au cabaret sauvage - Mairie18.paris.fr

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au cabaret sauvage - Mairie18.paris.fr
dossier de presse
barbès
café
au cabaret sauvage
du 11 au 28 mai 2011
Dossier de presse Barbès café - 2011
Barbès Café
du 11 au 28 mai au cabaret sauvage
Barbès Café est un spectacle musical créé par méziane
Azaïche qui donne à voir, en plusieurs tableaux, comme autant d’époques, l’histoire des musiques de l’immigration maghrébine en france. Des origines, marquées par le blues de
l’exil chanté dans les bars de Barbès, à aujourd’hui, où le leg
des anciens est défendu par une nouvelle génération d’artistes comme faisant partie du patrimoine musical français.
séléction de chansons
El Hasnaoui maison blanche
Slimane Azem Algérie mon beau pays…
Lili Boniche Alger Alger Dahmane el Harrachi Eli rah ou wella
Rimitti J’en ai marre c’est fini
rachid taha khokhomanie
René Perez M’chat aliya
Debza Algérie civilisé
Warda Haramt ahibek
[séléction non exhaustive]
Chaque soir,
un invité surprise
Kamel Hamadi and friends,
Amel Mathlouthi, Ait Menguellet,
Akli D, Djura, Vigon, Souad Massi,
Sorif, Fellag et Larbi Dida,
Nassima, Bentir «le roi du twist
oriental», Gaada Diwane de Bechar, Akim El Sikameya, Mouss et
Hakim, Rachid taha, etc…
couscous offert
Un couscous est offert
tous les soirs aux spectateurs
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EDITO
Le Blues des exilés
L’exil fut leur royaume, l’usine, entre les ordres aboyés par les
contremaîtres et le choc des carrosseries, leur gagne-pain, et les
bars leur salon de musique. Entre 1930 et 1960, la plupart des chanteurs maghrébins étaient des amateurs travaillant le jour, dans
des conditions souvent pénibles, et jouant le soir dans des cafés.
Comme disait Akli Yahiaten, « L’usine, c’était pour mes enfants et la
musique pour moi ». De leurs doubles vies ont jailli des chants qui
traduisaient les différents « âges » de l’immigration et constituent
aujourd’hui une sorte de mémoire collective. De fait, ces artistes, au
statut particulier, ont bercé la solitude des migrants, transmis le
patrimoine de la communauté et participé à la construction de nouvelles symboliques. Au fil du temps, le répertoire et ses chantres se
sont adaptés à d’autres configurations et ont évolué parallèlement
au devenir et à l’histoire de l’immigration sur plus d’un demi-siècle.
Ils avaient pour nom Cheikh El Hasnaoui, Slimane Azem, Mohamed
Mazouni, H’nifa, Aït Farida, Ourida, Bahia Farah, Hocine Slaoui, Dahmane El Harrachi, Akli Yahiaten, Kamel Hamadi, Mohamed Jamoussi,
Missoum, Salah Saâdaoui ou Oukil Amar, et ils vivaient principalement en France, où se sont dessinés les premiers contours de la
chanson maghrébine.
Ils ont donc fait leur carrière à l’ombre des bistrots tenus par leurs
compatriotes, évoluant sur des scènes de fortune, soit quelques
chaises autour d’une table où trônaient deux ou trois micros, de
temps à autre parasités par de terribles larsens. Entre Bastille, Nation, Saint-Michel, La Motte-Piquet-Grenelle, Belleville et Barbès,
le public, exclusivement communautaire, généralement masculin et
préalablement informé par quelques lignes tracées sur une ardoise,
venait applaudir les chanteurs annoncés. Cela se passait le vendredi
et le samedi soir, plus une supplémentaire le dimanche après-midi.
Dans une ambiance embuée par la nostalgie et chauffée par la pression des demis, les clients –issus de cette population à part qui est
pourtant une part de la population française-, buvaient les paroles
de ces musiciens qui leur ressemblaient tant. Comme beaucoup
d’entre eux, ils exerçaient des travaux pénibles pendant la semaine
et attendaient impatiemment le week-end pour s’enivrer d’un peu
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d’airs du bled. Parfois, ils passaient le samedi après-midi dans quelque salle obscure comme le Delta ou le Louxor, avec mini-concert en prime lors de l’entracte
chocolatée, pour rêver, les yeux ouverts, au son de la voix d’un Abdel Halim Hafez susurrant, plein écran, des chants mélancoliques. Et puis, il y avait la radio
ou le disque pour s’émouvoir au rythme des chansons d’Oum Kalsoum et aussi les
scopitones pour repasser le film de sa vedette préférée.
Par la suite, enfants et petits-enfants de la première génération d’immigrés ont
su répercuter en berbère, en arabe ou en français cette identité plurielle forgée dans la douleur et les brûlures de la nostalgie. Pendant un certain temps,
ceux qui ont accompagné les premiers pas de l’immigration, à travers leurs mélodies et leurs propos reflétant les vicissitudes de l’époque, n’étaient, pour les
nouvelles générations artistiques, que de vagues noms et quelques refrains,
s’échappant, souvent par bribes, de la chambre des parents. Ces souvenirs musicaux d’enfance finiront pourtant par rejaillir de la mémoire sous forme de
reprises entre les années 1980 et 2010.
Le combo féminin Djurdjura ouvre le bal en réinterprétant, sous un nouvel habillage instrumental, Nedhlev Rebbi, un titre mélancolique de Slimane Azem.
Le répertoire du fameux fabuliste –disque d’or en 1970-, a été le plus revisité.
