N` 61
Transcription
N` 61
Journal indépendant d'informations générales Directeur de la publication : Abdellah Tidrarine N°61 rnal indépendant dinformations générales Du 12 au 18 octobre 2012 1er hebdomadaire de la Région Dépôt légal: 64/94 4 Dhs /H&RQVHLOGHODUpJLRQ6RXVV0DVVD'UDkUHFRQÀJXUp %UDKLP+DÀGL FKDQJHPHQWGDQVODFRQWLQXLWp" ȱȱȱȱ·ȱȱȬȬ¦ȱȱȱȂ¹ȱę·ȱȱȱ··ȱ¥ȱȱ··ȱȱȱȱ ęǰȱȱȱȱ·ǰȱȱȱ ȱȱȂȱȱǯȱȱȬȱȱȂ³ȱ¥ȱĚȱ·ȱȂǰȱȱęȱȱȱ··ȱȱ·ȱȱǯ ( Lire pages 8,9 et 10 ) -RXUQpH6$<,'$7( +RPPDJHj0DOLND$/$0,HW )DWLPD7$%$$05$17 ( Lire page 4 ) 2XDU]D]DWH )HVWLYDOQDWLRQDOGHVDUWV G·$KZDFK ( Lire page 3 ) -RXUQpHPRQGLDOHGHO·(QVHLJQDQW (QVHLJQHUj$JDGLUXQFDKLHU GHVFKDUJHVELHQUHPSOL ( Lire page 5 ) Actualité 2 Du 12 au 18 octobre 2012 Chronique internationale Syrie: Le bourbier Il va de soi qu’aujourd’hui la Syrie s’enlise dans une guerre civile. Tous les indices montrent que la crise n’est pas encore en mesure d’être résolue et que la situation a atteint un point de non retour. Toutefois, jusqu’à nouvel ordre, le régime semble encore capable de résister pour une longue période. A notre sens cela est dû à de nombreux facteurs qui ont permis au régime sanguinaire d’Al Assad d’endurer plus de 18 mois, malgré l’intensité des affrontements avec l’Armée syrienne libre et les fortes pressions internationales. Par Mustapha BEHRI urant plus de 40 ans, la famille Al Assad a réussi à fonder un dispositif sécuritaire et une force DUPpH FRQVLGpUDEOH ÀGqOH REpLVVDQWH et toujours au service du « Président » et à sa base communautaire alaouite dont le soutien donne encore le pouvoir à Bachar de réprimer la révolte et d’anéantir l’opposition. Cette opposition, se trouvant dans sa majorité à l’étranger, n’arrive plus à peser lourdement sur le régime puisqu’elle n’a pas encore un projet commun et une vision claire de l’avenir de la Syrie post-Al Assad. Mieux encore, on parle même d’opposition syrienne dont les décisions dépendent des intérêts des pays où elle réside. Cette fragmentation de l’opposition a permis au régime syrien de mieux tenir contre des rivaux dépourvus de stratégie et d’action commune. D’ailleurs, bien que l’armée syrienne libre dispose actuellement d’armes sophistiquées en provenance de Turquie, d’Arabie Saoudite et de Qatar, elle reste incapable, seule, à faire face à des troupes D armées bien équipées et bien organisées. La guerre est déséquilibrée. Seule “la guerre des rues” dans laquelle sombrent plusieurs villes syriennes permettrait un tant soit peu à affaiblir le régime à long terme, idem pour les attentats ciblés. Bien que l’ attentat qui a fait exploser le centre de la sûreté nationale à Damas semble porter les traces d’un service de renseignement étranger, il a créé un état d’effroi au sein du régime. On a même évoqué une implication éventuelle du Mossad dans cette affaire. Les Israéliens ainsi que les Occidentaux et notamment les Américains qui n’ont jamais caché leur hostilité au UpJLPH G·$O $VVDG SqUH HW ÀOV VH trouvent aujourd’hui décontenancés face à cette crise syrienne. Bien qu’ils souhaitent le départ du régime alaouite qui, avec les Iraniens et le Hezbollah ont toujours représenté une menace réelle pour l’existence même de l’Etat juif, les Israéliens ont peur de l’arrivée au pouvoir de nouveaux dirigeants radicaux. Ils se trouvent perplexes et incapables de réagir à terme. Ils sont entre l’enclume d’un régime qui se déclare nationaliste et qui exprime clairement son animosité envers l’Etat hébreu mais qui reste malgré tout “gérable” et le marteau d’éventuels nouveaux dirigeants islamistes radicaux qui pourraient représenter un danger plus réel. Cette phobie d’un éventuel pouvoir des islamistes en Syrie lors de la chute de régime en place est un sentiment partagé. Les Russes aussi, qui n’ont jamais caché leur soutien au régime de Bachar Al Assad en usant du droit de véto au Conseil de sécurité à trois reprises, veulent à tout prix garder un allié stratégique dans la région qui demeure une valeur stratégique incontestable. Les Russes, qui ont des H[SpULHQFHV DPqUHV DYHF OHV LVODPLV tes notamment les Moudjahidines en Afghanistan et en Tchétchénie qui UHFHYDLHQW GHV VRXWLHQV ÀQDQFLHUV importants de la part des pays du Golfe, veulent faire avorter toute tentative d’émergence de mouvements islamistes en Syrie et éviter que celle-ci ne se transforme, en une base de rassemblement des Moudjahidines, DSUqV OD FKXWH GH OHXU SURWpJp 'HV informations circulent à propos d’une participation considérable des combatWDQWV WFKpWFKqQHV DYHF O·$UPpH syrienne libre. Cela dit l’alternative en Syrie ne doit pas être de tendance islamique qui dans un pays multiethnique, risque de FUpHU XQ FOLPDW GH PpÀDQFH HW d’instabilité et pourrait ouvrir le chemin à une guerre de communautés. Somme toute, que la Ligue arabe qui a aussi sa part de responsabilité dans ce bourbier syrien, appelle Bachar Al Assad à quitter le pouvoir ou même l’opposition à former un gouvernement de transition ou non, cela ne changera pas grande chose quant à l’avenir de la Syrie qui n’a plus son sort entre ses mains Aérien: Reprise des vols russes ’activité touristique à Agadir durant le mois de septembre 2012 a enregistré une augmentation de +2,36% en arrivées et +7% en nuitées dans les établissements hôteliers classés d’Agadir par rapport à la même période de 2011. Les marchés en augmentation au niveau des arrivées et des nuitées sont, le marché Allemand qui a enregistré +30,75% en arrivées et +7,72 % en nuitées, le marché Britannique a enregistré, respectivement de +7,79% et +14,76%, l’Arabie Saoudite +6,34% et +32,16%, le marché Français +5,62% et 2,95%, le marché Belge +2,33% et +11,15%, le marché National +0,33% et 12,49%. Les marchés en baisse en l’occurrence le marché Italien a enregistré une diminution de -59,59% en arrivées et -70,56% en nuitées, une forte baisse due spécialement à la fermeture de Club Valtur. Le marché polonais respectivement de -30,65% et -26,87%, et le marché Russe de -22,18% en arrivées, le marché hollandais -15,72 en arrivées et-11,16% en nuitées. La durée moyenne de séjour durant le mois de septembre a enregistré une augmentation soit 5,31 en 2012 par rapport à 5,09 en 2011. Le taux d’occupation moyen dans les hôtels classés de la ville d’Agadir durant le mois de septembre 2012 a enregistré aussi une augmentation de +4,71 soit 60,17% en 2012 par rapport à 57,46% en 2011. L Notons que 25 établissements hôteliers 5*, 4*, 997GHqUHpPHFDWpJRULHG·XQH capacité de 13 559 lits ont enregistré un taux moyen de 80,63% et 37 établissements hôteliers 997 GH qUH FDWpJRULH HW 5pVLGHQFHV GH qUH pPH HW pPH FDWpJRULH d’une capacité de 9641 lits ont enregistré un taux moyen de 44,13% et seuls 22 établissements hôteliers de 3*, 2*, 1* et Résidences de qUHHWpPHFDWpJRULHG·XQHFDSDFLWpGH lits, ont enregistré un taux moyen pondéré de 20,52%. Par ailleurs, l’analyse du cumul des arrivées et des nuitées enregistrées dans les hôtels classés de la ville d’Agadir durant les neuf premiers mois de l’année 2012 par rapport à 2011, fait ressortir une augmentation de +3,08 % en termes d’arrivées soit 629 620 visiteurs reçus en 2012 par rapport à 610 796 reçus en 2011; les QXLWpHVRQWFRQQXXQHOpJqUHEDLVVHGH soit 3 203 628 nuitées en 2012 par rapport à 3 270 681 en 2011. La répartition des arrivées et nuitées cumulées durant les neuf premiers mois de l’année 2012 par principaux marchés, fait ressortir une augmentation au niveau des marchés, de l’ Arabie Saoudite respectivement de +63,38% en arrivées et +74,47% en nuitées, le marché Espagnol de +15,33% et +5,38%, le marché National +11,03% en arrivées et +3,76% en nuitées, le marché Britannique a également enregistré une augmentation de + 4,39% en arrivées et +9,37% en nuitées, le marché Allemand de +1,75% en arrivées et le marché Russe de +0,13% en arrivées et +16,78% nuitées. A titre d'information, de nouveaux vols inauguraux sont programmés au cours du mois d'octobre 2012 à savoir : Le TO Russe ''Pegase Touristik'', programme SRXU OD SUHPLqUH IRLV FKDUWHUV j GHVWLQDWLRQ d’Agadir : le premier vol inaugural au départ de Moscou est prévu le 16 Octobre 2012 et le 2éme vol en provenance de Saint-Pétersbourg est prévu le 21 Octobre 2012 ; soit 15 000 clients sont attendus pour seulement la saison d’hiver. Charter Estonien du TO ‘’Aurinko Estonie’’ SURJUDPPHSRXUODSUHPLqUHIRLVOH0DURFHW précisément la destination d’Agadir avec une rotation de trois Charters dont l’inaugural est prévu le mercredi 24 Octobre 2012 à 12h00 $pURSRUWG $JDGLU$O0DVVLUD Directeur de la publication Abdellah Tidrarine Rédacteur en chef Mohamed Malki Conception Graphique Hassan Kharraz Ont collaboré à ce numéro : Mustapha Behri, Abdelfettah Aberbri, Hassan Alaoui, Mohamed Laghouizi Département Commercial Faissal Arribat 06 61 43 39 71 Dossier de presse 73/92 Dépôt légal 64/94 ISSN 2028/6554 Rédaction, publicité et administration 17 Bis Rue Sidi Ifni, Impasse Isbouya, Talborjt - Agadir Tél : 05 28 84 58 24/05 28 82 84 66 Fax : 05 28 82 84 67 Courriel [email protected] www.ladepechedusud.com Edité par Agadir Média Impression : Ecoprint Distribution : Sapress Actualité Ouarzazate Festival national des arts d’Ahwach Le Festival national des arts d’Ahwach aura lieu du 19 au 21 octobre à Ouarzazate, une occasion pour célébrer les différentes variantes des arts populaires marocains, ont annoncé les organisateurs nitié par la Direction régionale de la culture de Souss-MassaDrâa, en partenariat avec le Conseil provincial de tourisme G·2XDU]D]DWH &37 O·2IÀFH national marocain du tourisme (ONMT) et les Conseils provincial et municipal de la ville, cette manifestation, connue auparavant sous le nom de Festival d’Ahwach Ouarzazate, vise à contribuer à la préservation du patrimoine immatériel populaire, en assurant à la fois son renouvellement, son authenticité et la diversité de ses styles d’expression. Le festival, qui s’inscrit dans le cadre des efforts visant à promouvoir le produit touristique de la région, sera aussi une occasion pour s’attarder sur les dimensions intellectuelles, artistiques et connotatives des arts d’Ahwach, et par conséquent rendre KRPPDJHDX[ÀJXUHVHPEOpPDWLTXHV de cet art dans la zone d’Ahwach, précise un communiqué de la Direction régionale de la culture. Plus de 600 artistes, appartenant à 27 Du 12 au 18 octobre 2012 Comment... Taire ? Le foin et le mouton de l’Aïd el kébir moins d’un mois de l’Aïd el Adha, le SUL[GXPRXWRQÁDPEH,OIDXWGLUHTXH ces prix n’ont que rarement baissé, mais ce n’est qu’à l’approche de cette fête UHOLJLHXVHULWXHOGXVDFULÀFHREOLJHTX·RQV·HQ rend compte. En effet, le bétail, d’une manière général, coûte très cher et ce, même si dans le Souss, on s’est remis, depuis des années déjà, à l’élevage. Cette hausse du prix des ovins et des bovins est due au coût des aliments qui ne cesse de connaître une ascension vertigineuse. Même le poulet n’en a pas été épargné. Résultat des courses : la viande, dans ses différentes qualités, coûte aussi très cher. Les paysans craignent le pire avec cette sécheresse qui V·LQVWDOOHGXUDEOHPHQW,OIDXWVDYRLUTXHGDQV la région SMD, particulièrement à Agadir,la demande en matière d’aliments de bétail a pris une tendance à la hausse, depuis quelques années. Parallèlement, la région ne produit pas À I troupes des différentes zones d’Ahwach au Maroc, sont attendus lors de cette édition qui verra l’animation des diverses places publiques de la ville, ainsi que Une référence d’identité anse communautaire plupart des danses traditionnelles villageoise, Ahwach est marocaines, Ahwach incarne une propre aux populations référence d’identité, une mémoire amazighes du grand Atlas et de la collective dans laquelle se reconrégion du Souss. Cet art séculaire naît l’individu et un signe de son joint la danse, à la poésie, aux appartenance ethnique. C’est chants sur font de rythmes aussi un espace où les jeunes des mouvants, aux cadences qui deux sexes se découvrent, se varient au cours de la prestation et proposent mutuellement en vue aux nuances variables d’une tribu G·pYHQWXHOOHVÀDQoDLOOHV à l’autre. Parfois mixte, parfois Le temps d’une danse au cours de réservée aux hommes, la participa- laquelle la société permet les tion de la femme reste tributaire avances à travers une belle choréGHVVSpFLÀFLWpVVRFLRORJLTXHVGHV graphie et des vers poétiques groupements humains. La danse chantés à cette occasion. Cet art d’ensemble ainsi que les chants est surtout connu dans les régions du groupe laissent – à intervalles d’Ouarzazate, Tafelalt, Zagoura réguliers – la place aux poètes du et le Souss. Mais, ce n’est pas village qui entonnent des poèmes pour autant que ses rythmes se souvent improvisés à l’instant ressemblent. Notamment au même sur des sujets ayant attraits niveau de la vitesse d’exécution aux valeurs humaines, à l’amour de la musique et des danses, à la et à l’ordre religieux. Comme la fois D 3 l’association de plusieurs établissements de la province. Au programme de cette manifestation, des soirées artistiques, durant lesquelles se reproduiront les plus célèbres troupes nationales, concurrençant en matière de création, d’innovation et d’ondoiements. Plusieurs expositions sont aussi prévues