles naissent avec un désir violent de plaire. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715.
« Pour les femmes, il faut sans doute un génie bien plus élevé et plus étendu pour s’instruire de tous les arts qui
ont rapports à l’économie et pour être en état de policer toute une famille, que pour jouer, discourir sur les
modes, et s’exercer à de petites gentillesses d’esprit et de conversation. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715.
« Quelles intrigues se présentent à nous dans les histoires, quel renversement des lois et des mœurs, quelles
guerres sanglantes, quelles nouveautés contre la religion, quelles révolutions d’Etat causées par le dérèglement
des femmes ! »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715.
« quoique les femmes n’aient pas les mêmes occasions que les hommes de montrer leur courage, elles doivent
pourtant en avoir. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715.
« Retenez les jeunes filles dans les bornes communes et apprenez-leur qu’il doit y avoir pour leur sexe une
pudeur sur la science presque aussi délicate que celle qu’inspire l’horreur du vice. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715, Education des filles, 1687.
« Rien n’est plus vil et plus méprisable dans les femmes que cet air de mollesse, cet art de composer leur visage,
leur parure vaine, leur démarche languissante, leurs regards qui semblent chercher ceux des hommes, leur
jalousie entre elles pour allumer de grandes passions : à force de vouloir plaire, elles dégoûtent. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715.
22
« Souvent les femmes lisent par vanité, comme elles se coiffent. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715.
« Une autre chose contribue aux longs discours des femmes, c’est qu’elles sont nées artificieuses et qu’elles usent
de longs détours pour venir à leur but : elles estiment la finesse (...). Elles ont un naturel souple pour jouer
facilement toutes sortes de comédies ; les larmes ne leur coûtent rien, leurs passions sont vives, et leurs
connaissances bornées : de là vient qu’elles ne négligent rien pour réussir, et que les moyens qui ne
conviendraient pas à des esprits plus réglés leur paraissent bons ; elles ne raisonnent guère pour examiner s’il faut
désirer une chose ; mais elles sont industrieuses pour y parvenir. Ajoutez qu’elles sont timides et pleine de fausse
honte, ce qui est encore une source de dissimulation. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715, Education des filles, 1687.
« Une femme accepte de n’être pas vue, elle n’accepte pas de n’être pas regardée. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715.
« Une femme judicieuse, appliquée et pleine de religion, est l’âme de toute grande maison ; elle y met l’ordre
pour les biens temporels et pour le salut. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715.
« une femme, quelques grands biens qu’elle porte dans sa maison, la ruine bientôt, si elle y introduit le luxe, avec
lequel nul bien ne peut suffire. »
François de Slignac de La Mothe-FENELON, 1651-1715, Education des filles, 1687.
« Les femmes sont si dures quand elles croient ne plus aimer. »
Alice FERNEY, La conversation amoureuse.
« Les femmes sont déjà à penser l’éternité d’un don quand les hommes sont encore à le conquérir. »
Alice FERNEY, La conversation amoureuse.
« La cohabitation dans un espace clos d’un homme et d’une femme relève du miracle. »
Alice FERNEY, La conversation amoureuse.
« Les femmes, on les prend pour des muses, elles deviennent muselières. »
Léo FERRE.
« Les femmes restant au foyer sont près de deux fois plus nombreuses que les femmes occupant un emploi à se
déclarer insatisfaites de leur vie. »
Myra FERREE, The confused American housewife, Psychology to day, 1976.
« Nous avons beau dire, les femmes pourraient, en quelque sorte, se passer de nous ; nous nous ne pourrions
jamais nous passer d’elles. Là où elles ne sont pas, il n’y a pas de plaisir. »
C. de la FERRIERE.
« Si la femme est un mal, comme quelques uns ne craignent pas de le dire, c’est, du moins, il faut le reconnaître,
un mal dont on ne peut se passer. »
C. de la FERRIERE.
« La ressemblance entre la femme et le cheval est depuis longtemps signalée. L’un et l’autre, du moins quand ils
sont de race, ne sortent pas sans être accompagnées. Une porte survient-elle, le cheval stoppe, son cavalier la lui
ouvre. Même cérémonie avec la femme. »
Jacques FERRON, 1921-1985.
« Les femmes sont des créatures fantasques dont la connaissance est toujours imparfaite et la conquête entourée
de périls. »
Jacques FERRON, 1921-1985.
« La femme résiste mal à un surcroît d’ouvrage s’il lui faut l’accomplir dans la solitude. Elle devient languissante,
taciturne et elle a tôt fait de se découvrir une petite maladie qu’elle entretient, dorlotte, qui lui tient lieu de
distraction. »
23
Madeleine FERRON.
« il y a une barrière entre la femme et l’homme... Une lutte sourde entre la société d’autrefois, l’Ancien Régime
(que la femme perpétue) et la société qui procède de la révolution française... Celui qui tient la femme, celui-ci
tient tout, d’abord parce qu’il tient l’enfant, ensuite parce qu’il tient le mari... »
Jules FERRY, Discours du 10 avril 1870 sur l’égalité d’éducation.
« Les femmes ne songent qu’à leur toilette ; elles passent la moitié du jour pour se préparer à perdre l’autre et à
se perdre elles-mêmes. »
Le révérend père de la FERTE.
« Je vais me reposer jusqu’à demain, car puisque les femmes ne valent aujourd’hui ni à rôtir, ni à bouillir, je
porte bien hasard de les trouver encore demain en l’état où je les laisse. »
FERVILLE, Méchanceté des femmes.
« La femme,
C’est un caméléon, qui se paissant de vent,
N’aime point un sujet qu’alors il est présent.
C’est un Pirauste, qui, haïssant la température ne veut point de plus heureuse fin que de se consumer dans les
flammes de se concupiscence.
C’est une cigale, qui ne veut que sautiller parmi les frêles fleurettes d’un terrestre aveuglement.
Un colac, qui après avoir erré nonchalamment parmi les gouffres marins, revient honteusement mourir dans sa
rive fangeuse.
Une torpille, qui engourdit les sens de ceux qui la désirent ;
Un triton genevois, qui par sa mort achète le contentement d’un quart d’heure.
Un scille, qui engloutit gloutonnement tout ce qui l’approche.
Un crocodile, qui par la fenêtre de sa pleureuse voix, dévore le crédule sang.
Une sirène, qui par son chant flatteur fournit les gouffres siciliens.
Un cocos, qui distille incessamment des larmes de dissimulation.
Un feu ardent qui ne se lasse jamais de brûler.
Une harpie gourmande et infecte, qui renverse la table de nos assurés bonheurs.
Enfin, c’est, suivant l’opinion du gentil Dante, un enfer, réceptacle de toutes les gênes de l’homme et la déesse
trompeusement belle qui appelait Alcide au chemin fourchu. »
FERVILLE, Méchanceté des femmes.
« La femme qui n’a pour conduite que son jugement naturel, son libéral arbitre, et le simple pouvoir de sa faculté
intellectuelle, est d’une humeur si bizarre et diverse, que c’est outrecuidance de se promettre d’en pouvoir décrire
autre chose que quelques particularités. »
FERVILLE, Méchanceté des femmes.
« Le plus grand bien qu’une femme puisse faire, c’est de ne pas faire le mal. »
FERVILLE, Méchanceté des femmes.
« Les femmes ne valent pas un liard. »
FERVILLE, Méchanceté des femmes.
« l’esprit de la femme est comme la toile d’un peintre, qui reçoit indifféremment l’impression de toutes les
couleurs, et n’en a jamais d’assurée que le noir qui, une fois couché, ne s’efface jamais. »
FERVILLE, Méchanceté des femmes.
« Y a-t-il malice, cautelle, trahison, tromperie, astuce, fraude ni méchanceté dont la femme ne s’avise ? Elle est
inconstante, volage, mobile, déloyale, perfide, infidèle, instable, légère et variable comme une girouette ; - elle
est glorieuse, outrecuidée, présomptueuse, superbe, arrogante, injurieuse, importune, éhontée, lascive, cupide,
effrénée, lubrique, avare, médisante, intempérée, incontinente, cruelle, barbare et endiablée, surtout vindicta
femina gaudet, à la moindre occasion elle forcène, elle enrage, se dépite, maugrée, jure, blasphème, tue, fait tuer,
empoisonne, ensorcelle ; - elle est impérieuse et hautaine, voulant que tout le monde fléchisse à son clin d’œil ;
qu’on honore la terre où elle marche, qu’on l’estime capable, qu’on la louange grande, descendue en ligne directe
de la cuisse de Jupiter. »
FERVILLE, Méchanceté des femmes.
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« On offense une femme quand elle vous demande de l’amour, et qu’on ne lui offre que de l’amitié. »
FEUCHERES.
« Les femmes n’ont aucune logique. Dieu leur a refusé toute forme d’entendement constructif. »
Lion FEUCHTWANGER, 1884-1958, Les fils, roman, 1900.
« Elle voulut être homme d’Etat (Olympe de Gouges), et il semble que la loi ait puni cette conspiratrice d’avoir
oublié les vertus qui conviennent à son sexe. »
La FEUILLE DU SALUT PUBLIC, novembre 1793.
« Dans une seule larme de femme, il y a souvent l’honneur d’un homme, et quelquefois la destinée d’un peuple. »
Octave FEUILLET, 1821-1890.
« Il y a un moment de la vie où tout ce qu’on a dans le cœur de futur héroïsme s’appelle amour, et appartient à
une femme. »
Octave FEUILLET, 1821-1890.
« La plupart des femmes, à ce que je crois, passent leur vie à dépouiller de ses fruits, mûrs ou verts, le vieil arbre
dont Eve eut la primeur ; et tel est l’attrait du fruit maudit, que les honnêtes femmes même ne peuvent se résigner
à mourir sans y avoir donné un coup de dent. »
Octave FEUILLET, 1821-1890.
« Le calcul des probabilités n’est jamais plus vain, que lorsqu’il s’exerce au sujet des pensées et des sentiments
d’une femme. »
Octave FEUILLET, 1821-1890.
« Les femmes ont toutes à un plus haut degré que nous la vertu maîtresse du mariage qui est l’esprit de
sacrifice. »
Octave FEUILLET, 1821-1890.
« Les femmes sont à l’aise dans la perfidie comme le serpent dans les broussailles ; elles s’y meuvent avec une
souplesse tranquille que l’homme n’atteint jamais. »
Octave FEUILLET, 1821-1890.
« Une femme qui n’est pas un peu coquette, n’est point une femme : il fallait aux déesses elles-mêmes, pour être
aimées, quelque chose de plus que leur immortelle beauté. »
Octave FEUILLET, 1821-1890.
« A vingt ans, la femme est femme ; à vingt ans, l’homme est un être sans nom, qui mue, qui se forme, qui
fatigue, un être à a fois débile et fanfaron, égoïste souverainement. »
Paul FEVAL, 1817-1887.
« Il n’y a que dans les courts instants que où la femme ne pense plus du tout à ce qu’elle dit qu’on peut être sûr
qu’elle ne dit vraiment ce qu’elle pense. »
Georges FEYDEAU, 1862-1921
« Si les maris permettaient un ou deux amants à leurs femmes pour qu’elles puissent comparer, il y aurait
beaucoup moins de femmes fidèles. »
Georges FEYDEAU, 1862-1921.
