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LE MAG L’acteur Bernard Farcy passe de «Taxi» à de Gaulle
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COURSE À PIED
AUDREY PIGUET
Tous les
chronos
de «La
Chavannaise»
PAGES 14 et 15
Constat alarmant: près d’un
Suisse sur deux est en surpoids
ARCHIVES LA COTE
MERCREDI 14 DÉCEMBRE 2011 | www.lacote.ch | N0 242 | CHF 2.50/€ 2.50 | J.A. - 1260 NYON
COPPET
Le château est
à la recherche
d’un locataire
PAGE 4
ROMANDE ENERGIE
500 parcs solaires
alimenteront
8500 ménages
PAGE 6
SOCIÉTÉ
Découverte: les
vaches ont le sens
de l’orientation
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MÉTÉO DU JOUR
bord du lac à 1000m
6° 10°
KEYSTONE
SOMMAIRE
Cinéma
Avis de décès
une surcharge pondérale et parmi eux de plus en plus d’enfants. La prévention permet de lutter contre ce fléau et dans des
Agenda
cas critiques une prise en charge chirurgicale s’impose. L’hôpital de Nyon devient un centre de référence en la matière. PAGE 3 TV
SANTÉ A l’instar d’autres pays occidentaux, les Helvètes grossissent. Près de 40% de la population présentent
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NYON
HOCKEY SUR GLACE
Le budget 2012 a été refusé
par le Conseil communal
Rafael Diaz veut patiner
sur les traces de Mark Streit
La commission des finances avait
recommandé aux élus de ne pas voter des
comptes accusant un déficit de plus de
11 millions de francs. Des propositions
pour sortir de l’impasse émanant du
Parti socialiste, des Vert’libéraux et des
Indépendants ont été rejetées. La droite
sort gagnante de ce bras de fer.
PAGE 5
Le défenseur zougois s’est imposé dans
la franchise de NHL des Canadiens de
Montréal avec une facilité étonnante.
Certains spécialistes voient déjà en lui le
futur Mark Streit, qui est son idole. Mais
Rafael Diaz garde les pieds sur terre et ne
veut pas brûler les étapes. A 25 ans, il
savoure. Rencontre au Québec. PAGE 13
MAEVA PELLET
ARCHIVES ALEXIS VOELIN
6° 4°
PUBLICITÉ
Route de Saint-Cergue 293, 1260 Nyon 1 / Tél. 022 994 41 41 ■ Abonnements 022 994 42 40 ■ Rédaction 022 994 41 11 – Fax 022 994 41 42 – E-mail: [email protected] ■ Annonces 022 994 42 22 – E-mail: [email protected]
MERCREDI 14 DÉCEMBRE 2011 LA CÔTE
SANTÉ
DR
L’obésité: une maladie
L’obésité est l’état d’une personne
ayant une masse corporelle
largement supérieure à ce qui est
acceptable. L’obésité a été reconnue
comme une maladie en 1997 par
l’Organisation mondiale de la santé.
ÉCLAIRAGE
SANTÉ Le surpoids en Suisse s’installe de plus en plus. Il est
impératif de le contrer en raison des maladies qui y sont associées.
CHIFFRES
Le monde compte
500 millions d’obèses
L’obésité, un fléau inquiétant
[email protected]
UN RÉGIME SAIN ET DE
L’EXERCICE PHYSIQUE
Plus d’un tiers, 37,3% de la population suisse est en surpoids
selon des chiffres publiés à fin
2010 par la Swiss Society for
Study of Morbid Obesity and
Metabolic Disorders (SMOB),
alors que ce taux s’arrêtait à
30.3% en 1992. Selon le docteur Alfred Blaser, responsable
du programme de chirurgie bariatrique à l’hôpital de Nyon, il y
aurait pratiquement une personne sur deux en surpoids
dans notre pays, dont environ
15% d’obèses.
Les thérapies classiques, à savoir les régimes et les médicaments ayant atteint leurs limites
pour les cas sévères, l’approche
chirurgicale apparaît aujourd’hui comme la meilleure
mesure efficace à long terme,
constate le spécialiste.