On citera la version d’Idhehred Wagour par le regretté Brahim Izri, qui avait
également remis au goût du jour le Ruh Rebbi a-Dhisahel du duo légitime formé
par Nora et Kamel Hamadi, l’adaptation très électrique d’Azgar Yaâqel Gmas par
Hamou Cheheb et celle non moins remuante de Effegh Ayajrad Tamurtiw par la
formation Rockin’ Babouche. Les mélodies de Slimane ont inspiré également des
artistes comme Boudjemaâ Agraw (A Moh A Moh), Kamel Messaoudi (Lwaqt Aghadar), Nassima (en duo avec Idir sur Ayafrux) et Nourredine Chenoud (Ayuliw Heniyi). Ce dernier, repreneur d’un titre à succès, Chemin de fer d’Oukil Amar, a
consacré aussi un documentaire à cette figure emblématique de la culture de
l’exil, qui fut le premier chanteur politiquement engagé et incorrect de l’histoire de la musique maghrébine post-indépendante. On comprend qu’un morceau
comme Carte de résidence, dont le sujet est plus que jamais à l’ordre du jour, soit
repris aussi bien par Rabah Asma (qui a également chanté Algérie mon beau pays
du même Azem) et l’Orchestre National de Barbès que par Mouss et Hakim. Sans
oublier un jeune rappeur, Rim’K du 113, qui a samplé Thaqsit Bumqarqur dans son
album solo L’enfant du pays. Autre patriarche redécouvert par les jeunes et les
aînés : Cheikh El Hasnaoui le bluesman « hommagé » par Hamidou (B’nat el Ghorba), Kamel Messaoudi et Nassima(Ya Noudjoum Ellil), DuOud (Sani) et Abdelkader
Chaou (Cheikh Mokrane). Restons dans le registre du blues pour évoquer la voix
« rauquisée » et « rocaillée » par l’alcool et le tabac de Dahmane El Harrachi qui
aura charmé Rachid Taha (Ya Rayah et son destin international), Biyouna et le
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reggae-raïman Cheb Tarik (Qalouli Aâlik Ennas).
Derrière sa coiffure sage et ses lunettes rassurantes, Mazouni cachait bien des trésors
de titres frisant l’insolence ou l’ironie. Ce qu’ont pris pour argent content Rachid Taha
(Camarade), Mouss et Hakim (Adieu la France, Bonjour l’Algérie) et le groupe lyonnais
ZenZila (Chérie Madame). D’autres ont rappelé la finesse mélodique d’un Akli Yahiaten
(el Menfi par Rachid Taha et A-Yakham par le band espagnol Radio Tarifa) ou d’un injustement méconnu Cheikh Arab Bouyezgaren (Mimezrane par Lounès Matoub). Toutefois, à
ce jour, seuls Rachid Taha et Mouss et Hakim ont entièrement consacré des enregistrements à cette culture de l’exil qui garde au fond de l’âme et du cœur une flamme qui ne
s’éteindra jamais. Le premier, connu pour sa grande gueule et ses prises de position politiques ou sociales, a été le pionnier d’une mise en valeur de ces pépites qui sommeillaient
dans les caves, les greniers ou dans les replis les plus intimes de la mémoire collective.
Rachid, en commettant Diwân1 et 2 n’a pas été seulement séduit par des compositions
à l’orchestration déjà résolument moderne, il l’a été aussi et surtout par les thèmes.
Tout comme pour Mouss et Hakim, ou l’inverse, dont le parcours initiatique entamé sous
les couleurs de Zebda, puis accentué côté 100% Collègues, à travers lequel ils avaient
déjà rendu visite à une deuxième vague de l’exil personnifiée par Idir ou Aït-Menguellet,
avant de persister et de signer sous leurs prénoms un album Origines Contrôlées, portant la marque d’un vécu qui ne leur est pas complètement étranger.
Sauf que, depuis, les hôtels borgnes se sont mués en cités où il faut se méfier du béton
toujours armé, la police se fait toujours un plaisir de vérifier les papiers et le travail
c’est la santé excepté pour les démunis. Restent les bonnes nouvelles : le couscous est
l’un des premiers plats favoris de l’hexagone et les bars naguère fréquentés par les
chantres de l’« immigritude » sont investis désormais par les bobos. Et surtout, vient à
point nommé ce spectacle Barbès café, imaginé par Meziane Azaïche et interprété avec
justesse, à travers une tradition à la fois respectée et renouvelée, par des talents neufs
comme Samira Brahmia, Sarah Guem ou Salah Gaoua. Autant de bonnes raisons d’effectuer un retour vers le futur pour nous imprégner d’une époque qui nous éclaire davantage sur un présent tumultueux que les discours, en version politicarde « fausse bonne
conscience » de gauche comme de droite, sur les immigrés et leur progéniture. Allez,
toute la musique vivra tant que vivra le blues de l’exil.
Rabah Mezouane.
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Il y a si longtemps que je ne t’ai vu Ô mon pays !
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equipe artistique
conception & direction
artistique
Meziane Azaïche
L’instigateur de Barbès Café s’appelle Méziane Azaïche. il est né le 21
juillet 55 en Algérie. Depuis l’enfance, il voue une passion au cabaret, un
art à part entière qui conjugue les différences. Méziane rêve la France
comme un lieu chaleureux de fraternité multicolore, carrefour d’arts et
de cultures : «J’avais l’image d’un Paris plein de vie, avec un mélange de gens,
pas de racisme, pas de barrière. Je pensais que la musique explosait à tous les
coins de rue.»
A 23 ans, il s’envole vers son rêve. Sa désillusion est alors à la mesure de
son attente : «Paris est une ville très difficile. Il existe un code pour ouvrir
les portes et j’ai mis longtemps à le trouver.»
