DALÍ FAIT LE MUR

Transcription

DALÍ FAIT LE MUR
© Arnaud Rabier Nowart, Dalí fait le mur
Photographie : Robert Descharnes, © Descharnes & Descharnes Sarl 2014
EXPOSITION
DALÍ
FAIT
LE MUR
22 ARTISTES STREET ART
S’INVITENT CHEZ DALÍ
11/09/14 - 15/03/15
DOSSIER
DE PRESSE
DOSSIER DE PRESSE
DALI FAIT LE MUR
COMMUNIQUE DE PRESSE
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1974
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Granollers, Espagne. Dalí réalise un happening dans la rue de ce petit village catalan, muni
de 8 tuyaux d’arrosage branchés sur des barils de couleurs vives.
Stokes, Royaume-Uni. La même année, Banksy, poète contestataire underground, voit le
jour.
LES ARTISTES ET LES ŒUVRES EXPOSÉES
1983
QUAND LES STREET ARTISTES DIALOGUENT
AVEC DALÍ,
extrait du catalogue,
par Véronique Mesnager, Commissaire de l’exposition
Pubol, Espagne. Dalí peint La queue d’aronde, son dernier tableau.
Paris, France. Jérôme Mesnager pose ses premières « traces-empreintes » sur les murs de la
capitale. Olivier Rizzo commence à peindre sous le nom de Speedy Graphito.
2014
LA SCENOGRAPHIE DE L’EXPOSITION,
par Romaric Le Tiec, Scénographe de l’exposition
LES VISUELS PRESSE
- Les œuvres des street artistes
- Les œuvres de Dalí
- Keith Haring
AUTOUR DE L’EXPOSITION : happening rue Poulbot
Paris, France. Le 11 septembre. Dalí fait le Mur.
Polymorphe, explosive, rebelle, déconcertante, drolatique, insolite, anticonformiste,
populaire : s’agit-il de définir la démarche dalinienne ou celle du street art ?
Au-delà de la démarche artistique, ce qui rapproche ces créateurs, c’est cette façon de
dévoiler le monde : provocatrice, iconoclaste et sauvage. À l’instar de Dalí, les artistes du
street art ne s’imposent aucune limite dans leurs sources d’inspiration, leurs matériaux,
leurs supports, leurs revendications.
Une vingtaine d’artistes urbains ont ainsi relevé le défi. En dialogue avec les œuvres
exposées à l’Espace Dalí, chacun d’eux a créé une œuvre qui ose confronter l’univers
surréaliste au vocabulaire et aux codes de l’art urbain : peinture, pochoir, dessin, lumière,
son, installation.
AUTOUR DE L’EXPOSITION :
catalogue de l’exposition et produits dérivés
Akiza, Artiste Ouvrier, Fred Calmets, Codex Urbanus, Hadrien
Durand-Baïssas, Jadikan, Jérôme Mesnager, Les King’s Queer,
Kool Koor, Kouka, Levalet, Thomas Mainardi, Manser,
Nikodem, Nowart, Paella, Pioc PPC, Sack, Speedy Graphito,
Valeria Attinelli, Zokatos.
LA NOUVELLE IDENTITÉ VISUELLE
DE L’ESPACE DALI
Keith Haring et des événements : fresque murale dans la rue Poulbot, rencontressignatures avec les artistes, etc. viendront rythmer de manière régulière cette exposition.
Un atelier spécifique autour du street art destiné aux enfants sera également mis en place.
AUTOUR DE L’EXPOSITION : atelier STREET ART
INFORMATIONS PRATIQUES
TOUTES LES INFORMATIONS ET ACTUALITES DE L’EXPOSITION SUR LE SITE WEB
www.daliparis.com et sur les réseaux sociaux #DFLM
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LES ARTISTES & OEUVRES EXPOSÉES
LES ARTISTES & OEUVRES EXPOSÉES
Akiza
Fred Calmets
Akiza (Robinson Deschamps & YoSHii) sont nés en 1979 dans
le Sud et 1978 dans l’Est. Ils vivent et travaillent à Paris où ils
conjuguent création, peinture, street art et programmation
d’une galerie à Montmartre.
Après une formation scientifique, Robinson découvre la
calligraphie, la typographie et le graphisme. Il remporte un
important prix à Tokyo en 2003. La poupée Akiza voit le jour
après son séjour au Japon, mais c’est presque un hasard. Un
personnage unique et multiple à la fois, en noir et blanc, au
carrefour d’influences calligraphiques, fantastiques, pop et
industrielles.
Fred Calmets, artiste peintre né en 1976, vit et travaille près
de Poitiers. Autodidacte, il commence par le graffiti, mais
décide en 1998 de se consacrer à la peinture, au dessin et à
la gravure tout en s’essayant à la sculpture. L’interrogation
sur la vie et la mort est un sujet récurrent dans la plupart
de ses œuvres. Trois thèmes reviennent régulièrement pour
illustrer ce propos : les femmes qu’il sacralise car elles le
touchent, le fascinent ; les vanités qui découlent d’une prise
de conscience par l’artiste de la puissance de la vie, de
l’impact et de l’importance de l’instant présent ; la nature
et la forêt qui sont désormais prédominantes depuis que
l’artiste a quitté la ville pour la campagne.