Un changement radical de mode de
vie est indispensable pour perdre
du poids. Une approche pluridisci­
plinaire est recommandée vu la
complexité de la problématique.
De plus en plus d’enfants sont en
surpoids, il faut donc agir très tôt, car
contrairement aux traitements des­
tinés aux adultes, les médicaments
et les interventions chirurgicales
ne sont pas recommandés chez
l’enfant.
Une alimentation saine avec un
nombre de calories adapté à celles
dépensées est conseillée. La nourri­
ture grasse ou riche en sucres, ainsi
que les boissons sucrées et alcooli­
ques doivent être limitées. Tout
comme les grignotages en dehors
des repas, qui mine de rien appor­
tent beaucoup de calories. Eviter de
manger devant la télévision.
Attention aux régimes trop stricts.
Le rythme des repas doit être res­
pecté, pas question de faire l’im­
passe sur le petit-déjeuner ou le re­
pas de midi. Il faut retrouver le
plaisir de manger autour d’une ta­
ble, si possible en famille. Il est éga­
lement conseillé de pratiquer un
sport. A l’instar de ce qui se fait dans
plusieurs pays, en Suisse et dans le
canton de Vaud, différents program­
mes de prévention ont été mis en
place afin d’enrayer le problème
de surpoids. �
CAUSES
Les causes de l’obésité sont
nombreuses comme une prédisposition héréditaire, mais en
moindre mesure, des dérèglements hormonaux ou glandulaires, des facteurs psychologiques.
Près de 30% des personnes
ayant de sérieux problèmes de
poids mangent de façon compulsive sans même avoir faim.
Ces débauches de nourriture
peuvent être déclenchées par
une émotion comme la tristesse,
le stress ou la colère. Elles surviennent toujours à un moment
précis de la journée. Des personnes ne peuvent s’empêcher de
manger lorsqu’elles regardent la
télévision, d’autres ne résistent
pas à la vue d’aliments appétissants. Et les kilos s’accumulent.
Le surpoids et l’obésité frappent de plus en plus d’enfants dans notre pays. Un changement radical de mode
de vie doit leur être inculqué très tôt pour contrer cette maladie. KEYSTONE
Certaines maladies peuvent causer l’obésité. Mais ce sont surtout des facteurs environnementaux tels qu’une mauvaise
hygiène de vie, le manque d’activité physique, la malbouffe, mais
le statut social et économique
sont aussi liés à l’obésité. Les
produits sains étant souvent
chers et inaccessibles à des personnes défavorisées.
SYMPTÔMES
L’obésité se traduit par des
symptômes divers. La personne
est mal dans sa peau, elle s’essouffle rapidement lors d’un
exercice physique, elle peut
souffrir d’apnées du sommeil,
d’insuffisance respiratoire, de
rhumatismes, de troubles cardio-vasculaires. Selon des études son espérance de vie serait
également réduite.
RISQUES
Les risques encourus sont
grands quand l’obésité est associée à l’hypertension artérielle,
au diabète non insulinodépendant, au cholestérol, aux maladies cardiaques.
Les risques sont plus importants pour certains cancers
comme le cancer de l’intestin.
COÛTS
La surcharge pondérale et
l’obésité ont non seulement des
effets sur la santé, mais aussi des
retombées macro-économiques
considérables. Le coût engendré par le surpoids et les maladies qui y sont liées, tels que les
problèmes de diabète, les complications cardio-vasculaires,
l’hypertension, est estimé à
5,7 milliards par an en Suisse selon la SMOB.
