porte-parole du réSEAU - La Commission canadienne pour l`UNESCO

Transcription

porte-parole du réSEAU - La Commission canadienne pour l`UNESCO
NESC
LES
DU
P O R T E -PA R O L E
réSEAU
Réseau canadien
des Écoles associées
de l’UNESCO
M OT D U
S E C R É TA I R E G É N É R A L
La Commission canadienne pour l’UNESCO,
tout comme l’UNESCO, travaille sans relâche
pour créer un monde où la paix et la justice
règneraient dans le cœur de tous les
hommes et de toutes les femmes, sans
distinction d’origine, de sexe, de langue ou
de religion. Nous travaillons également à
l’édification d’un monde de paix et de justice
pour tous les peuples, à travers la collaboration dans les domaines de l’éducation, de la
science, de la culture et de la communication.
Quelque 400 membres individuels et institutionnels dans chacune des provinces et
territoires du Canada partagent avec nous
leur expertise et leurs connaissances afin de
favoriser la compréhension du public et leur
participation à des débats sur des questions
fondamentales. Leur engagement est essentiel à l’avancement et à la réalisation des
objectifs de la Commission.
La Commission canadienne pour l’UNESCO
fait actuellement appel au soutien actif de
personnalités publiques pour enseigner aux
jeunes à vivre ensemble dans un esprit de
tolérance, de paix, de justice, de solidarité,
de respect et de compréhension mutuelle.
La Commission et le Réseau canadien des
Écoles associées de l’UNESCO (réSEAU)
collaborent donc avec ces porte-parole qui
sont à l’origine de projets Jeunesse ou qui
s’y impliquent, et qui considèrent le partage
des connaissances, des idées et des valeurs
comme la plus noble des missions pour
abattre les barrières qui nous séparent.
Ce réseau de porte-parole pour les écoles
associées est unique parmi les 190 États
membres de l’UNESCO. Suivant le modèle
canadien, plusieurs pays songent déjà à la
mise sur pied de leur propre réseau.
A LY S O U K LY N H I AV U
Coordonnateur du Réseau canadien des
Écoles associées de l'UNESCO
Commission canadienne pour l'UNESCO
[email protected]
K AT H E R I N E B E R G
La plupart des porte-parole du réSEAU
canadien travaillent actuellement avec les
jeunes par le biais d’activités qui visent
l’éradication de la violence, du racisme, de
la discrimination ou de l’analphabétisme. Ils
favorisent une meilleure compréhension et
une meilleure appréciation des coutumes,
des traditions et des valeurs véhiculées par
les autres cultures.
Conseillère spéciale auprès
du secrétaire général
Commission canadienne pour l'UNESCO
[email protected]
RÉVISION
Christian Morin, CEGEP de Sainte-Foy (Québec)
Karen Pick, traductrice
DESIGN
Kolegram
C O M M I S S I O N CA N A D I E N N E P O U R L ' U N E S C O
350, rue Albert, C.P. 1047
Ottawa, Ontario
K1P 5V8
www.unesco.ca
© 2 0 0 3 C O M M I SS I O N CA N A D I E N N E P O U R L ' U N E S C O
La reproduction de ce document est autorisée avec une mention
appropriée de la Commission canadienne pour l'UNESCO.
4 -- 1
Les activités ou projets sont choisis par
chacun des porte-parole. Ils doivent cependant être en lien avec un ou des thèmes qui
constituent les quatre pilier du Réseau
international :
>
Problèmes mondiaux : la faim dans le
monde, le chômage, la maladie, la pollution, la diversité culturelle, la condition de
la femme, l’analphabétisme, le travail des
enfants, etc.
>
Droits de l’homme, démocratie et tolérance : la Déclaration universelle des
droits de l’homme, la Convention des
droits de l’enfant, le racisme, l’exclusion,
la non-violence, la résolution pacifique des
conflits, etc.
>
Apprentissage interculturel : la tolérance,
le respect, la solidarité, le dialogue, le
partage, etc.
>
Environnement : la pollution, les énergies,
la conservation des forêts, la protection
des ressources naturelles, le développement humain durable, etc.
Les porte-parole doivent :
>
tenir la Commission canadienne pour
l’UNESCO informée des activités ou projets
de promotion du Réseau canadien des Écoles associées auxquels ils prennent part;
>
utiliser les moyens qui sont à leur disposition (site internet, hyperliens, etc.) afin de
promouvoir les activités ou les projets
qu’ils soutiennent, ainsi que le Réseau
canadien des Écoles associées;
>
conseiller les coordonnateurs national,
provinciaux et territoriaux ou l’UNESCO
par l’intermédiaire de la Commission;
>
s’engager activement dans les projets de
l’école ou des écoles auxquelles ils sont
associés ou des écoles appartenant au
Réseau canadien des Écoles associées;
>
participer à au moins une réunion annuelle
organisée par la Commission, à Ottawa ou
ailleurs au Canada;
>
recommander qu’une école ou des écoles
dont les activités ou projets sont en
rapport avec les idéaux véhiculés par le
Réseau canadien des Écoles associées
soient placées sous l’égide de la
Commission.
Le secrétaire général
DAV I D A . WA L D E N
L E S P O R T E - PA R O L E
Nos porte-parole intègrent les idéaux de
l’UNESCO à leurs activités courantes, en
informant les jeunes, les enseignants, les
parents et leurs communautés sur l’existence de ce Réseau national et international.
Ils les encouragent à s’engager dans le
Réseau, en mettant sur pied des projets dont
les résultats pourront être partagés à travers
le Canada mais également à travers le
monde.
R E P R É S E N TA N T L’
Phan Thi Kim Phuc est née et élevée dans le
village de Trang Bang, à 30 minutes au nord
de Saigon. Pendant la guerre, la Route 1
devient une route stratégique permettant de
relier Saigon à Phnom Penh. Le 8 juin 1972,
les forces aériennes sud-vietnamiennes,
coordonnées par leurs alliés américains,
lâchent des bombes au napalm sur le village
de Kim Phuc. La jeune fille alors âgée de 9 ans
fuit la pagode dans laquelle elle et sa famille
avaient trouvé refuge. Deux de ses cousins ne
survivront pas à l’attaque tandis que Kim sera
grièvement brûlée au troisième degré.
O N TA R I O
> > >
Kim Phuc est photographiée courant sur la
route, hurlant de douleurs. Nick Ut, le photographe de l’Associated Press qui devait
couvrir l’attaque, est l’auteur de cette photographie. Ému par les douleurs de Kim Phuc,
Nick Ut l’emmène dans un hôpital sudvietnamien avant qu’elle soit transportée à
l’Hôpital américain Barsky où elle sera
soignée pendant les 14 mois suivants. La
photographie de Ut demeure l’une des
images inoubliables de la guerre du Vietnam.
Le Vietnam a connu de nombreuses
tragédies, les unes plus familières que
d’autres. La photographie d’une jeune
fille courant sur une route, sa peau
brûlée par le napalm, modifie le regard que
le monde porte sur la guerre du Vietnam,
et sur toutes les guerres d’ailleurs. La
photographie a fait le tour du monde et
son auteur se verra remettre plus tard le
O N TA R I O
PHUC
KIM
prix Pulitzer. La jeune fille était Kim Phuc.
On ne s’attendait pas à ce que Kim Phuc survive à ses blessures. Les brûlures couvrant la
moitié de son corps nécessiteront de nombreuses opérations et des années de thérapie. Deux ans plus tard cependant, avec
l’aide des médecins à ses soins, Kim a pu
regagner son village et rejoindre sa famille.
En 1982, dix années après le drame, un photographe allemand la retrouve. Le gouvernement communiste, y voyant un bénéfice,
utilisera Kim dans sa propagande et fera
d’elle un symbole national de la guerre.
Déprimée, elle se jette à corps perdu dans la
lecture. À Noël de la même année, elle se
convertit au catholicisme. En 1986, Kim Phuc
est envoyée étudier à Cuba où elle y rencontre
un compatriote, Bui Huy Toan. Ils se marient
en 1992 et passent leur lune de miel à
Moscou. Sur le chemin de retour vers Cuba,
le couple profite d’une escale à Gander, à
Terre-Neuve, pour demander l’asile politique.