1. Akiza, Monument Hermaphrodite à la Femme, 2014, pochoir, aérosol sur toile,
100x50cm © Espace Dalí
4. Fred Calmets, L’homme Mouton, 2014, Acrylique sur cabane d’enfant en bois,
250x100cm © Espace Dalí
Artiste Ouvrier
2. Artiste Ouvrier, Da Lyre, 2014, pochoir, spray sur toile, 80x120cm © Espace Dalí
Codex Urbanus
Artiste Ouvrier s’affirme comme l’un des pochoiristes
français les plus importants de sa génération, avec la
technique du double-pochoir caractérisée par une découpe
minutieuse au scalpel, qu’il a inventée, puis transmise
à de nombreux artistes. Sa collection de miniatures sur
bois le fait connaître en 2005 à “Section Urbaine” sous le
nom de Fonds de Tiroir. Il est invité par Banksy au Can’s
Festival en 2008 et son style particulier est reconnu sur la
scène internationale. Il s’inspire de tableaux symbolistes et
parvient à en donner une interprétation très personnelle
tout en respectant l’esprit de l’œuvre. C’est pourquoi il est
parfois qualifié d’”iconodule”.
5. Codex Urbanus, Selfie (Portrait du Codex en génie), 2014, peinture anti graffiti,
162x114 cm © Espace Dalí
Valeria Attinelli
Hadrien Durand-Baïssas
Née en 1964, Valeria Attinelli grandit dans un milieu
d’écrivains, sculpteurs, peintres et musiciens. Allen
Ginsberg, Ezra Pound, Samuel Beckett, Roberto Matta, Gino
Severini, Miguel Berrocal, Serge Gainsbourg, Astor Piazzolla
et Ivry Gitlis appartiennent au quotidien de ses parents.
Enfant timide et introvertie, elle passe son temps à les
écouter pour se créer son propre univers. Depuis lors, pour
elle, l’expression artistique est une évidence. Fascinée par le
mouvement Dada autant que par l’œuvre de Francis Picabia
ou de Roy Lichtenstein, son travail est aujourd’hui inspiré
par le Pop Art, l’Op’art.
3. Valeria Attinelli, Galipette, 2014, luminocinétique, 60x60cm
© Valeria Attinelli
Designer et artiste vivant à Paris, Hadrien est né en 1992.
Fréquentant très jeune le monde de l’art, entre autre celui
de la peinture par le biais de son oncle Jérôme Mesnager,
il débute le dessin et le nu à 14 ans, qu’il étudie ensuite en
section Art au lycée et à l’atelier de Sèvres pendant 2 ans.
Passionné de création, il travaille sur plusieurs supports:
aquarelle, vidéo, gravure, photo et musique. Inspiré par des
thèmes puissants – la société de consommation avec sa
série “Supermarket”, la nature avec sa série actuelle sur les
animaux en voie de disparition –, il utilise les murs de la ville
comme support de son expression.
6. Hadrien Durand-Baïssas, La
veuve malgré elle, 2014, dessin au
Rotring®, 70x50cm
© Espace Dalí
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Codex Urbanus, né à Paris en 1974, navigue entre des
univers éloignés, de l’art à la finance, de l’écriture à la
justice, des catacombes à l‘Opéra. Tel un moine copiste du
XXIe siècle, Codex Urbanus orne les pages de béton de
la ville d’un bestiaire fantastique, sorti tout droit de son
imagination, avec des “dessins figuratifs encyclopédiques
urbains”. Codex Urbanus apparaît particulièrement à
Montmartre, dans la lignée de générations d’artistes
créatifs, directs et irrévérencieux de l’ordre établi. Tant
philosophique que politique, il tente, nuit après nuit, envers
et contre tout, d’empêcher que ce quartier magique ne
devienne un simple musée en plein air.
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7. Hadrien Durand-Baïssas, Babou
ocelot portrait, 2014,
dessin au Rotring®, 70x50cm
© Espace Dalí
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LES ARTISTES & OEUVRES EXPOSÉES
LES ARTISTES & OEUVRES EXPOSÉES
Kouka
Jadikan
Jadikan (Guilhem Nicolas) vit et travaille à Paris.
Économiste de formation, il joue du support
photographique pour matérialiser les mouvements par la
lumière. Sans utilisation de la retouche photo, les images du
“Jadikan Lightning Project” sont le reflet d’une seule prise
de vue dont la durée s’étend sur plusieurs minutes. À l’aide
de sources lumineuses et d’environnements sombres, les
espaces apparemment vides prennent vie.
8. Jadikan, Stereogramme, 2014, light painting
© Jadikan
11. Kouka, Confessional, 2014, sac de frappe, 170x60x60cm ©Kouka
King’s Queer
9. King’s Queer, Tags sonores et autres conversations surréalistes, 2014,
bande sonore photographie © Julie Chu
Kouka, artiste peintre né à Paris en 1981, métis francoafricain, est acteur du mouvement hip-hop depuis 1996.
Diplômé de l’école des Beaux-Arts en 2000, il ne cesse
de rassembler et de confronter ses origines, sur toile
comme dans la rue. À travers un travail de déclinaison du
portrait, Kouka développe ses thèmes de recherche autour
de l’essence de l’Homme et de l’identité. Sa peinture se
joue des codes du graffiti pour mieux toucher au cœur
d’une recherche sur le statut de l’image. Les principaux
motifs développés sont ses fameux Guerriers Bantus, qui
rappellent que l’espace public n’appartient à personne, pas
plus qu’une culture ; ses chimpanzés qui nous ramènent
à ce que nous sommes ; ou ses silhouettes sans visage
libérées d’appartenance à toute origine. Il récupère des
objets délaissés pour en faire de nouveaux supports,
préservant la liberté et la spontanéité de son expression
artistique.