« C’est pourquoi, dans l’union sexuelle, la femme n’est pas non plus en n’importe quel sens un moyen pour la fin
de l’homme ; elle est un moyen pour sa fin à elle, qui est de satisfaire son propre cœur, et c’est seulement dans la
mesure où il est question de satisfaction des sens qu’elle est moyen pour la fin de l’homme. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
25
« C’est seulement de son mari et de ses enfants qu’une femme raisonnable et vertueuse peut être fière, et non pas
d’elle-même, car elle s’oublie en eux. A cela s’ajoute que les femmes qui jalousent sérieusement la célébrité des
hommes se trouvent prisonnières d’une illusion très facile à découvrir quant à l’objet véritable de leurs voeux. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
« C’est seulement pour la femme que l’instinct sexuel acquiert une forme morale, parce que dans sa forme
naturelle il aurait entièrement supprimé sa moralité. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
« En règle générale (...), la femme peut (...) être encore jeune fille et elle se trouve alors sous la domination
paternelle, exactement comme le jeune homme non marié. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
« La femme a aussi des droits en ce qui concerne les affaires publiques, car elle est citoyenne. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
« La femme ne peut pas s’avouer qu’elle s’abandonne au plaisir sexuel - et, puisque chez un être doué de raison
quelque chose n’existe que dans la mesure où il en est conscient, la femme ne peut en général pas s’abandonner
au plaisir sexuel pour satisfaire sa propre tendance ; et, puisqu’elle doit cependant s’abandonner, étant donné
qu’il s’agit d’une tendance instinctive, cette tendance ne peut être autre que celle de satisfaire l’homme. En
agissant ainsi, elle devient moyen pour la fin d’un autre, parce qu’elle ne pourrait être sa propre fin sans renoncer
à sa fin dernière, la dignité de sa raison. Elle affirme sa dignité, tout en devenant un moyen, dans la mesure où
c’est en toute liberté qu’elle se fait moyen, en vertu d’une noble tendance de sa nature, celle de l’amour. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
« la femme n’est libre et ne dépend d’elle-même qu’aussi longtemps qu’elle n’est pas mariée. La promesse de ne
jamais se marier serait donc la condition exclusive sous laquelle l’Etat pourrait confier un emploi à une femme.
Mais telle promesse, aucune femme ne peut raisonnablement la donner, et l’Etat non plus raisonnablement
l’accepter de sa part. Car elle est destinée à aimer et l’amour vient de lui-même et ne dépend pas de sa libre
volonté. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
« la femme n’est pas soumise sur un modèle tel que l’homme aurait sur elle un droit de contrainte, elle est
soumise de par son propre souhait d’être soumise, souhait qui est nécessairement durable et qui conditionne sa
moralité. Elle pourrait parfaitement reprendre sa liberté si elle le voulait ; mais précisément tout est là : elle ne
peut raisonnablement le vouloir. Elle doit, une fois que son union est universellement connue, vouloir apparaître
à tous ceux qui la connaissent comme totalement soumise à l’homme, comme s’étant entièrement fondu en lui. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
« La femme non mariée se trouve (...) soumise au pouvoir de ses parents, la femme mariée à celui de son mari. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
« La femme peut posséder des champs et pratiquer l’agriculture (le manque de forces physiques n’est pas une
objection contre cette possibilité. L’expérience atteste que les femmes, sans nul doute, peuvent elles aussi
labourer, semer, ect. Et ce que les femmes ne peuvent faire elles-mêmes, elles peuvent parfaitement le faire par
ses serviteurs, comme effectivement cela se produit). Elle peut collecter d’autres produits. Elle pourrait aussi
pratiquer un art ou un métier, pourvu qu’il soit adapter à ses forces. Elle peut pratiquer un commerce, comme
cela va de soi. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
26
« La femme veut nécessairement l’amour d’un homme, quel qu’il soit, et pour éveiller cet amour, elle veut attirer
sur elle l’attention du sexe masculin. C’est là une disposition de la nature et, chez la femme qui n’est pas mariée,
cela n’est aucunement blâmable. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
« L’amour est donc la forme sous laquelle l’instinct sexuel se manifeste chez la femme. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
« La soif de célébrité et la vanité sont méprisables pour l’homme, mais pour la femme elles sont fatales : elles
détruisent cette pudeur et cet amour dévoué pour leur mari sur lesquels repose toute leur dignité. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
« Les femmes exercent donc effectivement leur droit de vote dans les affaires publiques ; simplement, elles ne le
font pas immédiatement, par elles-mêmes, parce qu’elles ne peuvent avoir cette volonté sans renoncer à leur
dignité féminine, mais par l’intermédiaire de l’influence légitime, et fondée dans la nature du lien conjugal,
qu’elles ont sur leur mari. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
« Pour tout résumer : chez la femme non corrompue ne s’exprime ni n’habite aucun instinct sexuel, mais
uniquement de l’amour, et cet amour est la tendance naturelle de la femme à satisfaire un homme. Au reste, c’est
une tendance qui réclame avec insistance d’être satisfaite ; mais cette satisfaction qui la caractérise n’est pas la
satisfaction sensible de la femme, mais celle de l’homme ; pour la femme, c’est seulement une satisfaction du
cœur. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
« Savoir si en soi ne reviennent pas au sexe féminin tous les droits de l’homme et du citoyen autant qu’ils
reviennent au sexe masculin, c’est une question que seul pourrait soulever celui qui douterait que les femmes
soient elles aussi pleinement des êtres humains. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
« Seuls les emplois publics ne peuvent être exercés par les femmes. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
« Si l’homme ne pouvait ou ne voulait pas paraître à l’assemblée du peuple, rien n’empêche que sa femme se
présente à sa place et qu’elle expose l’avis commun, toujours cependant comme étant La voix de son mari (elle
ne pourrait l’exposer comme étant le sien propre sans se séparer ainsi de son mari). Car si le fondement disparaît,
le fondé disparaît aussi. Or la femme ne pourrait énoncer son avis parce que l’homme donnait l’avis commun?
S’il ne le donne pas, elle peut personnellement le donner. »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814, Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la
science, 1796.
L’amour, « forme sous laquelle l’instinct sexuel se manifeste chez la femme »
Johann Gottlieb FICHTE, 1762-1814.
« Les femmes sont pour moi comme les éléphants. J’aime bien les regarder, mais je n’aimerais pas en posséder
un. »
William-Claude FIELS, 1879-1946.
« Quand la femme moderne découvrit l’orgasme, ce fut (de concert avec la contraception) peut-être le plus grand
coup porté au pouvoir mâle. »
Eva FIGES, The Descent of Woman, 1972.
27
« L’idée que la principale raison d’être des femmes est d’élever des enfants est une idée qui a été très répandue et
qui l’est encore aujourd’hui parmi nous. On pourrait presque dire que c’est une profonde croyance de l’esprit
humain. »
Eva FIGES, Patriarchal Attitudes, 1970.
« Les femmes aiment les choses les plus simples de la vie : les hommes. »
Jim FINEGAN.
« Au cours des derniers siècles (...) les femmes ont été le principal sujet de l’art. »
Shulamith FIRESTONE.
« La cause essentielle de l’asservissement de la femme tient à ce qu’elle a pour rôle de porter et d’élever les
enfants. »
Shumalith FIRESTONE, La dialectique du sexe, 1970.
« La civilisation des hommes fut et reste parasite, se nourrissant de la force émotionnelle de la femme, sans
réciprocité. »
Shulamith FIRESTONE, La Dialectique du sexe, 1970.
« l’amour, peut-être même plus que la maternité, est le pivot de l’oppression des femmes de nos jours. »
Shulamith FIRESTONE, La Dialectique du sexe, 1970.
« Les hommes pensent, écrivent, créent parce que les femmes les « chargent » d’énergie ; si les femmes ne créent
pas, c’est qu’elles sont absorbées par l’amour. »
Shumalith FIRESTONE, La dialectique du sexe, 1970.
« Les quelques femmes qui participent à la culture d’une manière directement créatrice se sont tournées vers les
disciplines qui appartiennent au monde esthétique. Et pour cela une bonne raison, c’est que la réaction esthétique
répond au comportement féminin. »
Shumalith FIRESTONE, La dialectique du sexe, 197.
« La femme dans notre société contemporaine n’est pas moins volage que l’homme. Elle est simplement plus
discrète. »
Helen FISHER, Histoire naturelle de l’amour.
« Depuis que les femmes ont pris la direction des opérations amoureuses, les hommes sont devenus d’une
passivité frôlant la catalepsie. »
Michèle FITOUSSI, Le Ras-le-bol des superwomen, 1987.
« Je crois que les femmes sont plus fortes que les hommes. »
Penelope FITZGERALD, in Guardian, 13 avril 1998.
« La conversation de la femme qui sait le plus doit toujours laisser croire qu’elle cherche à s’instruire : l’air de
doute console l’ignorant et flatte celui qui croit pouvoir éclairer. »
Mme de FLAHAUT.
« A un certain âge, les deux bras d’un fauteuil vous attirent plus que les deux bras d’une femme. »
Gustave FLAUBERT, 1821-1880.
« Dans l’adolescence on aime les autres femmes parce qu’elles ressemble plus ou moins à la première ; plus tard
on les aime parce qu’elles diffèrent entre elles. »
Gustave FLAUBERT, 1821-1880, Bouvard et Pécuchet.
« Il y a des femmes qui sont tellement à la recherche des émotions qu'elles préfèrent un malheur à une situation
tranquille. »
Gustave FLAUBERT, 1821-1880.
« La courtisane est un mythe. Jamais une femme n’a inventé une débauche. »
Gustave FLAUBERT, 1821-1880, Correspondance, à Mme X, 1852.
28
« La femme est le produit de l’homme : Dieu a créé la femelle et l’homme a fait la femme ; elle est le résultat de
la civilisation, une oeuvre factice. »
Gustave FLAUBERT, 1821-1880.
« La femme, pour nous tous, est à l’origine de l’infini. Cela n’est pas noble, mais tel est le vrai fond du monde. »
Gustave FLAUBERT, 1821-1880.
« La pudeur est le plus bel ornement de la femme. »
Gustave FLAUBERT, 1821-1880.
« Les cœurs des femmes sont comme des petits meubles à secret, pleins de tiroir emboîtés les uns dans les autres ;
on se donne du mal, on se casse les ongles, et on trouve au fond quelques fleurs desséchées, des brins de
poussière ou le vide. »
Gustave FLAUBERT, 1821-1880, L’Education sentimentale.
« Les femmes des uns font le bonheur des autres. »
Gustave FLAUBERT, 1821-1880.
« Les femmes se défient trop des hommes en général et pas assez en particulier. »
Gustave FLAUBERT, 1821-1880.
« Le premier qui a comparé une femme à une rose était un poète. Le second était un imbécile. »
Gustave FLAUBERT, 1821-1880.
« Pauvre petite femme ! Ca baille après l’amour, comme une carpe après l’eau sur une table de cuisine. »
Gustave FLAUBERT, 1821-1880.
« Pour moi, la plus belle femme du monde ne vaut pas une virgule mise à sa place. »
Gustave FLAUBERT, 1821-1880.
« Toute femme doit faire son mari cocu. »
Gustave FLAUBERT, 1821-1880.
« Penser est pour un grand nombre de femmes, un accident heureux plutôt qu’un état permanent. »
Marie de FLAVIGNY.
« Qui se fie aux femmes écrit dans la neige. »
Paul FLEMING, Epigrammata, 1635.
« Comme une femme ment mal quand on sait qu’elle ment ! »
Robert de FLERS, 1872-1927, et Francis de Croisset, 1877-1937, Les Nouveaux Messieurs.