pour mettre en valeur le potentiel patrimonial et culturel de la région, en plus d’un concours dans l’art d’Ahwach dédié aux jeunes troupes. Les festivaliers auront également rendez-vous avec des visites des sites patrimoniaux de la région. L’événement sera l’occasion propice pour les chercheurs et passionnés du patrimoine de débattre autour du thème «Le patrimoine des oasis : la synergie entre le naturel et le culturel», avec la participation des conseils élus des provinces du Grand Ouarzazate, les acteurs de la société civile, les partenaires économiques et institutionnels, ainsi qu’un certain QRPEUH G·H[SHUWV DÀQ G·pWDEOLU XQH feuille de route, à même de répondre DX[ GpÀV SRVpV SDU OH VRXFL GH OD préservation du patrimoine matériel et immatériel et sa mise en valeur, dans l’objectif de contribuer au développement national durable une quantité assez conséquente pour satisfaire tout le monde. On sait que dans la région, le béton a enregistré une avancée considérable au détriment des terres agricoles, ces quelques dernières années. La région ne s’auto-satisfait pas dans le domaine. Le foin, et autres aliments, sont « importés » d’autres wilayas et provinces. Des revendeurs s’en sont, ainsi, fait XQPpWLHUSRXUDLQVLGLUH,OHVWFODLUTXHFHV derniers ne se déplacent pas jusqu’à &KpPDL\D<RXVVRXÀD6LGL %HQQRXU(O -DGLGD ,même et autres localités et douars, pour rien. ,OIDXWELHQTX·LOVJUDWWHQWXQERXWGHSDLQGH cette transaction. Conséquence donc, les prix des aliments augmente et par ricochet, celui du bétail et de la viande aussi. A vrai dire, pour les paysans et les éleveurs, il ne sera nullement surprenant de voir, demain, le mouton de l’Aïd coûter les 5000 DH, voire plus. C’est le résultat d’une chaine qui ne se régularise et ne Mustapha BEHRI se stabilise pas Cherchons reporters et correspondants de presse Cherche 2 reporters sur le Grand Agadir, ainsi que des correspondants de presse francophones dans les provinces de Tiznit, Taroudant, Ouarzazate, Zagora, Tinghir, Sidi Ifni, Guelmim et Tan Tan. Les postulants désireux de poser leur candidature sont priés de joindre à leur demande une lettre manuscrite de motivation et un C.V. détaillé. Ils sont priés de faire parvenir leur courrier à l'adresse suivante : 17, bis Rue Sidi Ifni - Impasse Isbouya - Talborjt ( Agadir) - Email : [email protected] Actualité Elections régionales dans le sud L'USFP remporte la présidence de deux conseils régionaux Suite aux élections pour le choix des présidents des conseils régionaux, El Mami Boussif a été élu nouveau président du conseil de la région de Oued Eddahab-Lagouira .A Guelmim, c’est Mohamed Lhbib Anazoum de l’USFP qui a été élu, à l’unanimité, président du conseil de la région de Guelmim-Smara. Quant à Sidi Hamdi Ould Rachid reconduit à la tête du conseil régional,il a été réélu à la tête du conseil régional de Laâyoune. ’est à l’unanimité que Mohamed Lhbib Anazoum de l’USFP a remplacé, à la présidence de la Région de Guelmim-Smara, Omar Bouaïda, du Rassemblement national des indépendants (RNI). El Mami Boussif Nouveau président du conseil de la région de Oued Eddahab-Lagouira Lors de cette session ordinaire tenue à Guelmim,porte du désert,ont été également élus Abdelouahab Belfkih (USFP) premier vice-président, Essalek Bouloune (parti de l’Istiqlal) deuxième vice-président, Moulay Lahmad Azzate (Parti du progrès et du socialisme) troisième vice-président, Mbarek Kassem (parti de l’Istiqlal) quatrième vice-président et Ahmed Bouzahi (RNI) cinquième vice-président.Pour rappel, M. Anazoum ,qui est le beau-frère de Hassan Derham, l’homme fort du parti de la rose dans les provinces du Sud, avait occupé auparavant le poste de quatrième vice-président du conseil municipal de Guelmim. C El Mami Boussif Nouveau président du conseil de la région de Oued Eddahab-Lagouira A Dakhla, El Mami Boussif, lui aussi du parti de USFP a été reconduit à la présidence du conseil de ll’a région de Oued Eddahab-Lagouira lors d’une session extraordinaire tenue mercredi. Originaire de la tribu Oulad Dlim, considérée comme la tribu la plus forte au niveau de la région de Oued Eddahab-Lagouira, M. Boussif, homme d’affaires de métier, est licencié en droit. Soutenu par l’actuel président du conseil municipal de Dakhla, Sidi Slouh Joumani, M. Boussif a recueilli les 35 voix des membres du conseil qui ont également élu Hamdat El Joumani premier vice-président, El Mami Ramdane deuxième vice-président, Yahdih El Bali troisième vice-président, Ahmed El Khalil quatrième vice-président et Mohamed Mbarek Laabid cinquième vice-président. L’élection du secrétaire du conseil et du rapporteur ainsi que de leurs adjoints et des membres des commissions a été reportée $ QRWHU HQÀQ TX·j /Dk\RXQH%RX jdour-Sakia El Hamra, les élections pour le choix du président du conseil régional auront lieu jeudi prochain. Les membres du conseil sont déjà en «voyage de concentration» à Agadir. Selon des observateurs basés à /Dk\RXQH OD UppOHFWLRQ GH 6LGL Hamdi Ouled Rachid du PI et issu de la tribu Rguibat devrait se faire sans problème M.BEHRI 4 Du 12 au 18 octobre 2012 Taghjijte/ Province de Guelmim Hymne aux dattes S ous le thème : « «Les produits de terroir expriment la biodiversité des oasis», l’Association du Moussem des dattes organise ,entre le 11 et le 13 octobre, son festival annuel , qui se veut un espace de rencontre différents coopératives, sociétés de conditionnement et de valorisation, artisans et associations de toute la zone de production de cette richesse Nous y reviendrons ultérieuM.B rement avec plus de détails Journée SAYIDATE Hommage à Malika ALAMI et Fatima TABAAMRANT ntièrement dédiée à la femme marocaine, la troisième édition de la journée Sayidate, s’est tenue à l’hôtel Royal Atlas d’Agadir le Samedi 6 octobre dernier, sous le thème : « Après la nouvelle constitution quel rôle pour la femme dans la scène politique et économique ? ». Souss Graphics, qui en est le maître d’œuvre avec le soutien du Centre régional d’investissement SMD, a concocté un programme riche et varié comportant quatre volets: Grande conférence et tables rondes, hommages et remise de trophées. Ce rendez E Malika ALAMI vous annuel a vu la présence de grandes GDPHV ÀJXUHV SROLWLTXHV pFRQRPLVWHV HW intervenants dans la sphère des médias régionaux et nationaux. Deux hommages ont été rendus à la journaliste Malika ALAMI et à l’artiste Fatima TABAAMRANT. La conférence a débattu du sujet même de cette édition : Après la nouvelle constitution, quel rôle pour la femme dans la scène politique ? Plusieurs intervenantes ont donné un éclairage approfondi sur cette thématique : Amina MAELAININE, parlementaire PJD avec une intervention sous le thème la participation de la femme dans la vie politique, bilan et horizons d’attente, Naima KHALDOUNE, parlementaire IP, le rôle de la femme dans la scène politique. Zineb KAYOUH, parlementaire IP, le rôle de la femme dans le changement politique au Maroc et expérience personnelle dans le cadre de l’action politique, Rachida TAHRI, parlementaire PPS, Mise en œuvre des dispositions de la constitution et égalité entre les sexes, Aicha LOUKHMAS, parlementaire USFP, avocate : l’article 19 et 64 de la constitution 2011. Saadya EL BAHI, parlementaire USFP, directrice du centre Annajda UAF Agadir : le rôle de la femme après la constitution. Naima FARRAH, parlementaire RNI : le rôle des partis politiques dans l’élaboration du contenu de la nouvelle constitution au sujet Fatima TABAAMRANT de la femme. Fatima ABOU IHSANE, ex-parlementaire RNI, militante associative : la femme et la politique. Des témoignages ont marqué la journée, Nouzha SKALI, Ex ministre du développement social, de la famille et de la solidarité, parlementaire PPS, les femmes en politique : parcours et perspectives à la lumière de la nouvelle constitution. Meryem El BELGHITI KABBAGE, présidente de la commune rurale d’Oulad Aissa, Taroudant : Témoignage sur l’expérience en tant que parlementaire et présidente de commune rurale. Amina BOUDLAL, parlementaire RNI, présidente de la commune rurale d’Oulad Aissa, Taroudant : Expérience professionnelle en tant que parlementaire et présidente de commune. Fatima CHAHOU, membre administratif de l’IRCAM : expérience au sien de l’Institut Royal de la Culture Amazighe. Une table ronde était inscrite au programme de cette journée. Les participantes ont débattu du thème : « l’entrepreneuriat féminin, un levier de croissance pour l’économie nationale ? » Ce débat été enrichi par les témoignages des grandes actrices de la société locale : Salwa Benkirane (chef de la division sociale à la wilaya d’Agadir), Fatima AMZIL directrice régionale de l’ANAPEC, Agadir), Saida LAKHAL (chargée de mission, au Centre régional d’investissement Souss Massa Dràa ), Souad ATIF (chargée de mission, au centre Régional d’investissement Souss Massa Dràa) Ouidad BENNISSI ( directrice du groupe, Marché particulier et professionnel, Atijari Wafabank Agadir) Leila KHOUIMI ( Directrice de la pépinière SAPIAMA, Groupe Kabbage, Agadir) Rachmain TAARABT ( présidente de la coopérative féminine Tamounte, Essaouira) Meryam LASRI Actualité En marge de la Journée mondiale de l’Enseignant Enseigner à Agadir, un cahier des charges bien rempli Enseigner, quel beau métier ! Seulement, les réalités de l'enseignement sont plus dures que ne le veut l'adage, particulièrement aujourd’hui e 5 octobre de chaque année, le monde célèbre la Journée de l’Enseignant. Dans certains établissements scolaires à Agadir, cet événement est passé inaperçu, la note de la délégation du MEN étant arrivée tardivement. Dans d’autres, ce sont les élèves qui, à la demande de leur surveillant général M.alaoui, ont agréablement surpris leurs enseignants en leur offrant roses et dédiant poèmes, comme ce fut le cas à l’institution privée Blaise Pascal. Alors qu’au lycée collégial Ibnou Al Haytem,situé à Dakhla, le staff administratif et le corps enseignant ont célébré la Journée de l’Enseignant autour d’un déjeuner dans l’établissement, qui ,depuis l’arrivée du nouveau directeur Ahmed Mae al aynine , ne cesse de se distinguer tant par la discipline et la ponctualité des apprenants et apprentis que par la qualité de l’enseignement dispensé et le cadre ,à la fois avenant et accueillant,où se déroulent différentes activités (para)scolaires. Lors de ce déjeuner, le directeur a proposé que, désormais, le 5 octobre de chaque saison scolaire sera l’occasion pour rendre hommage aux méritants parmi les enseignants et le corps administratif de l’établissement. Ainsi qu’une occasion pour faire le bilan. En attendant, un constat : Enseigner, quel beau métier ! Seulement, les réalités de l'enseignement sont plus dures que ne le veut l'adage, particulièrement aujourd’hui. « Etre enseignant est épuisant et apporte peu de UHFRQQDLVVDQFHª QRXV FRQÀHUD FHW ancien enseignant qui a passé plus de 30 ans dans des classes d’écoles «Au début, le jeune enseignant L arrive plein d’enthousiasme pour transmettre des connaissances dans une matière qu’il aime. Il est souvent très bon, très pointu dans sa matière mais il oublie qu’enseigner est une relation. Et que même le plus savant des profs n’arrive à rien s’il n’établit pas le contact avec les élèves», renchérit avec sagesse notre interlocuteur. En effet, il n’est pas toujours facile pour les jeunes enseignants de concevoir leur place au sein de leur classe. Stressés, inexpérimentés, les enseignants d’aujourd’hui se focalisent sur leur cours sans s’intéresser vraiment a leurs élèves «Etre enseignant, c’est avant tout être en relation avec un groupe, établir une relation de FRQÀDQFH GH VpFXULWp G·HPSDWKLH mais aussi une relation d’autorité éducative», nous dira M. Abdelkébir F, ancien professeur à la prestigieuse Ecole Normale qui a vu sortir des noms bien connus. Pour cet ancien formateur : «Dans cette profession, nul n'est à l'abri de la violence (physique mais surtout morale) que génèrent certains élèves et les débuts GH FDUULqUH VRQW SDUIRLV GLIÀFLOHV ,O peut être nécessaire de créer des OLHQVDIIHFWLIVDYHFOHVpOqYHVDÀQGH restaurer un lien familial et tous les enseignants ne s'y sentent pas prêts ». Il est vrai, toutefois que les conditions de travail ne sont plus ce qu’ils étaient et que ces conditions ne sont pas les mêmes selon les quartiers, villes où l'on exerce, ni même d'un établissement à un autre. Mais il faut aussi admettre que le métier d’enseigner a beaucoup changé. « Dans le temps, ce prestigieux et respectable métier était chargé de tradition, l'enseignant était celui qui, outre le savoir, transmettait les valeurs fondamentales de la société. Mais la société change constamment, les techniques évoluent, les savoirs évoluent, les manières dont on accède au savoir évoluent, les attentes sociales évoluent. Et le rôle GH O HQVHLJQDQW V HQ WURXYH PRGLÀp profondément. » « L’on se souvient de ces enseignants qui nous accompagnaient à la maison car qui n’a pas souffert en classe d’un mal de tête persistant, de ces enseignants qui nous grondaient à la place de notre père car on avait osé proférer des insultes et des gros mots, de ces autres enseignants qui n’hésitaient