Avec l’aide de Quakers, ils s’installent au
Canada où son époux travaille actuellement
comme interne attaché aux soins des
personnes handicapées.
4 -- 5
Lorsque les groupes de vétérans de la guerre
du Vitenam ont appris que Kim Phuc était au
Canada, ils l’invitent à Washington dans le
cadre du service offert à l’occasion de la
Journée des vétérans. Kim Phuc souhaitait
partager son expérience et apporter son aide
à ceux qui avaient souffert de la guerre. C’est
là qu’elle a rencontré un vétéran qui avait
coordonné l’attaque aérienne sur son village
en 1972. Elle lui pardonnera son geste.
De retour au Canada, elle met sur pied sa
propre fondation, la Fondation Kim, afin
d’alléger les souffrances causées par les
guerres. La Fondation Kim est une organisation caritative dont les programmes viennent
en aide aux enfants victimes des guerres
dans les régions les plus sensibles du
monde. Kim Phuc souhaite ainsi remercier
tous les gens qui ont contribué de près ou de
loin à sa renaissance. Elle vit actuellement
dans la grande région de Toronto, en compagnie de son époux et de ses deux fils,
Thomas et Stephen. En 1997, l’UNESCO la
nomme ambassadrice de bonne volonté pour
la paix. Elle est également membre honoraire
du Rotary de Kingston et du Rotary de SaintAlbert, membre du Conseil des gouverneurs
de la Wheelchair Foundation et récipiendaire
de la Médaille du Jubilé d’or de S.M. la reine
Elizabeth II.
>
www.kimfoundation.com
O N TA R I O
> > >
Seulement une poignée
d’artistes canadiens ont eu autant
d’impact que Michael Burgess au
MICHAEL
cours de la dernière décennie.
O N TA R I O
BURGESS
R E P R É S E N TA N T L’
Il est Jean Valjean dans la production canadienne des Misérables, Don Quichotte dans
l’Homme de la Mancha et le narrateur dans
Frères de sang, spectacles montés au
Théâtre Royal Alexandra, à Toronto. « A star
that has now crossed into the arena of
recording artist », Michael Burgess est un
artiste accompli qui touche à tous les
domaines de l’industrie du divertissement :
télévision, film, enregistrement et spectacle.
À la télévision, on l’a vu dans Friday the 13th,
Top Cops, Bordertown, ENG, PSI Factor,
Earth, Final Conflict, mais également dans
Michael Burgess at Massey Hall qui a obtenu
un prix Gémeaux. Il tient la vedette dans
Entry in a Diary qui s’est vu remettre le prix
Roberto Rosselini au 43e Festival de Salerne,
en Italie. Il joue également dans The Original
Sin, réalisé par Geoff Rayes, mis en nomination pour un Oscar dans la catégorie Courtsmétrages en 1999. Michael Burgess prête sa
voix à un personnage de Leave the Porch
Light On, une production de Famous People
Players. Sa voix extraordinaire, sa présence
et son charisme lui permettront sans doute
de décrocher un disque d’or avec son album
A Place in the Sun qui précède un album de
Noël, Angels in the Snow. Michael Burgess
donne des concerts à travers le Canada et les
États-Unis et vient de terminer une tournée
de 15 villes canadiennes avec le Huron Carole
Christmas.
>
www.pipcom.com/~pepe/
6 -- 7
ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD
> > >
Voix puissante de l’Est du Canada,
Lennie Gallant est récipiendaire de
13 East Coast Music Awards – un record
pour un artiste. Il a également été plusieurs
LENNIE
fois mis en nomination aux prix JUNO.
ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD
GALLANT
R E P R É S E N TA N T L’
Lennie Gallant a acquis énormément de
respect dans le monde du spectacle pour ses
chansons qui mettent de l’avant les gens en
proie à une vie dure et à des situations
difficiles. Des pièces comme Peter’s Dream,
Island Clay, Man of Steel and The Hope for
Next Year racontent les émotions de ceux qui
vivent le désespoir, mais chantent également
la beauté de leur style de vie et des paysages
qu’ils savent dépeindre avec poésie.
Lennie Gallant a enregistré six albums
acclamés par la critique et a choisi d’écrire
cette année son tout premier album entièrement en français, Le vent bohème, rendant
ainsi hommage à ses origines acadiennes et
à la langue de ses grands-parents. Lennie
Gallant s’intéresse au patrimoine acadien et
au multiculturalisme. Il s’adresse à maintes
reprises aux élèves de l’Île-du-PrinceEdouard, les encourageant à utiliser le
français, et partage avec ceux qui l’apprennent ses chansons et ses histoires. Il coordonne un événement multiculturel national,
le Festival du Patrimoine canadien, qui met
en scène plus de 250 artistes qui offriront 12
spectacles à travers l’Île-du-Prince-Edouard.
Des artistes Innus chanteurs de gorge,
Chinois, Arabes, des troupes de danse en
provenance de l’Ukraine, mais également des
groupes populaires de Terre-Neuve y participent. Ses propres compositions font état des
droits humains et des questions environnementales, mais de l’amour aussi. Elles ont
été reprises par plus d’une trentaine d’interprètes à travers le monde et des orchestres
symphoniques. Il a enregistré au profit
d’OXFAM et entrepris la tournée du Guatémala dans le cadre du projet pour la
promotion des droits humains, Briser le
silence. Il donne régulièrement son temps et
met son talent au service de nombreuses
causes caritatives.
Lennie Gallant a co-écrit la chanson thème
du Premier congrès acadien et du site historique national du Quai-21. À l’occasion des
célébrations du 250e anniversaire de Halifax,
on lui demande de composer et d’enregistrer
une chanson qu’il interprète sur un pont
traversant la Baie de Halifax, accompagné
d’un chœur composé de 2 000 personnes.
8 -- 9
Il participe à Band Aid, à l’invitation de l'Académie canadienne des arts et des sciences de
l'enregistrement (CARAS), et remettra en son
nom à une école de l’Île-du-Prince-Edouard
plusieurs instruments de musique.
Lennie Gallant est membre de l’Association
des auteurs-compositeurs canadiens, une
organisation destinée à promouvoir l’éducation, la diffusion et les compositeurs canadiens.
>
www.lenniegallant.com
QUÉBEC
DE MONTRÉAL
> > >
Fondé et dirigé par le chef d'orchestre
et violoncelliste Yuli Turovsky, I Musici de
Montréal est un orchestre de chambre
permanent de 15 musiciens dont le
vaste répertoire s'étend de la musique
L’ O R C H E S T R E D E C H A M B R E
baroque à la musique contemporaine.
QUÉBEC
I MUSICI
R E P R É S E N TA N T L E
Ensemble prolifique, I Musici de Montréal
présente plus de 100 concerts par année de
par le monde, incluant ses prestigieuses
séries montréalaises, ce qui est une impressionnante feuille de route qui classe I Musici
parmi les plus grands orchestres de tournées
au Canada. Depuis ses débuts en 1983,
I Musici de Montréal enregistre avec la très
réputée compagnie Chandos qui a produit ses
41 disques compacts, une association privilégiée qui permet à I Musici d'être entendu
dans plus de 50 pays.
On a attribué à l'orchestre montréalais de
nombreuses distinctions dont un « Diapason
d'or » pour son enregistrement de la
Symphonie n° 14 de Chostakovitch en 1988 et
une « Rosette » du Penguin Guide en 1992
pour celui des Concerti Grossi, opus 6, de
Haendel, consacrant cette version comme
l'enregistrement de référence. En décembre
1998, le Conseil québécois de la musique
décernait à l'Orchestre deux Prix Opus :
Événement discographique de l'année et
Meilleur enregistrement, musique contemporaine pour le disque regroupant des
œuvres de Gorecki, Pärt et Schnittke. I Musici
recevait en mars 1999 le Grand Prix du
Conseil des arts de la Communauté urbaine
de Montréal pour sa contribution exceptionnelle au rayonnement de la musique sur le
territoire de la CUM. En août 2001, le BBC
Music Magazine récompensait le tout dernier
disque compact de l'Orchestre, composé
d'œuvres de Miaskovsky, de Schnittke et de
Denisov, en le sélectionnant comme Pick of
the month: un grand honneur. En avril
dernier, ce même enregistrement fut mis en
nomination pour un Juno Award de la
Canadian Academy of Recordings and
Sciences (CARAS), catégorie Meilleur album
classique.
