Ouverture de compte - Attachement 1+2
Transcription
Ouverture de compte - Attachement 1+2
PLACEMENT Remarques relatives aux risques Merci de signer les deux parties. RISQUES LIÉS AUX OPÉRATIONS À TERME R ISQUES CONSTITUTIFS DES PLACEMENTS DE PATRIMOINE DANS DES INSTRUMENTS FINANCIERS REMARQUES REL ATIVES AUX RISQUES [01] RISQUES LIÉS AUX OPÉRATIONS À TERME Merci de signer à la fin de ces remarques relatives aux risques. Avant de conclure une opération à terme, il vous faut considérer en particulier les risques décrits ci-après, que nous souhaitons vous exposer plus précisément. Veuillez noter que ce type de placement ne convient qu'à des investisseurs expérimentés. Veuillez prendre connaissance des risques suivants et les signer sur la dernière page. 7.1 RISQUES GÉNÉRAUX LIÉS AUX OPÉRATIONS À TERME Les opérations à terme présentent à la fois des opportunités de bénéfices et de forts risques de pertes. Selon l'opération à terme, le capital engagé peut être entièrement perdu. De plus, dans le cas d'opérations d'émetteurs dans des options et des transactions avec des contrats à terme (Futures), les engagements qui en découlent peuvent entraîner des pertes illimitées en fonction de l'évolution des cours. Les droits acquis à partir d'opérations à terme peuvent déchoir ou perdre de leur valeur. Les opérations à terme à courte durée de vie comportent plus de risques que les opérations à terme à durée de vie plus longue. En général, les opérations à terme sont dotées d'un effet de levier (« leverage-effect »). Les opérations à terme réagissent donc très fortement aux fluctuations des cours et à la volatilité de l'actif sous-jacent. Plus le levier est important, plus les risques sont élevés. Pendant la durée de vie des opérations à terme, la situation du marché détermine si des positions peuvent être clôturées, liquidées ou compensées. Dans certaines circonstances, vous ne pouvez pas réaliser d'opération correspondante, ou seulement à un prix courant défavorable, ce qui vous occasionne une perte. 7.2 OPÉRATIONS À TERME PROVISIONNÉES Les opérations à terme « provisionnées » bloquent les portefeuilles de titres existants. Cela accroît le risque, les titres bloqués en guise de provision risquant eux aussi d'être dévalués. 7.3 DÉPÔTS DE GARANTIE DANS LE CADRE D'OPÉRATIONS À TERME L'importance des garanties à déposer / des marges requises est déterminée par la bourse à terme concernée et se calcule en continu. Elle dépend de l'évolution du cours des positions engagées et ne peut pas être déterminée à l'avance. Les investisseurs doivent donc à tout moment être en mesure, dans un délai raisonnable, de déposer d'autres actifs en garantie ou de couvrir de nouveaux risques non sécurisés. En outre, l'investisseur doit être en mesure de compenser les pertes dues à l'évaluation continue des opérations à terme. En cas d'impossibilité de garantir tous les risques, toutes les positions risquent d'être liquidées, entraînant une perte. En dépit des garanties déposées par l'investisseur, les opérations à terme provisionnées peuvent également donner lieu à des obligations dépassant les garanties existantes et englobant votre patrimoine privé. 7.4 OPÉRATIONS À TERME DE GRÉ À GRÉ HORS BOURSE Contrairement aux opérations à terme négociées en bourse, les opérations de gré à gré (ou OTC, « Over-The-counter ») ne sont pas normalisées. De ce fait, les cours et prix actuels sont disponibles uniquement sur demande. Il n'est pas possible de compenser les risques par une opération avec un tiers. Dans certaines circonstances, la seule possibilité est de mettre fin à l'opération et de compenser le risque par une transaction avec le teneur de marché ou un autre participant au marché de gré à gré. Celui-ci n'y est en général pas tenu et a une influence décisive sur le prix courant actuel, de sorte que l'opération de gré à gré, en cas d'une valeur marchande négative, ne peut être terminée qu'avec des pertes de valeur. 7.5 OPÉRATIONS À TERME TITRISÉES Les droits et les devoirs liés aux opérations à terme peuvent être titrisés sous forme de bons d'options (ou « warrants ») ou de certificats à effet de levier. La titrisation n'apporte pas de changement fondamental aux risques généraux liés aux opérations à terme, mais le risque est limité au capital engagé. 7.6 TRADING D'OPTIONS Opérations à terme avec options Une option désigne un droit d'acheter ou de vendre un produit à un moment ultérieur. Il s'agit pour l'investisseur d'un droit et non d'une obligation, que l'option soit exercée ou qu'elle expire. Ce droit s'acquiert, selon l'option, par un règlement-livraison sous la forme d'une prime d'option ou par une livraison de l'actif sous-jacent correspondant. Dans le cas des options à l'européenne ou à l'asiatique, ce droit ne peut être exercé qu'à la fin de la durée de vie de l'option, alors que dans le cas des options à l'américaine, il peut être exercé tout au long de la durée de vie de l'option. Il n'y a pas de limitation régionale pour l'acquisition de ce type d'options. Si l'option n'est pas exercée, elle expire à sa date d'échéance. La date d'expiration et le dernier jour de négoce d'une option peuvent être distincts, de sorte que l'option ne peut plus être négociée, avant même sa date d'échéance. Option avec règlement-livraison L'actif sous-jacent des options pouvant aussi être une valeur non physique, il est alors procédé au paiement d'une contre-valeur équivalente au lieu de valeurs réelles ou de titres. C'est le cas par exemple pour les options sur indices. Il faut alors procéder à une évaluation adéquate en rapport avec le ratio de souscription. 03 Options d'achat et de vente Dans le cas d'une option d'achat, l'acheteur a le droit d'acheter l'actif sousjacent correspondant à un prix et dans une quantité définis à l'avance. En général, l'investisseur n'exerce son droit que si le prix de l'actif sous-jacent est supérieur au prix d'exercice. Le porteur d'une option de vente a le droit de vendre un actif sous-jacent défini selon les mêmes critères. pend en grande part de trois facteurs. Ces facteurs sont : • D urée de vie résiduelle de l'option : une option à laquelle il reste une durée de vie plus longue doit avoir une valeur temps plus élevée qu'une option à laquelle il reste une durée de vie plus courte, dans la mesure où il est possible de faire valoir encore plus longtemps le droit d'option. •V olatilité de l'actif sous-jacent : la volatilité désigne l'intensité de fluctuation. • En jeu, à parité ou hors jeu : un autre facteur déterminant pour la valeur temps d'une option est de savoir si l'option est « en jeu », « à parité » ou « hors jeu ». Autres types de transactions Quatre types de transactions sur options sont possibles : le « long call », achat d'une option