pas à aller voir les parents s’ils remarquent une régression de l’élève… » «En cours, il faut répondre, écouter, se déplacer, écrire, maintenir l’ordre, gérer la dynamique de groupe, à la maison, corrections, préparations de cours sans cesse actualisés…, on n’a plus le temps ni l’énergie de suivre individuellement les élèves ni de prolonger notre rôle en dehors de l’école» nous dira cet enseignant pour MXVWLÀHUOHXUQRQLPSOLFDWLRQGDQVOD vie de leurs élèves. Il faut dire que le plus beau métier du monde n’attire plus aujourd’hui et ceux qui y viennent se trouvent tellement stressés que leur vraie mission est IRUFpPHQWPRGLÀpHM.BEHRI Association marocaine du journalisme d’investigation Création de la section Agadir e comité préparatoire afférent à la création de l’Association marocaine du journalisme d’investigation (section d’Agadir) a organisé une assemblée générale, le jeudi 4 octobre 2012 au siège de la Chambre de commerce, d’industrie et de service pour l’élection des membres du bureau en présence des journalistes professionnels d’Agadir. Après l’étude des objectifs de l’association qui se déclinent en termes d’encouragement et de rayonnement de ce genre d’écriture médiatique et d’organisation des formations DX SURÀW GHV MRXUQDOLVWHV FLQT confrères ont été élu pour former le bureau de la section de l’association à Agadir. Ainsi, le bureau de l’association marocaine du journalisme d’investigation (section Agadir) se compose du président, Yassine SABER, du secrétaire général, Driss ENNAJAR, du responsable de la trésorerie, Azedine FETHAOUI, de deux conseillers Mahfoud AIT SALH et Majda SABER M.L L Yassine SABER 5 Du 12 au 18 octobre 2012 Journée d’étude à Taroudant Droit et NTIC, Etat des lieux et opportunités ’Université Ibn ZOHR, l’Equipe de Recherche E .R.R.J.B, FSJES – Agadir, la Faculté Polydisciplinaire Taroudant organiseront une Journée d’étude le lundi 15 octobre prochain à Taroudant sous le thème : Droit et Nouvelles Technologies de l’information et de la communication (TIC), Etat des lieux et opportunités. Au programme, une conférence inaugurale animée par le consultant et expert dans les TIC M. Marouane HARMACH, ainsi que trois ateliers sous les thèmes : le droit et la propriété intellectuelle et industrielle, le droit et le e-commerce, et la place des TIC dans l’enseignement supérieur. Les organisateurs tenteront à travers cette MRXUQpH GH UpÁH[LRQ GH PHWWUH O·DFFHQW VXU des thèmes où le Maroc connaît encore un vide juridique et un retard considérable au niveau de la réglementation appropriée aux TIC L Microsoft intègre l'amazigh à son futur système d'exploitation Windows 8 e nouveau système d'exploitation Windows 8 de Microsoft, GRQW OD VRUWLH RIÀFLHOOH HVW prévue le 26 octobre, propose l'amazigh parmi les 109 langues utilisées, a annoncé, mercredi à Rabat, Jean-Philippe Courtois, président de Microsoft International L Economie 6 Du 12 au 18 octobre 2012 Centre Régional d’Investissement Plus de 15 MDH alloués aux projets d’investissements 25,tel est le nombre de projets d’investissements approuvés par le Centre régional d’investissements (CRI) à Agadir au cours du premier semestre de l’année en cours. Le montant pour leur réalisation s’élève à 15 milliards744 millions de dirhams. Sur le plan sectoriel, c’est le tourisme qui se place en première position avec50%, suivi par le secteur des services avec 38%.L’immobilier occupe la troisième place e 9%. En effet ,volet tourisme, le CRI a donné le feu vert pour la construction d’un grand complexe touristique à Agadir par des investisseurs saoudiens ,avec une capacité d’accueil qui s’élève à 200 chambres hôtelières . Le coût de l’investissement, qui va générer 200 emplois stables ,est estimé à 540millions de dirhams. A cela s’ajoute la construction d’un complexe immobilier et touristique par la société Vocation Loisirs SA, qui contient 222 unités d’habitat pour promouvoir le tourisme ;ainsi que 250 chambres hôtelières avec une enveloppe de 365 millions ,créant ainsi 730 emplois. Pour ce qui est de la création des entrepriVHVOH&5,DGRQQpVRQDFFRUGDÀQTXH 746 entreprises voient le jour, le montant de cet investissement qui générera plus de 3200 emplois est évalué à 407 millions de dirhams. 3RXU FH TXL HVW GHV FHUWLÀFDWV QpJDWLIV délivrés par le CRI au cours de cette année , il a atteint le chiffre 1439.Vient en tête le secteur de l’immobilier avec 26%,suivi par celui du commerce en enregistrant 22% et les services ,bons troisièmes avec 21%. (QÀQOH&5,DGpOLYUpDXWRULVDWLRQV pour l’exploitation des mines dans la M.B Région 1 Filière des fruits et légumes 'pPDUUDJHGHFDPSDJQHGLIÀFLOH Selon la (Fédération Interprofessionnelle Marocaine de production et d’exportation des Fruits Et Légumes)(FIFEL ) OD)LOLqUHGHV)UXLWVHW/pJXPHVFRQQDLWXQGpPDUUDJHGHFDPSDJQHWUqVGLIÀFLOHK\SRWKpTXpSDUGHVYDJXHVGHFKDOHXU DFFRPSDJQpHVGH&KHUJXLHQ0DL-XLOOHWHW$RWVXLYLHVGHWRUQDGHVH[FHSWLRQQHOOHV ette situation aura des répercussions négatives sur toutes les productions de fruits et légumes et peut se solder par de lourdes pertes ÀQDQFLqUHV $ FHWWH VLWXDWLRQ s’ajoutent la pression exercée par la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale) sur les producteurs, O·DFFRPSDJQHPHQW ÀQDQFLHU SDU OHV Banques qui devient de plus en plus FRQWUDLJQDQW HW SRXU ÀQLU O·DQQRQFH GX JRXYHUQHPHQW GH OD ÀVFDOLVDWLRQ de notre secteur en 2013. $ÀQG·pYDOXHUHWG·pWXGLHUFHWWHVLWXD tion qui handicapera, sans aucun doute, la croissance ainsi que la relance de notre Filière Fruits et Légumes, la FIFEL a organisée le 30 Septembre 2012 à Agadir une journée GHUpÁH[LRQHWGHFRQFHUWDWLRQVXUOHV problèmes urgents qui se posent à FHWWHÀOLqUH Ont participé à cette réunion : 0DURF &LWUXV )pGpUDWLRQ ,QWHUSURIHVVLRQQHOOH 0DURFDLQH GHV Agrumes )p'$0)pGpUDWLRQGH'pYH loppement de l’Arboriculture au 0DURF ),)(/ )pGpUDWLRQ ,QWHUSUR fessionnelle marocaine de production et d’exportation des Fruits Et Légumes ),0$'$77(6 ² )pGpUDWLRQ ,QWHUSURIHVVLRQQHOOH 0DURFDLQH GHV 'DWWHV ,17(5352/,9( )pGpUD C WLRQ ,QWHUSURIHVVLRQQHOOH 0DURFDLQH de l’Olive (absente excusée) En effet, le rapprochement entre ces cinq interprofessions représentant «la Filière des Fruits et Légumes au 0DURFª Q·HVW QXOOHPHQW IRUWXLW PDLV découle de leur volonté de voir les RSpUDWHXUVV·XQLÀHUDXWRXUGHVPrPHV objectifs ; axés sur la réussite du Plan 0DURF 9HUW OD FRQVROLGDWLRQ GHV DFTXLV GH FHWWH ÀOLqUH DLQVL TXH VD relance économique et sociale. ,OHVWLQGLVFXWDEOHTXHO·(WDW0DURFDLQ ne ménage aucun effort pour mener des chantiers structurants et améliorer l’environnement dans lequel évolue notre Agriculture en général et notre Filière en particulier, mais la non implication des professionnels dans la prise des décisions à caractère stratégique peut engendrer des effets néfastes car le producteur demeure le mieux SODFp SRXU DSSUpKHQGHU OHV VSpFLÀFL tés du Secteur Agricole d’une façon JpQpUDOH HW OHV SUREOqPHV GX 0RQGH Rural en particulier ; d’autant plus que les complications subies par les opérateurs à tous les niveaux prennent un caractère structurel et non conjoncturel. Après analyse de la situation et débats sur la manière de consolider les acquis de la Filière des Fruits et Légumes, chaque Fédération a donné son avis et ses propositions quant au cadre à mettre en place, la FIFEL a proposé aux différentes Fédérations de la ÀOLqUH GH WUDYDLOOHU VXU XQ SURMHW GH FUpDWLRQG·XQH©&RQIpGpUDWLRQ0DUR FDLQH GHV )UXLWV HW /pJXPHV ª GDQV une première phase et comme deuxième phase la formation de « L’UNION des Confédérations LQWHUSURIHVVLRQQHOOHVªHWFHFRQIRUPp ment à la loi sur les Interprofessions Agricoles. (Q DWWHQGDQW OD FODULÀFDWLRQ GHV positions et propositions de chacune des Fédérations présentes à cette réunion, qui ont demandé un temps de UpÁH[LRQHW9XO·XUJHQFHGHVSUREOq PHVTXLVHSRVHQWjFHWWHÀOLqUH OD ),)(/ VROOLFLWH HQ XUJHQFH l’ouverture d’un dialogue responsable avec les départements concernés ; ouvrir un dialogue urgent avec le 0LQLVWqUHGHO·(PSORLHWGHOD)RUPD WLRQHWOH0LQLVWqUHGHO·$JULFXOWXUHHW GHOD3rFKH0DULWLPHVXUODVDLVRQQD lité dans le secteur agricole qui procure plus de 60 millions de journées de travail au milieu rural ainsi que la mise en place d’une M.B relation sereine avec la CNSS Reportage Tourisme 7 Du 12 au 18 octobre 2012 Booster le taux de retour On aimerait bien savoir pourquoi le Royaume reste le pays qui connaît le plus faible taux de retor de visiteurs ; pourquoi, en dépit de ses atouts et son capital dans ce secteur, ceux qui y viennent n’ont plus vraiment envie d'y retourner ; pourquoi aussi rien n'est fait ou presque pour redresser cette situation ? touts nationaux indéniables. Pourtant, avec la Grèce, la Turquie, l'Egypte surtout, le Royaume se distingue par bien des traits dans le pourtour méditerranéen. .De fait, nombreux sont les facteurs qui lui donnent un cachet pratiquement à nul autre dans la région : la diversité de son relief, atlasique et présaharien mais aussi des côtes méditerranéenne et atlantique de plus de 3.500 kms ; un climat tempéré ; un ensoleillement de 250 à 300 jours selon les localités ; des traditions authentiques et une hospitalité appréciée de tous ; la proximité des grands PDUFKpV pPHWWHXUV HXURSpHQV HQÀQ une infrastructure hôtelière de standard international. Plus que cela, il offre aussi la particularité d'être une terre millénaire où l'histoire a laissé ses pas avec, en particulier des villes impériales où le touriste peut se remémorer la légende des sièclesBref, c’est un pays à la fois proche de l’Europe, familier des consommateurs européens, mais qui dispose en même temps d’un capital de dépaysement qui n'a rien à voir avec les images de carte postale de certaines villes présentées volontiers comme étant "exotiques ". A satisfait en fait venir trois autres poten- entretenues sur tel ou tel point ? tiels tandis que s'il est mécontent il en Nous-mêmes, nous avons peut-être fait perdre huit tentés alors par d'autres fait l'erreur de tomber dans ce piège du "Maroc en rondelles" qu’on nous destinations. présente à l’extérieur dans certains Un gisement à…valoriser milieux, comme attractif sur le plan touristique et un peu moins sur Il y a plus. Ainsi, le souci constant de d’autres plans.Or, l’image d’un pays la qualité du produit touristique ne doit est un atout : elle est la résultante jamais être pris en défaut : à l'accueil, complexe de perceptions et de disposidans les transports, dans les presta- tions qui dans une alchimie donne tel tions offertes, dans l'hygiène, l'environ- ou tel résultat.C’est pourquoi une nement. Car ce n'est jamais gagné stratégie de promotion de notre image Retour à Agadir Agadir n’a rien à envier aux autre Qu’en est-il maintenant de la capitale du Souss ?Sans doute tout n'y est pas parfait, mais globalement, force est de dire qu’elle se distingue sur le marché international par la nature fortement attractive de destinations, proprement magique comme Marrakech, Ouarzazate,Fès, Tanger... . C’est une ville à la fois proche de l’Europe, familière des consommateurs européens, mais qui dispose en même temps d’un capital de dépaysement qui n'a rien à voir avec les images de carte postale de certaines villes présentées volontiers comme étant "exotique. Elle offre également d’autres attraits : diversité des sites, balnéaire, montagne et présaharien, architecture et monuments millénaires, gastronomie, arts et traditions, hospitalité... d'avance : le tourisme n'est pas en effet une industrie avec des produits stockables susceptibles d'être emmagasinés et commercialisés la saison suivante. Un touriste perdu ira ailleurs, c'est connu : cela est lié à la sensibilité et à ODÁXLGLWpGHFHVHFWHXU /HVÁX[WRXULVWLTXHV«LGHP L'amélioration du taux de retour de quelques points seulement a des effets importants : ce sont des centaines de milliers de visiteurs en plus. Il y a donc là un véritable "gisement" à mieux exploiter par des correctifs qui ne sont SDVKRUVGHQRVPR\HQV,OVXIÀWVHXOH ment d'en établir un constat circonstancié et d'y apporter, d'une manière contiUn bien maigre %, cependant nue, les solutions appropriées. ! Revoir notre stratégie... Et pourtant, le fait est là : le taux de retour n'est que d'un bien modeste %, taux marginal par rapport à ce que l'on est en droit d'espérer ; taux aussi bien inférieur à des 15-20% de pays proches qui n'ont pas tous les mêmes attraits pourtant. Alors ? Pourquoi ce GpÀFLW "7RXWHV OHV pWXGHV GDQV OH domaine touristique montrent en effet, depuis des années qu'un visiteur ont pu voir, sur le terrain si l’on ose dire, en toute liberté, le Maroc d’aujourd’hui, ses hommes, ses réalités aussi.C’est donc à partir de ces données - et de beaucoup d’autresTX·LOLPSRUWHGHUpÁpFKLUjXQYpULWD ble plan de promotion de l’image du pays. 7RXVOHVVHFWHXUVG·DFWLYLWpVEpQpÀFLH ront des retombées de ce "plus", que ce soit ceux du tourisme, de l’économie, des affaires ou des investissements. Il faut bien relever ici que nous n’avons pas que des amis à l’extérieur HW TXH FHUWDLQHV RIÀFLQHV VSpFLDOLVpHV mènent depuis des années des campagnes insidieuses contre le Royaume. Cela nous le savons. Mais y a-t-on apporté les éléments de réplique et d’information conséquents