« Nos femmes ne se doutent pas combien le chagrin que nous leur faisons peut nous les faire aimer davantage. »
Robert de FLERS, 1872-1927, et Gaston Arman de Caillavet, 1869-1915, L’amour veille.
« On s’attache à une femme en raison de ce qu’on a à lui pardonner. »
Marquis Robert de FLERS, 1872-1927.
« Pour une femme, la façon de se donner vaut mieux que ce qu’elle donne. »
Marquis Robert de FLERS, 1872-1927.
« Quand on ne peut plus remplir le cœur d’une femme, il faut encombrer sa vie. »
Robert de FLERS, 1872-1927, et Francis de Croisset, 1877-1937, Les Nouveaux Messieurs.
« Si vertueuse que soit une femme, c’est sur sa vertu qu’un compliment lui fait le moins plaisir. »
Robert de FLERS, 1872-1927 et Gaston Arman de Caillavet, 1869-1915, L’amour veille.
29
« Très souvent, la seule chose qui sépare un homme charmant d’une femme charmante, c’est qu’ils sont mariés
ensemble. »
Robert de FLERS, 1872-1927 et Gaston Arman de Caillavet, 1869-1915, La Belle Aventure.
« Chargez-vous plutôt de conduire seul, au milieu de la tempête, un vaisseau de haut bord, que de conduire une
femme. »
FLETCHER.
« Il est vrai que les femmes ont, pour l’ordinaire, moins d’application, moins de patience, moins de courage et de
fermeté que les hommes, et que la constitution de leur corps y fait quelque chose, quoique, sans doute, la
mauvaise éducation y fasse plus. Mais en récompense elles ont plus de vivacité d’esprit et de pénétration, plus de
douceur et de modestie ; et si elles ne sont pas destinées à de si grands emplois que les hommes, elles en ont
d’ailleurs beaucoup plus de loisirs, qui dégénère en une grande corruption de mœurs, s’il n’est assaisonné de
quelque étude. »
Abbé FLEURY.
« La santé, la vigueur des femmes est importante à tout le monde, puisqu’elles sont les mères des garçons aussi
bien que des filles. »
Abbé FLEURY.
« On a conclu, comme d’une expérience assurée que les femmes n’étaient pas capables d’études comme si leurs
âmes étaient d’une autre espèce que celles des hommes ; comme si elles n’avaient pas, aussi bien que nous, une
raison à conduire, une volonté à régler, des passions à combattre, une santé à conserver, des biens à gouverner ;
ou comme s’il leur était plus facile qu’à nous de satisfaire à tous ces devoirs sans rien apprendre. »
Abbé de FLEURY.
« Quoique les affaires du dehors regardent principalement les hommes, il est impossible que les femmes n’y aient
souvent part ; et quelquefois elles s’en trouvent entièrement chargées, comme quand elles sont veuves. Il est donc
encore nécessaire de leur apprendre la jurisprudence. »
Abbé FLEURY.
« Depuis que le monde est monde, il n’y a jamais eu d’homme étranglé par une femme pour lui avoir dit qu’il
l’aimait. »
FLORIAN, le Bon Père, 1790.
« La moins coquette des femmes sait qu’on est amoureux d’elle un peu avant celui qui en devient amoureux. »
FLORIAN.
« Une femme est un embarras ;
C’est une vérité qui passe pour constante ;
Cet homme si chargé n’en disconviendrait pas :
Plus elle est jeune, et plus elle est pesante. »
FOCCI.
« Où il y a paille
Il y a rat
Où il y a rat
Il y a chat
Où il y a chat
Il y a femme
Où il y a femme
Il y a diable. »
Michel FOLCO, Un loup est un loup, roman, 1995.
« Qu’est-ce qu’une femme fidèle sinon un femme qui s’acharne sur un seul homme. »
Michel FOLCO, Un loup est un loup, roman, 1995.
« Elle est un être essentiellement caché primordialement destiné à la vie privée : la vie publique, pour quelque
part qu’elle s’y mêle, en fait un être étrange, hybride et en quelque sorte déclassé. »
30
Docteur J.B. FONSSAGRIVES.
« La femme est dans la mère, et pas ailleurs ; la maternité est son alpha et son oméga ; c’est le pivot de ses
sentiments et de sa santé, la clef de cette énigme vivante. »
Docteur J.B. FONSSAGRIVES.
« La femme tout entière est modelée et préparée de loin pour cet auguste office de la maternité, qui est le but
suprême de sa vie terrestre. »
Docteur J.B. FONSSAGRIVES.
« L’enfant achève la femme : sans lui, elle est incomplète. »
Docteur J.B. FONSSAGRIVES.
« On a beaucoup discuté la question de savoir si la femme n’était pas un être radicalement débile. (...) Sa débilité
n’est qu’apparent ; elle a, en effet, de meilleurs principes de vie que l’homme. »
Docteur J.B. FONSSAGRIVES.
« Pour les femmes, la douceur est le meilleur moyen d’avoir raison. »
Mlle de FONTAINES.
« chez les femmes, la modestie a de grands avantages : elle augmente la beauté et sert de voile à la laideur. »
Bernard le Bovier de FONTENELLE, 1657-1757.
« Il y a trois choses que j’ai beaucoup aimées sans y rien comprendre : la musique, la peinture et les femmes. »
Bernard le Bovier de FONTENELLE, 1657-1757.
« Je ne décide point quel est le premier mérite d’une femme ; mais, dans l’usage ordinaire, la première question
que l’on fait sur une femme que l’on ne connaît point, c’est : Est elle belle ? La seconde : A-t-elle de l’esprit ? Il
arrive rarement qu’on fasse une troisième question. »
Bernard le Bovier de FONTENELLE, 1657-1757.
« La femme doit être jolie. Elle n’est obligée qu’à cela. »
Bernard le Bovier de FONTENELLE, 1657-1757.
« La femme égoïste est un monstre ; la nature ne l’avait faite que pour autrui. »
Bernard le Bovier de FONTENELLE, 1657-1757.
« La plupart des femmes aiment mieux, ce me semble, qu’on médise un peu de leur vertu que de leur esprit ou de
leur beauté. »
Bernard le Bovier de FONTENELLE, 1657-1757.
« Les femmes aiment mieux qu’on médise de leur vertu que leur esprit et de leur beauté. »
Bernard le Bovier de FONTENELLE, 1657-1757.
« Les femmes n’aiment pas qu’un amant soit très langoureux. La langueur a ses avantages ; mais, quand elle esr
perpétuelle, elle assoupit. »
Bernard le Bovier de FONTENELLE, 1657-1757.
« Les vertus des femmes sont difficiles, parce que la gloire n’aide pas à les pratiquer. Vivre chez soi ; ne régler
que soi et sa famille ; être simple, juste et modeste, sont des vertus pénibles parce qu’elles sont obscures : il faut
avoir bien du mérite pour n’être vertueuse qu’à ses propres yeux. »
Bernard le Bovier de FONTENELLE, 1657-1757.
« Mettez-vous dans l’esprit que les femmes veulent qu’on les aime, mais en même temps qu’on les divertisse. »
Bernard Le Bovier de FONTENELLE, 1657-1757, Lettres galantes du chevalier d’Her...
« Qu’on donne à une femme l’homme le plus impérieux, elle fera de lui tout ce qu’il lui plaira, pourvu qu’elle ait
beaucoup d’esprit, assez de beauté et peu d’amour. »
Bernard le Bovier de FONTENELLE, 1657-1757.
31
« Rien n’est plus triste que la vie des femmes qui n’ont su qu’être belles, car rien n’est plus court que le règne de
la beauté : il n’y a qu’un fort petit nombre d’années de différence entre une belle femme et une qui ne l’est plus. »
Bernard le Bovier de FONTENELLE, 1657-1757.
« Une belle femme est le paradis des yeux, l’enfer de l’âme, et le purgatoire de la bourse. »
Bernard Le Bovier de FONTENELLE, 1657-1757.
« C’est le miroir qui se mire dans la Femme. »
Xavier FORNERET, 1809-1884, Encore un an de sans titre.
« Le plus grand malheur pour une femme, c’est de se trouver sans confidents. »
C. FORQUHAR.
« on peut juger une civilisation à la façon dont elle traite les femmes. »
Helen FOSTER Snow, Women in Modern China, 1967.
« On a essayé longtemps d’épingler les femmes à leur séxualité. - « Vous n’êtes rien d’autre que votre sexe », leur
disait-on depuis des siècles. Et ce sexe, ajoutaient les médecins, est fragile, presque toujours malade et toujours
inducteur de maladie. « Vous êtes la maladie de l’homme. » Et ce mouvement, très ancien, s’est précipité vers le
XVIII° siècle, aboutissant à une pathologisation de la femme : le corps de la femme devient chose médicale par
excellence. »
Michel FOUCAULT, Dits et écrits, vol. III, 1994, Le Nouvel Observateur, 12-21 mars 1978.
« Livrées à elles-mêmes, leur perversité se débonde ; elles vont chercher leur plaisir auprès des gens de service,
ou bien elles le prennent entre elles »
Evêque Etienne de FOUGERE, XII°.
« C’est sur les femmes que pèse la civilisation. C’était aux femmes de l’attaquer. Quelle est aujourd’hui leur
existence ? Elles ne vivent que de privations, même dans l’industrie, où l’homme a envahi jusqu’aux minutieuses
occupations de la couture et de la plume, tandis qu’on voit des femmes s’escrimer aux pénibles travaux de la
campagne. N’est-il pas scandaleux de voir des athlètes de trente ans accroupis devant un bureau et voiturant avec
des bras velus une tasse de café, comme s’il manquait de femmes et d’enfants pour vaquer aux vétilleuses
fonctions du bureau et du ménage ? »
Charles FOURIER, 1772-1837, Théorie des quatre mouvements, t.1.
« En résumé, l’extension des privilèges des femmes est le principe général de tous les progrès sociaux ».
Charles FOURIER, 1772-1837, Théorie des quatre mouvements, T1.
« En thèse générale, les progrès sociaux et changements de période s’opèrent en raison du progrès des femmes
vers la liberté, et les décadences d’ordre social s’opèrent en raison du décroissement de la liberté des femmes. »
Charles FOURIER, 1772-1837, Théorie des quatre mouvements.
« Et vous, sexe oppresseur, ne surpasseriez-vous pas les défauts reprochés aux femmes si une éducation servile
vous formait comme elles (...) et pour ramper devant un maître que le hasard vous donnerait ? »
Charles FOURIER, 1772-1837.
« Et vous, sexe oppresseur, ne surpasseriez-vous pas les défauts reprochés aux femmes si une éducation servile
vous formait comme elle à vous croire des automates faits pour obéir au préjugé et pour ramper devant un maître
que le hasard vous donnerait , »
Charles FOURIER, 1772-1837, Théorie des quatre mouvements, t1.
« Je ne prétends pas faire la critique de l’éducation civilisée, ni insinuer qu’on doive inspirer aux femmes un
esprit de liberté. Certes, il faut que chaque période sociale façonne sa jeunesse à révéler les ridicules dominants ;
et, s’il faut, dans l’ordre barbare, abrutir les femmes, leur persuader qu’elles n’ont point d’âme pour les disposer
à se laisser vendre au marché et enfermer dans un sérail, il faut de même, dans l’ordre civilisé, hébéter les
femmes dés leur enfance pour les rendre convenables aux dogmes philosophiques, à la servitude du mariage et à
l’avilissement de tomber sous la puissance d’un époux dont le caractère sera peut-être à l’opposé du leur. »
Charles FOURIER, 1772-1837, Théorie des quatre mouvements.