Levalet
King’s Queer est né en novembre 2008 à l’occasion d’un
festival de la performance en Alsace. Depuis, ce duo de
création sonore, qui puise aussi bien son inspiration chez
John Cage et autres musiques concrètes que dans des
rythmiques plus postpunk et pop, a traversé une dizaine de
pays depuis les quatre coins de l’Europe jusqu’en Polynésie
Française en passant par le continent nord-américain. Le
travail de King’s Queer a toujours été en étroite corrélation
avec le monde de l’art contemporain et du street art. Le duo
a élaboré de nombreuses performances sonores, que ce
soit pour des pièces de théâtre contemporain, des galeries,
des écoles des Beaux-Arts ou visant à accompagner des
sculptures en musée.
12. Levalet, Le castelet, 2014, encre de chine sur papier sur bois et ficelle sur
meuble, 112x164x20cm © Levalet
Kool Koor
Jeune artiste de rue basé à Paris et né en 1988,
agrégé d’Arts Plastiques, Levalet effectue un cursus
pluridisciplinaire mêlant peinture, film d’animation et
projection vidéo pour se consacrer finalement au dessin. De
sa pratique du théâtre d’improvisation émanent ses mises
en scènes subtiles, poétiques, comiques et absurdes à la
fois. Il réalise une scène burlesque avec des personnages
à qui il donne vie et réalité par le biais de la photographie
dans un premier temps pour ensuite les dessiner à l’encre
de chine sur papier kraft et les coller à l’endroit qui l’a
inspiré. Peut-être ses œuvres risqueront de ralentir votre
trajet, voire de vous inspirer une idée ?
Thomas Mainardi
Ex-compagnon d’armes de Jean-Michel Basquiat, Keith
Haring et Rammellzee, Charles Hargrove, alias Kool Koor,
est né à New York en 1963. “Graffiti writer”, membre
fondateur de la “Graffiti connection”, il est un des plus
intéressants représentants du tag de sa génération. Il manie
la bombe spray en dispersant des couleurs acidulées aux
tonalités variées. Kool Koor peint son interprétation du
présent, du passé et du futur en y intégrant des voyageurs
de l’espace et sa propre calligraphie pour projeter des
images laissant la place à l’interprétation du spectateur.
13. Mainardi, La Métaphysique de l’Apocalypse, 2014, technique mixte, 195x130cm
© Thomas Mainardi
10. Kool Koor, Thunder, 2014, acrylique et encre métallique, 300x200cm
©Kool Koor
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Né à Lille en 1984, travaillant entre Paris et Lille, Thomas
Mainardi est un peintre à l’univers effervescent et singulier,
reconnu pour ses œuvres à travers le monde. Alliant le
meilleur de la culture populaire à une sensibilité saillante
toute personnelle, il déploie un florilège foisonnant et
unique de couleurs et de sentiments. Il peint sa poésie,
empreinte d’expressionnisme abstrait, de street art et de
pop art, qui l’inscrivent définitivement comme un artiste
résolument urbain, en phase avec lui-même et au cœur de
son époque.
Il définit son nouveau style personnel comme le “Pop
Expressionnisme”.
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LES ARTISTES & OEUVRES EXPOSÉES
LES ARTISTES & OEUVRES EXPOSÉES
Manser
14. Manser, Godiva, 2014, châssis entoilé universel, 120x120cm ©Espace Dalí
Arnaud Rabier « Nowart »
Manser, né en 1966 dans le nord de la France, travaille sur le
développement du design typographique. Son inspiration
va des arts antiques aux cultures primitives, des écritures
ancestrales aux artistes modernes et contemporains
comme Dubuffet, Alechinsky, Koraïchi, Haring ou Basquiat.
Il développe depuis plusieurs années une recherche
calligraphique orientée vers l’éphémère ainsi qu’une écriture
appelée “SPIRABESK”. Sa production est principalement
photographique. La principale thématique de Manser
se construit autour de “l’Absence-Présence”, l’écriture
calligraphique étant vouée, par son processus créatif, à la
disparition. La photographie est l’unique mémoire de cette
existence, elle garde trace, impression de cette disparition.
17. Arnaud Rabier Nowart,
Cochon-tirelires déguisés en
éléphants daliniens avec apparition
avida dollarsienne, 2014, installation,
100x48x55cm
©Espace Dalí
Jérôme Mesnager
Paella
Jérôme Mesnager, peintre français né en 1961, débute
la peinture en 1979. Il commence par des compositions
abstraites, mais rapidement exprime son énergie dans
des performances réalisées dans des lieux abandonnés ou
désaffectés, où il laisse l’empreinte de son corps peint en
blanc, pour leur donner un second souffle. En 1983 naît sur
les murs de Paris l’image du “Bonhomme blanc”. Depuis
1984, il fait voyager sa silhouette blanche sur les murs de la
planète.
Michel Palacios, d’origine espagnole, né en 1962, adopte
en 1985 le pseudonyme Paella Chimicos, anagramme de
son nom, et intègre le collectif des Frigos. Il devient l’une
des figures emblématiques de la scène parisienne. Adepte
d’une “Figuration Délibérée”, il mène de concert une activité
d’affichiste commentateur de l’actualité et de plasticien
en proie aux pérégrinations de ses personnages à tête de
spirale sur fond de recherche picturale quasi fondamentale.