Sous la direction fougueuse et inspirée de
Yuli Turovsky, comme chef ou comme soliste,
I Musici de Montréal a joué dans les grandes
salles du monde : le Lincoln Center à New
York, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles,
la Gewandhaus à Leipzig, le Kioi Hall à Tokyo,
le Conservatoire Royal de Luxembourg et le
Victoria Hall à Genève, entre autres.
L'enthousiasme du public et l'éloge de la
10 -- 11
critique qui souligne la précision, la cohésion,
le brio et le son distinctif de l'Orchestre
confirment la place importante qu'occupe
I Musici de Montréal, autant sur la scène
musicale nationale qu'internationale.
>
www.imusici.com
A L B E RTA
> > >
Nommé Officier de l’Ordre du Canada
en 2000 pour sa contribution à l’industrie
musicale et à ses œuvres humanitaires,
Tom Jackson est reconnu par les Canadiens
comme un musicien et un acteur accomplis
qui s’est voué à la cause des défavorisés.
Tom s’est également vu remettre la Médaille
du Jubilé de S.M. la reine Elizabeth II en
2002 et a été présenté par le magazine
Time comme l’un des meilleurs militants au
Canada. Il détient des doctorats honorifiques
des universités Laurentienne, de Winnipeg,
TOM
Victoria, Trent, Lakehead et de Calgary.
A L B E R TA
JACKSON
R E P R É S E N TA N T L’
Né dans la Réserve One Arrow en Saskatchewan, élevé à Winnipeg au Manitoba,
Tom Jackson quitte l’école à l’âge de 15 ans
et, pendant les sept années qui suivent, vivra
dans les rues de Winnipeg. Cela contribuera
à former son caractère : persévérance, leadership, détermination et altruisme.
munautés à assumer la perte de leurs
jeunes. En octobre 2002, Tom Jackson mène
une campagne en animant Say Hay, une
émission de la CBC Newsworld, qui récoltera
1,8 million de dollars canadiens au profit des
fermiers des Prairies dont les terres ont été
touchées par la sécheresse.
En tant qu’auteur-compositeur et interprète,
Tom Jackson enregistre 11 albums dont deux
sont mis en nomination aux prix JUNO. Sa
voix de baryton riche et puissante est connu
de tous les amateurs de musique country à
travers le pays. Son album I Will Bring You
Near (2001) est une compilation de chansons
country écrites par Tom Jackson et ses amis.
Il y est question de création d’énergie positive, de trouver sa voie, à l’intérieur et autour
de soi. En 2002, Tom Jackson produit On The
Holiday Train qui coïncide avec le projet de
financement du même nom mené par le
Chemin de fer Canadien Pacifique. Les profits
de l’album au montant de 31 000 dollars
canadiens seront remis à 53 banques alimentaires au pays.
Une des visées de Tom Jackson, c’est éradiquer la faim au pays. Il met sur pied le Huron
Carole Benefit Concert qui fait le tour du
Canada annuellement et dont tous les profits
sont remis à l’Association canadienne des
banques alimentaires. Chaque année, le
Huron Carole met en vedette une impressionnante sélection d’artistes canadiens. En
compagnie de ses amis, Tom Jackson offre
ainsi des spectacles dans 14 villes de Victoria,
en Colombie-Britannique, à Saint-Jean,
Terre-Neuve. En 15 ans d’existence, le Huron
Carole a permis d’amasser trois millions de
dollars canadiens.
Tom Jackson est un acteur récipiendaire de
nombreuses récompenses. Les amateurs de
la très populaire série North of 60 de la
Société Radio-Canada (SRC) l’identifient au
Chef Peter Kenidi, un rôle qu’il tient pendant
six saisons. De Sesame Street à Star Trek,
Tom tient actuellement le rôle de Hector
Longhouse dans Longhouse Tales, une émission destinée aux enfants, sur les ondes de
CBC, TV Ontario et l’Aboriginal Peoples
Television Network (APTN). Il est également
la vedette de longs métrages comme The
Diviners, Grizzly Falls et Water Giant.
Récemment, il a prêté sa voix à des projets
télévisés comme The Snow Eater et Great
Canadian Rivers.
En 1996, alors que Tom Jackson travaille
pour la série North of 60, sa co-vedette
Mervin Good Eagle se suicide. La mort tragique de Mervin lui fait prendre conscience
des conséquences désastreuses du suicide
dans les communautés autochtones. Il créera
le Dreamcatcher Tour qui, pendant six ans,
fera la tournée de plus de 100 réserves et
villes à travers le pays afin d’aider les com-
12 -- 13
>
www.tomali.com
O N TA R I O
> > >
La carrière de Molly Johnson débute
alors qu’elle était enfant. Après avoir fait
l’École nationale de ballet du Canada et
l’École des beaux-arts de Banff, elle enrichit
sa formation par des performances qu’elle donne
dans les cabarets, les salles de concert et
les studios d’enregistrement à travers
M O L LY
l’Amérique du Nord.
O N TA R I O
JOHNSON
R E P R É S E N TA N T L’
Cadette de la talentueuse famille Johnson,
Molly Johnson partage le goût des arts avec
son frère, l’acteur et réalisateur Clark
Johnson (la série Homicide: Life On The
Streets, de NBC et The Shield), et avec sa
sœur Taborah qui est elle-même interprète
et dont les apparitions sont fréquentes sur le
réseau de la Société Radio-Canada (SRC).
Dans les années 1980, Molly Johnson forme
son groupe art/rock Alta Moda qui voit son
premier album produit par Sony Musique.
Au début des années 1990, elle tient l’affiche
avec le groupe Infidels, récipiendaire d’un prix
JUNO, et signe un contrat international avec
la maison de disques IRS Records. Tout au
long de sa carrière de rockeuse, Molly
Johnson n’a jamais vraiment mis de côté le
jazz et le blues. Avec les années, elle est
devenue l’une des plus belles voix du jazz au
Canada en se faisant connaître d’abord dans
les salles sombres du Cameron Public
House avant d’atteindre les marches du
Salon impérial de l’Hôtel Royal York, celles
du Massey et du Roy Thompson Hall.
Avec un répertoire allant de Duke Ellington à
Gerorge Gershwin en passant par Billie
Holiday et comprenant des compositions
originales, Molly Johnson a su séduire un
vaste auditoire en faisant la première partie
des spectacles de grands musiciens comme
Ray Charles et B.B. King. Elle met également
ses talents d’auteur-compositeur et interprète
au profit de nombreuses causes caritatives.
En 1992, Molly Johnson crée la Fondation
Kumbaya. La Fondation récolte depuis près
d’un million de dollars permettant ainsi
d’offrir des soins aux personnes atteintes du
SIDA. Ce qui n’était au départ qu’un simple
rassemblement d’amis de l’industrie musicale canadienne devient un festival annuel de
musique, d’art, d’éducation et de compassion. Le Festival Kumbaya est aujourd’hui
retransmis en direct par la chaîne MuchMusic, à travers le Canada, et réunit chaque
année quelques-uns des meilleurs talents
du pays.
>
www.mollyjohnson.com
14 -- 15
O N TA R I O
> > >
À l’âge de 12 ans, Craig Kielburger devient
un porte-parole des droits des enfants.
Alors qu’il cherchait une bande dessinée
chez un commerçant, son regard est attiré
par la première page d’un quotidien. Un
jeune Pakistanais ayant été vendu comme
esclave à un tisserand prend la fuite et par la
suite se fait assassiner pour avoir dénoncé
le travail des enfants. Craig Kielburger
réunit alors un groupe d’amis et c’est ainsi
que l’organisation (Kids Can) Free
CRAIG
The Children voit le jour.