Plutôt que de céder à l’amertume d’un rêve déçu, Méziane choisit de le réaliser, ce rêve. Il s’attache dès lors à créer ce qu’il est venu chercher : des
lieux de convivialité, d’échanges non-conformistes et métissés. Il achète
un bistrot dans le XXème arrondissement, Le Baladin, et, avec l’association
Culture au Quotidien, il y accueille de nombreux artistes ; puis en 88, dans
le XXème également, Le Zéphyr.
Puis il découvre un chapiteau de bois et de velours, serti de miroirs et de
vitraux, conçu pour mêler spectacle et fête : le Magic Mirror, lors des
concerts d’Arthur H en 1993 au Parc de la Villette. En 94, il loue le Magic
Mirror, et crée le premier Cabaret Sauvage avec Brad Scott. Installé pour
seulement quelques semaines à La Villette, le Cabaret Sauvage jouera les
prolongations pendant quatre mois et accueillera quelques 30 000 spectateurs.
Fort du succès de cette aventure, Méziane entreprend de faire construire
son propre chapiteau. Construit dans le même esprit que le Magic Mirror,
ce nouveau lieu sera un peu plus grand et plus confortable pour l’accueil
des artistes et du public. Il s’associe à Areski Sassaoud. Le Cabaret Sauvage
ouvre en 1997. Méziane Azaïche définit sa programmation comme des «
coups de cœur », toujours empreints d’une dimension métissée. C’est l’esprit du lieu. Danse, musiques, théâtre, concerts, soirées, le Cabaret Sauvage mélange les genres et les gens.
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mise en scène
géraldine Benichou
Après des études de philosophie, elle cofonde à Lyon en 1996 la compagnie Théâtre du Grabuge. En janvier 2003, elle intègre l’Unité Nomade de formation à la mise en scène du Conservatoire de Paris et suit des stages de mise en scène. En association avec d’autres artistes, et en
particulier avec le chanteur Salah Gaoua et le comédien Sylvain Bolle-reddat - elle conçoit
des spectacles théâtraux et musicaux qui tissent textes mythologiques, témoignages de vie,
chants traditionnels et musique contemporaine. Autour du thème de l’exil, elle a mis en
scène Anna et ses sœurs à partir de paroles de femmes immigrées, créé au TNP de Villeurbanne
en 2007, Les Larmes d’Ulysse d’après l’Odyssée d’Homère et des récits d’hommes exilés, créé à
Lyon en 2008 dans le cadre des Nuits de Fourvière, Le Cri d’Antigone, d’après l’œuvre d’Henry
Bauchau présenté plus de 80 fois en France et en Algérie et Pose ta valise spectacle musical
avec des chœurs de femmes de l’agglomération lyonnaise.
conseiller artistique
Kamel Hamadi
Kamal Hamadi est une mémoire vivante et un artiste incontournable. Il a joué un rôle
prépondérant dans l’émergence de plusieurs artistes algériens. De Idir, à Aït Menguellat
en passant par Djamel Allam et la génération raï (Mami et Khaled entre autres), tous, ont
croisé la route du maître. Mais malgré une carrière exemplaire et prolifique, Kamal Hamadi demeure une figure méconnue de la jeune génération et son œuvre mérite davantage
d’être visitée ou revisitée dans toute sa dimension. Kamal Hamadi va ecrire trois chansons
originales pour Barbès Café.
direction musicale
Nasredine Dalil
Le flûtiste Nasredine Dalil cofondateur du groupe Mugar est à la croisée de la tradition et de la modernité.
Répertoire traditionnel et compositions originales, emprunts et échanges, mélanges et confrontation tissent
le répertoire atypique de ce musicien qui fait de la différence une source de création renouvelée.
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Coordinateur
Mohammed-ali Allalou
homme de radio, Mohammed-ali Allalou a monté beaucoup de projets avec méziane azaïche (les deux editions du
festival des femmes algériennes), et organisé beaucoup d’evenements au cabaret sauvage. il a publié un ouvrage
autour des artistes et de la ville d’alger : alger Nooormal. directeur artistique d’algerie mon amour, et de 20
ans baraket, regisseur general sur le deuxième festival panafricain.
Création vidéo
Aziz Smati
Dès sa jeunesse dans la banlieue d’Alger Aziz Smati a cultivé une liberté de ton et une volonté de libérer la
parole et la musique qui l’ont conduit à la radio. En 1981, avec son équipe, il introduit l’émission Contact où
se mêlenthumour, reportages de société et musique Raï jusqu’alors interdite d’antenne. Promoteur de la musique modernealgérienne, organisateur avec Allalou des premiers concerts « Rock Dialna - notre rock », il est
reconnu comme « le seul bol d’oxygène pour la jeunesse algérienne ». Quand le pays bascule dans la violence,
Aziz continue de faire parler des chanteurs engagés comme Idir ou le groupe T34 dans Rock Rocki, son ultime
émission de variétés. Aziz Smati tombe sous les balles d’un jeune islamiste. Paralysé, son attitude « rock’n roll »
inconditionnelle force l’admiration.
Scénographie
Camille Ansquer
Camille Ansquer réalise Roméo et Juliette de Shakespeare au Théâtre Universitaire de Nantes auprès du metteur
en scène Georges Richardeau ; La Flûte enchantée de Mozart pour les classes d’Art Lyrique au CNR de Nantes ; stagiaire du scénographe Jacques Gabel sur les montages des décors pour la trilogie d’Edward Bond mis en scène
par Alain Françon au Festival d’Avignon 2006. Elle est aussi invitée deux années consécutives à l’atelier Opéra et
création en 2007 et 2008 dans le cadre du Festival International d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence.
