OUI de Gabriel AROUT - Cie C`est Maintenant

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OUI de Gabriel AROUT - Cie C`est Maintenant
OUI de Gabriel AROUT
OUI de Gabriel AROUT
SOMMAIRE
NOTE D’INTENTION
p. 3/5
BIOGRAPHIE/BIBLIOGRAPHIE
p. 6/7
NOTE LUMIERES ET SONORES
p. 8
EXTRAIT DE LA PIÈCE
p. 9
C.V.
p. 10/12
PHOTOS
p. 13/14
CONTACTS
p. 15
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OUI de Gabriel AROUT
NOTE D'INTENTION
OUI
Gabriel Arout
Deux condamnés à mort, un juif et un S.A., dans un camp allemand en 1944, vivent
leur dernière nuit. Il s'agit ici de montrer une cohabitation éphémère entre un ancien SA et un
Juif, à qui on demande de tuer l'autre afin d'avoir la vie sauve. Alors que la violence pourrait
être la réponse première à ce drame, l'auteur nous montre ici un regard différent. Nulle question de religion, la condition humaine est abordée en premier lieu.
Le chemin qu'ils parcourent, sinueux, barré d'obstacles, fait d'avancées et de reculs, de souffrance, d'émerveillements, d'attendrissements, de colère, de panique, vient s'ouvrir largement sur l'infini. Un sujet tragique sur un fond d'optimisme. Dans cette dernière pièce
que Gabriel Arout considérait comme son testament, il revient au thème de sa première
pièce : chaque homme est capable d'accomplir un miracle, si sa foi est assez forte.
C'est Armand Gatti qui en «premier» découvre cette «anecdote» pour en tirer un
film, l'Enclos. Armand Gatti a fait savoir à Gabriel Arout qu'il ne comptait pas écrire une pièce
sur ce sujet, qu'il s'agissait d'ailleurs d'un fait divers appartenant à tout le monde.
«Oui» c'est le mot clef de l'espoir.
Le texte de Gabriel Arout est un hymne à l'humain, au sens large du terme. Dans
ce texte, G. Arout voit en l'homme les meilleures facettes de celui-ci : l'humanisme. Nous retrouvons dans ce texte deux personnages complètement différents, en raison de leur vécu : un
ancien S.A. et un juif se retrouvant tout deux dans une prison, avec pour but de tuer l'autre
pour être «sauvé» ou «subsister».
Quel sera le résultat ?
Là nous voyons le sadisme des voyeurs (les nazis) qui cherchent seulement à
s'amuser avec (ou de) l'être humain. Mais celui-ci va sortir propre de cette situation. La grande
histoire se mêle à la petite car chaque personnage raconte son vécu au seuil de la mort.
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OUI de Gabriel AROUT
Note d’intention (suite)
J'ai d’abord voulu mettre en scène cette pièce car je me suis toujours demandé
pourquoi deux êtres que tout oppose, les origines ethniques, les convictions politiques, religieuses… pouvaient un jour se retrouver et surtout s'aimer.
Ce qui m'a d'abord intéressé dans ce texte c'est l'aspect humain des personnages
et le travail a effectué sur leurs personnalités. J’ai donc choisi de me passer d’un décor et de
n’utiliser que très peu d’accessoires afin que la présence des acteurs et du texte soient prépondérantes.
Les acteurs investissent le lieu de jeu avec le texte et le contexte historique (la petite et la grande histoire). Je voudrais que le public ressente l’ambiance mais ne la subisse pas
et que les personnages soient dans une tension verbale. Que les moments de violence soient
bien précis dans le jeu des acteurs afin que, par effet de bascule, les silences soient plus fortement habités.
Mettre en scène cette tension est intéressante afin de ressentir la montée de leurs
caractères pour aller au paroxysme de ceux-ci : Raphaël a une sorte de crise d'épilepsie, une
crise d'angoisse et amènera Max, immobile, crispé, tendu, jusqu'à un état cataleptique.
