La Cie L`Absente Le Syndrome de Cassandre Solo de Magie et

Transcription

La Cie L`Absente Le Syndrome de Cassandre Solo de Magie et
La Cie L’Absente
Présente
Le Syndrome de Cassandre
Création 2014 - 2015 de Yann Frisch
Co écriture Yann Frisch et Raphaël Navarro
Solo de Magie et Clown
pour adultes
Contact :
Cie L’absente
Fanny Fauvel, Chargée de production
[email protected] // 06 67 74 41 89
Yann Frisch, auteur et interprète
Le Syndrome de Cassandre
Fasciné depuis l’enfance par les techniques magiques, il se forme d’abord
seul, puis intègre l’école de cirque du Lido (à Toulouse). Tout au long de son
parcours, ponctué de nombreux stages, il se perfectionne au jonglage et
au clown.
Sa rencontre en 2008 avec Raphaël Navarro, co-fondateur de la
compagnie 14:20, se révèle déterminante pour sa démarche artistique. Une
évidence s’impose à lui : la magie est son premier langage.
Depuis, Yann Frisch est devenu champion de France puis d’Europe de
magie en 2011 avec le numéro « Baltass » qu’il tourne partout en France et
à l’étranger.
En 2012, il est sacré champion du monde de magie close-up avec ce
même numéro, qui crée par ailleurs le buzz sur Youtube avec une video qui
a enregistré plus de 4 000 000 de vues en trois semaines.
En 2013, il participe à la création en tant que co auteur et interpète du
spectacle « Oktobre », lauréat du dispositif Circus Next, dont les premières
se sont déroulées en Janvier 2014.
En 2013, Ibrahim Maalouf fait appel à lui pour co signer un spectacle
programmé au 104 à Paris, avec 50 musiciens franco libanais.
En Mars 2014, Yann Frisch fera la 1ere partie du nouveau concert d’Ibrahim
Maalouf, « Illusions », à l’Olympia.
A visionner, le numéro «Baltass» : vu plus de 4 millions de fois !
Sur Dailymotion : http://www.dailymotion.com/video/x17bt0a_world-champion-ofmagic-yann-frisch-cabinet-de-curiosites_tv
Sur Youtube :
http://www.youtube.com/watch?v=s71C1DHHEP0
Numéro produit et diffusé par la Cie 14:20
Le Syndrome de Cassandre - Clown et magie - Création 2014 - 2015
Propos artistique
Le Syndrome de Cassandre
[Le syndrome de Cassandre] est une expression tirée de la mythologie grecque.
Cassandre avait reçu le don de Prophétie et la malédiction de ne jamais être crue.
Aujourd’hui nous appelons des « cassandres » ceux qui annoncent les malheurs, dont on cherche à étouffer la
parole car elle dérange ... oubliant que dans la mythologie, toutes les prédictions de Cassandre se sont réalisées ...
À l’origine
En 2010, une improvisation en public a donné lieu à une expérience et prise de conscience pour Yann Frisch qui a
marqué la naissance du Syndrome de Cassandre :
Grimé en clown, un personnage arrive dans la salle et alerte le public d’un feu qui est en train de se propager en
coulisses. La situation est grave, le public doit sortir.
Bien sûr, personne ne bouge, quelques rires fusent : à aucun moment, un soupçon de doute sur la véracité de
cette menace ne plane.
La conclusion est claire : Le clown n’a même pas le droit à l’ombre du doute de la part du spectateur.
Ce qu’il dit ou fait n’est pas crédible, car c’est un clown.
Synopsis
Le clown est une créature. Un phénomène.
Un être pour qui le spectateur peut ressentir de l’empathie, de la
compassion, même si nous savons bien, qu’au fond, rien de tout cela
n’est vrai. Car c’est un clown. Et que les clowns n’existent pas.
Le postulat de ce spectacle consiste à admettre que le clown existe
dans une réalité qui lui est propre, en périphérie de la nôtre, cherchant
une légitimité dans le regard de l’autre qu’il est condamné à ne jamais
trouver.
C’est de cette tragédie dont il s’agit : vivre à tout jamais comme une
blague à deux pattes.
Le rire du spectateur, symptôme de cette tragi comédie, est à la fois la
nourriture du clown et son drame.
La réalité du clown ressemble à notre imaginaire. Et c’est cette
ressemblance qui va permettre de jouer sur la confusion pour faire perdre
au spectateur ses repères et faire sauter les barrières de ses perceptions.
L’auteur du spectacle se positionne ici clairement comme magicien : tout
est permis pour faire admettre au spectateur que sa vision des choses
n’est pas une réalité objective mais bien une interprétation tronquée.
