Maquette de base 12 pages

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SPORT
CULTURE
,
LNH: un conflit payant
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L’évidence même s’expose
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L’hebdomadaire des Étudiants en journalisme
V O L u m e
X i i I ,
N u m é r o
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L e
m e r c r e d i
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s e p t e m b r e
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Photo Louis-Charles Guillemette
Salaires et chèques en blanc
Déficits à l’IMPACT CAMPUS
M a ï k a B e r n a tc he z
[email protected]
Cité universitaire — Pour une deuxième année l’IMPACT
CAMPUS, le journal des étudiants et des étudiantes de
l’Université Laval, affiche un déficit. Si le manque à gagner
était de 115 674 $ en 2002-2003, selon la présidente du conseil d’administration, Rachel Mathieu, il est «officiellement
de 30 000 $» pour l’année 2003-2004.
D’
après Mme Mathieu,
«le déficit de 20022003 a été engendré
par une directrice générale qui a
mal fait sa job», a-t-elle expliqué.
«À l’époque, on avait une bonne
santé financière. Cette directrice
générale a ‘instauré’ des salaires
aux employés et a effectué une
mauvaise gestion... On a dû
emprunter», a-t-elle ajouté.
«Elle se faisait des chèques en
blanc», a affirmé Olivier Amiot,
ancien président du c.a. Une information qui a d’ailleurs été confirmée par
plusieurs autres personnes, et ce,
autant du côté de l’IMPACT CAMPUS
que de la CADEUL.
L’EXEMPLAIRE a d’ailleurs
obtenu une copie des états
financiers de l’IMPACT C AMPUS.
Pour l’année 2002-2003, époque
où Jennifer Anderson-Rainville
était
directrice,
les
états
financiers confirment les propos
de Mme Mathieu quant à la gestion de la directrice générale.
Selon l’analyse de Jean-Marc
Suret, directeur de l’École de
comptabilité de l’Université
Laval, l’IMPACT CAMPUS disposait
d’un avoir net de 119 212 $ à la
fin de 2002, mais puisque les
résultats du bilan financier
indiquent un déficit de 115 674 $
pour l’année 2002-2003, cet avoir
devrait donc être réduit à 20 000 $
d’ici la fin 2004. «On a ici une
entité qui vit clairement audessus de ses moyens», a ajouté
M. Suret.
Toujours selon M. Suret, pour
cette année, aux 30 000 $ de déficit
absorbé par la marge de crédit, il
faut ajouter les comptes à payer aux
fournisseurs et les frais encourus
pour la publication du journal, ce
qui porte le déficit total à la somme
de 46 639.09 $. «C’est une dette.
C’est de l’argent qu’ils vont devoir
rembourser», a estimé M. Suret.
Enquête interne à l’IMPACT
Du côté de l’IMPACT, une enquête
interne sur la gestion de Mme
Anderson-Rainville a été menée
l’an dernier et, selon Mme
Mathieu, le dossier est présentement entre les mains d’un avocat.
La direction de l’IMPACT CAMPUS a
toutefois refusé de préciser quel
avocat était en charge de ce dossier.
Cependant, selon les informations
recueillies au Palais de justice de
Québec, aucune plainte n’a encore
été déposée contre l’ex-directrice.
Au moment de mettre sous
presse, malgré de nombreuses
démarches, il n’avait pas été possible de joindre Mme AndersonRainville.
La CADEUL
pointée du doigt
Il semble cependant que les
salaires versés ne constituent pas
le seul facteur expliquant la situation précaire du journal.
Interrogé à ce sujet, Alexandre
Charrette, vice-président aux
finances de la CADEUL, a admis
que les cotisations des sessions
d’hiver et d’été 2004 n’avaient
pas été versées au journal.
«On a réussi à être à zéro l’an
dernier. On a fait des compressions dans l’impression et dans
l’achat de matériel, mais comme
la CADEUL ne paye pas, on
manque d’argent», a affirmé
Mme Mathieu, rappelant que ces
cotisations représentent 10 % du
budget du journal.
D’après les calculs effectués par
L’EXEMPLAIRE, en tenant compte
que l’IMPACT reçoit 50 ¢ par étudiants de premier cycle par session et que le registraire a
enregistré un total de 37 741 étudiants pour ces deux sessions, la
CADEUL devrait la somme de
18 870,50 $ au journal étudiant.
De plus, les cotisations pour la
session en cours n’ont pas encore
été versées, puisque la CADEUL
n’a pas encore reçu l’argent
perçu.
M. Charrette conserve un bon
espoir de régler le dossier. Selon
lui, les négociations actuelles entre
les deux parties gravitent autour
des dates de versement et du fait
que la CADEUL exige d’obtenir les
états financiers du journal.
La cotisation de la CADEUL
représente une somme annuelle de
30 000 $ pour les coffres du journal, tandis que la page de publicité
accordée en retour a une valeur de
20 000 $. Finalement, cela revient à
dire que la CADEUL verse une
somme de 10 000 $ seulement au
journal étudiant, ce que déplore
Mme Mathieu. «On n’a pas les
pouvoirs légaux nous permettant
de réclamer l’argent directement
des étudiants. La CADEUL en profite pour avoir un pouvoir sur nous»,
a-t-elle constaté.
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U
n i v e r s i t é
Sexe
ou chasteté ?
Rémunération des employés d’IMPACT CAMPUS
Une décision
sera prise ce jeudi
M a ïk a Be r n a t c h e z
[email protected]
Cité universitaire — La question des salaires versés aux
officiers et aux responsables soulève également beaucoup
de passions au sein de l’IMPACT CAMPUS. Le sujet sera
d’ailleurs débattu lors de l’Assemblée générale spéciale qui
se tiendra demain à 11h30 au pavillon Pollack.
L
Photo Marie-Anne Blackburn
Alors que l’IMPACT traverse une
période financière difficile, les opi-
M a r i e - A n ne Blac kb ur n
[email protected]
Cité universitaire — Près de 95 % des membres de
Campus pour le Christ de l’Université Laval croient que la
vie sexuelle active est réservée à des couples stables et
engagés l’un à l’autre par le mariage. Ainsi, les 65 filles
et 35 garçons de cette association religieuse ont fait le
choix d’être chaste.
P
our les membres de
Campus pour le Christ, la
chasteté représente plus
que l’abstinence de relations
sexuelles avant le mariage. C’est
aussi des actions, des pensées et
des propos sexuels qu’ils choisissent de ne pas tenir. «Bien sûr, ces
pensées nous viennent souvent à
l’esprit. Toutefois, on a le choix
de les entretenir», a précisé
Marie-France Lamarche, responsable de Campus pour le Christ.
D’autres associations québécoises adhèrent à cette philosophie. Chasteté-Québec a recruté
des centaines de membres qui,
pour différentes raisons, ont aboli
les relations sexuelles avant le
mariage. Certains adoptent ce
choix pour développer leur
maîtrise de soi ou pour augmenter
leur confiance personnelle.
Michel Robillard, président et
fondateur de Chasteté-Québec, a
soutenu que «les plaisirs sexuels
nous attirent et ils nous
empêchent de voir d’une manière
lucide les souffrances qui y sont
associées».