de nature à démentir les assertions et allégations de marque doit être conçue, élaborée et mise en œuvre. Elle doit prendre en charge l’ensemble des traits du Royaume qui lui donnent son identité et sa personnalité et les agencer de sorte qu’ils offrent à l’extérieur la posture la plus positive et la plus avantageuse. Plus de clichés donc ! Cela n’a rien à voir avec des opérations médiatiques “coups de poings “, menées souvent à grands frais et qui n’ont qu’un impact marginal quand elles ne sont pas proprement contre productives dans certains cas.Pas davantage, elles ne doivent s’obstiner à commercialiser des visions étriquées et "archaïques" de notre pays, à coups de clichés “authentiques “ bâtis à partir d’un imaginaire invariant –chameau, thé à la menthe, folklore.Non, car il nous faut aller plus loin et veiller à valoriser l’image démocratique du Royaume. avec ses libertés, son pluralisme, sa quiétude.Dans cette perspective, les millions de témoins ne manquent pas : FHVRQWOHVLPSRUWDQWVÁX[GHWRXULVWHV notamment européens, qui sillonnent depuis des lustres le Royaume et qui Cette année, les Gadiris ne savent plus quoi penser concernant le tourisme. Est-ce un secteur en crise continuelle ou est-ce la lumière du bout du tunnel?Les médias ne diffusent que de bonnes nouvelles, corroborées par les responsables concernés, alors qu’il semblerait que la réalité soit toute autre.Un hôtel de la ville d’Agadir, pour ne pas le citer, malgré un personnel présent et mobilisé, a connu durant les vacances de printemps des taux de visite irréguliers : un groupe de touristes passait et emplissait l’hôtel le week-end, puis on pouvait passer le milieu de semaine à voir une dizaine de clients errer dans les couloirs et dans le restaurant de l’hôtel.Les jeunes étudiants , qui travaillaient de manière saisonnière, comme main d’œuvre d’appoint, pour répondre au nombre important de touristes, se retrouvent en été au chômage et avouent que les hôtels de Taroudant,Ouarzazate,et Agadir ne les engagent plus, en raison du petit nombre de touristes .La classe socio-économique des touristes aussi a varié, selon le réceptionniste d’un hôtel à Agadir. Selon lui, beaucoup de français préfèrent réserver dans des hôtels à 150dhs ou 200 dhs la nuit et ne cherchent plus « les étoiles ». Si les touristes viennent dans la region Souss Massa Draa pour faire des économies, le tourisme de luxe devient une notion à repenser .Un responsable d’un hôtel quatre étoiles avoue que les Marocains en déplacements professionnels, ou amateurs de tourisme intérieur, assurent malgré tout un débit stable de clientèle, mais qu’on en est plus aux beaux jours du tourisme au Maroc .On peut conclure que l’on ne peut demander aux médias, surtout nationaux et aux politiques d’être francs concernant le tourisme, car l’intérêt national est d’encourager le tourisme, de montrer que tout va bien. Reste à savoir donner une bonne image sans perdre sa crédibilité, car il faut avouer que le tourisme est en crise… Abou Mohamed Ali Dossier Retrospective 8 Du 12 au 18 octobre 2012 Souss et la régionalisation avancée Lors de sa tournée dans le pays l’année dernière, Omar Azziman, président de la Commission consultative de la régionalisation, accompagné d’une délégation composée de six membres de la commission a fait escale à Agadir, où il a eu une rencontre ouverte à l’amphithéâtre de l’ENCG d’Agadir, avec les représentants de toutes les composantes de la région: wali, gouverneurs, élus locaux, chefs des services extérieurs, universitaires, associations professionnelles, représentants du tissu associatif régional… près avoir tracé ,dans son exposé préliminaire , les différentes étapes par lesquelles est passée la réalisation de cet important projet national, Ie président a expliqué la méthode de travail adoptée par la commission, une méthode basée sur une large consultation des représentants de la Nation et de la société civile, après un examen approfondi du discours Royal du 3 janvier 2010.,qui conditionnera l’avenir de la Nation. Il a également a mis en exergue les apports de ce projet novateur qui s’inscrit dans le cadre des grandes réformes institutionnelles et de la dynamique de changement dans laquelle s’est engagé notre pays et que vient renforcer la nouvelle Constitution. A cette régionalisation d’essence démocratique donc conférant de larges prérogatives aux instances régionales élues dont les présidents vont pouvoir ainsi exécuter les délibérations de leurs conseils qui auront des compétences étendues et mieux articulées ,et garantissant l’équité genre, le projet proposé A ouvre la voie à une large participation de la femme à la gestion des affaires locales et régionales. 3DUDLOOHXUVOHVUDSSRUWVPLHX[GpÀQLVHW bien régulés avec le pouvoir central, s’appuieront désormais sur un partenariat DX[ FRQWRXUV FODLUHPHQW GpÀQLV DX OLHX d’une tutelle pesante.Et l’illustre intervenant d’ insister sur les gages de réussite que sont la responsabilité, la compétence, et la bonne gouvernance.Tout en mettant O·DFFHQWUHVSHFWLYHPHQWVXUOHVVSpFLÀFL tés régionales et sur l’unité de la Nation et l’esprit de solidarité qui doit prévaloir entre les régions ainsi que l’élargissement et le renforcement des ressources de chaque région. Notre question maintenant : ce modèle typiquement marocain de régionalisation avancée préconisée par la commission , censé permettre de jeter les bases d’une vraie décentralisation à même de créer des synergies régionales et inter-régionales et permettre au Maroc d’accomplir le bond qualitatif sur la voie du progrès auquel aspirent tous les Marocains Omar Azziman, président de la Commission consultative de la régionalisation, ,aurait-il la chance et les moyens ,tous les moyens, de voir le jour et de réussir comme le veulent les hautes instances du pays, et comme le souhaitent tous les Marocains ?Pourquoi pas ?C’est ce qui VHPEOH VH GpJDJHU GX ORQJ HW pGLÀDQW entretien que nous a accordé Brahim +DÀGL OH SUpVLGHQW GX FRQVHLO GH OD région de Souss Massa Draa M.B SMD Feuille de route pour le conseil régional Le budget d'investissement pour 2013 surfe à la hauteur la de 72 millions de DH .La priorité y est accordée au renforcement des infrastructures de base dans les centres ruraux et périurbains. Et la collectivité y mise sur une démarche territoriale et participative. Pas de temps à perdre! Détails. u lendemain de l’élection des membres du nouveau bureau du conseil de la région de Souss Massa Draa, avec à leur tête Brahim +DÀGLUHFRQGXLWDXSRVWHGHSUpVLGHQW les nouveaux locataires du siège de la région ont tenu leur session ordinaire. Au menu, le vote du budget pour l'année 2013.C’est ainsi que plus de 31,9 millions de DH sont alloués au renforcement des infrastructures de base, soit plus de 55,6% du montant global du budget d'investissement qui est évaluéé à plus de 71,9 millions de DH. Objectifs : le remboursement des crédits offerts par le Fonds d'équipement communal, pour le parachèvement de la part du Conseil régional dans la deuxième tranche du doublement de la voie Agadir-Tiznit ainsi que la construction de terrains de sport de proximité entre autres .Dans cette priorité donnée à la mise à niveau des centres ruraux et périurbains, il est également question de miser sur le développement social. A ce propos, trois millions de DH sont dédiés pour A AGADIR IDA OUATANANE TINGHIR OUARZAZATE ENEZGANE AIT MELLOUL TAROUDANT CHTOUKA AIT BAHA ZAGORA TIZNIT SIDI IFNI OD TXDOLÀFDWLRQ GHV PDLVRQV GH l'étudiant et l'équipement des écoles coraniques. Deux millions de DH sont alloués respectivement aux secteurs de la santé, de l'éducation et l'eau potable. C'est donc une démarche territoriale dans une approche participative pour IDLUHIDFHDXGpÀFLWHQODPDWLqUHGDQV les zones rurales et enclavées que préconise ,sur ce plan,le président +DÀGL Pour ce qui du volet économique, le tourisme se taille la part du lion avec XQ EXGJHW GH PLOOLRQV GH '+ DÀQ de soutenir les conseils du tourisme provinciaux à Ouarzazate, Zagora, Chtouka Aït Baha, Taroudant, Tinghir et à Sidi Ifni. Il est également question dans le programme de la contribution du Conseil au plan régional de la vision 2020.Quant à l'agriculture et l'artisanat, FHVGHX[VHFWHXUVEpQpÀFLHQWUHVSHFWL vement de quatre millions de DH. Au niveau de l’agriculture, il est question de l'aménagement des allées des parcours irrigués dans les provinces de Chtouka Aït Baha et de Taroudant. Côté artisanat, Il s'agit de soutenir le programme régional du développement du secteur. Pour sa part, l'activité de pêche obtient un budget d'investissement de deux millions de DH et l'environnement un million de DH. S’agissant de la culture, ce sont 6,6 millions de DH qui y sont consacrés pour soutenir les festivals dans la région. C’est ainsi qu’une enveloppe d'un million de DH est allouée au Concert de la tolérance. Pour les foires et expositions nationales et internationales, un montant de 3,5 millions de DH est octroyé. Une véritable feuille de route donc pour les mois à venir. Reste plus qu'à se retrousser les manches pour passer aux actes, au concret .Vite. Sans plus tarder! M.B Dossier Entretien 9 Du 12 au 18 octobre 2012 %UDKLP+DÀGLSUpVLGHQWGX&RQVHLOGHOD5pJLRQ6RXVV0DVVD'UDk Privilégier l’approche systémique et « territoriale » &·HVWXQHQWUHWLHQpYpQHPHQWTXH©/D'pSrFKHGX6XGªDREWHQXHQH[FOXVLYLWpGHODSDUWG·XQKRPPHTXLFRPSWHDXMRXUG·KXLSOXVTXHMDPDLVGDQVO·pFKLTXLHU SROLWLTXHHWGHJRXYHUQDQFHGDQVOD&LWpYLDVRQU{OHGHOHDGHUVKLSDXVHLQG·XQHLQVWDQFHTXLDO·±LOULYpVXUOHSURFHVVXVG·DFFpOpUDWLRQHWG·KDUPRQLVDWLRQGX PDFURSURMHWGHGpYHORSSHPHQWGXUDEOHG·XQWU\SWLTXHJpRpFRQRPLTXHUpJLRQDOjYRFDWLRQEDOQpDLUHPRQWDJQHXVHHWRDVLHQQHG·H[FHSWLRQ,OV·DJLWGH0%UDKLP +DÀGLUppOXVDQVJUDQGHVXUSULVHjWrWHGHODUpJLRQ6RXVV0DVVD'UkD'DQVFHSUHPLHUYROHWQRWUHK{WHEURVVHXQWDEOHDXH[KDXVWLIGHVDFWLRQVHQFRXUVHWj YHQLU,OPHWHQOXPLqUHOHVYDOHXUVjPHWWUHHQDYDQWGDQVO·RSpUDWLRQQDOLVDWLRQGHVSURMHWVVWUXFWXUDQWVHWLQWpJUpVGDQVXQH]RQHGRQWO·HPEOqPHQWDOLVDWLRQHVWD SULRULDFTXLVHSDUFHTX·HOOHUHFqOHGHVSRWHQWLDOLWpVFRQVLGpUDEOHV(OOHQ·HQGHPHXUHSDVPRLQVVXMHWWHjGHVGLVWRUVLRQVVWUXFWXUHOOHVQRWDEOHV/·DOSKDHWO·RPpJD GHFHUHSRVLWLRQQHPHQWF·HVWODPLVHHQSHUVSHFWLYHG·XQHGpPDUFKHV\VWpPLTXHHW©WHUULWRULDOHªGDQVODFRQFHSWLRQHWODUpDOLVDWLRQGHFHVSURMHWV(FODLUDJHV Propos recueillis par Faissal Arribat, Mustapha Behri et Mohamed Malki ous venez d’être réélu pour une nouvelle mandature à la tête de la Région SMD. Dans quelles conditions s’est passé le scrutin. Certains parlent d’entorses à la démocratie. Quel est votre sentiment à ce sujet ? Il est entendu que je me réjouis d’avoir obtenu OD FRQÀDQFH GH OD PDMRULWp GHV PHPEUHV GX conseil de la Région. Les élections se sont déroulées, à mon avis dans des conditions normales et, surtout dans la transparence .Dans l’isoloir, chacun s’en remet à sa conscience pour décider où ira son suffrage. Il n’empêche. Au cours de l’élection des vice-présidents, il y a eu des discussions en marge du scrutin, qui ont suscité des critiques. Il est courant que des coalitions émergent plusieurs jours avant. Au niveau de notre conseil, les principaux partis politiques, ont travaillé sur cette base. Maintenant, à l’intérieur des deux partis, l’Istiqlal et le RNI, des velléités de dissidence ont été observées. Des électeurs qui n’ont pas obéi aux consignes de vote de leur état-major. Lorsqu’un poste est mis en avant, il y à plusieurs candidats. Toutefois, devant l’urne, la conscience individuelle prime. Tout comme la visibilité au niveau de l’élection du président, des 1 e et 2 e vice-présidents, puisque tout le monde participe au vote, en présence du représentant du Ministère de l’intérieur qui assume le rôle de supervision du dépouillement. Ne craignez-vous pas l’émergence d’un courant d’opposition, sinon d’une minorité de blocage susceptible d’entraver la prise de décision, ou du moins la retarder, la mise en œuvre de projets urgents à une période charnière de la Région ? Personnellement, je ne le pense pas .Le consensus a toujours prévalu. Mais, même à l’intérieur de ce consensus, il y à toujours des clivages qui se manifestent. Le débat contradictoire fait avancer les choses. Il y à des syndicats qui sont représentés au sein du Conseil. Il importe de les écouter. Il faut raison garder et faire preuve d’une largeur d’esprit et d’une posture d’autocritique permanente. L’opposition constructive crée assurément une dynamique positive qui enrichit l’apport du bureau. Au niveau des sessions, c’est la même démarche. Globalement, il m’est d’avis que des blocages véritables ne sont pas à l’ordre du jour. L’intérêt suprême de la région prime, tout autant que la démocratie. Comptez-vous conserver le même style de gouvernance de l’action du Conseil ? Je pense que non. J’ai l’intention de réunir le bureau pour élaborer une nouvelle démarche. De nouvelles pratiques. On ne peut pas travailler de la même façon que lors des trois années précédentes .Par la force des choses, des manières de voir se sont révélées obsolètes. Il faut normer la gestion de notre feuille de route à l’aune d’une conjoncture différenciée. Qu’en est-t-il de cette vision procédurale qui a vocation d’innover et comment l’articuler