Saintelyon 2013 - Courir à Corps Nuds
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Saintelyon 2013 - Courir à Corps Nuds
Saintelyon 2013 http://www.saintelyon.com/ Mon Equipement Contre le froid, un kit complet décathlon : bonnet, manchettes, gants fins en soie + un buff Un Tshirt Kalenji Une première couche manche courte: Un collant long, mais pas trop chaud Des boosters BVsport Une seule paire de chaussettes ;o) Des chaussures typées trail : Asics Trail Sensor 2 GoreTex Un coupe vent Kalenji respirant Un sac à dos quechua 10l Une frontale petzl NAO avec une batterie supplémentaire (que je n’utiliserai pas) Portable étanche antichocs Samsung B2710 GPS Garmin Forerunner 305 (sans cardio, elle a tenu les 9h de course) Pour le ravito : - 4 barres de céréale + 4 barres de pate d’amande des recharges de poudre pour reconstituer 7 litres de boisson isotonique. Divers : - carte d’identité puce électronique dossard réfléchissant saintelyon du PQ (on ne sait jamais) kleenex pansement anti-ampoule + urgopore couverture de survie un gobelet pliable La course Samedi 21h30 : Derniers préparatifs à Lyon et Départ pour Saint-Etienne. Arrivé depuis la veille, à Lyon je n’ai pas vu de neige, et le temps paraît plutôt clément. Je m’équipe donc en conséquence et je décide de ne pas m’encombrer avec des chaines. Je les laisse donc à Lyon. Samedi 22h30 : arrivée au parc expo de Saint Etienne A la sortie de la voiture, le froid me saisit et je suis à la limite de grelotter. Je me demande si je me suis couvert assez chaudement pour la course. A Lyon, le froid m’avait paru moins mordant. J’espère que ça ira mieux en courant… En voyant les congères, j’ai comme l’impression que le chemin ne sera pas aussi dégagé que je l’avais espéré. L’enceinte du parc expo de Saint-Etienne est bondée et surchauffée, certains coureurs sont sans doute déjà là depuis une bonne partie de la journée. Pour moi, c’est plutôt confortable, j’arrive juste 1h30 avant le départ. Je tente de retrouver une connaissance avec qui j’avais convenu de prendre le départ. Vu le monde et le bruit, ce n’était pas gagné d’avance malgré le portable. Nous arrivons tout de même à nous retrouver et nous attendons patiemment au chaud. Samedi 23h30 : Nous rejoignons la ligne de départ Pour nous placer au départ, nous nous engageons dans le sas 8h30 - 9h00. Je reçois pas mal de SMS d’encouragement (Dont certains provenant de Cacous. Merci à eux, ils se reconnaitrons) Dimanche 0h00 : Départ de Saint-Etienne Grosse clameur au moment du départ, ça y est c’est parti. Nous ne mettons qu’une minute avant de passer la ligne de départ. Nous ne sommes pas si mal placés que ça, et nous partons avec une bonne allure autour de 1112km/h. Nous somme un peu rapides, mais pour l’instant, la sortie de Saint-Etienne est roulante, sur du bitume, sans côte à l’horizon. On se laisse malheureusement facilement griser. Nous croisons un panneau indicateur indiquant la température : -6°c (quand même) .Pour l’instant, je n’ai pas froid en courant. Au bout de 7km, à la sortie de Sorbiers, on commence à entrer sur les chemins et la première bonne côte. Tout le monde autour marche. Assez rapidement, je perds de vue les personnes avec qui je courrais. Tant pis :o( Les premières plaques de verglas et les premières congères font leur apparition. Ça glisse ! Dans les descentes, la prudence est de rigueur. Aux premières chutes, je comprends que j’ai fais une erreur en ne prenant pas mes chaines. (En tout cas mes fesses les regrettent, la glace c’est dur ! ) Cette partie du parcours est globalement montante, j’essaie de ne pas me griller dans les côtes. Dimanche 1h35 : Ravito St Christo en Jarez (km16) Je tâte ma poche à eau, elle est encore presque pleine, je ne m’arrête donc pas ici Cette partie est une alternance de montées et de descentes. Je chute encore quelques fois. Ça fait mal sur le coup, mais pas de gros bobo. Ça calme quand même un peu à chaque fois et je repars méfiant! Dimanche 3h07 : Ravito St Catherine (km30) Comme je suis devant au niveau de la course, je n’ai pas à attendre au ravito. (J’apprendrai plus tard que pour beaucoup derrière ce sera la galère, à cause de l’affluence.) Je refais les niveaux de ma poche à eau en rajoutant environ un demi-litre…. Puis je replonge dans la nuit. Sur cette partie, on rencontre la plus grosse côte du parcours : la montée du bois d’Arfeuille. Interminable. Même en marchant j’étais essoufflé. Dimanche 4h41 : Ravito Chaussant St Genou (km42) Je m’arrête pour manger, j’essaie les pates de fruit et je trouve des petits cakes au citron, super bons, qui me remontent bien le moral (et l’estomac aussi). On retrouve par moment des partie plus roulantes, ça permet de relancer un peu, d’autant plus qu’à partir de maintenant le parcours devrait être globalement descendant. Avant d’arriver au ravito de Soucieu, je rencontre un coureur assez joueur. On se tire un peu la bourre sur quelques km. Dimanche 6h19 : Ravito Soucieu en Jarrest (km55) Je m’arrête pour manger pâte de fruit et gâteaux citron, cela m’avait bien réussi au ravito précédent. Je rajoute encore une fois un demi-litre dans ma poche. Je repars avec un bon train, mais ce sera de courte durée. Mes quadriceps commencent à faire mal. Bientôt, je commence à avoir du mal à courir, et les descentes sont horribles. J’alterne marche et course, mais les phases de course se raccourcissent de plus en plus. Dimanche 8h09 : Ravito Beaunant (km67) Je passe à côté de l’aqueduc gallo-romain, sans doute superbe, mais à ce moment de la course ça me laisse un peu froid. La côte de Beaunant à 18% me tue le moral, je n’avance plus à rien, j’en profite pour envoyer quelques SMS en marchant pour annoncer mon heure probable d’arrivée. La descente vers les berges du Rhône est douloureuse, notamment un escalier en descente réputé compter 200 marches. Je ne l’ai ai pas compté, mais je les ai sans doute toutes maudites. Arrivé aux berges du Rhône, je réussi à recommencer à courir, mais je me traine comme un escargot. Le final est plat dans les abords de Gerland, mais ça fait quand même mal. Dimanche 9h15 : Arrivée Enfin ! J’ai les cuisses douloureuses, un peu mal aux genoux, mais je ne me suis pas blessé malgré les nombreuses chutes sur le verglas. Je pensais faire 9h00, je fais finalement 9h15. Je suis plutôt satisfait étant donné les conditions. J’ai sans doute fais quelques erreurs : - ne pas avoir emporté de chaines avoir pris des chaussures trop typées trail, sans doute trop dures pour les verglas, la terre congelée et les passages sur route. m’être un peu enflammé sur certains passages roulant je n’ai pas beaucoup bu (3 ou 3.5 litre au total) avec le froid, les barres de céréales deviennent dures et plus difficiles à avaler. la lampe NAO avec son éclairage adaptatif est super, sauf quand on a des coureurs aves des inserts réfléchissants devant soi.