d'achat ; le « short call », vente d'une option d'achat ; le « long put », achat d'une option de vente et le « short put », vente d'une option de vente Émetteur On appelle émetteur une personne qui vend une option en échange d'une prime et qui la maintient jusqu'à éventuel exercice de cette option par le contractant de l'actif sous-jacent. Dans les options à l'américaine, l'émetteur est toujours dépendant de la décision de l'acheteur de l'option pendant la durée de vie de l'option. Ce n'est pas le cas pour les options à l'européenne, qui ne sont réglées qu'à la date d'échéance (date de fin de durée de vie). En jeu L'option est « en jeu » si le cours de l'actif sous-jacent est supérieur au prix d'exercice pour l'achat, inférieur pour la vente. Les spécialistes définissent également cette situation comme « dans la monnaie » (ou « in the money »). À parité Options provisionnées et non provisionnées Il convient de distinguer les options provisionnées et les options non provisionnées. Dans le cas de l'option provisionnée, le vendeur de l'option possède, lors de la conclusion de l'opération, la quantité convenue de l'actif sous-jacent à livrer. Dans le cas des options non provisionnées, l'intervenant soumis à une obligation de livraison ne possède pas la marchandise à livrer. Si son statut d'émetteur l'oblige à livrer, il doit alors le cas échéant se procurer la marchandise au moment de la livraison. Dans ce cas, le risque qu'il encourt n'a pas de limite supérieure, comme dans le cas où il s'est engagé à en prendre livraison. Si le prix d'exercice et le cours actuel de l'actif sous-jacent sont équivalents, l'option est alors « à parité », ou « à la monnaie » (« at the money »). Hors jeu Dans ce cas de figure, le prix d'exercice est supérieur au cours actuel de l'actif sous-jacent pour l'achat, inférieur pour la vente, de sorte que l'option ne possède aucune valeur intrinsèque. On dit aussi que l'option est « hors la monnaie » (« out of the money »). Bons d'option sur panier d'actions, « turbo » et exotiques Paramètres déterminants d'une option La configuration de toutes les options dépend principalement des paramètres suivants : • Actif sous-jacent : toute option se fonde sur un objet de contrat qu'on appelle un actif sous-jacent. C'est l'objet sur lequel l'option est concédée. • Prix de base ou prix d'exercice : un prix fixe est convenu pour les transactions ultérieures entre l'acheteur et le vendeur de l'option pour l'actif sous-jacent et la quantité de celui-ci. • Durée de vie : il s'agit de la date jusqu'à laquelle (pour l'option à l'américaine) ou à laquelle (pour l'option à l'européenne) l'option peut être exercée (date d'expiration). En cas de confirmation par écrit d'une option sous forme d'un titre (bon d'option ou warrant), il convient de tenir compte de certaines formes particulières. Bon d'option sur panier d'actions Un bon d'option sur panier d'actions donne droit au porteur d'acheter (call) des paniers prédéfinis d'actifs sous-jacents ou prévoit un règlement-livraison correspondant en cas d'exercice du droit d'option. Bons d'option turbo Les bons d'option turbo donnent au porteur le droit d'acheter d'autres bons d'option. Cette possibilité amplifie l'effet de levier, étant donné qu'il est doublé. Les modes d'effet décrits ici, notamment les risques, augmentent proportionnellement. Bons d'option exotiques Prime d'option Le montant de la prime d'option, ou le cours ou le prix d'une option, se compose de ce qu'on appelle la valeur intrinsèque de l'option et de ce que l'on appelle sa valeur temps. Valeur intrinsèque La valeur intrinsèque d'une option est la différence entre le cours actuel de l'objet de l'option et le prix de base de cette option. Ainsi, par exemple, une option d'achat sur le DAX avec un prix de base de 5 600 points pour un DAX à 6 000 points a une valeur intrinsèque de 400 points d'indice. Plus la différence entre le cours actuel et le prix de base est importante, plus la valeur intrinsèque est grande et plus le prix d'une option est élevé. Valeur temps À la valeur intrinsèque s'ajoute ce que l'on appelle la valeur temps de l'option. La valeur temps s'obtient en calculant la différence entre le cours réel de l'option et sa valeur intrinsèque. La valeur temps d'une option dé- 04 Les bons d'option exotiques se distinguent des bons d'option courants en ce que les accords convenus entre les parties contractuelles sont soumis à des conditions supplémentaires changeant le contenu du droit d'option. Dans ce cas, il n'y a aucune limite, c'est pourquoi il est recommandé de prendre connaissance dans le détail des conditions d'option de tels types de bons d'option avant de les acheter. On peut notamment citer les types suivants : Bons d'option à barrière Les options sont annulées (à barrière désactivante) ou créées (à barrière activante) lorsque l'actif sous-jacent passe en dessous ou au-dessus d'un cours préalablement défini. Quatre variantes différentes pour les différents émetteurs sont proposées. Seules la mise à disposition et la prise de connaissance d'informations détaillées permettent à l'investisseur d'analyser et d'évaluer le profil concret des risques et des opportunités. Bons d'option binaires Ces bons d'option confirment par écrit le droit de l'acheteur au remboursement d'un montant fixe préalablement défini, si toutefois le cours de l'actif sous-jacent dépasse le prix de base convenu à l'échéance ou à n'importe quel moment du terme (selon le type), ou passe en dessous de ce prix selon le type. Bons d'option « Range » Les bons d'option « Range » donnent droit à l'acheteur de percevoir à échéance un montant dont la hauteur dépend du fait que le cours de l'actif sous-jacent dépasse un seuil défini au cours de la durée de vie ou, selon son type, est inférieur ou se situe entre deux seuils définis. Bons d'option « Single Range Dans ce type de bon d'option, l'investisseur reçoit un montant fixe pour chaque jour auquel le cours de l'actif sous-jacent est supérieur au seuil inférieur ou inférieur au seuil supérieur. Le paiement de la somme cumulée durant la durée de vie est effectué en une fois à échéance. Bons d'option « Dual Range » L'investisseur est crédité d'un montant fixe pour chaque jour auquel le cours de l'actif sous-jacent correspondant est supérieur au seuil inférieur ou inférieur au seuil supérieur. En revanche, un montant fixe correspondant est débité pour chaque jour auquel il est constaté que le cours se situe en dehors des seuils définis. Les recettes et les créances sont décomptés et soldés à échéance. Toutefois, l'investisseur n'est en général pas tenu de couvrir le solde par des versements supplémentaires, si à échéance celui-ci devait être en sa défaveur. Bons d'option ascendants ou