V avec les challenges à venir ? /DGpPDUFKH"-·DLGpMjFRPPHQFpjHQSHDXÀ ner les grandes lignes. Devant être davantage présent à Rabat qu’ici, je vais demander aux vice-présidents d’assumer des responsabilités plus étendues et faire motiver davantage les commissions. On a initié un certain nombre de FKDQWLHUV TXL UHTXLqUHQW GHV ÀQDQFHPHQWV conséquents. Déléguer est vital. Je pense que ma mission, en tant que président, c’est d’aller FKHUFKHU FHV ÀQDQFHPHQWV 3RXU OHV GRVVLHUV arrivés à maturité, dont l’étude de faisabilité est ÀQDOLVpH OH PRPHQW HVW YHQX GH SDVVHU j l’action et être en phase avec nos ambitions. Le second volet de ma mission est de m’atteler à l’impulsion d’une dynamique de participation au niveau de la gestion et de la gouvernance. Dans mon allocution d’ouverture de la session de septembre, j’ai invité tout le monde, wali, gouverneurs, élus, à passer à une approche « territoriale » ciblée, et essentiellement participative, surtout en ce qui concerne les secteurs majeurs de l’éducation et de la santé. A commencer par une concertation, en amont, avec les communes, pour faire participer les populations concernées à la gouvernance de leur arsenal éducatif. Pour la santé, nous avons opté pour le même concept : mise en place de « la santé mobile » qui consiste à contribuer à l’achat de véhicules, d’ambulances, à la mise à niveau des unités hospitalières. Aujourd’hui, le constat est IDLWG·XQGpÀFLWUHODWLRQQHOHQWUHODSRSXODWLRQHW son dispensaire, la population et son école .Il y à lieu de combler ce fossé. Nous avons une stratégie qui s’inspire de modèles expérimentaux qui ont réussi, dans l’optique d’une DSSURFKH VSpFLÀTXH HW ORFDOH XQH DSSURFKH WHUULWRULDOH ,O IDXW TXH OHV EpQpÀFLDLUHV GH programmes de développement soient véritablement impliqués et puissent être acteurs de la mise en œuvre de projets structurants les concernant en premier lieu. Des exemples de réussite existent dans notre région, aussi bien au niveau de l’éducation que de la santé. Pouvez-vous nous donner des exemples de FHV PRGqOHV UpJLRQDX[ TXDOLÀpV GH SHUIRU mants ? On parle actuellement de regroupements des écoles. C’est une solution pragmatique et LGRLQH8QH[HPSOHpGLÀDQWODFRPPXQHUXUDOH de Arbaa Sahl, à Tiznit, que préside M. Brahim 6DÀQL D DFFRPSOL XQ WUDYDLO UHPDUTXDEOH DX niveau de la distribution de l’offre éducative. L’action s’est focalisée sur le tiers ou la moitié du territoire de la commune. Mais l’approche est là, systémique et opératoire, sur la base d’une écoute préalable des desideratas du corps enseignant, de leurs doléances et des solutions de rechange proposées .Le diagnostic a rendu DLVpHODGpÀQLWLRQG·XQHDOWHUQDWLYHDGpTXDWH Regrouper les écoles autour d’un axe centrifuge, le siège de la commune. Ce n’est pas une école communautaire. C’est juste une école, qui regroupe une dizaine d’enseignants, auparavant dispersés autant que leurs élèves. Avantage immédiat : amélioration notable des conditions de vie et de travail, mise à disposition d’un habitat décent. Hypothèque à lever : assurer le transport scolaire sur un rayon périphérique de 5 toutes les potentialités. Ce n’est pas facile, mais à 10 km. ce n’est pas, non plus une gageure... 0DLVRWURXYHUOHVÀQDQFHPHQWVQpFHVVDLUHV ? L’argent n’est pas un problème rédhibitoire. L’escarcelle du MEN engrange de l’argent qui n’est pas dépensé. C’est une question G·DSSURFKH06DÀQLHQWDQWTX·DFWHXUDVVRFLD tif, a pu se procurer des bus, gracieusement ȱ ǯȱ ȱ ęǰȱ ȱ ȱ offerts par des ONG de l’extérieur. Deux grands ȱȱȱȱ·ǯȱȂǰȱȱ bus de 50 places, 3 bus moyens et un minibus. ȱ ȱ ¥ȱ ȱ ·ȱ ¸ȱ DZȱ Ȃ··ȱ ·ǰȱ ·ȱ De plus, la localité s’est dotée d’une « maison ȱȂ·ȱǰȱȱȱȱęȬ de l’étudiant », d’un collège. L’association est ȱ ȱ ȱ ȱ ȱ ȱ ȱ subventionnée par la commune à hauteur de 50 ¢ǰȱ ȱ ȱ ȱ ȱ ȱ ȱ Ȭ milles dh. Tous les mécanismes de bon fonctionǯȱ ȱ ȱ ȱ ȱ ȱ ȱ ȱ nement sont enclenchés. Le taux de réussite est êȱȱȱ·ȱ·ǰȱ élevé. Les enseignants dont la grogne était ȱ ȱ ¸ǯȱ ȱ ¹ǰȱ Ĵȱ auparavant sensible, sont mobilisés dans l’appui ·ȱȱ¥ȱȱȱùȱȱ social et le soutien scolaire. ȱ ȱ ȱ ȱ ȱ C’est une culture volontariste qu’il faut encoura·ȱ ȱ ·ȱ ¥ȱ ·ǯȱ ȱ ger et généraliser .Le Conseil envisage de ȱ ȱ ¢ȱ ȱ ¥ȱ ȱ contribuer à cette stratégie de regroupement des ·ȱȱȱȱȱęȱ écoles en 2013. ȱȂ¡·ǰȱǰȱȱ¸Ȭ J’étais récemment avec M. le Wali à Amskroud ȱȱȱȱȱȬ£Ȭ pour inaugurer une école d’à peine trois classes. ǰȱȱȱȱȱȱ£ȱȂȱ Une, de 15 bancs et 30 élèves. Normal, c’est la ǯȱ ȱ Ȭ¡ȱ ·Ȭ première année du fondamental. Les deux ȱȱȱȱȱȱ ȱȂǰȱȱ¹ȱǰȱ autres sont respectivement de 18 à 20 écoliers. ȱ ǰȱ ȱ ȱ ȱ ȱ ǰȱ Taux de remplissage visiblement faible. Je me ȱ ȱ ·ǯȱ ·ȱ ȱ suis enquis s’il y avait une autre école à ȱ·ǰȱȱȱ·ȱȂ¡ǰȱȱ proximité. On m’a cité le cas d’une annexe à 5 ȱȱȱ·ǰȱ¡ȱȬ Km abritant en tout huit élèves. Quand j’ai ȱ ȱ ǰȱ ȱ Ȃȱ Ȭ demandé pourquoi une structure de transport ęȱ ȱ ȱ ȱ ȱ ȱ ȱ scolaire n’est pas mise en place, comme mesure ȱ ȱ ȱ ¡·ǰȱ Ȃȱ ȱ d’accompagnement, on m’objecte qu’il existe ȱ ȱ ȱ ǰȱ ȱ ȱ des anfractuosités dans la déclinaison du réseau ȂȱȱȱȱǰȱȬȱ routier. Est-ce vraiment un obstacle que de se ȱȱȱ·ęȱȱȱęȱ démener pour aménager une piste ? Ce n’est ¥ȱȂ£ȱǵȱȱȱȱ¡Ȭ qu’un menu exemple. Si on applique une vraie ȱ Ȯȱ ȱ ȱ ȱ ȱ politique territoriale, fondée sur les impératifs Ȭǰȱȱ ęǰȱ·ȱȱ méthodologiques rationnels, à savoir, diagnosȱȱȱȱȱęǰȱȱȱȱ WLFHWGpÀQLWLRQG·REMHFWLIVUpDOLVWHVPRQWDJHGH ȱȱȂȱȱȱȱȱ projets locaux, mutualisation des efforts, ǯȱ Ȭǰȱ ¸ȱ ȱ ȱ Ȃȱȱȱȱ·ȱǵȱ redéploiement des personnels, on impulse une Ȃȱȱȱ nouvelle dynamique participative, un projet d’école novateur et citoyen et qui mobilise Changement dans la continuité? Dossier La prise d’initiative, même pertinente et pointue, peut susciter des réserves. Je pense aux pesanteurs dues aux prérogatives de la hiérarchie ? /RUVTXHM·DLpYRTXpDYHF06DÀQLFHWWH TXHVWLRQGHUpDPpQDJHPHQWSRQFWXHOGH ODFDUWHVFRODLUHM·DLVHQWLHIIHFWLYHPHQW TXH GHV UpVLVWDQFHV VH IDLVDLHQW MRXU FRQFHUQDQWOHUHJURXSHPHQWVFRODLUH2Q LQYRTXH OD FRPSOH[LWp GHV DWWULEXWLRQV GX GLUHFWHXU O·DWRPLVDWLRQ GHV ORFDX[ VDWHOOLWDLUHVHWF Pour avez l’habitude de faire grief à l’appareil administratif, omniprésent et un tantinet hégémonique, de faire prévaloir une préséance, de prérogatives formelles qui sont autant de freins à la relance du développement ? &·HVW XQ JUDQG SUREOqPH TXH QRXV YLYRQV HQ SHUPDQHQFH j O·pFKHOOH QDWLRQDOH /D VDFURVDLQWH SURFpGXUH 10 G·HVVHQFH MDFRELQH $X 0DURF O·DGPLQLVWUDWLRQ HVW UHVWpH ORXUGH HW WDWLOORQQH6LRQDGpFHQWUDOLVpjVRXKDLW DX QLYHDX UpJLRQDO OD GpFRQFHQWUDWLRQ QHVXLWSDV/HVUHVSRQVDEOHVUpJLRQDX[ RQW OHV PDLQV OLpHV 5pVXOWDW SRXU WRXW SURMHWGHFRQYHQWLRQLOIDXWDXSUpDODEOH O·DYDOGH5DEDW$WRXVOHVQLYHDX[VDXI GDQV FHUWDLQHV DGPLQLVWUDWLRQV R OD GpFRQFHQWUDWLRQ V·HVW PLVH HQ URXWH -H SHQVH QRWDPPHQW j O·DJULFXOWXUH HW SUpFLVpPHQW DX 3ODQ 0DURF 9HUW$ FHW pJDUG OHV GpFLGHXUV UpJLRQDX[ RQW SOXV GH SRXYRLU (Q UHYDQFKH OHV UHVSRQVDEOHVGHO·(TXLSHPHQWVRQWWHQXV GHVHUpIpUHUDX[VHUYLFHVFHQWUDX[SRXU YDOLGHUXQHpWXGHO·pEDXFKHG·XQSURMHW -H P·HQ VXLV FRQÀp DX FKHI GX JRXYHUQHPHQW0%HQNLUDQHORUVG·XQH HQWUHYXHj0HNQqVRQQHSHXWSDUOHUGH GpYHORSSHPHQW UXUDO YLDEOH VDQV OHYHU G·LQLWLDWLYHORFRUpJLRQDOH DX SUpDODEOH O·K\SRWKqTXH GH OD SULVH 8Q H[HPSOH SDUPL G·DXWUHV /RUVTXH Du 12 au 18 octobre 2012 QRXVDYLRQVMXJpRSSRUWXQG·pWDEOLUXQH FRQYHQWLRQ SDU H[HPSOH DYHF OH 0LQLVWqUH GH O·(TXLSHPHQW SRXU OD FRQVWUXFWLRQ GH OD GRXEOH YRLH $JDGLU7L]QLW LO DXUD IDOOX XQ GpODL G·XQHDQQpHHWGHPLSRXUTXHOD5pJLRQ SXLVVH DSSRVHU VRQ SDUDSKH /H WHPSV TXH OH GRVVLHU FLUFXOH HQWUH OHV GpSDUWHPHQWV PLQLVWpULHOV FRQFHUQpV &HWWHOHQWHXUEXUHDXFUDWLTXHHVWOHWDORQ G·$FKLOOH TXL HQWUDYH OD UpDOLVDWLRQ GHV SURMHWV GRQW OD SULRULWp HW O·XUJHQFH HVW SRXUWDQW DGPLVH SDU WRXW XQ FKDFXQ &·HVWGDQVFHWWHSHUVSHFWLYHTXH60OH 5RL Q·D GH FHVVH GH UpLWpUHU VHV KDXWHV GLUHFWLYHV SRXU TXH OD GpFRQFHQWUDWLRQ SXLVVH HQWUHU GDQV OHV P±XUV GH QRWUH DGPLQLVWUDWLRQ 6DQV FHWWH DOWHUQDWLYH O·DFFpOpUDWLRQ GX SURFHVVXV GH OD 5pJLRQDOLVDWLRQ $YDQFpH VHUD UHQYR\pH DX[&DOHQGUHV*UHFTXHV Session ordinaire de la Chambre d’agriculture de la région SMD Le produit du terroir prend de l’ampleur M. Aziz Akhennouch, ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, a estimé que la plantation des arbres fruitiers est une « réalisation pilote » du Plan Maroc Vert, au niveau de la région Souss-Massa-Draâ. Dans une déclaration faite en marge de la session RUGLQDLUHGHOD&KDPEUHG·DJULFXOWXUH60'WHQXHPDUGLRFWREUHj7L]QLWOHPLQLVWUHDSUpFLVpTXHODVXSHUÀFLHJOREDOHGpGLpHjFHV produits du terroir a atteint plus de 2738 ha qui se subdivise comme suit : cactus 1500 ha, olivier 650 ha, amandier 550 ha, safran 38 ha. Soit une réalisation de l’ordre de 64% du programme prévisionnel qui s’étendra jusqu’en 2020 URMHWVSRUWHXUVGRQWOHVLQYHVWLVVH PHQWVRQWG·RUHVHWGpMjDWWHLQW PLOOLDUGV GH '+ VRLW XQ WDX[ GH ÀQDOLVDWLRQ GH 2 GHV REMHFWLIV WUDFpV j O·KRUL]RQ 'UHVVDQW XQ ELODQGHODSURGXFWLRQDJULFROHORUVGH OD VDLVRQ pFRXOpH OH PLQLVWUH D FRQÀUPp TXH FH VHFWHXU D FRQQX XQH FRQMRQFWXUH GLIÀFLOH HQ UDLVRQ GH OD UDUHWpHWO·LUUpJXODULWpGHVSUpFLSLWDWLRQV HW GHV SHUWXUEDWLRQV FOLPDWLTXHV PDUTXpHV SDU GHV DFFqV GH UpFKDXIIH PHQWGXPHUFXUHHQWUDLQDQWXQQHWUHFXO GHODSURGXFWLRQFpUpDOLqUH(QGpSLWGH FHWDOpDLODQRWp©DYHFVDWLVIDFWLRQª XQFHUWDLQQRPEUHGHSRLQWVSRVLWLIVHQ SDUWLFXOLHU HQ FH TXL FRQFHUQH GH OD JHVWLRQ GHV UpFROWHV HW GX VWRFNDJH TXDOLWDWLI DLQVL TXH VXU OH SODQ GH OD SURGXFWLRQGHVVHPHQFHVVpOHFWLRQQpHV 'DQV XQ DXWUH RUGUH G·LGpHV O·pFRQRPLH GH O·HDX D pWp PLVH HQ H[HUJXH SXLVTXH HOOH D DWWHLQW OH VHXLO GH GHV REMHFWLIV WUDFpV SDU O·DFFRUGFDGUH VLJQp HQ 22 HW TXL YLVHjLUULJXHUPLOOHVKDDXJRXWWHj JRXWWH 'H PrPH OHV HIIRUWV VH PXOWL SOLHQW HQ YXH GH UpDOLVHU OHV REMHFWLIV HVFRPSWpV j O·KRUL]RQ 2 j VDYRLU O·LUULJDWLRQGHPLOOHVKDVXSSOpPHQ WDLUHV 3DUDOOqOHPHQW OH PLQLVWUH Q·D SDV PDQTXp GH VDOXHU OHV UpVXOWDWV SRVLWLIV HQUHJLVWUpV DX QLYHDX GH OD PLVHHQURXWHGHVpWXGHVGHIDLVDELOLWp FRQFHUQDQW OH GHVVDOHPHQW GH O·HDX GH PHU HW VRQ XWLOLVDWLRQ SRXU OHV EHVRLQV GH O·LUULJDWLRQ HQ PHWWDQW O·DFFHQW VXU O·LPSpUDWLI G·DGKpVLRQ j FHV JUDQGV FKDQWLHUV , O D pJDOHPHQW UDSSHOp O·LPSRUWDQFHGHODFRQFHSWLRQHWODPLVH HQ±XYUHG·XQSODQG·DFWLRQDPELWLHX[ DX EpQpÀFH GH O·$JHQFH QDWLRQDOH GH GpYHORSSHPHQW GHV ]RQHV RDVLHQQHV P M. Aziz Akhennouch, ministre de l’agriculture et de la pêche maritime ,GHP SRXU OH VHFWHXU GH O·DUJDQLHU TXL JDJQHUDLWjrWUHPLHX[VWUXFWXUpSDUOH ELDLVGXUHJURXSHPHQWGHVD\DQWGURLW DXQLYHDXGHVSURYLQFHVHWGHVFRPPX QHVHWO·LQLWLDWLRQGHSURMHWVLQWpJUpVGH GpYHORSSHPHQWDXSURÀWGHFROOHFWL YLWpV WHUULWRULDOHV /·LQYHVWLVVHPHQW GDQV OD FRQFUpWLVDWLRQ GH SURMHWV GH SDUWHQDULDW DYHF OHV FRPPXQHV HW OHV DVVRFLDWLRQVGHODVRFLpWpFLYLOHDDWWHLQW XQH HQYHORSSH EXGJpWDLUH GH PLOOLRQV GH '+ FH TXL D SHUPLV GH FRQWULEXHUDXÀQDQFHPHQWGHSURMHWV FRQFHUQDQW O·DUJDQLHU j KDXWHXU GH PLOOLRQV GH '+6·DJLVVDQW GHV RDVLV OHV LQGLFDWHXUV GH OD QRXYHOOH VDLVRQ DJULFROH VHPEOHQW SURPHWWHXUV HQ UDLVRQ GHV FRQGLWLRQV FOLPDWLTXHV HQFRXUDJHDQWHV HW TXL SUpÀJXUHQW XQ ERQ GpPDUUDJH $ SUHXYH OH ÁX[ GH O·RXHG'UDkGRQWOHGpELWDGpSDVVpOHV PqWUHV FXEH FH TXL SHUPHWWUD G·LUULJXHU OH VRO HQ DYDO GH FH FRXUV G·HDXDMRXWpjFHODOHGHJUpGHSURGXFWL YLWpH[FHSWLRQQHOGHODSDOPHUDLHTXLD DWWHLQW WRQQHV /H VDIUDQ Q·HVW SDV HQ UHVWH SXLVTX·LO D HQJUDQJp XQH SOXVYDOXH VXEVWDQWLHOOH GHSXLV O·LQWURGXFWLRQ GX V\VWqPH GX JRXWWH j JRXWWH VXU XQH VXSHUÀFLH GH KD GRQW KD HQ FRXUV GH SDUDFKqYH PHQW DWWHLJQDQW DLQVL XQ WDX[ GH HQSOXVGHO·pWHQGXHGHVVLWHVGH SODQWDWLRQVXUKDHWO·RFWURLGH SODQWVGHVDIUDQSRXUXQPRQWDQWGH PLOOLRQV GH '+ OD UHYDORULVDWLRQ GX SURGXLWSDUOHELDLVGHO·pTXLSHPHQWGH ©OD0DLVRQGXVDIUDQªHWODODEHOOLVD WLRQ GH OD PDUTXH &H TXL UHQGUD DLVp O·DFFURLVVHPHQWGHODUpFROWHjWRQQHV /H YROHW DVVXUDQFH DJULFROH SUHQG GH O·DPSOHXU$LQVLOHQRPEUHGHFRPPX QHV FRXYHUWHV SDU XQ H SROLFH G·DVVXUDQFH D DWWHLQW OH FKLIIUH GH VRLWXQHVXSHUÀFLHGHKDGRQW RQW EpQpÀFLp G·LQGHPQLVDWLRQV DOODQW MXVTX·j PLOOLRQV GH '+ /H SURJUDPPH G·pTXLSHPHQW K\GURDJUL FROHTXDQWjOXLDDWWHLQWXQGHJUpGH UpDOLVDWLRQGHO·RUGUHGHGXSODQ LQLWLDO GHYDQW rWUH ÀQDOLVp DX WHUPH GH O·DQQpH$WLWUHH[SpULPHQWDOLOHVW SURMHWp G·LQVWDOOHU GHV XQLWpV G·LQWHUYHQWLRQpTXLSpHVG·LQVWUXPHQWV WHFKQRORJLTXHVKDXWGHJDPPHHQYXH G·HQUD\HUOHÁpDXFUppHSDUODSUROLIpUD WLRQGXVDQJOLHU&HVRXWLOVSHUIRUPDQWV VHURQW PLV HQ SODFH GDQV XQ SUHPLHU WHPSV GDQV OD SURYLQFH GH 7L]QLW DYDQWGHVHYRLUJpQpUDOLVHUjWRXWHVOHV FRPSRVDQWHVGHODUpJLRQ 6RXOLJQRQVHQÀQTXHFHWWHVHVVLRQDpWp PDUTXpH SDU OD SUpVHQFH GX :DOL 0 0RKDPHG(O<D]LG=HOORXGHVJRXYHU QHXUV GH 7L]QLW HW GH 7DURXGDQW DLQVL TXHGH0%UDKLP+DÀGLSUpVLGHQWGH ODUpJLRQ60' Education Entretien 11 Du 12 au 18 octobre 2012 BENDOU Abdelaziz, directeur de l’ENCG d’Agadir L’ENCG Agadir Le Master, composante fondamentale de la formation Pôle universitaire d’excellence de formation et de recherche en management, L’ENCG Agadir (ECOLE Nationale de Commerce et de Gestion de l’Université Ibn Zohr) accueille cette année 300 nouveaux étudiants triés sur le volet national, en plus de 20 étrangers en première année et environs 160 nouveaux inscrits en passerelle, master et doctorat. C’est peu dire que cette instance éducative assure une offre pointue, en l’occurrence XQFXUVXVDWWUDFWLI0DVWHU'RFWRUDWWUqVSULVpSDUPLOHVODXUpDWVGHÀOLqUHVGLSO{PDQWHVjYRFDWLRQVFLHQWLÀTXH ou économique. M. Abdelaziz Bendou, directeur de cette institution, met en lumière les projets innovants initiés RXHQFRXUVGHÀQDOLVDWLRQHWOHVREMHFWLIVHVFRPSWpVjPR\HQHWjFRXUVWHUPH(QWUHWLHQ 3URSRVUHFXHLOOLVSDU0DU\HP/$65, ans quelles conditions se déroule la rentrée universitaire à l’ENCG ? Cette année universitaire 2012 /2013 se caractérise par un surplus des lauréats du baccalauréat et par le constat de moyennes élevées. Nous avons reçu 19400 demandes d’inscription en optant pour la formule d’inscriptions en ligne pour la deuxième fois. Les dossiers ont été ventilés sur le ministère GH WXWHOOH DX[ ÀQV GH SUpVpOHFWLRQ GH 1000 étudiants qui ont passé les épreuves du concours d’entrée. Le ministère attribue 300 places pour l'ENCG Agadir, plus 20 places dédiées aux étudiants étrangers, essentiellement des pays africains et arabes partenaires du Maroc. Il en a résulté l’inscription de 300 étudiants en 1ère année, soit 20 de plus que l’année précédente. Ils ont tous obtenu leur baccalauréat avec mention bien dans les branches des sciences économiques, comptabilité, et sciences mathématiques et la mention très bien pour ce qui concerne le bac sciences expérimentales, toutes spécialités confondues. 