Nous avons là comme une partition musicale, chaque personnage suit la sienne,
pour enfin s'accorder et jouer ensemble, avoir foi en l'homme et reconnaître la fraternité dans
le malheur.
Cette histoire peut se passer à n'importe quelle époque lorsque deux êtres que
tout oppose, se retrouvent dans la même situation. Ne faudrait-il pas s'interroger sur la haine
de l'autre ?
C'est l'atrocité même de leur situation qui leur fait suivre ce chemin, au cours duquel ils se dépouillent peu à peu et se délestent de leur personnalité sociale, pour ne garder
que ce qu'ils ont d'essentiel.
Chacun au début se cherche, s'investit, apprend pour mieux apprécier ses derniers
instants puis ils vont se réfugié dans ce qu'ils connaissent le mieux : Max, dans sa défense de la
race pure, Raphaël, dans sa défense du peuple juif. Mais ni l'un ni l'autre ne croit à ses convictions, à ses idées. Ce sont avant tout deux hommes face à un ennemi commun et invisible.
Les nazis observent leur expérience comme les spectateurs eux-mêmes qui deviennent à leur tour des «voyeurs» de cette dualité. Le public devient lui-même
«expérimentateur» d'une situation qu'il a voulue, peut-être, voir.
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OUI de Gabriel AROUT
Note d’intention (suite)
Qui va gagner la partie ? Jusqu'où ces hommes peuvent-aller pour pouvoir survivre à
cette expérience ? Tuer l'autre pour vivre, survivre ou bien chercher à faire connaissance ?
Cette «rencontre» pourrait, au premier abord, paraître peut-être assez banale, mais
G. Arout arrive à en faire une véritable rencontre humaniste. Effectivement, le danger serait que
ces deux personnages puissent se haïr, vu leurs origines. Mais nous apprenons, au fur et à mesure,
que Max a aimé autrefois une fille d'origine juive et cet amour, il l'a enfouie au fin fond de son subconscient. Nous apprenons aussi qu'il n'a pas été S.A. par conviction, mais pris dans l'engrenage du
fanatisme. Prise de conscience de Max de sa situation...
La question, je pense, que G. Arout soulève, est de savoir pourquoi l'homme devient
blessant, injurieux et haineux avec celui qu'il ne connaît pas ? Puis il nous montre qu’il suffit de discuter avec l'autre, de le connaître pour voir en fin de compte que l'autre est pareil : un homme.
Certes différent, mais avec les mêmes choses qui font que nous sommes des hommes, au sens
large. L'être humain est sur terre pour prendre avant tout du plaisir à la vie. Mais voilà, l'être humain est un «drôle d’animal» qui peut se montrer aussi bienveillant que nuisible avec celui qu’il ne
connaît pas.
« Oui est le mot le plus net, le plus franc, le plus clair de la langue humaine, peut-être, aussi, le plus tendre et, assurément, le moins équivoque et le plus généreux. » Gabriel Arout
Kader ROUBAHIE
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OUI de Gabriel AROUT
BIOGRAPHIE
Gabriel Arout de son vrai nom Gabriel Aroutcheff, est un écrivain, auteur
dramatique et traducteur français d'origine russe, né à NorNakhitchevan (Russie) le 28 janvier
1909 .
Témoin de la guerre et de la révolution russe, il est arrivé avec sa famille en
France par la Méditerranée en 1921. En 1930, il obtient sa licence de lettres à la
Sorbonne. Il est d’abord attiré par le roman, puis décide de se tourner vers le
théâtre. Sa première pièce, Orphée ou la Peur des miracles, est écrite en 1935,
mais n’obtiendra pas le succès escompter lors de sa création en 1943.
Sa deuxième pièce, Pauline ou l'écume de la mer (1948), remporte, elle, un
grand succès où s'illustre Pierre Fresnay.
