N` 61

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N` 61
Journal indépendant d'informations générales
Directeur de la publication : Abdellah Tidrarine
N°61
rnal indépendant dinformations générales
Du 12 au 18 octobre 2012
1er hebdomadaire de la Région
Dépôt légal: 64/94
4 Dhs
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( Lire pages 8,9 et 10 )
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( Lire page 4 )
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( Lire page 3 )
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( Lire page 5 )
Actualité
2
Du 12 au 18 octobre 2012
Chronique internationale
Syrie: Le bourbier
Il va de soi qu’aujourd’hui la Syrie s’enlise dans une guerre civile. Tous les indices montrent que la crise n’est pas encore en mesure
d’être résolue et que la situation a atteint un point de non retour. Toutefois, jusqu’à nouvel ordre, le régime semble encore capable de
résister pour une longue période. A notre sens cela est dû à de nombreux facteurs qui ont permis au régime sanguinaire d’Al Assad
d’endurer plus de 18 mois, malgré l’intensité des affrontements avec l’Armée syrienne libre et les fortes pressions internationales.
Par Mustapha BEHRI
urant plus de 40 ans, la famille
Al Assad a réussi à fonder un
dispositif sécuritaire et une force
DUPpH FRQVLGpUDEOH ÀGqOH REpLVVDQWH
et toujours au service du « Président »
et à sa base communautaire alaouite
dont le soutien donne encore le
pouvoir à Bachar de réprimer la
révolte et d’anéantir l’opposition.
Cette opposition, se trouvant dans sa
majorité à l’étranger, n’arrive plus à
peser lourdement sur le régime
puisqu’elle n’a pas encore un projet
commun et une vision claire de
l’avenir de la Syrie post-Al Assad.
Mieux encore, on parle même
d’opposition syrienne dont les
décisions dépendent des intérêts des
pays où elle réside. Cette fragmentation de l’opposition a permis au
régime syrien de mieux tenir contre
des rivaux dépourvus de stratégie et
d’action commune. D’ailleurs, bien
que l’armée syrienne libre dispose
actuellement d’armes sophistiquées
en provenance de Turquie, d’Arabie
Saoudite et de Qatar, elle reste incapable, seule, à faire face à des troupes
D
armées bien équipées et bien organisées. La guerre est déséquilibrée.
Seule “la guerre des rues” dans
laquelle sombrent plusieurs villes
syriennes permettrait un tant soit peu à
affaiblir le régime à long terme, idem
pour les attentats ciblés. Bien que l’
attentat qui a fait exploser le centre de
la sûreté nationale à Damas semble
porter les traces d’un service de renseignement étranger, il a créé un état
d’effroi au sein du régime. On a même
évoqué une implication éventuelle du
Mossad dans cette affaire.
Les Israéliens ainsi que les Occidentaux et notamment les Américains qui
n’ont jamais caché leur hostilité au
UpJLPH G·$O $VVDG SqUH HW ÀOV VH
trouvent aujourd’hui décontenancés
face à cette crise syrienne. Bien qu’ils
souhaitent le départ du régime
alaouite qui, avec les Iraniens et le
Hezbollah ont toujours représenté une
menace réelle pour l’existence même
de l’Etat juif, les Israéliens ont peur de
l’arrivée au pouvoir de nouveaux
dirigeants radicaux. Ils se trouvent
perplexes et incapables de réagir à
terme.
Ils sont entre l’enclume d’un régime
qui se déclare nationaliste et qui
exprime clairement son animosité
envers l’Etat hébreu mais qui reste
malgré tout “gérable” et le marteau
d’éventuels nouveaux dirigeants
islamistes radicaux qui pourraient
représenter un danger plus réel.
Cette phobie d’un éventuel pouvoir
des islamistes en Syrie lors de la chute
de régime en place est un sentiment
partagé. Les Russes aussi, qui n’ont
jamais caché leur soutien au régime de
Bachar Al Assad en usant du droit de
véto au Conseil de sécurité à trois
reprises, veulent à tout prix garder un
allié stratégique dans la région qui
demeure une valeur stratégique incontestable. Les Russes, qui ont des
H[SpULHQFHV DPqUHV DYHF OHV LVODPLV
tes notamment les Moudjahidines en
Afghanistan et en Tchétchénie qui
UHFHYDLHQW GHV VRXWLHQV ÀQDQFLHUV
importants de la part des pays du
Golfe, veulent faire avorter toute
tentative d’émergence de mouvements islamistes en Syrie et éviter que
celle-ci ne se transforme, en une base
de rassemblement des Moudjahidines,
DSUqV OD FKXWH GH OHXU SURWpJp 'HV
informations circulent à propos d’une
participation considérable des combatWDQWV WFKpWFKqQHV DYHF O·$UPpH
syrienne libre.
Cela dit l’alternative en Syrie ne doit
pas être de tendance islamique qui
dans un pays multiethnique, risque de
FUpHU XQ FOLPDW GH PpÀDQFH HW
d’instabilité et pourrait ouvrir le
chemin à une guerre de communautés.
Somme toute, que la Ligue arabe qui a
aussi sa part de responsabilité dans ce
bourbier syrien, appelle Bachar Al
Assad à quitter le pouvoir ou même
l’opposition à former un gouvernement de transition ou non, cela ne
changera pas grande chose quant à
l’avenir de la Syrie qui n’a plus son
sort entre ses mains
Aérien:
Reprise des vols russes
’activité touristique à Agadir durant le
mois de septembre 2012 a enregistré
une augmentation de +2,36% en
arrivées et +7% en nuitées dans les établissements hôteliers classés d’Agadir par rapport à la
même période de 2011.
Les marchés en augmentation au niveau des
arrivées et des nuitées sont, le marché Allemand
qui a enregistré +30,75% en arrivées et +7,72 %
en nuitées, le marché Britannique a enregistré,
respectivement de +7,79% et +14,76%,
l’Arabie Saoudite +6,34% et +32,16%, le
marché Français +5,62% et 2,95%, le marché
Belge +2,33% et +11,15%, le marché National
+0,33% et 12,49%.
Les marchés en baisse en l’occurrence le
marché Italien a enregistré une diminution de
-59,59% en arrivées et -70,56% en nuitées, une
forte baisse due spécialement à la fermeture de
Club Valtur.
Le marché polonais respectivement de -30,65%
et -26,87%, et le marché Russe de -22,18% en
arrivées, le marché hollandais -15,72 en arrivées
et-11,16% en nuitées.
La durée moyenne de séjour durant le mois de
septembre a enregistré une augmentation soit
5,31 en 2012 par rapport à 5,09 en 2011.
Le taux d’occupation moyen dans les hôtels
classés de la ville d’Agadir durant le mois de
septembre 2012 a enregistré aussi une augmentation de +4,71 soit 60,17% en 2012 par rapport à
57,46% en 2011.
L
Notons que 25 établissements hôteliers 5*, 4*,
997GHqUHpPHFDWpJRULHG·XQH
capacité de 13 559 lits ont enregistré un taux
moyen de 80,63% et 37 établissements hôteliers
997 GH qUH FDWpJRULH HW
5pVLGHQFHV GH qUH pPH HW pPH FDWpJRULH
d’une capacité de 9641 lits ont enregistré un
taux moyen de 44,13% et seuls 22 établissements hôteliers de 3*, 2*, 1* et Résidences de
qUHHWpPHFDWpJRULHG·XQHFDSDFLWpGH
lits, ont enregistré un taux moyen pondéré de
20,52%.
Par ailleurs, l’analyse du cumul des arrivées et
des nuitées enregistrées dans les hôtels classés
de la ville d’Agadir durant les neuf premiers
mois de l’année 2012 par rapport à 2011, fait
ressortir une augmentation de +3,08 % en
termes d’arrivées soit 629 620 visiteurs reçus en
2012 par rapport à 610 796 reçus en 2011; les
QXLWpHVRQWFRQQXXQHOpJqUHEDLVVHGH
soit 3 203 628 nuitées en 2012 par rapport à 3
270 681 en 2011.
La répartition des arrivées et nuitées cumulées
durant les neuf premiers mois de l’année 2012
par principaux marchés, fait ressortir une
augmentation au niveau des marchés, de l’
Arabie Saoudite respectivement de +63,38% en
arrivées et +74,47% en nuitées, le marché
Espagnol de +15,33% et +5,38%, le marché
National +11,03% en arrivées et +3,76% en
nuitées, le marché Britannique a également
enregistré une augmentation de + 4,39% en
arrivées et +9,37% en nuitées, le marché
Allemand de +1,75% en arrivées et le marché
Russe de +0,13% en arrivées et +16,78%
nuitées.
A titre d'information, de nouveaux vols inauguraux sont programmés au cours du mois
d'octobre 2012 à savoir :
Le TO Russe ''Pegase Touristik'', programme
SRXU OD SUHPLqUH IRLV FKDUWHUV j GHVWLQDWLRQ
d’Agadir : le premier vol inaugural au départ de
Moscou est prévu le 16 Octobre 2012 et le 2éme
vol en provenance de Saint-Pétersbourg est
prévu le 21 Octobre 2012 ; soit 15 000 clients
sont attendus pour seulement la saison d’hiver.
Charter Estonien du TO ‘’Aurinko Estonie’’
SURJUDPPHSRXUODSUHPLqUHIRLVOH0DURFHW
précisément la destination d’Agadir avec une
rotation de trois Charters dont l’inaugural est
prévu le mercredi 24 Octobre 2012 à 12h00
$pURSRUWG
$JDGLU$O0DVVLUD
Directeur de la publication
Abdellah Tidrarine
Rédacteur en chef
Mohamed Malki
Conception Graphique
Hassan Kharraz
Ont collaboré à ce numéro :
Mustapha Behri, Abdelfettah Aberbri,
Hassan Alaoui, Mohamed Laghouizi
Département Commercial
Faissal Arribat
06 61 43 39 71
Dossier de presse
73/92
Dépôt légal
64/94
ISSN
2028/6554
Rédaction, publicité et administration
17 Bis Rue Sidi Ifni, Impasse Isbouya,
Talborjt - Agadir
Tél : 05 28 84 58 24/05 28 82 84 66
Fax : 05 28 82 84 67
Courriel
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Edité par Agadir Média
Impression : Ecoprint
Distribution : Sapress
Actualité
Ouarzazate
Festival national des arts d’Ahwach
Le Festival national des arts d’Ahwach aura lieu du 19 au 21 octobre à Ouarzazate, une occasion
pour célébrer les différentes variantes des arts populaires marocains, ont annoncé les organisateurs
nitié par la Direction régionale
de la culture de Souss-MassaDrâa, en partenariat avec le
Conseil provincial de tourisme
G·2XDU]D]DWH
&37
O·2IÀFH
national marocain du tourisme
(ONMT) et les Conseils provincial et
municipal de la ville, cette manifestation, connue auparavant sous le nom
de Festival d’Ahwach Ouarzazate,
vise à contribuer à la préservation du
patrimoine immatériel populaire, en
assurant à la fois son renouvellement,
son authenticité et la diversité de ses
styles d’expression.
Le festival, qui s’inscrit dans le cadre
des efforts visant à promouvoir le
produit touristique de la région, sera
aussi une occasion pour s’attarder sur
les dimensions intellectuelles, artistiques et connotatives des arts
d’Ahwach, et par conséquent rendre
KRPPDJHDX[ÀJXUHVHPEOpPDWLTXHV
de cet art dans la zone d’Ahwach,
précise un communiqué de la Direction régionale de la culture.
Plus de 600 artistes, appartenant à 27
Du 12 au 18 octobre 2012
Comment... Taire ?
Le foin et le mouton
de l’Aïd el kébir
moins d’un mois de l’Aïd el Adha, le
SUL[GXPRXWRQÁDPEH,OIDXWGLUHTXH
ces prix n’ont que rarement baissé, mais
ce n’est qu’à l’approche de cette fête
UHOLJLHXVHULWXHOGXVDFULÀFHREOLJHTX·RQV·HQ
rend compte. En effet, le bétail, d’une manière
général, coûte très cher et ce, même si dans le
Souss, on s’est remis, depuis des années déjà, à
l’élevage. Cette hausse du prix des ovins et des
bovins est due au coût des aliments qui ne
cesse de connaître une ascension vertigineuse.
Même le poulet n’en a pas été épargné. Résultat des courses : la viande, dans ses différentes
qualités, coûte aussi très cher. Les paysans
craignent le pire avec cette sécheresse qui
V·LQVWDOOHGXUDEOHPHQW,OIDXWVDYRLUTXHGDQV
la région SMD, particulièrement à Agadir,la
demande en matière d’aliments de bétail a pris
une tendance à la hausse, depuis quelques
années. Parallèlement, la région ne produit pas
À
I
troupes des différentes zones
d’Ahwach au Maroc, sont attendus
lors de cette édition qui verra
l’animation des diverses places publiques de la ville, ainsi que
Une référence d’identité
anse
communautaire plupart des danses traditionnelles
villageoise, Ahwach est marocaines, Ahwach incarne une
propre aux populations référence d’identité, une mémoire
amazighes du grand Atlas et de la collective dans laquelle se reconrégion du Souss. Cet art séculaire naît l’individu et un signe de son
joint la danse, à la poésie, aux appartenance ethnique. C’est
chants sur font de rythmes aussi un espace où les jeunes des
mouvants, aux cadences qui deux sexes se découvrent, se
varient au cours de la prestation et proposent mutuellement en vue
aux nuances variables d’une tribu G·pYHQWXHOOHVÀDQoDLOOHV
à l’autre. Parfois mixte, parfois Le temps d’une danse au cours de
réservée aux hommes, la participa- laquelle la société permet les
tion de la femme reste tributaire avances à travers une belle choréGHVVSpFLÀFLWpVVRFLRORJLTXHVGHV graphie et des vers poétiques
groupements humains. La danse chantés à cette occasion. Cet art
d’ensemble ainsi que les chants est surtout connu dans les régions
du groupe laissent – à intervalles d’Ouarzazate, Tafelalt, Zagoura
réguliers – la place aux poètes du et le Souss. Mais, ce n’est pas
village qui entonnent des poèmes pour autant que ses rythmes se
souvent improvisés à l’instant ressemblent. Notamment au
même sur des sujets ayant attraits niveau de la vitesse d’exécution
aux valeurs humaines, à l’amour de la musique et des danses, à la
et à l’ordre religieux. Comme la fois
D
3
l’association de plusieurs établissements de la province.
Au programme de cette manifestation, des soirées artistiques, durant
lesquelles se reproduiront les plus
célèbres troupes nationales, concurrençant en matière de création,
d’innovation et d’ondoiements.
Plusieurs expositions sont aussi
prévues pour mettre en valeur le
potentiel patrimonial et culturel de la
région, en plus d’un concours dans
l’art d’Ahwach dédié aux jeunes
troupes. Les festivaliers auront également rendez-vous avec des visites des
sites patrimoniaux de la région.
L’événement sera l’occasion propice
pour les chercheurs et passionnés du
patrimoine de débattre autour du
thème «Le patrimoine des oasis : la
synergie entre le naturel et le
culturel», avec la participation des
conseils élus des provinces du Grand
Ouarzazate, les acteurs de la société
civile, les partenaires économiques et
institutionnels, ainsi qu’un certain
QRPEUH G·H[SHUWV DÀQ G·pWDEOLU XQH
feuille de route, à même de répondre
DX[ GpÀV SRVpV SDU OH VRXFL GH OD
préservation du patrimoine matériel
et immatériel et sa mise en valeur,
dans l’objectif de contribuer au
développement national durable
une quantité assez conséquente pour satisfaire
tout le monde. On sait que dans la région, le
béton a enregistré une avancée considérable au
détriment des terres agricoles, ces quelques
dernières années. La région ne s’auto-satisfait
pas dans le domaine. Le foin, et autres
aliments, sont « importés » d’autres wilayas et
provinces. Des revendeurs s’en sont, ainsi, fait
XQPpWLHUSRXUDLQVLGLUH,OHVWFODLUTXHFHV
derniers ne se déplacent pas jusqu’à
&KpPDL\D<RXVVRXÀD6LGL %HQQRXU(O -DGLGD
,même et autres localités et douars, pour rien.
,OIDXWELHQTX·LOVJUDWWHQWXQERXWGHSDLQGH
cette transaction. Conséquence donc, les prix
des aliments augmente et par ricochet, celui du
bétail et de la viande aussi. A vrai dire, pour les
paysans et les éleveurs, il ne sera nullement
surprenant de voir, demain, le mouton de l’Aïd
coûter les 5000 DH, voire plus. C’est le
résultat d’une chaine qui ne se régularise et ne
Mustapha BEHRI
se stabilise pas
Cherchons reporters et correspondants de presse
Cherche 2 reporters sur le Grand Agadir, ainsi que des correspondants de presse francophones dans les provinces de Tiznit, Taroudant,
Ouarzazate, Zagora, Tinghir, Sidi Ifni, Guelmim et Tan Tan. Les postulants désireux de poser leur candidature sont priés de joindre à leur
demande une lettre manuscrite de motivation et un C.V. détaillé. Ils sont priés de faire parvenir leur courrier à l'adresse suivante :
17, bis Rue Sidi Ifni - Impasse Isbouya - Talborjt ( Agadir) - Email : [email protected]
Actualité
Elections régionales dans le sud
L'USFP remporte la présidence de deux conseils régionaux
Suite aux élections pour le choix des présidents des conseils régionaux, El Mami Boussif a été élu
nouveau président du conseil de la région de Oued Eddahab-Lagouira .A Guelmim, c’est Mohamed
Lhbib Anazoum de l’USFP qui a été élu, à l’unanimité, président du conseil de la région de
Guelmim-Smara. Quant à Sidi Hamdi Ould Rachid reconduit à la tête du conseil régional,il a été
réélu à la tête du conseil régional de Laâyoune.
’est à l’unanimité que Mohamed Lhbib Anazoum de l’USFP
a remplacé, à la présidence de la
Région de Guelmim-Smara, Omar
Bouaïda, du Rassemblement national
des indépendants (RNI).
