Page 1b.ppp - Paroisse Illkirch
Transcription
Page 1b.ppp - Paroisse Illkirch
N° 99 juin-juillet-août 2011 Le Lien Bulletin d’information de la Paroisse Protestante d’Illkirch Paroisse Protestante d’Illkirch Pasteur Jean-Marc Heintz 1, place du Temple 67400 Illkirch-Graffenstaden 03 88 66 12 60 [email protected] "Le Cantique des cantiques IV" (1958) Musée national Marc Chagall, Nice Sur les ailes du désir... MARC CHAGALL ET SA VISION DU COUPLE Le couple humain est un des thèmes favoris de Marc Chagall. Au musée de Nice, il a réservé une salle à ses cinq tableaux intitulés « le Cantique des Cantiques », dont celui-ci qui porte le numéro 4. Ce chant de célébration de l’amour qui unit l’homme et la femme, est aussi interprété comme la relation d’amour entre Dieu et son peuple. A cause de son contenu érotique, ce fut un des textes les plus controversés de la Bible en milieu chrétien et rarement lu, sinon un ou deux passages, à l’occasion de mariages. Par contre, il trouve une place privilégiée dans le rituel juif, puisqu’il est chanté toutes les veilles de shabbat à la synagogue et constitue un des axes principaux de la grande fête de la délivrance qu’est la Pâque. Tous les tableaux du Cantique sont dans ces tons chauds de roses et de rouges. Chagall les a dédiés à sa seconde épouse « A Vava, ma joie et mon allégresse ». Le couple qui chevauche ce Pégase ailé, c’est David et Bethsabée. Cet amour qui donne des ailes élève le couple audessus des platitudes de la vie quotidienne, au-dessus des contingences de la réalité. Les amoureux sont hors du monde, sur leur petit nuage, dit-on souvent, et combien c’est vrai ! La figure du cheval ailé symbolise la puissance du désir charnel, mais ici, Chagall veut aussi nous faire saisir sa vision plus profonde du couple…Avezvous remarqué que l’arrière du cheval et la traîne de la mariée forment comme la chevelure d’une comète, d’un astre céleste ? C’est que Chagall ressentait très fort l’idée que l’amour entre un homme et une femme était aussi le reflet dans notre monde de l’alliance que Dieu avait conclue avec la Création. L’alliance n’est pas quelque chose qui vient se surajouter à la Création, elle en est la finalité profonde. La relation Dieu-Etre humain, et la relation Homme-Femme qui en est l’image, est le sens même de l’acte créateur, le sens de notre vie ! Dans ce tableau, nous pouvons ainsi comprendre la figure du cheval ailé emportant le couple avec toute la puissance de son élan, comme la puissance de l’amour créateur qui transcende et façonne notre monde. Rajoutons que pour Chagall, le couple que Dieu créa à son image implique l’égale dignité de tout être humain. C’est la condamnation de toute relation de possession et de domination. En effet, la relation humaine ne peut être créatrice d’Humanité que dans la mesure où elle reste consciente de sa source divine, c'est-à-dire de l’amour créateur Page 2 de Dieu et de son dessein d’alliance. Au fait, pourquoi le visage de David est-il vert ? Il n’est tout de même pas « vert de rage » ? Non, bien sûr : il est « vert d’émotion » et c’est selon un dicton yiddish ! Eva Clapiès Viens auprès de moi, mon bel Viens avec moi déployer tes ailes Amour de ma vie, de ma chair et de mon sang Accompagne-moi dans ce voyage vers le firmament Par les grâces divines je t’ai trouvé Amant chéri que toujours chérirai Ensemble au-dessus de la mer envolons-nous Par-dessus la terre, par-dessus tout Soyons transportés vers d’heureux jours Soyons transportés par la force notre Amour (http://moji.over-blog.com/article3831203.html) Editorial Quel couple aujourd’hui? Un nouveau journal? " Il n'est pas bon pour l'homme d'être seul. Je veux lui faire une aide qui lui soit accordée. " (Genèse 2). Au-delà de l’aspect “machiste” et patriarcale qui est inhérent à l’époque de la rédaction du texte, il est intéressant de l’entendre