Condamné à la duperie et à la dérision, le clown se manipule, nous
manipule et sans cesse sème le doute, entraînant le spectateur avec lui
dans sa chute et l’encourageant dans sa perversion.
A travers une légèreté apparente, le spectateur va progressivement
perdre pied et prendre part, malgré lui, au destin funeste du Clown.
Et si même les réactions des spectateurs étaient prédestinées ?
Le Syndrome de Cassandre - Clown et magie - Création 2014 - 2015
,
Les collaborateurs artistiques
Raphaël Navarro - Co auteur et conception Magique
Cie 14: 20 // http://cie1420.free.fr/
Raphaël Navarro est la figure majeure de la Magie nouvelle et œuvre pour la restauration et la valorisation
du patrimoine magique à travers des recherches artistiques mais aussi historiques et ethnologiques. Il mène
également d’importantes activités théoriques et pédagogiques à travers le monde.
Initiateur avec Clément Debailleul et Valentine Losseau du mouvement artistique de la magie, il co-dirige
depuis dix ans la Compagnie 14:20.
La Compagnie 14:20 est à l’initiative et porteuse d’un des mouvements majeurs de la scène contemporaine
française de ces dernières années : le mouvement artistique de la Magie Nouvelle. Elle place le déséquilibre
des sens et le détournement du réel au centre des enjeux artistiques et affirme la magie comme un langage
autonome et foisonnant, contemporain et populaire à travers la création artistique.
Raphaël Navarro est artiste associé au CENTQUATRE-Paris. Ils s’occupe annuellement du festival C’Magic qui
s’y déroule.
Directeur artistique et regard extérieur pour de nombreux artistes, Raphaël Navarro coécrit, au delà de 14:20,
les spectacles de la compagnie Monstre(s)/Etienne Saglio et de L’Absente/Yann Frisch, dont il fut le formateur.
L’équipe de création :
Ecriture, Interprétation, Conception magie : Yann Frisch
Ecriture, Conception Magie : Raphaël Navarro
Regard extérieur clown : Johan Lescop
Dramaturge, présidente de l’association :
Valentine Losseau
Création lumière : Elsa Revol
Régie lumière et régie générale :
Yannick Briand
Création Sonore : (en cours)
Régie Plateau : Laurent Beucher, Louise Bouchicot
Construction : Bernard Painchault
Scénographie, costumes : Claire Jouët - Pastré
Construction marionette : Johanna Elhert
Le Syndrome de Cassandre - Clown et magie - Création 2014 - 2015
Elements de composition
Le Syndrome de Cassandre
L’écriture du spectacle repose sur trois bases
- les règles de la tragédie : dans la consctruction narrative
- la double thématique de l’enfermement (incarnée par l’utilisation de clichés
clownesques) et de la certitude du spectateur.
- la thématique du Syndrome : la construction narrative amène progressivement des
symptomes, qui génèrent une métaphore de la maladie qui se termine par la mort.
Chaque scène sert un crescendo dans la montée de la tragédie qui se situe à la fois
au niveau du personnage central, le clown et du spectateur.
• La Recherche Magique
La magie, élément incontournable et omniprésent dans ce spectacle, permet
d’incarner cet autre réel dans lequel évolue le clown.
Cet espace est plus fantaisiste, plus «magique» que le nôtre.
Si le clown a faim, il peut manger un bout de table.
Il peut poser des objets en l’air, s’envoler dans un élan d’euphorie, etc...
Pour maintenir en continu cette diégèse magique, un nuage de coton évolue dans
l’air tout au long du spectacle.
Des bananes apparaissent très régulièrement dans les mains du clown, qu’il s’empresse
de manger, sans jamais considérer cela comme un évènement particulier.
L’objectif de cette recherche est que la magie devienne une extension de l’expression
du clown.
Elle met aussi en lumière le paradoxe de cet univers qui , malgré tout son caractère
merveilleux, ressemble étrangement à une prison.
• l’Univers
L’espace sera fermé de toute part.
L’endroit est sans âge, craquant pourtant sous le poids des siècles, suintant de suie et
de poussières.
Le dispositif scénique sera frontal. L’équipe de création cherche à trouver des solutions
spatiales et scénographiques pour mettre en scène, de manière dramatique, cette
confrontation, cette altérité qui sépare les spectateurs de l’espace du clown.
Il y a quelque chose des anciens jeux du cirque dans cette confrontation, des zoos
humains du XIXème siècle, une violence contenue dans cette séparation pourtant
immatérielle.