El Mami Boussif Nouveau président
du conseil de la région de Oued Eddahab-Lagouira
Lors de cette session ordinaire tenue à
Guelmim,porte du désert,ont été
également élus Abdelouahab Belfkih
(USFP) premier vice-président,
Essalek Bouloune (parti de l’Istiqlal)
deuxième vice-président, Moulay
Lahmad Azzate (Parti du progrès et
du socialisme) troisième vice-président, Mbarek Kassem (parti de
l’Istiqlal) quatrième vice-président et
Ahmed Bouzahi (RNI) cinquième
vice-président.Pour
rappel,
M.
Anazoum ,qui est le beau-frère de
Hassan Derham, l’homme fort du
parti de la rose dans les provinces du
Sud, avait occupé auparavant le poste
de quatrième vice-président du
conseil municipal de Guelmim.
C
El Mami Boussif Nouveau président du conseil
de la région de Oued Eddahab-Lagouira
A Dakhla, El Mami Boussif, lui aussi
du parti de USFP a été reconduit à la
présidence du conseil de ll’a région
de Oued Eddahab-Lagouira lors
d’une session extraordinaire tenue
mercredi.
Originaire de la tribu Oulad Dlim,
considérée comme la tribu la plus
forte au niveau de la région de Oued
Eddahab-Lagouira, M. Boussif,
homme d’affaires de métier, est
licencié en droit.
Soutenu par l’actuel président du
conseil municipal de Dakhla, Sidi
Slouh Joumani, M. Boussif a recueilli
les 35 voix des membres du conseil
qui ont également élu Hamdat El
Joumani premier vice-président, El
Mami Ramdane deuxième vice-président, Yahdih El Bali troisième
vice-président, Ahmed El Khalil
quatrième vice-président et Mohamed
Mbarek Laabid cinquième vice-président. L’élection du secrétaire du
conseil et du rapporteur ainsi que de
leurs adjoints et des membres des
commissions a été reportée
$ QRWHU HQÀQ TX·j /Dk\RXQH%RX
jdour-Sakia El Hamra, les élections
pour le choix du président du conseil
régional auront lieu jeudi prochain.
Les membres du conseil sont déjà en
«voyage de concentration» à Agadir.
Selon des observateurs basés à
/Dk\RXQH OD UppOHFWLRQ GH 6LGL
Hamdi Ouled Rachid du PI et issu de
la tribu Rguibat devrait se faire sans
problème
M.BEHRI
4
Du 12 au 18 octobre 2012
Taghjijte/ Province de Guelmim
Hymne aux dattes
S
ous le thème : « «Les produits de terroir
expriment la biodiversité des oasis»,
l’Association du Moussem des dattes
organise ,entre le 11 et le 13 octobre, son
festival annuel , qui se veut un espace de
rencontre différents coopératives, sociétés de
conditionnement et de valorisation, artisans
et associations de toute la zone de production
de cette richesse Nous y reviendrons ultérieuM.B
rement avec plus de détails
Journée SAYIDATE
Hommage à Malika ALAMI et Fatima TABAAMRANT
ntièrement dédiée à la femme
marocaine, la troisième édition de la
journée Sayidate, s’est tenue à l’hôtel
Royal Atlas d’Agadir le Samedi 6 octobre
dernier, sous le thème : « Après la nouvelle
constitution quel rôle pour la femme dans la
scène politique et économique ? ».
Souss Graphics, qui en est le maître d’œuvre
avec le soutien du Centre régional
d’investissement SMD, a concocté un
programme riche et varié comportant quatre
volets: Grande conférence et tables rondes,
hommages et remise de trophées. Ce rendez
E
Malika ALAMI
vous annuel a vu la présence de grandes
GDPHV ÀJXUHV SROLWLTXHV pFRQRPLVWHV HW
intervenants dans la sphère des médias
régionaux et nationaux.
Deux hommages ont été rendus à la journaliste Malika ALAMI et à l’artiste Fatima
TABAAMRANT.
La conférence a débattu du sujet même de
cette édition : Après la nouvelle constitution,
quel rôle pour la femme dans la scène
politique ? Plusieurs intervenantes ont donné
un éclairage approfondi sur cette thématique
: Amina MAELAININE, parlementaire PJD
avec une intervention sous le thème la
participation de la femme dans la vie
politique, bilan et horizons d’attente, Naima
KHALDOUNE, parlementaire IP, le rôle de
la femme dans la scène politique. Zineb
KAYOUH, parlementaire IP, le rôle de la
femme dans le changement politique au
Maroc et expérience personnelle dans le
cadre de l’action politique, Rachida TAHRI,
parlementaire PPS, Mise en œuvre des
dispositions de la constitution et égalité
entre les sexes, Aicha LOUKHMAS,
parlementaire USFP, avocate : l’article 19 et
64 de la constitution 2011. Saadya EL
BAHI, parlementaire USFP, directrice du
centre Annajda UAF Agadir : le rôle de la
femme après la constitution. Naima
FARRAH, parlementaire RNI : le rôle des
partis politiques dans l’élaboration du
contenu de la nouvelle constitution au sujet
Fatima TABAAMRANT
de la femme. Fatima ABOU IHSANE,
ex-parlementaire RNI, militante associative
: la femme et la politique.
Des témoignages ont marqué la journée,
Nouzha SKALI, Ex ministre du développement social, de la famille et de la solidarité,
parlementaire PPS, les femmes en politique :
parcours et perspectives à la lumière de la
nouvelle
constitution.
Meryem
El
BELGHITI KABBAGE, présidente de la
commune rurale d’Oulad Aissa, Taroudant :
Témoignage sur l’expérience en tant que
parlementaire et présidente de commune
rurale. Amina BOUDLAL, parlementaire
RNI, présidente de la commune rurale
d’Oulad Aissa, Taroudant : Expérience
professionnelle en tant que parlementaire et
présidente de commune. Fatima CHAHOU,
membre administratif de l’IRCAM :
expérience au sien de l’Institut Royal de la
Culture Amazighe.
Une table ronde était inscrite au programme
de cette journée. Les participantes ont
débattu du thème : « l’entrepreneuriat
féminin, un levier de croissance pour
l’économie nationale ? »
Ce débat été enrichi par les témoignages des
grandes actrices de la société locale : Salwa
Benkirane (chef de la division sociale à la
wilaya d’Agadir), Fatima AMZIL directrice
régionale de l’ANAPEC, Agadir), Saida
LAKHAL (chargée de mission, au Centre
régional d’investissement Souss Massa Dràa
), Souad ATIF (chargée de mission, au centre
Régional d’investissement Souss Massa
Dràa) Ouidad BENNISSI ( directrice du
groupe, Marché particulier et professionnel,
Atijari Wafabank Agadir) Leila KHOUIMI (
Directrice de la pépinière SAPIAMA,
Groupe Kabbage, Agadir) Rachmain
TAARABT ( présidente de la coopérative
féminine Tamounte, Essaouira)
Meryam LASRI
Actualité
En marge de la Journée mondiale de l’Enseignant
Enseigner à Agadir, un cahier des charges bien rempli
Enseigner, quel beau métier ! Seulement, les réalités de l'enseignement sont plus
dures que ne le veut l'adage, particulièrement aujourd’hui
e 5 octobre de chaque année,
le monde célèbre la Journée
de l’Enseignant. Dans certains
établissements scolaires à Agadir,
cet événement est passé inaperçu, la
note de la délégation du MEN étant
arrivée tardivement. Dans d’autres,
ce sont les élèves qui, à la demande
de leur surveillant général M.alaoui,
ont agréablement surpris leurs enseignants en leur offrant roses et
dédiant poèmes, comme ce fut le cas
à l’institution privée Blaise Pascal.
Alors qu’au lycée collégial Ibnou Al
Haytem,situé à Dakhla, le staff
administratif et le corps enseignant
ont célébré
la Journée
de
l’Enseignant autour d’un déjeuner
dans l’établissement, qui ,depuis
l’arrivée du nouveau directeur
Ahmed Mae al aynine , ne cesse de
se distinguer tant par la discipline et
la ponctualité des apprenants et
apprentis que par la qualité de
l’enseignement dispensé et le cadre
,à la fois avenant et accueillant,où se
déroulent
différentes
activités
(para)scolaires.
Lors de ce déjeuner, le directeur a
proposé que, désormais, le 5 octobre
de chaque saison scolaire sera
l’occasion pour rendre hommage
aux méritants parmi les enseignants
et le corps administratif de
l’établissement.
Ainsi
qu’une
occasion pour faire le bilan.
En attendant, un constat : Enseigner,
quel beau métier ! Seulement, les
réalités de l'enseignement sont plus
dures que ne le veut l'adage, particulièrement aujourd’hui. « Etre enseignant est épuisant et apporte peu de
UHFRQQDLVVDQFHª QRXV FRQÀHUD FHW
ancien enseignant qui a passé plus
de 30 ans dans des classes d’écoles
«Au début, le jeune enseignant
L
arrive plein d’enthousiasme pour
transmettre des connaissances dans
une matière qu’il aime. Il est
souvent très bon, très pointu dans sa
matière mais il oublie qu’enseigner
est une relation. Et que même le plus
savant des profs n’arrive à rien s’il
n’établit pas le contact avec les
élèves», renchérit avec sagesse notre
interlocuteur. En effet, il n’est pas
toujours facile pour les jeunes enseignants de concevoir leur place au
sein de leur classe. Stressés, inexpérimentés,
les
enseignants
d’aujourd’hui se focalisent sur leur
cours sans s’intéresser vraiment a
leurs élèves «Etre enseignant, c’est
avant tout être en relation avec un
groupe, établir une relation de
FRQÀDQFH GH VpFXULWp G·HPSDWKLH
mais aussi une relation d’autorité
éducative», nous dira M. Abdelkébir
F, ancien professeur à la prestigieuse
Ecole Normale qui a vu sortir des
noms bien connus. Pour cet ancien
formateur : «Dans cette profession,
nul n'est à l'abri de la violence
(physique mais surtout morale) que
génèrent certains élèves et les débuts
GH FDUULqUH VRQW SDUIRLV GLIÀFLOHV ,O
peut être nécessaire de créer des
OLHQVDIIHFWLIVDYHFOHVpOqYHVDÀQGH
restaurer un lien familial et tous les
enseignants ne s'y sentent pas prêts
». Il est vrai, toutefois que les conditions de travail ne sont plus ce qu’ils
étaient et que ces conditions ne sont
pas les mêmes selon les quartiers,
villes où l'on exerce, ni même d'un
établissement à un autre. Mais il faut
aussi admettre que le métier
d’enseigner a beaucoup changé. «
Dans le temps, ce prestigieux et
respectable métier était chargé de
tradition, l'enseignant était celui qui,
outre le savoir, transmettait les
valeurs fondamentales de la société.
Mais la société change constamment, les techniques évoluent, les
savoirs évoluent, les manières dont
on accède au savoir évoluent, les
attentes sociales évoluent. Et le rôle
GH O
HQVHLJQDQW V
HQ WURXYH PRGLÀp
profondément. »
« L’on se souvient de ces enseignants qui nous accompagnaient à la
maison car qui n’a pas souffert en
classe d’un mal de tête persistant, de
ces enseignants qui nous grondaient
à la place de notre père car on avait
osé proférer des insultes et des gros
mots, de ces autres enseignants qui
n’hésitaient pas à aller voir les
parents s’ils remarquent une régression de l’élève… » «En cours, il faut
répondre, écouter, se déplacer,
écrire, maintenir l’ordre, gérer la
dynamique de groupe, à la maison,
corrections, préparations de cours
sans cesse actualisés…, on n’a plus
le temps ni l’énergie de suivre individuellement les élèves ni de prolonger notre rôle en dehors de l’école»
nous dira cet enseignant pour
MXVWLÀHUOHXUQRQLPSOLFDWLRQGDQVOD
vie de leurs élèves. Il faut dire que le
plus beau métier du monde n’attire
plus aujourd’hui et ceux qui y
viennent se trouvent tellement
stressés que leur vraie mission est
IRUFpPHQWPRGLÀpHM.BEHRI
Association marocaine du journalisme d’investigation
Création de la section Agadir
e
comité
préparatoire
afférent à la création de
l’Association marocaine
du journalisme d’investigation
(section d’Agadir) a organisé
une assemblée générale, le jeudi
4 octobre 2012 au siège de la
Chambre
de
commerce,
d’industrie et de service pour
l’élection des membres du
bureau en présence des journalistes professionnels d’Agadir.
Après l’étude des objectifs de
l’association qui se déclinent en
termes d’encouragement et de
rayonnement de ce
genre
d’écriture
médiatique
et
d’organisation des formations
DX SURÀW GHV MRXUQDOLVWHV FLQT
confrères ont été élu pour
former le bureau de la section
de l’association à Agadir.
Ainsi, le bureau de l’association
marocaine
du
journalisme
d’investigation (section Agadir)
se compose du président,
Yassine SABER, du secrétaire
général, Driss ENNAJAR, du
responsable de la trésorerie,
Azedine FETHAOUI, de deux
conseillers
Mahfoud AIT
SALH et Majda SABER
M.L
L
Yassine SABER
5
Du 12 au 18 octobre 2012
Journée d’étude à Taroudant
Droit et NTIC, Etat des
lieux et opportunités
’Université Ibn ZOHR, l’Equipe de
Recherche E .R.R.J.B, FSJES –
Agadir, la Faculté Polydisciplinaire
Taroudant
organiseront une Journée
d’étude le lundi 15 octobre prochain à
Taroudant sous le thème : Droit et Nouvelles Technologies de l’information et de la
communication (TIC), Etat des lieux et
opportunités.
Au programme, une conférence inaugurale
animée par le consultant et expert dans les
TIC M. Marouane HARMACH, ainsi que
trois ateliers sous les thèmes : le droit et la
propriété intellectuelle et industrielle, le
droit et le e-commerce, et la place des TIC
dans l’enseignement supérieur.
Les organisateurs tenteront à travers cette
MRXUQpH GH UpÁH[LRQ GH PHWWUH O·DFFHQW VXU
des thèmes où le Maroc connaît encore un
vide juridique et un retard considérable au
niveau de la réglementation appropriée aux
TIC
L
Microsoft intègre l'amazigh
à son futur système
d'exploitation Windows 8
e nouveau système d'exploitation Windows 8 de Microsoft,
GRQW OD VRUWLH RIÀFLHOOH HVW
prévue le 26 octobre, propose l'amazigh parmi les 109 langues utilisées, a
annoncé, mercredi à Rabat, Jean-Philippe Courtois, président de Microsoft
International
L
Economie
6
Du 12 au 18 octobre 2012
Centre Régional d’Investissement
Plus de 15 MDH alloués aux projets d’investissements
25,tel est le nombre de projets
d’investissements approuvés par
le
Centre
régional
d’investissements (CRI) à Agadir au
cours du premier semestre de l’année en
cours. Le montant pour leur réalisation
s’élève à 15 milliards744 millions de
dirhams. Sur le plan sectoriel, c’est le
tourisme qui se place en première
position avec50%, suivi par le secteur
des services avec 38%.L’immobilier
occupe la troisième place e 9%.
En effet ,volet tourisme, le CRI a donné
le feu vert pour la construction d’un
grand complexe touristique à Agadir par
des investisseurs saoudiens ,avec une
capacité d’accueil qui s’élève à 200
chambres hôtelières .
Le coût de l’investissement, qui va
générer 200 emplois stables ,est estimé
à 540millions de dirhams. A cela
s’ajoute la construction d’un complexe
immobilier et touristique par la société
Vocation Loisirs SA, qui contient 222
unités d’habitat pour promouvoir le
tourisme ;ainsi que 250 chambres
hôtelières avec une enveloppe de 365
millions ,créant ainsi 730 emplois.
Pour ce qui est de la création des entrepriVHVOH&5,DGRQQpVRQDFFRUGDÀQTXH
746 entreprises voient le jour, le montant
de cet investissement qui générera plus
de 3200 emplois est évalué à 407
millions de dirhams.
3RXU FH TXL HVW GHV FHUWLÀFDWV QpJDWLIV
délivrés par le CRI au cours de cette
année , il a atteint le chiffre 1439.Vient
en tête le secteur de l’immobilier avec
26%,suivi par celui du commerce en
enregistrant 22% et les services ,bons
troisièmes avec 21%.
(QÀQOH&5,DGpOLYUpDXWRULVDWLRQV
pour l’exploitation des mines dans la
M.B
Région
1
Filière des fruits et légumes
'pPDUUDJHGHFDPSDJQHGLIÀFLOH
Selon la (Fédération Interprofessionnelle Marocaine de production et d’exportation des Fruits Et Légumes)(FIFEL )
OD)LOLqUHGHV)UXLWVHW/pJXPHVFRQQDLWXQGpPDUUDJHGHFDPSDJQHWUqVGLIÀFLOHK\SRWKpTXpSDUGHVYDJXHVGHFKDOHXU
DFFRPSDJQpHVGH&KHUJXLHQ0DL-XLOOHWHW$R€WVXLYLHVGHWRUQDGHVH[FHSWLRQQHOOHV
ette situation aura des répercussions négatives sur toutes les
productions de fruits et légumes
et peut se solder par de lourdes pertes
ÀQDQFLqUHV $ FHWWH VLWXDWLRQ
s’ajoutent la pression exercée par la
CNSS (Caisse Nationale de Sécurité
Sociale)
sur
les
producteurs,
O·DFFRPSDJQHPHQW ÀQDQFLHU SDU OHV
Banques qui devient de plus en plus
FRQWUDLJQDQW HW SRXU ÀQLU O·DQQRQFH
GX JRXYHUQHPHQW GH OD ÀVFDOLVDWLRQ
de notre secteur en 2013.