en hébreu: cette “aide” se dit “Ezer”. Le psaume 121 (au verset 2) débute par: “d’où vient mon secours”. On traduit là “ezer” par secours. De là à penser que le partenaire participe au salut de l’autre... Un petit mot d'explication concernant le numéro précédent de notre bulletin. Nous avons tenté une collaboration consistoriale (je vous rappelle que cela touche Illkirch, Graffenstaden et Plobsheim) où nous avons mutualisé nos moyens et fabriqué un numéro commun. Cet essai avait pour objectif premier une réalisation consistoriale. Il est vrai aussi que le coût d'un tel numéro revient trois fois moins cher en raison du plus grand nombre d’exemplaires imprimés (de 700 à 2500)! Bien sûr, on ne trouve pas forcément toutes les informations désirées, bien sûr, il y a des pages qui ne concernent pas directement notre paroisse mais ouvrent vers les réalités paroissiales de nos voisins et partenaires. Ceci était un essai. Nous tenterons une autre formule pour noël. Il faudra bien, un jour, se décider si nous tenons à un bulletin de notre seule paroisse, mais le coût est très lourd et dans ce cas, il est nécessaire que vous vous abonniez... ou bien, à un journal plus ouvert sur l'Eglise et les paroisses environnantes, ce qui inciterait éventuellement à plus de collaboration.... La nouvelle mouture du Messager (appelé maintenant “le Nouveau Messager”) doit aussi nous interroger sur notre éventuelle participation à ce projet d’Eglise... On en rediscutera.... Le thème lancé pour “Protes’temps forts” cette année porte sur les relations entre générations et la vie de famille. Nous avons pensé aborder (effleurer) la question du couple au travers des nouvelles conjugalités d’aujourd’hui. De l’Union libre au mariage en passant par le PACS, de la question du couple en soi, de ses joies et de ses contraintes, cette question demeure toujours ouverte, dynamique et parfois dérangeante au fil du temps (si) rapide de notre société. JMH JM Heintz Abonnement....! Afin de nous permettre de réaliser au mieux un bulletin au rythme de cinq numéros par an, nous avons besoin de votre soutien financier! Envoyer vos dons, comme une forme d’abonnement et en le précisant sur le chèque, d’un montant de 10 euros. Merci d’avance et n’hésitez pas à nous apporter vos remarques constructives pour améliorer toujours et encore ce journal! JMH Page 3 Mariage, union libre, pacs . . Se marier ……. mais où ? tomber cela..….Reste les musulmans, pense Pierre: hélas, il n’est pas musulman, et il se rend vite compte que les conditions exigées sont nombreuses : un musulman peut épouser une juive ou une chrétienne, mais non une femme qui ne croit pas en Dieu. Et si le fiancé ne l’est pas, il doit se convertir à l’Islam pour se marier. C’est bon, on écarte cela……. Déception pour les deux, qui s’en remettent alors au PACS, formalité qu’ils trouvent beaucoup plus simple : un contrat conclu entre deux personnes majeures, de sexe différent ou identique, pour organiser leur vie commune, et dont la dissolution peut se faire soit à la demande des partenaires, soit par le mariage. Un casse-tête, certes, pour Pierre et Louise, pour qui le mariage semble compliqué et contraignant. Mais en ont-ils vraiment mesuré la portée et la finalité ? Pierre et Louise veulent se marier, mais où ?. Louise pense au mariage protestant. Il est en effet l’un des domaines privilégiés dans lequel se ‘’visibilise’’ l’articulation du spirituel et du social : le ‘’oui ‘’ devant le maire est aussi le ‘’oui’’ devant Dieu ; il n’y a pas de ‘‘oui’’ civil auquel viendrait s’ajouter un ‘’oui’’ religieux et réciproquement. Et Pierre d’essayer de comprendre le mariage catholique : l’Eglise catholique considère le mariage comme un sacrement, c’est à dire un signe visible de la grâce de Dieu. C’est un sacrement administré par les conjoints euxmêmes, le célébrant en étant le