un fqih violait des mineures dans la mosquée en plein

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un fqih violait des mineures dans la mosquée en plein
TANGER: UN FQIH VIOLAIT DES
MINEURES DANS LA MOSQUÉE EN PLEIN
RAMADAN
Par Rania Laabid le 18/03/2016 à 21h00
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Kiosque360. Cette triste affaire de viol avait fait beaucoup de bruit. Un fqih
sexagénaire était poursuivi pour avoir abusé sexuellement de plusieurs filles mineures
dans la commune de Sebt Zinat , aux environs de Tanger. Les victimes dévoilent les
détails de leur viol.
Cette affaire de viol avait secoué la ville du Détroit, l’an dernier. Un fqih était poursuivi pour viol
sur mineures et été condamné, en première instance, à dix ans de prison ferme et à une amende
de 100.000 dirhams. Les victimes, qui ont été entendues mercredi par la cour d’appel de Tanger
dévoilent les détails des actes abominables du prédateur sexuel, rapporte Al Akhbar dans son
édition du 19 mars.
Les faits remontent au mois de Ramadan dernier. Le fqih, un sexagénaire, a abusé de trois filles
mineures dont l’âge ne dépasse pas neuf ans, en plein mois sacré et dans la mosquée où il
officiait.
La première victime, neuf ans, a déclaré qu’elle se rendait dans la mosquée en question pour
apprendre le Coran. Elle était loin d'imaginer ce qui l'attendait! Le fqih l’obligeait à se déshabiller
pour assouvir ses envies tout en lui ordonnant de garder le silence sous peine d’être frappée.
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Violée dix fois, la fillette affirme souffrir de multiples maux, notamment au niveau de ses parties
génitales.
Les deux autres fillettes, toutes deux âgées de moins de huit ans, ont également raconté au
procureur comment le fqih les attirait dans ses filets, notamment en leur offrant bonbons et
chocolat avant d’abuser d’elles sauvagement.
Le journal arabophone ajoute, par ailleurs, que malgré toutes ces preuves, le pédophile a réfuté
toutes les accusations portées à son encontre. Pourtant, l’expertise médicale a confirmé les dires
des victimes. Ces dernières sont d’ailleurs dans un état déplorable et souffrent de graves troubles
psychiques au point de ne plus sortir de chez elles.
Par Rania Laabid
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