Les membres de la communauté
religieuse mormone de Québec
croient que la chasteté peut éviter
Québec et Cité universitaire
es états financiers de l’IMPACT
CAMPUS pour l’année 20022003 démontre que 145 123 $
ont été dépensés en salaires et en
avantages sociaux, montant jugé
«énorme» par Jean-Marc Suret de
l’École de comptabilité de l’UL.
«L’année d’avant, il n’y avait pas de
salaires. Tout le déficit encouru vient
des salaires et des avantages sociaux», a expliqué M. Suret, qui a du
même coup qualifié l’ensemble de
l’exercice de «bizarre».
d’indésirables
conséquences
comme
l’avortement,
les
grossesses non désirées ou les
maladies transmises sexuellement. Christian Holdaway, missionnaire mormon de l’Église de
Jésus-Christ des Saints des
derniers jours, a souligné que,
pour lui, «la chasteté est imposée
par la religion. C’est tout de
même par choix personnel que
j’adhère à cette philosophie».
À l’opposé, Charlaine-Thérésa
Beaudoin, sexologue et psychologue, a expliqué que «la sexualité d’un couple occupe environ
40 % de la relation. S’il y a
absence de sexualité avant le
mariage, comment peut-on connaître la compatibilité sexuelle
avec son partenaire?»
Le phénomène de la chasteté est
plus répandu aux États-Unis. Un
groupe important, Adolescent
Family Life Act, compte plus de
2,5 millions de membres et
reçoit d’importantes subventions
gouvernementales afin de faire la
promotion de son programme. Le
président des États-Unis, George
W. Bush, désire investir près de
135 M $ pour venir en aide aux
mouvements de chasteté.
nions divergent au sein même du
conseil à savoir si, oui ou non, des
salaires devraient être versés. Lors de
la réunion du conseil d’administration tenue le 7 avril dernier, des taux
horaires et un nombre d’heures de
travail avaient été votés, avec «une
majorité d’abstention», tel qu’inscrit
au procès-verbal. Par exemple, un
salaire horaire de 9,60 $ pour 25
heures par semaine a été accordé au
directeur de l’IMPACT.
Il faut dire qu’en raison des mauvais résultats de l’exercice financier
2003, les charges salariales ont été
réduites de moitié l’an dernier, pour
passer à 76 427.91 $. Un poste d’adjoint à la direction a même été aboli.
De son côté, Rachel Mathieu est
partagée. «Je ne pense pas qu’on
doive abolir les salaires et en faire des
bénévoles, mais étant donné la situation financière de l’IMPACT, on n’a
pas les moyens», a-t-elle soulevé.
Pour l’instant, les employés n’ont été
payés qu’une semaine sur quatre,
comme l’a admis Pascal Girard,
rédacteur en chef de l’IMPACT, qui se
dit en en faveur du maintien des
salaires.
«Si l’Assemblée générale décide
qu’on conserve les salaires, ça va
impliquer qu’on devra couper dans
le nombre de pages et augmenter la
publicité, ce qui va affecter la qualité du journal. On ne peut pas continuer avec les dépenses qu’on a», a
conclu Mme Mathieu.
Où sont passées les ristournes?
COOP Zone de l’U.L.
S a r a h Bé d a r d -Du b é
[email protected]
Cité universitaire — L’excédent des opérations de la
coopérative Zone de l’Université Laval est de 371 561 $
pour 2003-2004. Cependant, le surplus d’argent n’a pas été
redistribué aux membres.
I
l est interdit d’attribuer directement une ristourne aux 41 770
membres actifs, comme le règlement général le stipule. Ces derniers
reçoivent donc un rabais à l’achat.
Une partie du surplus est aussi versée à la réserve générale de la COOP
pour aider à rembourser la dette de
celle-ci.
dernière,
sations.
L’année
20 000 $ ont été distribués en
commandites à 65 groupes universitaires. «Cette année, nous aurons
pour but d’être encore plus proactifs auprès de la communauté universitaire par des actions coopératives et en développant notre
politique de commandites», a
affirmé Émilie Robitaille, conseillère en coopération chez Zone
Université Laval. La COOP vise
donc entre 30 000 $ et 40 000 $ en
redistribution de commandites.
Zone a présenté son bilan
financier à sa dernière Assemblée
générale annuelle du 22 septembre dernier. Pour l’année scolaire
2003-2004, Zone Université
Laval a obtenu un chiffre d’affaires de 22 880 804 M $ comparativement à 18 796 105 M $
pour 2002-2003.
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«Je me demandais justement
pourquoi, en tant que membre, je
n’ai jamais reçu de ristourne», a
constaté Dominique St-HilaireGravel, étudiante en géographie. «Je
crois que nous recevons une ristourne dans les prix faits aux membres, mais j’ai toutefois l’impression
d’avoir donné plus que j’ai reçu. La
différence entre les prix membres et
ceux des non-membres n’est pas très
grande», a déploré Philippe Leblanc,
étudiant membre de la COOP depuis
cinq ans.
La Coopérative de l’Université
Laval est considérée comme le
plus important promoteur de
développement économique du
campus. Elle offre aussi un support financier à certaines organi-
J
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Photo Sarah Bédard-Dubé
L’E XEMPLAIRE , le mercredi 29 septembre 2004
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Règlement parsemé d’embûches
Conflit canado-américain du bois d’œuvre
J u l i e G i l b ert
[email protected]
Canada — Le Canada risque de se retrouver encore
devant les tribunaux dans une autre partie de bras de fer
avec les États-Unis en ce qui concerne le conflit du bois
d’œuvre.
L
uc Bouthier, professeur en
politique
forestière
à
l’Université Laval, a affirmé
que la décision rendue le 31 août
2004 par le comité spécial de
l’Accord de libre-échange des
Amériques (ALÉNA) n’a pas mis
fin au différend qui oppose les deux
voisins. «Même si c’est la
troisième fois que le comité spécial
rendait une décision favorable au
Canada, les Américains se considèrent toujours victimes d’injustices
dans ce commerce», a commenté
M. Bouthier.
M
ercredi dernier, la ville de
Québec a participé pour la
première fois à l’événement international En ville, sans ma voiture.
La journée a cependant été marquée par d’importants embouteillages dans les rues de la Capitale
en raison de la présence du Queen
Mary II. La manifestation a
cependant démontré des répercussions positives sur l'environnement. «Dans les rues fermées à
la circulation, le laboratoire
mobile
du
ministère
de
l'Environnement a constaté une
baisse significative de la pollution, et notamment du gaz carbonique», a expliqué Jacques
Perron, conseiller en communication de la Ville de Québec. (M.C.)
Marc Boutin, du Conseil de l’industrie forestière du Québec, a
expliqué que «les Américains veulent maintenant recourir à une
procédure extraordinaire qui s’attaque à la légitimité même du
comité». Selon lui, c’est une action
complètement désespérée.