témoin. Le remariage d’une personne divorcée déjà mariée à l’église est impossible, mais, dans certains cas très rares, demander la dissolution du premier mariage n’est pas exclu. Exigeant, et surtout, on ne peut pas se remarier….. Le mariage juif serait peut-être une solution, s’exclament-ils en chœur ! Mais ils ne sont pas juifs, ni leurs parents, qui devraient être mariés religieusement (avec pour preuve, la présentation de leur acte de mariage). De plus, les témoins, des hommes seulement, devraient aussi être juifs. Ben alors, ce n’est pas pour nous……Et si on faisait un mariage orthodoxe, propose Louise ? Impossible, lui répond Pierre, car tu n’es pas baptisée ! En effet, dans l’église orthodoxe, le mariage est impossible avec un non-baptisé. Tu pourras te remarier religieusement, mais en effectuant, selon les rites, une démarche de repentance (par exemple, prier dans sept églises différentes). Allons, laissons C.Lacour Petit rappel: Pour l’organisation d’une célébration de mariage au Temple d’Illkirch, il faut prévoir de 3 à 6 mois... Page 4 Nouvelles conjugalités... Théologie et sexualité dans l’Antiquité romaine Durant l’Antiquité, les Pères de l’Eglise avaient cherché à transformer les pratiques sexuelles de leur temps. Dans le monde romain, la sexualité n’était pas frappée d’interdit en tant que telle : toutes les pratiques étaient admises, quel que soit l’âge et le sexe…mais pas avec n’importe qui ! La société romaine était profondément inégalitaire ; tout était permis à un citoyen, homme libre, mais seulement à l’égard de ceux et celles qui étaient considérés comme ses inférieurs (ainsi les esclaves, les prostituées). La prostitution était très répandue et, loin d’être condamnée, elle était considérée comme un facteur de stabilité sociale – là où les hommes pouvaient épancher leurs désirs sans restrictions. Sans être l’égale de son mari, l’épouse du citoyen libre (la matrone) avait des droits, Augustin d’Hipone notamment celui de conserver les privilèges liés à son rang, car la cellule familiale devait être protégée : pourquoi ? Parce qu’elle contribuait à l’ordre social dans la cité. Voilà la seule chose qui comptait pour un Romain. Qu’en était-il alors de la sévère morale stoïcienne qui préconisait la maîtrise du corps ? On y voit volontiers l’origine de la morale chrétienne en matière sexuelle. Or, la finalité de la morale stoïcienne était différente : en maîtrisant ses instincts, le stoïcien visait à assujettir tout son comportement à la raison. C’était une philosophie destinée à une mince élite, pas une conduite imposée à tous. A la base Clément d’Alexandrie il y avait l’idée qu’il était simplement dangereux de se laisser dévorer par ses instincts pour soi-même et pour le bien de la cité. Les Pères de l’Eglise partaient d’un tout autre point de vue, théologique et non pas philosophique : selon eux, l’activité sexuelle est une conséquence du péché originel et a donc partie liée avec le diable. La force des instincts entraîne l’homme vers la perdition et la mort. On Page 5 combat la prostitution de toutes ses forces et on exalte la virginité qui symbolise le refus de pactiser avec le mal. Le mariage n’est qu’un pis aller, une concession voulue par Dieu en raison de la faiblesse humaine qu’il faut encadrer. L’activité sexuelle durant le mariage reste une chose honteuse liée au péché et ne trouve de justification que par le désir de procréer. Nul intérêt majeur pour l’amour et la tendresse entre les époux. Les Pères de l’Eglise n’ont pas critiqué la société romaine parce qu’elle était inégalitaire ; le seul type d’égalité qu’ils préconisaient était l’égalité devant le droit de lutter contre le diable, dont la sexualité était une des armes les plus puissantes. E. Clapies La vrai aventure de vie n'est pas de fuir l'engagement mais de l'oser. Libre n'est pas celui qui refuse