Les textes qui contournent ses compositions évoquent
l’enfermement dans un mouvement circulaire de la réflexion
pourtant imposée avec humour. Dans ses œuvres, qu’il signe
“PAELLA?” à partir de 2000, texte et image jouent de la
confusion du double-sens par l’entremise de son personnage
récurrent à tête spiralée.
15. Jérôme Mesnager, La charge des éléphants surréalistes, 2014,
acrylique sur toile, 98x145cm ©Espace Dalí
16. Nikodem, Infusion Videoprojetée Anamorphique, 2014, crayon de papier,
100x70cm ©Espace Dalí
16. Arnaud Rabier Nowart,
Dalí fait le mur,
2014,
aérosol marqueur/ mixte,
116x89 cm
©Espace Dalí
Arnaud Rabier “Nowart” , né en 1968 dans le 93, vivant et
travaillant à Clichy (92), est un artiste plasticien-vidéaste
issu du graffiti, de la création collective et pluridisciplinaire
en milieu urbain. Depuis son premier mur en 1985, il affirme:
“L’Humain est au cœur de mon travail qui a comme ligne
conductrice les valeurs du mouvement hip-hop : Paix,
Amour, Unité.” Son travail aujourd’hui est la somme de
ses différentes recherches artistiques (peinture, sculpture,
vidéo, infographie 2D et 3D, écriture, son) et de ses
expériences humaines. La Fleur, symbole universellement
positif, est au centre de nombreux projets artistiques qu’il a
menés ces dernières années.
18. Paella, Rencontre au Sommet, 2014, huile sur toile, 170x110cm ©Espace Dalí
Nikodem
Pioc PPC
Nikodem vit à Grenoble et travaille partout. Artiste visuel,
NKDM questionne l’image par son graphisme décalé. Sa
réputation d’artiste inclassable lui vient de la multitude
des supports et des techniques employés. À la fois
graphiste, illustrateur, graffeur, sérigraphiste, NKDM est
véritablement un artiste aux facettes multiples. Afin d’en
définir l’impact, il expérimente toutes sortes de langages
qu’il traduit de façon ludique et inventive. Depuis quinze
ans, il multiplie les interventions en réalisant desfresques,
des performances, des expositions et des installations.
Son goût pour l’expérimentation le rend inclassable même
si ses travaux restent proches de la bande dessinée ou du
réalisme. Aimant les anachronismes, l’artiste confronte des
univers apparemment incompatibles en usant de techniques
diverses, le tout teinté d’ironie.
Pioc PPC, jeune artiste né en 1987, a grandi au cœur des
Hautes Alpes, face à la nature, tout en évoluant dans le
monde de la musique et du skateboard, deux univers
qui auront une grande influence sur la construction de
sa sensibilité artistique. Il est fasciné par les loups, ces
créatures symbolisant pour lui le manichéisme qui règne
dans le monde. Que ce soit dans son atelier ou dans la
rue, les nombreux symboles qui sillonnent son œuvre nous
interrogent sur la conservation des espèces, l’évolution de
notre société, notre place et notre rôle dans celle–ci, tout en
nous laissant toujours le choix de l’interprétation.
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19. Pioc PPC, Offering, 2014, acrylique sur toile, 97x146cm ©Espace Dalí
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LES ARTISTES & OEUVRES EXPOSÉES
KEITH HARING
Sack
Sack est un jeune graffitiste et street artiste chinois. Dès
2003, il commence à peindre dans les rues de nombreuses
villes de Chine en compagnie des rares artistes urbains
chinois qui parviennent à créer.
En 2008, suite à sa rencontre avec le peintre Kongo, Sack
arrive en France pour continuer ses études d’art plastique.
Le travail de Sack est imprégné de la culture orientale et les
thèmes de ses œuvres sont la nature humaine, la religion
et la philosophie orientales, l’idéologie, alliées à des notes
humoristiques
20. Sack, L’OEil du Coeur, 2014, huile et acrylique, 120x80 cm ©Espace Dalí
Speedy Graphito
“Je ne suis pas plus un artiste de street art qu’un artiste
contemporain, je me sens libre de voyager dans l’histoire de
l’art.”
Olivier Rizzo alias Speedy Graphito, l’un des pionniers du
mouvement street art français, a marqué de son empreinte la
mémoire collective de toute une génération en imposant un
style novateur et percutant au début des années 80. Depuis,
il ne cesse d’évoluer en inventant des langages picturaux,
codex iconoclastes et satiriques de notre société.
21. Speedy Graphito, Dans l ‘Œil de Dalí, 2014, 120x120cm © Speedy Graphito
Zokatos
Bercé par la contre-culture des années 90, Zokatos, né en
1984, s’est naturellement tourné vers la rue comme terrain
d’expression originel. Il a gardé du graffiti sa brutalité, sa
force évocatrice et une certaine conception de la peinture.
Du mur à la toile, son travail a ensuite évolué, tout en
conservant les outils du street art, marqueurs et bombes
aérosols pour l’essentiel. Ses compositions abstraites et
colorées détonnent à présent avec l’univers pragmatique et
grisonnant des cités parisiennes de son enfance. Il définit son
style comme “l’expressionnisme abstrait moderne”.