La décision ne sera pas finale avant
le mois de mars 2005, a laissé entendre M. Bouthier. Malheureusement
pour elles, les compagnies
forestières canadiennes ne doivent
pas espérer la fin de la guerre avec
cette décision. M. Bouthier a
affirmé que «les États-Unis
reviendraient probablement à la
charge avec une nouvelle action en
justice». Rappelons que c’est déjà la
quatrième fois en vingt ans que les
deux pays s’affrontent sur le sujet.
Selon M. Boutin, «la complexité
du marché, l’immense demande de
bois d’œuvre aux États-Unis et le
lobbying très puissant de la
Coalition de producteurs américains
expliquent la virulence des actions
américaines».
Pour les dirigeants des industries
forestières qui subissent les conséquences de ce conflit éternel, les
réactions ont révélé une amertume
résignée. «On nous promettait un
système de libre-échange et aujourd’hui toutes les portes sont fermées»,
s’est écrié le directeur des ventes de
la Scierie St-Elezar, M. Yvon Anctil,
à propos du conflit. «Comme d’habitude, les États-Unis font ce qu’ils
veulent; le libre-échange ne se fait
qu’à sens unique», a renchéri M.
Dennis Alain, propriétaire de
Westan, une compagnie forestière.
Depuis plus de 2 ans, les ÉtatsUnis ont imposé une taxe de 27 %
sur les exportations de bois d’œuvre pour corriger ce qu’ils
considèrent une injustice. Les
Américains accusent le Canada
de subventionner illégalement
l’industrie forestière. Le Canada
a contesté à plusieurs reprises
devant des instances relevant de
l’ALENA et de l’Organisation
mondiale du commerce cette taxe
qui empêche plusieurs industries
forestières canadiennes d’exporter aux États-Unis.
En ville, sans ma voiture et pour mon transatlantique
Photo Marie Chappuis
L’option citoyenne de Françoise David
Parti de gauche au Québec
C o l i n C a b a n ac de La f ré ge y re
[email protected]
Québec — Au terme de sa tournée du Québec, Françoise
David n’a pas tout à fait terminé le chemin vers la concrétisation politique de l’Option citoyenne.
«I
Progressistes (UFP), à se joindre
à cette Option citoyenne pour
canaliser les forces progressistes
québécoises.
L’émergence de ce nouvel
acteur politique ne semble pas
réjouir le Parti vert, convié
comme l’Union des Forces
La représentante du Parti vert
pour le Québec, Julie Baribeau, a
exprimé ses doutes sur les ambitions de rapprochement d’Option
citoyenne. «On voit ça comme un
pas en arrière», a-t-elle dit à propos de la création de ce nouveau
groupe. Mme Baribeau a particulièrement reproché à ce mouvement d’avoir soutenu le Bloc
l y a de grands espoirs», a
déclaré l’ancienne présidente de la Fédération des
femmes du Québec, Françoise
David. Elle respirait la confiance
après son périple de 6 mois qui lui
a permis de rencontrer 2 500
citoyens et d’en convaincre 800 de
devenir membres de son alternative
de la gauche pluriel.
L’E XEMPLAIRE , le mercredi 29 septembre 2004
québécois et le NPD aux
dernières élections fédérales,
ainsi que l’UFP aux élections partielles de septembre, mais jamais
le Parti vert. Par contre, Mme
Baribeau a avoué qu’Option
citoyenne endosse plusieurs
«valeurs vertes». Elle s’est montrée ouverte au dialogue, allant
jusqu’à recommander d’inviter
des délégués d’Option citoyenne
au congrès du Parti vert se
déroulant les 1er, 2 et 3 octobre.
L’Union
des
Forces
Progressistes est beaucoup plus
positive quant à la création d’un
nouveau parti. Selon l’attaché de
presse du parti, Éric Martin, l’approche de Françoise David est
«très très crédible et essentielle
pour la survie du Québec».
possède un potentiel de persuasion certain, puisque «sa crédibilité est très grande parmi les
femmes du Québec».
L’Option citoyenne est, pour
l’instant, un mouvement politique et non un parti autorisé.
«Pour le devenir, il lui faudrait un
minimum de 25 signatures supportant des candidats dans au
moins 20 circonscriptions»,
comme l’a expliqué le relationniste de presse du Directeur
général des élections, Clément
Falardeau.
Le Parti québécois a également
signalé son désaccord avec la
création d’une nouvelle faction.
«Les forces de gauche devraient
s’unir avec nous», a soutenu la
présidente par intérim du PQ
pour le comté des Chutes-de-laChaudière, Geneviève Dion. Un
point de vue que partagent
quelques étudiants en science
politique de l’Université Laval,
que L’EXEMPLAIRE a rencontré.
Étant donné l’apparition encore
récente du parti de Françoise
David, il est encore trop tôt pour
connaître la réaction des
citoyens, selon l’adjointe à la
titulaire de la Chaire d’étude
Claire-Bonenfant sur la condition
des
femmes,
Micheline
Beauregard. Elle a néanmoins
affirmé que Françoise David
Aïsha Dioury est une de ceux-là.
«J’aimerais qu’il y ait un seul
parti», a-t-elle confié. «C’est une
bonne nouvelle», a, au contraire,
déclaré Élie Pelletier, estimant que
cela risquerait certes de fragmenter
l’électorat, mais permettrait de
ramener plus de gens le jour où les
partis de gauche se rassembleraient.
Québec et Cité universitaire
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d i t o r i a l
Une santé de fer... rouillée
T
out le monde ou presque se tourne un jour ou
l’autre vers les aliments allégés pour espérer
un quelconque changement «miracle».
Malheureusement, entre les mentions en grosses lettres «50 % MOINS DE SEL» et «SANS SUCRE»,
les compagnies insèrent des petites subtilités impossibles à comprendre. Et on se fait avoir comme des
caves.
COMMENTAIRE
Débarquement imminent
restent malgré tout très caloriques, comme les
chips.
Il y a quatre ans, Alexandre Despatie, plongeur
olympique commandité par McDonald’s, a expliqué
aux médias pourquoi il ne mangeait pas souvent chez
son principal commanditaire: «Je dois faire attention
parce que je ne veux pas être malade». Récemment,
McDonald’s a entrepris un virage santé dans le but de
répondre aux exigences de sa clientèle. Une décision
Un plat allégé donne une bonne conscience et
qui permet de rétablir sa cote de popularité après
déculpabilise devant les kilos en trop. Il y a un effet
plusieurs années de disette. L’important pour les
de mode: depuis plusieurs années, ce sont surtout les
hommes de plus de cinquante ans et les femmes entre dirigeants, c’est de laisser croire à tout le monde
qu’une salade Ranch au bacon est meilleure pour la
trente et cinquante-cinq ans qui consomment le plus
santé qu’un Big Mac! Par exemple, une salade césar
d’aliments «légers». Le problème, c’est que le terme
au poulet contient à elle seule 16 grammes
«léger» englobe en même temps une foule
de gras (le quart de ce qu’on devrait cond’éléments nutritionnels, comme la quansommer dans une journée) et 1 140 miltité d’énergie, de calories, de matières
Manger
ligrammes de sodium (la moitié d’une
grasses, de cholestérol, de sucre et de
sodium. Les compagnies misent sur la
sainement, journée!). Naturellement, la vinaigrette
servie avec la salade n’est pas comptaréduction d’un seul de ces éléments pour
c’est
bilisée. Ce qui fait 18 grammes de gras et
promouvoir leurs produits. Ainsi, un biscuit
écouter
500 milligrammes de sel de plus…
au chocolat peut être plus faible en sucre
sa faim
mais contenir autant de matières grasses.