de s'engager. Libre est sans doute celui qui ayant regardé en face la nature de l'amour - ses abîmes, ses passages à vide et ses jubilations, se met en marche, décidé à en vivre coûte que coûte l'odyssée, à n'en refuser ni les naufrages ni le sacre, prêt à perdre plus qu'il ne croyait posséder et prêt à gagner pour finir ce qui n'est coté à aucune bourse: la promesse tenue, l'engagement honoré dans la traversée sans feintes d'une vie d'homme. Extraits du livre de Christiane Singer ''Eloge du mariage, de l'engagement et autres folies'' - Edition Albin Michel Conjugalités nouvelles?? PACS Union libre Ce mois d’avril, les médias ont « couvert » (jusqu’à n’en plus pouvoir) le mariage de William et Kate. Force est de constater par le nombre de téléspectateurs qui n’ont rien manqué, que le mariage fait encore rêver. Surtout lorsqu’il s’agit de belle robe, de carrosse, de prince charmant, le conte de fée reste ancré dans la mémoire des adultes comme des enfants. Ce qui m’a surprise est la modernité de ce couple et en particulier le fait que les fiancés ont vécu en union libre durant 10 ans avant de convoler. Ce choix d’une union sans contrainte, est de plus en plus fréquent chez les jeunes couples et les mariages de plus en plus tardifs. L’âge moyen au premier mariage a augmenté en 2009, comme régulièrement depuis 35 ans, et ce, aussi bien pour les époux que pour les épouses. En dix ans, il a progressé de deux ans et atteint 31,7 ans pour les hommes et 29,8 ans pour les femmes. Le concubinage est défini comme « l’union de fait, caractérisée par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité entre deux personnes de sexe différent ou de même sexe qui vivent en couple » (article 515.8 Code civil). Union libre, libre alliance où la place de la femme n’est plus seulement dans le gynécée mais bien dans la société, où elle travaille et affirme son indépendance par une autonomie financière et un plan de carrière. Au total, il y a deux ans, on comptait deux mariages célébrés pour un Pacs conclu, on en compte cette année quatre pour trois Pacs. Le Pacte Civil de Solidarité est « un contrat conclu par deux personnes physiques majeures, de sexe différent ou de même sexe, pour organiser leur vie commune » (art. 515.1. C.C). Plus encadré juridiquement que l’union libre, il apparaît pour de nombreux couples comme une alternative à l’engagement plus important qu’est le mariage. Le mariage est encore perçu comme un rite et le Pacs devient une manière d’affirmer une distance vis-à-vis de la religion. Si le mariage n’a que des buts pratiques financiers (impôts, aide mutuelle et solidarité de dettes) alors de nombreux couples se tournent vers le Pacs. Cependant il est clair que lorsqu’il s’agit de filiation, le mariage devient prépondérant puisque le Pacs ne permet pas, par exemple, l’adoption. Reconnaissant tous les couples, le Pacs pose ensuite la question de la parentalité surtout dans le cas de couple homosexuel. E.D. E. Dysli BIBLE ET HOMOSEXUALITé Le Pacs soulève évidemment la question des couples homosexuels et de la position de notre église à leur égard. La commission Ethique de la Fédération Protestante propose en 1994 une réflexion sur le sujet. La bible semble à ce sujet sévère voire intransigeante mais il faut en comprendre les mobiles et le sens. » Le message central du lévitique dit qu’on ne peut vivre de façon véritablement humaine (« sainte » et « pure ») qu’en reconnaissant la nécessité d’établir et de respecter un certain nombre de distinctions et de limites. Ainsi l’homosexualité estelle à la fois un symptôme et un symbole, parmi tant d’autres, du refus de la différence et de la limite qui nous caractérisent tous, enfants d’Adam et d’Eve. Qui niera que le Christ aujourd’hui encore est là où on l’attend le moins. Et la création dans son ensemble (homosexualité comprise) n’est-elle