$ÀQG·pYDOXHUHWG·pWXGLHUFHWWHVLWXD
tion qui handicapera, sans aucun
doute, la croissance ainsi que la
relance de notre Filière Fruits et Légumes, la FIFEL a organisée le 30
Septembre 2012 à Agadir une journée
GHUpÁH[LRQHWGHFRQFHUWDWLRQVXUOHV
problèmes urgents qui se posent à
FHWWHÀOLqUH
Ont participé à cette réunion :
‡
0DURF &LWUXV )pGpUDWLRQ
,QWHUSURIHVVLRQQHOOH 0DURFDLQH GHV
Agrumes
‡
)p'$0)pGpUDWLRQGH'pYH
loppement de l’Arboriculture au
0DURF
‡
),)(/ )pGpUDWLRQ ,QWHUSUR
fessionnelle marocaine de production
et d’exportation des Fruits Et Légumes
‡
),0$'$77(6 ² )pGpUDWLRQ
,QWHUSURIHVVLRQQHOOH 0DURFDLQH GHV
'DWWHV
‡
,17(5352/,9( )pGpUD
C
WLRQ ,QWHUSURIHVVLRQQHOOH 0DURFDLQH
de l’Olive (absente excusée)
En effet, le rapprochement entre ces
cinq interprofessions représentant «la
Filière des Fruits et Légumes au
0DURFª Q·HVW QXOOHPHQW IRUWXLW PDLV
découle de leur volonté de voir les
RSpUDWHXUVV·XQLÀHUDXWRXUGHVPrPHV
objectifs ; axés sur la réussite du Plan
0DURF 9HUW OD FRQVROLGDWLRQ GHV
DFTXLV GH FHWWH ÀOLqUH DLQVL TXH VD
relance économique et sociale.
,OHVWLQGLVFXWDEOHTXHO·(WDW0DURFDLQ
ne ménage aucun effort pour mener
des chantiers structurants et améliorer
l’environnement dans lequel évolue
notre Agriculture en général et notre
Filière en particulier, mais la non
implication des professionnels dans la
prise des décisions à caractère stratégique peut engendrer des effets néfastes
car le producteur demeure le mieux
SODFp SRXU DSSUpKHQGHU OHV VSpFLÀFL
tés du Secteur Agricole d’une façon
JpQpUDOH HW OHV SUREOqPHV GX 0RQGH
Rural en particulier ; d’autant plus
que les complications subies par les
opérateurs à tous les niveaux prennent
un caractère structurel et non conjoncturel.
Après analyse de la situation et débats
sur la manière de consolider les
acquis de la Filière des Fruits et Légumes, chaque Fédération a donné son
avis et ses propositions quant au cadre
à mettre en place, la FIFEL a proposé
aux différentes Fédérations de la
ÀOLqUH GH WUDYDLOOHU VXU XQ SURMHW GH
FUpDWLRQG·XQH©&RQIpGpUDWLRQ0DUR
FDLQH GHV )UXLWV HW /pJXPHV ª GDQV
une première phase et comme
deuxième phase la formation de «
L’UNION
des
Confédérations
LQWHUSURIHVVLRQQHOOHVªHWFHFRQIRUPp
ment à la loi sur les Interprofessions
Agricoles.
(Q DWWHQGDQW OD FODULÀFDWLRQ GHV
positions et propositions de chacune
des Fédérations présentes à cette
réunion, qui ont demandé un temps de
UpÁH[LRQHW9XO·XUJHQFHGHVSUREOq
PHVTXLVHSRVHQWjFHWWHÀOLqUH
OD ),)(/ VROOLFLWH HQ XUJHQFH
l’ouverture d’un dialogue responsable
avec les départements concernés ;
ouvrir un dialogue urgent avec le
0LQLVWqUHGHO·(PSORLHWGHOD)RUPD
WLRQHWOH0LQLVWqUHGHO·$JULFXOWXUHHW
GHOD3rFKH0DULWLPHVXUODVDLVRQQD
lité dans le secteur agricole qui
procure plus de 60 millions de
journées de travail au milieu rural
ainsi que la mise en place d’une
M.B
relation sereine avec la CNSS
Reportage
Tourisme
7
Du 12 au 18 octobre 2012
Booster le taux de retour
On aimerait bien savoir pourquoi le Royaume reste le pays qui connaît le plus faible taux de retor de visiteurs ;
pourquoi, en dépit de ses atouts et son capital dans ce secteur, ceux qui y viennent n’ont plus vraiment envie d'y
retourner ; pourquoi aussi rien n'est fait ou presque pour redresser cette situation ?
touts nationaux indéniables.
Pourtant, avec la Grèce, la
Turquie, l'Egypte surtout, le
Royaume se distingue par bien des
traits dans le pourtour méditerranéen.
.De fait, nombreux sont les facteurs
qui lui donnent un cachet pratiquement à nul autre dans la région : la
diversité de son relief, atlasique et
présaharien mais aussi des côtes méditerranéenne et atlantique de plus de
3.500 kms ; un climat tempéré ; un
ensoleillement de 250 à 300 jours
selon les localités ; des traditions
authentiques et une hospitalité appréciée de tous ; la proximité des grands
PDUFKpV pPHWWHXUV HXURSpHQV HQÀQ
une infrastructure hôtelière de
standard international. Plus que cela, il
offre aussi la particularité d'être une
terre millénaire où l'histoire a laissé
ses pas avec, en particulier des villes
impériales où le touriste peut se remémorer la légende des sièclesBref, c’est
un pays à la fois proche de l’Europe,
familier
des
consommateurs
européens, mais qui dispose en même
temps d’un capital de dépaysement qui
n'a rien à voir avec les images de carte
postale de certaines villes présentées
volontiers comme étant "exotiques ".
A
satisfait en fait venir trois autres poten- entretenues sur tel ou tel point ?
tiels tandis que s'il est mécontent il en Nous-mêmes, nous avons peut-être
fait perdre huit tentés alors par d'autres fait l'erreur de tomber dans ce piège du
"Maroc en rondelles" qu’on nous
destinations.
présente à l’extérieur dans certains
Un gisement à…valoriser
milieux, comme attractif sur le plan
touristique et un peu moins sur
Il y a plus. Ainsi, le souci constant de d’autres plans.Or, l’image d’un pays
la qualité du produit touristique ne doit est un atout : elle est la résultante
jamais être pris en défaut : à l'accueil, complexe de perceptions et de disposidans les transports, dans les presta- tions qui dans une alchimie donne tel
tions offertes, dans l'hygiène, l'environ- ou tel résultat.C’est pourquoi une
nement. Car ce n'est jamais gagné stratégie de promotion de notre image
Retour à Agadir
Agadir n’a rien à envier aux
autre
Qu’en est-il maintenant de la capitale
du Souss ?Sans doute tout n'y est pas
parfait, mais globalement, force est de
dire qu’elle se distingue sur le marché
international par la nature fortement
attractive de destinations, proprement
magique
comme
Marrakech,
Ouarzazate,Fès, Tanger... . C’est une
ville à la fois proche de l’Europe,
familière
des
consommateurs
européens, mais qui dispose en même
temps d’un capital de dépaysement qui
n'a rien à voir avec les images de carte
postale de certaines villes présentées
volontiers comme étant "exotique.
Elle offre également d’autres attraits :
diversité des sites, balnéaire, montagne et présaharien, architecture et
monuments millénaires, gastronomie,
arts et traditions, hospitalité...
d'avance : le tourisme n'est pas en effet
une industrie avec des produits stockables susceptibles d'être emmagasinés
et commercialisés la saison suivante.
Un touriste perdu ira ailleurs, c'est
connu : cela est lié à la sensibilité et à
ODÁXLGLWpGHFHVHFWHXU
/HVÁX[WRXULVWLTXHV«LGHP
L'amélioration du taux de retour de
quelques points seulement a des effets
importants : ce sont des centaines de
milliers de visiteurs en plus. Il y a donc
là un véritable "gisement" à mieux
exploiter par des correctifs qui ne sont
SDVKRUVGHQRVPR\HQV,OVXIÀWVHXOH
ment d'en établir un constat circonstancié et d'y apporter, d'une manière contiUn bien maigre %, cependant nue, les solutions appropriées.
!
Revoir notre stratégie...
Et pourtant, le fait est là : le taux de
retour n'est que d'un bien modeste %,
taux marginal par rapport à ce que l'on
est en droit d'espérer ; taux aussi bien
inférieur à des 15-20% de pays
proches qui n'ont pas tous les mêmes
attraits pourtant. Alors ? Pourquoi ce
GpÀFLW "7RXWHV OHV pWXGHV GDQV OH
domaine touristique montrent en effet,
depuis des années qu'un visiteur
ont pu voir, sur le terrain si l’on ose
dire, en toute liberté, le Maroc
d’aujourd’hui, ses hommes, ses
réalités aussi.C’est donc à partir de ces
données - et de beaucoup d’autresTX·LOLPSRUWHGHUpÁpFKLUjXQYpULWD
ble plan de promotion de l’image du
pays.
7RXVOHVVHFWHXUVG·DFWLYLWpVEpQpÀFLH
ront des retombées de ce "plus", que ce
soit ceux du tourisme, de l’économie,
des affaires ou des investissements.
Il faut bien relever ici que nous
n’avons pas que des amis à l’extérieur
HW TXH FHUWDLQHV RIÀFLQHV VSpFLDOLVpHV
mènent depuis des années des campagnes insidieuses contre le Royaume.
Cela nous le savons. Mais y a-t-on
apporté les éléments de réplique et
d’information conséquents de nature à
démentir les assertions et allégations
de marque doit être conçue, élaborée
et mise en œuvre. Elle doit prendre en
charge l’ensemble des traits du
Royaume qui lui donnent son identité
et sa personnalité et les agencer de
sorte qu’ils offrent à l’extérieur la
posture la plus positive et la plus
avantageuse.
Plus de clichés donc !
Cela n’a rien à voir avec des opérations médiatiques “coups de poings “,
menées souvent à grands frais et qui
n’ont qu’un impact marginal quand
elles ne sont pas proprement contre
productives dans certains cas.Pas
davantage, elles ne doivent s’obstiner
à commercialiser des visions étriquées
et "archaïques" de notre pays, à coups
de clichés “authentiques “ bâtis à
partir d’un imaginaire invariant
–chameau, thé à la menthe,
folklore.Non, car il nous faut aller plus
loin et veiller à valoriser l’image démocratique du Royaume. avec ses
libertés,
son
pluralisme,
sa
quiétude.Dans cette perspective, les
millions de témoins ne manquent pas :
FHVRQWOHVLPSRUWDQWVÁX[GHWRXULVWHV
notamment européens, qui sillonnent
depuis des lustres le Royaume et qui
Cette année, les Gadiris ne savent plus
quoi penser concernant le tourisme.
Est-ce un secteur en crise continuelle
ou est-ce la lumière du bout du
tunnel?Les médias ne diffusent que de
bonnes nouvelles, corroborées par les
responsables concernés, alors qu’il
semblerait que la réalité soit toute
autre.Un hôtel de la ville d’Agadir,
pour ne pas le citer, malgré un personnel présent et mobilisé, a connu durant
les vacances de printemps des taux de
visite irréguliers : un groupe de touristes passait et emplissait l’hôtel le
week-end, puis on pouvait passer le
milieu de semaine à voir une dizaine
de clients errer dans les couloirs et
dans le restaurant de l’hôtel.Les jeunes
étudiants , qui travaillaient de manière
saisonnière, comme main d’œuvre
d’appoint, pour répondre au nombre
important de touristes, se retrouvent en
été au chômage et avouent que les
hôtels de Taroudant,Ouarzazate,et
Agadir ne les engagent plus, en raison
du petit nombre de touristes .La classe
socio-économique des touristes aussi a
varié, selon le réceptionniste d’un
hôtel à Agadir. Selon lui, beaucoup de
français préfèrent réserver dans des
hôtels à 150dhs ou 200 dhs la nuit et ne
cherchent plus « les étoiles ». Si les
touristes viennent dans la region Souss
Massa Draa pour faire des économies,
le tourisme de luxe devient une notion
à repenser .Un responsable d’un hôtel
quatre étoiles avoue que les Marocains
en déplacements professionnels, ou
amateurs de tourisme intérieur,
assurent malgré tout un débit stable de
clientèle, mais qu’on en est plus aux
beaux jours du tourisme au Maroc .On
peut conclure que l’on ne peut demander aux médias, surtout nationaux et
aux politiques d’être francs concernant
le tourisme, car l’intérêt national est
d’encourager le tourisme, de montrer
que tout va bien. Reste à savoir donner
une bonne image sans perdre sa crédibilité, car il faut avouer que le
tourisme est en crise…
Abou Mohamed Ali
Dossier
Retrospective
8
Du 12 au 18 octobre 2012
Souss et la régionalisation avancée
Lors de sa tournée dans le pays l’année dernière, Omar Azziman, président de la Commission consultative de la régionalisation, accompagné d’une délégation composée de six membres de la commission a fait escale à Agadir, où il a eu
une rencontre ouverte à l’amphithéâtre de l’ENCG d’Agadir, avec les représentants de toutes les composantes de la
région: wali, gouverneurs, élus locaux, chefs des services extérieurs, universitaires, associations professionnelles,
représentants du tissu associatif régional…
près avoir tracé ,dans son exposé
préliminaire , les différentes
étapes par lesquelles est passée la
réalisation de cet important projet
national, Ie président a expliqué la
méthode de travail adoptée par la commission, une méthode basée sur une large
consultation des représentants de la
Nation et de la société civile, après un
examen approfondi du discours Royal du
3 janvier 2010.,qui conditionnera l’avenir
de la Nation. Il a également a mis en
exergue les apports de ce projet novateur
qui s’inscrit dans le cadre des grandes
réformes institutionnelles et de la dynamique de changement dans laquelle s’est
engagé notre pays et que vient renforcer
la nouvelle Constitution.
A cette régionalisation d’essence démocratique donc conférant de larges prérogatives aux instances régionales élues
dont les présidents vont pouvoir ainsi
exécuter les délibérations de leurs
conseils qui auront des compétences
étendues et mieux articulées ,et garantissant l’équité genre, le projet proposé
A
ouvre la voie à une large participation de
la femme à la gestion des affaires locales
et régionales.
3DUDLOOHXUVOHVUDSSRUWVPLHX[GpÀQLVHW
bien régulés avec le pouvoir central,
s’appuieront désormais sur un partenariat
DX[ FRQWRXUV FODLUHPHQW GpÀQLV DX OLHX
d’une tutelle pesante.Et l’illustre intervenant d’ insister sur les gages de réussite
que sont la responsabilité, la compétence,
et la bonne gouvernance.Tout en mettant
O·DFFHQWUHVSHFWLYHPHQWVXUOHVVSpFLÀFL
tés régionales et sur l’unité de la Nation et
l’esprit de solidarité qui doit prévaloir
entre les régions ainsi que l’élargissement
et le renforcement des ressources de
chaque région.
Notre question maintenant : ce modèle
typiquement marocain de régionalisation
avancée préconisée par la commission ,
censé permettre de jeter les bases d’une
vraie décentralisation à même de créer
des synergies régionales et inter-régionales et permettre au Maroc d’accomplir le
bond qualitatif sur la voie du progrès
auquel aspirent tous les Marocains
Omar Azziman, président de la Commission consultative de la régionalisation,
,aurait-il la chance et les moyens ,tous les
moyens, de voir le jour et de réussir
comme le veulent les hautes instances du
pays, et comme le souhaitent tous les
Marocains ?Pourquoi pas ?C’est ce qui
VHPEOH VH GpJDJHU GX ORQJ HW pGLÀDQW
entretien que nous a accordé Brahim
+DÀGL OH SUpVLGHQW GX FRQVHLO GH OD
région de Souss Massa Draa
M.B
SMD
Feuille de route pour le conseil régional
Le budget d'investissement pour 2013 surfe à la hauteur la de 72 millions de DH .La priorité y est accordée au
renforcement des infrastructures de base dans les centres ruraux et périurbains. Et la collectivité y mise sur une
démarche territoriale et participative. Pas de temps à perdre! Détails.
u lendemain de l’élection des
membres du nouveau bureau du
conseil de la région de Souss
Massa Draa, avec à leur tête Brahim
+DÀGLUHFRQGXLWDXSRVWHGHSUpVLGHQW
les nouveaux locataires du siège de la
région ont tenu leur session ordinaire.
Au menu, le vote du budget pour
l'année 2013.C’est ainsi que plus de
31,9 millions de DH sont alloués au
renforcement des infrastructures de
base, soit plus de 55,6% du montant
global du budget d'investissement qui
est évaluéé à plus de 71,9 millions de
DH. Objectifs : le remboursement des
crédits offerts par le Fonds d'équipement communal, pour le parachèvement de la part du Conseil régional
dans la deuxième tranche du doublement de la voie Agadir-Tiznit ainsi que
la construction de terrains de sport de
proximité entre autres .Dans cette
priorité donnée à la mise à niveau des
centres ruraux et périurbains, il est
également question de miser sur le
développement social. A ce propos,
trois millions de DH sont dédiés pour
A
AGADIR
IDA OUATANANE
TINGHIR
OUARZAZATE
ENEZGANE
AIT MELLOUL
TAROUDANT
CHTOUKA
AIT BAHA
ZAGORA
TIZNIT
SIDI IFNI
OD TXDOLÀFDWLRQ GHV PDLVRQV GH
l'étudiant et l'équipement des écoles
coraniques. Deux millions de DH sont
alloués respectivement aux secteurs de
la santé, de l'éducation et l'eau potable.
C'est donc une démarche territoriale
dans une approche participative pour
IDLUHIDFHDXGpÀFLWHQODPDWLqUHGDQV
les zones rurales et enclavées que
préconise ,sur ce plan,le président
+DÀGL
Pour ce qui du volet économique, le
tourisme se taille la part du lion avec
XQ EXGJHW GH PLOOLRQV GH '+ DÀQ
de soutenir les conseils du tourisme
provinciaux à Ouarzazate, Zagora,
Chtouka Aït Baha, Taroudant, Tinghir
et à Sidi Ifni. Il est également question
dans le programme de la contribution
du Conseil au plan régional de la vision
2020.Quant à l'agriculture et l'artisanat,
FHVGHX[VHFWHXUVEpQpÀFLHQWUHVSHFWL
vement de quatre millions de DH. Au
niveau de l’agriculture, il est question
de l'aménagement des allées des
parcours irrigués dans les provinces de
Chtouka Aït Baha et de Taroudant.