32
« je suis fondé à dire que la femme, en état de liberté, surpassera l’homme dans toutes ses fonctions d’esprit ou
de corps qui ne sont pas l’attribut de la force physique.
Déjà l’homme semble le pressentir, il s’indigne et s’alarme lorsque les femmes démentent le préjugé qui les
accuse d’infériorité. La jalousie masculine a surtout éclaté contre les femmes auteurs ; la philosophie les a
écartées des honneurs académiques et renvoyées ignominieusement au ménage. Cet affront n’était-il pas dû aux
femmes savantes ? L’esclave qui veut singer son maître ne mérite de lui qu’un regard de dédain. Qu’avaient-elles
à faire de la banale gloire de composer un livre, d’ajouter quelques volumes à des millions de volumes inutiles ?
Les femmes avaient à produire non pas des écrivains, mais des libérateurs, des Spartacus politiques, des génies
qui concertassent les moyens de tirer leur sexe d’avilissement.
Charles FOURIER, 1772-1837.
« La femme, en état de liberté, surpassera l’homme dans toutes fonctions d’esprit ou de corps qui ne sont pas
l’attribut de la force physique... »
Charles FOURIER, 1772-1837.
« La jalousie masculine a surtout éclaté contre les femmes auteurs ; la philosophie les a écartées des honneurs
académiques et renvoyées ignominieusement au ménage. »
Charles FOURIER, 1772-1837, Théorie des quatre mouvements, t.1.
« La jeune fille n’est-elle pas une marchandise exposée en vente à qui veut en négocier l’acquisition et la
propriété exclusive ? Le consentement qu’elle donne au lien conjugal n’est-il pas dérisoire et forcé par la tyrannie
des préjugés qui l’obsèdent dès son enfance ? On veut lui persuader qu’elle porte des chaînes tissées de fleurs ;
mais peut-elle faire illusion sur son avilissement, même dans les régions boursouflées de philosophie, telles que
l’Angleterre, où les hommes jouissent du droit de conduire leur femme au marché, la corde au cou, et la livrer
comme une bête de somme à qui veut en payer le prix ? »
Charles FOURIER, 1772-1837.
« Le mariage est le tombeau de la femme, principe de toute servitude féminine. »
Charles FOURIER, 1772-1837.
« Les femmes, comprimées en tout sens, n’ont de ressources que la fausseté. »
Charles FOURIER.
« Les femmes, malgré le système oppressif qui pèse sur elles, ont obtenu le seul privilège qui devrait leur être
refusé : celui de faire accepter à l’époux un enfant qui n’est pas le sien, et sur le front de qui la nature a écrit le
nom du véritable père. »
Charles FOURIER.
« Les progrès sociaux et changements de Période s’opèrent en raison du progrès des femmes vers la liberté, et les
décadences d’Ordre social s’opèrent en raison du décroissement de la liberté des femmes. »
Charles FOURIER, 1772-1837, Théorie des quatre mouvements.
« Les Turcs enseignent aux femmes qu’elles n’ont pas d’âme et les Français qu’elles n’ont pas de génie. »
Charles FOURIER, 1772-1837.
« L’extension des privilèges des femmes est le principe général de tous progrès sociaux. »
Charles FOURIER, 1772-1837.
« L’Harmonie ne commettra pas comme nous la sottise d’exclure les femmes de la médecine et de
l’enseignement, pour les réduire à la couture et au pot. »
Charles FOURIER, 1772-1837.
« On a vu que les nations les meilleures furent toujours celles qui accordèrent aux femmes le plus de liberté. »
Charles FOURIER, 1772-1837, Théorie des quatre mouvements.
« On peut même observer que les plus vicieuses nations ont toujours été celles qui asservissaient davantage les
femmes ».
Charles FOURIER, 1772-1837, Théorie des quatre mouvements.
33
« On voit dès à présent que les femmes dans leur état de liberté comme celles de Paris ont beaucoup de penchant
au saphisme (...) Ce sexe est plus que l’autre enclin à la monosexie. »
Charles FOURIER, 1772-1837.
« Partout où l’homme a dégradé la femme, il s’est dégradé lui-même. »
Charles FOURIER, 1772-1837.
« Quels sont donc les moyens de subsistance pour les femmes privées de fortune ? La quenouille, ou bien leurs
charmes quand elles en ont. Oui, la prostitution plus ou moins gazée, voilà leur unique ressource, que la
philosophie leur conteste encore ; voilà le sort abject auquel les réduit cette civilisation, cet esclavage conjugal
qu’elles n’ont pas même songer à attaquer »
Charles FOURIER, 1772-1837.
« Sur ce point notre esprit public est-il plus avancé que dans ces siècles grossiers où un certain concile de Mâcon,
vrai concile de Vandales, mit en délibération si les femmes avaient une âme ? Et l’affirmative ne passa qu’à une
majorité de trois voix. »
Charles FOURIER, 1772-1837, Théorie des quatre mouvements, t.1.
« Une chose surprenante, c’est que les femmes se soient toujours montrées supérieures aux hommes quand elles
ont pu développer sur le trône leurs moyens naturels ».
Charles FOURIER, 1772-1837, Théorie des quatre mouvements, t1.
« Les femmes croient toujours ce qu’elles ont besoin de croire, tant pis pour elles. »
Roger FOURNIER.
« Le monde change merveilleusement mais la femme est toujours l’esclave de l’homme, d’une manière ou d’une
autre. »
Roger FOURNIER.
« Quand une femme ne sait pas qu’elle est un objet de luxe, elle est adorable. »
Roger FOURNIER.
« C’est la mer à boire que de lutter contre un coeur de femme. »
Richard de FOURNIVAL, Chansons, XIII° s.
« La pilule est censée avoir « libérée » les femmes, mais mon sentiment personnel est que quelque part dans leur
fort intérieur, même dans celui d’une adolescente « libérée » qui prend la pilule, un vieux message se fait toujours
entendre. Tandis que la période de sa séduction postadlescente se dissipe, elle peut encore s’estimer satisfaite de
cet état de célibataire sans enfant, « libérée ». Mais à l’approche de l’âge magique des trente ans, à en croire du
moins mon expérience limitée, l’ancien message se fait plus fort que le nouveau message inspiré de la
contraception ».
Robin FOX, La solution sexuelle et le rôle du choix féminin dna l’évaluation du comportement humain, in Le fait
féminin, s.d. Evelyne Sullerot, 1978.
« les femmes excellent dans le bavardage ».
Robin FOX, Lionel Tiger, L’animal impérial, 1971.
« Les femmes seront exclues [de la vie économique] ou tolérées à condition qu’elles acceptent de jouer des rôles
masculins d’une façon masculine... Il faut aussi comptéer avec les pressions exercées dans le travail sur les
manifestations de la sexualité. Les artifices de la séduction menace la cohésion des hommes... les femmes qui
veulent sérieusement jouer le jeu du pouvoir doivent laisser leurs faux cils à la maison ».
Robin FOX, Lionel Tiger, L’animal impérial, 1971.
« Pendant la plus grande partie de l’histoire humaine les femmes s’occupaient de la tâche hautement spécialisée
de mettre au monde et d’élever des enfants. C’étaient les hommes qui chassaient le gibier, combattaient les
ennemis et prenaient les décisions. Ceci est enraciné... dans la nature des primates ».
Robin FOX.
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« Si les armes nucléaires pouvaient être supprimées pendant un an, si toutes les puissantes positions militaires...
passaient aux mains des femmes, il n’y aurait plus de guerre ».
Robin FOX, Lionel Tiger, L’animal impérial, 1971.
« L’homme tire sa dignité et sa sécurité de son emploi, la femme doit l’une et l’autre au mariage. »
Jean FOYER.
« Avec la modernité, le sujet femme se détermine par rapport à sa raison féminine, raison dispersée, raison sans
limite. »
Geneviève FRAISSE, Les femmes et leur histoire, 1998, Gallimard.
« Au fond, le sujet femme consolide l’idée que la différence des sexes existe et que tout universel doit cesser de
l’ignorer. »
Geneviève FRAISSE, Les femmes et leur histoire, 1998, Gallimard.
« Depuis deux siècles, deux voies s’offrent aux femmes dès lors qu’elles n’adhèrent pas simplement à l’ « homme
générique » : celle des relations de proximité, de contiguïtés avec d’autres exclusions, d’autres différences ; ou
celle de l’articulation entre la particularité du sexe et de l’universalité du genre, dialectique délicate au regard de
la puissance des faux universels. »
Geneviève FRAISSE, Les femmes et leur histoire, 1998, Gallimard.
« La femme est un sujet historique : l’affirmation est moins banale qu’il n’y paraît quand on voit le poids de son
image comme être naturel pris d’abord, et fondamentalement, dans le renouvellement de l’espèce. »
Geneviève FRAISSE, Les femmes et leur histoire, 1998, Gallimard.
« la femme extraordinaire est une figure traditionnelle du discours masculin ; tolérée, voire admirée dans son
originalité, elle ne trouble l’ordre public que pour mieux renvoyer à la règle ; elle fascine par la transgression
même qu’elle représente. »
Geneviève FRAISSE, Les femmes et leur histoire, 1998, Gallimard.
« la réalité comme le discours montrent que la femme n’est pas pensable sur le registre de l’abstraction. Etre
relatif par le statut familial, être possédé plutôt que possédant, être dont on énonce les qualités plutôt que
l’essence. »
Geneviève FRAISSE, Les femmes et leur histoire, 1998, Gallimard.
« les femmes, comme groupe politique, sont mises du côté des revendications identitaires, donc particulières. Les
femmes défendraient donc, comme sujets politiques, un point de vue en contradiction avec l’universel. »
Geneviève FRAISSE, Les femmes et leur histoire, 1998, Gallimard.
« les femmes ne sont exclues de la vie publique que dans la mesure où elles le sont du politique ; inversement,
c’est toujours en liaison avec une vie domestique que leur existence peut être publique. »
Geneviève FRAISSE, Les femmes et leur histoire, 1998, Gallimard.
« Les femmes sont un symptôme, mais pas seulement : elles sont un révélateur d’un problème politique en
général, elles sont un enjeu de pouvoir entre les sexes en particulier ; elles sont à la fois l’objet et le sujet de la
crise. Et ce n’est sans doute ni la première ni la dernière fois. Ajoutons aussi que si elles sont un symptôme, il
n’est pas absolument sûr qu’elles soient un remède. »
Geneviève FRAISSE, Muse de la raison.
« Le travail des femmes obéit aux lois générales de la société capitaliste et pourtant les travaux qu’elles
effectuent sont souvent déterminés par leur sexe. »
Geneviève FRAISSE, Les femmes et leur histoire, 1998, Gallimard.
« L’exclusion des femmes à la naissance de la démocratie se donne simplement comme une réponse à cette
angoisse profonde de l’homme, celle de ne plus trouver en la femme l’autre de lui-même, l’autre qui lui assure
son pouvoir. »
Geneviève FRAISSE, Les femmes et leur histoire, 1998, Gallimard.
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« les hommes ont peur de la liberté des femmes et les femmes savent qu’elles doivent être libres pour devenir
égales. »
Geneviève FRAISSE, Les femmes et leur histoire, 1998, Gallimard.