Il est certain que, bien utilisés, les aliEncore là, les produits sans sucre sont comments allégés ont leur place dans une aliposés de polyols, un produit sucré parfois
mentation variée et équilibrée. Seulement, les gens
plus calorique que le sucre
consomment ces aliments dans l’espoir de pouvoir en
manger plus. Ou encore, ils se font un petit souper
Pour 99 % des gens, les aliments allégés ne veu«santé» après une journée hypercalorique.
lent rien dire. Au moment d’acheter ces produits, il
faudrait comparer les calories, mais aussi les proporIl n’est pas nécessaire de consommer systémations de glucides et de lipides, avec le produit
tiquement des produits allégés pour avoir une alirégulier. Mais qui regarde le produit «réel» et le produit «amélioré» pour comparer chaque élément nutri- mentation équilibrée. En fait, la meilleure façon de
manger sainement, c’est d’écouter sa faim. Évidemtionnel? Personne, ou presque!
ment, un dîner sur le pouce ne permet pas au corps
Les Américains sont les plus «gros» consomma- d’envoyer le signal de la satiété avant l’absorption de
plusieurs calories superflues. Il faudrait réapprendre
teurs de produits légers au monde. Pourtant, ils
à manger, à savourer, à déguster…
continuent de prendre du poids à une vitesse folle.
Avec ce seul son de cloche, il est évident que les
Les aliments allégés sont probablement sur le
stratégies marketing des producteurs alimentaires
marché pour y rester car la demande est forte -trop
sont absurdes et déraisonnables. Il est facile de
faire croire qu’un aliment portant la mention «sans forte- pour que les compagnies abandonnent leur
petit jeu. Néanmoins, les gens se préoccupent de plus
sucre» l’est réellement. La vérité, c’est qu’il est
en plus de ce qui se retrouve dans leur assiette. Un
composé de plus de gras pour compenser. Par
jour, la supercherie aura assez duré. Ce jour-là, on ne
exemple, le chocolat «light» est parfois plus
se fera plus avoir comme des caves.
calorique que le chocolat classique. Le sucre est
remplacé… par des graisses! Allégé en sucre ne
veut pas toujours dire allégé en calories. Il faut
garder à l’esprit que certains produits allégés
Julie Turbide
L
e jour J, sur les quais, la population, alertée par les médias,
avait répondu en masse pour assister à l’arrivée du Queen
Mary II. D’accord, il est gros. Le plus gros bateau de croisière
au monde, magnifique, splendide, colossal. Tous les superlatifs ont
été utilisés et usés pour tenter de le décrire.
Qu’est-ce qui peut motiver tant de personnes à se déplacer pour
assister à l’accostage d’un bateau de croisière, même s’il s’agit du
plus gros bateau de croisière au monde?
Peut-être que les Québécois y voyaient là un devoir civique après
que l’annonce de l’arrivée du bateau par les médias ait sonné comme
un appel à la mobilisation nationale. Il était du devoir des Québécois
de venir accueillir les croisiéristes à leur arrivée. Ou bien peut-être
que chacun voulait vérifier s’il était vraiment si gros que cela! Ou
bien encore rêver devant cet édifice et admirer la toilette des dames
qui en descendaient, mais là, certains allaient être déçus.
En voyant la foule accueillir les passagers en chantant «Carnaval,
Mardi Gras, Carnaval» et en brandissant les drapeaux québécois, on
pouvait se demander si la scène à laquelle on assistait n’était pas le
retour au pays des enfants de la nation partis au combat.
Mais à bord, des septuagénaires américains, pour la plupart, regardant incrédules la scène qui se passait sous leurs yeux vivaient là leur
heure de gloire. Sur le quai, chacun semblait chercher un proche, un
visage familier parmi toutes les petites têtes blanches. Les visages
restaient inconnus et les seuls échanges entre les Québécois et les
croisiéristes étaient les salutations de la main. Le lendemain, ils se
sont mêlés à la foule, toute aussi constante que la veille, touristes
parmi les touristes, identifiables au moyen de leur collier. Quelquesuns sont partis pour Montréal, les autres sont descendus visiter les
boutiques environnantes et les plus motivés se sont rendus jusqu’à la
Haute-Ville en empruntant le funiculaire pour éviter les trop nombreuses marches. Les autres sont restés à bord pour profiter du luxe
et du faste de leur joli bateau mais aussi pour éviter la foule de la
ville qu’ils avaient eux-mêmes attirée par leur arrivée en fanfare.
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Alors, ceux qui ont profité le plus de cette journée ont peut-être
été les Québécois parce qu’ils auront pu apprécier ce magnifique
bateau et ils n’auront eu à supporter les désagréments qu’il provoque
que le temps d’une journée. Les croisiéristes, eux, vivront la même
foule lors de leurs prochaines escales car ce phénomène, même s’il
est annoncé comme un événement exceptionnel par les médias, n’est
pas spécifique à Québec. À chaque escale du Queen Mary II, ce sont
des milliers de personnes qui se déplacent pour assister à son
accostage. Alors, vraiment, non il ne fait pas bon être croisiériste sur
le Queen Mary II.
Estelle Defortescu
L’équipe de L’EXEMPLAIRE
J
ournal école des étudiants en journalisme. Son contenu n’engage en rien la responsabilité du Département d’information et de communication. Fondateur: Jacques Guay;
Éditeur: Jean-Claude Picard (4683); Adjoints à l’éditeur: Gilles Morin (5224) et Mario
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Sandra Lalancette (8956); Éditorialiste: Vincent Deslauriers (8952); Directrice des
dossiers: Florence Elomo (8952); Chef maquettiste: Isabelle Chabot (8952); Directrice
de la photographie: Estelle Defortescu (8957); Québec, Qc: Rémi Carrier et Louis-Charles
Guillemette (8959); Université: Sylvain Rousseau et Anne-Marie Beaulieu (8958); Science
et technologie: Isabelle Lapointe-Charest et Julie Turbide (8960); Culture: Alexia Caraës
et Sophie Loiselle (8960); Sports: Jean-Philippe Bertrand et Kathleen Simpson (8956);
Conception de la maquette typographique: Marco Dubé et François Baron du Studio
Graphiskor; Dépôt légal: Bibliothèque Nationale du Québec, 1994; Imprimeur: Quebecor
World, 470, 3e avenue, Centre Industriel, St-Romuald; Tirage: 1000 copies. Adresse:
D.I.C., C.P. 4120, Pavillon Louis-Jacques Casault, local 3832, Cité universitaire, (Québec),
G1K 7P4; Téléphone: (418) 656-2131 poste 8942; Télécopieur: (418) 656-3865;
Adresse
électronique:
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Site
www:
http://www.com.ulaval.ca/L’Exemplaire.