pas au bénéfice, et dans l’attente de la rédemption ? Page 6 Dans notre société, il a fallu attendre 1990 pour que l’homosexualité soit rayée de la liste des maladies mentales. L’homosexualité n’est pas un choix mais une réalité de l’être inscrit dès sa naissance. Il s’agit alors d’accepter une différence originelle et fondamentale qui traverse jusqu’au plus intime des corps et des manières d’être. E.D. Conjugalités... éthique... Accueil dans l’Eglise A la suite d’un questionnaire proposé dans toutes les paroisses au sujet de l’homosexualité, un groupe de pasteurs a fait une synthèse en 2004. Une personne ne se réduit pas à un signe particulier (maladie, handicap, sexualité). Chacun est invité à vivre pour soi et pour les autres l’amour de Dieu pour l’humanité et l’Eglise a le devoir d’accueillir même et surtout ceux qui sont rejetés. Cet accueil s’accompagne parfois d’une demande de discrétion par opposition à un exhibitionnisme à « gay-pride ». Cependant cette discrétion demandée s’applique à chacun. Il ne serait pas judicieux de créer des paroisses ghettos, réservées aux homosexuels. Honnêtement cet accueil n’est pas facile surtout vis-à-vis des couples homosexuels car individuellement un certain malaise peut être éprouver. Il faut aussi un accueil inconditionnel de ceux que la présence des homosexuels gène. Il serait judicieux qu’une démarche d’accompagnement réponde aux questions et aux inquiétudes des paroissiens à l’aide de personnes ressources spécialisées (pastorale conjugale par exemple). Le pari de l’Eglise est que tous vivent parce que tous aiment le Christ E.D. News...news...entendre...voir...comprendre... Début avril, le Bouclier, à Strasbourg, accueillait une journée d’étude consacrée à la bénédiction de couples homosexuels avec le professeur Gérard Siegwalt. Voilà deux ans que dix étudiants, pasteurs ou simples croyants, issus majoritairement de l’Église réformée de France (ERF), se réunissent tous les deux mois. C’est à l’occasion d’une rencontre du Carrefour de chrétiens inclusifs (CCI), mouvement au service des « exclus » dans l’Église, qu’ils décident de réfléchir à la question de la bénédiction des couples homosexuels. Partant d’un travail de la Communion protestante luthéroréformée (CPLR, voir encadré), affirmant qu’il n’était pas opportun de proposer une bénédiction qui engagerait la confusion entre homosexuels et hétérosexuels, le groupe a estimé qu’il y avait là une opportunité pour débattre. Étudiant la notion de couple dans la Bible, les différentes formes de bénédictions d’union et pratiques ecclésiales existantes en Europe, ils ont rédigé une proposition de liturgie, présentée samedi dernier au public ainsi qu’au regard critique de quelques analystes. (Extraits d’un article de Réforme, n°3412, du 14 avril 2011) Page 7 Fidélité: Vertu ou contrainte? Nos sociétés modernes ont investi le lien matrimonial avec le sentiment amoureux. C’est évidemment une bonne chose. Pourtant, un sentiment est toujours aléatoire et sujet à des variations, à des inconstances. Peut-on encore parler de fidélité? Est-ce devenu tellement une prison que nombre de couples hésitent maritalement. Un frein insupportable au bonheur? Si tel devait être le cas, il est préférable de modifier au plus vite sa situation de crainte de causer encore plus de souffrances inutiles. La fidélité fait partie du choix d’aimer. Aimer, c’est oser, risquer, se donner et donc aussi renoncer à d’autres relations possibles... La fidélité n’est pas une règle mais un cadre de confiance sur lequel on peut se reposer et qui permet aux deux partenaires de toujours se sentir reconnus malgré les aléas des humeurs et des situations parfois difficiles de la vie quotidienne. La fidélité s’ancre dans la durée. Le temps qui passe est une chance qui affermit l’espérance. Ce temps qui s’écoule et érode n’est pas une “épreuve” mais un enrichissement par la multitude d’expériences qu’il apporte. La fidélité est un risque. Elle n’a jamais été une “assurance tout risque” mais pousse à renouveler son engagement jour après jour. On ne maîtrise ni le temps, ni les événements, cela fait partie de notre fragilité humaine qui nous rappelle que nous ne serons jamais des dieux. La fidélité est d’abord humaine, pleinement. La fidélité humaine sera toujours fragile. Seule celle de Dieu dépasse notre entendement. Mais nous sommes d’abord et surtout (souvent?) des êtres humains. JMH Paroisse: activités en images Journée Mondiale de Prière des femmes, le 4 mars dernier. Célébration oecuménique sur la base d’une proposition des églises du Chili. Fête des Missions, 20 mars: Repas libanais et conférence-débat sur les églises en Orient avec le pasteur Thomas Wild de l’ACO (Action Chrétienne en Orient) “Heure musicale” du 10 avril. Concert par la chorale avec Christophe Ambos à l’orgue entrecoupé de textes méditatifs. Présentation musicale de l’influence de la Réforme sur la musique du XVI° siècle à nos jours. Camp février au Trouchy avec les catéchumènes du consistoire. Travail sur les textes bibliques sous la surveillance de “Bibelman” (le pasteur Jean-Matthieu Thallinger). Plus de photos sur le site de la paroisse: http://protestant.illkirch.free.fr Page 8 Paroisse D’un stage à un autre... Hanitra a poursuivi son vicariat commencé à Plobsheim, depuis septembre chez nous jusque fin mars. Pierre vient en “observation” pendant 20 jours. C’est un mini-stage de découverte de la réalité quotidienne du pasteur. Il se situe au début des années de théologie pour permettre à l’éventuel candidat au ministère de se faire une petite idée de la vie “trépidante” des pasteurs... Gilles accomplira à partir de la rentrée son vicariat de 18 mois, chez nous. Hanitra Ratsimanampoka part vers de nouveaux Cieux... Un immense merci à Hanitra qui nous a accompagnés avec sa chaleur humaine, son rire (!) et sa bonne humeur depuis octobre dernier. Merci pour son engagement et sa disponibilité joyeuse! Depuis avril, elle finit sa formation au Service de la Catéchèse et sera envoyée en “autonomie” dans une paroisse (Metz?) à la rentrée. Elle suivra encore le groupe de jeunes du consistoire jusqu’à l’été et animera le culte de l’ascension au temple. Tous nos voeux l’accompagnent pour la suite de son ministère! Pierre THIERRY, stagiaire en “observation” du 6 au 26 juin Je suis un joueur devant l'Éternel (j'ai en permanence dans mon sac un jeu d'échecs et un jeu de Go, ainsi qu'un paquet de cartes...) et un assoifé de savoir. Je suis né avec un clavier dans le berceau et suis naturellement devenu informaticien, non sans avoir fait un bref et infructueux détour par la médecine, qui m'a d'ailleurs amené (à moins que ce ne soit l'inverse) à pratiquer le secourisme pendant une demi-douzaine d'années. Étant très académique dans l'âme, lorsqu'un renouveau d'intérêt pour la lecture de la Bible m'a amené à me poser de nombreuses questions sur ma spiritualité, je suis tout naturellement allé m'inscrire à la Faculté de Théologie Protestante, où j'ai trouvé des réponses fort intéressantes à mes interrogations personnelles, sous la forme d'encore plus de questions, tout aussi stimulantes. Moi qui ai un goût prononcé pour les langues, je me régale desormais de grec ancien et d'hébreu... Gilles Agbenokoudji, vicaire à partir de septembre Je suis depuis 6 ans catéchète dans certaines écoles primaires de Strasbourg , et membre du CP de la paroisse protestante de la Meinau. De juin à fin août je serai dans le consistoire de Dettwiller comme suffragant. Je suis marié et nous avons trois enfants : Maxime, Mawuli et Lise. Je suis né à Lomé (Togo) et ma femme, Anita est de Climbach. Page 9 News et divers... Grande fête de paroisse le dimanche 26 juin! Barbecue... Animations