Côté artisanat, Il s'agit de soutenir le
programme régional du développement du secteur. Pour sa part, l'activité
de pêche obtient un budget d'investissement de deux millions de DH et l'environnement un million de DH.
S’agissant de la culture, ce sont 6,6
millions de DH qui y sont consacrés
pour soutenir les festivals dans la
région. C’est ainsi qu’une enveloppe
d'un million de DH est allouée au
Concert de la tolérance. Pour les foires
et expositions nationales et internationales, un montant de 3,5 millions de
DH est octroyé. Une véritable feuille
de route donc pour les mois à venir.
Reste plus qu'à se retrousser les
manches pour passer aux actes, au
concret .Vite. Sans plus tarder!
M.B
Dossier
Entretien
9
Du 12 au 18 octobre 2012
%UDKLP+DÀGLSUpVLGHQWGX&RQVHLOGHOD5pJLRQ6RXVV0DVVD'UDk
Privilégier l’approche systémique et « territoriale »
&·HVWXQHQWUHWLHQpYpQHPHQWTXH©/D'pSrFKHGX6XGªDREWHQXHQH[FOXVLYLWpGHODSDUWG·XQKRPPHTXLFRPSWHDXMRXUG·KXLSOXVTXHMDPDLVGDQVO·pFKLTXLHU
SROLWLTXHHWGHJRXYHUQDQFHGDQVOD&LWpYLDVRQU{OHGHOHDGHUVKLSDXVHLQG·XQHLQVWDQFHTXLDO·±LOULYpVXUOHSURFHVVXVG·DFFpOpUDWLRQHWG·KDUPRQLVDWLRQGX
PDFURSURMHWGHGpYHORSSHPHQWGXUDEOHG·XQWU\SWLTXHJpRpFRQRPLTXHUpJLRQDOjYRFDWLRQEDOQpDLUHPRQWDJQHXVHHWRDVLHQQHG·H[FHSWLRQ,OV·DJLWGH0%UDKLP
+DÀGLUppOXVDQVJUDQGHVXUSULVHjWrWHGHODUpJLRQ6RXVV0DVVD'UkD'DQVFHSUHPLHUYROHWQRWUHK{WHEURVVHXQWDEOHDXH[KDXVWLIGHVDFWLRQVHQFRXUVHWj
YHQLU,OPHWHQOXPLqUHOHVYDOHXUVjPHWWUHHQDYDQWGDQVO·RSpUDWLRQQDOLVDWLRQGHVSURMHWVVWUXFWXUDQWVHWLQWpJUpVGDQVXQH]RQHGRQWO·HPEOqPHQWDOLVDWLRQHVWD
SULRULDFTXLVHSDUFHTX·HOOHUHFqOHGHVSRWHQWLDOLWpVFRQVLGpUDEOHV(OOHQ·HQGHPHXUHSDVPRLQVVXMHWWHjGHVGLVWRUVLRQVVWUXFWXUHOOHVQRWDEOHV/·DOSKDHWO·RPpJD
GHFHUHSRVLWLRQQHPHQWF·HVWODPLVHHQSHUVSHFWLYHG·XQHGpPDUFKHV\VWpPLTXHHW©WHUULWRULDOHªGDQVODFRQFHSWLRQHWODUpDOLVDWLRQGHFHVSURMHWV(FODLUDJHV
Propos recueillis par Faissal Arribat,
Mustapha Behri et Mohamed Malki
ous venez d’être réélu pour une
nouvelle mandature à la tête de la
Région SMD. Dans quelles conditions
s’est passé le scrutin. Certains parlent
d’entorses à la démocratie. Quel est votre
sentiment à ce sujet ?
Il est entendu que je me réjouis d’avoir obtenu
OD FRQÀDQFH GH OD PDMRULWp GHV PHPEUHV GX
conseil de la Région. Les élections se sont
déroulées, à mon avis dans des conditions
normales et, surtout dans la transparence .Dans
l’isoloir, chacun s’en remet à sa conscience pour
décider où ira son suffrage. Il n’empêche. Au
cours de l’élection des vice-présidents, il y a eu
des discussions en marge du scrutin, qui ont
suscité des critiques. Il est courant que des
coalitions émergent plusieurs jours avant. Au
niveau de notre conseil, les principaux partis
politiques, ont travaillé sur cette base. Maintenant, à l’intérieur des deux partis, l’Istiqlal et le
RNI, des velléités de dissidence ont été
observées. Des électeurs qui n’ont pas obéi aux
consignes de vote de leur état-major. Lorsqu’un
poste est mis en avant, il y à plusieurs candidats.
Toutefois, devant l’urne, la conscience
individuelle prime. Tout comme la visibilité au
niveau de l’élection du président, des 1 e et 2 e
vice-présidents, puisque tout le monde participe
au vote, en présence du représentant du
Ministère de l’intérieur qui assume le rôle de
supervision du dépouillement.
Ne craignez-vous pas l’émergence d’un
courant d’opposition, sinon d’une minorité
de blocage susceptible d’entraver la prise de
décision, ou du moins la retarder, la mise en
œuvre de projets urgents à une période
charnière de la Région ?
Personnellement, je ne le pense pas .Le consensus a toujours prévalu. Mais, même à l’intérieur
de ce consensus, il y à toujours des clivages qui
se manifestent. Le débat contradictoire fait
avancer les choses. Il y à des syndicats qui sont
représentés au sein du Conseil. Il importe de les
écouter. Il faut raison garder et faire preuve
d’une largeur d’esprit et d’une posture
d’autocritique permanente.
L’opposition
constructive crée assurément une dynamique
positive qui enrichit l’apport du bureau. Au
niveau des sessions, c’est la même démarche.
Globalement, il m’est d’avis que des blocages
véritables ne sont pas à l’ordre du jour. L’intérêt
suprême de la région prime, tout autant que la
démocratie.
Comptez-vous conserver le même style de
gouvernance de l’action du Conseil ?
Je pense que non. J’ai l’intention de réunir le
bureau pour élaborer une nouvelle démarche.
De nouvelles pratiques. On ne peut pas
travailler de la même façon que lors des trois
années précédentes .Par la force des choses, des
manières de voir se sont révélées obsolètes. Il
faut normer la gestion de notre feuille de route à
l’aune d’une conjoncture différenciée.
Qu’en est-t-il de cette vision procédurale qui
a vocation d’innover et comment l’articuler
V
avec les challenges à venir ?
/DGpPDUFKH"-·DLGpMjFRPPHQFpjHQSHDXÀ
ner les grandes lignes. Devant être davantage
présent à Rabat qu’ici, je vais demander aux
vice-présidents d’assumer des responsabilités
plus étendues et faire motiver davantage les
commissions. On a initié un certain nombre de
FKDQWLHUV TXL UHTXLqUHQW GHV ÀQDQFHPHQWV
conséquents. Déléguer est vital. Je pense que
ma mission, en tant que président, c’est d’aller
FKHUFKHU FHV ÀQDQFHPHQWV 3RXU OHV GRVVLHUV
arrivés à maturité, dont l’étude de faisabilité est
ÀQDOLVpH OH PRPHQW HVW YHQX GH SDVVHU j
l’action et être en phase avec nos ambitions.
Le second volet de ma mission est de m’atteler
à l’impulsion d’une dynamique de participation
au niveau de la gestion et de la gouvernance.
Dans mon allocution d’ouverture de la session
de septembre, j’ai invité tout le monde, wali,
gouverneurs, élus, à passer à une approche «
territoriale » ciblée, et essentiellement participative, surtout en ce qui concerne les secteurs
majeurs de l’éducation et de la santé. A commencer par une concertation, en amont, avec les
communes, pour faire participer les populations
concernées à la gouvernance de leur arsenal
éducatif. Pour la santé, nous avons opté pour le
même concept : mise en place de « la santé
mobile » qui consiste à contribuer à l’achat de
véhicules, d’ambulances, à la mise à niveau des
unités hospitalières. Aujourd’hui, le constat est
IDLWG·XQGpÀFLWUHODWLRQQHOHQWUHODSRSXODWLRQHW
son dispensaire, la population et son école .Il y à
lieu de combler ce fossé. Nous avons une
stratégie qui s’inspire de modèles expérimentaux qui ont réussi, dans l’optique d’une
DSSURFKH VSpFLÀTXH HW ORFDOH XQH DSSURFKH
WHUULWRULDOH ,O IDXW TXH OHV EpQpÀFLDLUHV GH
programmes de développement soient véritablement impliqués et puissent être acteurs de la
mise en œuvre de projets structurants les concernant en premier lieu. Des exemples de réussite
existent dans notre région, aussi bien au niveau
de l’éducation que de la santé.
Pouvez-vous nous donner des exemples de
FHV PRGqOHV UpJLRQDX[ TXDOLÀpV GH SHUIRU
mants ?
On parle actuellement de regroupements des
écoles. C’est une solution pragmatique et
LGRLQH8QH[HPSOHpGLÀDQWODFRPPXQHUXUDOH
de Arbaa Sahl, à Tiznit, que préside M. Brahim
6DÀQL D DFFRPSOL XQ WUDYDLO UHPDUTXDEOH DX
niveau de la distribution de l’offre éducative.
L’action s’est focalisée sur le tiers ou la moitié
du territoire de la commune. Mais l’approche
est là, systémique et opératoire, sur la base
d’une écoute préalable des desideratas du corps
enseignant, de leurs doléances et des solutions
de rechange proposées .Le diagnostic a rendu
DLVpHODGpÀQLWLRQG·XQHDOWHUQDWLYHDGpTXDWH
Regrouper les écoles autour d’un axe
centrifuge, le siège de la commune. Ce n’est pas
une école communautaire. C’est juste une école,
qui regroupe une dizaine d’enseignants, auparavant dispersés autant que leurs élèves. Avantage
immédiat : amélioration notable des conditions
de vie et de travail, mise à disposition d’un
habitat décent. Hypothèque à lever : assurer le
transport scolaire sur un rayon périphérique de 5 toutes les potentialités. Ce n’est pas facile, mais
à 10 km.
ce n’est pas, non plus une gageure...
0DLVRWURXYHUOHVÀQDQFHPHQWVQpFHVVDLUHV
?
L’argent n’est pas un problème rédhibitoire.
L’escarcelle du MEN engrange de l’argent qui
n’est pas dépensé. C’est une question
G·DSSURFKH06DÀQLHQWDQWTX·DFWHXUDVVRFLD
tif, a pu se procurer des bus, gracieusement
˜ž›ȱ ǯȱ ›Š‘’–ȱ Šę’ǰȱ ŒŽȱ –Š—Šȱ
offerts par des ONG de l’extérieur. Deux grands
œŽ›Šȱ˜žȱœŠžȱž—Žȱœ’—·Œž›ŽǯȱȂŠ‹˜›ǰȱ’•ȱ
bus de 50 places, 3 bus moyens et un minibus.
œž›Ÿ’Ž—ȱ ȱ ¥ȱ ž—Žȱ ™·›’˜Žȱ Œ‘Š›—’¸›Žȱ DZȱ
Ȃ·Œ‘·Š—Œ’Ž›ȱ ·•ŽŒ˜›Š•ǰȱ ·Ž›–’—Š—ȱ
De plus, la localité s’est dotée d’une « maison
™˜ž›ȱ•Ȃ·Š™Žȱœž’ŸŠ—ŽǰȱŒŽ••ŽȱŽȱ•Šȱꗊ•’Ȭ
de l’étudiant », d’un collège. L’association est
œŠ’˜—ȱ Žȱ •Šȱ ŒŠ›Žȱ ™˜•’’šžŽȱ Žȱ —˜›Žȱ
subventionnée par la commune à hauteur de 50
™Š¢œǰȱ –Š’œȱ ȱ ›ŽœŽȱ ž—Žȱ ›Š—Žȱ ȱ ’—Œ˜—Ȭ
milles dh. Tous les mécanismes de bon fonction—žŽǯȱ ˜žȱ Œ˜––Žȱ ŒŽ•ž’ȱ Žȱ •Šȱ –’œŽȱ Ž—ȱ
nement sont enclenchés. Le taux de réussite est
ꞟ›ŽȱŽȱ•Šȱ·’˜—Š•’œŠ’˜—ȱŸŠ—Œ·Žǰȱ
élevé. Les enseignants dont la grogne était
Œ‘Š—’Ž›ȱ Žȱ ›¸—Žǯȱ Žȱ –¹–Žǰȱ ŒŽĴŽȱ
auparavant sensible, sont mobilisés dans l’appui
·•ŽŒ’˜—ȱœž›Ÿ’Ž—ȱ¥ȱž—ȱ–˜–Ž—ȱ˜ùȱ•Žœȱ
social et le soutien scolaire.
›Š—œȱ ™›˜“Žœȱ œ›žŒž›Š—œȱ Žȱ •Šȱ
C’est une culture volontariste qu’il faut encoura·’˜—ȱ œ˜—ȱ Š››’Ÿ·œȱ ¥ȱ –Šž›’·ǯȱ Šȱ
ger et généraliser .Le Conseil envisage de
™‘ŠœŽȱ žȱ •˜‹‹¢’—ȱ Ÿ’Ž—ȱ ¥ȱ ™˜’—ȱ
contribuer à cette stratégie de regroupement des
—˜––·ȱ™˜ž›ȱŽ—ȱŠœœž›Ž›ȱ•Žȱꗊ—ŒŽ–Ž—ȱ
écoles en 2013.
Žȱ•ȂŽ¡·Œž’˜—ǰȱ—˜Š––Ž—ǰȱ•Žȱ™Š›ŠŒ‘¸Ȭ
J’étais récemment avec M. le Wali à Amskroud
ŸŽ–Ž—ȱŽȱ•Šȱ˜ž‹•ŽȱŸ˜’ŽȱŠ’›Ȭ’£Ȭ
pour inaugurer une école d’à peine trois classes.
—’ǰȱ•ŽȱŒ›ŽžœŽ–Ž—ȱžȱž——Ž•ȱŽȱ’£’ȱȂȱ
Une, de 15 bancs et 30 élèves. Normal, c’est la
’Œ‘”Šǯȱ Žœȱ –ŠŒ›˜ȬŽ—“Žž¡ȱ ·Œ˜—˜–’Ȭ
première année du fondamental. Les deux
šžŽœȱ–Š“Žž›œȱŽ•œȱšžŽȱ•Žœȱ™Š›Š’–Žœȱ
Žȱ•ȂŠ›’Œž•ž›Žǰȱ•Žœȱ™¹Œ‘Žœȱ–Š›’’–Žœǰȱ
autres sont respectivement de 18 à 20 écoliers.
•Žȱ ˜ž›’œ–Žǰȱ •Šȱ Œž•ž›Žȱ Žȱ •Žœȱ œ™˜›œǰȱ
Taux de remplissage visiblement faible. Je me
œ˜—ȱ Šžœœ’ȱ ’—Ž›™Ž••·œǯȱ ˜—˜›·ȱ Š—œȱ
suis enquis s’il y avait une autre école à
œŽœȱ™›·›˜Š’ŸŽœǰȱŒŽȱȱ·’•ŽȱȂŽ¡ŒŽ™’˜—ǰȱȱ
proximité. On m’a cité le cas d’une annexe à 5
Š›˜—˜–Žȱȱȱ·–’—Ž—ǰȱŽ¡™Ž›ȱ’—Ž›—Š’˜Ȭ
Km abritant en tout huit élèves. Quand j’ai
—Š•ȱ Žȱ œž›Œ›˜’ǰȱ šžŽȱ ȂŠžŒž—œȱ šžŠ•’Ȭ
demandé pourquoi une structure de transport
ꎗȱ Žȱ •ŽŠŽ›ȱ Š—œȱ •Šȱ Žœ’˜—ȱ Žœȱ
scolaire n’est pas mise en place, comme mesure
™›˜“Žœȱ Žȱ ȱ ™›˜¡’–’·ǰȱ Ȃ‘˜––Žȱ Žȱ
d’accompagnement, on m’objecte qu’il existe
Ž››Š’—ȱ Žȱ Žȱ Œ˜—œŽ—œžœǰȱ Ž—ȱ šž’ȱ
des anfractuosités dans la déclinaison du réseau
•ȂŠœœ˜Œ’Š’ȱ™Š›•Žȱ‘ŠžȱŽȱ˜›ǰȱœŠž›ŠȬ’•ȱ
routier. Est-ce vraiment un obstacle que de se
›Ž•ŽŸŽ›ȱ•Žœȱ›Š—œȱ·ęœȱšž’ȱœŽȱ™›˜ę•Ž—ȱ
démener pour aménager une piste ? Ce n’est
¥ȱ•Ȃ‘˜›’£˜—ȱǵȱŠ—œȱž—ȱŽ—›Ž’Ž—ȱŽ¡Œ•žȬ
qu’un menu exemple. Si on applique une vraie
œ’ȱ Ȯ˜—ȱ —˜žœȱ ™ž‹•’˜—œȱ •Žȱ ™›Ž–’Ž›ȱ
politique territoriale, fondée sur les impératifs
Ÿ˜•ŽȬǰȱ›Š‘’–ȱ
Šę’ǰȱ·Ÿ˜šžŽȱ™›ŽœšžŽȱ
méthodologiques rationnels, à savoir, diagnosœž›ȱ•Žȱ˜—ȱŽȱ•ŠȱŒ˜—ꍮ—ŒŽǰȱ•Žȱ™˜’œȱŽȱ
WLFHWGpÀQLWLRQG·REMHFWLIVUpDOLVWHVPRQWDJHGH •ŠȱŒ‘Š›ŽȱšžȂ’•ȱŽŸ›Šȱ™˜›Ž›ȱŒ˜––Žȱž—ȱ
projets locaux, mutualisation des efforts,
œŠŒŽ›˜ŒŽǯȱ ŽžȬ˜—ǰȱ ¸œȱ •˜›œȱ ™Š›•Ž›ȱ
Ȃž—ȱŒ‘Š—Ž–Ž—ȱŠ—œȱ•ŠȱŒ˜—’—ž’·ȱǵȱ
redéploiement des personnels, on impulse une
ȂŠŸŽ—’›ȱ—˜žœȱ•Žȱ’›Š
nouvelle dynamique participative, un projet
d’école novateur et citoyen et qui mobilise
Changement dans
la continuité?