O N TA R I O
KIELBURGER
R E P R É S E N TA N T L’
Aujourd’hui âgé de 20 ans, Craig Kielburger
a visité plus de 40 pays pour rencontrer les
enfants de la rue et en proie à l’exploitation,
et se porter à la défense des droits des
enfants. Il s’adresse régulièrement aux
autorités gouvernementales, aux gens
d’affaires, aux éducateurs, aux syndicats et
aux étudiants à travers le monde. Au nom des
enfants, il s’entretient avec les leaders
politiques et religieux, les chefs d’entreprises,
comme notamment le pape Jean-Paul II,
le Dalai Lama, la reine Elizabeth II et la
regrettée Mère Teresa.
Free The Children, le premier ouvrage de
Craig Kielburger, a été publié par Harper
Collins aux États-Unis et a été traduit en huit
langues. Lui et son frère Marc sont également les auteurs du best-seller Take Action !
publié en 2002 et Take More Action ! doit
prochainement paraître, édité par la maison
Gage Educational Publishing.
Kids Can Free The Children est devenu l’une
des organisations les plus influentes sur la
scène internationale, impliquant plusieurs
centaines de milliers de jeunes dans plus de
35 pays. Les jeunes participent à des campagnes de financement qui ont permis de
bâtir quelque 350 écoles primaires dans les
zones rurales des pays en voie de développement et à plus de 20 000 enfants de s’instruire sur une base quotidienne. Ils ont
distribué plus de 150 000 trousses scolaires
et des fournitures médicales d’une valeur de
3,5 millions de dollars aux familles dans le
besoin. Kids Can Free The Children appuie
également des projets sur l’eau, les cliniques,
les coopératives et des écoles primaires dans
21 pays. En 2001, l’organisation a été invitée
par les Nations Unies et le Bureau du
représentant spécial pour l’Enfance et les
conflits armés à coordonner les activités
présentées dans le cadre de la Décennie
internationale de promotion d’une culture de
la non-violence et de la paix au profit des
enfants du monde.
En 1999, Craig et Marc Kielburger fondent
Leaders Today afin de former les jeunes à
devenir les leaders de demain et à s’engager
davantage comme citoyens responsables.
16 -- 17
Leaders Today a depuis formé plus de
300 000 jeunes à travers l’Amérique du Nord,
en Inde, au Nicaragua, en Équateur, en
Thaïlande et au Kenya.
En plus d’être le président du Conseil de Kids
Can Free The Children, Craig Kielburger est
également vice-président de la Commission
sur la globalisation et membre du Foreign
Policy Association dont le siège est aux
États-Unis. Il est récipiendaire de nombreux
prix et récompenses dont le Distinguished
Peace Leadership Award, en 2001, le
Roosevelt Freedom Medal, en 1998, et la
Médaille du service méritoire du Gouverneur
général du Canada.
>
www.freethechildren.com
O N TA R I O
> > >
Marc Kielburger fonde Leaders Today
en 1999, un organisme international
unique en son genre qui forme plus de
100 000 jeunes par année à s’engager
socialement, à améliorer le monde aux
niveaux local, national et international
MARC
et à devenir les leaders de demain.
O N TA R I O
KIELBURGER
R E P R É S E N TA N T L’
Leaders Today dispense ses programmes en
Afrique, en Asie, en Amérique du Sud, en
Europe mais également aux Nations Unies,
dans les universités, collèges et écoles
secondaires en Amérique du Nord. Marc
Kielburger est l’auteur de Take Action!, qu’il
signe avec son jeune frère Craig, et que la
Commission scolaire de Toronto a inscrit au
programme de toutes les écoles secondaires
publiques torontoises. Take Action! forme
ainsi plus de 17 000 jeunes par année à
devenir des citoyens responsables engagés
dans leur communauté.
Il est également directeur exécutif de Kids
Can Free The Children, le plus grand réseau
mondial d’enfants qui viennent en aide aux
enfants avec plus de 100 000 membres à
travers 35 pays. Kids Can Free The Children a
construit plus de 350 écoles primaires,
permettant ainsi à quelque 20 000 enfants
par jour d’accéder à l’éducation. En outre,
l’organisme fournit à 150 000 écoles dans les
pays en voie de développement du matériel
médical afin de venir en aide aux enfants.
Marc Kielburger a vécu dans les bidonvilles
de Bangkok où il a enseigné l’anglais dans
une école primaire. Il sera également appelé
à travailler avec les mères et leurs enfants
atteints du SIDA. La Société Radio-Canada
(SRC) lui consacrera d’ailleurs un documentaire dans sa série Man Alive. Au Kenya, il se
porte bénévole au Gallmann Memorial
Foundation Wildlife Center afin de venir en
aide aux jeunes et aux femmes dans la
création d’une coopérative.
Marc Kielburger est diplômé des universités
Harvard (relations internationales) et d’Oxford
(droit). Il est également récipiendaire de
nombreux prix et siège sur plusieurs conseils
d’administration d’organisations caritatives à
travers le monde.
>
>
www.leaderstoday.com
www.freethechildren.com
18 -- 19
A L B E RTA
> > >
En tant que président de NetAid,
une organisation sans but lucratif basée à
New York, l’Albertain David Morrison croit que
la distinction traditionnelle entre les problèmes
locaux, les problèmes nationaux et les
D AV I D
problèmes mondiaux n’est plus de mise.
A L B E R TA
MORRISON
R E P R É S E N TA N T L’
« La mondialisation signifie que ce qui se
passe de l’autre côté de la planète nous
affecte directement », dit-il. « Cela signifie
également que pour la première fois nous
pouvons agir et avoir un impact sur la vie des
gens, et particulièrement des plus pauvres
parmi nous.»
Déterminé, David Morrison fait appel à tous
les citoyens des pays riches pour lutter
contre l’extrême pauvreté dans les pays en
voie de développement. Il est le visionnaire
derrière NetAid qui, en moins de trois ans, a
créé un réseau de 50 000 militants dans les
pays du Nord et a généré plus de 3,5 millions
de dollars des États-Unis au profit des pays
pauvres.
Né à Lethbridge en Alberta, David Morrison
est diplômé des universités Yale et d’Oxford.
Il s’engage plus tard dans une prestigieuse
carrière internationale qui l’amènera à travailler à Cuba, en Corée du Nord et en Suisse
au sein de la diplomatie canadienne, pour le
Programme des Nations Unies pour le
développement et au Forum économique
mondial de Davos.
Après sa nomination à la tête de NetAid,
David Morrison a mis sur pied une série de
programmes novateurs qui ont permis de
recueillir des fonds, de recruter des bénévoles et d’apporter une aide à ceux qui vivent
dans l’extrême pauvreté. Afin de reconnaître
son engagement et ses réalisations, le magazine Time l’a nommé « Canada’s Best »,
en janvier 2003.
>
www.netaid.org
20 -- 21
MANITOBA
> > >
Actif dans le domaine de l’éducation
au Manitoba depuis 27 ans, Gareth Neufeld
a entendu parler du Réseau des Écoles
associées de l’UNESCO il y a de cela cinq ans,
en visitant le Helene Lange Gymnasiium,
une école associée de Hambourg, en
Allemagne. Une fois revenu au pays, il a
joué un rôle essentiel dans la création
GARETH
d’un réseau propre au Canada.
M A N I TO B A
NEUFELD
R E P R É S E N TA N T L E
Durant ses années d’enseignant et d’administrateur, Gareth a toujours encouragé les
élèves ainsi que ses collègues à se percevoir
comme des citoyens du monde. Dans cette
perspective, il met sur pied des programmes
d’échanges entre des écoles du Québec, en
Allemagne, en Espagne, en France, au
Paraguay et au Mexique.
Gareth Neufeld dirige également un séminaire de deux semaines, à l’Université de Hua
Qiao en Chine, sur la communicative language
teaching for prospective. Il travaille en étroite
collaboration avec des enseignants et des
élèves en Russie, en Italie, en Suède et en
Australie afin de produire un site internet sur
l’eau, commandité par l’Institut Goethe. Il
devient conseiller pour le développement et
la mise sur pied d’une trousse éducative pour
le projet PeaceMakers et intervient afin que
ses élèves fassent partie de la délégation
Jeunesse à la Conférence sur les enfants
touchés par la guerre qui s’est tenue à
Winnipeg, en 2000. Il travaille également sur
un concours avec des jeunes de Haïti,
d’Allemagne, de l’Ukraine et du Canada qui
se sont penchés sur la création d’un site
internet, le Thinkquest Physics Website.