D'autres succès suivent : Gog et Magog, Cet animal étrange, Deux fois
deux font cinq, Des pommes pour Ève.
Gabriel Arout a traduit certains ouvrages russes avec son frère traducteur
Georges Arout (1911-1970, né Eugène Aroutcheff), dont le roman L'Idiot de
Dostoïevski (en 1946) et la pièce La Tragédie optimiste de Vichnevski (en 1951).
Au milieu des années 1950, Gabriel Arout fait plusieurs incursions remarquées dans l'univers du cinéma. Il co-signe les dialogues du film Les Hussards (1955) d'Alex
Joffé, dans lequel Bourvil tient l'un des rôles principaux. Il est également le co-auteur de
l'adaptation de Sois belle et tais-toi (1958) de Marc Allegret et des dialogues de La Mort en ce
jardin (1956) de Luis Buñuel.
Gabriel Arout, cet amoureux de la culture, passionné en particulier par
l'héritage des grands dramaturges grecs, n'en reste pas moins pour la postérité l'auteur de plus
de vingt pièces de théâtre qui ont été créées par des metteurs en scène comme Pierre Dux,
Michel Vitold, Claude Regy ou Georges Vitaly, avec François Périer, Jean Piat, Denise Gence,
Jean Rochefort ou Louis Velle parmi les premiers interprètes.
En 1978 Gabriel Arout reçoit le grand prix de la Société des auteurs et
compositeurs dramatiques et en 1981 le grand prix du théâtre de l'Académie française.
Sa dernière pièce, Oui, se termine par un long monologue testamentaire où l'homme se retrouve être le maître de sa destinée.
Il s'est éteint en 1982.
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OUI de Gabriel AROUT
BIBLIOGRAPHIE
Adaptations
L'Idiot de Fiodor Dostoïevski(1946)
La Corde (1953)
Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski (1962)
La Passion d'Anna Karénine (1965)
Théâtre
Orphée ou la peur des miracles (1935)
Le Noeud gordien (1939)
Pauline ou L'Écume de la Mer (1943)
Le Bal du lieutenant Helt (1948)
Une Valise à la main ou C'est un vagabond (1951)
La Dame de Trèfle (1952)
Le Banc (1953)
La Cage (1954)
Appelez-moi Maître ou Tamara (1955)
Entre Chien et Loup (1955)
Mademoiselle Fanny (1956)
Le Président Wilson (1958)
Gog et Magog de Roger MacDougall et Ted Allan (1959)
Les Alpinistes (1960)
Laure et les Jacques ou Ève et les Hommes (1962)
Cet animal étrange (1964, d'après des nouvelles d'Anton Tchekhov)
Dressage en férocité
Mirages ou D'Amour et de théâtre (1964)
Le Bel Assassinat (1968)
Des Pommes pour Ève (1969)
Oui (1971)
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OUI de Gabriel AROUT
NOTE LUMIERES
Sans équivoque, j'ai choisi de principalement travailler sur l'environnement, froid, humide, inconfortable et étroit de la cellule dans laquelle se joue tout ce
drame. Il est question d'immerger le public dans ce vase clos.
Le parti pris de la mise en scène étant le dénuement total du plateau, la
lumière devient le seul support scénographique de la pièce. Plutôt que de l'orienter vers un
sens figuratif, en essayant par exemple de recréer un espace carcéral avec la mise en lumière
de murs sales et nus, j'ai préféré l'utiliser de façon à faire disparaître tout ce qui est autour des
personnages, laissant à l'imaginaire du public toute possibilité de s'exprimer à sa guise.
Il s'agit également de soutenir le climat tendu et l'ambiance assez pesante par les teintes et les directions des faisceaux.
Dans la première partie tout se passe à priori dans le noir, et les acteurs n'apparaîtront que de
manière fantomatique, comme s'ils n'étaient éclairés que par quelques rais de lumière filtrant
par les interstices de portes ou de fenêtres closes.