Dossier
La prise d’initiative, même pertinente
et pointue, peut susciter des réserves.
Je pense aux pesanteurs dues aux
prérogatives de la hiérarchie ?
/RUVTXHM·DLpYRTXpDYHF06DÀQLFHWWH
TXHVWLRQGHUpDPpQDJHPHQWSRQFWXHOGH
ODFDUWHVFRODLUHM·DLVHQWLHIIHFWLYHPHQW
TXH GHV UpVLVWDQFHV VH IDLVDLHQW MRXU
FRQFHUQDQWOHUHJURXSHPHQWVFRODLUH2Q
LQYRTXH OD FRPSOH[LWp GHV DWWULEXWLRQV
GX GLUHFWHXU O·DWRPLVDWLRQ GHV ORFDX[
VDWHOOLWDLUHVHWF
Pour avez l’habitude de faire grief à
l’appareil administratif, omniprésent
et un tantinet hégémonique, de faire
prévaloir
une
préséance,
de
prérogatives formelles qui sont autant
de freins à la relance du
développement ?
&·HVW XQ JUDQG SUREOqPH TXH QRXV
YLYRQV HQ SHUPDQHQFH j O·pFKHOOH
QDWLRQDOH /D VDFURVDLQWH SURFpGXUH
10
G·HVVHQFH MDFRELQH $X 0DURF
O·DGPLQLVWUDWLRQ HVW UHVWpH ORXUGH HW
WDWLOORQQH6LRQDGpFHQWUDOLVpjVRXKDLW
DX QLYHDX UpJLRQDO OD GpFRQFHQWUDWLRQ
QHVXLWSDV/HVUHVSRQVDEOHVUpJLRQDX[
RQW OHV PDLQV OLpHV 5pVXOWDW SRXU WRXW
SURMHWGHFRQYHQWLRQLOIDXWDXSUpDODEOH
O·DYDOGH5DEDW$WRXVOHVQLYHDX[VDXI
GDQV FHUWDLQHV DGPLQLVWUDWLRQV R OD
GpFRQFHQWUDWLRQ V·HVW PLVH HQ URXWH -H
SHQVH QRWDPPHQW j O·DJULFXOWXUH HW
SUpFLVpPHQW DX 3ODQ 0DURF 9HUW$ FHW
pJDUG OHV GpFLGHXUV UpJLRQDX[ RQW SOXV
GH SRXYRLU (Q UHYDQFKH OHV
UHVSRQVDEOHVGHO·(TXLSHPHQWVRQWWHQXV
GHVHUpIpUHUDX[VHUYLFHVFHQWUDX[SRXU
YDOLGHUXQHpWXGHO·pEDXFKHG·XQSURMHW
-H P·HQ VXLV FRQÀp DX FKHI GX
JRXYHUQHPHQW0%HQNLUDQHORUVG·XQH
HQWUHYXHj0HNQqVRQQHSHXWSDUOHUGH
GpYHORSSHPHQW UXUDO YLDEOH VDQV OHYHU G·LQLWLDWLYHORFRUpJLRQDOH
DX SUpDODEOH O·K\SRWKqTXH GH OD SULVH 8Q H[HPSOH SDUPL G·DXWUHV /RUVTXH
Du 12 au 18 octobre 2012
QRXVDYLRQVMXJpRSSRUWXQG·pWDEOLUXQH
FRQYHQWLRQ SDU H[HPSOH DYHF OH
0LQLVWqUH GH O·(TXLSHPHQW SRXU OD
FRQVWUXFWLRQ GH OD GRXEOH YRLH
$JDGLU7L]QLW LO DXUD IDOOX XQ GpODL
G·XQHDQQpHHWGHPLSRXUTXHOD5pJLRQ
SXLVVH DSSRVHU VRQ SDUDSKH /H WHPSV
TXH OH GRVVLHU FLUFXOH HQWUH OHV
GpSDUWHPHQWV PLQLVWpULHOV FRQFHUQpV
&HWWHOHQWHXUEXUHDXFUDWLTXHHVWOHWDORQ
G·$FKLOOH TXL HQWUDYH OD UpDOLVDWLRQ GHV
SURMHWV GRQW OD SULRULWp HW O·XUJHQFH HVW
SRXUWDQW DGPLVH SDU WRXW XQ FKDFXQ
&·HVWGDQVFHWWHSHUVSHFWLYHTXH60OH
5RL Q·D GH FHVVH GH UpLWpUHU VHV KDXWHV
GLUHFWLYHV SRXU TXH OD GpFRQFHQWUDWLRQ
SXLVVH HQWUHU GDQV OHV P±XUV GH QRWUH
DGPLQLVWUDWLRQ 6DQV FHWWH DOWHUQDWLYH
O·DFFpOpUDWLRQ GX SURFHVVXV GH OD
5pJLRQDOLVDWLRQ $YDQFpH VHUD UHQYR\pH
DX[&DOHQGUHV*UHFTXHV
Session ordinaire de la Chambre d’agriculture de la région SMD
Le produit du terroir prend de l’ampleur
M. Aziz Akhennouch, ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, a estimé que la plantation des arbres fruitiers est une « réalisation pilote » du Plan Maroc Vert, au niveau de la région Souss-Massa-Draâ. Dans une déclaration faite en marge de la session
RUGLQDLUHGHOD&KDPEUHG·DJULFXOWXUH60'WHQXHPDUGLRFWREUHj7L]QLWOHPLQLVWUHDSUpFLVpTXHODVXSHUÀFLHJOREDOHGpGLpHjFHV
produits du terroir a atteint plus de 2738 ha qui se subdivise comme suit : cactus 1500 ha, olivier 650 ha, amandier 550 ha, safran 38
ha. Soit une réalisation de l’ordre de 64% du programme prévisionnel qui s’étendra jusqu’en 2020
URMHWVSRUWHXUVGRQWOHVLQYHVWLVVH
PHQWVRQWG·RUHVHWGpMjDWWHLQW
PLOOLDUGV GH '+ VRLW XQ WDX[
GH ÀQDOLVDWLRQ GH 2 GHV REMHFWLIV
WUDFpV j O·KRUL]RQ 'UHVVDQW XQ
ELODQGHODSURGXFWLRQDJULFROHORUVGH
OD VDLVRQ pFRXOpH OH PLQLVWUH D
FRQÀUPp TXH FH VHFWHXU D FRQQX XQH
FRQMRQFWXUH GLIÀFLOH HQ UDLVRQ GH OD
UDUHWpHWO·LUUpJXODULWpGHVSUpFLSLWDWLRQV
HW GHV SHUWXUEDWLRQV FOLPDWLTXHV
PDUTXpHV SDU GHV DFFqV GH UpFKDXIIH
PHQWGXPHUFXUHHQWUDLQDQWXQQHWUHFXO
GHODSURGXFWLRQFpUpDOLqUH(QGpSLWGH
FHWDOpDLODQRWp©DYHFVDWLVIDFWLRQª
XQFHUWDLQQRPEUHGHSRLQWVSRVLWLIVHQ
SDUWLFXOLHU HQ FH TXL FRQFHUQH GH OD
JHVWLRQ GHV UpFROWHV HW GX VWRFNDJH
TXDOLWDWLI DLQVL TXH VXU OH SODQ GH OD
SURGXFWLRQGHVVHPHQFHVVpOHFWLRQQpHV
'DQV XQ DXWUH RUGUH G·LGpHV
O·pFRQRPLH GH O·HDX D pWp PLVH HQ
H[HUJXH SXLVTXH HOOH D DWWHLQW OH VHXLO
GH GHV REMHFWLIV WUDFpV SDU
O·DFFRUGFDGUH VLJQp HQ 22 HW TXL
YLVHjLUULJXHUPLOOHVKDDXJRXWWHj
JRXWWH 'H PrPH OHV HIIRUWV VH PXOWL
SOLHQW HQ YXH GH UpDOLVHU OHV REMHFWLIV
HVFRPSWpV j O·KRUL]RQ 2 j VDYRLU
O·LUULJDWLRQGHPLOOHVKDVXSSOpPHQ
WDLUHV 3DUDOOqOHPHQW OH PLQLVWUH Q·D
SDV PDQTXp GH VDOXHU OHV UpVXOWDWV
SRVLWLIV HQUHJLVWUpV DX QLYHDX GH OD
PLVHHQURXWHGHVpWXGHVGHIDLVDELOLWp
FRQFHUQDQW OH GHVVDOHPHQW GH O·HDX GH
PHU HW VRQ XWLOLVDWLRQ SRXU OHV EHVRLQV
GH O·LUULJDWLRQ HQ PHWWDQW O·DFFHQW VXU
O·LPSpUDWLI G·DGKpVLRQ j FHV JUDQGV
FKDQWLHUV , O D pJDOHPHQW UDSSHOp
O·LPSRUWDQFHGHODFRQFHSWLRQHWODPLVH
HQ±XYUHG·XQSODQG·DFWLRQDPELWLHX[
DX EpQpÀFH GH O·$JHQFH QDWLRQDOH GH
GpYHORSSHPHQW GHV ]RQHV RDVLHQQHV
P
M. Aziz Akhennouch, ministre de l’agriculture et de la pêche maritime
,GHP SRXU OH VHFWHXU GH O·DUJDQLHU TXL
JDJQHUDLWjrWUHPLHX[VWUXFWXUpSDUOH
ELDLVGXUHJURXSHPHQWGHVD\DQWGURLW
DXQLYHDXGHVSURYLQFHVHWGHVFRPPX
QHVHWO·LQLWLDWLRQGHSURMHWVLQWpJUpVGH
GpYHORSSHPHQWDXSURÀWGHFROOHFWL
YLWpV WHUULWRULDOHV /·LQYHVWLVVHPHQW
GDQV OD FRQFUpWLVDWLRQ GH SURMHWV GH
SDUWHQDULDW DYHF OHV FRPPXQHV HW OHV
DVVRFLDWLRQVGHODVRFLpWpFLYLOHDDWWHLQW
XQH HQYHORSSH EXGJpWDLUH GH PLOOLRQV GH '+ FH TXL D SHUPLV GH
FRQWULEXHUDXÀQDQFHPHQWGHSURMHWV
FRQFHUQDQW O·DUJDQLHU j KDXWHXU GH PLOOLRQV GH '+6·DJLVVDQW GHV RDVLV
OHV LQGLFDWHXUV GH OD QRXYHOOH VDLVRQ
DJULFROH VHPEOHQW SURPHWWHXUV HQ
UDLVRQ GHV FRQGLWLRQV FOLPDWLTXHV
HQFRXUDJHDQWHV HW TXL SUpÀJXUHQW XQ
ERQ GpPDUUDJH $ SUHXYH OH ÁX[ GH
O·RXHG'UDkGRQWOHGpELWDGpSDVVpOHV
PqWUHV FXEH FH TXL SHUPHWWUD
G·LUULJXHU OH VRO HQ DYDO GH FH FRXUV
G·HDXDMRXWpjFHODOHGHJUpGHSURGXFWL
YLWpH[FHSWLRQQHOGHODSDOPHUDLHTXLD
DWWHLQW WRQQHV /H VDIUDQ Q·HVW
SDV HQ UHVWH SXLVTX·LO D HQJUDQJp XQH
SOXVYDOXH
VXEVWDQWLHOOH
GHSXLV
O·LQWURGXFWLRQ GX V\VWqPH GX JRXWWH j
JRXWWH VXU XQH VXSHUÀFLH GH KD
GRQW KD HQ FRXUV GH SDUDFKqYH
PHQW DWWHLJQDQW DLQVL XQ WDX[ GH
HQSOXVGHO·pWHQGXHGHVVLWHVGH
SODQWDWLRQVXUKDHWO·RFWURLGH
SODQWVGHVDIUDQSRXUXQPRQWDQWGH
PLOOLRQV GH '+ OD UHYDORULVDWLRQ GX
SURGXLWSDUOHELDLVGHO·pTXLSHPHQWGH
©OD0DLVRQGXVDIUDQªHWODODEHOOLVD
WLRQ GH OD PDUTXH &H TXL UHQGUD DLVp
O·DFFURLVVHPHQWGHODUpFROWHjWRQQHV
/H YROHW DVVXUDQFH DJULFROH SUHQG GH
O·DPSOHXU$LQVLOHQRPEUHGHFRPPX
QHV FRXYHUWHV SDU XQ H SROLFH
G·DVVXUDQFH D DWWHLQW OH FKLIIUH GH VRLWXQHVXSHUÀFLHGHKDGRQW
RQW EpQpÀFLp G·LQGHPQLVDWLRQV DOODQW
MXVTX·j PLOOLRQV GH '+ /H
SURJUDPPH G·pTXLSHPHQW K\GURDJUL
FROHTXDQWjOXLDDWWHLQWXQGHJUpGH
UpDOLVDWLRQGHO·RUGUHGHGXSODQ
LQLWLDO GHYDQW rWUH ÀQDOLVp DX WHUPH GH
O·DQQpH$WLWUHH[SpULPHQWDOLOHVW
SURMHWp
G·LQVWDOOHU
GHV
XQLWpV
G·LQWHUYHQWLRQpTXLSpHVG·LQVWUXPHQWV
WHFKQRORJLTXHVKDXWGHJDPPHHQYXH
G·HQUD\HUOHÁpDXFUppHSDUODSUROLIpUD
WLRQGXVDQJOLHU&HVRXWLOVSHUIRUPDQWV
VHURQW PLV HQ SODFH GDQV XQ SUHPLHU
WHPSV GDQV OD SURYLQFH GH 7L]QLW
DYDQWGHVHYRLUJpQpUDOLVHUjWRXWHVOHV
FRPSRVDQWHVGHODUpJLRQ
6RXOLJQRQVHQÀQTXHFHWWHVHVVLRQDpWp
PDUTXpH SDU OD SUpVHQFH GX :DOL 0
0RKDPHG(O<D]LG=HOORXGHVJRXYHU
QHXUV GH 7L]QLW HW GH 7DURXGDQW DLQVL
TXHGH0%UDKLP+DÀGLSUpVLGHQWGH
ODUpJLRQ60'
Education
Entretien
11
Du 12 au 18 octobre 2012
BENDOU Abdelaziz, directeur de l’ENCG d’Agadir
L’ENCG Agadir
Le Master, composante fondamentale de la formation
Pôle universitaire d’excellence de formation et de recherche en management, L’ENCG Agadir (ECOLE Nationale de Commerce et de Gestion de l’Université Ibn Zohr) accueille cette année 300 nouveaux étudiants triés
sur le volet national, en plus de 20 étrangers en première année et environs 160 nouveaux inscrits en passerelle, master et doctorat. C’est peu dire que cette instance éducative assure une offre pointue, en l’occurrence
XQFXUVXVDWWUDFWLI0DVWHU'RFWRUDWWUqVSULVpSDUPLOHVODXUpDWVGHÀOLqUHVGLSO{PDQWHVjYRFDWLRQVFLHQWLÀTXH
ou économique. M. Abdelaziz Bendou, directeur de cette institution, met en lumière les projets innovants initiés
RXHQFRXUVGHÀQDOLVDWLRQHWOHVREMHFWLIVHVFRPSWpVjPR\HQHWjFRXUVWHUPH(QWUHWLHQ
3URSRVUHFXHLOOLVSDU0DU\HP/$65,
ans quelles conditions
se
déroule la rentrée universitaire
à l’ENCG ?
Cette année universitaire 2012 /2013 se
caractérise par un surplus des lauréats
du baccalauréat et par le constat de
moyennes élevées. Nous avons reçu
19400 demandes d’inscription en
optant pour la formule d’inscriptions en
ligne pour la deuxième fois. Les
dossiers ont été ventilés sur le ministère
GH WXWHOOH DX[ ÀQV GH SUpVpOHFWLRQ GH
1000 étudiants qui ont passé les épreuves du concours d’entrée. Le ministère
attribue 300 places pour l'ENCG
Agadir, plus 20 places dédiées aux
étudiants étrangers, essentiellement
des pays africains et arabes partenaires
du Maroc. Il en a résulté l’inscription
de 300 étudiants en 1ère année, soit 20
de plus que l’année précédente. Ils ont
tous obtenu leur baccalauréat avec
mention bien dans les branches des
sciences économiques, comptabilité, et
sciences mathématiques et la mention
très bien pour ce qui concerne le bac
sciences expérimentales, toutes spécialités confondues. 300 postulants ont
été déclarés admis et 149 inscrits en
liste d’attente suite à un concours écrit
commun TAFEM dans le cadre du
réseau des ENCG (au nombre de 9) et
un oral à Agadir.
Par ailleurs, cette année a connu
l’organisation du premier concours
national pour les lauréats des classes
préparatoires en sciences économiques
pour leur permettre de s’inscrire aux
ENCG et à l'ESI. 310 lauréats ont été
admis au niveau national, chaque école
a pris en charge 30 étudiants. D'autre
part, 40 étudiants ont rejoint la 3ème
année et la 4ème année dans le cadre
des passerelles.
Il semble que l’offre de formation est
GLYHUVLÀpH HW LQQRYDQWH VXUWRXW
concernant les masters .Quels cursus
initiés à ce niveau ?
Nous avons 6 spécialisations en master
: Ingénierie et Management de développement social,
Management des
UHVVRXUFHVKXPDLQHVSODQLÀFDWLRQHW
JHVWLRQWRXULVWLTXHÀQDQFHHWFRQWU{OH
de gestion, Logistique et management
des plateformes, et la nouveauté cette
année réside dans la création d’un
PDVWHUHQÀQDQFHGHVPDUFKpVHWPDQD
D
gement des risques.
Cette année le master en logistique sera
uniquement mis en perspective en
GHX[LqPHDQQpHHWFHDÀQGHFRQFHQ
trer les efforts sur la 2me année. Pour
le master en génie et management de
développement social, il marquera
cette année ses 4 ans d’accréditation.