L’ Office fédéral de la santé publique (OFSP) a fait calculer les
coûts résultant de la surcharge
pondérale et de l’obésité ainsi
que des maladies qui en résultent. Si à l’heure actuelle, 37,3 %
de la population est en surpoids
– une moyenne qui reste stable
– en revanche les coûts occasionnés par un excédent de
poids ont doublé. Un constat
qui met en évidence l’importance de la surcharge pondérale
et de l’obésité sur le plan sociopolitique et souligne la nécessité
de prendre des mesures afin de
promouvoir un poids corporel
sain, comme le prévoit le
Programme national alimentation et activité physique 2008 2012. �
DR
DOSSIER RÉALISÉ PAR
MARIE-LÉA COLLARDI
Les Suisses (37% de la
population en surpoids)
ne sont pas les seuls à être
trop gros. Si dans le monde
on recense 10 % d’obèses,
soit 500 millions de
personnes, le Canada avec
ses 36 % d’obèses, ainsi que
les Etats-Unis avec un taux
de 34 %, dont 72 millions
d’adultes – plus
particulièrement issus des
minorités – se hissent à la
tête du classement mondial.
En Europe, cette maladie
atteint des chiffres moins
élevés mais a tendance
à prendre de l’ampleur.
En France, 38,5 % des gens
sont en surpoids et 11,5 %
obèses. L’Allemagne enregistre
16% d’obèses, l’Italie 10%. �
INDICE DE CALCUL
Surpoids ne signifie
pas obésité
L’Indice de masse corporelle
(IMC ou BMI en anglais) permet
de calculer s’il y a un excès
de poids voire de l’obésité.
Il s’agit d’une mesure indiquant
le rapport entre le poids en kilo
et la taille en mètre au carré
permettant ainsi de pondérer le
poids par rapport à la taille. Cette
formule permet au médecin de
diagnostiquer si un individu a un
poids normal BMI de 20 à 25,
s’il est en surpoids ou excès
de poids BMI de 25 à 30 ou
s’il est à considérer comme
étant obèse BMI supérieur à 30.
Il peut également être intéressant
pour le médecin de mesurer
le tour de taille. �
CHIRURGIE BARIATRIQUE L’établissement hospitalier vient d’être accrédité pour le traitement de l’obésité.
L’hôpital de Nyon devient un centre de référence national
Désormais le traitement de
l’obésité s’impose comme une
discipline de premier ordre pour
l’hôpital de Nyon et la chirurgie
bariatrique pourrait se profiler à
terme comme une spécialité de
l’établissement hospitalier, à une
époque où le surpoids et les maladies associées apparaissent plus
que jamais comme un problème
majeur de santé publique. Par
ailleurs, une consultation pluridisciplinaire sera ouverte en
mars dans la nouvelle polyclinique.
Le Groupement hospitalier de
l’ouest lémanique vient en effet
d’obtenir la certification de centre de référence en chirurgie bariatrique. Il est le troisième après
le CHUV et l’hôpital de Saint-
Loup à recevoir cette accréditation. Avec ses quelque deux interventions par semaine, Nyon
avait déjà acquis une certaine expérience en la matière.
Dorénavant, il pourra étoffer
ses interventions, les autres centres du canton étant débordés.
L’essentiel est de disposer d’une
équipe pluridisciplinaire pour
lutter efficacement contre l’obésité, qui informe, prépare le patient. Et un suivi régulier à long
terme doit être mis en place pour
éviter les rechutes. L’équipe comprend entre autres des psychiatres, des diététiciennes et des
psychologues comportementalistes.
Comme l’explique le docteur
Alfred Blaser, chef de clinique et
chirurgien responsable du programme de chirurgie bariatrique, «nous pouvons intervenir
dans des cas complexes à risques,
par exemple lorsque l’indice de
masse corporelle est supérieur à
50.»
La chirurgie est particulièrement indiquée pour soigner les
pathologies qui accompagnent
l’obésité, comme le diabète, l’hypertension et les apnées du sommeil. «Une amélioration significative de ces maladies apparaît déjà
dès le premier mois après l’intervention. La chirurgie permet de
traiter ces pathologies plus que
l’obésité en elle-même, précise le
chirurgien.
Le centre se doit de sélectionner les bons cas, car l’afflux de pa-
tients est énorme. «Des critères
sont à prendre en compte et il faut
respecter une éthique juste, relève
le docteur Blaser, nous ne faisons
pas de la chirurgie esthétique.»