Dans la seconde partie les geôliers allument la lumière de la cellule et à
ce moment l'espace s'ouvre un peu, mais reste néanmoins assez exigu et froid. C'est comme
une bulle lumineuse qui enveloppe les personnages et délimite un espace clos et sombre autour d'eux. Ils pourront toutefois sortir de cette bulle et venir flirter avec l'ombre, par exemple
à l'avant-scène où leur silhouettes viendront se découper devant les faisceaux de lumière.
La dernière partie à la fin, sera un retour progressif au noir, en faisant
disparaitre plan par plan et petit à petit toute la lumière. La dernière image étant les deux personnages de dos en fond de scène, passant à travers un flux lumineux qui disparaitra derrière
eux.
NICOLAS FERRARI
NOTE SONORES
Entrer en opposition avec l’espace frontal et visuel de la scène, apporter une tension extérieure invisible et non localisée. Créer une ambiance sonore abstraite, un
hors-champ aux textures particulières, qui évoque et suggère et où l’imaginaire du spectateur
n’est pas contraint. Grâce à un système de diffusion multiphonique, soudain l’espace sonore
s’ouvre, devient mouvant, l’équilibre se rompt, l’attention et l’écoute se modifient.
NICOLAS LAROUZIERE
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OUI de Gabriel AROUT
EXTRAIT DE LA PIECE
Au lever du rideau, obscurité totale.
Bruit métallique de la porte coulissante qui s’ouvre et se referme brutalement. Soudain, un
homme se trouve brutalement projeté à l’intérieur de la cellule. Il la traverse en perte d’équilibre et vient finalement s’écraser au premier plan.
Il pousse un gémissement, aussitôt interrompu par une voix qui retentit dans le noir.
1—Badaboum !
Le nouveau venu pousse un cri de surprise et d’angoisse qu’il ne peut réprimer.
2—Ah ! (Il tente de se relever, haletant, et scrute l’obscurité) Qui est là ?
1 (après un temps) - Tu t’attendais à être seul ?
2—Non… Enfin oui et non.
1—Qu’est-ce que ça veut dire ?
2—… Je savais…
1—Qu’est-ce que tu savais ?
2—Que nous étions deux !
1—Deux quoi ?
2—Deux… à être exécutés demain matin…
1—Pourquoi as-tu crié ?
2—C’était la surprise. Je ne pensais pas que l’autre serait ici avant moi.
1—Avant ou après, qu’est-ce que ça change ?
2– …
1—(un temps. Peu à peu, comme si l’oeil s’accommodait, on peut suivre dans la pénombre les
person-nages et leurs mouvements.) Qu’est-ce qui t’a fait peur ?
2—Je n’ai pas peur…
1—Tu as glapi comme un lièvre pris au piège.
2—De quoi voulez-vous que j’aie peur encore ?
1—Ah ! Là est toute la question ! Où elle est, ta peur ? A droite ? A gauche ? Devant ? Derrière ? Je t’entends d’ici claquer des dents.
2—Je claque des dents parce qu’il fait froid.
1—Froid dans le dos ? ( Il l’empoigne. Les deux hommes luttent sans proférer une parole.
Brusque-ment 2 parvient à s’arracher à l’étreinte de son adversaire : il recule en perte d’équilibre et se trouve hors de portée. 1 ricane.) Et voilà.
2—Vous êtes bien avancé…
1—Oui...
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OUI de Gabriel AROUT
C.V.
Metteur en scène
KADER ROUBAHIE
Formé au sein de la Cie du Théâtre du Jard à Châlons-en-Champagne en
1995, à suivie des cours au sein de la Comédie de Reims, dirigée par Christian Schiaretti, et des
cours privés avec Françoise Roche.