descendants Dans ces variantes, pour chaque jour où le cours de l'actif sousjacent est supérieur (pour la variante ascendante) ou inférieur (pour la variante descendante) aux seuils définis dans les conditions des bons d'option, l'investisseur bénéficie d'un crédit au montant préalablement convenu. Le solde est remboursé à échéance. option entraîne fréquemment des coûts connexes. Au total, ces coûts peuvent atteindre un niveau non négligeable par rapport au prix des options. Tous les coûts modifient et réduisent les attentes de bénéfice de celui qui achète l'option, car le cours doit atteindre un niveau supérieur à celui tenu pour réaliste sur le marché pour entrer dans la zone de bénéfice. Comme l'expliquent les informations sur le mode de fonctionnement et les risques liés aux opérations à terme, le trading d'options représente un pari sur l'évolution future du cours. L'acheteur de l'option est tenu de payer ce que l'on appelle la prime d'option pour conclure ce pari. La réalisation d'un bénéfice par le porteur de l'option est conditionnée par le fait que l'exercice ou la liquidation de l'option permet d'aboutir à une différence, située entre le prix de base et le montant différentiel généré par l'exercice ou la liquidation de l'option. Cette opération n'aboutira à un bénéficie que si la différence est supérieure à la prime payée. Cette prime doit d'abord être récupérée avant que l'acheteur de l'option n'entre dans la zone de bénéfice. Tant que la différence est inférieure à la prime payée, le porteur de l'option se situe dans la zone de perte partielle ou dans la zone d'option. Si le prix de base n'augmente pas ou chute pendant la durée de vie de l'option, l'acheteur de l'option perd la totalité de la prime. Il est à noter que le niveau de la prime correspond aux attentes de cours encore considérées comme réalistes par le marché boursier, même si elles d'ores et déjà assorties d'un caractère spéculatif. La prime d'option varie entre l'enchère et la surenchère et définit ainsi le cadre de la zone de risque, considéré comme admissible par le marché. Tous les coûts connexes, les rétributions et les suppléments sur la prime d'option réduisent le ratio opportunités / risques. Car ces coûts doivent aussi être couverts avant que le porteur de l'option n'atteigne la zone de bénéfice. Selon l'importance des coûts supplémentaires à la prime d'option, la hauteur des frais fait également fluctuer le ratio opportunités / risques à un niveau tel qu'il n'est plus réaliste de s'attendre à des bénéfices. Les suppléments sur la prime d'option boursière impliquent en outre que la probabilité de réaliser globalement un bénéfice diminue avec chaque opération, voire qu'elle s'en trouve anéantie. Seuls les suppléments et coûts représentant moins de 10 % de la prime d'option n'ont pas ce type d'effets durables sur le ratio opportunités / risques. Risque de fluctuation de prix Bons d'option à zone désactivante (« Knock-out Range ») Ces bons d'option fonctionnent comme les bons d'option « Range ». Selon le type, le droit d'option de l'investisseur est annulé dès que le cours de l'actif sous-jacent se situe en dehors ou - selon le type -entre les seuils définis. Le prix d'une option est soumis à fluctuations, qui dépendent de différents facteurs (voir ci-dessus). Ces fluctuations peuvent aboutir, dans le pire des cas, à la perte de valeur totale de l'option. En raison de la durée de vie limitée des options, on ne peut pas s'attendre à ce que le prix d'une option récupère à temps. Selon le type, aucun paiement n'est effectué, ou seulement les paiements qui sont échus jusqu'à l'atteinte du seuil. Effet de levier : À noter : des informations concrètes sur les particularités de ces produits, leur mode de fonctionnement et les risques spécifiques liés aux bons d'option à structure complexe ou à l'association des différentes options ou bons d'option ne pourront être fournies qu'au cas par cas et sur la base d'une description détaillée des opérations. Risques relatifs aux opérations sur options En raison de leur type, les opérations sur options sont liées à des risques de perte considérables, dont tout investisseur doit avoir conscience. Les fluctuations des cours de l'actif sous-jacent ont toujours un effet surdimensionné par rapport au cours de l'option. On parle d'effet de levier ou de « leverage effect » en anglais. Les baisses du cours de l'actif sous-jacent aboutissent régulièrement à des baisses de valeur pour les options d'achat ; ces mêmes pertes sont régulièrement enregistrées lors des hausses du cours de l'actif sous-jacent pour les options de vente. À l'inverse, toutes les évolutions positives de l'actif sous-jacent n'aboutissent pas obligatoirement à un effet positif sur la valeur de l'option. Le cours de l'option peut même chuter si, par exemple, le cours de l'actif sous-jacent est surcompensé par une volatilité en baisse qui produit un effet négatif ou par l'imminence de la date d'expiration. Outre des opportunités considérables, l'effet de levier représente également et avant tout des risques considérables pour les investisseurs. Le levier opère dans les deux directions, c'est-à-dire pas uniquement au profit du porteur mais, le cas échéant, également en sa défaveur. Plus le levier est grand, plus les opérations sont risquées. Plus la durée de vie résiduelle d'une option est courte, plus l'effet de levier est important en règle générale. Conséquences sur les coûts Pour toutes les opérations sur options, les provisions minimales, les provisions proportionnelles ou les provisions fixes par transaction (achat et vente) peuvent entraîner des coûts qui, dans les cas extrêmes, peuvent même sensiblement dépasser la valeur des options. L'exercice d'une Risque d'expiration, de baisse de la valeur et de perte totale Il ressort des explications susmentionnées que les options expirent et que, par conséquent, leur valeur devient nulle ou se trouve réduite. Plus la durée de vie résiduelle d'une option est courte, plus le risque d'une 05 perte de valeur ou d'une perte totale est élevé. La valeur baisse si les évolutions attendues du cours ne se concrétisent pas pendant la durée de vie. En raison de la durée de vie limitée des options, on ne peut pas non plus s'attendre à ce que le cours ou le prix d'une option récupère avant la fin de la durée de vie. Risques de pertes illimités L'engagement de positions d'option peut entraîner la perte totale du montant engagé en raison d'évolutions défavorables du marché, de réalisations des conditions ou d'atteinte de l'échéance. Selon la position choisie, les risques de pertes peuvent même être illimités. Les risques ne se limitent pas non plus aux garanties constituées et peuvent les dépasser. Risque lié à l'émetteur En cas de bons d'option, vous encourez le risque lié à l'émetteur, c.