300 postulants ont été déclarés admis et 149 inscrits en liste d’attente suite à un concours écrit commun TAFEM dans le cadre du réseau des ENCG (au nombre de 9) et un oral à Agadir. Par ailleurs, cette année a connu l’organisation du premier concours national pour les lauréats des classes préparatoires en sciences économiques pour leur permettre de s’inscrire aux ENCG et à l'ESI. 310 lauréats ont été admis au niveau national, chaque école a pris en charge 30 étudiants. D'autre part, 40 étudiants ont rejoint la 3ème année et la 4ème année dans le cadre des passerelles. Il semble que l’offre de formation est GLYHUVLÀpH HW LQQRYDQWH VXUWRXW concernant les masters .Quels cursus initiés à ce niveau ? Nous avons 6 spécialisations en master : Ingénierie et Management de développement social, Management des UHVVRXUFHVKXPDLQHVSODQLÀFDWLRQHW JHVWLRQWRXULVWLTXHÀQDQFHHWFRQWU{OH de gestion, Logistique et management des plateformes, et la nouveauté cette année réside dans la création d’un PDVWHUHQÀQDQFHGHVPDUFKpVHWPDQD D gement des risques. Cette année le master en logistique sera uniquement mis en perspective en GHX[LqPHDQQpHHWFHDÀQGHFRQFHQ trer les efforts sur la 2me année. Pour le master en génie et management de développement social, il marquera cette année ses 4 ans d’accréditation. Le master était complémentaire, maintenant il est devenu une composante fondamentale de la formation à l’ENCG. 95% des admis en master sont des licenciés, ce qui a permis l’ouverture organique sur les facultés. Que vous inspire le discours de SM. Le Roi du 20 Aout ? Le discours royal est venu dans un contexte très intéressant, sinon fondamental et à un moment ponctuel aussi, ODÀQGHO·DQQpHHWODYHLOOH de la rentrée scolaire et universitaire. SM le Roi a tracé une véritable feuille de route pour une réforme en profondeur du système éducatif national, une réforme centrée sur l’apprenant et fondant les assises d’une insertion productive et participative optimisée dans le processus du développement durable de notre pays .Un exemple : vu le nombre important des lauréats du L’ENCG, avec son programme d’urgence, ses PR\HQVVHVGLVSRVLWLIV logistiques, et son ouverture sur le tissu productif œuvre en permaQHQFHjDVVXUHUHWj optimiser la qualité de la formation et sa compétitivité dans le concert des grandes écoles internationales. baccalauréat, le citoyen marocain s’interroge sur la capacité du paradigme éducatif publique à absorber ce grand nombre des lauréats et en même temps à assurer la qualité et la performance de la formation. Chaque PDURFDLQ D GURLW GH EpQpÀFLHU G·XQH place de qualité dans le tissu éducatif. L’ENCG, avec son programme d’urgence, ses moyens, ses dispositifs logistiques, et son ouverture sur le tissu productif œuvre en permanence à assurer et à optimiser la qualité de la formation et sa compétitivité dans le concert des grandes écoles internationales. Actuellement l’ENCG travaille sur le lancement d’un centre d’affaires qui a vocation de levier d’ouverture sur O·HQWUHSULVHHWODUHFKHUFKHVFLHQWLÀTXH Comment assurez-vous le suivi d’intégration des lauréats dans le milieu socioéconomique ? $SUqV O·REWHQWLRQ GX GLSO{PH FKDTXH pWXGLDQW UHPSOLW XQH ÀFKH GH VXLYL d’intégration. Un service à l’ENCG est chargé de suivre l’intégration des lauréats dans leur environnement socioéconomique. En novembre on fait le premier inventaire des intégrations. L’ENCG établit des conventions avec des grandes institutions publiques ou privées, pour assurer des stages, à O·RFFDVLRQUpPXQpUpVDXSURÀWGHQRV pWXGLDQWV /HV EpQpÀFLDLUHV UHoRLYHQW même pendant leur période de stage des offres concrètes d’emploi. Sur quels projets travaillez-vous actuellement ? Le Ministère travaille actuellement sur le projet de création d’une ENCG à Dakhla, l’université IBN ZOHR étant chargée de l’étude de faisabilité du projet. Dans 2 ou 3 ans le projet sera ÀQDOLVp/·XQLYHUVLWpWUDYDLOOHDXVVLVXU la création d’un Institut de technologie à Laayoune. Dans le cadre de l’ouverture de notre institution sur son environnement tant national qu’international, on travaille sur des projets d’innovation et de créativité en partenariat avec les Canaries. Premier projet dans ce sens est la création d’un centre commun avec l’université IBN ZOHR qui s’intéresse au tourisme, aux langues surtout, à l’enseignement/apprentissage et à la diffusion de l’Espagnol, à la logistique et au Développement durable. Ce centre donnera un appui aux relations transfrontalières avec les iles Canaries, surtout dans le domaine de l’innovation par le biais de la création d'une unité d'innovation au sein de notre université ÀQDQFpHV GDQV OH FDGUH GH OD FRRSpUD tion transfrontalière en la région Souss Massa Draa et la région des Canaries Au féminin 12 Du 12 au 18 octobre 2012 ZOOM Femmes inoubliables Epoux sûr I’timad al-Roumaykiya, esclave et favorite les vomissures, les demi-mesures, l'usure, emme, passionnée par la photo et la dictature, les forfaitures, les fractures et l'écriture, la culture, la peinture, la autres factures, l'imposture, les ratures, la couture, les boutures, la verdure, torture, les voitures, les rayures... les marbrures et les zébrures, la coiffure, Femme, donc, cherche à embaucher O HQYHUJXUHHWODÀJXUHODPDQXFXUHOHV Homme, libre de tout contrat ou engagesinécures, les brochures, les augures et la ment, ayant effectué son préavis, sympareliure, la ciselure, la feuillure, les mûres, thique, souriant, ayant de l'humour et de les enluminures, la jaspure, les chaussula patience, aimant les pâtes à la tomate, res, l'architecture, la capilliculture et les pas susceptible, bien propre, si possible caricatures, la lecture, l'horticulture, la mesurant plus d'un mètre soixantelittérature et l'ostréiculture, la sculpture, quinze. Pas envahissant et supportant que la sylviculture, la teinture et la texture, les les portes soient ouvertes. Plutôt artiste. YLOOpJLDWXUHV OD JUDYXUH OD FRQÀWXUH Ne travaillant pas dans une entreprise l'aventure, la nature, les murmures, bien publique (je n'ai rien contre mais ils ont sûr ! Mais ne supportant pas les silures, trop de temps libre). les hydrocarbures, les doublures, les Cela fait des ans qu'elle attend une gerçures, les épluchures, les écorchures, réponse. Elle a donc décidé de lancer un la froidure et les vide-ordures, les boursouautre appel : Femme cherche Homme et ÁXUHV OHV HQÁXUHV HW OHV pUDÁXUHV OHV c'est tout. Le seul qui a répondu, lui égratignures et les rognures, les chiures, offrant bijoux et parures, voulait l'enferles injures et les parjures, les engelures et les fêlures, les pelures, les souillures, les FHQVXUHOHVÀVVXUHVHWDXWUHVÁpWULVVXUHV mer à «double serrure». Je suis bien SLTUHVOHVEOHVVXUHVOHVERXIÀVVXUHVOD les morsures et les tonsures, les salissures, comme je suis ! a-t-elle décidé F ’timad est UNE femme célèbre dans l’histoire politique de l’Andalousie. Elle devint proverbiale quand elle a rencontré le sultan al-Mu’tamid Ibn Abbad, qui a régné sur Séville de 1068 à 1091. Après la chute du califat omeyyade, il y eut le règne des moulouk at-tawaïf, soit le règne des rois des principautés. Al-Mu’tamid Ibn Abbad fait parTie de l’un de ces princes de l’Andalousie. Un jour, le long du ÁHXYH2XHGHO.pELUOHURLHPSRUWpSDU la muse de la poésie, a composé un vers. Puis, il s’est tu, attendant que son minis- I Abou Chaimaa MODE Tressez vos cheveux a beauté est dans la simplicité. connue du temps de nos grands-mères. 2XEOLpHGHSXLVTXHOTXHVDQQpHVOD ©2QOHVDSSHODLW¶·VRXDOHI··GpFODUH0LQD tresse revient actuellement avec propriétaire d’un institut de beauté à Assalam. La femme marocaine ornait son force. Il semblerait que la natte ou la tresse soit visage avec deux longues nattes qui la plus ancienne coiffure de l’humanité. descendaient jusqu’au buste. La beauté D’ailleurs, deux statuettes qui datent de féminine de l’époque était mesurée à leur près de 22 000 ans avant J-C symbolisent longueur». Selon notre oratrice, une femme aux cheveux tressés. Cléopâtre l’avantage de la tresse réside dans sa est parmi les plus grandes personnalités simplicité. Ce look coiffure demande le minimum d’habilité et de longs cheveux. historiques à cheveux nattés. Pour ceux qui confondent toujours entre D’ailleurs, il est le secret même de sa une tresse et une natte, rassurez-vous ! beauté. «En suivant le principe Même dans la langue de Molière, on d’entrelacement des mèches de cheveux, WURXYH EHDXFRXS GH GLIÀFXOWpV j HQ on peut faire plusieurs variantes de coiffuVSpFLÀHU OD GLIIpUHQFH (OOH SHXW rWUH res, allant de la plus simple à la sophistiégyptienne, paysanne, française, quée», explique-t-elle. Dans les plus cadenette, vanille, chenille, en épis ou en grands salons de coiffure du monde, la couronne. Vous avez l’embarras du choix tresse sert de base pour la réalisation des plus beaux chignons. entre les différents types de tresses. Frisés, bouclés ou raides, la natte convient Selon Mina, la tendance ces derniers à tous les types de cheveux. Elle n’a pas temps pour les coiffures de mariée d’âge et peut convenir aux hommes s’oriente vers la simplicité. Aussi, la tresse FRPPH DX[ IHPPHV 2XEOLpH SHQGDQW est l’option préférée pour celles qui repousquelques années, la tresse revient avec sent l’idée du compliqué. «Quand la jeune force. Plusieurs stars hollywoodiennes mariée n’a pas les cheveux longs, on peut l’ont adoptée au dernier Festival de recourir aux rajouts. Dans ce cas, Cannes, pour démontrer la simplicité de l’habileté est obligatoire. Pour celles qui leur style mi-glamour mi-naïf. Plusieurs veulent rester naturelles, rien de tel qu’un chignon bas tressé légèrement et un vedettes de foot aussi. Au Maroc, cette coiffure fut longtemps maquillage marron doré orné d’un traçage tre et poète Ibn Ammar vienne à compléter le poème. Mais, contre toute attente, c’est I’timad, une esclave qui, selon la légende, lavait OH OLQJH DX ERUG GX ÁHXYH TXL D ÀQL OD récitation du poème. Le prince fut tant troublé par l’esprit et la beauté de la femme qu’il l’acheta auprès de son maître, Roumayk Ibn Hajjaj, ce qui explique le surnom d’I’timad al-Roumaykiya. I’timad devient la favorite d’al-Mu’tamid, et l’est demeurée jusqu’à OD ÀQ GH VD YLH 6HORQ O·KLVWRULHQ ,EQ Abbar, I’timad avait une grande ascendance sur le sultan. Son pouvoir sur Al ’Mu’tamid Ibn Abbad était tel qu’elle contribua à effondrer les valeurs religieuses dans cette Andalousie musulmane. Ce qui lui valut d’être condamné par une fetwa des théologiens sous Youssef Ibn 7HFKÀQH M.B L des yeux avec un noir glacé. Une nouvelle tendance est en vogue aujourd’hui : celle du chignon aux nattes entrouvertes. Pour celles qui n’aiment pas trop les tresses, cette coiffure est faite pour elles.» Comme le sophistiqué attire et la simplicité éblouit, cette année le choix pour vous est clair : tressez vos cheveux ! M.B Fatiha, une personne pratique Cette jeune maman, femme au foyer ne s’embarrasse pas pendant le Ramadhan. Après une grasse matinée jusqu’à 10 heures, elle empoigne le taureau par les cornes pour préparer sa cuisine, la matinée ! « Tout est prêt aux environs de 14 h, plats, salades et desserts », lance-tHOOHÀqUHPHQW Pourquoi ne pas cuisiner plus tard ? Elle répond : « Le matin ou l’après-midi c’est kif-kif, l’essentiel est que mon manger soit prêt. Tan Tan est une ville où la température frôle les 40 degrés en été, on suffoque. Je trouve normal de faire cuire mon repas du f’tour dans la journée et comme nous avons des coupures de courant, je me hâte de préparer ma cuisine puis je réchauffe au moment de la rupture du jeûne ». Et après que fais-tu de ton temps libre ? « Je reste au frais dans ma maison avec mes garçons. Je fais la lessive, je regarde la télé et je lis beaucoup. En un mot, je paresse, la chaleur est insupportable à Tan Tan ». Le temps ne te parait pas long ? « Il y a toujours quelque chose à faire dans une maison. Pour moi, la tâche essentielle c’est que ma harira et le plat de résistance soient