Son expérience théâtrale l’a amené à croiser la route de différentes personnalités : Boris Rabey du GITIS de Moscou (le travail de l’acteur avec la méthode russe), Mas
Soegeng pour le travail du masque balinais, Sylvain Maurice (travail autour du monologue intérieure) de l’Ultime & Co à Paris (Directeur CDN de Besançon) et Sophie Louchachevsky au CDN
de Reims pour la parole épuisée chez Samuel Beckett, Jean-Marie Songy avec la Cie Turbulence
pour des spectacles de théâtre de rue.
Comédien et metteur en scène professionnel,
agréé par la DRAC Languedoc Roussillon dans le cadre de ses interventions pour les options théâtre et enseignement. Son travail est axé autour de textes d’auteurs contemporains (Vinaver,
Muller, Belbel, Bond, Barker…) et classiques (Molière, Racine,
Shakespeare…).
En 1997 est assistant à la mise en scène pour «
La nuit de Michel-Ange » de Philippe Faure à Châlons-EnChampagne.
Depuis 1998, Kader Roubahie intervient dans
le cadre de formations pour adultes et adolescent, c’est dans ce
contexte qu’il a signé plusieurs mise en scène d’auteurs contemporains différents comme Julio
Cortazar, Fabrice Melquiot, Urs Widmer, Emmanuel Darley, Slawomir Mzorek, Egon Wolf…
En 2011, il signe la mise en scène « Les Fourberies de Scapin » pour la Cie des
100 Têtes, mis en scène pour trois comédiens et une scénographie avec structures métalliques. Il a présenté aussi « Après la pluie » de Sergi Belbel, « Sacré Silence » de Philippe Dorin.
De plus, il est aussi comédien (à joué pour Conduite Intérieure dirigé par Christian Chessa) et
est en tournée actuellement avec « Les Fourberies de Scapin », « Karl Marx, le retour » d’Howard Zinn mis en scène par Denis Lanoy du Triptyk Théâtre, « Fric-Frac » d’après « D’un retournement l’autre » de Frédéric Lordon mis en scène par Josiane Fritz Pantel de la Cie des Acteurs
de Bonne Foi de Strasbourg.
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OUI de Gabriel AROUT
C.V.
Comédiens
JOËL ABADIE
Après une formation au conservatoire d’Art Dramatique d’Orléans, sous la
direction de Jean-Claude Cotillard, suivi du Prix d’excellence Léopold Bellan, Joël Abadie suivra
des cours de techniques d’acteur et de chanteur sous les directions de Jack Garfein et de Luis
Jaime-Cortez.
A partir de 2000, il interprète des personnages dans des textes d’auteurs contemporains et classiques (Israël Horovitz, Les Rats, Jean-Paul Sartre , Huis clos, August Strindberg, Mademoiselle Julie, William Shakespeare, Jules César, Molière…).
Actuellement, en tournée avec Dreyfus l’Amour pour Résister, d’après les correspondances d’Alfred et Lucie Dreyfus et joue aussi dans Sodome et Gomorrhe de
Jean Giraudoux sous la direction de Vincent Gauthier au Théâtre du Nord-Ouest à
Paris. De plus, Joël Abadie interprète aussi des rôles dans des courts-métrage
(Décisions de Cyril Moreau et Clean Shot d’Alejandro Hojos).
ERNAUT VIVIEN
Alliant 20 ans d’expériences de comédiens et metteur en scène, Ernaut Vivien commence son travail d’acteur au sein de cours privé de Jean Perimony durant cinq années et obtient le prix d’interprétation Henri Rollan. Il enchaîne les propositions théâtrales
dans différentes pièces toutes aussi classiques que contemporaines (Racine, Georges Feydeau,
Stéphane Zweig, Francis Blanche, Carole Fréchette, Xavier Durringer, Ray Cooney…).
Son expérience théâtrale le mène vers les plateaux du court-métrage (Les
aventuriers du 8h22, Chez mon psy de Gilles François) de télévision (Central nuit, P.J.) et du cinéma (D’une seule voix de Xavier de Lausanne) , tout en prêtant sa voix pour différentes séries
tv et films (Les experts, American Dream, X-men 2).