-à-d. le risque d'insolvabilité de l'émetteur du bon d'option. Augmentation du risque en cas de crédit Le risque de perte augmente s'il est fait recours à un crédit pour l'acquittement des obligations relatives aux opérations à terme. Augmentation du risque en cas d'opérations en devises étrangères Le risque de pertes augmente encore si l'obligation relative à l'opération financière à terme ou si la contrepartie à demander est exprimée dans une devise ou dans des unités de calcul étrangères. La raison en est le risque lié aux taux de change. Possibilités réduites ou impossibilité de limiter les pertes Il se peut que les opérations sur lesquelles on veut exclure ou limiter les risques liés aux options ne puissent pas être effectuées, ou seulement à un prix entraînant une perte. La titrisation n'améliore en rien la structure de risque La titrisation des droits et devoirs exposés ici au moyen d'un titre, en particulier au moyen de bons d'option, ne change rien aux droits et devoirs exposés ici. Les opérations à terme pouvant avoir différentes configurations, elles peuvent comporter, selon la nature de chaque opération, des risques supplémentaires. Les positions correspondantes ne doivent être engagées que si l'investisseur a une bonne appréciation et une bonne compréhension des modes de fonctionnement et des risques de l'opération. Vente d'options à découvert La vente d'options à découvert est la vente par l'investisseur de contrats qui ne sont pas en sa possession. Il s'agit donc d'un type d'opération extrêmement risqué présentant un rapport opportunités / risques défavorable pour le vendeur à découvert. Si des options sont vendues à découvert, le vendeur reçoit d'abord la prime d'option de l'acheteur. Cette prime d'option perçue constitue le potentiel de gain maximal pour le vendeur, alors que le risque de pertes qu'il encourt est illimité. La vente à découvert de l'option signifie que le vendeur ne dispose pas lui-même de l'option. Il n'est pas non plus nécessaire qu'il dispose de l'actif sous-jacent. En lien avec les options vendues à découvert, il convient de noter que le potentiel de bénéfice pour une option d'achat vendue à découvert est limité à la perception de la prime d'option, alors que les risques de pertes sont, eux, illimités. En cas de vente à découvert d'options de vente, le potentiel de bénéfice est également limité à la perception de la prime d'option, et le risque de pertes est lui aussi illimité en cas de chute des cours (la valeur de l'objet de l'option ne peut toutefois pas tomber en dessous de zéro). Ce type d'opérations présente donc un potentiel de bénéfice limité pour un risque de pertes illimité. Un rapport opportunités / risques aussi défavorable demande par conséquent une gestion des risques approfondie et efficace. Dépôts de garantie (marge) Les opérations à terme présentant un risque de pertes illimité, et donc en particulier les options vendues à découvert, doivent s'accompagner de dépôts de garantie pour couvrir d'éventuelles pertes de cours. Chaque bourse est régie par des règlements locaux à respecter au cas par cas. Pour les options négociées sur l'EUREX, il faut distinguer la marge dite « premium » et la marge dite « additionnelle ». (C'est le règlement de l'Eurex, il ne s'applique pas à toutes les bourses en général.) Marge premium Dans le cas d'options vendues à découvert, on calcule chaque jour la « marge premium ». Pour ce faire, la bourse utilise chaque jour le cours de clôture de l'option, à partir duquel elle calcule la valeur de la prime pour chaque option individuelle. Cette valeur de prime constitue en 06 même temps, pour les options vendues à découvert, la valeur de rachat ou de liquidation, c'est-à-dire la valeur que devrait payer le vendeur à découvert s'il rachetait l'option au cours de clôture officiel de la bourse. Cette marge, appelée « marge premium » est débitée effectivement du compte sur marge dans la mesure où il existe une obligation ouverte de rachat à ce montant. L'opération se déroule comme suit : La prime d'option versée lors de la vente à découvert est créditée au compte sur marge. En même temps, la valeur de rachat de l'option est débitée à la clôture du marché en tant que « marge premium » avec l'ouverture de la position, de sorte que la différence entre la prime versée et la valeur de rachat constitue le bénéfice ou la perte ouverte dans cette position. À la séance suivante, la nouvelle valeur de rachat est débitée en tant que nouvelle « marge premium » et la « marge premium » du jour précédent est à nouveau créditée, de sorte que la différence entre l'ancienne « marge premium » et la nouvelle constitue le bénéfice ou la perte dans la position d'option par rapport au jour précédent. Les changements quotidiens correspondent ainsi aux bénéfices ou pertes survenant chaque jour dans les positions d'option ouvertes. Marge additionnelle En plus de la « marge premium », une « marge additionnelle » est également demandée. Pour calculer cette « marge additionnelle », la bourse concernée détermine un paramètre de marge pour les fluctuations maximales du cours de l'objet de l'option, c'est-à-dire de l'actif sous-jacent. La hauteur de ce paramètre de marge s'appuie sur l'expérience du passé. Sur la base de ce modèle, la bourse estime comment, d'après son expérience, l'actif sous-jacent est susceptible d'évoluer le jour suivant au détriment du vendeur à découvert dans le pire des cas. À l'aide de modèles d'options théoriques, la bourse calcule ensuite l'évolution prévisible du prix de chaque option en référence à chaque actif sous-jacent, si le cas extrême prévu venait à se produire. Cette perte possible représente donc ce que l'on appelle la « marge additionnelle » destinée à couvrir les éventuelles pertes de cours du jour suivant. Le compte doit être provisionné au moins à hauteur de cette « marge additionnelle » afin de pouvoir garder une position de vente à découvert dans les options jusqu'au jour suivant. Il convient d'insister sur le fait que les pertes ne se limitent pas à cette « marge additionnelle » ni à la marge totale, mais peuvent les dépasser à tout instant. Pour les options vendues à découvert, la marge totale se compose de la somme de la « marge premium » et de la « marge additionnelle ». Ces règles s'appliquent pour l'EUREX. Les autres bourses sont régies par des règlements locaux à respecter au cas par cas. Les investisseurs ont intérêt à se familiariser avec ces règlements avant de faire des opérations sur le marché ou la bourse correspondante. Opérations financières à terme et opérations à terme sur des marchandises Les opérations financières à terme et les opérations à terme sur des marchandises