prêts. » Mais le charme du Ramadhan n’est-il pas celui de laisser mijoter les plats ? Laisser les odeurs des épices, des herbes aromatiques et autres parfums envahir la maisonnée tout au long d’une cuisson à feu doux ? « C’est ce que je fais, mais le matin comme si j’étais en période normale. La différence est que je ne mange pas à midi, mais à 20 h. » Abou Issam Eddine Société 13 Du 12 au 18 octobre 2012 Mariages et rencontres sur la Toile 5pYROXOHWHPSVRODPDPDQ©GpQLFKDLWªODSHUOHUDUHSRXUVRQÀOVGDQVXQEDLQPDXUHRX SDUO·LQWHUPpGLDLUHG·XQHYRLVLQHRXXQHFRQQDLVVDQFH1RXHUXQHUHODWLRQDYHFXQHÀOOHRX YRXORLUVHPDULHUHVWGpVRUPDLVDWWDFKpjXQFOLFSRXUEHDXFRXSGHSUpWHQGDQWVDXPDULDJH/D 7RLOHDVXSSODQWpOHVFRXWXPHVG·DQWDQ$LQVLGHQRPEUHX[FRXSOHVVHVRQWIRUPpVJUkFHj ,QWHUQHWHWOHVH[HPSOHVVRQWOpJLRQ rPHVLOHVXMHWUHVWHHQFRUHWDERX IRUFHHVWGHVRXOLJQHUTXHGHSOXV HQSOXVGHFRXSOHVVHIRUPHQWVXU OH 1HW © 1RPEUHX[ VRQW OHV 0DURFDLQV TXLVHVRQWPDULpVFHVGHUQLqUHVDQQpHV DYHFGHVpWUDQJqUHVTX·LOVRQWFRQQXHVVXU la Toile », fait remarquer un gérant d’un F\EHUFDIp 3HXWRQ GRQF SDUOHU G·XQ SKpQRPqQH HQ YRJXH " © 2XL GDQV XQH FHUWDLQH PHVXUH ª UpSRQGLO 0DLV V·DJLWLO YUDLPHQW G·XQ PR\HQ HIÀFDFH SRXUWURXYHUVDPRLWLpHWVRUWLUGXFpOLEDW " 'XUDQW QRV UHFKHUFKHV QRXV DYRQV UHQFRQWUpGHVFRXSOHVTXLRQWUpXVVLGDQV leur initiative. Hassina et Azzedine sont GH FHX[Oj (OOH )UDQoDLVH G·RULJLQH DOJpULHQQHOXLHVWXQ0DURFDLQTXLDÀQL VHV pWXGHV GH GURLW 'HYDQW OH PLFUR GH VRQ IUqUH DvQp LO VXUIH VXU OD 7RLOH MXVTX·DXMRXURLOFRPPXQLTXHDYHFVD IXWXUH pSRXVH © $X GpEXW F·pWDLW MXVWH SRXU IDLUH FRQQDLVVDQFH HW XQ pFKDQJH DPLFDO +DVVLQD YHQDLW GH GLYRUFHU HW QH voulait pas entendre d’une relation GXUDEOH0RLGHPRQF{WpM·DLFRQWLQXpj FKHUFKHUGXWUDYDLOHWOHVRLUMHGLVFXWDLV DYHFHOOH/HVMRXUVVRQWSDVVpVOHVFKRVHV ont évolué et on est arrivé au stade de la UpFLSURFLWp GHV VHQWLPHQWV DX SRLQW G·HQYLVDJHU XQH UHODWLRQ GXUDEOH /H KLF HVW TXH PD PqUH V·HVW RSSRVpH j FHWWH XQLRQ VRXV SUpWH[WH TXH OD ÀOOH HVW PRQ DvQpH GH DQV HW GLYRUFpH ,O DXUD IDOOX O·LQWHUYHQWLRQ GH PRQ IUqUH DvQp SRXU OD GLVVXDGHUªUDFRQWH$]]HGLQH/HFRXSOH M formé depuis sept ans est aujourd’hui LQVWDOOp HQ )UDQFH +DVVLQD D VX GH SDU VRQ pGXFDWLRQ HW VD JHQWLOOHVVH JDJQHU O·HVWLPHGHVDEHOOHPqUHTXLPDLQWHQDQW QHMXUHTXHSDUHOOH%HDXFRXSGHFRXSOHV VH VRQW IRUPpV HQWUH GHV MHXQHV G·LFL HW des femmes installées à l’étranger, mais il \ D DXVVL FHX[ TXL VH VRQW FRQQXV LFL PrPH GDQV QRWUH SD\V &·HVW OH FDV GH Fattah, un jeune de 34 ans originaire de 7DURXGDQW GRQW OD FKDUJH GH WUDYDLO O·HPSrFKHGH UHQFRQWUHUGHVÀOOHV/D7RLOHHVWYHQXHj ODUHVFRXVVHSXLVTXHDXERXWGXFOLFLOD HQWDPpXQFKDWDYHFXQHMHXQHRULJLQDLUH GH6HWWDW'HÀOHQDLJXLOOHOHFRXSOHV·HVW IRUPp3RXU)DWWDKODFOpGHODUpXVVLWHGH leur relation est l’honnêteté et la IUDQFKLVH +DPLG TXDQW j OXL LQVWDOOp GHSXLVDQVHQ(VSDJQHDSUpIpUpOLHU XQHUHODWLRQDYHFXQHÀOOHGHVRQSD\V$X ERXWGXFOLFXQHMHXQHGH7L]QLWVHPEOH UpSRQGUHjVHVDVSLUDWLRQV/DUHODWLRQVXU OD 7RLOH D GXUp TXHOTXHV PRLV SRXU ÀQLU par un mariage. Une union qui ne durera TXHTXHOTXHVPRLVDYDQWGHSURQRQFHUOH GLYRUFH 5DLVRQ GH FHWWH GpVXQLRQ OH mensonge. Carrières Le déclic n’est pas toujours le meilleur moyen uand j'étais tout petit, l'horizon de ma SHWLWH <RXVVRXÀD FHUQpH SDU OH phosphate était tellement restreint TXHMHQHUrYDLVTXHG XQHFKRVHGHYHQLUYLWH JUDQGHWDOOHUWUDYDLOOHUHQ)UDQFHFRPPHWRXW OHPRQGHHWUHYHQLUXQMRXUDYHFGHVVRXOLHUV YHUQLV HW DVVH] G DUJHQW SRXU PH FRQVWUXLUH XQHYLOODGLJQHGHVRQQRP3XLVjODÀQGH O pFROHSULPDLUHFRPPHM DYDLVDSSULVXQSHX GH FKRVHV MH YRXODLV GHYHQLU LQVWLWXWHXU RX professeur, dispenser le savoir, avoir un UHYHQX VWDEOH XQH VLWXDWLRQ FRQIRUWDEOH HW rWUHUHVSHFWpHQXQPRWGHYHQLUODFRSLHGH FHV LQVWLWXWHXUV TXL V pWDLHQW PRQWUpV VL SDWLHQWV DYHF QRXV 3OXV WDUG MH YRXODLV GHYHQLUDUWLVWHFRPpGLHQRXUpDOLVDWHXUIDLUH GHV ÀOPV MRXHU DYHF OD OXPLqUH VXU OD SHDX GHVFUpDWXUHVGHUrYHUHGRQQHUFHSODLVLUTXH MH UHVVHQWDLV HQ YR\DQW FHV QRPEUHX[ ÀOPV TXLRQWHQFKDQWpPHVGpEXWVGHYLHG DGXOWH 0DLV YR\DQW OD FRQGLWLRQ GHV DUWLVWHV MH GpFKDQWDL -H YRXODLV GHYHQLU DYRFDW HW DYHF O pORTXHQFHHWOHVHQVGHODMXVWLFHTXHYRXV PHFRQQDLVVH]FORXHUOHEHFjXQSURFXUHXU KDUJQHX[HWVpGXLUHXQMXU\DWWHQWLIWRXMRXUV SRXU OD ERQQH FDXVH 0DLV FRQQDLVVDQW OD MXVWLFHGHPRQSD\VPRQDPELWLRQV DLJXLOOD GDQVXQHDXWUHGLUHFWLRQHWM RSWDLYLWHSRXUOD UHVWDXUDWLRQ XQ IDVWIRRG UDSSRUWDQW SOXV qu'une bijouterie. Ayant appris les déboires G XQ YRLVLQ UHVWDXUDWHXU DYHF OH ÀVF MH FKDQJHDL G DYLV HW MH PH GLV TX rWUH OLEUDLUH F pWDLW OH PLHX[ TXL SRXUUDLW P DUULYHU pWDQFKHUPDVRLIGHOLUHjO ±LOHWSXLVGLVSRVHU GHPLOOLHUVGHOLYUHVELHQUHOLpVFRQVHLOOHUOHV pWXGLDQWVVXUOHVFKRL[GHOHFWXUHSXLVDSUqV GHYHQLU pGLWHXU SRXU GpFRXYULU OD SHUOH UDUH 0DLVDYHFODFHQVXUHHWOHSUL[H[RUELWDQWGX SDSLHUMHFKDQJHDLG DYLV-HYRXODLVGHYHQLU PDLUH rWUH FRXUWLVp SDU GHV FLWR\HQV TXL YRXGUDLHQW ELHQ XQ ORW GH WHUUDLQ SDUFL XQ SHUPLV GH FRQVWUXLUH SDUOjPDLV MH SHQVDL TX rWUH JRXYHUQHXU F pWDLW PLHX[ TX rWUH PDLUHRQDXQHSOXVJUDQGHDXGLHQFHRQHVW O ±LOHWO RUHLOOHGXPLQLVWUHGHO ,QWpULHXURQ jouit d'un plus gros budget, on peut gouverner G·LPPHQVHV VXUIDFHV ÀQDQFHU GHV DFWLYLWpV de grande envergure, agréer ou non des SURMHWV« & HVW DORUV TXH M DL UHQFRQWUp XQH MHXQHMRXUQDOLVWHTXLPHÀWWRXUQHUODWrWHMH YRXODLVGHYHQLUMRXUQDOLVWHUpGDFWHXUHQFKHI rWUH OH SUHPLHU DX[ QRXYHOOHV GLVWULEXHU OH WUDYDLO DX[ UpGDFWHXUV rWUH FRXUWLVp SDU OHV UHVSRQVDEOHV GRQQHU GHV FRXSV GH EURVVH SDUFLpJUDWLJQHUGHVJHQVSDUOjIDLUHODFRXU DX[ JUDQGV YR\DJHU SURÀWHU GHV DYDQWDJHV GHVFRXUWLVDQV$SUqVM DLGpFLGpGHP HQJD JHU GDQV OD MXQJOH GH OD SROLWLTXH GHYHQLU d'abord député pour avoir un salaire sans FRPPXQH PHVXUH DYHF PHV HIIRUWV SXLV GHYHQLU PLQLVWUH DOOHU LQDXJXUHU GHV SURMHWV LQLWLpV SDU G DXWUHV DVVLVWHU DX FRQVHLO GHV PLQLVWUHV DYRLU XQ FUpQHDX GDQV O LQGXVWULH dans l'importation... Quand j'ai vu les duels PLQLVWUHVGpSXWpV j OD WpOpYLVLRQ SOXVLHXUV PDUGLVHWPHUFUHGLVM·DLSUpIpUpUpYLVHUPHV DPELWLRQVGHYHQLUXQFDSLWDLQHG LQGXVWULHHW IDLUHODORLVXUOHPDUFKpGXVXFUHHWGHO KXLOH HVW O DFWLYLWp OD SOXV UHQWDEOH (W GH PH FRQWUDLQGUH DX VWDWXW G·REVHUYDWHXU«IDXWH GHPR\HQVÀQDOHPHQW« Mustapha BEHRI 6LOHVH[HPSOHVFLWpVGpPRQWUHQWTXHGHV PDULDJHVVRQWQpVVXUOD7RLOHLOH[LVWHSDU FRQWUH FHX[ TXL SUpIqUHQW OHV DQFLHQQHV PpWKRGHV 3DUPL FHX[Oj +DVVDQ TXL VXUIHVXUOD7RLOHGHSXLVSOXVGHVL[DQV PDLVVDQVSRXUDXWDQWWURXYHUO·kPHV±XU © -·DL IDLW OD FRQQDLVVDQFH GH SOXVLHXUV ÀOOHVHOOHVUHFKHUFKHQWWRXWHVOHPDULDJH VDQV PrPH PH UHQFRQWUHU 8QH DWWLWXGH TXL D IDLW QDvWUH HQ PRL XQ VHQWLPHQW GH FXOSDELOLWp FDU MH QH SHX[ PH SHUPHWWUH GH GRQQHU GH IDX[ HVSRLUV j XQH ÀOOH HW VDYRLU TXH MH OXL DL FDXVp GX WRUW -H FRQWLQXHGHVXUIHUVXUOD7RLOHPDLVGqVOH SUHPLHU FRQWDFW MH SUpFLVH TXH MH QH FKHUFKH SDV OH PDULDJH -H VRXKDLWH XQH UHQFRQWUH DYHF PD PRLWLp SDU OH ELDLV G·XQHFRQQDLVVDQFHRXGDQVXQOLHXROH SUHPLHUFRQWDFWVHUDDXVVLOHGpFOLFG·XQH UHODWLRQ GXUDEOH ª H[SOLTXH +DVVDQ /·LQWHUQHWHVWGHYHQXXQRXWLODXVHUYLFH GHV UHQFRQWUHV YRLUH GHV PDULDJHV DX 0DURF JUkFH j OD GpPRFUDWLVDWLRQ GH O·XVDJHGHVWHFKQRORJLHVGHO·LQIRUPDWLRQ )DFHERRNHW7ZLWHUVRQWODSRUWHGHVRUWLH GX FpOLEDW GH EHDXFRXS GH MHXQHV TXL YRLHQW pJDOHPHQW HQ FHV UHODWLRQV YLD internet un moyen pour partir sous G·DXWUHV FLHX[ &H Q·HVW SDV GHPDLQ OD YHLOOHTXHO·RQPHWWUDXQWHUPHjFHVFKDWV PLHOOHX[ M.B D.R 8QFOLFSHXWPHWWUHÀQDX célibat Couverture sociale des élèves : A quoi sert l’assurance scolaire ? 5DUHVSRXUQHSDVGLUHLQH[LVWDQWHVVRQWOHVIDPLOOHVTXLVHVRQWSRVpFHWWHTXHVWLRQODQFLQDQWH DUHVSRXUQHSDVGLUHLQH[LVWDQ tes, sont les familles qui se VRQW SRVp FHWWH TXHVWLRQ ODQFLQDQWH /HV DVVRFLDWLRQV GHV SDUHQWV G·pOqYHV Q·HQ VRQW SDV QRQ SOXVjFHWWHUpÁH[LRQWHOOHPHQWSUpRF FXSpHVSDUOHVWUDFDVVXVFLWpVSDUOHV SURJUDPPHVHWOHVFRXUVGHVRXWLHQ TX·HOOHV IRQW À GHV LPSUpYXV HW GHV DOpDVTXLSRXUUDLHQWVXUYHQLU©-HVDLV TXH FKDTXH DQQpH MH GpERXUVH XQH petite somme pour les frais G·DVVXUDQFH VDQV SOXV«ª ODLVVH HQWHQGUH XQH PqUH 3RXUWDQW LO \ D WRXW XQ FDQHYDV j H[SOLTXHU DX[ pOqYHV SDU OH WUXFKHPHQW GH OHXUV parents et de leurs instituteurs sur la FRQGXLWHjWHQLUHQFDVGHFRPSOLFD WLRQ FRQWUDFWpH j O·pFROH RX DX[ DOHQWRXUV 'pMj SRXU FH GHUQLHU propos, les avis divergent. &HUWDLQHV YRL[ HVWLPHQW TXH O·pFROH Q·HVW SDV UHVSRQVDEOH G·XQ TXHOFRQ TXHLQFLGHQWVHSURGXLVDQWHQGHKRUV de l’établissement, pourtant O·DVVXUDQFH VFRODLUH HVW FHQVpH FRXYULU OHV LQFLGHQWV j O·LQWpULHXU GH M O·pWDEOLVVHPHQW PDLV DXVVL FHX[ TXL SHXYHQWLQWHUYHQLUVXUOHFKHPLQTXL PqQH GH OD PDLVRQ j O·pFROH RX GH O·pFROH j OD PDLVRQ 0DO GH GHQW PDX[ GH WrWH OpJHU ERER FRQWUDFWp ORUVG·XQH[HUFLFHSK\VLTXHFHVRQW SUDWLTXHPHQW OHV VHXOV FDV SULV HQ FKDUJH SDU O·pFROH HW VRXYHQW OHV responsables de l’établissement se SUHVVHQWGHFRQWDFWHUOHVSDUHQWVGqV TX·XQ DFFLGHQW JUDYH VXUYLHQW 0DLV OHVDVVXUHXUVQHVHERXVFXOHQWSDVDX SRUWLOORQGHVpWDEOLVVHPHQWVVFRODLUHV SRXU \ SURSRVHU OHXU RIIUH (W OD GRQQHLQKpUHQWHGHPHXUHSHXYXOJDUL VpHHWPDOLQWHUSUpWpH\FRPSULVSDU OHPLOLHXVFRODLUH3HXGHSHUVRQQHV PrPH SDUPL OD FRUSRUDWLRQ GH O·pGXFDWLRQ FHUQHQW FHWWH TXHVWLRQ OLpHjO·DVVXUDQFH©&HTXHO·RQVDLW F·HVW TXH O·pOqYH HVW WHQX GH V·DFTXLWWHU G·XQH PRGLTXH VRPPH qui lui permettra d’être pris en FKDUJHHQFDVG·DFFLGHQWDXFRXUVGH l’année», témoigne un parent. /·DVVXUDQFHVFRODLUHHVWFDGUpHGDQV XQFRQWH[WHGHIUDLVYHUVpVHQPrPH WHPSV TXH OD UHPLVH GHV GRFXPHQWV administratifs à la rentrée, et elle demeure à l’état embryonnaire dans OHV\VWqPHGHO·pGXFDWLRQ 'X FRXS FHWWH DVVXUDQFH Q·HVW SDV FRUUHFWHPHQW GpÀQLH HW OHV SOXV DYHUWLV LJQRUHQW FH TXH FHWWH DVVXUDQFH FRXYUH UpHOOHPHQW ,O IDXW savoir que les tarifs arrêtés varient de O·pFROHSULPDLUHDXO\FpHPDLVUHVWHQW XQLÀpV SRXU WRXV OHV pWDEOLVVHPHQWV SXEOLFV,OIDXWGRQFSD\HUV\PEROL TXHPHQWPRLQVGH'+SRXUYRWUH HQIDQWV·LOIUpTXHQWHO·pFROHSULPDLUH HW'+TXDQGLODFFqGHDXVHFRQ GDLUH /HV pFROHV SULYpHV RQW OHXUV SURSUHVUqJOHVG·DVVXUDQFHTXLGpSDV VHQWGHORLQOHVWDULIVH[LJpVGDQVOH SXEOLF 3DV PRLQV GH '+ \ FRPSULV OHV IUDLV G·LQVFULSWLRQ HQ HIIHW TX·LO IDXW SD\HU SDU H[HPSOH GDQV XQH FUqFKH VLWXpH j 'DNKOD 'DQV OH SULYp SRXU OH SULPDLUH RQ H[LJH '+IUDLV G·LQVFULSWLRQ LQFOXV«FRPPH F·HV8Q SHX SOXV SRXUOHFROOqJHHWOHO\FpH Abou Chaimaa Q Arts & Culture Hawad, plasticien touareg et iconoclaste D HW DX QRQVHQV SRXU OXWWHU FRQWUH O·XOWLPHGpSRVVHVVLRQGHVRLFHOOHGH O·LPDJLQDLUH +DZDG LQYHQWH OD © IXULJUDSKLH &UDYDFKDQW©ODFDYDOHGHVLPDJHVHW GHVLPDJLQDWLRQVTXLV·HPEDOOHªLO HVTXLVVH GHV LVVXHV KRUV GX VFpQDULR LPSRVp SDU OD GRPLQDWLRQ HW OD YLROHQFH 6D IXULJUDSKLH OLWWpUDLUH HW JUDSKLTXHHVWXQPR\HQGHVRUWLUGH l’enclos, d’inventer un nomadisme KRUVG·XQWHPSVHWG·XQHVSDFHFRQÀV TXpV GH GHVVLQHU XQ VRO PXOWLSOH HW LQVDLVLVVDEOH GRXp G·XELTXLWp &·HVW XQHWHQWDWLYHSRXUGpSDVVHUOHVFRQWUD GLFWLRQVHWO·pFDUWqOHPHQWHQWUHSDVVp SUpVHQWHWIXWXU©O·KRUL]RQQ·HVWSDV seulement devant nous, il est aussi FHOXL TXL QRXV pSDXOH HW TXH QRXV KDORQV ,O IDXW IDLUH IXVLRQQHU FHV KRUL]RQVOHVPDOD[HUHWOHVUpLQYHQ WHU IDEULTXHU OHV SDVVHUHOOHV GHV SDUDEROHV HW GH SDUDGR[HV SRXU REWHQLU XQ WLVVDJH LQpGLW 3RXU PRL YRLFLODIRUFHPrPHGHODSRpVLHHWGH O·DUWUHF\FOHUHQVXUQRPDGLVPHOH QRPDGLVPH H[FOX GH PRQ HVSDFH HW Du 12 au 18 octobre 2012 Le 7e Concert de la tolérance Exposition DQV OH FDGUH GHV DFWLYLWpV SDUDOOqOHV DX IHVWLYDO ,661, 1 285*+ ,QWHUQDWLRQDO GX &LQpPD $PD]LJK OH YHUQLVVDJH GHV ±XYUHV SLFWXUDOHV GH O·DUWLVWH SODVWL FLHQWRXDUHJ+DZDGDpWpRUJDQLVpDX 0XVp 0XQLFLSDO G·$JDGLU OH PDUGL 6HSWHPEUHGHUQLHU (FULYDLQ HW SHLQWUH WRXDUHJ SRUWHXU de la culture nomade amazigh, +DZDG HVW Qp GDQV O·$LU DX 6DKDUD &HQWUDO'DQVVRQ±XYUHIRLVRQQDQWH V·HQWUHFURLVHQWSOXVLHXUVJHQUHVHVWKp WLTXHVSRpVLHJHVWHVpSLTXHVFRQWHV SKLORVRSKLTXHV ,O DFFRPSDJQH VHV WH[WHV GH JUDSKLHV RULJLQDOHV GRQW OD WUDPHHVWHQWLÀQDJKPLVHQPRXYH PHQWV GDQV XQH SHLQWXUH DEVWUDLWH DQLPpH SDU OD SURIXVLRQ GHV JHVWHV des traits, des mots, des vides, et des SOHLQV TXL V·HQWUHFKRTXHQW 6RQ WUDYDLO SLFWXUDO DXWDQW TXH OLWWpUDLUH IDLWpFKRjVDSKLORVRSKLHGHO·HVSDFH HWGH©O·pJDUHPHQWª&RPPHQWrWUH nomade aujourd’hui ? Comment SRXUVXLYUH OD PDUFKH TXL PXOWLSOLH OHVKRUL]RQV"3RXUUpVLVWHUDXFKDRV 14 Agadir vers l’incarnation des valeurs universelles ? a ville d’Agadir a accueilli, samedi GHUQLHU VXU VD PDJQLÀTXH SODJH OH Ȏe FRQFHUW SRXU OD 7ROpUDQFH R VH VRQW UHOD\pV SOXV G·XQH YLQJWDLQH GH VWDUV internationales de la chanson ,tels Garou, Vigon, Khaled, M. Pokora, Colonel Reyel, La FRPSDJQLH FUpROH (QULFR 0DFLDV -RKQ 0DPDQQ-XOLDQ3HUUHWWD-HQLIHU'-0DP·V -HVV\ 0DWDGRU %DSWLVWH *LDELFRQL /RXLV\ -RVHSK <RXVVRXSKD 1RVVD 7UºR 3DVVL Laza Morgan et Kenza Farah, Corneille, Kristina Maria et deux seuls Marocains,Vigon et Ahmed Soultan. . L’un DSUqV O·DXWUH LOV RQW GpÀOp OH WHPSV G·XQH chanson ou deux en l’honneur de la 7ROpUDQFH GHYDQW XQ SXEOLF KpWpURFOLWH HW L +DZDG GH VRQ WHPSV ª 3RXU +DZDG OD ÀUXJUDSKLH UHFUpH O·pODQ TXL SHUPHW G·DVVHPEOHUDXWUHPHQWOHVIUDJPHQWV GX UpHO HQ XQH FRQVWUXFWLRQ LQpGLWH TXL UHQGH FRUSV DX PRQGH (OOH UHVWLWXH j O·KRPPH VD OLEHUWp HW VD IDFXOWpGHWUDFHUOXLPrPHOHVD[HVGH VRQRULHQWDWLRQ+DZDGDH[SRVpGDQV GLIIpUHQWHV YLOOHV GH SOXVLHXUV FRQWLQHQWV QRWDPPHQW j 3DULV $YLJQRQ7RXORXVH/\RQ%UX[HOOHV 8WUHFKW 5RWWHUGDP 0HGHOOLQ %UrPH7ULHVWH&DVDEODQFD$JDGH] Meryam LASRI 1HZ<RUN« Colloque sur le 7e art à Agadir. «Le cinéma est incontournable pour promouvoir l’Amazighité» Q PDUJH GHV DFWLYLWpV GH OD VL[LqPH pGLWLRQ GX IHVWLYDO LQWHUQDWLRQDO GX ÀOP DPD]LJK RUJDQLVp GX DX VHSWHPEUH GHUQLHU SDU O DVVRFLDWLRQ ,VVQL 1 2XUJK G $JDGLU OHV SDUWLFLSDQWV