Le travail de Gareth Neufeld auprès du ministère de l’Éducation du Manitoba, et plus
précisément au sein de la Direction du
développement des programmes (langues
internationales et sciences sociales), a toujours reflété son engagement pour le
développement de la culture de la paix dans
les écoles manitobaines. Plus récemment,
les relations qu’il entretient avec l’Université
de Lunenburg, en Allemagne, ont permis de
favoriser les discussions entre la Faculté
d’Éducation de l’Université du Manitoba et
l’ITE (Internationalization and Innovation in
Teacher Education), un réseau universitaire
qui partage les mêmes valeurs que le Réseau
des Écoles associées.
Gareth Neufeld siège sur les comités national
et provincial du Réseau canadien des Écoles
associées.
22 -- 23
R E P R É S E N TA N T L E
Il se définit lui-même comme étant « un
Québécois d’origine amérindienne » et il
considère que sa culture première est
amérindienne car il a vécu les 14 premières
années de sa vie en milieu algonquin dans
la parc de la Vérendrye et la grande région de
l’Abitibi. Michel Noël, en plus d’être un
universitaire, est aussi un homme de terrain,
il passe la majeure partie de son temps dans
les communautés amériendiennes, dans les
réserves ou sur les territoires ancestraux.
QUÉBEC
> > >
Sa production littéraire est imposante et
variée : plus de cinquante livres comprenant
des albums pour les enfants, des livres d’art
ou d’artisanat, des pièces de théâtre, de la
poésie, des romans pour adultes ou de
littérature jeunesse. Il s’est mérité plusieurs
prix au cours des années, dont celui du
Gouverneur général du Canada en 1997,
pour l’excellence de son œuvre et sa contribution à l’harmonisation des relations entre
les peuples.
Né en 1944, Michel Noël est un écrivain et
un ethnologue réputé. Il est considéré comme
l’un des rares spécialistes des cultures des
QUÉBEC
NOËL
MICHEL
peuples autochtones du Québec.
Michel Noël est un excellent communicateur.
Il se dit lui-même « conteur » comme l’étaient
ses ancêtres et il affirme que son rôle est de
transmettre aux autres, particulièrement aux
jeunes, toutes les connaissances, la sagesse
et le savoir dont il a hérité de ses parents et
grands-parents. Chaque année, Michel Noël
rencontre, dans des conférences, des ateliers
et des colloques, des milliers de gens
intéressés par la question des autochtones
du Québec. Dans ses conférences comme
dans ses écrits, il a toujours une approche
objective. Il répète qu’il faut dire tout le bien
possible d’un peuple, quel qu’il soit, avant de
s’aventurer à parler de ses travers. Il n’aime
pas le discours misérabiliste que certains
tiennent à l’égard des peuples autochtones.
Sans occulter les graves difficultés que vivent
les Amérindiens et les Inuits, ses propos sont
plutôt équilibrés et, sous plusieurs aspects,
rafraîchissants et remplis d’espoir. Il peut
parler ainsi car il est issu de ce milieu. Il n’est
pas « spectateur » des sociétés amérindienne et québécoise mais un acteur, un
témoin de première ligne qui livre sa
perception des choses.
24 -- 25
Michel Noël donne régulièrement des
conférences ou des ateliers dans les écoles,
les collèges, les universités et lors de
rencontres de spécialistes des questions
relatives aux autochtones de l’Amérique du
Nord, au Canada, en Amérique du Sud, en
Europe et en Afrique. Il fait partie de nombreuses associations professionnelles et
préside ou siège sur plusieurs comités
nationaux et internationaux.
Michel Noël a été nommé Citoyen du monde
par l’Association canadienne pour les Nations
Unies (ACNU) pour son implication à la
recherche d’une meilleure entente entre les
personnes et les peuples. En 2002, il reçoit
la médaille de reconnaissance du Sénat
français pour son apport à la promotion de la
langue et de la culture française.
R E P R É S E N TA N T L A
C O L O M B I E - B R I TA N N I Q U E
> > >
L’Est et l’Ouest se rencontrent dans
qui réunit les traditions musicales
et les instruments de la Chine,
ENSEMBLE
l’Europe et bien d’autres cultures.
C O LO M B I E - B R I TA N N I Q U E
ORCHID
la sonorité unique et innovatrice
de l’ensemble Orchid, un groupe
Ces trois musiciens présentent un merveilleux mélange de techniques et de styles:
la beauté tranquille du zheng se confond
dans les riches teintes du marimba et la
splendeur rayonnante de l’erhu. Le résultat
de cette alliance unique est une tapisserie
miroitante de couleurs musicales, qui ne
cesse de captiver et de séduire son public.
L’ensemble Orchid fait ainsi appel à une
grande variété de genres et d’approches
stylistiques; on peut compter parmi leurs
influences la musique traditionnelle et contemporaine de plusieurs régions de la Chine,
les musiques actuelles, les musiques du
monde et le jazz. Ils collaborent activement
avec des musiciens et des compositeurs
autour du globe. Acclamé comme étant
« une étoile ascendante dans la Mecque de
la musique multi-culturelle », l’ensemble
Orchid effectue régulièrement des tournées à
travers le Canada et les États-Unis. Ils se
sont aussi produits au centre Kennedy pour
les arts, à Washington, au Festival de jazz
international de Vancouver, au Festival des
arts de Detroit, au Festival du patrimoine
asiatique de Montréal et à la Société symphonique de Seattle.
L’ensemble Orchid offre de nombreux
concerts gratuits dans les écoles à travers le
Canada, pour enseigner aux enfants l’amour
de la musique et des instruments, contribuant ainsi au dialogue entre les cultures.
Lan Tung
erhu – violon chinois à deux cordes
Directrice artistique de l’Ensemble Orchid,
Lan Tung est originaire de Taiwan et, depuis
son arrivée au Canada, elle est soliste à
l’Orchestre Chinois de Colombie-Britannique.
Ouverte sur le monde, elle collabore avec des
ensembles tzigane, indien, celte, juif, coréen, etc.
Mei Han
zheng – cithare chinoise
Virtuose du zheng et ethnomusicologue, Mei
Han a étudié avec les maîtres du zheng en
Chine. Titulaire de deux maîtrises ès lettres,
une de l’Institut de recherches en musique
chinoise à Beijing et l’autre de l’Université de
la Colombie-Britannique à Vancouver, elle
26 -- 27
contribue à bien des égards à la promotion de
son instrument. Elle a écrit un article sur le
zheng au prestigieux New Grove Dictionary of
Music and Musicians, et participe régulièrement à titre de spécialiste invitée à de nombreux forums à travers le monde.
Jonathan Bernard
marimba et instruments à percussion
Percussionniste solo du Vancouver Island
Symphony, Jonathan Bernard s’intéresse aux
musiques de tradition classique, actuelle et
des traditions du monde. Il s’est produit entre
autres avec les Orchestres symphoniques de
Vancouver et d’Ottawa, l’Orchestre du Ballet
national, le Gamelan Madu Sari, le Vancouver
Balinese Gamelan, etc. Il a participé à la
création de plus de 40 nouvelles œuvres de
musique de chambre.
>
www.orchidensemble.com
R E P R É S E N TA N T L E
MANITOBA
récompenses et marques d’appréciation
en 25 ans de carrière en Amérique du
Nord. Il a été mis en nomination huit
fois aux prix JUNO et en décroche
un pour Fred Penner’s Place, il a reçu
quatre prix Parents’ Choice, et à
l’automne 2002 le Parents’ Choice
Recommended Award (category Audio)
FRED
pour Sing with Fred.
M A N I TO B A
PENNER
> > >
Fred Penner a reçu de nombreuses
En 1992, son album Happy Feet est nommé
Meilleur album pour enfants de l’année par le
magazine américain Entertainment Weekly.
En 1999, Fred Penner se voit récompensé
du Prairie Music Award accordé pour la
première fois dans la catégorie Meilleur
enregistrement pour enfants. Fred Penner
a été désigné trois fois par la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs
de musique (SOCAN) comme étant l’artiste
pour enfants le plus joué depuis 1996. Il est
également le premier artiste pour enfants à
faire l’affiche du Los Angeles Amphitheater.