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Expertise historique
et co-auteur
Naïma Yahi association Génériques
Naïma Yahi est chargée de recherche au sein de l’association Génériques. Titulaire d’un doctorat portant sur l’histoire culturelle des artistes algériens en France (1962-1987), elle a été la
co-commissaire de l’exposition «Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en
France», et a co-dirigé son catalogue paru chez Gallimard, en 2009.
action culturelle
Mélissa Azaïche
Dans le cadre du projet Notre Dame de Barbés, j’ai mis en place des actions culturelles sur le territoire de
l’est parisien. Plusieurs formes hors les murs ont été pensées avec les associations locales et les centres
sociaux. Barbès Café raconte d’une immigration, d’artistes, de cafés parisiens, il me semblait important de travailler avec les acteurs locaux afin de faire découvrir cette culture populaire à un public souvent exclu des
circuits culturels traditions. A travers un dispositif simple, un concert, une rencontre autour d’un repas,
l’idée est de nouer le contact avec des habitants de l’est. Il s’agit d’éveiller la curiosité, de créer un dialogue,
autour de ce débat qui nous concerne, l’immigration, et le métissage culturel.
La musique est le symbole du partage, ces concerts hors les murs, seront des moments d’échange et d’hospitalité. C’est ce désir d’aller vers les autres qui nous a poussé à construire ce projet d’actions culturelles.
sound designer
Yann LEMETRE
Apres avoir obtenu son diplôme d’ingénieur du son (Audio Engineer) au sein de la SAE, il travaille pour différents groupes de musique comme Mugar, Karim Ziad, Taxi Mauve et suit divers artistes comme Marie-Paule Belle,
Benjamin Biolay, Coralie Clément… Il participe également à la sonorisation de spectacles de danse, théâtre, comédie musicale (Karine Saporta, Philippe Avron, Les Caramels Fous).IL a participé aux trois dernières créations
du Theâtre su Soleil (Ariane Mnouchkine) en tant que sound designer. Il est également régisseur son sur des
lieux comme le Cabaret Sauvage, le festival du Parc Floral de Vincennes, le festival du Chorus des Hauts de
Seine, Le festival Nimo JMF.
costumes
Annick Lebédyk
Après les décors des Folles Nuits Berbères, des 1ères fêtes du Ramadan à la Mairie de Paris, cette artiste dans
l’âme va mettre tout son coeur pour habiller les personnages de cette aventure haute en émotions.
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Les artistes
Samira Brahmia : chant et guitare
Une bête de scène à la voix profonde, puissante, à la fois aérienne et bien terrestre : Samira Brahmia incarne parfaitement les ressorts complexes de la double culture de sa génération. Elle fut la grande
révélation des deux derniéres éditions des «folles nuits Berberes». Deux Albums à son actif, généreuse
dans la vie généreuse sur scène, Samira sera notre âme de Barbes.
Sarah Guem : danse
Danse hip-hop orientale africaine. Sarah Guem, danseuse autodidacte, a commencé par s’éprendre de la
danse hip-hop très jeune et plus tard s’est spécialisée dans le smurf et le poppin. Aprés avoir dansé avec
des groupes de hip-hop, elle décide de faire son chemin en solo. Rattrapée par ses racines orientales, elle
choisit de métisser sa danse en mélangeant la danse orientale et la danse hip-hop, puis d’ajouter de la
danse africaine. Elle s’exerce également sur scène auprès de son père, le musicien Guem. L’alliance de ses
styles en fait sa marque de fabrique.
Salah Gaoua : chant et percussions
chanteur interprète, a conçu un spectacle autour de l’œuvre de Lili Boniche qui a été joué au centre national dramatique de Valence, au centre culturel Français d’Alger... Aujourd’hui avec le théâtre Grabuge
Salah est concepteur et interprète un concert lecture « pose ta valise » chanter et dire l’exil avec un
chœur de femmes.
Malik kerrouche : guitariste
Autodidacte jouant surtout « d’oreille », il remporte à 16 ans le premier prix du concours National de
Duo et Solo en Algérie en 1993. Mordu de Flamenco. Fortement influencé par Paco De Lucia et Django Reinhardt, il développe un style de jeu très personnel où fusionnent musiques traditionnelles Algériennes
(Chaabi) et chants Kabyles modernes.
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mamoun dehane : batterie
Ses origines méditerranéennes et son amour pour le jazz, jazz fusion et jazz rock, à partager la scène
avec Karim Ziad, travaille avec de nombreux artistes connus tant sur la scène maghrébine qu’africaine,
Cheikh Tidiane, Khaled, ou encore le groupe Gaada et Takfarinas.
Amar Chaoui : percussions
A accompagné et accompagne des artistes de renom tels que Robert Plant (led zepplin), Steeve Colman,
Sophie Elborg, Nas El Ghiwane, Gnawa Diffusion, Gaâda Diwane de Bechar, Cheikh Sidi Bemol, Samira
Brahmia, Hasna El Becharia, Nassima, Djura (ex-Djurdjura), Safy Boutella, Cheb Khaled, Rachid Taha, Djamel Allam, Takfarinas, Aziz Sahmaoui, Karim Ziad, Akli D...
Hichem Takaoute : Bass + chant
Aujourd’hui il est musicien dans un mariage, le lendemain il est musicien Jazz, accompagne de nombreux
chanteurs ( Bilal, Nadjet Aatabou, Tackfarinas..). musicien complet, multi-instrumentiste à fait partie dés
le debut au projet «les folles nuits Berberes»
Hafid Djemaï : chant guitare
Hafid Djemaï, issu d’une grande famille de musiciens, arrivé en France en 2003, il envoute le public par sa
grande maîtrise du genre. Il nous balade à travers les répertoires algérois, kabyles et plus métissés. Ces
textes en arabe dialectal et en Kabyle, inspirés de la réalité algérienne nous décrivent les souffrances,
les colères, les révoltes du peuple mais nous parlent aussi d’amour... Entre le fado et le blues, Hafid
Djemaï nous embarque en Algérie. Entre le fado et le blues...