Deux types d’interventions
sont pratiqués. La pose d’un anneau gastrique, qui réduit la capacité de l’estomac de 2 litres à
un décilitre. Une technique de
plus en plus délaissée au profit de
la pose de by-pass gastrique, en
raison de l’inconfort qu’elle cause
au patient.
Le by-pass fonctionne comme
un court-circuit intestinal, qui
fait qu’une partie de la nourriture
n’est pas absorbée.
En un an l’excès de poids diminue jusqu’à 60% chez 85% des
patients. �
Le docteur Alfred Blaser, responsable de la chirurgie bariatique. AUDREY PIGUET
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6 Romands sur 1 0 sont trop gros
Publié svr Le M ati n O nli ne [http : //www.l em atin.
Accueil > 6 Romands sur 10 sont trop gros
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6 Romands sur 10 sont trop gros
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Le Matin
La Suisse doit faire face à un problème de poids. Au propre et au figuré. De fait, la
surcharge pondérale frappe de plus en plus d'Helvètes, comme le révèle une enquête de
I'Office fédéral de la santé publique IOFSPJ dont <<Le Maün Dimanche>> s'est fait l'écho ce
week-end. Pour la première fois, ce n'est pas uniquement l'indice de masse corporelle
[IMCI qui a été pris en compte mais aussi le tour de taille. Et les résultats sont édifiants.
il est trop élevé. Et c'est encore pire chez les Romands, où six
personne sur dix sont trop grosses.
Chez 53% des Suisses,
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6 Romands sur 1 0 sont trop gros
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frappe de plus en plus d'Helvètes, comme le révèle une enquête de
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l'Office fédéral de la santé publique IOFSPJ dont «Le Matin Dimanche>> s'est fait l'écho ce
week-end. Pour la première fois, ce n'est pas uniquement I'indice de masse corporelle
flMC) qui a été pris en compte mais aussi le tour de taille. Et les résultats sont édifiants.
Chez 53% des Suisses, il est
trop élevé. Et c'est encore pire chez les Romands, où six
personne sur dix sonttrop grosses. De ce côté-ci de la Sarine,58,60/o de la population a un
tour de taille supérieur à B0 cm pour les femmes ou 94 cm pour les hommes. Une épidémie
qui a ses origines et ses conséquences.
Pourquoi cette épidémie de surpoids?
Les deux raisons principales sont le manque d'activité et une mauvaise alimentation. Selon
l'OFSP, 31% des Suisses ne prêtent absolument pas attention à leur alimentation pendant
que 640/o ne font pas 30 minutes d'exercices physiques par jour, comme il est recommandé.
Par ailleurs, un mode de vie plus rapide favorise la consommaüon de plats tout prêts tandis
que certains manquent de moyens pour acheter des aliments sains mais souvent plus
onéreux.
Pourquoi les Romands sont-ils plus touchés que les Alémaniques?
www.lematin.ch/prinVl 78298
6 Romands sur 1 0 sont trop gros
pas de réponse définiüve à cette quesüon. Mais une des raisons pourrait être une plus
grande consommation de vin de ce côté-ci de la Sarine. Selon un arücle de la
du
Sonnatgzeitung, tous les alcools, vin compris, font grossir et peuvent être responsables
bide à bière.
Quels risques pour la santé?
mondiale
Le surpoids est le cinquième facteur de risques de mortalité selon l'organisation
dans le monde
de la santé (OMSJ. Au moins 2,8 millions d'adultes en meurent chaque année
par excès de poids. Les maladies les plus fréquentes dues à la surcharge pondérale sont les
maladies cardiovasculaires [principalement les cardiopathies et les accidents vasculaires
cérébraux),le diabète, l'arthrose et certains cancers (endomètre, sein, côlonJ. Chez l'enfant,
l'obésité entraîne des difficultés respiratoires, un risque accru de fracture, une
hypertension artérielle et des problèmes psychologiques.