P
oints de distribution du journal: Cité universitaire: pavillon Bonenfant, pavillon
Casault, pavillon De Koninck, pavillon Desjardins, pavillon Parent, pavillon Vachon,
pavillon Lemieux, Peps Ville de Québec: Bibliothèque Gabrielle-Roy, Édifice de la
Fabrique, Café Krieghoff.
Québec et Cité universitaire
L’E XEMPLAIRE , le mercredi 29 septembre 2004
L
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Défusions et refusions à refaire?
Un pas en avant, deux pas en arrière
L
a député libérale de La
Peltrie, France Hamel a
affirmé qu’il était un peu
tôt pour vouloir retourner avec
Québec. Elle attend le rapport
préliminaire que le Comité de
transition remettra le 30 septembre prochain au ministre des
Affaires municipales, Jean-Marc
Fournier.
Le Comité de transition présentera les modalités des villes qui
sont viables. «J’ai rencontré le
ministre avec les deux conseillers municipaux, Daniel
Dupuis et Marcel Coriveau, afin
de m’assurer que les citoyens des
deux municipalités retrouveront
des villes stables. Il faut que les
citoyens soient un peu patients
car on ne peut pas refusionner
sans même que le Comité de transition ait terminé ses travaux», at-elle recommandé.
Mme Hamel doit aussi assurer
le partage des actifs et passifs
des deux villes ainsi que la préparation des élections de novem-
Courtoisie Assemblée nationale
Selon Daniel Dupuis
«T
out le monde ne se réjouit
pas de ces deux uniques
défusions», a commenté Daniel
Dupuis, conseiller municipal à
l’Ancienne-Lorette. Lors d’une
entrevue
accordée
à
L’EXEMPLAIRE, M. Dupuis a
expliqué que son ancienne
municipalité se trouvait isolée.
Le résultat du référendum a
conduit à l’enclavement de
l’Ancienne-Lorette ainsi qu’à un
manque de ressources financières. «L’obstacle de l’isolement
empêchera tout développement
car, tout en étant autonome, la
ville fait toujours partie de l’agglomération», a-t-il indiqué.
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04
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Do c e E l o m o
florenc
5
es référendums sur les défusions sont terminés. Dès l’annonce
des résultats, des voix discordantes se sont faites entendre au
sein de la population de Saint-Augustin et de
l’Ancienne-Lorette pour demander une refusion avec Québec.
Photo Florence Elomo
En effet, il estime qu’au moins
50
%
du
budget
de
l’Ancienne-Lorette
ira
à
Québec, qui gérera entre autres
la police, les pompiers et le
développement
économique.
Seuls les travaux d’aménagements, comme le déneigement et
l’entretien
des
routes,
incomberont à sa ville. «Si
toutes les villes avaient défusionné, il y aurait des avantages
à s’unir. Ce qui a été nuisible à la
campagne référendaire, c’est
l’afflux de discours et le manque
d’actions des maires. Il y avait
plus d’émotions que de faits
concrets», a-t-il ironisé.
L’E XEMPLAIRE , le mercredi 29 septembre 2004
bre 2005. Pour cause, une perte
de 30 % de la population est à
prévoir pour l’arrondissement
Laurentien. Une réorganisation
majeure du travail et des
ressources humaines est à refaire.
À ce sujet, M. Dupuis, dont le
souhait est de revenir avec
Québec, a précisé qu’il demanderait au ministre Fournier de
devancer les élections de novembre 2005 en mai. «Avec l’appui
de la population, j’ai l’intention
de former un parti politique pour
demander à changer la date du
scrutin même si les habitants de
l’Ancienne-Lorette
devront
payer le Comité de transition
pour rien en fin de compte», a-til déclaré. Il a de plus renchéri
qu’avec un référendum, il n’y
aurait pas de réaménagement des
structures municipales sans consulter la population.
Les défusions
dans le
reste du Canada
E
n 1997, la ville de Toronto a
fusionné, de force, avec six
autres municipalités. Par cette
fusion, la mégalopole compte
actuellement plus de 2,5 millions d’habitants. Mais le
mariage ne s’est pas fait sans
entraîner des pertes de postes
ainsi qu’un déficit budgétaire
atteignant les
1,3 milliards
de dollars.
En 2002, les
villes
de
Dieppe et de Riverview ont
refusé de fusionner avec
Moncton. Les maires des deux
municipalités, MM. Yvon
Lapierre et Bruce Fitch, ont
estimé que cette alliance mettrait
en
cause
l’avenir
économique de leur localité.
D’ailleurs, 97 % des habitants
de Dieppe étaient opposés à ce
changement, selon M. Lapierre.
Courtoisie Comité de transition
En attendant les élections...
P
armi les autres mécontents de
ces défusions, on trouve certains habitants de SaintAugustin, regroupés autour de leur
représentante Suzanne Delisle. Une
source proche de celle-ci, préférant
garder l’anonymat, a dénoncé cette
situation.
Elle a expliqué au journal qu’il y
avait eu trop d’information et de
désinformation. «Les gens prennent
conscience que le financement de
ces défusions est trop élevé. SaintAugustin était prête à refusionner
dès le lendemain des élections. Vu
qu’une forte majorité de personnes
veut revenir dans Québec, un
référendum n’est pas à exclure»,
s’est-elle exprimé.
Le maire de Saint-Augustin,
Marcel Corriveau, ne semble pas
partager cet avis. Il a expliqué à
L’EXEMPLAIRE que l’initiative de
Mme Delisle n’était pas possible car
celle-ci souhaiterait rattacher son
quartier à Québec. «Si les localités
commençaient à fonctionner par
Courtoisie Comité de transition
Jacques O’Bready
Courtoisie SRC
quartier et non plus par ville, alors
une municipalité comme SainteFoy, qui a dit OUI à la défusion mais
a obtenu moins de 35 % de votes
nécessaire pour défusionner, finirait
par demander la même chose», a-t-il
souligné.
Transfert de responsabilités
Le Comité de transition, présidé
par Jacques O’Bready, s’est mis au
travail dès le mois de juillet dernier
pour élaborer le transfert des compétences aux deux nouvelles municipalités. Contacter par téléphone,
M. O’Bready a expliqué que ce
comité avait pour mission de permettre aux deux villes d’être indépendantes de Québec dès le 1er janvier
2006, date de la clôture des travaux.
«Nous faisons actuellement des réunions de travail, mais il n’y aura pas
de bilan de celles-ci avant la fin
novembre», a-t-il ajouté. En effet, le
président du comité et ses collègues
ont pour principal mandat de réorganiser l’espace territorial des
municipalités et le transfert du personnel administratif.
Québec et Cité universitaire
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6
c i e n c e
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t e c h n o l o g i e
Dix ans de tranquilité
Détecteurs à pile au lithium pour la prévention des incendies
Kim M o r isse t t e
[email protected]
Québec — Les détecteurs de fumée à pile régulière seront
bientôt obligatoirement remplacés par les détecteurs électriques ou à pile au lithium.
«L
es gens oublient
constamment
de
changer leur pile.