Rafik Korteby : clavier
Ancien éleve de l’école de jazz «le CIM» Rafik suit les traces de son père, il est à son tour chef d’orchestre de plusieurs grands noms de la musique Algérienne et Arabe. Il a une grande connaissance des
musiques Orientales, c’est un orchestre à lui tout seul.
Partenariats
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VILLES DES MUSIQUES DU MONDE
Le Festival « Ville des Musiques du Monde » est
un événement qui mobilise, à l’automne, pendant 5
semaines, 18 communes et une trentaine de lieux
de diffusion dans une géographie artistique qui
s’étend de la Seine-Saint-Denis à Paris (10ème et
18ème arrondissement). Le festival anime en outre
un réseau d’acteurs engagés dans le champ des
musiques du monde, de l’éducation artistique et
culturelle.
Le projet barbés café sera présenté au Cabaret Sauvage en mai puis dans le cadre de la 12ème édition
du festival Villes des Musiques du Mondes en novembre 2011.Il sera également amené à circuler
dans différentes contrées.
Le partenariat entre le Cabaret Sauvage et le festival Villes des Musiques du Monde vise à créer, sur
le long terme, des passerelles autour de projets de
création, de diffusion et d’actions culturelles dans une logique de circulation des publics entre Paris et la Seine-Saint-Denis par delà la
barrière du périphérique.
La question de la mémoire et de l’immigration est au cœur des problématiques du projet Barbès Café et c’est l’intérêt commun pour ce thème
qui a conduit également à ce partenariat.
Le festival Villes des Musiques du Monde, en s’engageant dans la coproduction de barbés café, va accompagner le projet à travers plusieurs
aspects :
-
-
-
La mise en place d’une résidence croisée entre Paris et Aubervilliers,
L’aide à la diffusion
L’organisation d’un dispositif d’accompagnement des publics
http://villesdesmusiquesdumonde.com
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GENERIQUES
Créée en 1987, l’association Génériques est une association spécialisée dans l’histoire et la mémoire de l’immigration, la sauvegarde, la préservation et l’inventaire
des archives de l’immigration en France et en Europe,
par le biais d’activités aussi bien culturelles que scientifiques. En 1989, l’association a organisé une grande exposition consacrée à l’histoire de l’immigration « France
des étrangers, France des libertés », une première en
France.
Génériques a réalisé depuis 1992, en partenariat avec
le ministère de la Culture et avec l’appui de la Direction des Archives de France, l’Inventaire national des
sources publiques et privées de l’histoire des étrangers
en France de la Révolution française à nos jours. Cette
opération a donné lieu à la publication d’un guide des
sources de plus de 4000 pages, à la préservation et à
l’inventaire d’une centaine de fonds d’archives privées
et à la mise en ligne du catalogue Odysseo permettant
d’identifier et de localiser des ressources pour l’histoire de l’immigration, et de consulter des collections d’affiches, de périodiques, de photographies, d’archives numérisées.
A l’initiative de nombreux colloques et conférences, Génériques adhère à plusieurs réseaux culturels ou archivistiques, tant au
niveau national qu’européen (Association of European Migration Institutions (AEMI), le Collectif des centres de documentation
en histoire ouvrière et sociale (CODHOS), The International Association of Labour History Institutions (IALHI) et participe activement au réseau de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration).
Génériques publie également des ouvrages sous les Éditions Mémoire-Génériques ainsi que la revue Migrance, spécialisée sur
l’histoire de l’immigration. Enfin, l’association est très active via son site Internet qui propose les actualités scientifiques et
culturelles liées à l’immigration en complément du catalogue Odysseo.
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LES ACTIONS CULTURELLES
Parce que les thèmes abordés par barbés café (l’immigration, l’identité, l’intégration) nous paraissent particulièrement
proches des questionnements et problématiques de notre époque, notre souhait est de développer cette création dans un
cadre qui soit le plus participatif possible.
Pendant la période de création, en marge des répétitions, nous souhaitons donc
mener un travail de rencontres, échanges et discussions entre les auteurs, les
artistes du spectacle et les habitants du nord de Paris et des villes de Seine
Saint Denis. Nous allons mettre en place une série d’actions culturelles dans
les quartiers du nord est de la métropole.
Les objectifs de ce projet sont pluriels :
• expliquer aux jeunes générations, l’histoire de l’immigration algérienne et le
contexte dans lequel elle s’est déroulée.
• recueillir et valoriser la parole et la mémoire des anciens qui ont vécu cette
immigration
• utiliser les thèmes du spectacle pour instaurer un dialogue entre les générations autour de la mémoire, la comparaison
des expériences et la diversité culturelle
L’objectif principal du projet étant d’utiliser et de s’appuyer sur ce travail d’échanges et de discussion pour faciliter l’accès à la culture pour les personnes qui y sont peu familières.
1. festival les uns chez les autres
samedi 19 mars 2011
Festival Les uns chez les autres - Poétique de la relation, poétique de la création,
poétique de l’insolite... pour tous ! Tous les 19 du mois, les uns s’invitent chez les
autres dans le 19ème. Des échanges de pratiques artistiques et culturelles entre
habitants, associations, artistes, commerçants... pour fabriquer des expériences
nouvelles, pour donner la parole aux uns et aux autres, pour être curieux de nos
différences, pour découvrir de nouveaux lieux, pour se sentir bien vivant, pour
sortir des cloisonnements communautaires, pour vivre la Ville En cette nouvelle
ère arabe où les dictatures tombent les unes derrière les autres, partager ensemble ce moment de liberté et le célébrer avec des chants, des mots, des images.