« Renvoyer la femme à la reproduction de l’espèce n’est pas réduire la femme à son corps femelle mais la
constituer en tout point de son corps comme un sexe, comme le Sexe. »
Geneviève FRAISSE, Les femmes et leur histoire, 1998, Gallimard.
« S’éloignant de l’assujettissement à la reproduction de l’espèce et à la dépendance familliale sans pour autant
tourner le dos à l’amour et à la maternité, les femmes contemporaines s’essaient à être ces actrices de l’histoire
que leurs frères, les hommes, sont sans conteste. »
Geneviève FRAISSE, Les femmes et leur histoire, 1998, Gallimard.
« Toute l’énergie des femmes depuis le siècle dernier a consisté à élargir leur espace d’activité, autant en luttant
contre les interdictions qu’en ignorant les conditions restrictives. Le résultat est qu’aujourd’hui, malgré les
difficultés supérieures à celles des hommes pour rester sur le marché du travail, les femmes continuent à vouloir
exercer un emploi, une activité salariée, un métier. Depuis trente ans, le nombre des femmes qui « travaillent »,
en clair qui ont un emploi (...), est en augmentation constante malgré la crise. »
Geneviève FRAISSE, Les femmes et leur histoire, 1998, Gallimard.
« Certaines femmes ôtent leurs bas pour faire l'amour. Ainsi croient-elles ne pas être des grues. »
Anatole FRANCE, 1844-1924.
« En amour, une femme prête plutôt qu’elle se donne. »
Anatole FRANCE, 1844-1924.
« Femme, qui vous donna cette clarté sacrée
Dont vous avez béni la ferveur de mes yeux ?
Et d’où vient qu’en suivant votre trace adorée,
Je sens un dieu mystérieux ?... »
Anatole FRANCE, 1844-1924.
« Il faut qu’une femme choisisse : avec un homme aimé des femmes, elle n’est pas tranquille ; avec un homme
que les femmes n’aiment pas, elle n’est pas heureuse. »
Anatole FRANCE, 1844-1924.
« La chair des femmes se nourrit de caresses comme l’abeille de fleurs. »
Anatole FRANCE, 1844-1924, Le Lys rouge.
« La femme apporte aux hommes, non le plaisir, mais la tristesse, le trouble et les noirs soucis ! »
Anatole FRANCE, 1844-1924.
« La femme est notre pire ennemie. Elle donne le plaisir et c’est en cela qu’elle est redoutable. »
Anatole FRANCE, 1844-1924.
« La tête, chez les femmes, ce n’est pas un organe essentiel. »
Anatole FRANCE, 1844-1924.
« Les femmes et les médecins savent seuls combien le mensonge est nécessaire et bienfaisant aux hommes. »
Anatole FRANCE, 1844-1924.
« Les infidélités des femmes ne gâtent point leur visage. »
Anatole FRANCE, 1844-1924.
« On peut dire d’une femme qu’elle est franche lorsqu’elle n’abuse pas du mensonge. »
Anatole FRANCE, 1844-1924.
« Une femme est franche quand elle ne fait pas de mensonges inutiles. »
Anatole FRANCE, 1844-1924, Le Lys rouge.
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« Une femme sans poitrine, c’est un lit sans oreillers. »
Anatole FRANCE, 1844-1924, 1833.
« Une femme en position d’autorité est souvent impopulaire, simplement parce qu’elle est efficace. »
Elaine FRANCES BURTON, What of the Women ? 1941.
« Les femmes ont plus habiles ouvrières que les hommes. »
FRANCE-SOIR, 25 juin 1959.
« Aucun homme ne peut les battre en vivacité. »
FRANCE-SOIR, 25 juin 1959.
« La femme est en même temps le mal au sein duquel l’homme doit descendre pour sauver les parcelles de la
lumière divine, la corruption qu’il doit expérimenter pour surmonter la puissance du mal du dedans. La femme
est redevenue la Déesse avec tous ses aspects négatifs et possibles. »
Jacob FRANCK.
« Souvent femme varie
Bien fol est qui s’y fie. »
attribué à FRANÇOIS I° par Brantôme.
« Une cour sans femme, c’est une année sans printemps, un printemps sans roses. »
FRANÇOIS I°, 1494-1547.
« Femmes, vin, jeu et tromperie
Font la fortune petite et les besoins grands. »
Benjamin FRANKLIN, 1706-1790, Almanach du pauvre Richard, 1733-1758.
« Les anciens Germains croyaient qu’il y avait quelque chose de sacré chez les femmes, et, en conséquence, les
consultaient comme oracles. »
FRAZER, Le Rameau d’or.
« Les hommes font les dieux, les femmes les adorent. »
FRAZER.
« Les femmes sont comme les côtelettes, plus on les bat, plus elles sont tendres. »
FREDERIC II le Grand.
« Tout l’honneur d’une femme dépend de la façon dont elle aime. »
G. FREDERIX.
« Une femme bonne n’est jamais laide. »
FREMYOT.
« Epouses ou putains, les femmes constituent la classe sociale la plus méprisée d’Amérique. On peut haïr les
Nègres, les Portoricains et les Jaunes, on a tout de mâme peur d’eux. Les femmes ne jouissent même pas du
respect qui vient de la peur. »
Marilyn FRENCH, Toilettes pour femme, 1977.
« Bien qu’elle ne puisse voter et n’ait pas de capacité juridique, toute jeune fille dont un homme baise la main et
pour l’amour de qui il est prêt à tous les risques, aurait pu lui en remontrer. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Lettre à Martha Bernays, 15 novembre 1883.
« c’est vraiment une idée condamnée à l’avance que de vouloir lancer les femmes dans la lutte pour la vie au
même titre que l’homme »
Sigmund FREUD, 1856-1939, lettre à Martha, 1883.
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« Chez beaucoup de femmes la fonction sexuelle est atrophiée, soit que l’excitabilité du clitoris soit maintenue
obstinément, soit que le refoulement aille trop loin. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Les théories sexuelles infantiles, 1908.
« Chez la fille la zone érogène conductrice est localisée au clitoris qui est l’homologue de la zone génitale mâle
située dans le gland. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Les trois essais sur la théorie de la sexualité, 1905.
« Dans beaucoup de familles les hommes sont généralement sains mais immoraux à un point qui est socialement
indésirable, les femmes, elles, sont nobles et hyperraffinées, mais de graves malades nerveuses. »
Sigmund FREUD, 1856-1939.
« Dans l’enfant qu’elles mettent au monde, c’est une partie de leur propre corps qui se présente à elles comme un
objet étranger auquel elles peuvent maintenant, en partant du narcissisme, vouer le plein amour d’objet. D’autres
femmes n’ont pas besoin d’attendre la venue d’un enfant pour s’engager dans le développement qui va du
narcissisme (secondaire) à l’amour d’objet. Avant la puberté, elles se sont senties masculines et on fait un bout de
développement dans le sens masculin ; après que la survenue de la maternité féminine a coupé court à ces
tendances, il leur reste la faculté d’aspirer à un idéal masculin qui est précisément la continuation de cet être
garçonnier qu’elles étaient elles-mêmes autrefois. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Die Unheimlichkeit, 1919, in Essais de psychanalyse appliquée.
« Dans les conditions culturelles d’aujourd’hui le mariage a cessé depuis longtemps d’être la panacée contre les
troubles nerveux de la femme ; il faut qu’une jeune fille soit en très bonne santé pour supporter les mariage. Le
remède à la maladie nerveuse issue du mariage serait l’infidélité conjugale ; mais plus une femme a été élevée
sévèrement, plus elle est soumise sérieusement aux exigences de la civilisation, et plus l’effraie cette solution. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, « La Féminité », in Nouvelles Conférences sur la psychanalyse, 1932.
« D’après ce que nous apprend l’expérience analytique, les femmes se considèrent comme ayent subi dans leur
petite enfance un grave dommage dont elles n’étaient pas responsables, comme ayant été en partie mutilées, et
désavantagées. »
Sigmund FREUD, 1856-1939.
« Derrière cette envie du pénis se révèle maintenant l’amertume hostile de la femme envers l’homme, amertume
qu’il ne faut jamais complètement négliger dans les rapports entre les sexes et dont les aspirations et productions
littéraires de ces « émancipées » présentent les signes les plus évidents. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Le tabou de la virginité, 1918.
« En dehors du fait que tout parti pris en général m’es étranger (...) je suis prêt à admettre qu’il existe quantité de
femmes qui aiment selon le type masculin et développent également la surestimation sexuelle propre à ce type. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Pour introduire le narcissisme, 1914.
« être aimée est pour la femme un besoin plus fort que d’aimer. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, La féminité, 1933, trad. R. M. Zeitlin.
« il arrive facilement que la seconde partie de la vie d’une femme soit caractérisée par la lutte que celle-ci
soutient contre son mari, alors que la première partie, plus courte, s’était passée en rébellion contre sa mère ».
Sigmund FREUD, 1856-1939, Nouvelles conférences sur la psychanalyse, 1932.
« Il arrive souvent que les hommes névrosés déclarent que les organes génitaux féminins représentent pour eux
quelque chose d’étrangement inquiétant. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Die Unheimlichkeit, 1919.
« Il faut admettre que les femmes n’ont qu’un sens réduit de la justice et cela est lié sans aucun doute à la
prépondérance de l’envie de leur vie mentale (...). Nous disons aussi des femmes que leurs intérêts sociaux sont
plus faibles que ceux des hommes et que leur faculté de sublimer leurs pulsions est moindre. »
Sigmund FREUD, 1856-1939.
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« Il n’est pas toujours facile de distinguer ce qui est attribuable d’une part à la fonction sexuelle, et de l’autre à la
discipline sociale, l’accent est mis sur la « nature », les « penchants », les « envies » des femmes, responsables en
dernière analyse de leur malheur. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, « La Féminité », in Nouvelles Conférences sur la psychanalyse, 1932.
« ... il semble que, lors du développement pubertaire, la formation des organes sexuels féminins (...) provoque
une augmentation du narcissisme originaire, défavorable à un amour d’objet régulier s’accompagnant de
surestimation sexuelle. Il s’installe, en particulier, dans le cas d’un développement vers la beauté, un état ou la
femme se suffit à elle-même, ce qui la dédommage de la liberté de choix d’objet que lui conteste la société. De
telles femmes n’aimeraient, à strictement parler, qu’elles-mêmes, à peu près aussi intensément que l’homme les
aime. Leur besoin ne les fait pas tendre à aimer mais à être aimées, et leur plaît l’homme qui remplit cette
condition. On ne saurait surestimer l’importance de ce type de femme pour la vie amoureuse de l’être humain.
De telles femmes exercent le plus grand charme sur les hommes, non seulement pour des raisons esthétiques, car
elles sont habituellement les plus belles, mais aussi en raison de constellations psychologiques intéressantes. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Pour introduire le narcissisme, 1913.
« La femme est fière de ses organes génitaux et l’amour-propre joue là un rôle particulièrement important.
Lorsque ses organes sont atteints de quelque affection propre, croit-on, à provoquer de la répugnance et du
dégoût, l’amour-propre féminin est blessé et humilié à un degré incroyable. Les femmes deviennent alors
irritables, susceptibles et méfiantes. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Fragment de l’analyse d’une hystérique, le cas Dora.
« La femme, il faut bien l’avouer, ne possède pas à un haut degré le sens de la justice (...) ; ce qui doit tenir, sans
doute, à la prééminence de l’envie de pénis dans son psychisme. »
Sigmund FREUD, 1856-1939.