Quels coûts engendrés par le surpoids?
milliards de francs en
Les dépenses de santé liées au surpoids se sont élevées à plus de 5,7
sont
Zo06en Suisse. Ce chiffre a doublé par rapportàZ}oz.Quatre maladies en particulier
de la
responsables de l'explosion des coûts: diabète de ÿpe 2, coronaropathie, arthrose
par l'excès de poids
hanche et du genou et asthme. A noter que 98.4o/o des coûts engendrés
sont dus aux complications et seulem ent !.60/o sont liés au traitement de l'obésité.
Y
a-t-il des solutions?
prévenüon doit être
Oui. L,obésité est évitable, insiste l'OMS. Au niveau insütutionnel, la
renforcée et il faut augmenter les possibilités de prise en charge. Au niveau individuel,
certaines mesures peuvent être prises. En ce qui concerne l'alimentaüon, l'OMS
de graisses,
recommande de limiter de l'apport énergéüque provenant de Ia consommaüon
et de
de manger davantage de fruits, de légumes, de légumineuses, de céréales complètes
Et
noix et moins de sucre. L'OFSP rajoute de ne pas oublier de boire de l'eau en abondance.
d,avoir des acüvités physiques. Au moins une heure par iour pour les enfants fiouer
minutes [ou
dehors, faire du spor! marcherJ. Les adultes, eux, doivent exercer au moins 30
trois tranches de l-0 minutes minimum quotidiennement) d'exercice régulier d'intensité
en
modérée tous les jours. Comment? Par exemple, en se déplaçant à pied ou à vélo,
prenant l,habitude de monter les escaliers à pieds au lieu de prendre l'ascenseur ou en
accomplissant des activités ménagères et du jardinage.
URL source:
www. lematin.
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Les Genevois sont trop gros, surtout sur la Rive droite
Publié par Tribune de Genève (http://www.tdg.ch)
Home > Content
Les Genevois sont trop gros, surtout sur
la Rive droite
SANTE I Une étude des HUG détaille le taux de surpoids par commune et révèle un
fossé entre Rive gauche et Rive droite
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Aurélie Toninato 123.11.2011 | 00:00
A Genève, une personne sur deux est en surpoids ou obèse. 60% des habitants d'Awlly et
de Russin ont un problème de poids, alors que ceux d'Hermance et de Cologny sont plutÔt
«sveltes». Ces conclusions émanent d'une étude des Hôpitaux universitaires de Genève
(HUG), récemment rendue publique. Décryptage de cette curieuse cartographie cantonale du
surpoids, alors que se tient aujourd'hui la Journée de l'obésité à Genève.
Ce document est basé sur les données du Bus Santé, un projet mené depuis 1993 par
l'Unité d'épidémiologie populationnelle (UEP) des HUG. Objectif de cette carte. fournir une
base de données pour cibler la promotion de la santé et attirer I'attention de la population sur
la problématique du surpoids. «On ne parle pas encore assez de ces questions, regrette le
professeur Alain Golay, qui dirige une consultation spécialisée dans I'obésité aux HUG. Le
but n'est pas d'alarmer la population, mais ilfaut quand même qu'une prise de conscience
soit effectuée.»
www.td g.ch/prinVnode/38885
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Les Genevois sont trop gros, surtout sur la Rive droite
Une sélection aléatoire
Le Bus Santé sélectionne chaque année 1000 résidents genevois de 35 à 74 ans. Les
candidats doivent notamment se soumettre à un questionnaire et à un examen organisés
dans une des cliniques des HUG ou au Bus Santé directement. Les mesures des dix
dernières années ont été compilées et servent de base à l'élaboration de la carte cantonale
du surpoids.
