S`occuper des animaux de compagnie S`occuper des animaux

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S’occuper des
animaux de compagnie
Avec plus de 18 millions de chiens
et de chats, 24 millions de poissons rouges, 8 millions d’oiseaux,
5 millions de rongeurs recensés, la
France est un des pays qui possède
le plus grand nombre d’animaux
de compagnie. Ils sont présents
dans plus d’un foyer sur deux. La
place de l’animal de compagnie est
indéniable dans notre société,
auprès des enfants et des
personnes seules… Elevage,
nourriture, soins, accessoires et
services en tous genres (pension,
« dog »-sitting…) se développent.
Le commerce de ces animaux
représente un marché en pleine
croissance de près de 5 milliards
d’euros. La filière génère plusieurs
dizaines de milliers d’emplois.
Les bêtes, amies de l’homme
Phénomène des sociétés riches, les
animaux domestiques sont peu à
peu devenus des animaux de
simple compagnie, n’ayant pour
utilité que de fabriquer du lien social et de créer une relation affective. Tenant une place particulière
dans les familles, l’animal domestique rassure, favorise la communication avec l’extérieur, permet l’expression d’une sensibilité et rompt
avec la solitude.
Aux animaux domestiques (chats,
chiens, hamsters, perruches, pois-
Soigneur animalier
ne formation spécifique existe pour soigner les
animaux gardés en captivité dans les parcs et
les zoos. Le soigneur prépare et distribue les rations
de nourriture aux animaux en respectant les normes
d’hygiène, veille à la maintenance de leurs cages…
Ce métier peut comprendre également une activité
d’animation et de relations avec le public.
U
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Le Lien - n° 312 - septembre 2005
ment s’est emparé de cette question
sons rouges…) s’ajoutent des anien décembre dernier en éditant un
maux sauvages souvent exotiques
petit livret dans le cadre d’une cam(perroquets, reptiles, mygales…).
pagne de sensibilisation pour la
Certains d’entre eux sont dangeprotection des animaux de compareux. Beaucoup d’espèces sont prognie. ■
tégées par des conventions internationales. Certaines peuvent
causer des dégâts importants
dans la nature
Dans le secteur des animaux de compagnie, les
quand elles sont
MFR préparent aux diplômes suivants :
abandonnées
• BEPA « Services : vente animaux de compagnie, de
(comme c’est le
produits et accessoires »
cas des tortues
• BEPA « Elevage canin et félin »
de Floride). Cette
• BEPA « Conduite de productions agricoles »
mode des essupports : élevage de gibier, élevage avicole
pèces exotiques
• Bac professionnel « Conduite et gestion d’un
pose des proélevage canin et félin »
blèmes de santé
• Bac professionnel « Technicien conseil vente en
animalerie »
publique (mala• Brevet professionnel « Educateur canin »
dies,
animaux
• Brevet de toiletteur canin
venimeux) et de
• Certificat « Soigneur animalier en parc zoologique »
trafic illicite.
Renseignements: www.mfr.asso.fr ou www.onisep.fr
Le
gouverne-
Formations en MFR
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Orientation
Vendre des petits animaux
Les métiers de la vente
d’animaux
s’exercent
dans des boutiques spécialisées. Elles peuvent
être dédiées aux seuls
animaux de compagnie
ou comprendre également un rayon jardinerie.
Le vendeur en animalerie
consacre une bonne partie de son temps à la surveillance des animaux exposés. Ces soins demandent une bonne technicité : alimentation, entretien des litières ou des
aquariums, surveillance
de la qualité de l’eau, repérage et isolement des
animaux malades… Pour
maîtriser ces aspects, une
expérience dans le secteur de l’élevage se révèle
intéressante.
Le vendeur sait ce qu’il
vend (animaux très di-
vers sur un marché sujet
à des modes, accessoires,
produits d’hygiène…). Il
doit également veiller à la
qualité des filières d’approvisionnement et savoir gérer ses « stocks ».
Il a un métier d’écoute et
de conseil. Il doit savoir
guider le client dans ses
choix.
Sa réussite tient à la qualité des relations qu’il entretient avec les clients
mais aussi à sa capacité à
surveiller les animaux et
les maintenir en bonne
santé.
Après une classe de 3e, le
BEPA « Vente d’animaux
de compagnie » permet de
se préparer à l’exercice de
ce métier. Le bac « Technicien conseil vente en animalerie » permet d’approfondir les aspects tech-
Un jeune de la MFR de Marguerittes dans le Gard pendant son stage.
niques du métier tout en
s’initiant à la gestion
commerciale. Ce bac permet par ailleurs l’obten-
tion du certificat de capacité « espèces domestiques », exigé pour encadrer des vendeurs. ■
Des services en plein essor
En dehors de l’assistance aux
soins vétérinaires, aux débouchés
limités par rapport au nombre de
vocations, les services spécifiques
aux animaux de compagnie sont
liés d’une part au toilettage,
d’autre part à la pension.
accessoires. La maîtrise de techniques adaptées et l’aptitude relationnelle avec l’animal et la clientèle sont déterminantes. Le Brevet de
toiletteur canin permet de se préparer à l’exercice de ce métier.
L
a pension est une activité de
services qui se développe. Il
s’agit d’accueillir les animaux de
compagnie lorsque les maîtres s’absentent. Ils confient leur animal
moyennant une rémunération non
négligeable. Ces « gardiens d’animaux » leur prodiguent tous les
soins nécessaires : alimentation,
sorties… Cette activité est souvent
associée à l’élevage. ■
Eleveur : un métier exigeant
B
ain, coupe, brushing… Le toilettage concerne essentiellement
les chiens. Il s’exerce dans des boutiques spécialisées où l’on vend également des produits de soins et des
Le métier de l’élevage des animaux de compagnie est une affaire de passion, exigeant en
temps. Les formations BEPA « Elevage canin et félin » et le bac professionnel préparent à ce
métier. L’accent est mis sur le fonctionnement des entreprises d’élevage, les techniques (alimentation, reproduction, santé…), la réglementation… Le marché est cependant limité et soumis à la concurrence. Pour les jeunes intéressés par les animaux, l’élevage de gibier (à 80 %
constitué de perdrix et de faisans) présente des similitudes. La relation avec l’animal y est plus
facile à maîtriser qu’avec les gros animaux de la ferme. Le BEPA « Elevage de gibier » permet
de maîtriser l’ensemble des compétences. Mais les professionnels du secteur sont peu nombreux et répartis de façon inégale sur le territoire. Les zones de chasse comme la Sologne hébergent la majorité des professionnels. ■
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