Dossier de presse Barbès café - 2011
> À l’épicerie - 119 avenue J. Jaurès
15h00 - 18h00
Chez Apo « l’épicerie Orientale » il a toutes les épices, il a des images dans son écran, on peut
y voir des scopitones de chanteurs Arabes et Berbères (chansons des cafés maghrébins de
Paris des années 50/60)
> Au hammam - 137 avenue J. Jaurès
17h – 19H30
Le hammam « Amel l’orientale » ouvre ses portes, Ben, le patron, est informaticien, ex-prof à
la fac de Constantine. Sa femme, Amel, est biologiste, peintre et céramiste.
Après le bain et la détente au salon de repos, Samira Brahmia proposera des chansons, elle
s’accompagne à la guitare et vous racontera son combat pour les droits des femmes en Algérie.
18h30-19h30
récital de Samira Brahmia au hammam « Amel L’Orientale », extrait du spectacle Barbès Café.
Au regard des prestations offertes, une participation de 10€ est demandée. Réservation
obligatoire, par groupe de 10 personnes. Le hammam ferme ses portes, Samira la chanteuse,
Apo l’épicier, Ben et sa femme Amel nous retrouvent chez Ismael, au café « Le Morlaix ».
www.amelorientale.com
> Au café - 112 Rue de Meaux
20h30 - 22h00
concert de musique maghrébine et dégustations de pâtisseries orientales au café « le Morlaix », musique Chaabi (flûte, mandole, guitare, percussions orientales) Orchestre identique à celui qui jouait durant les années 40/50 dans les cafés parisiens, composé d’un mandole, l’instrument de la musique Chaabi par excellence, derbouka (percussion) d’une flûte
et d’une guitare. Le mandole n’existe qu’en Algérie, fabriqué après la seconde guerre par
Belid, un juif italien installé à Alger et El Hadj el Anka, le maître du Chaabi. Le répertoire ;
les grands tubes chaabi Algérois, Tunisiens, Marocain, Kabyle, et judeo-Arabe : El Hasnaoui,
Slimane Azem, Dahmane el Harrachi, Lili Boniche, Saloua, Noura Cheikh el Afrit, Guerouabi
entre autres.
- Qadhafi est tombé ? Pas encore ? Les brèves de comptoir et les premières notes fusent, le
concert « barbés café » rend hommage au courage tunisien…
22h
rencontres, témoignages et disputes (!) au café « le Morlaix », autour de l’actualité dans les
pays du Maghreb et du rôle des cafés dans la vie des immigrés maghrébins, animée par Naima
Yahi, association Génériques, et Xavier Faltot, journaliste
Dossier de presse Barbès café - 2011
2. la vidéo conférence et débat public à l’institut des
cultures d’islam
jeudi 21 avril - Institut des cultures d’Islam : 19 rue Léon - Paris 18ème
Projection de Scopitones en DVD sur Grand écran + Conférence animé par Naïma Yahi et Mohammed-Ali
Allalou sur l’immigration Magrébine à Paris, ses lieux de rencontre, ses musiques et comment la jeunes génération de Rachid Taha à Mouss et Hakim se sont réappropriés tout le répertoire des anciens…la musique
des scopitones plus vivante que jamais.
Naïma Yahi - association Génériques
Naïma Yahi est chargée de recherche au sein de l’association Génériques. Titulaire d’un doctorat portant
sur l’histoire culturelle des artistes algériens en France (1962-1987), elle a été la co-commissaire de l’exposition «Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France», et a co-dirigé son catalogue paru chez Gallimard, en 2009.
Mohammed-ali Allalou
Homme de radio, Mohammed-ali Allalou a monté beaucoup de projets avec méziane azaïche (les deux éditions du festival des femmes algériennes), et organisé beaucoup d’événements au cabaret sauvage. il a publié un ouvrage autour des artistes et de la ville d’Alger : Alger Nooormal. directeur artistique d’Algérie
mon amour, et de 20 ans baraket, régisseur général sur le deuxième festival panafricain.
3. les chansons des cafes
Chanson des cafés extraites du spectacle Barbès Café
Orchestre identique à celui qui jouait durant les années 40/50 dans les cafés parisiens, composé d’un mandole l’instrument de la musique Chaabi par excellence, derbouka (percussion) d’une flute et d’une guitare.
Le mandole n’existe qu’en Algérie, fabriqué après la seconde guerre par Belido un juif italien installé à
Alger et El Hadj el Anka le maitre du Chaabi.
Le répertoire : les grands tubes chaabi Algérois,Tunisiens, Marocain, Kabyle, et judeo-Arabe avec El Hasnaoui, Slimane Azem, Dahmane el Harrachi, Lili Boniche, Saloua, Noura Cheikh el Afrit, Guerouabi entre
autre...
mercredi 20 avril 2011 - Espace Léon Giraud : 20 rue Léon Giraud - Paris 19ème
horaires : 20h (1h30 environ) - 40 places - entrée libre
jeudi 21 avril 2011 - Café Ayyem Zamen : 7 rue de Pali-Kao - Paris 20ème
horaires : 16h (1h30 environ) - 50 places - entrée libre
vendredi 22 avril 2011 - Institut des cultures d’Islam - 19 rue Léon - Paris 18ème
horaires : à 20h30 (1h30 environ) - 50 places - entrée libre
4. table ronde + répétition générale
lundi 9 mai 2011 au Cabaret sauvage
table ronde organisée par Rabah Mezouane Programmateur musical à l’Institut du monde arabe et journaliste musical. Serré, allongé, le café, Jukebox pour écouter, un calva pour oublier le calvaire.