« La femme ne gagne rien à étudier et cela n’améliore pas, dans l’ensemble, sa condition »
Sigmund FREUD, 1856-1939, 15 mai 1907 à la Société de psychanalyse de Vienne.
« La masturbation du clitoris est une activité masculine et l’élimination de la sexualité clitoridienne est la
condition du développement de la féminité. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Quelques conséquences psychologiques de la différence anatomique entre les
sexes, 1925.
« L’anatomie apprend que le clitoris était l’homologue du pénis et la physiologie que le petit pénis se comporte
dans l’enfance de la femme comme un véritable pénis. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Les théories sexuelles infantiles, 1908.
« La pudeur, vertu qui passe pour être spécifiquement féminine et qui est, en réalité, bien plus conventionnelle
qu’on pourrait croire, a eu pour but primitif, écrivions-nous, de dissimuler la défectuosité des organes
génitaux. N’oublions pas que plus tard elle a assumé d’autres fonctions encore. On pense que les femmes n’ont
que faiblement contribué aux découvertes et aux inventions de l’histoire de la civilisation. Peut-être ont-elles
cependant trouvé une technique, celle du tissage, du tressage. S’il en est vraiment ainsi, on est tenté de deviner le
motif inconscient de cette invention. La nature elle-même aurait fourni le modèle d’une semblable imitation en
faisant pousser sur les organes génitaux les poils qui les masquent. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Le fétichisme, 1927.
« La raison pour laquelle tant de filles en veulent à leur mère a pour racine ultime ce reproche que celle-ci les a
fait naître femmes au lieu de les faire naître hommes ».
Sigmund FREUD, 1856-1939, Quelques types de caractères dégagés par la psychanalyse, 1916.
« ... la réalisation de l’objectif biologique, l’agression, se trouve confiée à l’homme et demeure, jusqu'à un certain
point, indépendante du consentement de la femme. La fréquence de la frigidité sexuelle chez la femme semble
confirmer ce désavantage et constitue un phénomène encore mal expliqué. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, « La Féminité », in Nouvelles Conférences sur la psychanalyse, 1932.
« La sexualité incomplète de la femme se décharge sur l’homme qui lui fait connaître le premier acte sexuel.
Ainsi le tabou de la virginité prend tout son sens et nous comprenons la prescription qui cherche à éviter de tels
dangers à l’homme qui doit entrer dans une vie commune durable avec cette femme. »
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Sigmund FREUD, 1856-1939, Le tabou de la virginité, 1918.
« La sujétion est incomparablement plus fréquente et plus intense chez la femme que chez l’homme » ; car
l’homme qui a vaincu ses résistances « établit avec elle une liaison durable qui ne pourra plus s’établir avec
aucun autre homme. Sur la base de cette expérience, la femme entre dans un état de sujétion qui garantit sa
possession permanente et tranquille et la rend capable de résister aux impressions nouvelles et aux tentations
étrangères. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Le tabou de la virginité, 1918.
« La véritable femme est totalement dépourvue du sens de l’identité, car sa mémoire, même lorsqu’elle est
exceptionnellement bonne, n’a pas de continuité... Les femmes, lorsqu’elles pensent à leur passé, ne se
comprennent jamais elles-mêmes. »
Sigmund FREUD, 1856-1939.
« ... la vie érotique de la femme, en raison d’une atrophie provenant de la civilisation, en partie à cause des
réserves conventionnelles et d’un certain manque de sincérité, est encore entourée d’un voile épais. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Les trois essais sur la théorie de la sexualité, 1905.
« La vie sexuelle de la femme adulte est encore un continent noir pour la psychologie. »
Sigmund FREUD, 1856-1939.
« Le bonheur conjugal reste mal assuré tant que la femme n’a pas réussi à faire de son époux son enfant, et tant
qu’elle ne se comporte pas envers lui comme une mère. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, « La Féminité », in Nouvelles Conférences sur la psychanalyse, 1932.
« Le désir d’obtenir quand même enfin le pénis appelé de ses vœux peut encore apporter sa contribution aux
motifs qui poussent la femme mûre à l’analyse, et ce qu’elle est raisonnablement en mesure d’attendre de
l’analyse, par exemple la capacité d’exercer une profession intellectuelle, peut souvent être reconnu comme un
avatar de ce désir refoulé. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, La féminité, 1933, trad. R. M. Zeitlin.
« Le destin de la femmes doit rester ce qu’il est : dans sa jeunesse, celui d’une délicieuse et adorable chose ; dans
l’âge mûr, celui d’une épouse aimée… L’envie de réussir chez une femme est une névrose, le résultat d’un
complexe de castration dont elle ne guérira que par une totale acceptation de sont destin passif. »
Sigmund FREUD, 1856-1939.
« Le développement des inhibitions sexuelles intervient plus tôt chez les filles que chez les garçons (...). »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Les trois essais sur la théorie de la sexualité, 1905.
« L’effet de l’envie du pénis est encore impliqué dans la vanité corporelle de la femme, dans la mesure où elle
doit estimer d’autant plus haut ses attraits en tant que dédommagement tardif de son infériorité sexuelle initiale. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, La féminité, 1933, trad. R. M. Zeitlin.
« Le manque de phallus de la femme dévalorise celle-ci aux yeux de la fillette comme à ceux du garçon et, peutêtre même plus tard, à ceux de l’homme. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, « La Féminité », in Nouvelles Conférences sur la psychanalyse, 1932.
« Les femmes ne tardent pas à contrarier le courant civilisateur ; elles exercent une influence tendant à le ralentir
et l’endiguer (...). Les femmes soutiendront les intérêts de la famille et de la vie sexuelle alors que l’œuvre
civilisatrice deviendra de plus en plus l’affaire des hommes, imposera à ceux-ci des tâches de plus en plus
difficiles et les contraindra à sublimer leurs pulsions, sublimation pour lesquelles les femmes ont été peu
éduquées. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, « La Féminité », in Nouvelles Conférences sur la psychanalyse, 1932.
« Les réactions que subit une femme à la naissance d’un fils ou d’une fille montrent que le mobile ancien, le
manque de pénis, n’a rien perdu de sa force. Pourtant seuls les rapports de mère à fils sont capables de donner à
la mère une satisfaction sans aucune restriction. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, « La Féminité », in Nouvelles Conférences sur la psychanalyse, 1932.
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« Le sein de la femme évoque à la fois la faim et l’amour. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, L’Interprétation des rêves, 1926.
« Les règles sociales et sa constitution propre contraignent la femme à la répression de son agressivité. »
Sigmund FREUD, 1856-1939.
« L’homme n’a jamais cessé d’envier à la femme ses ruses. »
Sigmund FREUD, 1856-1939.
L’ « infériorité intellectuelle de tant de femmes, qui est une réalité indiscutable, doit être attribuée à l’inhibition
de la pensée, inhibition requise pour la répression sexuelle ».
Sigmund FREUD, 1856-1939, La morale sexuelle civilisée et la maladie nerveuse des temps modernes, 1908.
« l’inné et la jalousie jouent, dans la vie psychique des femmes, un rôle encore plus grand que chez l’homme.
Non pas que ces caractères soient absents chez les hommes ou que, chez les femmes ils n’aient pas d’autres
racines que l’envie du pénis mais nous sommes enclins à attribuer la part supplémentaire d’envie du pénis qu’on
rencontre chez les femmes à l’influence de l’envie du pénis. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, La féminité, 1933, trad. R. M. Zeitlin.
« Mais le grand charme de la femme narcissique ne manque pas d’avoir son revers : l’insatisfaction de l’homme
amoureux, le doute sur l’amour de la femme, les plaintes sur sa nature énigmatique ont pour une bonne part leur
racine dans cette non-concordance des types de choix d’objets. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Pour introduire le narcissisme, 1913.
« Nous disons que les femmes ont moins d’intérêts sociaux que les hommes et que chez elles la faculté de
sublimer les instincts reste plus faible. »
Sigmund FREUD, 1856-1939.
« On estime que les femmes ont apporté peu de contributions aux découvertes et aux inventions de l’histoire de la
culture mais peut-être ont-elle quand même inventé une technique, celle du tissage et du filage. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, La féminité, 1933, trad. R. M. Zeitlin.
« Presque toujours l’homme se sent limité dans son activité sexuelle par le respect pour la femme et ne développe
sa pleine puissance que lorsqu’il est en présence d’un objet sexuel rabaissé (erniedrigtes), ce qui est aussi fondé,
d’autre part, sur le fait qu’interviennent dans ses buts sexuels des composantes perverses qu’il ne se permet pas
de satisfaire avec une femme qu’il respecte (...). Pour être dans la vie amoureuse, vraiment libre, et par là
heureux, il faut avoir surmonté le respect pour la femme est s’être familiarisé avec la représentation de l’inceste
avec la mère ou la sœur. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Sur le plan général des rabaissements de la vie amoureuse, 1912.
« Pourtant, une femme ne perd pas toujours totalement son temps en analyse : elle peut, grâce à elle, sublimer son
envie du pénis, devenir capable, par exemple, d’exercer une profession intellectuelle ; attendre un tel résultat de
l’analyse est « raisonnable ». »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Analyse terminée, analyse interminable, 1937.
« S’il y a bisexualité de la constitution des êtres humains, cette bisexualité est plus accentuée chez la femme que
chez l’homme. L’homme n’a qu’une zone génitale prédominante alors que la femme en possède deux : le vagin
qui est proprement féminin et le clitoris analogue au membre viril. Le vagin n’est pour ainsi dire pas présent
pendant de nombreuses années, dans l’enfance l’essentiel de la génitalité se déroule en relation avec le clitoris.
La vie sexuelle de la femme a donc régulièrement deux phases et la première a régulièrement un caractère
masculin : chez la femme il y a procès de transport d’une phase à l’autre. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Sur la sexualité féminine, 1931.
« Si on prend en considération les manifestations auto-érotiques et masturbatoires, on peut émettre la thèse que la
sexualité des petites filles a un caractère purement mâle. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Les trois essais sur la théorie de la sexualité, 1905.
« Tout comme une cicatrice, chez la femme qui reconnaît sa blessure narcissique s’installe un sentiment
d’infériorité. Lorsqu’elle a surmonté sa première tentative d’expliquer son manque de pénis par une punition
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personnelle et qu’elle a compris la généralité de ce caractère sexuel, elle commence à partager le mépris de
l’homme devant un sexe raccourci d’une façon si importante et, dans ce jugement au moins, elle insiste sur sa
parité avec l’homme. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Quelques conséquences psychologiques de la différence anatomique entre les
sexes, 1925.
« Toute réforme légale ou administrative avortera du fait que, bien avant l’âge auquel un homme peut assurer une
situation sociale, la Nature décide de la destinée d’une femme en lui donnant la beauté, le charme et la douceur...
le destin de la femme restera donc ce qu’il est : dans la jeunesse celui d’une délicieuse et adorable chose ; dans
l’âge mur celui d’une épouse aimée. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, lettre à Martha, 1883.
« trois inévitables relations de l’homme à la femme : la génératrice, la compagne et la destructrice. Ou bien les
trois formes sous lesquelles se présente, au cours de la vie, l’image de la mère : la mère elle-même, l’amante que
l’homme choisit à l’image de celle-ci, et finalement la Terre-Mère qui le reprend à nouveau. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Le motif des trois coffrets, 1913.
« Un certain taux de mépris envers la femme reconnue comme châtrée est ce qui reste dans l’homme de
l’influence du complexe de castration (...) La femme reconnaît le fait de sa castration et, avec cela, elle reconnaît
aussi la supériorité de l’homme et sa propre infériorité. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, Sur la sexualité féminine, 1931.