sont des contrats impliquant d'une part une obligation de livraison et d'autre part une obligation de réception, à remplir toutes deux à une date convenue ultérieurement. La livraison, la réception, la quantité et le mode de paiement de la marchandise à livrer sont convenus dès la définition du terme. Si ces opérations sont standardisées et se déroulent par le biais de la bourse, leur exécution suit une procédure normalisée. On utilise le terme générique « futures » pour désigner les opérations financières à terme et les opérations à terme sur des marchandises. Des opérations à terme de ce genre reposent souvent sur un objectif purement spéculatif. Le plus souvent, les parties qui concluent le contrat n'ont aucun intérêt économique à l'achat ou à la vente de la marchandise. Dépôt de garantie (marge) En lien avec les opérations sur futures, il est généralement demandé lors de la conclusion de l'opération un dépôt de garantie qu'on appelle le paiement de marge. Dépôt de garantie (marge) En lien avec les opérations sur futures, il est généralement demandé lors de la conclusion de l'opération un dépôt de garantie qu'on appelle le paiement de marge. Le courtier enregistre le paiement de marge comme capital de départ sur le compte du client. Toutes les opérations pour le client sont comptabilisées sur ce compte. Y sont soldés les bénéfices, les pertes et les taxes issus des opérations individuelles. L'investisseur s'engage à tenir toujours à disposition sur son compte la provision nécessaire pour la marge requise. Si les contrats à terme donnent lieu à des obligations engagées au détriment de l'investisseur, ces pertes sont débitées du compte sur marge en tant que perte. Si cela fait baisser le compte sur marge en dessous de la marge à tenir à disposition, il sera demande à l'investisseur de verser la différence. Cette demande est désignée par la dénomination d'appel de marge. Le délai pour effectuer le versement supplémentaire ne doit pas dépasser quelques heures. Si l'investisseur ne remplit pas cette demande, cela peut entraîner l'aliénation d'office des valeurs en dépôt. Le courtier peut également liquider les contrats déjà conclus par des opérations de contrepartie. Les marges minimales sont définies par la bourse concernée et peuvent changer tous les jours en fonction de la volatilité de la future. Le courtier exécutant l'opération peut réclamer des paiements de marge au-delà de cette marge minimale. Veuillez noter que quiconque intervient à terme en qualité de vendeur peut exiger la réception de livraison de la marchandise à partir du premier jour d'avis (« first notice day ») découlant des conditions du contrat. La livraison au lieu déterminé par la bourse se fait dans la quantité définie dans les conditions régissant le contrat et dans la fourchette de qualité prescrite après notification préalable. À cet égard, le vendeur peut choisir librement la date exacte de livraison, mais la livraison doit avoir lieu dans la limite du mois de livraison et être annoncée un jour ouvré à l'avance par une notification écrite. À moins d'une opération de contrepartie (liquidation) effectuée dans un délai suffisant, en tant qu'acheteur, vous risquez, au cours du dernier mois de négoce à partir du premier jour d'avis, d'être exposé à une obligation soudaine de réception. À moins d'une opération de contrepartie effectuée dans un délai suffisant, en tant que vendeur, vous pouvez, à l'échéance du contrat, vous retrouver confronté à une obligation de livraison. À partir du moment où vous avez contracté une obligation de livraison que vous n'avez pas liquidée à temps par une opération de contrepartie, vous devez acheter, stocker et livrer la marchandise correspondante dans la quantité et la qualité convenue. Les frais supplémentaires occasionnés dans ce cas sont également à votre charge. Ce risque lié aux frais est lui aussi impossible à estimer à l'avance et peut aller bien au-delà d'éventuelles garanties. Là encore, les obligations peuvent dépasser l'ensemble de votre patrimoine personnel. Obligation de livraison provisionnée et non provisionnée Un investisseur qui contracte une obligation de livraison à partir d'une future et ne se procure pas l'objet du contrat au moment de sa conclusion court un plus grand risque qu'un investisseur disposant de la marchandise en question. Si l'investisseur engagé à livrer s'est déjà procuré à l'avance la marchandise, le risque qu'elle prend se limite à la dépense et aux frais de livraison qui en découlent. Cas particulier : les futures à compensation d'écart Dans la mesure où l'objet d'une future n'est pas nécessairement un actif sous-jacent pouvant être livré matériellement, et dans la mesure où des objets immatériels peuvent aussi servir d'actifs sous-jacents, il est procédé dans de tels cas à un simple règlement-livraison. C'est le cas notamment pour les contrats financiers à terme sur un indice ou un panier d'actions, soit sur une valeur purement chiffrée calculée d'après des critères déterminés à l'avance et dont les fluctuations reflètent les fluctuations du cours des titres sous-jacents. Par ailleurs, toutes les autres remarques et indications s'appliquent par analogie à ces types de contrats. Options sur des futures les opérations sur options sont également possibles pour les futures. Dans ce cas, il s'agit d'une opération sur option régie par les risques et modes de fonctionnement décrits au paragraphe A. Opérations à terme avec risque lié aux devises La conclusion d'opérations à terme sur des marchandises implique des risques spécifiques liés aux obligations de livraison ou de réception physique. Si vous contractez des opérations à terme impliquant un engagement de votre part ou une contrepartie à demander par vous dans une devise ou unité étrangère, ou concernant un objet de contrat dont la valeur est définie d'après cette devise ou unité, vous vous exposez, en plus des risques liés à l'opération, à un risque de fluctuation des taux de change. Les évolutions sur le marché des devises peuvent aussi faire baisser la valeur de vos options en raison de fluctuations du taux de change, augmenter le prix de l'objet du contrat que vous devez livrer pour remplir votre obligation comme l'exige l'opération à terme, ou diminuer sa valeur ou son produit de vente. Lieu / Date Lieu / Date Les détails des garanties à déposer et, le cas échéant, des obligations de versement complémentaire, sont décrits dans les conditions du courtier. Remarques relatives aux risques Signature du 1er titulaire du compte Signature du 2ème titulaire du compte 07 Merci de signer à la dernière page de ces remarques relatives aux risques. [02] RISQUES CONSTITUTIFS DES PLACEMENTS DE PATRIMOINE DANS DES INSTRUMENTS FINANCIERS Sont