diverses... Bonne humeur! Inscrivez-vous au secrétariat ou auprès du pasteur. Barbecue de l’été, le 26 août! Bonne humeur garantie! Ne pas oublier de s’inscrire. Le groupe de jeunes Nous irons à Europapark le samedi 25 juin. Contactez le pasteur ou Hanitra pour de plus amples renseignements. Pentecôte Culte de confirmation. Nouveaux confirmands: Florian Gottsman, Adeline Suss, Benjamin Heintz, Eve Montandon, Lilian Gross, Alexis Roche, Victoria Steinhart Le catéchisme, pourquoi faire ? Le catéchisme concerne directement des ados en collège, pour l’instant sur deux ans. Dans cette période difficile qu’est l’adolescence, le catéchisme posera des jalons pour l’épanouissement de chacun et ouvrira une perspective chrétienne de l’existence. A travers la découverte de l’Eglise (et des églises !), de la foi en Christ mort et ressuscité, le catéchisme tentera de présenter l’articulation entre évangile et vie quotidienne (des jeunes et des moins jeunes...). Inscrivez au plus vite vos enfants!!! Cours de Religion Il est indispensable de suivre les cours de religion au collège qui complètent d’une autre manière le catéchisme! Insistez auprès des chefs d’établissement! Wanted! On recrute! Si vous avez un peu de temps à consacrer à la paroisse... Nous recherchons des participants enthousiastes (!) pour: . Ménage (temple et salle) . Jardinage . Bricolage . Ouvroir . Chorale . Animation Ecole du Dimanche . Autres animations... Bienvenue à bord! Page 10 Divers Grande journée pour les 6-12 ans, le 2 juin Nous nous retrouverons avec les professeurs de religion des écoles élémentaires d’IllkirchGraffenstaden pour un grand jeu autour de l’histoire de Noé. La journée débute à 10h et se terminera vers 16h. Apporter son pique-nique Un goûter sera ofert à tous les enfants et leurs parents à 15h30. Lieu: Foyer Protestant, Sous les Platanes. Sortie paroissiale du 21 mai Nous étions nombreux pour arpenter les sentiers du Soultzerkopf! Une visite aux puits de pétrole de Lobsan, un repas plantureux et la journée s’est terminée en poésie à Sessenheim autour de Goethe. Un immense merci aux organisateurs! D’autres photos sur le site de la paroisse! SONT ENTRES DANS LA PAIX DE DIEU Baptême Emelyne Lipp a été accueillie au baptême, à Plobsheim, le 1er mai. Patrick Wolf, 59 ans, le 10 mars 2011 Emile Donner, 89 ans, le 4 avril 2011 François Hinkel, 90 ans, le 7 avril 2011 Alice Koehl née Nussbaum, 76 ans, le 14 avril 2011 Liselotte Baumann née Geyer, 89 ans, le 5 mai 2011 Charles Fuger, 91 ans, le 17 mai 2011 Nous pensons à tous ceux qui sont touchés par le deuil. Le secrétariat paroissial est ouvert le mardi et le vendredi matin de 8h à 12h Page 11 AGENDA JUIN 2011 Je 2 : PAROISSIAL Di 12 : Ma 14 : Di 19 : Je 23 : Di 26 : Me 29 : 10 h Culte de l'Ascension Journée pour les enfants du primaire (au Foyer Protestant de Graffenstaden) 10 h 15 Culte à la Niederbourg 20 h Conseil Presbytéral 14 h Ouvroir – Bricolage 20 h Chorale 10 h Culte de Pentecôte – Confirmations – Ste Cène 10 h 30 Culte à la Niederbourg 10 h Culte 20 h Étude biblique (Marc) 10 h Culte suivi d'un barbecue; Fête paroissiale 20 h Étude biblique (fin du cycle sur la Réforme) JUILLET 2011 Di 3 : Di 10 : Di 17 : Di 24 : Di 31 : 10 h Culte avec Sainte Cène 10 h Culte 10 h Culte 10 h Culte 10 h Culte AOUT 2011 Di 7 : Di 14 : Di 21 : Ve 26 : Di 28 : 10 h Culte avec Sainte Cène 10 h Culte 10 h Culte 19 h Barbecue 10 h Culte Di 5 : Lu 6 : Ma 7: SEPTEMBRE 2011 Di 4 : 10 h Culte avec Sainte Cène Lu 5 : 20 h Conseil Presbytéral Di 11 : 10 h Culte Ma 13 : 10 h 30 Culte à la Niederbourg Sa 17 et Di 18 : Journée du patrimoine (visite guidée: samedi de 9h à 12h, et dimanche de 14h à 17h) Di 18 : 10 h Culte de rentrée Di 25 : 10 h Culte La paroisse sur Internet : http://protestant.illkirch.free.fr Adresse mail : [email protected] mail du pasteur: [email protected]