«La sélection des candidats est aléatoire et il y a évidemment plus de participants au centre
du canton, là où les habitants sont plus nombreux, détaille le Dr Idris Guessous, responsable
de l'UEP. ll y a donc plus de probabilités de sélectionner un de ces habitants plutôt qu'un
résident de Russin, par exemple. Dans cette commune, on recense d'ailleurs moins de dix
participants.» Alors, cette carte est-elle waiment représentative? «ll ne faut pas surinterpréter
ces résultats mais les prendre avec recul, à la lumière du nombre limité de participants dans
certaines communes, concède ldris Guessous. La carte montre avant tout des tendances
dans une population.»
Et la plus flagrante est la différence de taux de surpoids entre les Rives droite et gauche.
Hermance ou Cologny totalisent des taux de 25 à 40%. «Les évidences montrent que ce sont
souvent les populations à bas revenus qui sont en surcharge pondérale, poursuit le médecin.
Il est établi que deux facteurs déterminent de façon importante le surpoids et l'obésité: le
niveau socio-économique de l'individu et de sa commune, et l'éducation.»
Les
<<aisés»»
bientôt touchés
Pourtant, cette séparation entre les rives pounait s'estomper à l'avenir, car une nouvelle
tendance se profile. <<Les courbes entre les riches et les moins riches se rapprochent, affirme
Alain Golay. Aux Etats-Unis, elles se sont même croisées. Les gens «aisés» gagnent certes
plus, mais ils travaillent tellement qu'ils ne prennent plus le temps de faire leurs courses et
achètent des surgelés. lls sont également constamment sous stress, qui est un facteur
promoteur d'obésité.»
Reste encore à interpréter le cas des deux lanternes rouges, Avully et Russin, qui
totaliseraient plus de 60% d'habitants enrobés. «Ces communes souffrent certainement du
faible nombre de participants, mais leurs prévalences reflètent celles observées dans les
communes voisines, souligne ldris Guessous. Au-delà de cette limite du nombre de
participants, on peut avancer deux e>plications. D'une part, l'information concernant la santé
et le poids n'a peut-être pas le même impact sur des populations agricoles et urbaines.
D'autre part, une partie des résidents pratique en moyenne une activité physique modérée
toute la journée, de par son métier rural. Mais elle s'organise peut-être moins d'activités
physiques d'intensité plus importante, comme la course.» Alain Golay renchérit «Une actiüté
physique modérée fait perdre du poids, mais cette perte peut être rapidement compensée
par une mauvaise alimentation. Pour maintenir une perte de poids, ilfaut une actiüté
physique continue deux à trois fois par semaine.»
Du côté d'Awlly, on ne comprend pas ce taux élevé et on enregistre les résultats avec
suspicion. Chez les plus sveltes, on rit. «On est flatté d'être moins grassouillet que dans
d'autres communes!, plaisante le maire d'Hermance, Bernard Lapenousaz. Plus
sérieusement, nous n'avons pas mis en place des programmes spécifiques de
sensibilisation. Peut-être que l'élément géographique a une influence, nous sommes près du
lac et des bois, et cela incite aux actiütés en extérieur.» Et le niveau socio-économique? «ll
joue peut-être aussi un rôIe...»