Le master était complémentaire, maintenant il est devenu une composante
fondamentale de la formation à
l’ENCG. 95% des admis en master
sont des licenciés, ce qui a permis
l’ouverture organique sur les facultés.
Que vous inspire le discours de SM.
Le Roi du 20 Aout ?
Le discours royal est venu dans un
contexte très intéressant, sinon fondamental et à un moment ponctuel aussi,
ODÀQGHO·DQQpHHWODYHLOOH
de la rentrée scolaire et universitaire.
SM le Roi a tracé une véritable feuille
de route pour une réforme en profondeur du système éducatif national, une
réforme centrée sur l’apprenant et
fondant les assises d’une insertion
productive et participative optimisée
dans le processus du développement
durable de notre pays .Un exemple : vu
le nombre important des lauréats du
L’ENCG, avec son programme d’urgence, ses
PR\HQVVHVGLVSRVLWLIV
logistiques, et son ouverture sur le tissu productif œuvre en permaQHQFHjDVVXUHUHWj
optimiser la qualité de
la formation et sa compétitivité dans le concert
des grandes écoles
internationales.
baccalauréat, le citoyen marocain
s’interroge sur la capacité du
paradigme éducatif publique à absorber
ce grand nombre des lauréats et en
même temps à assurer la qualité et la
performance de la formation. Chaque
PDURFDLQ D GURLW GH EpQpÀFLHU G·XQH
place de qualité dans le tissu éducatif.
L’ENCG, avec son programme
d’urgence, ses moyens, ses dispositifs
logistiques, et son ouverture sur le tissu
productif œuvre en permanence à
assurer et à optimiser la qualité de la
formation et sa compétitivité dans le
concert des grandes écoles internationales.
Actuellement l’ENCG travaille sur le
lancement d’un centre d’affaires qui a
vocation de levier d’ouverture sur
O·HQWUHSULVHHWODUHFKHUFKHVFLHQWLÀTXH
Comment assurez-vous le suivi
d’intégration des lauréats dans le
milieu socioéconomique ?
$SUqV O·REWHQWLRQ GX GLSO{PH FKDTXH
pWXGLDQW UHPSOLW XQH ÀFKH GH VXLYL
d’intégration. Un service à l’ENCG est
chargé de suivre l’intégration des
lauréats dans leur environnement
socioéconomique. En novembre on fait
le premier inventaire des intégrations.
L’ENCG établit des conventions avec
des grandes institutions publiques ou
privées, pour assurer des stages, à
O·RFFDVLRQUpPXQpUpVDXSURÀWGHQRV
pWXGLDQWV /HV EpQpÀFLDLUHV UHoRLYHQW
même pendant leur période de stage des
offres concrètes d’emploi.
Sur quels projets travaillez-vous
actuellement ?
Le Ministère travaille actuellement sur
le projet de création d’une ENCG à
Dakhla, l’université IBN ZOHR étant
chargée de l’étude de faisabilité du
projet. Dans 2 ou 3 ans le projet sera
ÀQDOLVp/·XQLYHUVLWpWUDYDLOOHDXVVLVXU
la création d’un Institut de technologie
à Laayoune.
Dans le cadre de l’ouverture de notre
institution sur son environnement tant
national qu’international, on travaille
sur des projets d’innovation et de créativité en partenariat avec les Canaries.
Premier projet dans ce sens est la
création d’un centre commun avec
l’université IBN ZOHR qui s’intéresse
au tourisme, aux langues surtout, à
l’enseignement/apprentissage et à la
diffusion de l’Espagnol, à la logistique
et au Développement durable. Ce
centre donnera un appui aux relations
transfrontalières avec les iles Canaries,
surtout dans le domaine de l’innovation
par le biais de la création d'une unité
d'innovation au sein de notre université
ÀQDQFpHV GDQV OH FDGUH GH OD FRRSpUD
tion transfrontalière en la région Souss
Massa Draa et la région des Canaries
Au féminin
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Du 12 au 18 octobre 2012
ZOOM
Femmes inoubliables
Epoux sûr
I’timad al-Roumaykiya,
esclave et favorite
les vomissures, les demi-mesures, l'usure,
emme, passionnée par la photo et
la dictature, les forfaitures, les fractures et
l'écriture, la culture, la peinture, la
autres factures, l'imposture, les ratures, la
couture, les boutures, la verdure,
torture, les voitures, les rayures...
les marbrures et les zébrures, la coiffure,
Femme, donc, cherche à embaucher
O
HQYHUJXUHHWODÀJXUHODPDQXFXUHOHV
Homme, libre de tout contrat ou engagesinécures, les brochures, les augures et la
ment, ayant effectué son préavis, sympareliure, la ciselure, la feuillure, les mûres,
thique, souriant, ayant de l'humour et de
les enluminures, la jaspure, les chaussula patience, aimant les pâtes à la tomate,
res, l'architecture, la capilliculture et les
pas susceptible, bien propre, si possible
caricatures, la lecture, l'horticulture, la
mesurant plus d'un mètre soixantelittérature et l'ostréiculture, la sculpture,
quinze. Pas envahissant et supportant que
la sylviculture, la teinture et la texture, les
les portes soient ouvertes. Plutôt artiste.
YLOOpJLDWXUHV OD JUDYXUH OD FRQÀWXUH
Ne travaillant pas dans une entreprise
l'aventure, la nature, les murmures, bien
publique (je n'ai rien contre mais ils ont
sûr ! Mais ne supportant pas les silures,
trop de temps libre).
les hydrocarbures, les doublures, les
Cela fait des ans qu'elle attend une
gerçures, les épluchures, les écorchures,
réponse. Elle a donc décidé de lancer un
la froidure et les vide-ordures, les boursouautre appel : Femme cherche Homme et
ÁXUHV OHV HQÁXUHV HW OHV pUDÁXUHV OHV
c'est tout. Le seul qui a répondu, lui
égratignures et les rognures, les chiures,
offrant bijoux et parures, voulait l'enferles injures et les parjures, les engelures et
les fêlures, les pelures, les souillures, les FHQVXUHOHVÀVVXUHVHWDXWUHVÁpWULVVXUHV mer à «double serrure». Je suis bien
SLT€UHVOHVEOHVVXUHVOHVERXIÀVVXUHVOD les morsures et les tonsures, les salissures, comme je suis ! a-t-elle décidé
F
’timad est UNE femme célèbre
dans
l’histoire
politique
de
l’Andalousie. Elle devint proverbiale quand elle a rencontré le sultan
al-Mu’tamid Ibn Abbad, qui a régné sur
Séville de 1068 à 1091. Après la chute du
califat omeyyade, il y eut le règne des
moulouk at-tawaïf, soit le règne des rois
des principautés. Al-Mu’tamid Ibn
Abbad fait parTie de l’un de ces princes
de l’Andalousie. Un jour, le long du
ÁHXYH2XHGHO.pELUOHURLHPSRUWpSDU
la muse de la poésie, a composé un vers.
Puis, il s’est tu, attendant que son minis-
I
Abou Chaimaa
MODE
Tressez vos cheveux
a beauté est dans la simplicité. connue du temps de nos grands-mères.
2XEOLpHGHSXLVTXHOTXHVDQQpHVOD ©2QOHVDSSHODLW¶·VRXDOHI··GpFODUH0LQD
tresse revient actuellement avec propriétaire d’un institut de beauté à
Assalam. La femme marocaine ornait son
force.
Il semblerait que la natte ou la tresse soit visage avec deux longues nattes qui
la plus ancienne coiffure de l’humanité. descendaient jusqu’au buste. La beauté
D’ailleurs, deux statuettes qui datent de féminine de l’époque était mesurée à leur
près de 22 000 ans avant J-C symbolisent longueur». Selon notre oratrice,
une femme aux cheveux tressés. Cléopâtre l’avantage de la tresse réside dans sa
est parmi les plus grandes personnalités simplicité. Ce look coiffure demande le
minimum d’habilité et de longs cheveux.
historiques à cheveux nattés.
Pour ceux qui confondent toujours entre D’ailleurs, il est le secret même de sa
une tresse et une natte, rassurez-vous ! beauté. «En suivant le principe
Même dans la langue de Molière, on d’entrelacement des mèches de cheveux,
WURXYH EHDXFRXS GH GLIÀFXOWpV j HQ on peut faire plusieurs variantes de coiffuVSpFLÀHU OD GLIIpUHQFH (OOH SHXW rWUH res, allant de la plus simple à la sophistiégyptienne,
paysanne,
française, quée», explique-t-elle. Dans les plus
cadenette, vanille, chenille, en épis ou en grands salons de coiffure du monde, la
couronne. Vous avez l’embarras du choix tresse sert de base pour la réalisation des
plus beaux chignons.
entre les différents types de tresses.
Frisés, bouclés ou raides, la natte convient Selon Mina, la tendance ces derniers
à tous les types de cheveux. Elle n’a pas temps pour les coiffures de mariée
d’âge et peut convenir aux hommes s’oriente vers la simplicité. Aussi, la tresse
FRPPH DX[ IHPPHV 2XEOLpH SHQGDQW est l’option préférée pour celles qui repousquelques années, la tresse revient avec sent l’idée du compliqué. «Quand la jeune
force. Plusieurs stars hollywoodiennes mariée n’a pas les cheveux longs, on peut
l’ont adoptée au dernier Festival de recourir aux rajouts. Dans ce cas,
Cannes, pour démontrer la simplicité de l’habileté est obligatoire. Pour celles qui
leur style mi-glamour mi-naïf. Plusieurs veulent rester naturelles, rien de tel qu’un
chignon bas tressé légèrement et un
vedettes de foot aussi.
Au Maroc, cette coiffure fut longtemps maquillage marron doré orné d’un traçage
tre et poète Ibn Ammar vienne à compléter le poème.
Mais, contre toute attente, c’est I’timad,
une esclave qui, selon la légende, lavait
OH OLQJH DX ERUG GX ÁHXYH TXL D ÀQL OD
récitation du poème. Le prince fut tant
troublé par l’esprit et la beauté de la
femme qu’il l’acheta auprès de son
maître, Roumayk Ibn Hajjaj, ce qui explique le surnom d’I’timad al-Roumaykiya.
I’timad
devient
la
favorite
d’al-Mu’tamid, et l’est demeurée jusqu’à
OD ÀQ GH VD YLH 6HORQ O·KLVWRULHQ ,EQ
Abbar, I’timad avait une grande ascendance sur le sultan. Son pouvoir sur Al
’Mu’tamid Ibn Abbad était tel qu’elle
contribua à effondrer les valeurs religieuses dans cette Andalousie musulmane.
Ce qui lui valut d’être condamné par une
fetwa des théologiens sous Youssef Ibn
7HFKÀQH
M.B
L
des yeux avec un noir glacé. Une nouvelle
tendance est en vogue aujourd’hui : celle
du chignon aux nattes entrouvertes. Pour
celles qui n’aiment pas trop les tresses,
cette coiffure est faite pour elles.»
Comme le sophistiqué attire et la simplicité éblouit, cette année le choix pour vous
est clair : tressez vos cheveux !
M.B
Fatiha, une personne pratique
Cette jeune maman, femme au foyer ne
s’embarrasse pas pendant le Ramadhan.
Après une grasse matinée jusqu’à 10
heures, elle empoigne le taureau par les
cornes pour préparer sa cuisine, la
matinée ! « Tout est prêt aux environs de
14 h, plats, salades et desserts », lance-tHOOHÀqUHPHQW
Pourquoi ne pas cuisiner plus tard ? Elle
répond : « Le matin ou l’après-midi c’est
kif-kif, l’essentiel est que mon manger
soit prêt. Tan Tan est une ville où la température frôle les 40 degrés en été, on
suffoque. Je trouve normal de faire cuire
mon repas du f’tour dans la journée et
comme nous avons des coupures de
courant, je me hâte de préparer ma cuisine
puis je réchauffe au moment de la rupture
du jeûne ».
Et après que fais-tu de ton temps libre ? «
Je reste au frais dans ma maison avec mes
garçons. Je fais la lessive, je regarde la
télé et je lis beaucoup. En un mot, je
paresse, la chaleur est insupportable à Tan
Tan ». Le temps ne te parait pas long ? « Il
y a toujours quelque chose à faire dans
une maison. Pour moi, la tâche essentielle
c’est que ma harira et le plat de résistance
soient prêts. »
Mais le charme du Ramadhan n’est-il pas
celui de laisser mijoter les plats ? Laisser
les odeurs des épices, des herbes aromatiques et autres parfums envahir la maisonnée tout au long d’une cuisson à feu doux
? « C’est ce que je fais, mais le matin
comme si j’étais en période normale. La
différence est que je ne mange pas à midi,
mais à 20 h. »
Abou Issam Eddine
Société
13
Du 12 au 18 octobre 2012
Mariages et rencontres sur la Toile
5pYROXOHWHPSVRODPDPDQ©GpQLFKDLWªODSHUOHUDUHSRXUVRQÀOVGDQVXQEDLQPDXUHRX
SDUO·LQWHUPpGLDLUHG·XQHYRLVLQHRXXQHFRQQDLVVDQFH1RXHUXQHUHODWLRQDYHFXQHÀOOHRX
YRXORLUVHPDULHUHVWGpVRUPDLVDWWDFKpjXQFOLFSRXUEHDXFRXSGHSUpWHQGDQWVDXPDULDJH/D
7RLOHDVXSSODQWpOHVFRXWXPHVG·DQWDQ$LQVLGHQRPEUHX[FRXSOHVVHVRQWIRUPpVJUkFHj
,QWHUQHWHWOHVH[HPSOHVVRQWOpJLRQ
rPHVLOHVXMHWUHVWHHQFRUHWDERX
IRUFHHVWGHVRXOLJQHUTXHGHSOXV
HQSOXVGHFRXSOHVVHIRUPHQWVXU
OH 1HW © 1RPEUHX[ VRQW OHV 0DURFDLQV
TXLVHVRQWPDULpVFHVGHUQLqUHVDQQpHV
DYHFGHVpWUDQJqUHVTX·LOVRQWFRQQXHVVXU
la Toile », fait remarquer un gérant d’un
F\EHUFDIp 3HXWRQ GRQF SDUOHU G·XQ
SKpQRPqQH HQ YRJXH " © 2XL GDQV XQH
FHUWDLQH PHVXUH ª UpSRQGLO 0DLV
V·DJLWLO YUDLPHQW G·XQ PR\HQ HIÀFDFH
SRXUWURXYHUVDPRLWLpHWVRUWLUGXFpOLEDW
" 'XUDQW QRV UHFKHUFKHV QRXV DYRQV
UHQFRQWUpGHVFRXSOHVTXLRQWUpXVVLGDQV
leur initiative. Hassina et Azzedine sont
GH FHX[Oj (OOH )UDQoDLVH G·RULJLQH
DOJpULHQQHOXLHVWXQ0DURFDLQTXLDÀQL
VHV pWXGHV GH GURLW 'HYDQW OH PLFUR GH
VRQ IUqUH DvQp LO VXUIH VXU OD 7RLOH
MXVTX·DXMRXURLOFRPPXQLTXHDYHFVD
IXWXUH pSRXVH © $X GpEXW F·pWDLW MXVWH
SRXU IDLUH FRQQDLVVDQFH HW XQ pFKDQJH
DPLFDO +DVVLQD YHQDLW GH GLYRUFHU HW QH
voulait pas entendre d’une relation
GXUDEOH0RLGHPRQF{WpM·DLFRQWLQXpj
FKHUFKHUGXWUDYDLOHWOHVRLUMHGLVFXWDLV
DYHFHOOH/HVMRXUVVRQWSDVVpVOHVFKRVHV
ont évolué et on est arrivé au stade de la
UpFLSURFLWp GHV VHQWLPHQWV DX SRLQW
G·HQYLVDJHU XQH UHODWLRQ GXUDEOH /H KLF
HVW TXH PD PqUH V·HVW RSSRVpH j FHWWH
XQLRQ VRXV SUpWH[WH TXH OD ÀOOH HVW PRQ
DvQpH GH DQV HW GLYRUFpH ,O DXUD IDOOX
O·LQWHUYHQWLRQ GH PRQ IUqUH DvQp SRXU OD
GLVVXDGHUªUDFRQWH$]]HGLQH/HFRXSOH
M
formé depuis sept ans est aujourd’hui
LQVWDOOp HQ )UDQFH +DVVLQD D VX GH SDU
VRQ pGXFDWLRQ HW VD JHQWLOOHVVH JDJQHU
O·HVWLPHGHVDEHOOHPqUHTXLPDLQWHQDQW
QHMXUHTXHSDUHOOH%HDXFRXSGHFRXSOHV
VH VRQW IRUPpV HQWUH GHV MHXQHV G·LFL HW
des femmes installées à l’étranger, mais il
\ D DXVVL FHX[ TXL VH VRQW FRQQXV LFL
PrPH GDQV QRWUH SD\V &·HVW OH FDV GH
Fattah, un jeune de 34 ans originaire de
7DURXGDQW GRQW OD FKDUJH GH WUDYDLO
O·HPSrFKHGH
UHQFRQWUHUGHVÀOOHV/D7RLOHHVWYHQXHj
ODUHVFRXVVHSXLVTXHDXERXWGXFOLFLOD
HQWDPpXQFKDWDYHFXQHMHXQHRULJLQDLUH
GH6HWWDW'HÀOHQDLJXLOOHOHFRXSOHV·HVW
IRUPp3RXU)DWWDKODFOpGHODUpXVVLWHGH
leur relation est l’honnêteté et la
IUDQFKLVH +DPLG TXDQW j OXL LQVWDOOp
GHSXLVDQVHQ(VSDJQHDSUpIpUpOLHU
XQHUHODWLRQDYHFXQHÀOOHGHVRQSD\V$X
ERXWGXFOLFXQHMHXQHGH7L]QLWVHPEOH
UpSRQGUHjVHVDVSLUDWLRQV/DUHODWLRQVXU
OD 7RLOH D GXUp TXHOTXHV PRLV SRXU ÀQLU
par un mariage. Une union qui ne durera
TXHTXHOTXHVPRLVDYDQWGHSURQRQFHUOH
GLYRUFH 5DLVRQ GH FHWWH GpVXQLRQ OH
mensonge.