Il joue actuellement Une envie folle de Fabrice Blind et a mis en scène dernièrement Conversation avec ma libido de Patrick Hernandez.
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OUI de Gabriel AROUT
C.V.
Scénographie/créations lumières
NICOLAS FERRARI
Concepteur lumière, scénographe, régisseur lumière travaille sur de nombreux festivals, évènements depuis 1986 comme le Festival de Jazz de l’Agglo Nîmes, Féria de Nîmes,
Féria de Béziers, Fêtes des lumières de Lyon, Concert «Touche à mon pote» à Vincennes, Illuminations des Arènes de Nîmes, Illuminations du Pont du Gard, Festival de la Chanson Française à Sauve, Carnaval de Nice, Festival d’Avignon…
Assistant de concepteur scénographie/lumière de 1990 à 2007 avec la compagnies
Mécanique Vivante («Le chant des sirènes» au Luxembourg, «Le Bar des As» à Lisbonne en
2006), Cie L’accompagnie («Tragique académy» à la Comédie de Paris en 2006/2007), la Cie
Internationale Alligator («Reconstitution judiciaire», «Opération Drapeaux blancs» à Montpellier et Villeneuve lès Maguelonne en 1991/1992).
Nicolas Ferrari conçoit et régit les lumières de plusieurs spectacles depuis 2005,
notamment pour le Triptyk Théâtre, le Mobil Homme et les 100 Têtes («Karl Marx, L’ami retrouvé, Somnium, L’histoire de Ronald le clown de Mc Donald’s, Les fourberies de Scapin»).
Création environnements sonores
NICOLAS LAROUZIÈRE
Issu de la scène rock alternative des années 90 et passionné de son, il a suivi une
formation en composition électroacoustique au conservatoire de Nîmes sous la tutelle de Patrick Roudier. De cette initiation de laboratoire riche en expérimentations et rencontres, il y
développe un goût prononcé pour les textures sonores et matériaux divers qu’il ira enregistrer
aux quatre coins du monde. C'est également durant ces années qu’il aura l'honneur de jouer
et d’interpréter aux côtés de compositeurs, d'artistes et de maîtres tels que Francis Dhomont,
Daniel Teruggi, Patrick Ascione, Denis Dufour, Christian Zanesi, Jean-Claude Wolff, etc.
Sensible aux différentes expressions artistiques, il se plaît à mélanger les arts et
travaille régulièrement, sous des noms différents, avec des danseurs, chorégraphes, comédiens, poètes, performeurs, circassiens, musiciens, plasticiens et organise des ateliers de création musicale.
Egalement photographe, il expose son travail dans divers lieux et galeries en
France.
Actuellement en résidence à l’école de cirque Turbul’ pour la création d’un spectacle avec la
danseuse et chorégraphe Mélodie Gonzales.
En tournée avec son partenaire Jérémie Mathes pour, entre autre, l’ouverture du
festival de musiques expérimentales Delco.
En collaboration régulière avec les plasticiens Di Santolo Tino et Christophe
Herreros et l’association Anima.
Exposition de son travail photographique chez le disquaire 340ms à Nîmes.
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OUI de Gabriel AROUT
PHOTO REPETITIONS
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PHOTO REPETITIONS
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OUI de Gabriel AROUT
CONTACTS
Compagnie de la Traversée
25 Impasse du couchant
34000 Montpellier
Tél. 06.30.32.21.64
www.compagniedelatraversee.com
Cie C’est Maintenant
5 rue Ste Marguerite
30000 NÎMES
Tél. 06.07.70.12.93
[email protected]
www.ciecestmaintenant.fr
Partenaire
Théâtre Pierre Tabard à Montpellier
(lieu de répétition et de création avril 2014)
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