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culture
Al
Nous sommes à Chicago le 14 février 1929.
Al Capone, boss de la mafia de 1925 à 1932
va commanditer l’exécution d’une bande dont
il trouve dangereuse l’ascension, les North
Side Gang. L’exécution se déroule au fond
d’un vieux garage situé au 2122 North Clark
Street; la bande est attirée dans ce lieu retiré
sous le prétexte d’une réunion de bootleggers. Ainsi entre dans l’histoire le Massacre
de la Saint Valentin.
C’est sur les quelques mois précédant ce
massacre que se concentre la dernière création du Théâtre de la Semeuse, « Al ».
Al Capone est le plus célèbre des gangsters
italo-américains des années 1920 et 1930. Il a
amassé une fortune immense grâce à
l’exploitation de Speakeasies (bars clandestins), de jackpots, de bordels, de boîtes de
nuit et à ses activités illégales dans le milieu
au temps de la prohibition.
Alphonse Gabriel Capone est né le 17 janvier
1899 à New York. Il est le quatrième d’une fratrie de neuf frères et sœurs qui le suivront
presque tous dans ses activités criminelles. Il
grandit dans un milieu multiculturel puisque le
voisinage comprenait des Irlandais pour la
plupart.
Pourquoi ce travail théâtral
sur ’Al Capone ?
Frédéric Rey.(1) : Ecrire et mettre en scène
une pièce sur Al Capone est une idée que j’ai
en tête depuis l’enfance. Sans doute les années 1980, des années «fric» pendant lesquelles la vie politique niçoise affichait de curieuses connivences avec les milieux mafieux, m’ont-elles suffisamment marqué. Dans
la même période je tombai sur le film de Brian
de Palma, Les incorruptibles, et je me familiarisai avec la figure emblématique de Al Capone. Le rapport m’est apparu évident. Le pouvoir n’est pas toujours aux mains de ceux qui
sont au devant de la scène, il est parfois accaparé depuis les coulisses par ceux qui font régner la terreur tout en flattant les «besoins»
les plus avilissants de l’homme. Al Capone
avait parfaitement compris cela. Les gens
veulent de l’alcool, du sexe et des jeux... Il suffit de répondre à cette demande en
s’organisant comme une véritable entreprise
moderne avec ses comptables, ses directeurs
de secteurs et ses agents des basses œuv-
res. Offre et demande. Al Capone est la plus
pure expression du capitalisme dans sa forme
sauvage, brute et hypocrite. Il achète les bonnes consciences, se joue des lois, les
contourne pour vendre toujours plus. Qu’importe si 350 personnes trépassent directement ou indirectement de ses activités.
Le texte est de Philippe Regnicoli et de Philippe Rey. Avec David Bancel, Romain Benton,
Aline DiMaggio, Sylvain Guiné, Valentin Kestelman, Thomas Marenda, Chloé Marshall,
Romain Pazot, Eva Sautel. Interprétée façon
jazz par Isabelle Warnar, chant, Matthys Warnar, guitare, Alexis Ghnassia, batterie
Un hangar, des standards de hard rock repris
façon jazzy, le tout en noir et blanc…avec une
touche de rouge…
Songes de …
(1) Responsable de la programmation culturelle du
Théâtre de la Semeuse – Metteur en scène
« Al » Théâtre de la Semeuse - 2 montée Auguste
Kerl – Vieux Nice - 04 93 92 85 08 vendredi 3, samedi 4 et dimanche 5 décembre à 20h30
Jacques BARBARIN
La Fondation Hartung- Bergman à
Antibes s’apprête à accueillir plusieurs
manifestations culturelles en collaboration avec le Festival des Nuits Carrées
– Label Note,une première
le 10 décembre .
Ce sera avec le concert du pianiste
serbe Bozan Z, un musicien à bonne
école avec le jazz français quand il intègre les groupes d’Henri Texier, Michel Portal et Julien Loureau. Depuis,
il est devenu l’un des plus grands pianistes de jazz en accumulant des récompenses prestigieuses y compris
celle de Chevalier de l’Ordre des Arts
et lettres. Souvent en trio, il est toujours à la recherche de solistes proches de ses compositions comme
dans son dernier CD Humus. Pour ce
concert, il se produira en solo. Sébastien Amar, heureux créateur des Nuits
Carrées dans l’espace antibois du
Fort Carré pense que le succès populaire ne peut pas s’arrêter à une seule
manifestation « …un évènement culturel réussi nous permet de voir plus
loin et de travailler avec ceux qui ont
envie de créer en dehors des sentiers
battus et c’est un vrai bonheur…dans
le cas de la Fondation Hartung, nous
avons déjà prévu une résidence
d’artistes, le premier d’entre eux sera
le pianiste de jazz, Laurent de
Wilde…Quant aux autres collaborations, elles sont déjà en place sous le
label Songe de Nuits Carrées…nous
irons à Valbonne, à Cannes dans le
cadre du Made in Cannes, à Nice, au
Théâtre de Grasse, à la médiathèque
d’Antibes afin de proposer une culture
multidisciplinaire de qualité… » Un
large public est attendu pour la 5ème
édition du Festival des Nuits Carrées
les 1 et 2 juillet 2011. Il faut rappeler
que depuis sa création, les organisateurs nous permettent de découvrir en
plus des spectacles un dispositif de
sensibilisation à l’Eco Conception qui
s’est poursuivi par la création des
Totems de l’Environnement avec la
participation de 700 enfants de la
CASA. Le rendez vous du 10 décembre promet une belle soirée qui se terminera par une rencontre avec Bozan
Z. et bien entendu on pourra revoir ou
découvrir les œuvres de Hans Hartung et de sa femme Anna_Eva Bergman.