j FHUHQGH]YRXVRQWDVVLVWppJDOHPHQW j XQ FROORTXH VXU OH H DUW &HWWH UHQFRQWUHDpWpDQLPpHSDUGHVXQLYHU VLWDLUHVGHVFLQpDVWHVGHVUpDOLVDWHXUV et chercheurs. Parmi les LQWHUYHQDQWVLO\DYDLW6L(O+DFKHPL $VVDGXQLYHUVLWDLUHVSpFLDOLVpGDQVOH H DUW HW FRPPLVVDLUH GX IHVWLYDO FXOWXUHO DQQXHO GX ÀOP DPD]LJK HQ $OJpULH /HFRQIpUHQFLHUDOJpULHQDIRFDOLVpVD FRPPXQLFDWLRQ VXU XQ HQVHPEOH GH TXHVWLRQQHPHQWV GH W\SH VRFLRORJL TXHV VXU OH FLQpPD DPD]LJK ' DLOOHXUV VHORQ OXL ©OH FLQpPD DPD]LJKPDOJUpVD©MHXQHVVHªHVW WUqV ULFKH HW SUpVHQWH GHV DVSHFWV H[FHSWLRQQHOV 2Q \ WURXYH OD GLYHU VLWp OD FRPSOH[LWp O·RULJLQDOLWp OH WDOHQW OD SRpVLH OD UpÁH[LRQ TXL GH IDoRQJpQpUDOHFDUDFWpULVHWRXWHVOHV DFWLYLWpV FUpDWLYHV FRQQXHV FKH] OHV SRSXODWLRQV GH QRUG ²DIULFDLQHV GHSXLVOHVWHPSVOHVSOXVUHFXOpV 6XUXQDXWUHYROHW0$VVDGDpJDOH PHQW IDLW UHPDUTXHU TXH /H FLQpPD GRQFpYROXHVDQVFHVVHF·HVWOLpjOD QDWXUHPrPHGHODSHQVpHKXPDLQH DWLOH[SOLTXpDYDQWGHVRXOLJQHU© 3DUOHUGXFLQpPDDPD]LJKQHVLJQLÀH QXOOHPHQWXQFORLVRQQHPHQWOLQJXLVWL E 6L(O+DFKHPL$VVDG TXHHWFXOWXUHOF·HVWjGLUHH[FOXVLYH d’extraordinaires narrateurs visuels. PHQW UpGXLW DX[ VHXOHV DLUHV JpRJUD ª SKLTXHV DPD]LJKHV GX SD\V /D 3DU DLOOHXUV OH FRQIpUHQFLHU D ODQJXHQHFRQVWLWXHSDVDXVVLODVHXOH VRXOLJQp TXH OH FLQpPD DPD]LJK HQ RULJLQDOLWp FLQpPDWRJUDSKLTXH GHV $OJpULHDFRPPHQFpVRQDYHQWXUHjOD ±XYUHV UpDOLVpHV %LHQ SOXV G·DXWUHV ÀQGHVDQQpHVQRWDPPHQWDYHF pOpPHQWV FRPSOpPHQWDLUHV GRLYHQW XQH PRELOLVDWLRQ H[WUDRUGLQDLUH DX rWUHSULVHQFRPSWHFRPPHOHIRQGV WRXU GH O·RUJDQLVDWLRQ GX ÀOP © /D FXOWXUHO O·KLVWRLUH OH GpFRU HW OH &ROLQH RXEOLpH ª G·$EGHUDKPDQH FRVWXPH 1·HVWLO SDV DWWHVWp TXH OH %RXJXHUPRXKTXLDRXYHUWOHEDOSRXU FLQpPDHVWDYDQWWRXWYLVXHOLOGHYUDLW OD SURGXFWLRQ FLQpPDWRJUDSKLTXH VH FRPSUHQGUH XQLTXHPHQW SDU DPD]LJK 0$VVDG D HVWLPp TXH © O·LPDJH 0rPH V·LOV XWLOLVDLHQW OH /HVRQHWO·LPDJHVRQWXQHYRLHLQFRQ GLDORJXHGHVJHQVFRPPH+LWFKFRFN WRXUQDEOH SRXU SURPRXYRLU M.B RX &KDSOLQ pWDLW DYDQW WRXW O·$PD]LJKLWpHQ$OJpULHª GDQV XQH DPELDQFH GHV SOXV IHVWLYHV 0DLV FHSHQGDQWFKDFXQG·HX[DWRXWGRQQpSRXUOH SODLVLUOH VKRZ«(W OD © 7ROpUDQFH ª ,OV pWDLHQW GRQF WRXV Oj GDQV OH GHVVHLQ GH YpKLFXOHUXQPHVVDJHGRQWOHPRQGHDEHVRLQ GH QRV MRXUV &HOXL GH OD WROpUDQFH 8QH LQLWLDWLYH WUqV V\PEROLTXH PDLV ULFKH HQ YDOHXUV GH SDL[ GH VROLGDULWp HQWUH OHV rWUHV KXPDLQV TXHOOH TXH VRLW OHXU UHOLJLRQ OHXU couleur, leur race, leur ethnie ou leur culture. %UHIXQFRQFHUWSRXUIDYRULVHUODFRQFRUGHHW ODFRPSOpPHQWDULWpHQWUHOHVSHXSOHV 3RXU LQIRUPDWLRQ OD SURJUDPPDWLRQ D pWp DVVXUpH SDU )UDQFHȉ GDQV OH PrPH HVSULW G·RXYHUWXUH HW GH GLYHUVLWp FXOWXUHOOH GHV SUpFpGHQWHV pGLWLRQV 9RLFL SRXU OD PpGDLOOH 2XVRQWVHVUHYHUV"'·DERUGOHFRQFHUWD WRXW GH PrPH FRPPHQFp DYHF TXHOTXHV PLQXWHV GH UHWDUGV FH TXL D TXHOTXH SHX HQQX\pODIRXOHKpWpURFOLWHSUpVHQWH(QVXLWH GHV FRXSXUHV GH VRQV HW GHV EUXLWV GH IRQGV RQW SORPEp OHV SHUIRUPDQFHV GH FHUWDLQV FKDQWHXUV DX SRLQW TXH FHV GHUQLHUV IXUHQW REOLJpVGHUHSUHQGUHGHSXLVOHGpEXW(WSXLV UHVWHOHSOXVJUDYHDX[\HX[GHFHUWDLQVHQ O·RFFXUUHQFHFHUWDLQVVFqQHVjODOLPLWHGHOD WROpUDQFH TXL YHUVHQW GDQV O·LQGpFHQFH SDU OHXUVQXGLWpHWQXOOLWpIDLVDQWSDUWLHGXFKDPS OH[LFDOGHODSURYRFDWLRQVLQRQGXVWULSWHDVH FH TXL HVW XQH JUDYH ErWLVH FRPPLVH SHXWrWUH LQYRORQWDLUHPHQW PDLV TXL ULVTXH G·rWUHSULVHFRPPHSUpWH[WHSRXUODUHPLVHHQ TXHVWLRQ GH WRXWH FHWWH PHUYHLOOHXVH © 7ROpUDQFHHQPXVLTXHªTXLGHSXLVȉȇȇɔ, date GHVDSUHPLqUHpGLWLRQQ·DFHVVpGHFURLWUHHQ QRWRULpWpHQIDLVDQWG·$JDGLUO·D\DQWLQVFULW VXUVRQFDOHQGULHUFXOWXUHOXQHYLOOHTXLYHXW LQFDUQHUGHVYDOHXUVXQLYHUVHOOHVHWYpKLFXOHU accessoirement l’image d’un Maroc M.B PRGHUQHRXYHUWjWRXWHVOHVFXOWXUHV 15 Vendredi, 12 Octobre Aube Matin Apres-midi Nuit Dégagé Intervalles nuageux 28º 20º Descripcion Atmosferica Dégagé Description du vent 8 km/h Pluie 0 mm Dégagé E 3 km/h SW 0 mm 27 km/h NW 0 mm 14 km/h NW 0 mm 89 % 84 % 69 % 77 % Presion Atmosferica 1015 mb 1017 mb 1014 mb 1015 mb Niveau neige 4400 m 4300 m 4300 m 4300 m Aube Matin Apres-midi Nuit Humedad Relativa Samedi, 13 Octobre 27º 19º Descripcion Atmosferica Intervalles nuageux 7 km/h Description du vent SE 0 mm Pluie Ciel couvert 2 km/h SE 0 mm Intervalles nuageux 24 km/h NW 0 mm Dégagé 13 km/h NE 0 mm 98 % 84 % 62 % 59 % Presion Atmosferica 1015 mb 1016 mb 1012 mb 1013 mb Niveau neige 4300 m 4200 m 4100 m 4100 m Aube Matin Apres-midi Nuit Humedad Relativa Dimanche, 14 Octobre 28º 18º Descripcion Atmosferica Dégagé Description du vent 17 km/h Dégagé NE 9 km/h Dégagé NE 26 km/h Dégagé NW 16 km/h N Pluie 0 mm 0 mm 0 mm 0 mm Humedad Relativa 63 % 46 % 53 % 56 % Presion Atmosferica 1012 mb 1013 mb 1009 mb 1011 mb Niveau neige 4000 m 3900 m 3900 m 3900 m Aube Matin Apres-midi Nuit Lundi, 15 Octobre 27º 19º Descripcion Atmosferica Dégagé Description du vent 9 km/h Dégagé NE 0 mm Pluie 6 km/h Dégagé SE 0 mm 20 km/h Dégagé NW 0 mm 5 km/h SE 0 mm 65 % 76 % 61 % 76 % Presion Atmosferica 1010 mb 1012 mb 1010 mb 1013 mb Niveau neige 3900 m 3900 m 4100 m 4400 m Aube Matin Apres-midi Nuit Humedad Relativa Mardi, 16 Octobre 31º 21º Descripcion Atmosferica Dégagé Description du vent 3 km/h Pluie 0 mm Dégagé E 3 km/h Intervalles nuageux SE 0 mm 14 km/h 0 mm NW Dégagé 3 km/h NE 0 mm 57 % 40 % 31 % 53 % Presion Atmosferica 1014 mb 1016 mb 1013 mb 1016 mb Niveau neige 4600 m 4700 m 4700 m 4800 m Matin Apres-midi Humedad Relativa Mercredi, 17 Octobre 31º 22º Descripcion Atmosferica Dégagé Description du vent 7 km/h Pluie Dégagé W 0 mm 10 km/h 0 mm 30 % 47 % Presion Atmosferica 1017 mb 1016 mb Niveau neige 4600 m 4600 m Humedad Relativa Pharmacies de garde de la ville d’Agadir Du 28 septembre au 4 octobre 2012 Anbary Av Hassan II im.hasna, face à laGendarmerie Royale Derriere Hotel Marhaba 0528-84-55-92 Al Hana Bd Haj Lahbib Les Amicales 0528-22-88-94 Hay Mohammadi 187 Hay Mohammadi Agadir 0528-21-72-92 Al Mouna B.d Abderrahmim Bouaabide en face de O 21(HWGH+RWHO,ELVH[0RXVVDÀUj coté de Polyclinique du Souss 0528-22-87-20 La Famille à cote du 4éme Arrondissement, en face depot de nuit Lakhyam 0528-23-97-00 Al Fath en face de la grande Mosquée Cité Dakhla 0528-23-95-95 NW Météo Agadir Du 12 au 18 octobre 2012 Du 12 au 18 octobre 2012 Sports En hommage à Saint-Exupéry : Escale du Rallye Toulouse-Tarfaya-Saint Louis es habitants de Tarfaya ont accueilli chaleureusement,dimanche dernier, les participants , à bord de 21 avions représentant plusieurs nationalités ,à la 30ème édition du Rallye aérien Toulouse-Tarfaya-Saint Louis du Sénégal, en souvenir du vestige de l’aéropostale pendant les années 20 du siècle dernier. Lors de leur escale, après avoir parcouru mille kilomètres, les participants au rallye, qui associent à la fois aventure humaine, dépassement de soi et éco-responsabilité ,ont exprimé leur satisfaction quant à l’accueil chaleureux qui leur a été réservé dans cette ville, dont ils ont visité le musée qui évoque l’histoire de l’aéropostale à travers les documents photographiques, les œuvres d’art, peintures et sculptures, ainsi que les livres et les supports vidéo relatifs à cette aventure, que contient ce musée. Lors de leur escale, ils ont également GLVWULEXpGXPDWpULHOPpGLFDODXSURÀW de certaines associations locales. Pour information, chaque année, la piste historique de l’ancien aérodrome de Tarfaya, vestige de l’aéropostale, est aménagée et spécialement rouverte pour accueillir les participants au Rallye Toulouse-Saint-Louis, lequel a constitué une occasion pour mettre en valeur les atouts de ce merveilleux site saharien. L Avec ses 10.000 kilomètres de parcours, répartis en 10 étapes, dont plus de 5.000 km dans le territoire marocain, cette compétition est devenue l’un des plus grands rallyes aériens réguliers du monde. Il est question d’un rallye sportif avec toutes les contraintes que peut comporter ce genre d’épreuve. «Cette manifestation commémore depuis 29 ans la mémoire des acteurs qui ont permis aux lignes Latécoère et à l’aéropostale ensuite de créer et d’exploiter une ligne aérienne de transport de courrier et de passagers entre Toulouse et Santiago du Chili à partir de 1919 jusqu’à la création de la compagnie Air France en 1934», indique un communiqué des organisateurs. Et d’expliquer que c’est à Tarfaya que le pilote et l’auteur de « Terre des hommes », « Vol de nuit », « Courrier sud » et « Le petit Prince »,Antoine de Saint-Exupéry fut , pendant 18 mois ,chef d’aéroplane, ,où il puisa une partie de son inspiration. Cette ville de Tarfaya s’apprête à accueillir, entre le 23 et le 25 novembre prochain, le festival du «Petit prince du désert», en hommage à Saint-Exupéry, en vue de célébrer la vie de ce grand amoureux de la littérature et les airs dans cette localité. Ce festival ambitionne d’ëtre un espace de dialogue et d’échanges entre jeunes marocains et étrangers(de géographie !) autour des valeurs humanistes et citoyennes promues par l’œuvre de l’écrivain disparu il y a 68 ans M. Le MARIN Le championnat national de football du Maroc (Botola Pro Elite 1) a atteint la 4e journée le week-end dernier. L 4 points. Douzième de la Botola, le match nul, le MAS, freiné dans son Chabab Rif Al-Hoceima (CRA) a été élan, occupe la 5e place du classement tenu en échec par le Moghreb de Fès, avec 6 points M.BEHRI dimanche à domicile (1-1). Avec ce Du 12 au 18 octobre 2012 ICI OU AILLEURS Messi le harrag, Ronaldo le chômeur L 4e journée-Botola Pro : le Raja toujours irrésistible et le HUSA, bon 3e e championnat national de football du Maroc (Botola Pro Elite 1) a atteint la 4e journée le week-end dernier. Le Raja de Casablanca a poursuivi sa série victorieuse samedi au complexe sportif de Fès. Opposé au Wydad Fès, le Raja s’est imposé sur le score de 2 buts à 0. Les Casablancais confortent ainsi leur position de leader avec 12 points désormais au compteur. A deux longueurs, se tient l'AS FAR qui a dominé le Difaâ El Jadida par 2 buts jO 2O\PSLF6DÀHOXLDEDWWXOH KAC (8e), dimanche à Kénitra (1-2) ;alors que le Raja Béni Mellal (16e) et le Hassania Agadir (3e) ont fait match nul (1-1),samedi.Autre fait marquant de la journée, la Renaissance Sportive de Berkane a enregistré sa première victoire en battant l'Olympique Khouribga sur le score de 3 buts à 1. Cette première victoire permet au RS Berkane de pointer à la 6e place avec 16 es supporters du Real ici ou ailleurs, ont pris de la distance, attendant de voir avant de juger leurs ennemis intimes parqués devant les écrans 42 pouces des cafés populeux. C'est pour dire simplement que les 90 minutes passionnent la planète entière et le tiers monde en particulier.Né africain ,arabe ou autre malgache, on ne peut pas échapper à un «clasico». Les Marocains, à défaut de montée d'adrénaline intérieure, attendent impatiemment le communiqué de presse porte-parole des affaires étrangères du FC Barcelone pour FRQQDvWUHVDSRVLWLRQVXUOHFRQÁLWLVUDpORSD lestinien. Ainsi, en absence d'informations de chez nous, on regarde ce que fait le voisin même s'il est outre-mer. Barça-Real, c'est aussi l'histoire de Mostafa le Barcelonais et Brahim le Madrilène qui s’étaient donné rendez-vous pour suivre en direct un match qui ne les regardait ni de près, ni de loin, ni en amont, ni en aval, ni de père, ni de mère. Mostafa, 33 ans, chômeur professionnel, célibataire malgré lui, maigre comme la bourse d'un étudiant et hargneux comme un Bidaoui blousé, est barcelonais de cœur, espagnol de tentative. Il connaît le consulat, il a déposé cinq fois au consulat une demande de visa refusée. Brahim, 28 ans, est venu à Agadir chercher un coin plus sain et serin SRXUÀQDOHPHQWWURXYHUDXGHVVXVGHVDWrWH ,un vulgaire morceau de toile ondulée... Brahim est madrilène de maillot, laissé en héritage par un cousin monté au nord du pays. Il ne connaît pas le consulat espgnol, ne possèdant pas encore un passeport. Mais Brahim est un Espagnol de tentative lui aussi, comme beaucoup de jeunes marocains en âge de comprendre et de nager. Faute d’espace et de luxe pour se payer une carte d'Al-Jazeera Sport,Mostafa commande deux cafés d'un goût douteux et Brahim met six cigarettes de Marquise sur la table. Mostafa, le plus citadin et le plus instruit des deux, il a fait deux années de collège, explique à son compagnon que le match ne se joue pas que sur le terrain mais c'est une confrontation politique entre le pouvoir central et la Catalogne qui, comme les Touaregs du Nord-Mali, veut son indépendance, et que les Arabes, ne voulant pas s'impliquer dans cette explication, ont décidé tout bonnement de quitter l'Andalousie et de créer Al- Jazeera. Il expliquera que Madrid, c'est comme Agadir pour faire plus court et juste et que Barcelone est comme qui dirait Sebta ou le reste du Maroc profond pour faire plus vaste et authentique. Il ajoutera que la comparaison s'arrêtait là parce qu'à Barcelone comme à Madrid, et partout dans les démocraties du monde, on pouvait manger à n'importe quelle heure dans n'importe quel mois, qu'on pouvait marcher main dans la main avec sa copine dans les rues, qu'on pouvait avoir des opinions contraires sans risquer de voir une voix porter plainte, que, que, que. Perplexe ,Brahim alluma sa première cigarette et se leva. «Le match retour, je le verrai à Madrid avec les Espagnols ou au fond de la Méditerranée avec mes frères noyés» MustaphaBEHRI