33. Keith Haring, Apocalypse 2, 1988, Sérigraphie Originale N° 24/90 Ex. © Galeries Bartoux
22. Zokatos, Luxury Consumption, 2014, sculpture, 35,5x56,5 cm ©Espace Dalí
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EXTRAIT DU CATALOGUE
BIOGRAPHIE
QUAND LES STREET ARTISTES DIALOGUENT AVEC DALÍ
VERONIQUE MESNAGER
(…) De tout temps les hommes se sont exprimés sur
les murs avant même l’existence de l’écriture. C’est
sur les murs des grottes de Lascaux que l’on découvre
les premiers dessins figuratifs connus, utilisant les
matériaux disponibles dans la nature et les premiers
pochoirs de mains humaines réalisés au noir de
fumée. Ces fresques font office de langage universel,
transmissible et compréhensible par tous. Depuis et
de tout temps on retrouve des traces d’expression
humaine sur les murs. Plus récemment, à travers le
monde, des mouvements politiques contestés ont
engendré un mode d’expression qui ne se veut pas
artistique de prime abord mais protestataire, prenant
toutefois un réel essor.
Progressivement apparaissent en France dès les
années 60 des œuvres sur les murs de nos villes qui
relèvent d’une véritable forme d’art, reconnue comme
telle. Gérard Zlotykamien qui en 1963, après avoir
utilisé les poires à lavement pour ses projections,
est le premier en France à faire usage de la bombe
aérosol à main levée pour réaliser ses « Ephémères »
dans la rue. (…)
Puis Ernest Pignon-Ernest avec ses superbes
sérigraphies qui a commencé par s’exprimer en 1966
avec les premiers pochoirs en réaction aux forces de
frappes atomiques sur le plateau d’Albion. (…)
Dans leurs pas, dès le début des années 80, Jérôme
Mesnager fait naître ses silhouettes blanches toujours
en mouvement, jamais peintes au hasard, symboles
de lumière, de force et de paix, et a entrainé dans son
sillage de nombreux artistes encore très présents sur
la scène artistique.
Pendant ce temps, dès les années 70, le graffiti
américain explose sur les murs de New-York et
quelques années plus tard en France. Très vite
réprimés, ces artistes doivent faire preuve de
nombreuses astuces et surtout de rapidité pour
effectuer leurs interventions. Ils ont tous en commun,
dans un premier temps, le rejet des contours figés
de la toile. Ils ont besoin d’espace, et surtout d’offrir
à tout un chacun leur message. Il s’agit d’abord d’un
véritable don aux passants qui ne peuvent avoir
accès aux cimaises des musées et des galeries. Ils
apprécient les rencontres, les échanges qu’ils ont
avec le public qui a la chance de les voir peindre, ce
qui les enrichit humainement.
Ce mode d’expression artistique, tout comme
l’œuvre de Dalí, est riche des différentes techniques
qu’il explore : peinture au pinceau, au rouleau ou
à la bombe aérosol, pochoirs, collages, sculptures,
photos, mapping, light painting etc…
Il emprunte souvent à l’art conceptuel et à l’Arte
Povera ou, au contraire, à une expression très
figurative. A l’époque on ne parlait pas de street
art, terme apparu dans les années 2000, quand sa
popularité grandit. !
Ce mouvement fait partie à présent de notre
Véronique MESNAGER, expert et agent d’artistes, accompagne
et soutient depuis plus 30 ans le mouvement Art Urbain
contemporain.
quotidien, renforcé par l’apparition d’Internet
qui permet la diffusion mondiale des images de
nombreux photographes passionnés, garantissant
la pérennité de ces œuvres éphémères. L’art urbain
est désormais reconnu par le marché de l’art, pas
toujours neutre, que ce soit en galeries, musées et
salles des ventes, repris par la publicité et les grandes
marques. Force est de reconnaître qu’il est entré
malgré lui, dans un système marchand, contradictoire
avec son expression libre et gratuite. C’est la rançon
de son succès !
(…)
Les artistes présentés dans cette exposition ont tous
en commun des interventions sur les murs depuis
de nombreuses années, mais c’est sur la toile que la
différence s’opère et que la reconnaissance de leur
talent se manifeste. Ce sont avant tout des peintres,
avec de l’or dans les mains qui, à force de grands
nombres d’heures de travail dans le calme et le secret
de leurs ateliers, nous offrent de réelles œuvres d’art.
C’est peut-être pour cela qu’ils sont parfois moins
présents dans la rue… !
Dalí n’aurait pu, comme tout un chacun, faire fi de ce
mode d’expression qui surgit à chaque coin de rue.
Lui qui aimait explorer et rencontrer des innovants
pour découvrir ce que lui-même n’avait pas encore
fait... Nous pouvons imaginer qu’il aurait sûrement
trouvé parmi les multiples talents de ces artistes de
rue de nouvelles pistes… Lui-même a utilisé ce terrain
de jeux lors de performances célèbres.
Quelle belle idée que l’on m’a proposé : créer la
rencontre entre deux formes d’art populaire par le
biais de ce rendez-vous imaginaire avec Salvador
Dalí. Les artistes ont tout de suite été emballés et
séduits à l’idée de relever ce défi !
Ce sont aussi ces artistes urbains qui, forts de
cette intimité surréaliste avec le Maître, ont été
amenés à sortir de leurs réflexions quotidiennes, à
s’approprier des techniques nouvelles les poussant à
l’introspection. Point commun entre eux : l’admiration
du talent de ce peintre immense, même si parfois le
personnage les rebutait au premier abord. !
Le talent de Dalí qui emprunte aux techniques
et au graphisme des peintres classiques, allié
à sa personnalité et à ses fantasmes survivra
probablement aux siècles futurs, comme historique.
L’art urbain invité dans un lieu culturel tel que
l’Espace Dalí, au même titre que le mouvement
des Impressionnistes qui peignaient à l’extérieur et
refusés des grands salons artistiques, s’ancrera-t-il
dans l’Histoire et l‘Histoire de l’Art ? Il me semble bien
que oui !