Cette loi va sauver des vies», a
expliqué Hélène Chouinard, agente
d’information à la Régie du bâtiment. Un système électrique fonctionne toujours, sauf lors d’une
panne de courant et la pile au
lithium, quant à elle, a une durée de
vie de dix ans. «Dix ans de tranquilité, ça vaut la peine!», s’est
exclamée Mme Chouinard.
Photo Renaud Philippe
Les réseaux sans fil permettent de naviguer sur le net n’importe où.
Le ministère de la Sécurité
publique n’a pas voulu élaborer sur
le projet de loi sous prétexte qu’il
n’a pas encore été rendu
public. Cependant, des données du
ministère montrent qu’en 2002,
45 % des incendies mortels avaient
lieu à des endroits où le système ne
fonctionnait pas.
systématiquement ces nouveaux
avertisseurs de fumée. Selon lui,
c’est à la population «d’être à son
affaire». «Ce n’est pas bien compliqué. Il faut seulement changer la
pile deux fois par année aux
changements d’heures. Je ne veux
pas payer pour l’inattention des
autres», a-t-il protesté.
Gilles Carle, Chef de division à
Chaque ménage sera responsable
la prévention au Service d’in- du remplacement de ses détecteurs
cendie de la Ville de
de fumée et le service
Québec,
s’est
dit
d’inspection des municiheureux qu’une loi à cet
palités devra s’assurer
Le projet
effet voie le jour.
que les changements sont
de loi
«Chaque année, on fait
effectués partout.
des tournées dans les
entrera
résidences pour s’asSi tout va comme prévu,
en vigueur
surer du bon fonctionc’est en automne 2005
en 2005
nement des détecteurs et
que la loi entrera en
chaque année, au moins
vigueur, obligeant les
la
moitié
sont
résidences et les comdéfectueux.»
merces à faire les changements
nécessaires pour être conformes à la
François Paré, propriétaire de réglementation. Les avertisseurs
trois résidences dont une à Québec, électriques sont déjà obligatoires
ne voit pas la nécessité d’obliger dans les nouvelles constructions.
Sécurité des réseaux sans fil
Opinions partagées
en bref
R e n a u d P hilip pe
[email protected]
Québec — Toujours à la recherche de nouveaux défis,
l’industrie d’Internet s’attaque depuis quelques années
au mode de transmissions sans fil. Toutefois, les opinions divergent à propos de la sécurité de ces réseaux
hertziens sans fil.
H
uu Tuê Huynh, professeur
titulaire au Département de
génie électrique et génie
informatique à l'Université Laval, a
parlé de «problèmes majeurs de
sécurité à résoudre». Selon lui, un
des dangers relié à ce type de
réseau est que n'importe quel pirate
peut pénétrer dans un réseau sans
fil. «Il n'existe aucun moyen pour
détecter les intrus», a-t-il expliqué.
Jean-Paul Galarneau, porte-parole
de Vidéotron, n'est pas du même
avis. «Le réseau sans fil devient
aussi sécuritaire que le réseau avec
fils s'il est adéquatement configuré
par l'usager», a-t-il précisé. «Laisser
la configuration par défaut, c'est
comme laisser les clés dans la serrure», a-t-il poursuivi.
La mise en place d'un réseau sans
fil urbain permet de naviguer
partout à l'intérieur de la région
desservie. Implantés dans certains
États américains, ces réseaux n'existent pas partout au Québec, au
grand désarroi de certains observateurs. Selon Pierre Gaumond, ana-
Québec et Cité universitaire
lyste de l'informatique au
Département de génie électrique et
génie informatique à l'UL, «un
réseau sans fil mettrait la province
à l'avant-garde de la technologie».
L'UL dispose d'un réseau sans fil
dans les pavillons Vachon et
Pouliot. «C'est merveilleux d'avoir
gratuitement la possibilité de se
connecter partout et en tout
temps», a confié Philippe
Beauchamp, étudiant en génie
électrique. Selon Thomas Lépine,
étudiant en génie géologique, «peu
importe où l'on étudie, on a tout ce
qu'il nous faut sous la main».
L'avenir des réseaux sans fil n'est
toutefois pas garanti en raison de la
constante augmentation des données et des besoins croissants des
utilisateurs. Les compagnies
investissent beaucoup dans la
recherche des fibres optiques, qui
offrent un rendement supérieur à
celui du réseau sans fil. «La guerre
est déclarée et l'optique devrait
prendre le dessus d'ici 20 ans», a
conclu M. Huynh.
Photo Josianne Perreault
Médicaments périmés
Gare aux pharmacies
résidentielles
J o sia n n e P e r r e a u lt
[email protected]
Québec — Pour prévenir le danger de consommer des
médicaments périmés, le ministre de la Santé Philippe
Couillard a démaré la campagne de prévention pour le nettoyage des pharmacies à la maison.
L
es Québécois qui prévoient
se débarrasser de ces
médicaments ne devraient
pas les jeter dans la poubelle. «Un
enfant pourrait tomber dessus et les
manger», a expliqué Mihn-Hau
Pham Nguyen, pharmacienne. Il
est d’ailleurs recommandé de les
apporter aux pharmaciens pour une
question de sécurité.
Certaines rumeurs circulent à l'effet que les médicaments périmés
sont envoyés dans les pays du tiersmonde. Une fausse légende qu’a
dénoncé Pierre-Maxime Bélanger,
pharmacologue, pharmacien et
professeur titulaire à la Faculté de
pharmacie à l'Université Laval.
«Quand on a un médicament,
surtout une prescription, c'est pour
une personne spécifique qui a suivi
un examen médical. Si tu envoies
cela partout dans le monde, l'utilisation risque d'être moins contrôlée», a-t-il affirmé.
M. Bélanger a rappelé qu' il y a
beaucoup de cas d'intoxications accidentelles. Néanmoins, il est impossible de connaître le nombre de gens
intoxiqués par l'ingestion de médicaments périmés d'après Anne Letarte,
du centre anti-poison.
Nouvelle étude
sur l’hépatite B
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co
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ne nouvelle étude, publiée
dans
le
magazine
NEUROLOGY, affirme l’existence
d’un lien de causalité entre le
vaccin contre l’hépatite B et le
développement de la sclérose en
plaque. L’équipe du Dr Hernan,
de l’École de la Santé publique
d’Harvard, a observé une hausse
de 4,3 % des cas de sclérose en
plaques dans les trois années
suivant l’injection du vaccin.
Toutefois, cette étude va à l’encontre des études précédentes,
qui n’ont trouvé aucun lien entre
les deux.
La pollution
et les animaux
L
a pollution provoquerait le dérèglement des systèmes de reproduction et de l'hyperactivité chez les
animaux, selon deux articles publiés
dans le magazine ANIMAL
BEHAVIOUR. Ces dommages seraient
causés par les métaux lourds et les
pesticides. François Caron, directeur
de la Direction du développement de
la faune à Québec, a affirmé que
«c'est une avancée très importante.
Ce sont des connaissances qu'il ne
faut pas ignorer». (E.L.)