décrits ci-après les risques concernant de façon égale toutes les formes de placement possibles proposées par l'intermédiaire de CapTrader. Les risques exposés ci-après se cumulent et se renforcent mutuellement. Volatilité : Les cours des instruments financiers et titres sont soumis à des variations dans le temps parfois considérables. L'intensité des variations de cours dans un laps de temps donné est appelée volatilité. La volatilité se calcule en utilisant des données historiques selon des méthodes statistiques. Plus la volatilité d'un instrument financier est élevée, plus le risque inhérent à ce placement est élevé lui aussi. La volatilité ne prend toutefois en compte que les fluctuations de cours remontant à un certain temps ; elle ne donne donc pas un aperçu fiable de l'évolution future des cours. économie nationale ont toujours des conséquences sur l'évolution des cours des instruments financiers. Risque lié au crédit : Risque lié à la liquidité et à la fongibilité : La mise en gage d'un portefeuille ou d'un dépôt-titre est un moyen de plus en plus utilisé par les investisseurs pour obtenir et conserver des liquidités et une bonne capacité d'action. Veuillez noter qu'en cas de financement par crédit de vos placements, vous devez d'abord pouvoir générer de quoi payer l'intérêt dû pour l'emprunt avant d'atteindre la zone de bénéfice. Vous devez en outre rembourser le crédit, ce qui déséquilibre le ratio opportunités / risque. La liquidité ou la fongibilité désigne la possibilité pour l'investisseur de céder l'instrument financier à tout moment. La possibilité fondamentale d'une telle cession est appelée fongibilité. La liquidité désigne la possibilité de vendre des instruments financiers sans que des ordres de vente en moyenne élevés par rapport au volume de vente habituel du marché n'entraînent de fluctuations sensibles ou durables du cours, d'où il découlerait que la vente ne peut se faire qu'à des coûts significativement plus bas. Comme les instruments financiers font office de garantie en cas de mise en gage du portefeuille, il peut arriver que la valeur de votre portefeuille, à la suite d'évolutions négatives des cours, baisse à cause d'une chute des cours. Dans ce cas, vous êtes tenu de procéder régulièrement à des versements en sus et vous devez fournir des garanties supplémentaires au bailleur de fonds pour assurer une sécurité suffisante du crédit. Sans quoi, le crédit peut être annulé. Les marchés particulièrement étroits ou dépourvus de liquidités peuvent être à l'origine de difficultés lors de l'achat ou de la vente d'instruments financiers. Pour certains instruments financiers, des notations ont lieu sur une longue période sans que celles-ci ne se fondent sur des volumes d'affaires réels. Dans ce type de marchés, l'exécution d'un ordre n'est pas immédiatement possible, et ne se fait qu'en partie ou à des conditions extrêmement défavorables. Il peut aussi en résulter des coûts de transaction plus élevés. Dans le pire des cas, le bailleur de fonds risque de vendre d'office les valeurs en dépôt. C'est le cas en particulier si un versement supplémentaire exigé n'a pas été effectué, ou si le versement est d'un montant insuffisant. Il n'y a par ailleurs aucune garantie que votre dépôt puisse être utilisé plus tard pour acquitter complètement vos dettes. Risque lié aux devises Les investisseurs s'exposent à un risque lié aux devises s'ils gardent des instruments financiers dans une devise ne correspondant pas à celle du pays où ils se trouvent. Le risque lié aux devises se concrétise si la valeur de la devise du pays où se trouve l'investisseur augmente par rapport à la devise étrangère. Même en cas de hausse des cours, les opérations de ce genre peuvent se solder par des pertes. Les devises et monnaies sont soumises à des facteurs d'influence à court, moyen et long terme. Ainsi, les opinions de marché, l'actualité politique, les spéculations, les évolutions conjoncturelles, l'évolution des taux d'intérêts, les décisions de politique monétaire et les influences présidant à l'ensemble d'une économie nationale peuvent avoir un impact sur le cours des devises. Risques fiscaux : L'imposition à laquelle est soumis l'investisseur a toujours un impact sur le rendement atteint durablement avec ses placements de patrimoine. Le traitement fiscal des bénéfices sur les cours et des produits issus des opérations sur titres et autres opérations semblables peut varier. Outre l'effet immédiat pour l'investisseur à titre personnel, de tels changements peuvent aussi affecter la situation financière de certaines entreprises et avoir ainsi un effet positif ou négatif sur l'évolution des cours des instruments financiers. Remarque : avant de vous lancer dans ce type d'investissements, renseignez-vous sur les conditions fiscales cadres et sur le traitement fiscal des placements de capitaux qui vous intéressent. Risque d'inflation : Coûts annexes : On entend par risque d'inflation le risque, pour l'investisseur, de subir une perte de patrimoine à la suite d'une dépréciation monétaire progressive (inflation). Les commissions et coûts de transaction qui vous incombent, ainsi que les frais courants (par exemple les frais de tenue de dépôt) ont un impact sur les opportunités de bénéfices de chaque opération. Plus les coûts liés à l'opération sont élevés, plus il vous faudra de temps pour atteindre le seuil de bénéfices. Cela réduit aussi vos chances de bénéfices, puisque vous devez d'abord amortir ces dépenses avant de pouvoir réaliser un bénéfice. C'est pourquoi vous devez tenir compte du rapport entre les frais et la valeur totale nette de la transaction. Risque conjoncturel : Les développements conjoncturels mal anticipés ou imprévisibles peuvent avoir un effet néfaste sur l'évolution future des cours des instruments financiers. Les modifications de l'activité économique d'une 08 RISQUES LIÉS AUX OPÉRATIONS EN ACTIONS Nature d'une action Une action est un titre de propriété ou de participation établissant par écrit, sous forme de certificat d'action, le droit de sociétaire de l'actionnaire au sein d'une société par actions. Le porteur ou titulaire d'une action n'est pas créancier de la société, mais participe à son capital par actions en tant que copropriétaire des biens de la société. Les actions peuvent se présenter sous différentes formes selon leur transmissibilité (fongibilité). Ainsi, les actions dites au porteur peuvent changer de propriétaire sans formalités particulières. Les actions nominatives, en revanche, sont enregistrées au nom de l'actionnaire dans le registre des actions de la société. Pour la société, les seules personnes considérées comme actionnaires sont celles qui y sont enregistrées. Elles seules peuvent donc faire