Depuis toutes ces années, elle suit son frère, le peintre Jérôme
Mesnager, un des pionniers en la matière, qui a donné naissance
au Corps Blanc en janvier 1983, dans ses actions de rue et ses
nombreuses expositions.
Au fur et à mesure, elle a rencontré et tissé des liens étroits
avec la plupart des artistes urbains reconnus ou émergents qui
interviennent sur les murs des villes, des plus anciens aux plus
jeunes, aussi bien en France qu’à l’étranger.
C’est avec passion et dynamisme qu’elle s’emploie à faire connaître
leur travail et leurs œuvres au plus grand nombre, en organisant
des expositions en galeries et lieux culturels, des événements en tant que directrice
artistique ou commissaire d’exposition, en donnant des conférences, en participant à
l’organisation de ventes aux enchères publiques ou caritatives et en communiquant
par des écrits sur le sujet. Elle est également intervenante à l’IESA (Institut d’Etudes
Supérieures des Arts).
Régulièrement, Véronique Mesnager est sollicitée pour mettre en relation les artistes et
les professionnels du secteur artistique pour l’organisation de projets artistiques.
Véronique Mesnager, expert en Art Urbain,
Commissaire de l’exposition
Extraits du catalogue Dalí fait le mur
Co-édition Espace Dalí /Critères éditions, 2014
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SCENOGRAPHIE DE L’EXPOSITION
VISUELS PRESSE
PAR ROMARIC LE TIEC STUDIO
La scénographie de l’exposition, confiée à Romaric Le Tiec Studio, s’inspire de l’univers de Dalí
et du street art à la fois, tout en intégrant une dimension ludique indissociable des deux mondes.
Sur le principe de l’anamorphose, chère à Dalí, des lignes blanches proposent au visiteur de
découvrir tout au long de l’exposition des dialogues entre les œuvres des street artistes et celles
de la collection de l’Espace Dalí. Ces lignes rappellent les coups de pinceau rapides des street
artistes, ou le scotch pour coller les pochoirs, mais aussi les lignes de fuite omniprésentes dans
les œuvres de Dalí.
Miroir ou détournement, inspiration ou aspiration, admiration ou distanciation, chaque dialogue
est différent, et invite le visiteur à découvrir dans chacune des œuvres des street artistes la
relation qu’ils ont nouée avec le maître du surréalisme à l’occasion de l’exposition.
1. Akiza, Monument Hermaphrodite à la Femme,
2014, pochoir, aérosol sur toile, 100x50cm
©Espace Dalí
Dalí, le street art. Se posent rapidement la question du support, du détournement, de l’espace, de la
représentation de l’espace. Comment concevoir une exposition sur le street art dans l’espace muséal,
qui plus est celui de l’Espace Dalí ? Comment témoigner du rapport support/espace propre au street
art ? A la manière de l’œuvre qui se révèle au gré de la déambulation urbaine, la scénographie de
l’exposition repose sur une apparition progressive au fur et à mesure du cheminement du spectateur.
Les différents éléments de marquage au sol et aux murs disséminés dans l’espace se rejoignent en un
point unique - celui du point de vue - pour former une image bidimensionnelle, un cadrage qui permet
de mettre en regard une œuvre de Dalí et une œuvre d’un street artiste. Cette intervention légère et
radicale permet de mettre l’accent sur les œuvres en tant que telles et de tracer un pont entre l’œuvre
de Dalí et le travail contemporain du street art à travers des thématiques fortes empruntées à l’œuvre
du maître. Dès lors, c’est moins un regard contemplatif qu’une observation active et participative qui
est ici proposée, et qui se poursuit par un espace d’expression libre à destination des spectateurs petits
et grands. Une médiation par le faire plus que par le voir qui permet de comprendre les mécanismes en
jeu dans la création d’une œuvre tels que le support, le sujet, le medium, le sens, l’intention.
Romaric Le Tiec, Scénographe
Diplômé de l’Atelier de Sèvres et des Arts Décoratifs de Paris, Romaric Le
Tiec travaille d’abord au sein de différentes agences de design sur Paris (Arik
Levy, Dan Yeffet, Sebastien Wierinck) puis fonde en son propre studio de
design. Il travaille dès lors sur une grande variété de projets allant du design
produit à la scénographie d’exposition en passant par la mobilité urbaine. La
démarche est centrée sur l’usage utilisateur, les matériaux et les process de
fabrication. L’objectif est de créer de la valeur (économique, fonctionnelle,
émotionnelle) en apportant innovation et sens dans chaque projet. Romaric Le
Tiec enseigne depuis 2010 le processus du design à Paris College of Art au sein
du département Design Management.