Le café Maghrébin sa musique et son rôle dans le lien social des immigrés depuis les années 40
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5. La rencontre-débat
samedi 14 mai 2011 au Cabaret Sauvage de 14h00 à 17h00
Dans le cadre du Printemps de la Mémoire. 1ère Biennale du Réseau Mémoires-Histoires en Ile-de-France (15 mars - 31 mai 2011) qui traitera de la
thématique générale «Mémoire, Culture et société».
Thème de l’histoire culturelle des Maghrébins en France et sur les questions de transmission.
Discutants et rapporteurs pressentis : Gérard Noiriel (historien), Thomas Pondevie (chercheur)
Expériences et projets : Martine Derrier (collectif DAJA Théâtre, Ivry/Seine) en lien avec le WIP Villette , Karim Yazi (Kygel Théâtre, Paris), Gabriel
Debray (Le Local, Paris), Naima Yahi (Génériques) à propos de «Barbès Café».
6. expostion : un siècle d’immigration algérienne en france
au cabaret sauvage du 10 au 28 mai 2011
Exposition sur bâches de 90/130 cm réalisée par l’association Aidda :
- 1905 les premiers Kabyles arrivent à Marseille.
- Les artistes Maghrébins des années 50 à paris.
- A la Goutte d’Or pendant la guerre d’Algérie 1954-1962
7. concert à l’institut du monde arabe
21 octobre 2011
infos à venir
Dossier de presse Barbès café - 2011
CONTEXTE
depuis 10 ans, le cabaret sauvage met à l’honneur la culture berbère
Depuis son existence, Méziane avec son cabaret sauvage n’arrête
pas comme un véritable artisan à tisser des liens sincères avec les
artistes venus du monde entier, ainsi Goran Bregovic, Damon Albarn, Zuchero, Fat Freddy’s Drop, Gothan Project, Tryo, PJ Harvey,
Georges Clinton etc... ont fait leur tour de chant. Souad Massi,
Amadou et Mariam,Paris Combo, hasna el Becharia ...y ont fait leur
premiers pas.
Tryo, Ken Booth et beaucoup d’autres ont choisi l’ambiance du cabaret sauvage pour produire leur album live.
En l’espace d’une dizaine d’années le cabaret sauvage s’est forgé
une identité forte auprès de la communauté Maghrébine, il est
devenu ainsi le lieu où il faut passer. Notre « Olympia » à nous.
En décembre 2009 nous avons présenté la septième et dernière
édition des Folles Nuits Berbères. En huit années d’existence, ce
projet de création annuel a profondément marqué l’histoire et
l’identité du Cabaret Sauvage. Initialement conçu comme une proposition festive pendant le ramadan, les Folles Nuits Berbères se
sont ensuite libérées du calendrier religieux, et depuis 2002, ce
spectacle pluridisciplinaire, original et chaleureux habite le Cabaret Sauvage chaque hiver.
L’idée directrice : jouer dans tous les sens du terme et proposer
aux spectateurs une fête autour de la culture berbère, sans s’enfermer dans le folklore, pour en montrer la richesse musicale et
l’ouverture d’esprit.
Conçu comme un spectacle de cabaret, cette création originale
revisitait le répertoire musical traditionnel berbère. Autour de
cette proposition, interprétée par un groupe constitué pour l’occasion, artistes de cirque contemporain et danseurs traditionnels s’inspiraient de la musique pour construire leurs numéros.
Chaque année la mise en scène était confiée à un artiste différent.
La distribution rassemblait une vingtaine d’artistes.
Dossier de presse Barbès café - 2011
Le cabaret sauvage n’est pas seulement l’une des plus belles salles parisiennes qui accueille chaque mois plus de 10 000 spectateurs, c’est aussi
un lieu de rencontre et de revendications, ainsi avec
« Cinq nuits d’un destin » qui fut un énorme événement, nous avons donné la voix à celles qui ne l’ont jamais eu: les femmes Algériennes en plein
guerre civile.
Nous avons aussi tendu la main à beaucoup d’artistes quand ils traversaient une mauvaise passe, l’orchestre national de barbes en est l’exemple
le plus frappant.
Lieu de résistance avec Gnawas diffision, Amazigh qui a trouvé ici un des
rares lieux avec qui il partage les mêmes convictions (un état au peuple
palestinien).
Le cabaret sauvage a tout le temps ouvert ses portes aux associations
qui revendiquent un combat juste, un gala de soutient au Tribunal Russell s’y est tenu le printemps dernier en présence de Stéphane Hessel.
Le concert pour l’égalité des hommes et des femmes au Maghren avec le
gala de soutient « au fond pour les femmes en méditerranée ».
Enfin, avec barbés café nous serons en l’espace de deux heures tous des
immigrants, nous travaillons chez Peugeot, habitons un foyer et le soir
nous nous retrouvons au café de Barbes à jouer, rire, chanter, pour ne
rien oublier.
Résistance enfin à l’oubli.
Dossier de presse Barbès café - 2011
LES ECHOS DANS LA PRESSE
DES FOLLES NUITS BERBERES
Entre 2002 et 2009, les Folles Nuits Berbères au Cabaret Sauvage ont toujours
été soutenus activement par la presse écrite, la radio et les télévisions. Chaque
édition du festival entraîne une forte médiatisation.