Le maire de Los Angeles déclarera d’ailleurs
la journée du 12 mai 1990, Journée Fred
Penner. Le dynamisme de ses spectacles est
à l’origine de son succès. Son groupe, le
Cat’s Meow Band, et lui-même remplissent
les salles à travers l’Amérique du Nord. Afin
de captiver son auditoire pendant les 60
minutes que dure chaque spectacle, il
mélange chansons et sketches pour enchanter non seulement les tout-petits mais
également leurs parents. Comme parent et
artiste, Fred Penner a énormément de
respect pour les enfants, pour leur santé et
leur épanouissement. Il est honoré en 1999
par l’Institut canadien de la santé infantile
pour sa contribution à la sécurité et au bienêtre des enfants. Il a été porte-parole de Safe
Kids Canada et de l’UNICEF. En 1992, Fred
Penner reçoit l’Ordre du Canada. L’Université
de Winnipeg lui accorde un doctorat honorifique en droit : Dr. Fred Penner, LL.D. « J’ai
toujours tenté de créer un divertissement
pour toute la famille qui démontre l’importance des valeurs humaines et familiales.
Lorsque je suis en tournée, j’ai la chance de
rencontrer des parents et des jeunes adultes
qui me disent combien ma musique a été
significative dans leur vie. Pour moi, The
Simple Way est un prolongement de tout ça ».
L’étoile de Fred Penner continue de briller ici
et à travers le monde. Il semble que rien ne
ralentit son ascension. Des négociations sont
en cours pour la rediffusion de Fred Penner's
Place au Canada et aux États-Unis. Il a également composé la musique de Tipi Tales, une
série télévisée autochtone de 26 épisodes qui
devrait prendre l’antenne cette année dans le
monde entier. Il travaille actuellement au
28 -- 29
développement d’une nouvelle série télévisée
appelée Growing With Fred. Fred Penner a
reçu le prix JUNO pour le Meilleur album
pour enfants en 2003.
>
www.fredpenner.com
YUKON
> > >
Jesse Peters, pianiste et chanteur,
Caroline Drury, chanteuse, et Graeme Peters
à la batterie forment le Peters Drury Trio.
Nés, élevés et formés à Whitehorse, ils sont
tous trois considérés comme une valeur
culturelle au Yukon. Participant à des
concours à travers le Canada, le Trio
est encensé par la critique pour son
approche innovatrice du jazz.
Y U KO N
PETERS DRURY TRIO
R E P R É S E N TA N T L E
Son répertoire associe le jazz traditionnel aux
courants hip-hop et funk, à travers des compositions originales. Surnommé l’or du Yukon,
un joyau du jazz en provenance de Whitehorse
par le quotidien The Toronto Star, le Peters
Drury Trio bénéficie de l’affection de tous les
groupes d’âge. À peine âgés de 21 et 19 ans,
ils ont enregistré deux albums loués par la
critique. Les deux albums avaient été produits par le récipiendaire de deux prix JUNO,
Rick Kilburn. En septembre 1999, l’album
When Old Met New est acclamé au Canada et
à travers le monde. Des artistes de renom
comme Hugh Fraser, Campbell Ryga, Ross
Taggart et Alan Matheson contribuent à leur
second album, Backbeat, produit en 2001.
Jesse Peters est l’auteur-compositeur et
pianiste du Trio. Comme chanteur, Jesse possède une magnifique voix de crooner. Selon
un quotidien de Seattle, « tous les crooners
qui rivalisent pour le trône de Sinatra
devraient faire attention. » Un auteur-compositeur de talent, le style de Jesse embrasse
autant les ballades et le gospel que le hiphop et le funk. Des artistes de jazz de
réputation comme Ingrid Jensen et Diana
Krall ont d’ailleurs loué ses compositions.
Parfaitement bilingue, Jesse est à la fois un
orateur, un auteur et un acteur accomplis.
Diplômé du Columbia Bible College en 2001,
Jesse enseigne actuellement la musique à
Lethbridge, en Alberta.
Caroline Drury entame une carrière de chanteuse en offrant des spectacles à ses amis et
à sa famille. En 1992, Caroline étudiera le jazz
auprès de Grant Simpson. C’est ainsi qu’elle
se découvre un amour particulier pour cette
musique. En compagnie de Jesse, Caroline
donne des spectacles dans des théâtres.
Chanteuse au registre étendu, elle a de la faciliter à communiquer avec son public. Après
avoir tourné pendant trois mois en Corée, en
2000, Caroline regagne Vancouver où elle
étudie la musique et travaille avec de nombreux artistes locaux.
Graeme Peters est un excellent pianiste et
batteur de jazz. Graeme, le lion du clavier, a
participé à des nombreux festivals au Yukon
et en Colombie-Britannique qui lui ont permis
30 -- 31
de remporter trophées, prix et bourses. Il
joue également du banjo, de la scie musicale
et de la trompette, instruments qu’il utilise
d’ailleurs avec brio dans le fameux vaudeville, the Frantic Follies. Graeme enseigne le
piano, il aime faire du vélo de montagne et
pratique la planche à neige. Il poursuit
actuellement ses études en éducation à
Edmonton, en Alberta, et en piano classique.
Son vœu le plus cher est de jouer à Carnegie
Hall d’ici 10 ans !
Le bassiste Rick Kilburn est de tous les concerts du Peters Drury Trio. Rick a joué avec
les meilleurs musiciens de jazz comme Dave
Brubeck, Mose Alison et Chet Baker. Il a
enseigné au Banff Centre for the Arts,
au Vancouver Community College et au
Malispina University College. Le Trio le
considère comme un mentor et un ami.
>
www.petersdrurytrio.com
S A S K AT C H E WA N
> > >
Récipiendaire d’un Oscar en 1981 pour
la chanson titre du film « Un Officier et
un gentleman », Up Where We Belong,
Buffy Sainte-Marie est née dans la Réserve
crie Papiot, en Saskatchewan, et élevée dans
BUFFY
les États du Maine et du Massachusetts.
S A S K ATC H E WA N
SAINTE-MARIE
R E P R É S E N TA N T L A
Elle détient un diplôme en philosophie
orientale, un certificat d’enseignement et un
doctorat des beaux-arts de l’Université du
Massachusetts. Les universités de Régina, de
la Saskatchewan et Lakehead à Thunder Bay
lui accorderont également des doctorats
honorifiques. Buffy Sainte-Marie est actuellement professeur auxiliaire en arts plastiques
au Saskatchewan Indian Federated College et
à l’Université York de Toronto.
En 1968, Buffy Sainte-Marie fonde la Nihewan
Foundation for American Indian Education et
met sur pied le projet Cradleboard Teaching
qui favorise la communication entre les
enfants autochtones et les enfants non
autochtones à travers l’utilisation des
nouvelles technologies et un programme
d’enseignement portant sur les perspectives
autochtones. Elle a produit le CD-ROM
Science: Through Native American Eyes. En
1997, elle recevra le prix Louis T. Delgado,
dans la catégorie Native American Phi-
lanthropist of the Year Award, pour ce même
projet. Dans les années 1990, Buffy SainteMarie siège sur le Comité Save America’s
Treasures formé par Hillary Rodham Clinton
et participe aux Séminaires de Salzbourg,
en Autriche. En 2000, elle est nommée
commissaire au National Commission on
Service Learning, présidée par le Dr. William
Richardson de la Fondation W. K. Kellogg
et par l’astronaute John Glenn.
Buffy Sainte-Marie connaît la célébrité au
début des années 1960 autant pour les chansons d’amour que les chansons de protestation qu’elle compose. Sa chanson Until It’s
Time for You to Go sera reprise par plus de
200 interprètes à travers le monde parmi
lesquels Elvis Presley, Barbra Streisand et
Roberta Flack. Universal Soldier deviendra la
chanson thème du mouvement pacifiste
pendant la guerre du Vietnam.
En 1992, elle participe à la création d’une
nouvelle catégorie aux prix JUNO : le prix
du meilleur enregistrement de musique
autochtone de l’année qu’elle reçoit d’ailleurs
en 1997 pour son album Up Where We
Belong. Elle reçoit également un prix Gémeaux pour la chanson titre de cet album.