DOSSIER DE PRESSE
DALI FAIT LE MUR
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2. Artiste Ouvrier, Da Lyre, 2014,
Pochoir, spray sur toile, 80x120cm
©Espace Dalí
4. Fred Calmets, L’homme Mouton, 2014,
Acrylique sur cabane d’enfant en bois,
250x100cm ©Espace Dalí
5. Codex Urbanus, Selfie (Portrait du Codex en
génie), 2014, peinture anti graffiti, 162x114cm
©Espace Dalí
8. Jadikan, tereogramme,2014,light painting ©
Jadikan
9. King’s Queer,Tags sonores et autres
conversations surréalistes, 2014, bande sonore
photographie © Julie Chu
3. Valeria Attinelli, Galipette, 2014,
luminocinétique, 60x60cm
©Valeria Attinelli
6. Hadrien DurandBaïssas, La veuve
malgré elle, 2014,
dessin au Rotring®,
70x50cm
©Espace Dalí
7. Hadrien DurandBaïssas,
Babou ocelot portrait,
2014, dessin au
Rotring®, 70x50cm
©Espace Dalí
10. Kool Koor, Thunder, acrylique et encre
métallique 2014, 300x200 cm © Kool Koor
DOSSIER DE PRESSE
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VISUELS PRESSE
11. Kouka, Confessional, 2014,
sac de frappe,170x60x60cm ©Kouka
VISUELS PRESSE
12. Levalet, Le castelet, 2014, encre de chine sur
papier sur bois et ficelle sur meuble,
112x164x20cm ©Levalet
14. Manser, Godiva, 2014,
châssis entoilé universel, 120x120cm
©Espace Dalí
15. Jérôme Mesnager, La charge des éléphants
surréalistes, 2014, acrylique sur toile, 98x145cm
©Espace Dalí
17. Arnaud Rabier Nowart, Dalí fait le mur, 2014,
aérosol marqueur/mixte, 116x89cm
©Espace Dalí
18. Arnaud Rabier Nowart,
Cochon-tirelires déguisés en éléphants daliniens
avec apparition avida dollarsienne, 2014,
installation, 100x48x55cm,
©Espace Dalí
13. Mainardi, La Métaphysique de l’Apocalypse,
2014, technique mixte, 195x130cm
©Thomas Mainardi
16. Nikodem, Infusion Videoprojetée
Anamorphique, 2014, crayon de papier,
100x70cm ©Espace Dalí
19. Paella, Rencontre au Sommet, 2014,
huile sur toile, 170x110cm ©Espace Dalí
DOSSIER DE PRESSE
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20. Pioc PPC, Offering, 2014, acrylique sur toile,
97x146cm ©Espace Dalí
21. Sack, L’OEil du Coeur, 2014, huile et
acrylique, 120x80 cm ©Espace Dalí
22. Speedy Graphito, Dans l ‘Œil de Dalí, 2014,
120x120 cm ©Speedy Graphito
23. Zokatos, Luxury Consumption, 2014,
sculpture, 35,5x56,5 cm ©Espace Dalí
33. Keith Haring, Apocalypse 2, 1988,
Sérigraphie Originale N° 24/90 Ex. ©Galeries
Bartoux
DOSSIER DE PRESSE
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VISUELS PRESSE
AUTOUR DE L’EXPOSITION
HAPPENING RUE POULBOT
Lors du vernissage, les artistes se relaieront tout l’après-midi sur le mur de la rue Poulbot
pour un happening exceptionnel…
À découvrir sur place le jour même!
24. L’escargot et l’ange,
Salvador Dalí © IAR Art Resources
27. Alice au pays des merveilles,
Salvador Dalí © IAR Art Resources
25. Elephant Spatial, Salvador Dalí
© IAR Art Resources
26. Persistance de la Mémoire,
Salvador Dalí © IAR Art Resources
28. Femme en Flamme, Salvador Dalí
© IAR Art Resources
29. Profil du temps, Salvador Dalí
© IAR Art Resources
Arnaud Rabier Nowart, Dalí fait le mur (détail) © Espace Dalí
30. Noblesse du temps, Salvador Dalí
©IAR Art Resources
31. Canapé Lèvres de Mae West, Salvador Dalí
© Salvador Dalí, Gala-Salvador Dalí Foundation
32. Téléphone Homard, Salvador Dalí
©DR
DOSSIER DE PRESSE
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AUTOUR DE L’EXPOSITION
AUTOUR DE L’EXPOSITION
ATELIER STREET ART
CATALOGUE ET PRODUITS DÉRIVÉS
« Je ne vois là que des couleurs confusément amassées et contenues par une multitude de lignes
bizarres qui forment une muraille de peinture. »
Balzac, Le chef d’œuvre inconnu
LE CATALOGUE DE L’EXPOSITION
Place Jean-Baptiste-Clément, en novembre 1956. Filmé de surcroît. Salvador Dalí, utilisant en
toute simplicité deux cornes de rhinocéros et un peu de pain imbibé d’encre, entreprend, devant
la presse, de réaliser la première estampe de la série des Don Quichotte. Il s’agissait pour lui «
d’illustrer paranoïaquement tout le mystère électrique de la liturgie de cette scène », ainsi que le
caractère moral des spectateurs.
Pendant 45 minutes, dans les pas de Dalí, les enfants découvrent la démarche et les œuvres
des artistes sélectionnés, à travers le répertoire iconographique du maître. Dans l’atelier, ils
réaliseront à partir de leurs propres corps, une œuvre destinée à orner la rue, en s’inspirant des
techniques observées dans l’exposition: spray, coulures, éclaboussures, tracés, dessins, motifs à
répétition, etc.
Public: Prix : 120 pages
Textes des artistes, photos des œuvres des street
artistes,
photos des œuvres de Dalí
Coédition Espace Dalí / Critères Editions
ISBN 978-2-37026-014-7
Prix de vente public : 20 euros
de 7 à 77 ans
Individuels : 12 euros par personne
Groupes et scolaires : 245 euros
LES PRODUITS DERIVÉS
(visuels non contractuels, susceptibles de modifications)
INFORMATIONS ET RESERVATIONS
INDIVIDUELS :
GROUPES ET SCOLAIRES : CULTIVAL
01 42 64 40 10
[email protected]
[email protected]
01 42 46 92 04
/ 0825 05 44 05 (coût d’un appel local)
Sac en toile
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TShirt
Affiche
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NOUVELLE IDENTITÉ VISUELLE
UN NOUVEAU SITE WEB
À l’occasion de cette exposition Dalí fait le mur, l’Espace Dalí a choisi de confier à l’agence
Didier Saco Design la refonte de son identité visuelle.