Gazelle 2009
« Tout au long des réjouissances, des odeurs (culinaires), des couleurs (artistiques), et des figures (acrobatiques) rythmeront le festival »
Télérama 2009
« Pour la septième édition des folles nuits berbères, conçues par Méziane Azaïche,
illuminent décembre. Chaude ambiance, musique et chants de « là-bas » pour un
cabaret-cirque très ouvert et proche du music hall. »
Bougez 2009
« Chacun regarde, s’émeut, s’amuse, mais peu aussi diner sur place sans perdre
une miette des réjouissances. Une ambiance unique, reminiscence des fascinantes
veillées d’autant autour du feu de bois »
L’Humanité 2009
« La septième édition des folles nuits berbères est vraiment un cocktail de découvertes d’artistes, mis en scène par le très inspiré Arnaud Joyet.»
Le Parisien 2009
« Les folles nuits berbères réchauffent l’hiver au Cabaret Sauvage. »
A nous Paris 2009
« C’est parti pour la 7ème édition ! Eperonnées par Méziane Azaïche (conception)
et Arnaud Joyet (mise en scène), ces Folles Nuits berbères font désormais figure
de rituel. Les passionnés de cabaret et de métissages passent immanquablement
par le Cabaret Sauvage fin décembre, pour se réchauffer les ondes… »
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A NOUS PARIS
«journal de repérage urbain», hebdomadaire gratuit distribué sur l’ensemble
du réseau RATP, 300 000 exemplaires / semaine et 470 000 lecteurs
L’HUMANITE
Quotidien National
CASSANDRE / HORS CHAMP
la revue européenne qui s’interroge sur les pratiques de l’art et de la
culture dans la société contemporaine !
RESPECT MAG
Respect est un magazine trimestriel, précurseur d’un journalisme ouvert à
la diversité, acteur engagé dans la reconnaissance et la rencontre des multiples composantes de notre société.
LE COURRIER DE L’ATLAS
Premier magazine du Maghreb en Europe, Le Courrier de l’Atlas propose des
dossiers thématiques et des sujets sur l’actualité politique, économique, sociale et culturelle en Europe et dans les pays du Maghreb.
MONDOMIX
mensuel papier gratuit sur toutes les musiques et cultures dans le Monde +
site web (agenda, actu, forums...) -100 000 ex. en 200 points Paris RP.
BEUR FM
Beur FM est la radio de la diversité. elle est indépedante et diffuse la culture
du Maghreb.
SPECTACLES & MUSIQUES DU MONDE
Spectacles et Musiques du Monde est un site de promotion des arts, spectacles, concerts et musiques du Monde.
L’actuaLité du Maghreb en europe
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RADIO FRANCE MAGHREB
France Maghreb est une radio généraliste d’expression majoritaire francophone qui s’adresse à la communauté franco-maghrébine.
RADIO ORIENT
Radio Orient s’adresse particulièrement aux français d’origine arabe mais
aussi à tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur les dossiers politiques
et la culture du monde arabe.
RADIO SOLEIL
Radio Soleil propose des débats magazines culturels, politiques et sociaux.
AFRICULTURES
site d’actualité des cultures africaines dans le monde. Cinéma, musique, littérature, arts plastiques, théâtre, danse : critiques, interviews, ...
FNAC BILLETTERIE
leader français de la billetterie de spectacles et de loisirs
soutient papier, internet et magasins
THEATRE ONLINE
site d’ Informations et reservations en ligne.
Newsletter dédiée a 100 000 abonnés
RATP
Dispositif on aime, on vous y emmene.
BRTV
chaine de télévision ayant pour vocation la découverte du monde berbère
et l’ouverture vers le monde de cette culture.
ZAKIA
Afin de rendre le spectacle Barbès café plus convial, sauvage productions
a choisi Zakia Halal comme partenaire pour offrir chaque soir un couscous
aux spectateurs, et redonner la saveur des fêtes d’autrefois.
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barbès café
du 11 au 28 mai 2011
relache le lundi et mardi
ouverture des portes : 19h00
Tarifs :
- 22 € : prévente (hors frais de location)
- 26 € : tarif plein sur place
- 20 € : tarif réduit sur place (étudiants, chômeurs, groupes)
couscous gratuit offert par zakia
Accès au Cabaret Sauvage
Accès piéton
Parc de la Villette
par le 59 bd Mac Donald
Infoline : 01 42 09 03 09
En métro
• Porte de Pantin (Grande Halle) : Ligne 5 - Bobigny - Place d’Italie
• Porte de la Villette : Ligne 7 - Villejuif-Louis Aragon / La Courneuve
En bus
• Porte de Pantin : ligne 75, 151, PC 2 et 3
• Porte de la Villette : 75, 139, 150, 152, PC2 et PC3, Station Porte de la villette
En voiture
Les automobilistes sont invités à se garer au Parking Nord «Cité des Sciences»
ouvert tous les jours 24h/24h.
entrée au 61 bd Mac Donald
Parking : Parking Nord «Cité des Sciences» ouvert tous les jours 24h/24h.
En taxi
Une station de taxi est accessible au 211 avenue Jean Jaurès juste à côté du
Café de la Musique, à proximité de la Grande Halle
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CONTACTS
Direction Artistique
Méziane Azaïche
[email protected]
Coordination
Mohammed-ali Allalou
[email protected]
06 17 48 50 48
Presse
Samia Messaoudi
[email protected]
06 09 47 08 16
Communication / partenariats
Gaelle Raux
[email protected]
01 42 09 85 28
Une Coproduction Sauvage productions,
villes des musiques du monde
Sauvage Productions
Societe de production artistique du cabaret sauvage.
L’Association Villes des Musiques du Monde
Le spectacle « Barbès Café » sera programmé lors de la
prochaine édition du festival Villes des Musiques du
Monde, entre le 13 octobre et le 13 novembre, à l’Espace
Fraternité d’Aubervilliers avec en amont une série d’actions culturelles notamment dans les foyers migrants

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