Accelerando, le temps est un couteau tranchant

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Accelerando, le temps est un couteau tranchant
Accelerando, le temps est un couteau tranchant Théâtre d’ombre contemporain, pour ados et adultes (12 ans et plus) Accelerando, le temps est un couteau tranchant décrypte notre temporalité et sonde le thème de l’urgence, véritable dictature de nos vies hyper-­‐accélérées. Dans un récit futuriste où le Temps est entré en Bourse, trois jeunes adultes tentent de percer le mystère de secondes perdues. Sur un ton ludique et dans une forme éclatée, Accelerando questionne l’avenir de l’accélération sociale, nos angoisses temporelles et notre remarquable résilience. La chasse aux temps morts est ouverte! En cette ère d’instantanéité, il semble que l’efficacité et l’accélération soient devenues des diktats. Bien vu celui qui ne s’ennuie jamais et ne perd jamais une seconde! Pourtant, un malaise trahit notre appétence pour l’urgence : la dépression et la neurasthénie font rage dans nos sociétés en constante accélération. En tant que créateurs, nous avons souhaité nous arracher de ce monde à la fois figé et frénétique, en créant un théâtre d’anticipation où le Temps et l’Argent se sont liés dans un intrigant marché boursier et où des personnages cherchent (et trouvent!) de nouvelles voies. Réalisée en théâtre d’ombre contemporain, la pièce se veut une inspiration, un souffle, une grande fresque visant à faire exploser l’imaginaire! Les particularités de la recherche scénique : quand l’ombre devient contemporaine Le théâtre d’ombre contemporain a pris ses distances avec les formes traditionnelles en ouvrant et en dynamisant l’espace. Cette forme artistique s’avère particulièrement efficace pour créer un univers de science-­‐fiction étonnant et pour mettre en scène des personnages isolés, aux prises avec une multitude d’exigences sociales qu’ils ont intégrées comme une discipline personnelle. Quelle esthétique pour Accelerando ? Dans un espace scénique circulaire, rappelant l’aspect cyclique de la vie et du temps, des panneaux de tissu captent les ombres de toutes parts. Le plateau est dynamisé par un théâtre d’ombre travaillé sur de multiples surfaces grand format, en projections avant et arrière. De grandes bandes de tissu seront utilisées pour définir différents lieux -­‐ concrets ou oniriques – tout en faisant référence à d’immenses lignes du temps sur lesquelles s’inscrivent les deux trames du récit : historique et futuriste. Nous travaillons un théâtre d’ombre corporel à vue qui révèle les méandres des personnages ainsi qu’un théâtre d’ombre de silhouettes qui s’apparente à la bande dessinée et qui appuie la narration du spectacle. Aussi, nous brisons certaines conventions du théâtre d’ombre traditionnel avec des marionnettes d’ombre inversée, de la manipulation à vue, des écrans mobiles, de multiples sources lumineuses, des « canons à ombres », etc. Le public adolescent : rejoindre « l’enfant terrible » du théâtre! Avec notre approche caricaturale et une scénographie aux artifices montrés, nous créerons une fiction fantaisiste, capable d’interpeler ce public exigeant. En abordant des sujets actuels et trop peu remis en question, nous voulons « brasser la cage », en empruntant une énergie « adolescente » et l’esthétique enivrante du théâtre d’ombre. Dans une société où l’excès de pragmatisme engendre le cynisme, l’imagination est en souffrance. Les adolescents se trouvent aux premières loges pour redonner de la valeur aux rêves, eux qui se confrontent quotidiennement à la même question: embarquer avec la masse ou faire chemin à part? Une problématique qui se perpétuera dans la quête des personnages d’Accelerando. Première diffusion au printemps 2015 15 à 10h15 et 16 avril à 12h30 : Laboratoires à la Rencontre Théâtre-­‐Ados à Laval 11 au 19 mai + 25 au 29 mai : Résidences dans les Maisons de la culture Ahuntsic et Frontenac 29 mai à 13h30 et à 19h30 : Premières représentations à la Maison de la culture Frontenac. Ce spectacle s’avère un jalon crucial dans le parcours de notre compagnie et nous souhaitons qu’il contribue avec inventivité à l’essor du théâtre d’ombre contemporain, une pratique innovante et actuelle. Maude Gareau Directrice artistique, Ombres Folles 1 de 3 BIOGRAPHIES DES ARTISTES PARTICIPANTS Maude Gareau, auteure et metteure en scène Formée à l'École supérieure de théâtre de l’UQAM et auprès de maitres de stage, Maude Gareau est metteure en scène, directrice artistique et marionnettiste. En 2005, elle a cofondé la compagnie de création Ombres Folles, avec laquelle elle se spécialise dans le théâtre d'ombre et d'objets et dont elle est aujourd’hui directrice générale et artistique. Également formée en musique, Maude fait converger ses deux passions dans des œuvres multidisciplinaires. À ce titre, elle collabore aux spectacles de l'Ensemble contemporain de Montréal (ECM+) depuis 2011 (Les Aventures de Madame Merveille, L’Amour sorcier, Vertiges, Illusions) où elle est maintenant adjointe à la direction. Depuis 2005, Maude a créé plusieurs spectacles et participé à diverses productions dont L’Ombre incongrue de F. (Théâtre La Chapelle), Artères parallèles (Théâtre Prospero) ainsi que les productions jeune public de la compagnie Ombres Folles: Les Tracas d’Oniria, Histoires cachées et ombres folles et Les Routes ignorées. Maxime Després, comédien/marionnettiste Finissant de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM en 2008, Maxime produit la pièce Cyberjack