Jean Pierre LAMOUROUX
Tel : 04 93 34 65 65
[email protected]
Drap polarise
toujours
La petite ville de la vallée du Paillon
poursuit ses activités autour du polar.
En attendant le festival consacré à ce
genre bien à part dans la littérature,
qui se tiendra les 4, 5 et 6 février
2011, une rencontre littéraire est organisée vendredi 3 décembre à 19h
sur le thème de l’humour noir. Animée
par l’association la Noir’Rôde, autour
d’une question centrale, qui pose le
décor : « Faire rire avec du roman noir,
est-ce bien sérieux ? » Une question
que Bergson n’a peut-être pas assez
développée. « Depuis les prémisses
du genre, explique l’association, des
écrivains ont choisi l’humour face aux
situations les plus tragiques et surtout
de nous faire rire de leurs plumes
alertes et corrosives. Car si le rire est
le propre de l’homme il peut être présent au cœur des histoires les plus
sales, les plus crasses. Il est une des
transgressions que peut utiliser le romancier pour rendre compte de notre
société et de ses travers.
Humour british, belge (et oui !), humour macabre, cynique ou déjanté,
flirtant parfois avec l’absurde et le surréalisme mais toujours teinté du noir
le plus profond. Un tour d’horizon subjectif (on peut rire de tout mais…) et
totalement partial des auteurs qui
nous font rire et sourire… »
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culture
Des RCC engagées…
Le thème des prochaines Rencontres cinématographiques de Cannes sera le cinéma s’engage. La liste des invités ne cessent de
s’allonger comme celles des projections auxquelles on aimerait assister. Parmi les personnalités présentes : Odile Barski (scénariste),
Philippe Harel (réalisateur, acteur), Yves Boisset (réalisateur),
Etienne Davodeau (dessinateur de BD), Alix Delaporte (réalisatrice),Eric Valette (réalisateur, scénariste, producteur exécutif), Christian Philibert (réalisateur, scénariste), Patrick Raynal (acteur, scénariste), Myriam Moraly (actrice, réalisatrice, scénariste), Mohammed Metina (acteur), Fabien Onteniente (acteur, réalisateur, scénariste), Maître Gilbert Collard (avocat) et Costa-Gavras (acteur, réalisateur, scénariste, producteur).
Maître Gilbert Collard (avocat)
Cela s’annonce passionnant avec beaucoup d’échanges, de débats
et de combats à mener. Le cinéma est aussi là pour ça. Avec plus
de 50 films projetés et dont 8 avant-premières !
…et des places à gagner
Alors pour y assister nous vous offrons des places en partenariat
avec l’association Cannes cinéma :
- soirée d’ouverture – 6 décembre : Les Emotifs anonymes de
Jean-Pierre Améris – en avant-première -, avec Isabelle Carré et
Benoit
Poelvoorde
- soirée ciné-concert - 8 décembre : La Passion de Jeanne d’Arc
de Carl Theodor Dreyer (1927), musique composée par Jo van Den
Booren et interprétée par l’Orchestre Régional de Cannes Provence Alpes Côte d’Azur
- soirée de clôture – 11 décembre : Z de Costa Gavras en présence du réalisateur
Et des places
pour la séance de votre
choix !
Téléphonez vite
au 04 97 00 09 08 !
Invitation à un débat
« Travailleurs
et sans papier »
La situation des
travailleurs
sans-papiers en
France
est
ubuesque. Ils
travaillent,
payent des impôts, cotisent,
s’intègrent dans
la société depuis parfois plus
de 10 ans mais
continuent
d’être privés de
It’s a Free World
droits fondamentaux. Souvent exploités, ils se battent aujourd’hui pour obtenir
une reconnaissance et leur régularisation. Le film de Ken Loach It’s
a Free World abordait ce problème au travers d’une société d’intérim
tenue par deux jeunes femmes arrivistes qui passent du statut
d’exploitées à exploiteuses.
Ce film sera suivi d’un débat animé par Julien Camy, rédacteur en
chef du Patriote avec Moamadou Mbaye et Viviane Biri du collectif
CGT-Sans-papiers, un avocat et un membre de l’association Forum
réfugiés.
Vendredi 10 décembre à 14h
salle de la Licorne, Cannes la Bocca
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