« Un homme âge de trente ans environ est un être jeune, inachevé, susceptible d’évoluer encore. Nous pouvons
espérer qu’il saura amplement se servir des possibilités de développement que lui offrira l’analyse. Une femme
du même âge, par contre, nous effraie, par ce que nous trouvons en elle, d’immuable ; sa libido, ayant adopté des
positions définitives, semble désormais incapable de changer. Là, aucun espoir de voir se dessiner une évolution
quelconque : tout ce passe comme si les processus étaient achevés, à l’abri de toute influence ; comme si la
pénible évolution vers la féminité avait suffi à épuiser les possibilités de l’individu... »
Sigmund FREUD, 1856-1939, « La Féminité », in Nouvelles Conférences sur la psychanalyse, 1932.
« Vous l’entendez, nous attribuons à la femme aussi un complexe de castration. »
Sigmund FREUD, 1856-1939, La féminité, 1933, trad. R. M. Zeitlin.
« Le travail de la femme conduit au communisme parce qu’il détruit la famille. »
FRIBOURG, 1868.
« La biologie de la femme, le « programme biologique » de la femme, est peut-être immuable... mais la nature des
rapports entre l’humanité et le biologique, eux, ont changé. »
Betty FRIEDAN, La femme mystifiée, 1963.
« Une femme qui est seulement un objet sexuel vit finalement dans un monde d’objets et est incapable de
rejoindre les autres dans leur individualité propre, puisqu’elle en est elle-même dépourvue. »
Betty FRIEDAN, La femme mystifiée, 1963.
« Le but de l’exercice physique chez la femme est de la mettre à même de franchir plus aisément l’épreuve de la
maternité. Nous voulons former des femmes saines qui nous garantissent une postérité robuste ».
Docteur FRIEDRICH, Le corps et le sport ; les bases biologiques de l’E.P., 1954.
« Les femmes se distinguent par leur courage, leur habileté dans les travaux qui réclament une grande sensibilité
motrice, des mouvements rapides et précis. La femme est d’autre part économe, prévoyante par nature, et même
âpre au gain ; un léger gain supplémentaire suffit parfois pour la faire travailler au-dessus de ses forces. »
Maurice FROIS, La Santé et le travail des femmes pendant la guerre, 1926.
« Le royaume de France est de si grande noblesse qu’il ne doit mie par succession aller à la femelle. »
FROISSART.
« Il y a deux sentiments parmi les Docteurs. Il y en a qui disent qu’une femme peut exposer son enfant dans l’un
ou l’autre de ces deux circonstances... pourvû qu’on expose point cet enfant à un danger de mourir de faim ou de
froid. »
42
FROMAGEAU et Lamet, 1733.
« Les lois Civiles condamnent à des peines les femmes qui exposent leurs enfans : elles ne mettent point de
différence entre la mère qui étouffe son enfant dans son sein, et celles qui lui refusent les secours après la
naissance : elles les traitent d’homicide, quand même après avoir exposé leurs enfans, il se trouveraient des
personnes pour s’en charger et exercer envers eux leur charité... »
FROMAGEAU et Lamet, Dictionnaire des cas de conscience, Paris, 1733.
« S’il était libre aux femmes d’exposer leurs enfans, ce serait ouvrir la porte au dérèglement de toutes sortes de
personnes, dont la plupart souvent ne demeurent dans le devoir que par la crainte des mauvaises suites et de
l’embarras où l’on se trouve quand on y a manqué. »
FROMAGEAU et Lamet, 1733.
« Si la crainte de la pauvreté ou de l’impuissance de nourrir un enfant porte une mère à l’exposer, la confiance
qu’elle doit avoir en la Providence et en la Charité des Fidèles doit l’en empêcher. »
FROMAGEAU et Lamet, 1733.
« Et rien n’intrigue ni n’excite plus un homme qu’une femme qui garde les secrets mieux que lui. »
Carlos FUENTES, né en 1928.
« Il n’y a pas de femme qu’on ne puisse conquérir si on lui consacre le temps et les compliments nécessaires. »
Carlos FUENTES, né en 1928.
« A mesure que les homes constatent que peu d’hommes ont eu leur chance, ils inclinent à dire qu’aucune femme
ne l’a eue. »
Margaret FULLER,1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« à moins d’être terriblement laides ou négligées, les femmes de lettres, et même les femmes instruites (…) sont
assurées d’avoir un public admiratif et, ce qui importe bien davantage, d’avoir la chance de se servir de ce
qu’elles ont appris, et d’en apprendre davantage, pour peu qu’elles aient, une fois, une tribune sur laquelle se
tenir. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Aux tous derniers échelons , où l’homme écrasé par la pauvreté, ne voit en la femme que sa partenaire de labeur
et de soucis, où il ne peut espérer une maison confortable et parvient à peine à en imaginer une, il la maltraite
souvent et subit moins son influence. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Bien des femmes songent intérieurement à ce dont elles ont besoin mais n’ont pas et à ce qu’elles peuvent
savoir si elles découvrent qu’elles en ont besoin. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Bien des hommes se demandent si les femmes sont capables d’avoir et d’être plus que ce qu’elles ont et sont, et
si, le cas échéant, il vaudrait mieux consentir à une amélioration de leur condition. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Ce dont la femme a besoin, ce n’est pas d’agir ou de gouverner en tant que femme, mais de croître en tant que
nature, de discerner en tant qu’intellect, de vivre librement et sans entraves en tant qu’âme, afin de déployer les
pouvoirs qui lui ont été donnés, elle ne se plaindra pas, pourvu qu’elle puisse les employer librement et
pleinement afin de rendre, avec usure, son bien au donateur. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Ce n’est pas l’éphémère bouffée d’encens poétique que veulent les femmes ; cela chacune peut le recevoir d’un
amant. Ce n’est pas un règne à vie ; pour cela, il suffit de devenir coquette, mégère ou bonne cuisinière. Ce n’est
pas l’argent, ni la notoriété, ni les insignes d’autorité que se sont appropriés les hommes. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
43
« C’est un bonheur que les femmes écrivent et parlent si en éprouvent le besoin, si elles ont quelque chose à dire ;
mais un silence de plusieurs siècles ne serait pas un malheur s’il découlait d’un commandement divin et non de la
tradition de l’homme. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« C’est une vulgaire erreur que de croire que l’amour, un amour, comble toute l’existence d’une femme ; elle
aussi est née pour connaître la Vérité et l’Amour dans leur universelle énergie. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Ceux qui pensent que les femmes, en raison de ses particularités physiques, ne pourrait pas s’occuper des
affaires du gouvernement national ne sont nullement ceux qui estiment impossible que les négresses supportent
de travailler aux champs, même pendant leur grossesse, ou que les couturières se tuent à la tâche. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« chaque fois que les femmes s’adressent au cœur de celui qui s’est aventuré sur la voie du mal, on les croit
prudes et ignorantes, à moins que l’on n’évoque la faiblesse de leur nature, qui leur éviterait de semblable
tentation. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« chez la femme, la dépendance a conduit à une dévotion excessive qui a refroidi l’amour, dégradé le mariage et
empêché chaque sexe d’être ce qu’il devrait être, pour lui-même comme pour l’autre. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Dans tous les cas où l’homme est suffisamment au-dessus de la pauvreté extrême ou de la stupidité brutale (…),
la femme a toujours assez de pouvoir, si elle choisit de l’exercer, et est d’ordinaire disposée à la faire en
proportion de son ignorance et de sa vanité puérile. Peu au fait de l’importance de la vie et de ses bits, façonnée
de telle sorte qu’elle montre une coquetterie égoïste et aime le pouvoir mesquin, elle ne songe qu’au plaisir de se
faire remarquer sur le moment, si bien que le gouvernement peut être ébranlé, le commerce bouleversé pour
satisfaire le caprice d’une favorite. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« En régime d’esclavage, d’esclavage officiel, les femmes sont sur un pied d’égalité avec les hommes. Chacun est
un outil, une propriété, rien de plus ! »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Dans notre pays, les femmes sont, sous bien des rapports, dans une meilleure situation que les hommes. Elles
ont le droit de lire de bons livres et plus de temps pour le faire. Elles ne sont ni poussées aussitôt dans le
tourbillon de la société, ni aussi accablées par les exigences d’une réussite extérieure. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Femme poème, homme poète ! Femme cœur, homme tête ! Ces deux distinctions n’ont d’importance que là où
elles ne sauraient être transcendées. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Il en est des femmes comme de l’esclave :
Vor dem Sklaven, wenn et die kette bricht,
Vor dem frein Menschen erzittert nicht.
« Ne tremblez pas devant l’homme libre, mais devant l’esclave qui a des chaînes à briser. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Il est vrai que, dans la plupart des cas, l’homme regarde sa femme de haut, la considère comme une enfant
adoptée, et fait en sorte qu’elle soit, pour les autres enfants, une nurse ou une gouvernante, plutôt qu’une mère. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« il ne se trouve pas un homme sur un million – que dis-je ? – un homme sur cent millions pour s’élever audessus de la croyance selon laquelle la femme a été faite pour l’homme ».
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
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« Il n’est pas étonnant qu’un groupe anti-esclavagiste plaide en faveur de la femme, puisqu’elle n’a pas des droits
de propriétés égaux à ceux des hommes. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Il n’existe pas d’homme entièrement masculin, pas de femme purement féminine. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Il y a si longtemps que les hommes qui tombent et retombent dans le péché, tout autant que les mystiques,
proclament que, tout comme la femme a provoqué la perte de l’homme, le salut de l’homme viendra d’elle, que le
temps doit être proche. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« j’ai constaté que jamais les hommes, même dans le plus extrême désespoir, ne souhaitaient être des femmes. Au
contraire, ils étaient toujours prêts à s’accuser mutuellement au moindre signe de faiblesse, en disant « Ne sois
pas comme les femmes ».
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Je demande aux femmes de s’interroger avec cœur sur ce que la liberté de la loi signifie pour elles. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Je souhaite que la femme vive d’abord pour Dieu. Alors elle ne sombrera pas dans l’idolâtrie en faisant d’un
homme imparfait son dieu. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« je souhaiterais que la femme renonce à prendre des hommes comme maîtres et comme guides, ainsi qu’elles
inclinent à le faire. Je souhaiterais que, à l’instar de la peine Indienne, elle se voue au Soleil, au Soleil de la
Vérité, et ne s’engage dans aucun chemin qui ne soit éclairé par ses rayons. Je le souhaiterais sans esprit de
compromis, sans complaisance, sans faiblesse parce que je la souhaiterais assez bonne et assez forte pour aimer
chaque être et l’ensemble des êtres à cause de la plénitude et non de la pauvreté de son propre être. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« la femme, en développant son esprit et son caractère, peut mener une existence indépendante et utile, tout
comme l’homme, si elle sait apprécier et poursuivre ce but. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« La nature de la femme comporte deux aspects, que les anciens représentaient sous les traits de la Muse et de
Minerve. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« La nature fournit des exceptions à chaque règle. Elle envoie des femmes au combat et donne à Hercule une
quenouille ; elle rend les femmes capables de porter de lourds fardeaux, de supporter le froid et le gel ».