Le nouveau site web de l’Espace Dalí sera mis en
ligne début septembre.
Site de référence en français sur la seule collection
permanente en France d’œuvres de Dalí, il
permettra aux visiteurs d’avoir accès à l’ensemble
des informations concernant l’Espace Dalí, ses
actualités, sa collection, ainsi qu’à des ressources
pédagogiques sur Dalí et son œuvre.
LE NOUVEAU LOGO
allie histoire et modernité; la célèbre moustache
du maître est évoquée d’un trait de pinceau.
Il est complété d’un site de billetterie en ligne,
permettant aux visiteurs de réserver et de payer de
façon sécurisée visites, visites guidées et ateliers
directement depuis le site, et de recevoir leur billet
sur leur email ou leur mobile.
LE NOUVEAU VISUEL INSTITUTIONNEL
Cette photo fut prise le 11 octobre 1959 à Port
Lligat en Espagne, lieu de villégiature de Dalí,
par Robert Descharnes (1926-2014), ami intime,
expert, et secrétaire particulier de Dalí.
Une boutique en ligne ouvrira également début
septembre, proposant les produits phares de la
boutique de l’Espace Dalí, avec paiement sécurisé.
Utilisée par l’Espace Dalí depuis plus de 10 ans,
elle est reprise dans un traitement de l’image
respectueux de l’histoire, dynamisé par un travail
sur les typographies et les couleurs, inspirées de
la très célèbre Persistance de la Mémoire, dont
l’œuvre tridimensionnelle en bronze est exposée
à l’Espace Dalí.
Ces sites, accessibles depuis les ordinateurs,
mobiles et tablettes, ont été développés par
l’agence 3 TEMPS pour le site institutionnel,
l’agence MINIT-L pour la boutique en ligne, et
DIGITICK pour la billetterie en ligne.
La personnalité et le talent de Salvador Dalí sont exceptionnels, et c’est à partir de lui, sa personne, la force de son regard, son
énergie, sa générosité, ses couleurs et les formes de ses sculptures que nous avons travaillé.
“Je ne m’occupe plus du dessin et mets tous mes efforts dans le sentiment / c’est la couleur et la gamme qui donnent vie et
harmonie” , Salvador Dalí, mai 1919
DIDIER SACO, directeur de l’agence Didier Saco Design
L’agence DIDIER SACO DESIGN conçoit et développe les images des marques, commerciales et institutionnelles, à partir de
l’usage. Quelques projets récents: AFEX / Architectes Français à l’étranger / groupe Eyrolles / Le Lieu Du Design / Région Ilede-France / Néoline / Armateur Cargos À Voiles / Institut Du Monde Arabe/ Musée National Du Moyen-âge / Musée National de
la Renaissance / ville d‘Argenteuil / ville de Dinard / ville de Paris / ville du Havre…
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LES RESEAUX SOCIAUX
L’Espace Dalí développe également sa présence sur les réseaux sociaux avec un nouveau compte
Twitter (@EspaceDali), un nouveau compte Instagram et le hashtag #EspaceDali sur tous ces réseaux
pour faciliter l’interaction avec les visiteurs.
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INFORMATIONS PRATIQUES
ESPACE DALÍ
Au cœur de Montmartre, l’Espace Dalí présente l’unique exposition permanente en France
intégralement consacrée au maître du surréalisme, et plus particulièrement à ses sculptures et
gravures.
La plus grande collection en France de sculptures de Salvador Dalí
Cette superbe collection met en lumière les réalisations tridimensionnelles des images
surréalistes les plus célèbres de l’œuvre du maître. Ces sculptures représentent un aspect
significatif de la création artistique de Dalí, et fournissent une synthèse de son intérêt pour la
forme.
Une collection complète de gravures et de lithographies signées Dalí
Salvador Dalí a illustré les principaux thèmes de la littérature, de la mythologie, de l’histoire et de
la religion. Il exprime à travers cette œuvre considérable sa propre vision des thèmes poétiques
et littéraires universels.
ADRESSE 11, rue Poulbot
75 018 – Paris Montmartre
Tél. : 01 42 64 40 10
www.daliparis.com [email protected]
HORAIRES
Ouvert tous les jours de 10h à 18h
TARIFS
Billets disponibles sur la e-billetterie
Plein tarif : 11,50 euros
Senior, enseignant : 7,50 euros
Enfant, étudiant - 26 ans : 6,50 euros
Enfant - 8 ans accompagné d’un parent :
gratuit
ACCÈS
Métro : Anvers (L2) - Abbesses (L12)
Bus : n° 54, 80, Montmartrobus, Funiculaire
RÉSERVATIONS VISITES
Groupes, ateliers, visites scolaires
CULTIVAL
Tél : 0825 05 44 05
[email protected]
CONTACT PRESSE
CONTACT ESPACE DALÍ
Agence Observatoire
Céline Echinard & Sarah Grisot
Julia Strauss
[email protected]
[email protected]
Tél : 01 43 54 87 71
[email protected]
Tél : 01 42 64 65 17
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