valoir des droits en personne ou par l'entremise d'une personne qu'elles auront mandatée. Si un actionnaire renonce à être enregistré dans le registre des actions, il ne reçoit en général pas d'informations de la société et n'est pas invité à l'assemblée générale. Il perd donc de facto son droit de vote. Une forme particulière de l'action nominative est ce qu'on appelle l'action nominative liée. La transmission de ce type d'action à un autre actionnaire est soumise à l'approbation de la société. Sans cette approbation, une action ne peut pas être transmise. cours, qui sont imputables aux tendances générales du marché des actions et qui n'ont pas de lien direct avec la situation économique des entreprises considérées individuellement. En fonction du marché global, le cours d'une action à la bourse peut donc baisser même si la situation économique de l'entreprise reste actuellement inchangée. Ce type de risques généraux inhérents au marché peuvent interférer avec des évolutions positives de l'entreprise, et en relativiser, en affaiblir ou en annuler complètement les effets. Il est impossible de prévoir combien de temps peuvent durer de tels effets. Risque spécifique à l'entreprise : On parle de risque spécifique à l'entreprise pour désigner les risques en lien direct et indirect avec la société en elle-même. Cela comprend en particulier la situation de la société sur le marché, les décisions de la direction et les autres facteurs de ce type pouvant concerner directement la société. Actions ordinaires : Les conditions cadres générales englobent en particulier le taux d'inflation, la hauteur des intérêts de crédit, les conditions cadres fiscales et juridiques et la psychologie générale du marché. On observe de manière récurrente que des actions, voire des marchés d'actions entiers, peuvent subir de fortes variations de leur valeur et de leur valorisation sans changement des conditions cadres. C'est pourquoi la valorisation des actions ou des marchés d'actions, par exemple, est souvent exagérée. Les actions ordinaires sont la forme d'actions la plus courante en Allemagne et octroient à l'actionnaire des droits légaux et statutaires. Risque souverain : Actions de priorité : Les actions de priorité, à l'inverse, s'accompagnent régulièrement de prérogatives concernant la répartition du bénéfice ou du produit de la liquidation en cas d'insolvabilité ou de liquidation. Les actions de priorité peuvent être émises avec ou sans droit de vote. Souvent, elles ne donnent à l'actionnaire aucun droit de participation aux concertations dans le cadre de l'assemblée générale. Risques Le placement en actions, outre les risques généraux liés au placement en titres, comporte aussi d'autres risques spécifiques exposés ci-après. En cas d'acquisition d'actions d'une société étrangère ou si le dépôt-titre est conservé à l'étranger, l'investisseur peut s'exposer à des restrictions de transfert de capitaux empêchant, pour une période plus ou moins longue, de céder des actions, de toucher des dividendes ou de faire sortir des papiers du pays concerné. Lors de l'acquisition d'actions étrangères, il ne faut pas oublier qu'elles relèvent d'un droit étranger et ont une structure différente des actions allemandes. Il est par ailleurs nécessaire, dans certaines circonstances, de recourir à des spécialistes étrangers comme des avocats, des conseillers fiscaux ou des tribunaux pour faire valoir des droits ou faire respecter des obligations. Cela peut s'accompagner de dépenses et de difficultés supplémentaires. De plus, en cas d'acquisition d'actions étrangères, il est souvent plus difficile d'obtenir les informations nécessaires sur la société ou les actions, de participer à l'assemblée générale ou de faire valoir d'autres droits. Risque entrepreneurial Dans la mesure où l'investisseur, de par l'acquisition de l'action, prend part au développement économique de la société, il est en quelque sorte un entrepreneur, avec les opportunités mais aussi les risques qui en découlent. Le risque entrepreneurial présente le risque que l'activité entrepreneuriale de la société ne soit pas couronnée de succès. Dans le pire des cas, cela peut aller jusqu'à l'insolvabilité de l'entreprise. Dans ce cas, votre investissement peut se solder par une perte totale. D'autant plus que les actionnaires, en cas d'insolvabilité, ne touchent leur part du capital disponible qu'après paiement de tous les autres créanciers. Risques de suspension de séance : Les cours des actions sont sujets à des fluctuations parfois très fortes. Ils sont généralement régis par l'offre et la demande. Celles-ci sont le reflet des prévisions économiques en général et de la situation de l'entreprise en particulier. Les précédentes évolutions des cours ne permettent pas de déduire de conclusions fiables pour l'avenir. Sur le long terme, les variations de cours sont déterminées par la situation financière d'une entreprise, qui subit elle-même les influences de l'économie globale et des conditions politiques cadres. S'ajoutent à cela, à moyen terme, les influences des domaines de la politique économique, monétaire et financière. À court terme, les événements actuels limités dans le temps comme les démêlés ou les contentieux, les attaques terroristes, les crises internationales, les prix des matières premières et bien d'autres paramètres, peuvent avoir une influence sur la formation des cours et sur le moral des marchés. Risque de liquidité : En particulier pour les actions de petites sociétés affichant seulement une valeur boursière réduite ou n'ayant émis qu'un nombre limité d'actions, l'investisseur n'est pas toujours assuré de trouver un acheteur pour les actions qu'il aura achetées. Il se peut par conséquent qu'il ne trouve aucun acheteur ou qu'il doive procéder à de fortes décotes sur le prix d'achat. Pour les petites actions, les valeurs secondaires ou ce qu'on appelle les penny stocks, les acheteurs potentiels sont souvent si peu nombreux que la vente de ce type d'actions n'est possible que de façon très limitée ou sur une longue période. De plus, les actions de ce genre sont sujettes à des manipulations de prix. Pour les actions étrangères, l'investisseur doit en outre garder à l'esprit qu'en cas de cession, il ne peut disposer du prix de vente de l'action qu'après un délai assez long ou après transcription. Bourses américaines : Risques spécifiques aux penny stocks et aux valeurs de gré à gré : La règle aux États-Unis est que toutes les sociétés dont les actions sont offertes au public en bourse doivent rendre des comptes à l'autorité des marchés financiers (la SEC, « Securities and Exchange Commission »). Elles doivent donc lui faire parvenir leurs bilans annuels et autres informations, et l'informer des