Carrières
Le déclic n’est pas toujours le
meilleur moyen
uand j'étais tout petit, l'horizon de ma
SHWLWH <RXVVRXÀD FHUQpH SDU OH
phosphate était tellement restreint
TXHMHQHUrYDLVTXHG
XQHFKRVHGHYHQLUYLWH
JUDQGHWDOOHUWUDYDLOOHUHQ)UDQFHFRPPHWRXW
OHPRQGHHWUHYHQLUXQMRXUDYHFGHVVRXOLHUV
YHUQLV HW DVVH] G
DUJHQW SRXU PH FRQVWUXLUH
XQHYLOODGLJQHGHVRQQRP3XLVjODÀQGH
O
pFROHSULPDLUHFRPPHM
DYDLVDSSULVXQSHX
GH FKRVHV MH YRXODLV GHYHQLU LQVWLWXWHXU RX
professeur, dispenser le savoir, avoir un
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rWUHUHVSHFWpHQXQPRWGHYHQLUODFRSLHGH
FHV LQVWLWXWHXUV TXL V
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GHV ÀOPV MRXHU DYHF OD OXPLqUH VXU OD SHDX
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TXLRQWHQFKDQWpPHVGpEXWVGHYLHG
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GpFKDQWDL -H YRXODLV GHYHQLU DYRFDW HW DYHF
O
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PHFRQQDLVVH]FORXHUOHEHFjXQSURFXUHXU
KDUJQHX[HWVpGXLUHXQMXU\DWWHQWLIWRXMRXUV
SRXU OD ERQQH FDXVH 0DLV FRQQDLVVDQW OD
MXVWLFHGHPRQSD\VPRQDPELWLRQV
DLJXLOOD
GDQVXQHDXWUHGLUHFWLRQHWM
RSWDLYLWHSRXUOD
UHVWDXUDWLRQ XQ IDVWIRRG UDSSRUWDQW SOXV
qu'une bijouterie. Ayant appris les déboires
G
XQ YRLVLQ UHVWDXUDWHXU DYHF OH ÀVF MH
FKDQJHDL G
DYLV HW MH PH GLV TX
rWUH OLEUDLUH
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pWDQFKHUPDVRLIGHOLUHjO
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GHPLOOLHUVGHOLYUHVELHQUHOLpVFRQVHLOOHUOHV
pWXGLDQWVVXUOHVFKRL[GHOHFWXUHSXLVDSUqV
GHYHQLU pGLWHXU SRXU GpFRXYULU OD SHUOH UDUH
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±LOHWO
RUHLOOHGXPLQLVWUHGHO
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de grande envergure, agréer ou non des
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GHVFRXUWLVDQV$SUqVM
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d'abord député pour avoir un salaire sans
FRPPXQH PHVXUH DYHF PHV HIIRUWV SXLV
GHYHQLU PLQLVWUH DOOHU LQDXJXUHU GHV SURMHWV
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dans l'importation... Quand j'ai vu les duels
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FRQWUDLQGUH DX VWDWXW G·REVHUYDWHXU«IDXWH
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UHODWLRQ GXUDEOH ª H[SOLTXH +DVVDQ
/·LQWHUQHWHVWGHYHQXXQRXWLODXVHUYLFH
GHV UHQFRQWUHV YRLUH GHV PDULDJHV DX
0DURF JUkFH j OD GpPRFUDWLVDWLRQ GH
O·XVDJHGHVWHFKQRORJLHVGHO·LQIRUPDWLRQ
)DFHERRNHW7ZLWHUVRQWODSRUWHGHVRUWLH
GX FpOLEDW GH EHDXFRXS GH MHXQHV TXL
YRLHQW pJDOHPHQW HQ FHV UHODWLRQV YLD
internet un moyen pour partir sous
G·DXWUHV FLHX[ &H Q·HVW SDV GHPDLQ OD
YHLOOHTXHO·RQPHWWUDXQWHUPHjFHVFKDWV
PLHOOHX[
M.B
D.R
8QFOLFSHXWPHWWUHÀQDX
célibat
Couverture sociale des élèves :
A quoi sert l’assurance scolaire ?
5DUHVSRXUQHSDVGLUHLQH[LVWDQWHVVRQWOHVIDPLOOHVTXLVHVRQWSRVpFHWWHTXHVWLRQODQFLQDQWH
DUHVSRXUQHSDVGLUHLQH[LVWDQ
tes, sont les familles qui se
VRQW SRVp FHWWH TXHVWLRQ
ODQFLQDQWH /HV DVVRFLDWLRQV GHV
SDUHQWV G·pOqYHV Q·HQ VRQW SDV QRQ
SOXVjFHWWHUpÁH[LRQWHOOHPHQWSUpRF
FXSpHVSDUOHVWUDFDVVXVFLWpVSDUOHV
SURJUDPPHVHWOHVFRXUVGHVRXWLHQ
TX·HOOHV IRQW À GHV LPSUpYXV HW GHV
DOpDVTXLSRXUUDLHQWVXUYHQLU©-HVDLV
TXH FKDTXH DQQpH MH GpERXUVH XQH
petite somme pour les frais
G·DVVXUDQFH VDQV SOXV«ª ODLVVH
HQWHQGUH XQH PqUH 3RXUWDQW LO \ D
WRXW XQ FDQHYDV j H[SOLTXHU DX[
pOqYHV SDU OH WUXFKHPHQW GH OHXUV
parents et de leurs instituteurs sur la
FRQGXLWHjWHQLUHQFDVGHFRPSOLFD
WLRQ FRQWUDFWpH j O·pFROH RX DX[
DOHQWRXUV 'pMj SRXU FH GHUQLHU
propos, les avis divergent.
&HUWDLQHV YRL[ HVWLPHQW TXH O·pFROH
Q·HVW SDV UHVSRQVDEOH G·XQ TXHOFRQ
TXHLQFLGHQWVHSURGXLVDQWHQGHKRUV
de
l’établissement,
pourtant
O·DVVXUDQFH VFRODLUH HVW FHQVpH
FRXYULU OHV LQFLGHQWV j O·LQWpULHXU GH
M
O·pWDEOLVVHPHQW PDLV DXVVL FHX[ TXL
SHXYHQWLQWHUYHQLUVXUOHFKHPLQTXL
PqQH GH OD PDLVRQ j O·pFROH RX GH
O·pFROH j OD PDLVRQ 0DO GH GHQW
PDX[ GH WrWH OpJHU ERER FRQWUDFWp
ORUVG·XQH[HUFLFHSK\VLTXHFHVRQW
SUDWLTXHPHQW OHV VHXOV FDV SULV HQ
FKDUJH SDU O·pFROH HW VRXYHQW OHV
responsables de l’établissement se
SUHVVHQWGHFRQWDFWHUOHVSDUHQWVGqV
TX·XQ DFFLGHQW JUDYH VXUYLHQW 0DLV
OHVDVVXUHXUVQHVHERXVFXOHQWSDVDX
SRUWLOORQGHVpWDEOLVVHPHQWVVFRODLUHV
SRXU \ SURSRVHU OHXU RIIUH (W OD
GRQQHLQKpUHQWHGHPHXUHSHXYXOJDUL
VpHHWPDOLQWHUSUpWpH\FRPSULVSDU
OHPLOLHXVFRODLUH3HXGHSHUVRQQHV
PrPH SDUPL OD FRUSRUDWLRQ GH
O·pGXFDWLRQ FHUQHQW FHWWH TXHVWLRQ
OLpHjO·DVVXUDQFH©&HTXHO·RQVDLW
F·HVW TXH O·pOqYH HVW WHQX GH
V·DFTXLWWHU G·XQH PRGLTXH VRPPH
qui lui permettra d’être pris en
FKDUJHHQFDVG·DFFLGHQWDXFRXUVGH
l’année», témoigne un parent.
/·DVVXUDQFHVFRODLUHHVWFDGUpHGDQV
XQFRQWH[WHGHIUDLVYHUVpVHQPrPH
WHPSV TXH OD UHPLVH GHV GRFXPHQWV
administratifs à la rentrée, et elle
demeure à l’état embryonnaire dans
OHV\VWqPHGHO·pGXFDWLRQ
'X FRXS FHWWH DVVXUDQFH Q·HVW SDV
FRUUHFWHPHQW GpÀQLH HW OHV SOXV
DYHUWLV LJQRUHQW FH TXH FHWWH
DVVXUDQFH FRXYUH UpHOOHPHQW ,O IDXW
savoir que les tarifs arrêtés varient de
O·pFROHSULPDLUHDXO\FpHPDLVUHVWHQW
XQLÀpV SRXU WRXV OHV pWDEOLVVHPHQWV
SXEOLFV,OIDXWGRQFSD\HUV\PEROL
TXHPHQWPRLQVGH'+SRXUYRWUH
HQIDQWV·LOIUpTXHQWHO·pFROHSULPDLUH
HW'+TXDQGLODFFqGHDXVHFRQ
GDLUH /HV pFROHV SULYpHV RQW OHXUV
SURSUHVUqJOHVG·DVVXUDQFHTXLGpSDV
VHQWGHORLQOHVWDULIVH[LJpVGDQVOH
SXEOLF 3DV PRLQV GH '+ \
FRPSULV OHV IUDLV G·LQVFULSWLRQ HQ
HIIHW TX·LO IDXW SD\HU SDU H[HPSOH
GDQV XQH FUqFKH VLWXpH j 'DNKOD
'DQV OH SULYp SRXU OH SULPDLUH RQ
H[LJH '+IUDLV G·LQVFULSWLRQ
LQFOXV«FRPPH F·HV8Q SHX SOXV
SRXUOHFROOqJHHWOHO\FpH
Abou Chaimaa
Q
Arts & Culture
Hawad, plasticien touareg et iconoclaste
D
HW DX QRQVHQV SRXU OXWWHU FRQWUH
O·XOWLPHGpSRVVHVVLRQGHVRLFHOOHGH
O·LPDJLQDLUH +DZDG LQYHQWH OD ©
IXULJUDSKLH
&UDYDFKDQW©ODFDYDOHGHVLPDJHVHW
GHVLPDJLQDWLRQVTXLV·HPEDOOHªLO
HVTXLVVH GHV LVVXHV KRUV GX VFpQDULR
LPSRVp SDU OD GRPLQDWLRQ HW OD
YLROHQFH 6D IXULJUDSKLH OLWWpUDLUH HW
JUDSKLTXHHVWXQPR\HQGHVRUWLUGH
l’enclos, d’inventer un nomadisme
KRUVG·XQWHPSVHWG·XQHVSDFHFRQÀV
TXpV GH GHVVLQHU XQ VRO PXOWLSOH HW
LQVDLVLVVDEOH GRXp G·XELTXLWp &·HVW
XQHWHQWDWLYHSRXUGpSDVVHUOHVFRQWUD
GLFWLRQVHWO·pFDUWqOHPHQWHQWUHSDVVp
SUpVHQWHWIXWXU©O·KRUL]RQQ·HVWSDV
seulement devant nous, il est aussi
FHOXL TXL QRXV pSDXOH HW TXH QRXV
KDORQV ,O IDXW IDLUH IXVLRQQHU FHV
KRUL]RQVOHVPDOD[HUHWOHVUpLQYHQ
WHU IDEULTXHU OHV SDVVHUHOOHV GHV
SDUDEROHV HW GH SDUDGR[HV SRXU
REWHQLU XQ WLVVDJH LQpGLW 3RXU PRL
YRLFLODIRUFHPrPHGHODSRpVLHHWGH
O·DUWUHF\FOHUHQVXUQRPDGLVPHOH
QRPDGLVPH H[FOX GH PRQ HVSDFH HW
Du 12 au 18 octobre 2012
Le 7e Concert de la tolérance
Exposition
DQV OH FDGUH GHV DFWLYLWpV
SDUDOOqOHV DX IHVWLYDO ,661, 1
285*+ ,QWHUQDWLRQDO GX
&LQpPD $PD]LJK OH YHUQLVVDJH GHV
±XYUHV SLFWXUDOHV GH O·DUWLVWH SODVWL
FLHQWRXDUHJ+DZDGDpWpRUJDQLVpDX
0XVp 0XQLFLSDO G·$JDGLU OH PDUGL
6HSWHPEUHGHUQLHU
(FULYDLQ HW SHLQWUH WRXDUHJ SRUWHXU
de la culture nomade amazigh,
+DZDG HVW Qp GDQV O·$LU DX 6DKDUD
&HQWUDO'DQVVRQ±XYUHIRLVRQQDQWH
V·HQWUHFURLVHQWSOXVLHXUVJHQUHVHVWKp
WLTXHVSRpVLHJHVWHVpSLTXHVFRQWHV
SKLORVRSKLTXHV ,O DFFRPSDJQH VHV
WH[WHV GH JUDSKLHV RULJLQDOHV GRQW OD
WUDPHHVWHQWLÀQDJKPLVHQPRXYH
PHQWV GDQV XQH SHLQWXUH DEVWUDLWH
DQLPpH SDU OD SURIXVLRQ GHV JHVWHV
des traits, des mots, des vides, et des
SOHLQV TXL V·HQWUHFKRTXHQW 6RQ
WUDYDLO SLFWXUDO DXWDQW TXH OLWWpUDLUH
IDLWpFKRjVDSKLORVRSKLHGHO·HVSDFH
HWGH©O·pJDUHPHQWª&RPPHQWrWUH
nomade aujourd’hui ? Comment
SRXUVXLYUH OD PDUFKH TXL PXOWLSOLH
OHVKRUL]RQV"3RXUUpVLVWHUDXFKDRV
14
Agadir vers l’incarnation
des valeurs universelles ?
a ville d’Agadir a accueilli, samedi
GHUQLHU VXU VD PDJQLÀTXH SODJH OH Ȏe
FRQFHUW SRXU OD 7ROpUDQFH R VH VRQW
UHOD\pV SOXV G·XQH YLQJWDLQH GH VWDUV
internationales de la chanson ,tels Garou,
Vigon, Khaled, M. Pokora, Colonel Reyel, La
FRPSDJQLH FUpROH (QULFR 0DFLDV -RKQ
0DPDQQ-XOLDQ3HUUHWWD-HQLIHU'-0DP·V
-HVV\ 0DWDGRU %DSWLVWH *LDELFRQL /RXLV\
-RVHSK <RXVVRXSKD 1RVVD 7UºR 3DVVL
Laza Morgan et Kenza Farah, Corneille,
Kristina
Maria
et
deux
seuls
Marocains,Vigon et Ahmed Soultan. . L’un
DSUqV O·DXWUH LOV RQW GpÀOp OH WHPSV G·XQH
chanson ou deux en l’honneur de la
7ROpUDQFH GHYDQW XQ SXEOLF KpWpURFOLWH HW
L
+DZDG
GH VRQ WHPSV ª 3RXU +DZDG OD
ÀUXJUDSKLH UHFUpH O·pODQ TXL SHUPHW
G·DVVHPEOHUDXWUHPHQWOHVIUDJPHQWV
GX UpHO HQ XQH FRQVWUXFWLRQ LQpGLWH
TXL UHQGH FRUSV DX PRQGH (OOH
UHVWLWXH j O·KRPPH VD OLEHUWp HW VD
IDFXOWpGHWUDFHUOXLPrPHOHVD[HVGH
VRQRULHQWDWLRQ+DZDGDH[SRVpGDQV
GLIIpUHQWHV YLOOHV GH SOXVLHXUV
FRQWLQHQWV QRWDPPHQW j 3DULV
$YLJQRQ7RXORXVH/\RQ%UX[HOOHV
8WUHFKW 5RWWHUGDP 0HGHOOLQ
%UrPH7ULHVWH&DVDEODQFD$JDGH]
Meryam LASRI
1HZ<RUN«
Colloque sur le 7e art à Agadir.
«Le cinéma est incontournable pour
promouvoir l’Amazighité»
Q PDUJH GHV DFWLYLWpV GH OD
VL[LqPH pGLWLRQ GX IHVWLYDO
LQWHUQDWLRQDO GX ÀOP DPD]LJK
RUJDQLVp GX DX VHSWHPEUH
GHUQLHU SDU O
DVVRFLDWLRQ ,VVQL
1
2XUJK G
$JDGLU OHV SDUWLFLSDQWV j
FHUHQGH]YRXVRQWDVVLVWppJDOHPHQW
j XQ FROORTXH VXU OH H DUW &HWWH
UHQFRQWUHDpWpDQLPpHSDUGHVXQLYHU
VLWDLUHVGHVFLQpDVWHVGHVUpDOLVDWHXUV
et
chercheurs.
Parmi
les
LQWHUYHQDQWVLO\DYDLW6L(O+DFKHPL
$VVDGXQLYHUVLWDLUHVSpFLDOLVpGDQVOH
H DUW HW FRPPLVVDLUH GX IHVWLYDO
FXOWXUHO DQQXHO GX ÀOP DPD]LJK HQ
$OJpULH
/HFRQIpUHQFLHUDOJpULHQDIRFDOLVpVD
FRPPXQLFDWLRQ VXU XQ HQVHPEOH GH
TXHVWLRQQHPHQWV GH W\SH VRFLRORJL
TXHV VXU OH FLQpPD DPD]LJK
'
DLOOHXUV VHORQ OXL ©OH FLQpPD
DPD]LJKPDOJUpVD©MHXQHVVHªHVW
WUqV ULFKH HW SUpVHQWH GHV DVSHFWV
H[FHSWLRQQHOV 2Q \ WURXYH OD GLYHU
VLWp OD FRPSOH[LWp O·RULJLQDOLWp OH
WDOHQW OD SRpVLH OD UpÁH[LRQ TXL GH
IDoRQJpQpUDOHFDUDFWpULVHWRXWHVOHV
DFWLYLWpV FUpDWLYHV FRQQXHV FKH] OHV
SRSXODWLRQV GH QRUG ²DIULFDLQHV
GHSXLVOHVWHPSVOHVSOXVUHFXOpV
6XUXQDXWUHYROHW0$VVDGDpJDOH
PHQW IDLW UHPDUTXHU TXH /H FLQpPD
GRQFpYROXHVDQVFHVVHF·HVWOLpjOD
QDWXUHPrPHGHODSHQVpHKXPDLQH
DWLOH[SOLTXpDYDQWGHVRXOLJQHU©
3DUOHUGXFLQpPDDPD]LJKQHVLJQLÀH
QXOOHPHQWXQFORLVRQQHPHQWOLQJXLVWL
E
6L(O+DFKHPL$VVDG
TXHHWFXOWXUHOF·HVWjGLUHH[FOXVLYH d’extraordinaires narrateurs visuels.