L’E XEMPLAIRE , le mercredi 29 septembre 2004
L
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Expérience pour tous
Exposition À l’Évidence
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Sous surveillance
Ce qu’il reste de nous au Clap
Régine Zéphir
Québec — Fouilles minutieuses des spectateurs et
détecteurs de métaux: caméras et appareils enregistreurs de tous types sont confisqués à l’entrée de la salle
du Clap; conditions sine qua non pour voir Ce qu’il reste
de nous, documentaire sur la situation au Tibet filmé à
l’insu des autorités chinoises.
Photo Marie Chappuis
Au gré de sa visite, le visiteur peut s’allonger sur des matelas représentant des silhouettes.
M a r i e C h a p pu is
[email protected]
Québec — L’exposition À l’Évidence, présentée au mail centre-ville de Saint-Roch jusqu’au 10 octobre, a vu le jour
grâce à l’initiative de trois étudiantes en histoire de l’art et
en muséologie de l’Université Laval. Une démarche originale pour une exposition qui regroupe les œuvres d’une
dizaine de jeunes artistes de la région.
«N
ous voulions acquérir
une expérience concrète tout en offrant
une vitrine aux jeunes artistes québécois», a lancé l’une des organisatrices, Stéphanie Corriveau, lors du
vernissage de l’exposition. Le projet,
démarré en juin dernier, était
ambitieux. Il s’agissait de passer
toutes les étapes nécessaires à la mise
sur pied d’une exposition temporaire:
choix d’un thème et des œuvres, location d’une salle, publicité et, bien sûr,
montage de l’exposition.
Opération réussie. L’exposition a
été lancée et permet à dix jeunes
artistes d’exposer leurs œuvres en
dehors du cadre universitaire. Une
première pour la plupart d’entre
eux. Peinture, sculpture, photographie, vidéo: toutes les facettes de
l’art contemporain y sont présentées. «Cela décrit très bien ce que
font les jeunes artistes de Québec.
On espère plus d’endroits comme
ça», a souligné Annie Lalancette,
une étudiante en art visuel venue
assister au vernissage.
Sur place, les visiteurs sont
amenés à se promener dans la
salle d’exposition afin de découvrir, sous un jour différent, les
objets qu’ils utilisent dans la vie
quotidienne: assiette, frigo ou
encore cuillère. Il s’agit de «faire
ressortir la poésie des objets qui
nous entourent et de détruire les
évidences meublant nos vies», a
expliqué Stéphanie Corriveau.
Durant l’exposition, le visiteur
devient acteur de l’événement.
Selon Florence Leblanc, l’une
des artistes, «c’est au spectateur
de faire vivre l’œuvre en se
déplaçant».
Les
visiteurs
présents lors du vernissage ont
apprécié cette démarche. «C’est
agréable de prendre le temps de
s’arrêter, de voir plus loin», a
déclaré
Lisette
Morin
à
L’EXEMPLAIRE.
L
es réalisateurs, François
Prévost
et
Hugo
Latulippe, ne veulent pas
que «les images des Tibétains du
film se rendent sur un bureau de
Beijing (Pékin) et que le gouvernement chinois cherche ces
gens pour les punir», a expliqué
M. Prévost lors d’une discussion
suivant la projection du film,
jeudi dernier au Cinéma Le
Clap. D’ailleurs, pour l’instant,
il n’est pas prévu que le film soit
disponible en vidéocassette ou
en DVD, ou diffusé à la télévision.
Dans ce documentaire, filmé à
l’aide de petites caméras
cachées, Kalsang Dolma, une
Tibétaine réfugiée au Québec,
retourne dans son pays pour y
livrer un message filmé du
Dalaï-lama où ce dernier
encourage son peuple à résister
pacifiquement. «Pendant que le
monde est occupé à autre chose,
la Chine fait une guerre d’usure
à l’espoir», s’insurge-t-elle, en
voix off dans le film.
«Comme individu, on peut
essayer, par nos actions, d’avoir
un rayonnement. Tu mets ton
doigt dans un lac et la petite
vague s’en va jusqu’aux rives
même si elle est très petite», a
noté François Prévost. Les
recettes de la soirée de jeudi au
Clap seront d’ailleurs entièrement versées au Comité CanadaTibet qui cherche à sensibiliser
la population canadienne et le
gouvernement à la situation des
Tibétains. «Nous voulons établir
un bureau professionnel comme
Amnistie Internationale ou
Greenpeace», a affirmé le porteparole du comité, Tenzin
Dargyan.
Le documentaire semble avoir
atteint sa cible et avoir touché le
public. «C’est très émouvant,
comme à chaque fois qu’une
grande cause est défendue dans un
film. On aimerait en faire plus», a
confié Tanguy Palavert, un spectateur. Ce qu’il reste de nous sera à
l’affiche au cinéma Le Clap
jusqu’au 30 septembre.
Les Feluettes séduisent toujours
L o u is P e lle t ie r -F illio n
[email protected]
Québec — L’histoire d’amour continue entre Les Feluettes
de Michel Marc Bouchard et le public québécois. Quelques
centaines de spectateurs ravis l’ont confirmé lors de la première représentation de la pièce en ouverture de la saison
2004-2005 du théâtre de la Bordée.
L’
assistance a salué le travail
des comédiens et du metteur en scène Frédéric
Dubois par de nombreux «Bravo!» et
une longue ovation debout.
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Courtoisie Daniel Tremblay
(Théâtre de la Bordée)
Frédérick Bouffard et Benoît McGinnis dans les rôles de Simon
Doucet et du Comte Vallier de Tilly, les jeunes amants des Feluettes.
L’E XEMPLAIRE , le mercredi 29 septembre 2004
«C’est une bonne histoire», a
soutenu Jack Robitaille, qui joue
dans la pièce et qui, à titre de
directeur artistique l’an dernier, a
choisi d’inclure Les Feluettes au programme de la saison. Selon lui, c’est
également l’universalité du thème
central qui rejoint l’auditoire, année
après année. «Qu’on soit grand ou
petit, riche ou pauvre, gros ou maigre, tout le monde a besoin
d’amour.» Certaines considérations
d’ordre commercial ont également
pesé dans sa décision. «On voulait
offrir une valeur sûre à nos specta-
teurs», a expliqué M. Robitaille, en
mentionnant que le potentiel de
vente d’un «classique» comme celui
de M. Bouchard n’est plus un secret.
Jean-Philippe Joubert, qui assistait
à la représentation, a mis en scène la
même pièce le printemps dernier
pour la troupe de théâtre Les Treize
de l’Université Laval. Il a trouvé
l’adaptation de M. Dubois «très
intéressante», en mentionnant cependant que la qualité du scénario
facilite les choses. «Ça paraît drôle à
dire, mais selon mon expérience, la
pièce est tellement bien écrite que ça
la rend relativement facile à monter.»
Le sujet abordé est toutefois assez
délicat. Jusqu’au 16 octobre, on
rejouera cette histoire d’amour entre
deux jeunes garçons, Vallier et
Simon, située dans le Roberval de
1912. Le fil de l’histoire se retrouve
cependant 40 ans plus tard, alors que
Monseigneur Bilodeau rend visite en
prison à Simon Doucet, l’un des
deux jeunes tourtereaux devenu
vieux. Celui-ci a monté un spectacle
avec ses camarades de cellule afin de
reconstituer les événements de 1912
et forcer l’homme religieux à expliquer le dénouement d’un drame dont
il est le seul à posséder la clé.