modifications. Il y a deux exceptions essentielles à ces obligations d'enregistrement et de compte-rendu. Actions relevant de la réglementation S : On distingue en principe le risque général inhérent au marché d'une action et le risque spécifique à l'entreprise. Le risque général inhérent au marché est le risque de variations des Il est interdit de proposer ce type d'action aux citoyens américains. L'action ne peut pas être vendue aux États-Unis pendant un délai de 12 mois. L'acheteur doit en outre accepter de ne revendre l'action qu'en accord avec les prescriptions légales en vigueur aux États-Unis. Ces actions ne 09 peuvent pas être vendues aux États-Unis pendant un an et ne peuvent pas être introduites sur les bourses et marchés américains sans enregistrement préalable auprès de la SEC. Actions de gré à gré : Le marché de gré à gré est un marché de libre échange. Ces actions sont elles aussi soumises à des restrictions comme les actions relevant de la réglementation S. Risque de manipulation des cours : Le point commun des marchés de libre échange est que la formation des prix peut être fortement influencée par les activités de certaines institutions de négociation de titres, qui interviennent sur le marché en tant que « teneurs de marché » (« market makers »). Ces institutions ont informé les organisateurs des bourses qu'elles s'occupaient tout spécialement de ces actions et qu'elles rempliraient des obligations précises à l'égard de ces titres. Les actions de gré à gré n'ont souvent qu'un seul « teneur de marché », et celui-ci est aussi la seule personne intéressée dans le cas où l'investisseur voudrait céder l'action qu'il a acquise auprès de lui. Ces teneurs de marché opèrent souvent en tant que négociants à titre personnel, c.-à-d. qu'ils achètent et vendent les actions non pas en tant que courtiers au nom d'un autre client mais pour leur propre compte. Les cours sont définis par ces teneurs de marché et échappent de ce fait aux lois de l'offre et de la demande. À cet égard, il convient aussi de noter que la limitation du marché et la position de monopole des teneurs de marché comportent un fort risque de manipulation des prix et de formation non équitable des prix. Il faudrait, pour éviter cela, une situation normale d'offre et de demande et un intérêt général pour l'évolution des cours. De par sa position de monopole, le teneur de marché a la possibilité d'influencer les cours à son avantage ou à celui d'un tiers. Le risque d'abus de marché est très élevé. Les prix résultant des cours fixés par le teneur de marché n'ont souvent rien à voir avec des prix courants équitables. Le cours est fixé de façon arbitraire. Spread Entre le cours d'achat (offre) et le cours de vente (demande), il y a souvent un large écart qu'on appelle le « spread ». C'est sur ce spread que le teneur de marché fait du bénéfice. Les marchés de libre échange étant des marchés restreints, ce spread est parfois extrêmement élevé. Cela signifie aussi que l'investisseur subit d'abord une perte au moment où il acquiert une telle action. Des fluctuations de cours considérables et irréalistes sont parfois nécessaires pour que le cours de l'offre à atteindre lors de la vente soit supérieur au cours de la demande payé au départ. RISQUES LIÉS AUX OPÉRATIONS EN JOURNÉE (OU DAYTRADING)* À PARTIR DE 25 000 EUROS Il est possible d'acheter et de revendre au cours d'une même journée des instruments financiers tels que des actions et des produits dérivés (« daytrading ») afin de tirer parti pour soi-même de petites fluctuations de courte durée. Il s'agit d'une technique de négoce spéculative, puisque les facteurs à moyen et long termes n'ont en principe aucune influence sur la formation des cours. Il convient de garder à l'esprit qu'il peut être nécessaire de vendre pour éviter les baisses de cours d'ici à la séance suivante (« overnight risk »), et donc de subir des pertes. Plus la volatilité fondamentale de l'instrument financier est élevée, plus ce risque est important. Le risque d'une perte totale est en principe plus élevé avec cette technique de négoce, ce risque augmente tout spécialement en proportion du nombre d'opérations. Avec cette technique, les effets des taxes sont d'autant plus à prendre en compte que le prélèvement augmente lorsque les opérations sont nombreuses (cf. aussi l'entrée « Coûts annexes » au paragraphe I). Leur montant peut même être disproportionné. Tant que des opérations de daytrading sont réalisées à crédit, il faut bien noter que l'obligation de remboursement est indépendante du succès des transactions et que les charges que représentent les intérêts engendrent des coûts supplémentaires qui doivent d'abord être touchés avant de pouvoir atteindre le seuil de bénéfices. Si des opérations à terme sont réalisées dans le cadre du daytrading, il est nécessaire de déposer le cas échéant des garanties supplémentaires ou un capital personnel lorsque les pertes subies au cours d'une journée dépassent le capital engagé ou les garanties déposées. Le client qui pratique le daytrading est en concurrence avec des participants au marché professionnels ayant d'importants moyens financiers. Dans le contexte exposé ici, les clients qui souhaitent pratiquer le daytrading doivent disposer de connaissances et d'expériences approfondies en matière de marchés, de techniques et stratégies de négoce et d'instruments financiers dérivatifs. * Veuillez prendre note des conditions et remarques concernant le daytrading à cette adresse :* https://www.captrader.com/de/captrader-sub/allgemeines/pattern-daytrader/ Nous attirons votre attention sur le fait qu'en tant que client expérimenté, vous êtes responsable de l'obtention d'information de toutes les opérations de placement de capitaux. Ces informations ainsi que d'autres informations, notamment les conditions de livraison, sont disponibles dans la gestion de votre compte (« Message Center » ou « Tools ») et fournissent, si nécessaire, les instructions appropriées. Lieu / Date Signature du 1er titulaire du compte 10 Signature du 2ème titulaire du compte FR-150618-01-P Lieu / Date NOTES CapTrader Kokkolastr. 1 D-40882 Ratingen www.captrader.com [email protected] Téléphone +49 (0)2102 100 494-00 Fax +49 (0)2102 100 494-90 Hotline (gratuit) Allemagne 0 800 039 35 28 International 00 800 0039 35 28 CapTrader - une marque de FXFlat Wertpapierhandelsbank GmbH | N° d'immatriculation : HRB 44445 | Tribunal d'instance de Düsseldorf | N° TVA intracommunautaire : DE218683071 Dirigeants : Rafael Neustadt, Martin Krüger, Michael Heyder, Samed Yilmaz | Autorité de contrôle compétente : Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht, Graurheindorfer Straße 108, D – 53117 Bonn et Lurgiallee 12, D – 60439 Francfort-sur-le-Main