• La lumière
Lumière gelée, transformant l’image en tableau, contribuant à la beauté sauvage des
« clichés » qui se forment d’eux-mêmes, au détriment du personnage.
La création lumière, signée Elsa Revol (Théâtre du Soleil, Comédie Française) vise à
obtenir une lumière qui semble vive, douée d’intelligence et d’intention, sans jamais
donner à sentir la présence d’un manipulateur derrière sa régie.
Tout l’enjeu de cette écriture réside dans la manifestation d’une lumière qui semble
vive, douée d’intelligence et d’intention, sans jamais donner à sentir la présence d’un
manipulateur derrière sa régie.
• Les réactions du public
En tant que magicien, Yann Frisch, grâce à des complices dans la salle, intègre les
réactions du public à la dramaturgie du spectacle. Il y aura une partition écrite à
l’intention du spectateur qui ponctuellement sera pris à partie.
Le Syndrome de Cassandre - Clown et magie - Création 2014 - 2015
Une double écriture clownesque
et magique
La recherche dramaturgique se centre sur l’envie de dépeindre une existence
singulière, condamnée à rester fictive.
Mais l’est elle réellement ?
Le doute, le sentiment d’incrédulité sont les fils conducteurs de cette dramaturgie
et ce qui va rapprocher les deux registres d’écriture, celle du clown, et celle de
son monde : la magie.
L’intérêt dramaturgique de mêler clown et magie réside à la fois dans ce qui les
rapproche et les problématiques soulevées par leurs différences.
Leur point commun essentiel est le principe de dissonance cognitive.
Le shéma cognitif classique fait avancer une situation dans une direction
rationnelle qui part d’un point A pour aller ver un point B.
Par exemple, j’ouvre le bouchon d’une bouteille, le bouchon se trouve dans ma
main.
La dissonance intervient, lorsque, si j’ouvre la bouteille, le bouchon disparait de la
bouteille et de ma main.
La dissonance apporte donc une 3e réponse possible à la narration et crée l’effet
de surprise. L’écriture clownesque est souvent basée sur ce même principe qui
s’appuie sur la suprise pour créer le rire.
En donnant au clown une dimension magique, le champs
des possibles s’ouvrent. Rire et magie accentuent les effets
de surprise; les constructions rythmiques se rapprochent,
avec la rupture et la distorsion du réel comme vecteur
commun.
En revanche, les écritures magiques et clownesques ne se déroulent pas sur le
même rythme, leur association va donc provoquer des problématiques d’écriture
intéressantes à relever.
Le clown est dans une immédiateté exacerbée. L’acteur qui incarne le clown
est en prise directe avec le présent et tout ce qui se passe sur le plateau. Cette
«veille» permanente s’inscrit dans l’écriture de la partition clownesque.
La magie, au contraire, se construit sur un temps infiniment plus long. Un effet
magique perçu en quelques secondes par le spectateur aura en réalité un temps
de réalisation disproportionné. C’est une écriture précise, technique et
longue.
L’écriture artistique et l’écriture technique se rejoignent pour créer
univers propre.
un
L’originalité du projet réside dans cette double écriture,
qui, explorant les limites de chacun de ses genres, parvient
finalement à créer, non pas une pièce qui parle de clown
et de magie, mais une écriture où l’existence d’un clown
et de sa réalité est induite d’elle même.
Le Syndrome de Cassandre - Clown et magie - Création 2014 - 2015
Le Processus de Création
Les partenaires actuels :
Le Calendrier de Résidence
Coproductions
- Le Channel, Scène Nationale de Calais (62)
- L’Espal, Scène Conventionnée le Mans (72)
- La Cité du Cirque, Le Mans (72)
- Le Carré magique, PNAC de Lannion (22)
- La grange Dîmière, Fresnes (94)
- La Cascade, PNAC de Bourg Saint Andéol
(07)
- La Brèche, PNAC de Cherbourg (50)
- Théâtre de Cusset (03)
- Cirque Théâtre d’Elbeuf (76)
- Les Subsistances (69)
- Circa, Auch (32)
- L’Agora, Boulazac (24)
... recherche en cours
En 2014 :
- Du 8 au 23 Septembre :
résidence au Carré Magique, Lannion
- 1er au 12 Octobre :
résidence aux Subsistances, Lyon (à confirmer)
- Du 26 Octobre au 2 novembre :
résidence au Channel, Calais
- Du 19 au 30 Novembre :
résidence à La Brèche, Cherbourg
Partenaires
- Château de Monthelon, Montréal
- Svet, les Coevron, Evron (53)
- Théâtre Romain Rolland, Villejuif (94)
- Le Théâtre de Sylvia Montfort (75)
- l’Espace périphérique, Paris (75)
- Du 1er au 13 décembre :
résidence à Circa, Auch
- Du 15 au 20 Décembre :
résidence au Théâtre de Cusset
Avec le soutien de la Drac des Pays de la Loire
Le report de la Création :
Faute d’avoir réuni la somme globale du budget de production en 2013, Yann
Frisch a choisi de reporter la création au début de l’année 2015. La première
partie de la création était essentiellement axèe sur le travail autour de l’écriture
et du clown.