www.tdg.ch/prinVnode/388851
213
Les Genevois sont trop gros, surtout sur la Rive droite
Enfants victimes du surpoids parental
Chezles enfants, le problème de surpoids et d'obésité est également alarmant. Selon le Dr
Nathalie Farpour-Lambert, médecin adjoint au Département de I'enfant et de l'adolescent
aux HUG, responsable de la médecine du sport et du programme Contrepoids, un enfant sur
cinq est en surpoids et enüron 4o/o sont obèses. Les enfants en surpoids sont üctimes d'un
cercle vicieux sans intervention, ce sont des obèses en puissance. <<Les chances que
l'enfant en surpoids le reste en grandissant, voire devienne obèse sont élevées. De plus, il
est prédisposé aux maladies chroniques comme le diabète ou les problèmes
cardiovasculaires, informe Nathalie Farpour-Lambert. Et une population adulte en surpoids
va donner naissance à des enfants qui auront plus de risques d'obésité. En cause tout
d'abord, le facteur génétique: un enfanta 40 à B0% de risques de devenir obèse si l'un ou
les deux parents le sont.>> Autre cause du surpoids infantile: <<Les enfants sont üctimes des
changements de la société. Les habitudes de üe de la famille se sont considérablement
modifiées au cours des trente dernières années. Les mères travaillent, les parents n'ont plus
forcément Ie temps de cuisiner des aliments «bruts». L'offre alimentaire s'est adaptée à la
demande des gens qui ont moins de temps et qui cherchent la facilité et l'économie
d'énergie. Manger de manière équilibrée et bouger plus demande davantage d'efforts.» En
résumé, l'enüronnement actuel est promoteur d'obésité, notamment à cause de l'industrie
agroalimentaire, qui produit des aliments trop riches en graisses et en sucres. Relevons
encore qu'un couple sur deux divorce, «ce qui est un facteur de stress important qui peut
influencer la prise de poids». La prévention de l'obésité chez l'enfant manque encore
d'efficacité, regrette la spécialiste. «La sensibilisation a commencé, mais nous sommes
confrontés à des freins, notamment culturels. Dans certains pays, un enfant rond est un enfant
en bonne santé.» A.T.
Actu
Source URL (Extraitle 25.11.2011 - 15:48): htto://www.tdg.ch/genew/actu/genewis-gros-surtout-rive-droite­
2011-11-22-0
www.td g.ch/prinUnode/38885'l
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Le Royaume-Uni est le pays le plus touché par I'obésité
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Publié sur le Matin Online [httpr/lwww.lematin.ch)
Accueil > Le Royaume-Uni est le pays Ie plus touché par I'obésité
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Le R-oy-aur.ne.-Uni est le pays le plus touché
par l'ôbésité
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KEYSTONE@ La Roumanie est le pays de l'Union européenne qui compte le moins d'obèses.
La Roumanie est le pays de l'Union européenne qui compte le moins d'obèses.
A l'autre extrémité de l'échelle, près d'un quart des Britanniques souffrent de surpoids
importan! selon des statistiques publiées jeudi par Eurostat.
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Le Royaume-Uni est le pays le plus touché par l'obésité
La situaüon est très disparate en Europe puisque le pourcentage d'adultes obèses varie de
Bo/o
à 25o/o de la populaüon des 19 Etats membres pour lesquels les données sont
disponibles.
Les pays les moins touchés par ce «grave problème de santé publique», selon l'office
européen des statistiques, sont la Roumanie [B7o des femmes obèses et7,60/o des hommesJ,
l'ltalie
(9,3o/o
et
77,3o/o),
la Bulgarie et la France (12,7o/o et
11',7o/o).
Les plus touchés sont le Royaume-Uni (23,9% des femmes et22,1o/o des hommesJ, Malte
(2L,1o/o et24,7o/o), la Hongrie, la Lettonie et l'Estonie.
Dans ces pays,le nombre d'obèses se rapproche de celui des Etats-Unis, où 26,8%o des
femmes et27,60/o des hommes sont concernés, selon Eurostat
G-B: beaucoup de jeunes femmes obèses
Eurostat note qu'il n'y a pas de grandes différences entre les sexes puisque «la proportion
de femmes obèses est supérieure à celle des hommes dans huit Etats, mais inférieure dans
dix autres».
Dans tous les pays,l'obésité augmente avec l'âge chez les femmes. Mais «le pourcentage de
femmes obèses est particulièrement important au Royaume-Uni dans les deux groupes
d'âge les plus jeunes» (L6,60/o entre 18 et 24 ans,20,7o/o entre 25 et44 ansJ'
L'obsésité varie avec le niveau d'éducation. <<Dans tous les Etâts membres,la proportion de
femmes obèses diminue lorsque le niveau de vie augmente>>, souligne l'office européen.
Cette tendance est moins marquée chez les hommes.
sonttirées de l'enquête menée en 2008-2009 par interview par l'office de
statistiques. L'obésité correspond à un Indice de Masse Corporelle (IMCJ supérieur à 30.
Ces données
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