«Ce n’est pas une pièce militante»,
a cependant estimé M. Joubert. Il a
d’ailleurs ajouté qu’il est loin d’être
nécessaire de partager l’orientation
sexuelle des deux jeunes personnages pour l’apprécier. «La pièce
possède une certaine puissance qui
pousse les gens à s’identifier aux personnages», a-t-il mentionné. Bien
que le thème de l’homosexualité soit
très présent, la pièce aborde en deux
heures plusieurs autres sujets importants dans la société québécoise de
l’époque comme la religion, les
classes sociales, la justice et la
famille.
Québec et Cité universitaire
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Spo rts
Opération séduction
Hockey junior et senior de Québec
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[email protected]
Québec — Les équipes de hockey junior et senior de Québec
mettent à profit le conflit de la Ligue nationale de hockey
(LNH). Elles misent fort sur Josh Hennessy des Remparts et
Donald Brashear du Radio X pour séduire les amateurs de
hockey.
L
ucie Cloutier, directrice des
communications et du marketing chez les Remparts de
Québec, a confirmé concentrer sa
promotion sur le capitaine de
l’équipe Josh Hennessy. «De nouveaux joueurs étrangers seront également mis en évidence. Nous avons
repêché cette année deux hockeyeurs
russes et un américain», a-t-elle spécifié.
Photo Estelle Defortescu
Les Remparts ont misé sur le virage familial
pour attirer les amateurs de hockey à leur match
d’ouverture contre les Saguenéens, vendredi dernier.
L’arrivée de Donald Brashear au
sein du Radio X de Québec risque
d’attirer bien des spectateurs. Claude
Lussier, directeur des ventes pour le
Radio X, a fait valoir que «la venue
de joueurs professionnels augmentera certainement le calibre de la
Ligue de hockey nord-américaine
(LHNA), qui est comparable à celui
de la United Play du côté américain.
Mais on ne doit pas seulement axer la
promotion sur des gros noms de la
ligue professionnelle. Une telle publicité comporte des risques élevés.
Lorsque le conflit dans la Ligue
nationale de hockey se terminera,
ceux-ci quitteront sans doute notre
organisation. L’équipe doit rester
debout après leur départ».
Un conflit profitable
Toujours selon M. Lussier, le lockout profitera grandement à la LHNA.
«C’est l’occasion idéale de nous
mettre sur la carte et de faire découvrir notre produit. Nous offrons un
spectacle intéressant qui marie
rapidité et robustesse. Les amateurs
de hockey pourront profiter d’un
Deux nouveaux centres aquatiques
excellent rapport qualité-prix», a-t-il
souligné. Rappelons que toutes les
rencontres de l’équipe senior de
Québec sont diffusées à CKNU.
TQS a également acheté les droits de
diffusion de trois matchs.
Mme Cloutier a affirmé que dans le
cas des Remparts, le lock-out n’aura
pas vraiment d’impacts sur la campagne de promotion qui est déjà bien
entamée. «Les gens de Québec sont
attachés à leur équipe.»
Selon Jean-Sébastien Montminy,
directeur des ventes des Remparts, le
virage familial remporte un gros succès. Les billets sont désormais
gratuits pour les jeunes de moins de
16 ans. «Mais il est trop tôt pour
juger de l’impact du lock-out du
conflit», a-t-il noté.
Les effets du lock-out sur les
joueurs varient d’une ligue à l’autre.
Christian Caron, entraîneur adjoint
des Remparts, a précisé que l’ambiance au sein de l’équipe reste la
même. «Ils ont l’habitude des bonnes
foules», a-t-il précisé.
Projets au Peps et au parc Victoria
R a y m o n d P oir ie r
[email protected]
Québec — Selon leur organisateur respectif, les deux projets d’infrastructures aquatiques à Québec, au parc
Victoria et au Peps de l’Université Laval, ne sont pas en
concurrence. Ils répondent à des besoins précis du milieu.
Gilles
D’Ambroise,
elon René Saillant, architecte 2006.
et chargé du développement directeur du Service des activités
sportives
de
du projet du parc
l’Université, a indiqué
Victoria, «l’idéal serait
qu’un bassin de natad’avoir les deux centres».
«L’idéal
tion, un centre d’enClaude Désy, coordonnaserait
traînement ainsi qu’une
teur adjoint aux activités
d’avoir
clinique
de
santé
d’excellence du Service
les deux
sportive sont à l’ordre
des activités sportives de
du jour. M. D’Ambroise
l’Université Laval, a jugé
centres»
a justifié ces projets par
que ce sont des idées
le haut niveau d’afflucomplémentaires, car «il
ence au Peps. Il a estimé que près
manque d’eau à Québec».
de 250 000 personnes par année
Le Peps se verra peut-être doté fréquentent la piscine, et ce,
de nouvelles infrastructures d’ici seulement pour les bains libres.
S
L’E
Du côté de la Ville, on parle d’un
centre aquatique dans le parc
Victoria, près de l’école WilbrodBherer. Selon M. Saillant, les nouveaux bassins permettraient la
tenue de compétitions sportives de
haut niveau, chose impossible à
Québec. «L’Université Laval n’a
pas les installations, ce n’est pas
une piscine publique, c’est un lieu
très difficile à louer pour trois
jours consécutifs. Il y a un manque
d’installations à Québec», a-t-il
souligné.
Au parc Victoria, il est question
d’ajouter une piscine de 50m,
deux bassins pour enfants, un de
plongée sous-marine et un autre
de plongeon. Le tout serait ouvert
au public. M. Saillant a aussi évoqué la possibilité d’une rampe de
lancement de canots qui serait
reliée à la rivière Saint-Charles,
tout près. Le coût de l’ensemble
est évalué à 38 M $. L’échéancier
est plus difficile à déterminer.
«Nous espérons que ce serait pour
2008», a-t-il confié.
Photo Kathleen Simpson
Le Peps serait doté d’un nouveau bassin d’entraînement.
X E M P L A I R E parle
en bref
Tennis et natation
populaires cet été
B
ien que pour une deuxième
année consécutive le soccer
demeure le sport en vedette des
jeunes de Québec, le tennis et la natation gagnent du terrain. Le tennis a
été l'un des sports préféré des jeunes
cet été, avec 54 inscriptions, 20 de
plus que l'année dernière, selon les
chiffres du centre Brûlart de l'arrondissement Sillery-Ste-Foy. De
plus, environ 135 jeunes ont sauté à
l'eau au cours de la saison estivale
2004, par rapport à 109 en 2003.
Finalement, environ 3 000 jeunes des
arrondissements La Cité, Des
Rivières et Limoilou se sont inscrits
au soccer en 2004, a souligné
Bernard Normand, technicien en
organisation communautaire à l'ancienne Ville de Québec.(S.D-B.)
Chaque mercredi entre 11h30 et 12h30
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