Le report de création qui prévoit le spectacle pour la fin 2014 - début 2015
s’articulera autour de la magie et de l’acquisition de moyens techniques.
Premières : les 14, 15 et 16 Janvier 2015 à l’Espal, Scène conventionnée du Man (72)
en partenariat avec la Cité des Arts du Cirque.
Nous recherchons :
Des coproductions, des périodes de résidence entre août et décembre 2014 et
des préachats sur l’année 2015.
Le Syndrome de Cassandre - Clown et magie - Création 2014 - 2015
Presse
Le Monde.fr
Paris, le 18 Juillet 2013
http://theatreauvent.blog.lemonde.fr/2013/07/18/morceaux-de-clown-ecrit-par-yann-frisch-et-raphael-navarro-interprete-paryann-frisch-le-13-juillet-2013-au-chateau-de-rivoli/
Etape de travail présentée à Turin (Italie) le 13 Juillet 2013 au château de RIVOLI
C’est un clown timbré, un enfant qui n’a pas grandi et pourtant il nous ressemble. Au milieu de ses peaux de
banane, on pourrait aussi le prendre pour un clochard éméché.
Quelles interprétations ne sont pas possibles ? Il nous dit qu’il est un clown, il a le visage brouillé comme
s’il avait été griffonné à la hâte. Son gros nez lui bouffe la face, il est plus que grotesque, il est grinçant,
moche, monstrueux.
Pendant son numéro qui dure à peine un quart d’heure, ce personnage se démène entre ses tours de magie
expéditifs et idiots, et ses démangeaisons existentielles. Ses tentatives de dialogue avec les objets peuvent
faire remonter à l’enfance. Tout dépend du regard du spectateur également : faire jouer ensemble une petite
et une moyenne théières peut avoir l’air tellement sot, ridicule et pourtant quel jeu de môme, formidable. Et
cet objet que l’enfant clown pousse jusqu’au rebord de la table et fait tomber… Bien sûr, il s’agit d’un événement tout bête mais pour l’être responsable de la chute de la chose, c’est tragique.
A travers cette lumière sombre dévorant le personnage du clown qui réussit à paraître lamentable de bout en
bout, rejaillit et c’est tout de même très fort, la petite clochette de l’enfant roi, créateur de son propre monde.
C’est bouleversant, magique, bien plus magique qu’un tour de magie spectaculaire.
Bien que les créateurs de « Morceaux de clown » aient pris soin d’indiquer aux spectateurs que leur création était encore au stade de l’expérimentation, le personnage du clown interprété par Yann FRISCH a bel
et bien une présence, une personnalité. Oui, il mérite d’exister et de persister sinon dans sa folie, dans sa
fantaisie dramatique !
Dans la furie brouillonne de son imaginaire, le sentiment brille lunaire comme le regard du clown qui de loin
glisse et vacille, invisible, trop visible ?
Evelyne Trân
Le Syndrome de Cassandre - Clown et magie - Création 2014 - 2015
Créée en 2012 par le magicien Yann Frisch, la Cie l’Absente s’attache à
ré- enchanter le monde dans lequel nous vivons.
Dans une société principalement guidée par la recherche de sens, d’explications et de
maîtrise, nous cherchons à tout démystifier.
Le regard porté sur le monde a perdu son enchantement, et tend à vouloir faire disparaitre
l’absurdité poétique de notre existence.
A travers ses spectacles, la Cie l’Absente souhaite permettre au spectateur d’oublier ses
repères pour retrouver cette position fragile : être face à l’Inconnu.
Trouble et Déséquilibre sont les mots qui définissent le mieux les choix esthétiques de la
compagnie.
L’Absente s’inscrit dans un mouvement artistique, la Magie Nouvelle, qui défend la magie
comme un art contemporain à part entière.
Contact :
06 67 74 41 89
[email protected]
Fanny Fauvel, Production, Administration, Diffusion
Crédits photos : SYlvain Frappat / Daniel Michelon

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