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« L’association domestique : dans notre pays, la femme recherche un mari « débrouillard mais gentil » ; l’homme,
une femme « capable et douce ». »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« le défaut du mariage et de la présente relation entre les sexes est justement que la femme appartient à l’homme,
au lieu de former un tout avec lui. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Le génie particulier de la femme est, je crois, électrique de par son mouvement, intuitif de par sa fonction,
spirituel de par sa tendance. Elle n’excelle pas tant dans la classification ou dans la recréation que dans une
compréhension instinctives des causes. Elle exhale simplement ce qu'elle reçoit, en conservant ce qui fait la
singularité de la vie, plutôt qu’elle ne choisit des éléments et ne leur insuffle l’énergie de l’art. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Le garçon ne veut pas d’une femme ; il veut seulement d’une petite fille qui jouera à la balle avec lui et brodera
son mouchoir de poche. »
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Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Le monde en général est plus prêt que jamais à laisser la femme acquérir et manifester les capacités de sa
nature ».
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« les femmes de génie sont encore plus susceptibles que les homes d’être les esclaves d’une sensibilité
passionnée. Le monde les repousse avec plus de rudesse, et leur constitution physique est plus faible. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Les femmes ont besoin que le pouvoir ne leur soit pas interdit, sauf s’il y a tentation de l’usurper ou de le mal
employer ; besoin que la flatterie ne vienne pas empêcher leur esprit de devenir digne d’estime. Elles ont besoin
de ce à quoi tout être capable de le recevoir a droit de naissance – la liberté, la religieuse et intelligente liberté
d’user des ressources de l’univers, d’apprendre le secret de l’univers autant que le permet la nature, Dieu étant le
seul guide et le seul juge. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« les femmes ont besoin, surtout en ce moment, d’une gamme beaucoup plus étendue d’occupations qu’elles n’en
ont, pour que s’éveillent leurs pouvoirs latents. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Les femmes ont pris possession de tant de domaines que les hommes les avaient déclarées inaptes à occuper
que, même s’ils déclarent que certains leur sont inaccessibles, il est difficile de dire au juste où elles doivent
s’arrêter. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Les femmes qui parlent en public, si elles ont la force morale, (…) c’est-à-dire si elles parlent au nom de la
conscience, pour servir une cause qu’elles tiennent pour sacrée, désarment invariablement les préjugés de leurs
auditeurs et suscitent un intérêt proportionnel à l’aversion qu’on avait eu l’intention de leur montrer. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« les femmes sont facilement victimes de prêtres et de leurs propres illusions, mais tel ne serait pas le cas si
l’intellect était développé en proportion des autres pouvoirs. Alors elles auraient un régulateur et seraient
équilibrées même si elles conservaient la même susceptibilité nerveuse, à cause de leur constitution physique. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« les hommes n’envisagent pas les deux côtés des choses, et les femmes doivent cesser de rechercher leurs avis et
de se laisser influencer par eux. Elles doivent plutôt se retirer en elles-mêmes et explorer les fondements de la vie
jusqu’à ce qu’elles découvrent leur propre secret. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« L’homme meuble la maison, la femme la meuble. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« L’homme naît d’une femme, et il ne peut jamais oublier tout à fait l’expression du visage qui se penchait sur lui
dans sa prime enfance. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« L’homme participe du féminin dans Apollon, la femme du masculin dans Minerve. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« l’ouïe, l’intellect ne doit être cultivé dans le seul but de faire de la femme une meilleure compagne de
l’homme ; il doit l’être parce que, par sa simple existence, la Puissance qui a conféré une puissance exige de
l’amener vers la perfection. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Maintenant, il n’existe pas de femme, seulement une grande enfant. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
46
« Nous voudrions que toutes les voies soient aussi grandes ouvertes à la femme qu’à l’homme. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« On parle tant de la nécessité de mieux éduquer les femmes pour qu'elles soient de meilleures compagnes et de
meilleurs mères pour les hommes. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Par Homme j’entend à la fois l’homme et la femme : ils sont les deux moitiés d’une même idée. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Pour ce qui est de la plume, on s’est déjà opposé presque autant à ce que la femme s’en serve librement que
l’on s’oppose aujourd’hui à ce qu’elle occupe la tribune ou le pupitre. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Quant au mariage, on répète depuis des siècles aux femmes que les hommes ont des passions non seulement
plus fortes que les leurs, mais d’une sorte qu’il serait honteux pour elles de partager ou même de comprendre.
Que, par conséquent, elles doivent « faire confiance à leur mari », c’est-à-dire se soumettre implicitement à leur
volonté. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Quand l’agneau, et non le lion, sera l’emblème des nations, les femmes et les hommes seront tout comme les
enfants d’un même esprit ».
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Que la femme apparaisse dans la douce majesté de Cérès, et les plus rustres seront prêts à apprendre d’elle. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Quelles qu’aient été les habitudes domestiques des anciens, l’idée de la femme s’est manifestée avec noblesse
dans leurs mythologies et leurs poèmes, où il apparaît, (…) comme une forme de tendre pureté, ou bien, (…)
comme une forme dont la sagesse divine n’a encore jamais été surpassée. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Sachant qu’il existe, dans l’esprit des hommes, un sentiment semblable à l’endroit des femmes et des esclaves,
(…), - sentiment selon lequel l’âme infinie ne peut se manifester par leur entremise que dans des limites déjà
définies, selon lequel le don de la raison, prérogative primordiale de l’homme, leur est accordé à un degré bien
moindre, (…) pouvons-nous nous étonner que bien des réformateurs estiment improbable que quelque mesure
soit prise en faveur des femmes si elles n’expriment pas publiquement leurs souhaits ? »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Sans doute arrive-t-il que des femmes franches et généreuses éveillent un amour qu'elles ne paient pas de
retour, mais dans neuf cas sur dix, la femme, à demi consciemment, a fait beaucoup pour l’éveiller. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Si le nègre est une âme, si la femme est une âme, vêtus de chair, ils n’ont de compte à rendre qu’à un seul
Maître. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« si les femmes montrent souvent une préférence pour les hommes mauvais ; c’est moins en raison d’une
corruption du cœur féminin que parce que, confusément, elles les croient téméraires et aventureux, habitués à des
régimes qu’elles-mêmes n’ont pas le droit d’explorer, ce qui éveille leur curiosité. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Si les hommes regardent les choses en face, ils découvriront que la vie des femmes ne sera domestique tant que
la leur ne le sera pas. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Si l’on commence à reconnaître que la femme a besoin de développer ses ressources intellectuelles, la présence,
en elle, de la dignité spirituelle, ou même sa simple présupposition, inspire encore plus de respect. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
47
« S’il y a du malheur dans le lot de la femme, il provient des obstacles élevés par les hommes, et non de sa propre
nature ».
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Si la femme, par sympathie pour une condition extérieure, est conduite à contribuer à l’affranchissement de
l’esclave, elle ne doit pas moins, par obéissance à une tendance intérieure, favoriser les mesures qui promettent
s’amener le monde à une harmonie plus profonde et plus complète avec sa propre nature. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Si, (…) nous admettons comme une vérité que par nature, la femme semble plutôt destinée au cercle intérieur,
nous devons ajouter que jusqu’à maintenant, les arrangements de la vie civilisée n’ont pas été tels qu’ils lui
garantissent la propriété. Son cercle, s’il est le plus ennuyeux, n’est pas le plus calme. Si elle est préservée de
l’excitation, elle ne l’est pas des besognes ingrates. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Tout comme l’ami du nègre pose qu’aucun homme n’a le droit d’en tenir un autre sous le joug, l’ami de la
femme devrait poser que l’homme, fût-il animé de louables intentions, n’a pas le droit d’imposer de restriction à
la femme. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Vous ne pouvez le croire, hommes, et pourtant, s’il arrive aux femmes de s’arroger ce qui vous convient
davantage, c’est uniquement parce que vous les empêchez de découvrir ce qui leur convient. Si elles avaient toute
la liberté, toute la sagesse nécessaire pour développer la force et la beauté féminines, jamais elles ne
souhaiteraient être des hommes ou imiter les hommes. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Voyez une femme ordinaire à quarante ans. A peine subsiste-t-il en elle quelque chose de la beauté ou de la
grâce poétique qui la rendaient attirante comme femme, qui éveillaient des pensées étincelantes dans les cœurs ou
qui répandaient autour d’elle l’atmosphère rosée d’un doux amour. (…) on en parle toujours et on y pense
toujours comme si elle se souciait uniquement du décor. »
Margaret FULLER, 1810-1850, Woman in the Nineteenth Century, 1844, traduction S. Chaput, 1988.
« Le silence est le plus bel ornement pour une femme, mais il est peu porté. »
Thomas FULLER.
« L’homme, le femme, le démon : trois degrés de comportement. »
Th. FULLER, Gnomologia, 1732.
« Un bon moment pour faire la cour à une femme, c’est quand elle revient d’enterrer son mari. »
Th. FULLER, Gnomologia, 1732.
« Une femme ne doit pas quitter sa maison que trois fois : pour son baptême, pour son mariage, et pour son
enterrement. »
Th. FULLER, Gnomologia, 1732.
« Que de maux elles ont causés dans le monde ! Adam a été séduit, Samson dompté. La sainteté de David en a été
troublée, Salomon en a perdu la sagesse. Ce fut une femme qui fit renoncer Saint Pierre à Notre-Seigneur. Elle fit
plus d’effet sur l’esprit de Job que le diable qui ne put l’ébranler. Le poète Codrus disait que le ciel ne contenait
pas tant d’étoiles ni la mer tant de poissons que la femme a de fourberies cachées dans son cœur. Barthole disait
que toutes les femmes sont mauvaises et qu’il n’est pas besoin de faire des lois pour les bonnes femmes, parce
qu’il n’y en a point. Hippocrate nous assure que la malice est naturelle à la femme. L’auteur de l’Ecclésiastique,
aussi illustre en sagesse parmi les Hébreux que Thalès en philosophie chez les Grecs, nous a laissé par écrit que
la source du péché nous est venue de la femme ; qu’il vaudrait mieux demeurer avec un lion ou avec un dragon
qu’avec une mauvaise femme (ch. XXV, et même que les crimes des hommes sont plus supportables que les
bienfaits des femmes : Melior est iniquitas viri quam mulier benefaciens (chap.XLII). Entre toutes les bêtes
sauvages, dit Saint Chrysostome, il n’y en a point qui soit plus dangereuse que la femme. Pandore répandit toute
sorte de maux sur la Terre ; Hélène causa la mort de tant de milliers d’hommes, Déjanire fit mourir Hercule son
mari, un des plus fameux héros qui aient jamais été : les Danaïdes et les filles d’Egyptus tuèrent leurs maris en
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une nuit. Salomon dit qu’il a trouvé la femme plus amère que la mort. De mille hommes, ajoute-t-il, il ne s’en
trouve qu’un de bon ; mais parmi toutes les femmes, il n’y en a pas une de bonne (Ecclésiaste, ch. VII). Les
chrétiens leur ont ôté le maniement de l’Eglise, les philosophes ne les ont pas voulu admettre dans la philosophie,
les jurisconsultes leur ont défendu le barreau, les mahométans les ont exclues du paradis et les ont mises au rang
des esclaves. Il serait cependant agréable de chanter les louanges de Dieu, de philosopher, de plaider, d’être en
paradis avec des femmes. Il faut bien qu’il y ait de leur faute à tout cela. »
in FURETERIANA, in Quittard, Proverbes sur les femmes, l’amitié, l’amour et le mariage, 1861.
« Famille se prend pour un ménage composé d’un chef et de ses domestiques, soit femmes, enfants, ou
serviteurs. »
FURETIERE, 1690.

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