32 -- 33
En 1993, elle est nommée Meilleure artiste
de l’année, à Paris. En 1995, l'Académie
canadienne des arts et des sciences de
l'enregistrement (CARAS) l’introduit à son
Temple JUNO de la renommée. Buffy SainteMarie est récipiendaire du Lifetime Achievement Award décerné par l’American Indian
College Fund. Elle est Officier de l’Ordre du
Canada. En 2002, S.M. la reine Elizabeth II lui
remet une seconde médaille. En novembre
2002, la NASA lui demande de chanter
America the Beautiful en l’honneur du
premier astronaute autochtone, au Centre
spatial Kennedy.
Buffy Sainte-Marie est également artiste
digital depuis 1984. Ses oeuvres sont
exposées dans les grands musées et galeries
dont le Glenbow Museum à Calgary, la
Galerie Emily Carr à Vancouver et le Institute
for American Indian Arts Museum à Santa Fe.
>
www.cradleboard.org
MANITOBA
> > >
Les représentations loufoques
d’Al Simmons, spectacles solos
musicaux avec accessoires,
ont fait s’esclaffer et mourir de
rire les salles de spectacles du
monde entier. Son humour, à la
fois enfantin par sa simplicité et
sophistiqué dans sa mise en scène,
a su trouver un écho auprès des
AL
spectateurs de tous les âges.
M A N I TO B A
SIMMONS
R E P R É S E N TA N T L E
La grande période du music-hall est peutêtre finie depuis les années 40 mais n’allez
pas dire ça à Al Simmons ni à ses nombreux
fans qui ont littéralement envahi les salles de
spectacles de toute l’Amérique du Nord pour
le voir. Al Simmons s’inscrit dans la tradition
des grands humoristes – Danny Kaye, Spike
Jones et Jimmy Durante. Il associe avec brio
la comédie au chant, à la danse, à la magie
et aux gags visuels, avec pour résultat
un spectacle solo de variété : une heure d’humour bon enfant à l’ancienne.
L‘artiste manitobain, vedette de spectacle
pour enfants, comique depuis plus de 34 ans,
est certainement l’artiste le plus polyvalent
du Canada. Assister à son spectacle, c’est
comme assister à une fête truffée de gadgets
bizarres, de costumes plus fous les uns que
les autres, de chansons uniques en leur
genre, de sketches de music-hall et bien sûr
de mauvais calembours. On le croirait génétiquement créé pour la comédie ! De ses
lointains ancêtres roumains et écossais,
Al Simmons a hérité d’un esprit vif, de
longues jambes, de grands pieds et d’une
face élastique. Son père, vendeur de journaux
charismatique qui rêvait d’être un artiste,
passait des heures à inventer des histoires et
à jouer de vieux sketches de music-hall dans
le salon familial. Sa mère apprit à l’humoriste
en herbe des comptines, des tours de magie
et l’art délicat du calembour. Mais la chose la
plus importante que ses parents lui ont
appris, c’est d’utiliser ses talents pour faire le
bien et apporter joie et bonheur dans le
monde sans blesser personne. Toute la famille était composée de jongleurs de mots,
de farceurs et autres excentriques : son oncle
Nick, par exemple, qui écuma tout l’est
canadien dans le rôle de Steamboat Harris,
connu pour jouer du ukulélé avec un siège de
toilette.
Le premier album d’Al Simmons, Something’s
Fishy at Camp Wiganishie, est mis en nomimation aux Prix Juno dans la catégorie
Album pour enfants. Son disque suivant,
Celery Stalks at Midnight, qui rend un brillant
hommage au music-hall lui vaut un prix Juno
au Canada, en 1995, et un Parents’s Choice
34 -- 35
Award aux États-Unis, en 1996. The Truck I
Bought From Moe, son troisième album, est
mis en nomination aux Prix Juno et reçoit un
Parents’s Choice Award. Al Simmons est
marié à Barbara depuis 27 ans. Ils ont eu
trois fils : Karl, 22 ans, Will, 19 ans, et Brad,
15 ans, et vivent tous ensemble dans l’harmonie et dans un joyeux désordre près de la
petite ville d’Anola, au Manitoba. Leur foyer
est construit autour de deux wagons de train
et est équipé d’un mât de descente de pompiers qui relie l’atelier du premier étage à la
salle de jeu du rez-de-chaussée, dont le sol
est couvert de matelas et de coussins. Leur
jardin de 15 acres déborde de tyroliennes, de
lianes, de glissoires et de balançoires.
>
www.alsimmons.com
QUÉBEC
> > >
Fondée en 1994 par le chef d’orchestre
Stéphane Laforest, la Sinfonia de Lanaudière
est un orchestre professionnel canadien,
composé d’une majorité de musiciens
professionnels ainsi que de jeunes
musiciens en début de carrière.
QUÉBEC
SINFONIA
R E P R É S E N TA N T L E
Les musiciens qui œuvrent au sein de
l’orchestre viennent pour la plupart de la
grande région de Lanaudière, dans la
province de Québec, puisque c’est dans cette
région de forte tradition musicale et
culturelle qu’est née la Sinfonia. La création
d’un tel ensemble est venue combler un
besoin évident dans une région où les activités musicales sont soutenues et suivies par
la population. L’ensemble a pour mandat
d’offrir des concerts qui mettent en valeur
le professionnalisme des musiciens de
Lanaudière et qui encouragent les jeunes
talents, tout en offrant des activités
musicales de qualité accessibles à tous.
L’interprétation de nouvelles œuvres canadiennes et la promotion de jeunes compositeurs est également l’un des objectifs
prioritaires de l’ensemble, qui présente
régulièrement des œuvres contemporaines
dans ses programmes. Étant un des acteurs
culturels principaux de sa région, la Sinfonia
de Lanaudière joue un rôle important dans
l’éducation musicale des jeunes et offre par
conséquent diverses activités favorisant
l’intérêt de ceux-ci envers la musique et le
répertoire d’orchestre.
La Sinfonia travaille en étroite collaboration
avec les intervenants et les lieux de diffusion
locaux et favorise le partenariat avec d’autres
ensembles de haut niveau, tel que le célèbre
Quatuor Claudel dont les membres occupent
les premières chaises de la section des
cordes. Son interaction avec le milieu scolaire
lui permet de présenter chaque année un
programme nouveau dans les écoles : les
matinées scolaires permettent aux enfants
du primaire et du secondaire d’entendre un
orchestre de haut qualibre dans un environnement qui leur est familier. Les thèmes
présentés touchent différents sujets tels que
Tour du monde en musique, Les cordes fantastiques, Mozart et les instruments à vents.
Pour sa saison 2002-2003, la Sinfonia a
présenté le premier volet d’un conte musical
dont tous les aspects avaient été écrits
spécialement pour l’ensemble. Le conte La
danse des aurores de l’auteur québécoise
Carole Bessette ainsi que l’œuvre du
compositeur Alain Beauchêsne ont été réunis
36 -- 37
afin de faire connaître aux enfants les particularités des instruments de la famille des
cordes. Des cahiers pédagogiques sont offerts
aux professeurs de musique, qui peuvent
ainsi préparer leurs élèves avant le concert,
pendant lequel la participation des jeunes est
sollicitée. Un jeune soliste est invité à se produire avec la Sinfonia et les enfants ont le
plaisir de venir diriger l’orchestre. Les
activités pour le jeune public et la famille
varient chaque année mais sont toujours une
priorité de la Sinfonia de Lanaudière.
>
www.sinfonia-lanaudiere.org
QUÉBEC
> > >
Quand, à 18 ans, on est reconnu
régionalement et qu’à 38 ans, on l’est
internationalement, le cheminement semble
JOSEPH-RICHARD
tout naturel et pourtant … Que de travail !
