l`Aile ou la cuisse »

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l`Aile ou la cuisse »
« l'Aile ou la cuisse »... ou comment se nourrir ?
Que la nourriture joue un rôle prépondérant dans notre vie à nous tous, cela va de soi. Après
tout, si vous êtes végétarien ou végétalien (adepte d'un régime sans aucun produit d'origine
animale), omnivore convaincu, fou de sucreries ou de gâteaux à la crème, boulimique ou obèse, cela
n'est point le fruit du hasard. Certes, une partie (voire la majeure partie) de notre régime alimentaire
est héréditaire, elle est liée à nos ancêtres (le riz et les fady nous viennent d'eux). Mais une autre
partie, celle qui tourne autour de notre goût, autour de notre vision du monde ou encore autour de
nos besoins nutritionnels pour la croissance ou le maintien de nos fonctions corporelles, est
personnelle et elle est relève de nous, souvent à titre personnel. En résumé, l'alimentation devait en
même temps être une obligation et un plaisir. Mais comment se nourrir correctement (donc non
seulement sainement mais aussi sans négliger ses sens) ? Qu'est-ce qu'il nous faut pour un bon
régime alimentaire – « l'Aile ou la cuisse », comme le dit le titre d'un film de Louis DE FUNÈS ?
La communauté scientifique a essayé d'y apporter des réponses. Bien sûr, certaines généralités
peuvent être retenues, comme : il faut prendre 5 à 10 fruits et légumes (de préférences frais) tous les
jours ; une consommation de 0,8g de protéine (ou l'équivalent en viande ou en poisson) par kilo de
poids corporel par jour est considérée comme idéale pour le corps adulte. Cependant, en dehors des
conseils diététiques ou ancestraux sur la nourriture, il ne faut pas oublier que nous disposons tous
d'un appareil formidable pour connaître ce qu'il nous faut : notre propre corps. Car, le corps sait ce
dont il a besoin – la difficulté, par contre, réside dans notre capacité de l'écouter. Alors, interrogezvous la prochaine fois avec sincérité ce qu'il vous faut pour votre bien-être physique (« l'Aile ou la
cuisse »?) et essayez de ne pas tomber dans le piège des aliments psychoactifs (l’alcool et le sucre
par exemple), des substances qui vous font croire que vous en auriez besoin (et cela souvent en
grande quantité, donc) de façon excessive. Puis, dernièrement, si nous prenons notre corps au
sérieux en tant que système indicateur pour une meilleur alimentation, il faut aussi bien reconnaître
d'autres limites : elles sont dues à ce qu'il ne connaît pas l'ensemble des aliments ou tout ce qui
pouvait éventuellement nous faire du bien (pour la simple raison qu'il ne a pas eu l'occasion de les
goûter tous). Donc, soyez également curieux, goûtez à des aliments inconnus et laissez votre corps
décider de leur utilité !
JAN

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