de Michel Monty avec la compagnie de théâtre qu’il a co-­‐fondée, Les Productions Dérivées. Par la suite, on a pu l’apercevoir au cinéma dans Starbucks de Ken Scott et Piché: Entre ciel et terre de Sylvain Archambault. Durant la même période, il fréquente divers plateaux de télé et joue avec le Théâtre des Têtes chercheuses et le Théâtre Camera Obscura. Depuis maintenant deux ans, il consacre essentiellement son travail à la compagnie de création Ombres Folles dans l’élaboration et la tournée du spectacle Les Routes ignorées et la mise sur pied de la création Accelerando, le temps est un couteau tranchant. Jonathan Hardy, comédien/marionnettiste Finissant de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM (2013), Jonathan Hardy s’intéresse à plusieurs dimensions du théâtre grâce entre autres à ses aptitudes en cirque et en improvisation. Durant sa formation, il pu travailler avec Marc Béland (Le Balcon de Jean Genet) et avec Jean-­‐Frédéric Messier (Les envahisseurs d’Egon Wolff). En France, il a participé au festival universitaire Arsène à Arras avec la création, NO US Où vont tous ces gens qui marchent sans regarder. Il est co-­‐fondateur du Théâtre de la Botte Trouée qui se spécialise dans le théâtre pour jeune public. Avec cette compagnie, il a fait trois tournées estivales (2012 à 2014) avec les spectacles Dans l’œil du corbeau et À travers les cendres. Mélanie Maya Labonté, comédienne/marionnettiste Après un parcours autodidacte et des études collégiales, Mélanie Maya Labonté suit des ateliers corporels à L'école de Mime Omnibus et entame un certificat en Création littéraire à l'UQAM. Pendant ce temps, elle rencontre Danielle Fichaud, avec qui elle suit des ateliers d'interprétation en 2008-­‐2009. Puis, Mélanie Maya intègre le programme d'interprétation à l'Option-­‐théâtre du collège Lionel-­‐Groulx où elle obtient son diplôme en 2013. Depuis, elle a fait partie de plusieurs créations dont Quintette pour cordes sensibles de Sophie Gemme, qui a remporté le prix Frankie au Festival Fringe pour la production d'ensemble la plus prometteuse. Elle a également fait partie de la deuxième version de Quintette pour cordes sensibles jouée au Centre Segal en septembre 2014. 2 de 3 Anne-­‐Marie Bérubé, scénographe Formée en scénographie à l'École supérieure de théâtre de l'UQAM, Anne-­‐Marie Bérubé s’intéresse tout particulièrement au théâtre pour l’enfance et la jeunesse. Au cours des 10 dernières années, elle a collaboré avec diverses compagnies de théâtre et boites de production télé en tant que conceptrice de décors, de costumes, d’accessoires et de marionnettes. À titre de scénographe, elle a pris part entre autres à Ma mère est un poisson rouge du théâtre de l’Avant-­‐Pays, à En attendant Gaudrault précédé de Ta yeule Kathleen présenté par le Collectif En attendant, ainsi qu’à la création de Autopsie d’une Napkin, de Érika Tremblay-­‐Roy et Laurier Rajotte. Elle a également collaboré pendant plusieurs années en tant qu’accessoiriste avec Téléfiction (Toc Toc Toc VI, VII et VIII), ainsi qu’avec le Geordie Theatre et le Segal Theatre. Colin St-­‐Cyr Duhamel, concepteur de marionnettes et accessoires de théâtre d’ombre Depuis ses débuts en 2006 à L’Illusion, Théâtre de marionnettes, Colin St-­‐Cyr Duhamel a étudié au DESS en théâtre de marionnettes contemporain et au programme de scénographie de l'École supérieure de théâtre de l’UQAM. La marionnette l'amène à œuvrer tant du côté de l'interprétation que de la conception et de la fabrication. Il a entre autres travaillé avec le Terra Karnaval, le Bread and Puppet Theatre et tout dernièrement pour ses propres créations en duo avec Sandra Turgeon (Les Pas Sortables). Il a aussi signé la conception des marionnettes sur le dernier spectacle de la compagnie Ombres Folles, Les Routes ignorées. Olivier Monette-­‐Milmore, concepteur musical Détenteur d'un baccalauréat en sociologie (UQAM), Olivier met son sens de l'analyse et ses compétences en musique au service du théâtre. Depuis 2007, il a collaboré à diverses créations de spectacles en tant que concepteur musical pour le Théâtre Camera Obscura, la compagnie de création Ombres Folles et le Théâtre de l'Avant-­‐Pays. En 2008, il a co-­‐fondé le Théâtre des Têtes Chercheuses pour y travailler comme auteur et concepteur musical. Fort de ses expériences au sein de groupes de musique, il poursuit une carrière de compositeur notamment pour les spectacles Les Routes ignorées (Ombres Folles) et Ma Mère est un poisson rouge (Théâtre de l’Avant-­‐Pays). Cédric Delorme-­‐Bouchard, concepteur d’éclairages et de costumes Scénographe de formation, diplômé du baccalauréat en art dramatique de l’UQAM où il poursuit actuellement une maîtrise en théâtre, Cédric Delorme-­‐Bouchard est un artiste très actif, en tant que metteur en scène, scénographe, concepteur d’éclairages et concepteur de costumes. Particulièrement intéressé au potentiel poétique et plastique de la lumière, il a conçu l’éclairage pour plusieurs productions, dont Unseamly (InfiniTheatre, Bain St-­‐
Michel), Impatience (Eau du bain, Usine C) et Léonce et Lenna (Christina Iovita, Espace Cercle Carré). Il conçoit aussi des installations et des environnements lumineux pour des projets architecturaux, des projets de design et des espaces muséaux. Il poursuit présentement un certificat en technologies des arts de la scène à l’École polytechnique de Montréal et enseigne la conception d’éclairage au Cégep de Brébeuf. 3 de 3 

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