PHQW UpGXLW DX[ VHXOHV DLUHV JpRJUD ª
SKLTXHV DPD]LJKHV GX SD\V /D 3DU DLOOHXUV OH FRQIpUHQFLHU D
ODQJXHQHFRQVWLWXHSDVDXVVLODVHXOH VRXOLJQp TXH OH FLQpPD DPD]LJK HQ
RULJLQDOLWp FLQpPDWRJUDSKLTXH GHV $OJpULHDFRPPHQFpVRQDYHQWXUHjOD
±XYUHV UpDOLVpHV %LHQ SOXV G·DXWUHV ÀQGHVDQQpHVQRWDPPHQWDYHF
pOpPHQWV FRPSOpPHQWDLUHV GRLYHQW XQH PRELOLVDWLRQ H[WUDRUGLQDLUH DX
rWUHSULVHQFRPSWHFRPPHOHIRQGV WRXU GH O·RUJDQLVDWLRQ GX ÀOP © /D
FXOWXUHO O·KLVWRLUH OH GpFRU HW OH &ROLQH RXEOLpH ª G·$EGHUDKPDQH
FRVWXPH 1·HVWLO SDV DWWHVWp TXH OH %RXJXHUPRXKTXLDRXYHUWOHEDOSRXU
FLQpPDHVWDYDQWWRXWYLVXHOLOGHYUDLW OD SURGXFWLRQ FLQpPDWRJUDSKLTXH
VH FRPSUHQGUH XQLTXHPHQW SDU DPD]LJK 0$VVDG D HVWLPp TXH ©
O·LPDJH 0rPH V·LOV XWLOLVDLHQW OH /HVRQHWO·LPDJHVRQWXQHYRLHLQFRQ
GLDORJXHGHVJHQVFRPPH+LWFKFRFN WRXUQDEOH SRXU SURPRXYRLU
M.B
RX &KDSOLQ pWDLW DYDQW WRXW O·$PD]LJKLWpHQ$OJpULHª
GDQV XQH DPELDQFH GHV SOXV IHVWLYHV 0DLV
FHSHQGDQWFKDFXQG·HX[DWRXWGRQQpSRXUOH
SODLVLUOH VKRZ«(W OD © 7ROpUDQFH ª ,OV
pWDLHQW GRQF WRXV Oj GDQV OH GHVVHLQ GH
YpKLFXOHUXQPHVVDJHGRQWOHPRQGHDEHVRLQ
GH QRV MRXUV &HOXL GH OD WROpUDQFH 8QH
LQLWLDWLYH WUqV V\PEROLTXH PDLV ULFKH HQ
YDOHXUV GH SDL[ GH VROLGDULWp HQWUH OHV rWUHV
KXPDLQV TXHOOH TXH VRLW OHXU UHOLJLRQ OHXU
couleur, leur race, leur ethnie ou leur culture.
%UHIXQFRQFHUWSRXUIDYRULVHUODFRQFRUGHHW
ODFRPSOpPHQWDULWpHQWUHOHVSHXSOHV
3RXU LQIRUPDWLRQ OD SURJUDPPDWLRQ D pWp
DVVXUpH SDU )UDQFHȉ GDQV OH PrPH HVSULW
G·RXYHUWXUH HW GH GLYHUVLWp FXOWXUHOOH GHV
SUpFpGHQWHV pGLWLRQV 9RLFL SRXU OD PpGDLOOH
2XVRQWVHVUHYHUV"'·DERUGOHFRQFHUWD
WRXW GH PrPH FRPPHQFp DYHF TXHOTXHV
PLQXWHV GH UHWDUGV FH TXL D TXHOTXH SHX
HQQX\pODIRXOHKpWpURFOLWHSUpVHQWH(QVXLWH
GHV FRXSXUHV GH VRQV HW GHV EUXLWV GH IRQGV
RQW SORPEp OHV SHUIRUPDQFHV GH FHUWDLQV
FKDQWHXUV DX SRLQW TXH FHV GHUQLHUV IXUHQW
REOLJpVGHUHSUHQGUHGHSXLVOHGpEXW(WSXLV
UHVWHOHSOXVJUDYHDX[\HX[GHFHUWDLQVHQ
O·RFFXUUHQFHFHUWDLQVVFqQHVjODOLPLWHGHOD
WROpUDQFH TXL YHUVHQW GDQV O·LQGpFHQFH SDU
OHXUVQXGLWpHWQXOOLWpIDLVDQWSDUWLHGXFKDPS
OH[LFDOGHODSURYRFDWLRQVLQRQGXVWULSWHDVH
FH TXL HVW XQH JUDYH ErWLVH FRPPLVH
SHXWrWUH LQYRORQWDLUHPHQW PDLV TXL ULVTXH
G·rWUHSULVHFRPPHSUpWH[WHSRXUODUHPLVHHQ
TXHVWLRQ GH WRXWH FHWWH PHUYHLOOHXVH ©
7ROpUDQFHHQPXVLTXHªTXLGHSXLVȉȇȇɔ, date
GHVDSUHPLqUHpGLWLRQQ·DFHVVpGHFURLWUHHQ
QRWRULpWpHQIDLVDQWG·$JDGLUO·D\DQWLQVFULW
VXUVRQFDOHQGULHUFXOWXUHOXQHYLOOHTXLYHXW
LQFDUQHUGHVYDOHXUVXQLYHUVHOOHVHWYpKLFXOHU
accessoirement l’image d’un Maroc
M.B
PRGHUQHRXYHUWjWRXWHVOHVFXOWXUHV
15
Vendredi, 12 Octobre
Aube
Matin
Apres-midi
Nuit
Dégagé
Intervalles nuageux
28º
20º
Descripcion Atmosferica
Dégagé
Description du vent
8 km/h
Pluie
0 mm
Dégagé
E
3 km/h
SW
0 mm
27 km/h
NW
0 mm
14 km/h
NW
0 mm
89 %
84 %
69 %
77 %
Presion Atmosferica
1015 mb
1017 mb
1014 mb
1015 mb
Niveau neige
4400 m
4300 m
4300 m
4300 m
Aube
Matin
Apres-midi
Nuit
Humedad Relativa
Samedi, 13 Octobre
27º
19º
Descripcion Atmosferica
Intervalles nuageux
7 km/h
Description du vent
SE
0 mm
Pluie
Ciel couvert
2 km/h
SE
0 mm
Intervalles nuageux
24 km/h
NW
0 mm
Dégagé
13 km/h
NE
0 mm
98 %
84 %
62 %
59 %
Presion Atmosferica
1015 mb
1016 mb
1012 mb
1013 mb
Niveau neige
4300 m
4200 m
4100 m
4100 m
Aube
Matin
Apres-midi
Nuit
Humedad Relativa
Dimanche, 14 Octobre
28º
18º
Descripcion Atmosferica
Dégagé
Description du vent
17 km/h
Dégagé
NE
9 km/h
Dégagé
NE
26 km/h
Dégagé
NW
16 km/h
N
Pluie
0 mm
0 mm
0 mm
0 mm
Humedad Relativa
63 %
46 %
53 %
56 %
Presion Atmosferica
1012 mb
1013 mb
1009 mb
1011 mb
Niveau neige
4000 m
3900 m
3900 m
3900 m
Aube
Matin
Apres-midi
Nuit
Lundi, 15 Octobre
27º
19º
Descripcion Atmosferica
Dégagé
Description du vent
9 km/h
Dégagé
NE
0 mm
Pluie
6 km/h
Dégagé
SE
0 mm
20 km/h
Dégagé
NW
0 mm
5 km/h
SE
0 mm
65 %
76 %
61 %
76 %
Presion Atmosferica
1010 mb
1012 mb
1010 mb
1013 mb
Niveau neige
3900 m
3900 m
4100 m
4400 m
Aube
Matin
Apres-midi
Nuit
Humedad Relativa
Mardi, 16 Octobre
31º
21º
Descripcion Atmosferica
Dégagé
Description du vent
3 km/h
Pluie
0 mm
Dégagé
E
3 km/h
Intervalles nuageux
SE
0 mm
14 km/h
0 mm
NW
Dégagé
3 km/h
NE
0 mm
57 %
40 %
31 %
53 %
Presion Atmosferica
1014 mb
1016 mb
1013 mb
1016 mb
Niveau neige
4600 m
4700 m
4700 m
4800 m
Matin
Apres-midi
Humedad Relativa
Mercredi, 17 Octobre
31º
22º
Descripcion Atmosferica
Dégagé
Description du vent
7 km/h
Pluie
Dégagé
W
0 mm
10 km/h
0 mm
30 %
47 %
Presion Atmosferica
1017 mb
1016 mb
Niveau neige
4600 m
4600 m
Humedad Relativa
Pharmacies de garde de la ville d’Agadir
Du 28 septembre au 4 octobre 2012
Anbary
Av Hassan II im.hasna, face à laGendarmerie Royale Derriere Hotel Marhaba
0528-84-55-92
Al Hana
Bd Haj Lahbib Les Amicales
0528-22-88-94
Hay Mohammadi
187 Hay Mohammadi Agadir
0528-21-72-92
Al Mouna
B.d Abderrahmim Bouaabide en face de
O
21(HWGH+RWHO,ELVH[0RXVVDÀUj
coté de Polyclinique du Souss
0528-22-87-20
La Famille
à cote du 4éme Arrondissement, en face
depot de nuit Lakhyam
0528-23-97-00
Al Fath
en face de la grande Mosquée Cité Dakhla
0528-23-95-95
NW
Météo Agadir
Du 12 au 18
octobre 2012
Du 12 au 18 octobre 2012
Sports
En hommage à Saint-Exupéry :
Escale du Rallye Toulouse-Tarfaya-Saint Louis
es
habitants
de
Tarfaya
ont
accueilli
chaleureusement,dimanche
dernier, les participants , à bord de 21
avions représentant plusieurs nationalités ,à la 30ème édition du Rallye
aérien Toulouse-Tarfaya-Saint Louis
du Sénégal, en souvenir du vestige de
l’aéropostale pendant les années 20
du siècle dernier.
Lors de leur escale, après avoir
parcouru mille kilomètres, les participants au rallye, qui associent à la fois
aventure humaine, dépassement de
soi et éco-responsabilité ,ont exprimé
leur satisfaction quant à l’accueil
chaleureux qui leur a été réservé
dans cette ville, dont ils ont visité
le musée qui évoque l’histoire de
l’aéropostale à travers les documents
photographiques, les œuvres d’art,
peintures et sculptures, ainsi que les
livres et les supports vidéo relatifs à
cette aventure, que contient ce musée.
Lors de leur escale, ils ont également
GLVWULEXpGXPDWpULHOPpGLFDODXSURÀW
de certaines associations locales.
Pour information, chaque année, la
piste historique de l’ancien aérodrome
de Tarfaya, vestige de l’aéropostale,
est aménagée et spécialement rouverte
pour accueillir les participants au
Rallye Toulouse-Saint-Louis, lequel a
constitué une occasion pour mettre en
valeur les atouts de ce merveilleux site
saharien.
L
Avec ses 10.000 kilomètres de
parcours, répartis en 10 étapes, dont
plus de 5.000 km dans le territoire marocain, cette compétition est devenue
l’un des plus grands rallyes aériens
réguliers du monde. Il est question
d’un rallye sportif avec toutes les
contraintes que peut comporter ce
genre d’épreuve.
«Cette manifestation commémore
depuis 29 ans la mémoire des acteurs
qui ont permis aux lignes Latécoère
et à l’aéropostale ensuite de créer
et d’exploiter une ligne aérienne de
transport de courrier et de passagers
entre Toulouse et Santiago du Chili à
partir de 1919 jusqu’à la création de
la compagnie Air France en 1934»,
indique un communiqué des organisateurs. Et d’expliquer que c’est à
Tarfaya que le pilote et l’auteur de «
Terre des hommes », « Vol de nuit »,
« Courrier sud » et « Le petit Prince
»,Antoine de Saint-Exupéry fut , pendant 18 mois ,chef d’aéroplane, ,où il
puisa une partie de son inspiration.
Cette ville de Tarfaya s’apprête à accueillir, entre le 23 et le 25 novembre
prochain, le festival du «Petit prince
du désert», en hommage à Saint-Exupéry, en vue de célébrer la vie de ce
grand amoureux de la littérature et les
airs dans cette localité. Ce festival ambitionne d’ëtre un espace de dialogue
et d’échanges entre jeunes marocains
et étrangers(de géographie !) autour
des valeurs humanistes et citoyennes
promues par l’œuvre de l’écrivain
disparu il y a 68 ans M. Le MARIN
Le championnat national de football du Maroc (Botola Pro Elite
1) a atteint la 4e journée le week-end dernier.
L
4 points. Douzième de la Botola, le match nul, le MAS, freiné dans son
Chabab Rif Al-Hoceima (CRA) a été élan, occupe la 5e place du classement
tenu en échec par le Moghreb de Fès, avec 6 points
M.BEHRI
dimanche à domicile (1-1). Avec ce
Du 12 au 18 octobre 2012
ICI OU AILLEURS
Messi le harrag,
Ronaldo le chômeur
L
4e journée-Botola Pro :
le Raja toujours irrésistible et le HUSA, bon 3e
e championnat national de
football du Maroc (Botola
Pro Elite 1) a atteint la 4e
journée le week-end dernier. Le Raja
de Casablanca a poursuivi sa série
victorieuse samedi au complexe
sportif de Fès. Opposé au Wydad Fès,
le Raja s’est imposé sur le score de 2
buts à 0. Les Casablancais confortent
ainsi leur position de leader avec 12
points désormais au compteur. A deux
longueurs, se tient l'AS FAR qui a
dominé le Difaâ El Jadida par 2 buts
jO
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KAC (8e), dimanche à Kénitra (1-2)
;alors que le Raja Béni Mellal (16e) et
le Hassania Agadir (3e) ont fait match
nul (1-1),samedi.Autre fait marquant
de la journée, la Renaissance Sportive
de Berkane a enregistré sa première
victoire en battant l'Olympique
Khouribga sur le score de 3 buts à 1.
Cette première victoire permet au RS
Berkane de pointer à la 6e place avec
16
es supporters du Real ici ou ailleurs,
ont pris de la distance, attendant de
voir avant de juger leurs ennemis
intimes parqués devant les écrans 42 pouces
des cafés populeux. C'est pour dire simplement que les 90 minutes passionnent la
planète entière et le tiers monde en
particulier.Né africain ,arabe ou autre malgache, on ne peut pas échapper à un «clasico».
Les Marocains, à défaut de montée d'adrénaline intérieure, attendent impatiemment le
communiqué de presse porte-parole des
affaires étrangères du FC Barcelone pour
FRQQDvWUHVDSRVLWLRQVXUOHFRQÁLWLVUDpORSD
lestinien. Ainsi, en absence d'informations de
chez nous, on regarde ce que fait le voisin
même s'il est outre-mer.
Barça-Real, c'est aussi l'histoire de Mostafa
le Barcelonais et Brahim le Madrilène qui
s’étaient donné rendez-vous pour suivre en
direct un match qui ne les regardait ni de
près, ni de loin, ni en amont, ni en aval, ni de
père, ni de mère. Mostafa, 33 ans, chômeur
professionnel, célibataire malgré lui, maigre
comme la bourse d'un étudiant et hargneux
comme un Bidaoui blousé, est barcelonais de
cœur, espagnol de tentative. Il connaît le
consulat, il
a déposé cinq fois au consulat une demande
de visa refusée. Brahim, 28 ans, est venu à
Agadir chercher un coin plus sain et serin
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,un vulgaire morceau de toile ondulée...
Brahim est madrilène de maillot, laissé en
héritage par un cousin monté au nord du
pays. Il ne connaît pas le consulat espgnol, ne
possèdant pas encore un passeport. Mais
Brahim est un Espagnol de tentative lui aussi,
comme beaucoup de jeunes marocains en
âge de comprendre et de nager.
Faute d’espace et de luxe pour se payer une
carte d'Al-Jazeera Sport,Mostafa commande
deux cafés d'un goût douteux et Brahim met
six cigarettes de Marquise sur la table.
Mostafa, le plus citadin et le plus instruit des
deux, il a fait deux années de collège,
explique à son compagnon que le match ne se
joue pas que sur le terrain mais c'est une
confrontation politique entre le pouvoir
central et la Catalogne qui, comme les
Touaregs du Nord-Mali, veut son indépendance, et que les Arabes, ne voulant pas
s'impliquer dans cette explication, ont décidé
tout bonnement de quitter l'Andalousie et de
créer Al- Jazeera. Il expliquera que Madrid,
c'est comme Agadir pour faire plus court et
juste et que Barcelone est comme qui dirait
Sebta ou le reste du Maroc profond pour faire
plus vaste et authentique. Il ajoutera que la
comparaison s'arrêtait là parce qu'à Barcelone comme à Madrid, et partout dans les
démocraties du monde, on pouvait manger à
n'importe quelle heure dans n'importe quel
mois, qu'on pouvait marcher main dans la
main avec sa copine dans les rues, qu'on
pouvait avoir des opinions contraires sans
risquer de voir une voix porter plainte, que,
que, que. Perplexe ,Brahim alluma sa
première cigarette et se leva. «Le match
retour, je le verrai à Madrid avec les
Espagnols ou au fond de la Méditerranée
avec mes frères noyés» MustaphaBEHRI

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