QUÉBEC
VEILLEUX
R E P R É S E N TA N T L E
Joseph-Richard Veilleux possède depuis
longtemps un bagage impressionnant de
connaissances acquises à l’Université Laval
reliées au monde des arts visuels, en histoire
de l’art, en peinture et en couleurs avec des
membres de l’atelier graphique de Bruxelles
et du Centre de psychologie expérimentale
et comparée de l’Université de Louvain en
Belgique. Il a été professeur de perception
visuelle au Collège Algonquin d’Ottawa et
est détenteur d’une maîtrise en psychologie
expérimentale de l’Université Laval. En
1977, il participe à la première biennale des
artistes du Québec au Centre Saiddye
Bronfman à Montréal. Depuis, il a participé à
plusieurs expositions au Québec, au Canada,
aux États-Unis et en Europe. Joseph-Richard
Veilleux est membre de l’Académie royale
des arts du Canada. Il siège sur de nombreux
comités et conseils d’administration, dont
celui du Musée des Beaux-Arts du Canada,
à l’invitation de l’honorable Sheila Copps,
ministre du Patrimoine canadien.
Né en 1948 à Saint-Georges, au Québec,
Joseph-Richard Veilleux peut se vanter
d’avoir fait suer bien des chroniqueurs. Son
personnage et son œuvre insaisissables
sont proportionnels à sa notoriété nationale
et internationale. Un gars profond, un peu
religieux, intérieur. Son travail pictural sur
papier, toile, bois ou granite, en deux ou trois
dimensions, célèbre l’imaginaire et la symbolique de l’existence. Travaillant à grands
aplats, mêlant surfaces silencieuses et
griffures bavardes, couleurs denses et tons
évanescents, il démontre avec éloquence
l’impasse de l’être. « Je ne veux rien saisir,
je veux un art qui se tient, qui flotte, qui
ascensionne, qui dérive entre le désir qui
subtilement anime ma main, et la politesse,
qui est le congé discret donné à toute vie de
capture ».
38 -- 39
QUÉBEC
> > >
La plus québécoise des chanteuses
américaines est arrivée à Montréal en 1966.
L’égéie de Tony Roman allait aussitôt
charmer le public québécois avec des versions
de succès américains et des reprises de
chansons françaises comme Et maintenant,
NANETTE
Peint en noir, Hey Joe et Petit homme.
QUÉBEC
WORKMAN
R E P R É S E N TA N T L E
Née à Brooklyn, New-York, fille de Ernest E.
Workman, un trompettiste qui a officié dans
l’orchestre de Tommy Dorsey, et de Bebe
Kaye, chanteuse et batteuse de music-hall,
elle suit ses parents qui sont en tournée aux
États-Unis pendant sa prime enfance. À six
ans, ses parents s’installent à Jacksonville,
au Mississippi. À 18 ans, la jeune femme
entreprend sa carrière de chanteuse internationale. Elle part à New York pour auditionner
au prestigieux Juliard, mais grâce au chanteur
Rudy Valley, elle décroche le rôle principal
dans How To Succeed In Business Without
Trying, qui est présenté pendant deux ans et
demi à Broadway et en tournée. Elle apparaît
aussi dans une émission de Pat Boone. En
1966, elle rencontre le producteur et chanteur
québécois Tony Roman, qui l’invite à venir
enregistrer au Québec des versions françaises
de succès anglophones et des reprises de
classiques pop français dont la célèbre Et
Maintenant de Gilbert Bécaud, qui reste sur
la cime des palmarès pendant 15 semaines.
En 1967, Nanette est élue Découverte
féminine de l’année au Gala des Artistes. Elle
apparaît dans le Vogue américain en 1967.
L’année suivante, elle co-anime avec Tony
Roman l’émission de variétés Fleurs d’amour
et Fleurs d’amitié à l’Expo 67. On surnomme
alors le duo de Sonny & Cher québécois.
En 1969, après avoir enregistré un dernier
album avec Tony Roman, elle quitte le Québec
pour l’Angleterre. Elle est d’abord mannequin
pour les magazines Harper’s Bazaar et Flair
puis décroche un rôle dans une série mettant
en vedette Dudley Moore. En 1970, elle travaille au célèbre studio Olympic de Londres.
Remplaçant une choriste malade, Nanette
Workman se joint à Madeleine Bell et Doris
Troy, deux américaines qui font beaucoup de
sessions de studio. Elles ont déjà un engagement avec les Stones pour les chansons
You Can’t Always Get What You Want et une
autre chanson de l’album Let It Bleed. Mick
Jagger, qui sait que Nanette vient du sud des
États-Unis et qui veut le Southern Feeling, lui
demande de venir faire les voix pour Honky
Tonk Woman. Avec ses deux collègues, elle
travaille avec les plus grands du rock’n’roll :
John Lennon, Ringo Star, George Harrisson,
40 -- 41
Joe Cocker, Elton John, Billy Preston. En
1970, elle travaille sur son propre album en
anglais qui sera produit par Norman Norrell,
le gérant de Shirley Bassey. En 1971, elle fait
le prestigieux Savoy. Elle écrit aussi ses premières chansons pour un éditeur londonien.
Elle quitte l’Angleterre pour l’Allemagne où
elle rencontre Lee Halliday qui lui demande
de venir en France faire les voix sur un album
de son frère Johnny. Ne pouvant pas retourner
en Angleterre, elle décide de tenter sa chance
avec Johnny qui prend en main sa carrière.
Elle part en tournée à travers l’Europe,
L’Afrique et l’Asie, en première partie de
Johnny Halliday. Elle travaillera plus tard
avec Gary Wright et Peter Frampton sur Grits
And Cornbread. En 1973, elle revient à
Montréal. Elle désire retourner faire carrière
aux États-Unis (Herb Alpert désire la rencontrer à Los Angeles) mais est alors sans le
sou. Le producteur Yves Martin la dépanne et
la convainc de faire une version française du
hit Lady Marmelade. Ils sortent la version
française avant Patti Labelle : méga-succès.
Elle devient la première Disco Queen du
Québec. En 1975, à la faveur de la mode disco
et funky, elle remporte de vifs succès avec les
chansons Danser, Danser, Ce soir on m’invite,
J’ai le goût de baiser. C’est l’époque de la
Nuit Magique, boîte de nuit du Vieux-Montréal.
En 1978, Nanette devient Sadia dans l’opérarock Starmania qu’elle joue l’année suivante
au Palais des Congrès de Paris. Ce spectacle
de Michel Berger et Luc Plamondon lui procure un immense succès avec Ce soir on
danse à Naziland. Mick Jagger, qui est alors
en France, lui demande de faire les voix sur
son album. À son retour à Montréal, elle fait
une tournée avec Robert Charlebois. En 1980,
elle enregistre l’album Chaude avec son frère
Billy et Luc Plamondon. En 1982, Nanette
défonce les palmarès avec Call-girl et remporte le félix du 45 tours le plus vendu lors du
Gala de L’ADISQ. Il se vend à 140 000 exemplaires et devient le 45 tours le plus vendu de
1982. En 1984, elle entreprend une tournée
du Québec pendant plus de 2 ans avec le
spectacle du Gramophone au laser, en compagnie de Jean-Pierre Ferland, Louise Portal
et Marie-Claire Séguin.
En 1987, la naissance de Jesse transformera
son mode de vie. Elle traîne son fils partout
où ses engagements la conduisent. Le père,
André Gagnon, est réalisateur de films. En
1990, sortie de l’album Changement
d’adresse, conçu avec la collaboration de
Serge Fiori. Nanette devient aussi la DIVA
dans le nouvel opéra-rock de Plamondon La
légende de Jimmy, qui tient l’affiche à Paris
pendant 6 mois. En 1992, elle est choisie pour
interpréter avec Dan Bigras la chansonthème du 350e anniversaire de la ville de
Montréal, Un bateau dans une bouteille. En
1994, Rock et Romance est récipiendaire du
meilleur album rock de l’année à l’ADISQ. En
1995, la tournée du spectacle Rock et
Romance est mise en nomination pour le
meilleur spectacle rock de l’année, au Gala
de l’ADISQ. Elle connaît beaucoup de succès
avec le titre Le temps de m’y faire, signée
Éric Benzy. En 1997, elle tient un rôle dans le
film J’en suis. En 1998, elle joue dans le film
Ladies’ Room, produit par Tony Roman et
mettant en vedette John Malkovich, Lorraine
Bracco et Greta Scacchi.
Nanette vient de sortir son dernier album
intitulé Vanilla Blues Café.
>
www.nanette.qc.ca

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